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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 3 octobre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 3 octobre 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : l’IPA demande l’acquittement des Zarakolu Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – L'Union internationale des éditeurs (IPA) a appelé les autorités turques à abandonner les charges retenues à l’en-contre de Ragip Zarakolu, éditeur et candidat au Prix Nobel de la Paix, et de son fils Deniz Zarakolu qui purge actuellement une peine de prison. « Le nombre d'auteurs en procès ou en état d'arrestation en Turquie dépasse celui de tous les autres pays dans le monde », a déclaré l'ONG IPA. Sous prétexte de faire obs-tacle au « terrorisme », la loi anti-terroriste (TMY) est en fait utilisée pour incar-cérer tous les opposants de Turquie, spécialement dans le domaine des médias et dans le monde de l’édition. Le Collectif VAN vous présente la traduction d’un article en anglais, paru le 1er octobre 2012 sur le site progressiste turc Bianet.

Syrie : les chrétiens arméniens d’Alep déchirés dans la guerre civile Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre une traduc-tion de Gilbert Béguian d'un article en anglais de Daily Star mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 2 octobre 2012. "Beyrouth : Les chrétiens arméniens d’Alep sont entraînés dans la guerre civile de plus en plus sectaire qui se déroule dans ce pays, remettant en cause la position de neutrali-té prise par leurs dirigeants. Le pilonnage du gouvernement et les combats entre les forces loyales au Président Bachar El Assad et les combattants de l’op-position ont atteint les quartiers en majorité chrétiens d’Al-Midan, Suleimaniyah et Azizieh."

Azerbaïdjan: Charles Duke et Claude Nicollier jugés «indésirables» Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. "Le 16 septembre, Stepanakert accueillait une conférence sur l'espace, en hommage à Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune, disparu 20 jours avant. Parmi les invités de marque as-sistant à cet événement à caractère purement scientifique, figuraient notam-ment l'astronaute américain Charles Duke, qui avait foulé lui aussi le sol lunaire en 1972, et son collègue suisse Claude Nicollier. Les autorités azéries ont aussi-tôt fait savoir que les deux astronautes étaient interdits de séjour en Azerbaïd-jan, pour avoir fait un pas de trop... au Haut Karabagh."

Presse arménienne : Revue du 2 octobre 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 3 oc-tobre 2012. "Le chef de la diplomatie arménienne à l’AGNU/Seul Haykakan Jama-nak reproduit un extrait du discours de M. Nalbandian à l’AGNU, le 1er octobre, dans lequel celui-ci n’a pas ménagé ses critiques à l’adresse de l’Azerbaïdjan à qui il a reproché d’avoir torpillé le processus de paix. Il a évoqué l’affaire Safa-rov, qui s’était très négativement répercuté sur la recherche du règlement." Paris : Roma Pride 2012 ce dimanche 7 octobre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Les récents violents actes racistes contre des Roms à Marseille comme la persistance de la loi de 1969, discrimina-toire à l’encontre des « Gens du voyage » français, nous poussent à nous enga-ger fortement pour promouvoir l’égalité des droits et la dignité de tous à l’occa-sion de l’édition 2012 de la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du

voyage ». Nous le disons clairement : aucune origine, aucune appartenance communautaire, aucune culture ni aucun mode de vie ne saurait justifier un acte raciste ou la discrimination. Nous n’acceptons pas que l’on désigne comme « na-turellement », « culturellement » voire génétiquement délinquants ou dange-reux une partie de la population française ou européenne. Pour fêter les cultures tsiganes, gitanes, roms, manouches, pour faire respecter la dignité de tous et l’égalité dans toute l’Europe dans une ambiance fraternelle, retrouvons-nous di-manche 7 octobre à 14h, place du Panthéon à Paris." Le Collectif VAN, signataire de cet appel du Mouvement Antiraciste Européen EGAM, vous invite à vous joindre à la Roma Pride 2012 !

Collectif VAN : l'éphéméride du 3 octobre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "3 octobre 1940 -- Statut des juifs en zone libre : premier statut des Juifs publié au Journal Officiel du 18 octobre 1940 après ac-cord avec l'Allemagne. Les citoyens juifs français sont exclus de la fonction pu-blique, de l'armée, de l'enseignement, de la presse, de la radio et du cinéma. Les Juifs « en surnombre » sont exclus des professions libérales. Le Juif est défini du point de vue racial : “ est regardé comme Juif toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif ”. Cette loi élimine les Juifs des organismes élus, des postes de responsabilité, de la fonction publique, l’armée, la magistrature, l’en-seignement, la presse, la radio, le cinéma. Statut rédigé par Laval, Raphaël Ali-bert, garde des Sceaux, et Pétain. 1 064 instituteurs et professeurs juifs perdent leur poste (408 en zone occupée et 656 en zone libre). La collaboration, prési-dée par le Maréchal Pétain, entraînera la déportation de 75 721 personnes, dont 6012 enfants."

Au coeur d'Alep, le dilemme des chrétiens arméniens Un long reportage de Nouvelles d'Arménie vient éclairer la situation de la com-munauté chrétienne arménienne. Et à travers elle, celle de tous les chrétiens, mais aussi beaucop de Syriens quelle que soit leur confession.

Guerre, génocide, exil et le Canadien Elle a vécu la guerre. Le génocide. L'exil. L'histoire d'Yvonne Bedrossian est celle de millions d'immigrants déracinés plus d'une fois, forcés de se réinventer une fois transplantés dans un nouveau pays.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le 14 octobre prochain, le président russe Vladimir Poutine arrivera en Turquie".

Chin Meth, une vie brisée par le régime khmer

A Kampong Thom, berceau de Pol Pot, ex-leader des Khmers rouges, de sinistre mémoire, nous rencontrons Chin Meth pour un rendez-vous avec l’Histoire. Enrô-lée par les Khmers rouges à l‘âge de 17 ans, elle se porte aujourd’hui, partie ci-vile aux procès des ex-dirigeants de l’Angkar.

Arche de Zoé. Six personnes devant la justice en décembre Six membres de l'Arche de Zoé seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, début décembre, cinq ans après avoir tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

Les membres de l'Arche de Zoé jugés en décembre à Paris Six membres de l'Arche de Zoé, pour certains déjà condamnés au Tchad pour leur croisade humanitaire avortée en 2007, seront jugés à Paris pour avoir tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, a-t-on appris lundi 1er octobre auprès de leurs avocats.

Shoah : "La collaboration a été plus importante à Anvers qu'à Bruxelles" L'historienne allemande Insa Meinen jette un éclairage nouveau sur la Shoah en Belgique et ceux qui l'ont permise. Une étape décisive de la recherche, qui bous-cule les idées reçues.

Botswana/Turquie : renforcement des relations commerciales Le Botswana et la Turquie ont récemment signé un protocole d’accord qui a conduit à l’installation d’un comité économique conjoint visant à renforcer les rapports commerciaux entre les deux pays. La commission mixte se chargera d’identifier et de discuter des questions d’intérêt commun pouvant aider à consolider les relations bilatérales.

La Hongrie défend sa décision d’avoir extradé Safarov Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a vivement défendu sa décision de li-bérer le meurtrier azéri Ramil Safarov de la prison hongroise, affirmant que c’était légal et bénéfique pour son pays.

Prochain lancement d'un YouTube turc La Turquie a annoncé ce mardi avoir remporté une longue bataille visant à per-suader le site de partage de vidéos YouTube de déposer un nom de domaine turc, offrant ainsi à Ankara un plus fort contrôle sur le contenu du site.

L'Irak rejette la présence des forces turques sur son territoire Le gouvernement irakien a rejeté mardi la présence des forces étrangères sur ses terres, et a appelé à l'annulation des traités qui permettent aux forces étran-gères d'entrer en Irak. "Le cabinet a décidé de rejeter la présence de toutes les bases ou forces étrangères sur les terres irakiennes et de rejeter l'entrée de toutes les forces militaires étrangères en Irak sous prétexte de pourchasser les rebelles", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ali al-Dabbagh, dans un communiqué.

“L’histoire ne pardonnera pas votre soutien à la Syrie”, lance le Pre-

mier ministre turc à la Russie et à la Chine Le Parti pour la Justice et le développement (AKP), au pouvoir en Turquie, a tenu son congrès dimanche à Ankara, en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Dont le président égyptien Mohamed Morsi.

YouTube met en ligne la version turque de son site La Turquie a annoncé mardi avoir remporté une longue bataille visant à persua-der le site de partage de vidéos YouTube de déposer un nom de domaine turc, offrant ainsi à Ankara un plus fort contrôle sur le contenu du site.

Turquie: Douze militants du PKK tués par les forces de sécurité Les forces de sécurité turques ont tué mardi douze militants du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK) qui avaient attaqué un poste militaire dans la pro-vince d'Hakkari, près des frontières de l'Irak et de l'Iran.

Turquie : Turgut Özal exhumé La dépouille de l’ancien président turc Turgut Özal a été exhumée ce mardi. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer s’il a été empoisonné, comme le suggère sa famille depuis son décès en 1993.

La Turquie tourne-t-elle le dos à l'Union européenne ? La Turquie est-elle encore intéressée par une adhésion à l'Union européenne ? s'interroge « Today's Zaman ». Depuis deux ans, aucun progrès n'a été noté dans les négociations avec Bruxelles. Dans son grand discours dimanche lors de la convention de l'AKP (Parti pour la justice et le développement), le « puissant » Premier ministre Recep Tayyip Erdogan n'a fait aucune mention à l'Union euro-péenne.

INFOS COLLECTIF VAN

Turquie : l’IPA demande l’acquittement des Zarakolu

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union internationale des éditeurs (IPA) a appelé les autorités turques à abandonner les charges retenues à l’encontre de Ragip Zarakolu, éditeur et candidat au Prix Nobel de la Paix, et de son fils Deniz Zarakolu qui purge actuellement une peine de prison. « Le nombre d'auteurs en procès ou en état d'ar-restation en Turquie dépasse celui de tous les autres pays dans le monde », a déclaré l'ONG IPA. Sous prétexte de faire obstacle au « ter-rorisme », la loi anti-terroriste (TMY) est en fait utilisée pour incarcérer tous les opposants de Turquie, spécialement dans le domaine des mé-dias et dans le monde de l’édition. Le Collectif VAN vous présente la traduction d’un article en anglais, paru le 1er octobre 2012 sur le site progressiste turc Bianet.

L’IPA appelle à l’acquittement de Ragip et Deniz Zarakolu

L'Union internationale des éditeurs (IPA) a appelé les autorités turques à aban-donner les charges retenues à l’encontre de Ragip Zarakolu, éditeur et candidat au Prix Nobel de la Paix, et de son fils Deniz Zarakolu qui purge actuellement une peine de prison.

Istanbul - BIA Centre d’information lundi 1er octobre 2012

L'Union internationale des éditeurs (IPA) a appelé les autorités turques à annu-ler toutes les accusations portées contre Ragip Zarakolu et son fils Deniz Za-rakolu, qui font tous deux face à un procès dans l’affaire de l’Union des Com-munautés du Kurdistan (KCK) d’Istanbul.

Deniz Zarakolu, étudiant en doctorat au Département de sciences politiques de l'Université de Bilgi et conférencier à l'Académie politique du Parti Paix et Démo-cratie (BDP) est en prison depuis que les autorités l’ont incarcéré le 7 octobre 2011.

La deuxième audience du procès KCK d'Istanbul est prévue pour aujourd'hui [lundi 1er octobre].

La déclaration de l'IPA a mis en évidence le fait que des dizaines d'écrivains et d’éditeurs sont toujours en état d'arrestation en Turquie et elle a souligné l'exis-tence dans le pays de continuelles violations des droits de l'homme. L'IPA est d'avis que de nombreux écrivains et intellectuels sont accusés unique-ment par rapport à leurs écrits et publications, ceci constituant une violation des obligations de la Turquie en matière de droits de l'homme, a indiqué le commu-niqué.

Le 29e Congrès de l'IPA a rendu une décision en juin 2012 condamnant la cen-sure, l'intimidation des médias et d'autres pratiques antidémocratiques per-mises par une définition large des termes tels que « diffamation, sécurité de l'Etat, secrets d'Etat ou terrorisme», a fait remarquer l'IPA.

«Malheureusement, la stricte loi anti-terroriste (TMY) de la Turquie coïncide avec la décision d’étendre largement son champ d’application. L'ampleur de la TMY permet aux autorités turques de restreindre la liberté de parole de nom-breuses personnes en Turquie, y compris les éditeurs qui ont défendu ... le droit de publier. Cela est particulièrement vrai pour les Zarakolu », a indiqué la décla-ration.

Le nombre d'auteurs en procès ou en état d'arrestation en Turquie dépasse celui de tous les autres pays dans le monde, a déclaré l'IPA, qui est une organisation non-gouvernementale - (ONG) représentant tous les aspects du monde de l’édi-tion, allant des livres aux magazines.

(YY)

Traduction Collectif VAN - 02 octobre 2012 - 07:15 - www.collectifvan.org

Lire aussi :

Turquie : procès-fleuve pour 205 accusés, dont l’éditeur Zarakolu http://www.-collectifvan.org/article.php?r=0&id=67566

Dossier Zarakolu : Liberté pour Ragip Zarakolu : Dossier complet http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Freedom to Publish Trial Opens in Turkey, IPA Observers Call for Acquittal of Pu-blisher Ragıp Zarakolu http://www.internationalpublishers.org/index.php/com-ponent/acajoom/mailing/view/listid-3/mailingid-183/Ithttp://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378emid-130

TURKEY: Publisher & Nobel Peace Prize Nominee Ragip Zarakolu Freed Pending Trial http://www.internationalpublishers.org/index.php/component/acajoom/mai-ling/view/listid-3/mailingid-174/Itemid-130

URL originale :

http://www.bianet.org/english/freedom-of-expression/141172-ipa-calls-for-ragip-and-deniz-zarakolu-s-acquittal

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67634

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

Syrie : les chrétiens arméniens d’Alep déchirés dans la guerre civile

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais de Daily Star mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 2 octobre 2012.

NAM

1er octobre 2012

Martin Armstrong, Lauren Williams

The Daily Star

Les chrétiens arméniens déchirés dans la guerre civile de Sy-rie Beyrouth : Les chrétiens arméniens d’Alep sont entraînés dans la guerre civile de plus en plus sectaire qui se déroule dans ce pays, remettant en cause la posi-tion de neutralité prise par leurs dirigeants. Le pilonnage du gouvernement et les combats entre les forces loyales au Président Bachar El Assad et les combat-tants de l’opposition ont atteint les quartiers en majorité chrétiens d’Al-Midan, Suleimaniyah et Azizieh.

Le 11 septembre, quatre Arméniens syriens ont été tués et 13 ont été blessés lorsque le bus qu’ils avaient pris à l’aéroport a été pris sous le feu.

Selon les premiers rapports, ce sont les rebelles de l’Armée Syrienne Libre qui ont tiré sur le bus. Les chefs de l’Armée Syrienne Libre ont rejeté la responsabili-té de l’attaque sur les forces gouvernementales, mais l’incident n’a servi qu’à révéler les tensions croissantes dans la communauté.

Les rapports insistants de résidents chrétiens arméniens et de collaborateurs aux media d’Alep disent que quelques groupes chrétiens ont entrepris de s’ar-mer dans la ville.

Plusieurs sources ont déclaré au Daily Star que les dirigeants arméniens ont re-jeté une proposition du gouvernement d’armer la communauté chrétienne armé-nienne, mais disent que quelques Arméniens acceptent des armes du régime pour rejoindre les groupes des milices progouvernementales connues sous le nom de “ comités populaires. “

“ Ils paient environ 15 000 livres syriennes (22 dollars) à tout individu qui veut rejoindre les comités populaires, “ explique Georges, un militant, qui a demandé que son surnom ne soit pas révélé, ajoutant qu’environ 400 hommes ont accep-té l’offre. “ Le régime leur dit : ces terroristes sont soutenus par la Turquie et c’est une chance qui vous est offerte de vous venger de la Turquie. “ C’est une façon d’exploiter la loyauté des chrétiens, mais je pense que cela a échoué. “

La communauté arménienne d’Alep, forte d’environ 80 000 personnes et dont les sources remontent jusqu’au premier siècle avant J.C, ont joui d’une large au-tonomie culturelle et de liens spontanés avec le régime alaouite - une relation souvent citée comme représentative de la politique du gouvernement de s’ap-puyer sur les minorités ethniques et religieuses pour faire contrepoids à la majo-rité sunnite.

Dans sa progression vers le centre d’Alep, l’Armée Syrienne Libre majoritaire a répété les assurances selon lesquelles les minorités ne seraient pas atteintes et a appelé les chrétiens à se joindre à elle dans leur combat contre le gouverne-ment.

Cependant, les récentes informations de résidents de la ville disent que les com-battants islamistes ciblent de plus en plus les chrétiens à cause de leur soutien présumé pour le régime.

“ Ils ont demandé que la communauté arménienne abandonne ceux qui ont re-joint la chabiha [hommes armés en civil qui tirent sur les manifestants hostiles au régime], “ nous dit un homme, usant du pseudonyme Firas.

Le 14 septembre, les chefs des trois églises arméniennes d’Alep - Arménienne Catholique, Arménienne Orthodoxe, et Arménienne Evangélique - ont fait une déclaration commune visant à clarifier la position de la communauté : “ Tandis que le sang continue de couler avec la même violence sur notre cher pays... ajoutant à notre profonde peine, des tentatives sont faites pour présenter les Arméniens syriens comme partie prenante dans les combats armés dans la crise actuelle qui secoue la Syrie, ou pour les attirer dans ce conflit, “ dit la dé-claration.

“ Nous rappelons aujourd’hui que la coexistence paisible que les Arméniens sy-riens cultivent à travers les décennies continue... et qu’elle restera éternelle-ment, opposée à tous types de violence ou d’affrontements armés. “

Parlant par téléphone depuis Alep, un porte-parole de la Prélature arménienne d’Alep Jirayr Reyisian a dit au Daily Star que des églises et des mosquées, des écoles et des immeubles résidentiels ont été endommagés par les obus du gou-vernement et dans des combats entre les groupes, soutenant avec insistance que ce ne sont pas les chrétiens qui sont pris pour cibles.

Il a souligné l’action de la prélature pour couvrir les besoins humanitaires et of-frir un abri à toutes les victimes des combats. “ Les bombes ne font pas de différence entre les sectes, “ a-t-il dit.

A la question des armes pour la communauté, il répond “ certains groupes ar-més soutiennent l’armée et il y a quelques Arméniens parmi eux. Nous n’avons rien à voir avec cela. “ “ Nous n’avons pas peur [pour nous]. Nous sommes inquiets pour le pays dans son ensemble, pour tout le peuple de Syrie. Mais nous ne prenons pas partie dans cette crise.

Ce même sentiment est exprimé par les membres de la communauté armé-nienne libanaise, qui avait adopté une politique de neutralité au cours de la guerre civile libanaise. Hagop Pakradounian, député, élu Dachnag de la circonscription de Metn, relève que le conflit en Syrie a dépassé les positions traditionnelles de loyauté envers l’état syrien qui sont actuellement compromises dans la communauté armé-nienne.

“ Partout, les Arméniens ont soutenu le pays, l’Etat, mais avec les tueries mu-tuelles d’aujourd’hui en Syrie, nous avons vu aboli la notion de nation syrienne lorsqu’elle a cédé à la guerre civile, “ dit Pakradounian. “ L’idée de Syrie a dispa-ru... Si quelqu’un attaque l’une [une famille] des leurs, leur maison ou leur af-

faire, ils sont alors obligés de se défendre, et ce n’est ni pour le gouvernement ni pour l’opposition.

Le Révérend Paul Haïdostian, Président de l’Université Haïgazian de Beyrout, es-time qu’environ le quart de la population arménienne de Syrie a été déplacée du fait du conflit. Tandis que la majorité s’est installée dans les zones de Syrie moins affectée par le conflit, 2 000 ont selon lui fui en Arménie et un nombre à peu près égal au Liban. Comme la majorité a rejoint des parents des quartiers de Bourj Hammoud et Achrafieh de Beyrouth, ou dans les villes de Anjar dans la Bekaa, ils ne se sont déclarés ni à l’UNHCR ni au CICR, rendant difficiles les véri-fications de leur nombre.

