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...gissonsVol. 13 no 1

Mai 2013

nouvelles de votre conseil d’administration : un bref retour sur l’année

comité de rédactionCélyne TessierJulianne PilonLouise Hélène AudetNicole Jalbert

révison des textes Jean Sirois

GraphisteMarie-Jeanne Lemieux

avec l’AQDR-RNÂpar Émilienne Laforge, présidente

Le vrai printemps s’en vient, du moins le souhaite-t-on! Déjà, l’énergie du soleil nous stimule pour les projets futurs. Parmi ceux-ci, il y a bien sûr notre Assemblée annuelle comme membres de l’AQDR; cette année trois membres du CA entrent en élection; la relève s’avère donc un besoin! Que penseriez-vous de vous joindre à ces bénévoles qui travaillent à la défense des droits des personnes aînées?

Encore une fois cette année, vos administratrices ont travaillé fort pour tenter de mener à bien plusieurs dossiers dont l’injustice vécue par certaines personnes qui doivent assumer les frais pour l’ajustement de leur médicament, le « Coumadin », dans la plupart des pharmacies de Rouyn-Noranda. Des démarches ont été faites auprès de plusieurs instances dont le Protecteur du citoyen et le nouveau député; à ce jour, malgré les nouvelles ordonnances de trans-fert de responsabilité par le ministre Hébert, les gens d’ici doivent encore payer pour ce service autrefois gratuit.

D’autres plaintes sont en cours de traitement, dont celles sur les troubles à la paix publique et l’ajustement des pensions de la Régie des rentes. De multiples collaborations ont aussi été assumées auprès des organismes du milieu; de plus, trois déléguées participeront au CA de l’AQDR natio-nale en juin prochain.

Le projet « Vivre et Mourir dans la dignité » ayant pris fin en avril, il nous a semblé important de demander à nouveau des budgets pour poursuivre cette réflexion en région. Il faut savoir que la plupart des gens présents aux rencontres ont montré de l’inquiétude relativement aux besoins en fin de vie et aux soins qu’ils pourraient recevoir à ce moment-là.

De plus, une rencontre avec le député Chapadeau et son attaché politique concernant les impacts du budget sur les aînés s’est avérée un succès mitigé en raison du peu de participation et de la généralité des réponses obtenues. Toutefois, le député nous a assurés

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qu’il demeurerait disponible à toute rencontre éventuelle. À suivre....

En terminant, je vous rappelle l’importance de participer en grand nombre à l’Assemblée générale annuelle qui aura lieu à 13 h 30 le 23 mai prochain, à la Salle Pauly de la bibliothèque municipale. (Voir l’encart inséré au présent journal con-tenant l’invitation et l’ordre du jour de cette rencontre).

Mai 20132

saviez-vous que...

Du 5 au 11 mai, c’est la Semaine nationale des soins palliatifs et du 6 au 12 mai, c’est la Semaine de la santé mentale.

La Ville de Rouyn-Noranda est en train de réviser sa politique familiale pour en faire une politique de la famille et des aînés. Elle a enclenché le processus pour devenir une Municipalité amie des aînés.

La Journée nationale de la planification préalable des soins se déroulait le 16 avril dernier. Pour vous aider à prévoir vos soins en fin de vie, le Centre de santé et de services sociaux vous offre le guide intitulé Mes soins,

mes choix, ma vie, j’y pense, j’en parle, disponible auprès de la Fondation hospitalière (fondationhos-pitaliereRN@ssss.gouv.qc.ca) ou sur le site www.fhcsssrn.qc.ca.

nouveau service au ParrainaGe civique de l’abitibi-témiscaminGue : le carrefour d’information Pour ainés (55 ans et Plus) par Isabelle Parent, coordonnatrice

Voici deux exemples de ce que peut faire le Carrefour d’information pour aînés...

