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32
!"#2 OCTOBRE 2011 Faites de vos enfants des adultes responsables NUM ´ ERO SP ´ ECIAL

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Page 1: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

!"#2O C T O B R E 2 0 1 1

Faitesde vos enfantsdes adultes

responsablesN U M

´E R O S P

´E C I A L

Page 2: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

C’est sans doute la derni`

ere pens´ee qui traverse l’esprit de parents

qui posent un regard attendri sur leur nouveau-n´e. Pourtant, le fait est

qu’un jour ce bout de chou deviendra un adulte qui volera de ses propresailes. C’est dans la nature des choses. La Bible dit en effet que “ l’hommequittera son p

`ere et sa m

`ere ”. L’homme ou la femme, bien entendu.

— Gen`ese 2:24.

Il n’empˆeche que, lorsqu’un enfant quitte la maison, beaucoup de pa-

rents s’interrogent : ‘ L’avons-nous bien´eduqu

´e ? Sera-t-il capable de gar-

der un emploi, d’entretenir un appartement ou de tenir un budget ? ’Et plus important : ‘ Respectera-t-il les valeurs que nous nous sommesefforc

´es de lui enseigner ? ’ — Proverbes 22:6 ; 2 Timoth

´ee 3:15.

Ce num´ero sp

´ecial de R

´eveillez-vous ! montrera comment les conseils

bibliques peuvent guider les parents`a chaque

´etape de la croissance de

leur enfant.

Petit enfantdeviendra grand...

!"#2TIRAGE MOYEN : 39913000 EXEMPLAIRESPUBLI

´E EN 83 LANGUES

Page 3: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

R´eveillez-vous ! — octobre 2011 3

FAITES DE VOS ENFANTSDES ADULTES RESPONSABLES

4 “ La machine`a apprendrela plus puissantede l’univers ”

7 Des parentst

´emoignent

10 Entre la petite enfanceet l’adolescence

13 Des parentst

´emoignent

16 Adolescence :pr

´eparation

`a l’

ˆage adulte

21 Des parentst

´emoignent

24 D’apr`es la Bible

Quel devraitˆetre

le but des parents ?

26 Les jeunes s’interrogentQui suis-je ?

29 Coup d’œilsur le monde

30 Apprenons en famille

32 Adapt´es

`a leur

ˆage

PREMI`ERE

ENFANCEPAGES 4-9

MOYENNEENFANCEPAGES 10-15

ADOLESCENCEPAGES 16-23

Page 4: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

4 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

CE P´

ERIODIQUE S’ADRESSE`a chaque membre de la famille. Il

montre comment faire face aux probl`emes de notre

´epoque. Il informe,

parle des usages propres`a divers peuples et traite de sujets religieux

et scientifiques. Mais il ne s’en tient pas l`a. Il va au fond des choses et

d´egage le sens r

´eel des

´ev

´enements, tout en gardant sa neutralit

´e

politique et son impartialit´e raciale. Par-dessus tout, R

´eveillez-vous !

donne de solides raisons de croire que le Cr´eateur r

´ealisera ses

promesses en instaurant tr`es bient

ˆot un monde nouveau de paix et de

s´ecurit

´e qui remplacera l’actuel syst

`eme de choses m

´echant et sans loi.

!"#$ Ce document ne peutˆetre vendu. Sa diffusion s’inscrit dans le cadre d’une œuvre mon-

diale d’enseignement biblique rendue possible par des offrandes volontaires. Sauf indica-tion contraire, les citations des

´Ecritures sont tir

´ees de la version en francais moderne

Les Saintes´

Ecritures — Traduction du monde nouveau — avec notes et r´ef

´erences.

“´

Editions les T´emoins de J

´ehovah de France ” (ass. 1901), 11, rue de Seine,

92100 Boulogne-Billancourt. Directeur de la publication : Jean-Marie Bockaert. Impri-meur : Watch Tower Bible and Tract Society of Britain, The Ridgeway, London NW7 1RN,United Kingdom. (Organisme de bienfaisance enregistr

´e en Angleterre.) Publi

´e en

Belgique par : Congr´egation chr

´etienne des T

´emoins de J

´ehovah (

´editeur responsable : Marcel

Gillet), rue d’Argile-Potaardestraat 60, B-1950 Kraainem, Belgique, PP-PB BRUXELLES X— BRUSSEL X N° 10/667.

Awake! is published monthly by Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.;M. H. Larson, President; G. F. Simonis, Secretary-Treasurer; 25 Columbia Heights, Brook-lyn, NY 11201-2483, U.S.A., and in the United Kingdom by Watch Tower Bible and TractSociety of Britain, The Ridgeway, London NW7 1RN (Registered in England as a Charity).� 2011 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania. Tous droits r

´eserv

´es.

Printed in United Kingdom. D´ep

ˆot l

´egal : 07/2011 ISSN 1146-3872

October 2011 Vol. 92, No.10 Monthly FRENCH

LE CERVEAU du bebe a ete appele “ la ma-chine a apprendre la plus puissante de

l’univers ”. Non sans raison. Un enfant vientau monde pret a assimiler tout ce qui s’offre asa vue, a son ouıe et a ses nombreux autressens.

Mais il est surtout captive par ses sembla-bles, les humains, par leurs visages, leurs voix,leur contact. Le livre Petite enfance (angl.), dePenelope Leach, declare : “ On a mene beau-coup d’etudes sur ce qui capte le plus le re-gard du nourrisson, sur les sons qui attirentet retiennent son attention, sur les sensationsqu’il cherche de toute evidence a reproduire.Ces choses, c’est de la part d’un etre humain

adulte qui s’occupe de lui qu’il a le plus dechances de les recevoir. ” Il n’est donc pasetonnant que les parents jouent un role aussicrucial dans le developpement de leur enfant !

“ Je parlais comme un tout-petit ”

Autant les parents que les pediatres sontstupefaits de l’aptitude d’un nouveau-ne a ap-prendre une langue simplement en l’ecoutant.Des chercheurs ont remarque qu’en quelquesjours un nourrisson se familiarise avec la voixde sa mere et la prefere a celle d’un inconnu ;qu’en quelques semaines il sait faire la diffe-rence entre les phonemes de la langue natalede ses parents et ceux d’autres langues ; etqu’en quelques mois il peut detecter les jonc-

“ La machine`a apprendre

la plus puissante de l’univers ”

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Langues : Afrikaans, albanais, allemand��, amharique, anglais��,arabe, arm

´enien, bichlamar, bulgare, cebuano, chichewa, chinois (simpli-

fi´e), chinois (traditionnel)� (audio : mandarin seulement), chitonga, co-

r´een��, croate, danois�, espagnol��, estonien,

´ew

´e, fidjien, finnois�,

francais���, g´eorgien, grec, gujarati, h

´ebreu, hiligaynon, hindi, hongrois,

icibemba, igbo, iloko, indon´esien, islandais, italien��, japonais��, kan-

nada, kinyarwanda, kirghiz, kirundi, letton, lingala, lituanien, mac´e-

donien, malayalam, malgache, maltais, myama, n´eerlandais��, nor-

v´egien��, ourdou, pendjabi, polonais��, portugais���, rarotongan,

roumain, russe��, samoan, sepedi, serbe, sesotho, shona, silozi, sin-ghalais, slovaque, slov

`ene, su

´edois�, swahili, tagalog�, tamoul, tch

`e-

que�, tha¨ı, tok pisin, tongien, tsonga, tswana, turc, ukrainien, vietnamien,

xhosa, yoruba, zoulou

�´

Egalement sur CD.�

´Egalement sur CD-ROM (format MP3).�

´Egalement en version audio sur www.jw.org.

Pour de plus amples renseignements ou une´

etudegratuite de la Bible

`a domicile,

´ecrivez aux T

´emoins de

ehovah`

a l’une des adresses ci-dessous. Pour avoir la liste com-pl

`ete des adresses, voir www.watchtower.org/address. France :

BP 625, F-27406 Louviers Cedex. Belgique : rue d’Argile-Potaardestraat 60,B-1950 Kraainem. B

´enin : 06 BP 1131, Akpakpa pk3, Cotonou. Cameroun :

BP 889, Douala. Centrafrique : BP 662, Bangui. Congo, R´

ep. d´

em.du : BP 634, Limete, Kinshasa. C

ˆote d’Ivoire : 06 BP 393, Abidjan 06.

´Etats-

Unis : 25 Columbia Heights, Brooklyn, NY 11201-2483. Madagascar : BP 116,105 Ivato. Maurice : Rue Baissac, Petit Verger, Pointe aux Sables. S

´en

´egal :

BP 29896, 14523 Dakar.

R´eveillez-vous ! — octobre 2011 5

tures entre les mots, et distinguer de ce fait lediscours et les sons inintelligibles.

L’apotre Paul a ecrit : “ Lorsque j’etais untout-petit, je parlais comme un tout-petit. ”(1 Corinthiens 13:11). Comment parle untout-petit ? Generalement au moyen d’unabondant babillage, qui par definition est de-pourvu de sens. N’a-t-il donc aucune utilite ?Loin de la ! Dans son livre Que se passe-t-il la-dedans ? — Developpement du cerveau et de l’es-prit les cinq premieres annees de la vie (angl.),le professeur Lise Eliot rappelle que l’acte dela parole est “ une operation motrice com-plexe necessitant la coordination rapide desdizaines de muscles qui mettent en mouve-ment les levres, la langue, le palais et le la-rynx ”. Elle ajoute : “ Le babillage peut sem-bler n’etre qu’un charmant moyen d’attirerl’attention, mais il sert aussi de preparationtres importante a l’exercice complexe qu’est laparole. ”

Les parents repondent au babillage de leurenfant par un “ langage bebe ”. Ce parler par-ticulier, exagere, a egalement son utilite : il sti-mule l’enfant. Un tel echange l’initie a la con-versation, une aptitude qui lui sera utile toutau long de sa vie.

Les rˆoles changent

Les besoins quotidiens d’un nouveau-ne nelaissent que peu de repit aux parents. Bebe

pleure, et quelqu’un vient le nourrir. Bebepleure, et quelqu’un vient le changer. Bebepleure, et quelqu’un vient le prendre dans sesbras. Il est dorlote, ce qui normal et neces-saire. C’est la premiere facon dont les parentsassument leur role de “ nourriciers ”. — 1 Thes-saloniciens 2:7.

Il est donc tout a fait naturel qu’un nour-risson se prenne pour le centre du monde etse figure que les adultes, en particulier ses pa-rents, ne sont la que pour lui obeir au doigtet a l’œil. Il se trompe royalement, mais c’estcomprehensible : pendant plus d’un an, cefut sa realite. Il se croit a la tete d’un empirepeuple de geants qui lui sont devoues corpset ame. Le conseiller familial John Rosemondecrit : “ Il faut a peine deux ans pour creercette illusion, au moins 16 pour la dissiper !Et c’est aux parents qu’incombe cette missiondouble, paradoxale : placer l’enfant dans unebulle, puis, avec douceur bien sur, faire eclatercette bulle. ”

Au bout de deux ans, elle eclate en effetquand les parents passent du role de “ nour-riciers ” a celui d’educateurs. Le bambin de-couvre qu’ils ne suivent pas sa direction, maisque c’est a lui de suivre la leur. La monarchiede bebe est renversee et le nouveau regimen’est sans doute pas a son gout. Contrarie, ilse cramponne au pouvoir. Comment ?

En quelques jours, un nourrisson se familiariseavec la voix de sa m

`ere et la pr

´ef

`ere

`a celle d’un inconnu.