Cependant, Haïdostian souligne promptement la position officielle de neutralité adoptée par la communauté arménienne d’Alep, mais il craint que la poursuite de l'escalade du conflit à Alep puisse entraîner le départ définitif de la commu-nauté arménienne :

“ Je ne pense pas que la communauté arménienne soit plus vulnérable que d’autres, “ déclare Haïdostian. “ Ce qui inquiète à Alep, c’est ce qui nous a inquiétés en Irak et ailleurs, que quelques tendances au départ soient irréversibles si le conflit devient plus violent. Les minorités paient souvent un prix plus élevé en quantité et en qualité de vies. “

Au club social du parti Dachnag de Bourj Hammoud, Ogsen [un surnom], 56 ans, luttait pour contenir ses émotions. Il s’est enfui de Al-Midan il y a juste une se-maine, en compagnie de sa mère et de son neveu. Son frère, paralysé des membres inférieurs, est resté dans la deuxième ville de Syrie.

“ Nous n’avons pu le prendre avec nous, “ nous dit Ogsen en secouant la tête, se souvenant du voyage de 14 heures pour Beyrouth, et sa frayeur à l’approche des postes de contrôle, dans l’ignorance de qui, des forces d’Assad ou de l’oppo-sition, ils dépendaient.

“ Lorsqu’un poste de contrôle était celui de l’armée, je me sentais moins tendu, “ nous dit Ogsen, “ mais j’étais terrifié s’il s’agissait d’un poste de contrôle de l’opposition. “ “ J’aime mon pays, j’aime mon président, mais il a fallu partir, “ dit Ogsen pres-qu’en s’excusant, “ Tout le monde s’en allait. J’ai vu une jeune fille mourir de-vant chez moi, atteinte à la tête par un tir de sniper. Tellement de gens..., “ sa voix s’est brisée, sa sombre chevelure bouclé tombant sur son front lorsqu’il a baissé son regard vers le sol.

“ Ils s’appellent eux-mêmes l’Armée de la liberté mais ce sont des terroristes, “ dit-il - un mot courant dans sa bouche lorsqu’il évoque l’opposition au président syrien. Amin, 26 ans, de la circonscription d’Alep, emploie de la même façon le mot “ terroriste “ lorsqu’il parle de l’opposition syrienne.

Amin est arrivé à Beyrouth deux mois après que l’usine de production d’automo-

biles dans laquelle il travaillait ait fermé et il n’a pas pu trouver du travail.

“ Je suis parti [d’Alep] parce que je n’allais pas attendre et mourir mais je n’aurai bientôt plus d’argent. Je ne sais pas si je pourrai rester mais je n’ai pas l’inten-tion de retourner. “ Je reviendrai peut-être pour vendre ma maison mais je m’en irai ensuite. Je ne veux plus y vivre. “

Daily Star, 1er octobre 2012 Titre original: Armenian Christians torn in Syria’s civil war

mardi 2 octobre 2012, Jean Eckian ©armenews.com

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=83111

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67640

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

Azerbaïdjan: Charles Duke et Claude Nicollier jugés «in-désirables»

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, écono-mique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Représentation du Haut-Karabagh en France

Charles Duke a marché sur la lune, mais après son passage à Stepanakert, il ne mettra pas les pieds à Bakou ! Le 16 septembre, Stepanakert accueillait une conférence sur l'espace, en hom-mage à Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune, disparu 20 jours avant. Parmi les invités de marque assistant à cet événement à carac-tère purement scientifique, figuraient notamment l'astronaute américain Charles Duke, qui avait foulé lui aussi le sol lunaire en 1972, et son collègue suisse Claude Nicollier. Les autorités azéries ont aussitôt fait savoir que les deux astro-nautes étaient interdits de séjour en Azerbaïdjan, pour avoir fait un pas de

trop... au Haut Karabagh.

Charles Duke a certes décroché la lune, mais il n'aura pas de visa pour l'Azer-baïdjan... Telle est la « sanction » infligée par les autorités de Bakou à l'astro-naute américain qui figure parmi les rares habitants de notre planète à avoir foulé le sol lunaire, pour sa participation le 16 septembre à Stepanakert, capitale du Haut Karabagh, à une conférence sur l'espace organisée en hommage à Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la lune, disparu le 25 août der-nier. Le nom de Charles Duke, ainsi que celui de l'astronaute suisse Claude Ni-collier, présent lui aussi à cette conférence, viennent ainsi s'ajouter à la longue « liste noire » des personnalités du monde politique, culturel ou scientifique, considérées comme personae non grata en Azerbaïdjan pour avoir foulé le sol du Haut Karabagh, sans avoir préalablement consulté les autorités azéries, qui prétendent à la souveraineté sur le territoire peuplé majoritairement d'Armé-niens, indépendant de fait depuis plus de 20 ans.

Charles Duke, membre de la mission spatiale américaine Apollo 16, qui s'était rendue sur la Lune en 1972, peut se flatter d'avoir été le 10e des 12 astronautes qui ont eu le très rare privilège d'avoir fait quelques pas sur le sol de notre satel-lite, dont l'exploration est à nouveau à l'ordre du jour de la Nasa. Il fut aussi le plus jeune de ces astronautes, puisqu'il n'avait que 36 ans quand il a marché sur la Lune, dans le cadre de la 5e mission lunaire habitée organisée par l'agence américaine. Il était d'autant plus habilité à rendre un hommage posthume à Neil Armstrong, pionnier de l'exploration lunaire, qu'il avait guidé ses premiers pas, ainsi que ceux de Buzz Aldrin, sur la lune, depuis la base de Houston où il était en contact avec les membres de la mission Apollo 11 qui avait effectué son alu-nissage historique en juillet 1969. Quant à C. Nicollier, il a participé à quatre missions à bord de la navette spatiale américaine de 1992 à 1999, et il a été le premier astronaute représentant l'Agence spatiale européenne à évoluer si ce n'est sur la Lune, en tout cas dans l'espace, en effectuant une sortie hors de la navette.

Ces titres de gloire n'ont guère impressionné les autorités de Bakou, qui leur re-prochent ce pas de trop à Stepanakert qui leur interdit désormais de mettre les pieds en Azerbaïdjan, si toutefois ils en avaient eu l'intention. Les autorités du Haut Karabagh quant à elles soulignent le caractère strictement scientifique d'un événement qui avait vocation à illustrer l'intérêt des Arméniens pour les choses de l'espace, attesté depuis la plus haute antiquité. La tenue à Stepana-kert d'une conférence internationale sur l'espace peut en étonner certains, mais le ministre de l'éducation et des sciences de la République du Haut Karabagh, Vladik Khatchatrian (remplacé depuis par Slavik Asryan), l'a justifiée dans un message adressé aux participants de cette rencontre dans lequel il rappelle que l'observation de l'univers a été pratiquée depuis des temps fort anciens en Ar-ménie, qui a conservé des vestiges des tous premiers observatoires, comme dans la région de Sissian, à Karahounge, un site vieux de plusieurs millénaires. Plus près de nous, les progrès de la science et les techniques nouvelles ont per-mis aux Arméniens de se distinguer dans des disciplines comme l'astronomie et l'astrophysique. Le ministre a ainsi rappelé que le 20e siècle a été l'âge d'or de l'astronomie arménienne, dans une allusion au célèbre astrophysicien Viktor Ambartsoumian qui a fondé l'observatoire de Biurakan, toujours en activité, sur

les pentes du mont Arakadz, au nord de Erevan, en soulignant que de nombreux spécialistes dans ce domaine de recherche scientifique avaient vu le jour en Art-sakh. Gageons en tout cas que les deux astronautes qui ont repoussé dans l'im-mensité de l'espace les frontières terrestres prendront de haut la décision pour le moins mesquine et terre à terre de Bakou de leur fermer la frontière de l'Azer-baïdjan...

Lire aussi:

Claude Nicollier fâche l’Azerbaïdjan http://www.collectifvan.org/article.-php?r=4&id=67279

Pour certains, il est plus facile de marcher sur la Lune qu’en Azerbaïdjan http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67381

URL originale :

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2012-09-28/249/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67643

Collectif VAN : l'éphéméride du 3 octobre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 3 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

3 octobre 1648 -- Début du siège de Lwow (Galicie, Pologne) par les cosaques de Bogdan Chmielnicki, qui se prolonge jusqu'au 26 octobre. 6 000 juifs mourront de faim et de maladie. Après l'occupation de Brody (Ukraine), les cosaques de Chmielnicki massacrent la population juive de la ville. En deux semaines, 6 000 juifs sont égorgés sauvagement. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#03

3 octobre 1895 -- Empire ottoman : Maurice, sorti ce matin, est rentré très soucieux. Je n'ai pu lui arracher un mot, puis soudain en déjeunant : « Ma petite, écoute la consigne : tu pars demain avec Jean. - Ah, bah !... et pourquoi? - Parce que l'on va se battre et que, si je dois ma peau au gouvernement, je ne lui dois pas celle de ma femme et de mon Jean-Jean. » Je me suis mise à rire : « Moi je ne vois pas si noir que toi, et puis je te réponds que rien au monde ne me fera m'éloigner quand tu crois qu'il y a quelque danger. » Maurice restait le sourcil froncé, mais il n'a pas insisté. Il s'est mis à tourner autour de la table en tordant sa moustache, puis il est venu m'embrasser. Carlier, Emilie. Au milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie. Paris, Félix Juven, 1903 Imprescriptible.fr : Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie http://www.imprescriptible.fr/documents/carlier/journal.htm

3 octobre 1895 -- Empire ottoman : dès le 3 octobre, des Turcs avaient attaqué par surprise les habitants arméniens d'Akhissar, dans le sandjak d'Izmit, et y avaient trucidé près de 280 personnes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La communauté arménienne de Trébizonde et le mouvement national (1878-1896) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/trebizonde

3 octobre 1908 -- Empire ottoman : la recomposition politique est globale et la vie politique arménienne n'y échappe pas. Seule autorité communautaire légitime — suspendue par d'Abdul-Hamid depuis 1891 —, la Chambre nationale arménienne réouvre ses portes le 3 octobre 1908, avec 80 députés, et se trouve elle-aussi entraînée dans le processus de remise en cause des pouvoirs traditionnels, auquel l'apparition d'un nouvel outil, le parti politique, n'est pas étranger. Le millet arménien est représenté par les cent-quarante membres de sa Chambre, composée majoritairement de laïques, issus des partis politiques qui font alors leur première apparition officielle dans cette enceinte. C'est notamment le cas de la FRA, devenue un des principaux alliés du CUP. Les relations avec les autorités ottomanes passent néanmoins et prioritairement par l'intermédiaire des député arméniens au Parlement ottoman, lesquels cumulent le plus souvent leur mandat de parlementaire avec celui de délégué à la Chambre nationale arménienne. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Les relations entre le Comité Union et Progrès et la Fédération Révolutionnaire Arménienne à la veille de la Premiere Guerre mondiale d'après les sources arméniennes http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/cup_fra

3 octobre 1915 -- Empire ottoman : Journal de Hrant Sarian (1915-1923). Nous étions dans un wagon à bestiaux. Il n'y avait pas de place pour s'allonger et dormir. Le train est parti peu après. C'était le samedi 3 octobre à midi. A 11 heure du soir, nous sommes arrivés à Karaman. Les policiers sont montés dans le train, ils ont rassemblé les hommes et les ont fait monter sur les toits des wagons. C'était dur, car il faisait froid là-haut, surtout la nuit. Mais il y avait tellement de déportés sur le quai ! Ils les ont tous entassés dans les wagons, il y avait plus de cent femmes par wagon, et il y avait plein de monde sur les toits. Mon oncle était caché sous les bagages, les gens étaient très serrés. Les mères portaient leurs enfants sur les genoux pour qu'ils ne soient pas étouffés. Moi, j'étais là-haut, au froid et dans le vent. Il faisait nuit noire quand le train a redémarré. Imprescriptible.fr : Journal d'un jeune déporté arménien http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian

3 octobre 1916 -- Empire ottoman : le comte Wolff-Metternich quitte son poste d'ambassadeur en Turquie, rappelé par le major général allemand à la demande d'Enver parce qu'il avait protesté contre les massacres des Arméniens. Ambassadeur de décembre 1915 à août 1916. « La persécution des Arméniens des provinces de l'Est est entrée dans sa phase ultime. Le gouvernement turc ne s'est laissé détourner de l'exécution de son programme – liquidation de la question arménienne par l'extermination de la race arménienne – ni par nos admonestations, ni par celles de l'Ambassade américaine et du Nonce apostolique, ni par les menaces des puissances de l'Entente, encore moins par la crainte de l'opinion publique des pays occidentaux. Rapport du 10 juillet 1916 au Chancelier » ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (July-December) http://www.armenian-genocide.org/1916-2.html

Imprescriptible.fr: Citations de Diplomates en poste lors du génocide http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates

3 octobre 1916 -- Empire ottoman/Damas : rapport d'un résident étranger à Damas, daté du 20 septembre, mais contenant des informations allant jusqu'au 3 octobre 1916 : communiqué par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens. « …Il y a peu de jours — nous sommes aujourd'hui au 3 octobre, — j'appris d'un témoin oculaire qu'il y eut un massacre le 19 septembre à Ourfa, et que les Arméniens furent ce jour-là fusillés, poignardés, attaqués à la baïonnette et écorchés vifs par la population en général. Mais qu'ensuite lorsque cette personne quitta la ville, au 22 septembre, le massacre était encore continué par les soldats, au moyen de baïonnettes et de sabres. Il paraît que les Arméniens étaient réunis en un certain endroit et qu'ils les en sortaient un à un pour les sabrer et les massacrer avec de longs sabres poignards… » Imprescriptible.fr : Vilayet de Damas et sandjak de Deir-el-Zor

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d70.htm

3 octobre 1918 -- Empire ottoman : un extrait d’une lettre du Secrétaire adjoint des affaires étrangères du gouvernement au Vicomte Bryce, datée du 3 octobre 1918 : « Pendant l’automne 1914, les Turcs envoyèrent des émissaires au Congrès national des Arméniens ottomans, qui se tenait alors à Erzeroum et leur proposèrent l’autonomie s’ils voulaient prendre une part active à la guerre, aux côtés de la Turquie. Les Arméniens répondirent qu’en tant qu’individus ils feraient leur devoir de sujets ottomans, mais qu’en tant que nation ils ne pouvaient travailler pour la cause de la Turquie et de ses alliés.« En partie à cause de ce refus courageux, les Arméniens ottomans furent massacrés systématiquement par le gouvernement turc en 1915. Les deux tiers de la population, plus de 700.000 personnes, hommes, femmes et enfants, furent exterminés de sang-froid par les méthodes les plus barbares…. » Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Texte de l'accord russo-turc du 26 janvier - 8 février 1914 (Livre orange russe, n° 147) http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/annexes

3 octobre 1922 -- Empire ottoman : du 3 au 11 octobre, en Turquie, négociations d'armistice à Mudanya. La Citoyennetéhttp://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois10.php

3 octobre 1940 -- Statut des juifs en zone libre : premier statut des Juifs publié au Journal Officiel du 18 octobre 1940 après accord avec l'Allemagne. Les citoyens juifs français sont exclus de la fonction publique, de l'armée, de l'enseignement, de la presse, de la radio et du cinéma. Les Juifs « en surnombre » sont exclus des professions libérales. Le Juif est défini du point de vue racial : “ est regardé comme Juif toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif ”. Cette loi élimine les Juifs des organismes élus, des postes de responsabilité, de la fonction publique, l’armée, la magistrature, l’enseignement, la presse, la radio, le cinéma. Statut rédigé par Laval, Raphaël Alibert, garde des Sceaux, et Pétain. 1 064 instituteurs et professeurs juifs perdent leur poste (408 en zone occupée et 656 en zone libre). La collaboration, présidée par le Maréchal Pétain, entraînera la déportation de 75 721 personnes, dont 6012 enfants. Les nazis ordonnent que les cafés de La Haye portent l'inscription : Interdit aux juifs. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#03

ajpn http://www.ajpn.org/1940.html

L’Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/3/10/a/1/0/1/index.shtml

3 octobre 1941 -- A Krementchoug (R.S.S. d'Ukraine), les SS tuent tous les vieillards juifs.

Les juifs de Secureni (Bessarabie) qui ont survécu aux pogromes de juillet et à la marche de la mort ont été entassés dans un camp de concentration liquidé ce jour-là : ces juifs sont déportés en Transnistrie. Israelvivra.comhttp://israelvivra.com/calendoctobre.htm#03

3 octobre 1942 -- 13 000 hommes, femmes et enfants juifs arrivent au camp de regroupement de Westerbork, victimes de rafles massives exécutées par les nazis. Le camp est bondé au point que des milliers de gens doivent dormir par terre, sans matelas ni couvertures. La nourriture et les facilités hygiéniques font cruellement défaut. Le déménagement de 310 000 juifs de Varsovie dans le ghetto de cette ville est terminé. Le représentant polonais au Vatican, l'ambassadeur Papée, fournit des détails précis sur l'utilisation des gaz au cardinal secrétaire d'État. 3 000 juifs du ghetto de Wislica (province de Kielce, Pologne) sont déportés par les nazis au camp d'extermination de Treblinka, ce qui met fin à la vie juive dans cette ville. La communauté remonte au début du XVIe siècle. Lors de la guerre avec la Suède (1656), 50 familles juives furent tuées par les soldats de Stefan Czarniecki. Le même jour, 600 juifs sont déportés de Rembertov (district de Varsovie) à Treblinka. 4 500 juifs du ghetto de Kolomya (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés par les SS au camp d'extermination de Belzec (Pologne). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#03

3 octobre 1944 -- Dans la ville de Zwolle (Pays-Bas), 3 juifs qui avaient réussi à se cacher jusqu'à ce jour sont découverts par les nazis et assassinés. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#03

3 octobre 1980 -- France : attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris : 4 morts et 20 blessés. Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/3_octobre

3 octobre 2000 -- France: le vote d'une nouvelle proposition de loi identique à celle de l'Assemblée nationale: Le 21 mars 2000 le Sénat est appelé à se prononcer sur la procédure de mise en discussion immédiate d'une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 déposée par MM. Gilbert Chatroux (Soc) et Robert Bret (CRC) . Mais par 172 voix contre 130 les sénateurs refusent la mise en discussion immédiate de la proposition en se basant sur les arguments diplomatiques et juridiques énoncés précédemment. Le 3 octobre 2000, la Conférence des Présidents du Sénat décide de conditionner l'inscription à l'ordre du jour de la proposition de loi aux explications du ministre des Affaires étrangères qui devant la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat indique que le Gouvernement n'entendait pas demander l'inscription du texte à l'ordre du jour

prioritaire du Sénat, celui-ci étant libre de l'inscrire à son ordre du jour complémentaire. Assemblée nationalehttp://www.assemblee-nationale.fr/11/rapports/r2855.asp

3 octobre 2005 -- UE : début des négociations de la Turquie et de la Croatie en vue de leur adhésion à l'Union européenne. Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/3_octobre

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57559

Paris : Roma Pride 2012 ce dimanche 7 octobre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Les récents violents actes racistes contre des Roms à Marseille comme la persistance de la loi de 1969, discriminatoire à l’encontre des « Gens du voyage » français, nous poussent à nous engager fortement pour promouvoir l’égalité des droits et la dignité de tous à l’occasion de l’édition 2012 de la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage ». Nous le disons clairement : aucune origine, aucune appartenance communautaire, au-cune culture ni aucun mode de vie ne saurait justifier un acte raciste ou la discrimination. Nous n’acceptons pas que l’on désigne comme « na-turellement », « culturellement » voire génétiquement délinquants ou dangereux une partie de la population française ou européenne. Pour fêter les cultures tsiganes, gitanes, roms, manouches, pour faire res-pecter la dignité de tous et l’égalité dans toute l’Europe dans une am-biance fraternelle, retrouvons-nous dimanche 7 octobre à 14h, place du Panthéon à Paris." Le Collectif VAN, signataire de cet appel du Mouve-ment Antiraciste Européen EGAM, vous invite à vous joindre à la Roma Pride 2012 !

Le Mouvement Antiraciste Européen EGAM

Pour l’égalité des droits et la dignité de tous, rassemblons-nous di-manche 7 octobre pour la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage » !

