actualités · consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des...

40
Chers amis, Cet hiver, tous les yeux sont tournés vers le soleil de l’Amérique latine : la belle saison est là pour aller se pencher sur le mystère du lac sacré qui vient d’être découvert sous la grande pyramide maya de Chichen Itza, pour goûter aux fruits multicolores du marché de Chichicastenango ou pour découvrir l’Eldorado en Colombie, avec vos conférenciers Clio. Entre la glace du Perito Moreno et le feu du geyser du Tatio, vous pouvez aussi opter pour le Chili ou l’Argentine. De l’autre côté du monde, d’éternels été vous attendent à l’ombre du Taj Mahal ou sur la plage du temple de Mahabalipuram. Vous pouvez aussi aller accueillir le printemps au Japon pour le Festival de printemps de Nikko. La Grèce et l’Italie vous attendent dès le mois d’avril. En toute saison nous vous offrons des rendez-vous lyrique. Découvrez le panorama de nos Festivals et voyages musicaux de 2017 : une sélection de “valeurs sûres” qui associent une qualité artistique incontestable à la richesse culturelle des lieux où ils se déroulent. Christian Marquant, Jean-Pierre Respaut actualités Novembre 2016 www.clio.fr Sommaire Cambodge et Vietnam 2 Birmanie 4 Japon 5 Chine 6 Inde 8 Chili 11 Guatemala 12 Colombie 13 Ethiopie 14 Albanie 15 Turquie 16 Asie centrale 18 Israël 20 Iran 21 Chypre 22 Grèce 23 Russie 24 Norvège 28 Andalousie 29 Italie 30 Festivals, Art et Musique 34 Les fêtes de fin d’année 36 LE GUATEMALA DES MAYAS AUX CONQUISTADORS Du 4 au 14 février 2017, avec Emeline Gibeaux GUA 31 - 11 jours • à partir de 3 175 € NOUVEAU SUCCÈS, NOUVELLE DATE © mofles/iStock/Thinkstock L i m i t é à v o y a g e u r s 20

Upload: others

Post on 08-Aug-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Chers amis,

Cet hiver, tous les yeux sont tournés vers le soleil de l’Amérique latine : la belle saison est là pour aller se pencher sur le mystère du lac sacré qui vient d’être découvert sous la grande pyramide maya de Chichen Itza, pour goûter aux fruits multicolores du marché de Chichicastenango ou pour découvrir l’Eldorado en Colombie, avec vos conférenciers Clio. Entre la glace du Perito Moreno et le feu du geyser du Tatio, vous pouvez aussi opter pour le Chili ou l’Argentine. De l’autre côté du monde, d’éternels été vous attendent à l’ombre du Taj Mahal ou sur la plage du temple de Mahabalipuram. Vous pouvez aussi aller accueillir le printemps au Japon pour le Festival de printemps de Nikko.La Grèce et l’Italie vous attendent dès le mois d’avril. En toute saison nous vous offrons des rendez-vous lyrique. Découvrez le panorama de nos Festivals et voyages musicaux de 2017 : une sélection de “valeurs sûres” qui associent une qualité artistique incontestable à la richesse culturelle des lieux où ils se déroulent.

Christian Marquant, Jean-Pierre Respaut

Cet hiver, tous les yeux sont tournés vers le soleil de l’Amérique latine : la belle saison est là pour aller se pencher sur le mystère du lac sacré qui vient d’être découvert sous la grande pyramide maya de Chichen Itza, pour goûter aux fruits multicolores du marché de Chichicastenango ou

actualitésNovembre 2016 www.clio.fr

SommaireCambodge et Vietnam 2Birmanie 4Japon 5Chine 6Inde 8Chili 11Guatemala 12Colombie 13Ethiopie 14Albanie 15Turquie 16Asie centrale 18Israël 20Iran 21Chypre 22Grèce 23Russie 24Norvège 28Andalousie 29Italie 30Festivals, Art et Musique 34Les fêtes de fin d’année 36

LE GUATEMALADES MAYAS AUX CONQUISTADORSDu 4 au 14 février 2017, avec Emeline Gibeaux GUA 31 - 11 jours • à partir de 3 175 €

NOUVEAU SUCCÈS, NOUVELLE DATE

© mofles/iStock/Thinkstock

L im i t é à

voyageu r s20

Page 2: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Pourquoi visiter le Cambodge et le Vietnam avec Clio

V éritable carrefour de civilisations, l’Indochine a subi les infl uences indiennes à l’ouest et celles venues du monde chinois à l’est, sans compter les apports en provenance des mers du sud-est asiatique ou des zones montagneuses du nord. Les religions,

les arts et l’histoire de l’Indochine ont été façonnés par ces échanges culturels, et de ce foisonnement sont nés des villes, une architecture et des arts qui témoignent à la fois de l’existence d’un socle commun et de la singularité de chaque territoire. C’est ce que Clio vous propose de découvrir, en visitant deux des pays qui ont émergé d’une longue histoire qui va de l’apogée des royaumes khmers aux drames du XXe siècle. Le Vietnam et le Cambodge s’offrent à vous dans la splendeur de leurs paysages…

Un héritage entre hindouismeet bouddhismeAu début de notre ère, c’est l’hindouisme, venu de la péninsule indienne voisine, qui s’impose majoritairement, avec la complexité de son panthéon et ses cérémonies colorées. Mais, au IXe siècle, quand le royaume Khmer s’impose, le bouddhisme du “Petit Véhicule” supplante progressivement l’hindouisme. L’oscillation entre les deux religions, leurs développements successifs, leurs confl its et leur coexistence font partie de l’histoire de la région et ont contribué à l’évolution des cultures locales. Aujourd’hui, les innombrables temples qui parsèment villes et campagnes, ainsi que les cérémonies qui rythment la vie des populations, témoignent de l’omnipré-sence du fait religieux.

Le Vietnam : entre merveilles naturelles et patrimoineCette longue bande montagneuse frangée de plaines ouvrant sur des baies d’une indicible beauté affecte la forme d’un dragon allongé le long de la mer de Chine. Très fi er de son histoire millénaire, le Vietnam connut sa plus grande période de gloire quand, à la conquête du Sud, il s’empara du Champa, petit état indianisé, dont il recueillit le splendide héri-tage culturel. Les tours de brique de My Son et les trésors du musée de Danang rappellent la civilisation du Champa qui résista long-temps à l’emprise de ses voisins indonésiens, vietnamiens et cambodgiens. De Hanoi, la traditionnelle, à Saigon – Ho-Chi-Minh Ville

la trépidante, ce ne sont que paysages har-monieux – dont celui de la célèbre baie d’Along – et sites historiques, tandis que Hué, avec ses portiques extravagants et les toits en forme de pagode de sa Cité impériale, s’érige en capitale de la mélancolie.

Le Cambodge : les splendeurs de l’art khmerL’histoire ancienne du Cambodge se confond presque avec la prestigieuse civilisation khmère qui irrigua tout le Sud-Est asiatique et connut son apogée dans le prodigieux complexe d’Angkor. Après l’agitation des rues de Phnom Penh et les richesses de son musée, la découverte de la capitale des rois khmers produit toujours un choc : même prévenus, il est impossible de ne pas s’émerveiller devant le profond contraste d’un site aussi étendu et la délicatesse des tours-temples aux étranges fi gures, noyées dans un environnement de jungle luxuriante. Angkor fait partie de ces sites dont le nom résume à lui seul le pays qui les abrite. Les royaumes d’Angkor (IXe-XIIIe siècle) ont donné naissance à une civilisation excep-tionnelle. Correspondant à un apogée en matière d’architecture et d’art asiatiques, ces constructions n’ont jamais été égalées. Elles offrent à notre admiration le stupéfi ant contraste de dimensions majestueuses et un foisonnant décor sculpté. Quoi qu’on ait pu voir, lire, entendre avant de partir, la découverte d’Angkor reste un moment inoubliable.

2

Nos circuitsNous vous proposons deux circuits pour découvrir le Vietnam et le Cambodge :Notre voyage de 16 jours, Cambodge et Viet-nam, De la baie d’Along aux temples d’Angkor, associe les lieux les plus célèbres et les plus envoûtants du Vietnam et du Cambodge et consacre notamment deux journées et demie à la découverte des temples d’Angkor en fi n de voyage, de quoi conclure en beauté ce périple indochinois.Pour les amoureux de l’art khmer, notre séjour de 9 jours Le monde d’Angkor est consacré exclusivement à la visite approfondie des temples d’Angkor avec une excursion inédite vers le second site majeur du Cambodge, Preah Vihar, chef-d’œuvre khmer qui jouit d’un emplacement exceptionnel sur la crête d’un plateau surplombant la plaine, à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande.

Les conditions de voyageLe Vietnam et le Cambodge se visitent dans des conditions de confort qui ne cessent de s’améliorer. Bien sûr, telle ou telle étape s’effec-tuera quelque fois dans un hôtel un peu plus modeste, tel tronçon de route secouera un peu plus votre autocar, mais, pour l’essentiel, les lieux d’hébergement et les moyens de transport utilisés sont très proches des normes occiden-tales. Les parfums et les saveurs culinaires, très différents d’un pays à l’autre, et les commen-taires éclairés de nos conférenciers achèveront de faire de votre découverte de ces deux pays un moment culturel exceptionnel.

LES POINTS FORTS

La découverte approfondie d’Angkor

Les complexes d’Angkor Vat

et d’Angkor Thom Banteay Srei et ses sculptures

Le complexe de Roluos

Le temple de Preah Vihear

Un agréable hôtel au cœur d’Angkor

Le Chronoguide Cambodge

Cambodge et VietnamDe la baie d’Along aux temples d’AngkorCV 32 - 16 jours • à partir de 3 700 €

Du 21 janvier au 5 février 2017, avec Lucie MazoyerDu 9 au 24 mars 2017, avec Lucie MazoyerDu 2 au 17 août 2017, avec Alexis SeydouxDu 2 au 17 novembre 2017, avec Lucie Mazoyer

Le monde d’AngkorCinq siècles au royaume khmerCAMB 100 - 9 ou 10 jours • à partir de 2 995 €

Nuovel An • Du 25 décembre 2016 au 2 janvier 2017, avec Daniel ElouardDu 10 au 19 janvier 2017, avec Daniel ElouardDu 14 au 23 novembre 2017, avec Daniel Elouard

L i

m i t é à

voyage u r s

19

LES POINTS FORTS

La croisière sur la baie d’Along

Le “lac de l’Epée restituée” à Hanoi

La cité impériale de Hué

Le site cham de My Son

Les tours-visages d’Angkor Thom

Le temple de Ta Prohm à Angkor

Le Musée national de Phnom Penh

Les Chronoguides Cambodge et Vietnam

© M

ikeF

uchs

loch

er/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 3: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

3

LE VIETNAM AUTOUR DE L’AN MILC’est au cœur du Tonkin, à proximité de Hanoi, que l’on peut dé-couvrir la pagode de la “Tour en forme de pinceau” ou But Thap. Au tournant du premier millénaire, la région d’Hanoï a naturel-lement accueilli la capitale des “Kinh”, ou Viets, qui ont tour à tour établi leur forteresse sur les collines de Dai La Thanh, de Thang Long et, plus au nord, à Co Loa, Le Đai Viêt est dirigé après 1009 par la dynastie Ly qui assoit son pouvoir pour près d’un millénaire. Fortement infl uencé par la Chine qui a dominé tout le Nord du pays depuis le IIIe siècle avant notre ère, le Đai Viêt s’en détache tout en intégrant de manière durable la culture et les croyances de son puissant voisin. L’avènement de la dynastie Ly ouvre une période faste pour le pays, marquée par la consolidation de l’indépendance nationale, le développement de l’agriculture et l’instauration d’un pouvoir monarchique centralisé.Les croyances de la cour ainsi que celles du peuple sont pro-fondément sinisées. La dynastie Ly et ses soutiens nobiliaires pratiquent le bouddhisme et le confucianisme en accueillant les nouvelles écoles de pensée chinoises, alors que le peuple Viêt, laissant le confucianisme à l’élite de la capitale, adopte un bouddhisme mêlé de croyances animistes et de déités locales.

L’ARRIVÉE DU BOUDDHISME ZEN DANS LE ĐAI VIÊTLe bouddhisme Thien, ou “chan” en mandarin, arrive très tôt au Vietnam par voie maritime, à la faveur du développement des échanges commerciaux avec l’Inde du Sud. Selon la tradition, le moine Vinitaruci aurait insuffl é cette nouvelle pratique au Vietnam autour de l’an 580, et serait devenu, de fait, le premier patriarche du bouddhisme Thien dans le pays. Un autre moine, appelé Bodhidarma, contemporain de Vinitaruci, deviendra le premier patriarche chan en Chine, et, par voie de conséquence, un patriarche pour le Vietnam sinisé. Le mouvement chan va infl uencer le bouddhisme vietnamien pendant près de dix siècles, jusqu’à la diversifi cation moderne des écoles bouddhistes. Fondée sur une pratique assidue de la méditation assise, selon les préceptes de Siddhartha Gautama (“l’éveillé”), le bouddhisme Thien se rapproche des préceptes du taoïsme. Les règles posées par le patriarche Bodhidarma sont simples : dans la pratique centrale de la méditation as-sise (dhyana), l’aspirant à l’éveil ne doit pas s’appuyer sur des sources écrites, mais plutôt compter sur l’instruction de sa propre conscience. La vacuité, principe du nirvana fi nal, devient le sym-bole du bouddhisme Thien.

L’art Thien, développé au Vietnam dès le VIe siècle, sera infl uencé par ces préceptes, et se caractérisera par le recours à des lignes pures et à des décorations empreintes de pudeur et censées exprimer la paix de l’âme, à l’inverse des couleurs criardes fré-quemment retenues dans les temples bouddhistes contemporains.

LA PAGODE BUT THAPUn joyau serti dans l’ombre

UN JOYAU D’ART VIETNAMIENOn atteint la pagode de But Thap par une piste qui quitte Hanoï au nord-est, sur une des routes menant à la côte et à la baie d’Along. La découverte de l’un des plus beaux joyaux du pays viêt ne peut que surprendre le voyageur. Ses parties les plus an-ciennes datent du XIe siècle et il a été profondément réaménagé au XIIIe siècle, durant l’âge d’or du bouddhisme zen, par Huyen Quang, l’un des moines les plus célèbres du monastère. But Thap signifi e “tour en pinceau”, d’après la première tour-stupa de la pagode, typique des constructions réalisées sous la dynastie Ly. La géométrie du temple est une merveille de rigueur et d’har-monie, jusque dans les plus fi ns détails. Comme dans tout plan classique, il permet au visiteur de pénétrer par le portique à trois entrées, puis par le portique à clocher, avant d’entrer dans le cœur même du monastère, où se succèdent une enfi lade de salles dont chacune a une fonction bien défi nie. Il y a d’abord la salle antérieure, ou “salle des Pèlerins”, fl anquée de deux gigantesques statues de dvarapala, les gardiens de temples. Puis l’on passe dans la salle la plus importante, celle dite “des Autels principaux”, où l’on retrouve la trilogie des Bouddhas : Amitabha, Bouddha du passé, Shakyamuni, Bouddha du pré-sent, et Maitreya, Bouddha du futur. Le point d’orgue de la salle des Autels étant la fantastique statue de bronze de Quan Am, ou bodhisattva féminin de la compassion, datant du XVIIe siècle, couronnée de 789 bras et autant de mains marquées de l’œil de la bonté. Sur son crâne trône son symbole, Amitabha, et, sous ses pieds, le lotus qui évoque Bouddha. Elle représente la beauté et le caractère sacré de la religion. Le bâtiment qui contient cet impressionnant panthéon de Bouddha et de bodhisattva est construit sur un soubassement de pierre de taille, soutenant une balustrade se terminant par un petit pont en dos d’âne, décorée de vingt-six tableaux fi nement sculptés évo-quant des thèmes sino-vietnamiens : fl eurs et arbustes, animaux mythiques tels que le cheval-dragon, le phœnix, etc.Enfi n, les deux autres éléments les plus remarquables de l’endroit sont le moulin à prières datant du XIIIe siècle, et le stupa de pierre du XVIIe, contemporain du moine Chuyet.Ce site religieux, encore habité par quelques rares moines et de jeunes moinillons, respire une paix et une harmonie précieuses dans le brouhaha de la vie vietnamienne moderne. Sa visite est un instant de pur bonheur sur le plan esthétique et un retour dans le passé médiéval du Vietnam.

VIETNAM

Cambodge et VietnamDe la baie d’Along aux temples d’AngkorCV 32 - 16 jours • Voir page ci-contre

© J

.-P. D

albe

ra

© J

.-P. D

albe

ra

Page 4: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

UNE ÉMERAUDE SERTIE D’ORMalgré la majestueuse présence du fl euve Irrawadi qui la par-court du sud au nord, la grande plaine centrale de la Birmanie connaît un climat particulièrement aride et offre un paysage de steppe aux nuances ocre et jaunes. Cependant, à une cin-quantaine de kilomètres au sud-est de Pagan, la prestigieuse capitale qui domina la Birmanie du XIe au XIIIe siècle, apparaît un îlot de verdure. Le mont Popa, vestige d’un ancien volcan qui culmine à plus de 1 500 mètres d’altitude, combine à des précipitations abondantes et à ses deux cents sources, la fertilité des terres issues de la décomposition des roches volcaniques pour en faire une oasis à la végétation luxuriante : il lui doit son nom qui, en pali, signifi e mont des fl eurs.