Page 6: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

6 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

L’ˆage des col

`eres`

A deux ans environ, la plupart des bebeschangent radicalement. Ils se mettent notam-ment a piquer des coleres. C’est la fameuse“ crise des deux ans ”, une periode eprouvantepour les parents. “ Non ! ”, “ Veux pas ! ” :tels sont soudain les mots preferes du reje-ton. En proie a des sentiments contradictoi-res, il lui arrive de s’enerver et contre lui-memeet contre ses parents. Il veut etre loin et presd’eux a la fois. Ses parents, desempares, se de-mandent ce qu’il faut comprendre et, surtout,ce qu’il faut faire. Que se passe-t-il donc ?

Et bien, songez qu’un changement radicals’est produit dans sa vie. Recemment encore,

il suffisait d’un piaillement pour que les adul-tes accourent.

`A present, il commence a com-

prendre que son “ regne ” n’etait que tempo-raire et qu’il va devoir accomplir au moinscertaines choses lui-meme. Il prend de plus enplus conscience qu’il est dans une position desoumission, que pourrait resumer cette exhor-tation biblique : “ Enfants, obeissez en tout avos parents. ” — Colossiens 3:20.

Durant cette periode difficile, les parentsdevraient garder les renes bien en main. S’ils lefont avec fermete mais amour, l’enfant s’adap-tera a sa nouvelle condition. Cela le prepare aaborder d’autres etapes, extraordinaires, de sacroissance.

Qualit´es morales

Certains animaux, et meme des machines,sont capables de reconnaıtre des mots et de re-produire le langage. Mais seul l’humain peutse livrer a un examen de conscience. Ainsi,vers deux ou trois ans, un enfant est en mesured’eprouver des sentiments comme la fierte, lahonte, la culpabilite et la gene. C’est l’indicequ’il acquiert les qualites morales qui ferontde lui un adulte capable de defendre ferme-ment le bien, meme quand d’autres agissentmal.

Ce n’est pas le seul prodige devant lequel,durant cette periode, les parents s’emerveil-lent. En effet, leur petit s’eveille aux senti-ments de ses semblables. Alors qu’a deuxans, il ne faisait que jouer aux cotes des au-tres, maintenant il joue avec les autres. Quandses parents sont contents, il le percoit, et peutavoir envie de leur faire plaisir. Il devient doncplus apte a etre eduque.`

A trois ans, un enfant se met, plus que ja-mais auparavant, a assimiler les concepts dubien et du mal. C’est de toute evidence le mo-ment de le former avec l’objectif d’en faire unadulte responsable.

`A trois ans, un enfant se met, plus que jamais auparavant,`a assimiler le concept du bien et du mal.

“ Certains parents pensent queleur enfant fait un caprice parcequ’ils ne satisfont pas correctement`a ses demandes,

´ecrit John Rose-

mond dans Parents modernes aupouvoir (angl.). Il va de soi que,s’ils s’estiment responsables de sacol

`ere, ils vont chercher

`a r

´eparer

les torts aussi vite que possible.Alors s’ils ont dit non, ils disent oui.S’ils ont donn

´e une fess

´ee

`a l’en-

fant, ils lui donnent plus que ce qu’ila demand

´e initialement, pour se d

´e-

culpabiliser. Ces manœuvres fonc-tionnent. La crise cesse, les parentsrespirent et l’enfant, qui se rendcompte que les caprices sont unbon moyen d’obtenir ce qu’il veut,en fera d’autres et des plus raf-fin

´es... ”

POURQUOIIL RECOMMENCE...

Page 7: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

DES PARENTS T´

EMOIGNENT

Si vous avez un enfant d’age prescolaire, peut-etre vous posez-vousdes questions du genre : Comment reagir a ses caprices ? Comment luiapprendre a distinguer le bien du mal ? Comment le corriger avec equili-bre ? Voyons la facon dont certains parents s’y prennent.

COL`ERES

“ Pendant la ‘ crise des deux ans ’, un enfant s’attend`a obtenir tout ce qu’il veut. C’

´etait le cas de notre fils. Si

on n’acc´edait pas

`a ses d

´esirs, il jetait des objets par

terre. C’´etait notre premier enfant, alors nous n’avions

aucune pratique de ce genre de caprices. Et quand onnous disait que c’

´etait un comportement normal, ca ne

nous consolait pas beaucoup. ” — Susan, Kenya.

“ R´eguli

`erement, quand elle avait deux ans, notre

fille se couchait par terre, pleurait, criait, donnait descoups de pied... C’

´etait exasp

´erant ! Dans ces mo-

ments-l`a, inutile d’essayer de lui parler. Alors mon mari

et moi l’envoyions dans sa chambre et lui disions calme-ment que, quand ca irait mieux, elle pourrait en ressortiret que nous reparlerions de la question. Lorsqu’elle

´etait

calm´ee, l’un de nous allait la voir dans sa chambre et lui

expliquait pourquoi sa conduite´etait inadmissible. Cette

m´ethode marchait bien. Une fois, nous l’avons m

ˆeme

entendue prier Dieu de lui pardonner. Ses col`eres ont fini

par s’espacer, puis ont cess´e. ” — Yolanda, Espagne.

“ Les bambins essaient devoir jusqu’o

`u ils peuvent aller. En

les laissant faire ce qu’on leur aclairement interdit, on leur envoieun message contradictoire. En

´etant

fermes et cons´equents avec nous-

mˆemes, nous avons peu

`a peu ap-

pris aux nˆotres que ce n’est pas en

hurlant qu’on obtient ce qu’onveut. ” — Neil, Grande-Bretagne.

DISCIPLINE

“ Quand un enfant n’a pas encore cinq ans, c’est dif-ficile de mesurer

`a quel point il

´ecoute. Il faut donc r

´ep

´e-

ter. R´ep

´eter encore et encore, des milliers de fois ou

presque, sur un ton ferme et gestes`a l’appui. ” — Serge,

France.

“ Bien qu’´elev

´es dans le m

ˆeme environnement, nos

quatre enfants´etaient diff

´erents. L’un pleurait pour le

simple fait de nous avoir d´ecus ; un autre cherchait

`a

s’approcher au plus pr`es des limites. Dans certains cas,

un regard de travers ou une r´eprimande suffisait ; dans

d’autres, il fallait punir. ” — Nathan, Canada.

“ C’est important de ne pastransiger. D’un autre c

ˆot

´e, un pa-

rent ne devrait pas non plusˆetre

dogmatique ni rigide. Quand l’en-fant est vraiment penaud, il vautmieux

ˆetre raisonnable et all

´eger

la punition. ” — Matthieu, France.

Page 8: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

“ J’essaie de ne pas imposer trop de r`egles,

mais celles qui sont en vigueur ne sont pas n´e-

gociables. Mon fils de trois ans sait ce qu’il ris-que

`a d

´esob

´eir, alors il fait attention. C’est vrai,

quand je suis fatigu´ee, il me serait plus facile

de fermer les yeux sur ses bˆetises. Mais par

souci de coh´erence, je m’oblige

`a r

´eagir. La

coh´erence, c’est vraiment indispensable. ”

— Natalie, Canada.

COH´ERENCE

“ On dirait que les jeunes enfants ont dans latˆete une puce

´electronique qui enregistre la

moindre incoh´erence de la part de leurs pa-

rents. ” — Milton, Bolivie.

“ Parfois, mon fils aborde une mˆeme question

de diff´erentes mani

`eres pour voir si la r

´eponse

restera la mˆeme. Ou bien si je dis une chose et

que sa m`ere en dise une autre, il cherche

`a tirer

parti de la situation. ” —´

Angel, Espagne.

“ Il m’arrivait de passer sur les fautes demon fils quand j’

´etais de bonne humeur et de le

punir s´ev

`erement quand j’

´etais de mauvaise hu-

meur. Mais il n’en´etait que plus insupportable. ”

— Gyeong-ok, Cor´

ee.

“ Les jeunes enfants doivent comprendre que,si un type de comportement est r

´epr

´ehensible

aujourd’hui, il le sera demain. ” — Antonio, Br´

esil.

“ Si les parents ne sont pas cons´equents,

l’enfant pensera que papa et maman sont im-pr

´evisibles, que leurs d

´ecisions sont fonction

de leur humeur. Alors que s’ils restent fid`eles

`a

leurs principes, il saura que ce qui est mal unjour est mal tous les jours. C’est ainsi, entreautres, qu’il se sent aim

´e et en s

´ecurit

´e. ”

— Gilmar, Br´

esil.

“ Les enfants peuvent profiter de situations o`u

les parents se sentent un peu forc´es de c

´eder

`a

leur demande, par exemple en pr´esence d’au-

tres personnes. Si ma r´eponse est non, je le

dis d`es le d

´ebut, et je fais clairement savoir

`a

mon fils que je n’´ecouterai pas ses j

´er

´emiades. ”

— Chang-seok, Cor´

ee.

“ Les parents doivent pr´esenter un front uni.

Quand ma femme et moi ne sommes pas d’ac-cord sur un point, nous en parlons en priv

´e. Lors-

que les parents sont divis´es sur une question,

les enfants le sentent et essaient d’en profiter. ”— Jes

´us, Espagne.

“ Quand un enfant sait que ses parentssont unis et qu’on ne peut pas les manipuler, ilest en s

´ecurit

´e. Il sait

`a quoi s’attendre aussi

bien quand il ob´eit que quand il d

´esob

´eit. ”

— Damaris, Allemagne.

“ Pour ma femme et moi,ˆetre cons

´equents,

c’est tenir parole aussi pour les bonnes choses.Notre fille apprend ainsi qu’elle peut croire

`a nos

promesses. ” — Hendrick, Allemagne.

“ Si ce que mon employeur attend de moichangeait constamment, ca m’irriterait. Les en-fants ne sont pas diff

´erents. Ca les rassure de

connaˆıtre les r

`egles et de savoir qu’elles ne vont

pas changer. Ils doivent aussi savoir que, s’ilsles enfreignent, la sanction annonc

´ee tombera. ”

— Glenn, Canada.

“ Que votre Oui signifie Ouiet votre Non, Non. ” — Jacques 5:12.

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 9

Tom : Apr`es seulement six

mois de mariage, ma femmeest tomb

´ee enceinte. Ext

´erieu-

rement, je restais calme pourqu’elle sente qu’elle pouvaitcompter sur mon r

´econfort et

mon soutien. Mais int´erieure-

ment, c’´etait la panique !

Yoonhee : J’´etais conster-

n´ee, et surtout effray

´ee ! Je

pleurais tout le temps ; je neme sentais ni pr

ˆete ni apte

`a

ˆetre m

`ere.

Tom : Et moi, je ne me sen-tais pas pr

ˆet

`a

ˆetre p

`ere ! Mais

apr`es avoir parl

´e avec d’autres

parents, nous nous sommesapercus que les grossesses im-pr

´evues sont plus courantes

que nous ne le pensions. Canous a aussi fait du bien d’en-tendre d’autres parents parlerde leurs joies. Mes craintes etmes doutes ont peu

`a peu

laiss´e place

`a une certaine im-

patience.

Yoonhee : Apr`es la nais-

sance d’Amanda, de nouvellesdifficult

´es ont surgi. Comme

elle pleurait sans arrˆet, je n’ai

pas dormi pendant des semai-nes. Je n’avais plus d’app

´etit et

j’´etais

´epuis

´ee. Au d

´ebut, je

n’avais pas envie de voir demonde, mais je me suis renducompte que m’isoler n’arran-geait rien. Alors, j’ai pass

´e du

temps avec d’autres jeunes ma-mans. Nous avons

´echang

´e nos

impressions et j’ai compris queje n’

´etais pas la seule

`a avoir

des soucis.