Gaston a 70 ans. Il vit seul dans un loyer non subventionné qu’il aime beaucoup. Il a énormément de difficulté à boucler ses fins de mois, à tel point qu’il doit demander de l’aide à la banque alimentaire. Une amie lui a mentionné que le Carrefour d’information pour ainés pourrait peut-être l’aider à trouver une solution. Notre ami Gaston contacte donc l’organisme et, après une analyse de son dossier, le Carrefour lui a obtenu une allocation–logement de 80 $ par mois et un crédit d’impôt pour maintien à domicile rétroactif de 3 ans.

Alice doit écrire une lettre qu’elle doit joindre à un formulaire de révision d’une décision rendue par un ministère. Comment la struc-turer? Quels sont les bons mots à utiliser? Comment s’assurer de bien se faire comprendre? Alice a entendu parler du Carrefour d’information pour ainés. Elle a téléphoné pour prendre rendez-vous et, ensemble, ils ont écrit la lettre visant à compléter son dossier.

En résumé, l’organisme dispense un ensemble de services visant à faciliter l’accès à l’information gouvernementale aux aînés vul-nérables de la région. Des bé-névoles, recrutés selon les critères du Parrainage Civique, guident les

personnes dans leurs démarches de repérage et de compréhension de l’information gouvernemen-tale. Les services peuvent être dispensés dans les locaux de l’organisme, par téléphone, par des activités d’information diverses ou encore dans tout autre endroit que fréquente la personne aînée. Gratuits et confidentiels, les services sont donnés autant aux personnes ainées qu’aux proches aidants. Pour de plus amples informations, vous pouvez con-tacter l’organisme au numéro de téléphone suivant : 819 762-4611.

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c’est à votre tour de vous laisser Parler d’amour…

Il nous fait plaisir de souligner les anniversaires de naissance de nos membres.Auront fêté ou fêteront leur anniversaire de naissance

par Nicole Jalbert

En mai : Jeannette BeaumIer, Monique BERNARD, Conrad BernIer, Marcel BLANCHETTE, Monique BoIvIn, Pierrette BouCHER, Gisèle CadIeux, Réal CHABoT, Robert CHAMBERLAND, Alain CHARRoN, Lise desJardIns, Bernard DuCHESNEAu, Hector GAuDET, Raymond GIronne, Jeannine JoLETTE, Léo-Paul JuLIen, Denise MARCoTTE, Raynald massICotte, Gilles mIGneauLt, Fernand PARENT, Céline PéPIn, Ginette raIL, Gaétan RoCHELEAu, Claudette TREMBLAy, Ginette TuRCoTTE.

En juin : Fabienne BouRBEAu, Daniel BRASSARD, Thérèse CardInaL, Marguerite Charron-PetIt, J.A.Sylva CLoutIer, Gisèle daLLaIre, Anne-Marie demontIGny, Denise FERRoN, Pierrette Gaudet FortIn, Roger GuILBauLt, Denise JoLETTE, Ange Aimée G. KIrmeL, Michel LECLERC, Gaétan maInvILLe, Claude NADEAu, Pierre rItChot, Estelle Roy, Liette st-GermaIn, Célyne tessIer.

En juillet : Jacques BERNêCHE, Colette BERGERoN, Léo BernIer, yvette BernIer TRuDEL, Nicole BrIseBoIs, Marcel BrouILLard, Hélène de La ChevrotIère-droLet, Réal dostIe, Luc douaIre, Claire GaGné rIvard, Lucie GIrard-rIvard, Laurette GouLET, Louis LaLIBerté, Maurice LANDRy, Berthe LARoCHELLE, Anne-Marie LemIeux, Paul-Émile LÉVESQuE, Réjean MCFADDEN, John F. MEyERS, Laurent PaquIn, Simone PELLAND, Claire PItre Bernard, Joseph PouLIn, Raynald roBIChaud, Hugues st-martIn, Laurent TuRMEL, Hubert WATELLE.

