80 année— n°4 samedi 12 janvier 1924 3 c

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80 me Année— N°4 ABONNEMENTS Trois Mo ; s. Six Mois. . Un An. . 3 fr. 5.50 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI REDACTION & ADfVI.NISTRAT.ON ; 4, PLACE DU MARCHE-NOIR Samedi 12 Janvier 1924 LE NUMÉRO 1 0 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Dimanche dernier, dans trente- sept départements, les électeurs du suffrage restreint ont élu 116 sénateurs sans qu'en soit boule- versée la carte politique de la Haute Assemblée. Ainsi se sont réalisées les prévisions de ceux qui connaissent bien la sagesse, le patriotisme et la pondération des électeurs sénatoriaux, peu accessibles aux agitations exté- rieures et, en général, mal dispo- sés à se laisser séduire par les grands courants politiques qui entraînent souvent le .suffrage universel.! Au surplus, la campagne élec- torale s'est faite un peu partout sur le maintien de l'occupation de la Ruhr à laquelle les candidats radicaux se sont bien sagement rangés, persévérant dans une équivoque qu'ils entretiennent depuis quelques semaines, se- mant ainsi le trouble dans l'es- prit des électeurs qu'ils ont mis, en maints endroits, dans le plus grand embarras. Ces élections sont donc, à coup sûr, un succès pour la politique extérieure du Gouvernement au- quel elles donnent une confiance nouvelle pour persévérer dans l'attitude qu'il a prise envers une Allemagne défaillante. Mais elles ne comportent guère d'indications pour sa politique intérieure, et c'est là le danger, à la veille de la grande consultation nationale, si M. Poincaré persiste à ne pas vouloir délimiter nette- ment sa majorité et se refuse plus longtemps à faire connaître au pays de quel côté se placent ceux qui le soutiennent et où il situe ceux qui le combattent. Cette déclaration du chef du Gouvernement, nous l'attendons impatiemment, afin que le suf- frage universel puisse se pronon- cer en pleine clarté, en dehors de toute équivoque, de toute confusion. Si, du scrutin de dimanche, on ne peut tirer de grandes'conclu- sions permettant de pronostiquer longtemps à l'avance le résultat des élections législatives prochai- nes, du moins pouvons-nous en déduire certaines indications ca- pables d'inciter le Bloc des Gau- ches à quelque modestie. Le seul résultat appréciable dont les radicaux peuvent se flatter est d'avoir substitué, dans l'Isère, un socialiste unifié bon teint au radical patriote Gustave Rivet, et nous pensons qu'il n'y a pas lieu pour eux de s'en or- gueillir grandement. Mais, dans d'autres départe- ments, ils subissent des échecs qui, certainement, leur seront sensibles. Dans l'Eure, c'est notre ami , le colonel Josse, qui rem- porte à près de cent voix de majo- rité sur le candidat radical, déjà battu à l'élection du 16 novem- bre 1919. Dans ia Sarthe, M. Ajam fail mordre la poussière à un caillautiste notoire. Dans la Niè- vre, c'est un député socialiste qui triomphe de M Renard, président du groupe radical-socialiste de la Chambre. Dans l'Oise, M. Paisant qui, pour mieux tomber ses amis d'hier avait fait alliance avec le collectiviste Jules Ury, est battu dès le premier tour. En Seine-et- Oise, notre ami Cornudetest élu, après une belle lutte, contre M. Amiard dans lequel le parti radi- cal avait mis toutes ses espéran- : ces. En Haute-Loire, M. Néron , membre de l'Entente, distance de plus de quarante voix le radical- socialiste Sabatier. En Haute- Marne, la liste radicale est battue, assurant à notre ami Courtier une remarquable élection. Enfin , en Haute-Garonne. fief du Bloc des Gauche, c'est la liste d'Union Républicaine qui bat tout entière la liste radicale-socia- .liste, malgré l'appoint, apporté au second tour, par les candidats du parti socialiste. En résumé, ce sont les progres- sistes, les libéraux et les républi- cains de gauche qui peuvent être considérés comme les vainqueurs de la journée. Saluons ce résultat avec l'es- poir qu'il servira d'indication pour les élections de mai, et qu'il montrera aux électeurs français que c'est dans l'ordre et dans la paix que la France républicaine entend poursuivre ses destinées glorieuses. Albert ORRY. LE BLOC DES GAUCHES c'est : La guerre religieuse sans ménagement 1 La guerre sociale sans trêve ! La guerre étrangère sans préparation I I D i recteur : A. GIROUARD NOUVELLES EXPRESS Le général Gassouin, ancien sous-chef d'état-major général de l'armé, vient de mourir à Paris dts suites d'une opération. En Grèce, M Danglis a rencontré cer- taines difficultés dans la formation du ca- binet , les libéraux et les républicains refusant leur coopération On parle de la formation d'un cabinet Cafandaris, mais les journaux croient que M- Venizelôs assumerafinalementlui-même la prési- dence du Conseil. M. Venizelôs a reçu quelques chefs des partis d'opposition , notamment l'ancien maire d'Athènes, M. Mercouris. De Berlin, on écrit que le chancelier publie, à l'occasion de l'anniversaire de l'occupation de la Ruhr, une proclamation il s'élève en termes violents contre l'occupation et le mouvement séparatiste du Palatinat II réclame la libération des détenus et le retour des expulsés. Le Rhin et la Ruhr, dit-il en terminant, sont alle- mands et doivent le rester. L'enquête menée par la Sûreté française et la police allemande, en vue de recher- cher les assassins de M. Heintz, chef du gouvernement séparatiste palatin, n'ont encore abouti à aucun résultat. Tout porte à croire que l'on se trouve en présence d'un coup préparé par les associations nationalistes Hitler ou Oberland. Certains indices permettraient même d'affirmer que cet assassinat politique a été commis par des jeunes fanatiques appartenant au groupe Oberland et qu'ils auraient réussi à gagner la frontière allemande et, par conséquent, à échapper à toute poursuite. NOUVEAUX DÉBRIS DU « DIXMUDE » Les recherches entreprises pour retrouver le t( Dixmude » ont permis de ramener di- vers débris provenant, soit de l'appareillage du dirigeable, soit des vêtements de l'équi- page, mais on n'a trouvé, aucun débris bu- main calciné, ni même de lambeaux d'uni- forme. Les principaux de ces débris sont des por- tions de fils électriques ou de haubans, une calotte paraissant être une soupape de di- rigeable, des caleçons,une capote cirée, etc.. Le Cantal Archevêque de Pans ET LES ELECTIONS Le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris, à l'occasion de la nouvelle année, publie une lettre pastorale sur les ré- sultats de l'année 1923 et les espérances de 1923 : « Que nous apportera, dit-il notam- ment, l'année qui commence? La vic- toire s'achèvera -1 - elle enfin par des accords loyaux fondés sur la justice, condition indispensable de la charité entre les peuples et sûre garantie de la paix et de l'ordre ? » Jouirons - nous encore , après la consultation du pays, de cette « union sacrée » qui demeure notre force ? Ou bien retomberons-nous,pour le malheur de la France, dans les luttes d'avant- guerre qui ont failli consommer la ruine de la Patrie ? Téléphone 1-95 » Que Dieu nous épargne ce malheur! Mais aussi que tous les bons citoyens s'emploient, par une mutuelle entente, et dans le respect pratique des droits de chacun, à réaliser l'accord des bonnes volontés pour éviter au pays le retour des discordes qui nuisent à la religion et troublent la paix des cons- ciences... » L'Inondation et les Pouvoirs publies • La crue de la Seine, l'inondation dans la banlieue et dans Paris, les dévasta- tions de toutes sortes qui en résultent mettent une fois de plus en évidence la carence des Pouvoirs publics. Carence de volonté. Des projets sont prêts qui, depuis des années, attendent l'exécution pour garantir Paris et sa banlieue contre les ravages connus et prévus. Bons ou mauvais, c'est à voir; mais l'examen, au point où en sont les choses, ne peut pas demander plus de quelques semaines, même de quelques jours, quand un gouvernement aura dit : « Je veux ! » Mauvais, ils pourront être réformés en peu de temps. Bons ou améliorés, ils doivent être immédia- tement mis à exécution. Il y a dix ans, la question de la dé- pense ne se posait même pas, et il y a dix ans que tout devait être terminé. Elle se pose aujourd'hui; mais qui osera soutenir qu'elle doive être résolue par un nouvel atermoiement, alors qu'au- cune dépense, si élevée qu'elle soit, n'est plus nécessaire et plus justifiée par des pertes à éviter, des gains à réaliser ? Carence de volonté, et aussi défaut d'organisation. est, au Gouvernement, le chef qui peut dire : « Je veux » ? Le Président de la République préside, mais ne gou- verne pas. Le Président du Conseil gouverne, mais ne préside pas. Il est gérant d'un département ministériel qui peut' qui doit l'absorber tout en- tier. Il est le collègue de son ministre des Travaux publics, à qui reviennent les rivières , avec leurs inondations, collègue supérieur, sans doute, mai3 non l'homme au-dessus de toute hié- rarchie, le maître, celui qui décide et ordonne. Au temps du canal du Midi c'est bien vieux ! — Louis XIV donnait ses ordres à Colbert qui donnait les siens à Riquet qui les transmettait à son tour entre ses ingénieurs et ses chefs d'équipe. Tant qu'un système aussi solide et aussi efficace ne fonctionnera pas au compte de la République, elle ne sera qu'un fantôme de gouverne- ment. Car un gouvernement, ce n'est pas le partage du pouvoir entre des partis, des coteries, des hommes : c'est une machine bien constituée, bien agencée, bien montée, bien agissante, pour assurer l'ordre, la sécurité, la prospérité de tous ceux qu'on appelait jadis des sujets et qu'on appelle au- jourd'hui des citoyens. Gloire immortelle de la Laïque ! Une « Semaine de défense laïque » a été récemment tenue à Paris. Au dire de ses organisateurs, « elle grou- pait les délégués des associations répu- blicaines de la France entière ». En fait, préparée partout dans les loges maçonniques comme une œuvre de propagande politiîue antigouverne- mentale, elle avait pour unique objet de servir d'exutoire aux plus violentes et aux plus archaïques passions anti- cléricales. Néanmoins, elle avait obtenu pour ses assises — par quelle absurde et inconcevable faiblesse ? — de siéger dans les plus illustres et les plus offi- ciels locaux de l'Etat, la Sorbonne. Ainsi hospitalisés, éclairés et chauffés, par l'excessive bienveillance du grand maître de l'Université , les quelques douzaines de fonctionnaires factieux qui composaient, à peu près seuls, ce concile de cuistres excités, se sont livrés aux attaques les plus incongrues contre le ministre, leur chef, et contre le gou- vernement qui les paie. Ils ont multi- plié les plus haineuses agressions contre la concorde civique et contre les prin- cipes et les croyances de la majorité des Français. Cependant, tel est le désarroi poli- tique, social et moral de notre époque que ce scandale a été supporté comme une chose toute naturelle. On saisit là, sur le vif, le fonction- nement de ce qu'on appelle, non sans ironie, « l'absolue neutralité de l'Etat ». C'est ainsi que, suivant le langage re- marquablement neuf, raisonnable et juste du plus récent manifeste de l'inef- fable M. Chaumet, la défense laïque respecte, assure et garantit, « en ma- tière confessionnelle, la liberté de cons- cience de tous les citoyens », quels qu'ils soient. Cet incident permet de bien fixer les principes. Voyons leur application. Jugeons la défense laïque d'après les résultats qu'elle donne. En ce moment, une commission mixte d'officiers et d'instituteurs procède, dans les régiments, à l'examen des recrues. Un journal radical - socialiste et de « défense républicaine », Le Petit A rdennais, en rend compte pour sa région. Qu'en dit - il ? Voici : « On a officiellement dénombré deux cents il- lettrés sur huit cents jeunes gens exa- minés. Et encore, les six cents autres n'ont-ils fait montre, pour la plupart, que d'une instruction absolument rudi- mentaire et insuffisante ! » Telle est la gloire immortelle de la défense laïque et les remarquables ré- sultats qu'elle enregistre 1 Qu'est-ce à dire, sinon que, si elle est probablement une excellente machine à façonner de bons électeurs au Bloc des Gauches, elle est surtout, et très sûrement, un instrument désastreux d'abêtissement du peuple et une fa- brique d'illettrés ?

