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Vendredi 14 février 2020 https://www.20minutes.fr Edition spécialeOl

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François Hollande, jeudi.

« La division est ce qu’il y a de

plus dangereux »L’ancien président de la République François Hollande, qui sort un livre destiné

aux jeunes, revient sur l’actualité politique et sur ses années à l’Elysée. P.8

BiathlonAux Mondiaux, Fillon Maillet a la médaille dans le viseur P.22

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MusiqueLe rap n’a pas besoin des Victoires pour briller P.10

Saint-ValentinUne fête célébrée que l’on adore vraiment détester P.4

TransportsDeux trains sur une même voie pour faciliter le trafic P.3

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GRAND RENNES

2Vendredi 14 février 2020Grand rennes

METRONOMYMETRONOMY FOREVER

08.04.2020Rennes, Le Liberté

Municipales Conseiller régional, Emeric Salmon se présente pour le parti de Marine Le Pen

Dans une ville traditionnellement hostile au Rassemblement natio-nal (RN), il sait pertinemment qu’il ne sera pas élu maire. Mais Emeric Salmon, 46 ans, compte se faire en-tendre. Son objectif : « avoir des élus au conseil municipal » et « préparer le terrain pour l’avenir ». Il faudra pour cela atteindre la barre des 10 % de suf-frages exprimés pour se maintenir au second tour. « On sait que ce sera dur mais on peut le faire » indique le candidat, se référant aux régionales de 2015 où le Front national avait re-cueilli 11,16 % des voix à Rennes.Dans la grande ville qui vote le moins pour le RN après Paris, il n’est pas simple de faire campagne. Mais, avec ses équipes, Emeric Salmon tracte sur

les marchés et fait du porte-à-porte. Sans surprise, c’est sur le thème de la sécurité que le candidat du RN tape le plus fort, proposant d’armer la police

municipale et de tripler ses effectifs d’ici à la fin du mandat. « La situation se dégrade à Rennes en matière de sécurité et la voix du Rassemblement national manque sur ces sujets au conseil municipal », assure-t-il.Le candidat promet aussi la réduc-tion du nombre d’adjoints au maire à 12 (contre 19 actuellement) ainsi que la gratuité des transports le sa-medi pour encourager la fréquenta-tion des commerces du centre-ville. Jérôme Gicquel

Une occasion pour le RN de se faire entendre

Pas de local de campagnePour éviter les dégradations subies par son prédécesseur Gérard de Mellon en 2014, Emeric Salmon a choisi de ne pas avoir de permanence. Il ne tiendra pas de réunion publique non plus avant le premier tour, le 15 mars. La faute, selon lui, à « l’extrême gauche violente qui s’attaque à tous les mouvements politiques qui ne lui plaisent pas ».

emeric salmon a axé sa campagne sur le thème de la sécurité.

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La manifestation interdite samedi. Alors qu’une nouvelle mobilisation des « gilets jaunes » est annoncée samedi dans le centre-ville de Rennes, la préfecture a interdit la manifestation. Une décision prise « afin de garantir la sécurité des personnes et des biens », la préfecture rappelant par ailleurs que l’appel à manifester « n’a pas fait l’objet de déclaration » et « ne s’inscrit dans aucun cadre légal ».

Les fondateurs des Trans distingués. Jean-Louis Brossard et Béatrice Macé, cofondateurs des Trans Musicales, ont reçu jeudi soir les insignes de chevaliers de la Légion d’honneur. La cérémonie de remise des médailles a eu lieu dans la salle de l’Ubu. La 42e édition des Trans Musicales se tiendra du 2 au 6 décembre.

Obsèques de François André. Député de la 3e circonscription d’Ille-et-Vilaine, François André s’est éteint mardi à l’âge de 52 ans des suites d’un cancer du poumon. Ses obsèques seront célébrées samedi, à 10 h, en l’église Saint-Luc dans le quartier de Villejean.

3Vendredi 14 février 2020Grand rennes

avec vous

CINÉMAMiossec se dévoile à l’ArvorChristophe Miossec sera à l’avant-première du documentaire de Gaëtan Chataigner et Vincent Brunner qui lui est consacré, samedi à l’Arvor. Dans le film, le chanteur brestois revient sur sa carrière. Samedi à 18 h au cinéma L’Arvor, 29, rue d’Antrain. Travelling explore BeyrouthCe week-end, le festival Travelling se poursuit. L’occasion d’embarquer pour Beyrouth et de découvrir la vitalité artistique de la capitale libanaise. Au menu : projections de films, ciné-concerts et conférences. Jusqu’au 18 février à Rennes. Infos sur www.clairobscur.info.

DÉDICACEPatrick Pelloux à la FnacPrésident de l’association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux sera à la Fnac de Rennes, ce vendredi. Il viendra présenter et dédicacer son livre Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux (éd. Robert Laffont). Ce vendredi à 17 h 30, à la Fnac. Entrée libre.

MUSIQUEFlavia Coelho à Saint-MaloLa chanteuse brésilienne va enflammer La Nouvelle Vague, ce soir à Saint-Malo. La première partie sera assurée par les Amazones d’Afrique, un collectif réunissant des chanteuses stars du continent. A 20 h 30, à La Nouvelle Vague. De 12 € à 18 €.

L’agenda du week-end

20 Minutes Rennes40, rue du Pré-Botté35000 RennesTél. : 02 99 29 69 64 ou 02 99 29 69 65Contacts commerciaux :Aurélien Jan : 06 35 45 07 98ajan@20minutes.fr

Ces dernières années, Rennes connaît une forte croissance démographique. Et cette hausse n’est pas près de s’ar-rêter, avec 95 000 habitants supplé-mentaires attendus dans sa métropole à l’horizon 2040, rapporte une récente étude prospective de l’Insee. Si cette tendance réjouit les élus, elle n’est pas sans poser quelques problèmes, à commencer par la question des trans-ports. Comme sur la rocade, le réseau ferroviaire est saturé aux heures de pointe avec des TER bondés le matin et le soir en gare de Rennes, où cir-culent environ 400 trains chaque jour.

Neuf millions d’euros alloués Une étude, commandée l’an dernier par le Conseil régional de Bretagne, avait d’ailleurs confirmé ce constat. « Les réserves de capacité sont dé-sormais très faibles en heures de

pointe, était-il mentionné dans le do-cument. Les premiers enseignements des études réalisées confirment les difficultés, voire l’impossibilité d’amé-lioration des fréquences des TER sur la plupart des axes. »Pour désengorger le réseau et per-mettre la circulation de trains supplé-mentaires, SNCF Réseaux a peut-être bien trouvé la solution. Elle s’appelle « 2 TMV », comme deux trains sur une même voie. Ce nouveau disposi-tif, qui sera testé en gare de Rennes, doit permettre à deux trains de sta-tionner en même temps sur un seul et même quai. « Pour des raisons de sécurité, on ne peut pas le faire pour l’instant, indique Christophe Huau, directeur territorial SNCF réseau pour les ré-gions Bretagne et Pays-de-la-Loire. Mais ce sera bientôt possible avec le

déploiement d’un nouveau système de signalisation. » Grâce à un accord trouvé entre l’Etat, la région, SNCF Réseaux et la métropole, une enve-loppe de 9 millions d’euros a déjà été allouée pour ce projet. Le calendrier est également déjà fixé, avec la mise en place du dispositif, à partir de l’an-née 2023. A cette date, cinquante-six sillons ferroviaires, des créneaux horaires sur lesquels un train a l’au-torisation de circuler, seront alors ajoutés.Pour Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole, cela devrait per-mettre la circulation « d’une tren-taine de trains supplémentaires » aux

heures de pointe, chaque jour, sur les cinq branches de l’étoile ferroviaire rennaise. SNCF Réseaux compte éga-lement sur cette innovation pour « dé-velopper le trafic en heures creuses » en augmentant la fréquence des trains pour les usagers.Évoqué le 30 janvier dernier au conseil de Rennes Métropole lors de l’adop-tion du nouveau plan de déplacements urbains, le sujet a fait ressurgir l’idée d’un futur RER rennais que défendent notamment Les verts et La France in-soumise. « C’est une première étape », souligne Christophe Huau, sans pour autant se projeter davantage. Jérôme Gicquel

Le projet « 2 TMV » pour plus de fluiditéTransports SNCF Réseaux a l’intention de faire stationner deux trains sur une même voie, à partir de 2023, afin de tenter de désengorger le trafic

Une trentaine de trains supplémentaires envisagés aux heures de pointe.

C. A

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Le temps reste plus nuageux dans la moitié nord, avec des températures de saison. Dans la moitié sud, la douceur s’impose petit à petit avec un ressenti agréable. Le vent faiblit grandement entre la Corse et le continent.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAIN

matin après-midi matin après-midi

Le soleil revient faire un peu le malin

7 °C 12 °C 11 °C 14 °C

La météo à Rennes

4Vendredi 14 février 2020ActuAlité

renoncent pas pour autant à faire un « petit quelque chose ». « J’essaie d’of-frir des choses utiles à mes proches, dans une démarche de diminution du plastique et de consommation éthique, confie Meghna. Ça fait plaisir tout en les incitant à adopter ce nouveau mode de vie. »

« En réalité, on y prend plaisir »Il y a donc ceux qui adorent le 14 février, ceux qui l’acceptent, ceux qui font avec. Et puis ceux qui la subissent. Car la pression sociale peut être forte. « Ça me saoule, lance Kevin. Mais si on ne fait rien, on nous prend pour des radins. » L’opinion de l’être aimé touche sou-vent les personnes en couple. Claire* n’hésite pas à le reconnaître : « Si mon “jules” ne débarque pas avec des fleurs, il va le payer longtemps, son oubli. »Joris résume ce que beaucoup vivront ce vendredi : « On dit qu’on ne veut rien faire, que c’est commercial. Et puis le 14 février, on se croise tous chez le fleu-riste, au restaurant, avec un petit regard disant : “Je me suis fait avoir, mais, l’an-née prochaine, je tiendrai tête”. Alors que, en réalité, on y prend plaisir. » Romarik Le Dourneuf* Les prénoms ont été changés.

