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GUIDES GUIDES DE DE BONNES BONNES PRA PRA TIQUES TIQUES D D HY HY GIÈNE Activité de conserveur

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Page 1: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

G U I D E SG U I D E S D E D E B O N N E S B O N N E S P R A P R AT I Q U E ST I Q U E S D D ’’ H YH Y G I È N E

Activité de conserveur

Page 2: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

Guidede bonnes pratiques d’hygiène

et d’application des principes HACCPà l’activité de conserveur

en complément d’une activitéde boucher, charcutier, restaurateur,

traiteur et poissonnier

Version juin 2010

Edition 2008

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Ouvrage édité par la DILA disponible à la commande sur

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/

Dans RECHERCHE, renseigner : 9782110769916

Ce fichier PDF a fait l’objet d’une signature électronique, toute modification invalide cette authentification.

N° 5939 ISSN : en cours ISBN : 978-2-11-077065-3

Direction de l’information légale et administrative

Les éditions des Journaux officiels tél. : 01 40 15 70 10

www.ladocumentationfrancaise.fr

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AVIS AUX PROFESSIONNELS DE L’ALIMENTATION RELATIF AUX GUIDES DE BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE

ET D’APPLICATION DES PRINCIPES HACCP

Journal offi ciel du 15 juin 2005

NOR : ECOC0500094V

Le présent avis annule et remplace l’avis relatif au même sujet publié au Journal offi ciel du 24 novem-

bre 1993.

Vu les dispositions des règlements (CE) n° 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimen-

taires et n° 183/2005 (CE) du 12 janvier 2005 relatif à l’hygiène des aliments pour animaux, toutes les organisa-

tions professionnelles de l’alimentation humaine et de l’alimentation animale sont encouragées par les ministres

chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé à élaborer, à diffuser et à aider à la mise en oeuvre des

guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP.

Des guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP devraient couvrir, d’une

part, l’ensemble des denrées alimentaires, végétales, minérales et animales, ainsi que les aliments pour animaux

à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, y compris au stade de la production primaire et y compris au stade

de l’alimentation des animaux producteurs de denrées, et, d’autre part, tous les dangers, physiques, chimiques

et biologiques, y compris les ingrédients allergisants présents de manière fortuite dans les denrées. Un guide de

bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP est un document de référence, d’application

volontaire, conçu par une branche professionnelle pour les professionnels de son secteur. Il rassemble les recom-

mandations qui, aux étapes de la chaîne alimentaire et pour les denrées alimentaires ou aliments pour animaux

qu’il concerne, doivent aider au respect des règles d’hygiène fi xées selon le cas par les articles 3, 4 et 5 du règle-

ment (CE) n° 852/2004, le cas échéant, les dispositions du règlement (CE) n° 853/2004 ou les articles 4, 5 et 6 du

règlement (CE) n° 183/2005, y compris leurs annexes, et aider à l’application des principes HACCP. Il est réalisé

en concertation avec les autres parties concernées (autres partenaires de la fi lière, associations de consommateurs,

administrations de contrôle). Un guide ne couvre généralement que certaines étapes de la chaîne alimentaire. Pour

que, à ladite étape, sa mise en oeuvre soit considérée à elle seule comme suffi sante pour garantir le respect des

dispositions des règlements (CE) n° 852/2004 et (CE) n° 183/2005, il doit prendre en compte tous les dangers

qu’il y a lieu de prévenir, d’éliminer ou de ramener à un niveau acceptable pour le ou les aliments identifi és dans

son champ d’application. Toutefois, si des arguments le justifi ent, un guide peut aussi ne prendre en compte qu’un

type de danger, mais, dans ce cas, le professionnel qui l’applique doit également maîtriser les autres types de dan-

gers soit en développant lui-même les mesures nécessaires, soit en s’aidant d’un autre guide traitant de manière

complémentaire ces autres types de dangers.

Pour les denrées alimentaires et/ou les aliments pour animaux et les activités entrant dans son champ d’ap-

plication, le guide recommande des moyens ou des méthodes adaptés, des procédures, en particulier les procé-

dures d’autocontrôle, dont la mise en oeuvre doit aboutir à la maîtrise des dangers identifi és dans le respect des

exigences réglementaires. Il précise en particulier les bonnes pratiques d’hygiène applicables et il propose une

aide pour la mise en place d’un système de maîtrise du ou des dangers qu’il concerne basé sur les principes du

système HACCP. Il peut proposer des exemples de plans HACCP adaptables ensuite par chaque entreprise à ses

spécifi cités. Il peut également proposer des recommandations pour la mise en place de la traçabilité ainsi que pour

la détermination des dates de durabilité et des conditions de conservation ou d’utilisation, et toute autre recom-

mandation ayant trait à la sécurité ou la salubrité des denrées alimentaires et/ou les aliments pour animaux.

Les guides sont élaborés au plan national :

- soit au sein des organisations professionnelles en liaison, le cas échéant, avec les centres techniques ;

- soit par voie de la normalisation.

Pour leur élaboration, les éléments suivants sont pris en compte :

- pour les denrées alimentaires : les objectifs et les exigences essentielles des articles 3, 4 et 5 du règlement (CE)

n° 852/2004 et de ses annexes et, le cas échéant, du règlement (CE) n° 853/2004. En particulier, lorsqu’ils concer-

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nent la production primaire et les opérations connexes énumérées à l’annexe I du règlement (CE) n° 852/2004,

l’élaboration du guide tient compte des recommandations fi gurant dans la partie B de cette annexe I ;

- pour les aliments pour animaux : les objectifs et les exigences essentielles des articles 4, 5 et 6 du règlement

(CE) n° 183/2005 et de ses annexes. En particulier, lorsqu’ils concernent la production primaire et les opérations

connexes énumérées à l’annexe I du règlement (CE) n° 183/2005, l’élaboration du guide tient compte des recom-

mandations fi gurant dans la partie B de cette annexe I, et lorsqu’il concerne l’alimentation des animaux produc-

teurs de denrées alimentaires, l’élaboration du guide tient compte des recommandations fi gurant en annexe III ;

- les éventuelles réglementations connexes communautaires ou nationales ayant des répercussions sur l’hy-

giène des aliments ;

- le code d’usages international recommandé Principes généraux d’hygiène alimentaire et les autres codes

d’usages pertinents du Codex alimentarius ;

- la démarche HACCP (analyse des dangers, points critiques pour leur maîtrise).

Les guides sont validés par les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé. Ils s’assu-

rent que leur contenu peut être mis en pratique dans les secteurs auxquels ils sont destinés.

Préalablement à leur validation :

Les guides sont soumis par les ministres à l’avis scientifi que de l’Agence française de sécurité sanitaire des

aliments (AFSSA). Elle évalue la capacité des recommandations proposées :

- pour les denrées alimentaires et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fi xées par

les articles 3, 4 et 5 du règlement (CE) n° 852/2004, y compris ses annexes, et, le cas échéant, les dispositions du

règlement (CE) n° 853/2004 et à aider à l’application des principes HACCP ;

- pour les aliments pour animaux et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fi xées

par les articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) n° 183/2005, y compris ses annexes, et à aider à l’application des

principes HACCP.

Les guides sont également présentés au Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) pour

l’information des acteurs économiques concernés.

La publicité de la validation des guides est assurée par un avis publié au Journal offi ciel de la République

française.

Le respect par les opérateurs professionnels des recommandations des guides validés est un moyen de justifi ca-

tion privilégié du respect des obligations des règlements (CE) n° 852/2004, n° 853/2004 et n° 183/2005.

Les guides sont révisés en particulier lorsque des évolutions scientifi ques, technologiques ou réglementaires

le rendent nécessaire. La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres

chargés de l’agriculture, de la consommation ou de la santé signalent aux professionnels la nécessité de les révi-

ser, le cas échéant, sur proposition de l’AFSSA.

Les guides validés sont communiqués à la Commission européenne.

Les guides élaborés conformément à la directive 93/43/CEE restent applicables dès lors qu’ils sont compati-

bles avec les objectifs du règlement (CE) n° 852/2004.

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AVIS DE VALIDATION D’UN GUIDE DE BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE ET D’APPLICATION DES PRINCIPES HACCP

Journal offi ciel du 3 mars 2010

NOR : ECEC1005290V

Vu le règlement (CE) N° 852/2004 du parlement européen et du conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène

des denrées alimentaires ;

Vu l’avis aux professionnels de l’alimentation relatif aux guides de bonnes pratiques d’hygiène publié

au Journal offi ciel de la République française du 15 juin 2005 ;

Vu l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments du 28 janvier 2009 ;

Le Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) entendu le 14 janvier 2010 ;

Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP Conserveur en activité com-

plémentaire à l’activité de charcutier, boucher, poissonnier, restaurateur ou traiteur, élaboré par la Confédération

générale de l’alimentation en détail avec la collaboration de la Confédération française de la boucherie, bouche-

rie-charcuterie, traiteurs et de la Confédération nationale des charcutiers-traiteurs et traiteurs, est validé.

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SommairePréambule 8

Introduction 9

FBP « Opérations » 17 * Fiche de bonnes pratiques de fabrication de conserves type 18 * n°1 Réception et stockage des conditionnements 19 * n°2 Préparation des conditionnements en verre 21 * n°3 Préparation des conditionnements métalliques et des couvercles et des capsules métalliques

24

* n°4 Estampage des couvercles métalliques des boites métalliques 27 * n°5 Blanchiment et pré-cuisson 28 * n°6 Remplissage, emboitage et jutage 31 * n°7 Capsulage des bocaux de verre à capsule métallique 34 * n°8 Fermeture des bocaux de type « Familia Wiss » 38 * n°9 Fermeture des bocaux de type « Le Parfait » 40 * n°10 Sertissage 42 * n°11 Chargement de l’autoclave 47 * n°12 Remplissage et fermeture de l’autoclave 50 * n°13 Stérilisation 52 * n°14 Déchargement de l’autoclave 57 * n°15 Stockage des conserves 58 * n°16 Plan de surveillance des points critiques 60 * n°17 Fiche d’enregistrement : fiche de stérilisation 62

FBP « Fabrication » 63 * Foie gras 66 * Pâté de campagne 70 * Coq au vin 72 * Ratatouille 74 * Soupe de poisson 76

Annexes 78 * Annexe I : Fabrication de conserves et germes pathogènes 79 * Annexe II : Annexe technique 81 Fiche n°1 : Autocontrôles et contrôles réglementaires 82 Fiche n°2 : Sertissage et contrôle de sertis 85 Fiche n°3 : Fermeture et contrôle des fermetures des conditionnements de verre 102 Fiche n°4 : Autoclave statique discontinu : fonctionnement, conduite et contrôle 109 Fiche n°5 : Stérilisation 118 Fiche n°6 : Métrologie 126 Fiche n°7 : Etiquetage 130 Fiche n°8 : Choix du conditionnement 137 Fiche n°9 : Information générale sur le matériel 140 Fiche n°10 : Traçabilité 143

Lexique 148

Bibliographie 153

Adresses utiles 156Edité

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PREAMBULE

Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène et d’application de l’HACCP Conserveur a été réalisé sous l’égide de la Confédération Générale de l’Alimentation en Détail avec la collaboration de :

• la Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteurs, • la Confédération Nationale des Charcutiers-Traiteurs et Traiteurs.

Les organisations professionnelles tiennent à remercier la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, la Direction Générale de l’Alimentation, la Direction Générale de la Santé ainsi que la Direction du Commerce, de l'Artisanat, des Services et des Professions Libérales pour leur précieux soutien.

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INTRODUCTION

1 - POURQUOI UN GUIDE DE BONNES PRATIQUES D’HYGIENE ET D’APPLICATION DE L’HACCP?

Parce que les Confédérations ont décidé de répondre aux préoccupations et aux réalités professionnelles des entreprises.

En effet, la réglementation sur l’hygiène alimentaire a évolué ces dernières années en raison de la mise en place des textes émanant de l’Union Européenne. Elle vise à harmoniser les règles générales d’hygiène. Le règlement (CE) n°852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires développe le principe selon lequel chaque responsable d’entreprise a une responsabilité active dans la maîtrise de la qualité hygiénique des aliments qu’il commercialise et impose la mise en œuvre d’une démarche fondée sur les principes utilisés pour le développement du système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point ou Analyse des risques, points critiques pour leur maîtrise).

Les principes HACCP sont les suivants (art. 5 du 852/2004) : « a) identifier tout danger qu’il y a lieu de prévenir, d’éliminer ou de ramener à un niveau acceptable ; b) identifier les points critiques aux niveaux desquels un contrôle est indispensable pour prévenir ou éliminer un danger ou pour le ramener à un niveau acceptable ; c) établir, aux points critiques de contrôle, les limites critiques qui différencient l’acceptabilité de l’inacceptabilité pour la prévention, l’élimination ou la réduction des dangers identifiés ; d) établir et appliquer des procédures de surveillance efficace des points critiques de contrôle ; e) établir des actions correctives à mettre en œuvre lorsque la surveillance révèle qu’un point critique de contrôle n’est pas maîtrisé ; f) établir des procédures exécutées périodiquement pour vérifier l’efficacité des mesures visées aux points a) à e), etg) établir des documents et des dossiers en fonction de la nature et de la taille de l’entreprise pour prouver l’application effective des mesures visées aux points a) à f). »

Le présent Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène et d’application de l’HACCP a été réalisé en se fondant sur ces principes. Le professionnel qui applique les recommandations de ce guide et s’en approprie le principe, répond ainsi aux exigences réglementaires imposant la mise en place d’une démarche de type HACCP.

Afin de ne pas alourdir la rédaction dans la suite du guide, la terminologie « guide de bonnes pratiques d’hygiène » ou « GBPH » sera utilisée à la place de « guide de bonnes pratiques d’hygiènes et d’application de l’HACCP ».

Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène est un document élaboré par des professionnels pour des professionnels. Il permet de répondre aux exigences de la réglementation hygiène en proposant :

- des savoir-faire, des méthodes à appliquer pour atteindre un niveau satisfaisant d’hygiène (appelés ici “ Moyens de Maîtrise ”),

- des contrôles et vérifications réguliers permettant de vérifier la conformité des aliments aux dispositions des règlements susvisés (appelés ici “ Eléments de surveillance ”). En appliquant les recommandations du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène, le professionnel respecte les exigences fixées par la réglementation en matière d’hygiène.

Le G.B.P.H. est d’application volontaire. Si le professionnel choisit d’agir autrement, il doit prouver lui-même la validité hygiénique de ses pratiques en réalisant sa propre démarche d’analyse des dangers.

Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène est validé par les Administrations et il constitue une référence quant à l’efficacité des moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par la réglementation européenne et française relative à l’hygiène des aliments. Ed

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L’application du G.B.P.H. est prise en considération par les Administrations lors des contrôles (Direction Départementale des Services Vétérinaires, Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale).

2 - CHAMP D’APPLICATION DU GUIDE DE BONNES PRATIQUES D’HYGIENE CONSERVEUR

Le présent Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Conserveur s’adresse à l’ensemble des professionnels qui exercent une activité de conserveur en complément d’une activité traditionnelle de boucher, charcutier, restaurateur, traiteur et poissonnier dans le cadre :

• de la vente directe des produits au consommateur, en boutique ou sur les marchés, • de la vente à des intermédiaires dans les limites de l’arrêté fixant les conditions d’une dérogation à l’obligation d’agrément sanitaire pour les viandes et produits à base de viande, • de la vente à des intermédiaires de conserves de produits végétaux ou d'origine végétale.

Remarque n°1 :LA VENTE DIRECTE AU CONSOMMATEUR, c’est la vente en magasin, attenant ou non au laboratoire, en camion boutique, en tournée, sur un marché, y compris les livraisons à domicile, les fêtes familiales (banquets et noces).

LA VENTE A UN INTERMEDIAIRE, c’est la vente à des personnes qui ne consommeront pas personnellement les produits. C’est le cas des cantines scolaires ou d’entreprises, des collègues artisans, des hôpitaux, des restaurateurs, des maisons de retraites, des associations (banquet des pompiers, club de football, ...). Cette activité est soumise à agrément sanitaire pour les produits animaux ou d’origine animale (viandes et produits à base de viande, produits de la pêche, etc.). Cependant les établissements qui répondent aux exigences de la réglementation française relative à la dérogation à l’obligation d’agrément sanitaire sont dispensés de l’agrément sanitaire.

Remarque n°2 :Le Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène Conserveur s'adresse aux professionnels qui exercent l'activité conserveur en complément d'une activité principale de boucher, charcutier, restaurateur, traiteur ou poissonnier. Dans le cadre de leur activité principale, les professionnels peuvent déjà se référer à un GBPH, comportant notamment des informations sur les matières premières, les opérations, .... Aussi, afin de ne pas alourdir le GBPH conserveur et de renforcer sa spécificité, le GBPH conserveur ne comprend que les Fiches de Bonnes Pratiques spécifiques à l'activité conserveur, le professionnel disposant des informations communes par le biais du Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène concernant son activité principale.

3 - METHODE ADOPTEE POUR L’ELABORATION DU GUIDE DE BONNES PRATIQUES D’HYGIENEL’élaboration du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Conserveur repose sur les principes d’une démarche collective de type HACCP qui vise : • à identifier les grands types de produits et de procédés concernés par le guide, • à analyser les dangers liés aux produits et les dangers liés aux procédés, • à identifier les moyens simples et adaptés de maîtrise de ces dangers, • à identifier les points critiques ou les CCP, • à identifier des éléments de surveillance des CCP et de certains moyens de maîtrise, • à établir des limites critiques, • à établir des actions correctives, à définir des enregistrements et des éléments de vérifications. Ed

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Tenant compte des spécificités des entreprises artisanales, la méthode retenue se résume à 7 étapes :

1 : Former une équipe de travail et définir le champ d’application du guide. L’équipe de travail est composée de professionnels en activité, entourés d’ingénieurs et de scientifiques (CTCPA, IFIP, etc.).

2 : Identifier les produits et décrire les étapes de fabrication.Il s’agit de dresser la liste des produits conserveur, de les classer en familles et d’identifier un produit “ phare ” par famille.

Un diagramme de fabrication est élaboré pour chaque produit “ phare ”. Le travail de l’équipe de professionnels complété par des visites d’entreprises a permis d’aboutir à l’établissement des diagrammes de fabrication.

3 : Identifier les dangers relatifs aux produits et aux procédés. Cette étape a consisté tout d’abord à analyser les dangers (microbiologiques, chimiques ou physiques) à partir des diagrammes de fabrication établis à l’étape précédente. Ces dangers peuvent être reconsidérés en s’appuyant sur les guides de bonnes pratiques d’hygiène des activités principales, les pratiques (méthodes de fabrication) spécifiques aux entreprises artisanales, aux produits fabriqués et à leur destination, à la taille de l’entreprise, à la formation du personnel et surtout aux moyens de maîtrise mis en place.

Les dangers physiquesIls sont principalement liés à la présence dans le produit, par exemple, d'éclats de métal ou de verre, de poussières, de débris divers, de cheveux des opérateurs et d'insectes ou d'excréments de nuisibles dans les produits lors du stockage des contenants et du process de fabrication (emboitage, fermeture ou sertissage). De façon générale, ces dangers sont rares dans les entreprises artisanales. En effet, toutes les opérations de fabrication se font manuellement par une personne qualifiée ou formée à cette tâche. Si toutefois, une lame de couteau se cassait ou si un récipient en verre se brisait, l'ensemble du produit traité à ce moment là serait écarté et détruit. Les dangers physiques les plus probables (présence de nuisibles, de morceaux de verre, de métal) ont été traités dans les fiches de bonnes pratiques "opération". La fréquence de ces dangers est faible tandis que leur gravité peut s’avérer élevée.

Les dangers chimiquesIls peuvent être liés à la présence de rouilles, de traces de molécules de produits de nettoyage et de désinfection ou les insecticides ou dératicides, à la présence d’additifs en quantité dépassant les seuils de sécurité ou à la présence non souhaitée de résidus susceptibles d’être nocifs à la santé présents sur les boites métalliques ou les bocaux. - Les opérations de nettoyage et désinfection sont réalisées par les salariés de l’entreprise en respectant le plan de nettoyage établi (dosage et conditions d’utilisation des produits). De plus, les produits utilisés sont conformes et homologués. - La surveillance des appâts mis en place dans la lutte contre les nuisibles est réalisée par une société spécialisée ou par le chef d'entreprise qui utilise des produits adaptés. - Le risque de surdosage d’additifs peut conduire d’une part, à des défauts de fabrication pouvant demander la destruction d’un lot de produits finis, d’autre part à d’éventuels problèmes de santé pour les consommateurs. - Les étapes de pesée des assaisonnements sont identifiées comme BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) dans le guide de bonnes pratiques « charcuterie artisanale ». Les dangers chimiques les plus probables (présence de produits de nettoyage et de désinfection, de rouille ou de produits insecticide...) ont été traités dans les fiches de bonnes pratiques "opération". La fréquence de ces dangers est faible tandis que leur gravité peut s’avérer élevée.

Les dangers microbiologiques (contamination, multiplication, survie microbienne) ont été retenus à chaque étape de fabrication des produits. Pour les contaminations, les 5M ont été appliqués : matière, milieu, matériel, main d’œuvre, méthode (ou contamination croisée). La gravité de ces dangers est élevée mais la fréquence de ces dangers est faible. Ed

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Le danger microbiologique identifié pour les conserves est Clostridium botulinum, germe très dangereux de par la toxine qu’il fabrique. Il convient donc de détruire germes et toxines grâce à des barèmes de stérilisation appropriés. Une fiche explicative sur ce germe est annexée au guide (Annexe I).

4 : Déterminer les moyens de maîtrise des dangers et identifier les CCP. Enumérer les moyens de maîtrise pour chaque danger et chaque CCP identifiés sur chaque schéma de vie aurait été fastidieux et répétitif. C’est pourquoi, il a été décidé de traiter les dangers et les moyens de maîtrise sous forme de Fiches de Bonnes Pratiques (Opérations et Fabrication).

Afin d’assurer la maîtrise de la fabrication des conserves et des deux CCP, il convient de maîtriser les 5 grands principes suivants : - formation du personnel à la fabrication de conserves, - niveau minimum de contamination initiale des produits entrant dans l’entreprise, - étanchéité du conditionnement, - détermination, validation et application des barèmes de stérilisation par un organisme compétent ou par une méthode validée, - efficacité du traitement thermique.

Les CCP identifiés sont le sertissage et la stérilisation.

5 : Fixer des limites critiques pour chaque CCPEtablir pour chaque CCP une ou plusieurs limites critiques dont le respect garantit la maîtrise du CCP. En pratique, il a été identifié pour chaque CCP, à partir des mesures préventives préalablement définies, les caractéristiques à surveiller. De plus, pour chacune de ces caractéristiques, ont été spécifiées des limites critiques (valeurs cibles) dont le respect est impératif pour s’assurer de la maîtrise effective du CCP. Exemple : utilisation uniquement de barèmes déterminés et validés Des éléments de surveillance ont été identifiés à l’aide de pictogrammes sur les Fiches de Bonnes Pratiques.

6 Définir des éléments simples de surveillance.

Des éléments de surveillance ont été identifiés à l’aide de pictogrammes (exemples : , , ...) sur les Fiches de Bonnes Pratiques.

7 : Etablir des actions correctives, définir des enregistrements et des éléments de vérifications. Lorsque la surveillance révèle qu’un CCP n’est pas maîtrisé, le professionnel doit mettre des actions correctives. Il doit également établir des procédures de vérification régulière pour contrôler la bonne mise en œuvre de son plan HACCP. Des enregistrements permettent de justifier de l’application de toutes ces procédures.Remarque : toutes ces procédures sont résumées en particulier dans le « Plan de surveillance des points critiques » dans les fiches de bonnes pratiques de fabrication ainsi que dans les Fiches Techniques 1 et 4. Exemple d’éléments de vérification : vérification et étalonnage des appareils de mesure de température et de pression, etc.

A l’issue de l’élaboration des Fiches de Bonnes Pratiques, l’analyse synthétique de l’ensemble de ces fiches a permis de déterminer les Points Clefs à maîtriser en matière d’hygiène dans le cadre d’une activité conserveur.

4 - ARCHITECTURE DU GUIDE DE BONNES PRATIQUES D’HYGIENE

Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène se compose : de “ Points clefs ou Points de maîtrise ”, d’“ Eléments de surveillance ”, de “ Fiches de Bonnes Pratiques ”, de “ Fiches Techniques ”. Ed

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4.1- LES POINTS CLEFS OU POINTS DE MAITRISELes POINTS CLEFS ou POINTS DE MAITRISE sont issus de l’analyse synthétique de l’ensemble des Fiches de Bonnes Pratiques. Il s’agit des points essentiels à maîtriser en matière de qualité sanitaire et hygiénique dans le cadre d’une activité Conserveur. Ces POINTS CLEFS ou POINTS DE MAITRISE renvoient aux Fiches de Bonnes Pratiques (FBP) que le professionnel consultera pour de plus amples informations. Les éléments de surveillance correspondants sont identifiés pour en assurer l’application efficace. Les points clefs ou points de maîtrise, numérotés de 1 à 9, ne sont pas spécifiques à l'activité de conserveur. C'est pourquoi ils ne sont pas développés dans ce guide mais le professionnel peut consulter leur contenu dans le guide correspondant à son activité principale (seul l'objectif de ces points clefs a été rappelé dans ce guide).La description de chaque point clef est notamment complétée dans ces guides par la référence à des fiches de bonnes pratiques à consulter et par l’indication des surveillances correspondantes à l’aide de pictogrammes. L’application de ces POINTS CLEFS et des ELEMENTS DE SURVEILLANCE, constitue une étape importante dans la mise en œuvre des recommandations du Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène.

N° POINTS CLEFS OU POINTS DE MAITRISE

1Hygiène des manipulateurs

Objectif : Limiter l'apport des germes provenant des manipulateurs (hygiène corporelle, tenue, mains, comportement, …)

2Nettoyage et désinfection

Objectif : Limiter la contamination indirecte par les matériels ou les locaux

3Organisation du travail

Objectif : Eviter les contaminations croisées entre produits de niveaux de contamination différents, par les plans de travail, les matériels ou les mains

4Environnement de travail

Objectif : Eviter que l'environnement de travail ne soit une source de contamination

5Matières Premières

Objectif : Limiter la contamination des produits entrant dans l'entreprise

6Rangement rationnel

Objectif : Eviter les contaminations croisées entre produits de niveaux de contamination différents lors du stockage, de l'exposition ou du transport des denrées en assurant un rangement rationnel dans les enceintes

7Maîtrise du froid

Objectif : Eviter que les germes présents ne puissent se multiplier jusqu'à des niveaux inacceptables pour la santé du consommateur, lors du stockage, du transport ou de l'exposition des produits en les maintenant aux températures requises

8Gestion des stocks

Objectif : Eviter que la durée et les conditions de stockage ne permettent un développement trop important des germes dans les produits périssables

9Opérations spécifiques

La pratique de techniques telles que la congélation/décongélation, le conditionnement sous vide, … nécessite des précautions particulières, afin de garantir la qualité hygiénique des aliments. Aussi, il convient de se référer aux fiches de bonnes pratiques « opérations » relatives à ces points dans le guide de l’activité principale du professionnel.

4.2- LES ELEMENTS DE SURVEILLANCE ET DE VERIFICATIONLes éléments de surveillance proposés dans le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène ont pour double objectif : - d’apporter la preuve aux administrations de contrôle que le professionnel applique les recommandations du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène, - et de répondre aux exigences réglementaires concernant la mise en œuvre par le professionnel de contrôles et de vérifications, dont la nature et la périodicité doivent être établies en se fondant sur les principes de l’HACCP.

indirecte (toilettes, fenêtres, tuyauteries, zone à l'aplomb des plans de travail, poubelles, …)

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Remarque : Le guide Conserveur est complémentaire aux GBPH boucher, charcutier, restaurateur, traiteur et poissonnier. Afin de l’alléger, les fiches explicatives de chaque élément de surveillance n’ont pas été reprises. Le professionnel devra se reporter au guide lié à son activité principale pour plus d’informations.

SYMBOLE SIGNIFICATION

Surveillance du nettoyage et de la désinfection A titre d’exemples : établir, actualiser et respecter un plan de nettoyage et désinfection, vérifier la bonne application du plan, …

.

Surveillance du lavage des mains A titre d’exemples : mettre à disposition du personnel des équipements adéquats et en état d’utilisation pour un lavage efficace des mains, vérifier la propreté de ses mains avant de réaliser certaines opérations sensibles, …

Formation et savoir-faire professionnel A titre d’exemples : former tout personnel amené à fabriquer des conserves, mettre à disposition du personnel les fiches techniques de l’autoclave et de la sertisseuse ainsi que la documentation liée aux barèmes de stérilisation, …

.

Contrôle sensoriel A titre d’exemples : contrôle visuel de l’état des conditionnements utilisés, contrôle visuel et tactile du sertissage, …

.Contrôle des températures A titre d’exemples : contrôle de la température initiale des aliments avant stérilisation, …

.

Contrôle des durées A titre d’exemples : contrôle du temps passé entre la phase d’emboîtage et celle de stérilisation, …

4.3- LES FICHES DE BONNES PRATIQUES :Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Conserveur se compose de 2 types de Fiches de Bonnes Pratiques : - Fiches de Bonnes Pratiques "Opérations" - Fiches de Bonnes Pratiques "de Fabrication" Les Fiches de Bonnes Pratiques sont interdépendantes. Cette interdépendance est signalée par des renvois entre Fiches de Bonnes Pratiques signalant entre parenthèses les Fiches de Bonnes Pratiques pouvant être consultées pour complément d’informations.

Les Fiches de Bonnes Pratiques "Matières Premières" et "Environnement de Travail" n'étant pas spécifiques à l'activité conserveur, de même qu'un certain nombre de Fiches de Bonnes Pratiques "Opérations", ces FBP n'ont pas été reprises dans le Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène conserveur. Le professionnel peut les retrouver par ailleurs dans le Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène concernant son activité principale. Exemples : − FBP « matières premières » : légumes, viandes, poissons, … − FBP « opérations » : réception des matières premières, stockage, transport, … − FBP « environnement de travail » : nettoyage et désinfection, hygiène du personnel, …

L’organisation schématique d’une Fiche de Bonnes Pratiques « Opérations » est la suivante : Edité

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La colonne “ causes d’apparition des dangers ” présente les différentes causes d’apparition des dangers microbiologiques, chimiques et physiques liées à une opération, à une matière première, ... Ce travail a été fait en amont par l’équipe de travail sur la base de la méthode des 5 M. Ces dangers sont en général présentés en trois catégories : danger de contamination : cette rubrique englobe la contamination initiale (présence de micro-organismes dans les matières premières à l’origine) ainsi que la contamination “ secondaire ” c’est à dire l’apport de micro-organismes au cours du stockage, de la fabrication, ... danger de multiplication : il s’agit du danger d’augmentation du nombre de micro-organismes présents dans un produit, une matière première, ... dans certaines conditions d’environnement (température, durée, humidité, ...). danger de survie : ce phénomène résulte d’un nettoyage et d’une désinfection inefficaces ou d’une cuisson insuffisante ou inadaptée, liée en général au non respect des barèmes temps/température.

CAUSES D’APPARITION DES DANGERS

MOYENS DE MAITRISE ELEMENTS DE SURVEILLANCE

La colonne “ moyens de maîtrise ” présente les moyens proposés par les professionnels pour maîtriser les dangers identifiés dans la 1ère colonne et validés par les administrations. Il s’agit de recommandations. Chaque professionnel peut mettre en place d’autres moyens de maîtrise adaptés à sa structure, il devra alors prouver si nécessaire leur pertinence. La colonne “ éléments de surveillance ” : Il s’agit d’éléments simples permettant au professionnel d’assurer la maîtrise des moyens mis en œuvre dans son entreprise. Ils sont identifiés dans les Fiches de Bonnes Pratiques par des symboles dont la signification est précisée dans la rubrique consacrée à cette thématique.

Pour les 2 CCP identifiés, sertissage et stérilisation, sont présentés sous forme de tableau (FBP «Opérations » n°16) :

− Les limites critiques, − Les procédures de surveillance, − Les actions correctives, − Les éléments d’enregistrements (modèle de document d’enregistrement FBP « Opérations » n°17).

Les Fiches de Bonnes Pratiques de Fabrication analysent les dangers relatifs à des préparations spécifiques, choisies parmi les plus représentatives de la pratique professionnelle en boucherie, charcuterie, poissonnerie, traiteur et restauration. A chacune de ces fiches est associé le diagramme de fabrication correspondant sur lequel sont identifiées les étapes auxquelles des mesures de maîtrise sont essentielles (il s’agit d’un diagramme type proposé pour l’étude à titre indicatif). Les “ CCP ” sont visualisés par le symbole suivant : .

4.4 - L'ANNEXE TECHNIQUE :

L'Annexe Technique est une particularité du Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène Conserveur. En effet, la réalisation de conserves nécessite l'usage de matériels spécifiques (sertisseuse, autoclave, ...) et la mise en œuvre de techniques de fabrication particulières (sertissage, utilisation de l'autoclave, ...). Certains aspects de la technique ou du matériel ont pu être abordés dans les Fiches de Bonnes Pratiques mais de manière incomplète. Ces informations spécifiques sont rassemblées dans des documents plus approfondis mais non exhaustifs, donnés à titre d’informations et qui ne dispensent pas le professionnel ou son personnel de suivre une formation sur la fabrication de conserves. A noter : l’annexe technique contient un récapitulatif des contrôles et des autocontrôles en fiche n°1. Ed

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5 - Remarques sur les termes utilisés

Termes tels que “ de préférence ”, “ rapidement ”, “ régulièrement ”, ... :Le choix de ce type de formulation a pour objectif d’éviter de figer les pratiques. Cependant, afin de concilier sécurité et savoir-faire professionnel, l’emploi de telles formules est complété par le renvoi à une fiche de bonnes pratiques. Exemple n°1:La formule « veiller à maintenir le local dans un état de propreté suffisant en procédant régulièrement à son nettoyage » renvoie à la FBP- Nettoyage et désinfection du GBPH de l’activité principale du professionnel, dans laquelle la méthode et des fréquences indicatives sont proposées au professionnel. Le professionnel adaptera si nécessaire ces fréquences selon l’usage fait du matériel et de l’équipement afin de maintenir un bon état de propreté.