Tom : Je me suis efforc´e de

pr´eserver nos habitudes fami-

liales. Par exemple,´etant T

´e-

moins de J´ehovah, Yoonhee et

moi tenions`a

ˆetre r

´eguliers

dans l’œuvre d’´evang

´elisation

et aux r´eunions chr

´etiennes.´

Egalement, un enfant occa-sionne des d

´epenses auxquel-

les on ne s’attend pas tou-jours. Nous avons veill

´e

`a ne

pas nous endetter, ce qui auraitajout

´e

`a notre stress.

Yoonhee : Au d´ebut, je pen-

sais qu’il serait impossible departiciper

`a l’œuvre d’

´evang

´eli-

sation avec un b´eb

´e. Mais en

fait, j’ai constat´e que les gens

aiment la pr´esence des b

´eb

´es.

Ca m’a aid´ee

`a rester active

dans cette œuvre et`a

ˆetre plus

positive au sujet de mon en-fant.

Tom : La Bible dit que les en-fants sont “ un h

´eritage de J

´e-

hovah ” et “ une r´ecompense ”.

(Psaume 127:3.) Un enfant estdonc un don pr

´ecieux. Comme

avec tout h´eritage, on a le

choix : soit l’investir sagement,soit le dilapider. Chaque

´etape

de la croissance d’un enfantest exceptionnelle et ne se pro-duit qu’une fois. Alors, je neveux en manquer aucune dansla vie de ma fille.

Yoonhee : La vie nousr´eserve parfois des surprises ;

or un enfant non pr´evu n’est

pas une mauvaise surprise.Amanda a maintenant six anset je ne peux pas imaginer lavie sans elle.

PORTRAIT DE FAMILLE

Grossesse impr´evue

NOUS NOUS SOMMES ADAPT´ES

Par Tom et Yoonhee Han Tom et Yoonheeavec leur fille,Amanda.

Page 10: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

10 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

`AMESURE qu’ils grandissent, les enfants

explorent leur univers qui s’elargit. Ilscotoient davantage de monde : camarades dejeu ou de classe, membres de leur parente, etc.Comme Valter le constate, la periode ou lesparents sont leur seule influence est revolue.D’ou l’importance de mettre ces annees a pro-fit pour leur enseigner la valeur de l’obeissanceet des bonnes manieres. Il est egalement capi-tal de les instruire sur ce qui est bien ou mal.

De telles aptitudes ne s’acquierent ni dujour au lendemain ni intuitivement. Il vousfaudra probablement ‘ reprendre, repriman-der, exhorter, avec toute patience et avecart d’enseigner ’. (2 Timothee 4:2.) Au sujetde ses lois, Dieu avait ordonne a chaque pa-rent israelite : “ Il faudra que tu les inculques aton fils et que tu en parles quand tu seras as-sis dans ta maison et quand tu marcheras surla route, quand tu te coucheras et quand tu televeras. ” (Deuteronome 6:6, 7). Comme cesversets le soulignent, la formation que vousdispensez doit etre continue.

L’education des enfants est tout un art. At-tardons-nous sur certaines de ses facettes.

Un temps pour´

ecouter

La Bible dit qu’il y a “ un temps pour par-ler ”, mais aussi un temps pour ecouter (Ec-clesiaste 3:7). Comment apprendre a votreenfant a ouvrir l’oreille quand d’autres par-lent, y compris vous ? Notamment en mon-trant l’exemple.

´Ecoutez-vous attentivement

les autres, y compris vos enfants ?Un enfant est vite distrait. Alors votre pa-

tience sera sans doute mise a rude epreuvequand vous chercherez a communiquer avecle votre. Chaque enfant etant different, soyezobservateur : reperez les methodes de com-munication qui marchent le mieux avec levotre. Voici la methode de David, qui vit enGrande-Bretagne : “ Je demande a ma fillede repeter dans ses propres termes ce que jeviens de dire. Ca l’habitue a etre attentive. ”

Alors que Jesus instruisait ses disciples, illeur a enjoint : “ Faites donc attention a la ma-niere dont vous ecoutez. ” (Luc 8:18). Si desadultes doivent veiller a cet aspect, a combienplus forte raison des enfants !

‘ Pardonnez-vous volontiers ’

La Bible declare : “ Continuez a vous sup-porter les uns les autres et a vous pardonnervolontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un

Entre la petite enfanceet l’adolescence

“ Jusqu’`a l’

ˆage de cinq ans, vos enfant vivent

dans le cocon familial, o`u il est relativement

facile de leur inculquer des qualit´es. Mais

lorsqu’ils entrent`a l’

´ecole, ils sont en contact

avec de nouvelles facons d’agir et de parler. ”— Valter, Italie.

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 11

sujet de plainte contre un autre. ” (Colossiens3:13). Un enfant peut etre forme au pardon.De quelle facon ?

Comme pour l’art d’ecouter, prechez parl’exemple. Vos enfants doivent voir que vousetes dispose a pardonner. C’est ce que Ma-rina, une maman russe, s’efforce de faire.“ Nous essayons de donner l’exemple a nosenfants en pardonnant aux autres, dit-elle, enfaisant des concessions et en n’etant pas sus-ceptibles. ” Elle ajoute : “ Quand j’ai tort, jedemande pardon a mes enfants. Je veux qu’ilsapprennent a en faire autant. ”

Un adulte doit etre capable de resoudre undifferend et de pardonner. Alors des a pre-sent, habituez vos enfants a avoir des egardspour leur prochain et a assumer leurs pro-pres erreurs. Vous leur ferez la un don inesti-mable.

“ Montrez-vous reconnaissants ”

En ces “ temps critiques, difficiles a suppor-ter ”, beaucoup sont “ amis d’eux-memes ”.(2 Timothee 3:1, 2.) Apprenez donc la recon-naissance a vos enfants maintenant, tant qu’ilssont jeunes. “ Montrez-vous reconnaissants ”,a ecrit l’apotre Paul. — Colossiens 3:15.

Meme petit, un enfant peut apprendre lesbonnes manieres et la prevenance. Com-ment ? Voici ce que Kyle Pruett, pedopsy-chiatre, recommande dans la revue Parents :“ Le meilleur moyen d’inciter a la reconnais-sance est de la manifester soi-meme au foyerinlassablement. ” Il precise : “ Cela signifieexprimer regulierement a quel point vous ap-preciez l’aide qu’on vous apporte ou d’autresattentions. [...] C’est un travail de longue ha-leine. ”

Richard, un pere britannique, cultive cettehabitude. Il explique : “ Quand des ensei-gnants, les grands-parents, etc. nous temoi-gnent de la gentillesse, ma femme et moi mon-trons a nos enfants comment les remercier.

`A

chaque fois qu’une famille nous invite a unrepas, nous lui ecrivons une carte de remer-ciement, et tous les enfants la signent ou y

dessinent quelque chose. ” En etant courtoiset reconnaissant, vous aiderez vos enfants anouer des relations etroites et durables dans lavie.

“ Ne refuse pas la discipline ”

En grandissant, un enfant doit absolumentcomprendre que les actes ont des consequen-ces. Meme jeune, il a des comptes a rendre,non seulement chez lui mais aussi a l’ecole etparmi son entourage. Vous pouvez inculqueraux votres le principe selon lequel on recoltece qu’on seme (Galates 6:7). Comment ?

La Bible conseille : “ Ne refuse pas la disci-pline. ” (Proverbes 23:13). Si vous avez clai-rement etabli que tel acte sera sanctionne,n’ayez pas peur d’agir en consequence. “ Lacoherence est essentielle, affirme Norma, unemaman argentine. L’incoherence encouragel’enfant a manœuvrer pour obtenir ce qu’ilveut. ”

Les parents peuvent faire beaucoup poureviter d’interminables contestations aprescoup en prenant bien soin de prevenir les en-fants des consequences d’un ecart de con-duite. Ces derniers se rebifferont moins s’ilsconnaissent les regles, ce qui arrive quand on

Un enfant peut apprendrea etre attentionne.

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12 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

les enfreint et s’ils ont lieu de croire que lessanctions ne sont pas negociables.

Bien sur, pour que la correction atteigneson but, elle ne doit pas etre infligee avec co-lere. La Bible declare : “ Que toute amertumemalveillante, et fureur, et colere, et cri, et in-jure, soient enleves de chez vous. ” (

´Ephesiens

4:31). La punition ne devrait jamais etre bru-tale ni blessante, que ce soit physiquement ouaffectivement.

Mais comment rester calme quand un en-fant vous pousse a bout ? “ Ce n’est pastoujours facile, reconnaıt Peter, un pere deNouvelle-Zelande. Mais les enfants doiventcomprendre que la correction est une conse-quence de leurs actes, pas d’un manque demaıtrise de la part d’un parent. ”

Ce pere et sa femme s’efforcent de mon-trer a leurs enfants l’avantage a long terme dela correction. “ Meme quand les enfants fontquelque chose de particulierement odieux, dit-il, nous attirons leur attention sur le genre depersonnes qu’ils doivent etre plutot que sur le‘ contrevenant ’ qu’ils viennent d’etre. ”

“ Que votre nature raisonnablesoit connue ”`

A propos du chatiment qu’il reservait a sonpeuple, Dieu a precise : “ Il me faudra te cha-tier dans une juste mesure. ” (Jeremie 46:28).

Vous obtiendrez d’excellents resultats si vo-tre correction est juste et proportionnee a lafaute. “ Que votre nature raisonnable soit con-nue ”, a ecrit Paul a des chretiens. — Philip-piens 4:5.ˆ

Etre raisonnable, c’est entre autres chosesappliquer la correction tout en preservant ladignite de l’enfant. Santi, un Italien, temoi-gne : “ Je ne rabaisse jamais mon fils ou mafille. J’essaie plutot de cerner la cause du pro-bleme et de m’y attaquer. Je ne les corrige pasdevant les autres, ni, si possible, en presencel’un de l’autre. Et je ne me moque pas de leursdefauts, que ce soit en public ou en prive. ”

Richard, dont nous avons deja parle, voitlui aussi l’interet de l’equilibre. Son conseil :“ Une punition ne devrait jamais etre cumula-tive, s’alourdir a chaque nouvelle betise. Unefois l’enfant puni, tournez la page. Ne lui rap-pelez pas ses fautes sans arret. ”

L’education d’un enfant n’est pas de toutrepos. Elle exige certes de l’abnegation, maisest tres gratifiante. Yelena, une mere russe, l’aconstate. Elle explique : “ J’ai choisi un travaila temps partiel pour passer plus de temps avecmon fils. Ca demande des efforts et entraıneune baisse de revenus. Mais quand je vois lajoie qu’il en retire et comme ca nous rappro-che, je ne regrette pas ce sacrifice. ”

Quand vous corrigez un enfant, preservez sa dignite.

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DES PARENTS T´

EMOIGNENT

Alors que vos enfants grandissent, comment leur apprendre la valeur de l’obeis-sance ? Comment leur transmettre des aptitudes qui leur seront utiles dans leurvie d’adulte ? Notez ce qu’en disent des parents de differentes parties du monde.

APTITUDES RELATIONNELLESET DOMESTIQUES

“`A l’heure du repas, quand nous nous ra-

contons notre journ´ee, chaque enfant apprend

`a

´ecouter. Il voit papa et maman

´ecouter patiem-

ment, ce qui l’incite`a se respecter lui-m

ˆeme et

`a

respecter ses fr`eres et sœurs. ” — Richard,

Grande-Bretagne.