LE TAUNG KALATSur le fl anc sud-ouest du mont, subsiste le noyau central de basalte d’une cheminée volcanique : un pic, aux fl ancs ver-ticaux et au sommet tabulaire, qui se dresse à quelque deux cents mètres au dessus de la vallée, le Taung Kalat, ou “colline piédestal”, souvent simplement appelé, par synecdoque, mont Popa. Naturellement, l’aspect spectaculaire de ce piton attira de tout temps l’attention des hommes qui en fi rent très tôt un lieu sacré, l’”Olympe birman”. C’est par un escalier de 777 marches que l’on accède à son sommet, ascension qui s’effectue dans un luxuriant environnement où s’ébattent de nombreux macaques qui y ont élu domicile. La cime est couronnée par un complexe de temples bouddhistes et de multiples stupas dorés. On y découvre un merveilleux panorama sur la campagne environ-nante et la caldeira du mont Popa, et l’on peut même, parfois, apercevoir à l’horizon la silhouette des plus hauts temples de Pagan. Mais, bien qu’ils soient objets de pèlerinages dans cette Birmanie profondément bouddhiste, ce ne sont pas ces temples bouddhistes qui refl ètent l’âme du mont Popa. En effet, le Taung Kalat est avant tout la résidence de deux des principaux nats, ces esprits tutélaires dont le culte est si profondément ancré dans la tradition birmane que ni l’avènement du bouddhisme ni les tentatives d’éradication par le grand roi Anawratha au XIe siècle, ne sont parvenus à le réduire.

LES NATSAu nombre de trente-sept, les nats ne sont pas, à proprement parler, des divinités, sauf peut-être le roi des nats, Thag Yamin, qui est parfois considéré comme une transposition du dieu hindou Indra et qui tient le registre des bonnes actions des hommes dans un livre aux feuilles d’or et de leurs mauvaises actions dans un livre en peau de chien ! Tous les autres nats se réfèrent à des êtres humains qui connurent une mort violente et injuste. Les nats se doivent d’être régulièrement honorés par des offrandes – alcool, cigarettes, nourriture et argent –, afi n

LE MONT POPAL’Olympe des nats

4

qu’ils ne puissent manifester leur mécontentement en attirant la mauvaise fortune sur les hommes.

MONSIEUR BEAU ET MADAME FACE-D’ORC’est ainsi que l’on désigne les principaux nats du mont Popa. Min Mahagiri, monsieur Beau, fi ls d’un forgeron, qui était très fort et capable de briser la trompe d’un éléphant, s’attira la haine du roi de Tagaung qui craignait qu’il ne lui prît son trône. Min Mahagiri se cacha alors dans un village, mais le roi conçut un stratagème ; il épousa Saw Me Ya, madame Face-d’Or, la sœur de Min Mahagiri et lui promit de faire de son frère un ministre. Celui-ci sortit alors de sa cachette ; le roi le fi t arrêter, lier à un magnolia et brûler vivant. Sa sœur se jeta dans les fl ammes pour tenter de le sauver, mais échoua et mourut de ses brûlures. Leurs esprits habitèrent dès lors le magnolia que le roi fi t couper et jeter dans l’Irrawadi : il vînt s’échouer sur les rives du royaume de Pagan sous le règne du roi mythique Thinligyaung. Les esprits offrirent au roi de protéger sa ville s’il leur donnait un lieu de résidence. Le roi fi t alors transporter le tronc au sommet du mont Popa... Mais cela n’est qu’une légende parmi tant d’autres.

LE TEMPLE MAHAGIRIAu pied du piton volcanique, de nombreux pèlerins s’arrêtent au petit temple Mahagiri où sont représentés par des statues polychromes, un peu naïves, les 37 nats et quelques autres, tels que ce maire d’une commune voisine tué dans un accident de la route ! Coexistant pacifi quement avec le bouddhisme, le culte des nats est célébré lors des Nats Pwé, cérémonies accompagnées de musique bruyante, au cours desquelles une chamane – ou souvent un travesti – entre en transe pour incarner l’esprit des nats. Si vous allez au mont Popa, faites attention, vous y rencontrerez peut-être aussi l’Ogresse de fl eurs qui y réside de toute éternité !

Grand circuit en BirmanieRangoon, Mandalay, Pagan, le lac Inlé et le rocher d’Or BI 31 - 16 jours • à partir de 4 800 €Du 24 janvier au 8 février 2017Du 7 au 22 novembre 2017

BIRMANIE

Mandalay Moniwa

Lac Inlé

Pagan

Rocher d’Or

Mont Popa

Pegu

Rangoon

Pindaya Heho

Thaïlande

Chine

Inde

Birmanieavec Anne-Marie WirjaDiplômée de l’INALCO

LES POINTS FORTS

Le complexe de la pagode Shwedagon à Rangoon Le site de Pagan Une croisière sur l’Irrawaddy Le mont Popa, “l’Olympe des Nats”

Les jardins fl ottants du lac Inlé Le Rocher d’Or Le Chronoguide Birmanie

L i

m i t é à

voyage u r s

18

© SeanPavonePhoto/iStock/Thinkstock

Page 5: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi visiter le Japon avec Clio

Imaginez un pays où l’on passe en quelques minutes d’un échangeur autoroutier complexe à un jardin d’une quiétude absolue, aux allées de gravier soigneusement ratissées ; où des villes tentaculaires en perpétuel mouvement succèdent à des montagnes

aux couleurs pourpres sous leurs couleurs d’automne ; où les toits aplatis d’un temple millénaire perpétuellement entretenu émergent d’une végétation savamment ordonnée. Maintenant, cessez d’imaginer : ce pays existe. C’est le Japon...

Modernité et traditionLe pays du Soleil-Levant est un monde étrange, mélange subtil d’un passé toujours vivant et d’une fuite éperdue vers l’avenir. Les Japonais, sous l’égide de leurs empereurs, descendants de la déesse solaire Amaterasu, développèrent dès l’origine une culture originale qui sut intégrer les apports de la Chine et de la Corée. De longues périodes d’isolement renforcèrent la spécifi cité du Japon : une féodalité turbulente qui mit à l’écart les empereurs sans jamais attenter à leur caractère sacré, pour confi er le pouvoir à des dynastie de shoguns féroces et raffi nés, une chevalerie, celle des samouraïs, qui maintint intact son code de l’honneur jusqu’au XIXe siècle... Et l’unique expérience d’un pays qui, sur la volonté de l’empereur Meiji, bascula en quelques décennies du Moyen Age à la révo-lution industrielle !

Le culte du beauC’est peut-être ce qui caractérise le mieux l’esprit japonais, une intimité qui unit l’homme et la nature, l’homme et l’art, que celui-ci soit architecture, peinture, sculpture. Et, au-dessus de tout cela, l’empreinte puissante du sacré. Prenons Nara, première étape idéale de tout voyage au Japon. C’est ici le cœur et le moteur originel de la civilisation japonaise. Le Kofuku ji remonte au VIIe siècle, avec sa haute pagode à cinq étages qui se refl ète dans un calme étang. Le Todai ji possède le plus grand édifi ce en bois du monde, qui abrite une colossale statue de Bouddha. Ou encore le Kasuga Taisha et les dix mille lanternes qui l’entourent. A trois heures de là, Kyoto est la “Ville-Capi-tale”. Elle est aussi moderne que toutes les villes du pays, mais, sur sa ligne d’horizon de douces collines, dans la verdure, s’élèvent quelques-unes

des plus belles constructions du Japon éternel. Le Ryoan ji possède le plus estimé des jardins secs du zen, ces espaces de méditation faits de sable et de rochers, attribué à un maître du XVIe siècle. Le Ginkaku ji est un des endroits les plus délicieux de Kyoto, avec son pavillon d’argent et, là aussi, un merveilleux jardin. Mais le Japon n’a pas que ses temples à offrir. La nature est à son summum dans le Parc national d’Ise. Sur la baie, berceau de la perle de culture, la nature est aménagée au point, sublime, de demeurer naturelle. Dans l’eau lim-pide, les rochers mariés rappellent le couple créateur. Le passé guerrier du Japon n’a pas disparu. Il subsiste dans les douves et les remparts du château d’Hikone, élevé au XVIIe siècle. Son puissant donjon de trois étages offre une vue splendide sur un lac en contrebas. C’est encore la guerre, particulièrement tragique, que l’on retrouve à Hiroshima, dont la visite est toujours un moment d’une intense émotion. Ainsi, au fi l des jours, on rejoint Tokyo, la fourmillante capitale, la ville-monde, avec ses artères couvertes de néons, ses gratte-ciel, sa densité humaine, son quartier de Ginza et ses spectacles de kabuki et de nô. Quand la tête est fatiguée de ce rythme effréné, pourquoi ne pas aller se ressourcer au Fuji San, le mont Fuji, emblématique image d’un Japon mystique, fait de la pureté des lignes du cône parfait aux neiges éternelles ? Ou encore passer la jour-née à Nikko, le sanctuaire magnifi que, unique dans le pays par le caractère baroque et exu-bérant de son architecture ? Les différents bâtiments s’étalent au pied de la très belle pagode à cinq étages voulue par la dynastie des Tokugawa.

5

Un pays de fêtesNulle part mieux que dans les innombrables fêtes qui ponctuent l’année on ne peut saisir le sens du sacré et l’attachement à la tradition qui animent le peuple japonais. C’est pourquoi Clio propose aussi, au cours de ses voyages, d’assister à quelques-unes de ses festivités. En avril, Nikko s’anime pour le Yayoi San ou festival du Printemps. La population célèbre la saison nouvelle par un défi lé de douze chars, chacun décoré de fl eurs par les différents quartiers de la ville. Ils se rendent lentement jusqu’au sanc-tuaire de Futaara San. En mai, c’est à Kyoto qu’a lieu le plus grand défi lé de tout le pays : l’Aoi Matsuri. Toute la journée, les chars, savamment colorés, défi lent entre le palais impérial et le sanctuaire Kamigamo. En septembre, le spec-taculaire festival Yabusame de Kamakura pré-sente la reconstitution des concours d’archers à cheval tels qu’ils se déroulaient au XIIIe siècle. C’est en octobre que se déroule le Shuki Taisai, le grand festival d’automne à Nikko. Il commé-more, par un défi lé d’un millier de samouraïs, le transfert de la dépouille de Tokugawa Ieyasu au temple du Tosho-gu. Enfi n, à Kyoto, a lieu le Jidai Matsuri, l’un des trois plus importants du pays. En un défi lé coloré, c’est toute l’histoire séculaire de Kyoto qui est mise en scène. A travers ces festivals, qui sont bien plus que des spectacles, le visiteur touche, pendant quelques heures, à ce qui constitue l’essence même de l’âme japonaise.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

JaponEmpire du Soleil-Levant JA 31 - 13 jours • à partir de 5 155 €

Avec le Festival du printemps Yayoi San à NikkoDu 7 au 19 avril 2017, avec Romain AlbaretDu 15 au 27 avril 2017, avec Marie Camelbeeck

Avec l’Aoï Matsuri de Kyoto et le grand festival du printemps, Shunki Reitaisai, à NikkoDu 10 au 22 mai 2017, avec Marie Camelbeeck

Du 14 au 26 août 2017, avec Marie Camelbeeck

Et deux départs en octobre 2017

Hikone

Océan Pacifique

Lac Ashi

Kyoto

NaraOsaka

Matsuyama

Mer du Japon

Nikko

KamakuraOdawara

TobaIse

Fuji-Yama

HiroshimaMiyajima

Tokyo

FutamiUji

LES POINTS FORTS

Le pavillon d’Or à Kyoto Le temple Daibutsu Den à Nara

Le “tori fl ottant” de Miyajima Les milliers de toris de Fushimi Inari

Le mausolée de Ieyasu Tokugawa à Nikko

Le Musée national de Tokyo L’excursion vers le mont Fuji Le Chronoguide Japon

L i

m i t é à

voyage u r s

19

© Juri Pozzi/iStock/Thinkstock © dewpak/iStock/Thinkstock

Page 6: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82

Pourquoi visiter la Chine avec Clio

Il y a mille et une raisons de boucler sa valise et de partir pour l’empire du Milieu. Parce qu’un terrien sur cinq y habite, parce que la civilisation chinoise est une des plus riches du monde, parce que, en ce début du troisième millénaire, le pays émerge et

change à une vitesse impressionnante et qu’il faut se hâter de découvrir la Chine ancienne avant qu’elle ne disparaisse. Tout cela est vrai, mais il convient surtout de retenir qu’au cours d’un voyage en Chine, la confrontation à des modes de pensée et de vie tellement différents des nôtres fait qu’on en apprend sans doute autant sur nous-mêmes que sur les Chinois.

Un pays-civilisationLa civilisation chinoise est une des plus anciennes du monde : il y a plus de quatre mille ans qu’apparurent les structures politiques, les schémas de pensée, les croyances qui allaient devenir ses fonde-ments immuables. Aux lointains empereurs mythiques, succéda près d’un millénaire de turbulente féodalité, mais cette époque vit naître Confucius et Lao-Tseu. Le premier empereur, Ts’in Che Houang Ti, fut, en 221 avant notre ère, le véritable fondateur de “l’empire du Milieu” qu’il tenta de protéger des nomades des steppes en faisant édifier la première Grande Muraille. Il règne encore aujourd’hui sur la fabuleuse armée de terre cuite qui garde son tombeau à Xi’an. Après lui, les dynasties se succédèrent, autochtones ou d’origine “barbare”, cela importe peu étant donné l’extraordinaire pouvoir d’assimilation de la civilisation chinoise. Malgré des heurts avec les autorités, le bouddhisme vint impré-gner la société et la pensée. Descendants de Gengis Khan, les Yuan finirent par s’installer à Pékin et portèrent alors l’empire au faîte de sa puissance. Les Ming lui firent atteindre un sommet de raffinement avant que les Mand-chous ne le fermassent aux influences étran-gères. La disparition de l’Empire, l’instaura-tion du régime maoïste et le développement capitalistique actuel apparaissent aujourd’hui comme les ultimes épisodes d’une histoire

millénaire qui a vu se succéder les phases de déclin et les périodes de renaissance et d’expansion.

Patrimoine et voyages : cinq circuits

• Découvrir Pékin en 7 joursPékin, son immense patrimoine et son déve-loppement urbain actuel, représentent un condensé de l’histoire, de l’art et de la pensée chinoise que vous découvrirez à travers ses quartiers, musées et monuments, de la place Tien an Men à la Grande muraille.

• Hauts lieux de la Chine en 11 joursCe voyage consacré aux trois épicentres de la civilisation chinoise que sont Pékin, Xi’an et Shanghai passe aussi par Guilin, dans la région du Fleuve jaune, et vous permettra de voir l’essentiel de la Chine moderne et historique à travers quatre régions bien différentes tant sur le plan géographique que culturel.

• Grand circuit en Chine en 18 joursPour qu’aucun des aspects de l’histoire et du patrimoine chinois ne puisse vous échapper, nous vous proposons un grand circuit ter-restre très complet, animé par nos conféren-ciers tous passionnés par le monde chinois. Il intègre les sites les plus significatifs de la richesse patrimoniale du pays. A Pékin, trépidante métropole au développe-ment spectaculaire, vous retrouverez la gran-

6

deur impériale dans les cours et les salles de la Cité interdite. Depuis plus de deux millé-naires, la Grande Muraille défie les hommes, les intempéries et les siècles. Vous l’escaladerez paisiblement pour découvrir le long ruban de pierre qui, édifié à l’époque des Ming, ourle les montagnes du Nord. Partant vers le sud, vous flânerez dans les ruelles pittoresques de la vieille ville de Pingyao, corsetée de remparts imposants, et qui semble tout droit sortie du Moyen Age chinois. A Xi’an, nous l’avons vu, les archéologues ont fait surgir de terre la formidable armée de guerriers de terre cuite qui veille sur le tombeau du Premier Empereur. Il n’y a sans doute pas de plus beau fleuron de l’art bouddhique en Chine que les grottes de Longmen. Taillées à même la roche et pourvues de dizaines de milliers de statues de l’Eveillé, elles ont une puissance d’expression inégalée. Empruntant la large vallée du Yang Tsé, vous gagnerez Suzhou, ville aquatique parcourue de milliers de canaux, dont les jardins aux noms poétiques sont mondialement célèbres, avant d’arriver, enfin, à Shanghai, porte de la Chine qui bouge et rentre résolument dans le troi-sième millénaire.

• Hauts lieux de la Chine et croisière sur le Yang Tse en 13 jours

A la découverte de Pékin, Xi’an et Shangai et des villes médiévales préservées de Taiyuan et Ping Yao, s’ajoute pour ce voyage une croisière de 3 jours sur les flots puissants du fleuve Yang Tsé, à bord d’un bateau confortable. Le passage dans les Trois Gorges, avec ses bar-rages successifs gigantesques, reste toujours un moment impressionnant, où on perçoit mieux que partout ailleurs la beauté de la nature et le dynamisme du peuple chinois.

• La Route de la soie de Xi’an à Kashgar en 18 jours

Un voyage passionnant dans le grand ouest chinois, sur les pas des marchands, mission-naires et voyageurs qui firent transiter entre Orient et Occident, biens précieux, idées et religions.

Bon voyage !Le développement rapide de la Chine fait qu’aujourd’hui, Clio peut proposer sur l’es-sentiel des circuits évoqués ci-dessus des conditions d’hébergement, de transport et de repas d’un bon niveau de qualité. Bien sûr, ici où là, dans les oasis occidentaux notam-ment, telle étape pourra être un peu plus sommaire, tel trajet un peu plus fatigant, mais ce ne seront là que péripéties vite oubliées, à l’aune de ce que représente un voyage en Chine : un de ces moments rares dont on revient enrichi...