Saint-Valentin Beaucoup résument le 14 février à une fête commerciale, mais la célèbrent quand même

Même si « la Saint-Valentin, c’est une fête commerciale » pourrait être la phrase la plus prononcée en ce 14 fé-vrier, cela n’empêchera pas leurs auteurs de la célébrer. C’est en tout cas ce qu’il ressort de notre appel à témoignages.Jérôme préfère en effet occulter l’as-pect marketing de l’événement pour « saisir une occasion supplémentaire de montrer [s]on amour à celle qu’[il] aime ». Et « passer une journée entière à essayer de se surprendre », complète Tatiana. Pour Emma, la Saint-Valentin est surtout un rappel : « Dans l’absolu, on n’a pas besoin d’une date spéciale, mais c’est comme Pâques ou Noël. » Anthony Mahé, sociologue au cabi-net Eranos, explique l’importance de ces gestes : « Les rituels rythment la vie sociale. Ils sont là pour réparer le lien social. » Dépenser de l’argent pour

l’occasion ne donne pas de scrupules à d’autres lecteurs de 20 Minutes. Au contraire.« Parfois, on ne se permettrait pas tel restaurant, tel voyage ou tel bijou, in-dique Fabien*. Alors, même si c’est en-couragé, c’est bien aussi de se dire : “Allez, pour elle, je fais une folie.” » Ghislaine va plus loin et assume ses pulsions consommatrices : « J’aime trop ça, pour nous, c’est comme un

deuxième Noël ! » « Notre société demande beaucoup de restrictions, elle est très culpabilisatrice, reprend Anthony Mahé. De tout temps, les ri-tuels permettent de changer le cadre, les règles. C’est un exutoire qui per-met les excès, ce sont des moments de réenchantement. »Beaucoup de nos lecteurs sont moins à l’aise avec les publicités et les inci-tations enrobées de cœurs. Mais ne

Amoureux des contradictions

les rituels, comme la Saint-Valentin, sont là pour « réparer le lien social ».

V. S

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25-28 juin 2020

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jeudi 25 juin VENDREDI 26 juin

samedi 27 juin dimanche 28 juin

6Vendredi 14 février 2020ActuAlité

##JEV#118-96-https://tinyurl.com/r4k7c8x##JEV#

Le gouvernement teste la gratuité des protections hygiéniques. Les secrétaires d’Etat Marlène Schiappa et Christelle Dubos ont annoncé mercredi l’expérimentation, cette année, de la distribution de protections périodiques gratuites à des femmes en situation de précarité.

Le concours d’accès aux écoles d’aides-soignants va être supprimé. Les écoles d’aides-soignants recruteront dès septembre leurs étudiants sur dossier et non plus sur concours, a annoncé jeudi Agnès Buzyn. La ministre de la Santé souhaite ainsi renforcer l’attractivité de ce métier, en particulier dans le secteur de l’aide aux personnes âgées.

Pompeo accuse l’ONU d’un parti pris anti-Israël. La diffusion d’une liste de sociétés opérant dans les colonies israéliennes, considérées comme illégales par le droit international, illustre « le parti pris anti-Israël » de l’ONU, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.

Tariq Ramadan mis en examen pour violJustice Nouvelles poursuites ju-diciaires contre l’islamologue suisse. Tariq Ramadan a été mis en examen pour le viol de deux autres femmes, identifiées en 2019 par l’enquête, au terme de son interrogatoire jeudi au tribunal de Paris, a indiqué son avo-cat. Ces deux femmes, interrogées comme témoins par les policiers en février 2019, ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l’ordinateur de l’islamologue de 57 ans, qui conteste toutes les accusations. Aux enquêteurs, elles ont raconté comment ce « manipulateur » les avait entraînées chacune dans une rela-tion « dominant-dominé » virtuelle avant un rendez-vous brutal. « Je lui demandais d’être plus doux, mais il me disait : “C’est ta faute, tu le mé-rites” (…) et qu’il fallait obéir », a rap-porté l’une des deux femmes, relatant une relation de 2015. L’islamologue de 57 ans était déjà mis en examen pour deux viols depuis le 2 février 2018. « Il y a une volonté de poursuivre Tariq Ramadan coûte que coûte et ce, contre les évidences », a réagi son avocat, Me Emmanuel Marsigny.

Pourquoi le bilan explose en ChineCoronavirus La commis-sion nationale de la Santé, en Chine, a annoncé jeudi 15 152 nouveaux cas de contamination au nouveau co-ronavirus et 254 décès supplémen-taires. Il s’agit, de loin, des plus fortes augmentations journalières depuis le début de la crise en décembre. Cela est dû à une nouvelle définition, plus large, des cas d’infection par les autorités sanitaires du Hubei, qui concentre l’essentiel des cas (14 840) et des morts (242) supplémentaires. Dorénavant, les malades de la pro-vince « diagnostiqués cliniquement » sont aussi comptabilisés. En clair, des patients suspects ayant subi une

simple radio pulmonaire pourront dé-sormais être considérés comme des malades « confirmés ». Jusqu’à pré-sent, un test d’acide nucléique était indispensable.De fait, le nombre de nouveaux cas journaliers confirmés à 100 % par un test poursuit sa baisse commen-cée il y a quatre jours. Il a chuté of-ficiellement durant cette période de 3 062 à 1 820. Les autorités justifient la nouvelle méthode par leur volonté de faire bénéficier au plus vite les pa-tients d’un traitement, une solution qui a reçu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé, soulignant un effort « d’adaptation ».

Dans un hôpital de Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, jeudi.

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« Si l’hôpital public perd, tout le monde perd »Santé Le président du Collectif inter-urgences, Hugo Huon, explique la grève qui dure depuis près d’un an

Il pense quitter la tête du Collectif in-ter-urgences, qui a piloté la grève née à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), en mars 2019. Avant, Hugo Huon lance un nouveau cri d’alarme avec l’essai Urgences, hôpital en danger (éd. Albin Michel) paru mardi. Il sera en tête du cortège, ce vendredi, à la manifesta-tion des soignants attachés à l’hôpi-tal public.

Pourquoi avoir donné la parole à une vingtaine de soignants dans votre essai ?L’objet du livre a changé. En juillet, les éditions Albin Michel avaient contacté le collectif, mais on ne savait pas si on al-lait transformer l’essai. En septembre, on avait deux fois plus de services en grève. Quand je suis intervenu dans les médias, la ministre Agnès Buzyn a ex-pliqué que c’était l’avis d’une seule per-sonne. Il fallait donc donner la parole à plusieurs soignants et montrer que ces dysfonctionnements sont systémiques.Pourquoi un tel ras-le-bol maintenant ?Cela fait vingt ans qu’on baisse les moyens. La défiance est maintenant inscrite dans l’ADN des soignants. On se rend compte que nos employeurs ne sont pas orientés vers la qualité des soins. C’est une grève due à la fidélité au service public.

Le gouvernement a annoncé trois plans pour les urgences en 2019. Rien n’a changé, vraiment ?Il y a des endroits où c’est pire, d’autres où c’est mieux. L’orientation du plan urgences [dévoilé en novembre par Matignon], c’est la régulation, en gros limiter les arrivées aux urgences. Mais c’est faire l’impasse sur la ques-tion sociale. Des réanimations, on en fait une fois par mois. Par contre, des personnes qui viennent parce qu’elles ne comprennent pas le système de santé, c’est tous les jours.Que demandez-vous ce vendredi ?L’objectif est de remobiliser. Evidemment, le mouvement des

retraites a télescopé celui de l’hôpital. On voudrait impliquer aussi les citoyens.L’autre stratégie est de peser sur les élections municipales. Comment ?On est tous les jours sur les mar-chés pour coincer les candidats sur les questions de santé. Pour le mo-ment, la crise des urgences pèse sur les populations les plus vulnérables qui ne sont pas en capacité d’être entendues par la société. On a passé onze mois en grève, sans aucune né-gociation. Si on perd, tout le monde perd. On aura notre conscience pour nous, mais ce ne sont pas les puis-sants qui en paieront le prix fort.

l’urgentiste manifestera ce vendredi pour défendre le service public.

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7Vendredi 14 février 2020ActuAlité

##JEV#208-209-https://tinyurl.com/rh4z8jh##JEV#

Le volcan Merapi, en Indonésie, est entré en éruption. L’un des volcans les plus actifs au monde, le Merapi en Indonésie, a craché jeudi de la lave incandescente et un large panache de fumée. Les autorités n’ont pas relevé le niveau d’alerte du volcan après cette éruption, mais elles ont appelé les compagnies aériennes à la prudence.

Les îles Caïmans et le Panama sur la liste noire des paradis fiscaux. Les 27 Etats membres de l’UE vont ajouter à leur liste noire des paradis fiscaux les îles Caïmans, territoire britannique d’outre-mer, et le Panama, ont indiqué jeudi trois sources à Bruxelles, deux semaines après le Brexit. Il est notamment reproché aux îles Caïmans d’avoir une législation facilitant les structures offshore.

R. K

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La Turquie menace de frapper à IdlebConflit La situation est ten-due en Syrie. Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a menacé jeudi de frapper les djihadistes à Idleb s’ils ne respectent pas un cessez-le-feu censé mettre fin aux combats dans cette province rebelle. « Nous al-lons envoyer des unités supplémen-taires pour rétablir le cessez-le-feu et nous assurer qu’il va perdurer », a-t-il ajouté.En dépit d’un accord de désescalade entre Ankara et Moscou, le régime syrien mène depuis plusieurs mois une offensive, avec l’appui de l’aviation russe, dans la province d’Idleb contrô-lée par des groupes rebelles et des djihadistes, notamment l’ex-branche d’Al-Qaida en Syrie. L’intensification des bombardements à Idleb a donné lieu mercredi à des échanges acrimo-nieux entre Ankara, qui soutient des groupes rebelles, et Moscou, allié du président syrien, Bachar Al-Assad. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ainsi accusé Moscou de prendre part au « massacre » de civils au côté des forces du régime à Idleb.

La France multiplie malgré elle les tempêtesMétéo Après Ciara, Inès et bien-tôt Dennis… Les tempêtes se suc-cèdent en ce début d’année sur le nord-ouest de la France. Six dépar-tements du littoral ont été placés en alerte orange jeudi face à l’arrivée de la tempête Inès. Des vents de 110 à 130 km/h sont attendus. La fin de cette tempête, prévue pour ce vendredi

matin, ne devrait laisser que peu de répit aux habitants de la région, car une nouvelle tempête se prépare au large des côtes normandes. La tem-pête Dennis devrait toucher les îles Britanniques samedi et la France dès dimanche. Des rafales atteignant les 130 km/h pourraient se produire.Selon Météo-France, interrogée par

BFMTV, l’origine du phénomène se situe dans l’océan Atlantique : « La situation météo est favorable [à ce type de tempête], il y a ce jet-stream qui donne des vents particulièrement forts. Plus ils sont forts, plus ils sont susceptibles de donner des situations tempétueuses. » Après le passage de Dennis, le calme devrait revenir.

le ministre de l’intérieur s’est félicité mercredi de l’efficacité des dispositions prises en octobre 2017.