“ Ca fait chaud au cœur de voir nos enfantsse traiter avec respect et r

´egler leurs diff

´erends

sans notre intervention. De plus, ils communi-quent sans crainte avec les adultes. ” — John,Afrique du Sud.

“ Je ne suis pas parfaite, alors il m’arrive defroisser mes enfants sans le vouloir. Quand c’estle cas, je leur demande pardon ; j’estime quec’est tr

`es important. ” — Janelle, Australie.

“ Nous formons nos enfants`a diverses t

ˆaches

m´enag

`eres. Leur apprendre

`a travailler pour le

bien des autres favorise la bonne marche et lapaix de la famille, et leur donne un sentimentd’utilit

´e. ” — Clive, Australie.

“ Mˆeme si ce n’est pas facile, il faut absolu-

ment leur apprendre`a se respecter,

`a se com-

prendre et`a se pardonner. ” — Yuko, Japon.

HYGI`ENE ET SANT

´E

“ Nous avons appris`a nos enfants

`a se

laver en rendant ces moments amusants grˆace

`a des savonnettes en forme de figurines,

`a des

bouteilles de shampoing avec des personnagesde dessins anim

´es dessus et

`a des

´eponges en

forme de petits animaux. ” — Edgar, Mexique.

“ Quand nous n’avions pas l’eau courante,je veillais toujours

`a placer du savon et une

bassine d’eau`a un endroit de la maison o

`u

tous pouvaient se laver les mains d`es qu’ils

entraient. ” — Endurance, Nig´

eria.

“ Nous servons chaque jour`a nos enfants

des repas sains et nous leur expliquons l’im-

portance d’une alimentation´equilibr

´ee. Les en-

fants aiment savoir avec quels ingr´edients les

diff´erents plats sont pr

´epar

´es ; du coup, je les

embauche`a la cuisine. Ces moments favori-

sent par ailleurs la communication. ” — Sandra,Grande-Bretagne.

“ L’activit´e physique est importante. Alors

nous nous efforcons de montrer l’exemple. Nosenfants adorent faire en famille du jogging, dela natation, du tennis, du basket ou du v

´elo. Ils

se rendent compte qu’en plus d’ˆetre important,

faire de l’exercice, c’est amusant. ” — Keren,Australie.

“ Ce dont les enfants ont le plus besoin,c’est de passer du temps avec leurs parents.Et ca, rien ne peut le remplacer, ni l’argent, niles cadeaux, ni les voyages. Personnellement,je ne travaille que le matin, lorsque les enfantssont

`a l’

´ecole. Comme ca, l’apr

`es-midi, je peux

leur consacrer mon temps. ” — Romina, Italie.

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14 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

QUAND IL FAUT S´EVIR

“ Nous avons constat´e qu’il n’y a pas qu’une

m´ethode de correction qui vaille. Tout d

´epend des

circonstances. Parfois, il faudra avoir une discus-sion s

´erieuse avec l’enfant ; d’autres fois, le priver

de quelque chose. ” — Ogbiti, Nig´

eria.

“ Pour nous assurer que nos enfants ontbien compris les instructions, nous leur deman-dons de les r

´ep

´eter. Ensuite, nous tenons parole :

si nous voulons qu’ils prennent l’habitude d’appli-quer ce qu’ils ont entendu, nous devons faire notrepart en les sanctionnant comme promis s’ils d

´eso-

b´eissent. ” — Clive, Australie.

“ Quand je r´eprimande mes enfants, je m’age-

nouille pourˆetre

`a leur hauteur. De cette facon,

j’obtiens toute leur attention. Et puis, ils voientmieux mes expressions de visage, qui en disentparfois aussi long que des paroles. ” — Jennifer,Australie.

“ Nous´evitons de dire

`a nos enfants : ‘ Tu

n’´ecoutes jamais rien ’, m

ˆeme si le reproche sem-

ble justifi´e. Et nous ne les grondons pas en pr

´e-

sence l’un de l’autre. Soit nous leur parlons`a voix

basse, soit nous les prenons`a part. ” — Rudi, Mo-

zambique.

“ Les enfants sont tr`es mall

´eables. Ils ont le don

d’imitation. C’est pourquoi il nous faut contreba-lancer l’influence corruptrice de leur entourage, deleurs camarades d’

´ecole et des m

´edias, et les ai-

der`a d

´evelopper une moralit

´e bas

´ee sur des prin-

cipes´elev

´es. Des valeurs solides les aident

`a dire

non`a tout ce qui est nuisible. ” — Gr

´egoire, R

´epu-

blique d´

emocratique du Congo.“ La correction doit

ˆetre ferme, juste

et coh´erente. Les enfants doivent sa-

voir ce qu’un mauvais comportementleur co

ˆutera et que vous ne plaisantez

pas. ” — Owen, Angleterre.

“ N’exasp´erez pas vos enfants,

pour qu’ils ne se d´ecouragent pas. ” — Colossiens 3:21.

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 15

Qu’est-ce qui est le plus dif-ficile quand on

´el

`eve seul ses

enfants ?

Le m´etier de parent est d

´ej

`a

exigeant en soi, mais, quandon l’exerce seul, c’est particu-li

`erement difficile de g

´erer son

temps et son´energie. Ce n’est

pas´evident d’inculquer aux en-

fants des principes et des va-leurs, et de trouver encore letemps de se d

´etendre et de rire

ensemble. Je dois souvent sa-crifier mon temps de repospour m’occuper de la maison.

Comment entretenez-vousune bonne communication ?

Apr`es un divorce, un enfant

ressent parfois de l’anxi´et

´e et

de la col`ere. Quand quelque

chose ne va pas avec mes fil-les, je les regarde dans les yeuxet leur parle calmement. J’at-tends que l’orage passe, puisj’exprime ce qui me chagrinesans dramatiser. J’

´ecoute tr

`es

attentivement leur opinion etleur montre que leurs senti-ments comptent. Je m’int

´e-

resse`a leur scolarit

´e et les f

´eli-

cite souvent. Nous prenonstoujours les repas ensemble

`a

table dans une atmosph`ere pai-

sible et d´etendue. Je leur rap-

pelle aussi constamment com-bien je les aime.

Comment vous y prenez-vouspour les corriger ?

Les enfants ont besoin delimites bien d

´efinies et de coh

´e-

rence. Je m’efforce d’ˆetre gen-

tille mais ferme. Je raisonneavec mes filles et leur expliquepourquoi telle conduite estmauvaise. Et puis avant de lescorriger, je les incite

`a s’expri-

mer, afin de cerner la raison deleur comportement. Si j’ai tort,par exemple si j’ai mal comprisune situation, je m’en excuse.

Comment leur apprenez-vousle respect ?

Je leur rappelle ce principe´enonc

´e par J

´esus : traiter les

autres comme nous aimerionsqu’ils nous traitent (Luc 6:31).Je les encourage

`a r

´egler leurs

d´esaccords toutes seules au-

tant que possible et, quandelles sont contrari

´ees,

`a r

´eagir

avec douceur et gentillesse.

Comment vous d´etendez-

vous ?

Nous n’avons pas toujoursles moyens de partir en vacan-ces. Alors nous relevons dansles journaux des activit

´es bon

march´e. Nous pique-niquons ou

allons dans des p´epini

`eres ob-

server la croissance des plan-tes. Nous plantons des herbesaromatiques dans notre jardin,et le jeu consiste

`a choisir les-

quelles agr´ementeront le plat

du jour. Les loisirs sont impor-tants, m

ˆeme s’il s’agit simple-

ment de se rendre dans un jar-din public.

Parlez-nous de vos joies et devos r

´ecompenses.

Malgr´e notre situation, nous

avons resserr´e nos liens. Nous

savons appr´ecier ce qu’il nous

arrive de bon. C’est un bon-heur de voir les personnalit

´es

de mes filles se dessiner.`A

cetˆage, elles veulent passer du

temps avec moi ; et moi, je mer´egale en leur compagnie. Elles

percoivent mes´etats d’

ˆame et

parfois me serrent dans leursbras pour me rassurer. Leurst´emoignages d’amour me com-blent de joie. Par-dessus tout,nous avons ressenti l’amour etle soutien de notre Cr

´eateur

`a

travers bien des´epreuves.

La Bible m’a donn´e la force

de continuer`a remplir au

mieux mon rˆole de m

`ere.

— Isa¨ıe 41:13.

PORTRAIT DE FAMILLE

ˆEtre parent seul

Entretien avecLucinda Forster

Lucinda et ses filles, Brie et Shae.

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16 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

IMAGINEZ que vous veniez de quitter uneıle tropicale pour une region arctique.

Alors que vous descendez de l’avion, un froidglacial vous saisit. Vous adapterez-vous ? Oui,moyennant quelques changements.

Quand vos enfants entrent dans l’adoles-cence, vous vivez une situation similaire.Du jour au lendemain, semble-t-il, le climatchange. Votre fils, qui ne vous quittait pasd’une semelle, prefere a present la compagniede ses camarades. Votre fille, qui etait impa-tiente de vous raconter sa journee, ne vousadresse plus que des reponses laconiques.

“ Comment s’est passee ta journee ? ”“ Bien. ”Silence.“ Qu’est-ce qui te tracasse ? ”“ Rien. ”Nouveau silence.Qu’est-il arrive ? L’ouvrage Decryptage

(angl.) explique : “ C’est comme si vous aviezeu un droit d’entree dans les coulisses de lavie de votre enfant. Mais maintenant, le mieuxque vous puissiez esperer, c’est une place dansle public, et sans doute pas la meilleure. ”

Devez-vous vous resigner a ce “ refroidis-sement atmospherique ” ? Non, certainementpas. Vous pouvez rester proche de votre en-fant durant sa traversee de l’adolescence.Mais vous devez commencer par compren-dre ce qui se produit au cours de cette phase

fascinante, quoique parfois agitee, de sa crois-sance.

Il “ quittera son p`

ere et sa m`

ere ”`A une epoque, les chercheurs croyaient

que, lorsqu’un enfant avait atteint cinq ans,son cerveau etait presque completement deve-loppe. Ils estiment aujourd’hui que, si aprescet age la taille du cerveau change peu, il n’enva pas de meme de ses fonctions. L’arrivee dela puberte declenche chez le jeune une revolu-tion hormonale qui modifie sa facon de pen-ser. Par exemple, un petit enfant voit les cho-ses de facon concrete et, pour lui, tout estblanc ou noir. L’adolescent, par contre, tend apenser de facon abstraite et evalue les aspectssous-jacents d’un sujet (1 Corinthiens 13:11).Il se forge des convictions et n’a pas peur deles exprimer.

Paolo, un Italien, a observe ce changementchez son fils. “ Quand je regarde mon adoles-cent, dit-il, ce n’est plus un garcon que j’ai enface de moi, mais un petit homme. Et pas sim-plement en raison des transformations physi-ques. Ce qui m’epate le plus, c’est sa facon depenser. Il a des opinions, et il ose les exprimeret les defendre ! ”

Constatez-vous la meme evolution chez vo-tre adolescent ? Plus jeune, sans doute se con-tentait-il d’obeir. L’explication “ parce que jete le demande ” lui suffisait. Aujourd’hui, ilveut des raisons, et peut-etre meme remet-il en

AdolescencePR

´EPARATION

`A L’

ˆAGE ADULTE

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 17

question les valeurs familiales. Quelquefois,l’affirmation de sa personnalite a des airs derebellion.

