Notes du mont Royal

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exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Bibliothèque nationale de France

www.notesdumontroyal.com 쐰

.5

3,R V15, , ’

gcôMEDsE DE IANANTO!NE DE ainsi

IOVEE DEVÏANT LEROY EN fines-ru. DE cvx- ::

SEAPARISVLExxvm. lDE 1A7Nv4IEv.

K’ M.D.LXY1L

«a?A?»

1.1é

î

, *HV4à . A.

A. P A 1 1 s,Par Robert Efiicnnc Imprimeur du Roy.

’ a. n. 1. x vu. .«AVEC PRIVILÈGE.

«0A V.- n44

- -..’ ’I’ .. s -3&3 gal-Q"; 9. ? *-

ES CHANTS RÉCI-ÏTEZ ENTRE LES ACTES

DE LA COMÉDIE.

a! V R0 Y.

M Rame "un 115.3114 raja Hanche,

Coma "une rofl’fùr [a branche,leunflèn r,1’boneur- du iardin:

Et crozflèfltgqudnd ’Um’PuCCUt’,

’Defiz main delicare Ü 17:11:,

0’

’inflcroifl la belle ieuncjfi’

De noflrcgrandR o Y, tuf»): ccflcV Porte du finie? auantjcgs mot),

Bien arroufë de [a doflrineErdcs con-eilsdc CAT manu. Ï?Pourjêfiu’rc 17707:0" des Rois. ’

a].

r N on falunent fin Âge rendrie’ïg S’mforce .0urlzornme Iermdrr,M415 à Âme) erozflntencor

Defi ieuncflefleurfizznte,L’lwoneur fr les vertu; qu’on chantage;

duairfolf [efieele d’or,

O Cie! aux eourfe; empennas,Hezfle de ce R 0 Y lesanneesClungmntfin Print me en efle’,Àfin qu’en Pareille uiflznce

Fleurzjfint la M fie? la lance,C alarme: defi Maiefleî

La (fifi auiendrasie I’augure,

V oyant du de! laflammepureut autour de fin chef reluit,

Î)”Lene ÉeUe Cr ’Uiue lamine,

C ome fiat! eflozle premiers,Q-zgfiit ’vn beau joui dcla nuit.

N

.w.»-ymîwwwfiwuwwwfl ’

- x w ’ 1mA7 1A ROIN E.»

CHANT 11.012 BAIF.uipouflerafilmut [à voix,

ï O u’il enrone "une chanfin dine

v 1 .7)6”U0145,0 Rome c A T E x 1 N E,

Mere du Peuple (y de nos Rois?e O ’00 re doux urnomfizml

- * Et [ne eurem’a noflre France,

Puis que defipromte degeanee

Allez apaififin Chaud-bal .’Ë

gars que dufer,qu’ellerenoie

Enfis mains tremblante: de rage,La Poinrepour s’enfiire outrage,

udùgmmg - l A -

un»! .1 ..

x C antre fin ventre elle tournoit.Mm cousfiiflcs figuerifim: ’

Son me! rami coupfi relâche:. 1r A ujïi me? le fir elle Liche,

Q5 lu j rendifles la raifin.

ammepizr l’ofcure nuit

Plus belle a" Profitable alaire:Je];

C

V erre vertu flue ne’te (’9’ claire

Au tains Plus orageux reluit.Pourueoir au bien commun de tous;

Eflre aux aflligez payableiDe’tefler le meurdre execrable,

Àmollir le haineux courroux,

En Paix a” repofgracieu;M aintenirlfim peuple afin rêne,C ’efl c’efl a "vertuf uerÉne

Q4) ouure le client des cieux.O Royne, ô fanny des mena,(Trop nousfiit Mm mon? que)’De cent au: ne vouIPrene enlieÏ): 143]" qu’attendez lafis. 3;,” ’ . v

A MONSIEVRÂ inun- HLDE DESPORTBSQ

r5 que le preux demie eflm’t entre

les Dames, .Voir habitfiminin digue]? finement,a douceur agreable en cet accoutremë’t

." Uumoit dans les cueurs mille amou-

rWames.

a nettoyîitfis attraifisfifaçô’ naturelle, .1

i -s beaux la de [on raine? ,finparler 7gra cieux,a. ,er esdefiiou! fr Ï’Ck’dtfiîjmxe àn ne l’eflimoit Pas autre qu’avec pu- i-

celle.Mai; bien qu’ilfurpaffafl la Plu Par-

aicqe image,H I u’il eus? [agace douce 01e wyage

beau,taintfiais (9’ douillet, delieate la

peau:mg.

r MIl cachoit au de au: mngenereux’ cou-

ÏJgC .

(Dont il rendit depuis millepreuues cer- L

rai av,Faisçzbfirles Trois lesfiës 176707161116,

EtfÎecquit tel renom parfisfiziclscgloo

"eux, ’Qu’il oflufiîua l’horreur Jesplusgnîdz

Capitaines.

dinficefle beauté anion mon en 1’014!

reluireVousfiic? comme celeflea bon droiêÎ.

admirer: l4" tlkÆJÏkifiI

Amour dedans moyeux "un! re- j;tirer,

Et de 13 fins repos,mi11eflecbes il tire.

A1415 bien que-1’015 qycz au"! doucet". ’I

naiuegEx que rien defibeav n’appdroifle que

vous,

Que vosyeuxjôyent flans, me]??? cui-

fige doux, eV ous assez au dedans "une ame ardana

te a" mue.

E! fin»: comme Achille au millieu des

a armes, aouldroyant les Plus forts tuant (9"

merfint.Et tout .zinfiëu’œtn ours fi fait mye en

v Paflilflf, ’ 6’I ’o ris p.1 fierez Par tout par la force des

- armes.

Heureux en ui le Ciel ces Jeux tre-ors aÆ’m le," aidait lafizce belle,(p"le cueurgene»

reux:Vous qui eflesguerrier aymewamou-

reux,A’ousfizites ’Lteoir encor Mars à V e-

ÜHS (nfimb 8.

â

A iI :1. W L , I

TÎ. ,. r p L.A MOstEVR LE DVC.

CHANT 1111.05 rlLLEVL.

lamais la mort notifieLe nom des "vertueux,Un 7. on luire en leur race

Leursfiicls "pilonner.

â

x De H: N x 1 lamento: el [714711 malgre lesa a:

On Toitpeinclefi(gloiredu cœur dufes enflent

I’erfez fier eux les voles,

Repandez les odeursla doux printams Éclofs,Vous (Dec es desfleurs.

Faites que Fa A N c o n croijfeDes vertus le fiiour,C orne 1th peuplier fi dreflePlus beau de iour en iour.

Le "vicefi recule,Vertu baflefis pas:Il tura came Hercule

Les monflres de fin bras:s h

Badine en proüefle ’

[limeur de ce Greqeois: î.jfiïnontant en fiiqefle aLia tre Hercule gaulois. î

, .

41:4- , a , A, I .5.. .5 GËiÊÈ-âww;

l W sabins.CHANT v. DE BBLIEAV.

Sus vierges mignonnes des ’Dieux, A

Qui d une dance mefiiree,Egajez la troupe fiera’Des datez quifont aux cieux,Sus V urges chantez le mente,Etles honneurs de M A a c v E Il r e,

ffiC han rez vierges ce no final,jC e beau nom,quifizitV iue toujÎours en ejpe ance

De charmer ou Cguerir fin mal.

C ’efl defia la troifieme fleur

’De ce beau nom, qui renouuelle

"Deylg, de fi robbe nouuelle’De ans la France le bon heur:

defin odeurbienfleranteRepoufle la troupe i gn’o rante,

Ainji quefir le renouueauLes chaudes aleines ou cesDes Cerfs dans lesfiaiches malus,

C hajjent le petit couleureau.

V iue donc c7 croifle toufiours **7)ejfous la fiueur liberalle

7Du ciel ,cette perle fatallei flux F ramois, pour’beninjecours.

Et au ’vn eflranger hymenee

’ Ne ille la c(race bien nee

, ’De ce te noblec’y’ tendre fleur, v  a

filais qu’a iamais elle [inspire I 3r Sous les vents molletîde Zeplgyre P àI En F rance fi gentille odeur.

r0 r 15’ z. L’ A R CV-il

:11sz DEIDVIT A LASCENE 11- UV LACTI.

«v "4.4...." *

LES PEISONAGIS.

Aispaxm1 m,:ONrAMs

VMEVENT.M25,ONsrANn

I:ATON,.Àoxvs’rr,

LEVIILANflomABAn

N AILlEBlAS, Capitaine.Ecomifleur.Valet.Vieillard.VMhùÎMWhm

Amie.Amoureux.Laquais de Taill.C habriere de F leu

C ourtizane. (rie.Laquais de Bâties

(ËfiMnùBüfl.4.». ...,..4.. ..w. au

L

COMÉDIE DE [ANANTOINB DE BAIE,

Dv COMANDEMBNT onCHARLES lX.ROY DE FRAN-ce,er DE CATERINE DEMEvaClSïA noms sa ME-u, EN LA PRESENCE nelEVRS MM. P VR DEMON-

1 ’rlumcz D’Ai. casasse Pvnu(ne: ne LA p-Aix n1- nunc(LYILLITE’COMVNEDETOVÎ

PRINCES ET revues cm5-, TIENS avec ce ROYAVME,

L QjEDuvvsvuconn-znuziv zgpznn’rvzxnvr PVBLF

QJEMENT EN faon-13L DÈCVISE A PARIS REPRESEN:

rit-2, LE MARDI tu": Dlun: CHARLEMAGNEJXVIË

lova Dv Mois DE urinal.L’AN laminent.

D

-.ACTE 1: SCÈNE I.’r A x L L n u n A s, Capitaine.

c A 1. L a p A xN, Efcormfleur.

T A I L L l a R A s. I” o v x A T s,fourbiflez ma rondelle:GQg’on me face qu’elle ellincelle,’

Efelatant plus grange clartéŒe n’ell au plus beau ion: d’elle

La clarté du (demie dy -Lors que tout brune en plein midy:A fin que s’il full: que Ion ailleDonner raffinent: la bataille,Venant au mâingelle ébarlue

’ennemi frappé dans la me." .

O toy rapide que le porte,Il fault que in: moufette:

.Neteplainmenèdefef te .1 «aD’elle: fi long e mimez; z 5* saSi d’ài’racher tu a: «une f ç l, ; I

A plus d’un ennemihvie, 12-1Fracaflant bugümbes attelle; :A a 1Force carmeSeïappreŒe. r tu 2

V Il fi.,73

2*. s la. E

4

. , I .îMEÆm,.- du... 1..

p V p.- . ,r ,3». I a

au» e. "M p v . o vurNohx.x4wLalt. .lemuqÆm L

°; ’z

JEU-49.51Â

Le voyer pres du!) peifonnagc

w

Où ne FauldL frape: nain.Mai; ou dl icy Gallepaiy

G A L L E p A l N.

Cloraeux tu de ber courage,Hizardeux en toute" entreprife,

Que la Fortune fauonfe, pHËmme en tout digne d’efire Roy,51 braue guerraer que (jecroy)

e:É

a

Mars melme IgDieu descombuAnecque vous dol-croit pasSlaparagermon fans miton,N’y ayant point camp raifonDe (a proueITe à vos idarmesTant vous elles ad ’-

TAzLLaBRAsMais. aux aproches d’Edinton,Q1: fit la belle fafllonA la faillie,oâ commandoitCe braue Millor, qui efioitPatent du Due Notomberlant!

,G A L I. a p A I N.Il rii’en (ouuientzc’efi ce (Seau:

Couuert d’vn harnois tout doré,

Œi par vous fut fi bien bourré: . .Ce Gant que defartonîtes - A "Î"D’vn coup d’efpieu que luy denim?Sa troupe fuît débandee,

Du vent de vos fureurs fouflee,Comme on voitle: Émilie: (aunent

S’e’parpiller deuant le vent.

T A i L L a u a A s.Cecxn’eil rien.

a G A I. l. a p A l N.les; Non ce n’ell rien.

pris de ce qu’on pourroit bienpi acontcr,quc tu ne fis oncques.i Si pas vn trouue home quelconquesprn foie plus (ce, plus glorieux,vanteur.plus audacxeux.’efl-ce fat,me tende la main:i e me donne à luy pour du pain.

T A 1 L L a B R A s. rOu es-tu allée io A L L z r A 1 N. ’

Ï "Me voyci: s(23:1 effort lites-vous mm .Contre ce monflre d’Oliphante i ”’*" e fut un aâe triomphant,

0 uand vous luy rompilles lehm.

« TAILLBBRAS. V * *Œel brase ’ -

G A L Î. I P A I N.N on. ie ne vouloy pasDire le brame fuel: cuiiTe:Vous voulu (les que le le ville.Et.fi vous fumez efiorcel,Vous l’eufliez tout outreperlË

De (page en part d’vn coup de poing,

Pi daman de hl bien loingau. l; à

. à

«w ww*wwvwfiwrWTwzhwvv"’WTÏ m , l A

A tuners les colles,fes os,Sa peauf: chair,8c les boyos.

T A 1 L L E B R A s.Laine-là la belle.

G A L I. E r A l N.l1 fault doncquesTe laifler,car il n’en futloncquesSi tu n’es belle.

T A l L 1. E B l A siQ1; dis-tue 7’

G A L L n r A i inle parloy de voûte vertu u

fifi Qui ne put foufiîrgfls’vn (aunage

v 4

r..fv.."...r, I iliilfîmhaà. A s ’

l PÊËIËË’J’ÏLËAhÆlÀ

Fift tant,qu’encor d’auamage

Ne fifliethuand euant Dombarre ùLes Anglons fi bien omrembarre.Le (aunage (ce difoit-on)En prit vu deum: Edinton, v sMais vous tout feul deux vous en prima ’Et fur vos efpaules les milles,Et tout (cul vous les apomllesEuh ville,oü les dËcbargeafies

Toujeuxgux yeux de cent tefmoins,n Auili croyables pour le moins

Que ie fuis,qui en bonne foyLe [canent aulTi bien que moy.

l ï.AiLLn-BnAs.. Cheveux ne Ion. r ’ll De toutcelg. km, .i a GALLEPALN.p Cen’eft guai

215- .

. A n’influe «il

v4-W

Grand ehefd’œuure aimoy de les dire,Qui 1’an vos. vertus. (hi cf: pire i I(au le ventre 8c la malle faine

. J Il me font pour auoir du painj; Preiier l’oreille si ce for home,e peu r que mon moulin ne charrie,es moulieres mouluras à vuide,t’ 0 à e’ell que pauurete’ me guide!

A! neor que ce (oit menterieout ce qu’il dit, par flateriel c fault accorderai tout,il. a, ont boire &pourmangerau bout.

Î TAILLEBRAsC u’eflaee que ie veu dire: Holà!

j G A L L n P A r N.l e feay bien : il cil vray cela:V ’en ay bien bonne fouuenance.

TAILLEBRAS.5? 3 u’elloit-cet

c ALLEPAIN.O uoy que fait i’y penfe.

i T A 1 L L E n n A s.l s-tu fur toy (on efcritoîre!

G A L L 1! P A I N.emandez-vous fi ie Paye voire

e l’ay:l’encre duce le papier,

« plume,& ce qui fait meflier.

TAILLBBRAS.l n’eft paisible de voir rien

Plus dm&,que ton efprit au mien.

, Bill.

r v ra... v.- ,- .c A L L a v A r r4.

Il fault que Le rcache par eueurLa volontc de voilre eueur,Afin que, plullolt que le vent,Mon peuler prompt vole deum:Voire voulo:r,&’ que l’entend:

A demi mot ce qu’il demande.T’KILLIBRAS.

Et bien en sis-tu fouuenancerGALrÏBrAiN.

Il m’en fouu1endra,fi i’ panic.

Cent fantalTins en Angleterre:80 mute lancettes guerre:Cent cinquante chers Irlandais,Et trente lNoto berlandois:Clcil le nombre des hommes morts,Delquels en vn leur vos bras fortsFirent carnage en la bataille,Autant d’eiloc comme de taille.

T A i L L E B a A s.Combien cil-ce que le tout monte!’r’ GALLEPAIN.

i Ce (antenne cent de bon conte.T A l L L E n a A s.

Il fault qu’il y en ait autant: ,Tu fcez le nombre tout contant. a

G A L I. E P A I N. lSi cil-ce que ie n’en ay rien ’I Par efcrit,& m’en louaient bien.

a»

T A r L L a n R A s. aVrayement ta memoire cil tresbonne.

G A L L a e A l N.C’ei’t la (huppe qui me la donne.

T A l L L a a R A s.Quand tu feras ronfleurs axnli(Lue tu as (au iniques icy,

Tu ne chomeras de mangeaille:Fay,eo..tinue,& ne te chaille,Il y aura bien peu dlefpacc1’ h matable,fi tu n’as place.

G A L L a p A i N.h Et quoy a aux llles d’Orcanet l e

" Vous en alliez trancher tout netï ï Cinq cents ,. dlvn coup de vollre efpee,

Sinon qu’elle citoit esbrechee.ne diray-ie de voûte farci,La ou tout le monde le (cane si g,’ ous,capitaine Taillebras,

* iuez inuinCIble icy bas,

n proüeile,vettu,faconde 0j nique,fans pareilau monde.les Dames vous aiment bien fort’Toutes,& ce n’en pas si tort,

Pour la beauté quielt en vous.Lou me retient il tous les coups,

v i bien qu’à peine n’en efchappe:

1.; Encores hier parla cappe .V, Tout plein de femmes me tinrent,

(Et le peule la defchiretent)B.liii.

à

a.5]

Tant Bourgoifes que Damoifelles.TAILLEBKA’S.

Mais viencazque te dirent elles:G A L L E r A t N.

Elles (enquelloyent: me blondeMe dict, En cil-il en ce mondeVn autre plus brufquelôt gallandele peule c’ell vn droid Roland,A Voir 8c fa taille se la grace.Nonaluy dthlil cil de la race,Vous n’eftes du tout abufee.Vue autre vn petit plus rufee,Haulte,droi&e,bell ,brunettc,Lloeil gay,la tro e radinera;En foufpirant, lebel homme!(Me dict elle) ô vray Dieu commeIl ell atrayant parles yeux!Qw fon vifage cil gracieux!Cachantïchofc que plus i’ellime)

Sous douceurvn eueur magnanime!Mon Dieu que ce long poil qu’il porte.Luy elI bien (cant en la forte!Certainement les amoureufesD’vn tel homme (ont trop heureuffl.

T A l L L L. n R A s.Ho!tiennent elles ce langages

D G A L L a r A t N.Elles mont bien diâ d’amarrage:Toutes les deux m’ont fion prie’,

:Importune’floire ennuye

e vous mener par deum: elles, -omme les moulin-es folennelles

0 e quelque fpeétacle nouueau.T A t L L L a Il A s.

g. 1 ’efi grand peine d’eflre fi beau!

L GALLsPAimles (ont auflî trop facbeufeses importunes surnom-cules, *

s ui vous ennoyent tant querir, I,i viennent tant vous requerir, 4" l r,fupplier de les voir:vous empefchent de paumoit,de vaquer î voûte affaire.

T A r L L a a R A s.cez-tu que c’eli qu’il te fault faire?

, « la premiere qui. viendra,

l D ui ce langage te tiendra, sie fait pas de m’en aduertir, àelle vault de me diuertir si ’od tu (en: car le veu changer. r

G A L L z p A 1 N. se "a- n Fennuye d’un pain manger: ilaillez moy faire auecques’elles.

ous en aurez bonnes annuelles. .TArLiLBnnas. .ay donc. Maisfi ne fautoil pas î

’amufer tant â (es ébats,

0 ne [on perde la [ouuenaneeV e quelque alâited’importance.lell bruit qu’on dulie me 3mm

egq

vmvw vnvw.w)vvwe.w’ u? ,n-q ,,p

Hier i’en fenty quelque fume:Me pdurmenant par le Martroy:Tout chacun difoit, que le RoyEn performe y commandera.

u Volontiers cela (e feraQx Tanllebras fera la befte,Et ne fera point de la fefle.le hay trop le coin des tubas,le n’anme l’ombre des maifons:

Plus me plïafl vne tente alerte,Ou quelquefi’cfcade bien verte.8x le bruit que Ion (le remuéEncorauiourdhu continuë,Et moy la’.Sus. on fraumrAu Martroy, Hi y peule auoir:Car le ne veu pas catancr,Si les mainsilfallont mener. ’

G A L L E P A l N.C’eft bien dlâzMarchon de cepas.’ r A x L l. E B R A s.

S’us doncques,fuiuez moy foldats.

TROLOGVE.ACTE I. SCÈNE Il.

e .FINET, Valet.8’: I. vous plaifoit de m’efeonter,

Meflîeurs, ie pou moy vous contern L’argument de erbm’edje:

efaifanr doubleeourtoifieon verroir,en vous de vous taire,omme en moy de ne point me taire:ousraifant ne caquereray,

u: caquetant ne me tairay:lover de vollre fiente,vous me donnez audience,ra que pourrez recenoirplaifir,d’apprendre 8.1 (canoit:

ueihlmais (au vous n’auez:niacbez ce que (canez.

aussi vous voir tenir fi coy,us n’aies gruesJe le voy:

pre: mon bien quious ne vous mouchez pas du pie’:

ous elles hommes, ie dy homme:ui de nofire naturel (amine:urieux d’ouir a: d’entendre

uelque nouueaurê pouraprendre.r crache qui vouldra cracher,mouche qui vouldra moucher,roufle qu: aura la tous,

fin qu’apres vous ratifiez tous.ais (caucus comme il fault le taire!

ar tel fi que fi Voyez faireuelque faiâ,ou bien oyez direuelquevbon mot qui (oit pour rire,Cil-la! mil faudra que lon rie

lus roll qu’efloufier de l’envie

ne lon pourroit mon de me:

b

nm «fi ww- w T w w www-v

Pour rire qu’on ne (e retire:Riez voûte foul: ie (ca commeLe rire cf! le propre de l omme.Sus,crachez,mouchez,touflezotous,

ï» ,54 .7551

.v Puis ie reuien parler 3 vous.Or,puis qu’il fault que ie vous die

Le fuieâ de la Comedie:Voy-ci la ville d’Orleans,

le vien de fortir de leansou c’en quemon Maillre demeure,Ce braue qu’auez veu alleu reQui f’ en vient d’aller au Martroy:

Lequel prefume t t de foy,Et f’aime tant, ant lie plant,Le for prefom ueux qu’il cil,L’effronté,glorieux,bauatd,

Breneux,babouin,poltron,vmtard,Ce bon ruffien ("aime tant,(1931 fe va tout partout vantant,(Et le croit)queles femmes meurent r-l’our fou amour, 8: qu’elles cueurent ’

Toutes aptes luy: Dieu le fait!Mais au rebours chafcune en faitSon plaifant,f’en rit a: f’ en moque,

Et ("en iouë ila nique moque, UOu pour mieux dire au papifou.VoîIla comment ce maillre fouFait ce que beaucoup d’aultres (ont,Qn l”eIÏ-iment plus qu’ilsne (ont.

v Or long temps a que i: me tien

on femice: a: ie veu bienue fichiez comme ie laiilayon premier maillre,&m’adrellayi elluy-cy : oyez comment:. r c’ell icy tout l’argument.

Nantes vn ieune homme,filsn Portugais,qui au paislong temps Pell habitué,he de biens, bien allie,

elle a: gentil fouloit ellre,i is que i’y elloy, mon mailla.’eu ne homme y entretenoit

fille, qu’il y tenoit

ain 8: à pot gentiment,i grés: du coulentementla mere d’elle : qui fut le marchande,laquelleeutnant lon mari prou de biens:, perdu,perdit tous moyens:qui cil calife qu’ellant venuearty de la fille apreuue,i du ieune homme efloit’aimee, qn traitee,8ti bien eflimee:ne auffi de la part l’aimait,

bien traitois;& l’eûimoie,elc âluy,& luy n’aie,

anime où l’amourjell mutuelle.ais quîauint-ilrt Pourvu maire ’ - ’a elle’ contrai ne de faire

a. voyage de longueabfence

ahi *

p . a.4.x; .Alukm-

J.

’ W" "w "w v rr A la Court du grand Royde France,’

ui leiour’ne a’ Fontainebleau. IEn ce temps(vn cas tout nouueau)Ce Capitaine, qu’auez veuDesceruelle ainli bien pourueu,Defcend à Nantes vn marin,Chargé de proye a: de butin,Bilan: fraifcbement de retour

D’Elcollc. Il y feir ferontl melqueskl-cmai’nes: Cependant

Auccques vne fente-ridant,(Q9 nous elloit proche vorfine,

f3 hlaquerelleficcrcteô: e )F Il pratique nollren gnonne,

Et (a mere la tout bonne,i Par prclens,ioyaux,bonnes cheres:

il U Et conduit fi bien’les alliaires,i Chien ayant fait la dellinee,

La ,pauurette il a lubornee,Comme depuis ie l’ay bien (au:(Car tout fut faiâ amen delceu.)La débauchas: dans vn bateauL’aileue,& la met dell us l’eau.

Vn loir qu’efloy dehors au chams,’ Et l’emmeine dans Orle’ans

Icy d’ail c’elt qu’ilefl natif.E: le lceu tout le faiâ au naïf” A m’en enquelter diligent:

Auec ce peu qu’auoynd’a rgcn:

le m’acbemine,& debhtre .

hercher mon Maiflre,& deluyfàlve. inrendre comme il en alloit,

Pour en faire ainfi qu’il falloit.e par’ donc,& tire a’ la Court:

e voyant d’argent vn peu court,Par les chemins fur la leueele rencontrai vne dilue: l,

n qui voulut me delfraYer:Et moy de le laill’er payer:

le le luy,& en recompanlele ,lon chenal ie panfe:

roit en celle ville il m’amene:r l’en vient voir ce Capitaine

Qu’en Efcoile il auoit cognera:il en ceans le bien venu: i"Il part : a’ (on holle il me donne:

recoy fortune fi bonne, àEt donner si luy ie me une,Ayant defia veu ma maillrell’eL’amie de mon premier Maillre,Qui feignoit doue me cognoiflre,Et m’auoir faiét ligne tresbien

De ne faire (emblant de rien:Comme aufsi ne ie. DepuisElle me conta fesennuis i iA la premiere occalion, . .Et me dia (on intentionEllre,d’efchaper de ceans,Br le retirer d’OIleang

En Nantesf’en retourner. .r

4.

