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VEND. 14 - SAM. 15 OCTOBRE 2011 16-17 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6384 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 ÉDUCA TION : APRÈS QUA TRE JOURS DE GRÈVE La tendance à la reprise se confirme Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 FLN : Les pires moments de Belkhadem FLN : Les pires moments de Belkhadem USM AL GER- CR BEL OUIZDAD Explication algéroise PAGE 14 PAGES 8 et 9 PAGE 4 SOUFIANE DJIL ALI, COORDINA TEUR DE JIL JADID : «Le pouvoir actuel est usé jusqu’à la corde» Abdelaziz Belkhadem aura certainement vécu, en cette fin de semaine, les pires moments depuis qu’il a accédé à la tête du Front de libération nationale à la suite du coup de force de 2004. La conférence nationale des cadres du Mouvement de redressement et de l’authenticité du FLN, tenue jeudi dernier à Draria à Alger, a sérieusement ébranlé la direction nationale du parti. PAGE 3 Photo : Samir Sid Photos : NewPress

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Page 1: 4 7 0 I N S I r e g l A d n o i t Les pires i d E moments ...PAGE 3 P h o t o: S a m i r S i d P h o t o s: N e w P r e s s. Les grandes surfaces publiques, en ... Mahmoud Guendouz,

VEND. 14 - SAM. 15 OCTOBRE 2011 16-17 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6384 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

ÉDUCATION : APRÈSQUATRE JOURS DE GRÈVE

La tendanceà la reprisese confirme

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FLN :

Les pires moments deBelkhadem

FLN :

Les pires moments deBelkhadem

USM ALGER- CR BELOUIZDAD

Explicationalgéroise

PAGE 14

PAGES 8 et 9

PAGE 4

SOUFIANE DJILALI,COORDINATEUR

DE JIL JADID :

«Le pouvoiractuel est usé

jusqu’à la corde»Abdelaziz Belkhadem auracertainement vécu, en cettefin de semaine, les piresmoments depuis qu’il aaccédé à la tête du Front delibération nationale à lasuite du coup de force de2004. La conférencenationale des cadres duMouvement deredressement et del’authenticité du FLN, tenuejeudi dernier à Draria àAlger, a sérieusementébranlé la directionnationale du parti.PAGE 3

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Les grandes surfaces publiques, enl’occurrence les Souks El-Fellah,seront de retour avant la fin de l’an-

née, indiquent de sources sûres. La déci-sion de leur réouverture a été déjà prise enhaut lieu. L’annonce officielle de ce retourse fera à l’occasion du Salon national de lamanufacture qui se tiendra à la Safex du19 au 25 octobre prochains.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondage

Etes-vous d’accord avec l’idée de «mettrele FLN au musée», avancée récemment ?

OUI :86,78 %NON : 10,78%SANS OPINION : 2,44 %

Pensez-vous que les enseignants doiventmettre fin à leur grève et reprendre les cours

demain dimanche ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Retour des SouksEl-Fellah

Guendouzravi ?

Mahmoud Guendouz,l’ex-capitaine de l’équipenationale des années1980, doit être au combledu bonheur après la nomi-nation de Ali Fergani etLakhdar Belloumi à la têtede l’équipe nationale A’.Guendouz n’a pas cessédepuis des mois de militerpour la nomination des ex-joueurs de l’EN à la tête denos équipes nationales.Voilà qui est fait. Pour le

moment,onattenduneréac-tion de

sapart.

Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - Page 2

[email protected]

L’instruction de NacerMehalTout le monde aura remar-qué la couverture assurée

par les médias publicsde la rencontre desredresseurs du FLN, jeu-di à Alger. C’est NacerMehal en personne quien avait donné l’instruc-

tion, assure une sourcedigne de

foi.

Le gestede l’ENTMV

Afin de faciliter le dépla-cement en France parbateau du Ballet nationalqui doit célébrer avecnotre communauté établiedans ce pays les tra-giques événements du 17Octobre 1961, l’ENTMV adécidé de réduire de 50%le prix de la billetterie. Latroupe a reçu toute l’aidenécessaire pour une tra-versée agréable.

Ambassade de Palestine :travaux à l’arrêt

Le ministère des Affairesétrangères a quelquesdifficultés avec l’entre-prise chargée desaménagements du siè-ge de l’ambassadede Palestine à Alger.En effet, cette entrepri-se a abandonné les tra-vaux et le ministèrecompte lui appliquer la loiqui s’impose dans cescirconstances.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 3

FLN : APRÈS LA CONFÉRENCE AUTORISÉE DES REDRESSEURS

Les pires moments de Belkhadem

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)- Tout a commencé mercredi. Aprèsun premier refus signifié par laWilaya d’Alger à la demande d’au-torisation de la conférence desredresseurs, ce sera, coup dethéâtre, l’entrée en lice d’un acteurinattendu qui bouleversera les don-nées : Daho Ould Kablia.

Le ministre de l’Intérieur ordon-nera en effet l’autorisation de laconférence. Cette implication aussilourde dans les affaires internes duFLN, le pouvoir ne l’a faite qu’uneseule fois de cette même manière.C’était en 2003 lorsque, combledes paradoxes, le mouvement deredressement que conduisait àl’époque… Abdelaziz Belkhademétait ouvertement soutenu par leministère de l’Intérieur dans saguerre contre Ali Benflis.

Un rebondissement inquiétantpour l’actuelle direction du FLN etqui a mis Belkhadem dans tous sesétats. Mercredi, une ambianceélectrique régnait au siège du partià Hydra. Belkhadem n’en revenaitpas. Et après plusieurs tentativesde faire annuler la décision d’OuldKablia, auprès de la présidence etdu Premier ministre, le SG du FLNordonnera, dans un accès de colè-re, de faire avorter la rencontre desredresseurs en faisant venir desmilitants de toutes les mouhafadas,nous confie-t-on de source sûre.

«C’est à celui qui a autorisécette rencontre d’assumer ses res-ponsabilités», répliqueraBelkhadem à tous ceux qui cher-

chaient à le dissuader de recourir àune telle extrémité. D’ailleurs, ungroupe de personnalités du parti,conduit par l’ancien président del’APN, Amar Saïdani, signeront unepétition dans ce sens adressée àBelkhadem où ils l’exhortent à évi-ter la confrontation, la rencontreétant de toutes les façons autoriséepar les pouvoirs publics.Vainement.

Le patron de l’ex-parti uniqueaurait même déchiré ce document !«Celui qui ne se rendra pas demainà Draria est contre moi», auraitégalement répliqué le ministred’Etat à d’autres interlocuteursdans la journée de mercredi. Dansde telles conditions, le décor étaitplanté pour un sérieux risque deconfrontation physique, le lende-main jeudi.

Le Mouvement de redresse-ment, dont le siège se trouve dansune villa à Draria sur les hauteursd’Alger, avait choisi comme lieu,pour tenir sa rencontre, une salledes fêtes se trouvant à près de 3km de la villa. Distance sur laquelleil était toutefois impossible de circu-lait, jeudi dès les premières heures,en raison de l’impressionnant dis-positif de sécurité déployé par OuldKablia en vue de protéger la ren-contre et de dresser un tamponentre les redresseurs et les pro-Belkhadem. L’accès au lieu de larencontre n’était autorisé qu’à desporteurs de badges dûment estam-pillés «Mouvement de redresse-ment».

La majorité des pro-Belkhadem,y compris des membres de la direc-tion nationale, venus tôt le matin,finiront d’ailleurs par renoncer à latentative d’empêcher la rencontre.Tous, sauf un petit groupe d’unevingtaine de personne emmené parun neveu et les deux fils deAbdelaziz Belkhadem et dont l’aînésera même interpellé par la policeavant d’être relâché. Pas d’inci-dents majeurs donc et la conféren-ce prendra les allures d’une granderencontre d’un FLN officiel ! Il fautdire que l’autorisation du ministèrede l’Intérieur conférait à ce rendez-vous une légalité et une victoiresymbolique pour les redresseursqui ne manqueront pas de fairebeaucoup de dégâts au FLN légal.Une année après sa naissance à lami-octobre 2010, le Mouvementdes redresseurs aura réussi, là,une gigantesque progression etmenace sérieusement le règne deAbdelaziz Belkhadem. Ils étaientenviron cinq cents délégués«cadres du parti» venus des qua-rante-huit wilayas ainsi que del’émigration.

On y comptait d’anciensministres comme Salah Goudjil,Mohamed-Seghir Kara,Abderrachid Boukerzaza, KamelBouchama, d’ex-membres dubureau politique comme AbdelkrimAbada, Saliha Djeffal, etc, desdizaines entre anciens et actuelsparlementaires, d’anciens hautscadres de l’Etat comme le général àla retraite Abdelmadjid Chérif. «Il ya aussi ceux qui ne sont pas là,aujourd’hui», ironise le porte-paroledu Mouvement, Mohamed-SeghirKara. A titre d’exemple, le ministrede l’Enseignement supérieur, El-Hadi Khaldi. Ou alors l’ambassa-

deur d’Algérie au Caire, AbdelkaderHadjar, pour ne citer que ceux-là !

Belkhadem-Ould Kablia : le torchon brûle !

Il va sans dire que cette affairedes redresseurs, notamment laconférence autorisée de jeudi der-nier, affaiblira considérablementBelkhadem. De l’aveu même d’unmembre de la direction nationale duparti, «cette histoire est vraimentlouche, inquiétante». Ministred’Etat, représentant personnel duprésident de la République,Belkhadem, considéré proche deBouteflika, n’a pu renverser unedécision défavorable du ministre del’Intérieur. Bouteflika l’aurait-illâché ? «Inévitablement, cela aurases répercussions sur la base duparti, très sensible à de telles consi-dérations», avoue encore notreinterlocuteur. Rompu aux mœurs ettradition du pouvoir, notre interlocu-

teur est convaincu qu’«OuldKablia, tout ministre de l’Intérieurqu’il est, n’aurait jamais pris unetelle décision sans l’aval deBouteflika». Tout comme cetteguerre ouverte entre les deuxhommes, Belkhadem et OuldKablia au sujet de la nouvelle loi surles partis politiques et l’agrémentdes nouveaux partis. En marged’une récente réunion du gouverne-ment, affirme une source bien infor-mée, Belkhadem a interpellé leministre de l’Intérieur, lui reprochantsa déclaration où il affirmait êtreprêt à agréer les nouvelles forma-tions politiques même sans l’adop-tion de la nouvelle loi. «On ne peutpas agréer de nouveaux partisdans une situation de vide juri-dique», aurait reproché Belkhademà Ould Kablia qui aurait répliqué :«Eh bien, moi je vais appliquer l’ac-tuelle loi, toujours en vigueur.»

K. A.

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Sid

Le règne de Belkhadem sérieusement menacé.

Abdelaziz Belkhadem aura certainement vécu, en cette fin desemaine, les pires moments depuis qu’il a accédé à la tête duFront de libération nationale à la suite du coup de force de 2004.La conférence nationale des cadres du Mouvement de redresse-ment et de l’authenticité du FLN, tenue jeudi dernier à Draria àAlger, a sérieusement ébranlé la direction nationale du parti.

SERVICE RADIOTHÉRAPIEDU CPMC MUSTAPHA

«Il n’est pas fermé», affirme Ould Abbès

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière asoutenu, jeudi, en marge d’une session du Sénat consacrée aux questionsorales, que le service de radiothérapie du CPMC Mustapha n’a pas étéfermé. Selon lui, les perturbations intervenues ces derniers temps sont duesau changement des appareils devenus vétustes car mis en service depuis 20ans. Comme pour battre en brèche le cri de détresse lancé récemment parle professeur Bouzid, le ministre a informé que les programmations pour lestraitements en radiothérapie seront relancées dès la fin du mois en cours,délai imparti à l’achèvement du remplacement du matériel.

Ould Abbès a informé aussi que durant les deux prochaines années, 57nouveaux accélérateurs pour le traitement des cancéreux par radiothérapieseront acquis et seront répartis sur 13 centres anticancéreux.

S. A. I.

Le retour de BouchamaMoment particulièrement émouvant dans la salle : l’arrivée de Kamel

Bouchama accueilli par une salve d’applaudissements. Applaudissementsplus nourris quand il prend la parole et use de sa franchise habituelle pourdénoncer l’actuelle direction du FLN qui «n’a rien à voir avec le véritableFLN». L’ex-ministre FLN de la Jeunesse et des Sports n’avait pas été invitéau 9e congrès par Belkhadem.

Un mouhafedh séduitLes menaces de perturber le déroulement de la conférence n’ont pas

dérangé outre mesure les organisateurs. L’assurance affichée par ces der-niers n’a pas manqué d’intriguer le mouhafedh pro-Belkhadem de Draria quis’est présenté avec quelques éléments devant l’entrée de la salle de confé-rences à laquelle ne pouvaient accéder que les porteurs d’un badge spécial.Ayant reconnu plusieurs cadres du FLN qu’il saluait à leur passage, il a finipar avoir l’envie de les rejoindre et demanda la permission d’être acceptécomme participant à titre exceptionnel.

À la racineLes redresseurs ont envoyé plusieurs messages lors de cette conféren-

ce, à commencer par la composition du bureau : hommes et femmes à pari-té égale aux côtés de Salah Goudjil (trois/trois). L’une de ces femmes, méde-cin de son état, vient justement de la kasma de Sougueur, wilaya de Tiaret,d’où est originaire Abdelaziz Belkhadem.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)- Le leader du RCD ne voit pas com-ment l’Algérie échapperait aux bou-leversements qui sont intervenus ouqui sont en cours dans la région,quand bien même le pays disposede l’argent. «Ils ne peuvent pasmaintenir le statu quo. L’Algérie nepeut pas échapper aux bouleverse-ments qui secouent la région, mêmesi elle a de l’argent», a affirmé SaïdSadi qui, enchaînant, a soulignéque «ce sont 39 milliards de dollarsqui ont été dépensés sans program-mation ni contrôle, en six mois».

Pour Saïd Sadi, même couplée àune répression féroce, cette «dilapi-dation» n’a pas évité que des

émeutes éclatent, à l’image de cellesqui ont secoué des quartiers de lacapitale, dont Bab-El-Oued. Lestemps à venir ne se présentent paspar ailleurs sous de meilleurs aus-pices, tant est que l’économie mon-diale qui connaît un ralentissemententraînera un effondrement du prixdu baril. Surtout, aussi, que le régi-me en place, a noté Saïd Sadi, a, auplan intérieur, mis en branle une poli-tique de fermeture, laquelle est tra-duite par le vote du nouveau codecommunal qui renforce les préroga-tives de l’administration au détrimentde l’élu ainsi que le projet de loi definances 2012 qui s’assimile à unprojet de guerre. Pendant qu’il fermeà l’intérieur, le régime, a soulignéSadi, tente de donner des assu-rances à la communauté internatio-nale. «Les délais impartis pour lesréformes politiques annoncées enavril dernier sont largement dépas-sés. De plus, on n’entend plus parlerde la révision de la Constitution.»Pour Saïd Sadi, le pouvoir composeavec Omar El Bechir, Ahmadinedjad,Bachar Al Assad, Abdallah Saleh etKadhafi et se propose en même

temps d’être le sous-traitant sécuri-taire pour l’Occident.

Il n’est pas question de servir d’alibi

Evoquant, sans trop s’y appesan-tir, les prochaines élections, le prési-dent du RCD a affirmé qu’«il n’estpas question de servir d’alibi», ceciavant de rappeler le chapelet deconditions à même d’éviter lesfraudes électorales.

Des conditions que le parti récla-me depuis longtemps, notammentune surveillance internationale mas-sive et de qualité.

Saïd Sadi a dénoncé par ailleursle chantage par l’islamisme, genre siles élections sont honnêtes et trans-parentes, les islamistes vont gagner.Cela étant, le leader du RCD ne voitpas naître quelque chose de salutai-re dans cette opposition entre leDRS et la présidence de laRépublique. «Il y a des oppositionssérieuses entre la présidence et leDRS mais il ne faut pas perdre devue que c’est un système maffieux etl’on sait qu’aucune maffia n’a dispa-ru par l’implosion.» S. A. I.

SAÏD SADI :

«Le statu quo ne peut être maintenu»Le Rassemblement pour la

culture et la démocratie (RCD)est plus que jamais convaincuque le statu quo ne peut êtremaintenu pour longtemps.Saïd Sadi, le président du parti,l’a affirmé encore hier, dansson allocution introductive auxtravaux du conseil nationalréuni en session ordinaire àAlger.

La Casbah au menu du gouvernementLa protection de La Casbah d’Alger sera au menu des

prochains conclaves du gouvernement. C’est ce qu’a affir-mé jeudi, au Conseil de la Nation, la ministre de la CultureKhalida Toumi. La ministre a expliqué que le plan perma-nent de sauvegarde et de la protection de La Casbahadopté par l’Assemblée populaire de wilaya sera examinéaprès la programmation par le Premier ministre du dossierde La Casbah. Ce plan de sauvegarde, élaboré parl’Office national de gestion et d’exploitation des biens cul-turels protégés en Algérie, a, selon la ministre, été favora-blement accueilli par la Commission du patrimoine mon-dial. A ce jour, a ajouté la ministre,

390 maisons de La Casbah ont été renforcées par dessoutènements en bois. De plus, a-t-elle souligné, la loi definances 2010 a consacré une enveloppe de 908 000 000dinars pour les travaux d’urgence de 350 autres maisons.

Pour le quinquennat, ce seront 776 autres bâtisses quibénéficieront des plans de réhabilitation. Ceci pendantque les propriétaires des terrains situés au niveau de LaCasbah seront indemnisés. Par ailleurs, la ministre de laCulture a fait cas de 400 monuments et sites culturels quisont classés depuis 1999. Ceci outre 13 secteurs protégéset 3 nouveaux parcs.

S. A. I.

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Le Soird’Algérie Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 4

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Week-end d’intenses négociationsentre le ministère de l’Education etles syndicats ayant paralysé lestrois paliers de l’enseignementquatre jours durant. Jeudi et ven-dredi, des réunions ayant duré desheures ont finalement permis auxsyndicats de signer des procès-verbaux avec la tutelle.

Les résultats des négociationsseront soumis dès aujourd’hui auxbases respectives du Cnapest etde l’Unpef mais le ton est donné.Les syndicats ont visiblement arra-ché l’essentiel : l’engagement de latutelle à répondre aux problèmesen suspens dans des délais consi-gnés dans des procès-verbauxparaphés par le ministre del’Education.

Au Cnapest, qui représente lesenseignants du secondaire, la

décision sera rendue publiqueaujourd’hui par le bureau national.Le Conseil national dudit syndicat,qui est resté en réunion ouvertedepuis mercredi, avait évalué lesrésultats des négociations maismandaté le bureau national pour ladécision finale.

Le coordonnateur du Cnapestexpliquait hier qu’il avait co-signéun procès-verbal dans lequel leministre de l’Education s’engage àrépondre favorablement auxrevendications du Cnapest ausujet du régime indemnitaire, àadopter le principe de l’installationd’une commission nationale et decommissions de wilayas pour lagestion des œuvres sociales avantla date-butoir du 31 décembre,d’installer une commission mixterelative à la médecine du travailpour la prise en charge de la pro-

blématique des postes aménagés,la révision du statut avec l’installa-tion d’une commission gouverne-mentale à laquelle prendra part leCnapest avec comme date-butoirle 15 décembre.

D’autres dossiers sont cepen-dant en suspens comme la ques-tion des primes du Sud pourlaquelle le ministre de l’Educationa répondu qu’elle nécessitait un

règlement global sur lequel sepenchera le gouvernement. Lecoordonnateur du Cnapest, com-mentant hier cette actualité, esti-mait que «la crise tend vers ledénouement» donnant un avant-goût de ce que sera la décision dubureau national.

L’Unpef, qui représente nonseulement les enseignants maisd’autres corps de métiers dans

l’éducation, a également rencontréBenbouzid et signé un procès-ver-bal engageant la tutelle. Son char-gé de la communication, Amraoui,affirmait hier que le ministère del’Education a donné son accordsur certains sujets et fixé deséchéances pour d’autres. La ques-tion de l’intégration des corps com-muns n’a, quant à elle, pas reçul’aval de la tutelle.

Le fruit de la rencontre seraégalement présenté aujourd’hui àla base à l’occasion d’un conseilnational.

Le SNTE a, quant à lui, donnéle ton. Abdelkrim Boudjenah appe-lait hier sa base à la reprise du tra-vail. Le SNTE, dont le conseilnational est resté en sessionouverte, a opté pour la reprise dèsdemain, après quatre jours degrève.

Le SNTE a pris cette décisionsur la base des rapports dewilayas et après avoir constaté ladisponibilité de la tutelle à dialo-guer. Les autres syndicatsdevraient dès aujourd’hui emboîterle pas au SNTE, mettant fin à unmouvement qui aura touché lestrois paliers de l’éducation.

N. I.

APRÈS 4 JOURS DE GRÈVE DANS L’ÉDUCATION

La tendance à la reprise se confirme

Le Syndicat national des tra-vailleurs de l’éducation gèle sagrève et appelle, en priorité, latutelle à consacrer une gestionadministrative des œuvressociales du secteur. La mettreentre les mains des syndicatsautonomes serait suicidaire, pré-vient le SG du SNTE, AbdelkrimBoudjnah.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Pourle secrétaire général du Syndicat nationaldes travailleurs de l’éducation, qui s’expri-mait hier à l’occasion d’une conférence depresse, «si l’UGTA a déjà assez puisé dansles caisses des œuvres sociales, les syndi-cats autonomes feront de même si jamaisleur gestion leur est confiée».

La seule et unique manière d’assurer

une gestion équitable des œuvres socialesdes travailleurs du secteur, suggère-t-il, estde créer une caisse nationale et de confiersa gestion à l’administration. Le contraire,prévient-il, serait suicidaire.

Dans le même sillage, AbdelkrimBoudjnah s’est dit outré par la démarche decertains syndicats autonomes qui ont faitdes revendications principales des tra-vailleurs, des «meubles de décor», relé-guant bon nombre de priorités au secondplan pour se concentrer sur les moyens depression à déployer pour arracher la gestiondes œuvres sociales des mains de l’UGTA.

Le désengagement du ministère del’Education concernant ce dossier est aussiintolérable aux yeux du SG du SNTE.«Benbouzid avait déclaré au départ que lagestion des œuvres sociales sera confiéeaux établissements scolaires. Quelquetemps après, il s’est engagé à organiser un

référendum national pour permettre aux tra-vailleurs du secteur de choisir librement legestionnaire. Et le voilà aujourd’hui, suggé-rant l’installation de commissions de wilayadans lesquelles figurent des représentantsdes différents syndicats autonomes. Cesderniers font justement pression dans ce

sens pour appuyer cette option qui leur per-mettra de placer les leurs dans la gestion dela poule aux œufs d’or. Il est impossiblequ’un enseignant ou un syndicaliste puissegérer 750 milliards de centimes par an», a-t-il conclu.

M. M.

Actualité

La crise tend au dénouement dans le secteur de l’édu-cation. Il aura fallu l’implication directe de Benbouzid pourque l’option de la grève illimitée ne soit pas reconduite.Des réunions marathon ont eu lieu tout le week-end jus-qu’à des heures tardives. L’Unpef et le Cnapest ont signédes P-V engageant la tutelle. Ils soumettront aujourd’huiles résultats des négociations à leur base. Le SNTE aquant à lui tranché. Il a gelé son mouvement de grève.