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Page 1: 80 Année— N°4 Samedi 12 Janvier 1924 3 C

80me Année— N°4

ABONNEMENTS

Trois Mo;s. Six Mois. . Un An. .

3 fr. 5.50

10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

— F O N D E E N 1841 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

REDACTION & ADfVI.NISTRAT.ON ; 4, PLACE DU MARCHE-NOIR

Samedi 12 Janvier 1924

LE NUMÉRO

1 0 C mes

Les Abonnements sont payables d'a­vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Dimanche dernier, dans trente-sept départements, les électeurs du suffrage restreint ont élu 116 sénateurs sans qu'en soit boule­versée la carte politique de la Haute Assemblée. Ainsi se sont réalisées les prévisions de ceux qui connaissent bien la sagesse, le patriotisme et la pondération des électeurs sénatoriaux, peu accessibles aux agitations exté­rieures et, en général, mal dispo­sés à se laisser séduire par les grands courants politiques qui entraînent souvent le .suffrage universel.!

Au surplus, la campagne élec­torale s'est faite un peu partout sur le maintien de l'occupation de la Ruhr à laquelle les candidats radicaux se sont bien sagement rangés , persévérant dans une équivoque qu'ils entretiennent depuis quelques semaines, se­mant ainsi le trouble dans l'es­prit des électeurs qu'ils ont mis, en maints endroits, dans le plus grand embarras.

Ces élections sont donc, à coup sûr, un succès pour la politique extérieure du Gouvernement au­quel elles donnent une confiance nouvelle pour persévérer dans l'attitude qu'il a prise envers une Allemagne défaillante.

Mais elles ne comportent guère d'indications pour sa politique intérieure, et c'est là le danger, à la veille de la grande consultation nationale, si M. Poincaré persiste à ne pas vouloir délimiter nette­ment sa majorité et se refuse plus longtemps à faire connaître au pays de quel côté se placent ceux qui le soutiennent et où i l situe ceux qui le combattent.

Cette déclaration du chef du Gouvernement, nous l'attendons impatiemment, afin que le suf­frage universel puisse se pronon­cer en pleine clarté, en dehors de toute équivoque, de toute confusion.

Si, du scrutin de dimanche, on ne peut tirer de grandes'conclu-sions permettant de pronostiquer longtemps à l'avance le résultat des élections législatives prochai­nes, du moins pouvons-nous en déduire certaines indications ca­

pables d'inciter le Bloc des Gau­ches à quelque modestie.

Le seul résultat appréciable dont les radicaux peuvent se flatter est d'avoir substitué, dans l'Isère, un socialiste unifié bon teint au radical patriote Gustave Rivet, et nous pensons qu'il n'y a pas lieu pour eux de s'en or-gueillir grandement.

Mais, dans d'autres départe­ments, ils subissent des échecs q u i , certainement, leur seront sensibles. Dans l'Eure, c'est notre ami , le colonel Josse, qui rem­porte à près de cent voix de majo­rité sur le candidat radical, déjà battu à l'élection du 16 novem­bre 1919. Dans ia Sarthe, M. Ajam fail mordre la poussière à un caillautiste notoire. Dans la Niè­vre, c'est un député socialiste qui triomphe de M Renard, président du groupe radical-socialiste de la Chambre. Dans l'Oise, M. Paisant qui, pour mieux tomber ses amis d'hier avait fait alliance avec le collectiviste Jules Ury, est battu dès le premier tour. En Seine-et-Oise, notre ami Cornudetest élu, après une belle lutte, contre M. Amiard dans lequel le parti radi­cal avait mis toutes ses espéran-

: ces. En Haute-Loire, M. Néron ,

• membre de l'Entente, distance de plus de quarante voix le radical-socialiste Sabatier. En Haute-Marne, la liste radicale est battue,

• assurant à notre ami Courtier une remarquable élection.

Enfin , en Haute-Garonne. fief du Bloc des Gauche, c'est la liste d'Union Républicaine qui bat tout entière la liste radicale-socia-

.liste, malgré l'appoint, apporté au second tour, par les candidats du parti socialiste.

En résumé, ce sont les progres­sistes, les libéraux et les républi­cains de gauche qui peuvent être considérés comme les vainqueurs de la journée.

Saluons ce résultat avec l'es­poir qu'il servira d'indication pour les élections de mai, et qu'il montrera aux électeurs français que c'est dans l'ordre et dans la paix que la France républicaine entend poursuivre ses destinées glorieuses.

Albert ORRY.

LE BLOC DES GAUCHES c'est : La guerre religieuse sans ménagement 1 La guerre sociale sans trêve ! La guerre étrangère sans préparation I

I Directeur : A . GIROUARD

NOUVELLES EXPRESS

Le général Gassouin, ancien sous-chef d'état-major général de l'armé, vient de mourir à Paris dts suites d'une opération.

En Grèce, M Danglis a rencontré cer­taines difficultés dans la formation du ca­binet , les libéraux et les républicains refusant leur coopération On parle de la formation d'un cabinet Cafandaris, mais les journaux croient que M- Venizelôs assumera finalement lui-même la prési­dence du Conseil. M. Venizelôs a reçu quelques chefs des partis d'opposition , notamment l'ancien maire d'Athènes, M. Mercouris.

De Berlin, on écrit que le chancelier publie, à l'occasion de l'anniversaire de l'occupation de la Ruhr, une proclamation où il s'élève en termes violents contre l'occupation et le mouvement séparatiste du Palatinat II réclame la libération des détenus et le retour des expulsés. Le Rhin et la Ruhr, dit-il en terminant, sont alle­mands et doivent le rester.

