2009 : lignes directrices sur la dyslipidémie

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Lignes directrices 2009 de la Société canadienne de cardiologie pour le diagnostic et le traitement de la dyslipidémie et pour la prévention des maladies cardiovasculaires

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Page 1: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Lignes directrices 2009 de la Société canadienne de cardiologie pour le diagnostic et le traitement de la

dyslipidémie et pour la prévention des maladies cardiovasculaires

Page 2: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

INTRODUCTION ET JUSTIFICATIONLignes directrices 2009 sur la dyslipidémie

Page 3: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

*Les causes de mortalité sont codées selon la Dixième révision de la Classification statistique internationale des Maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-10) de l’Organisation mondiale de la Santé.

Page 4: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Au cours de la dernière décennie• Baisse de 40 % ↓ des décès attribuables aux MCV• On a constaté une amélioration de la maîtrise des facteurs de

risque de MCV et de la gestion médicale des patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire.

• De nouvelles données cliniques → pourraient contribuer à améliorer la prévention et la gestion des MCV.

• En dépit de ces améliorations, les maladies cardiovasculaires demeurent un fardeau social important.

Il faut harmoniser les pratiques de prévention des MCV dans l’ensemble du Canada.

MCV = maladie cardiovasculaire

Page 5: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

22%

78%

Nurses (n=123)

No Yes

6%

94%

Physicians (n=344)

No Yes

5%

95%

Nurse Practioners (n=125)

No Yes

23%

77%

Pharmacists (n=545)

No Yes

Un sondage effectué en 2011 auprès de professionnels de la santé au Canada leur a demandé s’ils connaissaient les lignes directrices 2009 de la SCC sur la dyslipidémie.

Médecins (n = 344) Infirmières praticiennes/infirmiers praticiens (n = 125)

Pharmaciens (n = 545) Infirmières/infirmiers (n = 123)

Non

Non Non

NonOui

Oui Oui

Oui

Page 6: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Un sondage effectué en 2011 auprès de professionnels de la santé au Canada leur a demandé s’ils utilisaient les lignes directrices 2009 de la SCC sur la dyslipidémie.

216 (63%)

95 (28%)

13 (4%) 10 (3%) 9 (3%) 2 (1%)0

50

100

150

200

250

Yes I use these recommendations in

my practice

I have adopted some but not all of the

guideline recommendations

No, I do not use these guidelines

I am bound to adhere to current

institutional guidelines for lipid-

lowering medications

I use other Canadian or international lipid

guidelines

These guidelines are not relevant to my

practice

Physicians (n=345) 89 (71%)

27 (22%)

4 (3%) 4 (3%) 2 (2%)0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Yes I use these recommendations in

my practice

I have adopted some but not all of the

guideline recommendations

I use other Canadian or international lipid

guidelines

These guidelines are not relevant to my

practice

I am bound to adhere to current

institutional guidelines for lipid-

lowering medications

No, I do not use these guidelines

226 (49%)

125 (27%)

49 (11%)

30 (7%)17 (4%)

10 (2%)

0

50

100

150

200

250

Yes I use these recommendations in

my practice

I have adopted some but not all of the

guideline recommendations

No, I do not use these guidelines

These guidelines are not relevant to my

practice

I am bound to adhere to current

institutional guidelines for lipid-

lowering medications

I use other Canadian or international lipid

guidelines

Pharmacists (n=457)

0

10

20

30

40

50

60

70

Yes I use these recommendations in

my practice

I have adopted some but not all of the

guideline recommendations

I am bound to adhere to current

institutional guidelines for lipid-

lowering medications

These guidelines are not relevant to my

practice

I use other Canadian or international lipid

guidelines

No, I do not use these guidelines

Nurses (n=100)

Médecins (n = 345) Infirmières praticiennes/infirmiers praticiens (n = 125)

Pharmaciens (n = 457) Infirmières/infirmiers (n = 100)

Oui, j’utilise ces recommandations dans

ma pratique.