DISPENSE DES ENSEIGNANTSDES ACTIVITÉS PARASCOLAIRES

Une conférence nationale sera tenuele 8 novembre prochain

Pour le SG de la SNTE, Abdelkrim Boudjnah, l’école n’est pas une crèche et l’ensei-gnant n’est pas un garde-enfants, pour surveiller les enfants de ceux qui ne peuvent pasles récupérer immédiatement après la fin des cours. D’autant plus, poursuit-il, que lamajorité des enseignants ne sont pas formés dans le domaine des activités parasco-laires. «Nous n’allons pas exiger quand même d’un enseignant de trente ans de servi-ce, avancé en plus dans l’âge, d’assurer des activités sportives aux élèves. C’est aber-rant ! Soit il faut former les jeunes enseignants dans ce domaine, soit il faut ramener desspécialistes pour le faire», a-t-il suggéré. De toute manière, fera savoir le secrétaire géné-ral du SNTE, la tutelle s’est montrée favorable à l’organisation d’une conférence nationa-le, le 8 novembre prochain, pour décider de la solution à apporter à ce problème.

Abdelkrim Boudjnah affirme que son syndicat appuiera vivement la dispense desenseignants des activités parascolaires.

M. M.

LE SNTE GÈLE SA GRÈVE ET PRÉVIENT :

«Confier la gestion des œuvres socialesaux syndicats serait suicidaire»

CRISES ALIMENTAIRES MONDIALES

L’Algérie a tiré les enseignements,selon Benaïssa

L’Algérie a «tiré les enseignements» des crises alimentaires dans le monde. C’est ceque le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a affirmé,jeudi dernier, au siège de la Chambre nationale d’agriculture, lors de la célébration de laJournée mondiale de l’alimentation. Placée cette année sous le thème «Les prix des den-rées alimentaires : de la crise à la stabilité», cette journée a été voulue un moment de soli-darité avec les personnes qui ont faim dans le monde.

En présence du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO) à Alger, le ministre de l’Agriculture a assuré que l’Algérie a adopté unedémarche active, réactive et proactive, en termes de recentrage et d’impulsion de poli-tiques de renouveau agricole et rural aux «résultats encourageants», mise en place desystèmes de régulation et de stockage des produits de large consommation et mise ensynergie des producteurs et industriels.

A charge, cependant, de libérer les initiatives et de bien valoriser les potentialités, diraRachid Benaïssa, persuadé, au demeurant, que la sécurité alimentaire du pays est garan-tie et que l’Algérie est «à l’abri, encore». Ce qui n’est pas le cas pour un milliard de per-sonnes sous-alimentées dans le monde et en particulier pour 14 millions dans la Corne del’Afrique, dans le contexte d’envolée et d’instabilité des prix, raréfaction des denrées etcrise économique notamment. Et dans la mesure où il s’agit justement d’œuvrer à stabili-ser les prix et booster les investissements agricoles, selon le représentant de la FAO àAlger, Nabil Assaf, qui relève, au passage, la pertinence du modèle de régulation adoptéeen Algérie.

Chérif Bennaceur

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BOGHNI (TIZI-OUZOU)

Un citoyen blessé par des terroristesPour la quatrième

fois en l’espace d’unesemaine, la wilaya deTizi-Ouzou a été lacible d’un groupe ter-roriste.

Après l’attentatd’Azeffoun contre des sol-dats de la Marine nationale,l’attaque manquée contreun convoi de l’ANP sur l’au-toroute à la périphérie deTizi Ouzou, et enfin Mekla,où quatre citoyens avaientété blessés par l’explosion

d’une bombe artisanale,c’est dans la daïra deBoghni, située à une qua-rantaine de kilomètres ausud de Tizi-Ouzou, qu’ungroupe terroriste a fait sonapparition, en début de soi-rée de jeudi, selon une sour-ce bien informée de la ques-tion sécuritaire en Kabylie.

Les terroristes, dont lenombre n’a pu être détermi-né avec exactitude, s’ensont pris à un citoyen âgéd’une quarantaine d’annéesqu’ils voulaient délester de

tout ce qu’il avait de pré-cieux.

Décidé à ne pas se lais-ser faire, celui-ci s’estvaillamment défendu et sescris ont rameuté ses conci-toyens. A leur vue, les terro-ristes ont pris la fuite nonsans avoir auparavant tirédes coups de feu en direc-tion de leur victime. Celle-cisera blessée au thorax ettransférée à l’hôpital deDraâ El Mizan où sa vie aété sauvée.

A. M.

Le SNTE met fin au mouvement de protestation.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 5

MARINS OTAGES DANS LES EAUX SOMALIENNES

«Les pirates ont changé de négociateur», selon les familles

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Une efferves-cence sans précédent a gagné les proches des17 marins du Blida depuis la libération de ToudjiNoureddine qui a souffert d’un malaise cardiaqueà bord du vraquier. Depuis ce mercredi, lesfamilles n’ont cessé les contacts entre eux pouravoir un maximum d’informations sur les circons-tances de la libération du marin et sur le sort desautres otages. M. Nacereddine Mansouri, direc-teur général de l’entreprise internationale BuiltCarriers, a dû répondre aux questions desmembres des familles et avec qui il s’estd’ailleurs longuement réuni tout au long de lajournée du jeudi. L’information du changementde négociateur par les pirates a, cependant,déstabilisé les présents, convaincus que lesnégociations allaient encore prendre beaucoupde temps. L’information leur est parvenue par le

biais du site internet Somalian Report, qui avaitdonné l’information selon laquelle les piratesavaient revu à la hausse le montant de la rançonet avait mis fin à la mission d’un certain «Ali» quiavait été tout au long des dernières semainesderrière le contact permanent entre l’affréteur jor-danien Leadarrow et les pirates somaliens.«Nous avons été informés que les négociationsallaient aboutir quand les pirates ont changéd’avis concernant la rançon. Cela nous a inquié-tés et nous redoutons cette remise du compteurà zéro. Combien de temps allons-nous encoreattendre avant de voir ces fameuses négocia-tions aboutir ? Cela fait dix mois que nos prochessont aux mains des pirates et vivent un calvairequotidien. Ce sont nos autorités qui doivent inter-venir en urgence», s’indigne Faouzi AïtRamdane, fils d’un des marins. Ce dernier dira,

par ailleurs, que les autres familles quoiquesatisfaites du fait que le marin ait été libéré, n’en

sont pas moins inquiètes quant au sort desautres otages. «La plupart des marins ontembarqué en souffrant de maladies chroniques.Et si l’un d’eux souffrait aussi d’un problème desanté et qu’il ne puisse pas être évacué à temps? Nous sommes de plus en plus inquiets poureux», confie Faouzi Aït Ramdane. Du côté d’IBC,point de nouvelles informations sur le sort desmarins et l’état des négociations entre les deuxparties, pirates-affréteur sauf que les négocia-tions se poursuivent toujours. Ce mercredi,M. Mansouri nous avait déclaré que toutes lesdispositions allaient être prises pour un rapatrie-ment dans les meilleures conditions du marinlibéré, ce dernier ayant été admis dans un hôpi-tal de Djibouti. Les familles des marins disentpour leur part rester mobilisées plus que jamaisdans les prochains jours. Au cours des dix der-niers mois, les familles des marins otages n’ontcessé de se mobiliser pour exiger que l’Etat algé-rien pèse de tout son poids pour permettre lalibération des 17 marins. Ces derniers sont rete-nus depuis le 1er janvier dernier par des piratessomaliens au large du port de Salaleh, dans lesultanat d’Oman. F.-Z. B.

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Les familles des marins restent mobilisées.

IL A REMIS DES DOCUMENTS INÉDITS AUX ARCHIVES NATIONALES

Les révélations de Ali Haroun

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Les partici-pants, hier, au forum du journal El Moudjahid ontrevisité, à travers des documents inédits, unepartie de l’histoire de la fameuse Wilaya VII. Desrapports et des témoignages écrits de militantsde l’«Organisation» que Ali Haroun, ancien diri-geant de la Fédération de France du FLN,devrait remettre aux Archives nationales. Leschercheurs pourraient bientôt consulter une ver-sion numérique de ces documents. Ali Harounles a présentés justement après l’achèvement deleur numérisation, confiée à Media Marketing. Auforum d’El Moudjahid, il s’est inscrit dans logiquecommémorative, celle d’un évènement souventocculté : le 17 octobre 1961, et il n’a commentéque les documents liés à cet évènement.Plusieurs événements avaient, néanmoins,mené les immigrés algériens établis en France àmanifester le 17 octobre 1961 selon Ali Haroun :

les manifestations de décembre 1960 à Alger, leputsch manqué des généraux français, l’opposi-tion affichée par le gouvernement Debré contrele président De Gaulle au sujet de l’Algérie, lanaissance de l’OAS… A ce moment-là, l’immi-gration algérienne structurée autour de laFédération du FLN en France assurait 80 % dubudget de fonctionnement du GPRA(Gouvernement provisoire de la Républiquealgérienne) et, donc, son indépendance vis-à-visdes autres pays. L’enjeu pour le gouvernementfrançais était de lui couper le nerf de la guerre. Ilfallait coûte que coûte détruire la Fédération.

C’est ainsi que Maurice Papon, ancien préfetIGAME de l’Est algérien (Inspecteur général del’administration en mission extraordinaire) futaffecté à la Préfecture de police de Paris. Le tor-tionnaire avait créé une police spéciale compo-sée de harkis qui lui étaient fidèles, une police

auxiliaire que les moudjahidine de France nom-maient «les calots bleus» car les harkis ne por-taient pas de képis comme les autres policiers.

C’était la section la plus féroce dans la chas-se dirigée contre les immigrés algériens prolon-geant le combat sur le territoire français. Papona instruit d’embarquer tous Algériens circulant àdeux et plus. Aussi, un couvre-feu a été imposéaux Algériens à partir de 20 h 30. Les famillesalgériennes subissaient toutes sortes d’intimida-tions dans les bidonvilles où vivaient la plupartd’entre-elles. Plus grave encore, et bien avant le17 octobre 1961, Papon et ses harkis ont com-mencé à noyer les militants algériens dans laSeine et plusieurs militants ont été portés dispa-rus dont on ne sait rien, à ce jour, sur leur sort.Les Algériens ont alors décidé de braver lecouvre-feu et marcher en «30 000 à la fois»,selon l’expression utilisée par Ali Haroun, uneaction décidée plutôt par la base et encadrée parla Fédération du FLN. Ils se sont donné rendez-vous place de l’Etoile à Paris pour se regrouperet marcher sur les rues de Bonne Nouvelle,Saint-Germain, Saint-Michel… A Paris, la pressefrançaise n’a pu occulter ni la manifestation ni larépression comme ce fut le cas le 11 décembre1960. Le monde devait entendre «A bas le

couvre-feu, libérez Ben Bella, Vive l’Algérie indé-pendante»… C’était une manifestation pacifiqueet les immigrés algériens ayant répondu à l’appelse faisaient systématiquement fouiller par lesmilitants de Fédération avant de sortir. Pas ques-tion de porter des armes ou quoi que ce soit quipouvait entacher le caractère pacifique de lamanifestation. Mais, c’était sans compter avecPapon, ses tueurs de «calots bleus» et ses CRSappelés cyniquement «comités d’accueil». Toutetête au teint basané fut tabassée, y compris lecélèbre romancier latino-américain GabrielGarcia Marquez, bastonné avant d’être arrêtépar la police et conduit au commissariat. Bilan :200 morts et 11 500 arrestations lors du premierjour de la manifestation, 1 100 femmes et 500enfants le lendemain, selon les statistiques éta-blies par le Comité fédéral. Les organisateurss’attendaient à ce qu’il y ait beaucoup d’interpel-lations le premier jour et que les femmes etenfants manifesteraient le lendemain pour récla-mer leur libération. La manifestation n’a pas eude répercussions immédiates, selon Ali Haroun,mais, elle fut pour beaucoup dans le change-ment du regard que portait le monde sur notrecause nationale.

L. H.

«Les pirates ont changé de négociateur», la nouvelle s’est répandue ce jeudicomme une traînée de poudre. L’information n’a pas rassuré pour autant lesfamilles des 17 marins retenus en otages en Somalie, convaincues que cette nou-velle donne allait encore ralentir le rythme des négociations. Réunis ce jeudi avecle directeur d’IBC, armateur du navire, les proches des marins voulaient avoir unmaximum d’informations suite à la libération des deux otages.

«Ammi Noureddine, vous ne vien-drez plus désormais à Hydra», adéclaré hier sur un air de regretFaouzi Aït-Ramdane, fils du marin dumême nom au frère de ToudjiAzzedine, libéré lui par les pirates.

«Non, tu te trompes ! Nous conti-nuerons à se soutenir mutuellementjusqu’à ce que tous les nôtres soientrelâchés», a toutefois répliquéNoureddine Toudji. Ce dernier, lestraits tirés, épuisé par de longues nuitssans sommeil, se rappelle du fameuxcoup de téléphone de son frère reçumardi soir. «Azzedine m’a appelémardi soir, il m’a clairement annoncéqu’il avait été libéré par les pirates etqu’il se trouvait à bord d’un hélicoptè-re pour une destination inconnue. Ilm’avait promis de me rappeler le len-demain pour me donner plus d’infor-mations.

Cette nouvelle a mis en émoi toutela famille. Nous étions préoccupéssurtout par son état de santé», confieNoureddine Toudji, précisant que lesmembres de la famille avaient passéune nuit blanche. «Le mercredi matin,quand il nous a rappelés, il semblaitse porter bien, il riait même. Notremère était enfin rassurée», explique,soulagé, notre interlocuteur. Il confie-ra, cependant, avoir un moment de

frayeur quand il n’a pas eu de répon-se après avoir lui-même appelé sonfrère à l’hôpital aux environs de 21heures ce mercredi soir. «Il faut savoirque nous étions sur des charbonsardents, mais lui-même a rappelé cematin», dit, en souriant, notre interlo-cuteur. Ce dernier a précisé que sonfrère avait été relâché en compagnie

d’un marin ukrainien parce qu’il avaitsouffert d’un malaise cardiaque.«Depuis, nous sommes rassurés surson état de santé. Il a été hospitalisé àl’hôpital de Djibouti et il va bien, je luiai parlé ce matin même.

En plus des soins médicaux, il areçu la visite d’un psychologue. Il seraà Alger dans les prochains jours,d’après ce qu’on nous a dit et il sortiraaujourd’hui peut-être de l’hôpital»,annonce Noureddine Toudji. Selon cedernier, c’est un agent de l’affréteurjordanien Leadarrow qui s’occupera

des formalités. Le marin libéré selonson frère a aussi assuré que lesautres membres de l’équipage du vra-quier se portaient bien. Il tiendra,cependant, à parler de son frère, desa carrière dans la navigation de 33ans. «C’était aussi un artiste, il occu-pait son temps libre durant les longuestraversées en mer à confectionner desmaquettes des navires sur lesquels ilse trouvait. Sauf celui du Blida !» serappelle Noureddine Toudji. L’enfantde Dellys a, en fait, passé la plupart deson temps au cours des trois der-

nières décennies en mer. Un lien horsdu commun unit par ailleurs lesfamilles des 17 marins du navire Blidaretenus en otages en somalie. EIlesse sont vues régulièrement au coursdes dix derniers mois, ont partagéangoisse, solidarité, détermination etparfois désespoir. Mais jamais ellesn’ont baissé les bras ni renoncé à lamobilisation «non-stop» pour récla-mer la libération de leurs proches.«Nous sommes désormais une seulefamille», tiennent-elles à préciser.

F.-Z. B.

NOUREDDINE TOUDJI, FRÈRE DU MARIN LIBÉRÉ PAR LES PIRATES :

«C’est à bord d’un hélicoptère que Azzedine nous a contactés»C’est par des mots saccadés et les traits tirés que le frère du

marin du Blida, relâché mardi par les pirates, évoque les contactsavec l’ex-otage des pirates somaliens ainsi que sa libération etson hospitalisation à l’hôpital de Djibouti.

La circonscription assurait 80 % du budget de fonctionnement du GPRA et sesmilitants ont réussi à convaincre le monde de la justesse de la guerre deLibération nationale. A Paris, les médias français n’ont pu occulter l’imposantemanifestation du 17 octobre 1961. Papon l’avait réprimée dans le sang et ses«calots bleus» n’avaient épargné ni les journalistes de International HeraldTribune ni le Latino qui fut sacré, 30 ans après, prix Nobel de la littérature, GabrielGarcia Marquez.

PROJET DE LOI SUR LA REPRÉSENTATIVITÉ DES FEMMES DANS LES ASSEMBLÉES

L’APN dénature le texte de BouteflikaLe projet de loi organique fixant les

modalités d’élargissement de la représen-tation des femmes dans les assembléesélues a été débattu, jeudi, à l’APN. Le texteélaboré par le pouvoir exécutif a été revupar la commission juridique del’Assemblée.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -L’Assembléepopulaire nationale est sur le point de dénaturer leprojet de loi organique fixant les modalités d’élar-gissement de la représentation des femmes dansles assemblées élues. Le texte, élaboré par le pou-voir exécutif, est issu de l’article 31 bis de laConstitution de 2008. Il stipule que chaque liste decandidats doit comporter une proportion defemmes qui ne peut être inférieure au tiers (1/3) dunombre total des candidats de la liste, qu'elle soitindépendante ou sous l'étiquette d'un parti poli-

tique, présentée aux élections de l'APN, APW etAPC des communes. Mais les membres de laCommission des affaires juridiques ont finalementdécidé de revoir à la baisse le taux de représenta-tivité dans les listes en introduisant un amende-ment au projet de loi. L’objectif étant de le faire pas-ser de 30 à 20%. Une situation qui a provoqué unevive polémique lors des débats. Pour nombre dedéputés, l’amendement de cette disposition est àmettre sur le compte d’élus du Front de libérationnationale, tendance Belkhadem. Et c’est en termesà peine voilés que Boutouiga Benhlima, élu RNDde Tiaret, s’est attaqué à ses «alliés» du FLN.

«En 2008, nous avons adopté l’ensemble desdispositions introduites par le président de laRépublique dans la Constitution. La question del’élargissement de la représentativité des femmesen politique était clairement inscrite dans l’article31 bis. Nous l’avons tous accepté. Alors pourquoi

certains parmi cette Assemblée tournent-ils autourdu pot ?», s’est-il interrogé. Mais au-delà de cettequestion de représentativité au sein del’Assemblée, c’est le principe même du quota qui aété critiqué par les partis politiques. C’est notam-ment le cas du Parti des travailleurs (PT) et duFront national algérien (FNA) qui s’opposent totale-ment à ce concept. Selon Ramdane Taâzibt, élu duPT et vice-président de l’Assemblée, la participa-tion de la femme en politique doit, avant tout, êtreune question d’engagement personnel.

Lors de leur intervention, des députées ont rele-vé que cette loi est une «bonne avancée» maisqu’elle s’avère insuffisante. Pour elles, le gouver-nement doit donner l’exemple en nommant plus defemmes à des postes-clés dans les structures del’Etat. Notons que les débats reprendront demain,dimanche, et seront suivis de la réponse duministre de la Justice, garde des Sceaux. T. H.

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ORAN : ÉVALUATION DE LA GESTION DÉLÉGUÉE DE L’EAU

«Il ne suffit pas de mobiliser l’eau, il fautsavoir la gérer et la distribuer»

Devant une assistance impor-tante composée d’ophtalmologues,d’épidémiologistes, de gestion-naires et d’étudiants, des représen-tants du ministère de la Santé et dela Population ont longuement pré-senté et évoqué le programme dela lutte contre la cécité qui va s’ap-puyer sur l’enquête nationale surles pathologies oculaires, réaliséeen 2008. Cette enquête, qui a

concerné des personnes âgées deplus de 40 ans, a révélé que lespathologies oculaires cécitantes lesplus prévalentes dans la popula-tion sont les suivantes : la cataracteavec 13,8%, le glaucome avec4,6%, les rétinopathies diabétiquesavec 2,4%, la DMLA avec 2,1% etles causes cornéennes 1,7%.

Les projections faites ne sontpas rassurantes puisque l’on n’an-

nonce pas moins de 199 486 han-dicapés visuels en 2020 et 212 264pour 2025. D’ailleurs, le fait quel’Algérie se soit engagée en 2009,avec l’OMS, pour l’initiative mon-diale « Vision 2020, le droit à lavue», montre que nous sommesface à un vrai problème de santépublique.

Il s’agit, en l’occurrence, demettre en place des «stratégies delutte contre la cécité évitable» enAlgérie. Il s’agit donc de réduire leslistes d’attente pour les opérationschirurgicales de la cataracte, de«développer des infrastructures etformer des personnels, mais sur-

tout d’agir au niveau de la préven-tion primaire avec la promotion dela santé oculaire et l’éducationsanitaire à l’école», comme souli-gné par nombre de participants àcette rencontre.

D’ailleurs, des médecins desanté scolaire ont souligné, grave-ment, le nombre important depathologies oculaires constatéesdans les établissements, et quin’avaient pas été diagnostiquéesauparavant. Et de demander enurgence une enquête nationale dumême type, mais qui ciblerait cettefois-ci les enfants.

Fayçal Moulay

Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Durant son intervention,Abdelmalek Sellal, le ministre desRessources en eau, a insisté sur lanécessité d’une bonne gouvernan-ce de l’eau, car dira-t-il «plus qu’unsimple aléa climatique ponctuel, lescycles de sécheresse constituent,désormais, une constante àprendre en compte obligatoirementlors de l’élaboration et de la miseen œuvre de la politique nationalede l’eau».

Dans son allocution d’ouverture,Abdelmalek Boudiaf, wali d’Oran,qui bouclait ce jeudi sa premièreannée à la tête de l’exécutif à Oran,a cité les avancées enregistréesdans la wilaya en matière d’actionsmenées contre la pénurie de l’eauà travers notamment la réalisationde trois stations de dessalement del’eau de mer, le projet du MAO,l’amélioration du réseau d’AEP,l’assainissement avec l’éradicationdes fosses septiques… Autant d’ef-forts, dira-t-il qui ont permis à lawilaya d’Oran d’être alimentée eneau potable, ce dont elle a étélongtemps privée. Des actions pourlesquelles l’Etat a dû engager un

programme d’investissement vasteet coûteux pour la collectivité natio-nale, dira le ministre desRessources en eau. «Ce program-me a nécessité rien que sur la der-nière décennie, la mobilisationd’une enveloppe financière de plusde 25 milliards de dollars améri-cains.»

Quant au thème de cette jour-née technique, M. Sellal est revenusur la création des entités de ges-tion autonome et dont la missiondevait être consacrée exclusive-ment à la gestion de l’eau et à l’as-sainissement. Ainsi, entre 2005 et2007, quatre sociétés par actionsont vu le jour par un processus defilialisation entre les deux établisse-ments publics de l’eau et de l’assai-nissement. Dès lors, il leur a étédélégué la gestion de l’eau dansles villes d’Alger, d’Oran, deConstantine et du groupementurbain Annaba-El Tarf.

Le ministre rappellera à l’assis-tance que la gestion déléguée del’eau à Annaba, confiée à uneentreprise allemande, a connu unéchec et les modalités de résiliationdu contrat sont toujours en cours.

Sinon pour les expériences plusrécentes, le partenariat à Oran et àConstantine se déroule de manièresatisfaisante, dira l’intervenant.Tout en relevant l’importance quela gestion de l’eau en Algériedemeure un service public,Abdelmalek Sellal précisera :«l’Etat est, à travers ces entreprisespubliques, le seul actionnaire dessociétés créées, il reste propriétairedes réseaux et unique décideur enmatière de tarification». «Toutefois,nous n’avons aucun complexe àaller chercher la compétence etl’expertise là où elles se trouvent»,ajoutera-t-il.