© H

ung_

Chu

ng_C

hih/

iSto

ck/T

hink

stoc

k

Page 7: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Panorama CHINE

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

7

DÉCOUVRIR PÉKINCH 37 - 7 jours • à partir de 1 560 €

Nouvel An • Du 26 décembre 2016 au 1er janvier 2017, avec Nadia Pshenko

Du 10 au 16 avril 2017, avec Nadia Pshenko

HAUTS LIEUX DE LA CHINEPékin, Xian, Shanghai

CH 30 - 11 jours • à partir de 2 795 €Du 24 avril au 4 mai 2017, avec Arnault Duhard

Du 19 au 29 juin 2017, avec Arnault DuhardDu 3 au 13 août 2017

Du 4 au 14 septembre 2017

GRAND CIRCUIT EN CHINEPékin, Xi’an, Pingyao, Taiyuan,

la plaine du Yang Tsé, ShanghaiCH 31 - 18 jours • à partir de 3 485 €

Du 21 mai au 7 juin 2017, avec Arnault DuhardDu 10 au 27 septembre 2017

HAUTS LIEUX DE LA CHINE ET CROISIÈRE SUR LE YANG TSÉ

Pékin, Xi’an, Pingyao, Chongqing, les Trois-Gorges, Shanghai

CH 51 - 13 jours • à partir de 3 185 € Du 10 au 22 mai 2017, avec Christophe PietteDu 9 au 21 août 2017, avec Christophe Piette

Du 20 septembre au 2 octobre 2017

ROUTE DE LA SOIEMarchands, voyageurs et missionnairesXi’an, Dunhuang, Tourfan, Kashgar, UrumtsiCH 34 - 18 jours Du 9 au 26 août 2017, avec Arnault DuhardDu 6 au 23 septembre 2017, avec Arnault Duhard

LE TRANSSIBÉRIENDe Moscou à Pékin dans le train L’Or des TsarsTS 31 - 16 jours • à partir de 7 725 €Du 3 au 18 juin 2017, avec Nadia PshenkoDu 29 juin au 14 juillet 2017, avec Nadia PshenkoDu 17 août au 1er septembre 2017, avec Nadia Pshenko

LA CHINE EXTÉRIEURE NOUVEAU

Singapour, Hong Kong, Macao et TaïwanTHM 90 - 13 jours • à partir de 5 050 €Du 21 février au 5 mars 2017, avec Romain Albaret

TIBETLE TOIT DU MONDETN 40 - 14 joursDu 30 juillet au 12 août 2017, avec Stéphane MartinDu 24 septembre au 7 octobre 2017avec Katia Thomas

Consultez notre site www.clio.fr ou demandez notre brochure ASIE ET MONDE INDIEN

ASIE ET MONDE INDIEN

Voyages culturels

© kent10/ThinkstockPhotos/iStock / OldCatPhoto/Thinkstock/iStock

Rajasthan 2

Inde du Nord 6

Inde du Sud 8

Le cœur de l’Inde 10

La vallée du Gange 12

Gujarat 13

Orissa et Chhattisgarh 14

L’Inde sacrée 15

Ceylan 16

Sikkim - Bhoutan 17

Japon 20

Chine 22

Route de la Soie 28

Tibet 30

Corée 32

Birmanie 34

Indonésie 36

Indochine 38

Laos 44

Tour du monde 46

Chine extérieure 48

INDE • RAJASTHAN • CEYLAN • LADAKH • SIKKIM • BHOUTAN

CHINE • TIBET • JAPON • CORÉE • BIRMANIE • INDONÉSIE

CAMBODGE • VIETNAM • LAOS • TAÏWAN • TOUR DU MONDE

PÉKIN XI’AN SHANGHAIDUNHUANG

© Sean P

avon

e/iS

tock

/Thi

nkst

ock

© BigGabig/

iSto

ck/T

hink

stoc

k

© AXZ66/iS

tock

/Thi

nkst

ock

© sil

kway

rain

/iSto

ck/T

hink

stoc

k

Page 8: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82

Pourquoi visiter l’Inde du Sud avec Clio

Le sous-continent indien, par sa taille et sa richesse, réunit plusieurs mondes. Au Sud de la péninsule vous découvrirez des civilisations à l’origine de la culture indienne, des architectures cultuelles spectaculaires et originales et une population

accueillante, heureuse de vous faire partager quelque temps son patrimoine, ses couleurs, ses rites, son art, et... sa cuisine.

L’Inde dravidienneC’est cette partie de la péninsule située au sud d’une ligne qui irait approximativement de Bombay à Calcutta. Les Dravidiens apparaissent vers le IVe millénaire, peut-être venus d’Iran et de Mésopotamie. Les Indiens d’origine dravi-dienne ont le teint foncé, les cheveux noirs et lisses, les traits européens et leur culture et leur langue ne subsistent qu’au Sud. L’influence aryenne, dès le IIe millénaire avant notre ère, est surtout sensible au Nord. La première unification du pays a lieu sous le règne presti-gieux d’Ashoka, le premier empereur (IIIe s. av. J.-C.), de la dynastie des Maurya. C’est lui qui permet aussi la diffusion du bouddhisme en Inde. Quand, en 320, Chandragupta fonde la dynastie des Gupta, il tente une seconde uni-fication, mais son règne bénéficie surtout au Nord de l’Inde. Au sud, le premier millénaire voit une succession de petits royaumes rivaux qui se combattent et se succèdent sans qu’au-cun ne parvienne à s’imposer. Il faut attendre l’établissement du royaume de Vijayanagar, en 1336, pour voir l’émergence d’un Etat ayant une assise territoriale suffisante pour résister aux pouvoirs du Nord, notamment celui des sultans de Delhi. Leur capitale, Hampi, commerce avec l’Extrême-Orient, les ports arabes et l’Europe, par l’entremise des Portugais qui établissent sur les côtes de l’Inde des comptoirs dont les noms – Cochin, Goa – font encore rêver de nos jours. L’influence européenne ne cesse de croître avec la fondation de Pondichéry, en 1674, puis la mainmise progressive sur l’Inde toute entière des armées britanniques. Le XIXe siècle voit le triomphe du Rule Britannia. Depuis, l’Inde du Sud a suivi les mouvements généraux du pays, avec la longue croisade pacifique de Gandhi qui aboutit à l’indépendance de 1947 et la lente et difficile marche vers une démo-cratie de plus d’un milliard d’habitants. Dans cet immense espace, les territoires du Sud ont préservé, plus que d’autres sans doute, le sou-venir de leur singularité.

Complexes cultuels, épices et natureOn est frappé en Inde du sud par le nombre, la variété et la qualité artistique des complexes de temples. Le Kailasanatha, à Kanchipuram, la ville aux mille temples, a été construit il y a mille trois cents ans et n’a connu quasiment aucune modification architecturale depuis, ce qui en fait un parfait exemple du style du Sud. C’est à Mahabalipuram que furent construits les premiers temples en pierre du Tamil Nadu. Le temple du Rivage est une petite merveille érodée par le vent marin. Sa forme, typique des temples dravidiens en fera un modèle par la suite. A côté des rathas, monolithes creu-sés dans la roche, il faut surtout admirer le gigantesque bas-relief de la Descente du Gange, fleuve mythique que Shiva aurait reçu dans sa chevelure pour amortir le choc des eaux et de la terre. Shiva, dans ses attitudes gracieuses de danseur cosmique, est omniprésent dans son temple de Chidambaram. Halebid et Belur, entre les XIe et XIIIe siècles, furent construits par la dynastie des Hoysalas. Ils sont dominés par de gigantesques gopuram, hautes tours en pyramide ornées de milliers de statues violem-ment colorées, aux attitudes expressives. Hampi, enfin, est la dernière capitale du dernier grand royaume hindou, celui de Vijayanagar. Dans un cadre austère et grandiose, une immense cité a vu le jour. Il en reste les vestiges impression-nants de la ville royale, où l’on voit encore le palais du Lotus et les étables des éléphants, et la ville sacrée, ponctuée de temples innombrables. Les grandes villes ne sont pas en reste, comme en témoignent, par exemple, les complexes implantés au cœur même de Madras ou de Madurai. La présence européenne est encore tangible à Cochin, Goa ou Pondichéry aux rues tranquilles jalonnées d’églises qui évoquenr-tquelque campagne espagnole ou portugaise. Ainsi, c’est à l’ombre de l’église de Saint-Fran-çois de Cochin que Vasco de Gama a trouvé sa dernière demeure. La province du Kerala, à la façade maritime de plages blanches, est une des

8

plus authentiques du pays. Nous sommes dans le pays des épices, sur cette côte du Malabar où se mêlent senteur de cardamome et de girofle. C’est aussi le royaume des backwaters, lacis de lagunes émeraude reliées par des canaux d’eau douce. Le voyage, avant le retour vers la France, s’achève le plus souvent à Bombay. Au bord de la baie qui s’ouvre sur la mer d’Oman, une ville métissée où cohabitent hindous, musulmans et parsis où la tradition la plus immémoriale côtoie le monde du commerce et de la finance, rappelant que l’Inde est aujourd’hui un de ces pays émergents qui comptent dans le monde. Une raison de plus, s’il en était besoin, pour en apprécier le charme sans tarder...

Les conditions du voyageNotre offre pour découvrir l’Inde dravidienne comprend deux circuits. Le plus court, de deux semaines, permet, au cours d’une longue boucle est-sud-ouest entre Madras et Bangalore, de n’ignorer aucun des “incontournables” de cette région. Le plus long, de 18 jours, ajoute à ce tronc commun, une remontée le long de la côte ouest, via Goa et ses souvenirs portugais, et Bombay. L’Inde a considérablement amé-lioré son offre hôtelière ces dernières années, et nous ferons étape dans des hôtels le plus souvent proches des normes occidentales, avec, en sus, pour quelques uns, le charme de pavillons noyés dans la natures, non loin de plages paradisiaques. Le pays a aussi largement renouvelé son parc d’autocars de tourisme. Bien sûr, les routes indiennes restent ce qu’elles sont : parfois médiocres selon les tronçons, et toujours encombrées de motos, triporteurs, marchés et animaux en tout genre qui rendent les moyennes relativement faibles et aléatoires. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce pays, et permet d’approcher sa population colorée dans sa vie quotidienne. Enfin, la compagnie de nos conférenciers, experts pour démêler l’his-toire complexe de l’Inde, constitue l’assurance d’une découverte culturelle de haut niveau.

Trésors de l’Inde du SudTamil Nadu, Kerala, Karnataka IN 33 - 14 jours • à partir de 3 265 €Du 6 au 19 février 2017, avec Claire Reggio

L’Inde du Sud et les royaumes du DeccanMadras, Madurai, Cochin, Mysore, Hampi, Goa IN 34 - 184 jours • à partir de 3 745 €

Du 8 au 25 janvier 2017, avec Michèle Perrin-BéguinDu 13 au 30 mars 2017, avec Daniel Elouard

© Rafal Cichawa/iStock/Thinkstock

Page 9: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

9

LA NAISSANCE DE L’ART DE LA PIERRELa période la plus ancienne de l’histoire de l’Inde n’a guère lais-sé de témoignages architecturaux car les constructions étaient essentiellement réalisées en matériaux périssables, bois, pisé et briques crues. Au ~IVe siècle, Alexandre le Grand, établit un contact fécond entre l’hellénisme et “l’indianité” et c’est grâce à cette rencontre que l’art du travail de la pierre put se répandre en Inde. La dynastie des Mauryas connut son apogée sous les règnes du grand empereur bouddhiste Ashoka (269-232) et de son petit-fi ls Dsharatha. Ils fi rent creuser, dans le fl anc des collines de Bara-bar, un premier ensemble de grottes devant servir d’abris à des moines bouddhistes. Ces réalisations monolithiques, reprenaient naturellement l’aspect des constructions de bois, tout en intégrant un décor sculpté en pierre selon les techniques apprises des artistes grecs. Au ~IIe siècle, de nouvelles grottes furent excavées non loin de Bombay, dans le fl anc des Ghâts occidentaux : les grottes de Karla et de Baja, dont les colonnes sont décorées de sculptures fi gurant des lions et des éléphants.

L’APOGÉE GUPTAAu début du IVe siècle, le puissant empire de la dynastie Gupta, qui s’étendait de l’Himalaya au fl euve Narmada, vit l’avènement de l’art indien classique. Les sculpteurs avaient alors parfaitement intégré les techniques des Gréco-Bactriens, mais les utilisèrent pour réaliser des œuvres purement indiennes grâce au mécénat des princes, mais aussi des castes marchandes. Le développe-ment des échanges commerciaux s’accompagna de la fécon-dation de l’art du Nord par l’esthétique plus foisonnante du Sud dravidien. Dans la région située au nord-ouest de la péninsule du Deccan, centre du pouvoir de la dynastie Chalukya entre le VIe et le XIIe siècle, le creusement de monastères et de temples dans les parois rocheuses vit ses plus belles réalisations et c’est là que la tradition se maintint le plus longtemps.

DU BOUDDHISME TRIOMPHANT À LA RÉACTION BRAHMANIQUEAu cœur du Maharashtra, à côté des modestes grottes d’Au-rangbad et du remarquable ensemble d’Ajanta, le site d’Ellora, avec trente-quatre sanctuaires, offre l’exemple le plus achevé de l’architecture rupestre indienne. Dès le IIe siècle avant notre ère, la falaise basaltique d’Ellora fut entaillée pour creuser des cellules monastiques et devenir un lieu de méditation boudd-histe. Les premières étaient de taille modeste et pratiquement sans décoration, mais, au VIe siècle vint s’installer à Ellora une communauté bouddhiste mahayana (du grand véhicule) et la décoration devint foisonnante. Au lieu de dégager la cavité en taillant parallèlement à la paroi, les architectes d’Ellora com-mençaient par ouvrir une cavité horizontale au niveau du futur

ELLORATemples et monastères creusés dans le roc

plafond du temple. Les sculpteurs pouvaient ainsi procéder à sa décoration, sans échafaudages. Le temple était ensuite creusé progressivement vers le bas. Les colonnes réservées dans la pierre étant décorées au fur et à mesure. Réalisée au VIIe siècle, la plus remarquable des grottes, présente une façade ornée de nymphes célestes qui ouvre sur une longue salle hypostyle reposant sur trente piliers aux chapiteaux sculptés, reliés par des entablements ornés de frises de musiciens et d’images du Bouddha. Ils supportent une nef nervurée imitant les membrures de bois d’une charpente. Son architecture unique lui valut plus tard le nom de “grotte Vishwakarma” en référence à l’architecte des dieux. Au cœur de cette grotte se trouve une statue colossale de Bouddha fl anquée de deux bodhisattvas. Mais cette époque marque aussi le début d’une réaction brahmanique qui conduisit à un recul rapide du bouddhisme en Inde et, à côté de quelques temples jains, ce furent les temples hindous qui marquèrent, entre le VIIIe et le Xe siècle, l’apogée du site d’Ellora.

LE KAILASHACreusé sous le règne de Ratrakuta Krishna (757-783) et dédié à Shiva, le temple du Kailasha est, par ses dimensions exception-nelles (81 m de profondeur, 33 de largeur et 30 de hauteur pour quatre étages), le plus grand monument monolithique du monde, et son creusement a nécessité l’enlèvement de 200 000 tonnes de basalte ! La façade, taillée en gopuram décoré de deux élé-phants monolithes grandeur nature, ouvre sur une cour ouverte puis un pavillon entièrement sculpté dédié au taureau Nandi, le véhicule de Shiva. On accède ensuite au grand mandapa, nef à seize piliers, qui abrite le linga de Shiva. Le mandapa et les cha-pelles adjacentes sont aussi entièrement décorés de panneaux de scènes en relief puisées dans la mythologie hindoue et les grandes épopées de Mahabharata et du Ramayana. Le bain de la déesse Laskshmi, la scène de l’ébranlement de la montagne Kailasha par le démon Ravana , la danse de Kali, déesse de la mort, la descente du Gange sur la terre ou encore les représenta-tions de Harihara, unissant Shiva et Vishnou en une seule forme, comptent parmi les chefs-d’œuvre de la sculpture post-gupta. On peut aussi admirer sur les piliers le Shiva Nataraja – Shiva dans sa danse cosmique – et des mithunas, couples enlacés pleins de grâce et de charme. Enfi n, des vestiges de fresques, très effacés, montrent que le style des miniatures indiennes du Gujarat était déjà établi au IXe siècle...

L’Inde du NordDelhi, Jaipur, Agra, Bénarès IN 31 - 15 jours • à partir de 3 775 €Du 4 au 18 février 2017, avec Michèle Perrin-Béguin

INDE DU NORD

Du 4 au 18 février 2017, avec Michèle Perrin-Béguin

LES POINTS FORTS

Le Taj Mahal Les sculptures des temples de Khajuraho

La puja du matin sur les gaths de Bénarès

Le complexe du Qutb Minar à Delhi

Les grottes bouddhiques d’Ajanta et d’Ellora

La cité d’Akbar à Fatehpur Sikri

Le Chronoguide Inde

LES POINTS FORTS

Les grottes de Karla, haut lieu de l’architecture rupestre indienne

Les grottes bouddhiques d’Ajanta et d’Ellora

Mandu, joyau d’architecture indo-musulmane

Ujjaïn, l’une des sept villes sacrées de l’Inde

Le “stupa d’Ashoka” à Sanchi

Le Chronoguide Inde

Joyaux du cœur de l’IndeBombay, Pune, Mandu, Ajanta, Ellora, Sanchi IN 42 - 17 jours • à partir de 4 065 €Du 25 février au 13 mars 2017, avec François Bouée

L i

m i t é à

voyage u r s

20

© s

aiko

3p/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 10: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

J 1 : PARIS - DELHI • Vol vers Delhi.

J 2 : DELHI - PATNA • Après la découverte du cœur de la capitale du Raj, la matinée sera consacrée à la visite du fort Rouge, construit en 1638 sous le règne de Shah Jahan. Centre de la nouvelle capitale Shahjahanabad, le fort restera la résidence des empereurs moghols jusqu’à la conquête par la couronne britannique. Déjeuner en ville puis, dans l’après-midi, trans-fert à l’aéroport et envol pour Patna, l’ancienne Pataliputra, où s’est tenu vers 249 avant J.-C. le troisième concile bouddhique sous l’impulsion de l’empereur Ashoka. Nuit à Patna.

J 3 : PATNA - VAISHALI - PATNA • Nous nous rendrons à Vaishali, mentionnée dans le Ramayana et ville natale du dernier thirtankara jaïn, Mahavira. C’est aussi dans cette ville que se déroula au Ve siècle avant notre ère le deuxième concile bouddhique. Nous verrons le pilier d’Ashoka, érigé sur le lieu du dernier sermon, ainsi que les restes du stupa construit pour abriter les cendres du Bouddha et le musée. Nuit à l’hôtel à Patna.