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L’exception pourrait devenir la règle antiterroristeSécurité Christophe Castaner songe à prolonger certaines mesures de surveillance

« Un outil précieux », « utile » et « né-cessaire ». Pour le ministre de l’Inté-rieur, Christophe Castaner, les me-sures créées en octobre 2017 par la loi antiterroriste sont devenues indispen-sables. Ces outils directement inspi-rés de ceux prévus par l’état d’urgence pourraient donc être pérennisés. Parmi ces nouvelles dispositions, l’une s’est plus particulièrement imposée au fil des mois, au grand dam de cer-taines associations et professionnels du droit. Lors d’un bilan présenté mer-credi devant les députés de la com-mission des lois, le ministre a ainsi in-diqué que les mesures individuelles de contrôle administratif et de sur-veillance (« Micas ») avaient bondi de

84 % par rapport à l’année passée. Ces assignations à résidence « nouvelle formule », décidées par le ministère de l’Intérieur sans intervention d’un juge, concernent majoritairement (à 57 %) des personnes sortant de pri-son et déjà condamnées pour des in-fractions terroristes.

Amnesty s’inquièteUne logique dénoncée par l’avocat pénaliste Vincent Brengarth, qui dé-fend des personnes faisant l’objet de ces mesures de surveillance. « On présente cet outil uniquement sous l’angle de la prévention. Mais au fond, qu’est-ce qu’on leur dit ? “Même si vous avez purgé votre peine, les auto-rités publiques vous considèrent tou-jours comme une menace”. »Comme les visites domiciliaires (appe-lées « perquisitions administratives » sous l’état d’urgence), les périmètres de protection ou la fermeture de lieux de culte, ces mesures individuelles de

surveillance ont été créées en 2017 pour une durée déterminée. A l’époque, le Parlement avait décidé de les mettre en place de façon expérimentale, jusqu’en décembre 2020. La question de leur pérennisation va donc très rapidement se poser. Une perspective qui inquiète Amnesty International France. « Aujourd’hui, on nous dit que ces mesures sont ef-ficaces, mais avec quels éléments à l’appui ? On demande une évaluation indépendante. Et nous ne sommes pas les seuls à le demander, c’est la rapporteuse spéciale de l’ONU qui l’a exigé dans un document pu-blié en 2018 », souligne Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer « liber-tés » pour l’organisation non gouver-nementale internationale.Impassible face à ces critiques, Christophe Castaner devrait formu-ler dans les prochains mois des pro-positions pour prolonger ces mesures de surveillance. Hélène Sergent

8Vendredi 14 février 202020 MINUTES AVEC

##JEV#132-97-https://tinyurl.com/sby2pxb##JEV#

L’ancien président a reçu 20 Minutes jeudi dans ses bureaux parisiens pour expliquer sa démarche d’auteur (lire « Le contexte »), revenir sur son quin-quennat et évoquer l’actualité politique. Il a aussi répondu à trois questions de nos jeunes lecteurs.

Votre livre s’adresse aux jeunes citoyens. Louise, une de nos jeunes lectrices, demande comment réconcilier les jeunes et la politique…Les jeunes sont parfois indifférents à la poli-tique. La politique doit montrer qu’elle est utile, qu’elle peut changer l’ordre des choses et le destin des gens. C’est important que je leur ex-plique ce qu’est « leur » ré-publique, car ce sont eux qui vont la faire vivre.Que signifie « être de gauche » aujourd’hui, questionne Théo ?C’est permettre à chacun de s’émanciper, de deve-nir autonome, tout en assurant la solidarité entre tous. La gauche, c’est la justice, la répartition des richesses, la protection contre les aléas de la vie.Autre question, de Lise : quel conseil donnerait le François Hollande de 2020 à celui qui arrive à l’Elysée en 2012 ?Etre plus rapide dans certaines décisions et plus attentif à ce que les Français ressentent.

Je donnerais davantage de place au respect, à la considération, à la reconnaissance. C’est ce qui nous manque aujourd’hui.Ce travail d’écriture vous a-t-il amené à remettre en cause certains épisodes de votre quinquennat ?Oui, par exemple sur le 49-3 [utilisé pour faire pas-ser les lois dites Macron puis El Khomri].Vous déconseillez donc au chef de l’Etat,

Emmanuel Macron, d’utiliser le 49-3 pour sa réforme des retraites ?

Sur le fond, l’idée d’une retraite par points m’avait été propo-sée par certains partenaires sociaux, je ne l’avais pas re-tenue. Aujourd’hui, s’il y a une

inquiétude, c’est parce qu’il y a une incertitude. Le principe d’uni-

versalité, comme la création d’un ré-gime unique, suscite des craintes, car il y a des

différences entre les métiers. J’avais in-troduit des critères de pénibi-lité qui ont, pour partie, été supprimés [en 2017]. Je crois que cette réforme a été mal préparée, mal conçue, mal conduite. Et par expérience, je sais qu’utiliser le 49-3 quand on a une majorité n’est pas for-cément bien compris.Votre parti, le PS, vit une traversée du désert depuis la fin de votre quinquennat. Assumez-vous une part de responsabilité ?Ma fierté, c’est d’avoir conduit, après François Mitterrand, le Parti socialiste à gagner l’élection présidentielle. Mon regret, c’est de ne pas avoir

préservé l’unité du PS. Je n’en porte pas la res-ponsabilité, car il y a eu les frondeurs [des dépu-tés socialistes opposés à la politique du gouver-nement sous Hollande]. Et la division est ce qu’il y a de plus dangereux dans la crédibilité d’une politique.Vous évoquez dans votre ouvrage le « petit plus » qui donne envie de voter pour un candidat. Quel était le vôtre à la présidentielle ?De m’affirmer comme un candidat normal dans une période exceptionnelle. Mon « plus », c’était mon huma-nité, le fait que j’avais du res-pect pour les citoyens.Et quel était le « plus » d’Emmanuel Macron ?D’être jeune.

Vous vous adressez aux plus jeunes, qui n’auront pas le droit

de vote avant quelques années. Cela veut-il dire que vous ne serez pas candidat en 2022, mais plutôt en 2027 ?Et pourquoi pas en 2032 ! Soyons

sérieux, même si je rappelle qu’il n’y a pas de limite d’âge pour se por-

ter candidat. Avec ce livre, je ne cherche aucun intérêt. Les droits d’auteur seront versés à une association, Bibliothèques sans frontières. Je ne cherche pas à convaincre des jeunes d’ad-hérer à ma personne ou à mes idées, je veux transmettre. Propos recueillis par Delphine Bancaud, Laure Cometti et Armelle Le Goff

François Hollande, qui publie Leur république, écrit à l’attention des jeunes citoyens, nous a reçus dans son bureau parisien, rue de Rivoli, jeudi.

O. J

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Institutions Chaque vendredi,

un témoin commente un phénomène

de société

Le contexteC’est son troisième

livre depuis qu’il a quitté l’Elysée.

Dans Leur république (éd. Glénat Jeunesse),

paru mercredi, François Hollande

détaille les rouages

des institutions françaises

aux plus jeunes.

Envie de participer ?Si vous avez entre 18 et 30 ans, vous pouvez

participer au projet #MoiJeune, une série d’enquêtes lancée par 20 Minutes avec

OpinionWay, en vous inscrivant sur Moijeune.com

François Hollande, ancien président de la République

« La gauche, c’est la justice, la répartition

des richesses. »

« Mon regret, c’est de ne pas avoir préservé

l’unité du PS. »

« La politique doit montrer qu’elle est utile »

« Il faut faire attention aux charges impayées »Les conseils de Me Rozenn Le Beller, no-taire à Lanes-ter et membre du bureau du Conseil supé-rieur du nota-riat en charge de l’immobilier.

Comment préparer son achat ?Il faut recueillir des informations générales notamment sur le prix du m² pour bien connaître le marché. Le site www.immobilier.statistiques.notaires.fr recense les prix auxquels les biens se sont réellement vendus. Cela permet de savoir ce que l’on peut avoir en fonction de ses critères.

Ensuite, il faut bien regarder les diagnostics immobiliers pour avoir une idée globale de l’état du bien. Le DPE* a son importance puisqu’il permet d’anticiper les charges que l’on aura sur le logement au niveau des travaux et du coût énergétique.Au niveau de la copropriété, à quoi faut-il être attentif ?Il faut s’assurer que tous les copro-priétaires sont à jour du paiement de leurs charges. Il y a une certaine solidarité entre eux. Donc avant qu’une procédure ne soit diligentée par le syndic, on peut être obligé d’avancer les frais. Même s’ils sont récupérés par la suite, c’est une dépense à prévoir…Un conseil pour négocier ?La marge de négociation risque

d’être très faible en zone tendue, comme l’agglomération parisienne ou les autres grandes villes, car il faut réagir vite. Sinon, on négocie toujours en motivant son offre par le mauvais diagnostic énergétique, les travaux à prévoir… Une fois que l’on s’est mis d’accord avec le ven-deur, on pense bien à signaler dans l’avant-contrat toutes les conditions particulières convenues.