retraité, mais Pas de l’activité Physique.Par Annie Leclerc, B. Sc. Kinésiologie

Peu importe l’âge que nous avons et notre niveau de condition physique, il est possible d’améliorer notre sort. Souvent, nous croyons à tort que si nous sommes âgés et inactifs depuis longtemps, il est trop tard pour entreprendre une remise en forme. En maintenant cette mauvaise habitude de vie qu’est l’inactivité physique, nous risquons de diminuer notre qualité de vie active. Les tâches pourraient devenir de plus en plus ardues et cela nous démotivera encore plus d’entreprendre des changements en ce qui concerne notre condition physique. L’inactivité physique a un impact sur les pathologies, les limitations fonctionnelles ou encore les incapacités.

Si nous restons inactifs, nous risquons d’être atteints de certaines maladies chroniques, telles que les maladies

cardiovasculaires, l’ostéoporose, l’hypertension, le diabète, certains cancers, l’arthrite ou l’arthrose. De plus, la pratique régulière d’activité physique nous apporte plusieurs autres bienfaits, dont une améliora-tion de notre niveau d’énergie, un meilleur sommeil, un meilleur contrôle de notre poids, une diminution des symptômes de la ménopause et une diminution des risques de dysfonction érectile. Le fait d’être actifs physiquement nous permet d’améliorer les détermi-nants de notre condition physique (capacité aérobie, composition corporelle, flexibilité, force et endurance musculaire) et ainsi de conserver une qualité de vie active pour une longévité accrue. Surveillez la prochaine chronique qui traitera de différents déter-minants de la condition physique et des conditions optimales de la pratique en activité physique.

Mai 20134

hein!?! 100 ans??

Assise nonchalamment devant la télé, je tombe sur un reportage de centenaires qui font de la course automobile. Hein!?! De la quoi!!??

une chance que je ne suis pas une adepte du masque de beauté, parce que si j’avais eu la face enduite d’argile, tout aurait craqué d’un coup! Reportage fascinant.

une dame explique à l’animateur qu’elle comprend les travailleurs qui ont à se recycler parce qu’elle-même a eu à le faire… à l’âge de 96 ans!!!

Elle a perdu son mari à 56 ans et a trouvé un emploi dans un cinéma pour tromper son ennui et sa peine. Quand le cinéma où elle vendait les billets d’admission depuis 40 ans a fermé, le directeur du musée situé en face est venu lui proposer d’être guide. “Vous n’êtes pas sérieux? À 96 ans, je ne marche plus très rapidement vous savez...” “C’est parfait! Ça va laisser le temps aux visiteurs de regarder tout ce qu’il y a à regarder.”

Au moment de l’entrevue, elle vient de fêter ses 104 ans et offre un tour guidé du musée à l’équipe de télévision. Pas vite-vite sur ses pattes, mais quelle vivacité d’esprit!

une deuxième, célibataire en forme, avait toujours rêvé de conduire une auto de course et c’est exactement ce qu’elle s’offre en cadeau pour fêter ses 100 ans. Le suivant est un monsieur à qui l’on demande, juste au moment où il met les pieds dans une montgolfière pour la première fois: “Vous n’avez pas peur?” - “Hein!?? À 102 ans, tu veux que j’aie peur de quoi au juste?? Hi! Hi!” J’en ai la mâchoire qui pend!

N’allez pas penser que leurs trucs et recettes pour

atteindre le quatrième âge sont du genre : exercice physique, diète sans gras, pas de tabac ni d’alcool et autres ennuyante-ries. Pas du tout! Même que la plupart ont leurs petites manies du style “rôti d’porc frais” tous les dimanches.

Quatre facteurs communs sont mentionnés par tous ces centenaires interviewés, vivant encore “hors institution”:

1- capacité de faire face, de s’adapter, d’accepter les pertes. 2- être optimiste et penser positif. 3- Demeurer actif, mobile. 4- être engagé, intéressé par quelque chose que l’on a à cœur de réussir.