J 4 : PATNA - NALANDA - RAJGIR - BODH GAYA • Le matin, route vers Nalanda. C’est là que se trouvent les ruines de l’université bouddhiste qui, durant des siècles, délivra l’Enseignement à des milliers d’étudiants originaires de toute l’Asie. Nous verrons les restes du grand stupa de Siriputta ainsi que ceux des bâtiments uni-versitaires. C’est à Rajgir, ancienne capitale du royaume de Magadha, que le Bouddha résida plusieurs fois durant les mois de mousson. Après le déjeuner, nous visiterons les grottes de Sonbhandar, le Maniyar Math et les for-tifications. Continuation vers Bodhgaya. Nuit à Bodhgaya.

J 5 : BODHGAYA • Nous passerons toute la journée à Bodhgaya, la ville la plus sainte du bouddhisme. C’est là que le Bouddha atteignit l’Illumination, après avoir médité sous l’arbre de la Bodhi. Le temple le plus important, Mahabodhi,

a été construit par l’empereur Ashoka et plu-sieurs fois remanié. De nombreux temples et monastères, fondés par des communautés bouddhistes du Japon, de la Thaïlande ou du Tibet sont des lieux d’accueil pour les pèlerins. Nuit à Bodhgaya.

J 6 : BODHGAYA - BENARES • Nous suivrons le tracé du “Grand Trunk Road”, axe qui traverse tout le Nord de l’Inde en direction de Sasaram, ville natale de Sher Shah Suri, éphémère empe-reur de l’Inde de 1540 à 1545. Nous visiterons son mausolée situé au milieu d’un bassin. Continuation vers Benares, une des sept villes saintes de l’hindouisme, construite sur les bords du Gange. Le soir, nous assisterons à la prière Aarti au bord du Gange. Nuit à Benares.

J 7 : BENARES • Tôt le matin, nous partirons en barque le long des ghats où les foules de pèlerins, venues de toutes les régions de l’Inde, saluent le soleil levant avant leurs ablutions rituelles. Nous nous rendrons ensuite à Sarnath où le Bouddha historique enseigna sa doctrine à ses premiers disciples dans le parc aux Gazelles, juste après qu’il eut connu l’Illumination. Les vestiges du stupa édifié au IIIe siècle avant notre ère par le grand empereur bouddhiste Ashoka voisinent avec ceux d’un vaste temple de la période gupta. Retour à Benares pour le déjeuner. L’après-midi, nous parcourrons les étroites ruelles de la vieille cité. Dîner et nuit à Benares.

J 8 : BENARES - JAUNPUR - ALLAHABAD • Nous irons le matin à Jaunpur qui fut, au XVe siècle, un sultanat indépendant. Visite de la ville et de ses mosquées, en particulier de Jama Masjid et de Atala Masjid. En rejoignant la vallée du Gange, nous atteindrons Allahabad dans l’après-midi où nous visiterons les mausolées moghols du Khusrau Bagh. Nuit à Allahabad.

J 9 : ALLAHABAD - LUCKNOW • Nous verrons le Tribeni Gaht, confluent du Gange, de la

Yamuna et de la Saraswati où se déroule, tous les 12 ans, la Maha Kumbha Mela. Nous ver-rons ensuite le fort construit par l’empereur Akbar et qui abrite le temple de Patalpuri ainsi que le temple d’Hanuman. Continuation pour Lucknow. Nuit à Lucknow.

J 10 : LUCKNOW - KANPUR • Lucknow fut la capitale de l’Etat princier de Awadh. A partir de 1775, le Nawab y entretint une cour splendide. La ville, qui fut aussi un des centres du chiisme indien, se couvrit de monuments parmi lesquels nous découvri-rons le Rumi Darwaza, le Bara Imambara, ainsi que le Chhota Imambara. Nous passerons à côté de la Résidence britan-

DE LA VALLÉE DU GANGE À L’ARBRE DU BOUDDHA

nique qui fut le théâtre de combats terribles durant la révolte des Cipayes et nous verrons le collège La Martinière. En fin de journée, nous rejoindrons Kanpur pour y passer la nuit. Nuit à Kanpur.

J 11 : KANPUR - AGRA • Départ matinal pour Agra. Fondée au XVIe siècle par Sikandar Lodi, Agra fut à plusieurs reprises capitale du puissant empire des Grands Moghols, en particulier sous les règnes d’Akbar, de Jahângîr et, surtout, de Shâh Jahân. Le Taj Mahal , édifié en 1653, est le monument funéraire de l’épouse préférée de Shah Jahan, et, par la pureté absolue de ses lignes et son émouvante grandeur, l’un des som-mets incontestés de l’architecture mondiale. De l’autre côté de la Yamuna s’élève le mausolée d’Itimad-ud-Daulah, hymne à la couleur chanté par l’éclat du marbre. Nuit à Agra.

J 12 : AGRA - MATHURA • Le matin, nous nous rendrons à Sikandra pour mesurer, devant les fastes écrasants du mausolée de l’empereur Akbar, ce que put être la puissance de sa dynastie. Nous poursuivrons notre route pour Mathura, où nous découvrirons le musée archéologique Curzon qui illustre la naissance des premières représentations du Bouddha. Nous terminerons la journée par une promenade sur les ghats de la Yamuna. Nuit à Mathura.

J 13 : MATHURA - DELHI • Route pour Delhi. Nous visiterons dans la capitale indienne, au milieu d’un parc de style charbagh, le tombeau de Safdarjung, l’un des derniers exemples d’architecture moghole, puis nous irons flâner dans le jardin des Lodi qui abrite plusieurs tombeaux moghols. Après le dîner, transfert à l’aéroport. Dans la nuit, vol pour Paris.

J 14 : PARIS • Arrivée à Paris.

BodhgayaBenares

Vaishali

CHINE

New Delhi

Lucknow

Patna

Gange

INDE

NEPAL

Allahabad

NalandaRajgir

KanpurAgra

Mathura

Le parcours du Bouddha, de l’Illumination à Bodhgaya jusqu’au premier prêche dans le parc aux Gazelles de Sarnath, sera replacé dans son contexte historique au cours de ce voyage qui abordera également les racines de l’hindouisme à Allahabad et Bénarès, le monde parfois étrange du Raj britannique à Patna et Lucknow, mais aussi la splendeur des Grands Moghols face au Taj Mahal. Un voyage d’exception passionnant qui vous plongera aussi au cœur de l’Inde profonde et traditionnelle.

IN 100 - 14 jours GRANDS VOYAGEURS

Du 6 au 19 février 2017A partir de 3 395 €, ch. indiv. 925 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et le vol intérieur, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du petit déjeu-ner du 2e jour au dîner du 13e jour ♦ Les déplace-ments en autocar privé ♦ L’excursion en bateau le long des ghats ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Ce circuit se déroule en partie dans des régions où l’infrastructure touristique est peu développée, mais l’hébergement en hôtels 3* à 5* assure un confort tout à fait convenable. Plusieurs déjeuners seront pris dans de petits restaurants locaux.

avec François BouéeDiplômé de l’INALCOConférencier national

NEPAL

LES POINTS FORTS

Le pilier d’Ashoka à Vaishali

Bodhgaya, la ville la plus sainte

du bouddhisme La prière Aarti au bord du Gange à Bénarès

Le Tribeni Gaht, confl uent du Gange,

de la Yamuna et de la Saraswati à Allahabad

La Résidence britannique de Lucknow

Le Taj Mahal Le musée archéologique Curzon à Mathura

Le Chronoguide Inde

L im i t é à

voya ge u r s

16

Benares

© m

acpi

xel/iS

tock

/Thi

nkst

ock

10

Page 11: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi visiter le Chili avec Clio

A vec 200 kilomètres de largeur maximale pour plus de 4 000 kilomètres de long, le Chili présente un profi l géographique d’une grande originalité. Coincé entre l’océan Pacifi que et la cordillère des Andes, il s’étire entre 18° et 56° de latitude

sud, recoupant ainsi des zones climatiques extrêmement variées, du désertique tropical à l’océanique austral. Il en résulte une extraordinaire variété de paysages, du désert d’Atacama aux glaciers de Patagonie, de la Terre de Feu à l’île de Pâques, qui s’est traduite par une Histoire aux facettes multiples.

Des Araucans à Pablo NerudaCe fut naturellement Magellan qui, après avoir franchi le détroit qui porte aujourd’hui son nom, reconnut le premier les côtes chiliennes et lui donna son nom de Chili, qui signifi ait, dans la langue des indigènes, “le pays des neiges”. Au contraire des conquêtes relati-vement faciles du Mexique et du Pérou, celle du Chili se heurta à la résistance farouche des Araucans, qui ne furent défi nitivement pacifi és que trois siècles après les premières expéditions de Pizzaro. Rendu indépendant de la mère patrie espagnole dès 1810, le Chili, sous différents régimes forts, entama un déve-loppement qui se poursuivit durant tout le XIXe siècle. Le pays eut souvent bien du mal à se faire une place, coincé entre ses puissants voisins péruviens, boliviens et argentins. Depuis quelques années maintenant, il a retrouvé une stabilité démocratique et un dynamisme éco-nomique enviable, dont il entend bien faire profi ter ses visiteurs.

Tout le Chili en un seul voyageSa confi guration géographique tout en lon-gueur et la position centrale de la capitale, Santiago, située à équidistance des extrémités nord et sud du pays, donne au Chili plusieurs

visages bien marqués. Clio vous propose d’ex-plorer ce vaste territoire en un seul voyage de deux semaines et demie, afi n de vous offrir une vision globale de sa diversité.

La première partie du voyage s’articule essen-tiellement autour de la découverte du Nord, la région de l’Atacama. A partir du point focal de San Pedro de Atacama, à 2 500 mètres d’alti-tude, elle permet d’explorer les paysages fan-tastiques de la vallée de la Lune, reliefs tour-mentés de grès pourpre, puis de parcourir le désert de l’Atacama, un salar ou lac salé asséché, dont la nudité impressionnante prend sous le soleil vertical des allures de miroir éblouissant. De Santiago nous gagnerons Valpa-raiso, sur la côte Pacifi que. Son relief accidenté et ses ruelles bordées de maisons colorées vous plongeront en pleine époque coloniale, quand la cité était le premier relais portuaire sur la route du cap Horn au Etats-Unis.

Quatre journées seront consacrées à la décou-verte de la mythique île de Pâques : encore un univers différent, entièrement à part. Les moaï, ses statues toujours mystérieuses, vous confi e-ront un peu de leurs secrets par la bouche de votre conférencier, dans des paysages sauvages et souvent grandioses. Dépaysement assuré !

La seconde partie du voyage ajoute une plongée dans une autre région mythique : la Patagonie. Sur la route vers le grand sud, nous ferons une halte sur l’île de Chiloé et ses églises en bois, bâties par les jésuites au XVIe siècle.En Pata-gonie, Punta Arenas constituera une sorte de camp de base pour gagner les immensités gla-cées de la Terre de Feu. Dans le Parc national de Torres del Paine, vous serez, à n’en pas douter, subjugués par les pitons rocheux, masses cou-leur de granit émergeant des glaciers éternels.

Une grande découverte de l’île de PâquesA ceux qui rêvent de s’immerger plus longue-ment dans les énigmes et découvertes archéo-logiques de l’île de Pâques, nous proposons chaque année au mois d’août une découverte approfondie de cette terre unique pendant près de dix jours.

Les conditions du voyageLe Chili a largement réussi sa mue vers la modernité. Les routes sont bonnes et les hôtels confortables, aussi c’est dans des condi-tions matérielles agréables que vous pourrez partir à sa découverte, en compagnie de votre conférencier Clio. L’aventure sera belle et vous laissera d’inoubliables souvenirs.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

L’île de PâquesILE 31 - 12 jours Du 11 au 22 août 2017avec Françoise Le Boulanger

Brésil Bolivie

Paraguay

Pérou

Malouines

Océ

an A

tlant

ique

Océ

an P

acifi

que

Santiago

Chi

li

Argentine

Punta Arenas

Torres del Paine

Chiloe

PuertoMontt

CalamaSan Pédrode Atacama

Cap Horn

Valparaiso

Versl’Île dePâques

Malouines

Océ

an A

tlant

ique

Cap Horn

LES POINTS FORTS

Le désert et le salar d’Atacama

Le musée précolombien

de Santiago 3 jours sur l’Île de Pâques

Les églises en bois de Chiloé

Les paysages grandioses du

Parc naturel de Torres del Paine

Le Chronoguide Chili

Le ChiliSantiago, Valparaiso, le désert d’Atacama, la Patagonie et l’Ile de PâquesCHIL 31 - 17 jours • à partir de 6 995 € Du 6 au 22 mars 2017, avec Emanuela Canghiari

11

L i

m i t é à

voyage u r s

16

© kavram/iStock/Thinkstock

© mikelmunozbilbao/iStock/Thinkstock © takepicsforfun/iStock/Thinkstock

Page 12: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

UN SITE SPECTACULAIREInstallée dans une vallée d’altitude, à quinze cents mètres au-dessus du niveau de la mer, Antigua apparaît comme un musée à ciel ouvert de ce que fut l’architecture coloniale espagnole des lendemains de la conquête, quand la Ciudad de Santiago de los Caballeros de Guatemala, fondée en 1543 et ainsi baptisée en 1566, était le chef-lieu de la capitainerie générale qui avait en charge l’administration de l’ensemble de l’Amérique centrale. Retenu par les Espagnols en raison de la salubrité de son air – garantie par l’altitude – en même temps que pour éviter les inondations qui ravageaient régulièrement les basses terres, le site n’était pas à l’abri des catastrophes naturelles, et les trois volcans barrant l’horizon – l’Agua, qui s’élève à 3 765 mètres, l’Acatenango et, enfi n, le Fuego, dont les émanations régulières de fumerolles sont parfois interrompues par des éruptions et des épanchements de lave – pouvaient apparaître menaçants, mais c’est sous la forme de séismes que le péril se précisa. Un tremblement de terre eut raison d’Antigua Guatemala en 1773 et conduisit l’administration coloniale à abandonner ce lieu trop exposé et à se déplacer vers Nueva Guatemala, devenue l’actuelle capitale Ciudad Guatemala. Avec ses ruines préservées et ses monuments restaurés, Anti-gua offre aux visiteurs l’occasion d’un retour vers le temps de la Conquête, quand Alvarado, lieutenant de Cortès, venait offrir à l’Espagne les territoires où avait fl euri, plusieurs siècles auparavant, la brillante civilisation maya. Antigua compte, de sa Plaza Mayor à sa capitainerie générale, en passant par ses nombreux sanctuaires, de nombreux monuments typiques d’une cité coloniale espagnole. Mais le site est aussi remarquable par l’admirable paysage que l’on découvre depuis le nord, du haut du Cerro de la Cruz, une colline dont on retiendra la vue inoubliable qu’elle offre sur la ville et sur les volcans qui lui fournissent un décor aussi imposant qu’inquiétant.

LES FASTES D’UNE CAPITALE COLONIALE

Aménagée au centre de la ville, la Plaza Mayor s’enorgueillit de sa magnifi que fontaine aux Sirènes installée en 1739 par Diego de Porres. Entamée en 1543, la construction de la cathédrale métropolitaine qui borde la grande place à l’est se poursuivit jusqu’en 1680. L’édifi ce, de style colonial, est aujourd’hui en ruines mais a conservé sa magnifi que façade baroque. Au nord du sanctuaire, le palais épiscopal date du XVIIIe siècle et fait face à celui du capitaine général établi au sud de la Plaza Mayor. Mais les grands bâtiments publics ne doivent pas faire

ANTIGUAL’ancienne capitale coloniale du Guatemala

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

12

oublier les nombreuses maisons anciennes que compte la ville, et la promenade dans ses rues vous fera remonter le temps, trois siècles en arrière. Les nombreux sanctuaires – églises, chapelles, couvents – témoignent de ce qu’étaient la puissance, la richesse et l’infl uence de l’Eglise catholique sur les âmes au temps de la Conquête et durant les trois siècles qui l’ont suivie. Le couvent Saint-Dominique, dont la construction remonte à 1529, est le plus ancien sanctuaire de la ville. Edifi é par le frère Domingo de Betanzos, il accueillit en 1550 une école de théolo-gie. Le couvent Saint-François fut construit immédiatement après, au cours de la décennie 1530. L’église Saint-François abrite la tombe du premier saint d’Amérique centrale, le frère Pedro de San José de Betancourt, fondateur en 1653 du couvent-hôpital de Notre-Dame de Belen où seraient intervenues des guérisons miraculeuses. Etabli par les Mercédaires, le couvent de Notre-Dame-de-la-Merci fut le troisième à être fondé, par un ordre qui sera spécialement actif dans la capitainerie du Guatemala. Les jésuites ne demeurèrent pas en reste et construisirent leur propre couvent en 1561. Il faut ajouter le couvent Saint-Jean-de-Dieu, fondé en 1636 par des religieux hospitaliers et la maison Saint-Michel de la congrégation de l’Oratoire de Saint-Philippe-de-Néri. Fondé en 1726, mais détruit par le tremblement de terre de 1773, le couvent de las Capuchinas a été restauré à partir de 1943 et cet ensemble, dû lui aussi à l’architecte Diego de Porres, est sans doute, avec ses fontaines et ses cours, le plus élégant de tous ceux qu’abrite Antigua.Outre ce remarquable patrimoine religieux, les visiteurs d’Anti-gua Guatemala peuvent découvrir de nombreux musées dont celui de l’Art colonial qu’abrite l’ancienne université San Carlos et qui permet d’éclairer l’originalité et la richesse du patrimoine artistique d’Antigua.