Les récents violents actes racistes contre des Roms à Marseille comme la persis-tance de la loi de 1969, discriminatoire à l’encontre des « Gens du voyage » français, nous poussent à nous engager fortement pour promouvoir l’égalité des droits et la dignité de tous à l’occasion de l’édition 2012 de la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage ».

Depuis de trop nombreuses années, en France comme dans l’ensemble de l’Eu-rope, les populations tsiganes, gitanes, manouches, roms, sont discriminées, persécutées et instrumentalisées à des fins politiques. Les représentations stig-matisantes qui s’abattent sur eux sont non seulement une violence en soi, mais également la condition du déploiement de la violence à leur encontre.

Nous le disons clairement : aucune origine, aucune appartenance communau-taire, aucune culture ni aucun mode de vie ne saurait justifier un acte raciste ou la discrimination. Nous n’acceptons pas que l’on désigne comme « naturelle-ment », « culturellement » voire génétiquement délinquants ou dangereux une partie de la population française ou européenne.

C’est pourquoi, à l’unisson de la société civile européenne, nous combattons ces stéréotypes, ces instrumentalisations et ces violences, et nous nous engageons en faveur d’une France et d’une Europe de l’égalité.

Dans un esprit de fraternité européenne, nous nous rassemblerons le dimanche 7 octobre prochain, à Paris et simultanément dans les grandes villes de quinze pays européens, du Danemark à la Turquie, du Portugal à la Pologne en passant par la Roumanie, l’Ukraine ou la Bulgarie, pour la deuxième « Roma Pride » eu-ropéenne.

Ensemble, nous dirons notre refus des stéréotypes, des discriminations et des violences racistes contre les Roms, tsiganes, gitans, manouches. Ensemble, nous fêterons la culture tsigane, rom, gitane, manouche, qui est, dans sa diversité, une partie fondamentale de la culture européenne. Ensemble, nous nous engagerons en faveur d’une France et d’une Europe de l’égalité.

Dans une ambiance européenne, festive et citoyenne, nous réclamerons en par-ticulier :

1/ La dénonciation claire et forte des actes racistes contre les Roms comme ré-cemment à Marseille.

2/ La fin des expulsions, quand elles ne sont pas accompagnées de solutions ef-fectives de relogement.

3/ La suppression des « mesures transitoires » qui pénalisent les citoyens rou-mains et bulgares dans leur accès au monde du travail. Dans d’autres pays eu-ropéens, cette suppression s’est accompagnée d’effets négligeables sur le chô-mage et sur les salaires, et d’effets très positifs sur l’insertion.

4/ La radicale révision de la Stratégie nationale d’insertion des Roms présentée par le précédent gouvernement à la Commission Européenne. Pour être efficace, sa révision doit être réalisée en partenariat avec la société civile française et eu-ropéenne.

5/ La suppression intégrale de la loi du 3 janvier 1969. Cette loi discriminatoire,

qui fait de la France une honteuse exception en Europe, impose notamment aux « Gens du voyage », citoyens français : - La possession de titres de circulation, véritables passeports intérieurs. - La privation du droit de vote à 18 ans, et pendant 3 ans pour tous ceux qui changeraient de « commune de rattachement ». - La mise en place d’un quota maximum de 3% par commune, ce qui serait im-pensable pour toute autre catégorie de la population.

Alors que le Conseil Constitutionnel, qui a examiné une Question Prioritaire de Constitutionnalité concernant cette loi le 25 septembre dernier, doit rendre son délibéré le 5 octobre, il est grand temps de supprimer intégralement l’esprit et la lettre de cette loi.

En particulier, il serait surprenant, d’un point de vue démocratique, que le Conseil suive la recommandation du gouvernement qui demande la conserva-tion de la « commune de rattachement » et du quota. Ceci aboutirait en effet à la création d’un fichier de « Gens du voyage », manière euphémisée de désigner un fichier de Tsiganes français.

Ces revendications signifient notre volonté de voir la dignité de tous être respec-tée en France et en Europe, et notre engagement pour construire une France et une Europe de la fraternité et de l’égalité.

Pour fêter les cultures tsiganes, gitanes, roms, manouches, pour faire respecter la dignité de tous et l’égalité dans toute l’Europe dans une ambiance fraternelle, retrouvons-nous dimanche 7 octobre à 14h, place du Panthéon à Paris pour la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage » !

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67656

Presse arménienne : Revue du 2 octobre 2012

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 3 octobre 2012.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 2 octobre 2012

I. Politique intérieure

1. L’affaire Civilitas/Oskanian fait couler beaucoup d’encre/ La session de l’AN au cours de laquelle le Procureur général Aghvan Hovsépian a présenté la re-quête pour obtenir l’autorisation des élus à la levée de l’immunité parlementaire de Vartan Oskanian, député d’Arménie prospère et ancien Ministre des AE, afin de pouvoir l’inculper dans le cadre de l’affaire Civilitas pour blanchiment d’ar-

gent, constitue le principal sujet d’actualité. Le Procureur général a indiqué que la pré-enquête avait permis de collecter suffisamment de preuves pour affirmer que M. Oskanian se serait approprié des fonds importants versés à la fondation Civilitas à des fins de bienfaisances [par l’Américain M. Huntsman], qu’il aurait ensuite utilisés pour son profit. Il s’agirait, selon RFE/RL, de 1 400 000 $ que M. Huntsman aurait versés sur le compte de M. Oskanian en tant que don destiné à Civilitas, dont 181 000 $ auraient été dépensés par M. Oskanian pour ses propres besoins (il les aurait déposés dans une banque et s’en serait également approprié les intérêts). Ainsi, il se trouve, selon RFE/RL, que la « victime princi-pale » de cette affaire serait la fondation Civilitas elle-même, dont les moyens fi-nanciers auraient été détournés par son fondateur. Civilitas et M. Huntsman, quant à eux, disent ne pas avoir de grief à l’égard de M. Oskanian, celui-ci affir-mant de son côté que les membres du Conseil d’administration avaient été in-formés de cette opération.

Le Procureur général a par ailleurs précisé que la levée de l’immunité parlemen-taire de Vartan Oskanian était nécessaire pour mener une enquête plus objec-tive et qu’il n’était question ni d’arrestation, ni de mise en garde à vue. Ses acti-vités ne seraient aucunement restreintes. Azg et Hraparak estiment que les ar-guments du Procureur général étaient loin d’être convaincants. Prenant la pa-role, M. Oskanian a minutieusement présenté, de manière très émotionnelle, la provenance des moyens financiers figurant sur ses comptes bancaires, indi-quant que le bienfaiteur, M. Huntsman, l’avait autorisé à utiliser à sa guise une partie de la somme versée à Civilitas. Il a qualifié cette affaire de « tempête dans une goutte d’eau », dans la mesure où toutes les transactions avaient été transparentes, toutes les parties impliquées en ayant eu connaissance. « L’ar-gent en question existe bien, mais il n’y a pas de partie plaignante », a-t-il lancé, ajoutant qu’il n’était pas un « voleur », ni n’avait jamais été impliqué dans la corruption. Il a dit voir dans ce dossier une affaire politique clairement liée aux prochaines élections présidentielles. Et de conclure que « le pouvoir, qui a échoué dans tous les domaines, cherche à éliminer un concurrent influent, en l’occurrence le parti Arménie prospère, qui pourrait constituer une véritable al-ternative ». Enfin, M. Oskanian a indiqué que samedi dernier, la somme en ques-tion avait été restituée à la fondation Civilitas.

Le vote secret est prévu mardi 2 octobre. Naïra Zohrabian, secrétaire du groupe parlementaire d’Arménie prospère, a appelé au boycott du vote, indiquant que les députés d’Arménie prospère quitteraient les locaux de l’AN, mais que les ca-méras de la chaîne de télévision Kentron (proche de Gaguik Tsaroukian) filme-raient tous les détails du déroulement du vote. Selon Mme Zohrabian, il n’est pas impossible que le parti discute de la future participation aux sessions de l’AN. Elle a ajouté que les « représailles » à l’encontre d’Arménie prospère avaient débuté dès l’année dernière, à l’occasion du congrès du parti, et n’avaient cessé de se multiplier suite à son refus de rejoindre la coalition gou-vernementale. Mme Zohrabian, membre de la délégation arménienne à l’APCE, a dit avoir l’intention d’évoquer cette affaire Oskanian dans l’enceinte de cette instance dès cette semaine.

D’après l’ensemble de la presse, les députés Dachnak, qui ont défendu M. Oska-nian avec acharnement, et ceux du parti Héritage boycotteraient le vote. Cer-

tains commentateurs affirment que sur décision de LTP, les députés du CNA, à l’exception de Nikol Pachinian, ancien « prisonnier politique » très favorable à la levée de l’immunité de M. Oskanian pour sa « part de responsabilité » dans les émeutes de mars 2008, devraient également boycotter le vote. Dans ces condi-tions, le parti Républicain risquerait de ne pas réunir le quorum.

Plusieurs quotidiens reproduisent le discours du député d’Arménie prospère, Va-hé Hovhannissian, qui a mis en garde les autorités contre un phénomène sus-ceptible de faire le jeu de la Turquie et de l’Azerbaïdjan : deux ex-Ministres des AE arméniens, Alexandre Arzoumanian et Vartan Oskanian, ayant été à la tête de la diplomatie arménienne pendant 12 ans au total, ont été accusés de blan-chiment d’argent, accusation très grave sur le plan international.

2. Lutte contre la corruption /Les quotidiens rendent compte de la réunion du Président Sarkissian avec les responsables du secteur de la santé, samedi 29 septembre, et ceux de l’administration fiscale, lundi 1er octobre. Au cours de la première réunion, il a qualifié la situation dans le domaine de la santé de « scan-daleuse », dans la mesure où, d’après des études spécialisées, un tiers de la po-pulation désignerait ce domaine-là comme le plus entaché de corruption. Des changements radicaux étaient requis, selon le chef de l’Etat, non seulement dans la gestion des établissements médicaux, mais aussi dans le comportement des spécialistes. Il a donné des instructions aux responsables du domaine en ce sens. Lors de la deuxième réunion, il a mis en garde contre toute « ingérence » dans le travail des services fiscaux.

3. Deux décès de soldats hors combat en deux jours/ L’un d’eux est vic-time d’un accident et l’autre s’est suicidé. / Haykakan Jamanak, Aravot

II. Relations extérieures

1. Le chef de la diplomatie arménienne à l’AGNU/ Seul Haykakan Jamanak reproduit un extrait du discours de M. Nalbandian à l’AGNU, le 1er octobre, dans lequel celui-ci n’a pas ménagé ses critiques à l’adresse de l’Azerbaïdjan à qui il a reproché d’avoir torpillé le processus de paix. Il a évoqué l’affaire Safarov, qui s’était très négativement répercuté sur la recherche du règlement.

Hayastani Hanrapetoutioun rend compte de nombreux entretiens du chef de la diplomatie arménienne avec des homologues de plusieurs pays : Russie, Syrie, Iran, Liban, Jordanie, Géorgie, Grèce etc. Avec Sergueï Lavrov, il avait discuté d’un large éventail de questions bilatérales et régionales, dont la situation dans le règlement du conflit du HK suite à l’affaire Safarov.

2. L’affaire Safarov à l’ordre du jour de la session de l’APCE le 4 oc-tobre/ Les quotidiens relaient les propos du Président de l’APCE, Jean-Claude Mignon, qui s’est dit « choqué » de la remise en liberté et de la glorification du crime odieux commis par Ramil Safarov, qui constitue un défi aux valeurs pro-mues par l’APCE. Il a dit profondément regretté qu’un instrument juridique du Conseil de l’Europe, développé à des fins très humanistes, ait été utilisé pour gracier un criminel. / Hayots Achkhar, Haykakan Jamanak, Hayastani Hanrape-toutioun

III. France-Arménie

1. Au profit de l’école maternelle du village de Chirakamout/ Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot, Armenpress, Arminfo et plusieurs chaînes de télévision couvrent la conférence de presse/réception donnée dans cette ambassade en l’honneur du ressortissant français Marc Brunet, qui, le 21 juillet dernier a quitté la ville de Valence en vélo couché pour parcourir 6000km (10 pays) aux fins de collecter des fonds pour la remise à neuf de l’école maternelle du village Chira-kamout, touché par le séisme de 1988. Il a pu réunir 10 000 euros. Accueilli par l’Ambassadeur de France, il a partagé les impressions de son voyage et présen-té ses futurs projets.

2. L’Ambassadeur de France au musée Erebouni/ Golos Arménii, Arminfo et plusieurs chaînes de télévision rendent compte de la participation de l’Ambas-sadeur de France à l’ouverture de l’exposition franco-arménienne « Routes : Ere-bouni hier et aujourd’hui » dans le cadre des Journées européennes du patri-moine au musée/site archéologique d’Erebouni près de Erevan. Henri Reynaud a estimé que cette exposition était largement le résultat de quatre années de tra-vail commun entre les archéologues arméniens et français. Il s’est félicité de ce que ce programme de coopération frano-arménienne soit prolongé de quatre ans.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20121002.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67645

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-

rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de

notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-lement y réagir de manière appropriée.

AFFAIRE SAFAROV

La Hongrie défend sa décision d’avoir extradé Safarov

NAM

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a vivement défendu sa décision de li-bérer le meurtrier azéri Ramil Safarov de la prison hongroise, affirmant que c’était légal et bénéfique pour son pays.

V. Orban a réitéré que l’extradition de Safarov en Azerbaïdjan, plus de huit ans après le meurtre brutal d’un officier de l’armée arménienne à Budapest, est lé-

gale et basée sur les lois hongroises et internationales. « Nous aurions fait la même chose si un Arménien avait tué un azerbaïdjanais. La Hongrie devrait suivre ses propres intérêts plutôt que ceux de l’Arménie ou ceux de l’Azerbaïd-jan », a déclaré la Hongrie que l’agence de presse MTI a citée.

Le premier ministre controversé a répondu à une question sur l’affaire Safarov, posée par Laszlo Kovacs, un député de l’opposition et ancien ministre hongrois des Affaires étrangères. Orban, qui a fait face à des manifestations à Budapest, a affirmé : « Quand[Safarov] était là, il a causé beaucoup de problèmes et de difficultés, mais la situation [dans le conflit du Karabakh] n’aurait pas changé ul-térieurement, même si Safarov n’avait pas été libéré. » Les autorités hongroises affirment que Safarov a été rapatrié après que Bakou a assuré au gouvernement de M. Orban qu’il purgerait sa peine à perpétuité dans une prison d’Azerbaïdjan.

L’Arménie, qui a suspendu ses relations diplomatiques avec la Hongrie depuis la libération de Safarov, n’a pas fait cas des dernières déclarations de la Hongrie. Les fonctionnaires arméniens ont affirmé que Budapest savait que Safarov serait mis en liberté à son retour en Azerbaïdjan. Certains d’entre eux ont aussi impli-citement accusé le gouvernement de M. Orban d’avoir reçu une rémunération de la part du gouvernement azerbaïdjanais.

Ferenc Gyurcsany, l’ancien Premier ministre hongrois et qui dirige maintenant l’opposition (Democratic Coalition (DK)) a déclaré le mois dernier que Orban sa-vait que Safarov serait gracié par le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Gyurcsany a accusé le gouvernement de vendre l’honneur du pays pour 30 pièces d’argent. Orban et ses collaborateurs ont nié ces accusations.

mercredi 3 octobre 2012, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=83163

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67651

SURVIVANTE DU GENOCIDE ARMENIEN

Guerre, génocide, exil et le Canadien

La Presse.ca

Publié le 02 octobre 2012 à 05h30 | Mis à jour le 02 octobre 2012 à 05h30

Yvonne Bedrossian, 110 ans, a fui l'Arménie pour se réinventer dans divers pays

Martin Roy, LeDroit

Philippe Orfali Le Droit

Elle a vécu la guerre. Le génocide. L'exil. L'histoire d'Yvonne Bedrossian est celle de millions d'immigrants déracinés plus d'une fois, forcés de se réinventer une fois transplantés dans un nouveau pays.

Assise dans sa chaise dans l'imposant bar-salon du Château Laurier, Yvonne Be-drossian profite d'un gâteau, une rare douceur, à l'occasion de la Journée natio-nale des aînés. Entourée de sa famille, de sa fille Ketty et de deux de ses petits-fils, elle sourit.

Il y a de quoi. À 110 ans, elle est l'une des dernières survivantes du génocide ar-ménien. Près d'un million des siens ont été exterminés de 1915 à 1916.

Yvonne Bedrossian est née en Turquie, en 1902. Réfugiée de la Première Guerre mondiale, elle a été élevée à Alep, en Syrie. Puis au Caire. C'est au Canada qu'elle a immigré lorsque les choses ont commencé à se gâter à la fin des an-nées 1960 pour la population chrétienne d'Égypte.

« C'est quelqu'un qui a beaucoup eu à (s'expatrier) », explique sa fille, Ketty Ab-del Ahad, qui jusqu'à récemment, hébergeait et prenait soin de sa mère dans sa résidence du secteur Gloucester. À 109 ans, Yvonne Bedrossian a déménagé à la Résidence Saint-Louis, un établissement francophone de soins de longue du-rée situé à Orléans.

« Elle a survécu au génocide. Elle a vécu dans le désert. Puis elle a vécu à Alep en Syrie, que la guerre est en train de détruire. Et ensuite elle s'est mariée, avec mon père », énumère Mme Abdel Ahad, sa main posée sur l'épaule de sa mère.

À quoi Mme Bedrossian attribue-t-elle sa longévité ? À sa foi. Et à sa famille, bien sûr. « C'est quelqu'un qui apprécie beaucoup d'être entouré, et c'est pour-quoi nous nous assurons d'aller la voir autant que possible », explique l'un de ses six petits-enfants, Gabriel Ahad. http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/201210/01/01-4579369-guerre-geno-cide-exil-et-le-canadien.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67662

LES ARMENIENS DE SYRIE

Au coeur d'Alep, le dilemme des chrétiens arméniens

La Vie

Natalia Trouiller - publié le 03/10/2012

Un long reportage de Nouvelles d'Arménie vient éclairer la situation de la com-munauté chrétienne arménienne. Et à travers elle, celle de tous les chrétiens, mais aussi beaucop de Syriens quelle que soit leur confession.

SYRIE: NOUVELLES DES CHRETIENS ARMENIENS

Le site Nouvelles d'Arménie publie un long reportage du Daily Star sur les chré-tiens des différentes églises arméniennes en Syrie. lors du génocide de 1915, ils sont en effet nombreux à avoir trouvé refuge au Liban et en Syrie, où leurs des-cendants sont restés, se mêlant à une diaspora vivant en Syrie depuis le pre-mier siècle avant Jésus-Christ. Forte de 80.000 membres, la communauté chré-tienne d'Alep se divise en trois confessions: Eglise Arménienne-catholique, Eglise Arménienne-orthodoxe et Eglise Evangélique Arménienne, une des plus anciennes communautés protestantes du Moyen-Orient.

> Dans ce reportage, on perçoit avec une acuité particulière la façon dont les chrétiens sont entre le marteau et l'enclume. "Les rapports insistants de rési-dents chrétiens arméniens et de collaborateurs aux media d’Alep disent que quelques groupes chrétiens ont entrepris de s’armer dans la ville. Plusieurs sources ont déclaré au Daily Star que les dirigeants arméniens ont rejeté une proposition du gouvernement d’armer la communauté chrétienne arménienne, mais disent que quelques Arméniens acceptent des armes du régime pour re-joindre les groupes des milices progouvernementales connues sous le nom de "comités populaires".

> Et de rappeler la déclaration publiée en septembre par les chefs religieux des trois communautés arméniennes de Syrie: "Tandis que le sang continue de cou-ler avec la même violence sur notre cher pays... ajoutant à notre profonde peine, des tentatives sont faites pour présenter les Arméniens syriens comme partie prenante dans les combats armés dans la crise actuelle qui secoue la Sy-rie, ou pour les attirer dans ce conflit. Nous rappelons aujourd’hui que la coexis-tence paisible que les Arméniens syriens cultivent à travers les décennies conti-nue... et qu’elle restera éternellement, opposée à tous types de violence ou d’affrontements armés".