Oui, j’utilise ces recommandations dans ma pratique.

Oui, j’utilise ces recommandations dans ma pratique.

Oui, j’utilise ces recommandations dans

ma pratique.

J’ai adopté une partie mais non la

totalité des recommandations

des lignes directrices.

J’ai adopté une partie mais non la

totalité des recommandations

des lignes directrices.

J’ai adopté une partie mais non la

totalité des recommandations

des lignes directrices.

J’ai adopté une partie mais non la

totalité des recommandations

des lignes directrices.

Non, je n’utilise pas ces lignes

directrices.

Non, je n’utilise pas ces lignes

directrices.

Non, je n’utilise pas ces lignes

directrices.

Non, je n’utilise pas ces lignes

directrices.

Je suis tenu de respecter les lignes directrices actuelles

de mon établissement en ce

qui a trait aux médicaments

hypolipidémiants.

Je suis tenu de respecter les lignes directrices actuelles

de mon établissement en ce

qui a trait aux médicaments

hypolipidémiants.

Je suis tenu de respecter les lignes directrices actuelles

de mon établissement en ce

qui a trait aux médicaments

hypolipidémiants.

Je suis tenu de respecter les lignes directrices actuelles

de mon établissement en ce

qui a trait aux médicaments

hypolipidémiants.

J’utilise d’autres lignes directrices canadiennes ou

internationales en matière de

dyslipidémie.

J’utilise d’autres lignes directrices canadiennes ou

internationales en matière de

dyslipidémie.

J’utilise d’autres lignes directrices canadiennes ou

internationales en matière de

dyslipidémie.

J’utilise d’autres lignes directrices canadiennes ou

internationales en matière de

dyslipidémie.

Ces lignes directrices ne sont

pas pertinentes dans le cadre de

ma pratique.

Ces lignes directrices ne sont

pas pertinentes dans le cadre de

ma pratique.

Ces lignes directrices ne sont

pas pertinentes dans le cadre de

ma pratique.

Ces lignes directrices ne sont

pas pertinentes dans le cadre de

ma pratique.

Page 7: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie
Page 8: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

LE PROCESSUS DE DÉPISTAGELignes directrices 2009 sur la dyslipidémie

Page 9: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

No.Name

20600

William D.

Dépistage de la dyslipidémieDépistage de la dyslipidémie

• Homme; directeur de banque; 38 ans• Taille : 180 cm (5 pi 11 po)• Poids  98,5 kg (217 lb)• IMC : 30,3 kg/m2

• Tour de taille : 97 cm• Glycémie à jeun : 5,8 mmol/L• Pression artérielle : 132/95 mm Hg (sans aucun médicament)• Fume ½ paquet de cigarettes par jour• Son père est décédé à la suite d’un IM à l’âge de 59 ans.• Sa mère souffre d’un diabète de type 2.

Est-il indiqué de procéder au dépistage du profil Est-il indiqué de procéder au dépistage du profil lipidique plasmatique de William?lipidique plasmatique de William?

Nom

Page 10: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Hommes ≥ 40 ans

• Femmes ≥ 50 ans ou ménopausées

• Enfants avec des antécédents familiaux d’hypercholestérolémie ou d’hyperchylomicronémie

Page 11: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Tous les patients adultes présentant les états suivants, sans égard à l’âge :– Hypertension– Diabète– Tabagisme actuel– Embonpoint (IMC 27-30 kg/m2) ou

obésité (IMC >30 kg/m2)– Antécédents familiaux de

coronaropathie précoce(< 60 ans chez un membre de la famille immédiate)

– Maladies inflammatoires* (lupus érythémateux disséminé, polyarthrite rhumatoïde, psoriasis)

– Signes manifestes d’athérosclérose

– Insuffisance rénale chronique (TFGe < 60 mL/min/1,73 m2)

– Infection au VIH en traitement antirétroviral hautement actif

– Signes cliniques d’hyperlipidémie (xanthome, xanthélasma, arc lipoïdique précoce)