S’agissant des premiers résul-tats de ces partenariats dans lagestion déléguée de l’eau, leministre évoquera l’exempled’Alger, dont les résultats sont, dit-il, probants, d’où la reconduction ducontrat de management de lasociété des eaux et l’assainisse-ment d’Alger (SEAAL) pour cinqannées supplémentaires, soit jus-qu’en 2016. Le ministre ajouteraque Suez Environnement a égale-ment obtenu la gestion de l’en-semble des communes de la wilayalimitrophe de Tipasa et des sys-tèmes d’adduction et de productionTaksebt/Alger et Issers/Keddara.

Plusieurs invités, entre ambas-sadeurs et délégations ministé-rielles, ont pris part à cette journée,

une rencontre qui a vu égalementla participation du ministre del’Aménagement du territoire et del’Environnement, Chérif Rahmani.Ce dernier a lors de son interven-tion mis l’accent sur les avancéesréalisées par le secteurd’Abdelmalek Sellal, en saluant sesefforts en matière de gestion del’eau notamment la disponibilité dece liquide dans la wilaya d’Oran.

Tout en insistant sur l’importan-ce de la pérennité de la durabilitéde la ressource de l’eau, le ministrede l’Environnement a estimé qu’ilest très important «de transmettre

le savoirfaire aux générationsfutures et leur inculquer égalementla bonne gouvernance et permettreau citoyen d’être un acteur partici-pant».

Lors d’un point de presse, leministre des Ressources en eau aréitéré le principe que l’eau est unbien de la collectivité nationale.«Nous ne ménagerons aucun effortpour faire de ce droit une réalitétangible pour tous les Algériensquels que soient leur conditionsociale et leur lieu de vie sur le ter-ritoire national.»

A. B.

Dans le cadre de l’évaluation de la gestion déléguée del’eau, le ministère des Ressources en eau a organisé, cejeudi, à l’hôtel Sheraton Oran, une journée technique surles avancées de la gestion déléguée de l’eau dans leswilayas d’Alger, Oran et Constantine.

Le «plan vision 2020» pour éliminer les principalescauses de cécité évitable, a été présenté et discuté, cejeudi, dans l’amphithéâtre de l’Etablissement hospitalieruniversitaire 1er-Novembre d’Oran, à l’occasion de la célé-bration de la Journée mondiale de la vue.

Sellal insiste sur la nécessité d’une bonne gouvernance de l’eau.

COMMUNIQUÉDjezzy honorele gratin desentreprises

de l’OuestC’est dans un grand hôtel

d’Oran que s’est tenue la soiréeen l’honneur des entreprises dela région Ouest.

Ils étaient plus de 300 chefsd’entreprise à avoir répondu àl’invitation du leader de la télé-phonie mobile en Algérie.

Cette soirée agrémentée parle talent musical de Réda Sika etson orchestre a permis aux invi-tés de témoigner leur fierté etleur reconnaissance à Djezzydont les offres inédites et origi-nales ainsi que les SolutionsCorporate exceptionnelles ontpermis à leurs sociétés d’être àla pointe de la compétitivité.

Cette belle soirée conviviale aété l’occasion d’un débat à lafois interactif et fructueux entreles responsables de Djezzy etles patrons d’entreprise. Cetéchange a fait dire à un certainnombre d’invités que : «L’avantage avec Djezzy estd’être toujours entendu.»L’écoute fait effectivement partiedes valeurs du leader de la télé-phonie mobile. Et c’est l’une desclefs de son succès. Son statutde leader ne lui fait pas perdrede vue l’intérêt qu’il porte ausimple abonné comme à la pluspetite PME.

C’est tard dans la nuit que lesinvités sont partis heureuxd’avoir participé à une soiréemémorable.

LUTTE CONTRE LA CÉCITÉ EN ALGÉRIE

Un plan d’action pour 2020

NAÂMA

Le ministre délégué au Développementlocal ouvre l’année universitaire

Le ministre délégué auDéveloppement local, auprès duministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, AbdelkaderKhelil, a présidé la cérémonie d’ou-verture solennelle de l’année univer-sitaire au centre universitaire deNaâma, où une rencontre a eu lieuavec les étudiants.

Dans une brève allocution, le ministre délé-gué a souligné la nécessité de profiter de celieu de savoir, où de nombreux moyens sontmis à la disposition des étudiants par l’Etat «…ce qui, dira-t-il, vous permettra d’acquérir unesolide spécialité. Vous êtes la génération mon-tante, donc, vous êtes les futurs cadres de l’édi-fication de la nation…»

Notons que pour la rentrée universitaire2011-2012, deux nouvelles filièresn à savoirl’anglais et le français, ont été ouverts, demême que 11 nouveaux professeurs ont étérecrutés.

Ainsi, le plan de gestion 2011 prévoit, à longterme, l’ouverture des filières des sciences ettechniques et des sciences de la nature et de lavie, avec un éventuel recrutement de 50 nou-veaux professeurs et 50 ATS dans l’avenir.

Rappelons que ce centre a ouvert sesportes durant la rentrée universitaire précéden-te, avec 13 professeurs et 250 étudiants répar-tis entre deux disciplines : lettres et droit.

Pour cette année, on dénombre 24 profes-seurs, 500 étudiants, 4 filières, 2 000 placespédagogiques, 4 amphis, 24 salles de travauxpratiques, 2 salles informatique et une biblio-thèque, et 2 cités pour garçons et filles de 500

lits chacune. En marge de l’ouverture de la ren-trée universitaire, M. Khelil a visité l’ouvraged’art de Hadjadj à Aïn Sefra, où des pointsnoirs éliminés à travers la wilaya lui ont étéexposés par les services de la DTP (travauxpublics). Avant de baptiser le nouveau lycée aunom du défunt directeur de l ’Anat AlgerMekkaoui Mohamed, le membre du gouverne-ment s’est enquis du taux d’avancement destravaux de la station d’épuration d’Aïn Sefra, ungrand projet coréen.

A Naâma, le ministre délégué a posé la pre-mière pierre pour la construction d’un lycée1000-300 et visité le projet des 20 logementsde l’enseignement supérieur, un chantier encours de réalisation, en achevant sa tournéepar la présentation de l’extension du centre uni-versitaire.

B. Henine

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Le mouvement de protestationentamé la semaine écoulée pardes citoyens de plusieurs villagesde la côte Est qui ont coupé la RN9 à hauteur de El Margha(Boukhlelifa) et Souk El Tenineisolant pratiquement durant troisjours la région du Sahel, s'est pro-pagé jeudi à El Kseur qui a vu leshabitants de Tala-Ouazrou(Fénaia) sortir pour bloquer laroute nationale 26 au niveau dulieu-dit El Khroub en signe de pro-testation contre une augmentation

«spéculative».Exacerbés par cette augmenta-

tion décidée «sans l'aval» desautorités concernées, notammentla Direction des transports, les pro-testataires ont dressé des barri-cades sur cette importante voie decommunication reliant la wilaya deBéjaïa à celles de Bouira et Alger,paralysant totalement la circulationautomobile durant toute la mati-née.

Les usagers de cet axe routieront dû faire un véritable parcours

du combattant en empruntant leschemins de montagne par Adekarou encore la RN 75 par Il Matten etAmizour pour rejoindre leur desti-nation. Le blocage de cet axe rou-tier a créé des bouchons monstressur plusieurs kilomètres.

Le wali de Béjaïa, qui devaiteffectuer une visite de travail etd’inspection dans les communesde Sidi-Aïch et Sidi-Ayad dans lamatinée, a purement et simple-ment annulé son déplacementconsécutivement à cette manifes-tation de rue. Des milliers de tra-vailleurs n’ont pas également puse rendre à leur travail.

Réagissant à cette nouvellemesure d’augmentation prise par

les transporteurs, le wali de Béjaïaa rappelé que «les augmentationsdes tarifs relèvent exclusivementdu ressort du ministère desTransports avant d’inviter les trans-porteurs à revenir à l’ancienne tari-fication». La première autorité dela wilaya a, dans son interventionsur les ondes de la radio locale,déploré ces «successives»entraves aux routes qui pénalisentle citoyen et affectent lourdementl’économie de la wilaya.

Un responsable du port deBéjaïa a révélé que son entrepriseaccuse un manque à gagner de 2millions de dinars par heure lors dechaque blocage de la route.

D’autres parlent aussi de la «fuite»de certains investisseurs versd’autres régions plus «clémentes»pour cause de ces récurrentesactions musclées.

Devant cette situation d’étouffe-ment économique et social decette région de la Basse-Kabylie,les autorités restent «muettes» etsemblent impuissantes à mettre finà cette anarchie qui tend à empoi-sonner la vie de nombre de tra-vailleurs, d’étudiants et tous lescitoyens, contraints quotidienne-ment à subir le calvaire pour sedéplacer à travers la wilaya deBéjaïa.

A. K.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE7

LA GROGNE CONTRE LA HAUSSE DES PRIX DU TRANSPORT PREND DE L’AMPLEUR À BÉJAÏA

La RN 26 fermée et une visite de travaildu wali annulée

SIT-IN DEVANT L’UNIVERSITÉDE HASSIBA-BEN-BOUALI

DE CHLEFLes détenteurs des diplômes

classiques réclamentl’accès en master

En signe de protestation, les détenteurs de licences et desingéniorats de l’ancien régime ont observé, mercredi dernier, unsit-in devant l’université de Hassiba-Ben-Bouali de Chlef, UHBC.Des centaines de jeunes gens et également de jeunes filles ontbloqué l’accès du pôle principal de l’université situé à proximitédu centre-ville de Chlef. De plus, les protestataires réclamentl’accès et l’inscription en masters dispensés au niveau des diffé-rentes facultés de l’université selon ce que stipule la circulaireministérielle du 11 octobre 2010. Une autre décision a été priseà l’issue de la conférence nationale des universités du 27 marsdernier, fixant les modalités du système de passerelles entre lesystème classique et le système LMD. Le refus de l’administra-tion en est le motif principal. «Nous voulons poursuivre nosétudes en master mais l’administration a refusé de donner unesuite favorable, chose qui nous a poussés à bloquer l’accès del’université», explique une licenciée en sciences commerciales.Les protestataires ont décidé de poursuivre leur mouvement deprotestation jusqu’à ce que le recteur satisfasse leurs revendica-tions. «Nous continuerons ainsi jusqu’à obtention d’un résultatfavorable du recteur», enchaîne un autre protestataire. D’autrepart, Mohamed Fawzi Fekawni, le vice-recteur chargé de lapédagogie, rassure ces diplômés souhaitant poursuivre leursétudes en master du système LMD, que la circulaire ministériel-le n°06 est en leur faveur. «Nous avions une bonne intentionpour les intégrer, d’ailleurs, nous avons ouvert un espace sur lesite de l’UHBC pour leur permettre de s’inscrire, et ce, depuis lemois d’avril dernier», s’explique le même responsable qui a pro-mis que les dossiers déposés au niveau de chaque faculté seronttraités à partir de dimanche prochain en sélectionnant 20% pourchaque domaine de master, selon un ordre de mérite après leclassement des dossiers pédagogiques par moyenne de cursus.

Zakarya Mahfoud

L’assemblée générale desbarreaux d’Algérie, tenue hier àl’université de Béjaïa, a enregis-tré une très large adhésion deshommes en robe noire, qui sesont déplacés des quatre coinsdu pays.

Les discussions autour duretrait définitif du nouveau projetde loi régissant la profession ainsique les multiples problèmes liés àla défense lors de ses missionsont été les principaux axes decette rencontre.

Le directeur des affaires civilesau ministère de la Justice, chargéde représenter la tutelle lors deces journées d’étude, s’est lon-guement penché sur les nouvellesdispositions du nouveau projet

qui, selon lui, est l’un des plus«efficaces» à l’échelle euro-médi-terranéenne. Certes, certainspoints, dira-t-il, «sont objet depolémique, mais nous sommes àl’écoute de nos partenaires de ladéfense, nous privilégions le dia-logue et la concertation au durcis-sement des positions et auxconflits». Le représentant duministre de la Justice a expliquédevant les avocats que le projet aété élaboré par une commissioncomposée d’avocats, notammentdes bâtonniers et des magistrats,et dirigée par un président dechambre au niveau de la Coursuprême et que celui-ci «pourraitcomporter quelques articlesméprisants pour nos collègues de

la défense, mais on n’a pas écar-té l’éventualité d’une correction».«Ce n’est pas le Coran», lanceracelui-ci aux centaines d’avocatsprésents à cette assemblée.

Les robes noires reprochent àce projet de loi, élaboré par leministère de la Justice, de briserleur élan et leur crédibilité devantles justiciers en particulier et l’ad-ministration en général. Les dis-positions énoncées dans ce nou-veau texte de loi constituent,selon eux, une «violation desdroits de la défense».

La majorité des intervenantss’est félicitée de l’union «sacrée»des bâtonnats nationaux devantles directives unilatérales duministère de la Justice pour l’éla-boration de ce texte. «Nous necéderons pas au chantage, nousavons payé cher de nos vies,notamment dans les moments dif-ficiles qu’a traversés le pays.L’avocat doit être respecté, il est ledéfenseur des libertés, il n’est pasau-dessus de la loi, comme lesous-entend le texte. Si noussommes ici, c’est pour défendrenos droits et pour se pencher surtous les problèmes liés à la pro-fession», dira Me Idriss, bâtonnierde Béjaïa.

Kamel Gaci

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES AVOCATS

Les barreaux d’Algérie désavouentle nouveau projet de loi

Le maire FLN de Chemini démissionne

Le maire de Chemini, dans la région de Sidi-Aïch, Houari Hamid,élu sur une liste du FLN le mois de novembre 2007, a décidé dejeter l’éponge à quelques mois des prochaines élections locales endéposant mercredi dernier sa demande de démission auprès duwali de Béjaïa. L’édile de Chemini motive son retrait de la gestiondes affaires de la cité par «une fatigue accumulée durant son man-dat et des problèmes familiaux», a-t-il mis en avant sur les ondesde la radio locale.

A. K.

Le challenge «Noudjoum El Wilayate Eté 2011», lancé parNedjma en direction de son réseau de distribution du 1er août au30 septembre 2011, a pris fin avec une cérémonie grandioseorganisée ce jeudi 13 octobre 2011 au Grand Hôtel Mercure àAlger, pour la remise de prix aux points de vente (PDV) etCo-distributeurs partenaires lauréats.

Cette cérémonie marque, également, le premier anniversai-re du Challenge «Noudjoum El Wilayate», lequel, tout au longde l’année, a récompensé dans ses différentes éditions, Hiver,Printemps, Automne et Eté, les partenaires du large réseau dedistribution de Nedjma.

Pour ce défi de l’Eté, les points de vente et les co-distribu-teurs gagnants de chaque wilaya ont été sélectionnés parmiceux ayant cumulé le plus grand nombre de points dans lesrechargements électroniques Storm et la vente des différentesoffres Nedjma (Star Hala, Nedjma Plus et Option 2000), et ce,durant les deux mois du grand défi. Les cinq (05) meilleurs PDVdes neuf wilayas du Centre et le meilleur co-distributeur de

chaque région (Nord, Sud, Est et Ouest) ont été distingués.Plusieurs cadeaux de marque Samsung dont des téléviseursécran LCD, des ordinateurs portables, des téléphones multimé-dias, des chaînes Hi-Fi, des démodulateurs leur ont été offertsen reconnaissance de leurs efforts. Aussi, le meilleur co-distri-buteur de chaque wilaya du centre a gagné un superbe télévi-seur LCD. De plus, le point de vente et le co-distributeur dechaque région ayant réalisé la meilleure performance en chiffred’affaires et en points cumulés ont reçu un véhicule utilitaire,Peugeot Bipper pour le PDV et un Peugeot Boxer pour le co-distributeur.

Dans le cadre de ce même challenge estival, le PDV«Ambassadeur» de l’offre Option 2000 et le PDV«Ambassadeur» du service de rechargement électroniqueStorm M’Stor, ayant réalisé les meilleurs résultats durant lemois de Ramadan, ont été récompensés. Les meilleurs co-dis-tributeurs «Ambassadeurs» du produit TPE (terminal de paie-ment électronique) de chaque région durant le mois sacré ont

été également distingués. Au challenge «Noudjoum El WilayetEté» s’ajoute le «Super Challenge Sim et Storm» lancé du28 juin au 18 août 2011 et qui a récompensé le Meilleur réseaude distribution des régions Centre, Est et Ouest. Les meilleursco-distributeurs de chaque wilaya ont remporté des produitsSamsung alors que les meilleurs co-distributeurs gagnants destrois régions (Centre, Est et Ouest) se sont vu offrir un véhicu-le touristique de marque Renault.

Outre la cérémonie d’Alger pour les gagnants du Centre,d’autres cérémonies de remise de prix aux gagnants desrégions Est et Ouest ont été organisées. Celle de la région Sudest prévue dans le courant de ce mois d’octobre.

Le Challenge «Noudjoum El Wilayate Eté» s’inscrit dans lecadre des actions de fidélisation organisées par Nedjma enversson réseau de distribution partout en Algérie. Cette opérationrépond également à la volonté de Nedjma de dynamiser sonréseau de vente et de distribution et d’inciter ses partenaires àpoursuivre leurs efforts afin de satisfaire ses fidèles clients.

COMMUNIQUÉ NEDJMA : PREMIER ANNIVERSAIRE DU CHALLENGE «NOUDJOUM EL WILAYATE»

Les meilleurs co-distributeurs et points de vente du Challenge de l’Eté 2011 récompensés

Les manifestations contre la hausse des tarifs, décidéepar une partie des transporteurs dans la wilaya de Béjaïadepuis le mois de septembre, ont pris de l'ampleur jeudidernier avec de nouvelles actions de fermeture de routes.

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Le Soird’Algérie Entretien Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 8

SOFIANE DJILALI,

«Le pouvoir actuel estL’ancien numéro 2 du Parti du renou-

veau algérien (PRA), créé avec Noured-dine Boukrouh, a fait le deuil de la for-mation politique qui l’a fait naître aumilitantisme. Ce fut un échec complet,reconnaît-il. Après avoir consommé larupture violente avec son alter egod’alors et l’amertume qu’il garde decette première expérience, il veut reve-nir au-devant de la scène politique etcrée pour cela le parti Jil Jadid. C’étaiten avril dernier et depuis il attend l’agré-ment que le ministère de l’Intérieur nesemble pas du tout pressé à lui concé-der. Soufiane Djilali, 53 ans, docteur enimmunologie, n’a visiblement pas réus-si à se prémunir du virus de l’engage-ment. Sans détour aucun, il nous livreici le fond de sa pensée aux contours deconfession presque.

Le Soir d’Algérie : Commençons parl’actualité. Jil Jadid dont vous êtes lecoordinateur peine à avoir l’agrément.Du côté du ministère de l’Intérieur, c’estle silence radio. Il n’a même pas daignévous recevoir. Pourquoi selon vous ? Sice refus déguisé persiste, que pré-voyez-vous d’entreprendre ?

Soufiane Djilali : Ce qui arrive à JilJadid, les Algériens le comprennent tropbien. Dès qu’un citoyen veut entreprendreune action, c’est une levée de boucliers del’administration. C’est le cas pour desdizaines d’associations, de syndicats oud’initiatives citoyennes. C’est aussi le casdans d’autres secteurs, économiques parexemple. L’administration algérienne est

fondamentalement conçue pour dissuaderles Algériens d’œuvrer par eux-mêmes. Lepouvoir algérien a, depuis le début, fonc-tionné sur le binôme inclusion/exclusion.Soit tu es avec moi, soit tu es contre moi.Tu fais partie de la tribu ou tu es exclu.

Tu es docile ou on te brise les reins.C’est un réflexe archaïque mais qui estfonctionnel si j’ose dire. A la décharge dupouvoir, il faut préciser que ce type de rap-port fait partie de la mentalité ambiante.C’est le rapport dominant/dominé.

C’est ainsi que sont charpentés les rap-ports homme/femme, parents/enfants,patrons/salariés… D’ailleurs, ce mode defonctionnement est très bien intériorisé,c'est-à-dire que les gens l’appliquent, sansmême réfléchir, dans les deux sens : lamême personne qui est «dominante» pourles uns, accepte naturellement d’être«dominée» par d’autres. Regardez autourde vous et vous trouverez de multiplesexemples !Pour revenir à votre question, JilJadid ne se laissera pas faire. Nous feronsce qui est en notre pouvoir, c'est-à-dire trèspeu en termes d’exécutif, mais beaucoupen termes de principe. Nous nous confor-merons à la loi et Jil Jadid, comme lesautres nouveaux partis politiques, les syn-dicats et les associations, sera agréé si lesAlgériens le décideront. Le pouvoir ne peutqu’évoluer vers l’ouverture démocratique sile pays le réclame. Cela demandera dutemps, mais cela arrivera !

Des partis fondés bien avant le vôtresont dans la même impasse bien qu’ilsremplissent les conditions d’éligibilité…

Absolument. Vous voulez que l’on parlele langage de vérité ? Eh bien, depuis la

venue de M. Bouteflika, la vie politique aété étranglée. Il y a eu le 11 septembre2001 et avec lui la politique de lutte antiter-roriste dans le monde qui a justifié beau-coup de choses. Il y a eu aussi la mannepétrolière. Rajoutons à cela une véritablelassitude des Algériens qui voulaient croireen la paix. Bouteflika a séduit une bonnepartie des Algériens qui étaient prêts àabandonner les libertés récemmentacquises contre la sécurité. C’était en réa-lité un marché de dupes. Mais qui y pouvait

quelque chose ? Ladémocratie a étéremisée au fond duplacard. Maisaujourd’hui, le ventà tourné. Les

régimes qui ne l’ont pas compris se sontlamentablement effondrés en entraînantleur pays dans d’inextricables complica-tions. Le pouvoir actuel est usé jusqu’à lacorde. Dans quelques mois, il soufflera sacinquantième bougie. Il est temps pour luide se retirer dans la dignité. Les partis poli-tiques doivent retrouver leurs marges demanœuvre, une nouvelle classe politiquedoit s’imposer par sa qualité, ses compé-tences et non pas par la corruption et leclientélisme. Il serait désastreux pour lanation que nos aînés qui ont libéré le payslaissent aux générations suivantes uneimage trop dégradée d’eux-mêmes. Une finde régime dramatique serait une tragédiepour l’avenir. L’homme, par nature, estfaible, mais à certains moments, il doit setranscender. J’ose croire que nos respon-sables se sentent moralement engagés parl’avenir du pays.

Les échéances électorales appro-chent, 2012 n’est pas loin.

Dans de telles conditions, vous ris-quez de ne pas être au rendez-vous, toutcomme d’autres partis d’ailleurs qui seretrouveront exclus du fait de la nouvel-le loi électorale.

J’ai la profonde conviction que le pou-voir a décidé que de toutes les façons pourla prochaine mandature législative, il n’yaura aucun changement significatif. Celafait des mois qu’on nous parle de réformes.Pour quel résultat ? A peine de légersamendements à la loi électorale, et celle

sur les partis politiques est pratiquementinchangée. Les réformes dépendaientd’une simple décision : appliquer les lois encours. C’est tout. Il fallait juste donner ins-truction à la radio et à la télévision pourqu’elles ouvrent leur plateau et micros àl’opposition, et prier M. le ministre de l’Inté-rieur de délivrer les agréments aux partispolitiques. Maintenant, seuls les actuelspartis politiques à l’APN peuvent se prépa-rer à cette élection. C’était donc délibéré.Le ministre de l’Intérieur vient de confirmerdans une déclaration à la presse ces dires! C’est ce comportement retors qui écœureles Algériens. Ce pouvoir n’a cessé de tra-fiquer, de mentir, de corrompre, de se dédi-re… juste pour rester là où il est. Face auxvrais problèmes que doit affronter le pays,ce comportement est d’une mesquinerieinnommable. Et apparemment, ceux quisont au pouvoir en sont totalement incons-cients. Récemment, je suis resté pantoislorsque j’ai lu qu’un haut personnage del’Etat s’était indigné avec véhémence ens’écriant : «L’opposition veut nous prendrenos postes !» Je ne sais s’il faut en rire ouen pleurer. J’ai ressenti une profonde déso-

lation en lisant ces propos. C’est tout sim-plement affligeant.

