[2010-02-13] entre spectacle et radio,sandrine viglino jongle avec ses congés

2
– Quel est votre week-end idéal? (Elle réfléchit.) Prendre la voi- ture le vendr edi soir, lorsqu’il fait 24-2 5 d egrés, et desce ndre en Toscane ou en Provence pour un week-end en amoureux. On s’arr êter ait sur une petite ter- rasse, ce serait le calme… Il n’y aurait pas le mobile qui sonne. – Ce scénario arrive-t-il souvent? – Non, car je dois toujours être le di ma nc he ma ti n pour  La soupe . Les seuls moments où c’est possible, c’est entre fin juin et déb ut sep tembre , lor squ e l’émission est en vacances. – Pas de grasse matinée dominicale non plus alors? – Pas le dimanche, mais parfois le samedi. Je suis une dormeuse, depuis que je suis toute petite. – Si vous deviez imaginer le pire des week-ends, à quoi ressemblerait-il? (Elle hésite .) Je ne sais pas… Est-ce d’être malade et au fond du lit alo rs qu’il fait beau de- ho rs , ou es t- ce av oi r cong é qua nd il ple ut? En fai t, c’e st avo ir du temps libre et ne pas pouvoir l’occuper. – Le dimanche est régulièrement temps de vote. Vous déposez votre bulletin dans l’urne? – La plupart du temps, oui, mais  je vote par corresp ondanc e. J’es- saie de tout bi en fair e, tout co mme il faut . En tant qu e membre de La soupe, je n’ai en tou t cas pas l’e xcu se «Je n’y connais rien et je n’ai rien com- pris!» – Vous pourriez vous engager en politique? Ce quim’intér esse , c’e st surtout la polit ique de prox imit é, car cela nous concerne directement. Mais je ne m’engage pas: je ne  voudr ais pas pren dre le risq ue que cinq personnes me trac ent du bul let in dan s le vil lag e. Je  voudr ais savo ir qui c’es t, pour- quoi ils m’ ont bif fée… J’aurai s peur de mal faire. Et reconnais- son s que , dan s ledomai ne,il fau t être un peu tordu et ment eur . Moi , j’es saie de tout faire pour être du côté des gentils. – La presse dominicale trouve-t-elle grâce à vos yeux? – Je dois rester au courant de ce qui se passe. Pour ça, je trouve que l’iPh one est gén ial . On a toujours les dernières news. Si- non, je lis Le Nouvelliste pour savoi r qui est mort. (Elle rit.) – Profitez-vous de votre temps libre pour aller voir d’autres spectacles? – Ça dépend un peu des kilomè- tres que j’ai par cou rus la se- maine. Bien sûr, je m’efforce d’y aller le plus possible. C’est pres- que obligatoire, c’est hyperenri- chi ssant . Mai s il est vrai que, quand je n’ai rien de prévu, j’es- saie de voir des gens par ici, de passer du temps avec mon ami. – Vous vous calez alors sur le canapé et regardez une série? – Non, pas tellement. J’ai été fan un temps , mais j’ai rapid ement eu l’impression que ces sitcoms sont vides. Qu’on voie 3 épisodes ou 150 000, il ne reste rien. Par contr e, j’adore la TV et j’ess aie de rattrap er mes lacune s de ci- néma grâce aux DVD. Mais il me manque du temps! – Vous aimez vous asseoir autour d’une bonne table. Quel plat vous fait particulièrement plaisir? – Les fruits de mer. Et le gâteau au fromage de ma maman! – Y a-t-il des aliments qui ne vous plaisent pas? – Non, j’aime tout. Je suis assez  bon public en fait, comme pour tout. De bonnes pâtes au beurre et à la sau ge me convie nne nt parfaitement. En fait, tout me va si je suis en bonne compag nie. Par contre, je deviens vite intolé- rante si quelque chose est vrai- ment mauvais. «Je suis assez bon p ublic. Tout me va si j e suis en bonne com p a g nie» A Fully, son voisin et ami n’est nul autre que son manager, Raphaël Mailler. Outre les petits-déjeuners de travail avec croissants sur la terrasse, Sandrine apprécie de squatter le jacuzzi de son ami. Elle y admire les montagnes valaisannes qui l’entourent. La famille, des moments privilégiés. Elle aime s’amuser avec Eva, la filleule de son ami. instants volés, son ancienne vie lui a lais tout efoi s que lque s  bleus: «C’est diffici le de dé-  brancher plusieurs heures de suite en semaine, comme pour aller à skis. Je me dis: «Est-ce  vraimen t raisonnab le de partir sur les pistes un mercredi ma- tin?»  