L'enquête menée par la Sûreté française et la police allemande, en vue de recher­cher les assassins de M. Heintz, chef du gouvernement séparatiste palatin, n'ont encore abouti à aucun résultat. Tout porte à croire que l'on se trouve en présence d'un coup préparé par les associations nationalistes Hitler ou Oberland. Certains indices permettraient même d'affirmer que cet assassinat politique a été commis par des jeunes fanatiques appartenant au groupe Oberland et qu'ils auraient réussi à gagner la frontière allemande et, par conséquent, à échapper à toute poursuite.

NOUVEAUX DÉBRIS DU « DIXMUDE »

Les recherches entreprises pour retrouver le t( Dixmude » ont permis de ramener di­vers débris provenant, soit de l'appareillage du dirigeable, soit des vêtements de l'équi­page, mais on n'a trouvé, aucun débris bu-main calciné, ni même de lambeaux d'uni­forme.

Les principaux de ces débris sont des por­tions de fils électriques ou de haubans, une calotte paraissant être une soupape de di­rigeable, des caleçons,une capote cirée, etc..

Le Cantal Archevêque de Pans ET LES ELECTIONS

Le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris, à l'occasion de la nouvelle année, publie une lettre pastorale sur les ré­sultats de l'année 1923 et les espérances de 1923 :

« Que nous apportera, dit-il notam­ment, l'année qui commence? La vic­toire s'achèvera -1 - elle enfin par des accords loyaux fondés sur la justice, condition indispensable de la charité entre les peuples et sûre garantie de la paix et de l'ordre ?

» Jouirons - nous encore , après la consultation du pays, de cette « union sacrée » qui demeure notre force ? Ou bien retomberons-nous,pour le malheur de la France, dans les luttes d'avant-guerre qui ont failli consommer la ruine de la Patrie ?

T é l é p h o n e 1-95 » Que Dieu nous épargne ce malheur!

Mais aussi que tous les bons citoyens s'emploient, par une mutuelle entente, et dans le respect pratique des droits de chacun, à réaliser l'accord des bonnes volontés pour éviter au pays le retour des discordes qui nuisent à la religion et troublent la paix des cons­ciences... »

L'Inondation et les Pouvoirs publies

• La crue de la Seine, l'inondation dans la banlieue et dans Paris, les dévasta­tions de toutes sortes qui en résultent mettent une fois de plus en évidence la carence des Pouvoirs publics.

Carence de volonté. Des projets sont prêts qui, depuis des années, attendent l'exécution pour garantir Paris et sa banlieue contre les ravages connus et prévus. Bons ou mauvais, c'est à voir; mais l'examen, au point où en sont les choses, ne peut pas demander plus de quelques semaines, même de quelques jours, quand un gouvernement aura dit : « Je veux ! » Mauvais, ils pourront être réformés en peu de temps. Bons ou améliorés, ils doivent être immédia­tement mis à exécution.

Il y a dix ans, la question de la dé­pense ne se posait même pas, et il y a dix ans que tout devait être terminé. Elle se pose aujourd'hui; mais qui osera soutenir qu'elle doive être résolue par un nouvel atermoiement, alors qu'au­cune dépense, si élevée qu'elle soit, n'est plus nécessaire et plus justifiée par des pertes à éviter, des gains à réaliser ?

Carence de volonté, et aussi défaut d'organisation.

Où est, au Gouvernement, le chef qui peut dire : « Je veux » ? Le Président de la République préside, mais ne gou­verne pas. Le Président du Conseil gouverne, mais ne préside pas. Il est gérant d'un département ministériel qui peut' qui doit l'absorber tout en­tier. Il est le collègue de son ministre des Travaux publics, à qui reviennent les rivières , avec leurs inondations, collègue supérieur, sans doute, m a i 3 non l'homme au-dessus de toute hié­rarchie, le maître, celui qui décide et ordonne.

Au temps du canal du Midi — c'est bien vieux ! — Louis XIV donnait ses ordres à Colbert qui donnait les siens à Riquet qui les transmettait à son tour entre ses ingénieurs et ses chefs d'équipe. Tant qu'un système aussi solide et aussi efficace ne fonctionnera pas au compte de la République, elle ne sera qu'un fantôme de gouverne­ment. Car un gouvernement, ce n'est pas le partage du pouvoir entre des partis, des coteries, des hommes : c'est une machine bien constituée, bien agencée, bien montée, bien agissante, pour assurer l'ordre, la sécurité, la prospérité de tous ceux qu'on appelait jadis des sujets et qu'on appelle au­jourd'hui des citoyens.

Gloire immortelle de la Laïque !

Une « Semaine de défense laïque » a été récemment tenue à Paris. Au dire de ses organisateurs, « elle grou­pait les délégués des associations répu­blicaines de la France entière ». En fait, préparée partout dans les loges maçonniques comme une œuvre de propagande politiîue antigouverne­mentale, elle avait pour unique objet de servir d'exutoire aux plus violentes et aux plus archaïques passions anti­cléricales.

Néanmoins, elle avait obtenu pour ses assises — par quelle absurde et inconcevable faiblesse ? — de siéger dans les plus illustres et les plus offi­ciels locaux de l'Etat, la Sorbonne.

Ainsi hospitalisés, éclairés et chauffés, par l'excessive bienveillance du grand maître de l'Université , les quelques douzaines de fonctionnaires factieux qui composaient, à peu près seuls, ce concile de cuistres excités, se sont livrés aux attaques les plus incongrues contre le ministre, leur chef, et contre le gou­vernement qui les paie. Ils ont multi­plié les plus haineuses agressions contre la concorde civique et contre les prin­cipes et les croyances de la majorité des Français.

Cependant, tel est le désarroi poli­tique, social et moral de notre époque que ce scandale a été supporté comme une chose toute naturelle.

On saisit là, sur le vif, le fonction­nement de ce qu'on appelle, non sans ironie, « l'absolue neutralité de l'Etat ». C'est ainsi que, suivant le langage re­marquablement neuf, raisonnable et juste du plus récent manifeste de l'inef­fable M. Chaumet, la défense laïque respecte, assure et garantit, « en ma­tière confessionnelle, la liberté de cons­cience de tous les citoyens », quels qu'ils soient.

Cet incident permet de bien fixer les principes. Voyons leur application. Jugeons la défense laïque d'après les résultats qu'elle donne.

En ce moment, une commission mixte d'officiers et d'instituteurs procède, dans les régiments, à l'examen des recrues. Un journal radical - socialiste et de « défense républicaine », Le Petit A rdennais, en rend compte pour sa région. Qu'en dit - il ? Voici : « On a officiellement dénombré deux cents il­lettrés sur huit cents jeunes gens exa­minés. Et encore, les six cents autres n'ont-ils fait montre, pour la plupart, que d'une instruction absolument rudi-mentaire et insuffisante ! »

Telle est la gloire immortelle de la défense laïque et les remarquables ré­sultats qu'elle enregistre 1

Qu'est-ce à dire, sinon que, si elle est probablement une excellente machine à façonner de bons électeurs au Bloc des Gauches, elle est surtout, et très sûrement, un instrument désastreux d'abêtissement du peuple et une fa­brique d'illettrés ?

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tamment les mères de famille à venir nom­breuses chaque vendredi à la cons'ullalion.

En échange des Bons de présence, elles recevront dès objets de layettes que des mains inlassables ne cessent de confection­ner à cette louable intention.

Aussi devons-nous, en terminant, remer­cier tout particulièrement ces dames dont le dévouement égale le désintéressement.

o-o ARBRE DE NOËL

Une fête de l'Arbre de Noël organisée au profit des enfants de Nantilly aura lieu de­main dimanche, à 15 heures, 3o au patro­nage des jeunes filles rue de Sévigné.

Un drame des plus intéressant sera donné par les enfants, au cours de la fête.

o-o •

Société Nautique Assemblée Générale du 5 Janvier 1924

Samedi dernier, les Membres, de la Socié­té Nautique de Saumur, se sont réunis en assemblée générale au Siège Social du club « Café de la Ville ».

Une assistance nombreuse se pressait dans la salle du premier étage. Une cinquantaine de fervents de la Société sportive étaient pré­sents.

M. Bou'm, président, ouvre la séance à a i h. 15. Il donne lecture de quelques lettres d'excuses, MM. Amy, René Baudry, Drouin ont été empêchés de participer à cette im­portante réunion.

Avant de rendre compte de son rapport, M. Bouin, fait lecture d'une lettre émanant de M. le général Thureau invtiant les Mem­bres de la Société Nautique à assister à la prise d'armes du mardi 8 janvier, au cours do laquelle, M. le Docteur Astié, maire de Saumur, recevra la croix de la Légion d'Honneur.

Le Président est chargé par l'Assemblée, d'exprimer au nom de tous, les félicitations à M. Astié.

C'est alors que M. Bouin lit le : RAPPORT DU PRESIDENT « Messieurs,

. « Conformément aux statuts de la Société nous nous sommes réunis ce soir en Assem­blée Générale, afin de vous donner le comp­te rendu moral et financier sur la marche de la Société, au cours de l'année 1923, tant en aviron qu'en football (rugby et asso­ciation).

» La S.N. de Saumur s'est, cette année, couverte de gloire et a marché de succès en succès. La saison s'est ouverte le" 10 mai par les Régates d'Orléans, où notre jeuno équi­pe affronte la mise en ligne pour la premiè­re fois et décroche ses deux premiers i e r

prix ; c'est là qu'elle reçut le baptême, car il pleuvait ferme.