N’en concluez pas qu’il cherche a rejetervos valeurs. Sans doute a-t-il du mal a se lesapproprier, a leur trouver une place dans savie. Imaginez que vous demenagiez. Trouve-rez-vous facilement dans votre nouveau loge-ment une place pour chaque meuble ? Proba-blement pas. Mais une chose est sure, ceuxauxquels vous tenez, vous ne les jetterezpas.

Votre enfant rencontre une situation sem-blable tandis qu’il se prepare au jour ou il“ quittera son pere et sa mere ”. (Genese2:24.) Bien sur, ce n’est pas pour tout desuite ; l’age adulte est encore loin. En un sens,toutefois, il est deja en train de faire ses car-tons�. Durant son adolescence, il examine lesvaleurs qui lui ont ete inculquees et decidelesquelles il “ emporte ” avec lui dans sa vied’adulte.

L’idee que votre enfant prenne de telles de-cisions vous effraie-t-elle ? Si c’est le cas, soyezcependant assure que, lorsqu’il s’installeradans sa vie d’adulte, il conservera uniquementles valeurs que lui juge precieuses. C’est doncpour lui le moment, tant qu’il est encore aufoyer, de passer au crible les principes qu’ilrespectera. — Actes 17:11.

En realite, cette etape est benefique. Aprestout, s’il adopte maintenant vos normes sansdiscuter, il risque plus tard d’adopter naıve-ment celles des autres (Exode 23:2). D’apresla Bible, un jeune de ce genre se laisse facile-ment seduire parce qu’il “ manque de cœur ”,expression qui signifie entre autres manquerde discernement (Proverbes 7:7). Des jeunessans convictions peuvent etre “ comme ballot-tes par les vagues et emportes ca et la par toutvent d’enseignement au moyen de la fourberiedes hommes ”. —

´Ephesiens 4:14.

� Un ouvrage specialise compare avec justesse l’adolescencea un “ lent au revoir ”. Pour de plus amples renseignements,voir La Tour de Garde du 1er mai 2009, pages 10-12, publiee parles Temoins de Jehovah.

Comment preserver votre enfant d’un telrisque ? Considerez les trois points suivants :1 FACULT

´ES DE PERCEPTION

L’apotre Paul a ecrit que “ les hommesmurs [...] ont les facultes de perception exer-cees a distinguer et le bien et le mal ”. (He-breux 5:14.) ‘ Mais, direz-vous, j’ai enseigne lebien et le mal a mon enfant il y a des annees ! ’C’est vrai, et votre formation lui a certaine-ment ete utile ; elle l’a prepare a cette nouvellephase de sa croissance (2 Timothee 3:14).Paul dit neanmoins qu’il faut exercer ses fa-cultes de perception. Si les jeunes enfants ac-quierent une connaissance du bien et du mal,les adolescents doivent devenir “ des adultesquant aux facultes de comprehension ”. (1 Co-rinthiens 14:20 ; Proverbes 1:4 ; 2:11.) Vousne voulez pas que votre adolescent obeisseaveuglement, mais qu’il se serve d’une solide

Laissez votre adolescent s’exprimer.

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18 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

aptitude a raisonner (Romains 12:1, 2). Com-ment l’y aider ?

Laissez-le s’exprimer. Ne l’interrompezpas et faites de votre mieux pour temperervos reactions, meme s’il dit des choses quevous ne voulez pas entendre. La Bible con-seille : “ Tout homme doit etre prompt a en-tendre, lent a parler, lent a la colere. ” (Jac-ques 1:19 ; Proverbes 18:13). Jesus a declare :“ C’est de l’abondance du cœur que la boucheparle. ” (Matthieu 12:34).

´Ecoutez votre ado-

lescent et vous decouvrirez ce qui le preoc-cupe vraiment.

Lors de vos discussions, preferez les ques-tions aux affirmations peremptoires. Poursonder ses disciples, mais aussi les obstines,Jesus demandait parfois : “ Qu’en pensez-vous ? ” (Matthieu 21:23, 28). Imitez-le, memelorsque votre enfant exprime des vues contrai-res aux votres. Par exemple :

Si votre adolescent vous dit : “ Je ne suis passur de croire en Dieu. ”

Au lieu de r´

epondre : “ On t’a mieux ensei-gne que ca ! Bien sur que tu crois en Dieu ! ”

Vous pouvez dire : “ Qu’est-ce qui te fait direca ? ”

Pourquoi l’encourager`a s’exprimer ? Parce

que bien que vous ayez entendu ce qu’il dit, ilvous faut decouvrir ce qu’il pense (Proverbes20:5). Son probleme porte sans doute davan-tage sur les normes de Dieu que sur l’existencede Dieu.

Un jeune tente d’enfreindre les lois mora-les divines risque de chercher a se justifier enecartant Dieu du paysage (Psaume 14:1). ‘ SiDieu n’existe pas, raisonnera-t-il, alors je nesuis pas tenu de me conformer aux normes bi-bliques. ’

Si votre adolescent semble raisonner ainsi,il lui faudra reflechir a la question : ‘ Suis-jeconvaincu que les normes divines sont pourmon bien ? ’ (Isaıe 48:17, 18). S’il le pense,aidez-le a comprendre que son bien-etre me-rite qu’il reste attache a ces normes. — Gala-tes 5:1.

Si votre adolescent vous dit : “ C’est peut-etre votre religion, mais ca ne veut pas dire quec’est la mienne. ”

Au lieu de r´

epondre : “ C’est notre religion ettu es notre enfant ; alors tu crois ce que tes pa-rents te disent de croire. ”

Vous pouvez dire : “ C’est une declarationplutot ferme. Mais si tu rejettes nos croyances,il faut bien les remplacer par d’autres. Alorsquelles sont les tiennes ?

`A quel code de con-

duite est-il bien de se conformer, selon toi ? ”Pourquoi l’encourager

`a s’exprimer ? Parce

que raisonner avec lui de cette facon peut l’in-citer a analyser son opinion. Il sera probable-ment surpris de decouvrir que ses croyancessont les memes que les votres, et que ce qui luipose probleme se situe en realite ailleurs.

Par exemple, peut-etre n’est-il pas capablede prouver ses croyances (Colossiens 4:6 ;1 Pierre 3:15).

`A moins qu’il ne soit attire par

une personne de l’autre sexe qui ne partagepas sa foi. Allez au fond des choses et amenez-le a en faire autant. Plus il se servira de ses fa-

Un mentor adulte peut avoirune bonne influence sur votre enfant.

Page 19: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

cultes de perception, plus il sera prepare a lavie d’adulte.2 INFLUENCE D’ADULTES

Dans certaines cultures aujourd’hui, onn’observe pas ou peu de signes des “ turbu-lences ” auxquelles, selon des psychologues, ilfaut s’attendre durant l’adolescence. Des cher-cheurs ont constate que, dans ces societes, lesjeunes sont consideres comme des adultes re-lativement tot. Ils travaillent avec des adultes,frequentent des adultes et se voient confier desresponsabilites d’adulte. Des expressions tel-les que “ culture jeune ”, “ delinquance juve-nile ” et meme “ adolescence ” n’existent pas.`

A l’inverse, songez a la situation des jeunesde nombreux pays qui se retrouvent dans desecoles surpeuplees, ou les seuls individus avecqui ils entretiennent une relation digne de cenom sont d’autres jeunes. Quand ils rentrentchez eux, la maison est vide. Papa et mamantravaillent tous les deux. Grands-parents, on-cles, tantes... n’habitent pas tout pres. La ca-tegorie de personnes avec laquelle ils ont leplus de contacts est constituee d’autres jeu-nes�. Voyez-vous le danger ? Ce n’est pas seu-lement qu’ils aient de mauvaises frequenta-tions. Des recherches revelent que, coupes dumonde des adultes, meme des jeunes exem-plaires ont tendance a se laisser aller a des ac-tes irresponsables.

L’Israel antique figure parmi les societesqui n’isolaient pas les jeunes des adultes. Parexemple, la Bible parle d’Ouzziya qui a eteintronise roi de Juda alors qu’il etait encoreadolescent. Qu’est-ce qui l’a aide a assumercette lourde responsabilite ? Manifestement,ce fut, du moins en partie, l’influence d’unadulte nomme Zekaria, que la Bible qualified’ “ instructeur en la crainte du vrai Dieu ”.— 2 Chroniques 26:5.

Votre adolescent a-t-il un ou plusieurs men-tors adultes qui partagent vos valeurs ? N’en� Les divertissements destines aux adolescents exploitent

leur gout pour la compagnie des autres adolescents, ce qui per-petue l’idee selon laquelle les jeunes appartiennent a une sub-culture inaccessible aux adultes.

soyez pas jaloux. Ce sont de saines influen-ces. Un proverbe biblique declare : “ Qui mar-che avec les sages deviendra sage. ” — Prover-bes 13:20.3 SENS DES RESPONSABILIT

´ES

Dans plusieurs pays, la loi interdit que lesjeunes travaillent plus d’un certain nom-bre d’heures par semaine ou effectuent cer-tains types de taches. Sous-produit de la revo-lution industrielle (XVIIIe et XIXe siecles), detelles restrictions ont ete introduites pourproteger les enfants de conditions de travaildangereuses.

Si ces lois mettent les jeunes a l’abri dedangers et de l’exploitation, des specialis-tes affirment qu’elles les deresponsabilisentegalement. Le livre Sortir de l’interminableadolescence (angl.) explique qu’a la suite decela, beaucoup d’adolescents en sont venus“ a adopter cette mentalite morose qui veutque tout leur soit du, qu’ils meritent presqueque tout leur soit servi sur un plateau ”. Les

Un travail utile prepare l’adolescenta devenir un adulte responsable.

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20 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

auteurs signalent qu’une telle mentalite “ sem-ble etre une reaction naturelle a la vie dans unmonde concu davantage pour divertir les ado-lescents que pour attendre quoi que ce soitd’eux ”.

Par contraste, la Bible mentionne des jeu-nes qui tot dans leur vie ont endosse delourdes responsabilites. Timothee n’etait pro-bablement qu’un adolescent lorsqu’il a ren-contre l’apotre Paul, un homme qui a eu unegrande influence sur lui. Celui-ci lui a un jourconseille de ‘ ranimer comme un feu le don deDieu qui etait en lui ’, c’est-a-dire de se depen-ser avec zele dans l’œuvre qui lui etait confiee(2 Timothee 1:6). Alors qu’il avait sans douteautour de 20 ans, le jeune homme a quitteson foyer pour suivre l’apotre dans ses voya-ges, et l’aider a fonder des congregations eta edifier leurs compagnons chretiens. Apresune dizaine d’annees de collaboration avecTimothee, Paul a pu ecrire aux chretiens dePhilippes : “ Je n’ai personne d’autre qui aitune attitude comme la sienne et qui se souciereellement des choses qui vous concernent. ”— Philippiens 2:20.

Bien souvent, les adolescents ne deman-dent qu’a assumer des responsabilites, surtoutsi celles-ci leur donnent le sentiment d’accom-plir un travail utile. Non seulement elles lespreparent a devenir des adultes responsables,mais elles leur permettent aussi de donner lemeilleur d’eux-memes des aujourd’hui.

Vous adapterez-vous ?

Comme nous l’avons evoque en introduc-tion, depuis que votre enfant est entre dansl’adolescence, vous avez probablement l’im-pression de vivre un “ changement climati-que ”. Soyez toutefois assure que vous pouvezvous adapter, tout comme vous l’avez fait lorsdes autres etapes de sa croissance.