NOUVELLE AFFAIRE DE GRAFITTI ANTI-CHRETIEN EN ISRAËL

Après l'affaire du couvent trappiste de Latroun, tagué et dont la porte avait été brûlée par des extrémistes juifs, c'est le monastère franciscain du mont Sion qui a été visé par des inscriptions insultantes en hébreu :"Jésus, fils de p..." et si-gnées "le prix à payer", signature caractéristique des mêmes extrémistes. Les évêques catholiques de terre sainte ont exprimé leur consternation et pointé une nouvelle fois le système éducatif israélien: "L’Assemblée des Ordinaires ex-prime son inquiétude sur l’éducation donnée aux jeunes dans certaines écoles où le mépris et l’intolérance sont enseignés. L’AOCTS est certaine que les autori-tés israéliennes trouveront les coupables de l’association « Le Prix à payer » et leur donneront une juste condamnation. Mais plus que tout, l’Assemblée des Or-dinaires demande à ce que le système éducatif change radicalement, sans quoi

les mêmes causes produiront les mêmes effets".

MARSEILLE: LE SECOURS CATHOLIQUE ALERTE SUR LES ROMS

Suite à la descente, le 27 septembre dernier, des plusieurs habitants d'un quar-tier HLM venus expulser eux-mêmes des familles roms, le Secours catholique, qui suit ces populations depuis longtemps, a publié sur son site une interview de la responsable de Caritas qui s'occupe des Roms. "D’après les Roms concernés, les riverains les ont menacés avec des bidons d’essence et peut-être même des armes… Les Roms, eux, sont totalement non violents, ils ont eu peur et sont partis tout de suite d’eux-mêmes. Dimanche, il y a encore eu de vives tensions sur le parking où ils se sont installés. Les voisins leur ont dit : « partez ou on met le feu ». [...] On a assisté à une vraie dégradation de la situation des Roms en deux ans. Certaines familles errent pendant dix jours, sans arriver à s’installer plus d’un jour ou deux au même endroit".

GABON: MISE EN GARDE DE LA NONCIATURE

Il semble qu'il y ait eu récemment des tentatives d'usurpation ou d'invention d'identité d'évêques gabonais, si l'on en croit cette mise au point de la noncia-ture apostolique (amabassade du Vatican) au Gabon publiée sur le site de la Conférence des évêques locale: "La Nonciature Apostolique en République Ga-bonaise déclare que depuis l'année 2 000 aucun nouvel évêque n'a été nommé au Gabon. Tenant compte du fait que, selon la tradition bimillénaire et la législa-tion canonique en vigueur, le Saint Père, évêque de Rome, est l'unique et exclu-sive autorité à qui est réservé de nommer librement les évêques dans l'Eglise Catholique Apostolique Romaine, les personnes qui se réclament d'avoir été créées, nommées ou chargées par le Pape, comme évêques catholiques au Ga-bon, sont totalement dans l'erreur ; ils sont des usurpateurs illégaux, abusant de la confiance des fidèles pour servir leurs propres intérêts, se mettant dans une situation complètement illégale du point de vue de la foi catholique".

PROCES DU MAJORDOME DU PAPE: SECOND JOUR

Au deuxième jour du procès de Paolo Gabriele, ex-majordome de Benoît XVI ac-cusé d'avoir été à l'origine des fuites dans l'affaire Vatileaks, l'un des juges du Vatican a ordonné un complément d'enquête suite aux allégations de l'accusé, qui explique avoir été malmené par la police vaticane, par exemple en étant en-fermé dans une cellule allumée en permanence. D'autre part, selon certaines sources, à l'issue du procès, le pape souhaiterait gracier l'ancien majordome.

HUMOUR JÉSUITE SUR LE SITE DE LA PROVINCE DE FRANCE

Le site officiel des jésuites de la province de France a mis en ligne une photo d'une une de Ouest-France, disant ceci: "Braquage à Morlaix: deux Ignaciens in-terpellés". Comme l'explique avec humour le commentateur, il ne s'agit nulle-ment d'adeptes de la spiritualité de Saint Ignace de Loyola, mais de deux habi-tants de la ville de Plouigneau (plou=paroisse en breton, igneau=ignace) dont l'église est consacrée à saint Ignace d'Antioche. Un article qui vient compenser

l'abandon, dans le nouveau site jésuite, de la rubrique humour.

http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/au-coeur-d-alep-le-dilemme-des-chretiens-armeniens-03-10-2012-31437_167.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67663

FRANCE

Les membres de l'Arche de Zoé jugés en décembre à Pa-ris

Le Monde.fr | 01.10.2012 à 21h29

Six membres de l'Arche de Zoé, pour certains déjà condamnés au Tchad pour leur croisade humanitaire avortée en 2007, seront jugés à Paris pour avoir tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, a-t-on appris lundi 1er octobre auprès de leurs avocats. Les audiences se dérou-leront les 3, 4, 5 et 10, 11, 12 décembre, a indiqué Me Simon Miravette, avocat d'Alain Péligat, l'une des personnes mises en cause.

Les membres de l'Arche de Zoé avaient été interceptés le 27 octobre 2007 par les autorités tchadiennes à l'aéroport d'Abéché, dans une région frontalière du Darfour soudanais, alors qu'ils faisaient embarquer, affublés de faux panse-ments, 103 enfants qu'ils comptaient ramener en France. Deux mois après leur arrestation au Tchad, Eric Breteau, sa compagne Emilie Lelouch, le médecin Phi-lippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, le pompier Dominique Aubry et l'infirmière Nadia Mérimi étaient condamnés à N'Djamena à huit ans de travaux forcés. Ils ont été transférés en France puis graciés fin mars 2008 par le pré-sident tchadien Idriss Deby.

La justice française poursuit aujourd'hui Eric Breteau et Emilie Lelouch pour es-croquerie, aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption. Ils encourent dix ans de prison et 750 000 euros d'amende.

Le médecin Philippe van Winkelberg et le logisticien Alain Péligat sont renvoyés en procès pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France. La journaliste Agnès Pelleran sera, elle, jugée pour complicité d'aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers, tout comme un membre de l'association qui était resté en France, Christophe Letien, et l'association elle-même en tant que personne morale.

Les juges n'ont en revanche retenu aucune charge contre l'infirmière Nadia Me-rimi et le pompier Dominique Aubry. Ce dernier, a indiqué son avocat Me Olivier Desandre-Navarre, entend d'ailleurs se constituer partie civile en vue du procès, comme plusieurs couples français auxquels les enfants devaient être confiés.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/01/les-membres-de-l-arche-de-zoe-juges-en-decembre-a-paris_1768515_3224.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67658

Arche de Zoé. Six personnes devant la justice en dé-cembre

Ouest-France

lundi 01 octobre 2012

Six membres de l'Arche de Zoé seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, début décembre, cinq ans après avoir tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

Condamnés au Tchad, puis graciés

Rocambolesque. L'affaire de l'Arche de Zoé, qui avait défrayé la chronique fin 2007 et début 2008, revient devant la justice. Six membres de l'association hu-manitaire, pour certains déjà condamnés au Tchad, il y a cinq ans, seront jugés devant la 15e chambre du tribunal correctionnel de Paris, du 3 au 12 décembre.

Le 27 octobre 2007, plusieurs membres de l'Arche de Zoé avaient été interpellés par les autorités tchadiennes à l'aéroport d'Abéché, dans une région frontalière du Darfour soudanais, alors qu'ils faisaient embarquer, affublés de faux panse-ments, 103 enfants qu'ils comptaient ramener en France.

Deux mois après leur arrestation, le président de l'association Eric Breteau, sa compagne Emilie Lelouch, le médecin Philippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, le pompier Dominique Aubry et l'infirmière Nadia Mérimi étaient condamnés à N'Djamena à huit ans de travaux forcés. Ils avaient été transférés en France puis graciés fin mars 2008 par le président tchadien Idriss Deby.

Le couple encourt dix ans de prison

La justice française poursuit Eric Breteau et Emilie Lelouch pour escroquerie, aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption. Ils encourent dix ans de prison et 750.000 euros d'amende.

Le médecin Philippe van Winkelberg et le logisticien Alain Péligat sont renvoyés en procès pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France.

Une journaliste sera jugée pour complicité d'aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers, tout comme un membre de l'association qui était resté en France, et l'association elle-même en tant que personne morale.

Les juges n'ont en revanche retenu aucune charge concernant l'infirmière Nadia Merimi et le pompier Dominique Aubry. Ce dernier entend d'ailleurs se consti-tuer partie civile en vue du procès, comme le sont plusieurs couples français auxquels les enfants devaient être confiés. http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Arche-de-Zoe.-Six-personnes-devant-la-justice-en-decembre_39382-2118419_actu.Htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67659

UE/TURQUIE

La Turquie tourne-t-elle le dos à l'Union européenne ?

Les Echos

Par Jacques Hubert-Rodier | 03/10 | 07:00

La Turquie est-elle encore intéressée par une adhésion à l'Union européenne ? s'interroge « Today's Zaman ». Depuis deux ans, aucun progrès n'a été noté dans les négociations avec Bruxelles. Dans son grand discours dimanche lors de la convention de l'AKP (Parti pour la justice et le développement), le « puissant » Premier ministre Recep Tayyip Erdogan n'a fait aucune mention à l'Union euro-péenne. Vraisemblablement, les dernières statistiques sur le commerce exté-rieur turc de janvier à août dernier, note le quotidien turc en langue anglaise, pourraient lui donner raison. Le courant commercial de la Turquie est en train de changer « rapidement » d'une Europe en plein ralentissement vers les marchés du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Amérique. Surtout, l'Allemagne a été détrônée de sa première place pour les exportations turques en août, par les Emirats arabes unis, l'Irak se classant en troisième place. Le déficit commercial a chuté de 30,5 % en août par rapport au mois correspondant de 2011. « Mais il y a un truc » dans cette réduction. Le gouvernement turc, écrit « Zaman », sub-ventionne une partie des exportations et impose des droits de douane sur les importations. « Alors que la Turquie est en train de réduire son déficit des comptes courants - un problème structurel -, il aggrave le déficit budgétaire. » Selon toute vraisemblance, il ne parviendra pas à son objectif d'un déficit de 1,5 % du PIB à la fin de l'année.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etrangere/0202301465021-la-turquie-tourne-t-elle-le-dos-a-l-union-europeenne-368496.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67636

TURQUIE

YouTube met en ligne la version turque de son site

Nouvel Obs

02/10/12

ANKARA (Reuters) - La Turquie a annoncé mardi avoir remporté une longue ba-taille visant à persuader le site de partage de vidéos YouTube de déposer un nom de domaine turc, offrant ainsi à Ankara un plus fort contrôle sur le contenu du site.

La Turquie, qui a interdit en 2008 pendant plus de deux ans le populaire site in-ternet, filiale de Google Inc, a été vivement critiquée par la communauté inter-nationale pour ses lois restreignant la liberté d'expression sur internet.

"C'est une nouvelle étape importante. Nous avons dit pendant longtemps aux entreprises du secteur de l'internet basées en Turquie : 'Vous opérez dans ce pays, vous devez être résidentes ici'", a déclaré le ministre des Transports et des Communications Binali Yildirim.

"Finalement, ce site de partage (YouTube) a décidé de s'implanter en Turquie. Il opère maintenant sous le nom de domaine 'com.tr'", a-t-il déclaré à des journa-listes, faisant référence aux initiales du nom de domaine de la Turquie.

YouTube a publié un bref communiqué lundi annonçant qu'il avait lancé son site en turc, ce qui donnera aux utilisateurs une "expérience de la langue turque avec un riche contenu propre au pays". Il n'a pas évoqué son différend avec le gouvernement.

Mais Yildirim a précisé que YouTube avait donné son accord après avoir "senti de la pression".

"Il sera maintenant dans une position qui l'obligera à appliquer les décisions de justice et à retirer certaines publications répréhensibles", a poursuivi le ministre. "De plus, il paiera également des impôts sur ses activités."

La semaine dernière, un tribunal turc avait autorisé les autorités à bloquer l'ac-cès à la vidéo amateur "L'innocence des musulmans", qui avait déclenché une vague de manifestations parfois violentes chez les musulmans de nombreux pays dans le monde.

Yildirim, à l'origine de l'ordre du tribunal, a déclaré que le retrait de telles vidéos par le passé s'était révélé problématique du fait de la nécessité de contacter des organisations situées à l'étranger.

En mai 2008, Ankara avait bloqué l'accès à YouTube pendant 30 mois après la diffusion de vidéos que le gouvernement avait jugées insultantes pour le fonda-teur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk.

Ozge Ozbilgin, Hélène Duvigneau pour le service français

http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20121002.REU7277/youtube-met-en-ligne-la-version-turque-de-son-site.html?xtor=RSS-12

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67639

Prochain lancement d'un YouTube turc20 minutes

Mis à jour le 02.10.12 à 20h13

La Turquie a annoncé ce mardi avoir remporté une longue bataille visant à per-suader le site de partage de vidéos YouTube de déposer un nom de domaine turc, offrant ainsi à Ankara un plus fort contrôle sur le contenu du site.

La Turquie, qui a interdit en 2008 pendant plus de deux ans le populaire site in-ternet, filiale de Google Inc, a été vivement critiquée par la communauté inter-nationale pour ses lois restreignant la liberté d'expression sur Internet. «C'est une nouvelle étape importante. Nous avons dit pendant longtemps aux entre-prises du secteur de l'internet basées en Turquie: "Vous opérez dans ce pays, vous devez être résidentes ici"», a déclaré le ministre des Transports et des Communications Binali Yildirim.

Youtube.com.tr

«Finalement, ce site de partage (YouTube) a décidé de s'implanter en Turquie. Il opère maintenant sous le nom de domaine "com.tr"», a-t-il déclaré à des journa-listes, faisant référence aux initiales du nom de domaine de la Turquie. YouTube a publié un bref communiqué lundi annonçant qu'il avait lancé son site en turc, ce qui donnera aux utilisateurs une «expérience de la langue turque avec un riche contenu propre au pays». Il n'a pas évoqué son différend avec le gouver-nement. Mais Yildirim a précisé que YouTube avait donné son accord après avoir «senti de la pression».

«Il sera maintenant dans une position qui l'obligera à appliquer les décisions de justice et à retirer certaines publications répréhensibles», a poursuivi le mi-nistre. «De plus, il paiera également des impôts sur ses activités», a-t-il ajouté. La semaine dernière, un tribunal turc avait autorisé les autorités à bloquer l'ac-cès à la vidéo amateur L'innocence des musulmans, qui avait déclenché une vague de manifestations parfois violentes chez les musulmans de nombreux pays dans le monde.

Yildirim, à l'origine de l'ordre du tribunal, a déclaré que le retrait de telles vidéos par le passé s'était révélé problématique du fait de la nécessité de contacter des organisations situées à l'étranger. En mai 2008, Ankara avait bloqué l'accès à YouTube pendant 30 mois après la diffusion de vidéos que le gouvernement avait jugées insultantes pour le fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Ke-mal Atatürk.

Avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/1014905/prochain-lancement-youtube-turc

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67647

Turquie : Turgut Özal exhumé

Euronews

02/10 18:23 CET

La dépouille de l’ancien président turc Turgut Özal a été exhumée ce mardi. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer s’il a été empoisonné, comme le suggére sa famille depuis son décès en 1993. D’origine kurde, l’ancien chef de l’Etat est mort en plein exercice, alors qu’il cherchait une solution négociée avec les séparatistes du PKK.

Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.com/2012/10/02/turquie-turgut-ozal-exhume/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67637

Turquie: Douze militants du PKK tués par les forces de sécurité

20 minutes

Mis à jour le 02.10.12 à 15h41

Les forces de sécurité turques ont tué mardi douze militants du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK) qui avaient attaqué un poste militaire dans la pro-vince d'Hakkari, près des frontières de l'Irak et de l'Iran.

L'attaque a été repoussée et une opération de ratissage a ensuite été lancée par l'armée turque pour neutraliser les assaillants, a précisé une source proche des services de sécurité.

Plus de 40.000 personnes ont péri dans les violences politiques depuis que les séparatistes kurdes du PKK ont pris les armes en 1984.

Avec Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/1014725/turquie-douze-militants-pkk-tues-forces-securite

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67638

TURQUIE/BOTSWANA

Botswana/Turquie : renforcement des relations commer-ciales

Afrique7

Meyya Furaha / 02/10/2012 10:57

Le Botswana et la Turquie ont récemment signé un protocole d’accord qui a conduit à l’installation d’un comité économique conjoint visant à renforcer les rapports commerciaux entre les deux pays. La commission mixte se chargera d’identifier et de discuter des questions d’intérêt commun pouvant aider à consolider les relations bilatérales. La cérémonie de la signature de ce contrat a eu lieu à Ankara (Turquie) en présence du ministre turc du travail et de la sécuri-té sociale ainsi que de son homologue botswanais en charge des affaires étran-gères et de la coopération internationale. Ce protocole d’accord prévoit d’aug-menter le volume des échanges turco-botswanais qui s’élève actuellement à 1 million de dollars US. Les principales branches concernées par cette convention sont l’agriculture, l’industrie, l’exploitation minière, l’énergie, la santé, le tou-risme et la construction. D’autre part, l’administration botswanaise prévoit de débuter dans un futur proche l’extraction des diamants avec la Turquie. Ce pays d’Afrique australe est en effet un des principaux producteurs de diamants dans le monde. En parallèle une unité de production turque de bijoux en diamants de-vrait voir le jour à Gaborone (capitale du Botswana). Le gouvernement de la Tur-quie va également augmenter le nombre de bourses d’études qu’il offre aux étu-diants botswanais du premier et deuxième cycle. Le Botswana se félicite de ce renforcement des liens avec la Turquie et espère qu’il pourrait à travers ce pro-tocole dynamiser son économie. Par ailleurs, les relations politiques entre les deux Etats datent de Près de 30 ans.

Le commerce bilatéral n’a été développé que ces dernières années à la suite du projet turc d’extension de la coopération au continent africain. La Turquie à qui la porte européenne semble s’être fermée pour de bon, a décidé de se tourner vers les pays africains comme le Botswana pour gagner des marchés et de l’in-fluence.

http://www.afrique7.com/territoires/5248-botswanaturquie-renforcement-des-re-lations-commerciales.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67652

TURQUIE/SYRIE

“L’histoire ne pardonnera pas votre soutien à la Syrie”, lance le Premier ministre turc à la Russie et à la Chine

Euronews

30/09 16:25 CET

Le Parti pour la Justice et le développement (AKP), au pouvoir en Turquie, a tenu son congrès dimanche à Ankara, en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Dont le président égyptien Mohamed Morsi.

Dans son discours, le Premier ministre Erdogan a solennellement demandé à la Russie, à la Chine et à l’Iran de “repenser (leur) attitude actuelle” à l‘égard de la Syrie de Bachar al-Assad. “L’histoire ne pardonnera pas ceux qui se sont mis du côté des régimes cruels”, leur a-t-il lancé. La Turquie s’est de longue date pla-cée du côté des rebelles. Et elle accueille près de 100 000 réfugiés syriens sur son territoire.

Ce congrès signe le début d’un troisième et dernier mandat pour Recep Tayyip Erdogan. Un chef de parti et de gouvernement dont le pays affiche, malgré la crise mondiale, un bon état de santé économique. Au point de pouvoir annoncer qu’il remboursera d’ici avril ses dernières dettes au Fonds monétaire international (FMI).

Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.com/2012/09/30/l-histoire-ne-pardonnera-pas-votre-soutien-a-la-syrie-lance-le-premier-ministre-turc-a-la-russie-et-a-la-chine/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67641

TURQUIE/RUSSIE

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Vladimir Poutine effectuera une visite en Turquie

Le 14 octobre prochain, le président russe Vladimir Poutine arrivera en Turquie.

Le 14 octobre prochain, le président russe Vladimir Poutine arrivera en Turquie afin de participer à la troisième réunion de Conseil de la coopération de haut ni-veau turco-russe.

De nombreux ministres et bureaucrates devront accompagner M. Poutine lors de sa visite. Les coopérations bilatérales turco-russes ainsi que les sujets relatifs à la région seront abordés durant la réunion.

(AA)

Date de l'information : 02 Octobre 2012 19:00 Mise à jour à : 03 Octobre 2012 14:02

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/vladimir-poutine-ef-fectuera-une-visite-en-turquie/4752

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67661

TURQUIE/IRAK

L'Irak rejette la présence des forces turques sur son ter-ritoire

Quotidien du Peuple

03.10.2012 10h00

Le gouvernement irakien a rejeté mardi la présence des forces étrangères sur ses terres, et a appelé à l'annulation des traités qui permettent aux forces étran-gères d'entrer en Irak.