Exemple n°2 :La formule “refroidir rapidement” mobilise sur le fait que la multiplication microbienne au sein d’un produit est d’autant plus faible que l’opérateur veille à intervenir vite. Dans le cas contraire, la charge microbienne pourrait s’élever à un niveau inacceptable pour la santé du consommateur.

Exemple n°3 :Les termes “de préférence”, “éviter”, ... signifient que le moyen de maîtrise proposé permet d’assurer une sécurité maximale par rapport au danger correspondant. Cependant, dans certaines conditions, d’autres moyens de maîtrise peuvent être aussi bien adaptés.

Lexique :Certains termes utilisés tels que “ spores ”, “ toxine ”, (...) sont définis dans le lexique situé à la fin du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène.

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FICHE DE BONNES PRATIQUES DE REALISATION DE CONSERVES TYPE

DIAGRAMME DE REALISATION D’UNE CONSERVE :

RECEPTION ET STOCKAGE DES MATIERES 1ères ET DES CONDITIONNEMENTS

FABRICATION OU PREPARATION DES PRODUITS (voir diagrammes spécifiques FBP « Fabrication ») PREPARATION DES CONDITIONNEMENTS

EMBOITAGE ET PESAGE ou REMPLISSAGE ET PESAGE

- placer la ou les denrées. - peser et ajuster si besoin.

: SERTISSAGE ou FERMETURE

CHARGEMENT, REMPLISSAGE ET FERMETURE DE L’AUTOCLAVE

: STERILISATION

REFROIDISSEMENT

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un

linge

pro

pre,

par

ex

empl

e.

- Man

ipul

er le

s pot

s ave

c de

s mai

ns p

arfa

item

ent p

ropr

es.

- En

cas

d’e

ssuy

age

des

pots

, pr

éfér

er l

'usa

ge d

'un

papi

er a

bsor

bant

à u

sage

un

ique

. Sin

on, u

tilis

er u

n lin

ge e

n tis

su n

on ti

ssé

prop

re ré

serv

é à

cet u

sage

.

Edité

par

la D

ILA

Page 24: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 23 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

STO

CK

AG

E A

VA

NT

RE

MPL

ISSA

GE

Con

tam

inat

ion

:

A

l'o

ccas

ion

du

stoc

kage

, le

s bo

caux

pe

uven

t êt

re

reco

ntam

inés

. P

our p

réve

nir l

a re

cont

amin

atio

n de

s boc

aux

:

- R

éalis

er l

e ne

ttoya

ge d

es p

ots

just

e av

ant

le r

empl

issa

ge a

fin d

e ré

duire

au

min

imum

le d

élai

ent

re le

net

toya

ge e

t l'u

tilis

atio

n.

Sino

n

- Ne

pas l

es p

répa

rer p

lus d

e 24

h à

l'ava

nce

et le

s sto

cker

à l'

abri

des c

onta

min

atio

ns.

Edité

par

la D

ILA

Page 25: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 24 –

3 - P

RE

PAR

AT

ION

DE

S C

ON

DIT

ION

NE

ME

NT

SM

ET

AL

LIQ

UE

S E

T D

ES

CO

UV

ER

CL

ES

ET

CA

PSU

LE

S M

ET

AL

LIQ

UE

SLe

con

ditio

nnem

ent e

st g

aran

t de

l’éta

nché

ité e

t du

mai

ntie

n de

la st

érili

té d

u pr

odui

t à l’

issu

e du

trai

tem

ent t

herm

ique

. A

vant

le

rem

plis

sage

, le

cond

ition

nem

ent

doit

donc

être

en

parf

ait

état

, exe

mpt

de

soui

llure

s, qu

’il s

’agi

sse

de s

ouill

ures

par

div

ers

germ

es q

ui p

ourr

aien

t in

terf

érer

sur

l’e

ffic

acité

du

traite

men

t th

erm

ique

ou

de d

ébris

de

mét

al q

ui n

uira

ient

à l

a sa

nté

du c

onso

mm

ateu

r. La

pré

para

tion

des

emba

llage

s es

t do

nc u

ne é

tape

ess

entie

lle q

ui

cond

ition

ne la

qua

lité

des c

onse

rves

. Le

s boî

tes,

les c

ouve

rcle

s et l

es c

apsu

les m

étal

lique

s peu

vent

subi

r des

con

tam

inat

ions

de

dive

rses

sorte

s ain

si q

ue d

es a

ltéra

tions

phy

siqu

es.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

LA

VA

GE

ET

RIN

CA

GE

Con

tam

inat

ion

:

Le

s ca

psul

es,

couv

ercl

es

et

boîte

s so

nt

géné

rale

men

t co

nditi

onné

s en

vra

c da

ns d

es c

arto

ns,

peu

herm

étiq

ues,

et

sont

de

ce fa

it po

ussi

éreu

x.

La m

auva

ise

élim

inat

ion

de c

es p

ouss

ière

s ou

le

netto

yage

da

ns d

e m

auva

ises

con

ditio

ns h

ygié

niqu

es e

st p

réju

dici

able

à

la q

ualit

é de

s con

serv

es.

A l’

issu

e du

net

toya

ge a

vec

déte

rgen

t, l’a

bsen

ce d

e rin

çage

ou

un r

inça

ge p

eu e

ffic

ace

entra

îne

le d

épôt

de

subs

tanc

es

chim

ique

s à la

surf

ace

des b

oîte

s et d

es c

ouve

rcle

s.

Alté

ratio

n :

Les

cap

sule

s po

ssèd

ent

un j

oint

de

caou

tcho

uc d

ont

la

qual

ité

est

esse

ntie

lle

pour

as

sure

r l’é

tanc

héité

ap

rès

caps

ulag

e ou

serti

ssag

e.

Le n

etto

yage

ou

le r

inça

ge d

ans

une

eau

trop

chau

de p

eut,

pour

ce

rtain

es

caps

ules

, dé

form

er

ou

alté

rer

de

faço

n irr

éver

sibl

e le

s jo

ints

et

empê

cher

la

bonn

e ét

anch

éité

du

couv

ercl

e ou

de

la c

apsu

le.

Pro

céde

r au

netto

yage

des

cap

sule

s, bo

îtes e

t cou

verc

les :

P

répa

rer l

e liq

uide

de

netto

yage

dan

s un

bac

ou

réci

pien

t pro

pre

: eau

cha

ude

+ dé

terg

ent,

si n

éces

saire

, da

ns le

s qua

ntité

s pré

coni

sées

par

le fa

bric

ant.

Dis

pose

r les

con

ditio

nnem

ents

à n

etto

yer d

ans l

e liq

uide

. R

ince

r à l’

eau

clai

re c

haud

e, c

oura

nte

de p

réfé

renc

e ou

dan

s un

bac

con

tena

nt

de l'

eau,

fréq

uem

men

t ren

ouve

lée.

(c

f. FB

P - N

etto

yage

et d

ésin

fect

ion)

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Dan

s tou

s les

cas

, se

repo

rter

aux

rec

omm

anda

tions

du

fabr

ican

t.- N

etto

yer e

t rin

cer a

vec

une

eau

tiède

aut

our d

e 50

°C le

s co

uver

cles

et c

apsu

les

mét

alliq

ues.

Rem

arqu

e: c

erta

ins

join

ts p

euve

nt s

uppo

rter d

es te

mpé

ratu

res

plus

éle

vées

san

s se

déf

orm

er.

Edité

par

la D

ILA

Page 26: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 25 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

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ILL

AN

CE

De

l’eau

tiè

de a

ssoc

iée

à du

dét

erge

nt e

st u

n m

ilieu

trè

s ag

ress

if vi

s à

vis

du m

étal

, vo

ire m

ême

du v

erni

s po

uvan

t oc

casi

onne

r l'al

téra

tion

du v

erni

s et l

’oxy

datio

n du

mét

al.

D

es

man

ipul

atio

ns

brus

ques

, de

s ch

ocs

répé

tés

endo

mm

agen

t le

vern

is, e

t peu

vent

le d

étac

her p

ar e

ndro

it. L

e m

étal

peu

t éga

lem

ent ê

tre e

ndom

mag

é et

déf

orm

é, l'

étan

chéi

ne se

ra p

lus a

ssur

ée.

SEC

HA

GE

Con

tam

inat

ion:

Le

séch

age

ou l’

égou

ttage

dan

s un

e at

mos

phèr

e in

adéq

uate

ou

dan

s de

mau

vais

es c

ondi

tions

d’h

ygiè

ne a

nnul

e to

ut l

e bé

néfic

e du

net

toya

ge e

n re

cont

amin

ant l

es c

ondi

tionn

emen

ts.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- N

e pa

s fa

ire t

rem

per

les

boîte

s et

cap

sule

s tro

p lo

ngte

mps

dan

s le

liq

uide

de

netto

yage

et d

e rin

çage

.

- Util

iser

le d

éter

gent

dan

s les

qua

ntité

s pré

coni

sées

par

le fa

bric

ant.

- U

tilis

er u

n dé

terg

ent c

onte

nant

peu

d’a

gent

tens

ioac

tif e

t pro

che

de la

neu

tralit

é (p

H=7

).

- Ego

utte

r et f

aire

séch

er ra

pide

men

t.

M

anip

uler

av

ec

soin

en

év

itant

le

s ch

ocs.

Elim

iner

le

s bo

ites

abîm

ées

(cab

ossé

es, …

).

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Lai

sser

séc

her n

atur

elle

men

t les

con

ditio

nnem

ents

en

les

reto

urna

nt s

ur u

n lin

ge

prop

re, p

ar e

xem

ple.

Edité

par

la D

ILA

Page 27: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 26 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

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ILL

AN

CE

Con

tam

inat

ion

:

Il e

st d

iffic

ile d

e m

aint

enir

de fa

çon

prol

ongé

e la

pro

pret

é à

l’iss

ue d

u ne

ttoya

ge.

- M

anip

uler

les

boî

tes

et l

es c

ouve

rcle

s ou

les

cap

sule

s a

vec

des

mai

ns

parf

aite

men

t pro

pres

.

- En

cas

d’es

suya

ge d

es c

ondi

tionn

emen

ts, u

tilis

er d

u pa

pier

abs

orba

nt o

u un

ling

e en

tiss

u no

n tis

sé p

ropr

e ré

serv

é à

cet u

sage

.

Pou

r pré

veni

r la

reco

ntam

inat

ion

des c

ondi

tionn

emen

ts:

- Réa

liser

le n

etto

yage

just

e av

ant l

e re

mpl

issa

ge.

ou - 24h

à l’

avan

ce e

t les

stoc

ker à

l'ab

ri de

s con

tam

inat

ions

.

Edité

par

la D

ILA

Page 28: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 27 –

4 - E

STA

MPA

GE

DE

S C

OU

VE

RC

LE

S M

ET

AL

LIQ

UE

S D

ES

BO

ITE

S M

ET

AL

LIQ

UE

S

L’es

tam

page

indi

que

la D

ate

Lim

ite d

'Util

isat

ion

Opt

imal

e. C

ette

indi

catio

n es

t obl

igat

oire

et p

eut ê

tre e

xprim

ée e

n cl

air

ou e

n co

dée.

Lor

sque

la d

ate

est c

odée

, elle

doi

t être

ex

prim

ée e

n cl

air à

un

autre

end

roit

de l’

emba

llage

afin

d’in

form

er e

ffic

acem

ent l

e co

nsom

mat

eur.

L’e

stam

page

ne

conc

erne

que

les c

ouve

rcle

s mét

alliq

ues d

es b

oîte

s mét

alliq

ues.

Les

cou

verc

les m

étal

lique

s des

boc

aux

de v

erre

ne

doiv

ent j

amai

s sub

ir d

’est

ampa

ge q

ui le

s en

dom

mag

erai

t déf

initi

vem

ent e

t em

pêch

erai

t ulté

rieu

rem

ent l

’éta

nché

ité.

L’es

tam

page

des

cou

verc

les p

eut p

erm

ettre

éga

lem

ent l

’indi

catio

n du

lot,

par l

’inte

rméd

iaire

d’u

n nu

mér

o de

lot o

u bi

en d

irect

emen

t par

la D

LUO

. Po

ur in

diqu

er la

dat

e, l'

esta

mpa

ge re

ste

une

prat

ique

util

isée

mai

s il e

st p

ossi

ble

de p

ratiq

uer a

utre

men

t : im

pres

sion

au

jet d

’enc

re, i

mpr

essi

on su

r l’é

tique

tte, .

.. A

tten

tion,

cet

te o

péra

tion

peut

con

duir

e à

des a

ltéra

tions

du

cou

verc

le, c

'est

pou

rquo

i il f

aut y

app

orte

r un

soin

tout

par

ticul

ier.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Un

esta

mpa

ge t

rop

pron

oncé

altè

re l

e ve

rnis

ce

qui

peut

co

ndui

re à

l'ox

ydat

ion

du m

étal

et r

endr

e la

boî

te n

on é

tanc

he.

L'es

tam

page

peu

t éga

lem

ent p

erfo

rer l

e co

uver

cle.

Les

cou

verc

les

peuv

ent

être

sou

illés

par

les

let

tres

et l

es

chiff

res

utili

sés

pour

l’e

stam

page

s’

ils

ne

sont

pa

s co

rrec

tem

ent s

tock

és o

u en

trete

nus.

L’e

stam

page

mal

cen

tré p

eut

mor

dre

sur

le c

hanf

rein

, le

jo

nc e

t le

grad

in d

u co

uver

cle

et p

rovo

quer

une

déf

orm

atio

n de

cel

ui-c

i aya

nt u

ne in

cide

nce

néga

tive

sur l

a qu

alité

du

serti

.

Afin

de

maî

trise

r ce

dang

er:

- V

érifi

er q

ue l

e su

ppor

t du

cou

verc

le n

e co

mpo

rte p

as d

e tra

ces

d'us

ure

pron

oncé

es.

- Fa

ire d

es e

ssai

s en

déb

ut e

t m

ilieu

d’e

stam

page

d’u

n lo

t en

pro

céda

nt à

des

co

ntrô

les

visu

els

de la

qua

lité

de l’

esta

mpa

ge (

abse

nce

d’al

téra

tions

) ai

nsi q

u’en

fin

d’e

stam

page

en

réal

isan

t un

test

d’é

tuva

ge su

r la

dern

ière

boi

te.

En c

as d

’ano

mal

ies

déte

ctée

s au

cou

rs d

e l’e

stam

page

d’u

n lo

t, re

-rég

ler

le

syst

ème.

En

cas

d’an

omal

ies

déte

ctée

s pa

r le

tes

t d’

étuv

age,

dét

ruire

le

lot

conc

erné

et r

e-ré

gler

le sy

stèm

e.

- Ne

pas e

ffec

tuer

de

pres

sion

s tro

p fo

rtes.

Pou

r pré

veni

r ce

dang

er d

e co

ntam

inat

ion:

- Sto

cker

les l

ettre

s et c

hiff

res d

ans d

es ré

cipi

ents

pro

pres

et h

erm

étiq

ues.

- Apr

ès c

haqu

e us

age,

les r

ange

r apr

ès le

s avo

ir es

suyé

s. - N

etto

yer l

es c

ouve

rcle

s apr

ès e

stam

page

.

Réa

liser

l’es

tam

page

uni

quem

ent d

ans l

a pa

rtie

cent

rale

du

couv

ercl

e.

Edité

par

la D

ILA

Page 29: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 28 –

5 –

BL

AN

CH

IME

NT

ET

PR

EC

UIS

SON

Le b

lanc

him

ent d

es v

égét

aux

cons

iste

à tr

empe

r les

vég

étau

x da

ns u

n ba

in d

'eau

boui

llant

e et

salé

e pe

ndan

t que

lque

s min

utes

. C

ette

opé

ratio

n re

mpl

it pl

usie

urs f

onct

ions

tech

nolo

giqu

es d

e pr

emiè

re im

porta

nce

:

-

mod

ifier

la st

ruct

ure

des t

issu

s vég

étau

x,

- é

limin

er l'

air c

onte

nu d

ans l

es v

égét

aux,

-

rédu

ire la

cha

rge

mic

robi

enne

. La

pré

cuis

son

des v

iand

es a

pou

r but

prin

cipa

l de

mod

ifier

l'as

pect

des

mor

ceau

x de

via

nde

en le

s fai

sant

reve

nir d

ans d

e la

gra

isse

par

exe

mpl

e.

La p

récu

isso

n de

s vég

étau

x (p

répa

ratio

n av

ec v

iand

es, l

égum

es c

uisi

nés,.

...) d

ispe

nse

de la

réal

isat

ion

du b

lanc

him

ent.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

BL

AN

CH

IME

NT

Un

blan

chim

ent

trop

cour

t ne

per

met

pas

d'as

soup

lir l

a te

xtur

e de

s vég

étau

x et

rend

l'em

boîta

ge d

iffic

ile.

Un

blan

chim

ent

trop

cour

t à

une

tem

péra

ture

ins

uffis

ante

ne

per

met

pas

d'él

imin

er la

tota

lité

de l'

air e

t des

gaz

dis

sous

. C

es g

az e

t l'a

ir so

nt l

ibér

és d

ans

le c

ondi

tionn

emen

t lo

rs d

u tra

item

ent t

herm

ique

et p

rovo

quen

t l'o

xyda

tion

de la

boî

te e

t de

s vég

étau

x.

Le

bl

anch

imen

t ne

pe

rmet

pa

s de

duire

la

ch

arge

m

icro

bien

ne s

i l'ea

u n'

est

pas

d'un

e qu

alité

sat

isfa

isan

te e

t si

elle

n'es

t pas

ass

ez c

haud

e.

Ada

pter

la d

urée

du

blan

chim

ent à

la te

xtur

e de

cha

que

végé

tal p

our o

bten

ir le

sulta

t sou

haité

. Pa

r ex

empl

e, le

bla

nchi

men

t des

sal

icor

nes

sera

plu

s lo

ng q

ue le

bla

nchi

men

t des

ha

ricot

s ver

ts.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

l'eau

util

isée

pou

r le

bla

nchi

men

t do

it êt

re e

n fo

rte é

bulli

tion

au m

omen

t de

l'i

ncor

pora

tion

de v

égét

aux.

- mai

nten

ir l'é

bulli

tion

pend

ant t

oute

la d

urée

du

blan

chim

ent.

Exe

mpl

e de

dur

ée d

e bl

anch

imen

t :- 3

min

utes

pou

r des

har

icot

s ver

ts fr

ais.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Ren

ouve

ler l

'eau

à ch

aque

bla

nchi

men

t.

- S'as

sure

r de

l'ébu

llitio

n de

l'ea

u au

cou

rs d

u bl

anch

imen

t.

Edité

par

la D

ILA

Page 30: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 29 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

De

mau

vais

es c

ondi

tions

d'h

ygiè

ne a

ssoc

iées

à c

ette

éta

pe

peuv

ent

perm

ettre

la

cont

amin

atio

n de

s vé

géta

ux p

ar d

es

germ

es th

erm

orés

ista

nts o

u pa

r des

spor

es.

PREC

UIS

SON

Dan

s le

cas

la p

récu

isso

n de

s vi

ande

s im

pliq

ue l

e "m

ijota

ge d

es v

iand

es",

la te

mpé

ratu

re à

laqu

elle

est

réa

lisée

ce

tte

opér

atio

n pe

ut

perm

ettre

la

sp

orul

atio

n ou

la

m

ultip

licat

ion

des

germ

es o

u la

pro

duct

ion

de t

oxin

es p

ar

certa

ins g

erm

es.

L'u

tilis

atio

n de

mat

érie

l sal

e pe

ut fa

voris

er la

con

tam

inat

ion

des v

iand

es.

RE

FRO

IDIS

SEM

EN

T A

L'IS

SUE

DU

BL

AN

CH

IME

NT

OU

DE

LA

PR

EC

UIS

SON

Un

refr

oidi

ssem

ent l

entà

l'is

sue

de c

es o

péra

tions

favo

rise

la m

ultip

licat

ion

mic

robi

enne

et l

a fo

rmat

ion

de sp

ores

.

A

l'o

ccas

ion

du

stoc

kage

, la

pr

épar

atio

n pe

ut

être

co

ntam

inée

: - p

ar le

mat

érie

l, - p

ar le

per

sonn

el.

Util

iser

du

mat

érie

l par

faite

men

t pro

pre

pour

réal

iser

cet

te o

péra

tion.

Les

cuv

es

utili

sées

pou

r le

blan

chim

ent d

evro

nt e

nsui

te ê

tre n

etto

yées

eff

icac

emen

t.

Mai

nten

ir lo

rs d

e ce

tte o

péra

tion

une

tem

péra

ture

supé

rieur

e à

63°C

.

Util

iser

du

mat

érie

l par

faite

men

t pro

pre.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Ref

roid

ir ra

pide

men

t la

prép

arat

ion

(cel

lule

de

refr

oidi

ssem

ent r

apid

e, b

ain

d'ea

u gl

acée

, por

tionn

emen

t,...)

. - R

emis

er im

méd

iate

men

t au

froi

d po

sitif

(0 -

+4°C

) et u

tilis

er d

ans l

es 2

4 he

ures

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- U

tilis

er d

u m

atér

iel p

ropr

e po

ur s

tock

er la

pré

para

tion

(bac

pla

stiq

ue p

ropr

e pa

r ex

empl

e).

- Cou

vrir

la p

répa

ratio

n à

l'aid

e d'

un c

ouve

rcle

ou

d'un

film

. - S

e la

ver e

ffic

acem

ent l

es m

ains

ava

nt l'

opér

atio

n.

Edité

par

la D

ILA

Page 31: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 30 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

MA

INT

IEN

EN

TE

MPE

RA

TU

RE

Une

tem

péra

ture

du

prod

uit

com

pris

e en

tre 1

0 et

63°

C

perm

et

le

déve

lopp

emen

t de

ce

rtain

s ge

rmes

ou

le

ur

spor

ulat

ion.

Lor

squ'

il n'

y a

pas

de r

efro

idis

sem

ent,

pour

gar

antir

la q

ualit

é m

icro

biol

ogiq

ue

des c

onse

rves

il fa

ut m

aint

enir

la p

répa

ratio

n à

une

tem

péra

ture

supé

rieur

e à

63°C

.

RE

MA

RQ

UE

:

Lor

sque

la p

répa

ratio

n le

per

met

, il e

st fo

rtem

ent c

onse

illé

de r

éalis

er l'

embo

îtage

à c

haud

afin

de

rédu

ire

les

risq

ues d

e co

ntam

inat

ion

ou d

'alté

ratio

n de

la

prép

arat

ion.

En

effe

t, ce

tte

prat

ique

est

néc

essa

ire

pour

ass

urer

une

bon

ne q

ualit

é fin

ale

du p

rodu

it. E

n ou

tre,

le t

emps

de

stér

ilisa

tion

peut

êtr

e do

ublé

en

tre

un e

mbo

îtage

à f

roid

et

un e

mbo

îtage

à c

haud

(po

ur u

n m

ême

coup

le t

emps

-tem

péra

ture

, la

val

eur

stér

ilisa

tric

e es

t pl

us i

mpo

rtan

te l

orsq

ue

l’em

boîta

ge se

fait

à ch

aud)

.

Edité

par

la D

ILA

Page 32: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 31 –

6 -R

EM

PLIS

SAG

E, E

MB

OIT

AG

E E

T J

UT

AG

E

Le re

mpl

issa

ge, l

'embo

îtage

et l

e ju

tage

con

sist

ent à

rem

plir

les

boîte

s ou

les

boca

ux d

e la

den

rée

à ap

perti

ser.

Le re

cour

s à

une

étap

e de

juta

ge e

st n

éces

saire

dan

s le

cas

de

prod

uits

en

sauc

e ou

en

jus.

Le te

rme

d’em

boîta

ge e

st p

lutô

t con

sacr

é au

x co

nten

ants

mét

alliq

ues e

t le

term

e re

mpl

issa

ge e

st p

réfé

rent

ielle

men

t con

sacr

é au

x po

ts e

t boc

aux

de v

erre

. C

es o

péra

tions

sont

souv

ent a

ssez

long

ues.

Elle

s doi

vent

resp

ecte

r des

crit

ères

tech

nolo

giqu

es li

és a

ux e

mba

llage

s et a

ux q

uant

ités m

inim

ales

ou

max

imal

es à

resp

ecte

r. D

es c

ondi

tions

d’h

ygiè

ne tr

ès st

ricte

s doi

vent

acc

ompa

gner

ces

man

ipul

atio

ns.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Em

boîta

ge, R

empl

issa

ge m

anue

l(e

x : e

mbo

îtage

de

sauc

isse

s)

Con

tam

inat

ion

:

Les

mai

ns d

u pe

rson

nel

réal

isan

t l’o

péra

tion

peuv

ent

être

so

uillé

es e

t con

tam

iner

la d

enré

e à

embo

îter.

Em

boîta

ge, R

empl

issa

ge se

mi-a

utom

atiq

ue (d

osag

e)(e

x : e

mbo

îtage

de

mou

sse

de v

olai

lle)

Con

tam

inat

ion

:

L’

utili

satio

n d’

une

dose

use

prés

enta

nt u

n ét

at d

e pr

opre

méd

iocr

e pr

ovoq

ue la

con

tam

inat

ion

du p

rodu

it à

embo

îter.

Se

lave

r les

mai

ns a

vant

les o

péra

tions

et v

eille

r à l'

hygi

ène

du p

erso

nnel

(C

f. FB

P - H

ygiè

ne d

u pe

rson

nel)

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- S’a

ssur

er d

e l’é

tat d

e pr

opre

té d

e la

dos

euse

ava

nt d

’y d

épos

er le

pro

duit.

- Si n

éces

saire

, pro

céde

r au

netto

yage

just

e av

ant u

tilis

atio

n.

- Net

toye

r et d

ésin

fect

er la

dos

euse

apr

ès u

tilis

atio

n.

Edité

par

la D

ILA

Page 33: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 32 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

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ILL

AN

CE

Em

boîta

ge, R

empl

issa

ge m

anue

l util

isan

t un

uste

nsile

Con

tam

inat

ion

:

Dan

s la

plu

part

des

cas,

le p

rodu

it de

stin

é au

rem

plis

sage

es

t tra

nsva

sé d

e la

cut

ter

ou d

e la

mar

mite

dan

s un

réc

ipie

nt

aux

dim

ensi

ons p

lus a

dapt

ées.

L’ut

ilisa

tion

d’us

tens

iles

et/o

u de

réc

ipie

nts

soui

llés

entra

îne

la c

onta

min

atio

n du

pro

duit.

Mul

tiplic

atio

n :

L’

embo

îtage

ou

le r

empl

issa

ge, s

urto

ut s

’ils

sont

réa

lisés

m

anue

llem

ent,

sont

des

opé

ratio

ns q

ui s

e pr

olon

gent

dan

s le

te

mps

. C

eci

peut

con

duire

à c

e qu

e le

s de

nrée

s re

sten

t qu

elqu

es

tem

ps

à un

e te

mpé

ratu

re

favo

rabl

e à

la

mul

tiplic

atio

n de

s ger

mes

pré

sent

s.

A l’

issu

e de

l’em

boîta

ge d

es b

oite

s ou

des

boc

aux,

l'at

tent

e av

ant

ferm

etur

e ou

ser

tissa

ge à

tem

péra

ture

am

bian

te e

st

prop

ice

au d

ével

oppe

men

t des

ger

mes

.

Il

est

prim

ordi

al d

e ré

alis

er c

ette

opé

ratio

n da

ns d

’exc

elle

ntes

con

ditio

ns

d’hy

gièn

e :

- U

tilis

er d

es u

sten

sile

s et

des

réc

ipie

nts

prop

res,

préa

labl

emen

t ne

ttoyé

s et

sinf

ecté

s.- S

e la

ver l

es m

ains

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- Réa

liser

le re

mpl

issa

ge o

u l'e

mbo

îtage

dan

s les

mei

lleur

s dél

ais.

- Si l

’opé

ratio

n do

it se

pro

long

er a

u de

là d

’une

tren

tain

e de

min

utes

, fra

ctio

nner

en

quan

tités

plu

s pet

ites l

a de

nrée

à tr

aite

r et p

rocé

der à

un

stoc

kage

mom

enta

né :

- st

ocke

r au

fro

id p

ositi

f ap

rès

refr

oidi

ssem

ent

si c

ela

est

com

patib

le a

vec

la

tech

niqu

e de

pré

para

tion

du p

rodu

it.

-

ou m

aint

enir

à un

e te

mpé

ratu

re su

périe

ure

à 63

°C.

Pou

r m

aîtr

iser

ce

dang

er, i

l con

vien

t de

réal

iser

aus

sitô

t la

ferm

etur

e ou

le

sert

issa

ge e

t d'e

ffec

tuer

la st

érili

satio

n.

La te

mpé

ratu

re e

n fin

de

rem

plis

sage

, em

boita

ge e

t jut

age

ne d

oit p

as d

esce

ndre

en

dess

ous d

e la

tem

péra

ture

initi

ale

fixée

lors

de

la d

éter

min

atio

n de

bar

ème.

Rem

arqu

e : E

n ca

s d'

impo

ssib

ilité

tech

niqu

e, e

ntre

pose

r m

omen

tané

men

t au

froi

d po

sitif

les

boc

aux

et l

es b

oîte

s. A

vant

la

stér

ilisa

tion,

il

sera

alo

rs n

éces

saire

de

rem

ettre

les

pro

duits

à l

a te

mpé

ratu

re i

nitia

le f

ixée

lor

s de

la

déte

rmin

atio

n de

s ba

rèm

es.

Edité

par

la D

ILA

Page 34: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 33 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Rec

onta

min

atio

n à

l’iss

ue d

’un

rem

plis

sage

déf

ectu

eux

:

Si

le n

ivea

u de

rem

plis

sage

est

tro

p él

evé,

des

déf

auts

d’

étan

chéi

grav

es

appa

rais

sent

ce

qu

i en

traîn

e la

re

cont

amin

atio

n du

con

tenu

et d

onc

son

alté

ratio

n.

Les

col

s de

s bo

caux

ou

les

bord

s de

s bo

îtes

peuv

ent

être

so

uillé

s pa

r la

den

rée

à l’o

ccas

ion

du r

empl

issa

ge. L

a qu

alité

du

ser

tissa

ge o

u de

la f

erm

etur

e pe

ut s

’en

trouv

er g

rave

men

t co

mpr

omis

e.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Po

ur le

s bo

caux

, lai

sser

impé

rativ

emen

t un

espa

ce v

ide

entre

le c

ouve

rcle

et l

e bo

cal.

Cet

esp

ace

doit

être

de

l’ord

re d

e 9

% d

u vo

lum

e to

tal

du b

ocal

et

il es

t gé

néra

lem

ent d

élim

ité p

ar le

col

ou

la b

ague

du

boca

l. C

et e

spac

e es

t né

cess

aire

à l

a cr

éatio

n d’

une

dépr

essi

on i

nter

ne d

ans

le b

ocal

, ga

rant

e de

l’ét

anch

éité

de

la fi

xatio

n.

- Po

ur le

s bo

îtes

serti

es, i

l fau

t res

pect

er le

s re

com

man

datio

ns d

e re

mpl

issa

ge d

u fa

bric

ant o

u de

s org

anis

mes

com

péte

nts.

Ote

r les

sou

illur

es d

iver

ses

sur l

e co

l ou

le b

ord

avec

un

papi

er à

usa

ge u

niqu

e ou

un

linge

non

tiss

é pr

opre

.

Edité

par

la D

ILA

Page 35: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 34 –

7 - C

APS

UL

AG

E D

ES

BO

CA

UX

DE

VE

RR

E A

CA

PSU

LE

ME

TA

LL

IQU

E p

our l

es c

apsu

les d

e ty

pe T

wis

t-Off

, Eu

roca

p, P

ry-O

ff, P

ress

-Tw

ist e

t Dee

p-Pr

ess.

Tout

com

me

le s

ertis

sage

des

boî

tes

mét

alliq

ues,

le c

apsu

lage

des

boc

aux

néce

ssite

l’e

mpl

oi d

’une

ser

tisse

use,

app

elée

plu

s co

uram

men

t «

caps

uleu

se »

. C

elle

-ci

perm

ettra

le

caps

ulag

e so

us v

ide-

vape

ur o

u so

us v

ide-

sec

(moi

ns ré

pand

u). L

es c

apsu

les p

euve

nt ê

tre d

e di

ffér

ents

type

s et ê

tre fi

xées

au

boca

l grâ

ce à

des

syst

èmes

diff

éren

ts.

Bie

n qu

e le

cap

sula

ge s

oit r

éalis

é so

us-v

ide,

il c

onvi

ent d

e pr

océd

er a

u dé

gaza

ge d

es b

ocau

x au

déb

ut d

u cy

cle

de s

téril

isat

ion

afin

d'él

imin

er le

gaz

enc

ore

cont

enu

dans

le b

ocal

. Si

le c

apsu

lage

a é

té m

al r

éalis

é, u

ne e

ntré

e d'

eau

dans

le b

ocal

est

pos

sibl

e. Il

con

vien

t don

c d’

appo

rter

un

soin

tout

par

ticul

ier

à la

réa

lisat

ion

de c

ette

éta

pe.

Cet

te o

péra

tion

néce

ssite

une

pré

para

tion

min

utie

use,

not

amm

ent p

our l

e m

atér

iel,

car s

elon

le ty

pe e

t le

diam

ètre

des

cap

sule

s, le

man

drin

doi

t être

cha

ngé

et la

cap

sule

use

doit

subi

r de

s rég

lage

s. C

ette

opé

ratio

n do

it êt

re r

éalis

ée p

ar d

u pe

rson

nel d

ûmen

t for

et n

éces

site

de

proc

éder

à d

es e

nreg

istr

emen

ts (c

f. «

plan

de

surv

eilla

nce

des p

oint

s cri

tique

s »).