– Dysfonction érectile– Tabagisme

* Pénurie de données sur les maladies intestinales inflammatoires. IMC = indice de masse corporelle; TFGe = taux de filtration glomérulaire estimé

Page 12: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Le syndrome métabolique est défini comme l’association de plusieurs anomalies métaboliques, notamment :

- Excès de tissu adipeux viscéral (c.-à-d. embonpoint au tour de taille)

- Dyslipidémie (taux élevé de triglycérides et faible taux de C-HDL)

- Hypertension- Glycémie sérique élevée

Les sujets souffrant du syndrome métabolique sont susceptibles d’être exposés à un risque cardiovasculaire à long terme plus important que ne l’indiquerait le Score

de risque de Framingham (SRF).C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité

Page 13: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Obésité abdominale (critère du tour de taille)* :

• Europoïdes • Asiatiques du Sud • Chinois • Japonais

Hommes ≥ 94 cm; femmes ≥ 80 cm Hommes ≥ 90 cm; femmes ≥ 80 cmHommes ≥ 90 cm; femmes ≥ 80 cmHommes ≥ 90 cm; femmes ≥ 80 cm

PLUS 2 facteurs parmi les suivants :•Triglycérides plasmatiques •Pression artérielle•C-HDL

•Glycémie à jeun

> 1,7 mmol/L> 130/85 mm Hg ou traitement hypertenseur- Hommes < 1,03 mmol/L- Femmes < 1,3 mmol/L> 5,6 mmol/L

C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité

Page 14: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

ÉVALUATION DU RISQUE CARDIOVASCULAIRE

Lignes directrices 2009 sur la dyslipidémie

Page 15: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

No.Name

20600

William D.

Évaluation du risque CVÉvaluation du risque CV• Profil lipidique de William :

C-HDL : 1,0 mmol/L C-LDL : 3,8 mmol/L Cholestérol total : 5,3 mmol/L Triglycérides : 2,2 mmol/L CT/C-HDL : 5,3

• SRF : 18,8 %

À votre avis, dans quelle catégorie se situe À votre avis, dans quelle catégorie se situe le risque CV de William?le risque CV de William?

Nom

Page 16: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Options d’évaluation du risque• Score de risque de Framingham (SRF) - Préférence généralisée → mesure la MCV (validé au Canada*)- Pourrait sous-estimer le risque chez certains patients• Score de risque de Reynolds (SRR)- Mesure la MCV → outil de risque facultatif (comprend les

antécédents familiaux et la hsCRP)

L’évaluation du risque cardiovasculaire (CV) demeure imparfaite.

L’évaluation du risque de maladie cardiovasculaire (MCV) total est recommandée.

hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; MCV = maladie cardiovasculaire*Validé à l’aide du modèle d’espérance de vie cardiovasculaire

Page 17: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

MCV = maladie cardiovasculaire; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité

Page 18: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Critères de base– Hommes ≥ 50 ans et femmes ≥ 60 ans – Risque modéré de MCV (selon SRF) – C-LDL est < 3,5 mmol/L– Sans maladie aiguë

• Valeur de base– La plus faible de deux valeurs HsCRP, mesurées à deux

semaines d’intervalle

Non requis pour tous les patients

SRF = Score de risque de Framingham; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; MCV = maladie cardiovasculaire

Page 19: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Évaluation non effractive de l’athérosclérose• Indice tibio brachial• Épreuve à l’effort• Échographie en mode B de l’artère carotide• Score de calcification des artères coronaires• Tomodensitométrie cardiaque (tomodensitométrie à faisceau

d’électrons [TFE]); coronarographie par tomodensitométrie à multidétecteurs

Le patient qui souffre d’athérosclérose est à RISQUE ÉLEVÉ.

Page 20: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Le SRF estime le risque sur 10 ans.• Les antécédents familiaux font augmenter le risque :

– 1,7 fois chez la femme– 2 fois chez l’homme

• Un niveau élevé de la hsCRP pourrait aussi influer sur le risque.