Au-delà de la raison, la musi- cienne- comédie nne estime ne pas avoir besoin de décrocher plus que ça. «Je ne tra vai lle qu’av ec des copains », justifie - t-elle. Et assure qu’elle s’embê- terait si elle retro uvai t un ho- raire fixe. Seul petit bémol dans ce tableau idy lliq ue: pro fite r d’une vie de coup le ave c que l- qu’ un dont les hor air es sont réguliers. «Ça ne me gêne pas, confie son ami, Lionel. Au con- tra ire , ça me chan ge de mon quotidien de magistrat. Les seu- les fois où ça m’ ennu ie, c’est lors des week-en ds prolong és. On est obligés de rester là.» La musi que et les bastri n- gues du samedi soir font partie de son pays age de fin de se- maine depuis fort longtemps. «J’ai commencé dans les bals à 14 ans. C’était impress ionnant, mais j’adorais! Ce n’a jamais été le turb in.» Entre deu x rep ré- sentations, la famille s’aère. Ses parents l’emmènen t, avec son petit frère Pascal, marcher ou travai ller dans les vignes. «Ça nous cassait les pieds , mais apr ès on ét ai t conte nts », se souvient-elle. «On parle fort, on s’amuse» Les Viglino retrouvaient – et retr ouve nt enc ore fréq uem- ment le reste du clan. «Ce sont des moments superimportants. En vrais Italiens, on parle fort, on se marre. C’est une chouette ambiance.» £ Du 18 au 21 février à l’Oxymore de Cully, les 24 et 25 à Vevey, puis les 26 et 27 à Payerne. www.sandrineviglino.com Mojitos et cigares sont ses points faibles. Surtout lorsque son frère Pascal, percussionniste à l’Opéra de Barcelone, est de la partie. Bio 1976 Naissance. 1980 Commence le piano en jouant Savez-vous planter les choux? 1990 Entre à l’Ecole normale et découvre la musique en groupe. Avec ses camarades, elle monte la comédie musicale Fame . «Des excellents souvenirs.» 1996 Rencontre Yann Lambiel. Devient son accompagnatrice. 2000 Débute à La soupe sur La Première. 2002 A l’affiche de la première partie de Tex. 2005 Spectacle C’est ma tournée . 2006 Maîtresse de cérémonie dans la Revue Sion 2006 Quand même . 2010 Sur scène dans L’air de rien, premier spectacle qu’elle a entière- ment composé. SES TUYAUX Senti er-nature des Follat ères Une réserve naturelle. Départ: Pont de Branson (Fully). «J’aime y aller au printemps. On y retrouve des senteurs de Provence.» Alpina Chaus sures , Martigny. «Ce sont des gens formidables. On vient de  partout leur achete r des souliers originaux.» Cave Gér al d Besse, Martigny-Combe. «J’aime son vin et son savoir-faire.» Ca du Mi di , Martigny. «Le patron est vachement sympa. On y trouve toutes sortes de bières et les meilleures  fondues loin à la ronde.» En t r e s p e c t a c l e e t radio, Sandrin e V iglino j ongle ave c se s c ongés  La soupe du dimanche matin sur la RSR ne l’empêche pas de s’amuser le samedi. CÉLINE ROCHAT TEXTES CHANTAL DERVEY PHOTOS «L e di man- ch e ma - ti n, c’ est mon seul  vrai lundi matin.» L’unique journée au dé-  but de laquelle elle est con- trainte de brancher un réveil,  La soupe oblige. Depuis dix ans, c’est elle qui y amène la touche musi cale . «Au débu t, quan d  j’avai s une représentati on le sa- med i soir , je rentrai s dir ecte - ment après le spectacle, se sou-  vient-el le. J’étais un peu tendue. Maintenant, je n’ai plus de pres- sion. Je me réjouis d’y aller, de trouver chaque dimanche quel- que chose de différent.» Répéter la semaine, jouer le same di, tra vail ler le diman- che… Pour Sandrine Viglino, la noti on semaine -week-end est devenue très abstrait e. «Avant ,  j’étais institut rice, alors j’étais marquée par ce rythme lundi à  vendred i, puis récréa tion le  week-en d.» Désorma is, ses seuls points fixes sont l’enregis- trement des Dicodeurs le lundi et le rendez- vous dominic al. «Du coup, il y a deux façons de  voir ma vie: soit je travail le en permanence, soit je suis en va- cances tout le temps!» Narguer ceux qui bossent Les contacts avec ses amis et ses proches sont un incontour- nable de ses fins de semaine. «Boi re un verre autour d’une  bonne table, il n’y a rien de tel.» La Valaisanne affectionne d’aller trouver son vigneron fa-  vori, Gérald Besse, et déguster ses précieux nectar s. «Je sais tout le travail qu’il y a derrière, ça rend so n vi n e ncor e meilleur!» Sandrine Viglino aime glaner quelques petits plaisirs par-ci par-là. Elle reste volontiers sur une terrasse à se délecter d’un coucher de soleil. Va de bon cœur che rche r les croi ssants, qu’elle dévore encore chauds en «Il y a deux façons de voir ma vie: soit je travaille en permanence, soit je suis en vacances tout le temps» SANDRINE VIGLINO compagnie de son manager, Ra- phaël Mailler (il habite le ma- zot en dessus du sien). Envoie au pas sag e que lques SMS à ceux qui tra vai lle nt. Puis se plong e dans le jacuz zi de Ra- phaë l, en admi rant les Alpe s  valaisannes qui l’entourent . Si elle affirme apprécier ces petits 48 SAMEDI-D IMANCHE 13-14 FÉVRIER 2010 24 HEURES MON WEEK-END IDÉAL