"Le cabinet a décidé de rejeter la présence de toutes les bases ou forces étran-gères sur les terres irakiennes et de rejeter l'entrée de toutes les forces mili-taires étrangères en Irak sous prétexte de pourchasser les rebelles", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ali al-Dabbagh, dans un communiqué.

Ces remarques ont été prononcées lors d'une session régulière du cabinet plus tôt dans la journée, au cours de laquelle le cabinet a discuté d'un projet de loi remis lundi par le gouvernement turc demandant au parlement turc de renouve-ler le mandat permettant à ses forces armées de mener des opérations trans-frontalières et ainsi éliminer les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région irakienne du Kurdistan, pendant encore une année.

Le communiqué a également recommandé au parlement irakien " d'annuler ou de ne pas prolonger les accords précédents signés avec les pays étrangers à cette fin".

"Le projet de loi au parlement turc pour prolonger le mandat des troupes turques pour franchir la frontière irakienne et pourchasser les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ( PKK) est une violation de la souveraineté de l'Irak et de sa sécurité", a indiqué le communiqué.

Le premier accord entre la Turquie et l'Irak a été signé en 1983 sous le nom de "Sécurité et Coopération aux Frontières", et la première opération militaire a été lancée la même année par les troupes turques. Ensuite, les opérations militaires ont été répétées à plusieurs reprises dans les années 1980, 1990 et 2000.

Les troupes turques mènent également fréquemment des frappes aériennes et des bombardements dans la région irakienne du Kurdistan, visant les rebelles du PKK qui se cacheraient dans les régions montagneuses du nord de l'Irak.

Classé parmi les organisations terroristes par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, le PKK a pris les armes en 1984 pour créer un Etat kurde dans le sud-est de la Turquie.

Près de 40000 personnes ont été tuées dans ces conflits.

Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/International/7967138.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67642

SHOAH

Shoah : "La collaboration a été plus importante à Anvers qu'à Bruxelles"

Le Vif.be

mardi 02 octobre 2012 à 14h38

L'historienne allemande Insa Meinen jette un éclairage nouveau sur la Shoah en Belgique et ceux qui l'ont permise. Une étape décisive de la recherche, qui bous-cule les idées reçues.

Le Vif/L'Express : L'administration militaire allemande a eu un rôle pré-pondérant dans la traque et la déportation des Juifs de Belgique. Est-ce une spécificité belge ?

Insa Meinen : En effet, le rôle de la Wehrmacht, du commandant militaire et de l'administration militaire a été très important en Belgique. La Sipo-SD (Police de sécurité et Service de sécurité) qui se trouvait avenue Louise, à Bruxelles, était subordonné à Heinrich Himmler, chef de la SS et de la police allemande. Mais, en ce qui concerne l'arrestation et la déportation des Juifs de Belgique, la Sipo-

SD dépendait de l'administration militaire dirigée par Eggert Reeder [NDLR : le livre présente un organigramme complet des services allemands impliqués dans la Shoah] . En France et aux Pays-Bas, la situation était différente. Là, la police de sécurité dépendait directement des ordres venant de Berlin. Sans l'accord du général von Falkenhausen, commandant militaire en Belgique et au nord de la France, et celle de Reeder, chef de l'administration militaire, jamais les SS n'au-raient pu envoyer un seul convoi vers Auschwitz.

Quel a été le modus operandi de la persécution des Juifs ?

La réponse n'a pas été facile à trouver. Jusqu'à alors, la recherche s'était focali-sée sur les arrestations de masse de l'été 1942. Maxime Steinberg [NDLR : au-teur de L'Etoile et le fusil, premier livre de référence sur la Shoah] avait déjà re-levé que deux tiers des Juifs de Belgique, hommes et femmes, avaient refusé de se présenter à Malines, à la caserne Dossin, où ils étaient convoqués pour être arrêtés. Voyant cela, les Allemands vont commencer très vite à effectuer de grandes rafles. On a arrêté des centaines de personnes en plusieurs jours à An-vers, Bruxelles, puis, dans une moindre mesure, à Liège. Une autre opération s'est déroulée en octobre 1942 : l'administration militaire a fait déporter les Juifs qui avaient été contraints de travailler à la construction du mur de l'Atlantique dans le nord de la France (Organisation Todt). Mais, et voilà un résultat crucial de mes recherches, les actions de masse ont conduit seulement à l'arrestation de moins de la moitié des 25 000 personnes déportées à Auschwitz au départ de la Belgique. Les autres Juifs, plus de 13 000 personnes, ont été arrêtés indivi-duellement ou par petits groupes. Par contre, aux Pays-Bas et en France, les grandes opérations d'arrestations représentaient davantage la règle.

Plusieurs services allemands ont-ils été impliqués dans le judéocide ?

Il est évident que ce sont surtout les SS, la Sipo-SD de l'avenue Louise, c'est-à-dire les subordonnés de Himmler, qui ont mis en £uvre le judéocide. Mais ils ont été aidés par d'autres services, dont la police militaire allemande (Feldgendar-merie), placée sous les ordres du général von Falkenhausen, qui a participé à presque toutes les rafles mais aussi à des arrestations individuelles dans toute la Belgique. Il y a eu d'autres services impliqués dont on n'avait jamais parlé. Les douaniers et les gardes-frontière allemandes ont arrêté beaucoup de Juifs qui tentaient de passer des Pays-Bas en France ou de Belgique en France pour quitter l'Europe sous domination allemande. Les fonctionnaires du service de protection des devises (Devisenschutzkommando), qui dépendait de l'adminis-tration financière du Reich, se sont spécialisés très tôt dans la persécution des Juifs, que ceux-ci aient été ou non propriétaires de valeurs. Ils les arrêtaient puis les livraient à la Sipo-SD.

Quel a été le rôle des autorités belges dans la Shoah ?

A mon avis, il convient de ne pas surestimer la participation des autorités belges aux arrestations qui étaient la condition sine qua non de la déportation des Juifs en vue de la Solution finale. Cela vaut en tout cas pour Bruxelles, où vivaient plus de la moitié des Juifs de Belgique. La lettre du président de la Conférence des bourgmestres, Jules Coelst, aux autorités allemandes de Bruxelles, dans la-

quelle il refuse de distribuer l'étoile jaune, est connue depuis des dizaines d'an-nées. En 1942, Coelst a refusé par deux fois d'intervenir dans les arrestations de Juifs. Ce refus est d'autant plus important qu'il n'a pas fait de différence entre les Juifs belges et les Juifs étrangers. Le bourgmestre bruxellois a invoqué le fait que la loi belge interdisait les arrestations arbitraires. Cette attitude est à souli-gner, surtout parce que moins de 10 % des Juifs de Belgique avaient la nationali-té belge, les autres étant surtout des immigrés de l'Europe de l'Est et des réfu-giés ayant fui les persécutions du Reich à partir de 1938. Ce refus a constitué une barrière infranchissable pour les représentants de l'Etat policier allemand.

Et à Anvers ?

On sait que la situation fut différente à Anvers, là où vivait la deuxième commu-nauté juive du pays. La collaboration y a été plus importante qu'à Bruxelles. La Sipo-SD et la Feldgendarmerie ont pu recourir à la police d'Anvers pour les grandes rafles de l'été 1942. En une seule rafle, les policiers anversois, sous les ordres des Allemands, arrêtèrent plus de mille Juifs. Ces rafles, dont l'historien Lieven Saerens a décrit les conditions terribles, ont eu des conséquences dra-matiques. Mais, là aussi, il ne faut pas surestimer leur résultat. Les Juifs arrêtés à ce moment-là représentaient moins de 11 % de l'ensemble des Juifs dépor-tées.

Au total, en reprenant tout - les rafles, les arrestations individuelles, les aides in-directes pour l'envoi de Juifs vers le mur de l'Atlantique, etc., j'ai chiffré à moins de 20 % le nombre de Juifs qui ont été déportés avec le concours de la police belge. En France, c'est la police de Vichy qui a arrêté la grande majorité des Juifs déportés vers l'Est. Si l'on parle d'un génocide, il est nécessaire d'être très pré-cis. Comme le disait Hannah Arendt, là où tout le monde est responsable, per-sonne ne l'est.

Quelle a été la part de la population belge dans la traque des Juifs ?

La collaboration informelle a existé. Lieven Saerens a bien montré que les Alle-mands se sont appuyés sur des dénonciateurs issus, notamment, des organisa-tions antisémites, tels que les SS flamands ou les rexistes. A cela il faut ajouter les informateurs de la Sipo-SD, de la Feldgendarmerie, du Service de protection des devises qui ont, sans aucun doute, contribué à augmenter le nombre de vic-times. C'est une activité qui est restée discrète, donc, peu quantifiable. Il y avait aussi le « gros Jacques ». Ce Juif de Bruxelles a aidé les Allemands à arrêter beaucoup de Juifs. Son rôle a été désastreux. Les Allemands faisaient du chan-tage pour avoir des auxiliaires. Ainsi le « gros Jacques » a-t-il travaillé avec les Allemands après l'arrestation de sa femme et de ses enfants, sans doute en es-pérant les faire libérer.

Beaucoup de Juifs ont fait montre d'une folle énergie pour tenter d'échapper aux Allemands...

Je me suis demandé comment les Juifs avaient essayé de se soustraire aux Alle-mands. A partir de 1940, l'administration allemande avait édicté des ordon-nances qui restreignaient leur accès à l'emploi, ainsi que d'autres aspects de

leur vie. Lorsque arrive août 1942, ils vivaient déjà difficilement. Maxime Stein-berg a étudié de façon assez exhaustive comment le Comité de défense des Juifs avait organisé le sauvetage des Juifs. Pour ma part, j'ai essayé de voir comme les gens avaient essayé d'échapper aux Allemands par leurs propres moyens. C'est là que j'ai eu accès à des sources inédites. La documentation alle-mande montre que c'est en faisant des démarches pour se sauver que les Juifs se sont souvent fait prendre par la Gestapo. J'ai eu de la chance de lire, à Berlin, la correspondance de la Sipo-SD de Bruxelles avec sa hiérarchie. Après le début des déportations, la Sipo-SD a très vite remarqué que les Juifs cherchaient à se sauver. Les SS responsables du service antijuif ont rapporté ces tentatives de fa-çon détaillée et ont modifié en conséquence leur stratégie. Ne pouvant plus opé-rer de grandes rafles, les Allemands se sont lancés dans la chasse à l'homme.

Quel a été l'impact sur la mortalité des Juifs de Belgique ?

Environ la moitié des Juifs vivant en Belgique ne sont pas tombés aux mains des Allemands. Beaucoup d'entre eux avaient plongé dans la clandestinité. Cela ex-plique peut-être les chiffres de mortalité différents entre les Pays-Bas (75 % des Juifs n'ont pas survécu), la France (25 %) et la Belgique (45 %). Le lien de causa-lité entre ces chiffres et le contexte des trois pays fait encore l'objet de re-cherches. J'ai étudié en particulier le convoi XXI, parti de Malines à la fin du mois de juillet 1943. Il emmenait vers Auschwitz 1 500 personnes, dont 100 étaient originaires des Pays-Bas, cherchant à rejoindre la France et interceptés en Bel-gique, et 500 avaient fui l'Allemagne nazie et l'Autriche. Les stratégies de survie des déportés du convoi XXI ne sont documentées que pour une minorité mais j'ai pu montrer que ces personnes avaient tenté de se soustraire aux Allemands, en prenant de très grands risques, d'autant plus grands qu'ils avaient recours à des pratiques illégales. Ils n'ont pas réussi. Mais alors que les Allemands avaient voulu effacer leur trace, mon livre montre comment ils ont essayé de défendre leur vie contre la Solution finale.

M.-C.R.

La Shoah en Belgique, Insa Meinen, Editions Renaissance du Livre, 336 pages, 25 euros. Sortie ce 2 octobre.

TROIS MOMENTS CLÉS DE LA RECHERCHE

1. L'Etoile et le fusil (Vie Ouvrière, 1983-1987) : avec cet ouvrage en trois vo-lumes, l'historien Maxime Steinberg (ULB) jette les bases de l'étude du judéocide en Belgique. L'historien flamand Lieven Saerens (Ceges) dépeint les grandes rafles d'Anvers dans Vreemdelingen in een wereldstad. Een geschiedenis van Antwerpen en zijn joodse bevolking (1880-1944), Lannoo, 2000. Traduction : Etrangers dans la cité. Anvers et ses Juifs (1880-1944), Labor, 2005. Dans Les Curateurs du ghetto (Labor, 2004), dirigé par Jean-Philippe Schreiber (ULB) et Rudi Van Doorslaer (Ceges), les archives de l'Association des Juifs de Belgique livrent leurs secrets. Le livre nuance la vision de l'AJB, « constituée de notables juifs aux ordres des Allemands », qu'en avait donnée Maxime Steinberg.

2. La Belgique docile (Luc Pire, 2007) : ce volumineux rapport, commandé par le

Sénat et dirigé par Rudi Van Doorslaer, Emmanuel Debruyne, Frank Seberechts et Nico Wouters, établit qu'au nom de la politique du « moindre mal » les autori-tés belges ont collaboré, dès mai 1940, avec l'occupant allemand, sur fond de xénophobie généralisée.

3. La Shoah en Belgique (parution en allemand en 2009, en français, à la Renais-sance du livre, 2012) : l'historienne allemande Insa Meinen (université de Olden-burg) a eu accès à des sources inédites qui permettent d'équilibrer les tableaux précédents, avec une neutralité et une clarté remarquables.

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/shoah-la-collaboration-a-ete-plus-im-portante-a-anvers-qu-a-bruxelles/article-4000187095124.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67653

GENOCIDE CAMBODGIEN

Chin Meth, une vie brisée par le régime khmer

Euronews

03/10 11:26 CET

A Kampong Thom, berceau de Pol Pot, ex-leader des Khmers rouges, de sinistre mémoire, nous rencontrons Chin Meth pour un rendez-vous avec l’Histoire. Enrô-lée par les Khmers rouges à l‘âge de 17 ans, elle se porte aujourd’hui, partie ci-vile aux procès des ex-dirigeants de l’Angkar.

“Quand je reviens dans mon village natal, j’ai de la peine,” confie-t-elle, “parce que j’ai perdu tout ce que j’avais ici.” Comme son village, Chin Meth porte les traces de la période la plus douloureuse de l’Histoire du Cambodge. C’est ici qu’adolescente, elle fut recrutée par les Khmers rouges. “J‘étais orpheline de mère, c’est ma grand-tante qui m’a élevée “et puis j’ai été appelée pour être soldat,” raconte-t-elle. “Quand je suis revenue,” poursuit-elle, “tous mes proches étaient morts : mon oncle, ma grand-tante et mes vingt amies qui avaient été recrutées avec moi.”

C’est en 1974 que la vie de Chin Meth a basculé lorsque les hommes du Parti ré-volutionnaire khmer rouge de Pol Pot réquisitionnent les jeunes de son village. Elle ne sait pas encore qu’elle va servir un régime de terreur qui causera la mort de près de deux millions de Cambodgiens entre 1975 et 1979.

Nous découvrons l‘école où Chin Meth et les nouvelles recrues de son unité fé-minine ont été “rééduquées” selon la terminologie du Parti, pour servir la révolu-tion. “On nous a entraînées à être dures, à ne plus penser à nos proches, à nos parents,” explique Chin Meth, “il fallait tout sacrifier, y compris nos biens per-sonnels.”

Chin Meth apprend ensuite le maniement des armes. Avec son unité féminine, elle ravitaille les soldats en munitions et en nourriture sur différents fronts et transporte les blessés à l’hôpital.

Lors de la prise de Phnom Penh en 1975 par les Khmers rouges, les femmes sont chargées de nettoyer les maisons des habitants chassés de la capitale. “Quand je ramassais les biens des gens,” raconte-t-elle, “j’ai vu des morts dans les mai-sons. Les soldats khmers rouges ont évacué la ville pendant trois jours, il fallait faire partir tout le monde,” se souvient Chin Meth, “il y avait des gens qui ne voulaient pas laisser leurs affaires derrière eux et des personnes agées qui ne voulaient pas laisser leur maison ou qui ne pouvaient pas partir : ils ont été tués sur place.”

Puis c’est l‘époque de la rééducation par le travail qui asservit le peuple cam-bodgien. “Quand on travaillait dans les rizières, au début on était bien nourris. Mais après,” dit-elle, “on nous donnait du riz mélangé à des racines de bana-niers, de papayers, du maïs, des liserons d’eau et mon groupe s’est rebellé.”

Une rébellion qui lui vaut d‘être envoyée à la prison de Tuol Sleng, à Phnom Penh, dite S21. Le plus notoire des camps de torture du régime de Pol Pot où plus de 12.000 personnes ont péri. Devant les portraits exposés dans le camp, Chin Meth s’arrête sur l’un d’entre eux : “ voici la photo qu’on a prise quand j’ai été arrêtée à l‘âge de 19 ans. Là, c’est mon amie du même village et une autre amie. Et là, c‘était la responsable du groupe. Elles sont toutes mortes”, lance-t-elle.

Un peu plus loin, Chin Meth poursuit : “j‘étais détenue ici, on était trois. Pendant presque un mois,” se souvient-elle, “j’entendais les bruits des coups et des cris qui venaient de là-haut ; c’est là que j’ai été interrogée et torturée, je porte en-core les marques de ces tortures.”

Elle réchappe du camp de la mort pour être envoyée dans un camp de travail, dit S24, aujourd’hui une prison proche de la capitale.

Elle y passera deux ans avec des femmes et des enfants dont la moitié ne survi-vront pas aux conditions de travail infligées dans les champs, désormais en friche. “C‘était l’enfer, pire que la mort,” confie Chin Meth, “j’ai travaillé dans les champs, j’ai été torturée, j’ai construit les barrages, creusé les digues, on tirait les charrues à la place des boeufs pour tracer des sillons,” explique-t-elle, “j’avais des escarres aux pieds, des infections au visage, des maladies de peau,” poursuit-elle, “on était si maigres que quand on s’asseyait, nos genoux arri-vaient au-dessus de nos têtes.”

Lors de la victoire des troupes vietnamiennes sur les Khmers rouges en 1979, ses geôliers l’emmènent dans leur fuite. Elle sera capturée un an plus tard, puis relâchée par les Vietnamiens.

Après des années de silence, Chin Meth a voulu régler ses comptes avec le pas-sé en se portant partie civile au procès lancé contre les anciens dirigeants khmers, en 2009.

Elle a été la première femme survivante à témoigner contre Duch, ancien res-ponsable des camps S21 et S24. “Pour oublier la peine du passé, il faut du temps, je ne peux pas oublier,” tranche-t-elle, “même si le tribunal a condamné des anciens dirigeants khmers rouges, jusqu‘à aujourd’hui, je n’ai rien oublié.”

Chin Meth a vécu quelque temps dans la crainte des représailles des familles de condamnés. Le prix à payer dit-elle, pour être réhabilitée auprès de la commu-nauté et contribuer à assurer un avenir meilleur à son pays. Elle sera de nou-veau, appelée à témoigner lors de prochaines audiences. “C’est important de gagner le procès contre les ex-dirigeants khmer rouges pour faire connaître aux gens et aux nouvelles générations, les preuves de leur crimes,” souligne-t-elle, “et ça donnera un exemple aux dirigeants actuels, pour qu’ils ne prennent pas exemple sur les anciens leaders khmers rouges.”

Copyright © 2012 euronews

Chin Meth, une vie brisée par le régime khmer

Voir la vidéo :http://www.youtube.com/watch?v=WMvdCWlj1SM

http://fr.euronews.com/2012/10/03/chin-meth-une-vie-brisee-par-le-regime-khmer/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67660

RUBRIQUE EN ANGLAIS

IPA Calls for Ragıp and Deniz Zarakolu’s AcquittalThe International Publishers Association (IPA) has called on Turkish authorities to drop the charges against Ragıp Zarakolu, a publisher and a Nobel Peace Prize candidate nominee, as well as his son Deniz Zarakolu who is currently serving jail time.