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Déf

auts

liés

à la

sert

isse

use

: L

’util

isat

ion

d’un

man

drin

don

t le

diam

ètre

ne

corr

espo

nd

pas

à ce

lui d

u co

uver

cle

à fix

er e

t/ou

l'util

isat

ion

d'un

man

drin

do

nt l

es c

arac

téris

tique

s co

rres

pond

ent

à un

aut

re t

ype

de

couv

ercl

e co

ndui

t à u

ne fe

rmet

ure

de q

ualit

é m

édio

cre.

Les

cap

sule

uses

sou

s-vi

de s

ec s

ont d

es m

achi

nes

sens

ible

s do

nt

le

moi

ndre

règl

emen

t in

terd

it le

fo

nctio

nnem

ent

corr

ect.

Le

tem

ps d

e re

char

gem

ent

en e

au d

es c

apsu

leus

es s

ous-

vide

vap

eur

impl

ique

une

inte

rrup

tion

pend

ant l

’opé

ratio

n de

ca

psul

age,

ce

qu

i co

ndui

t à

une

atte

nte,

à

tem

péra

ture

am

bian

te d

es p

rodu

its à

ser

tir q

ui p

eut

être

fav

orab

le à

la

cont

amin

atio

n et

la m

ultip

licat

ion

des g

erm

es.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- V

eille

r à

utili

ser

le m

andr

in a

dapt

é au

typ

e de

cou

verc

le.

Atte

ntio

n, c

erta

ins

couv

ercl

es

se

ress

embl

ent

sans

po

ur

auta

nt

prés

ente

r de

s ca

ract

éris

tique

s id

entiq

ues.

- V

érifi

er q

ue le

type

du

man

drin

: m

andr

in p

our

Twis

t-Off

, pou

r D

eep-

Pres

s,....

, co

rres

pond

au

type

de

couv

ercl

e.

- Vér

ifier

que

le d

iam

ètre

du

man

drin

cor

resp

ond

au d

iam

ètre

du

couv

ercl

e.

Eff

ectu

er u

n ré

glag

e trè

s pr

écis

. Se

repo

rter

à la

not

ice

du c

onst

ruct

eur

pour

ef

fect

uer l

es m

ises

au

poin

t.

Eff

ectu

er la

rech

arge

en

eau

avan

t la

mis

e en

rout

e af

in d

’évi

ter l

es in

terr

uptio

ns

de tr

avai

l.

Edité

par

la D

ILA

Page 36: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 35 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Lor

sque

l’a

limen

tatio

n en

gaz

est

réa

lisée

à l

’aid

e d’

une

bout

eille

, il e

st p

arfo

is n

éces

saire

de

rem

plac

er u

ne b

oute

ille

au c

ours

du

trava

il. E

n l'a

bsen

ce d

e bo

utei

lle d

e re

chan

ge, c

e re

mpl

acem

ent n

e pe

ut-ê

tre e

ffec

tué

rapi

dem

ent.

Cel

a en

traîn

e le

st

atio

nnem

ent

des

prod

uits

à

tem

péra

ture

am

bian

te

favo

rabl

e à

la m

ultip

licat

ion

des g

erm

es p

rése

nts.

Des

régl

ages

ince

rtain

s co

ndui

sent

à u

ne m

auva

ise

fixat

ion

des c

apsu

les s

ur le

boc

al re

spon

sabl

e de

per

tes d

’éta

nché

ité.

Déf

auts

liés

au

cond

ition

nem

ent :

Les

div

erse

s m

anip

ulat

ions

don

t fon

t l’o

bjet

les

couv

ercl

es

peuv

ent e

ntra

îner

leur

déf

orm

atio

n ou

l’al

téra

tion

du v

erni

s et

ai

nsi e

mpê

cher

une

ferm

etur

e ét

anch

e.

Pré

voir

une

bout

eille

de

rech

ange

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Vei

ller à

éta

blir

des r

égla

ges p

réci

s sel

on le

s rec

omm

anda

tions

du

cons

truct

eur.

- C

ontrô

ler

la q

ualit

é du

cap

sula

ge :

cont

rôle

s vi

suel

s, co

ntrô

le d

e l’e

ngag

emen

t, m

esur

e du

vid

e,...

A

ttent

ion

: con

traire

men

t aux

boî

tes

mét

alliq

ues

pour

lesq

uelle

s le

s te

sts

peuv

ent

indi

ffér

emm

ent

être

eff

ectu

és s

ur d

es b

oîte

s vi

des

ou p

lein

es,

certa

ins

test

s ef

fect

ués

sur l

es b

ocau

x à

couv

ercl

es m

étal

lique

s (e

x : m

esur

e du

vid

e) n

e pe

uven

t êt

re e

ffec

tués

que

sur d

es b

ocau

x pl

eins

.

Man

ipul

er le

s cou

verc

les d

élic

atem

ent e

t pré

veni

r tou

s les

cho

cs.

Elim

iner

syst

émat

ique

men

t les

cou

verc

les v

isib

lem

ent d

éfor

més

ou

alté

rés.

Edité

par

la D

ILA

Page 37: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 36 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Le

join

t du

cou

verc

le,

gara

nt d

e l’é

tanc

héité

, pe

ut ê

tre

défo

rmé

ou a

voir

perd

u se

s car

acté

ristiq

ues i

nitia

les l

ors d

’un

stoc

kage

tro

p pr

olon

gé o

u d’

un n

etto

yage

des

cou

verc

les

inad

apté

.

L’u

tilis

atio

n de

cou

verc

les

dont

le

diam

ètre

est

diff

éren

t du

boc

al o

u do

nt l

es c

arac

téris

tique

s ne

per

met

tent

pas

la

fixat

ion

sur l

e bo

cal (

ex :

utili

satio

n de

cou

verc

le D

eep-

Pres

s qu

and

un c

ouve

rcle

Tw

ist-O

ff d

oit ê

tre u

tilis

é) c

ondu

it à

une

fixat

ion

insu

ffis

ante

du

couv

ercl

e.

Déf

auts

liés

à la

pra

tique

:

U

n re

mpl

issa

ge

exce

ssif

com

prom

et

les

gara

ntie

s d’

étan

chéi

té e

t de

fixat

ion

du c

ouve

rcle

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- Res

pect

er le

s con

ditio

ns d

e st

ocka

ge a

insi

que

les b

onne

s pra

tique

s de

netto

yage

.

- V

érifi

er a

vant

util

isat

ion

que

les

couv

ercl

es u

tilis

és n

e pr

ésen

tent

pas

de

trace

s m

anife

stes

d’a

ltéra

tion

du jo

int.

Util

iser

les

couv

ercl

es c

orre

spon

dant

s au

boc

al u

tilis

é (le

s fa

bric

ants

indi

quen

t les

fére

nces

des

cou

verc

les c

orre

spon

dant

s aux

boc

aux)

. R

emar

que

: il

est

judi

cieu

x de

pro

céde

r à

l’ach

at s

imul

tané

des

boc

aux

et d

es

couv

ercl

es a

fin d

’en

disp

oser

en

quan

tités

équ

ival

ente

s.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- R

éser

ver

impé

rativ

emen

t un

esp

ace

libre

ent

re l

a de

nrée

et

le c

ouve

rcle

pou

r pe

rmet

tre la

cré

atio

n du

vid

e da

ns c

et e

spac

e.

- Se

réf

érer

aux

con

sign

es d

e re

mpl

issa

ge d

u fo

urni

sseu

r ou

bie

n la

isse

r lib

re,

en

moy

enne

, l’e

spac

e dé

limité

par

la b

ague

du

pot.

Edité

par

la D

ILA

Page 38: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 37 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Des

soui

llure

s per

sist

ante

s sur

la b

ague

du

boca

l em

pêch

ent

le c

ouve

rcle

d’é

pous

er p

arfa

item

ent l

e bo

cal.

A l

'occ

asio

n du

cap

sula

ge,

les

nom

breu

ses

man

ipul

atio

ns

peuv

ent s

'avér

er c

onta

min

ante

s pou

r les

pro

duits

.

Lor

sque

le c

apsu

lage

se p

rolo

nge

dans

le te

mps

, les

den

rées

st

atio

nnen

t à

tem

péra

ture

am

bian

te e

t pe

uven

t su

bir

une

cont

amin

atio

n ou

la m

ultip

licat

ion

des g

erm

es p

rése

nts.

La

réal

isat

ion

des

dive

rses

vér

ifica

tions

du

caps

ulag

e,

l’ent

retie

n et

la

mai

nten

ance

par

du

pers

onne

l no

n qu

alifi

é pe

ut c

ondu

ire à

des

err

eurs

d’a

ppré

ciat

ion

préj

udic

iabl

es a

ux

fabr

icat

ions

.

Elim

iner

les s

ouill

ures

au

moy

en d

e pa

pier

à u

sage

uni

que

par e

xem

ple.

Vei

ller à

une

hyg

iène

irré

proc

habl

e.

Se l

aver

eff

icac

emen

t le

s m

ains

ava

nt l

es m

anip

ulat

ions

des

den

rées

et

des

couv

ercl

es.

Afin

de

maî

trise

r ce

dang

er :

- Réa

liser

le c

apsu

lage

rapi

dem

ent,

- Si c

elui

-ci d

oit e

xcéd

er u

ne d

emie

heu

re, p

rocé

der a

u st

ocka

ge in

term

édia

ire d

es

boca

ux a

u fr

oid

posi

tif,

- N

e so

rtir

les

boca

ux q

u'au

fur

et

à m

esur

e af

in q

u’ils

ne

stat

ionn

ent

qu'u

n m

inim

um d

e te

mps

à te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

ava

nt le

cap

sula

ge.

Rés

erve

r ces

opé

ratio

ns à

du

pers

onne

l dûm

ent f

orm

é et

exp

érim

enté

.

AT

TE

NT

ION

: R

EA

LIS

ER

LE

CY

CL

E D

E S

TE

RIL

ISA

TIO

N A

USS

ITO

T L

E C

APS

UL

AG

E T

ER

MIN

E

Se r

epor

ter

aux

fiche

s tec

hniq

ues 1

et 3

Edité

par

la D

ILA

Page 39: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 38 –

8 - F

ER

ME

TU

RE

DE

S B

OC

AU

X D

E T

YPE

“ F

AM

ILIA

- W

ISS

La fe

rmet

ure

des b

ocau

x de

type

Fam

ilia-

Wis

s néc

essi

te 2

éta

pes :

-

pos

e de

la c

apsu

le su

r le

boca

l,

-

pos

e et

vis

sage

du

couv

ercl

e.

Ce

mod

e de

ferm

etur

e ne

néc

essi

te p

as d

e se

rtiss

euse

. Le

syst

ème

de fe

rmet

ure

est r

elat

ivem

ent s

impl

e da

ns sa

mis

e en

œuv

re b

ien

que

quel

ques

pré

caut

ions

élé

men

taire

s doi

vent

être

pris

es.

Cet

te o

péra

tion

doit

être

réa

lisée

par

du

pers

onne

l dûm

ent f

orm

é et

néc

essi

te d

e pr

océd

er à

des

enr

egis

trem

ents

(cf.

« pl

an d

e su

rvei

llanc

e de

s poi

nts c

ritiq

ues »

).

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Déf

auts

liés

à la

cap

sule

:

L’u

tilis

atio

n d’

une

caps

ule

alté

rée

(rou

illée

, jo

int

abîm

é,

vern

is a

yant

sau

té p

ar e

ndro

it,...

) co

mpr

omet

l’é

tanc

héité

du

syst

ème.

Le

vi

ssag

e in

com

plet

du

co

uver

cle

peut

en

traîn

er

la

péné

tratio

n d’

eau

au s

ein

du p

rodu

it et

em

pêch

er l

a cr

éatio

n d’

une

ferm

etur

e ét

anch

e.

Déf

auts

liés

aux

mau

vais

es m

anip

ulat

ions

:

U

n re

mpl

issa

ge

exce

ssif

com

prom

et

les

gara

ntie

s d’

étan

chéi

té e

t de

fixat

ion

du c

ouve

rcle

.

Vér

ifier

la b

onne

qua

lité

des c

apsu

les a

vant

util

isat

ion.

R

emar

que

: un

stoc

kage

pro

long

é et

/ou

dans

de

mau

vais

es c

ondi

tions

peu

t être

à

l’orig

ine

de c

es a

nom

alie

s.

Vis

ser à

fond

et c

orre

ctem

ent l

e co

uver

cle

puis

des

serr

er tr

ès lé

gère

men

t.

Pré

serv

er i

mpé

rativ

emen

t un

espa

ce li

bre

entre

la d

enré

e et

le c

ouve

rcle

pou

r pe

rmet

tre la

cré

atio

n du

vid

e da

ns c

et e

spac

e.

Se

réfé

rer

aux

cons

igne

s de

re

mpl

issa

ge

du

four

niss

eur

ou

bien

la

isse

r ap

prox

imat

ivem

ent l

’esp

ace

délim

ité e

n de

çà d

e la

bag

ue m

étal

lique

de

fixat

ion.

Edité

par

la D

ILA

Page 40: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 39 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Des

sou

illur

es p

ersi

stan

tes

sur l

e bo

rd d

u bo

cal e

mpê

chen

t le

cou

verc

le d

’épo

user

par

faite

men

t le

boca

l.

To

ute

man

ipul

atio

n de

s de

nrée

s, m

ême

lors

qu’e

lles

sem

blen

t pa

rtiel

lem

ent

prot

égée

s pa

r le

bo

cal,

peut

êt

re

cont

amin

ante

dès

lors

qu’

elle

est

eff

ectu

ée d

ans

de m

édio

cres

co

nditi

ons d

’hyg

iène

.

Lor

sque

la fe

rmet

ure

se p

rolo

nge

dans

le te

mps

, les

den

rées

st

atio

nnen

t à

tem

péra

ture

am

bian

te c

e qu

i pe

ut f

avor

iser

le

déve

lopp

emen

t de

s ge

rmes

pré

sent

s et

la

cont

amin

atio

n du

pr

odui

t.

Pro

céde

r à le

ur é

limin

atio

n au

moy

en d

’un

papi

er à

usa

ge u

niqu

e ou

d’u

n lin

ge

prop

re.

Ass

ocie

r à c

haqu

e m

anip

ulat

ion

une

hygi

ène

irrép

roch

able

. Le

lava

ge d

es m

ains

do

it pr

écéd

er le

s man

ipul

atio

ns d

es d

enré

es e

t des

cou

verc

les.

Réa

liser

la fe

rmet

ure

rapi

dem

ent.

Si c

elle

-ci d

oit e

xcéd

er u

ne h

eure

, pro

céde

r au

stoc

kage

inte

rméd

iaire

des

boc

aux.

Si

les

boc

aux

sont

déj

à ré

serv

és a

u fr

oid,

les

sor

tir p

rogr

essi

vem

ent

afin

qu’

ils

stat

ionn

ent u

n m

inim

um d

e te

mps

à te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

ava

nt la

ferm

etur

e.

AT

TE

NT

ION

:

RE

AL

ISE

R L

E C

YC

LE

DE

ST

ER

ILIS

AT

ION

AU

SSIT

OT

LA

FE

RM

ET

UR

E E

FFE

CT

UE

E.

Se r

epor

ter

aux

fiche

s tec

hniq

ues 1

et 3

.

Edité

par

la D

ILA

Page 41: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 40 –

9 - F

ER

ME

TU

RE

DE

S B

OC

AU

X D

E T

YPE

“ L

E P

AR

FAIT

”.

Les p

ots d

e ve

rre

de ty

pe "

Le P

arfa

it" so

nt d

éjà

mun

is d

’un

couv

ercl

e de

ver

re, r

elié

au

boca

l à l’

aide

d’u

ne b

ague

et d

’un

croc

het m

étal

lique

. U

n la

rge

join

t de

caou

tcho

uc d

oit ê

tre d

ispo

sé su

r le

bord

du

boca

l afin

de

perm

ettre

une

par

faite

éta

nché

ité e

ntre

le b

ocal

et s

on c

ouve

rcle

. C

ette

ferm

etur

e ne

néc

essi

te p

as l’

utili

satio

n d’

une

serti

sseu

se. S

a m

ise

en œ

uvre

est

sim

ple

mai

s il c

onvi

ent d

e su

ivre

les r

ecom

man

datio

ns su

ivan

tes.

Cet

te o

péra

tion

doit

être

réa

lisée

par

du

pers

onne

l dûm

ent f

orm

é et

néc

essi

te d

e pr

océd

er à

des

enr

egis

trem

ents

(cf.

« pl

an d

e su

rvei

llanc

e de

s poi

nts c

ritiq

ues »

).

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Déf

auts

liés

au

join

t :

Les

join

ts p

euve

nt p

rése

nter

des

cra

quel

ures

vis

ible

s av

ant

l’ins

talla

tion

ou à

l’is

sue

de l’

inst

alla

tion

du jo

int s

ur le

col

. L’

élév

atio

n de

tem

péra

ture

lors

du

cycl

e de

stér

ilisa

tion

tend

ra

à ac

cent

uer

ce d

éfau

t et

l’é

tanc

héité

ne

pour

ra p

lus

être

as

suré

e.

La

réut

ilisa

tion

d’un

joi

nt s

’acc

ompa

gne

d’un

e pe

rte d

es

prop

riété

s d’é

tanc

héité

du

syst

ème

de fe

rmet

ure.

Déf

auts

liés

aux

mau

vais

es m

anip

ulat

ions

:

U

n re

mpl

issa

ge

exce

ssif

com

prom

et

les

gara

ntie

s d’

étan

chéi

té e

t de

fixat

ion

du c

ouve

rcle

.

Des

trac

es d

'alim

ents

per

sist

ante

s (ex

: sa

uce,

...)

sur l

e bo

rd

du b

ocal

em

pêch

ent

le c

ouve

rcle

d’é

pous

er p

arfa

item

ent

le

boca

l.

Elim

iner

les

join

ts c

raqu

elés

ou

colla

nts

et le

s re

mpl

acer

par

d'au

tres

join

ts d

ont

l’int

égrit

é a

été

vérif

iée.

Si to

ut u

n lo

t pré

sent

e ce

déf

aut,

cont

acte

r son

four

niss

eur.

Rem

arqu

e: u

n st

ocka

ge p

rolo

ngé

et/o

u da

ns d

e m

auva

ises

con

ditio

ns p

eut ê

tre à

l’o

rigin

e de

ces

ano

mal

ies.

Les

join

ts s

ont à

usa

ge u

niqu

e ca

r ils

sub

isse

nt d

es d

éfor

mat

ions

irré

vers

ible

s à

la c

hale

ur d

u cy

cle

de st

érili

satio

n.

Ne

jam

ais r

éutil

iser

un

join

t.

Rés

erve

r im

péra

tivem

ent

un e

spac

e lib

re e

ntre

la

denr

ée e

t le

cou

verc

le p

our

perm

ettre

la c

réat

ion

du v

ide

dans

cet

esp

ace.

Pro

céde

r à le

ur é

limin

atio

n au

moy

en d

’un

papi

er à

usa

ge u

niqu

e.

Edité

par

la D

ILA

Page 42: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 41 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

To

ute

man

ipul

atio

n de

s de

nrée

s, m

ême

lors

qu’e

lles

sem

blen

t pa

rtiel

lem

ent

prot

égée

s pa

r le

bo

cal,

peut

êt

re

cont

amin

ante

dès

lors

qu’

elle

est

eff

ectu

ée d

ans

de m

édio

cres

co

nditi

ons d

’hyg

iène

.

Si

l'éta

pe d

e fe

rmet

ure

des

boca

ux s

e pr

olon

ge d

ans

le

tem

ps, l

es d

enré

es s

tatio

nnen

t à te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

ce

qui

peut

eng

endr

er le

dév

elop

pem

ent d

es g

erm

es p

rése

nts.

Se

lave

r les

mai

ns a

vant

de

man

ipul

er le

s boc

aux,

les c

ouve

rcle

s et l

es jo

ints

.

Réa

liser

la

ferm

etur

e en

moi

ns d

'une

heu

re.

Sino

n, p

rocé

der

au s

tock

age

inte

rméd

iaire

des

boc

aux

ferm

és e

t de

s bo

caux

non

fer

més

en

cham

bre

froi

de

posi

tive

à 4°

C.

AT

TE

NT

ION

:

RE

AL

ISE

R L

E C

YC

LE

DE

ST

ER

ILIS

AT

ION

AU

SSIT

OT

LA

FE

RM

ET

UR

E E

FFE

CT

UE

E.

Se r

epor

ter

aux

fiche

s tec

hniq

ues 1

et 3

.

Edité

par

la D

ILA

Page 43: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 42 –

10 -

SER

TIS

SAG

E

Le

sert

issa

ge e

st l’

actio

n d’

asse

mbl

er d

e fa

çon

herm

étiq

ue e

t déf

initi

ve le

cou

verc

le e

t la

boite

. La

qual

ité d

e ce

t ass

embl

age

sera

dét

erm

inan

te q

uant

à la

stab

ilité

de

la

cons

erve

. Si,

mal

gré

les p

réca

utio

ns p

récé

dem

men

t obs

ervé

es e

t l’a

pplic

atio

n d’

un b

arèm

e de

stér

ilisa

tion

adap

té, l

e se

rtis

sage

n’e

st p

as r

éalis

é da

ns le

s règ

les d

e l’a

rt, l

a qu

alité

et l

a pé

renn

ité d

e la

con

serv

e ne

sont

pas

ass

urée

s. Il

est e

ssen

tiel d

'appo

rter u

n so

in to

ut p

artic

ulie

r à la

réal

isat

ion

de c

ette

éta

pe.

Les c

ause

s d’u

n m

auva

is se

rtiss

age

sont

nom

breu

ses m

ais p

euve

nt se

déc

liner

en

dive

rses

cat

égor

ies :

- d

éfau

ts li

és à

un

mau

vais

régl

age

ou à

l’us

ure

de la

serti

sseu

se,

- déf

auts

liés

à d

e m

auva

ises

man

ipul

atio

ns,

- déf

auts

liés

à la

boî

te o

u au

cou

verc

le.

Dan

s tou

s les

cas

, la

cons

éque

nce

de c

es d

éfau

ts se

ra u

ne re

cont

amin

atio

n du

con

tenu

de

la b

oîte

ava

nt, p

enda

nt e

t à l’

issu

e du

trai

tem

ent t

herm

ique

. C

ette

opé

ratio

n do

it êt

re r

éalis

ée p

ar d

u pe

rson

nel d

ûmen

t for

et n

éces

site

de

proc

éder

à d

es e

nreg

istr

emen

ts (c

f. «

plan

de

surv

eilla

nce

des p

oint

s cri

tique

s »).

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Déf

auts

liés

à la

sert

isse

use

:

Si

la s

ertis

seus

e es

t m

al r

églé

e ou

mal

syn

chro

nisé

e pa

r ra

ppor

t au

mod

èle

de b

oîte

, la

qual

ité d

u se

rti e

st in

suff

isan

te.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- A

dapt

er le

rég

lage

de

la s

ertis

seus

e à

chaq

ue ty

pe d

e bo

îte e

t à c

haqu

e ty

pe d

e m

andr

in (r

espe

cter

les c

onsi

gnes

du

cons

truct

eur p

our l

es ré

glag

es à

eff

ectu

er).

- Te

ster

le

régl

age

sur

des

boîte

s vi

des

et e

xam

iner

ens

uite

la

qual

ité d

u se

rti

visu

elle

men

t, ta

ctile

men

t et a

u dé

corti

cage

.

- Réa

liser

le se

rtiss

age

lors

que

plus

ieur

s boî

tes d

onne

nt u

n ré

sulta

t sat

isfa

isan

t. C

ontrô

ler é

gale

men

t la

qual

ité d

u se

rti p

enda

nt le

serti

ssag

e.

Edité

par

la D

ILA

Page 44: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 43 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Une

util

isat

ion

très

rare

ou

à un

e fa

ible

cad

ence

de

serti

ssag

e as

soci

ée

à un

e m

aint

enan

ce

et

un

entre

tien

insu

ffis

ants

peu

vent

con

duire

à l

’enr

ayag

e de

la

serti

sseu

se,

caus

e de

gra

ves d

éfau

ts d

e se

rtis.

Cer

tain

es p

artie

s de

la

serti

sseu

se s

ont

soum

ises

à d

es

cont

rain

tes

nom

breu

ses

et

répé

tées

(c

ontra

inte

s su

r le

m

andr

in,

la m

olet

te,

le r

esso

rt,...

). U

n m

auva

is u

sage

ou

l’usu

re l

iée

à l’u

tilis

atio

n pe

uven

t êt

re à

l’o

rigin

e de

la

dété

riora

tion

man

ifest

e de

cer

tain

es p

ièce

s. L’

utili

satio

n de

la

se

rtiss

euse

da

ns

de

telle

s co

nditi

ons

entra

îne

l’app

ariti

on d

e dé

faut

s maj

eurs

.

En

cas

d’ut

ilisa

tion

pério

diqu

e, m

ême

si le

type

de

boîte

util

isé

est i

dent

ique

à

celu

i pré

céde

mm

ent u

tilis

é, te

ster

la q

ualit

é du

serti

ssag

e.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- Pr

océd

er r

égul

ière

men

t au

gra

issa

ge e

t au

hui

lage

des

diff

éren

tes

parti

es d

e la

se

rtiss

euse

et a

u ne

ttoya

ge d

es p

artie

s so

uillé

es. S

e ré

fére

r à la

not

ice

du fa

bric

ant

pour

les c

onsi

gnes

de

mai

nten

ance

et d

’ent

retie

n.

- En

cas

d’e

nray

age,

sto

pper

le

fonc

tionn

emen

t de

la

serti

sseu

se e

t pr

océd

er a

ux

inte

rven

tions

néc

essa

ires.

To

ute

rem

ise

en r

oute

sui

te à

un

enra

yage

fai

t l’o

bjet

de

cont

rôle

s de

ser

tis

mul

tiple

s et r

igou

reux

: - r

égle

r ave

c so

in,

- co

ntrô

ler

la q

ualit

é de

s se

rtis

des

boîte

s vi

des,

tact

ilem

ent,

visu

elle

men

t et

par

corti

cage

,- c

ontrô

ler l

a qu

alité

des

serti

s des

boî

tes p

lein

es, t

actil

emen

t et v

isue

llem

ent,

- pou

rsui

vre

le c

ontrô

le d

u se

rti p

enda

nt le

serti

ssag

e.

- Lor

s du

dém

onta

ge d

u m

andr

in, v

érifi

er so

n bo

n ét

at e

t l’a

bsen

ce d

e tra

ce d

’usu

re

sur l

es lè

vres

du

man

drin

et c

ompa

rer p

ar e

xem

ple,

les

mes

ures

des

lèvr

es a

vec

des

mes

ures

éta

lon

des p

ièce

s neu

ves.

Edité

par

la D

ILA

Page 45: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 44 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Cer

tain

es p

ièce

s de

la s

ertis

seus

e pe

uven

t rou

iller

au

cour

s du

tem

ps s

ous

l’eff

et d

e l'h

umid

ité, e

t ain

si c

ompr

omet

tre l

a qu

alité

du

se

rti

et

cont

amin

er

chim

ique

men

t vo

ire

phys

ique

men

t la

denr

ée.

Déf

auts

liés

aux

con

ditio

nnem

ents

eux

-mêm

es :

Si l

a bo

îte e

t le

couv

ercl

e ne

sont

pas

dis

posé

s cor

rect

emen

t l’u

n su

r l’a

utre

, le

serti

peu

t être

légè

rem

ent d

écal

é et

ne

pas

offr

ir le

s gar

antie

s d’é

tanc

héité

requ

ises

.

L’u

tilis

atio

n d'

un c

ouve

rcle

de

diam

ètre

diff

éren

t de

la

boîte

ou

de

ca

ract

éris

tique

s di

ffér

ente

s (e

x :

mat

éria

u)

s’op

pose

à la

réal

isat

ion

d’un

serti

ssag

e de

qua

lité.

- En

cas d

’usu

re p

rono

ncée

, pro

céde

r im

péra

tivem

ent a

u ch

ange

men

t de

la p

ièce

. Il

conv

ient

d’ê

tre p

artic

uliè

rem

ent

atte

ntif

aux

trace

s d’

usur

e pr

ésen

tées

par

les

pi

èces

les p

lus s

ollic

itées

: le

s mol

ette

s et l

es m

andr

ins.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

Prév

enir

l’app

ariti

on d

e ro

uille

en

proc

édan

t ré

guliè

rem

ent

au n

etto

yage

et

au

grai

ssag

e de

s pi

èces

con

cern

ées

et e

n le

s m

aint

enan

t à

l'abr

i de

l'h

umid

ité e

ntre

de

ux u

tilis

atio

ns.

- Vér

ifier

régu

lière

men

t l’a

bsen

ce d

e tra

ces d

’oxy

datio

n.

Le c

as é

chéa

nt, p

rocé

der à

une

élim

inat

ion

mét

icul

euse

de

celle

s-ci

et p

réve

nir d

e no

uvel

les a

ppar

ition

s à l’

aide

d’u

n pr

odui

t aut

oris

é po

ur le

con

tact

alim

enta

ire.

Vei

ller à

dis

pose

r cor

rect

emen

t les

cou

verc

les s

ur le

s boî

tes.

Util

iser

des

cou

verc

les d

ont l

es c

arac

téris

tique

s et l

e di

amèt

re so

ient

ada

ptés

à la

bo

îte.

Il es

t so

uhai

tabl

e d'

utili

ser

des

boîte

s et

des

cou

verc

les

prov

enan

t du

mêm

e fo

urni

sseu

r. Si

non,

vei

ller

à ne

pas

mél

ange

r le

s bo

îtes

et l

es c

ouve

rcle

s de

fo

urni

sseu

rs d

iffér

ents

sauf

si le

ur c

ompa

tibili

té e

st p

rouv

ée.

Rem

arqu

e: à

l’ac

hat,

le fo

urni

sseu

r pro

pose

une

réfé

renc

e de

cou

verc

le c

ompa

tible

av

ec u

ne ré

fére

nce

de b

oîte

. Res

pect

er c

e ch

oix

lors

de

l’util

isat

ion.

En

effe

t, po

ur

une

mêm

e ré

fére

nce

de b

oîte

, il p

eut e

xist

er d

eux

diam

ètre

s de

couv

ercl

e.

Edité

par

la D

ILA

Page 46: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 45 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

La

boîte

peu

t être

à l’

orig

ine

de d

éfau

ts d

e se

rtiss

age:

- l

a bo

îte p

eut ê

tre c

abos

sée

suite

à d

iffér

ents

cho

cs,

- le

bord

de

la b

oîte

, l’o

urle

t, pe

ut ê

tre c

ham

pign

onné

, -

la p

astil

le, j

oint

du

corp

s de

boî

te, p

eut ê

tre m

al c

onst

ituée

ou

trop

épa

isse

. Le

co

uver

cle

peut

ég

alem

ent

prés

ente

r de

s dé

faut

s de

co

nfor

mité

et ê

tre d

éfor

mé.

D

ans

tous

le

s ca

s, ce

s dé

faut

s em

pêch

ent

la

réal

isat

ion

corr

ecte

du

croc

het d

e 1èr

e pas

se e

t peu

vent

ent

raîn

er d

e gr

aves

faut

s d’é

tanc

héité

.

Déf

auts

liés

à la

pra

tique

:

Une

boî

te tr

op r

empl

ie p

eut o

ccas

ionn

er d

es s

ouill

ures

sur

le

bor

d de

la

boîte

qui

em

pêch

ent

l’éta

nché

ité d

u se

rtiss

age.

Pe

ndan

t le

rem

plis

sage

ou

à l’i

ssue

de

celu

i-ci,

les

boîte

s pe

uven

t être

cho

quée

s et d

éfor

mée

s.

D

es

man

ipul

atio

ns

effe

ctué

es

avec

le

s m

ains

sa

les

cont

amin

ent l

es d

enré

es.

Des

sou

illur

es,

denr

ées

ou g

rais

ses,

mal

enco

ntre

usem

ent

dépo

sées

su

r de

s pa

rties

ag

issa

ntes

de

la

se

rtiss

euse

pr

ovoq

uent

l’ap

parit

ion

d'un

serti

ssag

e de

méd

iocr

e qu

alité

.

Afin

de

prév

enir

de te

ls d

éfau

ts:

- O

bser

ver

atte

ntiv

emen

t qu

elqu

es b

oîte

s et

cou

verc

les

du l

ot q

ue l

’on

souh

aite

ut

ilise

r.

- Elim

iner

les

boîte

s pr

ésen

tant

des

déf

auts

vis

ible

s de

déf

orm

atio

n, d

e pa

still

e ou

un

bor

d ch

ampi

gnon

né.

- C

onta

cter

son

fou

rnis

seur

pou

r éc

hang

er l

e lo

t si

de

tels

déf

auts

app

arai

ssen

t co

uram

men

t san

s man

ipul

atio

n.

- Man

ipul

er le

s bo

îtes

et le

s co

uver

cles

ave

c pr

écau

tion

afin

d’é

vite

r les

cho

cs q

ui

cond

uise

nt à

des

déf

orm

atio

ns.

Réa

liser

pré

caut

ionn

euse

men

t le

rem

plis

sage

et v

eille

r à n

e pa

s tro

p re

mpl

ir le

s bo

îtes.

A l’

issu

e du

rem

plis

sage

, vei

ller à

la p

ropr

eté

du b

ord

des

boîte

s et

sto

cker

le

s boî

tes,

si n

éces

saire

, en

évita

nt le

s cho

cs.

Se

lave

r eff

icac

emen

t les

mai

ns a

vant

tout

e m

anip

ulat

ion.