» C'est ensuite à Nantes, Blois, Angers ; Internationales à Paris ; Tours, Châtelle­rault, Saumur, Cognac et enfin Chinon où nous avons été en déplacements, déplace­ments toujours accompagnés de victoires, premiers à 2, premiers à 4- Nous avons à regretter que Josse ne fasse pas la saison toute entière, puisque, à Angers, i l était,

avec Lucas, arrivé bon premier contre la re­doutable équipe de Laval.

Nos équipiers, Messieurs, ont figuré dans onze journées de Régates et remporté avec les Championnats du Groupe :

» 17 Premiers Prix, » 4 Deuxièmes Prix,

» 2 Troisièmes Prix. I » A Lyon, nous avons en outre frisé le

Championnat de France débutants, Coupe Glandaz, à o m. 5o de nez de bateau avec le premier : Aix-les-Bains. Je ne vous décrirai pas le désappointement qui fut grand pour nous. Le chef do nage malade, et un départ volant. Ces incidents vous laisseront mieux comprendre les causes de notre défaite, que tout commentaire à ce sujet.

«Nous avions encore à défendre le grand Championnat Yole de mer, Championnat de France senior à Arcachon, mais des rai­sons indépendantes de la volonté du Comité ont voulu que ce déplacement et le titre de Champion de France soient restés sans écho à la S.N.S. Seuls les rameurs pourront vous en dire la raison.

La Saison Nautique est à peine finie que déjà le Rugby bat son plein, et notre quinze, cette année, fait des prouesses ; réunissant dans presque tous les matches ; 11 matches joués : 7 gagnés, 2 nuls, 2 perdus, et enfin, pour finir l'année 1923, ces Messieurs s'at­taquent au Sporting-Club Universitaire de France, équipiers premiers. Vous avez vu, Messieurs, cette partie, la plus belle je crois qui ait été jouée à Saumur depuis que nous nous occupons de rugby. Les Saumurois se sont comportés en grands joueurs, puis­qu'ils n'ont pas permis à leur adversaire de franchir les lignes et l'ont dominé presque toute la partie, qui s'est terminée en match nul : o à o.

«Messieurs de l'Aviron, Messieurs du Rugby, je vous adresse à tous, au nom de la Commission de la S.N.S., mes plus chaleu­reuses félicitations.

» Vous pensez peut-être que j 'ai oublié nos jeunes du ballon rond. Non, Messieurs, nous suivons avec beaucoup d'intérêt leurs débuts, et leurs beaux succès ; ils nous fe­ront assister eux aussi, à des tournois sen­sationnels, et nos compliments vont aussi droit à eux avec tous nos encouragements.

» Puisque je suis arrivé aux remercie­ments, Messieurs, permettez-moi, au nom de la Société tout entière,d'adresser l'expres­sion de toute notre gratitude à tous ceux qui, de loin ou de près s'intéressent à notre vieille Société : la Municipalité, qui tous les ans nous permet d'organiser de belles Ré-

I gâtes dont on parle au loin dans les Socié­tés ; à Messieurs les Députés, à Monsieur le Sous-Préfet, à la Musique Municipale, et en­fin à tous en général qui contribuent à l'é­clat de nos fêtes. Personnellement, je remer­cie mes collègues de la Commission, qui mont rendu la tâche aussi facile.

» Voici,Messieurs, ce qu'a été l'année 1923 Que sera 1924 ? Attendons et espérons qu'une équipe débutante viendra remplacer l'équipe « Sans-Soucis » pour défendre les Challenges G. Brun, à Paris, le 8 juin ; le Challenge de la S. N. de la Vienne le 29 juin et le Challenge Martel à Cognac, le i 4 juillet

» En terminant, je vous dirai que la Socié­té. Nautique de Saumur a été classée pre-

INFORMATIONS LE TAUX DE L'ESCOMPTE

La banque de France élève le taux de l'es­compte .de 5 % à 5 | %.

0-0

REVISION DE LA CONSTITUTION

M. J.-L. Ronnet, Député de la Seine, dé­pose un projet de loi pour remédier aux im­perfections de notre Constitution.

M. Ronnet propose de retirer au Sénat les pouvoirs judiciaires el de les confier à une Haute-Cour, spéciale, comme l'avait fait la République de i 8 4 8 .

Il insiste sur la délimitation des attri­butions budgétaires et législatives de la Chambre et du Sénat.

La proposition élargit le collège électoral du Président de la République el accorde au chef de l'Etat le droit de message sans contre-seing ; elle prévoit la création de la présidence du Conseil sans portefeuille et divers moyens pour former des cabinets ho­mogènes et remédier à l'instabilité minis-rielle.

Enfin, M. J.-L. Bonnet réclame la nomi­nation d'une constituante pour reviser l'en­semble de la constitution et, si la Chambre ne s'y résout pas, i l l'invite à procéder à la révision immédiate de l'article 8 de la loi, constitut :onnelle du 16 juillet 1874, relatif à la négociation des traités.

La proposition a été renvoyée à l'examen de la commission du suffrage universel.

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ACCAPAREMENT EN MATIERE DE BLE

A la suite d'une plainte de M. Chéron, M. Maillefaud, juge d'instruction, a ouvert une information contre X pour coalition et accaparement en matière de blé.

Le magistrat va rechercher les causes de la hausse de la céréale ; i l est en effet remar­quable que le 7 janvier, alors que les droits d'entrée en France du blé étaient abaissés de 7 francs el que le cours des changes sur la livre sterling fléchissail de 2 fr. 60, le prix du blé ne baissât que dans une mesure insignifiante pour remonter le lendemain.

O-O

RAZ DE MARÉE AVEC TREMBLEMENT DE TERRE

GRAVES DEGATS On télégraphie de La Rochelle : Mercredi matin, à 4 heures, la tempête a

provoqué un raz de marée sur toute la côte aunisienne. Une légère secousse de tremble­ment de terre a été ressentie, à la même heure, à la Rochelle.

Les dégâts sont importants. Au village de Vaugouin, plusieurs familles ont dû fuir de­vant la mer en furie qui, en se retirant, a emporté le mobilier, le linge et les vête­ments de nombreuses personnes qui sont sans abri. Sur la plage des Minimes, les cabines de bains ont été emportées, les di­gues rompues. Aux environs, les parcs et les jardins publics ont été dévastés. Des écha­faudages de maisons en réparations et en construction ont été emportés. Dans le port, la mer a envahi les quais.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 31. — 12 Janvier

mmIEL'EPÉE par G E O R G E S DE LYS

(Suite) Sereine sous ses cheveux blancs, la figure

de Mme Marsal se sillonnait de ces nobles lignes verticales qui dénoncent une vie très pure ; l'âge et les épreuves les ont tracées, comme l'eau du ciel sur le marbre d'une statue, sans en altérer la majesté. Jolie en son printemps, Claire était belle dans son hiver. Plus précis s'accusaient les traits, telles les lignes d'un arbre dépouillé de sa frondaison se parent d'un plus impression­nant caractère. Les yeux célestes, d'un azur de firmament lavé par la pluie, épandaient une lueur douce comme rafraîchissante. Les lèvres pâlies gardaient un pli d'énergie cal­me que tempérait un sourire de bonté. Le front ivoirin semblait l'habitude d'une pen­sée haute et s'encadrait noblement entre deux bandeaux argentés, légèrement bouf­fants et sur lesquels flottait la dentelle noir de ces coiffures de maison chères à nos aïeules.

Claude contemplait d'un regard ému cette mère à laquelle i l devait deux fois la vie. Ses plus lointains souvenirs évoquaient son image, penchée sur son lit d'enfant, — Car i l avait eu une jeunesse maladive et si gra-gilc que longtemps les médecins avaient ju­gé, qu'il ne vivrait pas... Et, maintenant, homme robuste, il savait devoir cette santé

A Chatelaillon, la digue a été arrachée. De nombreux dégâts ont été causés aux villas de la plage. On signale le même phénomè­ne à Fouras et, d'une manière générale, sur toute la côte.

*##

Aux Sables-d'Olonne, ce terrible raz-de-marée, a semé deuils et consolation, et les groupes que l'on rencontre sont de vieux ma rins qui hochent la tête, de femmes qui pleurent, d'en fats qui restent effarés au sou­venir de ce qu'ils ont vu...

Un bateau de pêche perdu corps et biens — donc des veuves el des orphelins — tous les petits voiliers nu port, ayant subi des avaries plus ou moins graves, des dégâts considérables sur le Remblai et aux villas qui avoisinent le « Phare Rouge » : Tel est le bilan de cette nouvelle catastrophe causée par la mer.

CHRONIQUE LOCALE ET REGIONALE

REVISION DE LA LISTE ELECTORALE

Le Maire de la Ville de Saumur informe ses Concitoyens que le Tableau rectificatif de la Liste Electorale sera déposé au Secréta­riat de la Mairie, de g heures à 11 h. 1/2 et de i 3 h. à 17 heures, jusqu'au 4 Février pro­chain inclusivement.