Istanbul - BIA News Center

01 October 2012, Monday

The International Publishers Association (IPA) has called on Turkish authorities to remove all charges against Ragıp Zarakolu and his son Deniz Zarakolu who are both standing trial in the ongoing Istanbul Kurdistan Communities Union (KCK) case.

Deniz Zarakolu, a PhD student at Bilgi University's Department of Political Sci-ence and a lecturerer at the Politics Academy of the Peace and Democracy Party (BDP,) has remained in prison since authorities incarcerated him on Oct. 7, 2011.

The second hearing of the Istanbul KCK trial is scheduled to take place today.

The IPA's statement highlighted the fact that dozens of writers and publishers continue to remain under arrest in Turkey and stressed the existence of ongoing human rights violations in the country.

The IPA believes that many writers and intellectuals are facing charges solely in relation to their writings and publications, amounting to a violation of Turkey's human rights obligations, the statement said.

The 29th IPA Congress issued a decision on June 2012 rejecting censure, the in-timidation of the media and other undemocratic practices affected through a broad definition of such terms as "defamation, state security, state secrets or terrorism," the IPA pointed out.

"Sadly, Turkey's strict Anti-Terror Law (TMY) overlaps with the contents of the this decision to a great extent. The wide scope of the TMY allows Turkish author-ities to restrict the freedom of speech of many invidiuals in Turkey, including publishers who have been defending...the right to publish. This is especially true for the Zarakolus," went the statement.

The number of writers either on trial or under arrest in Turkey exceeds all other countries in the world, said the IPA, which is a global non-governmental organi-zation (NGO) that represents all elements of publishing worlwide, ranging from books to magazines. (YY)

http://www.bianet.org/english/freedom-of-expression/141172-ipa-calls-for-ragip-and-deniz-zarakolu-s-acquittal

Armenian Christians torn in Syria’s civil warOctober 01, 2012 01:07 AM

By Martin Armstrong, Lauren Williams

The Daily Star

Read more: http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2012/Oct-01/189725-armenian-christians-torn-in-syrias-civil-war.ashx#ixzz28DD7WwWN

BEIRUT: Armenian Christians in Aleppo are being dragged in to the increasingly sectarian civil war in the country, straining the leadership’s policy of neutrality.

Government shelling and fighting between the forces loyal to President Bashar Assad and the opposition fighters has reached the predominantly Christian neighborhoods of Al-Midan, Suleimaniyah and Azizieh in the center of the city.

On Sept. 11, four Syrian Armenians were killed and 13 wounded when the bus they were traveling on from the airport came under fire.

Initial reports suggested rebels with the Free Syrian Army shot at the bus. Free Syrian Army leadership have denied responsibility and blame government forces for the attack. It remains unclear who was responsible, but the incident has served to highlight growing tensions in the community.

Persistent reports from Armenian Christian residents and media activists in Aleppo say some Christian groups are arming in the city. Several sources told The Daily Star the Armenian leadership turned down a government offer to arm the Armenian Christian community, but say some Armenians are accepting weapons from the regime to join pro-government militia groups known as the “popular committees.”

“They paid around 15,000 Syrian Pounds ($22) to every guy who wanted to join the popular committees,” explained activist George, who asked that his sur-name not be used, adding that around 400 men had taken up the offer.

“The regime tells them: These terrorists are backed by Turkey and this is your chance for revenge on Turkey.

“In this way they exploit the Christians’ loyalty, but I think it’s failed.”

The Armenian community in Aleppo, numbering some 80,000 and whose roots extend as far back as the first century B.C., has enjoyed broad cultural auton-omy and benevolent ties with the Alawite regime – a relationship often cited as part of the government’s policy of courting the country’s ethnic and religious mi-norities to counter-balance the Sunni majority.

As they moved into central Aleppo, the majority Sunni Free Syrian Army issued repeated assurances that minorities will not be harmed and has called on Chris-tians to join their fight against the government.

However, recent accounts from residents in the city say Islamist fighters are in-creasingly targeting Christians for their perceived support of the regime.

“They demanded the Armenian community give up those who were joining the shabbiha,” said one man, using a pseudonym of Firas.

On Sept. 14, the leaders of the three Armenian churches in Aleppo – Armenian Catholic, Armenian Orthodox, and Armenian Evangelical – issued a joint state-ment aimed at clarifying the position of the community:

“As the bloodshed continues unabated in our dear country ... what adds to our anguish are the unsuccessful attempts of presenting the Syrian Armenians as taking part in the armed battles of the current Syrian crisis or trying to actually drag them into such a conflict,” the statement said.

“We reiterate today, that the peaceful co-existence that the Syrian Armenians have cultivated throughout the decades continues ... and it will definitely stay against all kinds of violence and armed collisions.”

Speaking via telephone from Aleppo, spokesman for the Armenian Prelacy of Aleppo Jirayr Reyisian told The Daily Star churches as well as mosques, schools and residential buildings had been damaged by government shelling and in clashes between groups, insisting he did not believe Christians were being tar-geted.

He outlined the prelacy’s work in providing humanitarian aid and shelter to all victims of the fighting.

“Bombs don’t differentiate between sects,” he said.

On the question of arms in the community, he said “some armed groups are supporting the army and there are some Armenians among them. We have nothing to do with that.”

“We are not worried. We fear the situation for the whole country, for all the peo-ple in Syria. But we are not taking sides in this crisis.”

That sentiment was echoed by members of the Lebanese Armenian community, who adopted a policy of neutrality during the Lebanese Civil War.

Hagop Pakradounian, Tashnag party MP for the Metn, notes that as the conflict in Syria has escalated traditional positions of loyalty toward the Syrian state among the Armenian community have been compromised.

“Wherever Armenians have been they have supported the country, the state, but with the mutual killing in Syria now we have seen the abolition of the con-cept of the Syrian nation as it has descended into civil war,” says Pakradounian. “The idea of Syria has disappeared ... If someone attacks their [an Armenian] family, home or business then they are obliged to defend themselves, not for the government nor the opposition.”

Reverend Paul Haidostian, President of the Haigazian University in Beirut, esti-mates that approximately 25 percent of Syria’s Armenian population has been displaced by the conflict. While the majority has relocated to areas within Syria less affected by the conflict he says around 2,000 have fled to Armenia and a similar number to Lebanon. Since the majority stay with relatives in the Bourj Hammoud and Ashrafieh areas of Beirut and the town of Anjar in the Bekaa they

do not register with the UNHCR or ICRC, making precise numbers difficult to ver-ify.

However, Haidostian is quick to point out the official position of neutrality adopted by the Armenian community in Aleppo, but he fears that the continued escalation of conflict in Aleppo could result in the permanent displacement of the Armenian community:

“I don’t think that the Armenian community is any more vulnerable than other communities,” states Haidostian.

“What worries us in Aleppo, is what has worried us in Iraq and elsewhere, that some displacement trends may be irreversible if the conflict becomes more vio-lent. Minorities often pay a higher price in terms of quantity and quality of exis-tence.”

At the social club of the Armenian Tashnag party in Bourj Hammoud, Ogsen, 56, [an alias] struggled to contain his emotions. He fled to Beirut from Al-Midan just over a week ago, along with his mother and nephew. His brother, paralyzed from the waist down, remains in Syria’s second city.

“We couldn’t take him,” Ogsen says with a shake of his head, recalling his 14-hour journey to Beirut and his fear approaching checkpoints, unsure whether they were controlled by Assad forces or the opposition.

“When a checkpoint was controlled by the army, then I felt relaxed,” says Ogsen, “but if it was an opposition checkpoint I was terrified.”

“I love my country, I love my president but I had to leave,” Ogsen says almost apologetically. “Everyone was leaving. I saw a young girl die in front of my house, a soldier shot her through the head by a sniper. So many people ...,” he tails off, his dark curly hair drooping over his brow as he bows his head toward the floor.

“They call themselves the Army of Freedom but they are terrorists,” he says – the buzzword a constant in his referrals to the opposition to the Syrian presi-dent.

Amin, 26, from the Suleimaniyah district of Aleppo similarly uses the word “ter-rorist” when referring to the Syrian opposition.

Amin arrived in Beirut two months ago after the car factory in which he worked shut down and he was unable to find work.

“I left [Aleppo] because I wasn’t going to wait and die but now I am running out of money. I don’t know if I can stay but I don’t want to go back.”

“Maybe I would return to sell my house but then I would leave. I wouldn’t live there.”

A version of this article appeared in the print edition of The Daily Star on Octo-ber 01, 2012, on page 8.

Read more: http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2012/Oct-01/189725-armenian-christians-torn-in-syrias-civil-war.ashx#ixzz28DDDTgzf

Safarov’s scandalous affair seriously undermined Karabakh peace process – Armenian FMOctober 01, 2012 | 19:52 Regrettably, Armenia also witnessed intolerance and hatred in our part of the world, Foreign Minister Edward Nalbandian said.In his address to the 67th session of the UN General Assembly, Nalbandian stressed that year after year Armenia has been raising its concerns from this podium over the militaristic rhetoric, blatant violation of international commit-ments and anti-Armenian hysteria being instilled into the Azerbaijani society from the highest levels of its leadership.According to him, many international organizations on human rights alerted about flagrant cases of xenophobia, racism, intolerance and violations of human rights in Azerbaijan, alerted on the policy of hatred against Armenians.“What is the Azerbaijani response? It is not only ignoring the expectations of the international community, but is constantly making new and new steps going against the values of civilized world. The latest such case is the Azeri govern-ment’s release and glorification of the murderer Safarov, who had slaughtered with an axe an Armenian officer in his sleep, during a NATO program in Buda-pest simply because he was an Armenian.The Azerbaijani leadership made him a symbol of national pride and an example to follow by youth. The world reaction was unanimous and very clear in con-demning what was done by Baku. Azerbaijan expresses bewilderment on the stance of the international community. And what did they expect? That the in-ternational community would applaud the glorification of a heinous murderer?Azerbaijani leadership is continuing to pretend that this act corresponds not only to the Azerbaijani constitution and legislation, but also to the norms and princi-ples of international law, the respective European Convention. The leadership of this country is claiming that what was done is just very good. It is very sad that the constitution and legislation of any country could allow the heroization of a murderer and salary payment for the years passed in prison by brutal criminal.”He recalled that the Council of Europe Commissioner of Human Rights warned that “to glorify and reward such a person flies in the face of all accepted stan-dards for human rights protection and rule of law”. The European Parliament President and Parliamentary Assembly of the Council of Europe President alerted

about the abuse of the European legal instrument. The United Nations High Commissioner for Human Rights said that “ethnically motivated hate crimes of this gravity should be deplored and properly punished - not publicly glorified”.“It is very clear that there are different perceptions about international legal principles and laws, different perceptions in Azerbaijan and the rest of the world about what is good and what is bad. This is deeply irresponsible and shameful behavior of not only a non-permanent member of the UN Security Council, but a member of the UN.It is clear that international community should not tolerate the attempts of the Azerbaijani leadership to adjust the international law to their own racist ideol-ogy. Having a rich internal experience in corruption Baku is attempting to trans-fer it to interstate relations exploiting it as a tool to impose its own mispercep-tions on others. The international community could not tolerate the attempts of Azerbaijan to replace the rule of law with the rule of oil,” he said.The Minister noted that Safarov’s scandalous affair has seriously undermined the Karabakh peace process and endangered the fragile regional security and stability.“Azerbaijan poses a threat to the security and stability in the region by its con-stantly menacing to use force against Nagorno-Karabakh and Armenia along with unprovoked daily war-mongering by its leadership, by not only rejecting the proposals of the three Co-Chair countries on the consolidation of the ceasefire agreement, on the creation of a mechanism of investigation of incidents on the line of contact, but also by systematic ceasefire violations not only on the con-tact line between Nagorno-Karabakh and Azerbaijan, but also by provocations on the border with Armenia, by ceaseless acts of vandalism towards the Armenian historical and cultural heritage.While Armenia together with the international mediators is exerting efforts around the table of negotiations, Azerbaijan is multiplying its military budget, in-creasing it more than twenty fold during the last few years, and boasting about it. While Armenia and the international community are calling for withdrawal of snipers from the line of contact, Azerbaijani leaders are rejecting it and opening sniper schools for the youth. While Armenia is calling for regional economic co-operation, which could become a tool for increasing confidence between the par-ties, Azerbaijani authorities are declaring that together with Turkey, they will continue the blockade until there are no more Armenians in Armenia.Armenia and the international community are speaking in one language regard-ing the Nagorno-Karabakh issue. The documents on the settlement of the Nagorno-Karabakh conflict adopted in the frameworks of the OSCE Astana Sum-mit of 2010 and Ministerial Conferences of Helsinki 2008, Athens 2009, Almaty 2010, Vilnius 2011, the statements of Presidents of the Co-Chair countries in the frameworks of the G8 Summits in L’Aquila in 2009, in Muskoka in 2010, in Deauville in 2011 and during the G20 Summit 2012 in Los Cabos are proofs of that. Armenia’s position is in line with these documents, is in line with the posi-tion of the international community - to go for the settlement on this basis.

Despite the intensive efforts of the three Co-Chair countries it has been impossi-ble to reach a breakthrough in the conflict resolution, because the Azerbaijani side rejected one after another all proposals presented by the mediators.Regardless of Azerbaijan’s destructive stance, Armenia will continue to exert ef-forts towards the settlement of the Karabakh issue exclusively through peaceful means and on the basis of the purposes, principles and norms.”http://news.am/eng/news/123160.html

press release Oct. 1, 2012, 3:18 p.m. EDT

Armenia Has Lost The War

LOS ANGELES, Oct. 1, 2012 /PRNewswire via COMTEX/ -- The following article is being released by Nasimi Aghayev, Consul General of Azerbaijan in Los Angeles: The OSCE's Minsk Group, co-chaired by France, Russia and the United States, has been tasked for the last 20 years with mediating a resolution to the pro-tracted conflict between Armenia and Azerbaijan. The Group's most recent at-tempt to broker a solution came on September 27 when the co-chairs met with the Azerbaijani and Armenian foreign ministers in New York. But the co-chairs' periodic calls for a peaceful solution, and their 'concern over the lack of tangible progress' ignore the real problem: Armenia's refusal to with-draw its troops from the illegally occupied territories of Azerbaijan, including Nagorno-Karabakh and seven adjacent districts, and to enable the expelled pop-ulation of these territories to return to their homes. To move forward, the Minsk Group must not simply keep issuing empty statements. It should make clear to Armenia's leadership that peace with Azerbaijan is not just a diplomatic priority: it is the only way to address the serious social, economic, and political problems of Armenia. To realise this, Armenian politicians must stop focusing on the past and look to the future of their country. Armenia is undergoing a serious demographic decline. Tens of thousands of young people, seeing no opportunities at home, are moving abroad for a better life. An independent survey publicized last year by the Carnegie Endowment in Washington shows that 64% of Armenians want to emigrate. According to vari-ous figures, around 1.5 million Armenians - almost half of the country's popula-tion - have permanently moved abroad since 1991. Social infrastructure is grad-ually eroding. The economy is stagnant and reliant on foreign assistance and re-mittances; meanwhile Armenia is increasingly diplomatically isolated. The fu-ture, on current trends, looks bleak. Azerbaijan, by contrast, is becoming ever more prosperous, developed, and con-fident on the world stage. Only 20 years after independence, Azerbaijan was elected last year to the UN Security Council. This election, by an overwhelming

majority of 155 countries, is a testament to Azerbaijan's global stature and suc-cessful diplomacy. Economically, Azerbaijan has become one of the world's great success stories. With an economy worth $65 billion, it already accounts for 80% of the economy of the whole South Caucasus region, and is fast becoming a significant foreign investor. This economic success is the result of Azerbaijan's smart and dynamic approach to its oil and gas wealth, providing for the prosperity of future genera-tions whilst working to tackle current challenges. Poverty, for instance, has fallen from 49% in 2001 to just 7.6% today. The government has invested billions of dollars of oil revenue into healthcare, education, and other services as part of its ambition to 'turn black gold into hu-man gold.' Illustrating this vision, a new state-of-the-art campus has just been inaugurated for the Azerbaijan Diplomatic Academy. This advanced facility, along with the Study Abroad Program, which helps young Azerbaijanis receive an education in the world's best universities, will help to create a new genera-tion of dynamic, highly skilled professionals. Just as important for current troubled times, Azerbaijan has proven itself to be a guarantor of ethnic and religious tolerance. As the first Muslim democracy dur-ing its 1918-20 independence and a firmly secular state today, where Muslims, Christians and Jews live together in peace, Azerbaijan is a role model for the Muslim world and a reminder that talk of a 'clash of civilisations' is misguided. Thus peace with Azerbaijan would revolutionise Armenia's prospects by bringing stability and open borders, encouraging much-needed investments, and con-necting Armenia to the region's growing network of transport and energy corri-dors. But the Armenian government seems not to understand this reality. In-stead of pursuing the path of peace, the Armenian government continues the il-legal occupation and does its best to preserve the unjust status quo. The current leadership, many of whom took part in the occupation of Azerbaijani territories in the early 1990s, have apparently forgotten the confession of one of their own. In 1997, Armenia's former president Levon Ter-Petrosyan said that Ar-menians "won the battle, but not the war." The confusion between winning a battle and winning the war, he said, had "brought misfortune to many." It continues to do so today. Armenia's occupation of almost 20% of Azerbaijan's internationally recognised territory has not brought power or prosperity to Arme-nia. Instead it has locked the country into diplomatic isolation, economic failure and demographic decline. Peace with Azerbaijan is in the best interests of the people of Armenia. If the government in Yerevan fails to understand this reality, the OSCE's Minsk Group must make them do so. SOURCE Consulate General of Azerbaijan in Los Angeles Copyright (C) 2012 PR Newswire. All rights reserved http://www.marketwatch.com/story/armenia-has-lost-the-war-2012-10-01

TWITTER-AU FIL DU BOSPHORE

Twitter – Au fil du Bosphore - VVous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul) et ses abonnés.

http://twitter.com/#!/Aufildubosphore

Accès à Twitter – Au fil du Bosphore http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603

Guillaume Perrier @Aufildubosphore Près de 100.000 personnes ont signé la pétition réclamant la libération de #Se-vilSevimli https://twitter.com/i/#!/search/?q=%23SevilSevimli&src=hash Procès à Bursa le 26 septembre 2:36 AM - 19 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore @TwCarine @jeanbirnbaum Aliev participera à l'inauguration du dépt du Louvre d'Arts islamiques mardi matin puis entretien avec Hollande 12:57 PM - 16 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore La visite officielle de #Aliev tombe après le triomphe accordé au meurtrier Safa-rov, qui avait tué 1 Arménien à la hache en Hongrie en 2004. 12:49 AM - 16 Sept

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Mobilisation des Arméniens de #France alors que mardi, arrive a Paris le dicta-teur de l' #Azerbaïdjan Ilham #Aliev. Série de manifs lundi. 12:47 AM - 16 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore L'intellectuel kurde Ismail Besikçi, récompensé du Prix Hrant Dink ce soir. Istan-bul droitsdel'homme 2:16 PM - 15 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Surréaliste "justice" turque. #Turquie : Les « kamikazes » ont porté plainte http://www.actukurde.fr/actualites/332/turquie-les-kamikazes-ont-porte-plainte.html 11:15 AM - 13 Sept, 12

Hovhannes Boyadjian @H__Boy @Aufildubosphore Quoi qu'il en soit les armes fournies par la Turquie servent une nouvelle fois à tuer des Arméniens. L'histoire se répète 2:45 AM - 13 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore @H__Boy On ne sait pas par qui ont été tués ces Arméniens, votre analyse me paraît un peu hâtive. 2:42 AM - 13 Sept, 12

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Hovhannes Boyadjian @H__Boy @Aufildubosphore 4 arméniens tués hier sur la route de l'aéroport d'Alep.Lisez les déclarations des 1ers intéressés ici http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82564 2:34 AM - 13 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore @H__Boy quelle preuve de ça avez-vous? 2:24 AM - 13 Sept, 12

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Hovhannes Boyadjian @H__Boy @Aufildubosphore Et jms on ne parle des Arméniens et des Chretiens d'#Alep et de #Syrie massacrés par des bandes armées par la #Turquie 2:14 AM - 13 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore A quoi servent les mots face au massacre d'Alep ? http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/09/12/alep-massacre-d-un-peuple_1759107_3218.html via @lemondefr 2:11 AM - 13 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore #Erdogan à Bakou Aliyevistan "le projet de gaz azeri laissera son empreinte ds l'histoire". Dans tous les sens du terme http://www.businessturkeytoday.com/er-dogan-azeri-gas-tanap-project-will-make-its-mark-on-history.html 12:49 AM - 13 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Tout Turc ne naît pas soldat @emredemir http://www.zamanfrance.fr/article/tout-turc-ne-nait-pas-soldat 12:34 AM - 13 Sept, 12

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RSF_Europe @RSF_Europe Turquie: la justice maintient 36 journalistes en prison pour 2 mois de plus et soustrait le procès au regard de la société. Retweeté par Guillaume Perrier 9:51 AM - 12 Sept, 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Judge censures defense lawyers’ pleas in press suit http://bianet.org/english/freedom-of-expression/140832-judge-censures- defense-lawyers-pleas-in-press-suit#.UFCOsK5RKeJ.twitter 6:32 AM - 12 Sept, 12

************************ Guillaume Perrier @Aufildubosphore Turquie: la liberté de la presse en procès - Blog: Au fil du Bosphore http://istan-bul.blog.lemonde.fr/2012/09/12/la-liberte-de-la-presse-en-proces/ 4:32 AM - 12 Sept, 12

******************** ANADOLU AGENCY @anadoluagency French FM praises Turkey's efforts to shelter Syrians Retweeté par Guillaume Perrier 6:24 PM - 17 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Laurent Fabius demain en Turquie. Pourra-t-il ne pas parler de l'une de ses com-patriotes, Sevil Sevimli qui risque 32 ans de prison? 10:33 AM - 16 Août, 12

******************** Barwarî Duhok @KaniMezin @Aufildubosphore Blog intéressant en français qui a pour sujet les femmes kurdes. Retweeté par Guillaume Perrier 8:31 AM - 16 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le MAE Fabius en Turquie vendredi. Arrivée à Antep visite du camp de réfugiés syriens de Kilis et discussion avec Davutoglu à Ankara 8:47 AM - 16 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore La Turquie a collecté plus de 12 millions € d'aide pour les musulmans Rohingyas persécutés de Birmanie 1:48 PM - 13 Août, 12

******************** BijarA. @Mitsubibi @Aufildubosphore Combien a t-elle récolté pour les persécutés musulmans (mais kurdes) de son territoire?