La rentrée sociale promettait d’êtrehouleuse. Le pouvoir tire son épingle dujeu puisque l’explosion que prévoyaientcertains analystes n’a pas eu lieu ?

Le pouvoir tire son épingle du jeu ? Non! Il a plutôt tiré l’argent de la tirelire natio-nale pour acheter un peu de calme ! Voussavez, personne ne peut prévoir quand lesémeutes adviennent pour autant qu’ellessoient spontanées. Cependant, tout lemonde sent que la tension monte dans lepays. Par ailleurs, l’Algérie est directementconcernée par ce qui se passe autour de

nous. La bour-rasque qui s’estlevée depuis laTunisie est tou-

jours active. L’effroyable déconfiture durégime libyen et l’obsessionnelle folierépressive du pouvoir syrien devraient don-ner matière à réfléchir aux partisans dustatu quo. Alors, que ceux qui comptent surles ruses pour persister apprennent àmieux maîtriser leur amour immodéré du

pouvoir. L’absolu déshonore peut facile-ment succéder à l’illusion de puissance.Quand je vois les tergiversations desAbdellah Saleh (président du Yémen, ndlr)et compagnie, je me dis qu’une pathologiegrave est sous-jacente à ce comportement.C’est le même syndrome dans tous lespays arabes. C’est endémique. Alors, voussavez, personne ne peut vous dire exacte-ment jusqu’à quand les Algériens pourrontsupporter cette situation. Pour le moment,la surface de l’eau est calme…

Et pourtant, chacun semble en attentede quelque chose…

Oui ! Fondamentalement, il y a eu unchangement psychologique, un change-ment d’ambiance. Tout le monde perçoitque nous sommes arrivés à la fin d’uncycle. Subitement, l’ordre en place s’effrite.Les choses qui semblaient évidentesjusque-là sont remises en cause. L’autoritépeut s’effondrer comme un château decartes. Il y a une angoisse qui commence àflotter. Le risque est que le pouvoir, empê-tré dans ses propres contradictions, finissepar se laisser aller à la paralysie, incapablequ’il est de prendre de véritables décisions.Et plus l’Etat s’affaiblit et plus les préda-teurs deviennent entreprenants. Au sein dupouvoir, il y a de moins en moinsd’hommes d’Etat et de plus en plus d’ambi-tieux sans envergure et sans vergogne.

A un moment donné, l’inutilité des insti-tutions deviendra patente et la loi de lajungle reprendra le dessus. Chacun pense-ra à lui-même et à ses proches et de moinsen moins à l’intérêt de la collectivité ou dupays. J’admets que la phase que traversel’Algérie est périlleuse.

Il faut que les bonnes volontés se don-nent la main. Je lance ici un appel auxAlgériennes et aux Algériens qui veulentréagir à cet état de fait. Il faut s’organiseravant que le chaos ne s’infiltre dans la têtede chacun ! Sinon, le régionalisme, de plusen plus agressif, la cupidité sans bornes, lacorruption la plus hideuse, envahiront irré-médiablement nos vies et l’avenir de nosenfants. Les forces centrifuges sont de plusen plus puissantes, le pays sera inélucta-blement brisé !

Soufiane Djilali, longtemps numéro 2du PRA (Parti du renouveau algérien) deNoureddine Boukrouh – candidat mal-

heureux aux présiden-tielles et éphémèreministre du Commerce —, vous avez quitté ce parti

en 1999. Qu’en avez-vous gardé commeexpérience ? Par ailleurs, vous avez par-ticipé à la création le 5 février 2011 del’ANC (Alliance nationale pour le chan-gement) à forte coloration islamistedont les dissidents du MSP, El-Islah, lesOulémas notamment ?

Commençons par la deuxième partie devotre question. Je n’ai jamais participé à lacréation de l’ANC.

El-Islah m’avait invité avec beaucoupd’autres personnalités politiques à une ren-contre qu’il organisait en vue d’ouvrir undébat politique pluriel alors même que larue algérienne bouillonnait. J’ai fait acte deprésence durant une demi-heure. J’avaisrépondu à une invitation et dans la vie, ilfaut être poli. Il n’y a eu rien de plus. Maisrevenons à la première partie de votrequestion qui, elle, est beaucoup plus signi-ficative. En 1989, lorsque je m’étais enga-gé au PRA, je n’avais aucune expériencepolitique. J’étais alors à Paris et m’occu-pais de petites cellules et de virus dansmon laboratoire de recherche.

Mais depuis longtemps, je m’intéressaide très près à la vie politique algérienne.

Djilali Sofiane.

«Le pouvoir algérien a, depuis le début, fonctionné sur le binôme inclusion/exclusion. Soit tu es avec moi, soit tu es contre moi.»

«Depuis la venue de M. Bouteflika, la vie politique a été étranglée.»

Entretien réalisé parBrahim Taouchichet

«Je dois le reconnaître et assumer ma part de responsabilité, le PRA a été un échec complet.»

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Page 9: 4 7 0 I N S I r e g l A d n o i t Les pires i d E moments ...PAGE 3 P h o t o: S a m i r S i d P h o t o s: N e w P r e s s. Les grandes surfaces publiques, en ... Mahmoud Guendouz,

Le Soird’Algérie Entretien Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 9COORDINATEUR DE JIL JADID

usé jusqu’à la corde»Mon père (Allah yarhmou) tenait à El-

Anasser (Ruisseau) une petite librairie etavait un rayon presse. Il m’envoyait tous lesweek-ends l’hebdomadaire d’alors, AlgérieActualité. C’est là que je découvris l’appelde Noureddine Boukrouh pour constituer lePRA. J’avais été séduit par la dimensionintellectuelle de la démarche. Avec Boua-lem Méçabih et Zoheir Rouis, nous n’avionspas tardé alors à organiser et créer l’asso-ciation PRA-Immigration en France. Nousavions alors tous participé au premiercongrès constitutif de mai 1990.

J’avais été désigné alors commemembre du bureau national, puis assezrapidement, dès juin 1991, secrétaire géné-ral du parti. J’étais resté à ce poste jusqu’àma démission le 8 mai 1999.

Durant ces dix années, j’ai fait mon ini-tiation à la politique. J’ai rencontré deshommes et des femmes de divers horizons.J’ai appris à mieux connaître le pays. Et j’aisurtout commencé à m’intéresser aux pro-blématiques plus fondamentales. Grâce àl’œuvre de Malek Bennabi et à d’autresauteurs, je commençais à m’interroger surnotre société, sur l’islam, sur la modernité…Mais durant cette période, il y avait aussi ledanger permanent. Le terrorisme fauchaitaveuglément hommes et femmes. Prendreposition publiquement contre le terrorismeétait dangereux. Avec du recul, je me dis

que j’avais pris des risques incroyables,pour moi et pour mon entourage toutcomme des milliers d’Algériens d’ailleurs.Je me rappelle qu’en cette période doulou-reuse, certains avaient parié sur le terroris-me. Ils avaient appelé au boycott des élec-tions. Ils s’étaient alignés sur les positionsdu GIA. Ils avaient appelé à un boycottinternational contre l’Algérie et signé undocument sous parrainage étranger (de laCIA, dit-on), sans sourciller, pour demanderla reddition de l’Etat algérien.

Eh bien, parmi ces gens, certains ontaujourd’hui enfourché le cheval du nationa-lisme sans concessions, nous parlent d’im-périalisme américain à longueur de dis-cours et passent alliance électorale avec les«éradicateurs» ! Le PRA a été donc uneécole pour moi et surtout une opportunitépour aborder la vie politique. J’ai appris cer-taines bonnes choses mais surtout leschoses qu’il ne faut pas faire.

Car, in fine, je dois le reconnaître etassumer ma part de responsabilité, le PRAa été un échec complet. A ce sujet, je pour-rai écrire par exemple un petit guide intitulé«ce qu’il ne faut surtout pas faire en poli-tique». Mais bon, la vie est un long fleuveau cours sinueux…

Au fait, quelles nouvelles de M. Bou-krouh ?

Je n’en ai pas, je n’entretiens plus aucu-ne relation avec lui. Nos destins s’étaientcroisés, nous avions fait un bout de cheminensemble et puis chacun est parti de soncôté. La vie est ainsi faite.

Dans Jil Jadid, fondé en avril dernier,quelle place pour l’islam alors ?

L’objectif de Jil Jadid est l’établissementd’un Etat de droit. C’est cela le socle mêmedu parti. Dans notre déclaration de principe,nous récusons les divisions idéologiques.Jil Jadid se propose d’apporter des proposi-tions de solutions à des problèmes objectifs

et non pas entraî-ner les Algériensdans des idéolo-gies conflictuelles.Nous proposonsdonc un traitementpolitique aux pro-blèmes de lasociété algérienne

dans son ensemble. A Jil Jadid, il y a desmilitants algériens. Point barre ! En tant quemusulman, je récuse l’utilisation de l’islamdans le domaine politique. Au titre de l’ac-tion politique, personne ne peut se prévaloirde l’onction divine. Maintenant, une fois quel’on a dit cela, il faut également remettre leschoses à leur place de l’autre côté. L’Algé-rie est un pays musulman. L’islam a donnéune cohérence interne à notre société et luia permis de persister, de se défendre et dedévelopper son identité. Dans la conscien-ce de certains de nos concitoyens, il estdevenu difficile d’être à la fois moderne etcroyant. En France, où la laïcité a pris uneallure particulièrement prononcée, elle estelle-même devenue une religion, avec sesrites si j’ose dire, mais surtout ses dogmeset ses inquisitions. Pourtant, après un XXe

siècle où la matière s’est «déchaînée», lemonde occidental découvre brutalement leslimites de ce modèle. Nous nous dirigeonsvers un choc imminent qui sera d’ordrefinancier, économique et social dans un pre-mier temps mais moral, philosophique etmétaphysique dans un deuxième temps.Le réveil va être terrible. C’est la traditionqui a dévoyé l’islam, non le contraire. Ladiscrimination des femmes, la misogynie, ledespotisme, le fatalisme, l’intolérance…sont des valeurs de la tradition et non pasde l’islam. Dans les années 1980 et 1990,j’assistais comme tout le monde à la mon-

tée de l’intolérance et à une forme de pra-tique religieuse dogmatique, rétrograde etmême violente. J’en avais peur je l’avoue.Je me suis alors longuement interrogé surl’essence de cette violence. Dieu, dans leCoran, nous l’enseignait ? Dieu, le Parfait,l’Omniscient, le Juste faisait donc la diffé-rence entre ses propres créatureshumaines ? Entre l’homme et la femme ? Iln’aurait donc créé le paradis que pour lesmusulmans et la géhenne pour tous lesautres ? Des criminels iraient au paradisparce que nés musulmans et des êtressublimes comme l’abbé Pierre ou MèreTheresa étaient voués au feu ? Cela nepeut être l’ultime Vérité ! J’ai cherché àcomprendre. J’ai trouvé beaucoup dechoses ! Savez-vous que vous ne pouvezpas trouver un seul mot dans le Coran pourappuyer la thèse d’une infériorité de lafemme par rapport à l’homme ?

Comment pouvez-vous expliquer queprès de 500 versets coraniques soient abro-gés par les oulémas ? Et à l’évidence, àl’encontre du texte coranique lui-même. Dequel droit immanent ont-ils fait cela ? Dequel droit avoir aboli le sublime verset «Pasde contrainte en religion» ?

Le problème est donc lové dans le men-tal des musulmans pas dans l’islam. Lesplus grands esprits de notre temps, Goethe,Nietzche, Kant et tant d’autres ont vu en l’is-lam une source de lumière évidente, alorsque le monde musulman était en pleinedécadence ! Moi, lorsque je lis Djamel-Eddi-ne Rûmi, Ibn El-Arabi, ou Ibn Rochd, je mesens profondément réconcilié avec le Créa-teur ! L’un des signes évidents de la déca-dence est que les gens s’attachent auxobjets et oublient le sens qui lui est lié. Pen-ser que l’islam c’est un accoutrement, c’est

du fétichisme pas de la foi ! Alors, enconclusion : un oui franc à l’islam.

Un islam de paix, d’amour, de quête spi-rituelle. Non à un islam de violence, simplealibi pour l’instauration des pouvoirs despo-tiques et inquisiteurs !

Vous avez parlé de parti sans idéologie ?Là aussi, il faut clarifier les choses. Je ne

dis pas que l’homme n’a pas besoin d’idéo-logie ou qu’une société vit de façon«neutre» sans idées préconçues. Le pro-blème c’est lorsque les idéologies devien-nent prégnantes dans la société et que leshommes sont prêts à sacrifier leur vie etsurtout la vie des autres pour elles ! Je nedis pas que les idéologies n’existent pas, ceserait un déni du réel.

Je place l’action de Jil Jadid au-dessusdes fractures idéologiques. A Jil Jadid, nousvoulons tout simplement remettre les pen-dules à l’heure. Les idéologies doivent être

au service de l’humanité, au service de lapaix, au service du Bien et non pas au ser-vice d’elles-mêmes. Je ne peux merésoudre à l’idée de tuer l’homme pour quel’idéologie vive.

Dans la déclaration de naissance deJil Jadid on est frappé par le ton solen-nel et la symbolique qui rappellent laproclamation du 1er Novembre 1954 ?

C’est un honneur pour moi que vouspensiez cela. J’ai seulement fait un texteavec tout le sérieux qu’il fallait.

Justement, à propos de Novembre1954, vous vous revendiquez de sesidéaux, tout comme d’autres formationspolitiques d’ailleurs. Alors, à quoi bonun nouveau parti ?

Jil Jadid propose au pays de continuerl’œuvre libératrice, pas d’effacer ce qui aété fait par la génération de Novembre. Allerà l’encontre de la déclaration de Novembrec’est réfuter l’indépendance et la souverai-neté national. Maintenant, il ne faut pass’arrêter à ça. Notre génération est appeléeà édifier l’Etat de droit.

Vous revendiquez une nouvelle répu-blique sans la génération des militantsde l’indépendance à l’image d’un certaincourant d’opinion en France exprimé parBernard Kouchner, ancien ministre desAffaires étrangères de Sarkozy. Voulez-vous clarifier votre idée ?

Nous n’avons jamais demandé l’exclu-sion de quiconque. Nous voulons seule-ment que les critères de sélection deshommes politiques ne se fondent pas surl’argument d’autorité et sur les indus avan-tages. Je vais vous le dire clairement : JilJadid servira autrement mieux que l’actuelpouvoir la mémoire de la génération deNovembre et le patrimoine historique de lanation ! Nous, nous n’avons pas de divi-dendes personnels à en tirer, mais undevoir de mémoire et de respect envers leshommes et les femmes qui ont fait notrehistoire.

Soufiane Djilali, à la différence de fon-dateurs de partis politiques, anciensmilitants dans la clandestinité, de syndi-calistes ou de transfuges du FLN, quelssont vos arguments à vous ?

Mes arguments ? Je suis citoyen algé-rien ! Je propose en mon âme et conscien-ce ce qui me semble être bon pour cettenation. Le peuple dispose. Il est souverain.

Rien ne l’oblige àm’écouter.

Vous faites plutôtfigure d’intellectuel.Comment allez-vous vous convertirau militantisme par-

tisan ?Comment je vais me convertir ? Mon

engagement date de plus de 20 ans. Il n’y adonc aucune conversion à opérer… Rienn’interdit à ce que l’intellectuel fasse de lapolitique, au contraire. Maintenant, il est vraique nul n’est parfait !

Une question qui me brûle les lèvresavant de clore cet entretien : qu’est-cequi fait courir Soufiane Djilali ?

Je n’aime pas l’Algérie telle qu’elle est.J’aurai pu rester à l’étranger, faire une car-rière scientifique. J’ai choisi de rentrer et demener ma vie ici.

Alors, pour être conséquent avec moi-même, je dois faire tout ce qui est en monpossible pour aider l’Algérie à être telle queje l’aime.

Et je peux vous garantir que les Algé-riens l’aimeront bien mieux également !

B. T.

«Et plus l’Etat s’affaiblit et plus les prédateursdeviennent entreprenants. Au sein du pouvoir, il y a de moins en moins d’hommes d’Etat et de plus en plus d’ambitieux sans envergure et sans vergogne.»

«La discrimination des femmes, la misogynie,le despotisme, le fatalisme, l’intolérance…sont des valeurs de la tradition et non pas de l’islam.»

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JIL JADID-MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

L’incident est clos !Le ministère de l’Intérieur a donné son autorisation pour le dépôt du dossier de

demande d’agrément pour Jil Jadid.Le dossier complet tel que défini par la loi 97/09 en cours a été remis à l’adminis-

tration du ministère ce jeudi 13 octobre avec l’assurance d’une prise en charge régu-lière. Cependant, aucun récépissé n’a été remis, tout comme pour les autres partis poli-tiques qui ont fait la démarche. Dont acte !

Le coordinateurSoufiane Djilali

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 10

LA BOURSE

Vers la relance duParler aujourd’hui de la Bourse

d’Alger et appeler à la relance dumarché des valeurs mobilières,est-ce opportun ? Ne risque-t-onpas d’être en décalage par rapportà l’actualité internationale marquéepar une grave crise financière etune longue série de scandalesboursiers ? Tout le monde sait eneffet, que d’importantes placesfinancières frôlent le krach, que degrandes banques sont ruinées ouen faillite, que des Etats chancel-lent sous leurs dettes dites souve-raines et que d’autres, en proie àdes troubles sociaux, risquent l’im-plosion.

Et pourtant, cette contribution ne vient pasà contre-temps, et moins encore sans raison.Bien au contraire, il est temps, dix-huit ansaprès l’institution de la Bourse d’Alger, de sedemander quelles seraient les mesures àprendre pour relancer cette Bourse, et aprèsavoir tiré les leçons de ce qui se passe dansle monde, de chercher comment nous pré-munir des dérives et déviances qui menacentles marchés des valeurs mobilières. D’où lastructuration de cet article en trois parties.

Dans la première, on parlera de la crisefinancière qui agite les places financières lesplus grandes du monde ; on tentera d’en faireun résumé synthétique et simplifié, sanscependant en minimiser la gravité et sansrien occulter. Dans la deuxième partie on pré-sentera la Bourse d’Alger, en tant que struc-ture ; on dira ensuite son utilité, en tant quemarché financier. Dans la troisième et der-nière partie, on exposera les voies etmoyens de nature, à notre avis, à aider à larelance du marché des valeurs mobilières enAlgérie.

Sur la crise financière mondialeDe New York à Tokyo, en passant par

Londres, Paris, Zurich, Frankfurt, Madrid,Amsterdam, Pékin, Shanghai, Singapour,Dubaï et Qatar, les valeurs, les cours et lesindices boursiers jouent au «yo-yo». Chaquematin et chaque soir, à l’ouverture et à la fer-meture des bourses, c’est l’affolement et lapanique, d’un bout à l’autre du monde. Lesinvestisseurs qui effectuaient en Bourse desplacements sûrs, en acquérant des actionsou des obligations émises par des entre-prises en expansion ont été remplacés pardes «traders». Rivés à leurs ordinateurs,ceux-ci sont à la recherche de profits finan-ciers immédiats. A vrai dire, sur la plupart desgrands marchés financiers, on «n’investit»plus ; désormais, on «spécule», en fonctiondes variations erratiques — haussières etbaissières — de certains produits financierset de titres nouveaux, qui ne seraient ni desactions ni des obligations au sens classiquede ces termes, mais des montages finan-ciers, plus ou moins sophistiqués, commepar exemple les «titrisations» auxquelles lesbanques, pour accroître leurs gains, ontrecours sans aucun égard pour les épar-gnants. C’est ainsi que s’explique le scanda-le des «subprimes» qui ont mis sur la pailleprès de trois millions de foyers américains decondition modeste. Ces produits financiers«pourris» ont aussi entraîné la faillite en sep-tembre 2008 d’une grande banque de WallStreet, la banque Lehman and Brothers, cequi a jeté le trouble dans tout le marché amé-ricain et par effet domino dans d’autresplaces financières à travers le monde. Il fautencore citer l’affaire «B.L Madoff Investis-ment Securities LLC», gigantesque affaired’escroquerie qui a éclaté en décembre 2008

et déstabilisé plusieurs banques américaineset européennes, que Maddoff, affairiste peuscrupuleux, avait prises dans ses rets, enleur faisant miroiter des gains faramineux. Onrappellera enfin ces trois autres scandales :l’affaire Jérôme Kerviel, trader de la SociétéGénérale, qui a fait perdre à son employeurenviron 5 milliards d’euros ; l’affaire FabienTourre, de la banque américaine GoldmanSachs qui, sans égard pour les souscripteurset pleinement conscient — il l’a dit lui-même— des risques auxquels il exposait sabanque et ses clients, plaçait des produitsfinanciers «toxiques», et pour terminer la trèsrécente affaire Kweku Adoboli, trader de labanque Union des Banques Suisses-UBS,qui a perdu 2,3 milliards de dollars dans desopérations tout aussi complexes qu’opaques.Ainsi donc, de dérive en dérive, demanœuvres frauduleuses en opérationsdélictuelles, les marchés des valeurs mobi-lières ont cessé dans certains pays d’êtredes outils de collecte de l’épargne à des finsde développement et d’expansion écono-mique, pour se transformer en lieux «d’agio-tage immodéré et de spéculation effrénée».Ces marchés financiers, coupés de l’écono-mie réelle, ont produit des «bulles spécula-tives» qui ont «éclaté» quand les prix, anor-malement surévalués, ont chuté d’un seulcoup en provoquant des ruines retentis-santes. A cet état de fait déplorable désor-mais patent, s’ajoute la prétention desagences privées de notation (Standard andPoor’s par exemple) de fixer la cote de sol-vabilité des Etats. C’est là le comble : lesfinanciers, après avoir, au nom du libéralis-me, dépossédé les gouvernants du pouvoirde définir la politique économique de leurspays distribuent de mauvaises notes auxEtats les moins dirigistes ! Mais il y a pireencore : quand les banques spéculatricess’effondrent par la faute des dirigeants et desspéculateurs, on demande aux Etats de lessauver en les recapitalisant ! Il y a près desoixante ans, un président français avaitpourtant mis en garde les financiers contretoute tentative de captation du pouvoir poli-tique, en s’exclamant : «Non, la politiquefrançaise ne se fait pas à la corbeille !»Aujourd’hui, il n’y a plus ni corbeille ni salledes criées à la Bourse de Paris qui a, dureste, changé de nom pour s’appeler Euro-next. Partout, les marchés financiers sontinformatisés et les traders travaillent sur ordi-nateur, dans les banques et dans les orga-nismes financiers qui les emploient. De leursbureaux, ils achètent et vendent d’un simple«clic», souvent sans rendre compte à qui que

ce soit, comme on l’a vu pour Kerviel, Tourreou Adoboli… On sait par ailleurs qu’il existedans certaines places financières des «tra-ders-robots» qui font du «Trading Haute Fré-quence», en réalisant des milliers d’opéra-tions boursières à la minute ! Les marchésfinanciers, après avoir été dérèglementés etdéréglés au nom du dogme libéral ont étélivrés aux spéculateurs qui opèrent au nez età la barbe des «gendarmes de la bourse»,comme la «COB» française ou la «Securitiesand Exchange Commission» (SEC) améri-caine. En fait, les Etats n’exercent plus surles bourses qu’une lointaine surveillance.Débridée et frénétique, la spéculation nepouvait que mal finir ; presque partout, leséconomies des pays peinent, les peuplesgrondent et l’on commence à voir, notam-ment en Grèce et à Wall Street — cœur dela finance mondiale —, des manifestantscrier leur indignation et leur colère. Danscette débâcle de fin de cycle, il y a peut-êtreune lueur d’espoir : les pays dits émergents,notamment le Brésil et la Chine, paraissents’en tirer convenablement. On dit mêmequ’ils seraient disposés à venir au secours dusystème financier occidental gravementabîmé par la spéculation. Enfin, des voixs’élèvent pour appeler à contraindre les mar-chés boursiers à revenir aux fondamentauxqui les régissaient et à s’organiser de sorte àse prémunir contre les dérives, les dévianceset les comportements irresponsables, quisont à l’origine de la crise actuelle.