Ava

nt d

e pr

océd

er a

u se

rtiss

age

et a

u ré

glag

e de

ser

ti, s

’ass

urer

que

le m

andr

in

et l

es m

olet

tes

ne s

ont

pas

soui

llés

par

la g

rais

se (

huile

, gr

aiss

e de

tra

vail,

de

nrée

s,..).

Sino

n pr

océd

er à

l’es

suya

ge d

es p

artie

s sou

illée

s.

Edité

par

la D

ILA

Page 47: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 46 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

La

alis

atio

n de

s di

vers

es

vérif

icat

ions

de

s se

rtis,

l’ent

retie

n et

la

mai

nten

ance

par

du

pers

onne

l no

n qu

alifi

é co

ndui

t à

des

erre

urs

d’ap

préc

iatio

n pr

éjud

icia

bles

au

x fa

bric

atio

ns.

Cer

tain

s dé

faut

s pa

ssen

t in

aper

çus

si l

e dé

corti

cage

n'es

t pa

s ef

fect

ué.

En o

utre

, un

déc

ortic

age

qui

n'es

t pa

s ré

alis

é da

ns

les

règl

es

de

l’art

peut

ap

porte

r de

s in

form

atio

ns

erro

nées

.

Lor

sque

le s

ertis

sage

se

prol

onge

dan

s le

tem

ps, l

es d

enré

es

stat

ionn

ent

à te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

et

peuv

ent

subi

r un

e co

ntam

inat

ion

ou la

mul

tiplic

atio

n de

s ger

mes

pré

sent

s.

Rés

erve

r ces

opé

ratio

ns à

du

pers

onne

l dûm

ent f

orm

é et

exp

érim

enté

.

Le

déco

rtica

ge d

e se

rti e

st in

disp

ensa

ble

et e

xige

une

form

atio

n et

du

mat

érie

l ap

prop

rié.

Afin

de

maî

trise

r ce

dang

er:

- Réa

liser

le se

rtiss

age

rapi

dem

ent,

- Si c

elui

-ci d

oit e

xcéd

er u

ne h

eure

, pro

céde

r au

stoc

kage

inte

rméd

iaire

des

boî

tes

au fr

oid

posi

tif,

- Ne

sorti

r les

boi

tes q

u'au

fur e

t à m

esur

e af

in q

u'el

les n

e st

atio

nnen

t qu'

un

min

imum

de

tem

ps à

tem

péra

ture

am

bian

te a

vant

le se

rtiss

age.

AT

TE

NT

ION

:R

EA

LIS

ER

LE

CY

CL

E D

E S

TE

RIL

ISA

TIO

N A

USS

ITO

T L

E S

ER

TIS

SAG

E T

ER

MIN

E

Se r

epor

ter

aux

fiche

s tec

hniq

ues 1

et 2

.

Edité

par

la D

ILA

Page 48: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 47 –

11 -

CH

AR

GE

ME

NT

DE

L’A

UT

OC

LA

VE

Les

auto

clav

es u

tilis

és p

our l

a fa

bric

atio

n de

con

serv

es a

rtisa

nale

s so

nt d

es a

utoc

lave

s di

scon

tinus

: c’

est à

dire

que

les

boîte

s ou

boc

aux

à st

érili

ser s

ont i

ntro

duits

dan

s l’a

utoc

lave

qu

i est

ens

uite

her

mét

ique

men

t fer

afin

que

le c

ycle

de

stér

ilisa

tion

puis

se d

émar

rer.

A l’

issu

e de

ce

cycl

e, o

n pe

ut à

nou

veau

ouv

rir le

cou

verc

le e

t déc

harg

er le

s den

rées

app

ertis

ées.

Les a

utoc

lave

s dis

cont

inus

néc

essi

tent

le c

harg

emen

t du

pani

er. C

ette

opé

ratio

n es

t ren

due

délic

ate

en ra

ison

de

la fr

agili

té d

e ce

rtain

s con

ditio

nnem

ents

man

ipul

és.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Le

stoc

kage

à te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

des

boî

tes

serti

es p

eut

prov

oque

r la

mul

tiplic

atio

n de

s ger

mes

. Il

s’ag

it do

nc d

’une

pra

tique

par

ticul

ière

men

t da

nger

euse

po

uvan

t av

oir

de

grav

es

cons

éque

nces

su

r la

sa

nté

du

cons

omm

ateu

r.

La

mis

e en

pla

ce d

ans

le p

anie

r né

cess

ite d

e no

mbr

euse

s m

anip

ulat

ions

des

boi

tes

et b

ocau

x. A

cet

te o

ccas

ion,

cer

tain

s ch

ocs

peuv

ent

endo

mm

ager

gra

vem

ent

les

réci

pien

ts o

u le

s sy

stèm

es

de

ferm

etur

e et

co

mpr

omet

tre

défin

itive

men

t l’é

tanc

héité

de

l’ens

embl

e.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- M

ettre

les

boi

tes

et l

es b

ocau

x im

méd

iate

men

t da

ns l

'auto

clav

e à

l’iss

ue d

u se

rtiss

age

ou d

e la

ferm

etur

e, e

n vu

e d’

une

stér

ilisa

tion

imm

édia

te.

Auc

un st

ocka

ge in

term

édia

ire

ne se

ra a

ccep

té à

ce

stad

e de

la fa

bric

atio

n.

- Le

déla

i com

pris

ent

re le

ser

tissa

ge o

u la

ferm

etur

e et

la m

ise

en ro

ute

du c

ycle

de

stér

ilisa

tion

doit

être

rédu

it au

min

imum

, voi

re q

uasi

nul

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- Man

ipul

er le

s réc

ipie

nts a

vec

soin

et é

vite

r tou

s les

cho

cs.

- El

imin

er

les

boîte

s qu

i au

raie

nt

subi

un

ch

oc

(tom

bées

au

so

l, bo

îtes

défo

rmée

s,....

).

Edité

par

la D

ILA

Page 49: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 48 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

La

mis

e en

pla

ce s

imul

tané

men

t de

boîte

s et

de

boca

ux, o

u de

con

tena

nts

de m

ême

type

mai

s de

vol

umes

diff

éren

ts p

eut

occa

sion

ner

des

défa

uts

de s

téril

isat

ion

pour

cer

tain

s d’

entre

eu

x. E

n ef

fet,

la d

urée

de

stér

ilisa

tion

dépe

nd d

e la

nat

ure

de

la

denr

ée,

elle

pend

ég

alem

ent

de

la

natu

re

du

cond

ition

nem

ent,

de s

on f

orm

at e

t de

la

tem

péra

ture

ini

tiale

du

pro

duit.

La

disp

ositi

on d

ésor

donn

ée d

es c

onte

nant

s da

ns l

e pa

nier

de

l’au

tocl

ave

peut

ent

rave

r la

circ

ulat

ion

hom

ogèn

e du

flui

de

calo

porte

ur e

t cré

er d

es p

oint

s de

sous

-sté

rilis

atio

n.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- R

éalis

er

une

mis

e en

pl

ace

hom

ogèn

e du

po

int

de

vue

des

type

s de

co

nditi

onne

men

ts e

t de

leur

form

at :

- ne

met

tre e

n pl

ace

qu’u

n se

ul ty

pe d

e co

nditi

onne

men

t à la

fois

pou

r un

cycl

e de

st

érili

satio

n : b

oîte

ou

boca

l, - n

e di

spos

er d

ans l

’aut

ocla

ve q

u’un

seul

form

at d

e co

nten

ant,

- ne

disp

oser

qu’

un se

ul ty

pe d

e de

nrée

à a

pper

tiser

au

sein

de

l’aut

ocla

ve.

Rem

arqu

e:

pour

d’é

vide

ntes

rai

sons

d’o

rgan

isat

ion,

le

prof

essi

onne

l pe

ut ê

tre

amen

é à

réal

iser

une

fabr

icat

ion

impo

rtant

e en

vol

ume

qu’il

répa

rtira

sel

on s

on g

dans

div

ers c

ondi

tionn

emen

ts.

Face

à c

e ca

s de

fig

ure,

et

pour

res

pect

er l

es r

ègle

s pr

écéd

emm

ent

énon

cées

, pr

océd

er à

un

stoc

kage

int

erm

édia

ire d

e la

den

rée

à l’i

ssue

du

rem

plis

sage

des

co

nten

ants

.A

tten

tion,

auc

un s

tock

age

inte

rméd

iair

e ne

peu

t-êt

re t

olér

é à

l'iss

ue d

e la

fe

rmet

ure

des c

ondi

tionn

emen

ts.

Pou

r maî

trise

r ce

dan

ger :

- D

ispo

ser h

arm

onie

usem

ent l

es b

oîte

s ou

les b

ocau

x da

ns le

pan

ier d

e l’a

utoc

lave

, - D

ispo

ser l

es ré

cipi

ents

ver

tical

emen

t pas

trop

ser

rés

les

uns

cont

re a

utre

s, af

in d

e pe

rmet

tre u

ne b

onne

circ

ulat

ion

de l’

eau,

- n

e pa

s dis

pose

r les

boî

tes l

es u

nes s

ur le

s aut

res m

ais e

n dé

calé

, -

Ran

ger

un m

axim

um d

e co

nten

ants

sur

un

nive

au a

vant

de

réal

iser

un

nive

au

supp

lém

enta

ire.

Edité

par

la D

ILA

Page 50: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 49 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Les

boî

tes o

u le

s boc

aux

mal

cal

és p

ourr

ont s

e dé

plac

er lo

rs

de

l’int

rodu

ctio

n du

pa

nier

da

ns

l’aut

ocla

ve

ou

lors

de

l’a

rriv

ée d

e l’e

au. C

e "d

éran

gem

ent"

pou

rra

occa

sion

ner

des

sous

-sté

rilis

atio

ns p

onct

uelle

s.

Le

char

gem

ent d

es p

anie

rs d

es a

utoc

lave

s de

pet

ites

taill

es

est

réal

isé

dire

ctem

ent

dans

l’a

utoc

lave

. En

rev

anch

e, l

e ch

arge

men

t de

pani

ers

d’au

tocl

aves

de

taill

es p

lus

impo

rtant

es

se fa

it ho

rs d

e l’a

utoc

lave

. Il

faut

ens

uite

pro

céde

r à la

mis

e en

pla

ce d

u pa

nier

au

sein

de

l’aut

ocla

ve à

l’ai

de d

’un

pala

n.

Le p

anie

r pe

ut à

cet

te o

ccas

ion

subi

r de

s ch

ocs

qui

peuv

ent

endo

mm

ager

les r

écip

ient

s.

Util

iser

des

inte

rcal

aire

s pré

vus à

cet

eff

et a

fin d

e ca

ler l

es b

oîte

s ou

les b

ocau

x.

Pour

cal

er d

éfin

itive

men

t l’e

nsem

ble

dans

le

pani

er,

appl

ique

r su

r le

der

nier

in

terc

alai

re in

stal

lé, u

ne “

cro

ix ”

mét

alliq

ue d

ont l

e po

ids

suff

it à

lui s

eul à

ass

urer

la

stab

ilité

.

Util

iser

le p

alan

dél

icat

emen

t pou

r pré

veni

r cha

que

choc

.

Rem

arqu

e: i

l est

reco

mm

andé

de

grai

sser

de

tem

ps à

aut

re la

cha

îne

du p

alan

ain

si

que

la p

oulie

et d

e pr

éven

ir l’a

ppar

ition

de

roui

lle.

Edité

par

la D

ILA

Page 51: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 50 –

12 -

RE

MPL

ISSA

GE

ET

FE

RM

ET

UR

E D

E L

'AU

TO

CL

AV

EL'

inst

alla

tion

des b

oîte

s ou

des b

ocau

x da

ns l'

auto

clav

e et

la fe

rmet

ure

de c

elui

-ci s

ont l

es d

erni

ères

éta

pes p

récé

dant

le d

émar

rage

du

cycl

e de

stér

ilisa

tion.

Le

rem

plis

sage

et l

a fe

rmet

ure

doiv

ent ê

tre c

orre

ctem

ent e

ffec

tués

sino

n de

s dan

gers

peu

vent

rapi

dem

ent a

ppar

aître

, que

ce

soit

pour

le p

erso

nnel

ou

le c

onso

mm

ateu

r. D

es m

esur

es ré

glem

enta

ires s

ont v

enue

s ren

forc

er c

es p

réca

utio

ns. C

es m

esur

es se

ront

diff

éren

tes s

elon

qu'

il s'a

git d

'un

couv

ercl

e am

ovib

le o

u à

ferm

etur

e ra

pide

. T

oute

s les

info

rmat

ions

con

cern

ant l

es é

quip

emen

ts o

blig

atoi

res d

e sé

curi

té e

t de

cont

rôle

, leu

r de

scri

ptio

n et

util

isat

ion

ains

i que

la p

ério

dici

té d

es c

ontr

ôles

aux

quel

s ils

so

nt so

umis

, son

t exp

osée

s dan

s la

fiche

tech

niqu

e n°

4.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Dep

uis l

e re

mpl

issa

ge ju

squ'

à la

ferm

etur

e :

Une

atte

nte

prol

ongé

e en

tre le

cha

rgem

ent d

es b

ocau

x et

la

ferm

etur

e de

l'au

tocl

ave

perm

et la

mul

tiplic

atio

n de

s ge

rmes

, la

form

atio

n de

spo

res

et d

e to

xine

s pa

r les

mic

ro-o

rgan

ism

es

qui p

euve

nt ré

sist

er a

u tra

item

ent t

herm

ique

.

Rem

plis

sage

:

Un

auto

clav

e in

suff

isam

men

t re

mpl

i d'

eau

ne p

erm

et p

as

une

stér

ilisa

tion

unifo

rme

des b

oite

s et d

es b

ocau

x.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- ef

fect

uer

de m

aniè

re c

ontin

ue, l

e ch

arge

men

t, le

rem

plis

sage

et l

a fe

rmet

ure

de

l'aut

ocla

ve,

- dém

arre

r le

cycl

e de

stér

ilisa

tion

imm

édia

tem

ent.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- R

empl

ir l'a

utoc

lave

au

max

imum

en

s'ass

uran

t qu

e to

us l

es c

ondi

tionn

emen

ts

soie

nt p

arfa

item

ent r

ecou

verts

par

l'ea

u (d

ans l

e ca

s d’u

n au

tocl

ave

à ea

u).

Rem

arqu

e : v

érifi

er le

niv

eau

à l'a

ide

d'un

e ja

uge

si c

elui

-ci e

n es

t équ

ipé.

-A

u m

inim

um,

reco

uvrir

par

faite

men

t d'

eau

les

sond

es d

e pr

essi

on e

t de

te

mpé

ratu

re.

Edité

par

la D

ILA

Page 52: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 51 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Ferm

etur

e de

s cou

verc

les a

mov

ible

s ou

à fe

rmet

ure

rapi

de :

Lor

sque

les

app

arei

ls e

t éq

uipe

men

ts d

e co

ntrô

le e

t de

curit

é ob

ligat

oire

s so

nt in

exis

tant

s ou

ne

sont

pas

en

état

de

fonc

tionn

er,

l'usa

ge

de

l'aut

ocla

ve

revê

t un

ca

ract

ère

parti

culiè

rem

ent

dang

ereu

x po

ur

le

pers

onne

l et

le

co

nsom

mat

eur.

Ferm

etur

e de

s cou

verc

les à

ferm

etur

e am

ovib

le :

Si

le

co

uver

cle

n'es

t pa

s co

rrec

tem

ent

fixé,

le

fo

nctio

nnem

ent

de

l'aut

ocla

ve

devi

ent

dang

ereu

x po

ur

le

man

ipul

ateu

r, vo

ire im

poss

ible

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- Vér

ifier

la p

rése

nce

et le

bon

éta

t des

équ

ipem

ents

de

cont

rôle

et d

e sé

curit

é.

En c

as d

'anom

alie

, ne

pas u

tilis

er l'

auto

clav

e.

- S'

assu

rer

que

ces

équi

pem

ents

son

t co

ntrô

lés

régu

lière

men

t à

l'occ

asio

n de

s co

ntrô

les d

e l'a

utoc

lave

.

Atte

ntio

n :

Des

équ

ipem

ents

sup

plém

enta

ires

sont

pré

vus

pour

les

aut

ocla

ves

à fe

rmet

ure

rapi

de p

ar r

appo

rt au

x au

tocl

aves

à f

erm

etur

e am

ovib

le. S

e re

porte

r à

la f

iche

du

four

niss

eur.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er, i

l fau

t :

- Ser

rer s

i pos

sibl

e en

mêm

e te

mps

les m

olet

tes d

iago

nale

men

t opp

osée

s, si

non,

les

serr

er su

cces

sive

men

t. - N

e pa

s ser

rer t

rop

fort,

afin

de

ne p

as é

cras

er le

join

t. - B

ien

se ré

fére

r à la

not

ice

de l’

auto

clav

e.

- Vér

ifier

la m

onté

e en

pre

ssio

n.

Edité

par

la D

ILA

Page 53: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 52 –

13 -

STE

RIL

ISA

TIO

N

Le tr

aite

men

t the

rmiq

ue d

e st

érili

satio

n a

pour

obj

ectif

de

: - d

étru

ire e

t inh

iber

les m

icro

-org

anis

mes

et l

eurs

toxi

nes,

- ina

ctiv

er le

s enz

ymes

qui

pou

rrai

ent a

ltére

r le

prod

uit a

u co

urs d

e sa

con

serv

atio

n,

- ass

urer

la c

uiss

on d

u pr

odui

t.

Pour

cel

a, le

trai

tem

ent t

herm

ique

se d

érou

le e

n 3

phas

es d

istin

ctes

: 1è

re p

hase

: L

a m

onté

e en

tem

péra

ture

de

l'aut

ocla

ve :

La te

mpé

ratu

re a

u se

in d

e l'a

utoc

lave

aug

men

te p

rogr

essi

vem

ent d

e fa

çon

à at

tein

dre

la te

mpé

ratu

re d

u ba

rèm

e re

quis

.

2èm

e ph

ase

: Le

barè

me

de st

érili

satio

n:La

tem

péra

ture

du

barè

me,

enc

ore

appe

lée

tem

péra

ture

de

régi

me,

est

atte

inte

et r

este

sta

ble

pend

ant u

ne d

urée

déf

inie

, afin

de

perm

ettre

la s

téril

isat

ion

du p

rodu

it.

Le b

arèm

e es

t aju

sté

de fa

çon

à pe

rmet

tre à

la fo

is le

trai

tem

ent t

herm

ique

du

prod

uit t

out e

n pr

éser

vant

ses q

ualit

és o

rgan

olep

tique

s.

3èm

e ph

ase

: le

refr

oidi

ssem

ent :

Lors

que

la d

urée

du

barè

me

est a

ttein

te, d

e l'e

au fr

oide

rem

plac

e le

flui

de c

hauf

fant

afin

de

perm

ettre

le re

froi

diss

emen

t rap

ide

des

denr

ées,

de s

topp

er la

cui

sson

et

d'év

iter l

es su

rcui

sson

s.

A c

hacu

ne d

e ce

s éta

pes s

ont a

ssoc

iés d

es d

ange

rs sp

écifi

ques

. Il e

st im

porta

nt d

e ra

ppel

er le

s prin

cipa

ux fa

cteu

rs in

fluan

t sur

l'ef

ficac

ité d

u tra

item

ent t

herm

ique

: - l

e vo

lum

e et

la m

atiè

re d

u ré

cipi

ent,

- la

cons

ista

nce

du p

rodu

it et

sa q

ualit

é m

icro

biol

ogiq

ue,

- la

tem

péra

ture

initi

ale

du p

rodu

it et

de

l'aut

ocla

ve,

- la

tem

péra

ture

et l

a du

rée

du tr

aite

men

t the

rmiq

ue.

La

déte

rmin

atio

n de

s ba

rèm

es d

oit ê

tre

effe

ctué

e pa

r du

per

sonn

el q

ualif

ié e

n co

llabo

ratio

n av

ec u

n or

gani

sme

spéc

ialis

é en

con

serv

erie

et e

n re

spec

tant

un

e m

étho

de d

e va

lidat

ion

mis

e au

poi

nt p

ar u

n ce

ntre

tech

niqu

e.

La

maî

tris

e de

la c

ondu

ite d

e l'a

utoc

lave

néc

essi

te im

péra

tivem

ent u

ne fo

rmat

ion

du p

erso

nnel

aff

ecté

à c

ette

opé

ratio

n.

Les

bar

èmes

doi

vent

êtr

e en

regi

stré

s et c

onse

rvés

(se

repo

rter

à la

fich

e te

chni

que

n°1

et a

u «

plan

de

surv

eilla

nce

des p

oint

s cri

tique

s ».).

Dét

erm

inat

ion

d’un

bar

ème

de s

téri

lisat

ion

: mis

e au

poi

nt d

’un

barè

me

de s

téri

lisat

ion

en fo

nctio

n de

s co

nditi

ons

de fa

bric

atio

n (n

atur

e de

s m

atiè

res

prem

ière

s, de

la d

enré

e, d

e la

rece

tte, d

u co

nten

ant,

etc.

). V

alid

atio

n d’

un b

arèm

e de

sté

rilis

atio

n : a

ctio

n de

val

ider

la m

ise

en œ

uvre

et l

a m

aîtr

ise

de l’

ense

mbl

e de

s pa

ram

ètre

s du

pro

cédé

de

fabr

icat

ion

afin

d’a

ttein

dre

le b

arèm

e de

stér

ilisa

tion

souh

aité

.

Edité

par

la D

ILA

Page 54: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 53 –

CA

USE

S D

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ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Mon

tée

en te

mpé

ratu

re :

Une

mon

tée

en t

empé

ratu

re p

rolo

ngée

peu

t in

duire

la

fabr

icat

ion

de to

xine

ou

la sp

orul

atio

n de

div

ers g

erm

es.

Une

mon

tée

en te

mpé

ratu

re tr

op ra

pide

peu

t con

duire

à u

ne

sous

st

érili

satio

n et

, si

le

pr

odui

t es

t fr

oid,

à

un

choc

th

erm

ique

.

Res

pect

er la

mon

tée

en te

mpé

ratu

re d

éter

min

ée d

ans l

es b

arèm

es d

e st

érili

satio

n va

lidés

.Ed

ité p

ar la

DIL

A

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– 54 –

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NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Purg

e : E

lle e

st su

rtout

ess

entie

lle d

ans l

e ca

s de

chau

ffag

e pa

r vap

eur d

irect

e.

Il e

st im

péra

tif d

e re

spec

ter

la p

urge

pré

coni

sée

par

les

barè

mes

de

stér

ilisa

tion.

La

prés

ence

d'ai

r da

ns l'

auto

clav

e pe

ut e

mpê

cher

la b

onne

ci

rcul

atio

n de

la v

apeu

r et e

ntra

îner

des

sou

s-st

érili

satio

ns p

ar

endr

oit.

Elle

pe

ut

égal

emen

t in

duire

un

e su

rest

imat

ion

de

la

tem

péra

ture

lo

rs

de

la

lect

ure

du

ther

mom

anom

ètre

re

spon

sabl

e d'

une

sous

-sté

rilis

atio

n.

De

plus

, la

pré

senc

e d'

air

dans

l'au

tocl

ave

peut

ind

uire

des

pr

essi

ons

trop

forte

s da

ns l

'auto

clav

e lo

rs d

e la

mon

tée

en

tem

péra

ture

qui

peu

vent

con

duire

à la

déf

orm

atio

n de

s bo

îtes

et

des

couv

ercl

es

: le

s co

nditi

onne

men

ts

ne

sont

pl

us

étan

ches

.

Con

tre-

pres

sion

:

L'au

gmen

tatio

n de

la te

mpé

ratu

re d

u pr

odui

t s'ac

com

pagn

e d'

une

augm

enta

tion

de la

pre

ssio

n in

tern

e da

ns le

s bo

caux

ou

les b

oîte

s. Lo

rsqu

e ce

lle-c

i es

t su

périe

ure

à la

pre

ssio

n ré

gnan

t da

ns

l'aut

ocla

ve, l

a ca

psul

e lâ

che

et le

s boc

aux

s'ouv

rent

. Les

boî

tes

se d

éfor

men

t, le

s con

ditio

nnem

ents

ne

sont

plu

s éta

nche

s.

Pou

r pré

veni

r ce

dang

er d

e so

us-s

téril

isat

ion

:

- Réa

liser

la p

urge

, soi

t par

la m

étho

de d

ite d

u "p

réch

auff

age"

, soi

t par

la m

étho

de

dite

du

"vid

e se

c".

- Réa

liser

obl

igat

oire

men

t la

purg

e da

ns le

cas

le fl

uide

cha

uffa

nt e

st la

vap

eur

dire

cte.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- App

lique

r la

cont

re-p

ress

ion

pour

com

pens

er la

pre

ssio

n in

tern

e da

ns le

s boc

aux.

V

aleu

r ind

icat

ive

de c

ontre

-pre

ssio

n : d

e 0,

5 à

0,7

bar.

- App

lique

r la

cont

re-p

ress

ion

quan

d la

tem

péra

ture

de

régi

me

est a

ttein

te.

- Mai

nten

ir la

con

tre-p

ress

ion

jusq

u'à

la fi

n du

refr

oidi

ssem

ent.

Rem

arqu

e :

selo

n le

typ

e d'

auto

clav

e, l

'appl

icat

ion

de l

a co

ntre

-pre

ssio

n se

fai

t m

anue

llem

ent o

u au

tom

atiq

uem

ent.

Edité

par

la D

ILA

Page 56: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 55 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Bar

ème

L'ap

plic

atio

n d'

un b

arèm

e de

sté

rilis

atio

n in

suff

isan

t ne

pe

rmet

pas

la d

estru

ctio

n de

s m

icro

orga

nism

es, e

n pa

rticu

lier

des

spor

es d

e C

lost

ridiu

m b

otul

inum

et d

e sa

toxi

ne c

e qu

i ne

gara

ntit

la st

abili

té d

e la

con

serv

e.

Ref

roid

isse

men

t :

L'ad

mis

sion

bru

tale

d'ea

u fr

oide

dim

inue

la p

ress

ion

inte

rne

dans

l'au

tocl

ave

et p

rovo

que

l'aug

men

tatio

n de

la

pres

sion

in

tern

e de

s bo

caux

. Les

boî

tes

risqu

ent a

lors

de

se d

éfor

mer

, le

s cap

sule

s des

boc

aux

de lâ

cher

.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er, r

espe

cter

scr

upul

euse

men

t les

bar

èmes

de

stér

ilisa

tion

valid

és

par

l'ent

repr

ise,

en

co

llabo

ratio

n av

ec

un

orga

nism

e sp

écia

lisé

en

cons

erve

rie.

AT

TE

NT

ION

: U

N B

AR

EM

E D

E S

TE

RIL

ISA

TIO

N E

ST D

EFI

NI P

OU

R :

- un

type

de

cond

ition

nem

ent,

- un

volu

me

de c

ondi

tionn

emen

t,-

une

cons

ista

nce

préc

ise

du p

rodu

it (c

ontr

ôle

sens

orie

l du

res

pect

de

la

cons

ista

nce)

et u

ne r

ecet

te a

insi

qu’

une

tem

péra

ture

initi

ale,

- une

tem

péra

ture

de

régi

me,

- une

dur

ée.

Tout

e va

riatio

n d'

un d

e ce

s par

amèt

res i

nflu

e su

r l'ef

ficac

ité d

u ba

rèm

e.

En c

as d

e m

auva

ise

appl

icat

ion

du b

arèm

e, s

e re

porte

r au

x ac

tions

cor

rect

ives

do

nnée

s à ti

tre d

’exe

mpl

es d

ans l

’ann

exe

tech

niqu

e, fi

che

n°5.

Bie

n ré

alis

er la

con

tre-p

ress

ion

pend

ant l

a ph

ase

de re

froi

diss

emen

t.

Edité

par

la D

ILA

Page 57: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 56 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

A l

'occ

asio

n du

ref

roid

isse

men

t, de

l'ea

u pe

ut s

'infil

trer

dans

les

boca

ux o

u le

s bo

îtes,

prov

oqua

nt la

rec

onta

min

atio

n du

pro

duit.

Il c

onvi

ent d

’util

iser

de

l’eau

pot

able

. La

qua

lité

de l

’eau

d’a

dduc

tion

publ

ique

est

con

trôlé

e pa

r la

DD

ASS

et

par

les

resp

onsa

bles

de

la d

istri

butio

n de

l’e

au (

com

mun

es,

soci

étés

fer

miè

res)

. Le

s ré

sulta

ts d

’ana

lyse

s de

l’eau

sont

dis

poni

bles

aup

rès d

e ce

s ser

vice

s. En

cas

d’u

tilis

atio

n d’

une

ress

ourc

e en

eau

priv

ée, c

elle

-ci d

oit ê

tre a

utor

isée

par

ar

rêté

pré

fect

oral

et

des

anal

yses

rég

uliè

res

de l

’eau

, à

la c

harg

e du

che

f d’

entre

pris

e, d

oive

nt ê

tre ré

alis

ées.

Edité

par

la D

ILA

Page 58: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 57 –

14 -

DE

CH

AR

GE

ME

NT

DE

L'A

UT

OC

LA

VE

A l'

issu

e du

cyc

le d

e st

érili

satio

n, le

s bo

caux

et l

es b

oîte

s so

rtent

en

gran

de p

artie

ref

roid

is. C

epen

dant

, dan

s la

plu

part

des

cas,

la te

mpé

ratu

re d

es p

rodu

its n

e de

scen

d gu

ère

en

dess

ous d

e 3

0°C

. Il

faut

éga

lem

ent v

eille

r à p

réve

nir l

ors d

e ce

tte é

tape

tout

e al

téra

tion

de l'

emba

llage

: ch

ocs,

oxyd

atio

n,...

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Rec

onta

min

atio

n :

A l'

occa

sion

du

déch

arge

men

t des

boî

tes,

des c

hocs

peu

vent

se

pro

duire

et e

ndom

mag

er l'

étan

chéi

té d

u co

nten

ant.

Dès

lors

, de

s rec

onta

min

atio

ns p

euve

nt se

pro

duire

.

Les

con

tena

nts

sont

hum

ides

en

sorti

e d'

auto

clav

e. C

ette

hu

mid

ité

peut

pr

ovoq

uer

l'oxy

datio

n de

s bo

îtes

et

des

couv

ercl

es

mét

alliq

ues,

et

com

prom

et

l'éta

nché

ité

du

cont

enan

t.

Ne

pas c

hoqu

er le

s boî

tes.

Elim

iner

les b

oîte

s tom

bées

vio

lem

men

t au

sol.

Ecar

ter d

e la

ven

te le

s boî

tes d

éfor

mée

s.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er:

- D

ispo

ser

les

boîte

s su

r un

tiss

u ou

un

papi

er a

bsor

bant

et d

ans

un e

ndro

it aé

jusq

u'à

ce q

ue to

ute

trace

d'h

umid

ité a

it di

spar

u.

- Si

l'hu

mid

ité e

st tr

op im

porta

nte,

pro

céde

r à

l'ess

uyag

e av

ec u

n pa

pier

à u

sage

un

ique

.

Edité

par

la D

ILA

Page 59: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 58 –

15 -

STO

CK

AG

E D

ES

CO

NSE

RV

ES

A l'

issu

e du

cyc

le d

e st

érili

satio

n, le

s boî

tes e

t les

boc

aux

sont

stoc

kés à

tem

péra

ture

am

bian

te.

Les c

ondi

tions

de

stoc

kage

influ

ant d

irect

emen

t sur

la d

urée

de

cons

erva

tion

des p

rodu

its, i

l con

vien

t d'êt

re p

artic

uliè

rem

ent v

igila

nt e

t de

resp

ecte

r que

lque

s con

sign

es é

lém

enta

ires.

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

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ILL

AN

CE

A l'

occa

sion

de

l'ins

talla

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dans

les

rayo

nnag

es, d

es c

hocs

pe

uven

t al

tére

r dé

finiti

vem

ent

le

cont

enan

t et

in

duire

la

re

cont

amin

atio

n du

con

tenu

.

L'

hum

idité

pr

ovoq

ue

l'oxy

datio

n de

s bo

îtes

et

des

couv

ercl

es m

étal

lique

s ce

qui

con

duit

à la

reco

ntam

inat

ion

du

cont

enu.

U

ne

tem

péra

ture

de

st

ocka

ge

trop

élev

ée

prov

oque

l'a

ltéra

tion

des d

enré

es.

U

ne

duré

e de

st

ocka

ge

exce

ssiv

e pe

ut

cond

uire

à

l'alté

ratio

n de

s den

rées

.

Pou

r pré

veni

r ce

dang

er d

e re

cont

amin

atio

n:

- man

ipul

er le

s boî

tes e

t les

boc

aux

en é

vita

nt to

us le

s cho

cs.

- dis

pose

r les

boî

tes e

t les

boc

aux

de fa

çon

stab

le a

fin d

e pr

éven

ir to

utes

chu

tes.

Vei

ller à

ent

repo

ser c

es b

oite

s à l'

abri

de l'

hum

idité

.

Pou

r pré

veni

r ce

dang

er d

'alté

ratio

n :

- s

tock

er le

s con

serv

es d

ans u

n en

droi

t tem

péré

.

Pou

r m

aîtri

ser

ce d

ange

r, re

spec

ter

la r

ègle

du

« pr

emie

r fa

briq

ué,

prem

ier

vend

u ».

Edité

par

la D

ILA

Page 60: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 59 –

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Le

stoc

kage

dan

s un

end

roit

soui

llé p

eut s

ouill

er l'

exté

rieur

du

con

tena

nt.

Lors

de

l'util

isat

ion,

ces

sou

illur

es p

ourr

ont

cont

amin

er le

con

tenu

.

Il

conv

ient

de

stoc

ker

les

cons

erve

s da

ns u

n en

droi

t pr

opre

et

à l'a

bri

des

cont

amin

atio

ns.