W:W,l..wçv-n..h.. .Mv, . r ,. ,. . :

t * ’ 1.1. gavaiPour a’ iama’is’îe redonner r i

A (on premier amy mon Maiflre,Loing duquel ne pouuoit pluselhe,Luy portant autant d’amitie’Qu’a celtuy-ci d’inimitie’.

Ayant cogneu ce bon voulôir,le me mis en mon plein deuoir APar elc rit de faire bien mettreTout le difcours en vne lettre:Laquelle tresbien cacb’etee,

Clole,feellee,empaquetee,le fis par homme leur tenir.(lm le halladef’enve rAuiÏi toit qu’il vit le refentes,l’enten ce mien ma re deNantes,Qui depuis vingt iours elt icy,Et loge en celle mailon cy,loignant celle du Capitaine,Chez vn amy, qui nous moyenneTout ce que l’amy pourroit fairePour l’amy,quand il feroit frere.C’elLvn fieu boite paternel, -(Dieu nous le devoit) qui cit telmm nous falloitzvn verd vieillardQui d’elprit ell ieune 8K gaillard,Et nous aide conduirai naine wDe lon’conleil a: de (aptien:Melme de (on conferitement sl’ay donne moyen gemmeAux amans de Venir gnfemble; i ’

Et feus.

Et s’embrall’er quand bon leur tenable:Car ce Capitaine a laill’éVu cabinet, qu’il adreil’e’

Tout exprès a’ la damoilelle,ou n’iroit pas vn autre qu’elle.Scaués vous bien qu’a faiCt Fiacrell a perce’ ce cabinet -

D’vne ouuerture en la murailleQui cil commune,allin qu’on aille

.i de l’vne en l’autre mailon

Sclo qu’on a l’occafion,Sans que lon palle parla ru’e’,

Et fans que la dame fait vue.Tout le furplus qui relie a’faire,l l m’eil commandé le vous taire,

Mais dql’couuert il vous fera,A mefure qu’on le fera.

l ngy que foir,defia le bateauNous attend au port dellus l’eau:Et faut,comment que ce puille dire,Qu’auiourd’huy nollre premier Mailh’e

Soit maillre de nous à (on ranc,quue laifsions ce braue en blanc.Or ie m’en va dans la maifonPour luy buller quelque mifon,Dont vous ont: tantofi parler,S’il vous plailt me biffer aller-

C.i

r a! C TE .1 I. il s c E NE If”B o N T a M s,Vieillard.r IN r T.

B 0 N T A M S.Scauouse fi a’ ceulx que verrez

Sur les tuiles,ou trouuerezBatelans en quelque maniereSur le mur ou dans la goutiere,Vous ne rompez iambes 8c bras,Deuant moy ne vous trouuez pas,

D-ï Si ne voulez que ma ho me

I iTrote bien fec furvo elchine.i (broyât Ion faitcea s vn pet,

A l’inflant tout chafcun le lcet:Tellement nous fortunes guerez,Et delcouuers de tous collez.l’ource ie vous commande expres,

Quai voyez par cy apresAucun des ’gens du CapitaineNollre’voifirrqui le pourmeineQuelque part fur la couverture,

. DonnezJuy fa malauanrure,x Et me le faites du plus haultË Oii il fera,prendre le (ault:

Que furïa place on me le ietteLe premier trouue’:i’en excepte

De tous eux Finet feulement. à,Mais faites mon commandement,

""FNWY-(mawtrœw-w . ,

Quelque railon que lon vous die,Ou que leur geay,ou que leur pie, ’Ou que leur poule cil adiree,Ou leur guenôn elt elchapce:Pour cela,qu’il ne vous efchapeSis qu’on le frore,& qu’on le frappe:

C baillez-le iulqu’au mourir:Sinon,c’eil a’ vous a’ cou tir.

F l N E T.l rriué quelque efclandreLeans, ’ ce que puis entandre,Puis que ce vieillard tellementDe ce mauuais apointement i rA menace’ mes compagnons:Il balle mal a ces mignons,Mais dehors du conte il m’a mis:Les autres ne (ont mes amis

’ Si fort,que bien fortie m’efionne

Si quelque mal-an il leur donne.Quoy que foir,ie l’accolleray,Et du faiâ ie m’enquelleray, -. j - ’Et pollible il m’enîfera part. qSeigneur Bontams,he’ Dieu vous gara, a

a o N r A M s. laIl y a u d’hommes,lî i’ulle

A (ou aitrer,que ie voulull’e

Plus roll voir,8t nonne: que toyMaintenant. L ’ l F

x F I N n To - 1-” "Qyja tilapourquoyf ’ .a O La

vos

w? .

« , .- * ,s l f 4 Kma

B O N T A H 8.Toute la choie elt delcouuerte.

r i N a T.Et quelle choie cil delcouuertet

-30NTAM&qucay qui de chez vous naguiereA veu(monté (urla gouttiere)Dans mon logis,ce que faifoyentNos amans qui s’entrebailoyent.

FI N a T. ”Qui les a veust

BONTAML,fiTOn compagnon.

i F i N a ’r.Lequel:

a o N r A M s .le ne lcay pas (on nom,Ny ne m’a pas donne’ loifir

De le remarquer ny choifir.r i N a T.

l’ay grand peut que ie foy deltruit!n’o N r a u s.

le le voy,il me voir,s’enfuit:Hola ho,quefais-tu la’ lus!

le luy crie,il refpond fans plus,Qu’apresxla guenon il alloit.

P l N a T. i0 moy malheureuxh’il falloit

ne par celle maudiâe belle,le e en danger dema cette!

Mais ’Emeeeltelle chez vous!

BONTAMLSortant ie l’ay laille’ chez nous.

r i N a T.S’elle y cil encor,faites-la iVillement repafler de la,A fin de faire voir auxgensDe la maifon,qu’elle cil leans,Si,nous iouant vu mauuais tout,Elle ne veult,pour (on amour.Faire flamber mille malheursSur nous les pauures leruiteurs.

BONTAM&l’ay defia mis ordre a cela:l’aile oultre, ne t’arrefie la.

r l N a T. - * ’ .le vouldroy bien que luy dime: g î;-Et qu’encores l’auertilliezQu’elle elludie,& qu’elle panic

A bien former la contenance,Sa voix,(on regard,la couleur: - ..A s’enquefter du rapporteur,Oii,d’oii,eomment,quand il l’a veue,A qu oy c’elt u’il l’a recogneue:

A fin que,f ’ ant qu’il varie,

Le conuainquede menterie:

,lvb ’ ."in .A- I «

rang,

Et q uand il l’au toit veu cent fois, i â(lu’el’ le demante autant de M8.

BONTAunq ï âLaine-la faireielle n’a garde . Ï .C.iii.

D’ellre (u rprife par mefgarde.Elle a vne eare’all’eu rce,

La langue louple et deliee, lLe eueur allez garny d’audaces,Malices,pariures,fallaces,Trait-uns. opinialh’etez,Et dallez de melchancetez.Pou r a’ grand force de lumens,Maudillons,& pariuremens,Rabrouer 8c redarguerLe (et qui voudroit l’arguer.Et puis,elle a pleine houri ne

I- De mignotile mellifiquec bai’me,de lucre,&’ miel,

Pour adoucirfull ce u fiel,Full ce vrf’venin le plus amer:Elle a dequoy bien embal’mer,Amadouer,gaigner (on homme,Qu’elle fera mordre en la pomme.Mais qu’ellce, Finet, que tu braillesA par toyêcomme tu raualTess

a: N E T. ile vous pry pour vn peu vous taire,Tant que i’aye ce que doy fairePour la troulle que ie machine,A tin que finementi’alhneiCc fin valet,.quel qu’il puiile eltre,3 un a veu l’amie a mon Minute

Comme chez vous ell’ le baifoit.le cherche comment qqç ce fait,

1

De faire,enenre qu’il l’ait vue,

Qu’il croye au oit en la badine,Qand i’y auray fi bien poumeu,Q9 ’il n’aura veu ce qu’il a veu.

n o N T A M s.le me retire en attendant *lcy a l’ei’cart,ceQue la tu matagrabohfesLes dedans de tes cntreprinfes.le vous lupply voyez [a rrongne,me penfifil le renfrongne, nEt les charnues il rabaifl’e:Il en prend l’vn,& l’aurreil laille:

Voyez (a gauche tonte plateSur le front de l’autre il le grateLa nuque, ou’gill lafouuenance:Atil change de contenance:

- A luy voir fecdnner la telle, I»Sa relolution n’ell preile:Ce qu’il a fonge’ne luy plell:

Plus qu’il ne nous rend ce qui n’ell:

Bien digeré,nous n’aurons rien

(El ne fait digere’ treshien-ll baltit, au moins (on mentonl l apuye d’vn ellanfon:Or il ne bouge d’vne place:

Voyez comme ila bonne graee:Aril la taille a: le virage .Propre a’ iouer (on perfonnagcl.

Ne fait-il pas bonne pipa. vC .iiii. "

,. q ,v A ,4 7,, w Pq 3,, .Picque’ droit! c mme vue poupeeeIl ne eellera inl’qu’a’ tant

Qg’il ait trouue’ ce qu’il pretand.

Il le tient a ce coup,ie croy.Or lus,pour faire ne (cay quoy,Veille, veille,ôt point ne fommeille,Si tu ne veus qu’on te reneilleDe reueiLmatins a: d’au bades,

De coups de fouet a: ballonnades:Veille,veille:lus,hala,l’home:Veille(re dy-ie)& point ne chome,Car il n’eli pas felle pour toy:

- Veille,Finer,ie parle à to .’ îSus debout(te dy-ieiilfüyiour.

r- l N z T. "le vous oy,ie ne fuis pas four.

BONTAML* Vois-tu pas que tu es enclos

,1 D’en n’emis,qui te font a’ dose

ï Auife:aduance ton recoursfr Viltement,car tel el’t le cours

Du peril,qu’on ne peut attendre:Delpelche,ou peule de te rendre.

V. Halle- les,fay tes compaignies: aï Que tes femelles foyent garnies

De munirions,&.de gensVaillans,veillans,& diligens:

Aux visites de tes ennemis,Couppe cheminza’ tes amis,

, v q J "w, W Ü, w. Æ...

Facilite anet bonne cloute »L’auenue,â fin qu’on t’aporte

Seurement ce que tu voudras.Trouue,longe,& ne tardeipas:C a rôt celle rufe de guerre,Dont tu dois tant d’honneur acquerrezCa cette rule qui deiïajtLe fait,comme s’il n’elloit fait,Failant que l’on n’aura pas-veu

Cela melme que lon aveu.x N E T.

Prometez vous feul d’entreprendreMon dellein,ie promé vous rendreLa viâoire : a: ne faites doute(lue ne mettions àvauode-route

lettre ennemy. -BONTAM&

A le te prame . qDe l’e ntreprendre,8t me foubme’

D’eltre general de l’armee,

Pour l’entreprile qu’as tramee.’ ’ .,°F i N E T.

Dieu vous daine tout ce que defireV otite noble eueur.

B 0 N T A Il S.Veus-tu dire

.Ce que tu as machine faires .Fay m’en part. . qr1 N la T. . a . i i .Il fauldroit vous taire,

F Et me fuyurlrpar les delloursDe mes rufes se de mes tours,Qge veu que faclu’ez auiTi bienCome moy.

,.BONTAMLC’ell tout pour ton bien.

F i N r»: T.

Mon Maillre,ce beau capitaineDe foin,l”il ne change la fienne,Mourra dedansda peau d’vn veau.

BONTAM&Tu ne me dis rien de nouueau.

- 1: r N r T.’ Î Et fi n’a non plus dVZruclle

’ Qu’vne louche. -

BONTAM&lc n’en appelle.

F i N E T.Or pour ourdir nollre finelle,Oytz la fourbe que ie dreile:le feindray qu’vne leur d’Emee,

Seurjumelle d’vne Ventree,Qui luy reflemble,autant que faitL’eau à l’eau,8t le laié’t au laiét:

. le diray que celle leur cyi De Nantes cil venue icy

Auecques vu rien amoureux,. Et que vous les logez. tous deuxq Chez vous.

BÔNTAfi&Vela bon vela bon,le loue ton mutation.

r l N E T.A En que fi a’noltre braueMon compagnon raporte St batteQU’ll la vcuë in; dedans. commebile DRU-OR ne lcay quel homme,Tant au contraire ie l’argile

ne c’eii la leur qu’il aura vue

C .cz ous (on aussi emballer,Le banner S: le cartiler.

BONTAMsMoymelme aullr,l’il m’en de rien,

Le melme luy diray fort bien.

r l N E T. sMais dites quel’vne rellembleTant si l’autre,qu’el’tant estimable,

On ne lcait laquelle choiiir.D’auantage il fault aduertirEmce,a fin qu’elle l’entende:

Et fi Taillebras luy demande,Qu’elle ne l’entretaille point.

B O N T A Il S.La ruze cl! bourrelons vu point,qui elLÎ il voulait lesauoirToutes deux,a En de les voirEn vn lieu: qu’aurions nous à faire!

F LN a T.11 en aile’ de [’de f

e ira, perm: (un!

.iq

g g.

-i

v . . . . . si ’ aa; .....me v ’

z ’

Par plus de ce i promptes del’aites, ’Si d’autre doute vous n’y faites.El’ n’y cil pas,elle ell en ville,El’ dort, el’ dilue,elle l’abille,

Ellene peult,elle cit falchee,Elle cil maintenant empelchee:Et tant d’autres inuentionsPour delayer,tant que faillons,Pou rluiuant ce commencement,Q1111 recoiue,& prenne en paymentLa menlorige pour verite.

n o N T A M s.Bien me plailt ta’lubtil’ e’.

P l N l T. zAllez vous en donc ne: chez vous,Et la laites paller chez nousVillement,l’clle y ell encore,L’inflruilant qu’elle rememore,

Selon qu’entre nous cit conclu,Le c’onleil qu’auons relolu

Pour feindre celle leur iumelle.3 O N T A Il S.

Laiile moy faire auccques elle:Carie te la rendra il bienlnllruite,qn’il n’y auldra rien.

Veux-tuarien plus:in: a T.

Allez kans.DONTAM&

Bien,ie m’en va, dmegus ceans.

r r N a Tlll fault que i’aille en la mailon,Pour detraquer le compagnOn,(Sans rien monflrer de nos aprellS)Qui ramoit a couru aptesLa guenon. Il ne le peule faireQg’il n’ait communiqué l’affaire

A quelqu’vn des leruiteur’szcome

il a veu auec vn ieune homeE e ” res,luy lailantDes car es 8c le bailant.le lcay que c’ell: qu’ils lcauent l’air s

Moy leul d’entre-eux ie puis me ta e.Si ie puis lcauoir qui l’a veue,’ " - j;La tour lera bien defendue, "”’ A

’ie ne l’emporte d’allault: I’ C- ;

l’ay defia prefl ce qui me fault:

Mes gabions le rouleray,firmes aprochesie feray, . . fibu-Parles replis de mes tranchas ’Tout incontinent delpechees:le meneray l’artillerie, r i .. .Et dreileray ma batterie, ’lit m’alleure de l’emporter. q

Autrement,rne fauldra gueltes. . aCome fait vn bon chien de chaire?" ’Si ie me trouue lut la mille k vEt fur les voyes du renard,le le pourluyuray il gaillard,Sani defaillir au parcourir,

-...L - i i

C

hl- i, A

’ A ce qqe i’oy,c’elt luy fans autre,

Que le forcerayde mourir.Mais i’oy du bruit il nollre porte:Il fault que loir quelqu’vn qui forte,I’ay peur d’auoir parle trop hault:Au pis aller il ne m’en chault:C’elt Humeuent,le gardecorsD’Emee,qui l’en vient dehors.

LACTE 1.1. SCENE 11.HVMEVENT, Valet.r iNizr.

HVMElzi-ZNT.

I I. fauldroit bien que i’eulle elle’

Endorm ,quand ie luis montéSur les tuilles,fi ie n’ay veu,

Et tout clerement aperceuEmee,l’amie si mon Mailtre,(Laquelle ie doy bienconoillre,Ou ie’ne leroy guere jfin)Icy pres chez mollet boifin,Qui falloit l’amourd vn autre.

1: 1’ N a T. ’

(un l’a veu’e’ bailant ile

Son mignon. .H Y M I V l N T.

(ë! CÂŒMY’We a

fi! x

F

riNzT.’elt ton amy et compagnon:

Humeuent,que dis-tu de bon:H v M E v a N T.

Fmet, ie luis aile d’auoir

Celle rencontre,& de te voirPour te conter ie lcay bien quoy.

F l N ra T. ’Qg’eli-ce qu’il y a t dyqle moy.

H v M a v n N T.l’aïg’rand peut!

r l N a T.De quoy as-tu peur:

H v M t v a N T.Œauiourdhuy quelque grand malheur

vantant a tous les compagnons.r 1 N E T.

Maisa toy leul : mescompagnonsM’en auouront,fi du malheurMa partie te quitte,& la leur.

H v M B v a N T. v a»Tu ne lcais la melchancetê,Qui tout frelchementa cité

Faiâe chez nous. NriNnT.Mais quelle cil elleLa melchancetdt

HVMIVENT. ir-Guet: belle.

r i N a .Seul tu la lce’s,retien la bien:Tay toy:ie n’en veu lcauoir rien.

HVMBerT.ll faulr que te la fille entendre:Auiourdhuy i’alloy pour reprendreN cirre guenon, par lus le felleDe ce logis.

FINIT.La bonne belle,"Qgi cherchoit vne bonne belle.

H v M a v E N T.Le diable t’emport’:

F l N 1-: T.

Mais vous lire: -Ne laiile pas ronfleurs de dire.

HVMBVENT.De fortune en bas ie regardeDansleur court:lans m’en donner garde,l’y aduile la bonne EmeeAu col d’vn ieu ne home attachee,Qu’elle bailoit a: dorlotoit:Mais ie ne lcay pas qui c’efioit.

V FINIT. pQuelle melchancete’ dis-tuHumeuentt 8c qu’ay-ie entenduDe toy? .

a v sa a vs N T.le l’ay veu.

’ a - Ï l N 1 To

" r r N a T- *Tu l’as vos

H v u I v l se T.Moymelme de ces du! Mme-y.

r r N 1 T.Va,tu n’es croyable en cecy,Nia tu ne l’as vu de cayeux.

HVMEVENT. .rCrois tu que ieloy chaînette

F l N E T. V sMie t’en au medeein:Mais fi tu es tant loir parfin,Tu te gard ras d’en faire bruit,Si tu ne veux elÎre écartait

De loris en comble:ta ruineDe deux pars lut toy s’achemine: AEt tu ne peux de chalqne partlaminait: mais hauteDe te perdre,li tu n’es (age

Pour retenir ton fol langage., H v si E v l N T.Comenr de deux parte

rrNaT.Il eltvray:Elcoure,& ie te le ditay.Tout premieremem SEINEEita’rortdetoydiàmee, 4 iC’en fanât deœy, n’enIlyabienvnauttepoint, smanutentionnai...»-

a .Da;

r..L......t.e,.Æü-«

« .,

x

rvC’en faiâdetoy: car milerable qTu te viens perdre par melgarde, iD’autant que tu l’auois en garde.

H v M E v n N T.QiL’yleroy-iet

r l N a T .le n’en lcay rien:

H v M a v: N T.Si l’ay-ie veu’, ie le lcay bien:

F l N E. T. .”Le malheureux,il continue:

H v sa a v a N T.le dy la choie que i’ay v e:Alleure meime elle «mon

FINIT. -He’ da,n’ell-elle pas ceanst

H v M a v a N T.Va voir toy-melme en la mailon,Et voy fi ie dy vray ou non,Carie ne veu pas qu’on m’en croye.

r r N a T.C’ellrlonc pour le mieulx que i’y voyt.

HVMEvaNT.le demeure icy pour t’atendre.

riNsT. ,Le piege que ie va lmytendre!Le niais qu’il elt,il ne leur

Q3: la genice cit dans le ter.

H v u a v a N T. . *Que doyoie 521:3ch

-4...

M’auoit ordonné leul pour file ïï.

A la garde de la melchante: «- à:S’il fault que la faulre le chante,Luy raportant ce que i’ay’ veu,

Aul’li bien leray-ie perdu.S’il fault aulli que le luy cache,Et que puis aptes il le lache,Et la chole loir delcouuerte, ,le puis bien parier ma perte.Ei’t- il finelle,clt- il audace,

u v e malheureule neffaeet ’Tandis que lut les tuilles luis,Elle fort tresbien hors de l’huis:

O l’aire vilain qu’elle a fait! qSi le Capitaine le lcait, L4e croy qu’il mettra lus dellous ,

La mailon,& nous cura tous. L.. ngy que loir, le n’en diray mot,

Plullolt que de faire le lot, *Et de m’aller perdre à credit

Par vu petit mot qu’auray dit:On ne pourroit bon conte rendreD’vne qui veule a: tous le vendre.

r l N a T.Humeuent,Humeuent,I’ audace!

H v se n v I N T.ngentan-ie qui memenaece . î . .

FINIÎ.’ V. ’23] "’7’, 5*... .V:

Dell-,7. ql1l faisde i; 13,11»:Pourtonplnifsrœgmgfi12:23:35-»

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nvunv N7. .7

Will]! *FI N E T.annd tu m’en croirois,1:: deux yeux tu te crcucrois,Par lchucls tu vois fi apointLa chofc mcfmç qui n’cflpoint.

HVMEVENT.Qg’cft-cc qui n’cll point:

F 1 N a r. .”

l lr

l l

Compagnon,le ne dontoy pas vu oignon, ’

Vu oignon poqu de ta ie.. H v M a v E N r.Œ’cfi-cc qu’il y a, le ’cn plie:

F 1 N E T.Me demandes-tu qu’ll y a?

HVMEvar.Pourquoy non:

F [N 2 T.Sccz-tu qu’il y a!

Baille La langue babillarde,Pour couppcr la full: kurde.

H v M E v a N T.Pou rquoy feroy-ice

PlNETuCar Brute .En chez nou:,oü ic l’ay comme,

Et tu dis l’auoir a -:n°3 Emma: fanoit une

Ainfi qu’vn ’Qu: la baifoit a nuant.H V M î V Ë NT’

F1ntt.Fxnct,donnc toy garde.Dlauoxt mangé ramât moutardeCc Carcfmc aux le hanta.

Q9: tu foisqu ncvolcfinonh son, lEt n: vox: quandkfokü hait.

x N E T.Mans Hammam, c’efl’ chef: nm.Tu es fi (cul d: pan d’yurçyt;

(à: laT’a prchuc en 1’30ka mm,

D’vnc tannant à!Qgi novoit de leur il)! à: mû:

l Cataftcnrc afin-ut; le (unDe la vomie le (c357 fait bien:Et la)! bille: en la maifon.

a v Il B v n N r.En la maifont

r 1 N 1-: T.

En la wallon. lH V Il E V! NT.

Va va, tu a: ionësÆina:

P x N E T.

C’cfi dont le ne.a v in v: Il t.

Comma A

www

TTNITUPouree que ie me i005Auccques vn home de boue.

uvmzvaT.Au gibet!

F 1 N E T.le puis te promettreŒauiourdhuy le t’y verray mettre,Si tu ne changes je courage.Enfemble d’yeux a: de langage.Mais i’oy du bruit â aoûte porte. y

H V M l V l N T.Guette bien làqu’elle forte:Si cil-ce pour venir ’Qg’il fault qu’elle pa e. party. w.

F I N a T.La voyci pourtant.

H v M l v n N T.le le croy!

FINIT.Ho,Hnmeuent refueille toy.

H v N a v a N T.Ce que le voy ie le voy bien,Ce que ie lcay ie le l’eay bien,

Ce Que le croy,ie le croybien,Tu a: beau me venir prefcher,Si tu me pantes aupefeheeDe croire qu’elle fol: kans:Pont vray elle en iey dedans,Et ne paddy de la phffe, ’

uxgn r! e p. n.

lufques à tançan’elle repaire,

Elle ne peule par nulle voye *Se defrober, e ne la voyez:Elle ne m’efc apera pas.

F l N a T.C’en home efl mien:du haut en bas

De (on fort le enlbuteray. lH v M a v n N T. ’ aSelle vient iel’arrefleray. ’F l N li T.

Kiki-tu que te face en vn motConfelÏer,que tu n’es qu’vn (ou

H v M in la N T. ’Boute,fay du pis que pourras:le le veu.

E i N E T. -Et que tu n’auras,Ny bons yeux,ny l’entendementPour en bien vfer dextrementa

V H v M a v z N T.

le ne dy mor,ny du celier, ,Ny du iardin,ny du grenier,Mais ie feay bien depuis naguiereCe que i’ay veu de la gantier: .Dans la court (le-celle maifon. l »

r: i N a T. « ’ r - iParlonsvn petiëpar’raîfon’:

Si elle eü chez-mœlfrfiînœnânt; ’Et fi ie fay qu’ineontîhane *’ Il l

La verras foidMetâez’nouç, 9 n r A

- D.üii.

N-Wt

e,n.n,.....».M-A.

. «344m4... . .. 4..