Voyez en ces annees l’occasion 1) d’aidervotre adolescent a developper ses facultes deperception, 2) de lui faire beneficier de l’in-fluence d’adultes et 3) de lui inculquer le sensdes responsabilites. Vous le preparerez ainsi ala vie d’adulte.

Par la parole et par l’exemple, les pa-rents T

´emoins de J

´ehovah apprennent

`a leurs enfants

`a se conformer aux prin-

cipes bibliques (´Eph

´esiens 6:4). Cepen-

dant, ils ne les y forcent pas. Ils sontconscients que c’est

`a chacun d’eux,

quand il en a l’ˆage, de d

´ecider

`a quelles

valeurs il adh´erera.

Aislyn, 18 ans, a adopt´e les valeurs

selon lesquelles elle a´et

´e

´elev

´ee. “ Ma

religion, dit-elle, n’est pas juste quel-que chose qui m’occupe un jour parsemaine. C’est un mode de vie. Elleinflue sur tout ce que je fais et surchacune de mes d

´ecisions : le choix

de mes amis, de mes´etudes, de mes

lectures... ”

La jeune fille est tr`es reconnais-

sante`a ses parents de l’

´education chr

´e-

tienne qu’elle a recue. Elle d´eclare : “ Je

ne pouvais pas rˆever meilleurs parents.

J’ai de la chance qu’ils m’aient insuffl´e

le d´esir d’

ˆetre et de rester T

´emoin de

J´ehovah. Aussi longtemps que je vivrai,

leur´education guidera mes pas. ”

“ JE NE POUVAIS PAS RˆEVER

MEILLEURS PARENTS ”

Page 21: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

R´eveillez-vous ! — octobre 2011 21

DES PARENTS T´

EMOIGNENT

Quand leurs enfants entrent dans l’adolescence, de nombreux parents se heurtenta un lot de difficultes jusque-la inconnues. Comment aider vos enfants a traverservictorieusement cette etape de leur vie, une etape peut-etre aussi deroutante poureux que pour vous ? Laissons la parole a des parents de differents pays.

LES CHANGEMENTS

“ Plus jeune, mon fils suivait mes conseilssans discuter. Mais

`a l’adolescence, il s’est mis

`a moins respecter mon autorit

´e. Il critiquait et ce

que je disais et la facon dont je le disais. ”— Frank, Canada.

“ Mon fils n’est pas aussi causant qu’avant.Pour savoir ce qui le pr

´eoccupe, je dois le lui de-

mander ; il ne le fera pas de lui-mˆeme. Et obtenir

une r´eponse de sa part n’est pas une mince

affaire... ” — Francis, Australie.

“ Avec les enfants, la patience est fon-damentale. Parfois, on a envie de leur hurlerapr

`es, mais c’est toujours mieux de calmer

le jeu et de dialoguer ! ” — Felicia,´

Etats-Unis.

LA COMMUNICATION

“ Parfois, ma fille adolescente se met surla d

´efensive ou pense que je m’acharne sur

elle. Je dois lui rappeler que je l’aime, qu’onfait

´equipe et qu’elle a tout mon soutien ! ”

— Lisa,´

Etats-Unis.

“ Quand ils´etaient plus jeunes, mes enfants

se confiaient facilement. Je n’avais pas de mal`a savoir ce qu’ils pensaient. Maintenant, je doischercher

`a les comprendre et montrer que je

respecte leur individualit´e. C’est

`a cette seule

condition qu’ils m’ouvrent leur cœur. ” — Nan-hi,Cor

´ee.

“ Les adolescents ne se contentent pasd’interdictions. Il faut raisonner avec eux etavoir des discussions profondes qui touchent le

cœur. Pour encourager le dialogue, nous de-vons

ˆetre pr

ˆets

`a entendre ce qu’ils ont

`a dire,

mˆeme des choses qui ne nous plaisent pas

sp´ecialement. ” — Dalila, Br

´esil.

“ Quand je dois reprendre ma fille, j’´evite de

le faire devant d’autres personnes. ” — Edna,Nig

´eria.

“ Quand je discute avec mon fils, je me laisseparfois distraire par ce qui se passe dans lamaison ; je ne lui accorde pas toute mon atten-tion. Il s’en rend compte et je pense que c’estune des raisons pour lesquelles il ne vient passouvent me parler. Pour l’encourager

`a s’expri-

mer, je dois veiller quand nous discutons`a

ˆetre

plus concentr´ee. ” — Miriam, Mexique.

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LE BESOIN D’IND´EPENDANCE

“ L’id´ee d’accorder de l’ind

´ependance

`a mes

adolescents m’a toujours fait peur, ce qui a´et

´e

source de tensions, c’est sˆur. J’ai discut

´e fran-

chement de la question avec eux. Je leur ai ditpourquoi j’

´etais inquiet et eux m’ont dit pour-

quoi ils voulaient plus de libert´e. Nous avons

trouv´e un accord : ils auraient plus de libert

´e,

mais dans les limites, raisonnables, que j’avaisfix

´ees. ” — Edwin, Ghana.

“ Mon fils voulait une moto. J’´etais tellement

contre cette id´ee que je me suis surprise

`a le r

´e-

primander et`a lui en

´enum

´erer tous les as-

pects n´egatifs sans m

ˆeme lui laisser une chance

de s’expliquer. Ca l’a contrari´e et a renforc

´e son

envie d’en avoir une ! Je m’y suis donc prise au-trement. Je lui ai sugg

´er

´e d’

´eplucher la ques-

tion sous tous les angles : dangers, d´epenses,

permis, assurance, etc. Je lui ai aussi dit dechercher conseil aupr

`es de chr

´etiens m

ˆurs de la

congr´egation. J’ai compris qu’au lieu d’

ˆetre cat

´e-

gorique, il valait mieux l’encourager`a parler libre-

ment de ses souhaits. C’est ainsi que je suis par-venue

`a toucher son cœur. ” — Hye-young, Cor

´ee.

“ On leur fixait des limites, mais progressi-vement on leur accordait aussi des libert

´es. S’ils

en faisaient bon usage, on leur en donnait da-vantage. On leur fournissait des occasions degagner plus de libert

´es, leur montrant par l

`a que

c’´etait notre souhait. Mais s’ils trahissaient no-

tre confiance, on ne manquait pas d’appliquer lasanction. ” — Doroth

´ee, France.

“ Je n’abaissais jamais mes normes. Mais simes enfants ob

´eissaient, j’

´etais dispos

´ee

`a faire

des concessions. Il m’arrivait par exemple de lesautoriser

`a rentrer plus tard le soir. Mais s’ils d

´e-

passaient l’heure convenue plus d’une fois, il yavait des sanctions. ” — Il-hyun, Cor

´ee.

“ Plus un employ´e est ob

´eissant et respon-

sable, plus son patron l’estime. De mˆeme, mon

fils constate que, plus il est ob´eissant et respon-

sable`a l’int

´erieur des limites que nous lui

fixons, plus il aura d’ind´ependance. Il sait que,

tout comme un employ´e est sanctionn

´e s’il man-

que`a ses devoirs, il peut perdre l’ind

´ependance

qu’il a gagn´ee s’il n’en use pas sagement. ”

— Ram´

on, Mexique.

“ Montre`a l’enfant le chemin

`a suivre ;

mˆeme en vieillissant il s’y tiendra. ”

— Proverbes 22:6, Bible des Peuples.

Les parents peuvent accorder une certaine independance,mais ils fixent egalement des limites raisonnables.

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 23

Joseph : Mes deux fillesa

ˆın

´ees sont adolescentes. Je

pense que c’est important deles

´ecouter et de prendre en

compte leurs points de vue. Jereconnais mes erreurs et jeleur parle avec respect, ce quifavorise une bonne communi-cation. Tout bien consid

´er

´e, je

trouve que, grˆace

`a la direction

fournie par la Parole de Dieu, laBible,

´eduquer des adoles-

cents est une aventure extra-ordinaire.

Lisa : Quand notre fille aˆı-

n´ee est entr

´ee dans l’adoles-

cence, elle a eu encore plusbesoin de mon attention. Jeme rappelle les longs momentspass

´es

`a l’

´ecouter,

`a lui parler

et`a la rassurer. Nos filles sa-

vent qu’elles peuvent s’expri-mer librement, que mon mariet moi respecterons leurs senti-ments. Comme le recom-mande Jacques 1:19, je m’ap-plique

`a

ˆetre ‘ prompte

`a

entendre, lente`a parler ’.

Victoria : Ma m`ere est

ma meilleure amie. Je ne con-nais personne d’aussi doux etd’aussi attentionn

´e ; et elle est

comme ca avec tout le monde.`A mon avis, le mot qui la d

´efinit

le mieux, c’est “ sinc`ere ”. Elle

est irremplacable.

Olivia : Papa est attentionn´e

et g´en

´ereux. M

ˆeme quand

nous n’avons pas grand-chose,il est toujours pr

ˆet

`a donner. Il

saitˆetre s

´erieux, mais il sait

aussi s’amuser, c’est sˆur ! C’est

un papa g´enial et en plus...

c’est le mien !

PORTRAIT DE FAMILLE

“´Eduquer des adolescentsest une aventure extraordinaire ”

Famille Camera : Joseph,Lisa, Victoria, Olivia etIsabella.

Sonny : Quand les filles ontun souci, nous en parlons enfamille. Nous sommes toujourstr

`es francs et les principes bi-

bliques guident nos d´ecisions.

Nous veillons`a ce qu’elles fr

´e-

quentent des gens r´efl

´echis.

Nos amis sont leurs amis et r´e-

ciproquement.

Ynez : Nous restons actifset faisons des choses ensem-ble.

´Etant T

´emoins de J

´eho-

vah, nous´etudions la Bible

seuls et en famille. Nous parti-cipons aussi

`a l’œuvre d’

´evan-

g´elisation et

`a d’autres activi-

t´es b

´en

´evoles (op

´erations de

secours, constructions de lieuxde culte, etc.). Nous n’oublionspas non plus de nous d

´etendre

sainement. On n’a pas letemps de s’ennuyer !

Kellsie : Papa sait´ecouter.

Et il consulte syst´ematique-

ment la famille avant de pren-dre une d

´ecision importante.

Maman est toujours disponi-ble quand j’ai besoin d’aideou simplement besoin deparler.

Samantha : Maman n’ena pas forc

´ement conscience,

mais elle me fait sentir que jecompte, qu’elle m’aime. Elle

est`a l’

´ecoute. Elle a du cœur.

Je n’´echangerais son amiti

´e

contre rien au monde.

“ Pas le temps de s’ennuyer ! ”

Famille Zapata : Kellsie,Ynez, Sonny et Samantha.

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24 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

QU’AIMERIEZ-VOUS faire de votre ado-lescent ?

A. Une replique de vous.B. Un rebelle dont la mission est de deve-

nir votre oppose.C. Un adulte responsable qui prend de sa-

ges decisions.Certains parents repondent C tout en se

comportant comme s’ils preferaient l’op-tion A. Ils essaient d’imposer leurs valeurs aleur adolescent, par exemple en matiere dechoix de carriere. Resultat ? Des qu’il obtientune certaine independance, il court dans la di-rection contraire. Paradoxalement, beaucoupde parents qui visent l’option A recoltent la B.

´Echec de l’emprise absolue

Vous voulez que votre adolescent devienneun adulte responsable prenant de bonnes de-cisions. Mais comment atteindre cet objec-tif ? Une chose est sure : Chercher a avoir uneemprise absolue n’est pas la solution, et ce pourdeux raisons.