Propos recueillis par D.B.*Diagnostic de performance énergétique

Immobilier Les taux bas boostent le marché, mais il reste toujours des pièges à éviter

Avec les taux de crédit historique-ment bas, il n’a jamais été aussi facile d’acheter un bien immobilier. Mais attention tout de même à ne pas foncer tête baissée sur le pre-mier logement venu. Quand on prend son temps, on connaît davantage le marché. On peut comparer les biens, faire une contre-visite avec des ar-tisans pour estimer l’étendue des travaux à effectuer pour le rénover. Cela permet de mieux juger l’état de l’appartement ou de la maison que l’on souhaite acquérir.Le coup de cœur influe beaucoup sur la décision d’achat. Toutefois, il faut éviter de faire une offre impulsive et il faut garder en tête les critères auxquels on est attaché pour que le logement corresponde vraiment à ses besoins. On vérifie donc, par exemple, qu’il ne soit pas trop éloi-gné du lieu de travail, des transports en commun, que sa taille convienne… Un bien correspond rarement en tout point à ses critères mais il est oppor-tun d’en lister deux ou trois indis-pensables qui pourront ainsi vous permettre de trancher.Le bien a tout pour lui, mais qu’en est-il de l’environnement ? Là aussi, celui-ci mérite toute votre attention. On n’oublie pas d’enquêter sur le voi-sinage et les éventuelles nuisances

sonores. On se renseigne sur la vie du quartier, de l’immeuble, les potentiels projets de construction à proximité, les services, loisirs et commerces proposés…

Des documents à scruterPour l’achat d’un appartement, on lit attentivement les comptes rendus d’assemblée générale. Cela permet de connaître les travaux envisagés, votés ou payés. On évite ainsi les mauvaises surprises. D’une ma-nière générale, on étudie tous les documents fournis et on évalue bien tous les frais inhérents à cet achat : le prix du bien, les frais d’agence immobilière s’il y en a une, les frais

d’acte, les travaux… S’il s’agit d’un appartement, on regarde également le montant des charges pour être certain que l’on pourra les assumer et le crédit. Une fois tous ces élé-ments en main, il sera plus facile de pouvoir négocier le prix de vente, de faire valoir les frais que vous aurez pour le rénover, etc.Enfin, pour obtenir un bon crédit, n’hésitez pas à contacter plusieurs banques et à faire jouer la concur-rence. Un courtier pourra s'avérer utile dans cette démarche. De la même manière, pensez à votre no-taire pour vous conseiller.

Dorothée Blancheton20 Minutes Production

Ne perdez pas de vue les critères essentiels au moment de faire votre choix et ne négligez pas l’environnement.

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Garder la tête froide lors d’un achatVendredi 14 février 2020PRODUCTION pour

Ce contenu a été réalisé avec BFM Business, par 20 Minutes Production, l’agence contenu de 20 Minutes.

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L’achat en hausse

1 059 000 logements anciens ont été vendus entre septembre 2018 et septembre 2019, soit une hausse de 10,4 % par rapport à l’année précédente.

4 % C’est la hausse du prix des appartements anciens en France métropolitaine sur un an tandis que celui des maisons anciennes a évolué de 2,5 %.

150 000 € Pour cette somme, on peut acheter un T2 à Lille, un T3 à Strasbourg ou bien une maison de cinq pièces à Calais.

125 000 € C’est le prix de vente moyen d’un appartement ancien en province en 2019. Celui d’une maison ancienne était de 165 000 €.

800 € Avec une mensualité de ce montant pendant vingt ans et sans apport, il est théoriquement possible de financer un appartement ancien de 56 m2.

1 300 € Avec une mensualité de ce montant pendant vingt ans et sans apport, on peut espérer acquérir une maison ancienne d'une superficie de 154 m2.

Source : bilan de l’année 2019 dressé par les Notaires de France

10Vendredi 14 février 2020Week-end

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35es Victoires Bien que leur catégorie n’existe plus, les rappeurs ne seront pas forcément les perdants de la cérémonie

Les rappeuses et les rappeurs se-ront-ils les grands perdants des Victoires de la musique ? Alors que la 35e cérémonie se tient ce vendredi soir à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), et sera retransmise en direct sur France 2 et France Inter, des critiques fusent autour de la nouvelle formule de la remise de prix. Pour cause, si le collège de votants a été élargi, pas-sant de 600 à 900, le nombre des ca-tégories a été ra-boté, passant de 13 à 8. Les musiques dites urbaines en font doublement les frais. Adieu la victoire de l’album rap et celle des mu-siques urbaines, les artistes concourent désormais dans des catégories beau-coup plus généralistes. Ainsi, parmi les 21 artistes nommés dans les huit ca-tégories cette année, seuls 4 artistes rap ont réussi à se faire une place : Lomepal (nommé en artiste masculin et album de l’année), Nekfeu (album de l’année) et le duo de PNL (créa-tion audiovisuelle). Un constat sur-prenant quand on sait que le rap est

l’une des musiques les plus écoutées des Français.« Un certain nombre de producteurs et d’artistes ne se sentaient pas du tout représentés dans telle ou telle caté-gorie, ou ne comprenaient pas pour-quoi ils devaient être dans un genre précis, justifie Romain Vivien, le nou-veau président des Victoires contacté par 20 Minutes. On a décidé de simpli-fier, de traiter tous les artistes de la même façon. »Cette refonte étonne Olivier Nusse, président d’Universal Music France. « Ces catégories rap avaient été créées à l’initiative de Natacha Krantz [la pré-cédente présidente des Victoires], qui est la directrice de notre label Mercury. Une initiative qui donnait l’occasion à des artistes qui se révélaient de pou-

voir, une fois par an, être reconnus comme étant ceux qui portaient en partie ce marché. » Pour Eloïse Bouton, journaliste et fonda-trice de Madame Rap, le nouveau dispositif relève de « l’invisibili-sation systématique »

de cette musique, comme elle l’a dé-ploré auprès de l’AFP.Mehdi Guebli, directeur général du Bureau des artistes et manageur de plusieurs rappeurs, dont Sofiane et Vald, est plus nuancé : « Le côté positif, c’est que la musique urbaine n’est plus segmentée et est [désormais] considé-rée au même titre que n’importe quelle autre musique. Le côté négatif, c’est que ces projets vont se retrouver noyés. » On peut saluer une certaine forme d’équité

dans cette nouvelle formule (« que le meilleur gagne ») et se réjouir qu’un rappeur comme Lomepal puisse pré-tendre au prix de l’album de l’année, au même titre que Philippe Katerine et Alain Souchon. Il n’empêche, cela complique les possibilités de se frayer une place parmi les poids lourds du paysage musical français.Six artistes urbains étaient en lice aux Victoires l’an der-nier, contre trois cette année. « Le vrai fond du problème, ce n’est pas vraiment la considération de l’urbain dans les Victoires, mais, surtout, le fonctionnement en lui-même, estime Mehdi Guebli. Qui sont les votants ? Le panel est très large, chacun va tirer la corde vers ses projets, ce qui est nor-mal, mais ce sont des gens qui ne sont pas forcément sensibles à l’urbain ou qui ne sont pas forcément légitimes à voter pour déterminer si un projet est meilleur qu’un autre. » Rappelons que, sur l’ensemble des 900 votants, si

200 sont issus du grand public, la majo-rité est constituée d’artistes et de pro-fessionnels de la musique (interprètes, compositeurs, producteurs, agents, programmateurs, etc.).Par ailleurs, on ne peut qu’observer un manque cruel de représentantes fé-

minines du rap, et de diversité. « Il y avait beaucoup d’artistes représentants de la diversité, notam-ment de la musique urbaine, qui ont fait partie de la présélec-tion après le premier

tour de votes, informe Romain Vivien. Force est de constater que, après le deu-xième, il en reste peu. Lomepal, Nekfeu et PNL sont nommés. Est-ce que c’est assez et que ça représente suffisam-ment la diversité ? Probablement pas. Les artistes nommés sont-ils tous lé-gitimes ? Probablement que oui. Est-ce que la problématique vient des catégo-ries ou des votants ? » Cette question, qui concerne l’ensemble des catégories, risque d’être d’actua-lité l’an prochain. Clio Weickert

Parmi les 21 artistes nommés cette année, seuls 4 rappeurs ont réussi à se faire une place (de g. à dr.) : Lomepal, le duo PnL et nekfeu.

Le rap n’a pas dit son dernier flow

« Cela nous empêche-t-il de sortir des albums ? »Une victoire est-elle si importante dans la carrière d’un artiste ? La cérémonie peut dynamiser les ventes de disques, mais elle offre avant tout une belle vitrine télévisuelle aux artistes qui se produisent en prime time. Toutefois, la consommation musicale du public des Victoires ne reflète pas forcément les grandes tendances de la musique en France. Ainsi, « le rap vit très bien sans les Victoires », affirme Mehdi Guebli. Et d’ajouter : « Forcément, il y a des projets qui vont retenir l’attention du panel, mais, au final, cela nous empêche-t-il de sortir des albums, de remplir les plus grandes salles de France, d’être en haut des charts chaque semaine ? »

« On a décidé de traiter tous les artistes de la même façon. »

Romain Vivien, nouveau président des Victoires

« Le panel est très large. Chacun va tirer la corde vers ses projets. »

Mehdi Guebli, manageur

11Vendredi 14 février 2020Culture

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Sonic, le film de Jeff Fowley a offert une belle voix française au hérisson bleu. Le comique Malik Bentalha double le célèbre héros de jeux vidéo, qui dé-

barque sur Terre pour copiner avec un humain joué par James Marsden et s’opposer à un mé-chant incarné par Jim Carrey.Le doublage n’est pas une nou-veauté pour le trentenaire, qui

a fait ses premières armes dans ce domaine avec Jamel Debbouze pour Monstres Academy, puis avec Camille Cottin pour Ballerina. « Depuis que je suis gamin, je fais partie de la team Sonic, plutôt que de la team Mario, car j’avais une PlayStation, confie-t-il à 20 Minutes. Quand on m’a proposé de lui prêter ma voix, c’était comme une madeleine de Proust pour moi. »Malik Bentalha, vu notamment comme acteur dans Pattaya, Taxi 5 et Jusqu’ici

tout va bien, fait passer son sens de l’humour par la voix pour retrouver l’énergie du héros extraterrestre. « Ce petit hérisson a un côté bon pote qu’on aimerait avoir, explique le comédien. Il est seul et a envie d’être aimé : je le trouve touchant. »

Il fallait mettre du cœur à l’ouvrage pour restituer le phrasé survolté de Sonic pendant les deux semaines d’en-registrement. « Au début, j’étais un peu perdu mais on a tout découpé pour me faciliter la besogne », avoue l’acteur.

Malik Bentalha n’est pas du genre à se laisser dominer par l’adversité, loin de là. « Je pouvais faire des pro-positions, dit-il, mais sans vulgarité, car Sonic, le film n’est pas Pattaya ! J’arrive à me censurer tout seul. J’ai gardé mes vannes les plus corsées pour mon prochain film avec Franck Gastambide. »Malik Bentalha espère que jeunes et moins jeunes se laisseront séduire par le film. Sa seule frustration est de ne pas avoir pu croiser Jim Carrey. « J’ai proposé d’aller lui rendre visite à Los Angeles mais il est dur à sai-sir », reconnaît-il.