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IlN1N

I. i

à

Combien de coupe! . àH v M a v a N T. V

On ne m’en pourroit trop douer.’ F i N E T.

Or garde bien de t’eflOgnerDe ton huis,de peur qu’en cachette

, A ton defceu elle (eiette,î Et qu’elle palle dans la rué”

Sans que de toy elle (oit vue.H v M a v 1-: N in.

l’y guéte,ne t’en clone peine.

F l N z T.Si fault-il u’e le te l’aine e,

.Î Et que ie au qu’ellefie’ Maintenant par vne ulrre porte.

H v M a v a N T.Or fus fay donc. le veu lcauoir

S’il en pollible de n’auoir KVeu ce q ’ay veu: &Ûl (en,Come i .promet,qu’elle (et:Dans nollre maifon tout allaite.ngy gue foigencor le afin-cureD avoir me: cieuxyeux en la telle.Qe ie ne louejy ne palle.

Il Ce fiateut ell toutim!!! pre: d’elle

È A la flater: elle l’appelle 4.Tonneau le patinerai manger:

"sorittoufiqmtdetmlq *Euxdcuxquelqnepm jenfemb L"yafixmoi’mmc

z I1 ., . V, I. ru. , Ë in aminjrœl. .v v. I

.qu. , .» 7..»«1z3 x -?

Peu plus peu moine,qu’il eh de! aoûtez,Mais il a mieux que tonales antres, .Vo voy .’ que fay-ie en celle plate!le à)! ce qu’il fault que ie face:Il ne fault bouger d’où ie fuis,Ailîs au guet deuant tell buis.Pour empefcher qu’àflumeuentOn ne face humer du vent.

tAQTE Il. SCÈNE Il].FINET. sans! Amie.HVMEVENT.

PINET. 1 in»; l j .1

’ a ayez bonne (ouuenanceDe la mine a: la contenance,

Et des propos qu’il fault tenir. -v

EMEL ’ pSautoir-tu le laitier venir! - tVa,ne me fay point ma leeon.

F i NET!A voir Voûte douce faisan, 5 ile crai n que (oyez trop par fine. . 4

z M E a. L r ’ àFine: les finette: n’affine:ï .N’enl’eigne aux fine: la finette? ,5loué’ ton rohæmflaifi’e - ’ ’louât lemien : ie ûüeprodfage

a2

. .3

:1

,..»..i.;..iw..i’ 3.....- ÏE. n i ’

K . n

a...» w» Fuma; w. a i . m EMÎMW w .3». .5.

four bien louer mon perfonnage,Sans qu’il me faille vn protecole.

I l N I T.Faites en maillrelTe d’efcole:Monftrez que n’elles aprentifl’e

Par vn chef d’euure de malice:Pour mieux esbauclier la befognell fault que de vous ie m’eflogne.Ho,n’esotu point las,Humeuent,D’ellre tant debout là deuante

H v M a v E N T.l’atten que m’en vienes conter,L’oreille prelle à r’efco et,

Si tu veux dire des uuelles.F1 N r T. ’

l’en porte de bonnes a: belles:

Que me donne-tu pour le: dire!Va va,ie n’en veu rien, beau lire:

Fay venir hardiment le pallie.’H v M E v B N T. .

Pourquoy le prellreeque peule c’ellre.

d F lNiT. .Pour longer a’ ta confeience:Penfe àton ame:la potence,Pour te pendre cil delia drefl’ee.

a v M n v t N T.Parquïiy l’aurai-le meriteee

! i N e T. i i , A,Regarde â main gauchede aRegardeiqui en: «11:13! .

r ’* : .l .4,«a, p .1

a v M a v n N T. - u .Mon Dieu k’el’t l’amie âmon Mamie!

C’ell elle a’ ce que puis cognoiitre!

F l N E T. VC’ell monzveuxvtu encor attendre!

H v M 1! v1 N T.

A faire quoy?F i N E T.

A t’aller pendre!M E e.

Mais o cil ce bon feroiteurQu a me faux triporteurContre moy,qui uis innocente,Comme fi ie faire melchantee

r i N a T. .7 , G:a tiliil me l’a conté: iEMEL IQuel homme as tu dia,efl’rontê,

Auoir veu chez nom: 70mn . 3Que ie baifoye ’ vP t N l 1’. O ”Il fait le fin: aEt m’adia bien plumque c’eftoit

Vu ieu ne homme qui vous talloit.

HanleT.’ ’ ’ ,Ouy,ie l’ay diâ ce maidieux. ’

muet .1 lTu m’as veu’,toye v LHVHEVBN’N ÏW ’ ï.

De ces deux yeux.

. 1;

au. dhamxa’IA’ÀxugA’Mek .1 .."

i;mj.l;..e.

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7.171. nmw w; 4 7 v.,»» VS w-v«--pw-vw’--w-wrm-, [Tek w; ru "in v www ..l uni, l

a

anL a L i ATes yeux voyans plus qu’ils ne voyage?-

Des corbeaux la viande layent. ïH v M a v E N T.

Suis- ie de fens tant defpourueu,Que n’ay pas veu ce que i’ay veut

E M E E; lle fuis bien belle qui m’arrell’eM ’arraifonnant a’cel’te belle,

Que ie verray vilefcorcher.HVMEVENT-

Ne me venez point reprocherLe gibth par vollre nace, ’La fepulture de ma ce:La’ gifent mes pere grand pere,Pere a: grand pere de ma mere:La mes ayeux a: bifayeux,Et m’atten d’y eftre Comme eux.

Pour les menaces que ballez;Mes yeux ne feront ia creuez:Mais vu mot,Finet,ie t’en prie:D’ou’pourroit elle ellre fortiee

Pl N l T.D’où,fi ce n’en de la maillon?

a v M n a N T. ’De lamaifont

F l N I T.Voyer l’oifon,

Il doute de ce qu’il a nu.

m» ». a ..... w m..,..g www, ., un

HVMIVINT.’ell grand memeille qu’elle aitpeu

ortir de celle malfon cyaintenant fans palier par cy.

Car chez nous(ie le lcay fort bien) a’y hault ny baril n’y a n’en,

(Entre la cane a: le celier,Le galetas a: le grenier)Qui ne (oit bien clos a: grillé:

’ell pourquoy fuis efmerueille’:

i feay-ibl’auoirveu leans.

F l N E T. [K V gTu te perds bien toy a: ton tarant.Malheureuxj continuerDe l’accuferat l’arguet.

EMBL -manda i’ay longévn fougeCelle nui&,qui n’eflr tout manage.

1: x N a T.Qu’auous longée

EMEL e a 5Efcoutezie te le diray. ’Satan-lai! peut bien ellre vray.l’ay veu vne vilion telle:

le fongeoye qu’vne leur lamelle,(Que feule i’ay)ell artiuee vDe N amena: qu’elle cil loge

Elle a: (on ami icy pus. r ’ -rHVMIVIN-T. t. * »- il

Il Yault mieux m’aproeher plus pre:

q

à

a l

’l

1:52

vîyçvm . I . , g V , L. v VPour ouïr la n de cet-ante: ï r. «wA Finet vn fouge elle conte.

Pl N E T.Acheuez.

aunale fentoy au cueurFort grand plaifir de voir ma l’eut,

uand m’a femble’ auoir pour elle

De la noife à: de la querelle.Par vu valet, in raportoitAuoir veu, qu vn ieune bôme elloitAnecque moy, que i’embrafloye,Que ie baii’oye a: care oye.Mais c’elloit celle f iumelleQu’il auoit veue, auec elleSon amy qui iouoyent enfemble,Pourautant qu’elle me reflemble.Songeant cela me fuis fafchee,Corne faulfement accufee.

’ - P i N a T.

Corne lon fouge en l’ommeillantCe qu’on fait aptes en veillant!Voyci voûte longe aduenu:Racontez-le par le menuA Monfieur,ie le vous confeille.’ hMBLle luy tendray bien la pareille;Pourluy aprendrea’ faire a tort -Encontre moy ce faux tapon.

sans av I ont.le fuis en vue WToute l’efchine me demange:on me la pourroit bien frotter.

F i N a T.Au moms tu ne peux plus douar

u’elle ne full en la maifon:C’el’t faiâ de coy.

H v u E v l N T.Vray Dieu c’ell mon:

MW en douteie fuisS’en n’auroit point changénoâte huis:

l’y va veoir poulieTouty cil comme filonien cille.

Pl N E T.M is voyez ce plail’ant benefl:lne fait ou c’efi qu’il en dt.

Tu es bien fou d’en on: doute:Humeucngie te prie’efcoute:Repenl’e au longe qu’elle a me,

Que tu as tout mis en eiîfl.Par vu fouplon qu’as peu nioit, .Auec en autre de la voitFaire l’amour.

H V Il I V E N T. .Mais peules-eudeie ne Cache l’ami"!!! v

riNn-r. M vle le croy [’5de 1(le te 917m pares I I . .

Nollre Mali(En n’accoultrem .7 .H v M En a N T.’ aux: sa;

Or tout maintenant ie commenceDe fentir par experienee,Qe i’auois aux yeux la barlue.

riNzT. iTu t’entretaillôis de la vu’e’:

Il n’y a ryme ne raifonqu’elle ait bouge;de la maifon.

H v M a v a N T.De moy ie ne lcay plus qu’en dire,Et fuis content de m’en (dire:

. le n’ay rien veu de ce ay veu.

F1 N-E T. m NVrayment tu t’es prefque perduEn faifant trop le bon valet:Tu t’es ptefque mis au ibet.Maisa’celle porte i’oy aire

Quelque bruinil vault mieux (e taire.

V497"): Il. SCENE 1111.;nuer. FlNl’r. uvusvnNT."

a»

auna . -I l. fault bien que graces ie racée,Et quinine faire mon amande,

Que i’ay prbtnifefur mon anse, . 1Aniourdhufll’h bon: Dam; : , al

r Qu’on nomme debonnanœmet; î»:

(les.

Œiflnngîdbmm vs . jEt les vent qüûûmm, l”- ’Sains 8e annelas îMon amy 8! moy ilion-port.Mais 1e fuis en pe’meblcn fort

De lcauoir ou in: Gent demain:’Sx ie le feauoy,tout alternele l’iroy veairdoncil’mefiemfle,

Pour y aller nous deux maladie,Qu’il vaudroit mieux s’en coquerie, «

flue la voile querir. à?szvaT. » êHo Finct,Finenho Fines.

1: i N a T.Hume ,Humeuengqu’a ril fett

innuuvnNTL .. . .Celle femme-li qui s’en vient v..Ell-ee pas celle qu’entretient ’ AMonfieur, ou bien n”efi-ce a

FINIT. ç, ’llmefemblequeoefoitelle. i . à ’Mais c’efigrand enfieth ..QLlcparlâelle-l’dtpafitez u ..l 7

HvünvnNT. K Hi NFais tu doubteqnece : in .A 37...; ’ ’Z s * ’

a . 1* il? ’5’Aigle mm il me mac) ;: tu Fi

. .. ;.-:i:.;,’r;.*jni? ’

In-Àulreënw à.

C

et:

il,

. asi

I

.

H v se s N T.’

O la madame Emee,o a:Et qu’ell-ce a dire que cela?

ch vous doit on icy dedans!Quelle allaite auez vous ceans?Vous taifez: ie parle a’ vous mefme.

F 1 N E T. APlus roll tapa rles àtoy-mefme,Car elle ne te refpond rien.

H v M a v a N T.le parle a’ vous femme de bien,Si tout le contraire vous n’elles:

Q Le bel honneur que vo nous faites’ Î De courir par le voifi ge!

nMnL -A qui s’addrell’e ton langage:

li H v M z v n N T.v A qui,finon avous la belle:

nMnLMais qui es tu toyeou bien quelle

’re auons nous parenfemblet

Il VU I V 3 N T.Qui ie falunais que vous en femblee

. nMnLQu’il m’en fembleül n’ell pas mauvais:

Comme que feeuil’e qui tu es.

et N a T. ’Au moins vous fenuea’qui ie fuis.

q a M a a. .à Brique des fâcheuxzie n’en puis

Plus curium fi’m iEtievous haqu’gf’n. .

HVMEVËNÏ.N’auous cogaciflamtüm

Nullement! .sur; . a wNon,de nul devons.r : N îT. ’

le crain bien fioit:H v M z v n N T.

munsterP i N E T.De m’efl’re quelque par: peuh,

Puis qu’elle nemecognoifipoint.’

uvuzerT. vJe doute de repeinte point.

F i N E T. s v i.- 11 vault mieux qui: facieiey,M’enquerant aces Meilleurs (y,

Si nous MuscuwaOufinousfinmmesamreshom o .Depeur qu’onnousa’tfaiâmanger ’ ,4

Quelque charmponxnmchangeg.

HVHEVINT. v *Moyiefuisaoyüacâname:

suint. w: A"? :’Et moy par laina Pierre l’Apofile. IlEncqueihtceqnevonsiniae- - 1.”Ellesvousmquevousn’ehohkpadeàvarsfimèn

r Elle

A L: ç7’sy’v4 -

A a 41.4.1414;- .. A Jung...»

nus

iMnm«v’g ile ne fuis pas ainli nonce:T’apartienr-il, gentil coquet,Me [a rnommer d’vn fobriquett

A1: IIN 1-: T.

Com’ent donc vous appelle ton,Si ce n’eil pas voûte droiânom,Emeee dites vous qu’Emee ’-

A tort lon vous a l’urnommeee

Comment que voilre nom puilTe ellTe,Vous faire: grandtorta’ mon Maille.

a M E a.

Moy! i iÏÏ P i N a T, .Vous. z M z r. .Q1) ne fuis artiuee .(be d’arl’oir en celle contree,

Auee vn ieune homme de Nitrite,Qn’ de m’entretenir le vante,

Que ie vien de laitier leanseriNzT.

Et qui vous mene àOrleanse

a M x a. . tC’ell qu’à Nante i’ay en nouuelle

Pour certain,qnema feue iumelleBit demeurante en celle

FlNlT.’ ’Œclle cil fine!

tuam,hhùmfldmg

’- ’Anî: if ’

Et bien [impie de mâtai: a s .Avons ouirs’cy "- 7. .Parquoyiem’œuv’" H r. i

HVNEVINT. s-vNon ferez: .Par bien vous ne m’efcln

F i N a T. 7LaiiTe la,ta miniature!Q’on ne te prenne en forfaiture.

HVMBVINT. clâiîbçndonny ia ma

rMnL . iMa main dellu’s ta loue affile ’ . il:Tes malchoires fera fouet, ÏSi tu ne veux m’abandonner.

p- H v N a v a N T. ’f me fais-tu la debouta’ part, (r a:Aque ne larsen: delÏautrepartt

F iN E T. .Qu’ay-ie à faire de ni’empefcher a k

Dcce qui pourroit me (aiches? I 1,l’aime mieux matir-mondas a v" ïD’ellre barn: aqnel proposM’irayie prendrea’lapiçeee . ,1 .;

Peut ellre,ce n’ell paliure, r ;: . q jMaisvneautre r « * ’

E M E E. W 7C’el’t allez mufe’ ce me femble. ’ «

Veux-tu pas me laiil’erpu nase » ï ï

.. ou Augmudnnàin’e ’QLMÀ..1. r. -

imklmjsljne e. a" ,4 ..

Hv un î N T.’ IBangui malgré dans "la maifonle vous traineray il le puis.

EMILCe n’ell pas icy mon logisA celle portezmais le fuisDe Nantes,ou’eil ma demeure,La’oü mon mailla: aul’si demeure:

Si i’ay affaireîOrleans,

le croy que ce n’efl pas ceans:le ne fcay pourqnoy vous me faitesTout ce tabut,ny qui vous elles:

 Hv szzN T.’ ÎVous pouuez nous m te en iullice:

Si ne fuis-1e pourtan fi niceque ie vous laine aller,deuantQue m’ayez finet vn bon ferment.(Latium-toit quem’efehaperezDans celle mail’on entrerez.

IMILTu me forces qui que tu (ois:Et te iure vne bonnefois,(Lifauill roll que t’efchaperayDans celle marlou entreray. ,

H V M E V I fi T."Or bien.ie. vous donne congé.

a in a.le m’en vays auec ton congé.

Il V M I V. IN T.Vous elles pariure inflige.

î

..

’ FI»Humeuent,tufais ” ÏC omment as tu bichera proyetC’ell pour elle vne courte ioye:Par le corbieu le la amy,Si tu fais ce que te diray:Car le lcay bien que ç’cû Bmee,

qui veut nous pailla defumce,Celle que Monfieur entretient, .thui aluy feulai: (crient. .lm bien faire a braiement!

H V M I V I N T.Que feray’iet’

F iN E T.

Va villementhaussé m’apporte vue efpec.

HanvnNT.1 Et quand te l’aurayapporteet

Pl N E T. -l’enrreray dans celle mail’on,

Et tout le premier compaignon;Qu’auec elle le trouueray,Sur le champ le mallacreray:Ne crois-tu pas que ce (Cheik: .

HvNBVIN-T. ».Si fay pour vray. . .

P 1 N a T.

0 la camelle! . . .De quelle aiTeurance el’ Â ’. .1 V I.Comentelle ’

rvç...a...i.......au.." .. un... r

Va toll,5e m’a u rte me!” i aCe pendant ell’ell air ; t,Et fault que par cy elle forte.

HVMEVENT.Tout afteure ie te l’apporte.

F l N a T.Il n’y a chefd’infanterie,

Argoulets,ou gendarmerie,Qui (oit tant refolu pour faireQuelque entreprinfe ou bonne affaire, .En plus’d’audace a: moins de doute, * ’(22’an femme quand el’ s’y boute.

Comme elle a parle fine eut,-Î Sans fe cou eraucunïjeh’t!

’ Coment el ca pince’ ans rire

Le fat,qui ne lcauoir que dine,Songardecors moncompagnon!Maintenant voyci tout le bon,Que la vela foudain palleePar la paroy qui ellperfee.

H v M tv n N T.Ho Fin,et:nous n’auons que faireD’vne efpee pour celle allaite.

F l l T 1 V ’ APourquoy nonaqu’e ll-ce qu’il y as.

HVMEVENT.. i «Car en lamaiI’on la voyla 4’

La maillrclTe de nollre Malllre. ’

F I N B T; ï i lEn la malfon!comme pgut te eilrei .

O

l

l

H’vun’erT. inElle ell couchee fur vn liâ.

F r N x T. a i aTu t’es bien perdu a’ credi

S’il ell vray ce que tu me dis.H v M a v r N T.

ComenttF r N E T.

D’auoir ainfi mel’pris

Enuers l’autre qu’as outragee,

Laqfille cil pres logee.HVMszNT.

C ’ell de quoy i’ay le plus de peur:

Mais il fault bien que fait (a (en r.

p 1 N a T. iil donc elle qu’as aperceue,(Lubuec vu aultre tu as veuelcy pres,qui la carell’oit:

Et fans doute il fault que ce (oitElle mefme (clos) ton dire.

H v M a v l N T.

)

’ Voyez.fi le fuil’e alle’ dire

A Monfieur,come i’en ell’oy!

riNnT. VPour tout vrayce fut fait’de toy:Eneor as-tu trop babillé.Maisfi tu es bien confeillé.Tay toy: Qui bien l’armature.

Doitmufiours plus il pOr ie m’en va pour n’eltre

gouapa... w.

Ton compli :car eesirlebas. ” ; .Qge fait auec nollre voifin,Ne peuuent prendre bonne fin.Si monfieur reuient,ie ferayCe,ans,d’oti le ne bougeray.

bien; 11. 5101;sz HHVM’EVBNT. BONTAMSe

.thrvnNn1 zN cil-il allé le galanteM’a ril lailTé le non alante

qui, de l’ail-aire de n Maiilre,Quelque grande u’elle puifi’e clive,

Non plus de peine ne le donne,Que f il ne l’eruoit a’perl’onne.

Or ie lcay bien que nollre EmeeBit dansla malien enfermer:Car tout alleure le l’ay vueLeans,fur vu un ellendule.Maintenant le n’ay auhÎSÊ’alreQg’a’ faire ma garde ord’ ire.

BONTAM& lale croy que celle valetaille

De ce C apitaine,fe railleDes miens a: de moy-ineftnqcâlne -Si ie ne full’e point vin homme; ’ ’ ’

A voir les bons tours qu’aime fontsEneor tout afieureilgfe (ont. v L ’Ï

b . nauün. i. v. A H n. p. a. .5. .;. l L p: si’ un me: ’w» 3A, n. 4. q, .. a. .. «a», N . V. findœileLvoire en m ne. ï. vmon hofiefl’e: a: la! M

t t fans nutxel’peâtint’üe,

l tout publiquement influe,ieu qu’elle (and: bonne par:Laquelle hier au loir bien tardDe Nantes icy arrime, .En noltrc mail’on cil logeeAure vn de ma conciliatrice.

H v M r v E N T.Cm de moy! i’ay grand dourance,Qu’a moy tout mon il ne (en Vient!l’ay peut que grand mal ne m’aimentDe tout cecy,àl’ouir dire!

Si ne faulta’l mie me retire.

BONrana -umeuennn’acepasefie’

Toy,grenier de méchanceté.

Qgi tantoitdenantmamaafnn .As,fans propos a: fans talion.Simalmenemapaunrehnhfi’er ’ . e

H v tu l v l si r. V ’Voifinoyez! . i.

B O N T A Il 3s. ’03e le te m ’Parler toye

H ne ne un T.le veu m’excnfer.

308 TA as s.Peux-tu d’aucuneexcdevfer ’ ç

.i.....k.zm.....â v

3.!

Il

a

Il

’ à

fia

.’ in ’ ’N’ . , saà? I. » I » r -

uit’exeu ,en qu asfaiâ -Si melchant ô: aiche forfaiâtSous ombre que vous brigandez. s trFault-il (pendard) que pretendezD’auoir general priuilegeDe tout oultrage a: facrilegee

HVannNT.4S’il vous ,plaill!

BONTAM&Mais Dieu me’maudie,Si ta mauuail’tié n’ell punie

D’vne punition condine,Si on n’vfe fur ton exhine

Vue douzaine de s,u’vne douzain de valês

Singlans à plein bras emploiront,qui tour si tour te foirerontDepuis le marin iui’qU’au (air:

Toy,qui fais fi bien ton deuoirDe venir mes tailles calier,Et fur ma malfon tracailerAllant aptes vue guenon:Toy, qui ne le faifoisi linonPour dans mon lo isiei’pier,Dequoy des faulx grils puldier:Toy,inii as veu faire (batelleA mon holle auec mon boitent: gToy,qui as ofe’ faulÏeiment

Charger de mal gouiiernementa aL’amie à ton Maillrç innocente, .

Ra.» w il

tmoy d’vne finit mais ’ref,vtoy,qm’ a! demain pottoraite’ mon MM: en Informe:

la) pou r tant de midinetteu n’es faire & refond.r fi ton Maillre n’en fait conte,

Luy fe ray la plus belle honteQB’il receut oncques de fi vie.

HVMEVENT.La .’ i fuis en telle agonie,eigneukque ne l’eay quedoy faire,

De coutelier ou de me taire:

Ou fi ie vous doy demander - .Qu’il me fait permis,d’aeeorder

A tout 8: tant qui vous plaira:fin quequand vous fembleraQu’elle meûne ne foie pas elle,

le protefle que ce n’efi elle: -Ou,û vous trouue: bon que i’vfeDe quelque manicle d’amie,le ne puis peules boisementQue c’eil que i’ay «inutilement

Celle Dame-li de elle": vousReliemblc a’ çelle de chez nous)

Sinon que ce full elle mefme.

BONTAHL " gVavoirenmanrail’on ducasse:Tulefcaurastoutâl” . ’ v.

uvuaszT."’Vous plain-ile ’

DONT u& * i Me feras piaifir, r in;Pourucu qu’y voifcs doucement.

H v M a v a N T,Auflï (curie aflcu réaient.

BONTAM&OH Emcc :ca icy, ACa chez nous : il le fault ainf:Puis aum toit que HumcucncSera (cm, haï dînantDauant chez vous,qu’on (c retire,Afin qu’il ne (ache que dire.Maintenant fuis en de ance

i De quelque malhcu (c chance:Sil: Dame à poin nef: trouue,N oflrc fincffc fc dcfcouurc.

H v M a v a N T. O Dicu.’ic pcnfc que Dieu mefmeRien plus femblablc ny plus mcfmeN c pourroit (flanque la voûteRaporrc a: rcfcmblc à la; aoûte.

MBONTAHS. 3Qoyamaintenantqn’cm pcnfès tu! ’ i

uvunzu’r. 1l’ay meritc’d’cürc batu. ’ 3 f

BONTAM& ; IBien doliques Humeuqatxfloeccllet a»;

k nvmnvnur. i ii .Bien que fait elle,cc n’efl die.

’î

WVWWâw www, p4 r... .( .4

I, 115au ’

www ..vss«-.

301414113. a a ilu l’as peu veoir tout î (on lift.H v M a v n N ’r.

le l’ay veue,comme elle baife jEt come elle emballe volte: boite.

BONTAuaAu moins tUJeconois tafautee

H v M t v I N T. ’Encor ne Ray-le bonnement.

a o N T A M s.chs tu auoir certainement:

HanvaT.le le veu bien.

’ a o N ’r A u s.

Va t’en kans.

Vo’ chez vousJî elle eûdedm

«En mûron. iHVMIeINT-V

Vous dites bien:Tout afteure lem’en renien.

BONTAJH. .xle ne Vy lamais de in: vieVue plus belle tromperie.Ny meilleure,ny mieux mente.Q9: la tioull’e qu’auonsdonee l

A ce benefl de Humeuent,(11": humé (on (cul de me; l.Motzvoyla qnïl (on chleuh- :i .

H V Il l Il)! T, i ale vous (upply faignant Bon

2ms. . 7.. nmum-W: .