Trésors du Mexique, Guatemala et HondurasTeotihuacan, Tikal, Chichen Itza, Copan et Antigua MX 32 - 16 jours • à partir de 4 950 €Du 11 au 26 mars 2017, avec Emeline Gibeaux

LES POINTS FORTS Tikal, perdu dans la jungle du Peten Les stèles de Quirigua Copan à la frontière du Honduras Les paysages du lac Atitlan Les marchés de Chichicastenango et de San Fran-cisco el Alto La ville baroque d’Antigua Le centre cérémoniel d’Iximche Le Chronoguide Guatemala

LES POINTS FORTS Les pyramides de Teotihuacan Le charme baroque de Puebla Palenque La magnifi cence de Tikal Les stèles de Quirigua Copan, l’Athènes du monde maya Antigua Le raffi nement des monuments d’Uxmal Le chac mol du temple des Guerriers de Chichen Itza Les Chronoguides Mexique et Guatemala - Honduras

L im i t é à

voya ge u r s

20

Le Guatemala. Des Mayas aux conquistadors GUA 31 - 11 jours • à partir de 3 175 €Du 21 au 31 janvier 2017, avec Jean-Bernard RoucherayDu 4 au 14 février 2017, avec Emeline GibeauxDu 11 au 21 novembre 2017

NOUVELLE DATE

© d

iego

gran

di/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 13: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

13

Quel site ! Le funiculaire vient à peine de quitter la station et, déjà, se dévoile l’ampleur majestueuse de la cordillère andine. Quelques minutes plus tard, la cabine s’arrête au sommet du Cerro de Monserrate, au pied du grand sanctuaire blanc qui, perché à 3 152 mètres d’altitude, semble un grand oiseau prêt à plonger vers la ville, 500 mètres en contrebas. Le temps de re-prendre son souffl e et d’ouvrir les yeux en grand : Bogota déploie ses innombrables quartiers dans les moindres vallées, découpant ses immeubles élancés ou ses maisons ocre sur le vert omnipré-sent des montagnes qui la protègent d’un manteau végétal. De là haut, le premier regard posé sur la capitale colombienne est bien le regard du condor, l’oiseau mythique des Andes.

UNE HISTOIRE AGITÉE ET PASSIONNANTECe site exceptionnel, les hommes en ont vu les avantages de très bonne heure. Dès le VIIe siècle avant notre ère, les Muiscas, qui vivent d’agriculture, y organisent leurs villages. Ils sont aussi pas-sés maîtres dans l’art de travailler l’or, et c’est cette réputation – méritée – qui leur vaudra les convoitises des conquistadors euro-péens qui poursuivent patiemment l’exploration et la conquête de la cordillère. En 1538, Gonzalo Jimenez de Quesada fonde Santa Fe de Bogota. Très vite, l’urbanisation s’organise : la future place Bolivar est tracée dès 1553. Bogota prend de l’ampleur quand elle est désignée comme capitale de la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade, premier nom du pays, alors toujours sous la domination de la couronne d’Espagne. A l’orée du XIXe siècle, l’histoire s’emballe. Simon Bolivar, libérateur du Nord de l’Amé-rique du Sud, entre dans la ville et scelle défi nitivement l’indépen-dance en remportant la bataille de Boyaca (1819). En 1861, la ville devient la capitale de la Colombie. Bogota connaît alors un extraordinaire développement : on construit partout d’imposants édifi ces en style composite, la vie culturelle et intellectuelle y est si intense qu’elle est bientôt nommée “l’Athènes de l’Amérique du Sud”. Après un XXe siècle passablement secoué, deux maires dynamiques se sont récemment attaqué avec succès aux pro-blèmes de circulation et de pollution, criants dans cette ville de 8 millions d’habitants. Citée aujourd’hui comme un exemple de “ville durable”, Bogota offre à ses visiteurs le plaisir de découvrir à pied son ancien cœur colonial.

LA PLAZA DE BOLIVARBlottie au pied des montagnes, la plaza de Bolivar est le lieu où chaque habitant rend un hommage quotidien au grand libéra-teur. Vaste quadrilatère dédié aux piétons, elle est le lieu vivant de la Candelaria, l’ancien quartier colonial. Les édifi ces qui la bordent défi nissent les différentes fonctions de la ville : religieuse, politique, culturelle. La catedral primada est la plus ancienne fondation religieuse de la ville, mais elle a surtout été recons-truite au début du XIXe siècle dans un style néoclassique sobre

et élégant, dont témoigne son imposante façade surplombant la place. Tout à côté, le Sagrario, qui remonte au XVIIe siècle, est un immeuble typique

BOGOTALa cité où l’or est roi

des villes “espagnoles” d’Amérique, destiné à abriter le Saint Sacrement. Ici, comme à Lima ou à Mexico, il a pris la forme d’un ravissant édifi ce où l’on pénètre par un portail baroque fi nement ouvragé. L’intérieur reste relativement sobre, faisant mieux ressortir les autels de bronze et d’or, bien dans la tradition hispanique. L’alcalde mayor (mairie) et le palais de Narino, où travaille le président de la République colombienne, affi rment le pouvoir politique par leurs imposantes façades, que rythment colonnes et frontons. Néoclassique lui aussi, mais d’une élégance bien plus mesurée, le teatro Colon est le théâtre national de Colombie. Les colonnes d’ordre toscan qui ornent sa façade sont une invitation à découvrir le somptueux intérieur à l’italienne, tout rempli de velours rouges et d’ors passés.

DE L’OR À BOTEROLa Colombie rêvée par les conquistadores s’appelait l’Eldora-do, pays de cocagne où les rivières charriaient les précieuses pépites, où l’on se baissait pauvre et se relevait richissime ! Ce mythe, on serait bien enclin à y croire en pénétrant dans les salles du musée de l’Or. D’une prodigieuse richesse, le musée possède quelque 34 000 pièces d’or correspondant aux dif-férentes cultures indigènes de Colombie. Autant d’objets rares qui constituent un précieux témoignage des talents en orfèvrerie des civilisations préhispaniques. Platine travaillé, argent ciselé, cuivre métamorphosé, fi ligrane, technique de la cire perdue, sou-dure par granulation révèlent à quel point les peuples indigènes avaient une maîtrise exceptionnelle de la métallurgie, 1 500 ans avant l’arrivée des conquistadors. Les vitrines exposent des bijoux (colliers, boucles d’oreilles, bracelets, narigueras – ornements de nez –, broches...), des outils du quotidien (hameçons, aiguilles, peignes…) et même du textile (les Indiens quimbayas utilisaient aussi l’or pour se vêtir). Et l’on comprend combien l’or, lié au soleil (pour les peuples indigènes, l’or est la “sueur du soleil”), occupe une place particulière dans les civilisations précolombiennes : les hommes voyaient en cette matière le moyen d’expression idéal de leurs préoccupations philosophiques et religieuses. Cette excellence culturelle est toujours vivante, comme en témoignent les formes rondes des femmes que peint Fernando Botero, lé-gende vivante en son pays, ou ses sculptures qui, admirablement polies, incarnent dans le bronze la sensualité colombienne...

COLOMBIE

LES POINTS FORTS La révélation d’un pays et d’un patrimoine culturel exceptionnels Le musée de l’or de Bogota Les paysages étonnants du Boyaca Les patios “andalous” et les couvents de Villa de Leyva Le Parc national archéologique de Tierradentro Le site archéologique de San Agustin Carthagène Le Chronoguide Colombie

VENEZUELA

Carthagène

Tunja

Villa deLeyva

Silvia

San AugustinTierradentro

Chiquiquira

Neiva

Popayan

Bogota

COLOMBIE

Océ

an P

acifi

que

Mer desCaraïbes

et élégant, dont témoigne son imposante façade surplombant la place. Tout à côté, le Sagrario, qui remonte au XVII

ColombieL’EldoradoCOL 31 - 16 jours à partir de 4 260 €Du 26 janvier au 10 février 2017avec Richard MarinDu 23 février au 10 mars 2017avec Richard Marin

Page 14: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

LA PLUS GRANDE DES ÉGLISES DU SITEL’église de Beta Madhane Alam, dédiée au Christ Sauveur du Monde, est la plus grande des églises du site de Lalibela. Longue de près de 34 mètres, large de 24 mètres, elle s’élève sur 11 mètres et demi de hauteur. Entourée d’une colonnade extérieure, elle est taillée dans le rocher selon un plan basilical. Le toit à deux pans est orné d’arcatures. On retrouve le même motif, plus ramassé, sur la corniche qui court tout autour du monument. Extérieurement, la décoration joue avec la forme des fenêtres, disposées sur deux rangs parallèles, alternant sur le registre du bas des croix ou des motifs sculptés reprenant la forme des fenêtres du registre supérieur. Des frises séparent les deux ran-gées de fenêtres et entourent tout le monument. A l’intérieur, certaines de ces fenêtres présentent un décor en plâtre ou en stuc dans lequel des verres de couleur sont enchâssés. Une fois franchi le narthex, seize piliers monolithiques alignés en quatre rangées forment cinq nefs. La nef principale possède une voûte en berceau, tandis que les nefs latérales ont des plafonds plats et plus bas. Seul le mur nord-ouest présente une décora-tion sculptée, très endommagée, où l’on distingue une croix faite d’entrelacs. Au nord-est, trois tombes vides sont alignées le long du sanctuaire. L’identité des personnes inhumées dans ces sépultures pourtant privilégiées n’est pas connue. Sur l’arc triomphal de l’église, donnant accès au sanctuaire, trois boucliers sont accrochés. Il s’agit de boucliers indiens qui peuvent être datés entre les XIe et XIIIe siècles. Mais nul ne sait s’ils ont été placés là au temps du roi Lalibela lui-même, ou plus tard.Selon certains chercheurs, le plan de l’église de Beta Madhane Alam serait identique à celui de la cathédrale d’Aksum qui fut détruite au XVIe siècle, mais dont des descriptions nous sont parvenues par écrit. Comme à Madhane Alam, l’église d’Aksum était entourée d’une colonnade, composée de cinq nefs et comp-tait trente piliers à l’intérieur.

UN DÉFI GÉOLOGIQUEL’ensemble monumental du site de Lalibela est taillé dans une roche spécifi que, des scories basaltiques, qui résultent de projec-tions pyroclastiques lors d’éruptions volcaniques. On peut voir la partie non taillée de cette couche géologique sur le haut des marches menant à l’église, comme une gangue de laquelle les églises du premier groupe sont extraites. Le toit à deux pans de l’église de Beta Madhane Alam suit les contours de la couche de scories basaltiques qui affl eure au sol. Cela souligne la connais-sance du paysage et de la géologie qu’avaient les tailleurs de pierre et les concepteurs du site, capables de repérer les zones les mieux adaptées à leur projet et d’employer les caractéris-tiques morphologiques de la couche géologique dans l’archi-tecture donnée aux monuments.

BETA MADHANE ALEML’église-cathédrale de Lalibela

14

La couche de scories basaltiques alterne avec du basalte, une roche très dure, beaucoup plus diffi cile à tailler. En certains en-droits, l’excavation des églises paraît moins bien achevée : cela n’est pas dû à un savoir-faire défectueux, mais à des contraintes géologiques. A chaque fois que la couche de basalte a été atteinte, les tailleurs de pierre ont dû stopper le creusement, peut-être parce que leurs outils ne convenaient pas à ce travail, comme cela peut être observé à l’ouest et au sud de la cour de Beta Madhane Alam.

TÉMOIN DES ÉBOULEMENTS ET RESTAURATIONS SUR LE SITEL’église de Beta Madhane Alam a été beaucoup restaurée à la fi n du XIXe siècle. Des gravures de cette époque permettent d’observer le très mauvais état de conservation du monument dont plusieurs colonnes extérieures sont tombées, une partie de la corniche aussi (on en voit encore des morceaux dans la cour de l’église, après avoir descendu les marches qui mènent de l’entrée du site à ce monument). La reine Zewditu (1917-1930) demanda à un artisan de réparer cette église. Celui-ci restaura partiellement la colonnade et badigeonna l’église d’un enduit rouge brique dont on voit un témoignage sur la façade nord. Les travaux de restauration ont été achevés en 1954, sous les auspices du ministère éthiopien des travaux publics. Cette date est gravée sur toutes les colonnes restaurées.

L’ÉGLISE CATHÉDRALE À L’ÉPOQUE DU ROI LALIBELA L’église de Beta Madhane Alam est la seule église du site à être documentée dans les textes écrits à l’époque du roi Lalibela (fi n XIIe-début XIIIe siècle). Un manuscrit des Evangiles, encore conservé dans les lieux, préserve une donation rédigée sous la forme d’un acte légal, copié sur un feuillet vierge de l’un des manuscrits les plus précieux de l’église pour en assurer sa conservation. Cette donation est en partie illisible, du fait de traces d’humidité et de parties entières du parchemin qui ont été rognées, mais la fi n du texte permet d’établir avec certitude que le roi Lalibela fi t don de terres alentour à l’église de Madhane Alem pour la subsistance de son clergé. Le roi précise alors que cette église est le “gabaz”, c’est-à-dire la cathédrale des lieux, lui donnant, par conséquent, une primauté par rapport aux autres églises du site.

L’EthiopieLalibela, le lac Tana, Gondar, Axoum ETH 50 - 13 jours • à partir de 3 655 €Du 14 au 26 janvier 2017, avec Catherine MatyjaA l’occasion de la fête de TimkatDu 6 au 18 août 2017

Grand circuit en EthiopieDe Lalibela à la vallée de l’Omo ETH 60 - 19 jours A partir de 4 785 €

Du 15 janvier au 2 février 2017A l’occasion de la fête de TimkatDu 26 février au 16 mars 2017Du 5 au 23 novembre 2017

ETHIOPIE

Du 6 au 18 août 2017

LES POINTS FORTS

Les stèles d’Axoum Les églises rupestres de Lalibela

La traversée du lac Tana et l’église ronde

d’Uhra Kidane Mehret Le Chronoguide Ethiopie

LES POINTS FORTS

La ville de Harar et le souvenir de Rimbaud

Les églises rupestres de Lalibela

Les stèles d’Axoum Les peuples de la vallée de l’Omo

Arba Minch, la ville aux quarante sources

Le site mégalithique de Tututi Les cataractes de la rivière Awash

Le Chronoguide Ethiopie

L i

m i t é à

voyage u r s

18

L i

m i t é à

voyage u r s

18

© Siempreverde22/iStock/Thinkstock

avec Atila Riapov

Diplômé d’histoire de l’art et d’archéologie

Page 15: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi voyager en Albanie avec Clio

Un régime politique, longtemps le plus fermé d’Europe, a fait de l’Albanie le pays le plus méconnu et, partant, le plus mystérieux de notre continent. Les temps ont changé et, aujourd’hui, les Albanais, et avec eux les Européens, redécouvrent que leur pays a,

de tout temps, fait partie intégrante de l’Histoire du vieux continent. Paradoxalement, l’isolement qui fut le sien se révèle aujourd’hui un de ses atouts sur le plan culturel : le pays possède un patrimoine largement intact en voie de réhabilitation et des traditions ancestrales qui ont renforcé son identité. Il est grand temps pour les voyageurs épris de culture de découvrir enfi n l’Albanie.

Entre Adriatique et Balkans, une géographie qui façonne l’HistoireL’essentiel du pays relève de la chaîne des Balkans, cette épine dorsale qui se termine en apothéose dans les montagnes grecques, toutes proches. Cette confi guration explique en partie le caractère réputé farouche des Albanais, repliés souvent par nécessité dans les hautes vallées au climat rude. Par chance cependant, le pays est baigné par quelques centaines de kilomètres de côtes ouvertes sur l’Adriatique. Cette fenêtre maritime a toujours été la voie de communication de l’Albanie vers le monde extérieur. Ainsi, dès l’âge du bronze, les Mycéniens ont-ils instauré des contacts avec les populations autochtones, qualifi ées d’illy-riennes. C’est sur les côtes ou dans l’étroite plaine qui ourle le rivage albanais, que les Grecs voisins vont établir des colonies promises à un bel avenir. La ville de Durrës est l’héritière de l’antique Epidamne/Dyrrhachion, fondée dès 627 avant notre ère, tandis qu’Apollonia et Bou-thrôtos sont les deux sites les plus évocateurs de cette période grecque. Le IVe siècle voit l’émergence d’un véritable royaume illyrien sur une vaste région, de l’Adriatique au lac d’Ohrid, frontalier de la Macédoine. La dynastie macédonienne, portée à l’apogée de sa puissance grâce à la foudroyante épopée d’Alexandre le Grand, parvient à réduire l’indé-pendance illyrienne, avant que Rome, par sa conquête de toute la région, ne mette tout le monde d’accord deux siècles plus tard. L’ambition politique locale est morte, mais les ports adriatiques prospèrent et les villes se couvrent de constructions de prestige. A la chute de l’Empire romain d’Occident, l’infl uence byzantine reste forte, même si le territoire est successivement normand et angevin, avant que les Serbes, population slave fi xée au nord-ouest, ne se mêlent à la lutte pour le pouvoir, face aux petites principautés albanaises indépendantes. Ces déchirements fi nissent par profi ter à la

puissance montante dans les Balkans : les Turcs ottomans. Leur conquête, rapide et durable, marquera le pays, en dépit des tentatives de Venise de garder des bases commerciales sur la côte. Même l’épopée de Skanderbeg au milieu du XVe siècle, ne sera qu’une courte parenthèse glorieuse. Villes et villages se couvrent de mos-quées dont les minarets effi lés rappellent dans le ciel albanais la présence musulmane. Le XIXe siècle voit la lente émergence des revendica-tions nationales concomitamment au déclin tout aussi lent de l’Empire ottoman. Dans le chaudron qu’est devenue la péninsule balka-nique à la veille de la première guerre mondiale, l’indépendance est acquise mais, de coups d’Etat en régimes forts, la traversée du siècle dernier par l’Albanie ne s’apparente que rarement à un long fl euve tranquille.

Une vision complète de l’AlbanieNotre circuit en huit jours Découverte de l’Alba-nie est centré sur les hauts lieux de l’histoire albanaise et propose une approche à la fois synthétique et très complète des richesses culturelles du pays, depuis les époques grecques et ottomanes jusqu’aux mutations contempo-raines que nos conférenciers sauront mettre en évidence. La visite d’Apollonia est toujours un des grands moments d’un voyage en Albanie. Sur près de cent hectares, la ville antique montre les superpositions des colonies grecques clas-siques, de la ville hellénistique puis romaine. De cette dernière époque date le beau portique du monument des Agonothètes, qui détache ses colonnes élégantes sur un doux paysage cultivé. Bouthrôtos/Butrint est célèbre par son théâtre, bien conservé, dont l’orchestra, en raison de remontées marines, est constamment recou-verte d’eau. La visite de ce site très romantique s’effectue fréquemment au son du chant des grenouilles !