Vei

ller a

u m

aint

ien

de la

pro

pret

é de

s ré

serv

es, e

t not

amm

ent,

prév

enir

la p

rése

nce

de n

uisi

bles

. Ed

ité p

ar la

DIL

A

Page 61: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 60 –

16 -

PLA

N D

E S

UR

VE

ILL

AN

CE

DE

S PO

INT

S C

RIT

IQU

ES

CC

P Li

mite

s cri

tique

s Pr

océd

ure

de su

rvei

llanc

e (m

oyen

, fr

éque

nce)

Act

ions

cor

rect

ives

E

nreg

istr

emen

t /

Doc

umen

t

Ferm

etur

e ét

anch

e du

co

nditi

onne

men

t

Ou

Sert

issa

ge

Déf

aut d

’éta

nché

ité d

étec

té a

près

co

ntrô

le o

u ap

rès s

téri

lisat

ion

et/ o

u te

st d

’incu

batio

n :

-m

auva

ise

com

patib

ilité

des

co

uver

cles

et c

onte

nant

s -

mau

vais

régl

age

des m

achi

nes

-m

auva

ise

man

ipul

atio

n

Con

trôl

e vi

suel

des

dim

ensi

ons d

u co

uver

cle

et d

u co

nten

ant.

Véri

ficat

ion

du m

atér

iel p

ar u

n te

chni

cien

Form

atio

n du

per

sonn

el a

u co

nditi

onne

men

t et a

u co

ntrô

le

visu

el, t

actil

e et

dim

ensi

onne

l

Véri

ficat

ion

visu

elle

syst

émat

ique

de

chaq

ue c

onte

nant

: pe

ndan

t la

ferm

etur

e he

rmét

ique

, apr

ès la

st

érili

satio

n, a

près

le te

st d

’étu

vage

.

Enre

gist

rem

ent d

u co

ntrô

le d

e l’é

tanc

héité

en

débu

t et f

in d

e fe

rmet

ure

des c

onte

nant

s et

enre

gist

rem

ent d

u ré

sulta

t du

test

d’

étuv

age

pour

cha

que

lot d

e co

nser

ve.

Iden

tific

atio

n du

con

tena

nt e

t des

cou

verc

les

Répa

ratio

n ou

rem

plac

emen

t du

mat

érie

l dé

fect

ueux

Form

atio

n du

per

sonn

el ré

guliè

rem

ent a

ux

guid

es d

e bo

nnes

pra

tique

s

Dét

ecte

r le

prob

lèm

e, c

orri

ger e

t ref

aire

la

ferm

etur

e he

rmét

ique

si d

éfau

t dét

ecté

ava

nt

stér

ilisa

tion

Elim

iner

les c

onse

rves

non

her

mét

ique

s D

étec

ter l

e pr

oblè

me,

cor

rige

r et c

ontin

uer

les c

ontr

ôles

.

Gui

de d

e bo

nnes

pr

atiq

ues

d’hy

gièn

eco

nser

veur

et

autr

es a

ctiv

ités

Atte

stat

ion

de

form

atio

n du

pe

rson

nel

Fich

e te

chni

que

d’ut

ilisa

tion

du

mat

érie

l et f

actu

re

d’en

tret

ien

du

mat

érie

l

Fich

ed’

enre

gist

rem

ent

des p

aram

ètre

s ou

Dis

que

enre

gist

reur

de

barè

me

anno

Edité

par

la D

ILA

Page 62: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 61 –

CC

P Li

mite

s cri

tique

s Pr

océd

ure

de su

rvei

llanc

e (m

oyen

, fré

quen

ce)

Act

ions

cor

rect

ives

E

nreg

istr

emen

t /

Doc

umen

t

Stér

ili-

satio

n

Non

resp

ect d

e la

rece

tte e

t du

proc

édé

de fa

bric

atio

n : l

iste

des

in

gréd

ient

s et q

uant

ités à

la m

ise

en œ

uvre

Non

resp

ect d

u po

ids e

xact

et d

es

quan

tités

de

cons

erve

s

Non

resp

ect d

e la

tem

péra

ture

in

itial

e du

pro

duit

au m

inim

um.

Non

resp

ect d

es b

arèm

es d

e st

érili

satio

n dé

term

inés

et v

alid

és

par u

n ce

ntre

spéc

ialis

é ou

par

un

e m

étho

de d

e va

lidat

ion

reco

nnue

par

ce

cent

re.

Prés

ence

d’a

ltéra

tion

de la

co

nser

ve a

près

le te

st

d’in

cuba

tion.

Dét

ectio

n d’

un d

ével

oppe

men

t ba

ctér

ien

par v

aria

tion

du p

H d

e 0,

5 un

ité p

ar ra

ppor

t à u

ne

cons

erve

tém

oin

et si

néc

essa

ire,

aprè

s un

exam

en b

acté

riosc

opiq

ue

d’un

e co

nser

ve é

tuvé

e.

Resp

ect d

e la

rece

tte e

t du

proc

édé

de fa

bric

atio

n fix

é.

A ch

aque

lot d

e fa

bric

atio

n :

-Fa

bric

atio

n pa

r un

pers

onne

l for

à l’a

ctiv

ité

cons

erve

ur e

t aux

gui

des d

e bo

nnes

pra

tique

s d’h

ygiè

ne

-C

ontr

ôle

visu

el d

u po

ids à

la m

ise

en œ

uvre

et r

espe

ct

de la

qua

ntité

de

cons

erve

. Enr

egis

trem

ent d

e la

der

nièr

e.

-C

ontr

ôle

de la

tem

péra

ture

initi

ale

(Ti)

du p

rodu

it ré

alis

é en

der

nier

.

-C

ontr

ôle

visu

el d

es d

iffér

ents

par

amèt

res d

e st

érili

satio

n (te

mps

, tem

péra

ture

) aux

diff

éren

ts c

apte

urs

(enr

egis

treu

r et t

herm

omèt

re à

lect

ure

dire

cte)

à

inte

rval

les r

égul

iers

(par

ex.

tout

es le

s 10

min

).

-En

regi

stre

men

t écr

it du

bar

ème

de st

érili

satio

n dé

term

iné

et v

alid

é pa

r un

cent

re sp

écia

lisé

ou p

ar u

ne

mét

hode

de

valid

atio

n re

conn

ue p

ar c

e ce

ntre

.

Incu

batio

n d’

une

cons

erve

issu

e du

mêm

e lo

t de

fabr

icat

ion

: vér

ifica

tion

de l’

abse

nce

de d

éfau

t et

enre

gist

rem

ent s

ur le

dis

que

ou la

fich

e d’

enre

gist

rem

ent

des b

arèm

es.

Si re

cette

ou

proc

édé

non

conf

orm

e, c

uire

tr

aditi

onne

llem

ent l

e pr

odui

t et l

e ve

ndre

en

bout

ique

ou

en tr

aite

ur.

Ajou

ter o

u re

tirer

du

prod

uit p

our o

bten

ir u

n po

ids e

xact

. N

e pa

s sté

rilis

er le

s con

serv

es e

n tr

op a

vec

d’au

tres

pro

duits

. Re

spec

ter l

es te

mps

de

fabr

icat

ion.

Ne

pas

atte

ndre

ava

nt d

e ch

arge

r l’a

utoc

lave

. Si

la te

mpé

ratu

re c

ontr

ôlée

est

infé

rieu

re à

la

tem

péra

ture

initi

ale

fixée

, cha

uffe

r les

pr

odui

ts ju

squ’

à ob

tent

ion

de la

tem

péra

ture

in

itial

e au

min

imum

ava

nt d

e st

érili

ser.

Si

le b

arèm

e ap

pliq

ué e

n fin

de

stér

ilisa

tion

est i

nsuf

fisan

t, le

pro

fess

ionn

el re

spon

sabl

e pe

ut e

n fo

nctio

n du

vol

ume

de p

rodu

ctio

n et

du

bar

ème

réel

lem

ent a

ppliq

ué :

* So

it ré

alis

er u

n te

st d

’étu

vage

suiv

i d’u

n co

ntrô

le d

u pH

et s

i néc

essa

ire

d’un

exa

men

ba

ctér

iosc

opiq

ue e

n la

bora

toire

. C

omm

erci

alis

atio

n du

pro

duit

si le

s rés

ulta

ts

sont

satis

fais

ants

. *

Soit

les c

omm

erci

alis

er e

n pr

odui

t pé

riss

able

à 4

°C a

vec

un é

tique

tage

ada

pté*

. *

Soit

élim

iner

les c

onse

rves

.

Elim

iner

les c

onse

rves

pré

sent

ant u

n dé

velo

ppem

ent b

acté

rien

, tro

uver

le p

robl

ème

et a

ppliq

uer l

es m

esur

es c

orre

ctiv

es

(vér

ifica

tion

du p

rocé

dé, d

u ba

rèm

e ap

pliq

ué…

).

Gui

de d

e bo

nnes

pr

atiq

ues d

’hyg

iène

co

nser

veur

et a

utre

s ac

tivité

s

Fich

e de

fabr

icat

ion

et

barè

me

de

stér

ilisa

tion

valid

é

Atte

stat

ion

de

form

atio

n du

pe

rson

nel

Fich

e te

chni

que

d’ut

ilisa

tion

du

mat

érie

l et f

actu

re

d’en

tret

ien

du

mat

érie

l

Fich

ed’

enre

gist

rem

ent d

es

para

mèt

res d

e st

érili

satio

n et

d’

étuv

age

et d

isque

en

regi

stre

ur d

e ba

rèm

e év

entu

elle

men

t ann

oté

Résu

ltat d

’ana

lyse

par

un

labo

rato

ire

spéc

ialis

é.

Con

trôl

e ré

gulie

r du

pH

et

si

cess

aire

ex

amen

ba

ctér

iost

atiq

ue s

ur u

ne c

onse

rve

étuv

ée :

fréq

uenc

e à

déte

rmin

er e

n fo

nctio

n du

vol

ume

de fa

bric

atio

n à

l’ann

ée.

NB

: *

étiq

ueta

ge

adap

sign

ifie

DLC

, te

mpé

ratu

re d

e co

nser

vatio

n ai

nsi

que

tout

e au

tre

info

rmat

ion

utile

au

cons

omm

ateu

r

Edité

par

la D

ILA

Page 63: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 62 –

17 -

FIC

HE

D’E

NR

EG

IST

RE

ME

NT

: R

EG

IST

RE

DE

ST

ER

ILIS

AT

ION

Pour

cha

que

auto

clav

e :

-so

it co

mpl

éter

cet

te fi

che

-so

it ré

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er u

ne fi

che

de d

onné

es d

es b

arèm

es (p

rodu

it et

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ds, c

ondi

tionn

emen

t, ba

rèm

es) e

t ann

oter

le d

isqu

e d’

auto

clav

e (n

om d

u pr

odui

t, qu

antit

é et

poi

ds, n

° de

lot o

u da

te d

e fa

bric

atio

n) e

t ten

ir un

e fic

he d

’enr

egis

trem

ent d

es c

ontrô

les d

e se

rtis e

t de

stab

ilité

Con

trôl

es v

isue

ls

Prod

uit

Boc

al o

u bo

ite *

Bar

ème

prév

u (A

graf

er d

isqu

e)

Con

trôl

e de

sert

is

des b

oite

s C

ontr

ôle

de st

abili

(……

..jou

rs à

……

.°C)

En

débu

tE

n fin

D

ate

de

fabr

icat

ion

oun°

de

lot

Nom

Q

uant

ité

Poid

s C

ondi

tion-

nem

ent

Tem

péra

-tu

re in

itial

e (T

i)**

Tem

péra

-tu

reen

fin

de

stér

ilisa

-tio

n

Dur

ée d

est

érili

sa-

tion

de se

rtis

sage

D

ate

entr

éeD

ate

sort

ieR

ésul

tats

NB

: * si

est

ampa

ge, c

ontrô

le n

éces

saire

(voi

r la

fiche

« o

péra

tions

» n

°4)

** :

tem

péra

ture

à m

esur

er e

n fin

de

cond

ition

nem

ent e

t ava

nt st

érili

satio

n

Edité

par

la D

ILA

Page 64: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 63 –

FIC

HE

S D

E B

ON

NE

SPR

AT

IQU

ES

«FA

BR

ICA

TIO

Sym

bole

s util

isés

dan

s les

dia

gram

mes

:

: "C

CP"

U

D :

Util

isat

ion

Dire

cte

SI :

Stoc

kage

Inte

rméd

iaire

Edité

par

la D

ILA

Page 65: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 64 –

DIAGRAMME DE FABRICATION DU FOIE GRAS

MATIERES PREMIERES :

- Foie gras d’oie ou de canard.

- sel.

- poivre.

- éventuellement, épices, vin blanc, vin cuit, alcool ou autres.

Edité

par

la D

ILA

Page 66: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 65 –

RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES

DESTOCKAGE

PREPARATION

Foie Gras :

frais congelé - déconditionner éventuellement. - décongeler.

- dégorger si nécessaire. - égoutter.

- déveiner. - saler, poivrer et éventuellement ajouter d’autres épices. - faire mariner éventuellement dans du vin ou un alcool. - SI.

EMBOITAGE ET PESAGE ou REMPLISSAGE ET PESAGE

SERTISSAGE ou FERMETURE

STERILISATION

REFROIDISSEMENT

ETIQUETAGE

STOCKAGE

VENTE

Edité

par

la D

ILA

Page 67: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 66 –

FOIE

GR

AS

ET

APE

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Réc

eptio

n de

s m

atiè

res p

rem

ière

s L

es o

péra

tions

d'ab

atta

ge, d

e pr

épar

atio

n du

pal

mip

ède

gras

ai

nsi

que

l'ext

ract

ion

du

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pe

uven

t co

ndui

re

à la

co

ntam

inat

ion

du f

oie

gras

si

elle

s so

nt r

éalis

ées

dans

de

méd

iocr

es c

ondi

tions

hyg

iéni

ques

. L'

utili

satio

n d'

un f

oie

cont

amin

é pe

ut n

uire

à l

a qu

alité

hy

gién

ique

de

la c

onse

rve.

Pou

r gar

antir

au

mie

ux la

réce

ptio

n d'

un fo

ie g

ras s

ain:

- V

érifi

er l

a pr

ésen

ce d

'une

est

ampi

lle s

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ire C

.E.E

ou

vérif

ier

que

le

four

niss

eur

béné

ficie

d'

une

déro

gatio

n à

l’obl

igat

ion

d'ag

rém

ent.

- N

e pa

s ré

cept

ionn

er d

e fo

ie g

ras

prov

enan

t de

fer

mes

ne

disp

osan

t pa

s d'

un a

telie

r ag

réé,

ou

prov

enan

t de

tue

ries

fam

ilial

es.

- Vér

ifier

que

le fo

ie g

ras

frai

s es

t de

coul

eur u

nifo

rme

(bei

ge

ou ro

sée)

. Il n

e do

it pa

s por

ter d

e tra

ces d

'ecch

ymos

es.

Edité

par

la D

ILA

Page 68: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 67 –

ET

APE

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Stoc

kage

des

m

atiè

res p

rem

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s

Prép

arat

ion

Le

trans

port

des

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s gr

as d

ans

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auva

ises

con

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ns

ains

i qu

e le

s m

anip

ulat

ions

ass

ocié

es à

la

réce

ptio

n pe

uven

t pr

ovoq

uer l

'alté

ratio

n de

s foi

es g

ras.

Le

foie

gra

s es

t une

mat

ière

pre

miè

re f

ragi

le. U

n st

ocka

ge

prol

ongé

ou

dans

de

mau

vais

es c

ondi

tions

d’h

ygiè

ne e

t/ou

de

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péra

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fav

oris

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n al

téra

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et la

per

te d

'une

par

tie d

e se

s qua

lités

org

anol

eptiq

ues.

Une

déc

ongé

latio

n m

al fa

ite p

eut c

ondu

ire à

une

mau

vais

e qu

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mic

robi

olog

ique

du

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gra

s.

Les

man

ipul

atio

ns li

ées

à l'o

péra

tion

de d

évei

nage

peu

vent

co

ntam

iner

en

prof

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ur l

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ie g

ras

si e

lles

sont

réa

lisée

s da

ns d

e m

auva

ises

con

ditio

ns d

'hyg

iène

.

Pou

r pré

veni

r tou

te a

ltéra

tion

: -

S'as

sure

r qu

e le

tra

nspo

rt a

été

effe

ctué

dan

s de

bon

nes

cond

ition

s de

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péra

ture

. -

S'as

sure

r qu

e le

s fo

ies

gras

son

t à l'

abri

des

cont

amin

atio

ns

pend

ant l

e tra

nspo

rt :

- so

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ns u

n co

nditi

onne

men

t he

rmét

ique

(sa

c pl

astiq

ue

scel

lé p

ar e

xem

ple)

, - s

oit d

ans u

n ré

cipi

ent p

ropr

e et

ferm

é de

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n he

rmét

ique

.

Afin

de

maî

trise

r ce

dang

er :

- St

ocke

r le

s fo

ies

gras

à l’

abri

des

cont

amin

atio

ns (

réci

pien

t fil

mé,

etc

.).

- Sto

cker

le fo

ie g

ras

frai

s à

une

tem

péra

ture

com

pris

e en

tre 0

et

4°C

et c

elui

con

gelé

à u

ne te

mpé

ratu

re in

férie

ure

à -1

8°C

. -

Lim

iter

le s

tock

age

dans

le

tem

ps d

u fo

ie g

ras

frai

s no

n co

nditi

onné

sou

s-vi

de.

Util

iser

de

préf

éren

ce l

e jo

ur d

e la

cept

ion.

Pou

r maî

trise

r ce

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er, d

écon

gele

r le

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gra

s au

froi

d et

à

l’abr

i de

s co

ntam

inat

ions

et

met

tre e

n co

nser

ve s

ous

48

heur

es. N

e ja

mai

s rec

onge

ler e

n l’é

tat u

n pr

odui

t déc

onge

lé.

Pou

r maî

trise

r ce

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er :

- Réa

liser

le d

évei

nage

sur

un

plan

de

trava

il pr

opre

et à

l'ai

de

d'us

tens

iles p

ropr

es.

- Se

lav

er s

oign

euse

men

t le

s m

ains

ava

nt d

e pr

océd

er a

u dé

vein

age.

Edité

par

la D

ILA

Page 69: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 68 –

ET

APE

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Em

boîta

ge

Sert

issa

ge o

u Fe

rmet

ure

Stér

ilisa

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Le

foie

gra

s pe

ut ê

tre s

ouill

é à

l'occ

asio

n de

s m

anip

ulat

ions

as

soci

ées :

- p

ar u

n en

viro

nnem

ent s

ouill

é,

- par

les m

ains

du

pers

onne

l,

- par

les c

ondi

tionn

emen

ts.

L'em

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ge d

u fo

ie g

ras

dans

un

cond

ition

nem

ent

de

volu

me

trop

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rtant

nu

it à

l'eff

icac

ité

du

traite

men

t th

erm

ique

.

U

n se

rtiss

age

ou

une

ferm

etur

e dé

fect

ueux

em

pêch

e l'é

tanc

héité

du

co

nditi

onne

men

t. Le

fo

ie

gras

pe

ut

être

re

cont

amin

é à

l'iss

ue d

u tra

item

ent t

herm

ique

.

Le

foie

gra

s es

t d'

une

stru

ctur

e fr

agile

, le

tra

item

ent

ther

miq

ue q

ui l

ui e

st a

ppliq

ué n

e pe

ut ê

tre t

rop

long

et

la

tem

péra

ture

ne

doit

pas d

épas

ser 1

10°C

. C

epen

dant

, si

le

tra

item

ent

ther

miq

ue

est

trop

faib

le,

l'ass

aini

ssem

ent r

eche

rché

n'es

t pas

obt

enu.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- Réa

liser

l'op

érat

ion

d'em

boîta

ge su

r un

plan

de

trava

il pr

opre

et

à l'

aide

d'u

sten

sile

s pro

pres

.

- Se

lav

er s

oign

euse

men

t le

s m

ains

ava

nt d

e pr

océd

er à

l'o

péra

tion

d'em

boîta

ge.

- Pré

pare

r les

con

ditio

nnem

ents

au

préa

labl

e.

Pou

r m

aîtri

ser

ce d

ange

r, ut

ilise

r de

s co

nditi

onne

men

ts

dont

le

volu

me

soit

en r

appo

rt av

ec l

a ta

ille

du f

oie

gras

à

embo

îter.

Pou

r maî

trise

r ce

dang

er :

- U

tilis

er

des

couv

ercl

es

en

bon

état

et

ad

apté

s au

co

nditi

onne

men

t,-

S'as

sure

r du

bon

éta

t de

fon

ctio

nnem

ent

de l

a se

rtiss

euse

lo

rsqu

'on

en u

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e un

e (C

f. FB

P –

Serti

ssag

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- Pr

océd

er à

des

ess

ais

suiv

is d

e co

ntrô

le d

e se

rtis

(Cf.

Fich

e Te

chni

que

n°2)

.

Pou

r obt

enir

à la

fois

un

traite

men

t the

rmiq

ue e

ffic

ace

mai

s ég

alem

ent

un

foie

gr

as

satis

fais

ant

d'un

po

int

de

vue

orga

nole

ptiq

ue :

- se

rapp

roch

er d

'un

orga

nism

e sp

écia

lisé

dans

la c

onse

rver

ie;

Edité

par

la D

ILA

Page 70: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 69 –

ET

APE

CA

USE

S D

’APP

AR

ITIO

N D

ES

DA

NG

ERS

MO

YE

NS

DE

MA

ITR

ISE

E

LE

ME

NT

S D

E

SUR

VE

ILL

AN

CE

Ref

roid

isse

men

t

Stoc

kage

etve

nte

A l'

issu

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trai

tem

ent t

herm

ique

, le

prod

uit e

st re

froi

di a

u se

in d

e l'a

utoc

lave

. Cep

enda

nt, u

n re

froi

diss

emen

t mal

con

duit

peut

av

oir

des

cons

éque

nces

su

r l'é

tanc

héité

de

s co

nditi

onne

men

ts q

ui p

eut ê

tre m

ise

à m

al,

Le

stoc

kage

pro

long

é ou

dan

s de

mau

vais

es c

ondi

tions

des

co

nser

ves p

eut e

ntra

îner

l'al

téra

tion

de c

elle

s-ci

.

- ut

ilise

r de

s ba

rèm

es d

éter

min

és p

réci

sém

ent

pour

le

foie

gr

as e

n fo

nctio

n du

type

d'au

tocl

ave.

- Res

pect

er sc

rupu

leus

emen

t la

tem

péra

ture

initi

ale

du p

rodu

it et

la te

mpé

ratu

re in

itial

e de

l'ea

u, p

réco

nisé

es d

ans l

e ba

rèm

e.

- Tra

vaill

er a

vec

du p

erso

nnel

form

é.

Atte

ntio

n :

l'app

licat

ion

au f

oie

gras

d'u

n ba

rèm

e tr

op f

ort

aura

pou

r co

nséq

uenc

e, d

'une

par

t de

le s

urcu

ire,

et d

'aut

re

part

de

prov

oque

r un

e ex

suda

tion

mas

sive

de

sa g

rais

se. L

a gr

aiss

e ne

doi

t pa

s re

prés

ente

r pl

us d

e 30

% e

n po

ids

par

rapp

ort a

u po

ids n

et in

diqu

é su

r l’é

tique

tte.

Afin

de

maî

trise

r ce

dang

er :

- B

ien

réal

iser

la

co

ntre

-pre

ssio

n pe

ndan

t la

ph

ase

de

refr

oidi

ssem

ent.

- Eff

ectu

er le

refr

oidi

ssem

ent l

e pl

us ra

pide

men

t pos

sibl

e. L

e te

mps

de

refr

oidi

ssem

ent q

ui fa

it pa

rtie

du b

arèm

e dé

pend

de

la n

atur

e du

pro

duit

et d

e la

taill

e du

con

ditio

nnem

ent.

St

ocke

r le

s co

nser

ves

à l’a

bri

des

soui

llure

s et

de

l’h

umid

ité, d

ans

une

zone

ne

subi

ssan

t pa

s de

var

iatio

ns d

e te

mpé

ratu

re

impo

rtant

es

ni

soum

ise

à de

s te

mpé

ratu

res

élev

ées.

Edité

par

la D

ILA

Page 71: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 70 –

DIAGRAMME DE FABRICATION DU PATE DE CAMPAGNE

MATIERES PREMIERES :

- Viandes : maigre de porc. gras de porc.

- Abats : foies de porc. couenne et gorges.

- Œufs.

- Farine.

- Assaisonnement : sel, sel nitrité, poivre, épices, persil, bouquet garni. ail, oignons, alcool, autres.

Edité

par

la D

ILA

Page 72: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 71 –

RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES

DESTOCKAGE

PREPARATIONS PRELIMINAIRES

PREPARATION

MELANGE

- introduire tous les constituants, sauf le gras, dans le mélangeur. - mélanger. - incorporer le gras. - mélanger rapidement et UD.

EMBOITAGE ou REMPLISSAGE

SERTISSAGE ou FERMETURE

STERILISATION

REFROIDISSEMENT

ETIQUETAGE

STOCKAGE VENTE

Viande : Fraîche Surgelée

− Décongeler− Ouvrir l’emballage− Découenner− Couper en lanières− Saleréventuellement− SI

− Découenner − Couper en lanières

− Saleréventuellement

− SI

Foie :

− Parer− Dégorger − Egoutter − Couper en lanières

− Saleréventuellement

− SI

Couenne : − Parer− Cuire − SI

Gorge : − Couper − Blanchiréventuellement

− SI

Gras : − Blanchir− SI

Viandes, foie, gras, couenne, parure et gorges :

− Hacher et UD

Œufs : Frais Ovoproduits liquides

− Casser− UD

− Ouvrir l’emballage

− UD

Oignons, ail et autres :

Frais Surgelés, déshydratés

− Eplucher − Hacher − SI

− Ouvrir l’emballage

− UDPersil, bouquet garni et autres :

Frais Surgelé, déshydraté

− Laver− Hacheréventuellement − SI

− Ouvrir l’emballage

− UD

Edité

par

la D

ILA

Page 73: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 72 –

DIAGRAMME DE FABRICATION DU COQ AU VIN

MATIERES PREMIERES :

- Coq.

- Lard.

- Pour la marinade : ail, oignons. champignons. clou de girofle, muscade, bouquet garni. sel, poivre, épices. vin rouge, éventuellement alcool.

Pour la cuisson des viandes : - Matière grasse.

Edité

par

la D

ILA

Page 74: Activité de conserveur - Agriculture...La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation

– 73 –

RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES

DESTOCKAGE

PREPARATIONS Coq : Ail, oignons :

frais, frais, frais, surgelé, frais surgelés éviscéré découpé effilé ou entier découpé - éplucher. ou déshydratés - brûler. - ouvrir - éviscérer. - décongeler - couper. - ouvrir - découper. l’emballage. - brûler. - ouvrir - SI. l’emballage. - SI. - UD. - découper. l’emballage. - UD. - SI. - brûler. - UD. Champignons : Lard :

frais en conserve déshydratés surgelés salé salé, emballé - ôter la partie - ouvrir la boîte - réhydrater. - ouvrir - couper. - ouvrir l’emballage. souillée. - UD. - filtrer le jus. l’emballage. - UD. - couper. - laver. - UD le jus et les - rincer. - UD. - éplucher. champignons. - UD. - SI.

Marinade : - mettre tous les ingrédients de la marinade sauf le lard et les champignons. - laisser mariner et SI. - égouter la viande. - UD.

PRECUISSON

- faire revenir le lard et les quartiers de poulet, l’ail, le bouquet garni et les champignons ; singer éventuellement. - flamber à l’alcool. - ajouter la marinade et poursuivre la cuisson. - UD.

EMBOITAGE et PESAGE ou REMPLISSAGE et PESAGE

JUTAGE

SERTISSAGE ou FERMETURE

STERILISATION

REFROIDISSEMENT

ETIQUETAGE

STOCKAGE

VENTE

Edité

par

la D

ILA

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– 74 –

DIAGRAMME DE FABRICATION DE LA RATATOUILLE

MATIERES PREMIERES :

- Légumes : tomates, courgettes, aubergines, poivrons.

- Sel, poivre, épices.

- Ail, oignon, thym, bouquet garni.

- Matière grasse.

Edité

par

la D

ILA

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RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES

DESTOCKAGE

PREPARATIONS

Tomates : Courgettes et aubergines : Poivrons : Tous légumes surgelés : - laver. - laver. - laver. ou sous-vide : - ôter le pédoncule. - ôter les extrémités. - couper. - ouvrir l’emballage. - éventuellement, monder.- éplucher partiellement. - ôter les graines. - UD. - couper en morceaux. - couper en morceaux. - UD. - UD. - UD.

Ail, oignons : Bouquet garni : frais surgelés frais surgelé -éplucher. - ouvrir - laver. déshydraté- couper. l’emballage. - UD. - ouvrir l’emballage. - UD. - UD. - UD.

CUISSON

- faire revenir tous les ingrédients dans la matière grasse. - laisser mijoter. - SI et ou UD

EMBOITAGE ou REMPLISSAGE

SERTISSAGE ou FERMETURE

STERILISATION

REFROIDISSEMENT

ETIQUETAGE

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DIAGRAMME DE FABRICATION DE LA SOUPE DE POISSON

MATIERES PREMIERES :

- Poissons.

- Oeufs.

- Tomates, poireaux, carottes, oignons, ail.

- Concentré de tomate.

- Sel, poivre, épices.

- Matière grasse.

- Vin blanc, alcool.

- Amidon de maïs.

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RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES

DESTOCKAGE

PREPARATION Poissons : Tomates : Œufs : frais entiers surgelés filets surgelés - ôter le pédoncule. Frais Jaunes liquides- rincer. - ouvrir - ouvrir - laver. - casser -ouvrir - vider. l’emballage. l’emballage. - égoutter. - clarifier - UI - laver. - décongeler. - décongeler. - émonder. - réserver - égoutter. - étêter et fileter. - tronçonner. - couper en quartier. les jaunes - habiller. - tronçonner. - SI. - SI. - étêter et fileter. - SI - tronçonner. - SI.

Oignons : Poireaux et carottes : Tous légumes surgelés ou sous-vide frais surgelés, - éplucher. et concentré de tomate :- éplucher. déshydratés - laver. - ouvrir l’emballage. - hacher. - ouvrir - égoutter. - UD. - SI. l’emballage. - couper. - UD. - hacher. - SI.

CUISSON

- faire rissoler les légumes dans la matière grasse. - ajouter le poisson. - faire rissoler. - ajouter le concentré de tomate, le vin blanc, l’alcool et l’assaisonnement. - mouiller et poursuivre la cuisson. - écumer. - laisser bouillir. - lier avec l’amidon de maïs préalablement diluer. - laisser bouillir. - centrifuger. - UD.

EMBOITAGE

SERTISSAGE

STERILISATION

REFROIDISSEMENT

ETIQUETAGE

STOCKAGE

VENTE

Le respect de la recette et de la méthode de fabrication pour lesquelles un barème de stérilisation a été déterminé et validé est essentiel pour limiter les variations de la viscosité et de la consistance de la soupe de poissons.Ed

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ANNEXES

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ANNEXE I : Fabrication de conserves et germes pathogènes

Clostridium botulinum

Le but de cette annexe est de compléter les informations « microbiologiques » fournies en préambule du chapitre consacré aux « Points clefs », afin d’apporter aux utilisateurs du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Conserveur des éléments indispensables sur le danger bactérien le plus grave pouvant être retrouvés dans les conserves. Il s’agit de Clostridium botulinum.

Sont précisées ses conditions d’introduction, de multiplication et/ou de survie dans les aliments et donc, les conditions dans lesquelles ce germe peut être à l’origine d’une maladie chez le consommateur.

Cela doit permettre aux utilisateurs du guide conserveur de comprendre que les différentes mesures proposées dans ce guide pour assurer la maîtrise de l’hygiène de la fabrication des produits qu’ils mettent sur le marché doivent impérativement être appliquées pour préserver la santé des consommateurs.

La maladie La maladie, appelée botulisme, peut résulter :

− de l’ingestion de toxine préformée dans un aliment où s’est développée la bactérie (on parle d’intoxination),

− de l’ingestion de toxine préformée dans l’aliment et de bactéries et de spores également présentes dans l’aliment et qui vont franchir la barrière gastrique et s’implanter dans l’intestin où elles produiront leur toxine (on parle de toxi-infection),

− de l’ingestion de bactéries et de spores qui vont se multiplier et produire leur toxine dans l’intestin du consommateur (on parle de toxi-infection).

La maladie apparaît 2 à 24 h après l’intoxication et se caractérise par des troubles généralement neurologiques. L’action des toxines botuliques entraîne notamment :

− des paralysies oculaires (troubles de l’accommodation, vision double, …), − une sécheresse de la bouche (par défaut de salivation), − des troubles de la déglutition et de l’élocution, − une constipation et souvent une rétention d’urines, − l’absence de troubles sensitifs.

Dans les formes graves, on peut observer des paralysies des muscles respiratoires et éventuellement des troubles de conscience.

En France, la létalité du botulisme ne dépasse pas 6% depuis les années 50 et touche environ 0,5 personne par million d’habitants.

L’origine des germesClostridium botulinum est présent dans la terre et les sédiments marins qui peuvent ensuite contaminer les aliments. On retrouve cette bactérie notamment dans des conserves familiales insuffisamment stérilisées, plus rarement dans les conserves industrielles, dans des produits de charcuterie-salaison à base de viande de porc.

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La multiplication des germesLa connaissance des facteurs de développement des germes permet de préciser les conditions les plus favorables pour la multiplication bactérienne, augmentation du nombre de bactéries dans le produit, et donc de déterminer les produits à risques ou les étapes de fabrication à risques qui devront être maîtrisées.

La température est le principal facteur de développement des germes. La gamme des températures de croissance permet de distinguer trois catégories de bactéries en fonction de leur température optimale de croissance : les thermophiles (température optimale entre 45°C et 50°C), les mésophiles (température optimale entre 30°C et 40°C), les psychrophiles (température optimale entre 10°C et 20°C).