:.. (11’ a

. t. .4

f.’

sa

Au nom de le s 8:13 Merg’" l ,Du fainâ Efpfigdcoieulwm,Et des Anges &des Nuages, ïDes fainâs cognus a: desiefinngfl; Î lToute la Court celefiielle,(293 m6 aide enuers vous i’appellè

le vous requieràæ vous coniure,le vous fupplie S: vous aime,Par voflre douce courtoifie,Par mon indifcrete gobe;

BONTAua’Qui arile

fi H v M: v E N r. il, i u -I Q1: a ma fouie,

A ma fideze, 3m: Rire,Il vous piaule-de faire guet:I ’ay bien conu ma folle audaceTout maintenant,& ieconllcfïeA la parfin ma grand’ fimplefle:le n’auoy feus,yeux,ny miton:Car Emee elÏ dans la maillon. -

ne N T A M s. » I iDoncques,pendard,tu les a venetToutes les deux! ï ï

H v u 27v la r. ’

le les ay veuesa " H I jndhrxxm l ï às Or maintenant deuantronMaîfire 2 à

b le veu te faire compromit. * ’l l- - yn ,luvuï’viturê-

l

a v au v taxe; 4 - in il.Seigneur,ie Puy une: meute .D’ellre bien nullement miette,Et fi i’ay faiâüe le coufieflë) .Trop grande iniune infixe hofieŒuMais ie cuidoy que ce deuil me: .L’amie qu’entretient: mon Manteau

Laquelle en gaude il m’a bailleuC ar l’eau d’un melba-e rime. . .. -A lleau plus femblabl: ne (nable.Q e ’ ne a: l’autre (e refemble: "

Et dans ollre court par foliel’ay regardé,ie ne le nie.

BONTAM& lEt pou rquoy me le airois-tu,Puifque moymefme Ict’ay vue

HVannNIy7Selon qu’il me &mblpigEmeel’y penfois auoitaâuifie. A

BONTAM&M’cflimois-tumoyèueie’fufle Y .

" Si [aiche homme,que ievaululïe l;

Endurer,que «1393W oLou feillvuetelletr ’ on. . au ’

Sigrand tort &tottfiunfchlne ïAmon VOifin,MIcng’

uvunvnus’r. iOriecogno 1)ch A. ’*Qgei’a fui ytmplpudanentg.Mm 9i3favpdnbdêâa’liea: .1 r a.

El.

i i « .

n o N A v s. .le n’en la fimplefle pour vice: ïCar vu bon feruiteur doit dire,(S’il entend bien (on deuoir)maillreDe [es yeulx,i’es mains,& fa bouche,

HVMEVINT. *Moy,fi iamais i’ouure la bouchePour deboucber full-ce le vray,De cela manie que feauray,le vous abandonne ma vie:Celle feule’foisüe vous prie)

Pardonnez moy ma folle erreur.

neurauxle ne veux pas tenir n eueur:Pour ce couP me eo manderay,Et mefme accroire me feray,Que tout le mal qui a elle’,Ne l’as fait par mefcbaueete’:

le te pardonne celte offenfe ." a v M a v r N r.

Dieu vous en daine la recompenfe.

ensoutana.Mais feais tu hindi tu es (age. a ’ «Ë;Tu refraindras son fol langage, . i ’ ’Et dorenauant ne (un:Cela meûne que tu (taras, .Et cela mei’me qu’au: veu,

Humeuemgune l’anis un.

av u a v a à a: ’ -C’efl: bien diâzkie ,

un?-

Parcy aptes (l’ai-nu lefaires’ ï "ï ’ ,

Mais s’en va’til contant deuton l

Ne voulez vous plus rien de moy!

BONTAML tuQue tu ne (aches quiie’fuis. a

H V M E V l N T.

le m’en garderay fi ie puis. lC c tout parolles qu’il mentionne: : Î 1Celle douceur prompte n’efl bôme, " 3D nt ’ a retraint fa cholere.le deui ce qu’il veult fere:

C’eitâ fin qu’icy lon me prene, i»AulTi toit que le Capitaine .1Mon mainte fera de retour, I i jSi chez nous ie fail’oy refout. Y t . agoût deux(â ce que puis comprendre) ’ ’

inet a: luy me veulent vendre: ’ i -Pour auiouglbuy fault que me palle * i ïDe m’apalter dans celte nafTe:le m’en va fuir quelque part,Pour me retirer à l’efcart,

Ce pendant que ces brouilleries,Ces courroux 8l ces fafcherics.Avec le temps s’alloupi rom; ’

Ou pour le moins s’adouciront: Ë

Carie ne puis eût! «me " ’ fSi mal que se l’qmflM’ ’ b 3’";Mais quoy qui m’en puifl’cuueuù’, t i

le nefcaurois pas me tenir ’ I -Dsretoumerenlamaifonz’t .

’ i v l Poil.

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, p H , u , un p p w U... 7.7 V; , , un ,k w u, A "un; l-ANAn-Æ.syguz.nm:gocm« i e 4 ’ ’ b i h V -

non-u s. iIl n’eli plus icy nollreoifon: un:A bon droit! ainfi ie l’appelle. t ’Puis qu’il n’a non plus discernent:

Et qu’il coutelle n’auoit Vflll aCe que tout afieure il a veu. ’Son feus ,fes oreilles,fes yeux”,Sont a nouszon ne pou rrôit mieux,Tant la femme fouçlaine se [ageA bien ioue’ (on perfonnage,Or ie va rentrer au confeil:Finet cil chef de ce confeil,

p Voire cit mut le confe’ uymefme.’ Humeuent de frayezzbut blefme

’ N’a garde alleure d venir.

Chez nous le confeil fault tenir:le ne deniray ma prefence -

h En vu faiâ de telle importance.

A C715 Il]. s CEanïî;Fi’NB’l’.”BQN une;

.1;c o N s r a ammonium;

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AA -’

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v i, .315»r T. ë , .”2 .-.’o

Têtu z vous vu peu dal lat ’ i ’.maqntftulîe ont et 3:3

b A ’02? aireautourhdercou a ’Œ’CY quelque chhe comme

à

E: puis que nous voulons tenirLe confeil,il nous fault venirAllembler en lieu de furté.De tous en nemisefcarte’, a

De peut que facbans nos deflains,Ils ne viennent les rendrevains.La mieux entreprife entreptife,S’elle cil" defcouuerte a: furptife,PeuTl’êXinemy auantager,

Et par ainfi nous domager.Le bon confeil mis en auantEli defrobe’ le plus fouuant. ’

Si l’ennemy fait ton confeil,

A que ton propre confeilgiflant combatte a: desfaire,

rte fait ce que luy veux Élite.Mais ie veu faire vn il bq guet,Que ny ca ny la il ny ait,

.Ny si dextre ny a (encart,Nul defcouureur,quel qu’il puiil’e cure,

Qn efuente ce qu’on leur bulle.le voy d’icy iufqu’en la place, - t

Et tant loing que puis regarderle ne voy nul pour nousgardet -’De fortin (Masseur Boucan», A v °O,Conllant,f0tt,c.1 il: han; » - 1

BONI-A3515, ., »Nousxvoicy promsaitÎobcir. ’

F.iii.

v.’L..,’.;...”. .4,» unguis.- x h æ’ tu

p t i v .. ,, , s te ,I, i w je. .sËNA 6RNe defcouure nere entreprife: ; in . " .-Sur tout gardons nous defurprife, . a ’

"1»:er ’ ï iAife’ment-fe fait obeir l i’ . -tQi a des gens de bien amandesM ais il fault que ie vous demande.Le mef me mural qu’auons prisLeantfur le fait entrepris,Le tiendrons nous de point en point!

noNrAMsEt que ferions nous mieux âtpornts

FI N a r. aConflant,que vousrplaill-il d’en faire!

c o N s r A N r.S’il vous plaill’ me peult.’ defplaires

a o N T A MPar bien ie vous en a e-mieux.

c o N s T A N T. ’Vous n’efles que trop graticux.

BONTAM&le ne fay linon mon deuoir. i

CONsrANr.Mais tout cecy me fait avoitVn remors en ma confcience.(tu me fait creuer quand t’y

noutnus lEt qu’ell- ce qui vous fait creuert

c o N s r A N r. lDequoy le vous fay garconnerAuec nous en Page ou vous elles:Et de uoonur moy tant volis En fi

’erlagrauits’, r et VQue ’ou

6

5.;

æ

L’honneur 8c la (encrine, v » .. .. ; .,

qui accompaignentla YkMÇmPour obels-am: ieunellë, ’En chofes que voûte age fuit,Plus volontiers qu’il ne les fait»Et certes i’en rougy de honte.

BONTAMLV rainient,fi rougiriez de honteDe choie que vous puilliez faire,i ous paillez la mode ordinaire

De to les autres maux,En fi n’e es point amoureux:Vous elles l’ombre d’vn amant

Plulloll que non pas marnant.c o N s T A N r.

fanez en Page ou’yous ellesour mon amour ce que vous fêtes!

B o N T A M s. . ’Q ne dites voustquoyevous femme-i6une quelque idole de negetVous femble’Je sûre fi tallé,

Si radoteux,8r il palle,Que ie ne donne plus m’abuse!ÈJUCC cinquanteans i’en av quatre.

’ell tout l’a e ’s auoir: ’

Il n’elt poilib e dîumfix Voir » wme ie voy:ny d’auoir les maint.Les bras,les pieds,les ocré Un!»

Il l N B T. A ’Combien qu’il ait les chenets! blancs,F.iiii.

Son cueurne titrien de es aussiSa naturelle gentilleiïe x »S’accommode auec la ieunell’e.

CONSTANtFinet,i’ay falot allez d’efpreuue

a De ce que tu dis:& ie treuue I(Li-’autantde gaillardife abondeEn luy,qu’au plus ieune du monde. , .

BONTAML rMon holle,plus .m’efprouuerez,Tant plus gaillard me trouverez,Et prompt avons faire plaifir.

c o N s r A N T.le le cognoy tout aillé;

’ Et n’en veu plus d’ perience.

BONTAM&En tout allaite d’importanceNe peut mal faire pour autruy,Qui fait autant comme pour luy:Nul ’ ne plaint,s’il ne l’a l’entie, ’

De (on voifin la maladie:Celuyoui n’ara nullementSenty l’amour,malaiflmentSupportera les amoureux,Ny ne feara faire pour eux. . ,(Liant cil de moy-,toure ma vie r y "

k L’enfeigned’amouray (mie: ..Encore feus-k dans le’cueu r. iD’amourquelque chaulde vigueur, à t

Et ne renonce aux augurasses:

Vine encorl’amo’ur des finement

C elle amour gaillardes: iolieN’cll pas en moy du tout tarie.

r: l N ET. .Si le prône fuit le proê’me, rVoicy vn fermon de Carême.

B o N T A M s. p aSi quelque bonne compagnieS’ail’emble, St drefl’e vue partie,

le ne fuis des derniers en voyez * V lle ms point vn raba-ioye: ’ *S’il y a quelque mot pour rire,

le fuis des premiersâ le dire, rToutesfois fans bleiler performe:Car ce los vn chafcun me donne

D elcr ce qu’il faultceler, i tfiarler’quand il fault parler. I

,e F lN I T. .y qle ne (ce quand il feroit (age,S’il n’cfioit (age de ceft age.

BONTAMn i . .le ne fuis de ces vieux baueux,Cracheux,toniïeux,ehagtins,morueux, îmu vont bauavdant fans repos,Et ne difent rien a’propos: ’ ’

N y ne fuis dettes Montaignats,Grifons,Bergamats, Auuergnats: pMais i’ay tell: lieurque ma attifage: j . ilC’ell Orleansle encorde France. l ’ ï

i

f

i i, i

PlNI’l’.

le ne (et icy que de’cbifre:Vela Bontams qui fe déchifre.

BONTAM& .Si (cay-ie plus d’vn pain manger,L’ayant apris a’voyager

Les ltales,& les Efpagnes.Haultes &Ibail’es Allemagnes.

c ON s T A N T.O heureule vollre virtuelle,D’auoir palle volire ieunelTeSi gaillardementfle ne panf’eRien fi dotix,que la (o cnanceD’auoir bien envi-(yl; vie.

BONTAM -Œelque chofe que ie vous die.Vous me conoiflrez mille foisPlus fecourable a: plus courtois,Que de parolles,a’ l’elfeâ.

Mais il me trouue en vn banquet,On ne voit iamais de querelleSoutdre par moySi chlque belleS’y venoit trouuer d’auanture,

Moins de eueur que d’embonpointEt que ne feeulle qu’à demy ’ i

La pourfnyte de quelque amy,le les culture de mon manteau.

F l N I T. , 7 4 ’ lC’en fait en tresbon maquereau.

vita -, A -i. ”

nONTAus. rn’y rencontre quelque veau 4 ou;lui fait importun a: fafcbeux,

ans faire bruit,d’auecquescuxI; me d efrobe bellement,Fuyant tout chagrin a: tourment.

c o N s T A N T.,Ce n’efl que toute honefletê,

Douceur 8e graticufcréDe vos facons:8t n’en cit goitre,QuiToîe’nt de femblable manieraEt ne s’en trouue de voûte ageVu autre,qui fait d’auamageAmy à l’amy pour l’affaire,

Ny qui (oit plus prôpta’ tout une. i

r l N B T. sl cil trop ouuert 8! benin, .Et courtois pour vn bon 6:1:er » i

a o N T A M s .

En tout et par tout vous fera, aMe confeller, queie’ feray .Encores garfon gatfonnant:Ca voûte voulons feulement. I

r i N r T. Î KSes louanges il continue: « : ï 7Lullonoleul cil. en ronflait.

BONTAMS. i . iMousbcfoiodîvnpdstin. ç, I’ -O

Qui foi: defpit,rude a: chagrine-

,.

’ ’ Ë’x’u’fim’iuum’h’ En; ne i

Me voylai rag rebarbatifi, .Anous befoin d’homme naïf,Traiétable,doux 8K graticulai:Encore le feray-ie mieux, vAnecque plus feraine faceQue la mer.quand il fait bonall’e.Me voyla’ plus fier qu’vn lion,Me voyciplus doux qu’v’n,moutô’: 1

le fay ce que le veu de moy.Fault-il boire d’autantîic boy.Fault-il iouerefault-il quiller:Saulter,dancer,ou babiller:le fuis prellzie ioue,ie ille.

5K: le l’aulte,ie dance,ô??b’ille.

’ FlNET.î C’ell vn vray Bontams confome’,

Et n’eli pas aitort il: morné.

c o N s T A N T.Voyla’ tout ce qu’il faut en fourme

Pouraccom lir vu galée homme:Etfi i’auoisa fouhaiter, *le neqfcaroy pas foubaiter

i Rien de plus,finon que ie folle:’ Vn iourtane beureux,que mepullcJ Renancber des bonelletez, VPar lefquelles tantmeritezi En mon endroi&,a’ mon bel’oin

(Lui prenez pour moy tant de foin.Maispourmalonguedemeutauce,le train mus thargernde del’panee. .

BONTAus.’ * L ’A; Confiant, vous n’efl’es pasfage

De me tenir tout ce langage.

r l N a T. iLe vieillard fe met en choient:Non fe’t,non fétzil fe modem.

BONTAML- ’La defpance cil vrayment defpâ’ce,’

Quand on la fait en defplaifance, i0 0 rvne femme mauuaife,Ou pou vn home qui ne plaife.Vue defpance quand elle citPour vne performe qui plant, ’Vrayment la defpance ainfi faic’teN’en pas defpance,mais emplaite:par: n’elt» pas charge,mais gain:’y prans plaifir,& ne m’en laits:

Car ic fcay que le bien n’e bien;Que d’autant qu’on l’estiploye ne.

Riez,iouez,beuuez,mangez,’ Galopez,courez.alongez; a 0Rognez, bref,prenez le couteau,Tranche: a’ mefme le-chanteau: p

r r N a T. - * a a -Le bonprefident (refabrique: q . ’il fait aux marguilliers la "nique. ’ l

BONTANL* ;"’Ma maifbn cit libre,8t’moylibre, lEt veu que vous y (oyez libre; "Pour vie: de tout librement;

[ TW w ne w

luce entier l’amandement. si à.» Ile puis bien le direde moy, a ,(Dieu merc’ Di’auoy prou dequoy5’4:Pour efpoui’dr femme de biens î ’ ’

Et de maifon:mais ces liens(Tant foyent facrez)de mariage,M’en ont faitperdre le courage. pl’ay tou fiours crainttôr n’ay mefpris) ’

En voulant prendre d’elire pris, ’Ma vie eilimaneplus heurcufe, aDe n’auoi’r vue controleufe

De mes plaifirs,en ma maifon.CONSTAN .

L’home plein de b0 e raifon î’ iEt de bon fens’car ous prenezLe mefme confcil que donc:A vos amis. Seigneur Bontams, t :1Mais fe voir force beaux enfans, IN ’efi-ce pas Vuebelle cbofer a" n f

BONTAMS. IC’eü bien vne plus belle cbofe ’ "’53

De maintenir fa liberté: ’ . V’ sCar quand auro’yaie allez que!!! Æ " R1” ;

Pour trouuer vue preudefernmee ’l’y perdrois m6 corps Simon aine. ” .5 I,

2F!NBT.’, .s.,’:7’ éd

s

st’oSi en cillil des preude»fatnes: ’ I ’ V

Tout beau,fauuez*l’honeur des »BONTAKS. ’ -

Mais voudriez vous’qu; j’en-p;

. ,y, replu *

u

’ fifi?”

ui.alors que ie.,vouldroy rire,’ouldroit tanfer,me venant dire,

i e rage a: defpit traufportee,Vue telle cil mieux habilless ne ie ne fuis,& il n’elI pasDettl lieu,& n’en faites cas:Vu tel traite mieux me telle:Vne autre vous femble plus belle:

Mm bande honorableDe mes amis a’ feûîe r,

Ne feroit que geindre a: crier,Contrefaifant de la malade,Auccques vue mine fade:

u’ chuteroit mesamis,Émeraude mes ennemis;

ui par des graeestrop poupinesMe phraseroit le eueur d’efpines,Et femeroit dedans les tueursDes muguets amoureufes fleurs.

si N a T.Il n’y a ordre qu’on l’en tires

Il fault qu’il acbeue dedire.

n o N T A u s. -Bref, la prifon de mariage,Pleine de defpoir a: de rage. . pliaient ceux qui (ont pris dedans, L aCtians a: plaignans tout le sansDe leur vie.quiîn’eûpas vie, .

uimefufltoullours hmm. . . V

Qgi,quand fauldroit fe mettre à table, l

Mais plufiofl d pt: lactame;Et corne celuy fou feroit. ’ uQuide (on gré û: ietteroit e 4Dans les cachœdes malheureux:Ainfiferoit trqp malheureux, .Trop malheureux a: moins que fige. "-Qui entreroit en mariage,Sachant les malheurgquelie (a)? A "IPa r autruy.fans en faire eiÎay.

P x N a T. f ïVu bel exempleprent en luyQui (e chaflie par autruy.

fi BONTAxs.U ’ jEtceIuy qui ne vould fuyure .Mon aduis,qu’x’l s’e’v voile au liure

Des quinzeioyesde mariage: à . ’ --:Il efl fou s’il n’en vie-ut plus. fige. 33’?

CONSTANT. L;JDieu vousdoim l’accomplîffement aï

De vos defirs: fugueufemem * » i3Maintenez cefieliberte’, - raiOu peule: la belle clarté c . Î ,Decedbuxfoleilæuluie a(La) n’ai liberténkfi pas vie: ’ Et G vous en forte: (khan, g in; Ç:

Mettez vou: au cambre dam.Toutesfôis Dieu fait bellegr’acb;s. :

’ A qui cf! richckdc anémiantu D’auoi: des dans. (alangui,- 1 . a???

,. Pour laide: vandüergnom;

Dcfoy àla poneta-M -:

BONTAMmmlVine ma douce liberté:

F i N n T.A ce que voy ce nef! pas tout,Nous n’en femmes encore au bout.e BONT4M& ’

l’ay prou de confins &pa’rens:

le vy maintenant âmon aile,Et rimmel: qui medefphife:Et quand ie viendrois à mourir,C’eft âmes pneus àcoutit

ui aura m: fuéceflîon: .

Tandis, de bonne Mien,Et i le qu’ils me portent,

c vifitent,me reconfoîten-t,Me traitent,pten nentfoinde moy,Deuant ion: accourent à moy,Ë: me demandenâeâ mon un,i 2’: bien é nuiél:

Et lesytien cfÂeOmcnenfans.Mefme ils m’enuoyentdflprefens-

rimenagî vQui conduit îlien (on afin,Fait le mignard non palepete.

30111414843. 2 MEt ("ils ont quelque nml’en fuis le premier flûté: ’ .-

C’ell âqui pmœmx

Po’ui’quoy vouldroy-ie «let-enfuit! a

.

-. .4 .. . .

Et eeluylî Fe ,er: ÉD’entre eux le plus defortune’.

Lequel m’ara le moins doue. » vMais quand ces prefens ils m’enuomC’efi qu’apres mes biens ils aboyeg

Et cependant ie les leur garde,t ne dy mot,&: les regarde

Faire leur fiiâ, 8: fay le mien,Ne faifant pas femblant de rien.

1: 1 N a T. î’

Par bien Bo’ntams tu n’es pas for,

De faire 8c de ne dire mot.

3* CONSTANT.’ la Vous elles merueille ement

Mené par vn fait: in eurent,Et fondé fur bonnes raifons.

BONTAMsC ’eft corne mille occafionsDe malheur a: d’ennuy le fuy,QIC ie fendrois auiourdhuy,Si i’auois vn nombre d’enfans.

Il (croyent ou bons ou merdant;Ou bien formez ou contrefais:Premierement ("ils efloyelmhis,Tortus,borgnes,manchos * boiras, z; ’Torcoulæpiebotgboiteuxicrochug, :.::;.j’Penfez cô’ment me deuroj plaire q .De me voirdetels mouflera lien.

P I N E T. si???le trouueroy tous ces diapra1 .

y

4

l.l

à I . l3* VnwlmgzllllA ,1 l

me: bons, fils efioyent plus cours.BONTAML

S’ils (ont ’mefchans; quel reconfort

Defirer à (es fils la mon! iSlils efloyent b6s,beaux,a-greables,lauroy des peines incroyables,Craigth qu’il ne leur aduinft mal:

uiils ne tombaflent de chenal,Ou qu’ils ne cheulTent dedans l’eau

De finlapont ou d’vn baileau,ou qu’ils ’euiTent quelque querelle,

Ou bien quelque aulne peine telle.N’en ayant,de (oing fuis deliure,Et ne laiile pas de bien vinre,Ne penfant qu’à me traiter bien:EtfllÎând ie fuis bien,tout cil bien.

FINET.Ils nous tiendront icy’long tams,A depeindre vn Rogenbontams.

c o N s T A N T.Vu home tel cil demi-dieu:Et vrayment le voudroy que DieuDepartill: aux humains la vie LSelon leur valeu ne: l’enuie

Et que ceulx en rqui plus abondeLa bonté,ve(qui entiong temps:Et que eeulx qui (bayent smillais,Y enflent le moins de darce.

r fifi.

a. "exigu; . . Î v s

Qu’ils aroyent de bien faire au monde:

Mon Maiflreien diffa rht’eleê,

Nous en arons belle pallee.c o N s T A N T.

Si telle regle elloit gardee,On ne verroit entre nous hommesTant de mauuais come nous femmes:Et ne ferionsfihardiment aLes maux qu’on fait 60mmunement. ,Les terre-s ses niefdians vuidees,Tous les bons auroyenir leurs coudees ilPlus franches qu’ils n’ont maintenant:

-fiEt nous verrions incon aml liL’agr: d’or gy retourr r z

Et coine par i P boni earmee,Tour feroit de . li.nzrin;deliure,Et ne feront pl» i -herviure. -

B O N Î A ’n, a.

Il ell fou,qm olv un; ;cprendreLe confer-l du grand Dieu reprendre.

F l N E T. 1A Dieu Bontams 8: cherche.Il fe fonde en theologie.

BONTAM& p V(Lui du foleil efpand les rais ,Sur les bons a: fur les mauuais.Mais il Fault ce propos changer;Parlon d’aller tariroit panzer,le vous veux faire bonne chue,le dy chere lie. a: entiers.

r r N a T.ll laii’l’e Li Dieu êtres faims,

Et reprend (es premiers defi’ains.

c o N s T A N T.Or voyant voûte cueurfi bon,le n’ay plus ny peut ny lbupfon,De vous cloner charge ou deipenfe:Mais ie fuis marry, quand’ie pente(au mettez plus que l’ordinaire.lay requelle a vous faire,Que me flairiez en mefnager,Corne amy, non corne ellranger, ’Sans grande i’omptuofité:

le hay la (uperfluite’.

BONTAM&il ais mon amy,donez»vous garde

ne vous ne fadez par mefgarde,Corne font de bons airerez,qui îvn fellin canulez,Voyans vue table chargeeDe force vrande,rangeeEn des plats 8: des efcuelles,Vont criant des patelles telles,Que d’excès ! tell home fe perd:Farfon- le mettre, au papié verd.

r l N. E T. i aEn voyci d’vne autre cuuee:Il ne démordra (a bauee.

.BONTAMtMais quand leur aboyante faim

Girl)

Vne fois fera mife en trainDe bien peliiTer a: bien mordre.Par entre eux il n’y a plus d’ordre:

Cc (ont loups affamez de rage,Et ne tiennent plus ce langage:Sans parler,les barbes remuent,Aiguifent leursldens,8t (e ruentTout par tout,fans difcretion:Et font telle execqnon,Que des perdns,ramiers,beccafles.N e biffent rien que les carcaiTes.

p PINET.fifi Efcoutez corne il en de efcbe,

1’ Ce vieillard à la bo e frei’che.