Je sais bien que ces cas rares sont des privilégiés de la génétique; mais ils existent! Les statistiques disent qu’en 1892 on avait 1 chance sur 400 d’atteindre 100 ans; en 1980, c’était 1 chance sur 87. Très bientôt en ce 21e siècle, être centenaire pourrait devenir presque banal.

Étant donné que le succès d’une vie ne se mesure pas en années mais en actions, et afin que Corneille puisse dire de nous ce qu’il a déjà énoncé: “Vos rides sur votre front ont gravé vos exploits”, activons-nous! Nous aurons peut-être la face ridée, mais pas l’esprit!

Allez! Hop! Hop! Hop! on se raccroche la mâchoire et on s’enligne pour planifier l’agenda! vaut mieux ajouter de la vie à ses années que de se contenter d’ajouter des années à sa vie!

Un graffiti de Lucie Legault Roy

Mai 2013 5

les bienfaits de l’eau sur la santéPar Muguette Lacerte dans le Bulletin de liaison mars-avril 2013

L’eau, présente à plus de 65% chez l’humain, est es-sentielle à la vie. Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour l’organisme. Il faut en consommer régulièrement pour demeurer en santé. L’eau est rem-plie de sel minéraux (potassium, sodium, magnésium, etc.) et d’oligo-éléments. Il faut boire pour compenser les pertes quotidiennes comme l’urine, les selles, la sueur, l’évaporation pulmonaire. L’eau représente 85 % de notre cerveau, 83 % de notre sang, 70 % de nos muscles, 22 % de nos os et 2 % de l’émail des dents.

être bien hydraté est primordial pour la santé. Lorsqu’on vieillit, il est particulièrement important de ne pas se déshydrater. En effet, avec l’âge, la sensation de soif diminue, la consommation de certains médica-ments comme les diurétiques et laxatifs augmente les pertes d’eau. Les signes d’une légère déshydratation sont : fatigue, maux de tête, difficulté à se concentrer, peau sèche, constipation, crampes musculaires. La consommation quotidienne recommandée pour une personne adulte est de 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Cependant, chaque personne possède des besoins en eau selon sa taille, le climat où elle vit, ses activités quotidiennes. L’eau est l’élixir de vie par excellence !

le suPPlément de revenu Garanti

L’eau a plusieurs rôles :• Maintenir la température corporelle autour de 37 degrés ;• Assurer des volumes adéquats de sang et de liquide lymphatique dans le corps ;• servir de lubrifiant pour le fonctionnement des articulations et des yeux ;• Nettoyer le corps et éliminer les déchets et toxines ;• Hydrater la peau ;• Permettre au cerveau de bien fonctionner ;• Faciliter la digestion et le transit intestinal ;• Calmer l’envie de grignoter puisque boire un verre d’eau procure une sensation

d’estomac plein.

Le supplément de revenu garanti offre une prestation mensuelle non imposable aux bénéficiaires de la pension de la sécurité de la vieillesse à faible revenu vivant au Canada.

L’admissibilité au supplément dépend de votre revenu et de celui de votre époux ou conjoint de fait. Le cas échéant, ce revenu ne doit pas dépasser

un montant préétabli.

Si vous avez droit au supplément de revenu, le montant est ajouté chaque mois à votre paiement de pension de la sécurité de la vieillesse.

N’oubliez pas : pour recevoir le supplément de revenu garanti, vous devez absolument en faire la demande.

N’hésitez pas à vous renseigner au Centre Service Canada de Rouyn-Noranda, en appelant au numéro 1 800 O-Canada ou en visitant le site Internet suivant : servicecanada.gc.ca.

Mai 20136

chose Promise, chose duepar Julianne Pilon

Lors de notre dernière parution, nous vous avions promis de revenir sur la certification des résidences privées pour aînés. Alors voici!