Après cette expérience qui l’a ré-joui, Malik Bentalha poursuit les représentations de son seul-en-scène jusqu’à la fin du mois de fé-vrier. « J’espère que ça va plaire aux fans, mais je sais que les gens ai-ment le sang : Taxi 5 m’a vacciné au sujet des polémiques en m’appre-nant à prendre du recul. »Il va ensuite se lancer dans l’écri-ture de Jack Mimoun, son premier film en tant que réalisateur. « Ce sera une comédie d’aventures dans la li-gnée de Jumanji sur une famille qui cherche un trésor dans la jungle », raconte-t-il. Caroline Vié

Bentalha se pique au jeu de la voixCinéma Le comique double le héros de jeux vidéo pour la version française de « Sonic, le film », réalisé par Jeff Fowley

Malik Bentalha était un fan du hérisson bleu dans son enfance.

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« J’ai proposé d’aller rendre visite à Jim Carrey à Los Angeles, mais il est dur à saisir. » Malik Bentalha, comique

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12Vendredi 14 février 2020Culture

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Musique L’ancien Musclé Bernard Minet sort un album heavy metal de génériques de dessins animés

Après deux décennies d’absence dis-cographique, l’ancien musicien du « Club Dorothée » Bernard Minet est de retour. Plus aventureux, l’ex-Mus-clé sort, ce vendredi, Metal Band, un album de reprise de ses plus grands tubes… version heavy metal !

Comment passe-t-on du chant de génériques de dessins animés à des reprises heavy metal de ses plus grands tubes ?En 2005, j’ai eu l’idée de jouer, sur scène, les génériques que je chan-tais, en version metal. Et j’ai constaté que ça marchait fort ! Et, surtout, que les chansons allaient bien avec les arrangements guitare. Mais, à cette époque-là, les festivals n’étaient pas très ouverts. Ce n’est qu’en 2018 que le projet a refait surface. Media One avait décidé de sortir un album L’Essentiel

de Bernard Minet. Soixante-treize titres quand même ! A la fin, je leur ai proposé de mettre quatre titres en plus. Et là, coup de chance : le pa-tron du label Universal, qui me dis-tribuait, connaissait ma reprise de Bioman version metal. Et il adorait ! A partir de là, il a pris le projet en main avec Media One.Sur quels critères avez-vous choisi les titres qui se trouvent sur l’album ?Au départ, on a regardé les titres qui

étaient déjà rock. Au final, il n’y en avait pas tant que ça. Mais il existait aussi des « gold » [incontournables] comme Dragon Ball, Denver le dernier dinosaure, etc. Et aussi des titres qui ne sont pas les miens comme Ken le Survivant et Jeanne et Serge, qui n’a pas été facile à arranger. C’est d’ailleurs un de mes préférés. Mes coups de cœur, ça a été Goldorak Go et Capitaine Flam, car j’aime beaucoup Jean-Jacques Debout.Comment avez-vous réussi à transformer des chansons plutôt

enfantines en morceaux pour métalleux ?Je voulais essentiellement de la gui-tare, un peu comme les Japonais. Car, à l’époque d’AB Productions, on nous avait reproché de ne pas être assez rock. On avait beaucoup de gimmicks au synthé, donc je ne savais pas si on arriverait à s’en passer. Mais, sur-tout, je ne voulais pas dénaturer les chansons. Je ne voulais pas décevoir le public qui aimait ces chansons de l’époque ni être ridicule et risquer de décevoir les métalleux. Je les chante de la même manière, car j’ai la chance d’avoir une petite signature vocale. On a commencé par arranger Goldorak Go. J’ai simplement souhaité ajouter Merguez Party et La Fête au village, pour mes potes [Les Musclés]. Propos recueillis par Emilie Petit

« Je voulais surtout de la guitare »Un premier titre évocateurBernard Minet a choisi Les Chevaliers du zodiaque comme premier titre de son album. « Sur les différentes plateformes d’écoute, c’était la plus écoutée, explique-t-il. Mais ça a été l’une des plus difficiles à arranger. »

Bernard Minet était de passage dans les locaux de 20 Minutes, à Paris.

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Aladdin va ressortir de sa lampeCinéma Voilà une bonne nou-velle pour les fans du film Aladdin. Pas le classique d’animation de 1992, mais le film tout court sorti en 2019, avec Mena Massoud dans le rôle d’Alad-din, Naomi Scott dans celui de sa bien-aimée Jasmine et Will Smith comme génie de la lampe. Selon Variety, Disney a décidé de tourner une suite, qui doit être écrite par les scénaristes John Gatins et Andrea Berloff. On ne sait pas encore si nos trois héroïne et héros du premier opus seront de la partie, ni si Guy Ritchie sera encore aux commandes.

Les auteurs en appellent à l’Etat. Un collectif de plus de 3 500 écrivains, dessinateurs, scénaristes, traducteurs ou photographes, parmi lesquels Joann Sfar, Pierre Lemaitre ou Marc Levy, a appelé jeudi l’Etat à donner aux auteurs « des conditions plus justes et dignes » dans une tribune publiée sur le site du Monde. Le ministre de la Culture doit présenter mardi ses propositions concernant le rapport Racine.

Big Ben coûte cher. Dégâts causés par une bombe de la Seconde Guerre mondiale, amiante, pollution... De nouvelles découvertes ont fait grimper la facture de la restauration de Big Ben, qui doit redonner sa « splendeur » à l’emblématique tour londonienne, en travaux depuis deux ans. Le coût de la rénovation va désormais atteindre 95 millions d’euros, soit 22 millions d’euros supplémentaires.

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14Vendredi 14 février 2020Culture

Cela ressemble à une photo de classe, sage et académique. Mais pour les édi-teurs, ce serait plutôt le calendrier des Dieux du stade. Impossible pour qui vit du papier de passer devant ce cli-ché sans ressentir un frisson. Le por-trait de groupe des lauréats du palma-rès L’Express-RTL est chaque année l’un des symboles forts du monde de l’édition.A l’heure de la photo, certains poin-taient déjà les mauvais élèves : Jean-Paul Dubois (2e) et Michel Houellebecq (3e) n’étaient pas là, Nicolas Sarkozy (7e) non plus. Une grosse moitié des 30 auteurs les plus plébiscités par les lecteurs et récompensés par de beaux chiffres de ventes en 2019 (hors poches) était présente.A commencer par celui qui a tutoyé les sommets (et qui les tutoie tou-jours), Sylvain Tesson, dont le récit

de la découverte de La Panthère des neiges (Gallimard) dans les montagnes du Tibet a décroché la palme. « Il faut que je file, j’ai un train ; on fera l’inter-view une autre fois », s’excuse très tôt l’écrivain voyageur. Oublié, le Goncourt manqué d’un cheveu pour Amélie Nothomb (4e), qui semblait au moins touchée que 20 Minutes ait apprécié son dernier livre, Soif (Albin Michel). « Revoyons-nous pour le prochain, j’y tiens », propose-t-elle…

Un savant mélangeQue peuvent donc avoir en commun tous les auteurs réunis dans les sa-lons de l’Hôtel Lutetia (Paris 6e) le 5 fé-vrier, à part le sourire franc de celle ou celui qui a squatté tout au long de l’an-née les classements des meilleures ventes ? Pas grand-chose, à vrai dire.Le palmarès met côte à côte des

têtes de gondole comme Guillaume Musso (5e), Delphine de Vigan (6e)ou Bernard Werber (30e) et des têtes d’af-fiche des prix littéraires comme Jean-Paul Dubois (2e) ou Karine Tuil (9e), mais aussi des valeurs montantes comme Franck Bouysse (11e), Laetitia Colombani (13e) ou Laurent Binet (19e) et de (trop) rares débutants comme Victoria Mas (12e). Stéphane Leblanc

De gauche à droite, en haut : Agnès Martin-lugand, Christophe André, laurent Binet, David Foenkinos, laetitia Colombani, Sylvain tesson. Au 2e rang : Karine tuil, Frédéric Saldmann, Bernard Werber, Aurélie Valognes, Victoria Mas, Jérôme Fourquet.Au 1er rang : Jean-Claude Grumberg, Guillaume Musso, Catherine Nay, Amélie Nothomb, Franck Bouysse.

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Tesson, premier de la classeLittérature Les lauréats du palmarès L’Express-RTL des livres les plus vendus en 2019 ont pris la pose le temps d’une photo historique

Astérix écrase toutLa plupart des auteurs présents ont vendu plus de 100 000 exemplaires, 400 000 pour certains. A titre de comparaison, la BD la plus vendue de l’année, La Fille de Vercingétorix, atteint 1,573 million d’albums écoulés.

Clap de fin pour la direction des CésarCinéma A quinze jours de la prochaine cérémonie, prévue le 28 fé-vrier, la direction des César a annoncé jeudi soir sa « démission collective ». « Pour honorer celles et ceux qui ont fait le cinéma en 2019, pour retrouver la sérénité et faire que la fête du ci-néma reste une fête, le conseil d’ad-ministration (…) a pris la décision à l’unanimité de démissionner », indique l’académie présidée depuis 2003 par le producteur Alain Terzian. Une as-semblée générale se tiendra après la prochaine cérémonie pour élire « une nouvelle direction (…) et mettre en œuvre les mesures de modernisa-tion annoncées ».

Le problème PolanskiCette annonce choc survient après une tribune publiée lundi soir dans Le Monde, où quelque 400 personnali-tés dont Omar Sy, Bertrand Tavernier, Marina Foïs et Agnès Jaoui ont ré-clamé une « réforme en profondeur » de l’Académie des César. Parmi leurs griefs, des « dysfonctionnements », une « opacité des comptes » ou des statuts qui « n’ont pas évolué depuis très longtemps » et reposent encore et toujours sur « la cooptation ». La liste des membres de l’académie,

constituée de 4 700 professionnels du cinéma, est confidentielle. L’académie est elle-même régie par une associa-tion, dont les membres sont les pro-fessionnels ayant reçu un Oscar, les anciens présidents et des personna-lités, soit 47 membres. Parmi eux, le réalisateur Roman Polanski, visé par des accusations de viol et en tête des nominations avec son film J’accuse.L’association Osez le féminisme ! ap-pelle à protester le soir de la céré-monie devant la salle Pleyel, à Paris.

Alain terzian présidait l’académie des César depuis 2003.

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Magazine 16Vendredi 14 février 2020

Avec l’arrivée des premiers bourgeons, le temps est venu de donner un coup de neuf à la garde-robe de ses chéru-bins. En ce début d’année, les parents délaissent les couleurs vives et leur pré-fèrent des tons plus proches de ceux présents dans notre environnement na-turel. Un engouement révélateur d’une mode qui se veut plus durable.