BONTAM& ’S’il y a quelque venaifon,Ou coq d’lnde,ou pan,ou heron,Ils ne (ont pas fi defgoutez,Qgeviamais ils difent,0ullez,Gardez-le pour le manger froid,Il n’ell pas fi bon chaud que froid:Oul’teî ce lapin, qui le pert,

Pour mettre a’ la barbqobert: vMais a qui mieux mieux,longourmadtPar honeu r,toute la Viande.

F 1 N z T.Encor vn peu de patience,Et puis nous aurons audience.

BONTAMLDonnez-vous garde wifi de faire

Corne on voit les Aduocas faire,Qui difent,ll n’en filoit point,Et ferrent le poin bien apoint:Ou que faciezcome les belleS,Qui, gratieufement rebelles,En criant nenny,font ouy.

r r N a T. .Or ie vous ay allez ouy: ’Vous parlez bien,ie n’en fa doute:M *1 il temps que lori m efcoute:Traiton aintenant de l’aEaire.Oyez tous deux ce qu’il fault faire:Mars,Bontan1s,Vous y pouuez tout,Pour mener la befogne à beur:Car i’ay inuenr’e vue treuil:

p us gentille St la plus douce,ne lon feauroit point machiner,

Pour le Capitaine atrapper,QIelque hault hupe’ qu’il puiiÏe eüre:

Et feray que Confiant mon Maifire, -’ Par la nife que i’ay tramee,

Ara toute a luy (on Bruce:S’il veult,d’icy l’emmenera.

Et auec elle l’en ira.

BONTAMmC e moyen ie voudroy lcauoir.

F r N E T.Ceil anneau ie veu donc auoir.

B o N T A M s.Pou rquoy faires.

dans.

W

FINET.’

maladie l’aray, . q : "siMes rufes vous defcnifreray. un l«BON T AM5. ÊÈ Tien, aide t’en. V qF r N E T.

A uiTi tenez .Les moyens que i’ay defeignez.a o N T A M s.

Ouuron-luy routés nos oreilles,Car il nous veult dire merueilles.

Fi N a T.en Ce Capitaine Taillebr

’ 3ER fi paillard,qu’il n’ cil pas

Vn plus,au demeura tJdu monde:Mais (canez-vous corne il fe fondeSu r l’amour,penfant tâte aime’,

De toutes femmes aEame’eC’eil l’amoureux des onze milleViergesz’ôt tant il cil abile,

qu’il voye vne cheure coifee,Il l’aime de prime arrime.

BONTAM&l’en croy bien plus que tu n’en dis-

): r N E T.’Il f’eftime eilre vn Amadis ’En beautË : a: qu’il n’ya femme

Dans tout 0rleans,qu’il n’enflime » ’De (on amour,& qui n’en meureTant que les rues elle en queute.

A 3, -- A» .» .-. s.x -- si I.

BONTAugA quel propos tant de langage!

l’en cognois encor dauantage: pTu n’en mens de mot,bien le (cède: z îMais le plus que pourras abrege. ’ i

F l N E T.Fourniriez-vous de quelque belle,mai euil l’efprirplein de camelle,De dol St de fubtilitee

ijo N T A M s.De haut ou balle qualité!

r r N ET.De la qualité ne me chaut :Celle que bailler il me faut,Soit quelque fille qui (e preile,fini fait a’tout faire prefie

ou ride l’argent: en fourme il faultŒe le bas nourrii’l’e le haut.

Sur tout qu’elle fait aduifee,Non fotre,mais fine a: rufee.

BONTAM& .La veux-tu braue a: bien empoint, A aOu bien ne t’en foucisvtu pointe

FI N a T. .le la veu bien empoint: refeâe,

Poupine,vermeille,ieunette, ,La plus en tout qu’on pou ria faire. i

BONTAM&A * sl’ay vne chalande ordinaire,Œi e’lt en fa prime ieuneile,

Toute propre:& pourquoy faire et! a

PINET.C’cfl pour la faire incontinantVenir chez vous,tout maintenant:A fin’que ceüebonne fille

En fame de bien on abille,a Et de robe,& de’chaperonzaà Et qu’elle apprenne fa leconl De forte,qu’elle contrefaite

De port,de parolle,& de face,le dy,voilre femme cipoufee,Ellant pour telle fuppofe :

in Mais il faut l’inflruisïy l’apprendre.

I ’ BONTAM -’ Encor ne lcay-i ’or’r tu veux tendre.

F l N E T. un”Vous le (catirez ains que (oit guiere-At elle quelque chamberieret

’BONTAMnVue elle en a,fine frette,La langue affilee,afl:etee,Propre a porter vu bon meiTage,Et li n’ell laide de vifage.

r rN r T.Elle nous fait befoing aufiî.Or ayant-ces deux filles cy,l’ordonne que celle mi gnone,Qui en la marflreiIe. (adoncA faire rresbien femblant d’efire -Voûte fame,& d’aimer’mon Mamie. si

e

sMagna... .. H .-...m-.MM..-.en&e4

le dy ce braue Taillebras:Et qu’elle ne Poublie pasDe feindre qu’a’ (a ehamberiere,

(Qn feindra d’elh’e contreriere

De (on amour) elle a bailléCcil anneau,que m’auez baillé:Et qu’apres ie l’ay reeeu d’elle:

Et puis de la part de la belleFauldra que tresbien le prefanteA T i bras.fans qu’il euanteQii en ra le vray donneur:Et de tout feray moyennent.

BONTAM&l’enten bien,fay le conte court:Parle bas,ie ne fuis pas fou rt.

r i N n T. tr puifque vous m’entendez bien,

Ceil antan ie dontay tresbienAu Capitaine : 8c haï dirayQue de vollre (aux: ’aray,Qui me l’ara faiâ apporter A

Et bailler,pour luy prefenter .De fa parmi fin que ie face iQu’elle foit en fa bonne grace.Sitôt qu’il en erra parler,On le verra d’amour brunet:le lcay le naturelde l’home.

Qi cil de ne vaquer en (orneSinona’ toute aillardife:Son eueur n’e en autre entreprife,

C’en le plus beau qu’il (ache faire.

BONTAMs. ïDeux plus propres il telle affaire,Plus adroictes,plus afl’eurees,

Ne pourroyent eflre rencontreesEn toutes les villes de France,Que ces deux dont fournir ie pile:Ne te chaille,aye bon courage.

1: 1N r T. gFaites doncques, haliez l’ouurage.Efcoutez, vous feignent Confiant.

c o N s T A N T..fi Dy moy donc: que fiera tant:

, ’ » r- 1 N r. T. .AuiIi roll que le CapitaineSera de retour,vous qfouuieneQue par tous vos propos, EmeeNe fort aucunement nommee.

I c, o N s T A N T.Comment donc fault-il que l’appelle!

r r N a T.Tant feulement vous dite1,elle:C’en airez di&,vous en fouuiene.

C o N s T A N T. .Il fauldra bien qu’il m’en fouuiene:

Mais quel bien m’en peult reuenirtF r N ET.

Penfez al vous en fouuenir:l Tout a’ tems ie le vous diray,

Alors que le defcouuriray

, l

r

Qu’il fera bon pour nome affaire:Ce pendant penfez de vous taire,A fin que,tandis que BontamsDe (a part emploira le rams,Recordiez voûte perfonage.

c o N s T A N T.lein’ay que faire dauantagelcy: ie m’en reua leans.

r l N 2 T.N’oubliez mes enfcignemens.

JCTE Il]. SCÈNE Il.FIN ET. RATON, Laquais.

f ai FINET.COmbien de troubles ie tracaiTe!

Combien d’entreprifes ie brade!«Si mes bandes (ont bien compléter, aPar les mentes que i’ay fai&es, °Auiourdhuy fi bien ie feray, 1 ’ iQu’au Capitaine i’ofieray lDe (on gre’, (a Dame emmenee, - ,Deuant u’il palle la ion-mec.Hola !ou es-tu HumeuenttSor vu petit icy durant,Si tu n’as quelque sans: grande: . a f- ’ont moy Binettqui se demande. »« a i

R A T O N.Ne demande point Humeuene.

FINBT.Pourquoyr

TRATON.Car il hume en dormant.

F I N B T.Que hume tilt. R A T o N1.le vouloy dire(En ronflezil n’y a guiere adire:

ui en dormant a de c ullumeDe ronfler, il femble il hume:

r l N n T. ’Voy! H umeuent dort-il leanst

R A T O N.Il dort,il y a ia long rams,Non pas du nez,dont reniflantFait airez beau bruicl en ronflant,Mais des oreilles a: des yeux:Car il n’oit goutte 8c ne Voit mieux.

îrNET- q îDy moy Raton,dequoy dom-il:

RATOM lDes deux yeux. lP LN a T. l-Tu es trop fubn’l, i

Tu pourrois bien enrobant: lCa icy dehors: diras-tus f

’s-tu comment feras foiré;

Si tu ne dis la venté. . se -.Parle ne’t,ne Gy le fin:Luy as-tu pas ri du vint

RATomNcnnyfic n’en ay pas tire’.

r i N E T.Tu le nies:

R A T o N.Et le niray:D’en parler il m’ell defendu.QgÎn’IÀcaue il m’a defcendu

Par le foufpiral de la court,Pour luy tirer du vin de cou rt,De ce vin blanc doux a: piquant,Qqe nollre mailtrefle aime tant. J

(A F I B To Tais vienca,di-moy mon valet,Tout au long,eomcntil a fe’r.

RATON.le n’ay garde de levons dire.

AN y corne c’en que le luy tire -Plein vn flîcon de ce bon vin.

Ny comeilaeile’fifin, .me de nouer, bout contre bout - ilDeux grandes nappes,pouràœut .En la cane me deualer: li.Ny que luy ay veu aualer àLe vin du flîeon inique au Sont, Ë;L’emboucbant le cul contre mon,

Sans qu’il en ait perdula goum - l à

Mon grand amy Fin a...» .v i’Au moins ieu: tel’ay pandiâ’. .

r: r N a T. eMais ou t’enfuis-tu fi fubite

R A To N.A Dieu, ie n’arrefieray guiere.

r l N a T.Ou vasstu.’ -

a A T o N.Chez la coufiuri’ere,Pres de la porte de Bourgogne, ’Pour y voir fi quelque befogne,Qu’elle faitâ madam met,N ’ei’t point encores cucu.

Chianti Monfieur erade retour,S’il a le vent de ce bon tour;(be Humeuent m’a faiét ilouer, vIl pourroit bien me bafouerl vos iMeflieurs,pour Dieu ie voudfupplie v »Que pas vn de vous ne luy ’eCe qu’auez de moy entend :Car autrement ie- fuis perd .Et fi ce n’eûoit la fiance(hie i’ay en voûte eoy fila ce,le m’enfuiroy fi loin de lu ,’ .Qu’il ni me verroit d anion uy.

F I NI T. i . .I’entan maintenant hfineflë, .. NiEt tourangeau bonne Mainate. HumeuenM quota dois,

, a Entra)! .a!

Enuoye te gallanddehors,’ q.Qui cil ton comis il fa garde.Ce n’ei’t qu’à fin que la mignarde

l’aile en plus grande liberté,Vers Conllant,de l’autre collé,

Pour demener leurs amourettes.Mais voy- ci les bonnesfillettesQue defia Bontams nous ameine:Ilen aura le Capitaine.Ho .’ ar S. Pierre elles font belles,D’aage à: de grace toutes telles,

mie ie les pouuoy defirer!le m’y- laiflerois abufer.

Voyez le port,voyez la grace,Voyez l’habit,voyez la face,S” cil pas-comme l’eufl’e eau:

l n’y a rien de diffolu:

Touty (eut (a femmede bien:Nos affaires fe portent bien.

.ACTE 111. SCENE’ 111. *

BONTAMS. vacuumELEVRIE. PINET.’

BONTAMS.OR bien, Fleurie a: toy Paquete,

Voûte lecon in: vous ’ayfaiee .. »Chez vous-de InfoUIÆGentreârife: I

Je

-N

MSi vous ne l’a z bienïaprille,’

Et fi n’auez bien (ouuenanceDe la fuyte s: de l’ordonnance qQu’il fault garder, pour ne mei’praldn

le lavons feray mieux comprandrtTour de nouueau,de point en point,Vous en informant bien à point.Mais il fcauiez vollre IcconDe la fineiÏeô: la facon,I’ay quelque autre choie si vous dire. ’

P A oxv a T a.le (croy bien folle,bean lire,Et bien rom-,3: bien g ile belle,Si vous prometoy ’ re prefleA faire pour vous uelquc affaire,Ne (achant bien la pouuoir faire.De moy,ie ne veu tant mefprandre,(ëe de fottement entreprandreSur la befogne a: la pratiqueD’autruyzqu’il (erre (a boutiqueQui n’entendra bien fou métier.

en B o N T A M s.

Il fait bon fuyurevn vieil routier.P A Q a T n. v

Qu’entrepra-nde que ie ne paille,Puis fine c’en vu fét de malice:

Si c’e bit quelque bien a faire,Paquere ne le voudroit faire.Mais quand a’ demi vous m’aua

ouuert le propos,vogs (que; va

La refolution foudaine,Qu’ay prife pour le Capitaine:Et le moyen de le berner,L’emmufelerfl l’cfcorner.

a o’N r A M s.

Nul home tant paille titre (age,Seuil par foy n’en ailezlage:Ceux qui penfent plus en auoir’sa: ceux qui ont moins de (canoit:l’en voy prou quidu vrayfaileurët,Et qîïcpntr’ongle le queutent.

r I. 12v R l a.S’il y a quelque mal il faire,Repofez-vous, laiilez m’en faire: ,Mais (’11 fault faire quelque bien,Pafrfia foy ie n’y enten rien.

n o N’T A N s.

Voy ci qui va le mieux du monde,Puifqu’en vous deux malice abonde:En ce faic’t le mal nousell bien,Lebien-faiér ne nous [en de rien.

F L a v il l a.Vous n’auez qu’à vous douer garde

(En: facions du bien par mégarde.

B 0 N T A M 8.Celle qui feroit nice ou boue,En vollre ellat ne feroit boue.

r L a v 1L i Il. -Nous ne femmes bonnes ny niees:Cherchez autre part vos nouices.

A H.ii.L

BONTAML .Tant mieux,vous elles toutes telles pas.Qu’il me faultzluyuez-moy les belles.

F I N r. T. *C’ell allez troré fur la montre:

Il faulr aller àla rencontrePourvoirâ tout par le menu.Vous foyez le tresbien venu, .Seigneur Bontams: a: ie vous voyDieu mercy en tresbel arroy.

BONTAM&Finer,tu t’en viens tout 5 point:Ne les voyci pas bien poinâ

la Celles que tu as de ndeest

FINIT. *Les voy-ci tresbien equipees.FLEVRIE

Ell-il des voûtes celluy-ci:,nONTANL

C’en luy qui mene tout ceci.

i r l N E T.’ - Dieu-vous gard’ madame Fleurie.

anvarL 4î (bi ell cellhommflie vous prie)r ’ Lequel par mon nom me lainé,

Corne l’ il m’auoit bien canoë:

ÎONTAMLi C’elt aoûte mailtre charpentier.

A r r. n v a Il.t Et d vous maifirecliarpentiet.

r r N a T.Dieu vous garde: mais dites moy,Ne (canons pas d’oti St de quoye

Ne vous a t il pas bien infiruitesrBONTAM&

le te les baille toutes duiâes:l’vne a: l’autre,que ie te liure,

Scait par eueur ainfi que par liureSa lecon.

N a T.Maç’cîtbcan me la rende:

Illault que de vous ie l’entende,De peut qu’en vn leul point Ion faille.

BONTAM& ,En la lecon que ie leur baille,"il; a rien qui loir dirmien:

e point en point tout y cil tien.’ r L r v a r a. ’

N’cll-ce pas que tu veux q ’on mene

Ton lot maillre le Capita’ e,’Ainfi que il c’elloit vn veau,Emmulelé par le mul’eau:

F l N E T. rEn vn mot voyla un que c’el’t. -

FLEVRIL *Nous en auons faiôt tout l’aprelt

Tresbien a: tresbeau,gentiment,Etii propos,& finement. l

P r N E T.Vous ferez donc lemblant auflî

Bill.

uz.amz...ua’..e1,,.u;w ’ ’ ”

Ah: .

D’ellre la femme a’celtuyoCi. ’ . ..

F I. E RI I.

’ r i N r T.

Failanr bonne pipee,Comme bien fort pallionnecDe l’amour d uallandzst corne

Ouv. ’Si pourgaigner le cueurde l’home, 1,.La Conduite de l’entrcpnleEntre les mairis’vous aurez mileDe voilrc chambnere 8: de moy.

F I. av R l E.

Tu deuines tout par a foy.r r N E T.

Et corne fi vollre c ambrierebrairoit aporte’ puis naguiereDe voilre part ce bel anneau,Pour luy douer tresbien a beauEn voûte nom.

rLrvninC’ell tout le poi

si: 2 N E T. kOn ne peult dire ieux a’ point,Et n’en faulr parler? auantagc:

u’y (croiroit plus de langage!

Il. I V R li. iDepuis qu’on a vu charpentier.Abile home de fou mener,Q1: l’ouurage tresbien deuiîfe, I

Soudain la belogne entreprile

Se fera : pourueu qu’on trauaille,

Et la matiere point ne faille.

r rN a T. qVov-ci de trop gentils maneuuresParis de mettre les mains aux euures.

rLtvan ile lcay bien nollre abilete’: ’Autant vault.l’cuure el’t acheué.

r l N a T.M ’ nouiez vous bien mon MaillreCe bran a

rtrvnrnQn le dorbt cognoillreMieux que moy: celle grand’ fiatue,Qg’onvoit tousles iours parla rué:

Mut le peuple la nice!Cc lot à la hure frilee.’

Ce fat mugueteur parfumé!Autant qu’il en cuide une aimé

Des femmes 8: filles baye

r r N a T 1 ÛNe vous cognoill-il pointe ’

PLIVRILNenny:Coment pourroy-ie ellre conne: .De luy,qui ne m’a lamais vu’ét

F r N a T. V , lVoy-ci qui va bien:d’autant mieux hNous ferons adornons nos fieux.

f4 . .z .ie......mz.nm..»..e.;u....;. -...m r

F I. E V R I E.Il ne t’en fault plus trauailIer:Ne lcarorstu me le bailler:Rente-t’en fur moy feulement:S’il n’elt pipé galantement,I’ren t’en à moy l’il envient faulte.

Fi N E T. à aLa’ donc,d’vne prudence cautePenlez 3e poul’lez a l’affaire.

FLEVRIËNe t’en chaille; laiile nous faire.

F l N .2 T.Sus dôcques, ô Seigne Bontams,blaintenant menez- s leans:Et cc pendant ie m’en iraTrouuer le braue,8t luytl’iray,En luy prclentant cell anneau,Qge voi’tr’e femme bien St beau

Me l’a baille,pour en l’on nom

Luy préfenter: 8: qu’en pur; don

Elle luy donc,pour vn gaigeEt pour vn’ccrtain telmoignage,Came elle meurt pour fou amour.Si roll que ferons de retour, ,Ne faillez d’enuoyer Paquete,Comme en amballade (cette:Ellant ennoyee vers luy.

r L E v R 1E. .,Nous tiendras-tu icy mes’nuyt a z;Fay ton fai&.& nous laill’e faire.

v .rrvsr», a, s.rrNrT. .Faites donczdeuant que fait guene,

le le vous meneray li bienBaile,qu’il n’y manquera rien.

BONTAM&Dieu te conduile a: racondnife:Mais fi faulr-il que ie condnil’e

Tout ce dellein fi dextrement,guidon l’on contentement,La maillrelle du CapitaineSoÎÏBQon haltezôt qu’il l’emmene

Tresbien à Nantes quand-8: luy: ’Et qu’il parte dés auiourdhuy.

C’ell tout-le but ou nous tirons.Mais qu’en-ce que vous douerons:

( F r. a v a r a. - rieu, linon vollre bonne grace,Et qu’vne autre ne me defplace.

B o N T A M s.Vous vallez trop.

r L a v R1 n.Or ie m’alleure

Que noltre finell’e ell fi fente,

(nu fauldroit ellre plus que fin,Pour nous garder de mettre âfinLa finelle qu’auons conclue:L’entreprile en trop relolué’

Par entrepreneurs trop propices.S’il faulr delployer nos malices,

Vienne qui plante, le ne train *

la a.

qu’en l’ortions qu’aueeques le gain. . ’

biais allon dedans la ,mail’on,Pour recorder nollre lecon.

B o N T A M s.Faites que de rien on ne drome,A la venuê de nollre home.

P L a v ne! a. lIl vous faulr doncques arreller,A fin de mieux executerEt plus l’oignenfe’nrenrd’aflaire

(Q’auons delibere’ de faire. «a o N T A M s.

Si en la ieunelle on le oit,Si en la vieilleile o ouuort,’Tout iroit bien :voilre’reunel’leA donc bel’oing de ma vieillelle!Aur’li mignonnes,ma vrerller’le

A beloing de vollre ieuneile:Aidez moy,ie vous aideray:Suyuez-rnoy,ie vous guideray.

A

nous 1.1111. SCENE 1.

TAILLEBRAS. PINBT.’ N.

Lusitaniens.C’Erl plaifir quand en ce qu’on fait

j Les choies viennent il fouirait: Ale voyoi’ lofons de mahonne: ’

Mais le rencontre vue refoute:Qui me garde d’ellre indigent, ’

Et de chomer faulte d’argent,Puis que la guerre recommence.Or ie luis tout en deffianceD’air-e mandé,r’en atten l’heure:

Et pource il faulr que le demeureEn nollre marlou de pie coy,Attendant des lettres du Roy.

F r Ne E T.Sir-daplurloil à voûte affaireQï’à celles du Royzpour bien faire,

Monfieur,vacquez à vollre bien,Dont ie vous ouure le moyen,Et ic vous porte les nouuelles.K T amarantes. -

tbren Finetzquelles font elles!il’oubly toutes allaites miennes:Parle z mes oreilles (ont tiennes.

F1 N B T. W Ï . . î àRegardon bien âl’enuiron’ 1 t a(au n’y point quelque larron i ÏDe nos pos z car en cadine - A .Il faulr que l’aŒaire le train. . x . à

TArLernRAs... h 1 ’Il n’y a nul icy autour.

F r.N 11’. .Retenez ces arres d’amour. I

Tarturnxase"Qu’ell- ce que cecy t d’ail. vient-ile 2-5

n’.

.4.» Exami- A; »,....:;,,.. ., . - . r» ”

FINIT. i --D’vn bon 116L: houent &gcntil:De la part d’vnc belle Dame.(Emma: aimât de eueur 8c, d’une,

Dcfirc autant voftrc haute(114- de vous garder loyauté.Et x’ay r:ccu depuxs naguinrc,Par les mamsdc (a chambericrc,Cet anneau pour le vous donner:C cfi à vous 3h gÎlcrdonncr.

T A 1 L L a a IL A s.

Mais vient: dy moy,qu. cfl elle:Chaperom’crc ou da ifcllceDe condxtion grau ou baffe!

P x N E T. "B3 ! corne fi le vous daignaflëPorter paroli: de la par:D’vnc autre que de bonc par:Et qui tu: full autant honcficPour le moins,comc î aimcrprcflc.

T A l L L l B Il A S.Bit-clic veufue ou marine

F l NJT.Elle cfl a: venin: a: maria. v

T A 1 L L a a a A s .Vnc miment: moins ccmcfcmblc,Ne peut cfl’rc les deux cafardait:

F l N 1»: T. 4 .Si fait,f’cllc a lccucur gaillard, ÎEt gaule-ait vn maryavicilhgd. . -

TAILLEBRASMGuy bien ainfiu.

p x N a T.Elle dt droite,Haulte,ieunette,belle,adroit . N

T A l L L a a a A s.Ne men point.

F 1 N a T.

En tout elle et! digneDe voûte graud’ beauté diuine.

A 1 L I. a B a A s.Vraymeut elle cil doncques fort belle,51’ tu dis vrayzmais qui dl elle: *

F IN a T.C’eft la femme de ce bon home

1eillard,que Boucan): on nome. -

i T A 1 I. L n a n A s.-De nome voifine

P x N E T.

De luy même: aScauez vous come elle vous âme!Tant qu’elle en meurt de belle rage:Et fait defia mauuais mefnageAuec fou vieillard,& le hait,Ne faifant plus d’autre (cubaitQue de vous rendre obeifl’ance,’Pour auoirde vous iom’ffance.

T A l L L a n 1L 3A s.le le veu bien fi du: veut.9.!

. .I..-’*.a:b..l"mln 9mn; Maud; 9 v

F l N E T. LNe demandez fi cl, l0 veut-

T A l L L E n R A s. .Mais que ferions nous blCD,dC (en: *î * "tQgivell chez’moy.’ ç ,,, 7

1: l N E T. V ’ue ferez d’elle? .

Baxllez luylz belle prebandeDe va t’en.puis u’on la demande,Et qu’aull’x bien à leur iumelle,

Et (a propre mere auec elle,La veulentremener a’ Nantes.

T A x L L a a R s.Bit-il vray ce que t me chantes:

F 1 N a T. ’Sa mere cil tout expres venue:le le (cay de ceux qui l’ont VLïe.

T A l I. L a B R A s.0 la .gentnlle occafion,Pour en nettoyer ma maifon!

r 1 N E T.Voulez’wous faire gentiment?

T A 1 L1. a a R A s.le t’en croiray:dy hardiment.

F l N E T. L VVoulez-(ous que vous en défia,Sans que perdnez (a boue grata

n TAlLLBBÂAS.le le veu bien. ï

l

M

si x N a T. 1C’efl’ le mexlleur .Pour l’el’gard de voûte grandeur:

Et puis vous auez prou de bien,Et ne pou triez (home! de rienAure me amie fi riche:Ce n’efl pas à vous d’eftre chiche.