• Les niveaux de risque changent avec le temps.

Il faut réévaluer le risque de MCV tous les 3 ans.

SRF = Score de risque de Framingham, hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; MCV = maladie cardiovasculaire

Page 21: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Données démographiques cibles• Adultes diabétiques > 45 (hommes), > 50 (femmes)• Athérosclérose documentée de manière probante

Score de risque• SRF ou SRR ≥ 20 %

Aperçu des recommandations en matière de traitement• Offrir des conseils rigoureux concernant une modification

importante du mode de vie• Offrir un traitement pharmacologique visant à abaisser le C-

LDL. SRF = Score de risque de Framingham; SRR = Score de risque de Reynolds; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité

Page 22: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Données démographiques cibles• Canadiens d’âge moyen

Score de risque• SRF de 10 à 19 %• Des antécédents familiaux et une hsCRP élevée influent sur le

risque. → Le SRR pourrait être utile.

Aperçu des recommandations en matière de traitement• Offrir des conseils pour une modification importante du mode

de vie• Un traitement pharmacologique visant à abaisser le C-LDL

sera souvent nécessaire.SRF = Score de risque de Framingham; SRR = Score de risque de Reynolds; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité

Page 23: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Score de risque• SRF < 10 %• Des antécédents familiaux consignés avec soin pourraient

ajouter des facteurs de risque → Le SRR conduit parfois à un reclassement des patients à faible risque

Aperçu des recommandations en matière de traitement• Il faut faire preuve de jugement clinique et agir au moment

opportun pour amorcer une pharmocothérapie hypolipidémiante.

SRF = Score de risque de Framingham; SRR = Score de risque de Reynolds

Page 24: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

APPROCHE RECOMMANDÉE POUR LE TRAITEMENT

Lignes directrices 2009 sur la dyslipidémie

Page 25: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

No.Name

20600

William D.

Approche du traitementApproche du traitement• Selon les lignes directrices, le risque

de William est modéré

Le traitement de la dyslipidémie est-il indiqué Le traitement de la dyslipidémie est-il indiqué pour William?pour William?Dans l’affirmative, quel serait ce traitement?Dans l’affirmative, quel serait ce traitement?

Comportements ou mode de vie propices Comportements ou mode de vie propices à la santé?à la santé?Pharmacothérapie?Pharmacothérapie?

Quels sont vos cibles de traitement dans le Quels sont vos cibles de traitement dans le cas de William?cas de William?

Nom

Page 26: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

* Athérosclérose dans n’importe quel lit vasculaire, y compris les carotides. apo B = taux d’apolipoprotéine B; SRF = Score de risque de Framingham; C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; MVP = maladie vasculaire périphérique; SRR = Score de risque de Reynolds; CT = cholestérol total

Page 27: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

CT = cholestérol total; C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité ; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité; Apo B/A1 = taux d’apolipoprotéine B/AI; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité

Page 28: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Les données cliniques donnent à penser que les patients qui atteignent les cibles secondaires obtiennent de meilleurs résultats.

• Les solutions thérapeutiques comprennent notamment :- Fibrates → réduction du taux de triglycérides,- Niacine → augmentation du taux de C-HDL,- Augmentation des statines et/ou,- Ajout d’inhibiteurs de l’absorption du cholestérol

(c.-à-d. ézétimibe*) pour réduire davantage les taux de C-LDL, d’apo B et de hsCRP.

• Nécessité d’évaluations cliniques comportant des données de résultats CV.

C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité; apo B = taux d’apolipoprotéine B; hsCRP = protéine C-réactive à haute sensibilité; CV = cardiovasculaire*Aucune donnée de résultat n’est disponible

Page 29: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

IMC = indice de masse corporelle

Page 30: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Cessation du tabagisme• Abordez le sujet clairement.• Offrez du counseling et répétez.• Offrez des solutions médicales.• Examinez les moyens d’aide et

les programmes.• Offrez du soutien sans porter de

jugement (respectez le choix du patient).