Gjirokastra

15

Imaginez maintenant une rivière aux eaux rapides, qui a creusé une gorge profonde dans la montagne albanaise. Sur ses rives, un vieux pont ottoman en dos d’âne, et des maisons blanches aux balcons de bois qui s’empilent les unes sur les autres, regardant la vallée des mil-liers d’yeux de leurs fenêtres. Tout en haut, une fi ère citadelle, au-dessus des coupoles rouges d’une église byzantine qui se détachent sur le calcaire doré de ses pierres. Voici Bérat, petit bijou de ville blottie au cœur vert de l’Albanie. Tout aussi séduisante apparaît Gjirokastra, la “ville de pierre”, chère au cœur d’Ismail Kadaré. Ses maisons-forteresses, serrées autour de ruelles pentues, sont couvertes de toits de lauze plates, ce qui lui donne un caractère affi rmé, qu’adoucissent à peine les fresques d’une cha-pelle byzantine ou le minaret blanc d’une mos-quée. Une ville aussi rude dans son architecture qu’elle est accueillante dans sa population. Cette année, nous vous proposons aussi un Grand circuit archéologique en Albanie en dix jours qui sera accompagné par Pierre Cabanes, pro-fesseur émérite d’histoire grecque antique à l’université de Clermont-Ferrand et fondateur de la mission d’Apollonia d’Iillyrie. Il ajoute aux sites incontournables quelques perles rares comme les ruines de la ville illyrienne d’Amantia ou encore le village valaque de Voskopojë.

Les conditions du voyageLe pays développe son offre touristique et bénéfi cie d’infrastructures hôtelières en constante amélioration qui permettent d’effec-tuer ces voyages dans de très bonnes condi-tions de confort à toutes les étapes du circuit. Le réseau routier a fait l’objet d’investissements importants et le pays est désormais traversé par des voies rapides performantes et en bon état. Le réseau secondaire reste soumis aux contraintes inhérentes à un pays de montagnes, mais cela ne suffi ra pas à gâter votre plaisir de la découverte des magnifi ques paysages albanais.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Découverte de l’AlbanieALB 30 - 8 jours A partir de 1 615 €

Du 27 mai au 3 juin 2017avec Cinzia JorisDu 12 au 19 août 2017avec Cinzia JorisDu 16 au 23 septembre 2017

avec Pierre CabanesProfesseur honoraire de l’université Paris X Nanterre.

Fondateur de la mission archéologique et épigraphique française en Albanie.

Circuit archéologique en AlbanieALB 31 - 10 jours • Du 4 au 13 septembre 2017

LES POINTS FORTS

Apollonia d’Illyrie Le site de Bouthrotos

pour évoquer le souvenir

d’Enée et d’Andromaque

Le monastère d’Ardenica

Kruja, ancienne capitale de Skanderberg

Les trésors de Berat et Gjirokastra

Le Chronoguide Albanie

© a

urel

iano

1704

/iSto

ck/T

hink

stoc

k

Page 16: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82

16

Pourquoi voyager en Turquie avec Clio

V aste péninsule formant un pont entre Europe et Proche-Orient, terre que ses paysages insolites et son prodigieux patrimoine dotent d’un pouvoir de séduction toujours renouvelé, l’Asie Mineure a

bénéficié d’un environnement géographique privilégié pour s’enrichir des multiples civilisations qui s’y sont développées au fil des siècles et dont la Turquie ottomane et contemporaine ne constitue qu’une séquence.

Huit mille ans d’Histoire...

Solidement ancrée dans le Proche-Orient mais tournée aussi vers l’Occident, l’Asie Mineure se présente comme une mosaïque de cultures successives. De puissantes cités voient le jour en Anatolie dès le VIIe millénaire, à l’aube du Néolithique, et c’est au IIe millénaire av. J.-C., à l’époque où Troie prospère à l’entrée du détroit des Dardanelles, que se développe l’Empire hittite, au centre du plateau anatolien.

Après son effondrement, la Phrygie, la Lydie, l’Ourartou et, surtout, les cités grecques d’Ionie donnent à cette région une identité culturelle originale. Après les guerres médiques et la conquête d’Alexandre, les Grecs font de la côte ionienne l’un des joyaux de leur grandeur. Il n’en est de plus beau témoignage que la cité d’Ephèse, encore embellie à l’époque romaine. Prenant le relais de l’Empire romain d’Occident disparu au Ve siècle, Byzance/Constantinople va glorifier le christianisme à travers l’audacieuse architecture de Sainte-Sophie, tandis que la Cappadoce voit naître plusieurs Pères de l’Eglise.

C’est alors que, venus des steppes lointaines, les Turcs, Seld-joukides d’abord, Ottomans ensuite, vont peu à peu priver l’empire byzantin de ses territoires asiatiques pour en faire la base géographique de leur irrésistible montée en puissance. En 1453, Mehmet le Conquérant s’empare de Constantinople et la Turquie ottomane devient une des grandes puissances de son époque. Elle connaît son apogée sous le règne de Soliman le Magnifique, quand les grandes mosquées édifiées par Sinan tentent de surpasser Sainte-Sophie. Au fil des siècles, l’Empire ottoman s’affaiblit cependant, jusqu’à ce que “l’homme malade de l’Europe” s’effondre en 1918, pour voir naître de ses cendres la Turquie moderne.

La Turquie, des Hittites aux Ottomans, en 14 jours

Ce périple sur les routes de la moitié occidentale de l’Asie Mineure constitue, à n’en pas douter, une des perspectives les plus excitantes qui soient pour l’amateur d’archéologie, d’art et d’histoire. Au cœur de sites sublimes, il croisera à tout instant la Grèce, Rome en majesté et Byzance. Il priera avec les saints moines de Cappadoce dans le chatoiement de leurs grottes peintes, plongera son regard d’une colline verdoyante jusque dans les eaux turquoise de la Méditerranée et goûtera à l’atmosphère tranquille des joyaux de l’art ottoman. Car, d’une histoire millé-naire, il reste un patrimoine véritablement exceptionnel par sa richesse et sa diversité. Sont au programme Ankara, la capitale, et les merveilles de son musée archéologique, mais aussi les grands sites antiques des côtes méridionales et occidentales, à

© Radiokukka/iStock/Thinkstock

travers des paysages méditerranéens de toute beauté, avant de terminer par un aperçu d’Istanbul.

Circuit archéologique en Anatolie centrale, en 14 jours

Au centre du haut plateau qui domine l’Asie Mineure, voici Çatal Höyük, l’une des plus anciennes agglomérations du monde, ou encore Hattousa/Bogazköi, la capitale du puissant empire hittite. L’Anatolie centrale se distingua également en devenant l’un des grands foyers patristiques chrétiens. Au XIe siècle, les Turcs Seldjoukides s’y installent à leur tour, et expriment le génie de leur culture dans les monuments qu’ils construisent. Guidé par François Bouée, ce voyage nous mènera, pour découvrir des cultures et des civilisations majeures, vers des sites archéologiques exceptionnels rare-ment visités,

Lydie et Phrygie, royaumes de l’or, en 8 jours

Non loin de la côte ionienne de l’actuelle Turquie s’étendent les régions de Lydie et de Phrygie dont même l’honnête homme d’aujourd’hui a rarement entendu parler… et pour-tant ! C’est bien ici que la civilisation grecque trouva une part importante des matériaux qu’elle sut ensuite transformer et nous transmettre. Les frustes marchands et aventuriers venus de Grèce qui touchèrent les premiers la côte d’Asie Mineure se frottèrent ici à des cultures majeures riches d’une histoire vieille de plus de 2 500 ans. Nous vous invitons donc à explorer avec François Bouée cette région : des rivages de la mer Egée à Gordion, où un énergique coup d’épée ouvrit à Alexandre les portes de l’Orient, en passant par Sardes, la fastueuse capitale de Crésus, vous serez ébloui par la densité des sites archéologiques. Ce sera aussi l’occasion de découvrir, au hasard d’une halte, l’atmosphère pittoresque de vieilles cités quasiment inchangées depuis l’époque ottomane.

Grand circuit en Turquie orientale, Ani, Van, Nemrud Dag, en 15 jours

Notre circuit en Turquie orientale joint les rivages de la mer Noire à ceux de la Méditerranée en passant par le pays armé-nien, à l’architecture religieuse si remarquable, autour des rives sauvages du lac de Van.

Profitant de ce que la Turquie ne cesse d’améliorer son offre hôtelière et son infrastructure routière, nous mettons tout en œuvre pour que le confort de votre hébergement et de vos transports soit à la hauteur de la compétence de votre conférencier, qui saura vous faire aimer ce pays, aidé en cela par la gentillesse et l’accueil souriant de ses habitants.

Page 17: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Royaumes de l’or

Ani, Van, Nemrud Dag

TR 31 - 14 jours à partir de 2 540 €Du 2 au 15 avril 2017Du 17 au 30 septembre 2017

TR 201 - 14 jours à partir de 2 855 €Du 8 au 21 mai 2017, avec François Bouée

TR 96 - 8 jours • à partir de 2 070 €Du 19 au 26 juin 2017, avec François Bouée

TR 32 - 15 jours • à partir de 2 515 €Du 27 mai au 10 juin 2017, avec François BouéeDu 10 au 24 septembre 2017, avec François Bouée

LA TURQUIE. Des Hittites aux Ottomans

CIRCUIT ARCHÉOLOGIQUE EN ANATOLIE CENTRALE

LYDIE ET PHRYGIE

GRAND CIRCUIT EN TURQUIE ORIENTALE

Edirne

Istanbul

CanakkaleBrousse

Gordion

Sinope

Ankara

AvanosIzmir

AntalyaTermessos

KonyaNigde

Adana

Grèce

Mer Méditerranée

Ephèse

Pergame

Finike

Aspendos Pergé

Bogazköy

Pamukkale

Aphrodisias

Troie

Grè

ce

� � �

� � �

� �

� ��

� � �

� �

Cappadoce

LES POINTS FORTS

Les paysages et les églises rupestres de Cappadoce

Hattousa, l’antique capitale de l’Empire hittite

Le théâtre d’Aspendos Le petit odéon du site d’Aphrodisias

Les vasques calcaires de Pamukkale

Ephèse et Pergame Le site de Troie Sainte-Sophie et la Süleymaniye à Istanbul

Le Chronoguide Turquie occidentale

LES POINTS FORTS

Çatal Höyük Divrigi Bogazköy Hacibektas Alaca Höyük Sivas Konya Amasya

LYDIE ET PHRYGIELES POINTS FORTS

Les tombes rupestres phrygiennes

Le temple d’Artémis à Sardes Le tumulus royal de Gordion Le sanctuaire de Cybèle à Ballihisar

La mosquée de Sinan à Manisa Le Chronoguide Turquie occidentale

17

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Adana

Kâhta Urfa

Gaziantep

Karatepe

Sumela Kars

Erzurum

Trebizonde

S y r i e I r a k

Iran

A r mé n i e

Géorgie Mer Noire

Karasaru

Seyh

an

Euphrate

Tigre

Murat

Nemrud Dag

Ani

Dogubayazit

Van

MidyatMardin

� �

� �

���

� �

� � �

��Aktamar

Tatvan

L i

m i t é à

voyage u r s

18

L i

m i t é à

voyage u r s

20

L i

m i t é à

voyage u r s

20

Il y a 9 000 ans, le centre de l’Anatolie a abrité l’une des plus anciennes agglomérations du monde : Çatal Höyük. Cette région fut un centre d’essor de la métallurgie et noua des relations pri-vilégiées avec la Mésopotamie. Au IIe millénaire, elle fut marquée par le développement de la puissante civilisation hittite qui atteignit un niveau de développement exceptionnel. Après la destruction de l’Empire hittite, cette culture s’est maintenue, marquée par l’influence de l’Assyrie. Plus tard, elle fut le siège de l’Etat celtique des Galates avant de devenir l’un des grands foyers artistiques chrétiens. Au XIe siècle, ce sont les Turcs Seldjoukides qui vont s’installer en Anatolie. Leurs monuments restent un témoignage de la splendeur de cet empire. Nous évoquerons aussi les grands penseurs turcs Hacibektas et Mevlana. Ce voyage nous mènera vers des sites archéologiques exceptionnels rarement visités, malgré leur importance dans l’histoire de l’humanité, pour découvrir des cultures et des civilisations majeures.

KaratepeKaratepe

Sumela

Mer Noire

Seyh

an

Euphrat

LES POINTS FORTS

Le monastère de Sumela Ani, la capitale arménienne du Xe siècle

Les églises d’Ösk Vank et d’Ishan

L’église Sainte-Croix sur l’île d’Akthamar

Le Nemrud Dag Les mosaïques de Zeugma Le Chronoguide Turquie orientale

Or : voilà le mot qui vient à l’esprit quand on évoque la Lydie et la Phrygie. Du roi Midas aux encombrantes oreilles, qui, dit-on, avait le pouvoir de changer en or tout ce qu’il touchait, à Crésus, dont la richesse était proverbiale grâce aux paillettes charriées par le fleuve Pactole, la réputation d’abondance et de prospérité de ces régions a traversé les siècles. Des rivages de la mer Egée à Gordion, où un énergique coup de sabre ouvrit à Alexandre les portes de l’Orient, en passant par Sardes, la fastueuse capitale de Crésus, vous serez ébloui par la densité du paysage archéologique offert. Ce sera aussi l’occasion de découvrir, au hasard d’une halte, l’atmosphère pittoresque de vieilles cités quasiment inchangées depuis l’époque ottomane.

© FSYLN/iStock/Thinkstock

© muratart/iStock/Thinkstock

© m

urat

art/i

Stoc

k/Th

inks

tock

Page 18: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi découvrir l’Asie centrale avec Clio

L’Ouzbékistan, pays de steppes et de collines, vit longtemps la coexistence du nomadisme pastoral et d’une constellation de petites seigneuries indépendantes.

Alexandre fi t rentrer la Transoxiane dans l’Histoire. L’héritage grec, l’apport des Parthes et l’infl uence iranienne fi rent naître, sur la Route de la soie et autour de Samarcande, la brillante civilisation sogdienne dont héritèrent les premières dynasties musulmanes. Les Samanides de Boukhara entretenaient une brillante cour d’artistes, poètes et philosophes. Les Mongols qui déferlèrent sur le pays furent rapidement séduits par le raffi nement de la civilisation urbaine qu’ils découvrirent, et le khan Ulug Beg fut l’un des plus grands savants de son temps. L’éphémère empire de Tamerlan fi t renouer une dernière fois ce cœur de l’Asie centrale avec son passé de conquêtes sauvages… Enfi n, les émirs de Boukhara et de Khiva maintinrent quelque temps l’éclat de sa civilisation avant la conquête russe puis l’indépendance. Pour explorer ce pays fascinant, nous vous proposons différentes formules, aptes à satisfaire votre curiosité tout en s’adaptant au temps dont vous disposez.

Samarcande, Boukhara, Khiva :La route de la soie :Fondée il y a plus de mille ans, Khiva se pré-sente aujourd’hui exactement sous la forme qu’elle prit entre la fi n du XVIIIe et le début du XXe siècle. On y découvre un ensemble architectural parfait, unique en Asie centrale, qui entraîne le visiteur hors du temps. Itchan-Kala, la ville intérieure, à l’abri de ses murailles de couleur ocre, compte des dizaines de mosquées, de medersa (écoles coraniques) et de mauso-lées resplendissants, dans toutes les gammes de bleu, de la fantaisie échevelée de leurs motifs décoratifs. Les monuments de Boukhara illustrent dix siècles d’Histoire, comme un concentré de tout l’art d’Asie centrale. Le plus extraordinaire est sans doute le mausolée des Samanides. Bâti au début du IXe siècle, il s’en dégage une harmonie stupéfi ante, due à la perfection géométrique de son plan et, surtout, à sa décoration de briques cuites, où jouent l’ombre et la lumière. Mais Boukhara a beaucoup d’autres choses à offrir, comme le grand minaret, parfait dans sa technique de construction, ou le pittoresque Liabi-Khaouz, ensemble architectural très ori-ginal, organisé autour d’un bassin rafraîchis-sant. Enfi n, il ne faut pas oublier de s’attarder à Sitoraï-Mokhi-Khossa, le charmant palais d’Eté des derniers émirs de Boukhara, construit au début du XXe siècle et où sont exposés les plus merveilleux des suzanis traditionnels. A Samarcande, on ne sait qu’admirer le plus : les trois medersa aux imposants portails de la place du Réghistan, le Gour-Emir (1404-1424), mausolée de Tamerlan et de la dynastie des Timourides, célèbre pour sa décoration d’onyx vert, ou encore la nécropole de Shah i Zinda, un peu à l’écart, splendide ensemble de mau-solées timourides des XIVe et XVe siècles où artistes et architectes ont rivalisé pour créer les formes les plus sophistiquées, habillées de décors de briques et de céramiques d’une incroyable diversité. Notre circuit de onze jours relie ces trois villes remarquables au départ de la capitale, Tachkent, dont les origines remontent loin dans le temps, mais qui a gardé des années de domination soviétique le visage d’une ville moderne, aux larges avenues aérées.

Le Ferghana Notre circuit de 15 jours prélude à la décou-verte de Samarcande, Boukhara et Khiva par une incursion de trois jours dans le Ferghana, à l’est de l’Ouzbékistan. A partir de Tachkent, nous atterrirons dans cette vallée fertile, entou-rée de somptueuses hautes montagnes, pour visiter ses petites villes historiques qui, aux confi ns de l’aire tadjike, sont encore réputées pour leur production de céramiques colorées : Andijan, cité natale de Babur et étape impor-tante sur la Route de la soie en provenance et en direction de Kashgar ou Kokand où Tamerlan donna jadis une fête grandiose aux cinq cents ambassadeurs de ses peuples soumis...