Tendance unisexeLe rose pour les petites filles et le bleu pour les jeunes garçons ? C’est fini, ou presque. En 2020, les parents délaissent de plus en plus ces couleurs stéréo-typées au moment de faire du shopping pour leur progéniture. « Du moment que c’est mignon, je choisis les vêtements de la même façon pour mes enfants, je me fiche de la couleur », assume Estelle, 26 ans, mère de deux garçons de 4 et 2 ans et enceinte d’une petite fille. Anne Dani, directrice du cabinet de style Soon Soon Soon, confirme une tendance de la

mode non genrée. Pour les enfants, la mode est aux « pièces intemporelles et unisexes, comme les salopettes ou les chemises ». Côté couleurs, « on privilégie les teintes naturelles » comme le brun camel qui se porte chez les filles comme chez les garçons, souligne-t-elle.Le respect de l’environnement, c’est l’autre tendance de ce début d’année. « L’écologie est très présente chez l’en-fant qui, dès son plus jeune âge, est sen-sibilisé à cette notion », assure Claire Vitteau, responsable communication chez Promostyl. « Aujourd’hui, on re-cherche plus de naturel », abonde Anne Dani. La tendance est visible au niveau des couleurs et des matières que l’on retrouve dans les rayons. On privilé-gie donc le lin et le coton et on évite les teintures chimiques pour préférer « le rouille, le jaune pâle, le vert », énu-mère l’experte en tendances. Des choix dans l’air du temps et respectueux de la planète. Mathilde Sambardier

Les couleurs en cure de jouvenceMode enfant A la recherche d’authenticité, les parents privilégient davantage les tons naturels pour habiller leurs bambins

La mode est aux tons plus proches de ceux présents dans la nature.

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Le shopping sans crise de nerfsStratégie Enfants et lèche-vi-trines ne feraient pas bon ménage ? Entre le plus grand qui menace de se perdre dans les rayons et le petit dernier qui pique une colère, la ses-sion shopping en famille peut vite tourner au cauchemar. Comme on ne peut pas toujours faire les ma-gasins sans ses enfants, certains parents s’organisent. « Je repère avant sur Internet ce qui me plaît, c’est plus rapide », raconte Estelle,

26 ans. Pour d’autres, la solution est d’apporter livres ou consoles de jeux pour distraire leurs bam-bins. Heureusement, certaines bou-tiques anticipent. « J’aime beaucoup les magasins qui mettent des jouets à leur disposition pour les occuper, c’est tellement plus facile », recon-naît Estelle. De quoi limiter les crises de nerfs avant de pouvoir, éventuel-lement, faire les boutiques en duo lorsqu’ils seront plus grands. M.S.

Magazine Vendredi 14 février 202017

« Le printemps est déjà présent dans les collections des marques. »

Claire Vitteau, responsable communication chez Promostyl

Faut-il qu’ils enfilent le pull en laine ou la robe à imprimés fleuris ? Pas évident de choisir les tenues de ses bambins à la mi-saison, lorsque les journées alternent entre brise printa-nière et givre hivernal. Pour aider à s’y retrouver, experts et parents livrent leurs conseils, de façon à bien ha-biller les plus jeunes avec l’arrivée du printemps.Compagnon des jours de grisaille, « le trench reste un incontournable » des looks mi-saison pour les jeunes filles, affirme Claire Vitteau, respon-

sable communication chez Promostyl. Il se porte « accompagné d’un cardigan aérien ou d’un tricot » pour se proté-ger d’une éventuelle brise printanière, selon la styliste. Du côté des garçons, on privilégie la « parka bi-matière »,

assure l’experte en tendances, à la fois « imperméable » et équipée d’« un molleton chiné » pour un côté à la fois chic et pratique.Si les rayons de soleil ne sont pas encore nombreux, « le printemps est déjà présent dans les collec-tions des marques », prévient Claire Vitteau. Avec les premiers bourgeons, on croise dans les rayons pour filles « blouses fleuries » et « robes lon-gues dans de belles déclinaisons de rose ». Chez les garçons, la tendance est aux tenues « outdoor sophistiqué et sportwear » avec ses sweats à ca-puche et ses « coloris néon et bleu verdi », explique la styliste.Pour habiller ses chères têtes blondes, on n’hésite pas à oser les imprimés inattendus. « Je me lâche plus avec ma fille que pour moi », reconnaît Perrine, 26 ans, mère d’une petite fille âgée de 22 mois. On n’a donc pas peur d’of-frir à ses enfants la « parka en nylon imprimée » portée avec son « jogging satin bicolore », grande tendance de la saison pour filles et garçons. Un contraste de couleurs et de matières idéal pour une saison qui détonne. Mathilde Sambardier

Habillés pour le printempsStyle Nos astuces à destination des parents, pour bien négocier le virage de la mi-saison dans le choix des vêtements de leurs enfants

Les variations de températures compliquent le choix des parents.

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A quel âge laisser ses enfants choisir leurs vêtements ?A 22 mois, la fille de Perrine donne déjà son avis sur le choix de ses tenues. « Mes limites sont le prix », avance sa mère. Une précocité qui peut étonner certains parents. Chez Estelle, ses deux fils âgés de 4 et 2 ans peuvent donner leur opinion, mais pas plus. « Je ne veux pas que ce soit déplacé », justifie la mère de famille. L’âge auquel ils pourront décider ? « A 10 ans, mais uniquement avec mon approbation ». Une façon de toujours avoir le dernier mot.

18Vendredi 14 février 2020Pause

Q G a O a Ca u T e L s T O N N a

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SudokuEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

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6 5 15 8 7 2

Ah, l’amour…

Facile

solution du numéro précédent

sOLuTION Du NuMÉRO PRÉCÉDeNT

HoroscopeBélier du 21 mars au 20 avrilDonnez-vous le temps nécessaire avant de prendre une décision radicale. Vous êtes tenté de céder à la facilité.

Taureau du 21 avril au 21 maiVous ne retenez pas votre colère. Vos nombreuses prises de contact vous ouvrent des perspectives.

Gémeaux du 22 mai au 21 juinCélibataire, gare au coup de foudre ! Toute votre énergie sera monopolisée par un projet qui vous tient à cœur.

Cancer du 22 juin au 22 juilletJournée d’intense satisfaction en vue. Vous bénéficiez d’excellents appuis et les projets vous dynamisent.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtUne discussion conjugale est salutaire. Vous êtes déterminé à réaliser de grandes choses.

Vierge du 24 août au 23 septembreUne mise au point en famille s’impose. Si vous aimez les jeux de loterie, profitez-en, la chance est avec vous.

Balance du 24 sept. au 23 octobreVous allez vous découvrir de fortes affinités avec une personne de votre entourage. Surveillez vos finances.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Les liens sentimentaux s’atténuent. Un bouleversement est en préparation, restez ouvert aux propositions.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.Faites preuve de patience pour jouir d’un bon climat conjugal. Dans votre métier, l’instabilité règne.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.L’amour vous donne des ailes. Vérifiez bien l’état de vos comptes avant de faire certaines dépenses.

Verseau du 21 janv. au 18 févrierUn de vos collègues vous trouble. Vos méthodes de travail sont efficaces et appréciées par vos associés.

Poissons du 19 février au 20 marsVous êtes protecteur envers l’être aimé. Eloignez-vous des schémas habituels pour résoudre un problème.

Cerf-panthère pas avant midiVous devenez vegan. Inutile de protester, c’est nous qu’on décide, na !Retrouvez l’horoscope sur le site et nos applis.

2e marque de presse française22,8 millions d’utilisateurs par mois1er quotidien avec 3,8 millions de lecteurs par jour(ACPM ONE Global 2019 V1, ONE 2017)24-26, rue du Cotentin, CS 23110, 75732 Paris Cedex 15. E-mail : info@20minutes.fr

Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Edité par 20 Minutes France, SAS au capitalde 5 776 544 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Société d’investissements et de participations (Sipa), Rossel France investissementPrésident, directeur de la publication : Frédéric Daruty

Directrice de la rédaction : Armelle Le GoffImpression : L’Imprimerie, Midi Print, Rotoga-ronne, Rossel Printing Company, Imprimeries IPS, RPI, CILA. Imprimé sur du papier produit en France, Belgique et Espagne, à partir de 60 % à 100 % de fibres recyclées, papiers porteurs des écolabels FSC ou PEFC ou Ecolabel européen, etc. 442 kg

de CO² émis par tonne de papier distribué.

© 20 Minutes France, 2020. Dépôt légal : à parutionNos ISSN : 2109-134X, 1777-8301, 2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343

« Minute papillon ! »

Les infos du jour à 12 h 20

dans ce podcast.

avec vous

T. W

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Vendredi 14 février 2020

Vous aussi vous faites partie de ceux qui préfèrent les câlins aux desserts?

GettyImages

La nourriture, stardes préliminairesNombreux sont les Fran-

çais à ne pas réussir à trancher entreun bon repas ou une nuit d’amour.Pour résoudre ce dilemme, 53% onttrouvé la solution : ils ne choisissentpas ! 38% ont déjà sauté le pas demêler victuailles et ébats sexuels. Sila plupart (27%) estiment que c’estune expérience à essayer au moinsune fois, seuls 2% pratiquent ce petitjeu régulièrement, mais 15% y voientune façon d’ajouter une dose de nou-veautéà leur viesexuelle.Enrevanche,plus on avance en âge, moins on esttéméraires; 77% des plus de 65 ansconsidèrent le «sex food» commeinenvisageable. L’appétit ne vient pastoujours en mangeant…

La chantilly au lit,pari réussi?Les Français et la gastro-

nomie, une longue histoire d’amour,pas si cliché! Réputés pour leur bongoût culinaire, ils ne lésinent pas surles bonnes choses,même au lit. Entre

des Françaisprivilégientun petit festin

àunepartie de jambesen l’air sous lesdraps. 34%semontrent indécis face àce grand dilemme. Seuls 30% d’entreeuxpréfèrent faire l’amour, unemino-rité donc! Côté femmes, la préférenceest encore plus écrasante : 48%d’entre elles déclarent préférer man-ger plutôt que de faire l’amour. Entrefaire bonne chère et les plaisirs de lachair… Le cœur balancemais bat visi-blement très fort!

Sushis sur canapé,la meilleureSaint-Valentin?

La traditionnelle sortie au restaurantdu 14 février est-elle la meilleureidée? Si beaucoup reconnaissent quepartager un bon repas est le cheminidéal versunenuit torride (mesdames,soyez informéesque44%deshommessont émoustillés après un dîner par-fait), celui-ci peut aussi se déguster àdomicile. Surtout quand on sait que lamoitié des Français a déjà écourté unrepas pour «passer à l’acte»… Vouspourrez donc sauter le dessert poursauteraucoudevotrepartenaire.Pen-sez aux sushis, toujours chouchou deslivraisons!Enrevanche, soyezvigilantssi vous ne voulez pas être le Françaissur 10qui se fait interrompredans sesébats par l’arrivée du livreur!