• Tenez compte de ce qui motive le patient (famille, raisons, préoccupations).

Consommation d’alcool• Hommes : 2 consommations par

jour, 14/semaine au maximum • Femmes : 1 consommation par

jour, 9/semaine au maximum• Ces consommations ne doivent

pas être prises toutes en une seule fois!

L’intervention visant l’adoption d’un mode de vie sain constitue la thérapie fondamentale.

Page 31: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Activité physique•On recommande de pratiquer une activité physique modérée de 30 à 60 minutes tous les jours de la semaine → démarrage lent, augmentation graduelle de la fréquence, de la durée et de la régularité.•Envisagez des ordonnances d’exercices

Gestion du poids•Suggérez des solutions alimentaires raisonnables.•Encouragez l’activité physique•Formez une équipe multidisciplinaire.•Envisagez la modification de comportement(c.-à-d. améliorer la motivation).•Évaluez la réceptivité et les obstacles relativement au changement.

L’intervention visant l’adoption d’un mode de vie sain constitue la thérapie fondamentale.

Page 32: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Justification• Une méta-analyse d’études portant sur les statines a montré

que : – Chaque réduction du taux de C-LDL de 1,0 mmol/L est

associée à une réduction de 20 % à 25 % du risque relatif.– Un traitement énergique visant à réduire le taux de C-LDL est

associé à une diminution du risque cardiovasculaire.

Les cliniciens doivent user de jugement lorsqu’ils amorcent un traitement hypolipidémiant.

CV = cardiovasculaire; C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité

Page 33: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

• Statines :– Taux réduit de C-LDL

• Inhibiteurs des acides biliaires ou de l’absorption du cholestérol, ou les deux : – Réduction possible du taux de C-LDL

• Fibrates : – Permettent de réduire le taux de triglycérides, et de prévenir

la pancréatite chez les patients atteints d’hypertriglycéridémie (> 10 mmol/L).

• Niacine : – Permet parfois d’augmenter le taux de C-HDL et de réduire le

taux de C-LDL.

C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité, C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité

Page 34: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

C-LDL• La plupart des patients

atteignent la valeur cible de C-LDL à l’aide d’une statine en monothérapie.

• Un petit nombre de patients pourrait toutefois avoir besoin d’ézétimibe, de cholestyramine ou de colestipol, et de niacine.

• Chez les patients à risque élevé, le traitement doit commencer immédiatement.

C-HDL • Une carence en C-HDL ne

présente parfois aucun risque, selon le type génétique.

• Les médicaments n’augmentent peut-être pas assez le taux de C-HDL pour obtenir un résultat significatif du point de vue clinique.

• Les interventions axées sur les comportements propices à la santé aident à hausser le taux de C-HDL.

C-LDL = cholestérol à lipoprotéines de faible densité; C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité

Page 35: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Triglycérides• Aucune valeur cible particulière pour

les cas à risque élevé• Les faibles taux de triglycérides sont

associés à un risque de MCV réduit.• Les interventions axées sur les

comportements propices à la santé sont des moyens de prévention de première ligne.

• Les fibrates permettent parfois de prévenir la pancréatite chez les patients atteints d’hypertriglycéridémie grave (5 mmol/L à 10 mmol/L)

Traitement d’association• Statine avec niacine

- Pour un patient atteint de dyslipidémie et présentant aussi un faible taux de C-HDL

• Statine en association avec un fibrate- Un suivi étroit du patient est requis.

• Statine en association avec des acides gras oméga-3- Permet d’abaisser le taux de

triglycérides et d’atteindre le rapport CT/C-HDL chez les patients atteints d’une hypertriglycéridémie modérée.

MCV = maladie cardiovasculaire; C-HDL = cholestérol à lipoprotéines de haute densité; CT = cholestérol total

Page 36: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Statines Niacine Fibrates

• Bonne tolérance• Effets indésirables les

plus courants :- Myopathie- Troubles gastro-

intestinaux• Une surveillance

semestrielle des enzymes hépatiques est recommandée.