La Bourse d’Alger : forces et faiblessesA - Ses structures et leurs attributions

La Bourse d’Alger a été instituée par ledécret législatif n° 93-10 du 23/05/1993, quia fixé son organisation, ses missions et attri-butions ainsi que son fonctionnement. Cedécret-loi fondateur a été modifié et complé-té par la loi n° 03-04 du 19/02/2003. La Bour-se est constituée d’une structure institution-nelle : la Cosob, et de deux structures com-merciales de gestion : la SGVB et AlgérieClearing, enfin d’un corps d’intervenantsappelés les intermédiaires en opération deBourse (IOP).

1° La Commission d’organisation et desurveillance de la Bourse (Cosob)

Elle est l’Autorité de régulation du marchédes valeurs mobilières. C’est un organeadministratif collégial formé de septmembres dont un président nommé pardécret présidentiel. Les six autres membressont : un magistrat désigné par le ministre dela Justice, un fonctionnaire de l’administra-

tion financière désigné par le ministre desFinances, un représentant du gouverneur dela Banque d’Algérie, un professeur d’univer-sité désigné par le ministre de l’Enseigne-ment supérieur, un représentant d’une socié-té admise et cotée en Bourse, et un expertcomptable et commissaire aux comptes. Lacommission a pour mission, comme son noml’indique, l’organisation et la surveillance dumarché des valeurs mobilières. Il lui revientde veiller au bon fonctionnement de la Bour-se, à la légalité et à la transparence des opé-rations, à la sincérité des transactions, aurespect des droits des épargnants.

Elle dispose d’un pouvoir réglementaire.Elle est en effet habilitée à réglementer lesconditions dans lesquelles doivent s’effec-tuer les émissions de valeurs mobilières, lesconditions et modalités d’octroi des agré-ments aux intermédiaires en opérationsboursières (IOP), les publications et autresformalités de publicité auxquelles sontastreints les sociétés émettrices de valeursmobilières, les obligations liées à la tenue decertains comptes, et bien entendu les condi-tions dans lesquelles doivent être tenus etgérés les portefeuilles des épargnants et desinvestisseurs.

Ces règlements sont soumis à l’approba-tion du ministre des Finances. Ils sontpubliés au Journal officiel.

La commission dispose aussi d’un pou-voir d’investigation. A ce titre, elle peut faireprocéder à des vérifications et contrôles depièces et autres documents, dans les socié-tés émettrices, dans les banques, dans leslocaux des IOP et dans les administrations.

Elle est enfin une juridiction disciplinaireet arbitrale. En effet, la commission compor-te en son sein une «chambre disciplinaire etarbitrale» présidée par le président de laCosob et comprenant deux membres de laCosob et deux magistrats désignés par leministre de la Justice.

Cette chambre connaît des poursuitespour fautes professionnelles et déontolo-giques commises par les IOP et des litigespouvant opposer les IOP à leurs clients, auxsociétés émettrices, et à la Société de ges-tion des valeurs de Bourse (SGVB).

S’il est à mon sens évident que lesrecours contre les décisions disciplinairesrelèvent de la compétence du Conseil d’Etat,les choses sont moins claires pour ce qui estdes recours contre les décisions arbitralesqui peuvent en effet relever — en raison deleur nature commerciale — de la compéten-ce de la chambre commerciale de la Coursuprême.

2° La Société de gestion des valeursboursières (SGVB)

C’est une société par actions constituéepar les IOP. Elle a pour mission l’administra-tion et la gestion matérielle de la Bourse, etnotamment l’organisation des introductionsen bourse, des séances de cotation et desnégociations.

3° Algérie ClearingC’est une société par actions, constituée

par cinq banques publiques et trois entre-prises publiques émettrices d’actions, enl’occurrence Saidal, EGT El Aurassi et EriadSétif. Elle a pour mission : la conservationcomptable des titres émis, l’ouverture decomptes courants de titres, l’identificationdes valeurs émises en les codifiant selon lesnormes internationales, la «scripturalisation»des mouvements règlements/livraisons.Pour l’accomplissement de ces missions, laSPA Algérie Clearing a mis en place un sys-tème de gestion et d’administration automa-tisé, intégré et sécurisé, ouvert aux profes-sionnels du marché financier.

Par Zineddine Sekfali

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 11D’ALGER

marché financier ?4° Les intermédiaires en opérations deBourse (IOP)

Ils constituent le trait d’union entre lessociétés émettrices et les épargnants. Lafonction d’IOP n’est ouverte, depuis la loi n°03/04 du 19/02/2003, qu’aux personnesmorales suivantes : les sociétés commer-ciales (quelle que soit leur forme juridique :SPA, SARL, SNC, SCS…) constituées «àtitre principal» pour cet objet, les banqueset les établissements financiers. L’agrémenten qualité d’IOP est donné par la Cosob.Les candidats à la fonction d’IOP doiventjustifier de capacités financières suffi-santes, de moyens techniques en adéqua-tion avec leurs tâches et d’un personnelformé, qualifié et expérimenté. En cas derefus d’agrément, le demandeur peut sepourvoir devant le Conseil d’Etat.

La fonction essentielle de l’IOP agrééconsiste à acheter et vendre des valeursmobilières sur le marché boursier, confor-mément aux ordres qu’il reçoit de sesclients. Il effectue ces opérations en sonnom, pour le compte de ses clients enverslesquels il est responsable. L’IOP est pourses clients un conseil en matière boursière,financière et fiscale. C’est lui qui gère lesportefeuilles de valeurs de ses clients.

Telle est l’organisation générale de laBourse d’Alger : elle n’a rien à envier à celledes autres bourses. Qu’en est-il à présentde ses activités ? C’est là que les choseslaissent à désirer.

B – L’activité de la BourseIl est, en effet, de notoriété publique que

la Bourse d’Alger peine à démarrer et queson activité en tant que marché des valeursmobilières est très modeste. Est-ce en rai-son de sa jeunesse ? On est tenté de lepenser. En effet, si le texte qui l’a instituéedate de mai 1993, la Bourse d’Alger n’a enréalité commencé à fonctionner en tant quemarché des valeurs mobilières qu’à partirde septembre 1999, date à laquelle, pour lapremière fois dans l’histoire de l’Algérieindépendante, une société — en l’occurren-ce Eriad Sétif — a été introduite et cotée enBourse. La dernière admission et cotation àla Bourse d’Alger date de mars 2011 ; celaconcernait une société par actions privée, lasociété Alliance Assurances.

De 1999 à 2011, seules deux autressociétés, Saidal et l’EGT El-Aurassi, ontobtenu leur admission et cotation à la Bour-se d’Alger. C’est bien évidemment très peu,sachant qu’il y a :- 550 à 600 sociétés cotées à la Bourse duCaire,- 75 à 80 dans celle de Casablanca, quis’est organisée pour porter ce nombre à150 à l’horizon 2015,- 60 à 65 dans celle de Tunis,- et plus de 1 600 (dont les 40 du CAC 40)à Paris, dont la Bourse est très ancienne.

Il n’est donc pas surprenant que le volu-me des affaires traitées par notre Boursesoit modeste et que l’activité «négociation»reste faible. Ce qui surprendrait et en pluschoquerait, c’est qu’on laisse cette situationperdurer, sans que rien ne soit entreprispour y remédier. Or, tout le monde sait quede nombreuses entreprises économiquesdu secteur public comme du secteur privé,souhaitent développer leurs activités deproduction et de services, et ont besoinpour ce faire, de recourir à l’épargne privée.Personne n’ignore non plus qu’il y a dansnotre pays, une importante épargne privée,susceptible d’être mobilisée. Cette épargneest pour partie déposée dans les banques ;elle est donc facile à évaluer. Une autrepartie est thésaurisée à «l’ancienne».

Une troisième partie est injectée dansles réseaux parallèles qui irriguent l’écono-mie souterraine et le marché informel. Ces

deux dernières catégories d’épargne attein-draient, croit-on savoir, des montants supé-rieurs à l’épargne déposée dans lesbanques. Il convient en outre de rappelerqu’il existe chez nous une tradition hostileau crédit, qui conduit certains détenteurs decapitaux à refuser de souscrire ou d’acqué-rir les obligations et les actions émises ; ceproblème est réel, mais n’est pas insolublede l’avis des juristes spécialisés en droitmusulman. Alors, pourquoi la Bourse d’Al-ger est-elle encore à la traîne ? A cause desa jeunesse ? Je crois que l’âge de la Bour-se n’est pour rien dans ce marasme.

A cause des éventuelles lacunes destextes législatifs ci-dessus cités ? Cestextes, s’inspirant des législations de paysayant une longue expérience et une exper-tise avérée en matière de marchés devaleurs mobilières, ne posent pas de pro-blème particulier. Le problème proviendrait-il de la Bourse, en tant que structure ?

A mon avis, ce n’est pas dans l’organi-sation de la Bourse que réside le problème: c’est une organisation similaire à celle debeaucoup de Bourses. La réorganiser unefois de plus, ce serait perdre du temps.«Lorsque l’on ne veut rien faire, on dit qu’onva réorganiser !» aurait dit Lénine ; cetteobservation est, quoi que l’on pense de sonauteur, pertinente !En vérité, la seule ques-tion qu’il convient de se poser est : que fairepour qu’il y ait plus de valeurs mobilièrescotées et négociables, et comment créer unflux financier ample et continu à la Bourse ?

C – Quelques mesures pour une relance Pour que les choses retrouvent un ordre

logique et que la Bourse démarre vraiment,il faut, à mon avis, entreprendre au plus tôt,les quelques actions ci-après énumérées.Ces actions s’articulent autour des troisaxes suivants : 1° - une augmentation significative dunombre des émetteurs ;2° - une meilleure mobilisation de l’épargnepublique ; 3° - des intermédiaires en opérations debourse à la hauteur de leurs missions.

1° - Par émetteurs, on entend : les socié-tés commerciales, les collectivitéspubliques et toutes les autres personnesmorales, susceptibles d’être introduites enbourse. A cet égard, il faudrait en premierlieu que l’Etat affiche sa volonté de favoriserla création de sociétés commerciales pri-vées et adopte des mesures incitatives. Il ya, hélas, des personnes qui, ayant été long-temps nourries de la rente, sont systémati-quement hostiles à l’apparition d’un secteuréconomique privé, productif et dynamique.Il faudrait, ensuite, qu’on mette en placeune structure dynamique chargée derechercher, prospecter et lister, sans laxis-me ni excès, les sociétés publiques et pri-vées, susceptibles d’être admises en Bour-se. Il faudrait dans le même temps simplifieret réduire les conditions et formalités exi-gées pour constituer les sociétés, notam-ment les SPA. On reconnaît dans le foison-nement du formalisme quelques vestigesde l’époque du socialisme triomphant. Enoutre, il ne sert à rien en l’état actuel denotre économie, qui reste dominée parl’Etat, d’allonger et compliquer les condi-tions que doit remplir la société désireused’émettre des valeurs mobilières. C’est eneffet dans le formalisme tatillon et excessifque se nichent les passe-droits et le traficd’influence. Une autre mesure de relance :on pourrait sans commettre d’hérésie juri-dique, permettre aux SARL qui sont juridi-quement à la fois des sociétés de per-sonnes et des sociétés de capitaux,d’émettre des obligations négociables. Onpourrait, s’agissant précisément des SARL,

limiter cette possibilité aux plus grandesd’entre elles qui jouissent d’une solide assi-se financière et justifient de plusieurs exer-cices bénéficiaires. Dans cette hypothèse,on pourrait exiger que les obligations desSARL introduites en Bourse soient exclusi-vement nominatives. Il faudrait, par ailleurs,obliger chaque société émettrice à commu-niquer ses résultats et bilans, à leur donnerla plus large publicité possible par voie depresse et par la diffusion sous forme deprospectus et de plaquettes de ses don-nées comptables essentielles, dûment cer-tifiés par les responsables de la société etvisés par l’expert comptable. Il faut enfinexposer le programme d’investissements etles plans d’actions que la société entendmettre en œuvre grâce à l’épargne publiquecollectée. Des comptes rendus sur l’étatd’exécution de ces programmes et plansdoivent être régulièrement présentés. Pluspeut-être qu’ailleurs, il faut qu’à la Bourserègne la plus grande transparence.

2° L’épargnant a besoin pour souscriredes actions et/ou des obligations, d’explica-tions claires et de garanties fiables. Il doitpouvoir trouver dans les banques en parti-culier, les conseils qui lui permettent deprendre sa décision en toute connaissancede cause et l’assistance technique pour lagestion de son portefeuille de valeurs mobi-lières. Les explications que l’épargnantattend doivent porter sur la nature et les rai-sons de l’opération envisagée, sur la socié-té émettrice, sur sa situation financière, surles objectifs économiques et financiersvisés, sur la procédure à suivre pour sous-crire, sur les bénéfices qu’il est raisonnabled’en attendre, sur les modalités de paye-ment des produits des titres acquis, enfinsur les voies de recours ouvertes en cas dedéfaillance de l’émetteur. L’élaboration d’un«Guide de l’épargnant investisseur enBourse» serait une bonne chose. Il fautaussi donner toutes les assurances àl’épargnant en lui montrant que les titresémis étant négociables en Bourse, il lui estloisible de rompre à tout instant le lien qu’ila avec la société émettrice et récupérer sonargent en vendant tout ou une partie destitres qu’il détient. Les souscripteurs d’ac-tions doivent savoir que contrairement auxactionnaires originels, ils ne sont pas indéfi-niment liés à la société émettrice. Il fautaussi éviter de laisser l’impression à l’épar-gnant qui se donne la peine d’investir enBourse, qu’on le soupçonne a priori deblanchir des fonds mal acquis.

On ne saurait par ailleurs continuer àreprocher à nos concitoyens un manque de«culture de l’actionnariat» ou de «cultureboursière», si d’un autre côté on ne fait rienpour les aider à acquérir cette culture, carcelle-ci n’est pas un don inné mais quelquechose qui s’acquiert : un peu de pédagogieet de vulgarisation, via la télévision notam-ment, serait une excellente initiative…Enfin, comme déjà observé ci-dessus, desefforts restent à faire pour attirer les déten-teurs de capitaux qui, pour des raisons reli-gieuses, hésitent à souscrire des actions etplus encore des obligations. Il suffirait àmon sens de créer à leur intention et leurproposer des formules financièresconformes aux prescriptions de la chari’a.Or, de telles formules ou de tels systèmesexistent depuis longtemps dans beaucoupde pays musulmans. Leur légitimité, demême que leur faisabilité et leur fiabilité,sont prouvées. En effet, dans les pays duGolfe comme en Asie, chez les sunnitescomme chez les chiites, on trouve des mar-chés financiers florissants et de réputationinternationale. On peut donc, sous réservepeut-être de quelques adaptations dedétail, adopter ces systèmes. Persister à

ignorer l’expérience et l’expertise des Etatsmusulmans qui ont développé, avec suc-cès, d’importants marchés financiers, seraità mon avis une grave erreur économique etpolitique. J’ai lu dans le quotidien Echou-rouk du 04/10 une information selon laquel-le l’Institut supérieur du commerce d’Algerallait organiser, les 17 et 18 de ce mois, unerencontre internationale consacrée auxmarchés financiers dans la conception isla-mique. On ne peut que s’en féliciter : il n’esten effet jamais trop tard pour faire bougerles lignes !

3° Les intermédiaires en opérations deBourse forment le maillon qui relie les épar-gnants souscripteurs ou susceptibles desouscrire, d’une part, et les sociétés et ins-titutions émettrices de ces actions et obliga-tions, d’autre part. Autant dire que leur rôleest central et qu’ils constituent la clef devoûte du système boursier. D’où une doubleexigence ; d’abord celle d’un statut juridiquedestiné à encadrer de manière stricte lesactivités des personnels chargés destâches qu’implique la fonction d’intermédiai-re ; ensuite, l’organisation à l’intention deces personnels, d’une formation financièreet bancaire de qualité, mêlant théorie etpratique. Cela implique l’élaboration d’uncursus spécifique de formation de niveauuniversitaire et l’organisation de stagesdans les banques et institutions financièrestant en Algérie qu’à l’étranger. Les person-nels chargés de la fonction d’intermédiairesen opérations de Bourse devraient norma-lement se trouver dans toutes les banques,et leurs agences les plus grandes dans unestructure IOB distincte des autres bureauxet guichets.

Tout en étant au service de la banquequi les emploie, les personnels de l’IOBsont vis-à-vis des institutions émettricesainsi que des épargnants souscripteurs,des conseillers en finances et fiscalité, etles gestionnaires des portefeuilles de laclientèle de la banque. Il est donc temps,tout en préparant la relance de l’activitéboursière à Alger, de sélectionner et formerces personnels. C’est bien d’eux, en défini-tive, que dépendent d’une part, l’apparitionet la diffusion dans le public d’une culturede l’actionnariat et d’autre part, l’expansiondu marché des valeurs mobilières dansnotre pays. En conclusion, on ne dirajamais assez que la Bourse est avant toutun outil de collecte de l’épargne privée,laquelle vient en complément aux créditsbancaires et aux subventions publiques,dont l’économie réelle a besoin.

En tant que telle, la Bourse peut devenirun puissant levier pour la relance de l’in-vestissement productif et du développe-ment économique. En outre, la Boursedonne aux épargnants la possibilité de par-ticiper au développement de l’économienationale et leur permet, en contrepartie decette participation, de bénéficier des fruitsde la croissance. Quant aux autoritéspubliques, il est de leur responsabilité deveiller au fonctionnement normal de laBouse, de prévenir tout dérapage vers laspéculation et de sanctionner avec rigueurles irrégularités qui s’y commettraient.

La Bourse d’Alger vaut donc la peinequ’on s’y intéresse et mérite qu’on la tire desa léthargie, en mettant le plus vite pos-sible dans «sa corbeille» suffisammentd’actions et d’obligations susceptiblesd’être négociées.

Z. S.

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L’assistante bénévole Mme

Bidri Mokhtaria, à la fois tréso-rière de l'association Amel Fi ElHayet (Un espoir pour la vie),dont le président est Me Tou, rec-teur de l'Université Djilali-Liabèsde Sidi Bel-Abbès, tire la son-nette d’alarme face à l’afflux descancéreux et le plus souvent lamaladie est à un stade avancé,faute de prévention et de priseen charge rapide. Les cancé-reux, malgré leur situationdésespérée, se battent pour uninfime espoir de vie, une volontéde vivre qui doit interpeller lesresponsables. «L’association àelle seule compte 1 029 cas.137 cas, dont 66 de cancer dusein, ont été recensés depuisjanvier 2011. La situation estalarmante, nous dira notre inter-locutrice, le nombre de maladesaugmente de jour en jour, et là, ilne s’agit que des malades quiont fait appel à l’association.Dieu sait combien ils sont enréalité.» «Les malades, ajoute-ra-t-elle, font les frais d’unemauvaise prise en charge et de

la cherté des médicaments.»Elle nous confiera que lesquatre appareils de mammogra-phie existant à Sidi Bel-Abbèsn’ont jamais fonctionné. Celui duCHU ne fonctionne pas depuis5 ans, deux de la maternitédepuis 3 ans et celui du centrede Zaouia depuis 2 ans. «Lesmalades sont obligés d’allervers le privé où une mammogra-phie coûte entre 2 000 et3 000 DA, en respect de laconvention que nous avonssignée avec les radiologuesbienfaiteurs. Vu l’absence d’ap-pareils de mammographie, com-ment la prévention pourra-t-ellese faire afin que nous devan-cions la maladie ?», s’interrogeMme Bidri.

En outre, Sidi Bel-Abbès,dira-t-elle, n’a pas de service deradiothérapie, les malades doi-vent se rendre à El Hassi dansla localité de Misserghine (Oran)pour avoir une rendez-vous etles plus chanceux l’obtiennentdans un délai d’un an alors quela durée entre une séance de

chimiothérapie et de radiothéra-pie ne doit pas dépasser 21jours. Jamais, s’indignera-t-elle,le protocole des malades n’a étérespecté, il y a fréquemment desruptures soit de produits de chi-miothérapie soit la radiothérapieest faite plusieurs mois après,ne laissant aucune chance aumalade. C’est le cas d’une jeunemalade de 33 ans qui a fait troisséances de chimiothérapie. A lasuite d’une rupture de produits,elle n’a pu faire trois autresséances et elle est décédée au

début de ce mois d’octobre, lais-sant à leur malheureux sort troisenfants en bas âge.

Quant aux non-salariés, c’estla croix et la bannière, déclare-ra-t-elle : pour se faire délivrer lacarte Chifa, cela prend plus de6 mois. C’est pleine d’amertumeque Mme Bidri tentera de nousretracer le parcours de cesmalades dans leur lutte contre lecancer qui, hélas, prend souventle pas sur eux, faute de moyenset d’une bonne prise en charge.

A. M.

Ces fumées, provenant desfeux allumés, quotidiennement,pour incinérer les ordures ména-gères, enveniment l'atmosphè-re dans la ville et les villagesavoisinants et rendent l'air irres-

pirable au point de causer desproblèmes respiratoires auxmalades et même aux per-sonnes saines. Autre désagré-ment causé par cette décharge :les odeurs nauséabondes qui

s’y dégagent à longueur de jour-née et pénètrent même dans lesfoyers. Les habitants fermentvainement les fenêtres de leurshabitations pour empêcher lapénétration de ces odeurs pourpréserver la santé de leur progé-niture.

Cette situation se compliquedavantage, notamment aprèsles chutes de pluie. Les citoyensde la ville de Rio Salado, qui est

réputée par ses beaux pay-sages touristiques, lancent unappel pressant aux autoritéslocales leur enjoignant deprendre les mesures néces-saires en vue de fermer cettedécharge publique qui est deve-nue une source de maladiespour la population de cette villeet même des localités avoisi-nantes.

S. B.

Le Soird’Algérie Société Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE12

PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEINÀ SIDI BEL-ABBÈS

Les quatre appareils de mammographien’ont jamais fonctionné

CHLEF

Un camionneurpercute

mortellementun policier en service

Mercredi dernier, dans la soi-rée, le conducteur d’une camion-nette de marque Hyundai a per-cuté mortellement un policier, àl'entrée ouest du centre-ville deChlef, à proximité du siège de laradio régionale, où il était de fac-tion. Le policier, AbderrahimK. H., 26 ans, originaire de lawilaya de Tlemcen, a succombéà ses graves blessures, et ce,quelques minutes après sonévacuation à l'hôpital d’OuledMohamed par les éléments de laProtection civile. Selon destémoins oculaires, ce drame, à lamanière des films de Hollywood,a eu lieu à 21h, quand les deuxoccupants de la camionnette,poursuivis par deux policiers quiétaient à bord d’un véhicule deservice, roulaient à grande vites-se sur la route menant à la radiode Chlef.