Upload: sandrine-viglino

Post on 04-Apr-2018

218 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: [2010-02-13] Entre spectacle et radio,Sandrine Viglino jongle avec ses congés

 

– Quel est votre week-end idéal?– (Elle réfléchit.) Prendre la voi-ture le vendredi soir, lorsqu’ilfait 24-25 degrés, et descendreen Toscane ou en Provence pourun week-end en amoureux. Ons’arrêterait sur une petite ter-rasse, ce serait le calme… Il n’y aurait pas le mobile qui sonne.– Ce scénario arrive-t-il souvent?– Non, car je dois toujours êtrelà le dimanche matin pour La soupe. Les seuls moments oùc’est possible, c’est entre fin juinet début septembre, lorsquel’émission est en vacances.– Pas de grasse matinéedominicale non plus alors?– Pas le dimanche, mais parfoisle samedi. Je suis une dormeuse,depuis que je suis toute petite.

– Si vous deviez imaginerle pire des week-ends,

à quoi ressemblerait-il?– (Elle hésite.) Je ne sais pas…Est-ce d’être malade et au fonddu lit alors qu’il fait beau de-hors, ou est-ce avoir congéquand il pleut? En fait, c’estavoir du temps libre et ne paspouvoir l’occuper.– Le dimanche est régulièrementtemps de vote. Vous déposez

votre bulletin dans l’urne?– La plupart du temps, oui, mais je vote par correspondance. J’es-saie de tout bien faire, toutcomme il faut. En tant quemembre de La soupe, je n’ai entout cas pas l’excuse «Je n’y connais rien et je n’ai rien com-pris!»