Depuis le 13 mars dernier, le règlement sur la certification des résidences privées est en vigueur. « Résidence privée pour aînés » sera désormais une appellation réservée aux résidences certifiées. deux catégories de résidences privées sont maintenant définies selon que les services s’adressent à des personnes autonomes ou à des personnes semi-autonomes. Pour chaque catégorie, des critères et des normes d’exploitation ont été élaborés en fonction de l’offre de service.

Le règlement prévoit l’obligation de la signature d’un bail et le maintien des services et de leur prix pendant toute la durée de celui-ci. Ce bail doit obligatoirement préciser l’ensemble des services offerts dans la résidence, les coûts de ces services et en annexe, les services pour lesquels vous êtes facturés. Si la résidence n’offre pas de service d’assistance person-nelle, il doit en être fait mention au bail.

En ce qui concerne le personnel, celui-ci doit être dûment formé, par exemple, en réanimation

cardiorespiratoire, en secourisme et en déplacement sécuritaire des personnes. Au moins une personne à l’emploi de l’exploitant doit être présente en tout temps. une formation s’applique pour la personne qui distribue les médicaments.

D’autres règles sont prévues, notamment sur l’alimentation selon le Guide alimentaire canadien, la procédure de distribution des médicaments, la sécu-rité en cas d’accident ou d’incendie, la mise en place d’un système d’appel à l’aide et autres. Notons aussi la vérification obligatoire des antécédents judiciaires de tout le personnel et des bénévoles.

Concernant l’encadrement clinique, il est obligatoire pour l’exploitant de conclure une entente avec le Centre de santé et de services sociaux afin d’établir les modalités quant aux services proposés aux résidents, par exemple, la visite d’une infirmière. de plus, la résidence doit détenir une assurance responsabilité.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la personne responsable de la certification et de l’inspection des résidences de l’Agence de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

ANNoNCE :si vous avez des cartes mortuaires...

Généalogie Abitibi-Témiscamingue veut perpétuer la mémoire des personnes décédées en ajoutant dans son site Internet (www.genat.org) des cartes (ou signets) mortuaires récentes ou anciennes de toute provenance. Pour participer à la conservation de ce patrimoine, vous êtes invités à nous transmettre les cartes que vous possédez.

Que ce soit pour un prêt ou un don de cartes, veuillez placer celles-ci dans une enveloppe que vous apporterez ou enverrez à :Généalogie Abitibi-Témiscamingue27, rue du Terminus ouestRouyn-Noranda (Qc)J9x 2P3

N.B. : Veuillez préciser si c’est un prêt ou un don et ajouter vos coordonnées complètes sur une feuille jointe à l’envoi. Vous deviendrez ainsi une personne participant à la sauvegarde du patrimoine.

Mai 2013 7

notes de lecturePar Julianne Pilon

À l’approche de la fête des Mères, nous avons pensé vous présenter un livre qui rend hommage aux mamans. Quoi de mieux que le récit que vient de publier l’artiste musicien et chanteur Gregory Charles! Dans N’oublie jamais, il trace le portrait de sa mère.

Âgée maintenant de 75 ans et en fin de vie, madame Pierrette Charles a reçu un diagnostic d’Alzheimer en 2002. Elle vit dans une résidence et ne reconnaît plus ses proches. Dans son récit, Gregory veut transmettre à sa petite Julia certaines leçons de vie que sa mère lui a laissées. Même si Julia n’a qu’un an, son père, sous forme de monologue, lui présente sa grand-mère.