Clostridium botulinum, notamment le type E que l’on peut retrouver dans les aliments, est capable de se développer et de produire des toxines à partir d’une température de +5°C. Sa température optimale de croissance et de toxinogénèse est de +30°C. C’est donc un germe mésophile. Les spores produites par la bactérie sont thermorésistantes, d’où l’importance de respecter les barèmes de stérilisation afin d’éliminer des conserves cette bactérie. La toxine botulique est thermolabile et détruite par l’application pendant 10 min d’une température de 100°C. Il est donc primordial de respecter les barèmes de stérilisation afin de l’éliminer des conserves.

Le pH correspond à l’acidité du milieu, la valeur 7 caractérisant un milieu neutre, les valeurs inférieures à 7 un milieu acide, et les valeurs supérieures à 7 un milieu basique. Clostridium botulinum se développe à des pH voisins de la neutralité et sa croissance est considérée comme impossible en-deçà d’un pH de 4,5, d’où le plus grand risque de développement de la bactérie dans des aliments de pH élevé que dans des denrées acides (légumes, fruits). Le pH maximal de croissance et de toxinogénèse est d’environ 8-9.

L’activité de l’eau (Aw) représente la disponibilité de l’eau pour les bactéries, en quelque sorte l’eau libre. Il est possible de faire baisser la valeur de l’Aw par dessiccation ou par ajout de sel ou d’autres substances solubles (sucres, ...). L’Aw est une valeur comprise entre 0 et 1 (1 : Aw de l’eau pure). La valeur minimale de aw permettant la croissance et la toxinogénèse des Clostridium botulinum protéolytiques est de 0.94 et 0.97 pour les non protéolytiques, la valeur minimale permettant la germination des spores est 0.89. Le sel nitrité a un rôle inhibiteur de la croissance de Clostridium botulinum à certaines concentrations. Il est d’usage dans les charcuteries d’utiliser un mélange sel-sel nitrité à 15 g/ kg de sel nitrité à 1% ou à 24 g/ kg de sel nitrité à 0.6%.

Les moyens de contrôleLe botulisme peut avoir des conséquences graves sur la santé des consommateurs, il est donc important de prendre certaines précautions afin d’éviter l’apparition de cette maladie.

Il convient donc pour le professionnel : − de mettre en conserve des denrées de bonne qualité sanitaire (choix des matières premières, préparation soigneuse des denrées, …), − de respecter les barèmes de stérilisation définis pour chaque produit.

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ANNEXE II : ANNEXE TECHNIQUE

Le GBPH Conserveur propose en plus des Fiches de Bonnes Pratiques, une annexe technique. Cette particularité est directement liée à la pratique de la conserve. En effet, la réalisation de conserves nécessite lamise en œuvre de techniques particulières : emboîtage, sertissage, stérilisation, ... ainsi que l'utilisation de matériels spécifiques : sertisseuse, autoclave, ......

Certains aspects de la technique ou du matériel ont pu être abordés dans les Fiches de Bonnes Pratiques "Opérations", mais de façon incomplète. Il était donc important de pouvoir rassembler ces informations spécifiques au sein de Fiches Techniques.

Les Fiches Techniques proposées dans le Guide de Bonnes Pratique d'Hygiène Conserveur ont pour objectif de donner au professionnel des informations complètes sur une technique ou un matériel, y compris sur la réglementation, ainsi que des conseils pratiques. Ces fiches sont accompagnées pour la plupart d'un carnet d'adresses indiquant les coordonnées des organismes susceptibles de fournir des informations complémentaires, de proposer des formations ou des vérifications périodiques du matériel.

N° FICHES TECHNIQUES 1 Autocontrôles et contrôles réglementaires 2 Sertissage et contrôle de sertis 3 Fermeture et contrôle de la fermeture des conditionnements de verre 4 Autoclave statique discontinu : fonctionnement, conduite et contrôle 5 Stérilisation 6 Métrologie 7 Etiquetage 8 Choix du conditionnement 9 Information générale sur le matériel

Avertissement :Les fiches techniques présentées dans cette annexe n’ont pas la prétention d’être exhaustives. Elles sont données à titre d’information et leur lecture ne dispense en rien le suivi d’une formation à la fabrication de conserves par les personnes amenées à réaliser cette opération.

Sources des illustrations utilisées dans cette annexe : guide Carnaud SA, « Le sertissage, boites rondes », 1977

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FICHE TECHNIQUE N°2 : SERTISSAGE ET

CONTROLE DE SERTIS

Le sertissage est l'opération par laquelle on assemble de façon étanche la boîte métallique et son couvercle. OBJECTIF : Obtenir un conditionnement étanche aux gaz et aux liquides et adapté au traitement thermique. MISE EN OEUVRE : • s'assurer que la boîte et le couvercle sont compatibles, • s'assurer que la sertisseuse est en bon état et que le mandrin est adapté, • s'assurer de la qualité du serti, • faire effectuer le sertissage et le contrôle de serti par du personnel formé à ces techniques. CONTROLES : Mettre en œuvre des contrôles de serti selon une méthode et une fréquence définies. A titre indicatif :

METHODE

FREQUENCE

Examen visuel et tactile

- 2 à 3 boîtes au démarrage - puis quelques boîtes en cours de fabrication.

Examen dimensionnel du serti

-2 à 3 boîtes au démarrage puis quelques boîtes en cours de fabrication.

Examen dimensionnel par coupe Examen par décorticage

Fréquence sous la responsabilité du professionnel, à définir en lien avec son équipementier, en fonction de son volume de production. Le professionnel peut avoir recours à cette méthode au démarrage et en cours de production au minimum une fois par an.

- facultatif.

Contrôle des sertis : Faire un contrôle visuel systématique de l’étanchéité quel que soit le contenant et le système de fermeture. Enregistrer le contrôle en début et en fin d’étape de fermeture du conditionnement de façon hermétique. Mesures correctives à appliquer sur les lots non-conformes :

Elimination ou reconditionnement des lots en cas de défaut de sertissage. Les mesures correctives à appliquer sur le matériel sont quant à eux détaillés dans les pages suivantes.

- facultatif.

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1 - Définition du sertissage :

Le sertissage est l'action d'assembler par agrafage un fond et un corps de boîte. Cet agrafage est obtenu par roulage du bord du fond de la boîte avec le bord du corps de la boîte. Cette opération de roulage est réalisée par un jeu de molettes de 1ère et 2ème passe ainsi qu'à l'aide d'un dispositif de compression.

L'étanchéité de la boîte est ainsi obtenue, grâce à l'assemblage des deux bords ainsi qu'à l'aide du joint situé sur le couvercle (encore appelé fond).

Boîte : bord à sertir

Couvercle (agrandissement) ou fond de boîte

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2 - REALISATION DU SERTISSAGE :

Le sertissage est réalisé à l'aide d'une sertisseuse à main ou mécanique. La sertisseuse est composée de 2 parties essentielles agissantes lors du sertissage : le plateau et le mandrin.

Le plateau sur lequel est disposé le corps de boîte permet de maintenir de façon stable le corps de boîte lors de l'opération de sertissage.

Les molettes et le mandrin servent à effectuer réellement le sertissage : - le mandrin effectue la mise en compression. Il épouse la forme du couvercle et un ressort vient stabiliser le tout. Le couvercle et la boîte peuvent ensuite être soumis au jeu des molettes. - les molettes effectuent une première et une deuxième passe.

Remarque : les sertisseuses pour les boîtes métalliques et les verrines sont différentes.

L'opération de sertissage se décompose en 3 principales étapes :

• mise en compression • opération de première passe • opération de seconde passe

Etant donnée la technicité de l'opération, il est essentiel que le personnel soit formé. La formation doit être dispensée par des organismes reconnus et maîtrisant bien ces techniques (voir "adresses utiles").

2.1. Mise en compression :

La boîte et le couvercle sont comprimés sous l'effet d'un ressort : compression de bas en haut.

But :• bloquer les mouvements du couvercle par rapport à la boîte, • permettre la transformation du bord à sertir en crochet à sertir (fond).

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2.2. Opération de première passe :

Il s'agit d'enrouler le crochet à sertir du fond sur le bord à sertir du couvercle.

But :• réaliser le "roulé de première passe".

2.3. Opération de seconde passe :

Il s'agit d'assurer par écrasement progressif du roulé de première passe, l'assemblage définitif du corps de la boîte et du couvercle de la boîte.

But : • réaliser un assemblage résistant mécaniquement et suffisamment étanche pour préserver le contenu de la boîte.

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EXEMPLE DE SERTI

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3 - CONTROLE DE SERTI :

3.1. Objectif :

Il est primordial d'évaluer la qualité d'un serti au cours de la production puisque la qualité du serti détermine essentiellement le caractère étanche du conditionnement. Un serti défectueux entraîne la non étanchéité du conditionnement et rend inefficaces toutes les opérations suivantes stérilisation.

3.2. Méthode de contrôle des sertis :

LES CONTROLES DE SERTI SONT OBLIGATOIRES ET INDISPENSABLES.

Le personnel affecté au contrôle de serti doit être formé. Les contrôles permettent de vérifier en amont qu'une production ne sera pas gâchée par un sertissage défectueux. De plus, s'ils confirment la qualité du serti mais que les contrôles de stabilité des conserves donnent de mauvais résultats, on pourra écarter l'hypothèse d'un serti défectueux.

Les résultats de ces contrôles sont à conserver et sont à présenter lors d'un contrôle par les services concernés.

On évalue la qualité des sertis : • par contrôles visuels, • par contrôles tactiles, • ou à l'aide de mesures.

Les contrôles visuels et tactiles ne permettent de détecter que des défauts grossiers. D'autres défauts, d'incidence élevée sur la qualité du serti ne peuvent être détectés qu'à l'aide de contrôles par décorticage ou par mesures. C'est pourquoi, ces contrôles sont complémentaires dans la détermination de la qualité d'un serti.

contrôle visuel :En observant les boîtes, il est possible d'observer des défauts visibles sur le rebord de la boîte : stries, saillies, fractures, ......

contrôle tactile : On effectue le contrôle tactile en faisant glisser le serti entre le pouce et l'index. On peut détecter les défauts suivants : saillie, côtelage, bourrelet, ....

contrôle des mesures :Ce contrôle permet d'évaluer de façon précise la qualité du serti. On mesure par exemple l'épaisseur du serti : si la mesure est différente de la mesure de référence, on pourra détecter que le serti est trop serré ou trop lâche, ou d'autres types de défauts.

On peut procéder à 3 types de contrôle par mesure : • un examen dimensionnel, • un examen par coupe, • un examen par décorticage.

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3.2.1 - Examen dimensionnel - examen non destructif:

Il s'agit de prendre des mesures extérieures de la boîte afin de les comparer à des mesures de référence.

- mesure de la hauteur de la boîte finie, - mesure de la hauteur du serti, - mesure des diamètres extérieurs du serti, - mesure de la profondeur de la cuvette du couvercle après sertissage.

Ces mesures sont effectuées à l'aide d'un micromètre ou d'un pied à coulisse et d'un comparateur. Pour être représentatifs, ces examens doivent être réalisés au moins en 3 endroits pour une même boîte. Les informations obtenues renseignent sur la conformation du serti mais ne permettent pas de déterminer la conformité du serti.

Ce contrôle est réalisé en début et en cours de fabrication.

Exemple d'examen dimensionnel non destructif

Edité

par

la D

ILA

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3.2.2 - Examen par coupe - examen destructif :

On effectue des coupes du serti à l'aide d'une scie ou d'une meule afin de pouvoir observer la structure interne du serti. L'observation est réalisée à l'aide d'une loupe ou d'un agrandisseur ; des mesures de la structure interne du serti peuvent être relevées à l'aide d'un pied à coulisse adapté.

On mesure : • principalement la croisure, • les crochets de corps, • les crochets de fond. (voir schémas ci-après)

La croisure peut se calculer par la formule suivante : (crochet de corps + crochet de fond + épaisseur de serti) - hauteur de serti.

La comparaison de ces mesures à des mesures de référence permet de juger de la qualité du serti.

Exemple de mauvais sertis décortiqués

− Crochet de corps trop long

− Crochet de fond trop court

− Crochet de fond trop long

Crochet de fond de boite

Crochet de corps de boite

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par

la D

ILA

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– 93 –

3.2.3 - Examen par décorticage - examen destructif :

Le décorticage a pour objet de séparer le crochet de corps du crochet de fond. Une fois ces crochets séparés, on pourra procéder à leur examen et relever d'éventuels défauts.

......

Exemple de décorticage de serti

Suite à l’examen de décorticage, une évaluation visuelle du taux d’ondulation doit être réalisée par un opérateur formé. Si ce taux est supérieur à 30% (voir schéma ci-dessous), la sertisseuse doit être arrêtée et réglée par un opérateur formé ou si nécessaire par l’équipementier.

3.3. Principaux défauts, origine et mesures correctives :

De nombreux défauts peuvent être détectés grâce à un examen visuel ou tactile : saillie, empreinte circulaire de stries horizontales, endommagement du revêtement, bourrelets, sortie de joint, serti très lâche, ....... D'autres ne peuvent être détectés qu'à l'aide des mesures de serti ou lors de l'examen d'une coupe de serti, par exemple un serti trop serré.

Les principales origines des défauts sont les suivantes : • défauts des boîtes ou des fonds : déformation, pastille épaisse, denrée sur la boîte ou le couvercle, couvercle inadapté (norme France-norme Europe), serti du fabricant défectueux, ........ • matériel détérioré ou usagé : molette usée, lèvre du mandrin usée, graisse, rouille, sertisseusedéréglée, caractères de hauteur inégale, ...... • personnel non qualifié : mauvaise disposition de la boîte ou du couvercle, pas de centrage, ..... • mauvaises méthodes de travail : pas de contrôle, ...

On remarquera particulièrement la présence ou l'absence de picots, d'ondulations, d'empreintes de serrage,

Edité

par

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ILA

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L'OPERATION DE SERTISSAGE REALISEE PAR DU PERSONNEL NON QUALIFIE PRESENTE UN CARACTERE DANGEREUX.

EXEMPLE DE SERTI DEFECTUEUX

Lors du constat d'un défaut de sertissage, il faut mettre en place les mesures correctives adaptées (cf. tableau des fréquences et des mesures correctives). Le contrôle d'un serti sur un lot de boîtes serties à vide permet de s'assurer de la qualité du serti. Il permettra si besoin d'affiner les réglages, de s'assurer que la boîte, le couvercle et le mandrin sont compatibles et en bon état.

En règle générale, ce préalable permet de lancer le sertissage d'un lot de boîtes avec une meilleure garantie de résultat. Le contrôle par décorticage sur boîtes pleines viendra confirmer ce résultat.

En cas de constat d'un sertissage défectueux sur un lot de boîtes pleines, il convient de reconditionner le lot IMMEDIATEMENT ou de l'éliminer. Attention, les denrées ne doivent pas stationner de façon prolongée à température ambiante à l'occasion de ce reconditionnement. Celui-ci doit être réalisé dans de bonnes conditions hygiéniques.

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ADRESSES UTILESListe non exhaustive

Organisme Adresse Centrale Fonction

CTCPA 44, rue d'Alésia 75782 Paris Cedex

: 01.53.91.44.44

Centre Technique spécialisé dans les conserves.

Assure des formations à toutes les techniques nécessaires à la fabrication de conserves.

IFIP 7, avenue du Général de Gaulle 94 700 MAISON ALFORT tél. : 01 43 68 57 85

Centre Technique spécialisé dans les produits de salaison et des conserves à base de viande.

Assure des formations à toutes les techniques nécessaires à la fabrication de conserves.

D’autres organismes, CFA ou lycées agricoles spécialisés par exemple, peuvent conseiller et/ou former les professionnels en matière de sertissage notamment.

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ANNEXES DE LA FICHE TECHNIQUE N°2 : METHODE ET FREQUENCE DES CONTROLES DES SERTIS

• annexe 1 : contrôle visuel et tactile du serti

• annexe 2 : contrôle dimensionnel du serti

• annexe 3 : contrôle dimensionnel du serti par coupe

• annexe 4 : contrôle dimensionnel du serti par décorticage

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par

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FICHE TECHNIQUE N°3 : FERMETURE ET CONTROLE DE LA FERMETURE

DES CONDITIONNEMENTS DE VERRE

La fermeture ou le "bouchage" des conditionnements de verre est l'opération par laquelle on assemble le bocal et le couvercle pour obtenir un conditionnement étanche.

OBJECTIF :

Obtenir un conditionnement étanche aux gaz et aux liquides et adapté au traitement thermique.

MISE EN OEUVRE :

• s'assurer que les bocaux et les couvercles sont compatibles, • s'assurer que la sertisseuse est en bon état et que le mandrin est adapté, • s'assurer de la qualité de la fermeture, • faire effectuer la fermeture et le contrôle de la fermeture par du personnel formé à ces techniques.

CONTROLES :

Mettre en œuvre des contrôles de fermeture selon une méthode et une fréquence définies.

METHODE FREQUENCE

Evaluation visuelle - 2 à 3 verrines au démarrage - régulièrement au cours des fabrications

esure du vide - 1 verrine au démarrage

Contrôle du serrage des capsules à vis

- 1 verrine au démarrage

pection du joint - 1 verrine au démarrage

Faire un contrôle visuel systématique de l’étanchéité quel que soit le contenant et le système de fermeture. Enregistrer le contrôle en début et en fin d’étape de fermeture du conditionnement de façon hermétique.

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1 - DEFINITION DE LA FERMETURE :

La fermeture des conditionnements de verre permet le bouchage étanche et permanent à l'aide d'un couvercle. Elle s'effectue en appliquant sur le haut du bocal de verre, que l'on appelle la bague du bocal, uncouvercle adapté. Le joint de couvercle permet d'assurer l'étanchéité du conditionnement aux gaz, aux liquides et aux micro-organismes.

2 - REALISATION DE LA FERMETURE :

Le bouchage des bocaux est effectué à l'aide d'une capsuleuse ou d'une sertisseuse. La tenue de la capsule encore appelée couvercle, est assurée par le vide régnant dans l'espace libre du bocal, le joint assurant la cohésion de l'ensemble. Pour assurer la fermeture, on dépose le bocal et son couvercle sur le socle de la capsuleuse qui garantit la stabilité de l'ensemble. Puis, on descend légèrement le mandrin aimanté de la capsuleuse de sorte que la capsule s'y colle. A ce moment, de la vapeur est diffusée à la surface du bocal. Au bout de quelques secondes, on abaisse à fond le mandrin qui retient le couvercle de façon à effectuer le capsulage.La vapeur en refroidissant diminue légèrement de volume et crée ainsi une légère dépression interne au bocal qui permet la tenue de la capsule.

Le bouchage métallique des récipients de verre peut être réalisé de différentes façons selon le type de récipient.Toutefois, le bouchage se réalise toujours sous-vide. La fermeture sous-vide est parfois renforcée par le vissage du couvercle ou par son accrochage.

Caractéristiques générales des différents types de capsule :

Twist Off ouEurotwist

Eurocap et Eurocap X

Pry Off Press Twist Deep Press

Principed'étanchéité

horizontale horizontale latérale horizontale et latérale

latérale

Tenue de la capsule

par dépression internerenforcée par accrochage des crans

par accrochage mécanique + dépressioninterne

par dépression interne

par dépression interne

pardépressioninterne

Bouton de sécurité

parfois parfois non oui oui

Fermeture vissage sous vide sertissage sous vide

par pression verticale sous vide

par pression verticale sous vide

par pression verticalesous vide

Remarque : les capsuleuses ou sertisseuses sous-vide utilisées pour les bocaux et les sertisseuses utilisées pour les boîtes sont différentes. Ed

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3 - EVALUATION ET CONTROLE DES FERMETURES :

3.1. Objectif :

L'évaluation de la qualité de la fermeture est essentielle car elle conditionne la qualité finale de la denrée. La fermeture détermine le caractère étanche du conditionnement : une fermeture défectueuse annule tout le bénéfice du traitement thermique.

On évalue la qualité de la fermeture par des examens visuels et par la mesure du vide régnant dans le conditionnement.

On effectue ces contrôles : • avant le traitement thermique et • après le traitement thermique.

Evaluation avant le traitement thermique :

L'évaluation de la qualité du serti préalablement au traitement thermique est importante. En effet, les défauts d'étanchéité ont tendance à s'accentuer lors du traitement thermique sous l'effet de la pression régnant dans l'autoclave. L'accentuation de ces défauts entraîne la perte d'étanchéité du conditionnement, éventuellement l'ouverture du conditionnement dans l'autoclave.

Evaluation après traitement thermique :

On procède également au contrôle de la fermeture à l'issue du traitement thermique afin de s'assurer de la parfaite étanchéité du conditionnement et surtout de l'existence du vide dans l'espace libre entre la denrée et le couvercle.

3.2. Méthode de contrôle des fermetures :

LES CONTROLES SONT OBLIGATOIRES ET INDISPENSABLES. Ils permettent de vérifier en amont qu'une production ne sera pas gâchée par un sertissage défectueux. De plus, s'ils confirment la qualité de la fermeture mais que les contrôles de stabilité des conserves donnent de mauvais résultats, on pourra écarter l'hypothèse d'un serti défectueux.

Les résultats de ces contrôles sont à conserver et sont à présenter lors d'un contrôle par les services concernés.

Quelque soit le stade de fabrication auquel on réalise le contrôle, on procède de la même façon. On évalue la qualité de la fermeture : • à l'aide de contrôles visuels, • par mesure du vide.

Les premiers contrôles sont non destructifs, en revanche, les seconds sont destructifs. Le contrôle essentiel et le plus efficace est le contrôle visuel.

Les contrôles par mesures du vide sont effectués à l'aide d'un vacuomètre qui mesure la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du pot. La valeur du vide relatif mesuré doit être en rapport avec les valeurs recommandées par le fournisseur de bocaux, pour chaque type de bocal. Ed

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CONTROLE PAR TYPE DE BOUCHAGE :

Twist Off ou Euro-Twist

Avant traitement thermique Après traitement thermique

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentréengagement de la casquette, vérification que les crans ne sont pas écrasés.

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentré, absence de becquet.

Tests destructifs : mesure du vide, inspection du joint.

Tests destructifs : mesure du vide, inspection du joint.

Eurocap et Eurocap X :

Avant traitement thermique Après traitement thermique

Evaluation visuelle :concavité du panneau ou bouton rentré, profil en casquette, engagement de la casquette.

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentré, absence de becquet.

Tests destructifs : mesure du vide, inspection du joint.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

Pry Off

Avant traitement thermique Après traitement thermique

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentré, engagement de la casquette.

Evaluation visuelle :concavité du panneau ou bouton rentré, absence de becquet.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

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Press Twist :

Avant traitement thermique Après traitement thermique

Evaluation visuelle : profil en casquette, concavité du panneau ou bouton rentré.

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentré, absence de becquet.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

Deep Press :

Avant traitement thermique Après traitement thermique

Evaluation visuelle :profil en casquette, concavité du panneau ou bouton rentré.

Evaluation visuelle : concavité du panneau ou bouton rentré, absence de becquet.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

Tests destructifs :mesure du vide, inspection du joint.

3.3. Fréquence des contrôles :

Les contrôles ont lieu sur 2 à 3 boîtes au démarrage, puis régulièrement au cours de la fabrication.

3.4. Principaux défauts, origine et mesures correctives :

Les défauts rencontrés peuvent avoir différentes origines. Cependant, quelle qu'en soit l'origine, ils sont pratiquement tous de la même gravité : ils empêchent l'étanchéité du conditionnement.

Les principales origines des défauts sont :

• défauts de couvercles : couvercles rouillés, souillés, déformés, joint inégal ou déformé.

• matériel détérioré ou usagé : injection de vapeur insuffisante, ......

• personnel non qualifié : mauvais positionnement de la capsule, mauvais réglage de la cloche à vide, .......

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EXEMPLES DE DEFAUTS

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En cas de constat répété de défaut de capsulage, il convient de mettre en œuvre les mesures correctives que sont le réglage de la capsuleuse, le bon positionnement du couvercle, voire l'aménagement du barème (établissement de la contre-pression). Il est donc très important d'effectuer régulièrement au cours du capsulage des contrôles afin de ne pas gâcher toute une production lorsque l'on constate un défaut a posteriori.

En cas de constat de capsulage défectueux sur un lot de boîtes pleines, il convient de reconditionner le lot IMMEDIATEMENT ou de l'éliminer. Attention, les denrées ne doivent pas stationner de façon prolongée à température ambiante à l'occasion de ce reconditionnement. Celui-ci doit être réalisé dans de bonnes conditions hygiéniques.

3.5. Cas particulier des bocaux de type Le Parfait et Familia Wiss :

• Bocaux Le Parfait : Pour les bocaux de type Le Parfait, il faut réaliser simplement un contrôle visuel après la fermeture et à l'issue du traitement thermique pour vérifier que le joint est correctement installé.

• Bocaux Familia Wiss : Pour les bocaux à fermeture de type Familia Wiss, on réalise les mêmes contrôles que pour les bocaux à fermeture de type Eurocap. Préalablement, on dévisse le couvercle puis on inspecte la capsule. Le bouton doit être rentré.

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FICHE TECHNIQUE N°4 : AUTOCLAVE STATIQUE DISCONTINU

FONCTIONNEMENT, CONDUITE ET CONTROLES

L'autoclave est l'appareil utilisé pour effectuer le traitement thermique des conserves. C'est un récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique utilisé pour la cuisson sous pression en vue d'une stérilisation.

L'autoclave est la pièce maîtresse de la réalisation de conserves.Pour maîtriser son fonctionnement, il est nécessaire :

* que les opérateurs affectés à la conduite d'autoclave aient été formés à cette technique.La conduite d'un autoclave requiert de nombreuses connaissances, tant pour mener à bien le barème choisi, que pour prévenir les dangers associés à l'utilisation de cet appareil sous-pression.

* que l'autoclave soit correctement et régulièrement entretenu.Celui-ci peut présenter des dépôts de rouille, une cuve encrassée, de l'eau mal évacuée dans la cuve, ...., ce qui nuit à la qualité du traitement thermique. Il faut également veiller à l'approvisionnement régulier en papier et en encre de l'enregistreur de barèmes.

* que les contrôles périodiques des organes de sécurité et de mesure soient effectués sur l'autoclaveafin de s'assurer que son utilisation ne présente pas de caractère dangereux pour l'opérateur et que les mesures effectuées par les divers appareils (thermomètre, manomètre, ...) sont exactes.

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1 - DEFINITION :

L'autoclave est l'appareil grâce auquel il est possible de fabriquer des conserves. En effet, pour détruire les germes présents dans la denrée à stériliser, il faut que la température s'élève en tout point du produit. Pour réaliser cette opération assez rapidement, afin de ne pas trop cuire le produit, il est nécessaire de l'effectuer sous pression dans un récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique utilisé pour la cuisson sous pression.

2 - PRESENTATION DE L'AUTOCLAVE :

AUTOCLAVE STATIQUE VERTICAL CHAUFFE AU GAZ

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2.1. Les équipements :

L'élément constitutif essentiel de l'autoclave est la cuve métallique calorifugée destinée à recevoir les denrées à appertiser. Cette cuve peut être orientée verticalement ou horizontalement. Elle est munie d'un couvercle à fermeture hermétique équipé de 2 purges pour la vapeur ainsi que d'une soupape de sécurité.

Sur le côté de la cuve sont installés : - le thermomètre à mercure pour le contrôle de la température de l'enceinte, - une sonde de température.

Le chauffage est effectué grâce à des injections de vapeur ou par chauffage direct (résistance électrique, gaz). La sonde de température commande la vanne de régulation de l'arrivée de vapeur ou de chauffage au gaz ou électrique et le pressostat. Cette sonde est également reliée au thermomètre enregistreur qui permet d'enregistrer le barème appliqué sous la forme d'une courbe : évolution de la température en fonction du temps.

La cuve est également équipée d'un manomètre permettant la mesure de la pression et d'un régulateur de pression.

La cuve est reliée à des circuits d'arrivée d'eau et, dans le cas du traitement de denrées conditionnées en bocaux, à des circuits d'air. Des circuits d'évacuation permettent l'évacuation de chaque fluide. Ces circuits peuvent être différents suivant que le fluide caloporteur est l'eau ou la vapeur. De nombreux autoclaves phase eau sont également équipés d'une pompe de brassage. Elle permet d'homogénéiser la température du fluide caloporteur.

2.2.Le fluide caloporteur :

Le fluide caloporteur est le fluide qui transmet la chaleur aux denrées à traiter et permet la stérilisation. Ce fluide peut être :• de l'eau surchauffée directement ou par injection de vapeur, • de la vapeur. Ces deux fluides peuvent être utilisés indifféremment. L'eau est conseillée dans le traitement des conditionnements fragiles (pots de verre). L'arrivée d'eau est souvent située dans la partie haute de la cuve, mais elle peut être installée en partie basse ou dans les deux parties. L'arrivée de vapeur est toujours située en partie basse de la cuve.

2.3. La contre-pression :

On peut être amené à augmenter la pression régnant dans l'autoclave de sorte que celle-ci soit supérieure à tout moment à la pression régnant dans les conditionnements. La contre-pression peut être réalisée à l'aide d'une canalisation d'air comprimé située dans la partie haute de la cuve.

2.4. La pompe à vide :

L'usage de la pompe à vide a le même objectif que l'application de la contre pression. Elle est utilisée dans le cas de la stérilisation de denrées conditionnées dans certains bocaux de verre. La mise en œuvre de la pompe à vide permet de chasser l'air compris dans l'espace libre des bocaux de verre et de créer ainsi une dépression interne au sein de ces conditionnements. Ainsi, lors du traitement thermique, la pression interne des bocaux reste toujours inférieure à la pression interne de l'autoclave ce qui permet d'assurer l'étanchéité du couvercle pendant le traitement thermique. Ed

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III - FONCTIONNEMENT ET CONDUITE DE L'AUTOCLAVE :

3.1. Les autoclaves phase eau :

Les autoclaves phase eau sont partiellement remplis d'eau. L'eau est mise à chauffer, par injection régulière de vapeur ou chauffage directe. Lorsque celle-ci est suffisamment chaude (40° à 50°C), les futures conserves sont introduites dans la cuve, via un panier ou directement. Le niveau de l'eau est complété de façon à recouvrir les boîtes et les bocaux.

Une croix métallique peut être installée sur la dernière couche de conditionnements, en particulier lorsque la cuve est remplie de façon incomplète. Le calage ainsi réalisé permet d'éviter le déplacement des conditionnements lors du cycle de stérilisation.

Le niveau de l'eau doit être supérieur au niveau des conditionnements et toujours supérieur au niveau des sondes.

Le couvercle est fermé manuellement ou automatiquement. Au préalable, pour les autoclaves à fermeture automatique, il convient de s'assurer que les organes de sécurité de fermeture sont en bon état de marche (voir chapitre suivant "Vérifications réglementaires").

On chauffe à nouveau pour effectuer la montée en température jusqu'au palier de stérilisation. La purge ou les purges situées sur le couvercle doivent restées ouvertes.

Une fois la température de régime atteinte, on la maintient : c'est le palier de température. Le palier de température correspond à la durée pendant laquelle on maintient la température de régime. Lorsqu'il est nécessaire d'appliquer la contre-pression, on commence à l'appliquer lors du palier de température.

Lorsque la durée de palier est atteinte, on commence le refroidissement par injection d'eau froide. Si besoin, la contre-pression est maintenue pendant toute la durée du refroidissement. Lorsque le refroidissement est terminé, la pression interne de l'autoclave est ramenée à la pression atmosphérique par jeu des différentes vannes de régulation de la pression et on peut procéder à l'ouverture de l'autoclave, sortir les conserves, après vidange ou non.

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EXEMPLE DE CYCLE DE STERILISATION

A : zone à valeur stérilisatrice négligeable, B : zone stérilisante

3.2. Les autoclaves phase vapeur :

La procédure est identique à celle décrite précédemment. Le fluide étant de la vapeur, le remplissage en vapeur de l'autoclave a lieu une fois le couvercle fermé.

3.3. Conduite de l'autoclave :

La conduite des autoclaves à couvercle amovible ne doit être confiée qu'à du personnel expérimenté, instruit des manœuvres à effectuer sur cette catégorie d'appareils et des dangers qui leur sont propres. L'exploitant d'un appareil doit pouvoir justifier des dispositions qu'il a prises à cet égard (art. 16 de l'arrêté du 16 janvier 1980 portant réglementation des appareils à pression de vapeur et à couvercle amovible). La conduite de l'autoclave implique la formation de l'opérateur.

Les organismes suivants conseillent et/ou proposent des formations à la conduite d'autoclave : CNCT,

4 - REGULATION DE L'AUTOCLAVE :

Le pilotage de l'autoclave peut être réalisé manuellement ou à l'aide d'un tableau de commande relié aux différentes vannes de régulation, ou bien encore à l'aide d'un automate programmable.

En commande manuelle, l'opérateur doit lui-même effectuer les commandes et toutes les régulations de pression et de température.

Température au point critique

CFBCT, CTCPA, IFIP, ARADTmv, PIT CEPROC Evolution Pro, CFA ou lycées agricoles spécialisés … (cf. coordonnées dans la rubrique « Adresses utiles »).

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Ce type de commande nécessite un important savoir-faire et une maîtrise totale de l'outil.

Pour les commandes gérées à l'aide d'un tableau de commande ou d'un automate, l'opérateur se contente de programmer son matériel. Cela ne dispense pas l’opérateur de procéder à une surveillance ponctuelle du bon déroulement de l’opération. Afin de maîtriser de telles programmations, il est nécessaire de suivre une formation.

Le personnel affecté à l'utilisation de l'autoclave, y compris sa régulation, doit suivre une formation spécifique, adaptée au matériel utilisé. L'utilisation de l'autoclave par du personnel non qualifié revêt un caractère dangereux pour le personnel et pour l'environnement.