La victime, qui se trouvait àl’intérieur du siège de la radioleur barra la route, histoire de lesempêcher de fuir, mais en vain.Le camionneur le percuta avantde prendre la fuite, selon les rive-rains et les automobilistes quiétaient présents sur les lieux ducrime. Une enquête a été ouver-te par les services de sécuritépour arrêter les deux auteurs dece drame, qui sont en état defuite, et mettre toute la lumièresur les circonstances de cedrame qui a provoqué tant destupeur chez les citoyens.

Zakarya Mahfoud

Un jeunehomme tente de s’immoler

devant le chefde la daïra

d’Oued FoddaLe jeune homme, B. A. A. N.,

34 ans, a tenté de s’immoler parle feu mercredi dernier à 14h,dans le bureau du chef de ladaïra d’Oued Fodda, situé à l’ex-trême est de la wilaya de Chlef.

Le suicidaire a menacé lechef de daïra de mettre fin à savie, en s’aspergeant d’essenceen présence du personnel decette institution.

N’était l’intervention des ser-vices de sécurité et des agentsde la Protection civile, le jeuneaurait mis à exécution sesmenaces. Signalons qu’uneenquête a été ouverte par lesservices concernés afin demettre toute la lumière sur lesvéritables raisons qui l’ont pous-sé à commettre un tel acte.

Z. M.

AÏN-TÉMOUCHENT

Fumées et odeurs nauséabondesà la décharge d'El-Maleh

Le projet des 96 logements sociauxparticipatifs de l’APC de Skikda, implan-tés dans la cité des 500 logements, ausud de la ville, continue de faire desmécontents parmi les postulants.

La coopérative chargée de l’exécution duprojet a été créée en 2004, alors que lechantier ne sera lancé par l’Agence dewilaya de la régulation foncière qu’en 2009.La cause, aussi bizarre qu’elle puisseparaître, est liée aux lenteurs prises par lesservices concernés dans la démolition d’untaudis.

Ce dernier est devenu un facteur blo-quant de premier ordre, et ce, malgré les dif-férents arrêtés de démolition établis.L’application tarde à être exécutée alors queles autorités de la wilaya, à leur tête le wali,ont sommé à maintes reprises les instances

compétentes à le faire. La dernière en datefait suite à la troisième audience qu’a accor-dée le chef du cabinet du wali aux déléguésdes 96 postulants, remonte à près d’unmois. Il y a une semaine, las d’attendre, cesderniers ont observé un sit-in devant lawilaya. Ce qui a incité le chef de la daïra deSkikda à leur promettre de régler leur pro-blème. Au total, ce sont trois arrêtés dedémolition qui ont été établis, dont le pre-mier remonte à avril 2011. Il y a six moisdéjà que le taudis aurait dû être rasé.

Cela éveille logiquement des soupçons.Initialement, c’étaient 14 autres gourbis quientravaient le lancement du chantier.Décision a été prise de construire, àquelques encablures, le même nombre delogements de type rural, dont un destiné àl’occupant du gourbi empêchant la réalisa-

tion du projet. D’ailleurs, les familles éli-gibles à recevoir un logement ont été desti-nataires d’un formulaire, qui doit comporterleurs noms et prénoms, qu’ils ont pris le soinde légaliser à d’état civil et déposé au servi-ce de l’urbanisme de l’APC de Skikda.

Dans ce formulaire, les occupants desgourbis s’engagent à les démolir dès laremise des clés des logements ruraux. Poursa part, l’occupant du gourbi enpêchantl’érection desdits logements a, selon dessources concordantes, posé le problèmed’une manière logique. «Vous me démolis-sez mon gourbi, d’accord ! Mais moi je vaisêtre relogé où ?» Ce qui revient à dire qu’ilfaut trouver la parade pour contenter tout lemonde, y compris, bien sûr, celle de recaserimmédiatement ce dernier.

Zaid Zoheir

ALORS QUE TROIS ARRÊTÉS DE DÉMOLITION ONT ÉTÉ ÉTABLIS

Un gourbi bloque un projet étatiquede 96 LSP à Skikda

Pho

to:

DR

La coquette ville d'El-Maleh, dans la wilaya d’AïnTémouchent, qui compte une population de plus de 12 000habitants, est confrontée depuis la fermeture du CET (centred'enfouissement technique) de Sidi Ben-Adda, au problèmedes fumées qui se dégagent nuit et jour de la déchargepublique de la ville.

Partout à travers le monde, on se mobilise pour luttercontre le cancer qui fait tous les jours des victimes, et cemois a été placé sous le thème «Octobre rose» pour ten-ter de trouver plus de moyens pour contrer la maladie etépargner des vies. Mais malheureusement, la tâche n’estpas facile et la résignation n’est pas une solution.

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Culture Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

«To Joan and Bobby»Joan Baez et Bob Dylan ont formé un des plus

célèbres duos d’artistes dans le monde. Ils se sont ren-contrés en 1961 au Gerdes folk City dans le quartier deGreenwich Village à New York. Joan Baez n’est pas vrai-ment impressionnée par Dylan. Mais elle est très intéressée par une de ses chansons et veut l’enregis-trer.

Cette chanson c’est Song to Woody (chanson pourWoody) écrite en hommage à Woody Guthrie. En 1963,elle qui est déjà une chanteuse connue invite Dylan àchanter avec elle au Newport Folk Festival où ils interprè-tent en duo With God on our side, une composition deBob Dylan. Il va souvent chanter en première partie desconcerts de Baez. Les gens disaient à l’époque que BobDylan «rabaissait le niveau». En réalité, c’est parce qu’ilavait sur scène un comportement peu «commercial» eninterprétant de très longues chansons, parfois dos aupublic. Au début, c'est Joan Baez qui invitait Dylan à inter-préter ses propres compositions mais les rôles s'inversentrapidement. Elle va aussi reprendre un grand nombre deses compositions dont Blowin in the wind, It's all over no,Baby blue et Farewell Angelina. Baez a écrit au moinsdeux chansons dédiées à Dylan : Diamond & Rust et ToBobby. Joan Baez a donné un concert gratuit à Algerdans les années 1970. Bob Dylan n’a jamais chanté dansnotre pays, mais peut-être qu’un jour il le fera. Déjà, nousavons en Souad Massi une «Joan Baez algérienne» et enBaâziz un «Bob Dylan algérien».

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

VENTE-DÉDICACEKarim Younes, ancien président del’APN, signera son livre De la Numidie àl’Algérie : Grandeurs et décadence, paruchez Casbah Editions.ll Le samedi 15 octobre (à 14h) authéâtre municipal de Sétif.ll Le jeudi 20 octobre (à 14h) à la librai-rie Hassissen de Béjaïa.ll Le samedi 22 octobre (à 14h) à lalibrairie du Tiers-Monde à Alger.ll Le samedi 29 octobre (à 14h) à l’ex-librairie SNED de Boussaâda.CENTRE DES LOISIRS SCIENTI-FIQUES (RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER-CENTRE)ll Samedi 15 octobre 2011 :A 15h, conférence de Ali Agouni portantsur le parcours de Messali Hadj, suivied’une animation artistique présentée parles élèves du Conservatoire centrald’Alger.ll Lundi 17 octobre 2011 :A 15h, conférence portant sur le témoi-gnage vivant d’un acteur de la tragédiedu 17 octobre 1961 et membre de laFédération du FLN de France.SALLE DES FÊTES DU BOIS DES

CARS (DELY IBRAHIM, ALGER) ll Dimanche 16 octobre 2011 :A 20h, soirée de variétés animée par lechanteur Omar Mamache accompagnéde son groupe musical (à l’occasion dela journée de l’immigration).THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINEDE TIZI-OUZOUll Samedi 15 octobre :A 15h, pièce Laylet el layali du Théâtrerégional de Constantine.CINÉMATHÈQUE D’ORANll Samedi 15 octobre :A 14h, film d’animation La tour au-delàdes nuages de Makoto Shinkai (Japon,2004). (VO sous-titrée en arabe).A 16h, film d’animation 5 centimètres parseconde de Makoto Shinkai (Japon2007). (VO sous-titrée en arabe).CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGERll Dimanche 16 octobre :A 17h, conférence «Les footballeurs pro-fessionnels algériens entre deux rives(1954-2002)» par Stanislas Frenkiel, his-torien.ll Mercredi 19 octobre :A 18h30, projection du film «Et si» de

Serge Lalou (France, Fiction, 110 min,2010). En présence du réalisateur.Avec : Jean Claude Lalou, SabrinaPerret, Bruno Putzulu.INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR)Hommage à Stefania Sandrelli, actriceitalienne qui a marqué l’histoire du ciné-ma italien et international à partir desannées 60.ll Jeudi 20 octobre :A 18h, film La Famiglia de Ettore Scola,avec Stefania Sandrelli, VittorioGassman et Fanny Ardant (VO, 1987,drame, 140 mn).ll Jeudi 27 octobre :A 18h, film La Prima Cosa Bella dePaolo Virzì, avec Valerio Mastandrea,Stefania Sandrelli, Claudia Pandolfi etMicaela Ramazzotti (VOSTF, 2010,comédie dramatique, 118 mn).LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER)ll Samedi 15 octobre :A 14h, le caricaturiste Ali Dilem sera pré-sent pour une séance de vente-dédicacede son dernier album L’Algérie mon

humour, paru aux éditions Casbah.CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏAll Samedi 15 octobre :A 14h30, l’économiste et ancien gouver-neur de la Banque d’Algérie (1989-1992), Abderahmane Hadj-Nacer, auteurde La Martingale algérienne (éd.Barzakh, 2011), animera un café littérai-re au Théâtre régional de Béjaïa. Uncartoonevent (animation par des des-sins) sera assuré par le caricaturisteGhilas Aïnouche. LIBRAIRIE MULTI-LIVRES EST CHEI-KH (19, AVENUE ABANE-RAMDANETIZI OUZOU)ll Samedi 15 octobre :A 13h30, l’auteur Youcef Merani, dédica-cera ses livres La pétaudière, paru auxéditions Casbah et Almanach de TiziOuzou, paru aux éditions Alpha.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,PLACE KENNEDY, ALGER)ll Samedi 15 octobre :A 14h30, Hafida Ameyar dédicacera sonlivre La moudjahida Annie Fiorio-Steiner,une vie pour l’Algérie, édité parl’Association Les Amis de AbdelhamidBenzine.

GALERIE DAR-EL-KENZ(16, LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)l Jusqu’au 20 octobre :11e Salon d’automne du petit format,avec les artistes Bettina Heinen-Ayach,H’ssicen, Belbahar, Guita, Hioun, etc.La galerie est ouverte de 10h à 18h etfermée le vendredi et le dimanche.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Programme théâtrel Samedi 15 octobre :A 18h, pièce Tag Ala Men Tag, mise enscène de Ahmed Rezak.SALLE ATLAS (BAB EL-OUED,ALGER)Programme enfantsll Samedi 15 octobre :A 10h, spectacle éducatif et divertissantintitulé Moughamaret Ernoub par la trou-pe El-Ahlem.BIBLIOTHÈQUE DAR-EL-ANIS (AÏN-BENIAN, ALGER)l Mardi 18 octobre :A 14h30, conférence à l’occasion de lacommémoration des évènements du 17 octobre 1961.

I l y avait foule dans cetantre du savoir. La librairie

Gouraya, située dans la com-merçante rue de la Liberté,s’est avérée trop étroite pourcontenir toutes ces personnesqui se sont déplacées pours’offrir une dédicace du pre-mier ouvrage De la Numidie àl’Algérie, Grandeurs et Rup-tures de cet ancien présidentde l’APN qui est resté, tout aulong de sa riche carrière poli-tique, digne. Karim Younèssimple et affable, est apparu àun public qui ne cessait d’af-fluer depuis l’ouverture decette vente-dédicace versquatorze heures pour desretrouvailles avec ce fils de lavallée de la Soummam qui afait sienne cette devise alorsqu’il occupait le haut du per-

choir du Parlement : «Si laresponsabilité est éphémère,la dignité, elle, est éternelle.»

«Karim Younès a été élucomme membre de l’APC deBéjaïa en 1970 avec moi maisil a préféré continuer sesétudes à Constantine. Il estconnu pour être un hommeintègre, respectueux, dispo-nible avec tout le monde.Même s’il lui arrive de rater unmariage, Karim a toujourstenu à être présent lors desenterrements et compatir dansla souffrance et la tristesse.J’aurais souhaité que cettemanifestation se déroule à laMaison de la culture au vu decette importante affluencemais j’espère que ce ne seraque partie remise», nous a

confié Mehleb Youcef, unnotable de la ville de Béjaïa etancien maire de la ville dansles années 1970.

La rencontre a donné lieunotamment à des retrouvaillesparticulièrement émouvantesavec des proches et des amis.Karim Younès prenait le tempsavec chaque personne échan-geant des mots avec une voixdouce et un visage toujourssouriant.

Un jeune étudiant, quiattendait un long momentd’avoir sa dédicace, confie :«Je patiente depuis presqueune heure pour me fairesigner ce livre, mais cela neme dérange pas. J’ai hâte dedécouvrir ce grand hommepour qui j’ai énormément de

considération. Je ne suis pasde son parti mais des hommespolitiques comme Karim You-nès nous motivent à croireencore dans notre pays.»

Il y avait seulementquelques chaises mais celane dérangeait personne,même pas les personnesâgées, en partie des anciensmoudjahid de la région venussaluer l’ancien président duParlement à qui ils vouentaussi un profond respect et sefaire signer son premier livre.

Durant plusieurs heures,malgré l’exiguïté de la salle, lachaleur, le public a attendudebout et patiemment pourarracher une dédicace du livrede l’ancien président del’APN.

Il était 18h 30 lorsque ledernier groupe de lecteursquitte la librairie Gouraya nonsans satisfaction. Après plu-sieurs heures de dédicaces,les yeux pétillants d’énergie etde générosité, Karim Younès,qui donne rendez-vous auxBéjaouis pour une autre ren-contre-dédicace de son livreDe la Numidie à l’Algérie,Grandeurs et Ruptures pro-grammée pour jeudi prochainà partir de 10h à la librairieHassissene, dans la haute-ville, arrivait difficilement àcacher cette forte émotionsuscitée par tant de marquesde sympathie et de reconnais-sance des siens.

A. Kersani

RENCONTRE-DÉDICACE DE L’ESSAI DE LA NUMIDIEÀ L’ALGÉRIE, GRANDEURS ET RUPTURES DE KARIM YOUNÈS

Impressionnant engouementà la librairie Gouraya de Béjaïa

COLLOQUEL’expérience théâtrale de Kateb Yacine

en débat à Guelma

La librairie Gourayade Béjaïa a accueilli,dans l’après-midi dejeudi, l’ancien prési-dent de l’APN, KarimYounès, pour unevente-dédicace deson livre De la Numi-die à l’Algérie, Gran-deurs et Rupturesparu le mois de sep-tembre dernier chezCasbah Editions.

L ’expérience théâtrale de Kateb-Yaci-ne sera au centre des travaux du

sixième colloque international sur cetécrivain, prévu du 25 au 28 octobre pro-chains à Guelma, a-t-on appris des orga-nisateurs. Selon la même source, 16communications seront données à lasalle de cinéma El-Intissar où serontconviés des chercheurs et des spécia-listes de la littérature du Maghreb, a indi-qué M. Ali Abbassi, président de l’Asso-ciation de la promotion du tourisme etdes activités culturelles de la wilaya deGuelma, responsable de la commissionde préparation du colloque. Il a ajoutéqu’en plus d’invités de France, de Bel-gique et d’Autriche, des chercheurs vien-

dront des universités d’Oran, de Sidi-Bel-Abbès, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou, deSkikda et de Guelma. Le colloque coïnci-dera avec le 22e anniversaire de la dis-parition de l’auteur de Nedjma. Il regrou-pera également des artistes, descinéastes et des hommes de lettres algé-riens de renom, dont Rachid Boudjedraqui donnera une conférence sur «L’hom-me et son œuvre» et Bouziane Bena-chour qui interviendra sur le thème«Kateb Yacine, ou l’expression vivantede l’être social». Un film documentaired’une durée de 70 minutes, réalisé parDjilali Khellas, sera projeté à l’occasionde cette rencontre, suivi par un autre filmréalisé par Brahim Hadj Slimane.

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39es AMERICAN GRAMMY AWARDS

Les nominés connusS i les Grammy Awards

sont décernés par lesprofessionnels de lamusique, les AmericanMusic Awards ont la réputa-tion d'être plus représenta-tifs du goût du public enrécompensant les artistesles plus vendus et diffusésoutre-Atlantique. L'annéedernière, Justin Bieber avaitdominé la compétition avecquatre prix majeurs. Qui estdans les rangs cette année(39e édition) pour recevoirles précieux trophées ?Mardi, à Los Angeles, suc-cédant à l'adorable DemiLovato, Pitbull, la jeuneactrice Sarah Hyland etNicki Minaj étaient chargésd'annoncer les nominations.

La poupée hip-hop, qui aeu quelques problèmes de

décolleté débordant pen-dant la conférence de pres-se, est elle-même nomméedans les catégories meilleurartiste rap et meilleur album

rap/hip-hop. Dans les autrescatégories, on retrouve lescartons de l'année que sontles albums d'Adele, de Tay-lor Swift, de Lady Gaga etde Katy Perry.

La remise des trophéesaura lieu le 20 novembreprochain à Los Angeles.

Katy Perry.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE14

FOOTBALL / CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL LIGUE 1 (5e JOURNÉE) :

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USM ALGER-CR BELOUIZDAD

Explication entre Algérois

«Nous sommes dansl’obligation de gagner cetterencontre», dira le milieu deterrain usmiste Bouchema,avant de continuer : «L’US-MA doit aussi gagner cematch pour ses supporters,en particulier ceux qui ont faitle déplacement en nombre àEl Eulma pour nous soutenirface à l’équipe locale dansdes conditions difficiles, oùmalheureusement nousn’avons pas pu leur offrirgrand-chose», a expliquél’ex-Mouloudéen. Les pou-lains du boss Haddad dispu-teront leur second derby decet exercice, après celuigagné face à l’USMH. La«dream team» semble subir

une grande pression de lapart de sa galerie, qui aspireà un rendement meilleur quecelui affiché par lesZ e m m a m o u c h e ,Lemmouchia, Djediat andCo.

Mais cela risque d’être dif-ficile, les capés du technicienfrançais Renard auront fort àfaire face à un redoutableadversaire qui affiche uneparfaite forme en ce début desaison.

«L’USMA, qui a uneexcellente équipe, est com-posée d’un ensemble dejoueurs expérimentés, etnotre mission ne sera pas detout repos face à cette sélec-tion. Toutefois, notre équipe

ne va pas se présenter envictime expiatoire, le Chababa lui aussi des atouts à fairevaloir sur la pelouse dutemple olympique. Après être

restés invincibles durantquatre journées de cham-pionnat, nous allons tenter demaintenir cette cadence»,dira Islem Slimani.Ce sera

une grande explication, lesdeux teams ont les moyenshumains de faire vibrer lesamateurs de la balle ronde.

Amine Andaloussi

Après la pause forcée de plus de deuxsemaines qu’a connue le championnat profes-sionnel Ligue 1, le stade du 5-Juillet abritera,aujourd’hui, une rencontre qui mettra aux prisesdeux coriaces formations, le CR Belouizdaz et sonpoursuivant, l’USM Alger. Un prestigieux derby enperspective.

StartAlger (20-Août 1955) : NA Hussien Dey-CA Batna (18h)Béjaïa : JSM Béjaïa-MC Alger Oran : MC Oran-WA Tlemcen (16h) Alger (5-Juillet 1962) : USM Alger -CR Belouizdad Tizi-Ouzou : JS Kabylie-AS Khroub Saïda : MC Saïda-MC El-Eulma (16h) Constantine : CS Constantine-USM Harrach (16h) Sétif : ES Sétif-ASO Chlef.

MC EL EULMA

À Saïda pour gagnerAprès la trêve du week-

end dernier, les hommes deTaleb n’ont pas chômé enpréparant sérieusement leurrencontre de ce jour avec leMouloudia local. Le stafftechnique a axé son travailprincipalement sur le côtétactique, et au vu du rende-ment du quatuor du milieu,Bouaïcha-Gharib-Hemami-Bentayeb, l’équipe ira ens’améliorant et va jouer de

plus en plus l’offensive. Lorsde la rencontre amicale faceau CA Batna, le jeuneKhetalla fera sa rentrée à laplace de Berrefane (suspen-du suite à sa contestationface à l’USM Alger).L’infirmerie ne renfermeaucun blessé, Taleb pourraà loisir choisir son onze ren-trant et demander à sesjoueurs une plus grande dis-cipline dans le jeu et éviter

les cartons jaunes surtout àMahfoudi, Renane,Berchiche et Belakhdar s’ilsveulent participer à la pro-chaine rencontre, la JSKaprès leur production contreles Algérois.

De son côté, Rouabahqui connaît quelque peu sonadversaire, voudra, lui aussi,opposer une tactique àmême de lui valoir une vic-toire cependant, il appréhen-

de beaucoup cette ren-contre, surtout que sonmeneur de jeu Cheraïtiasera absent (suspenducontre l’ASK). Cette ren-contre qui drainera certaine-ment le grand public, serasuivie avec beaucoup d’at-tention par les supporterseulmis qui feront un longdéplacement pour encoura-ger leur team.

Mostefa Djafar

QATARBelmadi

sanctionnéd'une double

amendeL'entraîneur algérien de

Lekhwiya (1re division qatarie)Djamel Belmadi a été sanctionnéd'une double amende pourdiverses raisons.Le technicienalgérien qui avait conduit l'an der-nier, l'équipe de Lekhwiya au titredu champion de Qatar pour lapremière fois de son histoire , aécopé de deux amendes. La pre-mière amende, d'un montant de30 000 riyals, plus un avertisse-ment, a été infligée au coach deLekkwiya pour «non collabora-tion» avec la commission decontrôle antidopage de la fédéra-tion. Belmadi a écopé d'unedeuxième amende de 10 000riyals pour «contestation» avecles organisateurs de la rencontreface à Al Ahly lors de la premièrejournée de la coupe du Qatar.Lekhwiya compte dans ses rangsl'international algérien MadjidBougherra qui s'est engagé lorsdu mercato estival, en provenan-ce des Glasgow Rangers.

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FOOTBALL / JS KABYLIE

Un match pour dissiper le doute

Certes, ça ne sent pas lebrûlé chez les Kabyles, maisle cours pris par leur débutde saison n’incite pas du toutà l’optimisme. Ceci, même sil’arrivée de Meziane Ighil aatténué quelque peu lescraintes. En attendant demettre en œuvre «pour devrai» sa conception, l’ex-sélectionner national s’estattelé à remettre de l’ordredans la maison et surtouttenter de tirer profit de lamini-trêve qui vient des’écouler pour revoir plein dechoses dans la préparation.Une petite coupure venue au

bon moment, mais malheu-reusement pour le staff de laJSK, l’indisponibilité de plu-sieurs joueurs a quelque peumis à mal ses plans.