[aillez-luy faire (on troufl’eau.De tout ce qu’elle a de plus beau,De noyaux,bagues,ornemens.Chene atours,abillemens,Tant ceux qu’elle aporta de 13’.

Corne ceux que’de vous elle-a:Et les luy leffez emporter:Amfi vous la pourrez cirer,L douant bonefle con é.

’etl le moyen que r’ay ângë.

T A l L I. E B l A S.Ton anis me plaillunais regarde(Luc le ne perde la mignarde,Et que cefte autre ne varie.

F I N l T.Qui vous âme plus que (a vie!

TAILLE musa.LeDieu d’amour m’Ême en la forte.

F x N a T. -Mot motzi’enten ouurir la portesVenez.retirezovous icy:C’efi la femante,que voyei a

ng fort dehors,la Indium.

in .

.îâ

e A r L L! a a q s.Qui cil: elle": (a chamberieree

r r N a T.0ny,e’el’t la mefme feruante,

(Lui a elle il diligenteA me portale bel aneau, .. , lQ’on vous a doue de nouueau. ..

T A J L L a n R AS. vEn boue foy elle el’t bellete.

r 1 N a T. 7’C’eft vue guenon contrefetePres de voûte afeâionee.Fe’t elle au moins bon ipee,Guignant des yeux, iiTantla telle? ’ -Quelque boume ge elle apreflo,

JCTE 1111. SCENE Il.

imager-r. TuiLL’nnius.

PINET.PAosvllETE.

L’Eflqce pas la deualit (on huisLe beÏier e il faille ie puis

L’e’eorner en la mefnie place:Br vault mieux qu’eujpail’ant-ie face- - r-

Semblant,de racla attifer. ,5r a; n-

T A x L Ll-h’tmgï:Mot mot : oyonsa’ltïdsnifen i r i -L- Î.Voyons,en ce qu’elle dira;

Si de moy elle parka; rp A (Lys-nm. a.

Mais au monde qui cil celuy,(un, pourles afi’aimd’3mruî.

LanTe les fienes fatales faire!Cc n’ei’t’pas la mode ordinaire.

Ah i’av peut de ces homes cy!le crai n qu’ils ne bougent d’iey,Et qu’ils m’empefehent de ariane

Come ie vouldroy mon. ire. ’Mais foie ou qu’il entre ou qu’il (une;

Il faulr que ce fait parla porte: AC’ force qu’ilpsze par cr. v s: .ïle le guerray doncques fg; . . . s: rque ma mairreil’e «lek rallie! ’ a l

Et ne fuis-outrer) ebaye Ï .- . àS’clle cit amoureufeide luy: : ..Car e’ellvnbelho’mt’queiqyg ’ z u . z: 3

llcii beau tmifétndtoiâgai . p . .Honelle,gaillard.hanlt a: émia: ïIl n’yaqu’vn- (cul Tailkbms: w .5 "i àToutes quil’aimcntnel’ont pas; s]: i ,

TA!LLII?.À!.-ÜCefiecym’Êmeîœqnti’oya-d i. * "’ i ï

Coment elle dit biendemoy! î "Elle blazonema’ïbeaw’s, il Î- »

Ce n’en que tout: bouché u

le,

9x ’LMmM-Mzw ne nrm. .4 .Ënmwja’u- .1.L A.

De (es bons proposzar (a mineNe fent le (ouillai! de cnifine.

i: r N a T. ’Coment le voyez-Vous!

TAILLEBRAS.C ornent!Car elle parle gentiment, ,Et fi ei’t honet’tei 8c difcrete:

Puis elle cit propre,cointe &nete:Et pour trancher le” mot tout ne’t,

Elle cil fort à mon gre,Finet.F i N E T.

.-wComent?deuant que de noifire1’ ’autre qui avons (e doit citiez

T A r L L E B R A s:le la conoy,puis qu’en la forteA ton raporrie m’en importe.Oultre la maniere agreable,(Qi rend ceile mignone aimable,Sa maiitrefl’e,qui cil abfente,Vers celle cy qui cit prefente,De grand’ amour m’aEexione.

F i N a T.Gardez-vous bien d’aimer perfone:Celle-q fera mon époufc,Si (a maLilreil’e vous e’poufe:

I’ay defia la promeile d’elle.

T A x L L a a a. A s.Q5 ne parles-tu donc à elle!

.

.1*.A.ul.d-4 i ’

PîNIT- .31.":1*!r3;..7Suyuez-moy doncqueî. q index-fin g

TAiLLnânAs. . rle te fuy, n tu i °E: fuis ziroy pour amourdbuy. : . .

P A U a T a. - :0 que il heu renie ie faire,Qu’en ce lieu rencnmrerieLes hommes àqui i’ay affaire!

FINET. . ’46;qui (C poum flirt, ami: si. È.llr’auiendra ielonroneueur: " v.Aileure toy,n’aye peut. a a. ;

P A Q r. T a. t iVoyciquelqu’vn. i ,. .u. .. FiNIT. -zw. r .. .149:(Lui (cet qui e’eil: .v il e v .

Que tu cherches,orir’efl:qn’ileû."ë" I

PAQJBTLïM’ :*JibQuiay-ieiey pre: entendu! a » ’31)".

r: l N l T . x .- àC’cl’rron parfonier pretendu l i’ T

A tous tes deiÏeins a: demfes,Confeiller de tes .entrepnfes; - . » i

r A Q n T a. ’ - ’ x

Donc,ce que le "Eil reueld! . .ir.*.:1*!:Gliîî-”’l i’

FIN ET, .313! si 1’-”, 4N’aycsrtgrem "..’.;’îÏi’190ïv’î;. t a,

* Il l’eil enfemble aine l’efi point .

l 1.1i.

uananmîaawx ;.’

Jans; a

maki-s... 4.2.3:

r A a; s T a.Commente -

FINIT. .Quand e’eli vn qui n’en poingCaui’eur,a qui on le reuele:Moy, ie fuis (ecret se fidele.

p A gy; T a. üDy des eniÎeignes de ce fe’t.

r l N a T.Vue de par le moirdefe’tL’amour à vn home qu’elle âme.

PAQJETLfifi Beaucoup d’autres la f0 de même.

i 1: r N a T.Mais bienvpeu tire tde leur doyPour leur doner ie feay bien quoy.

r A Q n T a.Maintenant ie m’apercoy bien(hem ne me deguifes tien:Mais q’uelqu’vn n’eû-il point icyt

1: r N a T.Il y des: n’y et]: nuai. ’

r A v a T a. .Que feule gieïlzaieparle a’ toy.

F1 N a T.

le le veuqbien moy, .Me retiendras-tu longuement? *’

rAQJzTL ». -’le te veu trois mais feulement.

K. l ’ 1.. au . 43W ’, . t

.F!N”T. Î. .r . «et, 5,3 ..le reuien avoua tout afleure. a *. TAlLLEBtkAS;Fauldta-il qu’icy ie demeureCependant îfairele veau,Moy qui fuis fi braue a: fi beau?Me donnes-tu celle caiiadee

F r N E T. -le recoy pour vous l’embafl’ade,

A ez vu peu de patience.T A i LLnaaAs.

Corbieu ie pet toute confiance,Tant i’ay grand halle que foie fée.

F l N z T.Monfieur vous (canez qu’en tel (à

l aut proceder bellement:n n’y gagne rien autrement. 7 à

TAILLEBRAS.Fay donclc mieux que tu pourras.

FINET. vEn tout le monde il n’y a pas. Ü, ,Vn plus (oc que ce for benel’i,Lequel cit plus (ouche que n’en: ÎMefme vne (ouche. le renien. r jFay luy donc entendre tresbien * gPour l’aimer qu’elle cil au trepas. ’ .

r A (L! a T a. ’le feay cela.

P l N B Tri: , vMais n’oubli pas e v -Lili.

..4.. a e. neume-a . a .. alan-p.14...

De collander fort (a bea’me, ’

vSa graee a: Tan bohefiete. e;PAQjITL

En tout ie me comporterayCorne tu m’as dit: 8: ferayEncores bien meilleure trogneQ9; ne t’ay montrezva,bciogne.

FIN E T.Pran doncques garde, a: confidere VCo’me il faut conduire l’afere:

Et ne dedy ce que diray,Mais fuy moy:

p A oc a T ale n’y failliray? S

r i N a T.De point on point,de pas en pas:

P A 041 E T a.Marche,ie n’y failliray pas.

.TAlLLEBRAS.Elle l’a long temps retenu:Et bienete v0icy reuenu.

r i N a T.Pour faire voûte volonté. I

T A i L L a a a A s.Et bienzque t’a elle contée

i J IN a T.,. iElle dit,que la panure amanteSoupire,geint,pleure,lamente,Se tourmente de ne vous voir,D’eiire (ans vous,& de n’auoir ” 5- ’1’.

L’eur d’eitrea tant de vouse’mee,

Come elle cil de Vous enflamec:C’eil pour cela que celte eyDeuers moy elle ennoye icy.

T A i L L E n R A s.

Pay la venir.F i N E T.

Mais (caucusabicnQue ferezetenez vn maintienOr ueilleux,dêdaigneux,& rogue:alain). fêtes bonne morgue:Et me tarifez bien rudemant,De quoy ie vous diuulgue tant.

T A i L L a a R A s.Bien,ie n’oubliray pas cecy.

K r: i N E. T. e[la feray»ie veniricy,Celle fame qui vousdemandet

T A iLL n mon,(belle vienezie le comande.

F1 N a T.0 la fame,ô la’ la belle:Monfieur comande qu’on t’apelle.

P A 03 E T E.Dieu vous garde monfieur le Beau.

T A i L L a B R A s.Ce n’eiÏ pas vn fumorn nouueau,De long tEps. ce fumomni’eil du:Pour l’honneur que tu m’as rendu

Dieu te doint ce que tu (cubâtes.

’ Lilii.

en....a.r;..:..;.....;...n.,.;;,m.-,Ld.,. z. ,

Que fufTe toùfionrs ou’ vous efies,Et Monfieur qui eliant ronfleursAnee vous i’vTafl’emesiours!

n T AiLLEnRAs.C’eft trop foubaité belle dame.

P A U ET a. 4C e n’eii pour moy,mais pour MadameŒi (e men rt,tant elle vous âme!

TAiLLnn’Ras. ABeaucoup d’autres meur’êtde mense

Que ie ne refufc’çe pas.

fifi rAQnTs.Vrayment ie ne m’ aï pas,Si ei’tant des dame cheryVous fetes tant le renchery,Pour les beautë,valeur,vertu,Dont tant vous elles reuetu!lamais home ne fur plus digne!

i: 1 N E T.lugeriez-vous pasâ (a mine041e féroit vne vraye bnfe!

,T-AiLLGRas.le ne veux oublier la rufe:Il faut que ie face le grand,Puis qu’elle me colaude tant.

F l NE T. IVoyez ce fay-neant ie vous prie,Corne il (e fiat: en (a folie.(æe ne demandez-vons,elt-ce elle

emmmgunwm. - . A

a; î -,K” .’*4a. J .Qui vient de la part1 Vers vn tel qui m’a dit tel cas!

T A l L L n n R A s.De quelles damesen’eil-ee pas! .

Tant il y en a quifont nottctsQue les vues flint tort aux autres:l’en fuis (ouuent en de grands doutes.Ne me fouuenant pas (le-routes.

r A 0d? a T a.Monfienr,e’el’t de la part de celle

QMrop plus en vous qu’en elle!Celle qui decore vos doisDe la defpouille de les dois:Et pour’n’en mêtir point c’efi moy,

Œixe bel aneau que ie voy,AySâille’ site vallet cy,

De la part de celle qu’ainfiAmour a rendu voûte efclaue.

FiNnT.Mais ce poltron fait-il du braue!

T A l L L a n R A s.Et bien fame,qne’me veus-tut

P A (L31 a T a.que celle que voûte vertu,Et votre beauté gratieufe,Rend de vous fi fort amoureufe, -Ne (oit point de vous defdaignee:C ar (a vie n’efl aiÏignee’

(la; furvofire miferiedrde: ilEt ne luy relie que la corde:

’ Que veult elle que ie luy faces

i Et ne montrez vn eueur rebelle,

Si ne la voulez retenoit: NCar la mettriez au dei’efpoir. -4En vous (cul (on efpoir (e fonde,’ .Ou d’eilrc ou n’eilre plus au mode.

.v TAl-LLEBRAS.

P A ovv 2 T a. APart de voûte-faneur St grace,Luy permettant vous earefler,Parler a’ vous,vou’s embraiTer.

S’il ne vous plaiil; la feeourir,

Pour certain elle cil au mourir:Parqu oyibraue Rola vous plaii’eLuy permettre qn’e vous baife:Faites ce dont ie v us fupplie,A fi n que luy (auniez la vie: vVous le tresbeau (aunez la belle, ’

Mais vfez de beni nite’,De cle’menee,& d’ umanite’:

Vous des fortrefl’es le preneur:

Vousdes grands Roys le ruinent.TAILLEBRA&

Q ne ce? me defplailllcombienT’ay- ie aiâ defanfe,Vaurien,Sous ombre que fuis recherche,Père de’i’noy fi bon marche,

Corne ie voy que tu veux faire,Me rendant commun a: vulgaire:

a

l La... . . :Ænfiü’msl . . N

"riNsT. iPain ,entens-tu bienee qu’ildit!Lonàflms a que ie te l’ay’ dit,

Enco maintenant te le dy-ie,ll s’abnfc,& perd rams,& nige,C eluy qui mene fans loyerSa vache à ce Toreau banier.Ce Robin n’a point de courage,S’on n’auance le robinage.

P A OVV a T a.1mn: ce qu’il voudra.

F i N 1 T.Cinq cens efcu’s il luy fanldra:

Il ne robine à moindre pris.P A oyv E T a.

Wyment il le met aïnon pris.’ T A i l. L s n R A s.

- le ne fuis entaché du viceDe la miferable auarice:le ne fuis ny taquin nycbiehe,Et Dieu merey fuis ail’eTriebe:

l’ay plein vn colite de diicas,

Et,dont ie ne me vante pas,l’ay d’or monoye’cent bouleaux.

F l NŒT.Onltre l’es bagues a: ioyaux,Il a des montaignes d’argent,N on pas des linges feulement: ’Le mont Salis n’ell pas il beuh. ’

r A gy: T a. l . .. *Voyla debo’nrde’ corne il faut.

F IN E T.Dy,au moins ne mens-ie pas bien!

p A gy a T a0 que tu es vn bon vaurien!

P i N a T. .Tout ce porte bien infqu’icy:

l Fait-il pas? aP A gy a T a.S’il vous plaii’t aini’i, iDonez moy congé que m’en aille.

p fifi F l N E T.5; Feres luy refponfe i vaille:En cecy n’y a qu’vn (En! point,

Feres-le ou ne le fetes point.à! Mais pourqnoy ferez-vous rebelle,il En traitant cruellement celle,

Qlll’ onc ne merita de vous, ’

Sinon vn tretement bien doux?T A i L L a a R A s.

Varen:dy luy qu’elle Peu viene.C barite’vent que luy fubuiene.

P A v a T a.Vela fe’t macint’enant de même:

Vous aimez celle qui vous âme.

F rN a T. iCe n’el’t vn lourdaut que mon Mamie.

P A v a T a. ’ QVrayment il e fe’t bien pareilre, .

,..;...»m;..a. n. u l

M’ayant de l’a gJaee eÊonsee, a i

Et ne m’ayant vas debontee .De la reqnelle si la priere, QŒC ie fay poui (a prifonniere,le dy priionniere d’amour,Qlii pour luy meurt cent fois le iour. hFinet,ne me moqué-ie paseLuy ay-ie pas donné (on cas!

F i N E T.le Emâpnis tenir de rire:Pouree ’ l’efeart ie me retire.

T A i L I. n n R A s.Fame,tn ne (ces ’pas(ie croy)L’honnen rqu’elle recoit’de moy.

P A gv a T a.5M bienzôl ie luy diray.

’ ri N a T.S’il luy plaifoini’acheponr vray

Qll’cn faifant pour vne autre autant,ll en feroit payé contant. » z

P A gy 2 T a. ÀVrayment ie n’en fay nulle doute,

Et ie le croy bien. *P l N a TL

Mais econte, i a -Ce font des geansqu’ilEn cellesola qu’il degne prendre

Pour fere tacca: les enfant pQui naiiïent vinent huit sens ans.

1. , . I . . ;

wY

P A gy h T a.A tous les gibets le menteur!

T A i L L a B R A s.Quoyeles enfans quiyont «Il: heurD’cil rc de ma progenitu re,

Viuent mille ans de leur nature, ,De fiecle en ficele,d’agc en age.

F l NE T. ’ æl’en tuile biendit davantage,Mais i’en ay dit moins,ayant crainteQu’elle penfall que ce frit l’aime.

P A gy a T E. z . .C’el’t fait de nous!nou rdrons tout.Car iamais nousn’ ns le boutDu pere de notre inant,Puis que l’es enfans nuent tant.O combien durera. (a vie!le creue icy.le vous fupplieQue ie m’en aille.

P I N a T. ,qui t’empefchet

V3.pnis que!!! as sa depei’cbe.

P A gy a T a.le m’en vays affin que i’amene

Celle,dontl’affaire me menez?Ne me goule; vous antre mais A

TA’ILLEBRLAS.Rien linon que ne m’aillesFaire plus beau que ie ne fuis.Ma beauté me fe’t miuccnmus.’

Ë

P i’N a T. J i ’Pou rqnoy mni’elstu pluma t’en.

P A gy a T l. »le m’en vas suffi. .

F l N B T.” U ’ . ’Mais enten: iDy lu y tres bien qu’elle ne failleA faire que fou eueur tgell’aille,Tôt pale,3t puis’rpugegn vifage,

Sou irant parm on lan a e.Si tu trohues’Enyi’ee la, g gDv luy qu’elle palle deca’,

4mimi icy.P A v a T a.

le lahfifleîîre

lcyl, aut a celle feneflre, pD’oii ma maifirefl’e auecqnes elle,

En cil-plant naître cannelle

Par ous la cage vis avis,Atout ouy aoûte deuis.

r i N B T. AC’eil bien faitau moins el’fcautont

Par nos propos,come el’ atout

A fe gouverner c7 aptes: sEt feront trop mieux leurs aprefls.bille moy,eu me romps la telle,Ne me retien plus. ’ *

P A 4 I T I. ’ *Quj sans? ’A Dieu,pournetem " ’

TAII. sanas.Halle la bien tôt de venir: je ’-Et dyluy bien que ie luy mande, aQ-n,’en ce lieu mefme elle m’attêde.- «-

Si defortuneie n’y fuis,l’y viendray bien roll fi ie puis.

ACTE Un. SCÈNE tu.TAILLBBÙRAS. PIN 12T.

TAILLEBRAS.,3 ’ Ais n’es tu d’anis ne ie face, i Il

l MA fig que d’ellÏnjeqde’facet i

Celle cy en nulle f cons .v. pNe peut hanter en ma maifonPour fere nos ieux,que premier

’ L’antre ne me faille ennoyer: *Mais coment le pourroy-ie faire: i

Pr N a T. iDemandez vous qu’auez à faire!le vous’ay dei: diâ,comentVous le ferez bien doucement.C’eft qu’elle emporte tout celaD’abis a: de loyaux qu’elle a, r, ’ ’ ï ’

Tant ceiLx qu’elle engquandl’unenafitt.

Qge ceux que depuis luy donafies: a":(ligne les prenne a: s’enfaiâffe. . . vRemonftrez luy le temps pro ’ e; i 9- iQu’elle a de retourner chez ’ , 3-

Anion?

Aniourdhuy quantifier-3M 4’ l n lEt (a mere vienent capets f . ’La querir:& que 673p!!!Ne recouvreroit la fortune,Si propre ne fi opportune,Pour titre en fente compagnie, *Alors que luy prendroit e’nuie

De retourner en (on pais;En (orne vela mon anis.

T A l L I. B B R. A S.Es» tain de leur venue!

r N a T.Ouy,car ie icay que i’ay vueDe me? deux yeux fa feue iumelle.

T A l L L a a R A s. -Retirer elle fort il elle:

1’ P i N a T. iElle luy retire bien (on.

TAILLanRA’s. àDe face,de taille,atde porte

De tout.T AILLsaRas.

Dy:qu’eil-ce que ’ itSa feut,que fa mess ’ ’

P i N a T. x wLe batelier,leqnel les a i ï

Ameneesde pardon. l g tM’acontêqu’eiieesmizi’ma A -

Demeures and: ballent,

V. :,.H...,...-.............wemr

ruina:’. ’Ïw’ ’. Z... -

Maladed’vne rand’ddfcente " ..°Deil’us les yenx,qui la tourmente: si;Luy cil logé mut icy contre.

TA iLLBBRasïQuel home cil-cet

’ r i N s T.

La malencontre! N(fiel home c’el’t ce marinier! -

Vous feriez bon etalonier, ,4 . .Œi vous caquerez quels a: quellesSont les mafles 8: les femelles.

TAILLIBRASLQIRDI au ’confeil ne me bailles, , -le veu que toy IRM ailles, , ’Dcuers elle pour oyenneur:Car tu es (on grand gOuuerneur.

1: i N E T.Pour Dieu ne m’enuoyez venelle iPorter fi mauuaifcnounelle:Ellelaprendra mieux de vous(La; de nul autre d’entre nous. .Fêtesvous mefme Voûte afi’aire:Dites luy qu’il effÏneceiÏaite

Qge vous efpoufiez me famc ’-Si voulez cuiter le blâme. ’ ..De vos bons parensôr amis, . ; ’Qgi tous enfemble en font d’anis. . .2 5 a.

r TAILLEBR’AÇ.’ ’ .-;..::g..t«Veuxotu que ie lefaeu’ainfia . , - sa,

A . l . "and;a:

riNxT. est"?Ony,(i le v’oulez suffi. si l j v’ i s

TAiLLsnRAs; ile m’en va donc en la maifon’Tâcher d’en auoir la raifon:

Toy ce pendanticy pren gardeSi la dam (ornât ne tardeDe me ve ir (ondain querir,A fin que la viene guerir.

. P i N a T.DoÎeïbrdre au fait ordone’. ’ ’- 3

T A i L L a a R A s. - ’L’ordre y cit defia tout done’: pS’elle ne veut de (on bon é, p » U Jle l’enuoiray bon gréma gré. ï

P l N r T. -A a,Monfieur,donnez vous bien garde: ,D’vfer de (acon fi hagarde:

Mais portez vousy doucement.-Plullôt,donez-luy payement

. Tous (es ioyaux 8 e’sabis,Œe ne departi’ez bons amis.

T A l I. L I B R A S.lelev’eu. n ’ ’ ’ in

P r (la r. " i IDoncques ie ne doute ’ - ,Que la belle ne vous e(coute: ’ iMais allez, a: ne tardez point.1* TÂILLIBRAO.’ l p .etobe de inten oint.Y P0 P En

w, a 4,.» v r, ;

., 4x1):

PiNsT. a à -" .Voyez vous qu’en rient il varies

Sent-il rien de la tromperie!le vous l’anoy ronflants bien diâ’ i .

ne ne ferois en rien dediâ;Il elia’moy ce Capitaine. . u 4Il fauldroit,ponr m’ollet de peine,.Que Fleurie a: (a chamberiere ’Et Confiant n’arreflal’l’ent gniere,

Mais qu’ils vinfl’ent tout maintenant.

O quel henr!tout incontinant,Au point que les ay (onhaitez,Les voyci tous corne allez,Qui s’en vienent ’ oint nomeTiare le drap qu’auons tramé.

ACTE un. SCEN. un.v neveu. Pirogue. fcousTANT.rrNen’ i

1

x.PLEYRIL

L L o N: (onommaigque loi: voyen’il n’y ait am: qui nous oye. .

.îaggsra Ile ne voy»per(onne linon ’Noue Fines

FLIVRIL zrla, - ’"v h t

Pagyrra. HVienca ho nolise hauturier. .

P i N P T. -Oe’ fuis-ie voûte charpentiers

PAQJITL.Et qui douce

P us l T.le ne fuis pas digne ’De toucher aptes to la ligie.0 ome elle cil: fine tercer0 qu’e e a la langue affecte!0 tome elle a done’ (on cesAu Capitaine T’ai

PAQyPTmCela ’elt rienzprenon courage:l ault bien faire shuntage.-

P i N u T. .. i.Continuez musicalement»Selon le bon Commutateur,A bien fere voûte dansait.

Capitaine si! auboisS’enuers Etna: ilpoursa EnQp’auecqne (sieur 8 (a nacreEl e s’en veule aller il Nana.-

co N875)! r. .4 iCelavabienfl m’entourent

Pi N a T.

Ce qu’elles de au a: (lobonsEt veut qu’el’ l’emporte and;

u

ŒipluselUu donnenpnrdon, lia.

à

.3lia

iltu

. .

La refolution en telle, v r f e * ’Suynant l’aduis que i’ay donné. ".1’

c o N s T A N T.Finet,l’as-tu (i bien mene’tC’ell chofc fort aifee a’ faire, .

Puis qu’elle ô: luy le veulent faire.S’il eft prompta’ lafcherlla prifc,

Elle cil bien de boue reprife,r Et ne demande qu’a reprendre,i l’ourueu que l’antre veule rendre.

P IN n T. lNe (canons pas,quand on poulieg Qgclque grolTepier efcarrie, I’ Parla grue au hÏÂvne tout, .

Qg’on n’en cra ut (mon le retours.’

Ce n’eii tout la monter en haut: . .Sur touten la montant niant. . .Craindrc,que n’y regardant pas -Elle tombe du haut en bas.Maintenant la pierre el’t montes:Gardon nous de la demonteeDeuant qu’elle (oit bien amie.