Des conditions de voyage qui s’améliorent Nos circuits en Ouzbékistan se déroulent dans des conditions de confort acceptables. Les hôtels des grandes villes sont proches des standards occidentaux, et lorsque ceux-ci ne peuvent être atteints, nous choisissons tou-jours les meilleurs hébergements disponibles à chaque étape. Si l’état général des routes est bon autour de Tashkent et tend à s’amé-liorer dans le reste du pays, le réseau routier demeure vétuste entre Khiva, Boukhara et Samarcande ainsi qu’au Ferghana. Pour nous épargner les vicissitudes d’un long trajet par la route, nous utilisons désormais le tout nou-veau train à grande vitesse qui relie Samar-cande à Tachkent à près de 200 kilomètres par heure.

L’éclairage des conférenciers ClioLoin des feux de l’actualité internationale L’Ouzbékistan d’aujourd’hui nous demeure inconnu et l’Asie centrale antique et médiévale nous apparaît souvent comme un kaléidoscope de légendes, de coupoles et d’oasis où se mêlent les fi gures d’Alexandre, de Gengis Khan, de Tamerlan, d’Avicenne et de Marco Polo. Vos conférenciers Clio vous permet-tront de donner un sens à toutes ces images connues, mais aussi vous feront découvrir d’autres aspects inattendus et séduisants de ce pays comme, par exemple, ses traditions nomades et la splendeur des arts appliqués qu’elles ont engendrés. 18

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

J 1 : PARIS - TACHKENT • Vol pour Tachkent. Nuit en vol.

J 2 : TACHKENT • Dès notre arrivée, nous parti-rons à la découverte de Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan. Nous apercevrons quelques témoins de son histoire ancienne tels la medersa Khazret Imam et le mausolée de Kaffal Chachi ou la medersa Koukeldach, située à l’emplacement de l’ancien centre de la ville. Nuit à Tachkent.

J 3 : KOKAND - RICHTAN - FERGHANA (331 KM) • Traversant d'étonnants paysages de montagnes, nous atteindrons la vaste et fertile vallée de Ferghana. Ancienne étape de la route de la soie, Kokand devint au XVIIIe siècle la capitale d'un khanat prospère, comme en témoigne le somp-tueux palais Khoudoyar-Khan. La mosquée Djami reproduit l'architecture traditionnelle des mosquées à aivans avec piliers en bois sculptés et plafonds richement décorés. Nous visiterons à Richtan un atelier de fabrication de sa célèbre céramique bleue. Nuit à Ferghana.

J 4 : ANDIJAN - MARGILAND (167 KM) • A Andijan, ville natale de Babur, le créateur de la lignée des Grands Moghols qui régna plus de trois siècles sur l'Inde, une promenade nous permettra de découvrir son pittoresque marché et le parc Babur. Nous admirerons la mosquée Juma et le mausolée consacré au dernier des Timourides. A Margilan, nous visiterons un atelier de fabrique des soieries qui ont fait la richesse de la ville. Retour et nuit à Ferghana.

J 5 : FERGHANA - TACHKENT - OURGENTCH - KHIVA (370 KM) • Sur la route du retour à Tachkent, nous passerons par le col de Kamtchiv pour y admirer le splendide panorama et les neiges éternelles des montagnes ouzbèques. Vol pour Ourgentch et trajet jusqu'à Khiva. Nuit à Khiva.

AC 52 - 15 jours GRANDS VOYAGEURS

GRAND CIRCUIT EN ASIE CENTRALE ET AU FERGHANA

LES POINTS FORTS

Les grands espaces de la vallée de Ferghana

Kokand et Andijan, centres culturels et

économiques du Ferghana 2 jours à Samarcande : la place du

Reghistan, le mausolée de Tamerlan,

la splendide nécropole de Shah-i-zinda

2 jours à Boukhara La cité-joyau de Khiva Le complexe religieux de Chor Bakr

Le Chronoguide Asie centrale

L im i t é à

voya ge u r s

18

© S

aira

m T

ouris

m

Boukhara

Page 19: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

19

avec Gérard Rovillé

J 6 : KHIVA • , Khiva devint, au XVIIe siècle, le centre d'un khanat indépendant dont la prospérité reposait sur l’agriculture et sur le commerce des esclaves. Ravagée en 1740, Khiva retrouva toute sa splendeur au XIXe siècle sous la dynastie des Koungrats. La ville intérieure, Itchan-Kala fait figure aujourd’hui de véritable musée de plein air. Après en avoir franchi la porte, flanquée de la forteresse de Kounia-Ark, ancienne résidence fortifiée des khans du Kharezm au XVIIe siècle, nous admirerons les medersas et mausolées décorés de remarquables faïences, la grande mosquée du Vendredi, le palais Tachkhaouli et, enfin, le grand bazar. Nuit à Khiva.

J 7 : TOPRAK KALA - AYAZ KALA (180 KM) • Nous partirons à la découverte des forteresses d’Ayaz-Kala et de Toprak Kala qui défendaient cette région autrefois fertile où la viticulture était une source de profit. Retour à Khiva où la fin de journée sera libre. Dîner inclus et nuit à Khiva.

J 8 : KHIVA - BOUKHARA (450 KM) • Nous longerons l'Amou Daria, puis traverserons le Kizil Koum, vers Boukhara. Nous découvrirons en chemin le site de Berakshah, vestiges d'une cité zoroastrienne, où nous évoquerons cette religion héritée de la Perse antique. Nuit à Boukhara.

J 9 : BOUKHARA • La ville traditionnelle de Boukhara a su garder tout son charme. Offrant refuge aux chrétiens nestoriens, bouddhistes, et manichéens persécutés par les Sassanides, elle devint un centre religieux et intellectuel important et, après la conquête islamique, sous les Samanides, brilla de l'éclat de poètes et savants aussi prestigieux que Roudaki, Daqiqi et Avicenne. Elle connut encore un apogée commercial au XVIe siècle et vit alors s'édi-fier de nouveaux quartiers, bazars couverts et caravansérails. Au pied du minaret Kalian, le quartier de Poi-Kalian retrace toute l’évolution architecturale, des Seldjoukides aux Cheïbanides, dans le décor des anciens marchés de la soie. Nous pourrons admirer, entre autres, la mos-quée Magoki-Attari dont la splendide façade remonte au XIIe siècle. Nous visiterons ensuite l’ensemble du Liabi-Khaouz, articulé autour du bassin qui jouxte la medersa de Koukeldach, fréquentée par de nombreux habitants de la ville en quête de repos et de fraîcheur. L’après-midi, nous découvrirons le mausolée de Baha Ad Din Naqsh-Band, fondateur, au XIVe siècle, d’un ordre soufi qui compta dans ses rangs le grand poète Djami. Nuit à Boukhara.

J 10 : BOUKHARA • Nous visiterons le charmant Sitorai Mokhi Khossa, ancienne résidence d’été de l’émir de Boukhara, construite à la fin du XIXe siècle et inspirée de l'architecture et de la décoration des palais européens et russes. Nous reviendrons admirer le jeu d'ombre et de lumière qui anime le décor de brique raffiné du mausolée d’Ismaël Samani qui régna au Xe siècle, l’âge d’or de Boukhara. Nous découvrirons ensuite l’ensemble Bala Khaouz, caractérisé par un iwan supporté par vingt colonnes se reflétant dans un plan d’eau, puis nous visiterons la citadelle Ark, édifiée sur l'emplacement de la Boukhara primitive et qui fut la résidence de l’émir jusqu’en 1920. Les quatre minarets de Tchor-Minor, symbole de la ville, achèverons nos visites de la journée. Nuit à Boukhara.

J 11 : BOUKHARA - SAMARCANDE (280 KM) • Nous gagnerons l’extraordinaire complexe de Chor Bakr où Abdullah Khan fit édi-fier au XVIe siècle, près des tombes de descendants du Prophète, une mosquée, une medersa et la khanaka où étaient hébergés les étudiants de la medersa. Nous prendrons ensuite la route, bordée des plantations de coton et de mûriers qui font la richesse de l’Ouzbékistan, vers

Samarcande où nous passerons la nuit.

J 12 : SAMARCANDE • Samarcande fut la principale ville de l’antique Sogdiane. Elle prospéra au carrefour des grandes routes com-merciales venant de Chine, de Sibérie, de Perse et d’Occident, jusqu’au déferlement des hordes mongoles de Gengis Khan qui détruisirent la cité avant de la reconstruire sur les cendres de ses faubourgs. L’heure de gloire de Samarcande vint deux siècles plus tard, lorsque Tamerlan en fit la capitale de son empire. Les merveilleuses medersa de la place du Reghistan, décorées de faïences éblouissantes, reflètent les influences multiples qui marquèrent l’évolution de l’archi-tecture timouride. Après la célèbre mosquée de Bibi Khanym, c’est la gloire des Timourides que nous célébrerons devant les mausolées de Shah-i-Zinda dont la construction s'échelonna du XIe au XVe siècle. A côté du petit mausolée de Roukhabad, simple et émouvant, se dresse le Gour-Emir, tombeau du grand conquérant, qui conserve les dépouilles de Tamerlan, de ses fils et d’Olough Beg. Nuit à Samarcande.

J 13 : SAMARCANDE - SHAKR-I-SABZ (250 KM) • Nous rejoindrons Shakr-i-Sabz , ville natale de Tamerlan qui y fit édifier l’immense "palais Blanc", Ak-Saray. Les impressionnants vestiges de son portail offrent encore un décor de faïences sans pareil. La mosquée Kok-Gumbaz et le mausolée Gumbazi-Seidan, édifiés par Olough Beg et, surtout, la mosquée Khazret Imam, complètent le souvenir des splendeurs de la ville. Retour à Samarcande. Nuit à Samarcande.

J 14 : SAMARCANDE - TASHKENT (305 KM) • Nous découvrirons l’observatoire d’Olough Beg, et nous évoquerons la personnalité du petit-fils de Tamerlan, prince poète, philosophe et astronome. Ensuite, le site d’Afrassiab nous révélera l’emplacement de l’antique Marakanda, prise par Alexandre le Grand. Les fresques d’Afrassiab, exposées dans le musée du site, décrivent la vie de la brillante cour des princes de Sogdiane. Sur le chemin de retour, nous découvrirons la mosquée Khodja Akhar, dont le mihrab présente de très belles faïences. En fin d'après-midi, nous prendrons le train pour Tashkent. Nuit à Tashkent.

J 15 : TACHKENT - PARIS • Vol pour Paris.

GRAND CIRCUIT EN ASIE CENTRALE ET AU FERGHANA

Du 16 au 30 mai 2017A partir de 2 955 €, ch. indiv. 295 €

Du 5 au 19 septembre 2017 AVEC LAURENCE NAGGIAR MOLINER

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et le vol intérieur sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ Le trajet Samarcande/Tachkent en train à grande vitesse Afrosiyob, en 1e classe ♦ L’héber-gement en chambre double ♦ La pension complète du déjeuner du 2e jour au déjeuner du 15e jour ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite des centres des villes s’effectue à pied. Quelle que soit leur catégorie, les hôtels souffrent d’un manque d’entretien. Les distribu-teurs automatiques étant rares en Asie centrale et les cartes bancaires n’étant pas toujours acceptées, nous vous conseillons de vous munir d’argent liquide (euros ou dollars) avant le départ.

TADJIKISTAN

Kirghizistan

AfghanistanTadjikistan

Ouzbékistan

Turkmenistan

Kazakhstan

TachkentAndijan

Margilan

Ferghana

Kokand

Khiva

Boukhara

Shakr-i-Sabz

Termez

Toprak Kala

Syr -Daria

Samarcande

Ourgentch

Dashogouz

Gozli Ata

BalkanabatSerdar

Nokhur Gonur Depe

Noukous

Mer

Caspienne

Afghanistan

Syr Daria

Tadjikistan

Ouzbékistan

Turkmenistan

KazakhstanKazakhstanMer d'Aral

Tachkentdepuis

Tachkent

OurgenchKhiva

Mary

Amou-Daria

Kunye

Ourgench

Iran

Ashgabat

Turkmenbashi

MervDehistan

Darwaza

Afghanistan

Tadji

kistan

Ouzbékistan

Kazakhstan

Tachkent Ourgentch

Khiva

Samarcande Boukhara

Shakr-i-Sabz Am

ou-Daria

� �

� �

Turkmenistan

TRÉSORS D’ASIE CENTRALESamarcande, Boukhara, Khiva

OUZBÉKISTAN ET TURKMÉNISTAND’Achkhabad au désert de KarakalpakieKhiva, Kounya-Ourgench, Noukous, Nissa, Merv

AC 31 - 11 jours • à partir de 2 365 €Du 4 au 14 avril 2017Du 9 au 19 mai 2017Du 8 au 18 août 2017Du 19 au 29 septembre 2017

AC 201 - 18 jours • à partir de 4 995 €Du 3 au 20 avril 2017

LES POINTS FORTS

Khiva Les citadelles du désert du Karakalpakistan Le musée Savitsky à Nukus Kunye-Urgench Le cratère de Darwaza Le complexe archéologique de Dehistan – Misrian – Mashat Ata

Ashgabat, surprenante capitale Nissa, ancienne capitale parthe

L’ancienne Margiane (Gonur depe,

Togolog 21 et Merv) Quelques sites de la branche nord

de la Route de la soie Le Chronoguide Asie centrale

L im i t é à

voya ge u r s

16

Page 20: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

La Via dolorosa le long de laquelle Jésus se serait avancé vers le lieu de sa crucifi xion n’a pas été identifi ée à partir d’une recherche historique rigoureuse, mais s’est imposée au cours des siècles dans l’imaginaire des croyants. A l’origine, les pèlerins byzantins venus sur les lieux de la mort du Christ organisaient, dans la nuit du Jeudi saint, une procession les conduisant de Gethsemani jusqu’au mont du Calvaire, mais l’itinéraire rete-nu changea souvent et des parcours différents coexistèrent à l’époque du royaume latin de Jérusalem. C’est dans le contexte de la révolution spirituelle initiée par les franciscains et du fait des mutations de la religiosité dans la Chrétienté latine d’Occident, à partir des XIVe et XVe siècles, que les choses évoluèrent pour aboutir, au XVIIIe siècle, à la défi nition du chemin emprunté aujourd’hui, même si les emplacements de certaines des qua-torze stations reconnues ont encore varié au XIXe siècle.

UN PARCOURS SUIVI PAR DES FOULES DE PÈLERINS L’itinéraire emprunté par les fi dèles ne suit pas un tracé histori-quement établi et la localisation des quatorze stations est tout à fait arbitraire. Il faut, de plus, préciser que les trois chutes de Jésus et sa rencontre avec Véronique ne fi gurent pas dans les récits évangéliques, enfi n que le sol des quartiers parcourus a été relevé de plusieurs mètres du fait des travaux réalisés à l’époque d’Hadrien, au IIe siècle après J.-C. Il n’en reste pas moins que l’importance qu’a revêtue la mort de celui que des milliards d’hommes vont ensuite reconnaître comme le Fils de Dieu venu racheter le péché originel et assurer le Salut de ses fi dèles a naturellement conduit les pèlerins à suivre ses pas, au long d’un chemin qui s’est imposé au fi l du temps. Il va de l’Anto-nia, le prétoire où aurait pu siéger Ponce Pilate, à la basilique du Saint Sépulcre, bâtie sur le Golgotha, “la colline du crâne”, où avaient lieu les exécutions capitales. C’est la volonté de porter symboliquement la croix du Christ qui a motivé les innombrables pèlerins venus revivre à Jérusalem la Passion de leur Sauveur. Les stations se succèdent, du lieu de la condamnation par Ponce Pilate à celui de la mise au tombeau. Après avoir été fl agellé et couronné d’épines, Jésus est chargé de sa croix et tombe pour la première fois, puis il rencontre sa mère avant que Simon de Cyrène ne vienne l’aider un temps à porter son fardeau. Il fait ensuite face à Véronique, qui essuie son visage ensanglanté. Il tombe pour la deuxième fois, puis console les femmes de Jéru-salem qui pleurent sur son sort. Il tombe pour la troisième fois avant d’être, à la dixième station, dépouillé de ses vêtements, et son sacrifi ce s’achève avec sa crucifi xion et sa mort, suivie de la descente de croix et de sa mise au tombeau. La magie qu’inspire ce récit sacré va opérer pendant vingt siècles et c’est elle que ressent encore Pierre Loti quand il nous dit que “cette Voie douloureuse, le mystère des pénombres la transfi gure ; son nom seul, que je redis en moi-même, est une sainte musique...

LA VIA DOLOROSAEntre piété et dévotion

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

20

UN RETOUR NÉCESSAIRE SUR L’HISTOIRELa genèse de la Via dolorosa doit en fait beaucoup à la per-ception qu’ont eue les chrétiens d’Occident de la Passion. Ils ont d’abord tenu à édifi er dans leurs pays des sanctuaires commé-morant le sacrifi ce du Sauveur, et cette dévotion s’est largement développée à la faveur des croisades. Le monastère italien de Borgo San Sepolcro, l’église circulaire du bourg berrichon de Neuvy-Saint-Sépulcre ou le prieuré de Sainte-Croix à La Cha-rité-sur-Loire illustrent le phénomène dès les XIe et XIIe siècles qui voient les débuts de l’architecture romane. Le XIVe siècle va apparaître ensuite comme un moment décisif dans l’histoire de la dévotion au chemin de Croix. C’est à cette époque que l’on identifi e la forteresse Antonia au prétoire où Pilate aurait rendu son verdict et que l’on commence à construire le récit des “stations” successives, bientôt reconstituées dans les sanctuaires d’Occident. Cette époque, marquée par les terribles crises que furent la peste noire et la guerre de Cent Ans a aussi favorisé l’apparition d’une sensibilité religieuse nouvelle. Les angoisses d’un temps qui voit apparaître le thème des danses macabres et des représentations différentes de la mort individuelle engendrent de nouvelles ferveurs qui s’expriment dans les processions de fl a-gellants. L’irruption du pathétique dans la littérature et l’art, qui va atteindre son apogée avec les représentations de la Passion d’un Grünewald, pousse naturellement à l’exaltation des souffrances du Christ, déjà présente dans la piété franciscaine héritée des stigmates reçus par le fondateur des Frères mineurs. A la fi n du Moyen Age, c’est l’auteur fl amand de l’Imitation de Jésus-Christ qui recommande à ses lecteurs de s’identifi er au Sauveur portant sa croix. Le spectacle de la Passion s’impose également dans les mystères qui fl eurissent un peu partout et font écho à l’évolution qui a conduit des représentations du Pantocrator byzantin ou roman au Christ souffrant de Perpignan. Les récits des pélerins revenus de Terre sainte contribuent à l’essor de cette nouvelle piété qui s’est enrichie au XVe siècle d’éléments complémentaires au récit traditionnel de la Passion. A partir du XVIe siècle, divers auteurs entreprennent de fi xer le parcours de la Via dolorosa qui va s’imposer aux fi dèles et devenir l’un des actes de piété incontournables des pèlerins se rendant à Jérusalem.