Lors de l'achat de l'autoclave, le fabricant doit délivrer une notice d'utilisation qui expose clairement la conduite d'autoclave pour l'opérateur.

5 - ENTRETIEN DE L'AUTOCLAVE :

Comme tout outil de travail, l'autoclave nécessite un entretien constant mais également des contrôles et des vérifications périodiques (voir chapitre "Vérifications réglementaires"). Le fournisseur doit remettre à l'exploitant un carnet propre à l'autoclave et exposant les modalités d'entretien, les contrôles et leur fréquence.

5.1. La cuve :

Le point sensible en matière d'entretien est certainement la cuve. Elle peut être rapidement entartrée, le métal peut également s'oxyder. Le tartre ainsi déposé nuit aux échanges de chaleur dans l'enceinte. De plus, le dépôt de calcaire sur les conditionnements des denrées à stériliser contraint au nettoyage de ces derniers à l'issue du traitement thermique.

Il faut donc procéder au détartrage dès que nécessaire. Les fournisseurs d'autoclave ou de produits d'entretien recommandent 3 types de produits :

• un produit anti-calcaire d'action préventive : c'est un produit que l'on ajoute à l'eau avant le traitement thermique et qui prévient le dépôt du calcaire,

• un détartrant à proprement parler, afin de procéder à l'élimination du tartre lorsque celui-ci est installé,

• un produit pour protéger la cuve contre le tartre et l'oxydation à appliquer une fois par an.

5.2. L'enregistreur du barème :

Celui-ci doit disposer d'éléments opérationnels avant la mise en route du traitement thermique.

Il convient de vérifier avant chaque mise en œuvre que :

• le stylet est suffisamment alimenté en encre et au besoin, renouveler le stylet, • le disque de papier n'est pas plein et qu'il est bien en place et au besoin, changer le disque.Ed

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5.3. La propreté :

L'opérateur veille également au maintien en bon état de propreté de l'autoclave, en particulier pour la cuve, le panier, les intercalaires et la croix.

Avant le remplissage de la cuve, celle-ci doit être parfaitement vidangée afin que de l'eau ayant stagné ne contamine pas l'eau renouvelée de la cuve.

5.4. Les contrôles visuels :

L'opérateur peut également s'assurer au moyen d'un simple contrôle visuel que l'autoclave ne présente pas de défauts majeurs ou de détérioration flagrante: joint de la cuve absent par endroit, visse de serrage du couvercle abîmée par endroit, .... En cas de constat de telles anomalies, suspendre l'usage de l'autoclave et procéder aux réparations nécessaires.

Ces constatations visuelles et l'entretien permanent de l'autoclave ne suffisent pas à assurer la totale sécurité à l'utilisation de l'équipement. C'est pourquoi des vérifications et des contrôles obligatoires doivent être effectués par un organisme agréé.

6 - VERIFICATIONS REGLEMENTAIRES :

6.1. Objet des contrôles :

L'autoclave, comme tout appareil à pression est soumis à des vérifications réglementaires périodiques. En effet, l'utilisation d'un autoclave pouvant revêtir un caractère dangereux, diverses dispositions réglementaires ont été prises afin de garantir une plus grande sécurité à l'utilisation. Les contrôles effectués permettent de déterminer si des organes importants ou des organes de sécurité sont en mauvais état.

6.2. Contrôles à effectuer et fréquence :

Organes concernés par le contrôle Fréquence

l'ensemble des organes de sécurité au moins tous les 18 mois

cuve (inspection intérieure et extérieure) au moins tous les 18 mois

thermomètre (étalonnage) au moins tous les 18 mois

cuve (épreuve) A l’installation Suite à des réparations notables Et au minimum tous les 10 ans

Remarque :Dans les cas suivants, il est admis que les contrôles ne soient pas effectués : • générateur de vapeur ≤ 25 litres, • récipient (la cuve) ≤ 100 litres et, température ne dépassant jamais 110°C et chauffage non assuré par de la vapeur surchauffée. Ed

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Installation de l'autoclave :

Préalablement à l'utilisation d'un autoclave, le fabricant doit procéder à l'épreuve décennale.L'épreuve de l'autoclave consiste à soumettre l'autoclave à des conditions extrêmes d'utilisation afin de tester sa fiabilité et le caractère non dangereux de son utilisation. On applique une pression à l'intérieur de l'autoclave qui est supérieure à la pression maximale prévue. Si l'autoclave passe cette épreuve avec succès, on appose un timbre qui indique le jour, le mois et l'année de l'épreuve ainsi que la pression maximale d'utilisation prévue.

Le fournisseur doit également remettre : - un livret d'utilisation exposant la conduite de l'autoclave ainsi que l'entretien à la charge de l'opérateur, - un livret d'entretien dans lequel l’utilisateur doit faire figurer chacun des comptes rendus des visites de contrôles ainsi que les anomalies ou réparations. L'acquéreur doit ensuite déclarer l'utilisation de l'autoclave au service des Mines de son département ou de sa région.

Contrôle des organes de sécurité et étalonnage :

Tous les 18 mois, procéder au contrôle : - des organes de sécurité, - de la cuve, - du thermomètre.

Les organes de sécurité comprennent les soupapes, les organes de fermetures, les évacuations, ... ATTENTION : pour les autoclaves à fermeture automatique, les contrôles des organes de sécurité de la fermeture sont plus nombreux. La cuve est également inspectée à cette occasion à l'intérieur et à l'extérieur afin de détecter d'éventuelles anomalies.

A l'occasion du contrôle des organes de sécurité, il convient de procéder à l'étalonnage des thermomètres afin de s'assurer de leur exactitude. L'étalonnage du thermomètre a pour but de vérifier que la température indiquée par le thermomètre est bien la température réelle. Cet étalonnage est réalisé par les organismes qui effectuent le contrôle de l'autoclave. Cet étalonnage est important car l'application d'un barème est sous la dépendance de l'exactitude du thermomètre.

Les contrôles doivent être inscrits dans le livret d'entretien (date, nom de l’intervenant, objet des contrôles, compte rendu).

L'épreuve :

L'épreuve doit être réalisée tous les 10 ans en règle générale. Elle est toujours précédée d'une inspection complète de l'autoclave.

Elle doit également être pratiquée dans les cas suivants :

• lorsque l'autoclave a été déplacé, • lorsqu'il a subi une réparation notable, • lorsque l'on suspecte une anomalie.

L'épreuve donne lieu à la remise d'un certificat d'épreuve et d'un compte rendu d'épreuve. A l'issue de l'épreuve un nouveau timbre est apposé sur la cuve qui indique le jour, le mois et l'année de l'épreuve ainsi que la pression maximale d'utilisation prévue. Ed

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DIL

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6.3.Réalisation des contrôles et des épreuves :

Coordonnées d’organismes effectuant les contrôles des autoclaves

• SOCOTEC Industries 6 rue Marcel Dassault 59 113 SECLIN Cedex tél. : 03 20 96 57 00 www.socotec.fr

• Bureaux Veritas La Défense 2 17 bis place des Reflets 92077 Paris La Défense Cedex tél. : 01 42 91 52 91 www.fr.bureauveritas.com

• GAPAVE (Groupement des Associations de Propriétaires d'Appareil à Vapeur et Electrique) 191, rue de Vaugirard 75 015 PARIS tél. : 01 45 66 99 44

• SOCOTEC (Société de Contrôle TECHnique) 3, avenue du Centre – Guyancourt 75182 Saint Quentin en Yvelines Cedex tél. : 01 30 12 80 00 www.socotec.fr

Les professionnels peuvent également se renseigner auprès de leurs syndicats professionnels ou des antennes départementales des organismes cités ci-dessus.

avril 1926 portant règlement sur les appareils à vapeur autres que ceux placés à bord des bateaux.).

Ces opérations doivent être confiées aux agents d'organismes de contrôles qui présentent l'indépendance, la

(voir coordonnées ci-après)

compétence, l'autorité et les moyens nécessaires à la bonne exécution de leur mission (art 39 du décret du 2

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FICHE TECHNIQUE N°5 : STERILISATION

DEFINITIONS ESSENTIELLES

STERILISATIONtraitement thermique d'une denrée alimentaire visant la destruction des micro-organismes, des enzymes et des spores.(température à cœur supérieure à 105°C)

BAREME DE STRILISATIONcouple temps/température caractéristique d'un traitement thermique de stérilisation.

FACTEURS INFLUANT SUR LA DETERMINATION DU BAREME

les caractéristiques du produit : - la contamination initiale du produit, - le pH, - la consistance du produit, - la température initiale du produit, la nature et le format du conditionnement, les caractéristiques de l'autoclave.

METHODES DE DETERMINATION DES BAREMES

La détermination des barèmes doit être effectuée par du personnel qualifié en collaboration avec un organisme spécialisé en conserverie ou en respectant une méthode de validation mise au point par un centre technique.

Détermination d’un barème de stérilisation : mise au point d’un barème de stérilisation en fonction des conditions de fabrication (nature des matières premières, de la denrée, de la recette, du contenant, etc.). Validation d’un barème de stérilisation : action de valider la mise en œuvre et la maîtrise de l’ensemble des paramètres du procédé de fabrication afin d’atteindre le barème de stérilisation souhaité.

Pour plus d’information, contacter le PIT Ceproc Evolution Pro et l’ARDATmv

CONTROLES

CONSERVES tests d'incubations

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1 - DEFINITIONS :

1.1. Stérilisation

Objectif : destruction des micro-organismes, des enzymes et des spores.C'est l'opération par laquelle des denrées alimentaires placées dans des conditionnements étanches sont traitées thermiquement dans des autoclaves afin de détruire les micro-organismes, mêmes sporulés, et les enzymes sources d'altération du produit.

1.2. Valeur Stérilisatrice

* La valeur stérilisatrice (Fo) d'un traitement thermique exprime l'efficacité d'un traitement thermique. La Fo est établie par rapport aux spores les plus thermorésistantes, les spores de Clostridium botulinum.* Plus le traitement thermique est réalisé à une température élevée et plus sa durée est prolongée, plus la Fo est élevée. * La Fo est exprimée en équivalent temps passé à 121,1°C pour obtenir une destruction de la spore.

1.3. Conserves :Les conserves sont des denrées alimentaires d'origine végétale ou animale : • « conditionnées dans des récipients étanches au gaz, aux liquides et aux micro-organismes à toute

température inférieure ou égale à 55°C » (décret n°55-241 du 10 février 1955), • ayant été traitées thermiquement de façon à détruire les micro-organismes, les spores et les enzymes

présents,• pouvant être conservées à température ambiante.

2 - LE BAREME DE STERILISATION :

2.1. Définition :

Le barème est un couple temps - température appliquée à une denrée dans le but : • de l'assainir, • et d'obtenir une qualité organoleptique satisfaisante. Chaque barème de stérilisation doit être établi en tenant compte : • des caractéristiques du produit (contamination initiale, pH, texture du produit et température initiale)• de la nature et du format du conditionnement, • des caractéristiques de l'autoclave.

L'ajustement ou la maîtrise de ces différents paramètres permet d'optimiser le barème pour obtenir une valeur stérilisatrice et cuisatrice satisfaisante.

2.2. Facteurs ayant une influence sur l'efficacité du barème :

La contamination initiale du produit :On entend par état initial du produit la contamination du produit prêt à être traité thermiquement. L'objectif est de réduire au minimum la contamination initiale du produit afin de limiter la quantité de germes, de spores ou de toxines présents dans le produit.

Le barème sera établi en fonction - de la nature des germes présents, chacun ayant une sensibilité différente à la température, - et de la quantité de germes présents.

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Le pH :On mesure l'acidité d'un produit en unité pH. L'échelle est comprise entre 0 et 14 et plus le pH se rapproche de 0, plus le produit est acide. La plupart des denrées ont un pH compris entre 4,5 et 7, et la plupart des micro-organismes ne sont pas résistants aux environnements acides. Les seuls micro-organismes qui résistent aux environnements acides sont sensibles à la chaleur. Par conséquent, dans le cas de la fabrication de conserves, plus un produit est acide, plus le traitement thermique à appliquer est modéré.

La consistance du produit :Les denrées à stériliser peuvent présenter des consistances très variées. Certaines seront liquides (soupe de poisson, sauce, ...), d'autres seront solides (foie gras, pâté, ...) et enfin, certains produits seront à la fois solides et liquides (viande en sauce). La consistance du produit influe sur la diffusion de la chaleur dans le produit : plus un produit est liquide, plus elle diffuse rapidement. Elle diffusera avec plus de difficulté et donc plus lentement au sein d'un produit semi-solide ou solide.

La température initiale du produit :On entend par température initiale du produit la température du produit au début du traitement thermique. La température initiale du produit conditionne en partie la durée du traitement thermique. En effet, au cours du traitement thermique, la température du produit va s'élever, atteindre un palier puis redescendre. La durée de la montée en température sera d'autant plus longue que la température initiale du produit sera basse. Ainsi, à barème équivalent, plus cette montée en température est prolongée, plus la cuisson du produit sera importante ce qui peut entraîner des pertes de qualités organoleptiques. Aussi, il est conseillé d'emboîter à chaud dès que possible et de traiter le produit immédiatement. (cela n'est pas possible pour certains produits tels que le jambonneau, certains pâtés, ...).

La nature et le format du conditionnement :Le conditionnement isole la denrée. Les qualités du conditionnement ont une influence sur la détermination du barème : plus un conditionnement est épais et plus son volume est important, plus le barème à appliquer doit être élevé.

Les caractéristiques de l'autoclave :

L'ensemble des caractéristiques suivantes : - la nature de l'autoclave : statique discontinu, vertical, chauffage gaz en général, .... - la nature du fluide chauffant : eau ou vapeur, - le délai de montée en température et délai de refroidissement, - la pression de gaz du brûleur, doivent être considérées lors de la détermination du barème en accordant une importance particulière à la vitesse de montée en température.

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3- EXEMPLE DE CYCLE DE STERILISATION

A : zone à valeur stérilisatrice négligeable, B : zone stérilisante

1ère phase : C'est la phase de montée en température du fluide caloporteur. Le produit commence à monter en température.

2ème phase : C'est le barème à proprement parler : c'est à dire la durée pendant laquelle la température de l'autoclave est constante. C'est le palier de température. Pendant cette phase, la température du produit continue à augmenter. La température du produit augmente moins rapidement que la température du fluide caloporteur puisqu'il il faut un certain temps pour que le fluide caloporteur communique sa chaleur au conditionnement puis au produit. On appelle cette durée un temps de latence.

3ème phase : Le palier de température prend fin : le refroidissement commence. La température de l'enceinte chute rapidement, le fluide caloporteur étant remplacé par le fluide de refroidissement (de l'eau froide). En revanche, la température du produit reste stable pendant un moment, puis, chute également mais moins rapidement que la température de l'enceinte. La température du produit est donc maximale à cœur au début du refroidissement. Lorsque le produit sera retiré de l'autoclave, sa température sera de l'ordre de 30°C (la durée du refroidissement dépend de la nature du produit ainsi que du volume de conditionnement). Le traitement thermique du produit est ainsi terminé.

Température au point critique

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4 - CONTROLES DE STABILITE :

4.1. Objectif des contrôles :Les contrôles de stabilité visent à démontrer que le conditionnement est étanche et que le traitement thermique est efficace.

4.2. Contrôles à effectuer sur les conserves :

− Tests d’étuvage

Suivant les normes NF V08 – 401 et NF V 08 – 408, il doit être procédé à deux types de tests d’étuvage : − des tests de routine pour chaque lot de conserves de 7 jours à 37°C ou de 21 jours à 32°C, − des tests ponctuels (fréquence à adapter au volume de conserves fabriquées) de 7 jours à 55°C.

Les épreuves d'étuvage proposées peuvent être remplacées par toute autre épreuve équivalente. Les contrôles par étuvage ont pour objectif de mettre la denrée alimentaire dans des conditions de température favorable au développement de germes qui n'auraient pas été détruits par le traitement thermique. A l'issue des tests, les conserves sont comparées à des conserves témoins non étuvées (stockées à une température de laboratoire inférieure à +25°C).

Si les conditionnements présentent des altérations (fuites, gonflements, flochage, ...), alors, le produit n'est pas stable et il est nécessaire de déterminer l'origine de la non stabilité. Les lots de produits concernés sont consignés le temps de déterminer la ou les causes de non-conformité.

Si les conditionnements sont stables, il est nécessaire de pratiquer, dans un 1er temps, un test de pH. Suivant le résultat de ce test, un examen bactérioscopique validant la stabilité de la conserve peut être nécessaire.

Remarque : L'étuvage à une température de 55°C pendant 7 jours doit être considéré comme un indicateur de la qualité hygiénique du produit. Le défaut de stabilité biologique à 55C° doit conduire le professionnel à prendre les mesures correctives nécessaires pour améliorer l'hygiène des fabrications. Le recours aux Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène liés à son ou ses activités principales lui fournit les éléments nécessaires en la matière.

− Le test de pH :Pour considérer qu’une conserve est stable, la mesure du pH d’une conserve étuvée doit être identique au pH de la conserve témoin ou différent au plus de 0,5 unité pH. Une variation de pH traduit une activité microbienne, synonyme de sous-stérilisation.

− L’examen bactérioscopique : (test réalisé en laboratoire spécialisé)Cet examen consiste en une observation d’une éventuelle flore résiduelle à l’issue du traitement thermique. L’aspect des champs bactérioscopiques d’une conserve étuvée et celui d’une conserve témoin doivent être identiques.

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5 - LES MESURES CORRECTIVES :

Les conserves qui présentent des gonflements, variations de pH ou flochage à l'issue des tests d'étuvage peuvent contenir des denrées pouvant présenter un préjudice pour la santé du consommateur. Aussi, le cas échéant, il est nécessaire de détruire le lot incriminé et de déterminer l'origine des défauts: - conditionnements défectueux, - sous-stérilisation, - incidence technologique (mauvaise mise en œuvre de la contre-pression,...) - ...

S'IL S'AGIT D'UN DEFAUT DE CONDITIONNEMENT :Ce type de défaut aurait dû apparaître lors du contrôle des fermetures. Le cas échéant, il pourrait s'agir d'une mauvaise pratique du sertissage ou bien d'une mauvaise conduite de l'autoclave, en particulier, si la contre-pression n'a pas été appliquée. Mesures à mettre en œuvre : réglage de la sertisseuse et/ou révision de la conduite de l'autoclave.

S'IL S'AGIT D'UN DEFAUT DE SOUS-STERILISATION :Aucun défaut lié au conditionnement n'aura été remarqué. Si le produit a été préparé dans les règles de l'art, le traitement thermique appliqué est insuffisant. Mesures à mettre en œuvre : Tout d'abord, s'assurer que l'autoclave a été correctement conduit et que le barème a été correctement appliqué (montée en température progressive, palier de température respecté, refroidissement correct, ...). Sinon, appliquer un barème plus conséquent, en prolongeant la durée du palier de température par exemple.

Il est recommandé de se rapprocher d’organismes compétents afin de s'assurer de la bonne conduite de l'autoclave et de valider les barèmes.

A noter : La définition et la validation des barèmes ainsi que la vérification de leur application font l’objet d’enregistrements écrits.

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METHODOLOGIE POUR LA VALIDATION DES BAREMES1er ETAPE

2ème ETAPE

Je connais mon Emballage ?

Format,Matériaux

Je connais mon Equipement ?

Matériels de mesure, Montée en température, Homogénéité

thermique

Barème existant mis au point par pers. compétent en interne/externe.

Ex :7 recettes caractérisées dans 4 emballages du Guide

Choix du BAREME

Oui

Validation des paramètres critiques (Ti = au moins égale ? / CUT= au moins aussi long ? / formulation = au

moins aussi facile à chauffer ? / origine Matière première similaire ?/ emballage = dimensions égales ou inférieures ? / remplissage =

respect ratio solide/liquide? ….Non

Barème à adapter ou mettre au point

- Méthodeessais/erreur

- Suivi température en interne

- ExternalisationOui

Validation de la bonne application du barème

Pré-série pour contrôle intensité traitement, qualité produit et analyse stabilité échantillons au point froid

Je connais la fiabilité de mes instruments de mesure ? - Etalonnage/Vérification des chaînes mesure T°C et temps (interne

ou externe) Non=

Risque de non respect barème

et mauvaise traçabilité

Oui

Non

Détermination Homogénéité thermique

Validation de la bonne application du barème

- Je connais le plan de chargement de l’autoclave à respecter et l’homogénéitéthermique de mon autoclave pour respecter la consigne fixée en tous points ? Oui

Contrôle stabilitérenforcée lot échantillon

important= non maîtrise des écarts liésaux produits et au matériel.

Cartographie thermique :

correction possible pour optimiser barème et

cuisson

Non

Je connais mon Produit ?

- Origine des matières premières

- Recette, formulation

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DOCUMENTS A FOURNIR AUX ADMINISTRATIONS DE CONTROLE

Non=

Action corrective obligatoire

- mise au point nouveau barème

- adaptation conduite de l’équipement et du procédé

Oui

Le barème établi pour un Produit, dans un emballage et un équipement donne :

-Intensité traitement suffisante pour lutter contre risque de Clostridium botulinum

EtStabilité microbiologique répondant aux

exigences des normes NFV08401 et NFV08408 pour les échantillons fabriqués par l’artisan

Dossier de validationreprenant l’ensemble des paramètres critiques

Contrôles en cours de production et archivage des

enregistrements

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FICHE TECHNIQUE N°6 : METROLOGIE

L'indication exacte et loyale du poids de la denrée est une des exigences obligatoires en matière d'étiquetage.

OBJECTIF :

Disposer d'instruments de pesage permettant une mesure exacte du poids de la denrée.

MISE EN OEUVRE :

− disposer d'instruments en bon état de fonctionnement,− respecter le pourcentage d'erreur minimum admis, − indiquer selon les critères d'étiquetage la quantité nette de la denrée.

CONTROLES :

Les instruments de pesage à fonctionnement non automatique sont soumis à des contrôles réguliers effectués par des organismes agréés.

Catégorie d'instrument de pesage Fréquence des contrôles

instruments de pesage d'une portée inférieure à 30 Kg

tous les 2 ans

autres instruments tous les ans

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1 - INTRODUCTION :

Les boîtes ou verrines sont le support de l'étiquetage. L'étiquette informe le consommateur sur le produit et ses caractéristiques. Celle-ci doit comporter un minimum d'informations nécessaires à l'utilisateur. Ces informations doivent être loyales et ne pas induire de fausses appréciations du produit.

L'indication du poids de la denrée est obligatoire et réglementée. De plus, afin de garantir les indications de la quantité nette ou de volume indiquées sur l'étiquette, les instruments de pesage ainsi que les denrées conditionnées sont soumises à un contrôle métrologique.

2 - CONTROLE METROLOGIQUE DES INSTRUMENTS DE PESAGE A FONCTIONNEMENT NON-AUTOMATIQUE :

2.1. Définition d'un instrument de pesage à fonctionnement non automatique :

INSTRUMENT DE PESAGE : on entend par instrument de pesage un instrument de mesure servant à déterminer la masse d'un corps en utilisant l'action de la pesanteur sur ce corps.

INSTRUMENT DE PESAGE A FONCTIONNEMENT NON AUTOMATIQUE : on entend par instrument de pesage à fonctionnement non automatique un instrument de pesage nécessitant l'intervention d'un opérateur au cours de la pesée.

Concrètement, tous les instruments de mesure utilisés dans le cadre de la réalisation de conserves sont à fonctionnement non automatique.

Par exemple, les balances de comptoir et les balances dites automatiques sont des instruments de mesures à fonctionnement non automatique dans la mesure où l'intervention d'un opérateur est nécessaire à la pesée (disposer la denrée à peser sur le plateau de la balance).

2.2. Régime de contrôles des instruments de pesage à fonctionnement non automatique :

Les instruments de pesage à fonctionnement non automatique doivent être soumis périodiquement à des contrôles permettant d'attester de la conformité de l'instrument. Des autocontrôles sont à réaliser par l'utilisateur, d'autres contrôles devant être réalisés par des organismes agréés.

2.2.1. Autocontrôles à réaliser par l'utilisateur :

L'utilisateur d'instruments de pesage à fonctionnement non automatique doit procéder ou faire procéder aux autocontrôles suivants :

• veiller au bon entretien des instruments, • s'assurer du bon état réglementaire des instruments, notamment le maintien de l'intégrité des scellements et des marques de vérification primitive ou, le cas échéant, du marquage CE de conformité, • veiller à ce que les organismes agréés pour la vérification périodique et les réparateurs agréés remplissent le carnet métrologique, • veiller à l'intégrité du carnet métrologique et de la vignette de vérification périodique, • tenir le carnet métrologique à la disposition des agents de l'Etat chargés du contrôle réglementaire, • mettre hors de service les instruments réglementairement non conformes.

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2.2.2. Contrôles par les organismes agréés :

• Les organismes chargés du contrôle métrologique des instruments de pesage sont agréés par l'Etat. La liste des organismes agréés est disponible auprès de la DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement).

• La périodicité des contrôles effectués par les organismes agréés est la suivante :

Catégorie d'instrument de pesage Fréquence des contrôles

instruments de pesaged'une portée inférieure ou égale à 30 Kg (destinés à être utilisés pour la vente directe au public)

tous les 2 ans

autres instruments tous les ans

A l'occasion de ce contrôle, les organismes agréés remplissent le carnet métrologique et apposent la marque de vérification périodique qui indique la date du prochain contrôle.

Toute réparation d'un instrument de pesage résultant d'un refus à l'issue d'un contrôle périodique doit être suivie d'un nouveau contrôle périodique.

3 - CONTROLE METROLOGIQUE DES CONSERVES :

L'indication du poids de denrée inscrit sur l'étiquette, appelé "contenu nominal", doit être égal au poids réel de la denrée, appelé "contenu effectif". Pour cela, il est possible de peser chaque boîte ou de doser au préalable les quantités introduites dans la boîte.

Cependant, des écarts au remplissage sont tolérés : • le contenu effectif des denrées préemballées du lot ne doit pas être inférieur en moyenne au contenu nominal. et• les erreurs "en moins" (défauts de remplissage) maximales tolérées sont les suivantes :

Contenu nominal en grammes ou en millilitres Erreurs en moins en pourcentage de contenu nominalde 5 à 100 9% de 100 à 300 4.5% de 300 à 1 000 3% de 1 000 à 10 000 1.5% supérieur à 10 000 1%

4 - INDICATION DU POIDS OU DU VOLUME :

4.1. Les symboles à utiliser :

La quantité nominale (masse nominale ou volume nominal) est exprimée sur l'étiquette en utilisant obligatoirement une des unités de mesure suivantes : Ed

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le kilogramme : kg le gramme : g le litre : l le centilitre : cl le millilitre : ml L'indication de la masse ou du volume doit être suivie des symboles ci-dessus.

4.2. La hauteur des caractères :

La quantité nominale doit être exprimée à l'aide de chiffres d'une hauteur minimale selon l'intervalle de poids auquel appartient la denrée :

Intervalle de poids oude volume

de 0 à 50 g de 0 à 5 cl

de 50 g à 200 g de 5 cl à 20 cl

de 200 g à 1000 g de 20 cl à 100 cl

supérieur à 1000 g supérieur à 100 cl

Hauteur minimale des chiffres

2 mm 3 mm 4 mm 6 mm

Par exemple, pour une boîte de cassoulet au confit d'oie d'un poids de 340 g, on indiquera le poids à l'aide de chiffre d'une hauteur minimale de 4 mm.

5 - COMPOSITION :

La composition qualitative et quantitative de nombreux produits est soit soumise à réglementation, soit spécifiée par des spécifications émanant de Centres Techniques, soit spécifiée par le code des usages de la charcuterie.

• Par exemple, pour avoir droit à l'appellation Bloc de foie gras de canard, le produit doit répondre à la composition suivante :

FOIE GRASassaisonnement (4% maximum) Possibilités : truffes (3% minimum) additifseau (10% maximum) gelée d'enrobage

Le bloc de foie gras ne peut donc contenir que des matières premières déterminées dans des quantités déterminées.

• L'exemple du remplissage d'une conserve de cassoulet :

Les quantités suivantes doivent être respectées lors du remplissage.

Capacité nominale en volume : 425 ml Masse nette totale en gramme : 420 g

Masse égouttée en gramme :

- garniture 90 g • dont viande désossée au minimum : 30 g • dont charcuterie au minimum : 30 g - haricot 200 g

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FICHE TECHNIQUE N°7: ETIQUETAGE

L'étiquette est le support de l'information pour le consommateur. Celle-ci doit être complète et apporter des informations exactes.

OBJECTIF :

Apporter une information exacte et complète.

MISE EN OEUVRE :

• suivre les règles d'étiquetage, • indiquer au minimum les mentions obligatoires : - dénomination de vente, - liste des ingrédients par ordre décroissant, - quantité nette, - date de durabilité, - conditions de stockage, - nom ou raison sociale et adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur dans l'Union européenne, - numéro de lot.

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1 - INTRODUCTION :

Les conserves sont des denrées préemballées. Pour les denrées préemballées, l'unité de vente est constituée de la denrée alimentaire et du conditionnement dans lequel elle sera présentée à la vente, de telle façon que le contenu ne puisse être modifié sans que le conditionnement subisse une ouverture ou une modification. Dans le cas des conserves, le préemballage est une verrine ou une boîte métallique.

En matière d’étiquetage, les denrées préemballées sont soumises à des règles précises : mentions obligatoires, indications complémentaires,......

• Dans le cas des conserves, les mentions obligatoires et autres indications doivent être inscrites directement sur la boîte ou verrine ou bien alors sur l'étiquette les recouvrant.

2 - MENTIONS OBLIGATOIRES :

L'étiquetage informe le consommateur. Il comprend les mentions, indications, marque de fabrique (et autres...) se rapportant à une denrée alimentaire. L'étiquetage doit informer de façon objective et sincère le consommateur. Il ne doit donc pas créer de

...

Il ne doit pas comporter de mention tendant à faire croire que la denrée possède des caractéristiques particulières ou propriétés particulières, alors que toutes les denrées similaires les possèdent.

L'étiquetage comporte donc un minimum d'informations obligatoires, témoins des indications les plus importantes concernant le produit et nécessaires au consommateur lors de son choix à l'achat ou lors de l'utilisation.

Les informations obligatoires, sauf cas particuliers sont les suivantes :

• dénomination de vente, • liste des ingrédients par ordre décroissant, • quantité nette, • date de durabilité, • conditions particulières de stockage, • nom ou raison sociale et adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur dans l'Union européenne,• numéro de lot.

Dans certains cas, d’autres informations sont obligatoires : • poids net égoutté, • lieu d'origine ou provenance (si l’absence de cette indication est de nature à induire en erreur), • mode d'emploi chaque fois que son omission ne permet pas de faire un usage approprié de la denrée, • certaines mentions particulières. exemple : le pourcentage de truffe dans un produit.

confusion dans l'esprit de celui-ci, notamment sur la nature, la composition, l'origine, le mode de fabrication,

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2.1. La dénomination de vente :

Il s'agit de la description de la denrée et éventuellement de son mode d’utilisation. La dénomination de vente d'une denrée doit être celle fixée par la réglementation en vigueur, si elle existe, ou par les codes des usages existants ou doit résulter des usages commerciaux ou culinaires. La dénomination de vente précise aussi dans quel état physique se trouve la denrée (conserve) et, s'il y a lieu, son niveau de qualité (extra fin, confiture extra...). Exemple : conserve de champignons sylvestres.

En cas d'absence d'usages et de réglementation, on a recours généralement à la formule : spécialité ou préparation à base de... pour tel usage.

2.2. La liste des ingrédients :

Elle est constituée par l'énumération de tous les ingrédients de la denrée alimentaire dans l'ordre décroissant de leur importance pondérale au moment de leur mise en œuvre. Les pourcentages des ingrédients figurants sur la dénomination de vente doivent figurer dans la liste des ingrédients.

Exemple pour une conserve de sauce tomate au basilic :• Purée de tomate et chair de tomate (80%) • Légumes frais (carottes, oignons) • Huile végétale • Basilic (1.5%) • Sel• Sucre• Amidon • Vin blanc • Epices et plantes aromatiques

2.3. La quantité nette :

Elle exprime le poids (kilogramme, gramme) ou le volume (en litre, centilitre, millilitre) de la denrée considérée.

Lorsqu'il s'agit d'une denrée présentée dans un liquide de couverture (exemple : les légumes au naturel), on indique également le poids net égoutté. Elle doit être indiquée en unité de mesures légales : litre (l), centilitre (cl), millilitre (ml), gramme (g) ou kilogramme (kg).

Exemple : conserve de haricots verts : poids net : 400 g poids net égoutté : 220 g

2.4. La date de durabilité :Le professionnel doit apposer une DLUO sur ses conserves.

* DLUO :Elle correspond à la date jusqu'à laquelle la denrée conserve ses propriétés spécifiques dans des conditions de stockage appropriées. Cette date doit obligatoirement figurer en clair et non en code sous la forme suivante :

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La DLUO peut être indiquée : • soit sur l’étiquette ou directement imprimées sur le contenant sous la forme :Exemples pour la DLUO : - « à consommer de préférence avant ...... » lorsque la date comprend l’indication du jour : « à consommer de préférence avant le 12. 12. 09 » ou « à consommer de préférence avant le 12 Déc. 09 » etc.

- « à consommer avant fin ........ » dans tous les autres cas : « à consommer avant fin 12.2009 » ou « à consommer avant Déc. 2009 » etc., ...

• soit sur le récipient, l’étiquette indiquant :Exemples pour la DLUO :

- « à consommer de préférence avant la date figurant sur .... » suivi de l’endroit où elle figure. « à consommer de préférence avant la date figurant sur le fond de la boîte » ou « à consommer de préférence avant la date figurant sur le couvercle de la boîte », …

2.5. Les coordonnées du fabricant ou de l'emballeur ou d'un vendeur établi dans l'Union européenne :

Le nom ou la raison sociale et les coordonnées doivent également être clairement indiquées sur l'étiquette.