• Hausse du taux d’ALT ou de la glycémie dans certains cas

• La niacine à libération prolongée est mieux tolérée que la présentation ordinaire.

• 325 mg d’aspirine de 30 à 60 minutes avant la prise de la niacine atténue les bouffées vasomotrices

• Faible risque d’hépatotoxicité• Surveillance des niveaux

d’acide urique• Un suivi semestriel est

recommandé.

• Risque d’une hausse réversible de la créatinine plasmatique

• Surveillance de la fonction rénale et des paramètres lipidiques → à éviter en cas d’insuffisance rénale ou ajuster la dose

ALT = alanine aminotransférase;

Page 37: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Une orientation vers une clinique spécialisée est justifiée dans les cas suivants :• Intolérance médicamenteuse ou inefficacité du traitement• Diagnostics complexes• Manque de ressources des laboratoires utilisés• Athérosclérose inexpliquée• Dyslipoprotéinémies graves• Besoin d’analyses génétiques

Page 38: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

No.Name

20600

• Le patient présente un risque modéré de MCV sur 10 ans.

• Le patient a commencé un traitement par les statines, et on lui a offert des conseils sur son mode de vie, dont celui d’arrêter de fumer.

• Après un mois de traitement, ses lipides avaient atteint la valeur cible, et il ne fumait plus.

Résultats de traitementRésultats de traitementWilliam D.Nom

Page 39: 2009 : Lignes directrices sur la dyslipidémie

Facteur de risque Points de risque Points

Hommes Femmes

Âge30 à 34 0 0

35 à 39 2 2

40 à 44 5 4

45 à 49 7 5

50 à 54 8 7

55 à 59 10 8

60 à 64 11 9

65 à 69 13 10

70 à 74 14 11

75 et + 15 12

C-HDL (mmol/L)

> 1,6 -2 -2

1,3 à 1,6 -1 -1

1,2 à 1,3 0 0

0,9 à 1,2 1 1

< 0,9 2 2

Cholestérol Total

< 4,1 0 0

4,1 à 5,2 1 1

5,2 à 6,2 2 3

6,2 à 7,2 3 4

> 7,2 4 5

Tension artériellesystolique (mm Hg)

Aucuntraitement Traitement Aucun

traitement Traitement

<120 -2 0 -3 -1

120 à 129 0 2 0 2

130 à 139 1 3 1 3

140 à 149 2 4 2 5

150 à 159 2 4 4 6

160 et + 3 5 5 7

DiabèteOui 3 4

Non 0 0

Fumeur

Oui 4 3

Non 0 0

Total des Points

Total des points

Risque cardiovasculaire sur 10 ans (%)

Hommes Femmes

-3 ou moins <1 <1

-2 1,1 <1

-1 1,4 1,0

0 1,6 1,2

1 1,9 1,5

2 2,3 1,7

3 2,8 2,0

4 3,3 2,4

5 3,9 2,8

6 4,7 3,3

7 5,6 3,9

8 6,7 4,5

9 7,9 5,3

10 9,4 6,3

11 11,2 7,3

12 13,3 8,6

13 15,6 10,0

14 18,4 11,7

15 21,6 13,7

16 25,3 15,9

17 29,4 18,51

18 >30 21,5

19 >30 24,8

20 >30 27,5

21 et + >30 >30

Doubler le pourcentage de risque de maladie cardiovasculaire s’il y a préscence de n’importe quelle maladie cardiovasculaire chez un membre de la famille immédiate de moins de 60 ans.

Chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, exposès à un risque intermédiaire et dontle taux de C-LDL est <3,5mmol/L, le hs-CRP peut êtreutilisé à des fins de stratification du risque → la valeur la plus basse de deux mesures à deux semaines d’intervalle, en l’absence d’une maladie aiguë, constitue la valeur de référence.

Légende

Risquerelatif

Faible

Modéré

Très élevé