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seda gören @sedagbl @Mitsubibi @aufildubosphore je pense que vous avez tout oublie a propos de notre pays en vivant en France...cette question est tres bizarre 1:47 PM - 14 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore @MaximeAzadi Non ce n'est pas pareil et il y a des moyens légaux de contester ces procédures: recours devant la CEDH. 1:37 PM - 13 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore L'escrimeuse turque qui refusa de rencontrer Hitler en 1936 7:36 PM - 12 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le député du CHP du Dersim, avocat et ex militant d'extrêm gauche @Huseyi-nAygun62 à été enlevé par le PKK. Turquie 6:38 PM - 12 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le calvaire judiciaire de #Sevil #Sevimli n'est pas terminé 7:45 AM - 11 Août, 12

******************** Pepuq û Ax @PepuqAx @Aufildubosphore lors de vote du Genoside Arménian des turques avait mani-festé à Paris et la police qui les avait protégés SevilSevimli 11:17 AM - 11 Août, 12 ·

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le procès débutera le 25 septembre. Sevil est libre mais sous contrôle judiciaire en Turquie. Accusée de terrorisme. de Tarsac, Gers 11 Août

******************** KONAK Erol KONAK Erol @erolkonak

@Aufildubosphore DİSPOSE T ELLE de la nationalite turc ? 11 Août

******************** Guillaume Perrier Guillaume Perrier @Aufildubosphore @erolkonak de la double nationalité française et turque. de Tarsac, Gers 11 Août

******************** KONAK Erol KONAK Erol @erolkonak @Aufildubosphore il est difficile de trouver des informations completes; de quoi est elle accusee 11 Août

******************** Guillaume Perrier Guillaume Perrier @Aufildubosphore @erolkonak http://www.susam-sokak.fr/m/article-108999560.html 7:44 AM - 11 Août, 12

******************** Le Monde @lemondefr L'armée syrienne a repris un quartier-clef d'Alep Retweeté par Guillaume Perrier 5:58 AM - 8 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore SevilSevimli l'étudiante lyonnaise emprisonnée depuis 3 mois à Eskisehir à été libérée de prison en fin d'après midi. Excellente nouvelle. 4:43 PM - 6 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Selon le ministre de l'Intérieur turc Naïm Sahin, 115 rebelles du PKK ont été tués en 13 jours. Turquie, Kurdes 1:14 PM - 5 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Zaman gets police intelligence department's report 4:02 AM - 5 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Ahmet Davutoğlu à Kirkouk | Observatoire de la Vie Politique Turque 5:55 PM - 4 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Une photo de Barack #Obama agace la #Turquie 5:12 AM - 4 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Ahmet Davutoglu, ministre turc des aff étrangères est aujourd'hui à Erbil pour presser Barzani de revoir sa stratégie syrienne. 8:38 AM - 1 Août, 12

******************** Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le 4e procès de PinarSelek a été reporté au 22 nov. La torture judiciaire conti-nue. 15 ans de procédure pour un pseudo attentat. Turquie 8:25 AM - 1 Août, 12

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Accès à Twitter – Au fil du Bosphore http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Du 3 au 28 octobre : Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik

Agenda - Du 3 au 28 octobre : Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik. La frontière arméno-turque. Portraits.

Du mercredi 3 au dimanche 28 octobre 2012.

Vernissage le samedi 6 octobre à 19h30.

Entrée libre

Erhan Arik, originaire de la région d'Ardahan en Turquie à la frontière de l'Armé-nie, a voyagé dans les villages de la frontière en Arménie et en Turquie pour écouter les témoignages, les rêves, les réflexions et les perceptions des habi-tants.

Dans le cadre du mois de l'Arménie, Expo photo « Horovel » d’Erhan Arık. «Après le départ des Arméniens, je suis né et j’ai grandi dans cette maison de village à Ardahan, tout comme les autres membres de ma famille. On utilisait la pièce de la maison où se trouvait le four comme une grange. A 25 ans, j’ai vu un homme en rêve, qui m’a dit : "Cette maison était la nôtre ; mes enfants ont joué dans cette pièce, ma femme faisait la cuisine dans ce four, mais toi, tu en as fait une grange !" Ce rêve m’a fait une forte impression et j’ai décidé de partir à la recherche des Arméniens. »

Cette belle exposition, composée de photos, de témoignages et de cinq courts films, exprime le parcours personnel du photojournaliste Erhan Arik, qui est parti à la recherche de l'histoire de ses ancêtres et de ses frères d'autrefois.

C'est le caractère humain et personnel et non-idéologique de cette exposition qui touche le spectateur et montre une autre facette de la Turquie. En effet Erhan Arik est un exemple de nombreux citoyens de Turquie qui s'interrogent sur le passé de leur pays, malgré le discours officiel et majoritaire.

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67516

Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance"

Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Festival d’Ile de France propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, de la Renais-sance à la création contemporaine, des musiques du monde aux mu-siques actuelles, avec bien souvent des passerelles entre ces réper-toires. L'édition 2012, 29 concerts dans 26 lieux, se tient du 8 sep-tembre au 14 octobre. Elle est axée sur le thème "Diaspora, Musiques en partance" : "Hier comme aujourd’hui, des hommes, des peuples partent. Que le chemin soit celui du déracinement ou de la terre pro-mise, de la fuite ou de la que ̂te, la vie est devenue celle de l’exil, par-cours d’une multitude ou d’un homme seul à la recherche d’une terre plus accueillante". A écouter : Claude Tchamitchian, le Choeur d'Armé-nie "ARMENIAN VOICES", le concert lecture L’Affiche Rouge, ODYSSEE, Création pour choeurs et orchestre, dirigée par Roland Hayrabedian, et bien d'autres événements à découvrir... En accompagnement de ces concerts, auront lieu des débats sur les diasporas ainsi que des mas-ter-classes. Komitas sera à l'honneur de l'une d'entre elles.

Découvrez tout le programme ici

Version simplifiée du pdf à télécharger en fin d'article, ci-dessous.

Informations et réservations sur le site :

http://www.festival-idf.fr/2012/blog/

Voici une sélection de quelques concerts et événements :

Choeur d'Arménie

• Vendredi 5 octobre 2012 à 20h45 Le Comptoir, Fontenay-sous-Bois (94)

ODYSSEE - Création pour choeurs et orchestre

Ensemble Musicatreize - 200 chanteurs d’Ile-de-France - Ensemble Itinéraire - Proxima Centauri - Oscar Strasnoy, composition - Roland Hayrabedian, direc-tion • Dimanche 7 octobre 2012 à 16h30 Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)

DIPTYQUES - Paris-BeyrouthZad Moultaka - Ensembles Mezwej, Accroche Note et C.Barré - Orchestre et choeur franco-libanais • Samedi 13 octobre 2012 à 20h30 Institut du Monde Arabe, Paris (75)

En accompagnement de ce programme :

Débats

DIASPORAS, UNE HISTOIRE EN DEVENIR : VERS UN MONDE TRANSNATIONAL ?

Mardi 2 octobre à 18h30

Auditorium du Pôle des langues et civilisations, Paris 13e Table ronde avec Stéphane Dufoix, maître de conférences HDR en sociologie (Université Paris Ouest Nanterre, laboratoire Sophiapol) et membre de l’Institut universitaire de France, auteur notamment de La Dispersion. Une histoire des usages du mot diaspora, Paris, Amsterdam, 2012, Dominique Schnapper, directrice d’études à l’EHESS, El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à Université Paris IX-Dauphine. Animée par François Durpaire, historien. En partenariat avec la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). Dans le cadre du cycle de conférences Les Mardis de la BULAC. Réservations au 01 58 71 01 01 ou au 01 81 69 18 38.

MASTERCLASS

CONÇU SPÉCIFIQUEMENT POUR DES ENSEMBLES D’INSTRUMENTISTES OU DE CHANTEURS AMATEURS AFIN QU’ILS PUISSENT EXPLORER LES CULTURES MUSICALES PRÉSENTÉES LORS DES CONCERTS :

LE RÉPERTOIRE SACRÉ ET PROFANE DE KOMITAS

(Arménie) Masterclass de Sona Hovhanisyan, chef du Hover Chamber Choir, auprès du choeur La Chapelle du Prince de Conti, dirigé par Matthieu Boutet (L’Isle-Adam, 95).

TÉLÉCHARGER :  Le programme du Festival d’Ile de France http://collectifvan.org/

pdf/10-42-51-19-07-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65758

Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus»

Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Palais Littéraire et Musical vous prie d'honorer de votre présence la soirée du mercredi 3 octobre 2012 à 20h45

Auditorium Louis-Edmond Pettiti • Maison du Barreau • 2 rue de Harlay, 75001 Paris

présidée par

Madame Christiane Féral-Schuhl bâtonnier de l’Ordre

au cours de laquelle

Monsieur Vincent Nioré Avocat au barreau de Paris, ancien Secrétaire de la Conférence, ancien Membre du Conseil de l’Ordre et

Monsieur Sévag Torossian Avocat au barreau de Paris, écrivain

évoqueront les :

«Poètes arméniens disparus»

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://collectifvan.org/pdf/10-49-42-12-09-12.pdf

Paris : Roma Pride 2012 ce dimanche 7 octobre

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Les récents violents actes racistes contre des Roms à Marseille comme la persistance de la loi de 1969, discriminatoire à l’encontre des « Gens du voyage » fran-çais, nous poussent à nous engager fortement pour promouvoir l’égali-té des droits et la dignité de tous à l’occasion de l’édition 2012 de la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage ». Nous le di-sons clairement : aucune origine, aucune appartenance communau-taire, aucune culture ni aucun mode de vie ne saurait justifier un acte raciste ou la discrimination. Nous n’acceptons pas que l’on désigne comme « naturellement », « culturellement » voire génétiquement dé-linquants ou dangereux une partie de la population française ou euro-péenne. Pour fêter les cultures tsiganes, gitanes, roms, manouches, pour faire respecter la dignité de tous et l’égalité dans toute l’Europe dans une ambiance fraternelle, retrouvons-nous dimanche 7 octobre à 14h, place du Panthéon à Paris." Le Collectif VAN, signataire de cet ap-pel du Mouvement Antiraciste Européen EGAM, vous invite à vous joindre à la Roma Pride 2012 !

Le Mouvement Antiraciste Européen EGAM

Pour l’égalité des droits et la dignité de tous, rassemblons-nous di-manche 7 octobre pour la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage » !

Les récents violents actes racistes contre des Roms à Marseille comme la persis-tance de la loi de 1969, discriminatoire à l’encontre des « Gens du voyage » français, nous poussent à nous engager fortement pour promouvoir l’égalité des droits et la dignité de tous à l’occasion de l’édition 2012 de la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage ».

Depuis de trop nombreuses années, en France comme dans l’ensemble de l’Eu-rope, les populations tsiganes, gitanes, manouches, roms, sont discriminées, persécutées et instrumentalisées à des fins politiques. Les représentations stig-matisantes qui s’abattent sur eux sont non seulement une violence en soi, mais également la condition du déploiement de la violence à leur encontre.

Nous le disons clairement : aucune origine, aucune appartenance communau-taire, aucune culture ni aucun mode de vie ne saurait justifier un acte raciste ou la discrimination. Nous n’acceptons pas que l’on désigne comme « naturelle-ment », « culturellement » voire génétiquement délinquants ou dangereux une

partie de la population française ou européenne.

C’est pourquoi, à l’unisson de la société civile européenne, nous combattons ces stéréotypes, ces instrumentalisations et ces violences, et nous nous engageons en faveur d’une France et d’une Europe de l’égalité.

Dans un esprit de fraternité européenne, nous nous rassemblerons le dimanche 7 octobre prochain, à Paris et simultanément dans les grandes villes de quinze pays européens, du Danemark à la Turquie, du Portugal à la Pologne en passant par la Roumanie, l’Ukraine ou la Bulgarie, pour la deuxième « Roma Pride » eu-ropéenne.

Ensemble, nous dirons notre refus des stéréotypes, des discriminations et des violences racistes contre les Roms, tsiganes, gitans, manouches. Ensemble, nous fêterons la culture tsigane, rom, gitane, manouche, qui est, dans sa diversité, une partie fondamentale de la culture européenne. Ensemble, nous nous engagerons en faveur d’une France et d’une Europe de l’égalité.

Dans une ambiance européenne, festive et citoyenne, nous réclamerons en par-ticulier :

1/ La dénonciation claire et forte des actes racistes contre les Roms comme ré-cemment à Marseille.

2/ La fin des expulsions, quand elles ne sont pas accompagnées de solutions ef-fectives de relogement.

3/ La suppression des « mesures transitoires » qui pénalisent les citoyens rou-mains et bulgares dans leur accès au monde du travail. Dans d’autres pays eu-ropéens, cette suppression s’est accompagnée d’effets négligeables sur le chô-mage et sur les salaires, et d’effets très positifs sur l’insertion.

4/ La radicale révision de la Stratégie nationale d’insertion des Roms présentée par le précédent gouvernement à la Commission Européenne. Pour être efficace, sa révision doit être réalisée en partenariat avec la société civile française et eu-ropéenne.

5/ La suppression intégrale de la loi du 3 janvier 1969. Cette loi discriminatoire, qui fait de la France une honteuse exception en Europe, impose notamment aux « Gens du voyage », citoyens français : - La possession de titres de circulation, véritables passeports intérieurs. - La privation du droit de vote à 18 ans, et pendant 3 ans pour tous ceux qui changeraient de « commune de rattachement ». - La mise en place d’un quota maximum de 3% par commune, ce qui serait im-pensable pour toute autre catégorie de la population.

Alors que le Conseil Constitutionnel, qui a examiné une Question Prioritaire de Constitutionnalité concernant cette loi le 25 septembre dernier, doit rendre son délibéré le 5 octobre, il est grand temps de supprimer intégralement l’esprit et

la lettre de cette loi.

En particulier, il serait surprenant, d’un point de vue démocratique, que le Conseil suive la recommandation du gouvernement qui demande la conserva-tion de la « commune de rattachement » et du quota. Ceci aboutirait en effet à la création d’un fichier de « Gens du voyage », manière euphémisée de désigner un fichier de Tsiganes français.

Ces revendications signifient notre volonté de voir la dignité de tous être respec-tée en France et en Europe, et notre engagement pour construire une France et une Europe de la fraternité et de l’égalité.

Pour fêter les cultures tsiganes, gitanes, roms, manouches, pour faire respecter la dignité de tous et l’égalité dans toute l’Europe dans une ambiance fraternelle, retrouvons-nous dimanche 7 octobre à 14h, place du Panthéon à Paris pour la « Roma Pride – Marche pour la dignité du monde du voyage » !

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67656

Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian

Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org

Musées Nationaux du XXe Siècle des Alpes-Maritimes

Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux – Grand-Palais dans le cadre de la manifestation en trois volets

Exils

Réminiscences et Nouveaux Mondes

24 juin – 8 octobre 2012

Musée national Marc Chagall

Musée national Fernand Léger

Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix

Melik Ohanian

Concrete Tears, 3451 2006/2012

Dans le cadre de l'exposition Exils, les musées nationaux du XXe siècle des

Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux-Grand palais ont proposé à Melik Ohanian de réfléchir à un projet qui pourrait prendre place dans la magni-fique nef romane du musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix à Vallau-ris. L'artiste a choisi de présenter dans sa version complète une installation par-tiellement réalisée en 2006 à l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne dans le cadre de l'exposition monographique « Let's Turn or Turn Around ». Intitulée Concrete Tears,3451, elle porte donc une double date (2006/2012) et signifie en français « larmes de béton ».

Composées d'un mélange de ciment et de résine, 3451 larmes de béton sont suspendues grâce à des fils d'acier. L'ensemble est maintenu en lévitation grâce à une structure ajourée en inox miroitant. Le motif décoratif découpé en creux dans le métal évoque ceux des céramiques orientales et sera décliné dans d'autres matériaux lors de la production de nouvelles oeuvres (Datcha project), telle une histoire formelle du monde en perpétuelle réécriture. Une simulation virtuelle a permis à l'artiste d'adapter sa « dentelle » de larmes à l'édifice ancien en pierres de taille. Plongée dans une pénombre relative, la perception de l'ins-tallation varie en fonction du déplacement des visiteurs et de l'incidence de la lumière naturelle. D'environ 3 m3, l'ensemble fonctionne comme une projection volumétrique dans l'espace de ce motif décoratif en deux dimensions.

« Il ne fait pas très clair dans cette chapelle » déclarait Picasso à Claude Roy « et je voudrais qu'on ne l'éclaire pas, que les visiteurs aient des bougies à la main, qu'ils se promènent le long des murs comme dans des grottes préhisto-riques, découvrant les figures, que la lumière bouge sur ce que j'ai peint, une petite lumière de chandelle ». Outre une même puissance dans leur posture res-pective d'artiste et une apparente fragilité dans la rencontre avec leurs oeuvres, Pablo Picasso et Melik Ohanian partagent un rapport critique à l'Histoire. Pour l'artiste, « l'architecture du drame » qu'incarne le cube diaphane de Concrete Tears, 3451 révèle une émouvante pensée plastique face au réel contrasté de notre époque. Elle matérialise la physicalité de l'espace entre Paris et Erevan, un écart constitué par les 3451 kilomètres évoquant symboliquement le déplace-ment des survivants arméniens en 1915 et décrit par l'artiste comme une « to-pographie imaginaire ». Comme souvent dans son travail, l'oeuvre est un scéna-rio sans narration, une image incarnée qui connecte chacun d'entre nous avec l'Histoire. De quelle mémoire sommes-nous dépositaires ? Comment traduire l'écart entre le passé (familial et/ou universel) dont nous héritons et le présent qui nous construit ? Poursuivant le message éthique porté par l'oeuvre de Pablo Picasso dans ses panneaux La Guerre et la Paix, Melik Ohanian modifie les re-présentations du monde en proposant des chemins de traverse qui élargissent notre territoire mental vers d'autres destinées, celle de l'identité de l'Autre. Car l'exil induit pour celui qui part comme pour sa descendance une représentation métaphorique de la géographie, symbolisée par Concrete Tears, 3451 : une ten-sion entre des temporalités a priori inconciliables et un héritage complexe pour les générations qui se succèdent. De la question identitaire que chacun peut vivre ou partager naît l'universalité : une re-connaissance de la différence.