1. C’est contraire`a la Bible. Jehovah Dieu a

donne le libre arbitre aux humains. Il laissechacun choisir sa voie, qu’elle soit bonne oumauvaise. C’est ainsi qu’il a demande a Caın,qui nourrissait une colere meurtriere contreson frere Abel : “ Si tu te mets a bien agir, n’yaura-t-il pas elevation ? Mais si tu ne te metspas a bien agir, il y a le peche tapi a l’entree,et vers toi est son desir ; et toi, te rendras-tumaıtre de lui ? ” — Genese 4:7.

Le conseil etait clair, toutefois Jehovah n’apas force Caın a en tenir compte. C’etait aCaın de decider de se rendre maıtre de sacolere. Quelle lecon en tirer ? Si Jehovah necherche pas a obtenir l’obeissance de ses crea-

tures en exercant une emprise absolue surelles, ne cherchez pas non plus a le faire avecvos adolescents�.

2. C’est contre-productif. Imaginez-vous enpresence d’un vendeur insistant. Plus il es-saie de vous forcer la main, plus vous resis-tez. Meme si vous avez besoin de ce qu’il veutvous vendre, sa facon de faire vous derange etvous avez envie de lui echapper.

Maintenant, si vous essayez d’imposer vosvaleurs, croyances et objectifs a votre adoles-cent, en voudra-t-il ? Il y a peu de chances ! Aucontraire, vous risquez de le degouter de vosnormes. Bien souvent, les tentatives des pa-rents pour tout diriger echouent. Alors, com-ment s’y prendre ?

Au lieu de vous evertuer a reglementer savie en lui imposant vos valeurs comme lors-qu’il etait petit, aidez votre adolescent a com-prendre l’interet de faire ce qui est droit. Desparents chretiens voudront montrer a leur en-fant que le respect des principes divins pro-cure a long terme un maximum de satisfac-tion. — Isaıe 48:17, 18.

Dans tous les cas, donnez l’exemple. Soyezle genre de personne que vous voulez que vo-tre adolescent devienne (1 Corinthiens 11:1).Expliquez-lui quelles sont vos valeurs (Pro-verbes 4:11). S’il se met a aimer Dieu et sesnormes, il fera des choix judicieux, y compris� Pour plus de renseignements, voir La Tour de Garde du

1er fevrier 2011, pages 18 et 19.

D’APR`

ESLA BIBLE

Quel devraitˆetre

le but des parents ?1.Unetourforte.2.Unchien.3.110000.4.A.

EPONSESDESPAGES30ET31

Page 25: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

en votre absence. — Psaume 119:97 ; Philip-piens 2:12.

Acquisition de comp´

etences

Ainsi que le mentionne la page 2 de cetterevue, le jour viendra — peut-etre trop vite avotre gout — ou votre enfant devenu adulte“ quittera son pere et sa mere ”. (Genese2:24.) En tant que parents, vous souhai-tez vous assurer qu’il acquiert les aptitudesnecessaires pour voler de ses propres ailes.Voici quelques competences que vous pouvezlui transmettre pendant qu’il est encore chezvous.

Vie quotidienne. Votre adolescent sait-il cui-siner ? laver et repasser ses vetements ? gar-der sa chambre propre et bien rangee ? effec-tuer des reparations simples sur une voitureet l’entretenir ? Ce savoir-faire preparera votrefils ou votre fille a tenir un jour une maison.Il pourra dire comme l’apotre Paul : “ J’ai eneffet appris, en quelque situation que je sois,a me suffire a moi-meme. ” — Philippiens 4:11.

Relations humaines. (Jacques 3:17.) Votreadolescent s’entend-il bien avec les autres ?Sait-il regler les conflits a l’amiable ? Lui avez-vous appris a traiter les gens avec respect et

a resoudre les differends paisiblement (´

Ephe-siens 4:29, 31, 32) ? La Bible recommande :“ Honorez des hommes de toutes sortes. ”— 1 Pierre 2:17.

Argent. (Luc 14:28.) Pourriez-vous guidervotre adolescent pour qu’il apprenne un me-tier, sache gerer un budget et ne s’endettepas ? Lui avez-vous appris a economiser, a nepas acheter sur un coup de tete et a se satis-faire du necessaire (Proverbes 22:7) ? Paul aecrit : “ Ayant nourriture et vetement, nousnous contenterons de ces choses. ” — 1 Timo-thee 6:8.

Un adolescent qui acquiert des valeurs etdes competences est fin pret pour sa vied’adulte. Ses parents ont atteint leur but ! —Proverbes 23:24.

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

˘ Quel est votre but en tant que parents ?— H

´ebreux 5:14.

˘ Quelle responsabilit´e aura votre

adolescent une fois adulte ?— Josu

´e 24:15.

Qu’aimeriez-vous faire de votre adolescent ?

Une replique de vous. Un rebelle. Un adulte responsable.

Page 26: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

26 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

QUE pensez-vous de ces deux scenarios ?Pourquoi Jessica resiste-t-elle mieux a la

pression ? Parce qu’elle possede quelque choseque Michael n’a pas. De quoi s’agit-il ? D’uneidentite. Pas d’un nom ou d’un etat civil, non.Mais du sentiment intime de savoir qui vousetes et quelles valeurs vous defendez. Cetteconviction vous donne la force de dire non a latentation, de diriger votre vie au lieu de lais-ser d’autres le faire. Comment developper unetelle assurance ? Un bon debut serait de repon-dre aux questions suivantes.

1 QUELS SONT MES POINTS FORTS ?

Pourquoi c’est important : Connaıtre ses ca-pacites et ses qualites renforce la confiance ensoi.

Notez ceci : Chacun a ses talents. Par exem-

ple, certains sont forts en dessin ou en mu-sique, d’autres en sport. Raquel�, pour sapart, est douee pour reparer les voitures.“ Vers 15 ans, dit-elle, j’ai su que je voulais etremecanicienne. ”

Exemple biblique : L’apotre Paul a ecrit :“ Meme si je suis inexperimente quant a la pa-role, je ne le suis certainement pas quant a laconnaissance. ” (2 Corinthiens 11:6). Grace asa profonde comprehension des

´Ecritures,

Paul a tenu bon quand on l’a mis a l’epreuve. Ilne s’est pas laisse ebranler par ses detracteurs.— 2 Corinthiens 10:10 ; 11:5.

Analysez-vous.´

Ecrivez ci-dessous un de vostalents ou une de vos competences.˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

� Certains prenoms ont ete changes.

LES JEUNESS’INTERROGENT Qui suis-je ?

Alexandre voit Nicolas venir vers lui. Ilredoute ce qui va se produire. “ H

´e, Alex,

goˆ

ute-moi ca ! ” Nicolas ouvre la main etc’est exactement ce qu’Alexandre pensait :son camarade lui tend un joint fra

ˆıchement

roul´

e. Alexandre ne veut pas l’accepter,mais il ne veut pas non plus passer pourun loser. “ Euh..., r

´epond-il mollement,

peut-ˆ

etre une autre fois..., d’accord ? ”

Jessica voit Nicolas venir vers elle. Elleest pr

´epar

´ee

`a ce qui va se produire. “ H

´e,

Jess, goˆ

ute-moi ca ! ” Nicolas ouvre la mainet c’est exactement ce qu’elle pensait : soncamarade lui tend un joint fra

ˆıchement

roul´

e. “ Non, merci, r´

epond-elle fermement.J’ai des projets d’avenir, et pour ca, j’auraibesoin de mes poumons... D’ailleurs, jesuis surprise que tu fumes. Je te croyaisplus malin que ca ! ”

POINTS FORTSPOINTS FAIBLES

OBJECTIFS

CONVICTIONS

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R´eveillez-vous ! — octobre 2011 27

`A present, notez un de vos points forts. (Par

exemple, etes-vous attentionne ? genereux ? fia-ble ? ponctuel ?)˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

“ J’essaie d’etre disponible. Quand quelqu’un abesoin de parler et que je suis occupee, je m’ar-rete pour l’ecouter. ” — Brianne.

Si vous avez du mal a vous trouver un pointfort, reflechissez a un aspect de votre personna-lite que vous avez affine en grandissant et ecri-vez-le ci-dessous. — Voir l’encadre “ L’opiniond’autres jeunes ”.˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

2 QUELS SONT MES POINTS FAIBLES ?

Pourquoi c’est important : Tout comme unechaıne n’est pas plus forte que son maillon leplus faible, votre identite peut s’abımer si vouslaissez vos defauts prendre le dessus.

Notez ceci : Personne n’est parfait (Romains3:23). Nous avons tous des traits de caracterequi nous deplaisent. “ Pourquoi la moindrebetise me contrarie-t-elle ? se demande Seija.Je m’enerve pour un rien et, brusquement, jene maıtrise plus mes emotions ! ”

Exemple biblique : Paul etait conscient deses faiblesses. Il a reconnu : “ Je prends en ef-fet plaisir a la loi de Dieu selon l’hommeque je suis interieurement, mais je vois dansmes membres une autre loi qui fait la guerrecontre la loi de mon intelligence et qui m’em-mene captif vers la loi du peche. ” — Romains7:22, 23.

Analysez-vous.`

A quel point faible devez-vous faire attention ?˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

“ J’ai remarque que les films romantiques merendent melancolique et me donnent envie de tom-ber amoureuse. Alors, je sais que je dois etre pru-dente avec ce genre de distractions. ” — Bridget.

3 QUELS SONT MES OBJECTIFS ?

Pourquoi c’est important : Des objectifsdonnent a votre vie une orientation precise. Ilsvous incitent egalement a vous detourner desgens ou des situations qui pourraient vous em-pecher d’aller au bout de vos idees.

Notez ceci : Auriez-vous l’idee de monterdans un taxi et de dire au chauffeur de tournerautour d’un pate de maisons encore et encore,jusqu’a la panne seche ? Ce serait absurde, etcouteux ! Des objectifs vous evitent de tourneren rond. Vous connaissez votre destination etl’itineraire qui y mene.

Exemple biblique : Paul a ecrit : “ Je necours pas a l’aventure. ” (1 Corinthiens 9:26).Plutot que de prendre les choses comme ellesse presentaient, il se fixait des buts, puis me-nait sa vie en consequence. — Philippiens3:12-14.

L’OPINION D’AUTRES JEUNES

“ En grandissant,j’ai appris

`a peser

urement toutes mesd

´ecisions, les gran-

des et les petites, et`

ane pas me mettredans des situationsque Dieu d

´esap-

prouve.

“ Quand j’´

etaisplus jeune, je pensaisque tous ceux qui´

etaient diff´

erents demoi

´etaient bizarres.

Maintenant, j’aime ladiff

´erence, et le point

de vue des autres m’in-t´

eresse.

Jeremiah

Jennifer

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28 R´eveillez-vous ! — octobre 2011

Analysez-vous. Citez trois objectifs que vousaimeriez atteindre d’ici l’annee prochaine :1 ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

2 ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

3 ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

Choisissez maintenant celui qui compte leplus a vos yeux et ecrivez ce que vous pouvezfaire des a present pour commencer a le con-cretiser.˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

“ Si je ne m’absorbe pas dans quelque chose,je me rends compte que je stagne. Il vaut mieuxavoir des objectifs et s’employer a les atteindre. ”— Jose.

4 QUELLES SONT MES CONVICTIONS ?

Pourquoi c’est important : Si vous n’avezpas de convictions, vous serez indecis. Tel uncameleon, vous changerez de couleur pour res-sembler a vos camarades, signe evident quevous n’avez pas d’identite propre.