Pendant ce délai, les demandes en inscrip­tion ou en radiation seront reçues à la Mai­rie pour être jugées conformément à la loi.

Hôtel de Ville de Saumur, le i e r Janvier 1924. Le Maire : D1' ASTIÉ\

O-O

LA LOIRE Depuis quelques jours, notre fleuve baisse

d'une matière sensible à la grande satisfac­tion de tous : jeudi, à 16 heures, i l ne cotait plus que 4 m. 4o. Mais hélas I les pluies contrarient un peu son mouvement de retrait et c'est ainsi que chacun espérait la voir tout au moins étale Une ou deux journées. Les prévisions sont tout autres et, aujourd'hui samedi, le service de naviga­tion annonce 4 m.- 5o : espérons que là est toute la nouvelle crue.

O-O : — SOCIETE CIVILE N.-D. DE LA VISITATION

A SAUMUR MM. les Actionnaires de la Société Civile

Notre-Dame de la Visitation auront leur réu­nion annuelle le mercredi a3 janvier à ih ,3o au Siège social de la Société, rue du Port Ci-gongne N° 4.

AVENIR DU PROLETARIAT (Comité de Saumur)

La perception du premier trimestre 1924 aura lieu le Dimanche i 3 Janvier de 9 heu­res à 11 heures, Salle de la Justice de Paix à la Mairie.

Les Sociétaires ayant eu droit à la retraite en 1923 et ceux déjà retraités sont informés que les parts respectives seront payées à cette perception

au dévouement inlassable de sa mère qui en avait appelé du verdict de la Faculté à la té­nacité de sa foi, à la volonté de son iructerijel amour.

A cette heure, Claude revenait aux sensa­tions des anciens jours maladifs, ceux au cours desquels son front fiévreux cherchait apaisement et réconfort près du sein mater­nel. C'est que la crise présente le trouvait derechef faible, contre le mal de son cœur et le menait instinctivement à celle qui, seule, possédait la science pour panser sa plaie et anesthésier sa douleur.

Une fois absolue dans l'influence curalive et le pouvoir consolateur de sa mère, dans l'efficacité de ses conseils était enracinée au fond de l'âme du fils, et, par une commu­nion spirituelle jamais défaillante, Claire comprenait que c'était encore l'enfant qui recourait à elle dans la souffrance... Mais, celle-ci, toute morale, saurait-elle la gué­rir ?...

Le soir venu, à l'heure recueillie des vo­lets clos, dans l'intimité de la veillée fami­liale sous la clarté de 1 alampe tamisée par l'abat-jour, Claude ouvrit son cœur. La mère écouta couler ces minutieuses confidences, sans mot dire, encourageant son fils seule­ment par les pressions de la main qu'elle tenait dans la sienne. Longtemps, elle de-mura pensive. Déjà, elle tenait moins r i ­gueur à Christine qu'au premier abord : l'âge, la vie semi-recluse de la jeune fille, d'une part, l'aspect grave, la réserve trop ignorée de son fils, de l'autre, excusaient l'erreur de Mlle Rovère.Celle-ci s'était laissée fasciner par les côtés extérieurs d'un homme

ASSOCIATION AMICALE DES OFFICIERS DES RÉSERVES

DE L'ARRONDISSEMENT DE SAUMUR

L'Assemblée générale aura lieu le 20 Jan­vier à 10 heures à la Mairie de Saumur. Elle sera suivie d'un banquet à midi à l'hôtel Budan.

Les officiers qui n'ont pas encore envoyé leur bulletin pour le banquet sont priés de le faire parvenir de toute urgence au Tréso­rier, M. Catala, 34, rue Saint-Nicolas Sau­mur.

0-0 • UNION SYNDICALE

DES COMMERÇANTS DETAILLANTS D E L ' A R R O N D I S S E M E N T D E S A U M U R

Les Membres de l'Union Syndicale des Commerçant détaillants sont invités à la Réunion générale statutaire, du 17 janvier 1924, à 20 h. à la Chambre de Commerce.

Présence urgente. O R D R E D U O U R :

i° Lecture des procès-verbaux ; 2 0 Compte rendu financier, exercice 1923 ; 3° Compte rendu moral de l'exercice 1923.

Travaux de l 'U .S .CD. pendant cette année ; 4° Renouvellement du Bureau : Série Sortante : le Président, un Vice-

Président, Trésorier général, Secrétaire-ad­joint, Trésorier adjoint ;

5° Renouvellement du mandat des Com­missions ;

6° Banquet annuel ; 7 0 Questions diverses.

Le Président : A. GREGOIRE. 0 - 0

POUR LES NOURISSONS La Fête de l'arbre de Noël des Nourissons

eut lieu jeudi dernier, dans la salle du Ci­néma-Palace, mise gracieusement à la dispo sition de l'« Œuvre », par les nouveaux pro­priétaires.

La fête fut présidée par M. le Sous-Préfet et M. Franco, inspecteur de l'Assistance pu­blique ; M. le D r Seigneur ; M. Frigoux, ins­pecteur primaire ; M. Robert Secrétaire de la chambre de Commerce ; Mmes Astié et Thureau ; Mme Lamy, présidente, et les membres du Comité de l 'U.F.F.

170 paquets environs avaient été préparés pour distribuer aux enfants qui viennent chaque vendredi à la consultation.

M. Franco retraça, en termes aimables, les bienfaits de l'œuvre dont les résultats don­nent beaucoup d'espoir pour l'avenir ; puis i l indiqua quels sacrifices s'impose notre dé­partement pour encourager la repopulation.

En 1923, le département de Maine-et-Loire versa plus de Soo.ooo francs de primes à la natalité.

Après ces paroles consolantes et fort ap­plaudies, des enfants des écoles maternelles et du Collège de la Ville, égayèrent la fête par leurs chants et leurs danses.

De leur côté, les nourissons, pour ne pas être en retard sur leurs aînés, nous firent entendre de moins harmonieux accords.

Pendant la large distribution des jouets et des layettes, des enfants passèrent chargés de corbeilles, pour offrir à tous gâteaux et bonbons.

L'Union des Femmes de France invite ins-

élégant, d'allure conquérante, et qui, sur­tout, était lo premier qui lui fit la cour. Mme Marsal absolvait donc Christine de son aveuglement et la plaignait même de son triste réveil. Seulement, elle concevait que ce cœur virginal devait être désormais trop prévenu par sa mauvaise expér !ence et trop meurtri par son deuil pour se rouvrir spon­tanément et sans défiance à un nouvel amour. Il fallati que la plante à demi-brisée par l'orage se fût cicatrisée avant de pouvoir refleurir.

Un seul remède : l'attente ; mais, com­ment faire admettre sa nécessité à la fièvre de Claude ?... Et pourtant, d'une telle pa­tience i l recueillerait double moisson : d'a­bord l'épreuve certaine de la solidité de son attachement, ensuite le don d'elle-même consenti par Christine en toute conscience et liberté. Tous deux alors se lieraient avec la sécurité de l'avenir, leur amour garanti par la trempe que rien désormais ne saurait entamer. Un tel résultat ne paierait-il pas l'effort ?...

Progressivement, Claire s'ingénia à per­suader son fils. Claude écoutait respectueu­sement sa mère, tout en sentant courir à sa peau ,en d'intimes révoltes, les frissons du cheval qui, pour la première fpis, subit le mors et la bride. Elle était si délicate, si ca­ressante, 6i prudente pourtant, la main qui le réfrénait, qu'il ne songeait pas à se cabrer et à se libérer de son emprise.

— Ah ! soupira-l-il, attendre ! Être seul ! Si au moins je vous avais près de moi !...

— Je n'hésiterais pas à quitter ce toit où je garde le souvenir de ton père, mon en­fant, en dépit de mon âge et de ma santé

si je ne jugeais que ma présence risquerait de t'être plus préjudiciable qu'utile. Mon intervention pourrait mettre en défiance celle que tu veux conquérir et lu i faire croire à un complot pour forcer sa volonté, pour pénétrer les secrets débats de son âme. Laisse-la à ceux-ci ; ils l'éclaireront mieux que toute influence étrangère. Et c'est une étrangère que je suis pour elle. Toi, tu t'es acquis, tout au moins, les droits de l 'ami... et pourtant n'en abuse pas ; ne lente pas trop de surprendre un consentement qui ne serait pas spontané.

II faut que la fiancée élue vienne à toi d'elle-même, que tu gagnes seul la bataille et tu la gagneras si tu ne compromets pas ta cause par trop de hâte.

:— Vous savez ma foi en vous, mère bien-aimée, répondit Claude, et pourtant j 'a i peur. Pardonnez-moi celte défaillance... Ne devrais-je pas bénir le Ciel de vous avoir donnée à moi Enfin, à défaut du ré­confort de votre chère présence, j'aurai ce­lui de notre communion de pensées. Je m'a­bandonne à vos conseils.

— Va I dit-elle, elle t'aimera.

A sa rentrée à Paris, Marsal prévint sim­plement par un mot Christine de son arri­vée. Il se tenait à ses ordres si elle avait be­soin de ses services. Mais i l eut le courage d ne pas se présenter rue Cassette.