Ingrédients phares pour recettes 100% coquinesS’ils veulent mettre du piment, les Français qui utilisent de lanourriture lors de leurs ébats n’optent pas pour celui d’Espelette…

Saint-Valentin. On a demandé aux Français s’ils préféraient faire l’amour ou manger*

Food et sexe : les plaisirs à partager

PRODUCTION pour

champagne et chocolat, ils invententleurs fantasmes et invitent le plaisir.Mais parmi ceux qui ont déjà testé, 9%reconnaissent que l’expérience s’esttransformée en mini désastre. Biencollant lemiel, tropchaud lechocolat…Le fail n’est jamais très loin, surtout ducôté des 18 / 24 ans puisqu’un quartdes jeuness’yestdéjàconfronté.Quantaux 13%de terre à terre, le côté salis-sant l’emporte sur le côté excitant del’activité. Nuit agitée ou draps imma-culés, le choix est fait.

Ce contenu a été réalisé pour Just Eat par 20Minutes Production,l’agence contenu de 20Minutes.

La gourmandiseattise les sens

Chantilly

58%Champagne

32% Chocolat

30%

36%

Une invitation à dîneravant une première nuit est-elletoujours un rite de séductiond’actualité? 60% des interrogés n’yvoient pasunpassageobligé,maisuneétape tout demême très agréable, quipermet de poser subtilement sesintentions pour la suite de la soirée.Les femmes y sont en tout cas les plussensibles : 21% d’entre elles semontrent plus à cheval sur cetteattention. Peut-être encore pluslorsqu’elles apprendront que leshommes ont un pic de libido après unbon repas (44%disent sentir un regainde hot énergie à ce moment-là).

Anne Guitteny20 Minutes Production

*Sondage Ifop pour Just Eat, janvier 2020

20Vendredi 14 février 2020Voyages

VoTRe soIRÉe TÉLÉaime se moquer des gueules d’enterrement du public aux Victoires de la Musique (France 2)

21 h 05 Jeu

LES DOUZE COUPS DE CŒURPrésenté par Jean-Luc Reichmann.Jean-Luc Reichmann fête la Saint-Valentin en compagnie de célèbres couples. A leurs côtés se trouvent quatre Maîtres de midi et leurs compagnes.

21 h 05 Variétés

LES VICTOIRES DE LA MUSIQUEDepuis la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt, les Victoires de la Musique fêtent leurs 35 ans, sous le signe du renouveau, avec de nouvelles ambitions artis-tiques et éditoriales.

20 h 50 Magazine

LA MAISON FRANCE 5Au sommaire, changer : agencer un studio en longueur. La vogue des années 1970. Une ancienne bergerie. Les batteries de cuisine. Les tables en bois (basses et hautes).

21 h 05 Film

DARK PHOENIXDe Simon Kinberg (2019). Avec Sophie Turner. Frappée par une force cosmique et manipulée, une mutante ne parvient plus à contrôler ses pouvoirs et les utilise contre ses amis.

21 h 05 Téléfilm

MEURTRES DANS LES LANDESDe Jean-Marc Thérin (2017). Avec Xavier Deluc. La découverte du corps d’une jeune femme, soupçonnée de s’adonner à un trafic, conduit un officier à collabo-rer avec une capitaine.

21 h 05 Série

NCIS : ENQUÊTES SPÉCIALESSaison 16. (2 épisodes). Avec Mark Harmon.Les agents du NCIS tententd’arrêter un tireur isolé,habillé de noir. Sloane refusede participer aux investiga-tions, sans s’expliquer.

20 h 55 MEURTRES À SANDHAMN« A la vie, à la mort ». Avec Jakob Cedergren. Thomas, Nora et Mia fontune nouvelle fois équipepour traquer un mari violent.

21 h 15 LA TANIÈRE, LE ZOO-REFUGE DE L’ESPOIRDocumentaire.La Tanière, c’est l’histoire d’un pari fou : celui de la création du premier zoo-refuge d’Europe.

21 h 05 CLEANERS LES EXPERTS DU MÉNAGE « Marie et Anne ». Téléréalité. Quarte experts n’ont que trois jours pour tout ranger du sol au plafond.

21 h 15 CASTLESaison 4. (2 épisodes).Castle et Beckett traquent un assassin, qui a réussi à s’enfuir du commissariat après avoir effacé toutes les preuves de son dossier.

21 h 05 ENQUÊTE D’ACTIONPrésenté par Marie-Ange Casalta. « Alerte sous les tropiques : avec les gendarmes de La Réunion ». Magazine.

21 h 05 R.I.S. POLICE SCIENTIFIQUE Saison 6 (2 épisodes). Avec Philippe Caroit. Une star de la chanson a été assassinée durant un concert au Casino de Paris.

Réputation L’Arabie saoudite cherche à se construire une image de destination touristique

Des centaines de millions d’euros pour faire pousser les touristes dans le dé-sert. L’Arabie saoudite a décidé de se lancer dans le tourisme, et le royaume se donne les moyens pour y parvenir. L’exposition « Al-Ula, merveille d’Ara-bie » à l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris, en est un des exemples les plus récents.Al-Ula, située dans le nord-ouest du pays, au cœur d’un site de 22 000 km²,

rappelle la mythique cité de Pétra en Jordanie, chère à Indiana Jones. Le site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est depuis quelques mois la figure de proue de la grande opération

séduction lancée par le royaume pour promouvoir le tourisme. Pour Sébastien Boussois, docteur en sciences politiques et spécialiste du Moyen-Orient, l’objectif est d’abord de redorer le blason natio-nal : « L’image du pays est au plus bas avec sa politique très agressive dans la région. On pense bien sûr à la guerre au Yémen, à l’assassinat du journaliste dis-sident Jamal Khashoggi, au blocus du Qatar… » Pour le chercheur, « quand le hard power [la manière forte] ne fonc-tionne pas, on opte pour le soft power

[la manière douce] et la diplomatie culturelle, qui passe évidemment par le tourisme. »Outre l’ouverture des frontières à 49 pays en octobre 2019, l’Arabie saoudite a lancé de grands travaux pour rendre le site d’Al-Ula opérationnel pour du tourisme moderne. Jean Nouvel construira no-tamment un des nombreux hôtels en projet. Des musées, des piscines, un train touristique sont également pré-vus dans ce programme de grande en-vergure piloté par Gérard Mestrallet,

ancien PDG d’Engie. « Avec les moyens engagés et la beauté des lieux, tout peut aller très vite », ajoute Françoise Binder, consultante en marketing ter-ritorial et touristique. Selon elle, cette mise à niveau express doit cependant être accompagnée d’une autre : celle des droits humains, et du statut des femmes notamment. « L’Arabie saou-dite doit absolument avancer sur ces points pour devenir attractive. Le tou-risme peut vraiment agir sur l’atti-tude d’un pays, si celui-ci veut réel-lement s’ouvrir. » Sébastien Boussois est beaucoup moins convaincu : « On est encore loin du pays moderne et ouvert, cela risque de prendre des dé-cennies, car l’Arabie saoudite doit se transformer en profondeur. » En atten-dant, l’IMA donne un avant-goût de son patrimoine. Antoine Coste Dombre

Mon royaume pour des touristes

Le site d’al-Ula est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

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« L’image du pays est au plus bas avec sa politique très agressive. »Sébastien Boussois, chercheur

« Al-Ula, merveille d’Arabie »Photos de Yann Arthus-Bertrand à couper le souffle, cartes racontant sa riche histoire, sculptures millénaires… L’exposition est à voir jusqu’au 8 mars à l’Institut du monde arabe à Paris.

21Vendredi 14 février 2020SportS

Les JO de Tokyo auront lieu malgré le coronavirus. Fustigeant des « rumeurs irresponsables », le président du comité d’organisation des Jeux de Tokyo, Yoshiro Mori, a souligné qu’il n’envisageait pas de « reporter ou d’annuler les Jeux » en raison de l’épidémie de Covid-19.

Bernard Lemaître prend la tête du RC Toulon. L’homme d’affaires, qui a fait fortune dans le bio-pharmaceutique, a officiellement remplacé Mourad Boudjellal comme président du RCT. Bernard Lemaître a acheté 99 % des actions du club de rugby varois.

Vincent Rattez absent trois mois. L’ailier de La Rochelle et du XV de France, victime d’une fracture du péroné lors de la victoire des Bleus contre l’Italie dimanche, sera absent trois mois. Il a été opéré mercredi, a annoncé son club.

G. J

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FP

Des tests non consentis faits par des joueusesHandball L’affaire devrait avoir un retentissement puissant dans les jours à venir. Jeudi soir, l’Association des joueurs professionnels de hand-ball (AJPH) a publié un communiqué édifiant dans lequel elle explique qu’un club professionnel féminin de pre-mière division, qui n’est pas nommé, aurait eu recours à des analyses san-guines visant à détecter un état de grossesse chez ses joueuses. Celles-ci auraient été effectuées dans le cadre des bilans biologiques de début de saison. Problème, l’analyse du taux de l’hormone bêta-HCG prescrite par le médecin du club en question a été réalisée sans le consentement des joueuses. « Il est rappelé que ce type de contrôle est totalement illégal et viole non seulement la vie privée des joueuses, mais porte également une grave atteinte à leur intimité », précise l’AJPH. Interrogée par Ouest-France, une handballeuse explique que « le club n’a pas à savoir » ce genre de choses sans le consentement des joueuses : « Je trouve ça déplacé. Ça rompt le lien de confiance. » A.L.G.

Pour son week-end étoilé, la NBA pensera à BryantBasket Toute la NBA s’est donné rendez-vous à Chicago ce week-end, dans le cadre du All-Star Game, pour rendre hommage à Kobe Bryant, tragi-quement disparu il y a trois semaines. Réactive, la ligue américaine avait re-modelé l’événement quelques heures seulement après l’accident d’hélicop-tère qui a coûté la vie à l’ancien joueur des Los Angeles Lakers (41 ans) et à

sa fille Gianna (13 ans), ainsi qu’à sept autres personnes. Tous les joueurs de l’équipe dont le capitaine est LeBron James porteront le même numéro, le 2, celui de Gianna Bryant, qui pratiquait le même sport que son père.L’équipe adverse, celle de Giannis Antetokounmpo, arborera pour seul numéro le 24, celui de Kobe Bryant durant les dix dernières saisons de sa

carrière. Outre les hommages collectifs, les marques de respect individuelles devraient pleuvoir ce week-end, entre les déclarations, les chaussures custo-misées ou les messages postés sur les réseaux sociaux. Des clins d’œil sont aussi possibles lors des événements pa-rallèles, notamment lors du concours de dunks (samedi), remporté en 1997 par Kobe Bryant, à 18 ans seulement.