Maintenant la braueentteprife, 1Qge par cnfemble auons dtefl’ee, 2 - :.Iu(ques au (omet d’tbauli’ees. lMais gardon la du plus haut (elle . E ËDe reïomber (ur noiireteile... Ï ,Car (i Taillebras s’en «(un i .117;Ilyanra des-la’folie. . y. M ,, .4 ,, g. «A :32

Etpouæeüfwt ralinguions.) a ; si

.’ t

L ÀAAM... .,.............an..., unanime"...

vin de rnfe de(ormais.C O N S T A N Ta

lufqueicy ne nous manquerien,Et ne peut que tout n’aille bien:Trop fines gens,proms a’bien faire, iS’entremettent de noftre affaire:

Trois femmes qui cuvaient vint,Toy pour le quart,moy pontle quint,Pour le fizieme le vieillard,

ni n’en quiteroit pas (a part.

Fi E T.ll n’ell fi forte fortereffeŒ’on ne print par tant de fineiÎe:

Faites feulement le dcnoir.

PLPeràEt tout expres te demander, ,Que tu voudras n.ousr:omander.’î i "r r

F I N E T. ’ ’ . 2.C’efi bien faitzorie vouszcomandd: .Z’i r5;

PLPVRIL mDy ton vouloir que ie l’entende. i

. Ii. . .on a,13114312.: ..Mon fouloir eihqrsegentiment, : : à q.

Proprement,& galantement, 2’ ..... -. ÜNoilre Capitaineiaitlatronfl’e. un a l

P’szn«;,g:’,rænir . A;l’y cour allez mennonite. ” .Bit-ce touretn mbousdn-le’t.’ I ’ in

’ ’ t” :8334; pas 4*

New-r.à:

) fi l ’ nC cil pourquoy (omesvenus veau, r . i .-

Y

. a

Il N l T.Scez tu comment!

PLPVRILle (ce le fer.C’elt qu’il faut q ne femblant ie face

Œe pour (on amour ie trefpaile:Qg’el’taut (ans luy ie ne puis vinre:

Que i’ay refolu de le (nyu te,Et mon mary abandonner,Pour a luy du tou”t me donner.

P l N P T.Mais (ut tout n’oublie a luy direEt luy affermer,que le e

F Ton fac’neux de m ,Bontams,Ne retournera de long ramsD’Anuers,0ii il cil ce ionrdhuy,A fin qu’en la maifon d’autrny a

Il entre (ans aucune doute.PLPVRiL

Tu parles trefibien.P i N P T.

Maise’conte, ; aSitôt qu’il (attira dehors, lSor auifieoy..levusqu’alors

Tu faces bonemineàpan; . , .Te tenant bien loing. Minium. j n r A ::,Et te gardant d’eilre barine,Fay la bouseufojaaas’asiue, vLa modefie,como encrine. g t - i TDevenir petfone fi bien me,

l

I L u mw.v..;..-.’.;J..;a., , . . A l

En maintien,eis amener: ’ ,En plaifance de beau *Come fitu tenois,an pris .ADe (es grands beantez,:l surprisToute la tiene. Be me le loué - gTant a: sans a: tant, qu’il (engouéDe fine force de louanges:C’ei’r corne il (au: que tutie ranges.

P L a VR r a. ’le le (ce’: feras-tu contant,

m ie te rendray tout contant,Ma befongne li bien conduite,(En n’y ara point de redite:

P r N a T...

Il in; fanldra lors contenter. .Monfieur c’eflâ vousd’ecouter

A votre tour,ponrvotre afeeeCe qu’arez maintenauta’ fere.Si tot qu’on ara faiét cecy,

Faites que reueniez icy,Corne vous les verrez cuttersDans celle mai(on,de’peihrœ . .De nollre fat: n’ait-reflex gaine,Sortez tôt par lîbuis de dam. iEt vous en venez déguife , .En matelontnueauifl ’ : - .De faire tresüen (emblannd’eihu.

Des autresCeluy a’qni cible hmm; ï ’Qui attend Bmeeîfunl’ I a.» -.

I

i

J

l

l

x » . la; à Nid? A.

rua:

Mais vemvous en affilié, si ’D’vn bonet,tané,redoublé,- 2

Efpais.enfnmé,qni (oit gras,Gras a’ lard,’à double rebras:

Chaanez-vousde ces chantres vaguesQg’i’ls portât,qni n’ont point de baguas

Envlopez vous d’vne grand.’ mante,Qui vous trai ne iu(qu ’â la plante,Que vous tronfTerez (ous le bras,Cachant la main dans le rebras.Qll’CllC (oit tance,cn’fumee,

De la teinture acontnmee7j De ceux qui hantentl arme:

1’ Et fur tout fe’tes bo mine,Le bonet fur l’œil enfon’canr,

Et les deux charnues froncant, .Ayant le poil aufli rebours .r -’Et mefle’,que le poild’vn ours. "Vous trouucrczl’abit comple’t

Chez Bontams. .» . t. - .CON-sTnNT. - ilQECŒTÂ’CQŒ,’ - .:,

annd ainfi vellu ie (erayrQge ne disert: que ie (crisper...

, FINIT. , .7." .Vous viendrez icy dela part. -De la mere d’Emee,qniparr .2; .Pour (’ en aller,8t n’attend qu’elle" . . t

(Ce direz- us)& que fi elle ï 3Delibere d’aïletîzNante,- .. .1. -. . . A.’

Qg’en halte elle fît-diligente r v 4 a; ,. à *

Pour aller quand auons eEn clonant ordre postale pot! aDes hardes,â mettre malmena. e eAutrement (par ce quïl fée. beau,Et le vent efl tourné d’amonü’

Q9; vous mettez layoüe inane.CONSTANT... .

Vray ment cefie fourbe me plefi’:

Achcuc. .F! N E T. , e î ’ 4Tout le tette cf! preft:

C ar elle ne tardera guru; . 4Pour-ne faire attendre (tracte. â

à 7,, CONSTANT. . . LV’Tu vans trop. . 1 w ; ’ 1: x N a T. - - »Tandis le feray I

l

Si bien,que celuyieftraynm .(En Taillebras luy baillera; .- , .Qgi (es hardesluy portera: : , *Au parti mettre delÏus l’eau: - . » IEt i’entreray dans le bateau: .

Mais quand me fui-swing, .. î lDieu (ache fi n’en fouiray. " I Œeicnèlevoye’attiué’ - ’ I è. ’

Lâ,dotî je vetraylepwc’ .. v. . w

Delavilh: deàNznte; " m r»;70.0 N s T mais .. 3 ï «a?

S’il cil vxayÆA’netgicmennœ,’ H *

En paymentdetour ces bon: ’ne tu n’y (en: pas trois loure,

(L15 le ne te doue à conoifire.Q: tu as feruy vn bon maline.

r r I N l T. »Là corne 15: mais viflementAllez changer d’acoutrement.

CONSTANT.Efl-ce icy tout! njoublisotu rieur

F 1 N a r.C’eû tout que le reteniez bien.

c o N s "r A N T.le m’en va donc.

r x N r ’r.

Et vous aufl’i,

Retirez-vous toutes d’icyDans la maifonzie lcay fort bienQge l’autre n’arreflera rien,

Mais incontinent fortin:’Allezzcar il n’y faillira.

anvanNoui’ ferons ton romandement.Il r N l 1’.

Faites,allez donc virement:Et le vois icy danrh porte,N’atendant que l’heure qu’il forte.

le luy ay bien renâcla trape, IEt ne faut pas qu’il en eûhape:Mais durant que fait gueusard.Le verrez prix en traquenuâ.

Militantisme l;Qui cil amer: a l’ameeon. ï ; ;Qgelque abile home qu’il (e au,Il entrera dedans ma halle.

«ACTE V. SCÈNE I.

PINBT. rnrrrannas.

fi 511137.GA R n, gare: voyei le braue r 1Qgi les eueur: des Dame: efelaue.

Nulle ne (e treuue en (a voyeSellerie vent pâmer de laye:

’on Folle deum: fa fureur,ni ne vouldra mourir de peur:

la maifon tremble (ou: les patDe noftre vaillant Taillebrar.le l’oy:le voicy hors la porte:

Boues nouvelles il nous parce. ,r A I. t. a n a A s. i

Tout cela que i’ay demandéA Emee,m’e(t accordé:

D’elle par amitié i’ay u f

Le roumaine ie l’ay voulu. ’

1: r N a 1’. iMoment-qu’avant une fe’t leur!

TAILLIIKÂS.’ ile n’y ay pas perlon» un!!!

, a , .,..« vV au, 4;» A I, r . A vmarmenteau ph.» merzlay’vf; ,1". s. . A; sa. a, . r

le (cay ce que n’ay iamal’! (cette à à?Carie n’auois onc aperqeu,

ne celle femme m’e’mail tant,

C ome ic l’ay (ceu maintenant.a F 1 N a T.

Coment cela:TAILLEBRAS,

que de prieres.’

Que de propos!que de maniera!mie de (oupirsîq’ùe de langueurs!

ue de larmes!un de longueurs!Si l’ayvieàlaparfin gai nec.Et i’en ay fer ma deiii ce:

Vray ell,queluya ccordéTout ce qu’elle m a demandé:Mefme ie t’ay done’ a’elle,

Ne pouuant refufe’r la belle.P 1 N 15 T.

Moy!qu’il faille que ie la faine!Fil-il philible que ieviueForbany de vollre prefencet

**’ÎAII.LEB&AS.

Courage,aye boue efperance:LaifTe,ie te retireray.

1: 1 N a T.

lamais (i eureux ne feray!T AILLEBRASu

Vrament i’ay pris allez (le peinePour empefcher qu’elle t’emmeine:Mai: il m’aLfalu luy ganter, -

Me voyanttanti’ollîciter.1: x N n T.

Mon premiertefpoir e11 en Dieu,Et puis en vous en (econdlieurMais combien qu’il me face mal,Come à voûte feruant loyal,chuoy maintenant me faut direOllé d’auec vn fi bon maiitre,Au moins ce m’efl quelque. plaifir,

De vous voir aiufi paruenirPaTrTiîxyà la belle voifine,

Dont mûre valeur eft tant dine.T A i L L l B K A s.

Q9: (en tenir tant de lairigngei.I . ile tcfieray bon aduantage,Eiffay qu’elle te rende à moy.

’ FIN ET. i i i lle l’eiTairay. . et t 3TAriLLIBRAsr »’*

Tant mieuxpour toy: r l»ll me tarde quece n’efl fét.’ A -I u A

FXNBT. - s "wMon fieur,vous feriez trop parfitSi doutiez vos affeâions:Ne monfirez tant vos pallions, : -.ComandeznvousazMais larron,Qui fort pour feu venir icy; i les?

c . r www

O

.4 2T a x -r.:.» rz

rnœvnrz. r i. tir”: tr?"TAILLSBLA&lFINET-

PAAŒIVEODA u a soyla le Capitene.

EanniLon pAqgnrn

K Le vo la qui (e pou ne’ Sur myain gauche. Ê

anvnin -le le voy bien.r A Q] n T n.

Mais fans faire femblant de rien.Gui guet-le (cillement du coinDe l’aime regardant de loin:A fin qu’il n’apercoiue pas

Q2690!!! le voyons.anvnim..

Parlon bas. A ifrAQJITn l

Mienne il faut que deuenions,De maùnaifes que nous riflons,Mei’ehantes en carreauté,

F I. I V R I I.Toy, qui defia l’as moflé,

Comma

a Commente a la voye. ’’ paqynTn ’i Dites hault,àfin qu’il Vous oye.

F L E v. a 1 n.[ami l’heure que ie le vy,Mon panure cueur me fut rauy!il faulr maintenant aller voir,Si IC pourray bien le rainoit.Py de mon cueurul n’en plus mien.Si luy plaiil l’auouer pour fieu,le ne s u qu’il me (oit rendu:Ce m’el bien de l’auoir perdu.

T A x L L E B k A s.Entensotu bien ce qu’elle dite

F l N a T .Clef de fou eueur qu’elle perdit, .’lu and elle denim amou renie.(biaileure elle r: leur heureufeDe venir en vollrc prefence!

r A a; a T a. Ifiel heur ce vous cllfilumd i’y ParuTAiLLBBRAS. . ’0 que lon m’aimeile le voy.

Fi N E T àVous le valez en bouePannrn °’ jMais tu me dis grande memeille, àQq’il t’ait ainfi palle l’oreille,Te leme’nt qu’il t ait «cordeTout ce que luy as demande. i

Ê

J

et. fgil4

Corne as-tu fi en rencontre;L’heure pour y auoir entreeeOn dit qu’il y a plus de prelleQu’a parler à vn Roy.

aPAQJETnMaillrelle,Longue pourl’uyte 8: patienceM’ont faiâ obtenir audience,Apres vn difficile accez,Dont auez trefeureux fuccez.

F l N E T. c,Mon fieurvoyez l’opinion,’

N Voyez la reputation,filin laquelle elles en S elle!-Vous pipez les cue rs des femelles.

T A 1 L 1. E a a A s.C’ell bien force que ie l’endure:Ma beaute’ ce mal me procure.

FLEVRJLDieu d’amours ie t’en remercie.

Mais ie te requier 8c l’upplie,faire,que celuy que i’ême

De out m6 cueur,m’ême de même.

Tant puifl’e mon amour valoir,(æ’il condel’cendeâ mon vouloir.

P. A 047 E T a.l’ay bienïf oit qu’il le fera:

Gracieux ifvous emera,Encores qu’ildëfauorii’e

Mainte Darne qui le courtife.’

Toutes les autres il del’dagne,’

Sinon vous qu’il veut pour compagne. ”FLEVRIL

C’en la crainte qui me tourmente,Procedant d’amour vehemente,Pou rce qu’il cil fi difficile:

Que ie ne (ois allez genrileA (on grézque me voyant telleCome ie fuis,ie icy moins belle iQ9 ’ rand beaure’ ne merite:Et qu’ai fin il me desheriteD: (a faneur a: boue grace.

P A 03 E T E. qN’ayez point de peur qu’il le face,

Maispourl’uyuez votre entreprife., T A l I. r. E a R A s:

Vois-tu corne elle le defpril’et

’ F L E v R t E. ’Ne m’as-tu point faiâe plus belle,

mie ie ne fuis,par ta cautellee

p A Q B T a. .Il vous trouuera plus parfeteDe moitié, que ne vous ay fête.

F L æ v R 1 a. xA (es genous me ieteray,Et humblement le requerray 1De me vouloir prandre pourfame,Et luy vouray le cors a: l’ame.Mais pour pou rfuyte que ie face,Si ie ne recoytant de graee, L

aii.

s4,l-”Ê’-1"”E p; a.

a.

l

le me turay del’el’poir! "Car fans luy que! bien puis-le mon;Sans luy ie n’ay de viure enuie!Sans luy ma vie n’ell plus vie!

.. TAILLEBRAS.le veu garder qu’elle ne meure.L’acollerayu’e tout alleuret

r: l N, a T.Nenny nonzcar fi vous offriez,A trop vil p2 is votas Vous mettiez:Laiilez-la vous venir chercher,Vous attend re,vous pou rehaller,

- Vous delirer,fi tout «Le pa Ne voulez amoinclpifçz’aucoup’ De cell boueur qu aueeaquis,

D’ellre ainfi des Dames requis.Doua-vous garde de le faire:Carc’ell vne choie bien claire,(lue. depuis que les homes (ont,le n’enfache que deux,qui ontme cherchez ardenternentPar les fa mes. PremierementLe beau Paris natif de Troye,Et vous à qui tant (l’heur l’otroye.

P L B V K l l. lle va leans:cour l’apeler,Fay le ibnini’y veus aller.

r A sur a T 2.; L .Mais attention que quelqu’m (onc:Vollre palliera vous amalgama.

r: t r v n l a. Xle ne puis durer que ie n’aille.

P A 03 a T a.L’huis ell fermé.

FLEerLVaille que vaille. ,le rompray l’huis.

r A cd n T r. -Vous n’el’tes (age: ’

Ne croyez pas vollre courage:D ’ lez,allez tout beau.

F a v a l l.S’il cil aulli (age que beau,034ml pour (on amour ie feroyQuelque folie,i’en aroyArmement de luy le pardon.Car il cil aulli beau que bon.

. F iN 5 T. . vCome l’amour le iouë d’elle!

T A i r. x. a B r. A s.le (en tell amour mutuelle.

r: l N a T.Parlez bas qu’elle ne l’entande.

Elle en prêdroit gloire trop grande:

r A gy a T E.Pourquoy muiez vous en la fortesLaillez,que ie batte alla porte.

C 1 F L a v a 1 B- ac u uci’air’nc n’ e ’41!-AY q 7 9m Lia.

s A ovv r T a. hComent le (caucus fi apointe

1: L E v a l E.le le lcay: quand ily feroit,Mon nez quelque vent en aroit.

T A l L L E B R A s.L’amour grande qu’elle me porte,

La fct deumer en la forte. Vr L r v R 1 B.

Celuy-la’ que mon cueurdefire,De qui l’amour tant me martyre,Ell icy bien pres quelque part.L’odeur qui de les gra s part

Me dont au nez.T A! L L E R A s.

Elle voit mieuxAlleure du nez que des yeux.

F 1 N a T.Amourl’aueugle par ma foy.

FLLVRILle te fuplic foutien moy!

-»P A KV E T E.

PouquoyeP L E V R l B.

Que ie ne tombe à bas!P. A q] a T a.

Qui a Fil!ELEVRlL

le ne puis helas .Me renarde bout!mou cueur fond?

Par mes yeux mes efpris (en vont!-

paqynTLl’auous veut

r- L 1:. v a i E.

p lel’ayveu!p A (Liv 1’. T r.

Ou’ cil-ce

mm cil donc,ma douceMaillrell’et

Maudi’ foy-ie fi le le voy.

PLEVRILHâÎu’lÂverrois corne moySi tu l’aimois comme ie l’âme!

P A oxv ET a.Si l’oloy dire que le l’âme,

Vouser l’aimez pas dauantage,ne i’aime ce beau perlouage.

F x N a T.Toute lame qui vous regarde»Il faulr que de voûte amour arde.’ TAILLBBRAS.

Me l’as-tu ouy dire ou nousVenus me tient pour (on mignon.

F L E v a s E .Ma Paquete,ma bone amie,Va parler pôut moy ie t’en prie.

T A l L L E B se A s.Corne elle craint en mon endroit!

’ . Y al- autre l’en vien: a vous tout drost.Loiiiifi .

leid.» L

.un........,.n..o.” Ana «Mal v Ha

l l aga-.2.

P a osv a T a.l’ay affaire avons.

T A 1L L E B K As.Nousa’ toy.

"P A (kV E T B.Voyci madame.

TAIL L’EBRAS..le la voy.

P A Q3 r T’E.

Cômandez donc qu’elle (en viene.

T A IL L E B R A s. *’Fay la venir,qu’âmo,’ n tient-

7*. le me Commande puis guiere,i’D’vl’er de plus doue ianiere.

Que quand tu m’as parle’ pour elle:

le ne veu dedaigner la belle.P A oxv E T E.

Vous aprochant,elle ne peutDire vnçmor de ce qu’elle veut.Cependant qu’elle vous regarde,Le defir que voilre Œll luy dardeA coup luy a coupe’ la langue.Et ne peut dire la harangue.

T A l L L E B l A S.le feray, fans qu’elle la die,M edeciu de (a maladie. .

’ P A 03 ET a.Voyez-vous pas,côme elle tremble,l’alit s: rougit tout enfemble,Depuis qu’auez mis l’oeil fur elles.

4M L t L .à-..gmrùmu.la-nnLL.ÀLmM

TATLLnanas.Ce n’ell pas choie fort

Les hommes armez en fouAutant ou pluszcela n’ell rien.

Reurevla dans la marlou.r A gy a T n.

Et vrayment vous auez raifon,Vous l’y verrez tour à loifir,S’il vous plaill, (clou l’ondefir.

TAJLLEB&A&(lune elle que ie luy faces

P A gy a T a.C’ell qu’elle ait voûte boue grue:Qu’il vous plaife d’aller chez elle:

u’elle loir a’ vous,vous à elle:

QÊ’elle vfe auecques mu la vie:C’el’t dequoy elle a plus d’enuie.

’ TALLLGluls.lray-ie vers elle qui aVu mary!

P A gy a T a.Long rams il y a

ne (on mary n’ell plus leans:Il cil bien fort loing d’Orleans,Au pays de Flandre en Amers.Que la peult. il paillre lcsversDe la malheureufe charogne!Tou fiours ce (et vieillard nousbillons-le u pour ce qu’il v

1

Taureaux: HYell-il au moins?P A gy E T z.

Il le faut,Depuis le rams qu’il cil party:

ue Dieu luy doint mauuais party!Mais vous plaill-il que ie l’aileureQue la viendrez trouuer alleure.

T A i L L a B i5 A s.Ouy,i’iray tout maintenant.

p A gv E T E.Venez doncques incontinant,

FjEt ne vous faites poin trendre,’Pour ne douer a le ueiÏf’t’endre

Trop d’ennuis a: trop delangueur:Venez St n’vl’ez de longueur.

TAILLEBRAS.Non ferayu’e,retirez vous.

P A gy a T E.Monfeigneur aulli failons nous.

TATLLB BRAS.Mais qui ell-ce que ie voylzle

r1 N n T.Œe voyez vous!

T AILLBB RAS. *Vn quevoyla

r rTout abillé’â la marine.

F l N B T.’ iIl nous cherche,ie le deuine:C’ell le batelier qui s’envient’

Quenr Emeczil m’en fouuient.

.ÀCTE V. SCENE’CONSTANT. ranT.TAILLEB-RAS.

C O N S T A N T.l i’ignoroy que les amoursOnt laid rouer bië d’autres tours

A prou d’autres,i’aroy grand hôte

wifi vergogne,&’ feroy conteQuo me v’it en tell equipage:Mais l’achat qu’on fait dauantagePour l’amour,ie n’en fay grand conte,

le n’en ay vergogne ny honte.Mais voyla Pince s: ma grueQui le pannade patla rue:ll faut qu’autre propos ie tiene,Et de mon fe’t il me louoienne.le croy que la patelle ell mereDe la famezil n’a guere te

ui attend fame.Fetardie,le dl la melme fetardie,Par ma foy n’ell pas fi fetardeQu’el’t vue famezqui le farde,

Qui s’atife,qui le regarde,mu plaint,qui geint,qui le mignarde, i’

Et vous vela tout thaï ÎQu’il ell nui&.Seray-ie mcsbuyA tracailer fur le panet, .Me voyci ce croy-ie arriue

Deuant l’huis d meell eûtamsDe lcauoir fi elle en ceans:l’y va tabou rder.holaQui cil ceanserefpondez ho!

un N E T.leu ne homme qu’ell-ce qu’il y a:Qui es tu sque cherches tula’e

c o N s T A N T.C’ell Brute a’ qu: i’ay affaire:

le sien de la part de la merePour lcauoir fi elle s’en vient,

, Sinon que c’elt qui la retient.- qS’el’vient qu’elle Vient) on l’atend:

F Lou va mettre la mêlez: vent.TAILLE rua-s.

Tout cil prellzhô Furet auance,Va t’en querir en diliâence

Emeezhalle-la de parut;Elle a eu loifir d’ailortitSes dorures a: les aneaux,Et les robes a: les loyaux, yTout te que ie veu qu’elle emporte.Si tu n’as l’efchine allez forte

Toy tout leul,pren des porte-faisPour t’aidenFay roll il tu fais.

r Lu a T. a a.l’y va.

c o N s T A N T.Pour Dieu double le pas,

Viens roll. ..

TA 1 L LI en A s.Iln’arrellera pas.Dy compagnomôt net’en fiches,

p Qu’au tu à tell ml que tu cachest

c o N s T A N T.l’ay vn bon (Il.

TArL’LtBltAs.C’efl au (enture

que 1C dy.c o N s T A N T.

hmm! mon Maillre,Vray cil qu’il ne me (en de rien,Mais ne m’en aidaiTe aulTrbien

ne. du droiâlcar il cit entier)Si i’çulle elle d’autre mefiier,

Ortie n’eulTe bougé de terre:

le l’ay perdu par vn eaterre QQui m’ell venu de hanter l’eau.

Mais on nous attend au bateauLou me fe’t trop mulet icy:

lls tardent long rams.T Al l. L a B 1L A s.

Les voity.

(Six

la

.. .JCTE V; SCÈNE Il);F lNET. EMEE. CONSTANT.

TAILLEBRAS.P 1 N E T.

V’ell-ce cyen’elluyrez vous point

Ces pleurs!r M z a. y.

Que ie ne pleure point,Quâd c’ell force que ie m’en voile,Dou’ ie viuoy tant a’ mon aile!

7T. P 1 N E T.5 Voyez vous la’(ma e Emee)L’homme par qui elles mandeeDe vollre mere 8: vollre leur?

EMEL ale le voy bienzmon Dieu le eueur!TpAlLLEBRAS.

Scais tu,Fineter rN E T.

Plaill-ïl monfieur.T A i L L n B R A s.

Que ne t’en vas-tu ordonner,De ce qui m’a pleu luy douer,Pour le fere porter au porteVa,trouue des gens pour le port.

c o N s T A N T.Madame Emee Dieu vous gard.

D

E l a. aAvousaull.(r O N s T A N T.

C’ell de la part

De mitre mere a: vollre leur,(En. le vien avons. De bon eueurToutes les deux le recommandent.E: par moy enlemble vous mandât,Que vous en veniez tout alleure,Sans faire plus longue demeure:D’aŒâ’x-i’tque le bateau s’en va.

Et La ut que la veniez voir la’.

Elle fût venue elle mel’me qVous querir,lans le mal extreme(nous: d’vn reume fur les yeux.