Malgré ces contretempsqui n’ont pas arrêté de s’en-chaîner depuis des mois, lesCanaris se sont remis au tra-vail avec comme perspectiveimmédiate le match d’aujour-d’hui face au Khroub. Unrendez-vous que Asselah etses amis n’ont absolumentpas le droit de rater s’ils neveulent pas voir le doutes’installer dans toute sa«splendeur». C’est en fait

comme un match de coupeque les Kabyles s’apprêtentà livrer, et encore une foissans toutes leurs armespuisque Remache, Saïdi,Ziad et Rial feront défaut.Des problèmes d’effectif quidevraient, a priori,contraindre le staff techniqueà faire appel à Bitam, toutjuste remis d’une blessure,pour assister Khelili dans

l’axe de cette défense qui,jusque-là, n’a pas présentétoutes les garanties.

Comme on doute fort queles Khroubis viendront à TiziOuzou pour jouer l’offensiveà outrance, les défectionsdans l ’arrière-garde nedevraient pas poser trop deproblèmes, c’est plutôt aumilieu, où l’absence d’undépositaire du jeu se fait

encore cruellement ressentir,et devant, malgré une paletted’attaquants pourtant pas lesplus mauvais du pays, quela JSK devrait se secouer.

Alors, le public du stadedu 1er-Novembre - cette autregrande énigme - verra-t-ilenfin ne serait-ce qu’uneesquisse du visage espéréde la JSK ?

M. Azedine

La 5e journée sonnera-t-elle le vrai départtant attendu de la JSK ? L’envol des Canariss’est langoureusement fait attendre au point oùbeaucoup parmi ceux dont la fidélité auxCanaris est restée, malgré tout, immuable, sesont mis à revoir le fantôme de la pénible sai-son dernière.

Le dossier de Zarabisera déposé demain

Le dossier de l'ancien défen-seur international algérien,Abderraouf Zarabi, sera déposédemain par la JS Kabylie (Ligue1 algérienne), au niveau de laLigue de football professionnel(LFP), pour pouvoir être qualifiéau sein de sa future équipe.

Zarabi (32 ans) espère béné-ficier d'une dérogation pour pou-voir être qualifié comme le stipu-le la loi relative aux joueursinternationaux au chômage.

L'ancien défenseur de Nîmes Olympique(National/France), est rentré mercredi en Algérie, en prove-nance de France afin de conclure avec le club phare duDjurdjura.

Toutefois, le joueur devra attendre les résultats ducontrôle médical pour apposer sa signature au bas ducontrat qui devrait le lier avec la JSK.

Il était sur le point d'opter pour la formation de Beni Yes(Emirats arabes unis), avec laquelle il avait effectué desessais la semaine dernière, «mais un différend financier asurgi et a fait échouer le transfert», selon son agent.

Zarabi devrait ainsi retrouver le championnat algérien,après l'avoir quitté il y a de cela huit ans. Son dernier cluben Algérie était le NA Hussein-Dey.

En France, Zarabi avait porté les couleurs de plusieursformations, à l'image d'Ajaccio, Gueugnon et Nîmes, sondernier club, qu'il a quitté, à la suite de sa relégation enNational, à la fin de la saison dernière, rappelle-t-on.

JSM BÉJAÏA

Laver l’affront de Chlef En recevant le MCA sur

leur terrain, aujourd’hui, pourle compte de la cinquièmejournée du championnat deLigue 1, les Lions de laSoummam auront à cœur delaver l’affront de Chlef et derenouer avec le succèsdevant leur public. Ne céderaucun point à domicile est lemot d’ordre majeur des Vertet Rouge qui ambitionnentde jouer les premiers rôlescette saison.

Les gars de Béjaïa sesont remis au travail lundidernier après une journée derepos pour poursuivre leurpréparation entamée durantcette trêve à Alger, avec laferme détermination de faireoublier la défaite concédéeface à l’ASO. Même si leDoyen n’est pas au mieux desa forme en ce début dechampionnat, les capés deFouad Bouali se montrentconscients qu’ils doivent res-ter très vigilants face à leuradversaire du jour qui se

présentera avec la nettedétermination de se racheteret repartir du bon pied à par-t ir de Béjaïa. Le driverbéjaoui n’a rien laissé auhasard pour négocier judi-cieusement ce rendez-vousmouloudéen.

Pour réussir sa mission,le coach vert et rouge, aprèsle retour de certains joueursde suspension et de blessu-re pour d’autres a disposédurant cette semaine de l’en-semble de son effectif, à l’ex-ception de Gacemi, toujoursblessé, pour cette rencontrecontre le MCA.

Après avoir programmédeux séances de travail parjour pour une meilleure pré-paration physique et tech-nique de ses protégés, lestaff technique a baissé lacharge de travail pour reve-nir à une seule séance d’en-traînement mercredi afin depermettre à ses éléments derécupérer en prévision de larencontre d’aujourd’hui.

L’entraîneur béjaoui a égale-ment mis l’accent sur le voletpsychologique à la veille decette confrontation face auDoyen en exigeant de sesjoueurs de la prudence etune totale concentration pourse mettre à l’abri de toutemauvaise surprise.

Les responsables du clubse sont mobil isés pourmettre dans de meilleuresconditions les joueurs afin deleur éviter toute pression.

Pour la circonstance, unemise au vert de l’équipe àl’hôtel des Hammadites justeaprès la séance d’entraîne-ment d’hier au stade del’Unité maghrébine a été pro-grammée.

Les équipiers de Zafourrejoindront directement cecomplexe touristique, situéesur la côte-est pour passer lanuit avant de croiser le feraujourd’hui en début de soi-rée avec les Algérois duMouloudia. A. K.

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Installation d’undirectoire : comme

une lettre à la posteAprès des semaines de

polémiques, de tractations,de consultations, de conces-sions et de report de la dateremise du bilan moral etfinancier du CABBA, demeu-rés sans succès, le wali adécidé la mise en place d’undirectoire, jeudi dernier. Cedirectoire composé deRachid Guerrouache,Boudjellal Kamel, KhelifRabah, Zerroug Abdenacer,Hadji Abdelmadjid, serachargé de diriger le CABBAjusqu’à la tenue de l’assem-blée générale élective. Lewali, dans son intervention,dira qu’il a agi de la sortedans deux buts : d’abord

pour débloquer des fonds etpouvoir subvenir auxdépenses multiples du clubet permettre à l’équipe d’ac-céder en nationale 1, et qu’ilétait animé par cet uniquesouci. I l ajoutera que M.Salah Bouda a donné lemeilleur de lui-même, quec’est une personne intègre etde haute moralité, cependantil n’a pas honoré en totalitéses engagements et sonremplacement n’a rien depersonnel.

Interrogé sur la situationdu club et la décision du wali,Bouda Salah se dit ni choquéni surpris.

Layachi Salah-Eddine

RC KOUBA

Sofiane Mécheri : «L'entraîneurBouhellal a toute notre confiance»

Le président du conseild'administration du RCKouba (Ligue 2 profession-nelle de football), SofianeMécheri, a indiqué que l'en-traîneur de l'équipe, KamelBouhellal, jouit de la confian-ce de la direction, en dépitde la dernière défaite concé-dée à domicile face au MOConstantine (2-1).

«C'est vrai que ce reversinattendu a quelque peudéstabilisé le groupe et tous

les amoureux du club, maiscela n'est pas une raisonpour incomber la responsabi-lité uniquement à Bouhellalqui est en train de réaliser unbon travail, et qui a toutenotre confiance», a affirmé lepremier responsable du clubalgérois.

Kamel Bouhellal qui a faitl'impasse sur la séance d'en-traînement qui a suivi ladéfaite de vendredi dernier, afini par revenir à de

meilleures sentiments. «Il n'a pas assuré la

séance d'après-match, j'aidiscuté avec lui pourconnaître les raisons, et il afini par revenir à ses fonc-tions pour la préparation dumatch face au leader leCABB Arréridj», a-t-il ajoutéà la radio nationale. A l'issuede la 5e journée, le RCKpointe à la 8e place au clas-sement avec 7 pts (deux vic-toire, un match nul, deux

défaites), rappelle-t-on. Parailleurs, Sofiane Mécheri aannoncé la tenue d'uneassemblée générale extraor-dinaire.

«J'ai décidé dans lesrègles de provoquer uneassemblée générale extraor-dinaire pour le 18 octobre,afin de débattre sur la situa-tion du club et essayer detrouver des solutions auxproblèmes dont souffre leclub», a-t-il conclu.

Khalfapressenti àl'US Biskra Le coach Abdelkr im

Khalfa, sollicité par lesdirigeants de l’US Biskra(Ligue professionnelle defootbal l ) , a donné son«accord de pr incipe»pour entraîner l’équipepremière, a indiqué leprésident du club, Al iHouhou.

Le nouvel entraîneurdevait superviser sa nou-velle équipe dès hier àl’occasion de la rencontrequi l’a opposé à l’USMBlida pour le compte dela 6e journée de la Ligue2, a ajouté la même sour-ce.

La barre technique del’équipe phare des Zibanétai t provisoirementconf iée au duoB o u k e z z o u l a - S o u i c i ,désigné au pied levé à lasuite de la suspensionpour 6 mois de l’entraî-neur Medjdi El Kourdipour avoir agressé unoff ic ie l lors de la ren-contre face à l'USM Bel-Abbès.

L’US Biskra occupe,après 5 rencontres, ladernière place du classe-ment de Ligue 2, en com-pagnie de l ’ABMerouana, avec 3 points.

USM ANNABADes joueursblessés lors

d’un accident Un autobus transpor-

tant les joueurs espoirsde l'USM Annaba, qui serendaient à Alger pourrencontrer l 'équipe duParadou AC, est entréjeudi en collision avec uncamion près de Kadiria(wilaya de Bouira), tuantle chauffeur du poidslourd et b lessant s ixjoueurs, a- t -on appr isauprès du président duParadou AC, KheireddineZetchi.

Les six joueurs ontqui t té l 'établ issementsanitaire de Bouira où ilsont été évacués, a préci-sé M. Zetchi.

Les causes exactesde l 'accident n'ont pasencore été déterminées.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE16

FOOTBALL / ÉQUIPE NATIONALE

Phot

os:D

R

KARIM MATMOUR :

«Le jeu de l'équipe a changéavec Halilhodzic»

HANDBALL : SUITE AUX CONTACTS ENTRE LA FAHB ET LE MJS

La compétition marque un temps d’arrêtLa deuxième journée de championnat de

division nationale une messieurs de hand-ball, prévue initialement jeudi, a été reportéeà la semaine prochaine. C’est ce qui a étédécidé à l’issue des réunions tenues, jeudidernier, entre les responsables de laFédération algérienne de handball et leministère de la Jeunesse et des Sports(MJS). Pour désamorcer la crise prévalantdepuis quelques jours, née de la mésententeentre trois clubs sur les 20 de la divisionnationale une messieurs et la Fédérationalgérienne de handball (FAHB) au sujet de laformule de compétition de ce palier, cette

solution a été entérinée par les deux parties,et ce, par souci de sagesse. Il faut dire quele MJS et la FAHB ont toujours travaillé dansune parfaite entente, sans être dérangés parles dernières péripéties vécues survenuessur la scène sportive nationale et médiati-sées à dessein.

En effet, le chef de cabinet et le directeurgénéral des sports ont reçu, jeudi dernier,dans des séances marathon, le président etle secrétaire général de la FAHB. Les deuxparties ont longuement discuté de la com-pétition au niveau de ce palier pour trouverune solution à ce problème. Elles ont conve-

nu aussi d’une réunion, dimanche 16 octobreau siège du MJS à 9h, regroupant les res-ponsables du MJS, de la FAHB et des clubsde la division nationale une messieurs.

Pour rester dans le sillage de la compéti-tion nationale, le bureau fédéral, réuni jeudidernier en soirée, en session ordinaire, aétudié et évalué la situation née des derniersdéveloppements vécus sur la scène hanb-dallistique nationale. Aussi, la convergenceest allée vers l’acceptation des décisionsayant conclu la rencontre de la matinée. Enoutre, les présents ont répondu aux sollicita-tions de plusieurs clubs de la division natio-

nale une dames pour reporter la premièrejournée de leur championnat d’une semaine.Cette entame devrait être effective aujour-d’hui. D’ailleurs, certains responsablesd’équipes de ce palier songent à une actioncommune pour dénoncer le «vol» de leursmeilleures joueuses par certains clubs mieuxnantis financièrement.

D’autre part, Hamlaoui Abderrahmane etBelghit Mohamed, membres fédéraux, onttenu lors de cette réunion à interdire à toutepersonne de parler en leurs noms, et ce,quel que soit le motif.

O. K.

SÉLECTION ALGÉRIENNEOLYMPIQUE

Regroupement à Sidi Moussa

La sélection algérienneolympique de football effec-tuera un stage de prépara-tion dès aujourd’hui, et ce,jusqu’au 19 octobre pro-chain au Centre nationaltechnique de la Fédérationalgérienne à Sidi Moussa(Alger), en vue du tournoiqualif icatif pour les Jeuxolympiques de Londres2012.

Les capés d'Azzedine AïtDjoudi qui se préparent à cetournoi qui aura lieu du 26novembre au 10 décembre2011, ont effectué plusieursstages en Algérie, ponctuéspar des matches amicaux.Pour peaufiner sa prépara-tion, l’équipe nationale pren-dra part au tournoi de l’Unafdes sélections olympiques,prévu au Maroc du 1er au 12novembre.

Au tournoi qualificatif desJO de Londres 2012,l’Algérie évoluera dans legroupe B aux côtés duNigeria, du Maroc et duSénégal.

La sélection olympiqueentamera le tournoi face àson homologue sénégalaise

le 27 novembre prochain.Les Verts joueront ensuiteface à l’équipe marocaine le30 novembre, avant de bou-cler le tournoi contre leNigeria le 3 décembre. Lestrois premières équipes dela compétition seront quali-fiées pour le tournoi olym-pique «Londres 2012».

L’équipe classée quatriè-me disputera un match debarrage le 26 avri l , àLondres, contre une équipede la zone Asie.

L'Afr ique du Sud, leMaroc, la Côte d'Ivoire et leNigeria, vont se porter can-didats à l'organisation dutournoi final qualificatif auxJO-2012, après le désiste-ment de l'Egypte.

La Fédération égyptien-ne avait saisi dimanche laCAF pour l'informer de sadécision de se désister del'organisation de ce tournoi,«en raison de la situationsécuritaire qui prévaut aupays, en plus de la tenuedes élections législatives àune date coïncidant aveccel le du déroulement dutournoi», rappelle-t-on.

«Halilhodzic est en trainde révolutionner le jeu de lasélection, qui est plus offensifà en témoigne le nombred'occasions procurées lorsdu dernier match face à la R.centrafricaine», a-t-il affirmé.L'Algérie avait clôturédimanche dernier sa cam-pagne éliminatoire de laCAN-2012, par une victoireface à la R. centrafricaine (2-0), lors de la 6e et dernièrejournée, insuffisante pourarracher une qualificationpour la phase finale.

«Maintenant, nous devons seremettre au travail et ne pasdormir sur nos lauriers. Jepense que nous sommes enpleine progression avecHalilhodzic qui est en traind'effectuer un bon travailavec la complicité desjoueurs bien évidemment quilui facilitent la tâche», a-t-ilajouté à la radio nationale.L'ancien joueur du BorussiaMoenchengladbach, estimeque la concurrence au seindu groupe, est en train d'êtrerelancée de plus belle avec

Halilhodzic. «Avec lui, aucunjoueur n'est sûr d'être titulai-re, cela incite tout le mondeau travail. Une concurrence

loyale s'est installée au seinde l'équipe, et cela ne peutqu'être bénéfique pourl'Algérie», a-t-il conclu.

Le jeu de l'équipe algérienne de football,sous la houlette du sélectionneur VahidHalilhodzic a changé et est désormais «plusporté vers l'offensif», a estimé le milieu interna-tional de l'Eintracht Francfort (Bundesliga 2allemande), Karim Matmour.

Karim Matmour.

Abdoun impatient de retrouverles Verts

L'ex-international algérien DjamelAbdoun espère faire un retour rapide ausein de la sélection algérienne de foot-ball, selon les propos qu'il a tenus à lapresse grecque.

«Je suis impatient de retrouver lasélection algérienne. J'estime que laforme que j'affiche depuis le début decet exercice, plaide largement en mafaveur», a déclaré le nouveau joueur du

champion de Grèce, L'Olympiakos. «Jemise énormément sur les deux pro-chains matches amicaux de l'équipealgérienne contre la Tunisie et leCameroun (les 12 et 15 novembre),pour faire mon retour chez les Verts», at-il poursuivi.

Ecarté du «Club Algérie» depuis lematch face à la R. centrafricaine, àBangui (défaite 2-0), pour le compte de

la 2e journée des éliminatoires de laCAN 2012, Abdoun essaye de taperdans l’œil du nouveau sélectionneurnational, Vahid Halilhodzic, grâce à sesprestations avec l'Olympiakos.

Le technicien bosnien a déclaré,récemment, qu'il suivait de très près lesperformances de l'ex-joueur nantais, etqu'il n'écartait pas l'idée de le convoquerlors des prochaines sorties.

MEHDI ABEID :

«J'ai encore du temps pour trancherentre l'Algérie et la France»

Le néo-international de lasélection olympique algérien-ne, Mehdi Abeid, ne comptepas trancher «de sitôt» sur lasélection première, entrel'Algérie et la France, pourlaquelle il jouera à l'avenir.Newcastle (Div 1 anglaise defootball). «Tout s'est bienpassé lors de mon premierstage avec la sélection olym-pique algérienne, i l y aquelques jours. Tout lemonde a été très correctavec moi en me facil itantmon intégration. Seulement,je ne saurais encore quoidécider si j'aurais un jour àfaire le choix entre l'Algérie etla France», a déclaré le

jeune milieu formé à Lens(France). «Je n'ai pas encorel'âge requis pour faire unchoix définit i f (21ans),puisque je n'ai que 19 ans.J'ai tout le temps doncdevant moi pour en décider»,a-t-i l ajouté. Abeid avaithonoré sa première sélectionavec les Verts «olympiques»lors de son précédent stageà Alger, au cours duquel il apris part au dernier matchamical du regroupementcontre l 'USM Alger.L'entraîneur de sélectionalgérienne, Azzedine AïtDjoudi, a fait appel à Abeid,dans l'optique de renforcerles «Fennecs» lors de la

Coupe d'Afrique des moinsde 23 ans, qualificative pourles Jeux olympiques deLondres 2012. «J'aimeraisbien disputer la prochainecoupe d'Afrique des U23,d'autant que l 'enjeu estimportant, à savoir la qualifi-cation aux JO 2012, mais ledernier mot revient à la direc-tion de mon club, car je nesais pas si elle va accepterde me libérer durant toute ladurée de l'épreuve ou non»,a expliqué Abeid. Ayantrejoint la formation deNewcastle l'été dernier, enprovenance de Lens, leFranco-algérien espère s'im-poser très vite au sein de

l'équipe première, où il necompte qu'une seule appari-tion officielle, puisqu'il estsouvent utilisé au sein del'équipe réserve. «Cela neme gêne nullement, car cequi m'importe le plus est deprogresser. Je sais d'ailleurs,qu'il n'est pas facile de s'im-poser au sein de l'équipepremière aussi rapidement»,a-t-il précisé. La premièreconvocation du joueur avecla sélection olympique algé-rienne, semble l'avoir galva-nisé. En témoigne, le doubléqu'il a inscrit mercredi dernieravec l 'équipe réserve deNewcastle lors d'un matchamical.

ALGÉRIE-CAMEROUN

Un trio arbitral tunisien

La rencontre amicale devant opposer la sélectionalgérienne de football à son homologue camerounaise,prévue le 15 novembre prochain, sera dirigée par un triod'arbitres tunisiens. Le match, dont le lieu de déroule-ment n'est pas encore communiqué (5-Juil let ouMustapha Tchaker), sera arbitré par Kacem Bennaceur,assisté de Anouar Hmila et Seifeddine Souissi. Les Vertsdisputeront un autre match amical face à la Tunisie le 12novembre prochain à Alger ou à Blida. Ces deux ren-contres s'inscrivent dans le cadre de la préparation del'équipe algérienne, sous la direction de VahidHalilhodzic, aux prochaines échéances, à savoir la CAN-2013 et le Mondial-2014.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femmeVend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 17

[email protected]

LLEEXXIIQQUUEECCUULLIINNAAIIRREE

Bain-marieProcédé de cuissonutilisant normalementdeux récipients de tailledifférente. Le premiercontenant lapréparation à cuire, lesecond plus grandcontenant de l'eau quel'on place directementsur le feu. Blanchir

Plonger dans l'eaubouillante quelquesminutes, sans attendreune cuisson complète. Blondir

Faire dorer un alimenten le cuisant dans unematière grasse, unoignon par exemple. Bouquet garniThym, laurier, persil,éventuellementromarin, liés ensemble.Aromatise un bouillon,une sauce. Existe enbouquet séché, ou frais(recommandé).

BriderAttacher les membresd'une volaille à l'aided'une ficelle. BrunoiseFaçon de couper deslégumes en petitsmorceaux (carottes,poireaux, céleri,navets). Utilisée pourles soupes, les fondsde sauces. CheminéeTrou central pratiquédans une pâtepermettant de laissers'échapper la vapeurpendant la cuisson d'unpâté, d'une terrine. CiselerPratiquer des fentessuperficielles à l'aided'un couteau.S'applique aux viandeset aux poissons pouréviter qu'ils ne serétractent trop à lacuisson. Concasser Hacher grossièrement.

Faire tremper 10 minutes le frik, l’égoutter et presseravec une cuillère pour l’essorer. Dans un saladier,mélanger le frik, le persil, la menthe, les oignons, lestomates, le jus de citron, l’huile, le poivre. Le taboulépeut servir d’entrée ou de salade, ou être un platcomplet.Variante : frik, blé concassé, peut être remplacé pardu couscous, grain moyen.

Conseil Conserver le taboulé au réfrigérateur, recouvert

d’un film alimentaire.

Faut-il se pesertous les mois,toutes lessemaines, tous lesjours… oujamais ? Combienvoient dans leurbalance undétecteur demensonge ? Lepoids indiqué nesymbolise-t-il pasla valeur del’individu,inversementproportionnelle aupoids exprimé enkilogrammes ?Une personne depeu de poids estfondamentalementactive, dynamiqueet valeureuse ;une personnelourde affiche auxyeux de tous sonflagrant manquede volonté.La valeurpondérale a tôt fait d’être fétichisée : 59 kg 900 le matinsignifieront une belle journée, tandis que vos 60 kg 100vous poursuivront jusqu’au coucher, à moins que vousne maigrissiez de quelques grammes à l’approche demidi. Plus la balance est précise, et plus elle dramatiseun poids forcément fluctuant. Car le poids varie de deuxà trois kilos en plus ou en moins selon le degréd’hydratation, le type d’aliments ingérés, l’exercicephysique accompli, selon qu’il fait froid ou chaud, quel’on aura été stressé ou que l’on est relaxé, selon lespériodes du cycle féminin. Prendre ces kilos-là ausérieux revient à se réjouir des marées basses et sedésoler des marées hautes. Vu ainsi, les pèse-personnene sont rien d’autre que des machines à se créer desémotions intempestives. Faut-il alors ranger la balanceau placard ? Et pourquoi pas ? A condition toutefois quecela ne résulte pas d’une politique de l’autruche, d’undéni du corps. On se pèsera donc avec circonspection :une fois par semaine au maximum, sans tenir comptedes décimales, en ne s’occupant que de la tendancegénérale sur plusieurs semaines. Et on n’oubliera pasque ce qui est pesé est notre corps, pas notrepersonne, et encore moins notre âme.