Durant l'absence du jeune officier, l'or­pheline avait longuement médité dans son logis solitaire. Bien vite, à sa grande sur­prise, le regret de son rêve évanoui avait ces­sé de lui être cuisant. Elle s'étonnait pres­que d'avoir pu se laisser prendre ainsi et

d'avoir été assez crédule pour échauffer l'es­poir de sa vie sur les galanteries d'un joli garçon en qui, à la réflexion, elle ne distin­guait aucune qualité solide.

Cet examen de conscience l 'humilia. N'é-tait-élle donc qu'une petite fille, à l'esprit superficiel, se laissant séduire par un ho­chet ?... Non ! ce n'était point Romain qu'elle avait aimé, mais le fantôme qu'elle parait en lu i de l'apparence de son idéal. Et. ce fantôme interposé avait suffi à lui voi­ler les mérites solides d'un Marsal, qu'elle apercevait aujourd'hui, trop tard ,hélas I car sa pudeur se refusait à concevoir la pos­sibilité d'un nouvel amour.

Au reçu de sa lettre ,elle se troubla, mais n'osa songer à acceuillir la revanche qui lui était offerte. En même temps, elle jugea in­digne d'elle de tenir Claude dans une équi­voque. Elle lui devait et se devait à elle-mê­me une explication loyale et décisive dans laquelle elle mettrait à nu son cœur, quel­que douleur dût-il en sortir pour tous deux.

Elle lui écrivit qu'elle désirait le voir et l'attendait.

Fiévreux, Marsal se rendit à cette entre­vue qui ne lui permettait plus de suivre le conseil maternel et de se confiner dans une sage attente. Si anxieux fût-il. i l ne pou­vait se défendre d'une vague espérance et "de bénir l'appel qui l'arrachait à l'angoisse de l'incertitude.

La jeune fille le reçut dans la chambre que semblait encore hanter l 'âme de la dis­parue, sous la tombée des rideaux clos au­tour du lit funéraire, et, à l'étreinte muette de Claude, répondit :

{A suivrel

Page 3: 80 Année— N°4 Samedi 12 Janvier 1924 3 C

mière du Groupe, au Congrès de la Loire et de l'Ouest à Angers, le 2 décembre, el qu'à ce titre elle détient le Challenge Le­gendre attribué à la Société ayant remporté le plus grand nombre de premiers prix dans l'année. Tous ces succès, Messieurs, sont le résultat d'une bonne camaraderie première entre équipiers, d'un entraîne­ment sévère et raisonné, précédé d'une lon­gue préparation d'hiver et de la patience que le dévoué capitaine d'entraiement a ap­porté près des rameurs.

» Maintenant, Messieurs, je passe la parole à notre très sympathique trésorier, qui va vous donner l'état de notre situation finan­cière.

» J'ajoute que les Régates de Saumur au­ront lieu cette année le i4 juillet, et que nous en avons avisé officiellement M. le Mai­re, afin que nous soyons compris au pro­gramme des fêtes de Saumur. »

M. Perrier, trésorier, ayant donné l'état financier du Club, Oui a été accepté, M. Bouin demande la réélection du Bureau pour l'exercice 193/j.

Le scrutin donne le résultat ci-après : Comité d'Honneur : Présidents : MM. le Maire de Saumur, le

Sous-Préfet, le Général Thureau, A. Girard-Bouvet, Victor Boret, député, ancien minis­tre ; de Grandmaison, député.

Président honoraire : M. Victor Destre. Vice-Présidents : MM. Jules Jeuniette, Jac­

ques Bouvet, Robert Amy. Comité actif : Président : M. Bouin. Deux Vices-Présidents : MM. Coutard père

et René Baudry. Commissaire général et directeur des

sports : M. Raimbault Pierre. Trésorier : M. Perrier. Trésorier-adjoint : M. Huet. Secrétaire : M. Caillé. Secrétaire-adjoint : M. Rousseleau. Conservateurs du matériel: MM. Daguiser,

Robert Coutard et Berger Eugène. Deux capitaines d'entraînement : MM. Mi-

quel et Drouin. Six membres conseillers : MM. Mesnard,

Fontaine, Josse, Grellet, Delphin et Brisson. Comilé de Football : Rugby et association : Président, M. Da­

guiser. Rugby : Secrétaire, M. Perrin Robert ; Se­

crétaire-adjoint, M. Joubert. Association : Secrétaire, M. Garceau An­

dré. Délégué officiel : M. Caillé. Arbitre de la Société : M. Brisson.

CHRONIQUE T H É Â T R A L E LA FLAMBÉE

On aime encore et toujours le Beau. La splendide chambrée qui, hier au soir, au Théâtre municipal applaudit à tout rompre les merveilleux interprêtes de La Flambée en est une preuve indéniable. Le succès en revient autant au brillant auteur M. Kiste-maeckers qu'à la troupe vraiment homogène qui rendit avec tant d'âme ce beau drame émotionnant.

Le conflit entre deux jeunes époux qui ne se sont point compris, soulève des situa­tions pathétiques, nobles et passionnantes. Tour à tour l'ambition, la tendresse, l'a­mour, le patriotisme et la religion surgis­sent dans le duel de ces âmes recherchant en vain le bonheur quelle n'ont su se don­ner.

Et c'est dans l'apothéose de ces grands sentiments que les coeurs séparés s'absolvenj mutuellement et que s'achève La Flambée.

Les artistes furent d'une saisissante et poignante réalité ; et la foule attentive, hale­tante vécut les heures douloureuses où Mo­nique et Pierre se débattirent,souffrant avec eux et pleurant leurs mêmes chagrins.

Nous ne saurions trop les remercier d'un tel spectacle si impressionnant et si morali­sateur : la Tournée Ch. Baret a remporté un ardent et brillant succès. A. G.

O-O

AU THEATRE LA VEUVE JOYEUSE

Vendredi 18 janvier la troupe du théâtre municipal do Tours, viendra donner une représentation do gala de La Veuve Joyeuse avec le concours de la célèbre chanteuse Laeti-Stany engagée spécialement pour cette représentation Grands ballets, choeurs et or­chestre de Tours sous la direction de M. Wcrtensçhalg.

•• 0-0 •—•—• LE BERRY EN ANJOU

L'assemblée générale de la société « Le Berry en Anjou » a fixé sa fête annuelle au dimanche ao janvier.

De 10 à n h. 3/4, apéritif-concert, Café du Commerce.

i \ midi, banquet de l'Hôtel de Londres,

Peur faciliter la réparation des dommages causés par la guerre

P L A C E M E N T d ' O B L I G A T I O N S S # d e S O Û :-Garanties par des crédits inscrits au budget de l'Etat et affectés p a r privilège

au service du présent emprunt. A m o r t i s s a b l e s en 50 ans et Remboursab le s par L O T S ou avec P R I M E S

3 0 fr. d'intérêts annuels nets de tous impôts Payables par moitié lesl" Avril et i"Oclobrede chaque a n n é e (rreniierr:ouponde7'50payablelel''Avrill934).

Le paiement des intérêts et le remboursement des Bons en capital, prime et lots, seront effectués nets de tous impôts présents et futurs.

KEIvîBOTJRSEIVIENT

PAR L O T S

4 8 Lots par an r e p r é s e n t a n t 2 millions î le francs pour chaque s é r i e î l e un mil l ion de titres, soit pour le m a x i m u m a u t o r i s é de 3 milliards :

6 lots de S O O . O O O francs 6 lots de S O O . O O O francs

12 lots de 1 O O . O O O francs 264 lots de 2 5 . 0 0 0 francs

2 8 8 lots pour 1 2 MILLIONS de francs e

A V E C PRIMES

Les obligations amorties avec primes lors des tirages e f f e c t u é s de 1924 à -lïliîS seront r e m b o u r s é e s à 510 fr.; celles d é s i g n é e s par les tirages p o s t é r i e u r s auront droit à une prime s u p p l é m e n t a i r e î le 2 fr. par a n n é e , soit :

à S 1 2 francs en 1929 à 5 1 4 francs en 1930 à 5 1 © francs e n 1931

*'* . à S 1 S francs en 1932. etc. à © O O francs e n 1973 P R I X D ' E M I S S I O N : 4 8 © F R A N C S

L a Souscr ip t ion , ouverte depuis le 2 ,Janv ier , sera close sans p r é a v i s . m ra&s&smrmnasw

En matinée et en soirée, Grand Bal, avec le concours des maîtres-sonneurs Guil-lemin (Vielle et Cornemuse).

Les Berrichons de Saumur et des environs qui ne font pas encore partie de notre socié­té sont priés instamment de s'y faire inscri­te, chez M. Griffon, rue du Puits-Neuf. 5, ou chez M. Griffon, rue du Puits-Neuf, 5, ou chez le Trésorier, M. Rousseau, Café, rue Beaurepaire. Souvenez-vous de notre devise: » A cœurs vaillants rien d'impossible. »

Le Président : R. GRIFFON.