"la M a 2. g . l ’ ’92?Faut-il que i’ailleeil le vaut mieux:

p uis que c’ell ma mere i’iray:

Mais a regret ie partiray.L’afl’eâion me le fer fere, P

’ (Q1; la fille doit si la mere.

c o N s T A N T. s gVous monllrez ellre bien april’e,le vous en loueôz vous en prile.

TAILLennzu. ’Sce’s tu?tout l’honneur a: le bienQu’elle l’ee’t, c’ell par mon moyen:

Si le ne l’eulle fête telle,

Ce ne full pas grand choie d’elle.

aunaHa!c’eft ce qui lus me tourmente,qu’il faille qu ainfi ie m’ablenteDe tant venerable perfone.’Vollre compagnie ell fi boue,Si agreable,& fi plaifante,Qu’elle polTede qui vous hante.annt a moy-ie fentoy mon eueur,Me tenant fiere d’auoir l’heurD’eltre a’ vous: tarît vollre noblelle,

Vollre valeur St gentillefle!TAILLEBR AS.

Ne pleure point.

Ï amanle ne faroyM’en engarder,quand ie vous voy!

r1 N a T.Prenon eueur: de ma part ie (c6Corne ie m’en (en emprelÊ:

Et ie ne m’efmerueille pas,Dequoy vous faites fi grand cas,De partir ainfi de vollreail’e,L’home n’ayant rien qui ne plaire.

Sa beauté,les meurs,l°a valeur,Vous touchoyentviuemêt au eueur:Et moy,qui ne fuis que valet,le fou en larmes de regretDe perdre vu maillet li tresbon,CEmdkwwûmmmùœmEt vraiment il m’en faitpitie’, v

Voyant

Voyant l’on peu dt me. i Ï ’ «a M a a. i .Au moins faites moytantde grace, G -

Qfëcore vn coup ie vous emballe,Dauant que l’oy plus eflongnee.

T A i x. L a a a A s.Tu ne feras point defdagnee.

aman "VO mes yeux! mon cueurk’i mon anse!

c o N s T A N T.LalTlEïlî vous pry celle lame,

Vous ne uy douez que tourment,Vous la fetes mourir.

T A r L L a a P. A s.Coment?

CONSTANT.Sitôt qu’elle s’ell retir’ee

D’auec vous,elle s’elt parureEntrepril’e’d’vn mal bien aigre.

T A x L L a B a A s.Courez roll: querir du vinaigre.

c o N s T A N T-ll n’en faut point.

TAlLLEBlAj.’ (Pourqgoy celas L - hONSTANJTe-w. x ’Retirez vous en peudelîr» .

Et n’y foyezquand l’acquis . A v

Lu? teuiendroan. * ’ i ré 3’’ i.” 4 ’ 4’ ’w M.&” ’ J.”

T A u. L a n a A s.Œ’ay-ie mel’prist

C O N S T A N T.Vous elles eau le de (on mal.He’ vray Dieu qu’elle lent de mal!

Le eueur luy elloufe au dedans:le ne puis dellerrer les deus.

T A l L L E B R A S.Laiile la,qu’elle feæreuiene.

C O N S T A N T.Laiilon la’ donc,qu’a moy ne tient,le regardoy s’il faifoit vent:

a . Nousdeunons ellrel ’ gdeuant,5’ Il faut partirzie m’ iray

S’il vous plaill,&’ la laill’eray.

T A 1 L L B n a A s.le ne veu pas qu’elle demeure!

c o N s T A N T.Le panure malheureux il pleure.

T A 1 L L a B R A s.Or fusldonc,vous autres louez,Et au’ëeques elle emportez,Selon ce qu’auois ordone’,

Tout ce que 1e luy ay done’.r x N r. T.

que ie t’aeolle vne autre foisMon belaud,puis queie m’en vois.A Dieu feruiteursat (atlantes, .Gentils garions 8: filles gentes.A Dieu vous dyzar ie vous prie,

, ..2.-.’

En vous (habilitant lpngueÇvie, ”Qu’encores durant mon abfenee,Au moins vous ayez fouuenanceDe voûte amy à: compagnon,E: que m’appelant par men nomVous dxficz fouuem, qudque par:Qge tu fois Finet,Dieu te gard.

T A 1 L L E a R A s.C cura ge,Finet:ne te chaille.

flu a T; elÏ do c force que ie m’en aille

Dauecqu es vous,& qu’au partir,Hclas,ie me (ache tenirDe pleurer!

,x’r A! LI. n 3R AS.

A34: patience. aF 1 N E T.

Ï’ay feul de mon mat eonoiffancel

CONSTANT.Madame Emec,qu’auez vous!Parleudequoy vous plaignez vous! "a

EMBLoDouce danéde te Haï!

CONSTANT.Vous vela doncques reuenue: .

auna -nv* . ,Pour Dieulquel home zy-ie embarre! aPeu s’en faut que ie n’aypafiï:

Le dernier pale mal emîme A .03: i’ay (ouMfiüI-îc

r

aT A I I. l I l R A 8.

Reprenez vos efpris m’amie: .Je: Vous-en, Dieu vous coudoie.

F l N a T.(La! message y a til icy:

T A! 1. L a n a A s.C’cft que le eueur luy cf: tranfiAu partir,8:1a panure EmeeS’efi euanouye 8c pamee.

F 1 N a T. ”La perfone n’en n’aimeroit,

Qui de regret ne pâmeroit,’ Lamant fi douce com gnieÇ

î Mais méfieur, vn t ie vous prie:l’ay peut que foy z trop ouuert,Et que par trop à decouuertNous iouyons noflre ieu.

T A x L 1. a a R A s.

PourquoytF x N n T.

Pource qu’xcy deuant ie voy

Vu grand monde,qui nous verraPorte: eeeyzqui (enquerraQue delta: qui Vous]: fée faire,

Vous blâmant, a[TAILLnnxAæ

(aïe!) ont il afin-e!Ce n’efi rien du leur que fie donc:Ce n’eü que du mien que fardons:

le ne fay contede leur dire.j:

"il,.2 ï

"aïe :

Mais il en tant qu’on fi àMiel vous enzDieu vous conduit;

CONSTANT. tu".Dieu vous doint bonne 8c longue vie;

Ç v l N z T. rMonfeigneu r,c’efl pourvofire bienCc que n’en dy. ’

TAlLLIBlA8;-IeIe (ce bien.

F i N a T.AMmonfieur!

T A l I. L B DE AS.A Dieu Fi net.

FI N a T.Mopbon maiftre!

l T AILLnniLA-s.Mon bon valet.

rusaAllez vous en une vitementQu’il vous plairazfubitementle cour à vous,& vous attrape.Il faut qu’encores il m’efehape

Deux outrois mon enuers mon Maiflre;Pour me douer mieux àeognoiflre:Afin que de moy luy (comme:Afin qu’vn reniai-s luy renieneD’ainfi m’auoir abandouc’,

Et fi legeremene doué.Bien que maint autre feroiteur.Môfieu’r, aie zou Bouts eu c’eft heu! «

Mjii.

un

’eflre tenu en une plus haut(Lie moy ’ehez vous,il ne m en clanMais fi c’efioit voûte plaifir,Et qu’il fût en moy de choifir,I’aymeroy mieux feruir chez vous,que tomander ailleurs fur tousLes feroiteurs d’vne mai (on:Tant elles maillre de raifon:

T A l L I. E B R A s.N e te defcou rage,Finet.

F i N a T.Vue ehofe au defpoi r me met,En penfant qu’il me ut changerToutes facons,p me rangerAl me autre mo e manuelle,De (cuir à vne femelle:Voyant qu’il me faut defaprendreVos complexions,pour aprendreLes facheufeeez d’vne faune,Las,las,d’angoi(Te ie me pâme! l

T A i l. L a n R A s.Va Finet,fois home de bien.

P i N a T.le ne fearoy fere nul bienTous le demeurant de ma vie:Vous m’en faites perdre l’enuie.

in un nuas.Va,n’aten pluszà Dieu:

F iN a T.

A’Dieu: » ,.

ï Au moinsvous fou uiene,pourDien,De me faire quelque aduanrage, vS’il auient que i’entre en mefnage,

Carie vous en auertiray. *T A i i. L E B a A s.

Fay donc,ie ne t’y failliray.

F i N E T. ,l’enfez 5e repenfez fouuent,Combien ie fuis loyal fanant.Cejàiaîe vous cognoiih-ez bien,Qui fée e ma1,qui fétle bien.

T A i L L a a R A s.le (ce prou ra fidelité:l’en ay conu la venté

En u de lieux parcy deuant,Mais auiourdhuy planque deuant.

r i N n T.Vrayment (catirez ceiourdhuy,Si gaillardement ie conduy

Vu bon affaire. -T A i L I. a B n A s.

le le Ray:Et n’en veux vn plus grand effay.

Mais Finet ie (en me venirVu vouloir de te retenir.

1° iN E T. iMonfieur gardez-vous de le faire,Car les gens ne Feu pourroyent raire:Et diroyent que feriez menteur,De peu de fluât, 5: grand vantent-

’ Màiii.

, 4- 43:; r. V

fiA Dieu donc.

Mais ie veu qu’ils difene dd moy i(be ie fuis vn homme de Goy,Seruiteur loyal a: fidele.Monfieur, fi la ebofe citoit telle,Que penfaiTe qu’honeftementVous la peuffiez faire,vrementle vous confeilleroy la faire;Mais c’efi choie qu’o’ ne doit faire:

le vous pry gardez vous en bien.TAILLBB’RAs.

Bien,vaten:ie n’en feray rien,Puis qu’il faut que palle par Li.

, riNrT.Et moy par lai.Il vaut mieux s’en allerzâ Dieu!

T A 1 L L E n R A s.

A Dieu mon bon valet,à Dieu.r l N E T.

A Dieu Dieu!mon doux Maifire,îDieu.T A i L L a B R A s.

Deuant’qu’il eut faiâ ce faiét cy,

le penfoy que ce valet ey.De tous mes Valet: frit le pire:Mais l’ayant veu fi bien conduire iTour le fer de cette entreprife,le v3) qu’il cil home de mife,

D’a eu rance 8e fidelité. f .le me fuis vu peu trop halle ’De le halena: me repens

De l’auoirperdu. i! chœurs 1Maintenant que i’ailie d’icy l

a Voir mes amours, qui (ont ieDedîsllfaut que quelqu’un ne;Car i’enten du bruit en la parue.

JCTE V. SCENE V.SANNOMTAILLIBRA& a

fi SANNOM.E m’en dites pas dauantageLaiflez m’aller,ie fuis trop (age:

l’enten mon fait,& le feray:0:1’qu’il (oit ie le trougueray.

le ne veux efpargner ma peut:Tant qu’iey ie le vous amena... .

TAILLEDKAS.le va deuancer ce garcon:Il me eherche,ai voir (a facon.

s A N N o u.A a M onfieur,c’efl: vous. qu’on demande:

le vous cherchezàvous on me mande.0 grand a: braue perfonage,Qui reeeuez saut d’auantsgt a »

De deux grands Dieux.T A i L L a in. as.

O (ai (ont ces Dieux: .;

s A N N o se. aVenus douce,8r Mars furieux;T A I L L a a R A s.

Le gentil petit garconet.SANNON.*

Vue requête elle vous fe’t,

Qu’il vous plail’eientrer. La pauvret:Vous fonge,foufpire a: (cuberezN’aime que vouszôr cependantElle meurt en vous, attendant.Secou rez tôt la panure amante,Q’ui pleurefanglote 8: lamente.

ian’atEdez-vo’eque n’e rez-vous!

T A i L L a a s.î’y vas. ’

s A N N o M.

Et tant vous allez doux!Il ("cit iette’ dans les filets

Tant des Maifires que des valets,gii luy auoyent dreffe’ l’enceinte.

e vieillard l’attend à l’atteinte,

Pour furprendre tell adultere,Qu’on ingeroit, a’ luy veoir fereLa piafi’e,qnelque Rodomont.De morgue il tranaille d’vn mont,Mais il erLfante vue (ou ry.’

D’v ne autre choie ie me ry,

C’en que le far (e (à accroire aQu’ilaxquelque grâd beauté, voireQue nulle (une ne le garde - ’

De l’aimer.f’elle le regardes z . Ï .5...Mais toutefamcqui le voit, ,- j ’ «Le hait aufli toit qu’el’ le voit.» IOr vela defiala meflee,l’en oy le bruit à! la billet:Il faut f’aprocher vu petit,Pour entendre ce qu’on y dit.’

MICTE V. SCÈNE V1.mNTams. PAQJIETE.

skaBA-r,Cuifinier. s ANNOM.

HEVRii-z. TAILLEBRAS.,[

BONTAMS.Vous,â vous monfieur le veau.

r A 047 a T a.Qtl’ il fe defplaiû d’ellre fi beau!

SABAnAu renard,au renard coue’.

SANNOM.Au renard qu’il [oit ecoue.

r A 04! a T L.Hou le mîtin,bo’u le mâtin.

S A B A T.Hou le fonimhou le (ouin.

r A vi a T n.Courez,vencz voir le gros rat.

tu v v rv-w-vv. .wfiwpwfi

s A NN o si. . hGardezla part î nom! chat.

BONTAM&BailleLluy des femmes de bien.

s A n A T.Mais pluflofl des noces de chien.

r A oc a T a. IBit-il honteu’xnfbil penaude

SANNOMWDemandez Fil a le cul chaud.

raqynTLQ On l’elloupe’roit bien ail re .

" ÎJ’vn grain de mil,ie’?’è)nuafl’eure.

s A N N 0 M. lLe gueu,le poltron,le truant.

s A n A T.Le matou qu’il verTe puant.

s A N N o M.Il a trOuue’ vne refourfe.

SABAT.Mais e’efl pour luyvuider fa bourfe

PAQJETLCinq cens coupszle robin cil pris.

BONTAMLIl ne robine a moindre pris.

r La v Ri a. ’Le mignon de Venus endure.

rAQJBTL ’Sa beauté ce mal luy procure.

une. rll les luy faut trancher tout net;Au braue Roland d’Orcanet.

r A qv a T a.Gardez-le qu’ayOns de (a race,S’il nous veut faire tant de grue,A fin que voyons des enfansDe (on cors qui vinent mille ans.

s A N N o M. l fIl ’aroit arde de e aire.

ma a T a.Il feroit aufli trop vulgaire.BONTAML .

S’il ne veut marcher qu’on letraine

Patience ce beau Capitaine:n’en l’enleue corne vu cors faine,

Le melchant,qui ne fifi pas faimDe cornette telle traifonDedans vue honeüe mail’on.Qu’on le foutiene,& qu’on le ferre

’ Haut entre le ciel a: la terre.T A i L L n a R A s.

Ah feigneur,ah ie Vous fispplie!BONTAM& .". g

C’en pour neant que Ion me prie.Sabat,regarde itou couteau . l zqui foie affilé bien a: beau,Et qu’il tranche corne vn ramie.

SABAT. tu.on l’y voit corne en vu

Tant il cil cler s’mais il (e 1 ippe-D’enuiequ’ila de la trippe ’ iDe ce ribaud. (baba me le baille,QIC ie face de fa tripailleVn colier autour de fa gorge.

T A 1 L L E B R A s.

le fuis perdu! A

SABAT. ’ qne ie l’efgorge

g fin que ce fait piaillât féeT A l L L E B R A s.

Mes amis,qu’ay-ie tant forfe’t!

-g BONTAMLi ’11 refpondme l’efgokgléis.

Dauant ie veu que aut a: basIl (ou eflrilIe’ dos a: ventre.Faut-il qu’en celte forte on entreEn la maifon d’autruy,pour fifreEt cometre ainfin adultereAu «que. la fame d’autruyt

T A r L L a a R A s.le meure donc fi aujourdhuy iOn ne inclinât-venu chercher.

BONTAM&Il mengfrapez. a

TRxLLnnaanle vous pry tousOyez-moy. .

n o N T A se s.Qu’e ne flairez-vouai. . n

. r ArLLa sans.» i’ " ,Vu morfil vous plaiü vous tenir. .

n o N T A se s. fDy. . ’T A r L L a a R a s. ilLori m’a prie’ d’y venir.

BONTAMLEn as-tu pris la hardiefl’et.

T A i L L a a R A s. lSeigneur,ie vous pry qu’ô me MIN

Las ’ elle allez barn lPour vn iour! - v. et

BONTANs iT’en contentes-tueSi tu l’es,ie n’en fuis contant: q ï T

’on me le bate encoreantant. l

TAILLanRAs.- iAu moins oyez vne parolle. qAu parauant que Ion m’afolle.

B o N T A u s. , qDy quelqueexeufe qui nous menue.

T A i L L a a R a s.le penfoy que (de vneveuue,Et pour certain la chamberiore,

ui en citoit la courseriere,’Me l’auoit fait ainfin entendre

BONTANL wvPour te vans" miam. , ï i ,Par initia gym 1- t. .2. . . a i

Un» w .., A x” A v nM” «Il: W ’- U? J” ’1”s”’"--NH a a A; . vif». .12. Je.

’ "mafia

Iure de -.iamais ne te prendre, l . a a»«abyssaux-w A. I p l Ha,

A nul (le-celte compagnie; : i 1*.Pour tonte la gallanterie a ,3 ...De point en point û bai complets,Qu’a ce iourdhuy nous t’auôs fe’te: l

Tant pour auoir cité barn,Que pour deuoir eitre barn

i Encor autantzfiœar pitié’ Ne chaînons sa mauuaitié,’

Et fi te biffons efchaperSain s: ànuefia’ns’te frape:

A mort, toy’ le mignon chcry -Et des Dames le fauory,

fi T A r L L a a R A . v’ de iure Dieu 8: tousâKËins,

l Si i’echape d’entre os mains, v’ Et qu’il leur plaife tant m’aider, Ï”

De iamais ne vous demanderRien qui foir,ponrtout cefi ennuy,Que m’auez doué ce ioutdhuy iEn me batanLSeignour. au moinsNe retenez pointéetenioins,Pour tout ce fenievonsll’nply ’

S.)

Metton g w’Ofimüflwarfi --

Si ta mornifle-œuf.

5 TAuLIaaas.r Q3: partouteüirne’iofoisl ..hlemtfchaurbosnedn monder

1:1»:on si.ï l ont

.r L 444.. z. c , un: ’- x nana» si. :7. "4U. 4; .5. A . .34. 5501....«2- z: - ..

s V A à- x s» :q s .- V q4 Tout le demeura’n’edem

S A B A T.- . xIl faut encores nous chatte * .rA l’efltiller’ôr le bi batte, ’ I x

Et puis nous luy don" s cong ’ ’ z.TAiLLsnRA’sr.

Vrayment ie t’en luis oblige:Que Dieu te le ’rende Sabat.Tu es’touflours mon aduocat,Et ne plaides que pour mon bien.

Ca don ues ie ne Ray combien:Ca quelques boues ieees d’or, ,

Et plaidera ta-ca e encor:Ca vingte eus. H ’

T A i L L a n R A s.

Pourquoy cela: L vSNBAT.

Poutee qu’encore te voila,Et les temoinssne retenonsPour le fait ou te fissurerions.

’ BONTAK&billez-l’au diablesqu’il échappes” .,Mais-ne 7 tende! riffs cappe, i à:

.I A B A T. V - . » VBuccale pendard tirearrierc.

. Tï’AILLJIBLAÂSÊ. - HgVous. m’auezd’eflran’getemgiere ï

, , J. (t

A cons de laiton amollysMais [aillez-moy ie vous fuply.

BONTAMLLaiilez-le aller: qu’on le delie.

T A l L L a B R A s.

Humblement ie vous remercie.BONTAM&

Si iamais ceans te retreuue,l’auray les tefmoins pour la prenne.

. T A! L L n B R A s.

s - K ste n allegue rien a lencontre.BONTAM&

biffons-le icy fére (a montre:7*. Il t’en mis à bone rai .

5 Retiron-nous da a maifon.

JCTE V. SCÈNE V11.TAILLEBIAS. HVMEVENTo

TAILLBBRAS.

. lYiie au moins toute ma perfonflSuis-ie entier t ce qui plus m’efiofi

Ce (ont tant de gens que ie voy,Qu’ils ne depoi’ent contre moy,

M’auoir veu quand ie fuis entre.le n’en fuis pas bien depeflrê:Quant a eux,iIs m’ont fait inter:Mais d’eux ie ne puis minbar.

.vmm...,.« . . a. a. nankiamnnz a .v N , ana

M’arovent-ils bien fait! tant ferté, . lp Pour m’en mettre aptes en proee’se

Nenny non : puis qu’ils m’ont laîche.l’en fuis ce qu’en feray fafché.

’ Mais ie m’efiime trop heureux,Sauue’ d’vn pas fi dangereux.’

H v M a v a N T-Voy,voy,voy .’ en quel Équipage

Voy.ie mon Maiflree quel vifage!egard!quel port! quelle grace.’

O qu’i il blefme par la ace,(’roizant les bras tout efperdn.’

Mais à quel ieu a t il perduele fuis bien fort efmerueilléSi cen’efl au Roy defpouillê.

7A4 LLBBRAS.Ne trouuerayuie point afieuroŒelqu’vn des miens qui me iequeuresEinee cil-elle defia loin:Dy le moy.

H v M E v s N T.Elle elI bien fort loinLong teins a. *

T A l L L l B le A S.O le grand malheur!

N v se a v a N T. -Vous’eririenô double malheurPar lequel vous elles pafle’,’

Si vous (caniez ce que ie (ce.Nai-

...’i;..r . .

b ’ f» a 4. l I I

L..4;-.n.-....:.’..’.a-..om22..i.5. ., . .2 u r

T A i L L a n s. ’r Coment le (ces-t

T A l L I. l Bk’iÀ 5.Que (césotur’ .

H v M a v E N 1’.

Celny du bateau,Quisauoit fur l’oeil vnibandeau,Ce n’elloit pas vn batelier.

TAiLLæBRAS..Et qui donc! s

H v M a v a N T. °

D’vn autre melliËr.C’elloit vn amoureux d’Emee, "iQui vousJ’a tresbien enlenee.

HVMEVBNT.lele lacé.

Car i’ay bien veu qu’ils n’ont cellel

De l”enrrerire par la rué,Dés qu’il vous ont perdu de vue. -° ”

Et des qu’il ont elle fur l’eau, ilEt de le bail’er au bateau, ’Et def’embraller,& le ioindre, ’Et de le ioue’r fans le feindre,Et Fi net de (e prendrea’ rire,De l’e gandins: de me direMille bmcars,mille (omettes,De moy 8:: de vous qui la elles.

TAILLEBRAS. w .Moy malheureuximoy miferablc,(agha-fer ainli l’eruircle fable!

Tu m’as tendu tous ces filets: 1Tes finel’l’es m’ont affiné:

Les croyant trop i’ay maline:Mais ie cono qu’ay meulé i "D’elIre de la acon traité. v- LSi tous ceux qui [ont induironsReceuoyent de pareils faines.En celle ville on les verroitmorfaler. femez qu’on ne-les voit:Et peu el’tre qu’en celle bande

La prell’e ne feroit li grande.

Il en creindroyent plus le loyer,En aimeroyent moins le metier.

z .dl

EPILOGÏ’E.Ra’TON.

l

M Ellieu rs,ee n’el’t point moquerie:

I Vn mot de Raton ie vous priesPince a ione’ le Prologue, aRaton va iouer l’Epilogne.Il vous a faié’t de lons difcours, p

le vous feray les miens plus cours: .Raton plus petit que Pince ÇNe vous tiendra abri tantinet. aSeauous qui m’a ’ l’entrepren ’

’ell pour ceux qui voudroyët:

La lin de naîtrecomedie, . n

,t .i i. V. . w .. A. . ,p . l In’a .r a , . . n v i. . iv 79;, ,4 3-". .. . .. f , .iuw .4 r A

Ah Finet,mefcbantquetss en: ; if. l ..

D’auoirrvne froide l’ortie, L. -Dautant qu’ils ont veu TaillebmC roizer tragiquement les bras.

ï Mais onltre le droiét appatantNous auons vu tresbon garant,Qui s’ell garenty de l’outrage

De deux millegns se dauantage.Nul entre les bons n le trouueTant outrecuide’,qu’i repronueL’euure li long tains prouuë,S’il n’a le (eus bien re rouue’.

Quo: cil de nolltre apiteine,Meilleurs , ne vous e

Il el’t plus ioyeux afche’,D’ellre quite a fi bon marché.

Son elcornifleur Gal painSe contentera pourd pain:Finet n’ell que trop pour prëdreCelaqui doit conten le rendre:Humeuent quelque ent qui vente,Face laid ou beau,l’e entente:Emeequi cit tant E ee,Doit el’tre contente imee:OlIez vne S de Con ant,Confiant demeurer Contant:fleuries: l’a gaye Pa ueteOnt ton? ce que leur neurl’oubaite:Quant cit du cuifini r Sabat,Ilelt contant de fou l’abat:

Le laquais de Bonn a Saunas:

.. .À’RLLU- na A.

ait bien!!! comme" aî Bref nous tous, pour eflre contais ’p zAllons fouper auec Bontams, ’

ni à ioue le perfonageD’vn vieillardellant de ieune age.Nous prenons ce ieu ne Bontams,fA fin qu’il nous dure long rams. ’ ABien peut le contenterBoritams, i l(bi rend tous les autres’contansl

Encor vn petit motelet, l(brin; rien de mal ny de laid:Louan e cil de bon eueur amie, sLe blâme accompagne l’enuie: ’

Allez de hardis repreneurs, riPeu de modelles aprenenrs. » ’i llva toit beaucoup mieux aprendre -

D s mailtres, que clebs reprendre. " ’ * 1:3;Si vous trounez la Comedie » 2*Digne qu’elle fait aplandie,Aplaudill’ezda tous enfem ble. a V » i IlAllez,monltrez que vous en l’emble .fi in

O

FIN.