Changer sans arrêt de crèmePourquoi ? Il faut attendre pour obtenirune amélioration qu’il s’agisse de stopperle dessèchement, réduire les ridules ourendre au teint son éclat. Une foisapparus les premiers résultats, le produitest aussi efficace.Le bon réflexeChanger seulement quand les conditionsclimatiques se modifient ou en cas deproblème (soin mal toléré, accès destress qui rend la peau hyper réactive...)Tester son fond de teint sur la main Pourquoi ? Le dessus de la main est

toujours plus foncéque le visage etl’intérieur du poignet,autre zone test,carrément plus claire. Le bon réflexeN’hésitez pas àappliquer une touchedirectement sur levisage, au niveau dumaxillaire : vous êtessûre d’éviter lafameuse démarcationau niveau du cou.Se maquiller sous unéclairage Pourquoi ? Lescouleurs sontatténuées par lalumière artificielle.On sort beaucoup trop

maquillée. Le bon réflexeMettez au point vos couleurs à la lumièredu jour.Laisser l'eau s'évaporer sur le visagePourquoi ? L’eau déposée sur la peauattire celle existant à l’intérieur del’épiderme qui se déshydrate alorsrapidement. Le bon réflexeAprès un démaquillage à l’eau ou unepulvérisation d’eau minérale, tamponnezdoucement votre visage, sans frotter.

TTaabboouulléé250 g de frik, 1/2 l d’eau, 3/4 de bol de persilhaché, 3/4 de bol dementhe hachée, 3 oignons hachés, 2 tomates coupées enpetits dés, 1 jus decitron, 1 c. à c. depoivre moulu

SS eeppeesseerr ,,eesstt--cceeuuttii llee ??

Question

Brioche roulée aux raisins250 g de farine, 10 gde levure fraîche, 5 clde lait, 4 œufs + 1jaune, 210 g debeurre, 1 c. à s. decrème épaisse, 120 gde sucre glace, 20 g desucre en poudre, 100 gde raisins secs, 3 c. às. d’eau de fleurd’oranger, 1 sachet desucre vanillé, 1 c. à c.rase de sel

Faites tiédir l’eau de fleurd’oranger et plongez-y lesraisins. Mélangez lafarine, le sel et le sucre enpoudre. Creusez un puits,

mettez-y trois œufs battus et lalevure délayée dans le lait tiédi. Mélangez, battez la pâte 10 min. Incorporez 125 gde beurre, battez encore 15 min. Couvrez d’un torchon, laissez lever 2 heures.Pétrissez la pâte encore une fois, laissez-la à nouveau doubler de volume. Battez60 g de beurre en crème. Incorporez un œuf, la crème épaisse, 60 g de sucreglace. Pétrissez la pâte, étalez-la en rectangle de 3 mm d’épaisseur et 10 cm delong. Coupez en bandes de 2,5 cm, tartinez de crème d’amande et éparpillez lesraisins. Roulez les bandes en rosettes et posez-les côte à côte dans un moulerectangulaire beurré. Laissez lever 30 min. Préchauffez le four th. 6 (180°C).Passez le jaune d’œuf au pinceau sur les rosettes, puis enfournez et laissez-lescuire 35 min. Laissez tiédir avant de démouler sur une grille. Badigeonnez labrioche froide avec 60 g de sucre glace et le sucre vanillé délayés dans deuxcuillerées d’eau chaude.

BBEEAAUUTTÉÉ

Leserreursà neplusfaire

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son paysSon ex-club Son ex-club

Eriger----------------

Valse----------------

Carreau

Conducteurs----------------

Prénom

Situées----------------Paresseux

Argon----------------

Monnaie----------------Dans le vent

Branché----------------Berné----------------Voyelledouble

Précieux----------------

AjustaiFleuve

----------------Fin de soirées

Interjection----------------

Riche----------------

AlerteEnlèves

----------------Nazis

----------------Singe

Rejetée----------------

Greffée

Dérobas----------------

Note

Poissons----------------Mollusque

Durée----------------Soldat (inv.)----------------Démonstratif

Coach----------------Symbolechimique----------------SouffleVoyelledouble

----------------Par

Son surnomExprimer

----------------Souverains

Mince----------------Confiants

Sélénium----------------

Sable

Renvoie----------------

Gel

Jeu de far west

----------------Bien-être

Son ex-club

Perdu----------------Cri d’arène----------------Empestas

Engins----------------

Cervidé

Destin----------------

Sudiste

Néon----------------Ex-média

Dans la rose----------------

Séduit----------------Assurances

A l’intérieur----------------

Note----------------Chaîne TV

Star----------------Fonçait----------------Lettres de Vienne

Thé anglais(inv.)

----------------Consonne

double

Restrictif----------------

Flatteur----------------

ArgentFile

----------------Sain et sauf

Cadeaux----------------Boisson----------------En compagnie de

Dessin----------------

ElargiSon club

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

10 quartiers de Lyon.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Gare TGV»

1- VILLEURBANNE2- OULLINS3- VENISSIEUX4- BRON5- ST PRIEST

6- FRANCHEVILLE7- ECULLY8- CRAPONNE9- CHARBONNIERE10- FEYZIN

MOT RESTANT = LYON PARDIEU

O N P A R D I E U E V VY E E L L I V E H N S IL C S T F R A N C I N LN U E S I LI L I S L EZ L R I L UY Y P E U RE C T S N O R B X U O BF R A P O N N E C H E AE R E I N N O B R A N N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

RASLANOUF-DUBLINEDEN-OR-OLE-OSLOPET-CENTRE-SU-ERON-CA-EUT-NARA-MR-P-NERF-HA-DIRATRIPOTA-NANTES-LAUTRES-HALTES-BIGERES-BERLIN-TASERES-BE-IES-CODASAS-TALONS-FOU-T-I-FEROCE-MARRAIA-PETITS-TOM-NEOFORMULE-HABITE-NFRIMES-DA-UNE-N-IDEES-PELOTE-CIARUES-REVENU-TRACMRS-MERITE-FIA-CAE-MADONE-FER-AUT-MEDINE-GOREE-L

INODORE-PARME-TTOO-INA-BONTE-BRUNUIRA-LARGE-SOIRSETE-HOUES-SANAA-EE-DAIMS-FILE-TCS-FERRE-PIRE-AIU-BELES-GALE-ASOBURTON-SUIE-CRINARRANGEMENTS-TES

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-LEROY-RDCONGO-FCOTE-AVAIS-ORNERLIS-MOITE-ABA-LAAS-COUTE-SOLDE-NU-FRIRE-PUREE-MCDURENT----TS-LIEESOPE-----E-LIN--ILE-R-----RECIFCTE-NETTE-VASE-EOE-CAPES-LIME-CL

A-REBUS-JASE-MAOCORDES-REVE-TARNHI-EU-DATE-GERAI-LESLEOPARDS-ETE

LETTRESLETTRESCATALOGNECATALOGNE

--BARCELONE-----MATARO-----------TARRAGONE-BARCA-------------LERIDA----ARAGON------------GERONE--------NOUCCAMP------EBRE-----------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Cisjordanie

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1- VILLE

2- LEADER

3- VILLE

4- ROI

5- GUERRE

6- VILLE

7- FLEUVE

8- VILLE

9- ROYAUME

Le Soird’Algérie Détente Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 18

PALESTINE

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSAthlète

algérienne

Formed’œuf

----------------Parti

Monnaie----------------

Radium

Chiffre----------------De tempsen temps

Note----------------

Air (inv.)Privatif----------------Monnaie(dés.)----------------Phoque

Durée----------------Chapeau----------------Début du soir

Concept(pho.)----------------Lié----------------Gros titresFoot àKouba (inv.)----------------Actinium----------------Vertueux

Ferment----------------

Indéfini----------------

Esprit

Abat----------------

Partira----------------

PoissonPréposition----------------Dans le côté----------------Richesses

Mesure----------------

Cravateanglaise

Sincère----------------

BaraqueIndigné----------------C’estGandhi----------------Navires

Calcium----------------

Patriote

Thé anglais----------------

SableWilaya

----------------Panne

----------------Riche

Capitale----------------

Dubnium----------------

ArticleDouble----------------Elémentchimique----------------Hangar

Décodée----------------

Refuser

Panorama----------------Aluminium

Cinéastefrançais----------------Mépris----------------CanineColère

----------------Comptoir

Prénom----------------

Réparer

Epauler(pho.)----------------Cube----------------Flatteur

Chanteusealgérienne

Déprimée----------------

Allongée

Capitale----------------

GrassesSouffle

Dans l’arène

----------------Cité antique

Tableaux----------------

Habitant

Rejeter----------------

Univers

Près deBatna

----------------Préciser

Chiffrées----------------

Offense----------------

Pousses

Escalader----------------

Exprime

Prime----------------Préposition

Personnel----------------

GazonInstrument

Article----------------

Habit

Lac----------------

Chiffre

Tires----------------

Mornes

Existe----------------Asséchés

Déchiffrées----------------

Balancer

Traîner----------------

Suça----------------

RésidesBaudet

----------------Fonctionnaire

Mots----------------

Membres

Fatigué----------------

Fatal

Île----------------

Article

Atouts----------------

Plusieurs

Offris----------------

Fauves

Sorcellerie----------------

FleuveDoré

Wilaya----------------Mammifères----------------

Gabarit

Note----------------

Audace

Dans l’œil----------------

Rejeté

Possessif----------------Comparatif----------------Début desoirée

Induration----------------

Mesures

Célébrité----------------

Wilaya

Attacher----------------

Plante

Egards----------------

Tourne

Adresse----------------

Pays

Opinion----------------

Têtu

Bref----------------

Réels----------------

SongerIssue

----------------Couleur

Pronom----------------

Article

Néant----------------

CarteRégion deMarseille

Dans lesang

----------------Céréale

Océans----------------

Vaine----------------

Sudiste

Changé----------------Patriarche

Champignon----------------

Dans levent

Dresse----------------

Dans larose

Refuge----------------Consonne

doubleDans le lit

----------------Mouton

Entraîna----------------Commande

Klaxon----------------

Organe

Le Soird’Algérie Détente Vend. 14 - Sam. 15 octobre 2011 - PAGE 19

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––––––––––––––––––Réparation, installation,

maintenance réfrigérateur,climatisation, chambre froide,présentoir. - 0770 48 21 62 NS

––––––––––––––––––Prothésiste ongulaire à

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émotion que nous avons appris le décès de Hadja Hadda

la mère de M. Salah Nouasri, chef de sureté de lawilaya de Tlemcen. En cette douloureuse etpénible circonstance, le chef du bureau régional duSoir d’Algérie Miloud Zenasni ainsi que l’en-semble du personnel présentent leurs sincèrescondoléances à la famille de la défunte en priantDieu d’accorder à la disparue Toute SaMiséricorde et de l’accueillir en Son VasteParadis. A Dieu nous appartenons, à lui nousretournons. GR/B14

ACOM/B1

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Le 15 octobre 2008 - Le 15 octobre2011. Trois années se sont déjà écouléesdepuis que nous a quittés notre cher etregretté père et époux

Haddadou YoucefSon épouse, ses enfants ses petits-

enfants et sa famille Haddadou prient leTout-Puissant de lui accorder SaMiséricorde et de l’accueillir pour l’éter-nité dans Son Vaste Paradis et demandentà tous ceux qui l’ont connu d’avoir pourlui une pieuse pensée.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F126103

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Les familles Assous et Daoudi adres-

sent leurs très sincères remerciements àtoutes les personnes qui ont compati àleur douleur suite au décès de

Mme Daoudi Lila née AssousA Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons. F117830/B13

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NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------

Kounouzfête un an de plus dansla course de sa vie, unprintemps fleuri et unpeu de soleil dansl’âme. Une fille comme toi etta sœur Yasmine sontdes cadeaux précieux deDieu. Alors, ne fais qu’unseul souhait en soufflant les 6 bougies dugâteau : celui de n’être que le génie de tesrêves, demande la lune, fais plein de vœuxde bonheur et aie la ferme convictionqu’un jour proche il se réalisera. Et restesurtout cet espoir magique de ta mamanNadia. 126098

–––––----------------------Hier 14 octobre 2011, notre petit ange

Bounif Yastena soufflé sa première bougie. Les famillesBounif et Bouzid, papa et maman, luisouhaitent longue vie pleine de bonheur,de prospérité et de réussite.Gros bisous. Happy Birthday.

F117837/B13

–––––----------------------Ce 14 octobre 2011, cepetit bonhomme à lamagnifique frimousse

Boultache Amine a soufflé sa premièrebougie. Un grandmoment de bonheurcomme lorsqu’il estvenu au monde. Sonpapa, sa maman et toute lafamille se sont mis en chœur pour crierfort : joyeux anniversaire, Amine ! Etlongue vie de bonheur auprès de ceux quit’aiment.

F11782

–––––----------------------A notre adorable petitbonhomme

Salim Naït AliAujourd’hui15/10/2011, tusouffleras ta9e bougie. Que cetanniversaire soit légeret joyeux et que sonsouvenir ensoleillelongtemps tes jours à venir, etque cette journée s’épanouisse et soitporteuse d’heureux événements et unbouquet composé de ce qu’il y a demeilleur, la santé, le bonheur, le succès,des moments de magie. Voilà ce que tamaman Amel, ton papa Amrane, ta sœurAnia, ton frère Farès, tes grands-parentspaternels et maternels te souhaitent et sejoignent tous pour crier haut et fort :joyeux anniversaire, Salim, et à tes100 ans !

F117822/B13

–––––----------------------Celui que j’aime plus que tout au mondearrivait un 15 octobre.C’est mon petit bébéd’amour

Hamza En ce grand jourpour les famillesSahel et Boumlil,trois bougiesbrilleront pour toi,mon poussin.Aujourd’hui, tu fêteras tes3 ans et nous serons tous là pour partageravec toi ce beau moment.Que Dieu te protège et te garde pour tesparents, inch’Allah.Joyeux anniversaire.Ta maman Nabila.–––––----------------------

CARNET

AVIS DERECHERCHE

La familleKennane de Beni-Yenni cherche len o m m éKENNANE MOH-AKLI, âgé de88 ans, disparudepuis le23/7/2011 et , depuis, n’a plus donnésigne de vie. Prière à toute personnel’ayant rencontré ou hébergé de prendreattache avec sa famille en appelant aux :0553 11 80 86 - 0561 83 01 98 -0795 43 46 70 ou en contactant labrigade de gendarmerie de Beni-Yenni.Nos remerciements !

Edité par la SARLSIÈGE :

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MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

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«Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

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103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

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CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

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BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

LOUEF4 standing

à Sidi-Yahia, cité EPLF.Tél.: 0552 04 24 90

- 0795 61 60 51N.S.

AVIS DERECHERCHE

NAÏT HAMOUD KHALED, 87 ans,atteint de la maladie d’Alzheimer,résidant à Aïn-Aïcha, Ben-Chaâbane, Boufarik, sorti le19/07/2011, de Boni, entre Béjaïa etEl-Bordj. Nous prions ceux qui l’ontvu de contacter la gendarmerie oud’appeler au : 0551 70 23 75 F126079

Vends Nvlle Passat, an 2009, T.O., diesel,140 000 km. Tél.: 0770 88 28 87

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SOIR AUTO

Page 22: 4 7 0 I N S I r e g l A d n o i t Les pires i d E moments ...PAGE 3 P h o t o: S a m i r S i d P h o t o s: N e w P r e s s. Les grandes surfaces publiques, en ... Mahmoud Guendouz,

Dans une semaine (23octobre), lesTunisiens se rendront

aux urnes afin d’élire uneconstituante démocratique.Premier de cordée d’un«printemps arabe», quid’ailleurs ne bénéficie pasde la même météo partout,ce pays est appelé à êtreexemplaire dans ses choixnationaux au risque de voirtomber, les unes après lesautres, les espérances de larévolte populaire qui courtcomme un feu roulant del’Orient au Maghreb. Selonbon nombre de spécia-listes, la photographie desforces politiques qui émer-geront de l’expérience tuni-sienne devrait fournir suffi-samment de données com-paratives susceptibles d’ap-préhender le futur global dumonde arabe.

«Si ça ne prend pas ici,ça ne prendra nulle part»(1)

est justement une sentencelourde d’inquiétude quevient d’énoncer une militan-te tunisienne du pôle démo-cratique. C’est dire que cequi va se jouer chez le voi-sin sera déterminant icichez nous, tout autant quedans les autres «ailleurs».

Au cœur de l’incertitudequi règne dans ce pays, ilexiste cependant une singu-lière référence qui atténueles craintes réelles et lepessimisme latent desdémocrates. La particularité

nationale dont il est ques-tion serait justement l’héri-tage ancien de Bourguibaque l’on n’hésite plusdésormais de comparer àAtatürk. Après l’avoir détes-té en silence puis enterrésous les ors de la dictaturede Ben Ali, les Tunisiens ontaujourd’hui de bonnes rai-sons de se souvenir dupatrimoine politique qu’iln’avait légué qu’à la postéri-té des manuels de l’histoire.

De son vivant et sous saférule, ses laudateurs lequalifiaient volontiers degrand visionnaire alors queses adversaires de tousbords (communistes et isla-mistes) le traitaient sansnuance ni ménagementd’immodeste personnalitépathologiquement narcis-sique.

Même son effacement dela scène politique, par lebiais du fameux «coupd’Etat médical» de 1987, necontribua pas à atténuer lesressentiments. Idolâtré pardes courtisans autant qu’ilfut haï par ses victimes poli-tiques, il aura attendu unquart de siècle de malfai-sances de son putschistede successeur pour enfinbénéficier d’une mise enperspective de son histoirepersonnelle d’hommed’Etat.

Redevenu un repère durépublicanisme modernepar ceux qui jadis le consi-

déraient comme un autocra-te de la pire extraction, celan’est-il pas un signe destemps dans cette Tunisiequi, après lui, eut à subirune véritable mafia poli-tique ? Sans doute que ceretour en grâce de la pen-sée du «combattant suprê-me», comme il s’était laisséaffubler, s’explique en par-tie par la médiocrité affairis-te de son successeur.Cependant, il n’y a pas quecet aspect de l’histoire quien serait à l’origine.I n d i s c u t a b l e m e n t ,Bourguiba avait été en sontemps parmi les leadersmaghrébins le plus sou-cieux de la problématiquedu progrès social et desméfaits de tous les mara-boutismes religieux quientretinrent, dans la sociétéarabe, une vision surannéede sa foi. En effet le leader,consensuel tout au long dela résistance anticoloniale,se révélera dès 1956comme un brillant moder-niste qui n’hésitera pas àbousculer à la hussarde lescredo «zitouniens» afin detransformer les structuresarchaïques de la société etl’arrimer au siècle.

Dans ce domaine, il avaitété bien plus en avance etplus audacieux que l’en-semble des dirigeantsmaghrébins. Le code de lafamille et l’abolition de lapolygamie sont sûrement

des décisions fondatricesqui lui ont survécu et à par-tir desquelles se mesure-ront les affrontementsfuturs avec les courants tra-ditionalistes.

Même s’il est prématuréde croire que certains cou-rants politiques tunisiensn’hésiteraient pas à se res-sourcer dans une partie del’œuvre bourguibienne,celle-ci, par contre, leursera utile dans les débatsafin de conjurer lesmenaces d’une «régressionféconde».

Dire par conséquent quela Tunisie en reconstructiondémocratique ne peut pasfaire table rase de l’apportpositif de son commandeurinitial ne paraît ni excessifni nostalgiquement nui-sible. En effet, Bourguibademeure étonnammentactuel sur les questionssociétales bien qu’il soitévident qu’il ne concevaitles libertés publiques quesous le prisme du dictateuréclairé. A l’image de sonpays, au confluent géogra-phique de l’Occident etl’Orient, n’avait-il pas intel-lectuellement façonné unesorte de synthèse des deuxpôles pour son pays ?

Fasciné par Atatürk, ill’imitera jusque dans lessymboles et les références.Ceux-là n’ont-ils pas aboutià la quasi-similitude del’emblème national ainsi

qu’à une posture laïcisantemâtinée des valeursmorales de la religion ?

Sans tabou, sauf celui duculte de sa personne,Bourguiba mérite d’êtrerevisité intellectuellementdans ces moments cruciauxconcernant les Tunisienscertes, mais sur lesquelstout l’espace arabe prendd’ores et déjà des paris.

B. H.

(1) Citation tirée de l’ar-ticle de Serge Halimi parudans le Monde diplomatiqued’octobre 2011 et intitulé :En Tunisie, l’ivresse despossibles.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Tunisie : références bourguibiennesen débat

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

FLN, jamais sans mes Dobermanset mon fils !

POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA

Contrairement aux rumeurs malveillantes propagées par leCNT libyen, Alger n’a jamais donné son feu vert à la…

… circoncision de Safia, la fille de Aïcha Kadhafi !

Finalement, c’est une erreur ! Eh oui ! Forcément !Demander le départ des seuls dirigeants actuels estune erreur fondamentale de notre part ! Un événementrelaté par tous les envoyés spéciaux des journaux à laréunion du FLN bis, celle des redresseurs anti-Belkhadem ces dernières heures à Alger nous le confir-me de manière stupéfiante. Cette assemblée de redres-seurs a vu sa séance de «travail» chahutée par qui, jevous le demande ? Par le fils de Belkhadem ! Ah ! Bend’accord ! Si maintenant ils envoient aussi leursenfants casser du redresseur, on n’est pas sorti decette f… auberge ! Jusque-là, les enfants des pontes durégime, on déposait aux pieds de leurs berceaux dorésdes bourses d’études à l’étranger, des boîtes de com-munication avec prééminence sur les gros contratspublics, des usines clés en main, des chaînes de maga-sins, des bureaux de consulting, paravents au blanchi-ment de l’argent, des mariages arrangés avec d’autresenfants de coquins du système, et tout un tas d’autrescadeaux qui faisaient que les pieds de berceaux d’en-fants du régime étaient encore plus encombrés quel’autoroute de l’Est au niveau du barrage de Réghaïa,un jour de semaine, à 17 heures. Ça, c’était doncjusque-là. Jusqu’au moment où le fils d’Abdelaziz 2 aété flashé en direct-live en train d’essayer de torpiller

une réunion politique de gens pas très d’accord avecson papa. Mon Dieu ! Après les Dobermans, le FLN sortles mioches ! J’imagine avec stupéfaction l’ambianceau petit-déjeuner chez l’Empastillé. Entre la tartinebeurrée et le café au lait, le papa déploie la carte d’état-major sur un bout de table de cuisine et ordonne au fis-ton : «Bon ! Les choses se présentent ainsi : aumoment où ce traître de Goudjil arrive à l’entrée de lasalle, tu balances la sauce et commence le chahut ! Ilfaut faire un maximum de barouf afin que cette réunionsoit ajournée, ou mieux qu’il y ait de la baston ! Okbaba ! Tu peux me passer le sucre, s’il te plaît ?» Moi,du coup, j’essaie d’imaginer la suite. Pour faire carrièreau FLN, pour durer, faut-il avoir une famille nombreuse,et de préférence, des enfants mâles et costauds ? Doit-on exiger d’un ministre FLN qu’il mentionne dans sadéclaration de patrimoine le nombre de gosses en âged’aller faire le coup de poing dans une réunion ? Ne riezpas ! Jusque-là, il ne fallait composer qu’avec la dicta-ture des pères. Voilà venu le temps des fils, et peut-êtredans quelques petites années celui des petits-fils. Trèshonnêtement, tout ça me déprime profondément. Moiqui tablais sur le vieillissement des caciques du régi-me, je découvre que leurs bras armés sont à peine tren-tenaires et pleins de vigueur. Ils vont finir par nousenterrer tous. Et mon fils qui passe son temps à lire desBD et à préparer un exposé sur les énergies renouve-lables ! M’enfin ! Quel abruti ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.