:

conditionneur lui-même ou d'une personne pour le compte de qui le conditionnement a été réalisé (par exemple un distributeur) ou de l'importateur dans l'Union européenne. L'identification peut être faite en clair (en donnant la raison sociale ou l'adresse) ou sous forme d'un code (code EMB en FRANCE).

2.6. L’indication du numéro de lot :

Elle est obligatoire pour tous les produits préemballés. On peut indiquer en clair un numéro de code identifiant la fabrication.

La DLUO peut permettre également l’identification du lot de fabrication. Cependant, lorsque la DLUO ne comporte pas d’indication de jour, on doit avoir recours à une notation plus précise.

On utilise alors soit un numéro de lot propre à l’entreprise ou bien la date de fabrication inscrite de façon codée ou non. Rappelons que l’obligation d’utiliser une lettre code de l’année a été supprimée par le décret du 19 février 1991. Cependant, bien que cette pratique n’ait plus de caractère obligatoire, son utilisation est encore très fréquente. Chaque année, une lettre code est choisie pour les conserves.

Ainsi, la lettre A est la lettre code de l’année 2008 pour les conserves. La date de fabrication peut être notée ainsi : En clair : 31.01.08 ou 31 JANV 08 Codée : A.01.31 ou 08.01.31 A.01.31 correspond au 31 janvier (01) 2008 (A).

Remarque : L’indication du numéro de lot est précédée par la lettre « L » sauf dans le cas où elle se distingue clairement

Lorsque cela est nécessaire, il faut procéder à l'identification d'un responsable en matière de métrologie la personne identifiée doit obligatoirement être située dans l'Union européenne. Il peut s'agir du

des autres indications d’étiquetage (arrêté du 7/12/1984 modifié par l’arr. du 08/03/1991).

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2.7. Autres indications :

D'autres précisions sont rendues nécessaires par la réglementation particulière à certains produits, par des normes professionnelles ou spécifications : précisions sur les matières premières, les quantités minimales de certains ingrédients, ... Ces normes professionnelles ou spécifications fixent des critères qualitatifs et quantitatifs établissant le droit à certaines appellations réservées : extra, très fin, supérieur, …

III - CONCLUSION :

L'étiquette soit le vecteur d'une information exacte et complète. Il est cependant parfois complexe de rédiger correctement cette dernière. Aussi, il est recommandé de soumettre chaque étiquette à l'avis des Services de la DDCCRF afin que ces derniers puissent juger de l'exactitude des informations qu'elle supporte. Il est également possible d'avoir recours aux services des organisations professionnelles : CFBCT ou CNCT ou leurs pôles d’innovation technologique associés ou aux organismes compétents en la matière tels le CTCPA ou le IFIP, par exemple.

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EXEMPLE D'ETIQUETTE :

les coordonnées du fabricant

la quantité nette La dénomination de vente

mention facultative

L'artisan Conserveur

Michel DUBOIS

38000 Pays Toulousain

Manchons de canard confits Conseil d'utilisation

Faire réchauffer les pièces confites

dans leur graisse au four ou à la poêle

Poids net total : 840 g

A consommer de préférence Ingrédients : manchons de canard, graisse, sel, poivre, ail

avant la date figurant sur le couvercle

La DLUO et le numéro de lot La liste des ingrédients

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COUVERCLE :

La DLUO et éventuellement le numéro de lot

12.05.2009

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Les deux conditionnements utilisés pour la réalisation de conserves artisanales sont les bocaux de verre et les boîtes métalliques. Dans la plupart des cas, il est possible d'utiliser indifféremment l'un ou l'autre de ces conditionnements. Cependant, la nature de la denrée ainsi que la nature du traitement thermique peuvent décider du choix du conditionnement. L'objet de cette fiche technique est de vous présenter les

ci.

1 - LES BOCAUX DE VERRE :

Les bocaux de verre sont couramment utilisés, notamment en raison de leur transparence : le consommateur peut voir le produit au travers du conditionnement. Les bocaux de verre disposent de différents bouchages : bouchage en verre (type Le Parfait) ou bouchage métallique (type Familia Wiss ou capsules métalliques). La nature du bouchage n'est pas déterminante dans le choix du conditionnement.

2 - LES CONDITIONNEMENTS METALLIQUES :

Les conditionnements métalliques sont utilisés pour la fabrication de conserves artisanales. Ils offrent une plus grande variété de forme et de conditionnement que les bocaux de verre. La fermeture des conditionnements métalliques nécessite toujours l'emploi d'une sertisseuse.

Il existe deux familles de conditionnements métalliques : • les conditionnements en fer blanc, • les conditionnements en aluminium.

Les boîtes en fer sont vernies ou non. Les boîtes aluminium sont toujours vernies.

Selon qu'elles soient vernies ou non, selon la qualité et la quantité de verni, les boîtes sont plus ou moins sensibles à l'agressivité de certaines denrées.

3 - CRITERES DE CHOIX DES CONDITIONNEMENTS :

3.1. Interaction conditionnement/produit :

La denrée, de par sa nature même, peut interagir avec le conditionnement au cours du temps (pH, teneur en sels minéraux, ...). Ainsi, si la denrée à conditionner présente un caractère agressif vis à vis du conditionnement, il faudra choisir un conditionnement dont le revêtement intérieur soit susceptible de résister.Les conditionnements en verre sont les mieux adaptés pour les denrées présentant un caractère acide car ils sont totalement inertes.

En cas d'utilisation de conditionnements métalliques, il est possible de se référer au document édité par le CIC (Comité Interprofessionnel de la Conserve) : « Recommandations pour le choix et l'utilisation des boîtes métalliques », ou de demander conseil à son fournisseur.

Classification des produits en fonction de leur agressivité

produits relativement neutres : pois, plats cuisinés, viandes, confitures, … produits relativement agressifs : haricots verts, champignons, plats cuisinés au vin et à la tomate, ... produits nettement agressifs : légumes acidifiés, poissons en marinade, ...

caractéristiques de chaque type de conditionnement ainsi que les critères intervenants dans le choix de celui-

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Remarque : la détermination de la DLUO (Date Limite d'Utilisation Optimale) d'une denrée doit tenir compte non seulement de la qualité du traitement thermique qui lui a été appliqué, de la durabilité des qualités organoleptiques et nutritionnelles mais aussi de la stabilité du conditionnement dans le temps.

3.2. Comportement lors du traitement thermique :

Lors du traitement thermique, les conditionnements sont soumis à de fortes températures et à d'importantes variations de pressions.

Les conditionnements de verres sont par nature plus fragiles que les conditionnements métalliques. Les bocaux sont sensibles aux chocs thermiques. Aussi, le seul fluide caloporteur que l'on pourra utiliser pour le traitement thermique est l'eau.En effet, l'eau joue un rôle d'amortisseur lors de la montée ou de la baisse de la température et prévient ainsi les chocs thermiques. En revanche, pour les conditionnements métalliques, il est possible d'utiliser indifféremment l'eau ou la vapeur comme fluide caloporteur.

En outre, l'étanchéité de certains systèmes de fermeture des bocaux de verre est garantie par la dépression qui règne dans l'espace libre entre la denrée et le couvercle. Pour les bouchages fixés sans réalisation du vide, cette dépression est acquise lors du traitement thermique au cours duquel on doit appliquer un pallier de dégazage puis une contre pression. Ces deux étapes, dégazage et contre-pression, doivent toujours être associées au traitement thermique des denrées conditionnées en bocaux de verre.Les conditionnements métalliques sont moins sensibles que les bocaux de verre aux variations de pressions. Il n'est pas nécessaire de pratiquer les 2 étapes de dégazage et de contre-pression.

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FICHE TECHNIQUE N°9 :INFORMATION GENERALE SUR LE MATERIEL

LE PENSE-BETE DE L'AUTOCLAVE

1. Déterminer le volume de denrées à traiter à l’aide de l’autoclave afin d’acheter un autoclave adapté à la taille des fabrications.

2. Déterminer le choix de l'autoclave en fonction du type de conditionnement : - les boîtes peuvent indifféremment être traitées dans un autoclave phase eau ou phase vapeur, - les verrines et bocaux ne peuvent être traités que dans un autoclave phase eau.

3. Veiller à ce que l'autoclave soit équipé des équipements minimum obligatoires : - enregistreur de barème (disque) - manomètre - thermomètre à mercure - soupape et purge - si besoin est, prévoir une évacuation pour l'air lors du dégazage.

4. A l'achat, neuf ou d'occasion, l'autoclave doit être livré obligatoirement avec : - un manuel d'utilisation - un manuel d'entretien - le timbre en vigueur - un livret d'entretien et un timbre à jour.

5. Installation et emplacement de l'autoclave : - L'installation de l'autoclave doit être effectuée par un spécialiste (demander à son fournisseur ou s'adresser aux organismes compétents). - A l'installation, prévoir un emplacement suffisamment vaste pour disposer l'autoclave, le bloc de commande et l'enregistreur et autoriser le bon fonctionnement de l'autoclave. - L'installation doit être réalisée dans la zone de cuisson (zone chaude) ou totalement à l'écart en raison de la chaleur dégagée par l'autoclave à l'utilisation. De plus, le local par son emplacement ou par des extractions adéquates doit permettre l'évacuation des vapeurs engendrées. - ne pas installer l’autoclave dans un endroit sujet aux courants d’air pour ne pas risquer d’éteindre la flamme.

6. Evacuation des eaux chaudes :

Veiller à ce que la tuyauterie d'évacuation des eaux chaudes ne soit pas en PVC ou analogue. Sinon, installer une arrivée d'eau froide couplée à l'évacuation afin de refroidir les eaux.

Remarque : cette dernière solution entraîne une surconsommation d'eau, d'autant plus importante que les fabrications sont nombreuses.

7. Mode de chauffage :

On peut tout d'abord choisir le mode de chauffage en fonction des équipements existants et de l'aménagement de la pièce. Ed

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Mode de chauffage

Comparaison Chauffage électrique Chauffage gaz

Avantages - meilleure sécurité- pas besoin d'évacuation des gaz de combustion

- temps de chauffe rapide - facilité de réglage - coût d'utilisation plus avantageux

Inconvénients - temps de chauffe plus long - réglage moins facile - coût d'utilisation plus élevé

- prévoir des conduits d'évacuation des gaz de combustion

8. Eau :

S'assurer régulièrement de la qualité de l'eau du réseau. Si l'eau est calcaire, veiller à prévenir le dépôt du tartre dans la cuve.

9. Veiller à entretenir correctement et régulièrement l’autoclave(se reporter aux fiches techniques 1 et 4)

10. S’assurer que l’alimentation électrique de la sertisseuse et celle de l’autoclave sont indépendantes.

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LE PENSE BETE DE LA SERTISSEUSE

1. Selon l'utilisation, choisir une sertisseuse manuelle, moins chère, ou une sertisseuse automatique ou semi-automatique, plus rapide et plus pratique.

• Le réglage d'une sertisseuse manuelle est long et minutieux. • Les sertisseuses automatiques ou semi-automatiques sont préréglées.

2. Veiller à changer le mandrin lorsque cela s'avère nécessaire c'est à dire à l'occasion :

• d'un changement de format de boîte à sertir, • d'un changement de forme de boîte à sertir.

3. Ne pas utiliser la même sertisseuse pour sertir les couvercles des boîtes et sertir les couvercles des bocaux.

4. Attention aux dimensions des couvercles :

Une même référence en taille (ex : diamètre 32) peut correspondre à des formats différents selon qu'il s'agisse d'une référence France ou Europe. Veiller à ce que le fournisseur procure le format adapté.

5. Emplacement :

• L'utilisation de la sertisseuse peut entraîner des éclaboussures de produits sur le manipulateur ou dans l'environnement proche. Installer la sertisseuse dans un endroit qui puisse être aisément entretenu. Les projections ne doivent pas être dangereuses pour le personnel.

• L'utilisation de sertisseuse vapeur (sertissage des couvercles métalliques des bocaux) implique la production de vapeur en quantité importante. Veiller à la disposer dans la zone de cuisson du local. De plus, le local par son emplacement ou des extractions adéquates doit permettre l'évacuation des vapeurs engendrées.

6. Veiller à entretenir correctement et régulièrement la sertisseuse

7. S’assurer que l'alimentation électrique de la sertisseuse et de l'autoclave sont indépendantes.

LE PENSE BETE DE LA MARQUEUSE

1. Disposer de préférence la marqueuse près de la sertisseuse

2. Veiller à entretenir correctement et régulièrement la marqueuse Edité

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FICHE TECHNIQUE N°10 :TRACABILITE

Cette procédure n’est qu’un exemple pour aider le professionnel dans sa démarche de traçabilité. La procédure adaptée à l’entreprise en fonction de sa taille et sa nature doit être mise en place sous la responsabilité du professionnel. D’autres procédures de traçabilité par type d’activité sont à disposition dans les Pôles d’Innovation Technologique.

A RECEPTION Entreprise en vente directe ou en dérogation à l’obligation d’agrément

Archivage des bons de livraison agrafés éventuellement aux factures

Entreprise en agrément sanitaire communautaire

Enregistrement de l’étape de réception sur une fiche de contrôle ou sur les bons de livraison (date, nom du fournisseur, produit, aspect, température et éventuellement n° de lot)

Conseil ! Etablir une commande de matières premières réservées à la fabrication de ces produits de conserve

Stockage en chambre froide positive ou négative en respectant le principe du 1er entré, 1er sorti,éventuellement en utilisant des codes couleurs

EN COURS DE FABRICATION Connaissance de la recette du produit pour laquelle un barème a été déterminé et validé et de son

procédé de fabrication (Cf. : diagrammes de fabrication des Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène validés)

Etablissement d’une date référence qui doit suivre le produit pendant les phases de stockage et de mise en vente : date de stérilisation ou n° de lot

Tenue du registre de stérilisation Pour aller plus loin

Les bons de livraison des matières premières et les bons d’expédition des produits peuvent être agrafés à la fiche d’enregistrement de l’étape de stérilisation (= registre de stérilisation)

LORS DE LA VENTE Entreprise en vente directe au consommateur final

Connaissance du lot mis en vente : assurer une gestion des stocks « 1er fabriqué, 1er vendu »

Entreprise réalisant de la revente à des tiers

Etablissement d’un bon de commande ou de livraison et d’une facture sur lesquels sont reportés le nom du client, la date de commande ou de livraison, le nom du produit et un n° de lot (ou date de stérilisation)

Etiquetage complet avec le nom du produit, la liste des ingrédients, n° de lot ou date de stérilisation, DLUO, nom et coordonnées de l’entreprise et son n° de dérogation à l’obligation d’agrément ou d’agrément, si nécessaire Ed

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CONDUITE A TENIR POUR UNE ALERTE SUR UNE MATIERE PREMIERE

Rappel :ALERTE d'origine alimentaire : information relative à un produit ou à un lot de produits dont l’absence de traitement peut conduire à une situation mettant en jeu la santé ou la sécurité des consommateurs. Ce terme recouvre les informations qui doivent être transmises aux autorités compétentes dans le cadre de l’article 19 du règlement (CE) n° 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire.

Etape 1 : Connaître la matière première incriminée Les informations sont communiquées par les administrations de contrôle (Direction des Services Vétérinaires, Direction de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes) ou les fournisseurs ou syndicats professionnels. Outre la dénomination du produit et le nom du fabricant, peuvent être donnés : un numéro de lot : les produits surgelés, les produits laitiers et œufs, les produits conditionnés sous vide ou sacs de viande, les seaux et fûts de boyaux, les sachets d’épices et boites de conserve, … une date d’abattage, un numéro de tuerie (éventuellement le nom de l’éleveur : les carcasses, demi-carcasses et quartier de viande sous signe de qualité) une date de livraison : tous les produits et notamment les viandes de porc reçues en vrac

Etape 2 : Savoir si l’établissement est concerné et s’il possède de la matière première incriminée en stock Des questions à se poser

L’établissement est-il concerné ? Est-ce que l’établissement se sert auprès de ce fournisseur ?Si oui, est-ce que l’établissement a récemment acheté la matière première incriminée ?

Rechercher à l’aide des bons de livraison ou factures des dates de réception possibles

Si oui, l’établissement possède-t-il toujours de la matière première en stock ? Rechercher ces matières premières dans les chambres froides positives et négatives et les réserves sèches Isoler et retirer les lots incriminés

Ces matières premières ont-elles déjà été utilisées en fabrication ? Rechercher à partir de la date de réception, d’après :

l’organisation du travail et le planning type de fabrication (diagrammes de fabrication) les étiquettes des produits reçus conditionnés qui sont conservées le registre de stérilisation avec éventuellement les bons de livraisons des matières premières agrafés éventuellement, les dates de 1ère utilisation mentionnées sur les cartons d’œufs, seaux de boyaux ou sachets

d’épices éventuellement, le registre de congélation

Etape 3 : Retrouver les conserves fabriquées à partir de cette matière première incriminée Base de départ : date de stérilisation

Lister les produits susceptibles d’être fabriqués avec la matière première D’après :

les recettes des produits fabriqués l’organisation du travail et le planning de fabrication des conserves le registre de stérilisation avec éventuellement les bons de livraisons des matières premières agrafés les bons de commandes clients en cours

Rechercher les produits dans les différents lieux de stockage (réserves)

Rechercher les produits qui ont pu être vendus ou expédiés d’après les bons de commandes clients ou les bons de livraison

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Etape 4 : Regrouper et détruire les produits bloqués Rassembler toutes les conserves concernées par le retrait/rappel

en réalisant une recherche au sein de l’établissement en appelant les différents clients en réalisant une information en boutique

Stocker les produits de façon isolée des autres dans un conteneur fermé, identifié, à un emplacement réservé en réserve

Détruire les produits ou les faire enlever par une société spécialisée Avant toute destruction, demander la démarche à réaliser auprès des services de contrôle.Dans tous les cas, garder une trace écrite des produits détruits.

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CONDUITE A TENIR POUR UNE ALERTE SUR UN PRODUIT FINI

Etape 1 : Identifier le lot de conserve incriminé et informer les services de contrôle L’identification du produit doit être précise : nom, date de stérilisation et éventuellement numéro de lot Une conserve « défectueuse » est mise en évidence par un défaut lors du stockage à température ambiante ou la plainte d’un consommateur A noter : L’incident peut être dû à un défaut dans le barème de stérilisation. C’est pourquoi, les retraits et rappels doivent également concerner le lot de conserves fabriquées avant et après la date de stérilisation. Le professionnel doit informer les services de contrôles du problème rencontrés et des actions qu’il va mener pour le régler (retrait/rappel recherche de l’origine du problème, actions correctives, …).

Etape 2 : Connaître le circuit de distribution du produit Le produit est-il vendu en boutique? Si oui,

Retirer le produit de la vente Rechercher les conserves identiques dans les réserves Informer les clients par un affichage

Si non, à qui a-t-il été revendu (remise à des tiers) ? Rechercher tous les clients professionnels de ce produit à l’aide des bons de commande clients ou bons

de livraison (date de départ : date de stérilisation)Contacter les clients et leur demander de rapporter le produit ou le bloquer chez eux

Etape 3 : Chercher l’origine du problème défaut de l’un des paramètres de stérilisation : se reporter au registre de stérilisation

Si oui, rechercher toutes les conserves susceptibles d’êtres concernées par ce problème

problème lié aux matières 1ères utilisées Si oui, appliquer la procédure indiquée précédemment

Etape 4 : Regrouper et détruire les produits bloqués Rassembler tous les produits concernés par le retrait

en réalisant une recherche au sein de l’établissement en appelant les différents clients en réalisant une information en boutique

Stocker les produits de façon isolée des autres dans un conteneur fermé, identifié, à un emplacement réservé en chambre froide

Détruire les produits ou les faire enlever par une société spécialisée Avant toute destruction, demander la démarche à réaliser auprès des services de contrôle.Dans tous les cas, garder une trace écrite des produits détruits.

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Procédure de retrait - rappel En cas de problème sur une matière première

blocage des matières premières toujours en stock blocage des produits fabriqués toujours en stock rappel et retrait des produits fabriqués livrés à l’aide des bons de commandes

En cas de problème sur un produit fini retrait des produits en vente rappel des produits livrés

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LEXIQUE

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Aérobie Caractère des organismes qui se développent en présence d’oxygène ou dans des milieux oxygénés

Anaérobie Caractère des organismes qui se développent sans oxygène ou dans des milieux privés d’oxygène

Analyse des dangers Démarche consistant à rassembler et à évaluer les données concernant les dangers et les conditions qui entraînent leur présence afin de décider lesquels d’entre eux sont significatifs au regard de la sécurité des aliments et par conséquent devraient être pris en compte dans le plan HACCP

Antiseptique Qui détruit ou inhibe les micro-organismes

Autoclave Récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique utilisé pour la cuisson sous pression ou la stérilisation

Bactéricide Se dit d’une substance qui tue les bactéries

Barème de stérilisation

Couple temps/température défini en fonction d’un autoclave, d’un type de denrée, d’un type de conditionnement, … L’application de ce barème permet de stériliser ou de pasteuriser une denrée.

Blanchiment Action de plonger quelques minutes un produit dans l’eau bouillante ou au voisinage de l’ébullition

Blanchir Porter à ébullition et refroidir à l’eau froide des légumes, des viandes, des abats, …

Caloporteur Se dit d’un fluide qui transmet la chaleur aux denrées à traiter et qui permet la stérilisation ou la pasteurisation (ex. : eau surchauffée, vapeur)

CCPou Points critiques pour la maîtrise

Etape à laquelle une mesure de maîtrise peut être exercée (et est essentielle) pour prévenir ou éliminer un danger menaçant la sécurité des aliments ou le ramener à un niveau acceptable Note La surveillance permet de s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures de maîtrise, et à défaut, d’entreprendre des actions correctives.

Clostridium botulinum

Germe anaérobie sulfito-réducteur, thermorésistant, sporulant, dont la toxine provoque le botulisme, maladie grave voire mortelle

Conditionnement Enveloppe de présentation et de vente d’une marchandise en contact direct avec le produit

Conserve Denrées alimentaires d’origine végétale ou animales, périssables, dont la conservation est assurée par le conditionnement dans un récipient étanche aux liquides, aux gaz et aux micro-organismes à toute température inférieure à +55°C et par l’application d’un traitement thermique qui a pour but de détruire ou d’inhiber totalement les enzymes, les micro-organismes et leurs toxines dont la présence ou la prolifération pourraient altérer la denrée ou la rendre impropre à la consommation humaine

Contamination Introduction ou présence d’un contaminant dans un aliment ou dans un environnement alimentaire

Contaminationcroisée

Passage de contaminants d’un aliment à un autre par l’intermédiaire d’une surface qui n’est pas l’aliment (ustensiles, plan de travail, mains, …) Edité

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Danger Agent biologique, chimique ou physique présent dans les denrées alimentaires ou les aliments pour animaux, ou un état de ces denrées alimentaires ou aliments pour animaux, pouvant avoir un effet néfaste sur la santé

DLUOLa Date Limite d’Utilisation Optimale est annoncée par la mention « à consommer de préférence avant … » lorsqu’elle comporte l’indication du jour ou « à consommer de préférence avant fin … ». Le respect de la DLUO n’a aucun caractère impératif. Il s’agit d’une information pour l’utilisation. La détention ou la mise en vente à titre gratuit ou onéreux de denrées dont la DLUO est dépassée n’est passible d’aucune sanction à condition que le produit demeure de qualité loyale et marchande.

Dégorger Faire tremper dans l’eau froide un produit afin d’éliminer les impuretés (gorge, …).

Faire macérer avec du sel et éventuellement avec du vinaigre.

Désinfection Réduction au moyen d’agents chimiques ou de méthodes physiques du nombre de micro-organismes présents dans l’environnement jusqu’à l’obtention d’un niveau ne risquant pas de compromettre la sécurité ou la salubrité des aliments

Désinfectant Substance utilisée pour la désinfection, qui possède des propriétés bactéricides

Détergent Agent de nettoyage possédant des propriétés de dissolution des graisses

DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales

DDCCRF Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

DSV Direction des Services Vétérinaires

Emballage Carton, plastique protégeant et regroupant les produits conditionnés pour le transport

Emboitage Action de remplir les boîtes avec la denrée à stériliser

Etuvage Action d’étuver. Placer les boîtes de conserves sous l’action de la chaleur constante afin de provoquer la revivification ou le développement de germes qui n’auraient pas été détruits lors de la stérilisation

Exsudat Suintement liquide à la surface d’un produit, généralement des sucres ou des protéines solubles. Peut être important au cours de la décongélation des viandes congelées

Floché Caractère d’une boîte de conserve dont l’un des fonds est déformé vers l’extérieur et qui reprend en principe sa position sous simple pression du doigt

Flore Population microbienne d’un milieu donné

Froid négatif Niveau de température en dessous de 0°C, en pratique compris entre -20 et -12°C et appliqué aux denrées congelées et surgelées

Froid positif Niveau de température supérieur à 0°C, en pratique compris entre 0 et 4°C et appliqué aux denrées réfrigérées Edité

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Glace fondante Etat de l’eau où coexistent la forme solide (glace) et la forme liquide (eau). Par définition, la glace fondante est à 0°C

HACCP Système qui identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments

Hygrométrie Taux d’humidité de l’atmosphère

Inhibition Action par laquelle la multiplication des germes est ralentie.

Isotherme Ce dit d’une enceinte (caisson, camion, ....) qui a la propriété de maintenir la température des produits qu’on y introduit

Jutage Action de terminer le remplissage ou l’emboîtage avec le jus ou la sauce

Liaison froide Maintien d’un produit sous le régime du froid (positif ou négatif) de la fin de la fabrication à la remise au client

Limite critique Critère qui distingue l’acceptabilité de l’inacceptabilité

Lot « un groupe ou une série de produits identifiables obtenus par un procédé donné dans des conditions pratiquement identiques et produits dans un endroit donné et au cours d'une période de production déterminée » Pour une meilleure identification des produits, il est recommandé que le lot corresponde à une période de fabrication la plus courte possible. C’est pourquoi, un lot pourrait correspondre en termes de durée à une journée de fabrication. Il convient de rappeler que la définition du lot est laissée à l’appréciation du professionnel et donc sous sa responsabilité.

Mandrin Pièce de la sertisseuse servant à maintenir le couvercle lors du sertissage

Marqueuse Appareil utilisé pour réaliser des indications indélébiles par estampage sur les couvercles métalliques

Actions et activités auxquelles on peut avoir recours pour prévenir ou éliminer un danger qui menace la sécurité des aliments ou pour le ramener à un niveau acceptable

Métrologie Qui a trait à la mesure des masses et des volumes

Multiplication Augmentation du nombre de germes présents au sein d’un aliment.

Nettoyage Enlèvement des souillures, des résidus d’aliments, de la saleté, de la graisse ou de toute autre matière indésirable

Organoleptique Qui a trait au goût, à la texture et à la couleur des aliments

Rissoler Faire dorer et griller des viandes, des os ou des légumes en les exposant à une source de chaleur vive (au four par exemple)

Sensible Une préparation sensible est un produit sensible par son mode de consommation (pas de cuisson ou prêt à l’emploi) ou par sa composition (gelée, sauce, …) et pour lequel les conditions de manipulation, de stockage et de préparation doivent être rigoureusement respectées sous peine de voir apparaître un risque sanitaire

Serti Assemblage du couvercle et du corps de boite ou de la verrine

de maîtrise Mesure (ou moyen)

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Sertissage Le sertissage est l’action d’assembler un corps de boite et un couvercle afin de réaliser une fermeture étanche

Sertisseuse Appareil utilisé pour réaliser le serti des conditionnements métalliques ainsi que la fermeture des verrines à bouchage métallique

Spore Forme de résistance et de dissémination de certaines bactéries qui ont la faculté de résister à des conditions d’environnements défavorables (élévation forte de la température, déshydratation, …) et qui peuvent redonner naissance à des bactéries actives lorsque les conditions redeviennent favorables

Stérilisation Traitement thermique à haute température (≥ +100°C) ou par procédé chimique autorisé d’une denrée alimentaire visant à la destruction des microbes, des spores et des bactéries

Surgelé Abaisser la température à cœur d’un produit à un niveau très bas dans un délai très court avant sa conservation au froid négatif. La surgélation se distingue de la congélation par l’abaissement très rapide de la température.

Surveiller Procéder à une série programmée d’observations ou de mesures des paramètres de maîtrise afin d’apprécier si un CCP est maîtrisé

Toxine Substance sécrétée par un micro-organisme et susceptible de provoquer des réactions néfastes dans l’organisme où il est introduit (allant de la simple réaction d’allergie à l’empoisonnement)

Valeur stérilisatrice Valeur qui exprime l’efficacité en termes d’assainissement du couple temps/température appliqué lors d’un traitement thermique. Plus cette valeur est élevée, plus le traitement est efficace. On exprime la valeur stérilisatrice en équivalent temps passé à 121,1°C

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BIBLIOGRAPHIE

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Principaux textes réglementaires

Européens• Règlement (CE) n°178/2002 du 28 janvier 2002 du Parlement et du Conseil établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires • Règlement (CE) n°852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires • Règlement (CE) n°853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale

Français• Décret du 10 février 1955 pris pour l’application en ce qui concerne les conserves et les semi-conserves alimentaires de la loi du 1er août 1905 modifiée et complétée sur la répression des fraudes • Arrêté du 27 avril 2007 modifiant l’arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément des établissements mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des denrées contenant des produits d’origine animale • Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d’origine animale et aux denrées alimentaires en contenant • Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant

Normes

• Hygiène des produits alimentaires - Document méthodologique pour l'élaboration des guides de bonnes pratiques d'hygiène - Fascicule de documentation – AFNOR - 2006 • Document d’orientation sur l’application des procédures fondées sur les principes HACCP et leur aide à leur mise en œuvre dans certaines entreprises du secteur alimentaire – Commission européenne – 2006 (disponible sur http://ec.europa.eu/food/index_fr.htm )• Code d’usages international recommandé – Principes généraux d’hygiène alimentaire – CAC/RCP-1 – 1969, Rév.4 (2003) • Microbiologie des aliments – Contrôle de la stabilité des produits appertisés – Méthode de référence – NF V 08-401 – AFNOR – 1997 • Microbiologie des aliments – Contrôle de la stabilité des produits appertisés – Méthode de routine – NF V 08-408 – AFNOR - 1997

Ouvrages• Recommandations à l’usage des conserveurs à la ferme et artisans conserveurs pour la fabrication de conserves et de semi-conserves – CTCPA – 1997 • Guide méthodologique HACCP – Applications dans le secteur appertisé – CTCPA – 1996 • La pratique et le contrôle du sertissage – Livret stagiaire – CTCPA – mai 2008 • Le sertissage, boites rondes - Guide Carnaud SA – 1977

Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène Edité

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• Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Boucher - 1998 • Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Charcutier - 2001 • Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Poissonnier - 2001 • Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Restaurateur - 1999 • Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Traiteur - 1999

Ces guides sont disponibles auprès de la librairie des Journaux Officiels (26, rue Desaix - 75727 Paris cedex 15 - Tél : 01 40 58 79 79 - Fax : 01 45 79 17 84 - http://www.journal-officiel.gouv.fr). Ils sont publiés dans leur version dite "journal officiel" (version JO). Ils peuvent, pour certains, avoir également fait l'objet d'une mise en forme pédagogique (classeur, affichettes, illustrations, ...) et être diffusés par les organisations professionnelles.

Pour plus d’informations, contacter pour le :

Guide Boucher : Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, TraiteursTél : 01 40 53 47 50 - Fax : 01 43 80 23 85

Guide Charcutier : Confédération Nationale des Charcutiers, Charcutiers - Traiteurs Tél : 01 44 29 90 55 - Fax : 01 42 67 56 33

Guide Poissonnier : Confédération des Poissonniers de France Tél : 01 46 86 96 29 - Fax : 01 46 87 46 18

Guide Restaurateur : Il existe un Cédérom intitulé "Maîtriser l'hygiène en restauration" disponible auprès de la SEDIPALTél : 01 44 90 88 44 - Fax : 01 45 22 64 12

Guide Traiteur : Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteursou la Confédération Nationale des Charcutiers, Charcutiers - Traiteurs

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ADRESSES UTILES

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QUELQUES ADRESSES UTILES (liste non exhaustive)

PIT CEPROC Evolution Pro (Ecole Supérieure des Métiers de Bouche) 21, rue Goubet 75 019 PARIS tél. : 01 42 39 71 20 www.ceproc.com

CFBCT (Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteur) et PIT ARDATmv 98, Boulevard Péreire 75 850 PARIS Cedex 17 tél. : 01 40 53 47 50 www.boucherie-france.org

CNCT (Confédération Nationale des Charcutiers-Traiteurs et Traiteurs) 15, rue Jacques Bingen 75 017 PARIS tél. : 01 44 29 90 55

CGAD (Confédération Générale de l’Alimentation en Détail) Maison des Métiers de l’Alimentation 56 rue de Londres 75008 Paris tél. : 01 44 90 88 44 www.cgad.fr

CTCPA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles) 44, rue d'Alésia 75 014 PARIS tél. : 01 53 91 44 44 www.ctcpa.org

IFIP (Institut Filière Porcine) 7, avenue du Général de Gaulle 94 700 MAISON ALFORT tél. : 01 43 68 57 85

DDCCRF (Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes)DSV (Direction des Services Vétérinaires ) DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche) s'adresser localement à la direction concernée

GAPAVE (Groupement des Associations de Propriétaires d'Appareil à Vapeur et Electrique) 191, rue de Vaugirard 75 015 PARIS tél. : 01 45 66 99 44 Ed

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SOCOTEC Industries 6 rue Marcel Dassault 59 113 SECLIN Cedex tél. : 03 20 96 57 00 www.socotec.fr

Bureaux Veritas La Défense 2 17 bis place des Reflets 92077 Paris La Défense Cedex tél. : 01 42 91 52 91 www.fr.bureauveritas.com

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