' ANGERS. — S A L L E D U C I R Q T J E - T H É A T R E

Saison 1923-192/1

Dimanche i 3 Janvier, à 2 heures précises SIXIEME CONCERT POPULAIRE sous la direction de M. Jean G A Y

A V E C L E C O N C O U R S D E

GABRIEL BOUILLON Violoniste

des Concerts du Conservatoire el des Concerts Lamoureux

P R O G R A M M E

1. La Fiancée Vendue ouverture ( S M E T A N A )

2. Pour les Morts, pièce symphonique ( P A U L L E F L E M )

Première audition en France. 3. Concerto en si mineur, violon et or­

chestre (A. D ' A M B R O S I O )

1. Gradioso-Modcrato. — 2. An­dante. — 3. Final.

M. Gabriel BOUILLON 4. Symphonie en ré mirieur

(César F R A N C K )

1. Lento ; Allegro non troppo. — 2. Allegretto. — 3. Allegro non troppo.

5. a) Chacone ( V J T A L I )

(1600) b) Danse Slave ( D V O R A C K - K R E I S L E R )

c) Saltarelle ( W I E N I A W K Y - T H I B A U D )

M. Gabriel BOUILLON au rùano : Mme B E C K E R

.6. Espana, Rapsodie pour orchestre (E. C H A B R I E R )

Etat-Civil de Siiumuv Du 9 au 12 Janvier 1924.

NAISSANCES

Marguerite Prévotat, rue Seigneur, 2 5 . PUBLICATIONS DE MARIAGES

Joseph Soulard, sans profession , rue de l'Ile-Neuve, et Jeanne Dufour, coutu­rière, rue Molière, 2 7 , tous deux à Sau­mur.

MARIAGES

Henri Ménard, préparateur en phar­macie, rue du Pressoir, 6, a épousé Jane-Andrée Goulard , sténo-dactylo, 4 3 , rue Waldeck-Rousseau, tous deux à Saumur.

DECES

Gabriel Dorey, célibataire, 51 ans, charpentier, à l'hôpital.

Firmin Legereau, époux Bourdouleix, 59 ans, rue Fardeau, 2 3 .

Germaine Régnier, 3 ans 1/2, à Beau-' lieu.

Mesmin-Octave Darlet, époux Ducou-dray, 75 ans, professeur en retraite, rue de la Croix-Verte, 47

f a i t s de Saumur e l . £ i i \ i r o n \

UNE BIJOUTERIE CAMBRIOLÉE

Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, des cambrioleurs ont pénétré dans la bijou­terie Perrin et ont enlevé la presque totalité des bijoux de valeur.

*##

C'est au 28 rue du Portail-Louis que, de­puis peu, nptre sympathique concitoyen, M. Robert Perrin, a transporté son atelier d'horlogerie. Y adjoignant l'ai bijouterie, i l avait agencé un gentil étalage puis, dans la boutique voisine, séparé par un couloir, un atelier de réparations.

En descendant vendredi matin pour ou­vrir son magasin M. Perrin fut de suite bou­leversé par le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Les vitrines étaient ouvertes et la plu­

part des écrins vides ; néanmoins rien n'in­diquait l'effraction.

La porte de la cuisine donnant sur le cou­loir était ouverte, de même que le panneau bas qui condamne l'accès de la porte du ma­gasin.

Les cambrioleurs étaient donc entrés en connaisseurs des us et coutumes de la mai­son. . • • •• • ' 1 1 '*•; »''• "

Rien pendant la nuit n'avait attiré l'at­tention des voisins : aucuns bruits exté­rieurs.

Un locataire de l'immeuble rentré à mi­nuit cinq minutes n'avait rien remarqué d'anormal. Pendant la nuit de jeudi d'ail­leurs la circulation est tardive puisque les cinémas ne finissent que vers cette heure. Le service des autos de nuit qui a son garage face au magasin cambriolé n'a rien vu non plus..

C'est donc vers deux heures du matin que le vol a été accompli.

Portant plainte, M. Perrin alerta la police qui immédiatement enquêta : aucune trace n'a pu être relevée : seul, un gant de femme usagé fut laissé pour compte.

Il paraît plus que certain que les voleurs n'ont pas pris les trains de nuit, c'est donc par auto qu'ils sont partis.

Aucune trace de leur passage n'a été re­levée dans les gares et les hôtels : les recher­ches se poursuivent : certaines indices per­mettront peut-être de trouver un piste sé­rieuse.

Le préjudice causé à M. Perrin est évalué à une vingtaine de mille francs, couverts par une assurance.

UN ENFANT ÉCRASÉ Dans l'après-midi de jeudi, le charmant

petit village de Beaulieu était en émoi à sa suite d'un accident qui jetait la consterna­tion et le deuil dans une famille de travail­leurs. ,- "il a'•" fO) H'iv.'mHi IL

Les époux Régnier occupent à flanc de co­teau une paisible maisonnette avec leurs trois enfants. Ces derniers, profilant de leur jeudi, jouaient dans la cour lorsque vers i4 heures, sans bruit et sans que rien ne le fasse prévoir, un immense bloc de terre et pierre vint s'abattre sur l'endroit où jouaient les bambins.

La pauvre petile Germaine âgée de trois ans et demi, gisait la tête écrasée cependant que le pauvre petit Marcel criait de peur et de douleur : le garçon avait en effet le pied contusionné sérieusement.

A ces cris, l'ninée des enfants accourut puis appela au secours ; les parents, fous de douleur, essayèrent de dégager leur pau­vre petile fille, mais il fallut l'aide des voi­sins et avec de solides leviers, on put soule­ver les blocs.

Le docteur Gandar, mandé en hâte, ne. put que constater le-décès de la petite Ger­maine el aussitôt i l prodigua ses soins au jeune Marcel, dont l'état n'est pas inquié­tant. -

Après les formalités légales remplies par M. le Commissaire, le permis d'inhumer fui délivré.

Cet accident banal est uniquement occa­sionné par les pluies, car le père, que nous avons vu, nous a certifié que, à midi encore, il avait regardé le coteau et qu'aucune fis­sure ni craquement ne pouvaient laisser

• pressentir une catastrophe. C'est donc uniquement un glissement du

coteau détrempé par les pluies dilluviennes que nous subissons sans cesse.

BIZARRE ACCIDENT Mercredi, vers iC heures, un fort camion

te venant chargé de la gare, descendait la place Bilange pour regagner sa maison, lors­que soudain deux roues se détachèrent du même côté, les raies s'étant rompues. L'é­quilibre ne fut point contrarié de ce fait, puisque les pneus sont doublés sur des voi­tures de pareil tonnage: le conducteur pour­suivit donc sa route.

Mais les deux roues, par la déclivité, pri­

rent de l'allure et l'une d'elles vint buter le mur du polit café Henry) et bonaissant sous le choc finalement retomba sur une fable de la terrasse du café. La seconde des­cendit un peu plus loin el en face l'étalage de M. Ror.chier, 'et culbuta un tranquille passant qui eut plus de peur que de mal.

Le chauffeur de l'auto n'en pouvait croire ses yeux : i l freina, ramassa ses deux roues et rejoignit son garage sans autre incident.

VOLS ET ABUS DE CONFIANCE Sous l'inculpation de vols au préjudice de

sa propriétaire et abus de confiance un nommé Gustave Marion, 38 ans, se disant démarcheur de banques, a été arrêté par le service de police.

Conduit au Parquet, Marion fut aussitôt écroué.

Il habitait en garni rue de Lorraine, chez Mme Frouin d'où i l dérobait le mobilier pour le revendre. Chez un marchand de cy­cles i l louait une bicyclette qu'il essayait en­suite de liquider. C'est ce dernier méfait qui amenât son arrestation.

ARRESTATION Les gendarmes de Martigné ont arrêté à

Trémont, un vannier ambulant Joseph Graff, 28 ans, sujet suisse, sans profession ni domicile qui voyageait sans carnet an­thropométrique amené au Parquet de Sau­mur, Graff a été écroué à la maison d'arrêt.

LES ROULIERS Louis Baudin, 23 ans, roulier, conduisant

un convoi de trois tombereaux chargés, est surpris par les gendarmes, se tenant en un endroit autre qu'à la tête de son convoi : ils lui ont adressé contravention.

TOMBÉ DANS UN PUITS Un sauvetage d'enfant accompli dans des

conditions périlleuses, s'est déroulé same­di après-midi à Loury, commune de Mon­treuil-Bellay.

Alors que Mme Beaudry vaquait à ses oc­cupations journalières, un de ses plus jeunes enfants, de deux ans et demi, s'approchant du puits de la ferme, y tomba. Aux cris de ses autres enfants, Mme Beaudry, qui était seule, se précipita chez les voisins les plus près. Le charron du pays, M. Millaut et M. Guignard de Saint-Vergé, se précipitèrent. S'allongeant sur la margelle du puits, M. Guignard prit les jambes de M. Millaut, le descendant rapidement, tête en bas d'une hauteur de deux mètres au moins jusqu'à la fleur d'eau où, rapidement, le brave sau­veteur empoigna l'enfant et le sauva.