Comme la saison passée, thibaut pinot a réalisé sa préparation d’avant-saison, à tenerife, sur le volcan teide.

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Nouvelle feuille de route ?Cyclisme Après la déception du dernier Tour, Pinot se tourne vers la prochaine édition

Six mois et dix-huit jours. Comme des amoureux transis quittés sans préve-nir, on se souvient du jour où l’on a vu Thibaut Pinot sur un vélo pour la der-nière fois. C’était le 26 juillet, lors de la 19e étape du Tour de France. Terrassé par une lésion musculaire, le leadeur de la Groupama-FDJ était contraint à l’abandon alors qu’il avait les jambes pour l’emporter à Paris deux jours plus tard. Le Franc-Comtois a eu du mal à s’en remettre. Mais après une coupure plus longue qu’à l’accoutumée, il a réat-taqué jeudi à l’occasion de la première étape du Tour de La Provence, rempor-tée par Nacer Bouhanni.« La page est tournée, complètement, assurait Pinot la veille du départ. On passe à autre chose, c’est une nouvelle

saison. » Surtout que le tracé – très montagneux – du Tour 2020 a donné à toute son équipe une bonne raison de regarder devant, en oubliant les bles-sures et maladies qui ont plombé le coureur ces dernières années. « Les difficultés font partie de la vie d’un cou-reur cycliste, affirme Marc Madiot, le patron de Groupama-FDJ. On a du mal à les surmonter, parfois, mais on passe à l’étape suivante quand même. »

Rentrée à domicileLa réalité est un poil plus nuancée. Le staff a étudié les événements du dernier Tour pour comprendre ce qu’il s’est passé. « On en a déduit des choses qu’on mettra en application cette année, expose Jacky Maillot, le médecin de l’équipe. Il est évident qu’on va en tenir compte et adopter des me-sures préventives. »En attendant, Thibaut Pinot n’a rien changé à sa préparation d’avant-sai-son. Comme l’an dernier, il est parti en janvier pour un stage sur le volcan

Teide, à Tenerife, avec quatre coéqui-piers. Dix-huit jours à plus de 2 000 m d’altitude, rien de tel pour se faire la caisse. « Les conditions étaient super, explique le coureur. Il a fait beau et chaud. Ça m’a permis d’aller cher-cher ce qui me manquait en termes de sensations après cette coupure plus longue que d’habitude. Je suis confiant sur ma préparation. »Des propos qui ne sont pas anodins. A 29 ans, le grimpeur français se connaît mieux que jamais. « Thibaut sait exac-tement quel type d’entraînement et de charge de travail il lui faut pour arri-ver au top sur ses objectifs », détaille Jacky Maillot. Ne reste plus qu’à voir ce que donne la vraie nouveauté de cette année : un programme de ren-trée 100 % français, avec le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, avec Paris-Nice dans la foulée. « C’est une volonté de changement de sa part, et puis aussi du staff, précise Marc Madiot. C’est motivant, excitant de changer. » Nicolas Camus et Jean Saint-Marc

22Vendredi 14 février 2020SportS

Pas de football le 5 mai. L’Assemblée nationale a voté jeudi pour qu’aucun match de football professionnel ne soit joué le 5 mai en France, en hommage aux victimes de la catastrophe du stade de Furiani, le 5 mai 1992. Ce jour-là, l’effondrement d’une tribune avait fait 18 morts et plus de 2 300 blessés.

PSG-Lyon en demi-finale. Paris, finaliste l’année dernière, se déplacera à Lyon en demi-finale de la Coupe de France. Ainsi en a décidé le tirage au sort effectué jeudi soir. Pour l’autre affiche des demies, le tenant du titre, Rennes, se déplacera chez le vainqueur du dernier quart Saint-Étienne-Epinal (dont nous n’avions pas le résultat à l’heure où nous bouclions).

Hakim Ziyech signe à Chelsea. Très joli coup réalisé par les Blues. Le club de Chelsea a en effet officialisé jeudi dans un communiqué le futur transfert de l’international marocain de l’Ajax. Celui-ci sera effectif à la fin de la saison. Le montant s’élève, selon L’Equipe, à 40 millions d’euros.

Affecté par des problèmes personnels et plombé par une carabine défaillante, Quentin Fillon Maillet avait quitté les JO de Pyeongchang la tête basse, en 2018. Deux ans plus tard, le Jurassien a sorti la tête de l’eau. Mieux que ça, il joue le gros globe de cristal et vise « une médaille d’or en relais et en indi-viduel » aux Mondiaux d’Antholz (Italie). Et ce même si ces derniers ont mal commencé, avec une modeste 7e place des Bleus lors du relais mixte, jeudi.

Avant les Mondiaux, vous étiez en pleine forme. Auriez-vous préféré enchaîner au lieu de faire une pause ?C’est vrai qu’il y avait une très bonne dynamique, que la forme était là, donc j’aurais presque voulu partir directe-ment sur les Championnats du monde. Après, il y avait une certaine fatigue mentale, donc j’étais content de rentrer

à la maison pour faire une pause. Cette transition n’est pas spécialement évi-dente. Il fallait trouver le juste milieu pour être en forme et avoir de bonnes sensations. Les derniers chronos que j’ai pu faire avec Martin [Fourcade] étaient bons, c’est encourageant, la stratégie a été bien pensée.Physiquement, vous êtes presque le seul à tenir tête à Johannes Boe sur les skis. Comment l’expliquer ?C’est une progression assez régulière depuis le début de ma carrière. Chaque année, j’essaie d’être de plus en plus pointu dans ma préparation et les choses évoluent comme je le souhaite durant l’hiver. Et je peux aussi remer-cier mes parents, qui m’ont donné cette morphologie qui me permet d’avoir une bonne récupération entre les courses. Je n’ai peut-être pas les qualités ex-plosives de certains pour un sprint ou

une accélération à certains moments, mais je suis capable d’être régulier sur toute la saison. Ça me permet d’être presque à chaque fois dans les meil-leurs temps de ski.L’objectif, c’est le gros globe de cristal ?Bien sûr. Aujourd’hui, je suis en plein dedans, parce que je suis deuxième mondial à 69 points de Martin [actuel leadeur de la Coupe du monde]. C’est pas mal, mais il reste beaucoup de courses. Je suis dans mes objectifs, même si le globe va être très difficile à atteindre. Il va falloir être plus régulier que Martin, mais aussi que Johannes.Vous abordez les Mondiaux sur un pied d’égalité avec les deux autres favoris,

Johannes Boe et Martin Fourcade. Comment l’appréhendez-vous ?Ça s’est fait progressivement jusqu’à l’année dernière, où j’ai fait une super saison avec la troisième place mon-diale. Cette transition dans le sta-tut s’est faite en douceur. Je n’ai pas été projeté tout de suite dans le duel Martin-Johannes. Maintenant, avec l’expérience, j’arrive de mieux en mieux à gérer cette pression médiatique. Je fais du biathlon pour moi avant tout et cette façon de penser, de me déta-cher du résultat, me permet d’être plus décontracté au départ des courses. Propos recueillis par William Pereira

Quentin Fillon Maillet vise une médaille d’or en individuel à Antholz (Italie).

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« Je suis capable d’être régulier »Biathlon Le Jurassien Quentin Fillon Maillet s’est confié à « 20 Minutes » avant le coup d’envoi des Mondiaux, qui a été donné jeudi

Paris bluffe-t-il ? Le cas Neymar interroge avant le match à DortmundFootball Le numéro 10 du PSG souffre d’une lésion chondro-costale contractée dans la semaine qui a suivi son récital au Parc des Princes face à Montpellier. Une lésion chondro-cos-tale, c’est quoi ? C’est « une atteinte à la suite d’un traumatisme de la zone entre la côte et le cartilage, qui va permettre de relier la côte au sternum », explique à RMC Sport le médecin cardiologue Alain Ducardonnet. Problème, poursuit

le consultant santé pour BFMTV, « si c’est un choc direct, c’est-à-dire que la côte a été un peu secouée, et que l’ar-ticulation entre la côte et le cartilage a été froissée, ça prend huit jours envi-ron pour revenir à l’état normal ». Sauf que ça fait dix jours que le club a com-muniqué sur cette blessure a priori bé-nigne et que, mercredi soir, à l’issue de la trempe (1-6) infligée par les Parisiens à Dijon en quart de finale de Coupe de France, Thomas Tuchel a pris tout le monde de court en prévenant qu’il n’était pas sûr à 100 % que Neymar pourrait jouer contre Dortmund.

Bon signeDès lors, deux hypothèses : soit le joueur est blessé plus gravement et le PSG l’a caché aux médias, soit le PSG se plaît à faire monter la pression pour déstabili-ser les Allemands. La seule chose que l’on peut affirmer, c’est que le joueur s’est entraîné normalement avec le groupe jeudi au Camp des loges. Un sacré bon signe tout de même. Et dans le pire des cas, une brouette d’anti-in-flammatoires saupoudrée d’un antal-gique ou deux et le tour sera joué. Aymeric Le Gallpas sûr que Neymar soit à 100 %.

F. F

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AFP

Ligue 1 – 25e journée Vendredi : Monaco-Montpellier Samedi : Amiens-Paris, Nîmes-Angers, Nantes-Metz, Bordeaux-Dijon, Toulouse-NiceDimanche : Lyon-Strasbourg, Reims-Rennes, Brest-Saint-EtienneLille-Marseille

Classement Pts Diff.

1 PARIS 61 +462 Marseille 49 +123 rennes 41 +74 Lille 40 +45 Montpellier 37 +56 Strasbourg 35 +37 Monaco 35 08 Bordeaux 34 +79 Lyon 33 +12

10 reims 33 +311 Nice 33 012 Nantes 33 -213 Brest 30 -214 Angers 30 -815 Saint-Etienne 28 -1316 Metz 27 -817 Dijon 25 -718 Nîmes 24 -1319 Amiens 20 -1820 toulouse 13 -28

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