À travers ses souvenirs entre 6 et 16 ans, il nous révèle, à nous et à sa fille, une femme exception-nelle, une femme de foi, de devoir, de principe, volontaire et passionnée surtout de musique et de voyages. « Elle n’était pas reposante », (p.82)

Chacun des courts chapitres raconte comment sa mère lui a enseigné les grands principes qui ont guidé sa jeune vie et qui ont fait de lui ce qu’il est. « N’oublie jamais : quand Dieu donne, il dicte un devoir (p. 31). N’oublie jamais : tu peux mentir aux gens que tu aimes mais ne mens jamais aux gens qui t’aiment (p. 55). N’oublie jamais que la seule chose plus importante que le succès dans la vie, c’est l’équipe de succès (p.81) » et quelques autres perles de sagesse.

malgré le grand amour qui unit la mère et le fils, il est très rare que Gregory parle de gestes affectueux ou de mots tendres de la part de sa mère. une fois, il mentionne qu’elle l’a pris dans ses bras. Autre aspect inusité, il ne dit pas maman ou grand-maman, mais toujours « ta grand-mère ». D’autre part, les passages les plus émouvants décrivent les relations amoureuses entre ses parents et le dévouement de son père envers sa femme malade.

Peut-être n’aimerez-vous pas cette femme. Peut-être ne serez-vous pas d’accord avec elle. Toutefois, après la lecture de N’oublie jamais de Gregory Charles, livre publié aux Éditions La Presse, vous aurez fait la connaissance d’une femme vraiment pas ordinaire. Ce récit est en librairie, mais pas encore à la bibliothèque municipale.

34, Gamble Est, Local 105, Rouyn-Noranda (Qc) J9X 3B7Téléphone : 819 762-7855 Courriel : info@aqdr-rn.ca

AQDR- Rouyn-NorandaAssociation québécoise de défense des droitsdes personnes retraitées et préretraitées

« savez-vous Planter des choux? »

Selon la tradition, Saint-Fiacre est le patron des jardiniers. C’est aussi un fait historique que Louis Hébert est le premier agriculteur de la Nouvelle-France ayant pu subvenir à ses besoins alimentaires à même les productions du sol.

Dans le Québec de nos ancêtres, le jardin-potager devient rapidement l’extension de la cuisine; il est sous la responsabilité des femmes qui assument ainsi l’économie d’autosuffisance de la famille, le jardin-potager représentant, avec les petits animaux de la basse-cour, une valeur d’appoint pour contrer l’incertitude des grandes récoltes de blé ou d’avoine. Il fournit une bonne partie de la consommation domestique.

Dès l’arrivée du printemps, et après la bénédiction des graines à l’occasion de la procession des Rogations à la fête de la Saint-Marc, la terre sera retournée à la bêche, aplanie et par la suite disposée en rangs parallèles creusés de sillons qui recevront les semis d’une grande variété de légumes : carottes, choux, oignons, courges, betteraves, fèves, citrouilles, laitues, etc. Cet espace situé près de la maison est parfois clôturé et souvent un épouvantail sert à éloigner les oiseaux et autres animaux indésirables. régulièrement aidée de ses filles, la fermière arrose, nettoie, bêche, récolte et cuisine de savoureux mets grâce aux produits de son jardin-potager devenu sa fierté. a l’automne, elle pourra même y choisir ses plus beaux spécimens pour les présenter lors de « l’exposition des fermières » qui se tiendra dans sa localité.

Le jardin-potager ne procure pas seulement la nourriture des corps. C’est aussi le domaine des fleurs qui deviennent une source peu dispendieuse de « nourriture des sens ». Il est fréquent de trouver pla-cés en bordure ou en plates-bandes des pivoines, des iris, des glaïeuls, des phlox et des roses trémières, fleurs qui embaument et qui s’échangent facilement entre voisines. Plusieurs publications destinées aux femmes insistent d’ailleurs sur l’art du paysage dans le jardin-potager.

De nos jours, l’horticulture est à la mode et, sauf exception, on ne jardine plus en vue d’économiser mais plutôt pour s’assurer de la disponibilité de produits frais ou pour élaborer de beaux jardins d’agrément. La culture d’un jardin-potager est devenue peu à peu un loisir qui remet tout de même à l’avant-scène un lieu de convivialité entre familles et voisins par le partage des semis, du désherbage ou des récoltes.

Par Louise-Hélène Audet

« DANS LE BON VIEUX TEMPS »