L E S P È L E R I N A G E S

PAQUES A JERUSALEM Le Comité des Pèlerinages nationaux à Jé­

rusalem, constitué sous le patronage de saint-Louis, organise, pour 192/1, comme i l le fait depuis plus de 25 ans, deux grands pèlerinages français, avec des itinéraires les plus séduisants au point de. vue religieux et historique comprenant, non seulement la Syrie et la Palestine, et tous les Lieux Saints mais aussi : jNaples, Athènes, Constanti-nople, Smyrne, Rhodes, Chypre, l'Egypte et Malte.

L e premier pèlerinage passera la Semaine Sainte à Jérusalem.

Le second pèlerinage aurai lieu pendant les Grandes vacances.

Demander le programme détaillé à M. le Chanoine Polard, Secrétaire des Pèlerinages à Jérusalem, s5, rue Humhold, Paris, XIV 0. DEMANDEZ LES

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Mlle Himbert J. chez M. Mary G. à Château-neuf (I et V) hernies guéries.

M. Milon A à Clermont Créans (Sarthe) her­nies guéries.

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B R O N C H I T E S Crises d'Asthme et d 'Empl iysèrue , l aryng i t e s , M a u x de Gorge, Rhumes, Coryzas aigu et chro­nique GUERIS par les P A S T I L L E S comprimées DUPEYROUX, M' Oottre DELAFONTENELLE, à Sandillon (Loiret), atteint en décembre 1919 de laryngite, souffrait de picotements dans la gorge qui provoquaient une toux pé­nible et de crises d'oppression qui l'obligeaient à rester assis une grande partie de la nuit. Sa voix était enrouée, souvent éteinte. Amélioré en quelques jours, guéri en quelques semaines (attest. du 7 juillet 1922, confirmée le 16 janvier 1923). M* FABRE ARTHEMOH, à Bourgnounao-Miran-dol [Tarn), guéri en quelques semaines d'un rhume de cer­veau chronique dont il souffrait depuis un an (attest. du 3 février 192-2. confirmée le. 23 janvier 1923). M"CULNAERT-DELBAREZ, couturière à Nouvelle-Eglise par Audruicq (Pas-de-Calais), souffrait depuis décembre 1918, d'une pharyngite avec brûlures au palais et dans l'arrièregorge qui l'empê­chaient de dormir. Elle fut instantanément soulagée par les Pastilles Dupeyroux, puis définitivement guérie mal­gré plusieurs rechutes successives (attest. de décembre 1919, confirmée le 1" février 1923). M<" Solange SOURDIN, à Lorigèt {Ailier), prenait grippes sur grippes et souffrait d'une toux très pénible. Les Pasti l lée Dupeyroux la guérirent en quelques semaines (attest. du 18 décembrt 1922) . «»• Hu BLANGHET, rue Campanôs.â Avignon (f«uc/un), souffrait depuis six ans de quintes de toux opiniâtres et était essoufflée au moindre effort. Elle se trouva soulagée a la 4» boite et fut guérie en un an (attest. du 25 janvier 1923) . M' Fauttin MICHAUD, aux Rosiert-Saint-Estèphe par Rouliet (Charente) était atteint d'une toux violente et rebelle suivie de crachats, depuis 1913. Les Pastille» Dupeyroux le guérirent en quelques mois (attest. du 20 mars 1923). Les Pastilles Dupeyroux garanties Bans narcotiques, sans colorants toxiques, sans géla­tine infectieuse, sans saccharine, sont e x p é d i é e s franco & domicile contre 3 francs en mandat-carte par le D ' D U P E Y R O U X , 5, Square de Messine, Paria, qui envoie gratis et franco sur demande son Etude sur les Infections par les voies Respiratoires et son Questionnaire pour Consultations gra­tuites par correspondance. Consultations tous leB jours non fériés, 5, Square do Messine, Paris, de 10 h. a i l h. et de U h. h 16 h. (U.c. Seine 32716;. Dépositaire : M. FILMON, Pharmacien,

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1809 le Jeudi

9 08 9 19 9 33

11 25 11 35 11 49

1807

15 43 16 29 16 52 17 10

STATIONS 1802

Chinon 7 16 Avoine 7 31 Port-Boulet 7 39 SaumurOrl. 8 17

4836

12 55 13 23 13 37 14 17

1810 20 03 20 18 20 28 21 12

LéJeud/] 1812 15 25 15 39 15 49 18 06

S A U M U R — B O U R G U E I L

A N G E R S D O U É — M O N T R E U I L POITIERS STATIONS

STATIONS mardi SaumurOrl. 6 50 . . . . 15 43 Port. Boulet 8 17 12 41 16 30 Bourgueil.. 8 26 12 50 16 39

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

( A )

50 6 7 »» 8 17

11 04 11 13 14 17

( B )

15 11 15 20 21 12

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"e. les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

— d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855

6 » 7 38 8 » 8 08 8 15 8 27

8 43 9 31 9 58

11 26

1857

11 » 12 24 12 49 12 59 13 06 13 16

13 37 14 33 15 03 16 30

1863 EXPR.

16 01 17 01 17 18

17 36 OMN. 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 47 19 14 19 45 19 53 20 » 20 14

20 24

= 1

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun... . Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F™. Martigné... Angers St-L.

5492 M . V .

5 53 6 12 6 25 6 35 7 04 8 55

1852

7 04 8 31 9 19 9 56

E X P R .

10 08

10 30 10 48 11 47

1856

10 50 12 32 13 22 14 02 M.V. 14 32 14 45 14 55 15 03 15 24 16 53

1868

16 45 18 21 19 16 19 51

20 16 20 29 20 39 20 49 21 12 22 28

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L È C H E Saumur dép. Vivy . . . Longue Les Hayes.. Brion Jum><* Chartrené . . Baugé Clefs. . . . . . . . La Flèche...

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

21 » 21 11 21 22 21 29 21 34 21 39 21 50 22 05 22 17

L A F L È C H E A S A U M U R La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené . . Brion Jum l e s

Les Hayes.. Longue Vivy Saumur arr.

6 34 6 48

04 11 17 21 29 40 50

11 14 11 28 11 44 11 51 11 57 12 01 12 09 12 20 12 30

17 29 17 44 18 03 18 10 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

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79, BOULEVARD St-GERMAIN, PARIS

CHEMIN DE FER DEPARTcMENTAL

Trains de Saurnur à Cholet S T A T I O N S ET H A L T E S

Saumur E.dèp Nantilly (h) ar

— dép Chacé .' . Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monfort-Cizayl Douces (halte)1

Doué-la-Font - «tél.

Baugé-l-Fours| Les Verchers Ligué (halte) Nueil . . . Passavant. . Cléré. . . Les Cerqueux Vihiers. . . St-Hilaire(hal) Coron. . . Vezins . . La Poterie . Nuaillé . . CHOLET ar

OMNIBUS-MIXTES IJDOTIDIINI 1" et 2"' classe

e 45 6 si 6 5t 6 (6 S 59

8 10 8 19 8 17 8 36 8 51 8 57 9 10 9 19 9 54

10 00 16 17 10 41 10 SO 11 00 11 16

16 01 16 07 16 (8 16 11 16 15 16 15 16 36 16 46 16 54 17 > 17 10 17 19 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 13 19 48 18 SS 1* 11 19 85 19 45 19 SS 50 11

3il) ffjnt

Trains da Cholet à Saumur S T A T I O N S ET H A L T E S

CHOLET dép. Nuaillé . . . La Poterie . . V e z i n s . . . . Coron . . . St-Hilaire |h) Vihiers . . Les Cerqueux Cléré . . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte). Les Verchers. Baugé-l-Fours Douè-la-F. ar.

— dép. Douces (halte) Mo «mort Cizay Courchamps . Coudray-Mac. Munet (halte) Chacé . . . .' Nantilly (h.a .

dép. Saumur.E-ar.

' Nanti

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OMNIBUS-MIXTIS QUOTIDIINI ' L

1" et 8" olane .

e 15 6 33 6 45 6 55 7 11 7 34 8 I 8 18 8 30 8 36 8 46 8 54 9 04 9 13 9 10 9 40 9 46 9 SS

10 03 10 13 10 10 10 13 10 17 10 18 10 34

13 49 14 06 14 17 14 li 14 46 15 08 IS 85 15 54 16 06 16 13 16 16 16 35 16 47 16 55 17 01 17 IS 17 31 17 40 17 49 18 03 18 10 18 13 18 17 18 18 18 14

OBSERVATIONS, r- L'heure de» Chemin» de fe de l'Anjou est celle de Paris. Les Stations des Che­mins de fer de l'Anjon qui ne sont pas admises à trafiquer directement avec les stations des réseaui de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontalne Cholet, Chalonnes-Ëtat, et la Possonniere.mal -ile enregistrent les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs etd.» marchandises du réseau Anjou n'étant pas attendu! dans les gares de jonction par les trains de voyr geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ce trains mixtes la correspondance n'est pas garanti La correspondance n'est pas non ; lus garantie pour les trains mixtes correspondants au-delà des délais d'attente prescrits par l'administration éépartemen-talt.

Le Gérant : P. RICHOU.

Saumur. — Imp. Girouard & Bichou.

Vn oar aoas, *Jairp da Saaranr, pour légalisation de la signature du Gérant,

Hôtsl~d*-Ville it k

Certifié p*r l'imprimeur tourig**4%

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