Melik Ohanian (né à Lyon 1969, habite entre New York et Paris) est diplômé des écoles supérieures d'art de Montpellier et de Lyon. Il explore le monde depuis plusieurs années. Son oeuvre interroge principalement les notions de territoire

et de temps, comme en témoigne son dernier film DAYS, I See what I Saw and what I will See (2011). L'artiste a également recours à d'autres techniques d'ex-pression, telle la photographie. Initiée en 2000, la série des Selected Recordings s'enrichit régulièrement à l'occasion de ses nombreux déplacements. De grandes images à tirage unique nous projettent dans des espaces naturels ou construits, vides de toute présence humaine et ne portant aucune indication de lieu ou de date. Le questionnement sur la notion d'identité est au coeur de nom-breux projets tel You are mY destinY (2003) qui l'entraîna dans un périple depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique sur les traces de trois inconnus portant le même nom que lui. Depuis 2005, il poursuit le projet Datcha Project - ou « zone de non-production » - qui accueille en Arménie des personnes de cultures différentes.

De l'Islande à l'Arménie, de l'Amérique latine aux déserts mexicain et califor-nien, de Tokyo à Vallauris, le monde constitue selon Melik Ohanian un espace dont le centre est introuvable. Grâce à ses images à la fois simples et très étu-diées, le réel s'offre à nous par le biais de fragments décalés et interstitiels. L'ar-tiste cherche à éclairer la complexité de notre rapport au temps, à nous-mêmes et aux autres, interrogeant l'intime et le collectif. Dans la chapelle peinte par Pa-blo Picasso, la démarche conceptuelle qui sous-tend la matérialisation de 3451 larmes par Melik Ohanian invite ainsi à une réflexion sur l'existence, renvoyant notre mémoire individuelle à une Histoire universelle.

Diana Gay Conservatrice du patrimoine Musée national Fernand Léger

Exils Entretien Concrete Tears 3541 6 juillet 2012

contact presse : Florence Le Moing, [email protected]

communiqué de presse français CP Exils http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/library/exils/CP%202%20Exils%203%20janvier%202012.pdf

TÉLÉCHARGER :  Entretien avec Melik Ohanian http://www.collectifvan.org/pdf/02-13-54-10-09-

12.pdf

http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/expositions/en-cours/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=66983

Agenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof Nansen

Agenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof Nansen - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une conférence et une exposition sont consacrées à l’explorateur et humaniste norvégien Fridtjof Nan-sen, le 10 octobre 2012 à 19h à la Maison de Norvège à la Cité Interna-tionale Universitaire de Paris. Cet événement sera suivi d’une exposi-tion et de deux conférences à la Maison des Etudiants Arméniens, éga-lement, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, le 17 octobre et l’exposition sera inaugurée le même jour.

Une conférence et une exposition sur Fridtjof Nansen

Fridtjof Nansen (né le 10 octobre 1861), explorateur, homme de science et hu-maniste a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1922 pour son travail humanitaire.

La conférence sera donnée par Mme Anne Rief, spécialiste de la biographie de Fridtjof Nansen et suivie du vernissage de l’exposition « Nansen humaniste et homme de science ».

Le mercredi 10 octobre 2012 à 19h

à la Maison de Norvège, Cité Internationale Universitaire de Paris, 7 bd Jourdan, 75014 Paris

(RER B : Cité universitaire, Tramway T3 : Cité Universitaire) Invitation valable pour 2 personnes, dans la limite des places disponibles. Réser-vation avant le 28 septembre: [email protected]

La manifestation est organisée en coopération avec la Maison des Etudiants Arméniens.

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=67251

Agenda - Avignon : "Les différends arméno-turcs ou la quête de justice"

Agenda - Avignon : "Les différends arméno-turcs ou la quête de justice" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Association ARA orga-nise une présentation/dédicace de l'ouvrage "Les différends arméno-turcs ou la quête de justice au regard des principes du droit internatio-nal" de Gérard Guerguerian, Avocat à la Cour, membre de l’Observa-toire arménien, mardi 16 octobre 2012 à partir de 19h00 chez Avédis, place des Carmes à Avignon.

Présentation/dédicace

Les différends arméno-turcs ou la quête de justice au regard des prin-cipes du droit international

Gérard Guerguerian Avocat à la Cour, Membre de l’Observatoire arménien

Les différends Arméno-Turcs, posent, sur le plan du droit international, trois séries d’interrogations :

• Les Arméniens sont victimes de massacres perpétrés au sein de l’Empire Otto-man au début du XXe siècle. Ces faits peuvent-ils être qualifiés de Génocide et si oui, les victimes et leurs descendants ont-ils droit à une réparation ? s’il y a eu crime, qui en porte la responsabilité aujourd’hui ?

• A la faveur du Génocide, il y a eu dépossession de territoires, de biens fon-ciers, d’édifices religieux. La souveraineté territoriale d’un Etat peut-elle être op-posée à une dépossession forcée suite à un crime de Génocide ? Se pose la question de la spoliation de l’espace territorial en lien avec un crime. De sur-croît, un patrimoine culturel est laissé à l’abandon, et sa disparition est programmée par l’effet du temps; quel est le mécanisme juri-dique prévu pour sa préservation ou sa récupération ? la souveraineté territo-riale et les effectivités étatiques peuvent-elles être opposées aux détenteurs d’origine lorsque ces derniers sont dépossédés par suite de crimes et déporta-tions ?

• La population de la ‘Région Autonome’ du Haut Karabakh dispose-t-elle d’un droit à disposer d’elle-même ? l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan peut-elle lui être opposée ?

Association ARA

Venez rencontrer Gérard Guerguerian

MARDI 16 octobre 2012 à partir de 19h00 chez AVEDIS, place des Carmes, Avignon.

TÉLÉCHARGER :  Affiche

http://www.collectifvan.org/pdf/02-39-39-27-09-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67519

Agenda - 19 octobre : Concert Papiers d'Arménies à la péniche AnakoAgenda - 19 octobre : Concert Papiers d'Arménies à la péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Papiers d'Arménies sera

en concert vendredi 19 octobre à la Péniche Anako.

Papiers d'Arménies

Papiers d'Arménies en concert sur la péniche Anako

avec

Gérard Carcian (kamantcha), Araik Bartikyan (doudouk), Macha Gharibian (voix), Dan Gharibian (guitare voix et bouzouki), Aret Derderyan (accordéon)

Voyage musical de Constantinople à Tiflis en passant par Mouch et Erevan.

Là où la tradition voit le jour, elle grandit, mûrit, décline, et renaît quelque part, suivant le cycle de la vie.

Inspirés des airs traditionnels d'Arménie, de Grèce, de Géorgie, et d'Anatolie, Pa-piers d'Arménies invite au voyage, sillonnant ces chemins qui d'orient en occi-dent, ont inspiré bon nombre d'artistes, de poètes, de peintres, et d'écrivains.

Tarif 12 €, tarif réduit 8 €

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://www.papiersdarmenies.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67488

Agenda - Péniche Anako/Octobre 2012 : Le mois des Ar-méniens

Agenda - Péniche Anako/Octobre 2012 : Le mois des Arméniens - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mois d'octobre est le mois des Arméniens à la Péniche Anako. Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en octobre 2012.

Péniche Anako

du 3 au 28 octobre EXPO PHOTO « Horovel » d'Erhan Arık. La frontière ar-méno-turque. Portraits.

http://www.depoistanbul.net/en/activites_detail.asp?ac=47

ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 18h

Entrée libre

VERNISSAGE le 6 octobre à 19h30

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dimanche 7 octobre à 11h

BRUNCH ETHNOMUSIKA « Arménouhie Kévonian et la musique popu-laire arménienne de la région de Mouch »

présenté par Kégham Kévonian Musique interprétée en présence de l'ensemble Kotchnak et diffusion d'extraits d'enregistrements d'Arménouhie Kévonian

Kégham Kévonian, l'un des fondateurs de l'Organisation Terre et Culture et cher-cheur en histoire à l'EHESS, présentera la vie et l'œuvre d'Arménouhie Kévonian, sa mère. Originaire de la région de Mouch en Turquie actuelle, Arménouhie sur-vit au génocide de 1915-17. Elle passera sa vie à collecter des chants arméniens de sa région en parcourant le monde de la France au Liban et aux États-Unis. Décédée à 100 ans à Paris en 2002, elle a lègué sa passion pour la terre et son histoire à ses deux enfants, tout deux devenus historiens en France, ainsi qu'à certains de ses petits-enfants. Pendant ses nombreux voyages, Arménouhie Ké-vonian a toujours exécuté ses chants en concert. Ses enfants ont pu enregistrer sa voix toute particulière, qu'elle avait cultivée pour être plus proche du chant occidental classique tout en gardant une ornamentation et une diction armé-niennes propres à la région de Mouch. Un disque 33 tours a pu voir le jour dans les années 1980 avec une valeur archivale importante.

Entrée libre

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dimanche 7 octobre à 16h

JAM ORIENTALE

avec le collectif Medz Bazar en première partie

Apportez vos instruments !

participation libre

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jeudi 11 octobre à 20h30

FILMS et CONFÉRENCE

« De la terre à l'assiette »

de Florent Kolandjian

Projection de courts-métrages sur l'agriculture familiale et la gastronomie en Ar-ménie

Participation libre

http://florentkolandjian.blogspot.gr

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vendredi 12 octobre à 20h30

CONCERT - Vicken « One-Man Show »

Avec Vicken (acteur, auteur, compositeur, interprète)

Pour la première fois à la péniche Anako, venez nombreux rencontrer Vicken au-tour d'un verre pour un Café Concert lors du mois de l'Arménie.

Biographie de Vicken ->

Flyer ->

Voir les vidéos de Vicken sur youtube ->

12 € - 8 € T.R.

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dimanche 14 octobre à 17h

CONCERT - Djivani

avec Siranouche Hourdan (chant), Aïda Nergararian (kanoun), Jean-Pierre Nerga-rarian (kamantcha), Vartan Arslanyan (oud, saz), Philippe Chahbazian (shêvi, doudouk), Rostom Khachikian (doudouk), Zadig Panossian (dehol), Berdj Kouyoumdjian (oud)

Cet ensemble, formé par huit musiciens, fait revivre intensément la musique traiditionnelle arménienne. Jouée avec des instruments anciens, communs à tout l'Orient (qanûn-cithare, luth, kamantcha-vielle ou zourna-hautbois), elle ex-prime les divers sentiments qui ont traversé un peuple qui a trop souffert. Mais quand la formation délivre un chant remuant et enjoué, l'espoir est à nouveau là.

12 € - 8 € T.R. www.djivani.fr

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jeudi 18 octobre à 20h30

CONCERT JAZZ - Misja Fitzgerald Trio

Yoni Zelnik (contrebasse), Yoann Serra (batterie), Misja Fitzgerald Michel (gui-tares)

Né en 1973, Misja Fitzgerald Michel a été élève de la classe de jazz de François Jeanneau au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il a ensuite étudié en 1993 à la New School (New York) auprès de Jim Hall, Billy Harper et Kenny Werner. Il commence à jouer à cette époque avec Ravi Coltrane et avec de nombreux autres musiciens de la jeune scène new- yorkaise, comme Gary Thomas, Chris Potter ou Mark Turner.

Misja Fitzgerald-Michel s'est imposé comme l'une des plus belles promesses de la guitare jazz de ces années. Le grand espoir de la guitare "post-methenienne".

8 € - 6 € T.R. http://www.misjafitzgeraldmichel.com

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vendredi 19 octobre à 20h30

CONCERT - Papiers d'Arménies

Gérard Carcian (kamantcha), Araik Bartikyan (doudouk), Macha Gharibian (voix), Dan Gharibian (guitare voix et bouzouki), Aret Derderyan (accordéon)

Voyage musical de Constantinople à Tiflis en passant par Mouch et Erevan. Là où la tradition voit le jour, elle grandit, mûrit, décline, et renaît quelque part, suivant le cycle de la vie. Inspirés des airs traditionnels d'Arménie, de Grèce, de Géorgie, et d'Anatolie, Papiers d'Arménies invite au voyage, sillonnant ces che-mins qui d'orient en occident, ont inspiré bon nombre d'artistes, de poètes, de peintres, et d'écrivains.

Tarif 12 €, tarif réduit 8 € http://www.papiersdarmenies.com

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dimanche 21 octobre à 17h

CONCERT « Nouveaux talents »

avec Eva Berberian, Shaké Mouradian et Raffi the Blues Kid

Biographies des artistes ->

12 € - 8 € T.R.

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jeudi 25 octobre à 20h30

FILM « Les Fontaines de Havav »

présenté par les volontaires de l'Organisation Terre et Culture

Participation libre

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vendredi 26 octobre à 20h30

CONFÉRENCE « Isfahan, New Julfa and the Art of Sumpat Der Kiure-ghian »

avec Prof. Armen Der Kiureghian (en arménien et en anglais)

Entrée libre http://www.sumbat.com/

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samedi 27 octobre à 20h30

CONFÉRENCE-DÉBAT

« Vous avez dit dialogue ? »

avec Hilda Tchoboian

Entrée libre

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dimanche 28 octobre à 17h

CONCERT

Massis (chant, guitare) et Chahan Dinanian (violoncelle)

Auteur - compositeur- interprète, Massis est né en 1949 à Constantinople. Très

jeune, il choisit la voie de la musique. Ses premières sonates pour piano naissent en Italie, en 1971, où il vit et compose un important répertoire de chan-sons en italien, ayant pour thème l'amour, la liberté, la solitude… En 1987, à Pa-ris, Massis vit une rencontre inattendue avec les œuvres du poète Chiraz, qu'il compose et chante telles qu'il les conçoit, avec passion et mélancolie. En 2010, année de la commémoration du 95e anniversaire de la naissance de Hovhannès Chiraz, Massis revient sur le devant de la scène, accompagné du célèbre violon-celliste Chahan DINANIAN.

Biographies des musiciens ->

12 € - 8 € T.R. Voir les Videos sur Youtube ->

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://peniche.anako.com/Agenda_38.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67413

Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux en-fants de la Shoah

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012.

Paris.fr

[13/06/2012]

Hommage aux enfants de la Shoah

Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police fran-çaise et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux en-fants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Pa-ris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.

Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deux-cents seule-ment sont revenus vivants.

« Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour dési-gner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ?

L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collec-tions particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls.

Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris.

Infos pratiques

Du 26 juin au 27 octobre Salon d'accueil de la Mairie de Paris 29, rue de Rivoli. 75004 Paris

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Gratuit

Métro

ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet ligne 4 - Cité ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame

Catalogue - Sarah Gensburger C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris. 24,90 € - 128 pages

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Pour ne jamais oublier

La population Juive à Paris en 1940

A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres.

Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persé-cutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce.

À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans.

Identification et exclusion

L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autori-tés occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.

L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occu-pée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.

L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux pu-blics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande anti-sémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge.

L’École républicaine : entre continuité et rupture

La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’atta-quer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les ly-cées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française ar-rête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.

Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plu-part d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée.

En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étran-gers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.

Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »

La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent.

En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe.

Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Ausch-witz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination.

Les Parisiens se mobilisent

C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’en-fants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens.

Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 en-fants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plu-sieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfession-nels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et pro-gressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants.

Survivre et grandir

À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance.

Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à

leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera sou-vent vaine.

En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres re-trouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et par-fois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.

L’après-guerre

Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphe-lins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces en-fants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël.

Autour de l'exposition

- Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah "Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945" Du 19 juin au 30 décembre

- « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans Exposition du 16 mai au 30 septembre

En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…

- Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales Du 2 octobre au 27 novembre

- Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"- Bibliothèque Marguerite Audoux Du 28 juin au 31 juillet

- « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis. Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne Jusqu’au 31 août

http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-les-en-fants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882

Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'ex-pose (75006)Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

BibliObs

Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52

Par BibliObs

L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça.

La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la Renais-sance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont tra-vaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne.

Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition an-cienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage fasci-nant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.

Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris.

Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre.

http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30-no-vembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-culture-en-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733

Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque

Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Les frères Marc et Sylvain Yagh-

lekdjian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thes-salonique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastrono-mie. Il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’infor-mations qui surprendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yaghlekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement mécon-nu. Leur nouvel ouvrage s’intitule "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque".

Thessalonique : Ville hors du commun ou la magie d’une ville mo-saïque.

Les frères Marc et Sylvain Yaghlekdjian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thessalonique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastronomie, il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’informations qui sur-prendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yaghlekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement méconnu.

Leur nouvel ouvrage : "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque" est présenté sur le site du Consulat général de France à Thessalonique (http://www.ambafrance-gr.org/Thessalonique-Ville-hors-du-com-mun).

C'est en quelque sorte à une initiation à la grande ville du nord de la Grèce, que Marc et Sylvain Yaghlekdjian convient les lecteurs. Son histoire, ses principales institutions, les principaux évènements qui s'y déroulent au long de l'année, ses équipements culturels, ses courants artistiques (littéraires, picturaux...), quelques aspects de son économie, de sa vie sociale, y sont présentés.

Ses églises, joyaux de l'art byzantin, ses remparts, ses monuments ottomans, l’histoire de ses diverses communautés humaines confèrent à Thessalonique une âme protéiforme : grecque bien sûr, mais aussi balkanique, …mais encore, juive, arménienne, sans oublier son histoire romaine, byzantine, ottomane, mais aussi franque et française. Son architecture des 19ème et 20ème siècles sur-prendra. Thessalonique reste un grand centre intellectuel et culturel. La crise des "Zélotes" préfigure la crise sociale européenne du 14ème siècle... Thessalo-nique fut un des ferments de la Renaissance européenne au 15ème siècle. C’est la ville de Saint Démètre, de Cyrille et Méthode mais aussi de Grégoire Palamas, Barlaam, Nicolas Cabasilas, d’Anne Paléologue (Anne de Savoie) et de tant d’autres. On y goûte une gastronomie savoureuse, enrichie d'influences diverses et y entend du rébétiko. Aller à Thessalonique, c’est garder en soi la vue que l’on a de la ville, au pied de la tour du Trigone.

Marc & Sylvain Yaghlekdjian "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque"

A consulter à la bibliothèque de l’Institut français, ou à commander directement aux auteurs à l’adresse e-mail suivante : [email protected] Prix de l’ouvrage :16 euros + frais de port.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67578

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'expression

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'ex-pression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Idea Politics Publications (IPY) vient d'être fondée en mai 2012. Les trois premières publications de IPY sont parues ce 1er octobre 2012. Il s'agit de deux livres en turc du journaliste, analyste politique, consultant et éditeur, Erol Özkoray, "Ordu ne işe yarar?" et "Cumhuriyet". Le troisième ou-vrage, quant à lui, est celui en anglais de Nurten Özkoray "Individua-lism & democracy in Turkey".

La ligne directrice des éditions IPY est celle de l’anti-totalitarisme. Idea Politics Publications traite de tous les types de totalitarisme, d'autori-tarisme, de fascisme, et d’autocratie et œuvre pour la défense des li-bertés, de l'égalité et de la justice. En ligne de mire : l'Armée turque, les généraux, les réseaux Ergenekon, l'Etat-profond turc. L'étude en anglais de Nurten Özkoray se penche sur le phénomène de l'individua-lisme en Turquie, et les liens avec la démocratie. Entre valeurs tradi-tionnelles et modernisation, la société turque se trouve dans une phase de transition fascinante. Commencé comme thèse de maîtrise à l'Uni-versité de Boğaziçi, le livre "Individualism & democracy in Turkey" offre un instantané de la société turque vis-à-vis de certaines valeurs et concernant sa relation avec la démocratie. Les principales conclusions de l'étude indiquent une forte emprise du nationalisme et de la religion en Turquie et montre la nécessité du pluralisme afin de stimuler une véritable démocratie. Selon Erol Özkoray, l'absence de "liberté d'ex-pression va être la principale faille politique de ce pays au 21ème siècle".

DISTRIBUTION: ALFA [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Idea Politics Publications (IPY)

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http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

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LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau

présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0