– Vous pourriez vous engageren politique?– Ce quim’intéresse, c’est surtoutla politique de proximité, carcela nous concerne directement.Mais je ne m’engage pas: je ne voudrais pas prendre le risqueque cinq personnes me tracentdu bulletin dans le village. Je voudrais savoir qui c’est, pour-quoi ils m’ont biffée… J’auraispeur de mal faire. Et reconnais-sons que, dans ledomaine,il fautêtre un peu tordu et menteur.Moi, j’essaie de tout faire pourêtre du côté des gentils.– La presse dominicaletrouve-t-elle grâce à vos yeux?– Je dois rester au courant de cequi se passe. Pour ça, je trouveque l’iPhone est génial. On a 

toujours les dernières news. Si-non, je lis Le Nouvelliste poursavoir qui est mort. (Elle rit.)– Profitez-vous de votre temps

libre pour aller voir d’autresspectacles?– Ça dépend un peu des kilomè-tres que j’ai parcourus la se-maine. Bien sûr, je m’efforce d’y aller le plus possible. C’est pres-que obligatoire, c’est hyperenri-chissant. Mais il est vrai que,quand je n’ai rien de prévu, j’es-saie de voir des gens par ici, depasser du temps avec mon ami.– Vous vous calez alors sur

le canapé et regardez une série?– Non, pas tellement. J’ai été fanun temps, mais j’ai rapidementeu l’impression que ces sitcomssont vides. Qu’on voie 3 épisodes

ou 150 000, il ne reste rien. Parcontre, j’adore la TV et j’essaiede rattraper mes lacunes de ci-néma grâce aux DVD. Mais il memanque du temps!– Vous aimez vous asseoir autour

d’une bonne table. Quel plat

vous fait particulièrement plaisir?– Les fruits de mer. Et le gâteauau fromage de ma maman!– Y a-t-il des aliments quine vous plaisent pas?– Non, j’aime tout. Je suis assez bon public en fait, comme pourtout. De bonnes pâtes au beurreet à la sauge me conviennentparfaitement. En fait, tout me va si je suis en bonne compagnie.Par contre, je deviens vite intolé-rante si quelque chose est vrai-ment mauvais.

«Je suis assezbon public. Toutme va si je suis en bonne compagnie»

A Fully, son voisin et ami n’est nul autre que son manager, Raphaël Mailler. Outre les petits-déjeuners de travail avec croissants sur la terrasse, Sandrineapprécie de squatter le jacuzzi de son ami. Elle y admire les montagnes valaisannes qui l’entourent.

La famille, des moments

privilégiés. Elle aime s’amuseravec Eva, la filleule de son ami.

instants volés, son ancienne vielui a laissé toutefois quelques bleus: «C’est difficile de dé- brancher plusieurs heures desuite en semaine, comme pouraller à skis. Je me dis: «Est-ce vraiment raisonnable de partirsur les pistes un mercredi ma-tin?»

 Au-delà de la raison, la musi-cienne-comédienne estime nepas avoir besoin de décrocherplus que ça. «Je ne travaillequ’avec des copains», justifie-t-elle. Et assure qu’elle s’embê-terait si elle retrouvait un ho-raire fixe. Seul petit bémol dansce tableau idyllique: profiter

d’une vie de couple avec quel-qu’un dont les horaires sontréguliers. «Ça ne me gêne pas,confie son ami, Lionel. Au con-traire, ça me change de monquotidien de magistrat. Les seu-les fois où ça m’ennuie, c’estlors des week-ends prolongés.On est obligés de rester là.»

La musique et les bastrin-gues du samedi soir font partiede son paysage de fin de se-maine depuis fort longtemps.«J’ai commencé dans les bals à 14 ans. C’était impressionnant,mais j’adorais! Ce n’a jamais étéle turbin.» Entre deux repré-sentations, la famille s’aère. Sesparents l’emmènent, avec sonpetit frère Pascal, marcher outravailler dans les vignes. «Ça nous cassait les pieds, maisaprès on était contents», sesouvient-elle.

«On parle fort,on s’amuse»

Les Viglino retrouvaient – etretrouvent encore – fréquem-ment le reste du clan. «Ce sontdes moments superimportants.En vrais Italiens, on parle fort,on se marre. C’est une chouetteambiance.» £

Du 18 au 21 février à l’Oxymore

de Cully, les 24 et 25 à Vevey,

puis les 26 et 27 à Payerne.

www.sandrineviglino.com

Mojitos et cigares sont ses points faibles. Surtout lorsque son frèrePascal, percussionniste à l’Opéra de Barcelone, est de la partie.