Notez ceci : La Bible encourage les chre-tiens a “ eprouver personnellement ce qu’est lavolonte de Dieu, bonne, agreable et parfaite ”.(Romains 12:2.) Quand vos actions sont deter-minees par vos convictions, vous restez fidele avous-meme, quoi que fassent les autres.

Exemple biblique : Bien que separe de safamille et de ses coreligionnaires, le prophete

Daniel, alors adolescent, “ resolut dans soncœur ” d’observer les lois de Dieu (Daniel 1:8).Ce faisant, il est reste fidele a lui-meme. Il a vecuen accord avec ses convictions.

Analysez-vous. Quelles sont vos convic-tions ? Par exemple :

˘ Croyez-vous en Dieu ? Si oui, pourquoi ?Qu’est-ce qui vous convainc personnellementde son existence ?

˘ Croyez-vous que les normes morales di-vines sont pour votre bien ? Si oui, pour-quoi ? Par exemple, qu’est-ce qui vous convaincqu’obeir aux lois de Dieu sur la sexualite vousrendra plus heureux que de vous conformer aumode de vie “ libre ” de vos camarades ?

On ne repond pas a ces questions en quel-ques secondes. Prenez le temps de reflechir aufondement de vos croyances. Vous serez mieuxa meme de les defendre. — Proverbes 14:15 ;1 Pierre 3:15.

“`

A l’ecole, quand on n’a pas de convictions fer-mes, certains eleves en profitent. Alors, je voulaisetre sure de ma foi. J’ai donc analyse les raisonsde mes croyances pour qu’elles soient claires etnettes dans mon esprit. Je ne disais pas : ‘ Ma re-ligion me l’interdit. ’ Je preferais une formule dustyle : ‘ Personnellement, je suis contre. ’ C’etaitmes croyances a moi. ” — Danielle.

Alors, a quoi prefereriez-vous ressembler : aune feuille morte que la moindre brise souleveou a un arbre qui resiste aux tempetes les pluspuissantes ? Renforcez votre identite, et vousserez comme cet arbre. Vous saurez ainsi re-pondre a la question : Qui suis-je ?

ET SI VOUS INTERROGIEZVOS PARENTS ?

D’apr`es vous, quels sont mes talents ?

Quels traits de caract`ere devrais-je corri-

ger ? Qu’est-ce qui vous a convaincu queles normes divines sont b

´en

´efiques ?

Vous trouverez d’autres articles de la rubrique“ Les jeunes s’interrogent ” sur le sitewww.watchtower.org/ypf.

Celui qui est surde ses convictionsressemble a un arbresolidement enracine,qui resiste aux violentestempetes.

Page 29: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

Parents hors jeuD’apres une etude recente, un cinquieme des parents

britanniques disent avoir oublie “ comment jouer avecleurs enfants ”. Un tiers des parents avouent s’ennuyeren jouant, tandis que d’autres manquent de temps oud’idees.

`A ce sujet, la psychologue clinicienne Tanya

Byron analyse : “ Quatre facteurs sont indispensablespour qu’un moment ou parents et enfants jouent en-semble soit une reussite : education, inspiration, inte-gration et communication. ” Meme si un parent surtrois decide de jouer a des jeux video avec ses enfants,une majorite ecrasante de jeunes preferent y jouerseuls. Parmi les activites que la plupart des 5-15 ans ai-ment pratiquer avec leurs parents, citons les jeux deplein air et de societe.

Histoires`

a dormir deboutUn site Internet propose d’aider les peres indisponi-

bles le soir pour lire des histoires a leurs enfants. “ Unlogiciel de pointe enregistre les peres lisant une histoire,ajoute de la musique et des bruitages, et envoie un fi-chier audio par e-mail a l’enfant ”, explique le DailyTelegraph de Sydney. Mais des specialistes en relationshumaines sont sceptiques. “ Faire la lecture impliqueun engagement relationnel ”, declare Richard Fletcher,membre d’un programme de recherche sur la famillea l’universite australienne de Newcastle. En lisant deshistoires, les peres dialoguent avec leurs enfants, les ca-linent et rient avec eux. Selon M. Fletcher, un e-mailne peut reproduire les avantages d’etre aux co-tes de son enfant et de lui faire la lecture.

COUP D’ŒIL SUR LE MONDE

Environ 17 % des´

el`

evesbr

´esiliens

ˆag

´es de 10`

a 13 ans sont concern´

espar les brimades — qu’ilssoient victimes ou bour-reaux. — O ESTADO DE S

˜AO PAULO,

BR´ESIL.

Hypertension, cholest´

e-rol, calculs r

´enaux et

probl`

emes de foie sontmaintenant diagnostiqu

´es chez

des moins de 12 ans. Les cau-ses principales ? Modes de vies

´edentaires, consommation

excessive d’aliments hypercalo-riques sans valeur nutritive etsurpoids. — ABC, ESPAGNE.

D’apr`es une estimation gouver-

nementale, une famille am´eri-

caine moyenne d´epensera

153440 euros (202280 eurosen tenant compte de l’infla-tion) pour

´elever jusqu’

`a

ses 18 ans un enfant n´e

en 2008. — MINIST`ERE DE L’AGRICUL-

TURE,´ETATS-UNIS.

Page 30: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

APPRENONS EN FAMILLE

Cherchez l’erreur !Lisez Proverbes 18:10 et 26:17. Mainte-nant, regardez les images. Que manque-t-il ?´Ecrivez vos r

´eponses ci-dessous. Reliez

les points pour compl´eter les images,

puis coloriez-les.

1 ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

2 ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝ ˝

˘ R´eponses des pages 30 et 31

`a la page 24.

SUJET DE DISCUSSION : Qu’appre-nez-vous de ces versets ? Suffit-il deconna

ˆıtre le nom de Dieu pour recevoir

sa faveur ? INDICE : Lisez Psaume 91:2et Proverbes 3:5, 6. Pourquoi est-il pru-dent de ne pas se m

ˆeler des affaires

des autres ? INDICE : Lisez Galates 6:5-7 ; 1 Thessaloniciens 4:11 ; 1 Pierre4:15. Lisez

`a pr

´esent Proverbes 26:18,

19. Les farces sont-elles toujours desamusements inoffensifs ? INDICE :Lisez Proverbes 14:13 ; 15:21 ;Matthieu 7:12.

ACTIVIT´E EN FAMILLE : Lisez

ensemble Proverbes 31:10-31. Unmembre de la famille mime certainesactivit

´es de la femme capable d

´ecrites

dans ces versets. Les autres essaientde deviner de quoi il s’agit. Parlez detˆaches que chacun peut apprendre

`a

faire pour augmenter ses capacit´es.

Imprimez d’autres pages de larubrique “ Apprenons en famille ”`a partir du site www.jw.org.

D´EBUT

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Mes fiches bibliques D´ecouper, plier en deux et conserver

SA

LO

MO

NF

ICH

EB

IBL

IQU

E

10

S A L O M O N

EN BREF Deuxi`eme fils de David et de

Bath-Sh´eba. Il a r

´egn

´e 40 ans en Isra

¨el.

Il a construit un bˆatiment somptueux pour

le culte de J´ehovah (1 Rois 5:2-5). J

´ehovah

s’est servi de lui pour r´ediger les Prover-

bes, l’Eccl´esiaste et le Chant de Salomon.

La mauvaise influence de ses femmes´etrang

`eres l’a

´eloign

´e de J

´ehovah.

— 1 Rois 11:1-6.

QUESTIONS

A. Plutˆot que la richesse ou des ann

´ees de

vie, qu’a-t-il demand´e

`a Dieu ?

B. Remplis les espaces : Salomon pouvaitprononcer ������������� proverbes, et seschants furent au nombre de ������������.

C. Quel autre nom lui a-t-on donn´e ?

EPONSES

A. Un cœur ob´eissant. — 1 Rois 3:5-14.

B. 3000, 1005. — 1 Rois 4:29, 32.

C. Yedidia, qui signifie “ Bien-aim´e

de Yah ”. — 2 Samuel 12:24, 25.

La terre et ses habitants3. Je m’appelle Chloe. J’ai neuf ans et j’habite auCanada. Combien y a-t-il de T

´emoins de J

´ehovah

au Canada : 55000, 88000 ou 110000 ?

4. Quel point montre o`u j’habite ? Entoure-le

et mets-en un l`a o

`u tu vis, toi, pour voir

`a quelle distance tu es du Canada.

Aux enfantsde chercher !Essaie de retrouver ces illustrationsdans le p

´eriodique et d

´ecris chacune

d’elles avec tes mots`a toi.

4026

av.

n.

` e.

Cr´ eation

d’A

dam

Av

´ ecu

vers

1000

av.

n.

` e.

1de

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98

de

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` e.

R´ edact

ion

du

dern

ierliv

rede

laB

ible

J´erusalem

La reine de Shebaa parcouru2400 kilom

`etres

pour´

ecouterla sagesse de Salomon.

SHEBA

A

B

C

D

R´eveillez-vous ! — octobre 2011 31

Page 32: !#2€¦ · icibemba, igbo, iloko, indon

www.watchtower.org/f g11 10-F

A D A P T´

E S`

A L E U Rˆ

A G E

“ Quand nous´etions en-

fants, nous aimions beau-coup, l’un comme l’autre,le Recueil d’histoires bibli-ques. Aujourd’hui, il nousest extr

ˆemement utile pour

enseigner Joshua, notre filsde 16 mois. Petit comme ilest, il sait d

´ej

`a reconna

ˆıtre

et nommer au moins35 des personnages dontparle ce livre. Leurs nomsfont partie de son vocabu-laire. ” — Timothy et Ann.

“ Mon petit garcon adorefeuilleter le livre Ecoute legrand Enseignant. Il en con-na

ˆıt d

´ej

`a presque toutes les

images. Je me sers de cet ou-vrage pour raisonner avec luisur la facon de surmonter lesdifficult

´es qu’il peut rencon-

trer,`a l’

´ecole en particulier.

C’est mieux que tout ce quej’aurais pu demander ! ”— Jennifer.

“ Les jeunes s’inter-rogent — Reponses prati-ques, volume 2, traite dechaque aspect de la vied’un jeune. J’ai moi-m

ˆeme

19 ans, et ce livre m’a ai-d

´ee

`a me fixer des objec-

tifs,`a prendre de bonnes

d´ecisions concernant l’au-

tre sexe et`a consolider

mes relations avec J´eho-

vah. Je le recommande`a

tous, jeunes ou vieux. ”— Courtney.

Q Recueil d’histoires bibliques Q´

Ecoute le grand Enseignant Q Les jeunes s’interrogent— R

´eponses pratiques, volume 2

Q Veuillez me faire parvenir, sans engagementde ma part, le ou les livres coch

´es ci-dessus.

(Coupon`a envoyer

`a l’adresse indiqu

´ee ou

`a

l’une de celles qui figurent`a la page 5.)

Langue :

������������������������������������������������������������������

Q Veuillez me faire savoir comment b´en

´eficier

d’une´etude gratuite de la Bible.

Nom ������������������������������������������������������������������������������������������

Adresse �������������������������������������������������������������������������������������

�������������������������������������������������������������������������������������������������

Code postal ������������������ Ville ������������������������������������������������������

Les T´emoins de J

´ehovah, BP 625, 27406 Louviers Cedex

RecueilD’HISTOIRES

BIBLIQUES

´ECOUTE

LE GRAND ENSEIGNANTLes jeunes

s’interrogentr

´eponses pratiques

VOLUME 2