Bio1976 Naissance.1980 Commencele piano en jouantSavez-vous planter 

les choux? 1990 Entre àl’Ecole normaleet découvrela musiqueen groupe. Avecses camarades,elle montela comédiemusicale Fame .«Des excellentssouvenirs.»1996 RencontreYann Lambiel.Devient sonaccompagnatrice.2000 Débuteà La soupe 

sur La Première.2002 A l’affichede la premièrepartie de Tex.2005 SpectacleC’est ma tournée .2006 Maîtressede cérémoniedans la RevueSion 2006 Quand 

même .2010 Sur scènedans L’air de rien,premier spectaclequ’elle a entière-ment composé.

SES TUYAUXSentier-nature des Follatères Une réservenaturelle. Départ: Pont de Branson (Fully).➜ «J’aime y aller au printemps. On y retrouvedes senteurs de Provence.»Alpina Chaussures, Martigny.

➜ «Ce sont des gens formidables. On vient de partout leur acheter des souliers originaux.»Cave Gérald Besse, Martigny-Combe.

➜ «J’aime son vin et son savoir-faire.»Café du Midi, Martigny.➜ «Le patron est vachement sympa. On ytrouve toutes sortes de bières et les meilleures fondues loin à la ronde.»

Entrespectacleet radio, SandrineViglino jongleavecsescongés

 La soupe du dimanche matin sur la RSR ne l’empêche pas de s’amuser le samedi.

CÉLINE ROCHAT TEXTES

CHANTAL DERVEY PHOTOS

«Le diman-che ma-tin, c’estmon seul vrai lundi

matin.» L’unique journée au dé- but de laquelle elle est con-trainte de brancher un réveil, La soupe oblige. Depuis dix ans,c’est elle qui y amène la touchemusicale. «Au début, quand j’avais une représentation le sa-medi soir, je rentrais directe-ment après le spectacle, se sou- vient-elle. J’étais un peu tendue.Maintenant, je n’ai plus de pres-sion. Je me réjouis d’y aller, detrouver chaque dimanche quel-que chose de différent.»

Répéter la semaine, jouer le

samedi, travailler le diman-che… Pour Sandrine Viglino, la notion semaine-week-end estdevenue très abstraite. «Avant, j’étais institutrice, alors j’étaismarquée par ce rythme lundi à  vendredi, puis récréation le week-end.» Désormais, sesseuls points fixes sont l’enregis-trement des Dicodeurs le lundiet le rendez-vous dominical.«Du coup, il y a deux façons de voir ma vie: soit je travaille enpermanence, soit je suis en va-cances tout le temps!»

Narguer ceux qui bossent

Les contacts avec ses amis etses proches sont un incontour-nable de ses fins de semaine.«Boire un verre autour d’une bonne table, il n’y a rien detel.» La Valaisanne affectionned’aller trouver son vigneron fa- vori, Gérald Besse, et dégusterses précieux nectars. «Je saistout le travail qu’il y a derrière,ça r en d s on v in e nco remeilleur!»

Sandrine Viglino aime glanerquelques petits plaisirs par-cipar-là. Elle reste volontiers surune terrasse à se délecter d’uncoucher de soleil. Va de boncœur chercher les croissants,qu’elle dévore encore chauds en

«Il y a deux façonsde voir ma vie:soit je travaille

en permanence,soit je suis en vacances

tout le temps»SANDRINEVIGLINO

compagnie de son manager, Ra-phaël Mailler (il habite le ma-zot en dessus du sien). Envoieau passage quelques SMS à ceux qui travaillent. Puis seplonge dans le jacuzzi de Ra-phaël, en admirant les Alpes valaisannes qui l’entourent. Sielle affirme apprécier ces petits

48SAMEDI-DIMANCHE 13-14 FÉVRIER 2010

24 HEURESMON WEEK-END IDÉAL

Page 2: [2010-02-13] Entre spectacle et radio,Sandrine Viglino jongle avec ses congés