Noël à Jérusalem et BethléemQumran, Massada, Jéricho IS 30 - 7 jours • à partir de 2 450 €Du 22 au 28 décembre 2016, avec A. Congourdeau ou A. Lemaire

Israël. Grand circuit archéologique et culturel IS 31 - 10 jours • à partir de 3 085 € Du 18 au 27 mai 2017Du 7 au 16 septembre 2017

JÉRUSALEM

LES POINTS FORTS Le Saint-Sépulcre Le mont des Oliviers La basilique de la Nativité à Bethléem Le Dôme du Rocher Un spectacle son et lumière dans l’enceinte de la Tour de David Le buffet de réveillon sur les terrasses de l’hôtel Notre-Dame Massada Le site de Qumran Jericho et Tell Arad, villes de l’Âge du bronze Le Chronoguide Israël

LES POINTS FORTS La cité de Saint-Jean-d’Acre Les hauts lieux du judaïsme, du christianisme et de l’islam à Jérusalem : Saint-Sépulcre, mur des Lamentations et esplanade du Temple La basilique de la Nativité de Bethléem Jericho et Tel Arad, villes de l’Âge du bronze Le site de Qumran où furent découverts les manuscrits de la mer Morte La forteresse de Massada Le Chronoguide Israël

NOUVEAU

© Joel Carillet/iStock/Thinkstock

Page 21: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

21

Aux marges orientales de la chaîne du Zagros, sur les rives du Zayanderoud, une oasis s’est transformée au fi l des siècles en une des cités les plus raffi nées du plateau iranien : Ispahan. Ce nom semble sorti d’un songe d’une nuit persane et évoque au voyageur les récits de Pierre Loti décrivant un ensemble de dômes et de minarets “aux tons bleus, si puissants et si rares”. Aujourd’hui, la ville moderne enserre la vieille ville et ne rend plus compte de ce qu’était la cité du Shah Abbas (1587-1629) qui en fi t sa capitale à la fi n du XVIe siècle. Bien qu’inachevé, le plan d’urbanisme que développe le souverain safavide est novateur. Axée autour d’une longue avenue bordée de jardins, la ville transformée voit s’ériger un véritable joyau d’archi-tecture : Naqsh-e Jahan ou “l’image du roi”. Il s’agit d’une place rectangulaire de 500 mètres de long bordé d’édifi ces symbolisant les piliers de la Perse de l’époque : le peuple avec le portail d’entrée du bazar, le shah avec le palais Ali Qapou et le chiisme, avec la Mosquée Royale et la mosquée dite “Sheikh Lotfollah”.

LES SAFAVIDES OU L’ÉMERGENCE DU CHIISME PERSANOn ne peut comprendre les mille subtilités de l’architecture reli-gieuse présente à Naqsh-e Jahan sans replonger dans l’histoire des Safavides. En effet, c’est sous l’impulsion de cette dynastie que le chiisme duodécimain devient religion d’Etat. Rattachés à un sheikh du XIVe siècle, Safi al-din, les safavides prennent leur essor sous le règne d’Ismaël Ier, autoproclamé shah à Tabriz en 1502. Ce dernier remporte plusieurs victoires sur les Turcs et les Ouzbeks, et unifi e l’Iran sous son autorité. L’identité iranienne s’affi rme alors et se démarque du reste du monde musulman en adoptant l’islam chiite. Shah Ismaël se place lui-même au cœur de cette nouvelle identité religieuse comme étant le mahdi, l’imam caché du chiisme duodécimain annonciateur de la fi n des temps et du jugement des vrais croyants. La défaite de Tchal-diran en 1519 contre les Turcs vient cependant mettre fi n à la stature céleste du shah. Néanmoins, ses successeurs perpétuent ce rôle de guide des croyants et achèvent d’ancrer le chiisme au cœur de l’islam de Perse. Lorsque Shah Abbas-le-Grand déplace la capitale de son empire de Qazvin à Ispahan, le chiisme persan est menacé. L’unité du territoire a été préservée au prix d’importantes concessions territoriales faites aux Turcs, aussi la Perse a-t-elle un besoin urgent d’affi cher sa richesse et son identité. Dans ce contexte, Shah Abbas organise l’exil des Iraniens et des Arméniens sur les rives du Zayanderoud afi n de réaliser une des plus prestigieuses cités du monde musulman. La mosquée du sheikh Lotfollah en est un exemple exceptionnel.

LA MOSQUÉE DU CHEIKH LOTFOLLAH Le chiisme, le shah et la Perse

LA MOSQUÉE CHEIKH LOTFOLLAH : QUAND LE SHAH S’ADRESSAIT À DIEUErigée de 1598 à 1619, la mosquée cheikh Lotfollah est un petit oratoire qui ne se distingue pas par sa taille. Haram privé, réservé au roi et à sa famille, il était desservi par un souterrain le reliant au palais Ali Qapu qui lui fait face. Conçu par un archi-tecte persan dont le nom fi gure sur l’un des côtés du mihrab : “Ustad Mohammad Rêza, un homme humble, soucieux de la miséricorde de Dieu”, l’édifi ce présente de magnifi ques décors de céramiques émaillées dont la plupart sont l’œuvre du célèbre céramiste Rêza Abbassi. L’ensemble de sa conception diffère des canons persans de la mosquée sur cour à quatre iwans. Le dôme aux tons beiges contraste d’ailleurs avec les tons bleus de la mos-quée du Roi voisine comme pour souligner l’aspect singulier du lieu. Lorsque le visiteur se présente à la porte en iwan à muqar-nas décorée de céramiques bleues, il est dérouté par l’orientation du corridor d’entrée. Celui-ci semble éloigner le visiteur de la salle de prière alors que les murs percés de croisillons ajourés permettent de l’apercevoir. Ce procédé architectural invite à l’humilité et laisse au fi dèle le temps de préparer son esprit à la magnifi cence divine qui s’exprime en ce lieu. Une fois le corridor franchi, l’espace s’ouvre soudainement pour laisser apparaître toute la beauté des décors. L’attention est immédiatement captée par la coupole. Entièrement décorée d’or, des médaillons en goutte de pluie semblent tomber de son point central. Ce motif représente l’ineffable perfection divine inondant les mondes de sa création, conformément à la tradition soufi e, très présente dans l’architecture safavide. La coupole repose sur un tambour de 19 mètres de diamètre ajouré de seize ouvertures. L’ensemble s’appuie sur huit arcs persans ornés de colonnes torsadées dont quatre d’entre elles jouent le rôle de trompe d’angle. Les côtés de la salle sont richement décorés de motifs fl oraux aux tons bleus et beiges, évocation des paradis persans. Symbole royal autant que religieux, cette mosquée dévoile les origines soufi es de la dynastie safavide et souligne la volonté du souverain de se démarquer de l’islam sunnite pratiqué par les Turcs, ennemis jurés d’une Perse fraîchement unifi ée.

ISPAHAN

Grand circuit en IranTéhéran, Hamadan, Suse, Bishapour, Chiraz, Ispahan, Persépolis, Pasargades, Yazd... IR 31 - 15 jours • de 3 295 € à 3 930 €

• Noël et Nouvel An Du 19 décembre 2016 au 2 janvier 2017

• Du 4 au 18 février 2017• A l’occasion des fêtes de Naurouz

Du 18 mars au 1er avril 2017Du 25 mars au 8 avril 2017

Et 15 départs d’avril à décembre 2017

De la Perse à l’IranTéhéran, Yazd, Chiraz, Persépolis, Ispahan, PasargadèsIR 40 - 11 jours • à partir de 2 585 €Noël et Nouvel An • Du 22 déc. 2016 au 1er janv. 2017 Et 25 départs en 2017 dont 3 à l’occasion du Naurouz

Trésors d’IranTéhéran, Chiraz, Persépolis, Ispahan IR 30 - 8 jours • à paztir de 2 165 €Nouvel An • Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017Et 5 départs en 2017

MerCaspienne

Kermanshah

Ispahan Ahvaz

Chiraz

Hamadan

SoltaniehTéhéran

Suse

Persepolis

Yazd

Firuzabad

Bishapur

Pasargades

Arabie Séoudite

Koweit

Irak

Golfepersique

Iran

© Leonid Andronov/iStock/Thinkstock

Page 22: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Entre Orient et Occident, l’âme chypriote balance. Aux quatre coins de l’île, les cathédrales gothiques rivalisent de splendeur avec les basiliques byzantines, sans pouvoir résoudre ce choix culturel impossible. A Kolossi, sur la côte sud de l’île, c’est l’Occi-dent qui l’emporte. Un puissant donjon carré et crénelé domine le paysage, la blondeur de ses pierres rayonne au milieu des cyprès et des vignes, et les ruines qui l’entourent témoignent de son importance passée. A sa vue, le visiteur est d’emblée projeté au cœur de l’épopée des croisades, en compagnie des chevaliers de Terre Sainte.

SUR LA ROUTE DES CROISADESEn ces temps-là, la Chrétienté d’Occident a les yeux rivés sur Jérusalem. Des foules innombrables se pressent sur les routes de l’Orient, tantôt pour se recueillir sur les lieux où vécut le Christ, tantôt pour libérer le Saint-Sépulcre des mains ennemies. L’île de Chypre, possession byzantine et dernière terre chrétienne avant la Terre Sainte, devient alors une escale naturelle pour les pèlerins et croisés voyageant par voie de mer. En 1191, Richard Cœur de Lion s’en empare et la cède à Guy de Lusignan, che-valier poitevin et roi déchu de Jérusalem. C’est ainsi que naît le royaume de Chypre. Pendant près de trois siècles, la dynastie franque pare l’île d’une armure féodale. Fiefs et tenures sont dis-tribués aux chevaliers chassés de Terre Sainte. Ceux-ci ceignent les villes de remparts pour assurer leur défense, bâtissent des châteaux forts et des églises gothiques, et exploitent la situation hautement stratégique de l’île pour développer un commerce prospère.

LES HOSPITALIERS DE SAINT-JEAN DE JÉRUSALEMLe fi ef de Kolossi, riche de sa situation au cœur d’une vallée fertile, est offert en 1210 aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusa-lem. Né au milieu du XIe siècle, l’ordre des Hospitaliers se vouait à l’accueil des pèlerins à Jérusalem. Quand vint le temps des croisades, il entreprit également de soigner les guerriers blessés, avant de devenir, à l’instar des Templiers, un ordre de moines soldats. Souvent favorisés par les princes dont ils soutiennent les combats, ils créent partout en Europe des commanderies dont l’exploitation fi nance l’ordre. Kolossi en est un exemple, et non des moindres. Son heure de gloire sonne en 1291 à la chute de Saint-Jean-d’Acre, dernier bastion croisé en Terre Sainte. La commanderie devient alors, durant quelques années, le siège du commandement suprême de leur ordre. Après le transfert de celui-ci à Rhodes en 1310, elle garde le titre de grande com-manderie et la charge d’une puissante administration militaire.

LA GRANDE COMMANDERIEDévasté à plusieurs reprises par les incursions génoises et mame-loukes, il ne reste guère de traces du château initial des Hospita-liers : seuls les soubassements d’une ancienne tour de huit mètres de diamètre subsistent à côté du donjon. Le château actuel est

22

celui que fi t reconstruire Louis de Magnac, grand commandeur de Kolossi, en 1454. Comme un sceau gravé dans son œuvre, son blason apparaît sur la façade est, dans un cadre cruciforme, aux côtés des armoiries des Lusignan et de celles de deux grands maîtres de l’ordre, Jean de Lastic et Jacques de Milly.L’impressionnante tour carrée, haute de vingt-et-un mètres et large de seize, frappe par son austérité extérieure comme intérieure. On y pénètre par un escalier de pierre puis un pont-levis menant directement au premier étage, divisé en deux grandes salles voûtées. Immédiatement à droite de l’entrée, le regard est attiré par une fresque représentant la crucifi xion du Christ, unique reste des éléments décoratifs qui devaient orner la pièce, où l’on retrouve à nouveau le blason du constructeur. De là, le visiteur peut gagner, soit le rez-de-chaussée, où se trouvaient des entre-pôts ainsi que deux citernes souterraines, soit le deuxième étage, attribué aux appartements du maître. Ceux-ci sont également organisés en deux salles voûtées, chacune dotée dune grande cheminée sobres, sur laquelle sont disséminées les quatre fl eurs de lys du blason de Louis de Magnac. Dans la chambre du commandeur, la cheminée est bordée d’un motif de cordage tressé, souvent utilisé également dans les constructions des Hos-pitaliers à Rhodes. Des bancs de pierre proches des fenêtres, on se donne l’illusion de surveiller le paysage. La meilleure vue est toutefois celle qu’offre la terrasse crénelée, d’où l’on découvre toute la campagne environnante jusqu’à la mer. La petite église voisine, dédiée à saint Eustache, fut sans doute la chapelle des chevaliers. Et au pied du donjon se trouvent les vestiges de ce qui fi t la richesse de Kolossi : la longue salle voûtée qui fut la fabrique de sucre, les restes d’un moulin et d’un aqueduc.Les Hospitaliers avaient en effet rapporté d’Orient de nouvelles techniques agricoles. En introduisant à Chypre la culture de la canne à sucre, l’usage des moulins et de la presse hydraulique, ils fi rent de leur commanderie de Kolossi une véritable manu-facture de sucre, produit alors quasiment inconnu en Europe où l’on utilisait encore le miel pour sucrer les aliments. Mais leur renommée tient surtout, de nos jours encore, au fameux vin de Commanderie, breuvage favori de la cour des Plantagenêt qui, pourtant, possédaient le bordelais !

Toute l’île de ChyprePaphos, Troodos, Nicosie et Famagouste CHY 31 - 8 jours • à partir de 1 960 €

Nouvel An Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017, avec Delphine HassanDu 8 au 15 avril 2017, avec Sabine LefebvreDu 29 avril au 6 mai 2017, avec Catherine MatyjaDu 27 mai au 3 juin 2017Et 4 départs de septembre à décembre 2017

celui que fi t reconstruire Louis de Magnac, grand commandeur

CHYPRE

LE CHÂTEAU DE KOLOSSILa Grande Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem

Nicosie

Limassol

Larnaca

Mer Méditerranée

Mer Méditerranée

KolossiPaphos

Khirokitia

AgrosKalopanayiotis

Lagoudhera

Platanistassa�

��

Saint Néophytele Reclus �

�Asinou

��

Famagouste

Engomi

Kyrénia

SalamineBellapaïsSaint-Hilarion

��

���

�Omodhos

LES POINTS FORTS

Les remparts et la cathédrale de Famagouste La cité de Salamine L’abbaye de Bellapaïs Le site antique de Paphos Les fresques des églises du Troodos Le musée de Chypre et la cathédrale de Nicosie Le Chronoguide Chypre

© C

aron

B/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 23: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi voyager en Grèce avec Clio

Longtemps fleuron de la culture classique et couronnement des “humanités”, le voyage en Grèce répond aujourd’hui à de multiples aspirations. Certes, l’art et l’histoire helléniques passionnent toujours davantage au fur et à mesure que sont

mis au jour les vestiges du passé, faisant des Grecs les principaux fondateurs de notre culture occidentale. Mais s’y ajoutent la profusion de la mer et du soleil, une nature à redécouvrir, l’accueil d’un peuple malicieux et fraternel. Bref, tout ce qui constitue la “grécité”, si subtilement définie par Lawrence Durrell : “cette qualité qui fait pousser les temples, surgis du terroir comme une fleur, un arbre...”

Nos voyages, tout en diversitéPour que chacun d’entre vous puisse appré-hender au mieux de ses intérêts ou de ses possibilités le monde grec dans toute sa variété, nous avons mis sur pied un éventail étendu de voyages.

Notre semaine “Hauts lieux de la Grèce” (GR 30), vous permettra d’effectuer les étapes incontournables. Athènes en sera nécessaire-ment le point de départ ou d’arrivée. La vie tré-pidante de ses quartiers modernes contraste avec le caractère paisible de son ancienne agora étendue au pied de l’Acropole et majestueuse-ment encadrée par le Theseion et le portique d’Attale . Ses musées regorgent des trésors qui ornaient jadis temples, places et jardins. Le Péloponnèse demeure incontournable, depuis les murailles et la porte des Lions de Mycènes, symboles du raffinement de toute une civilisa-tion, aux gradins du théâtre d’Epidaure où les auteurs classiques donnèrent la pleine mesure de leur talent. Ville abandonnée, Mistra donne un saisissant aperçu de la Grèce byzantine à son apogée, avec ses églises et ses demeures accrochées sur une rude colline. Olympie et

Delphes sont les principaux sanctuaires panhel-léniques dans lesquels tous les Grecs se recon-naissaient. Le premier garde l’atmosphère des grands jeux qui s’y déroulaient, tandis que le second étage ses vestiges dans un cadre natu-rel unique, dominé par les roches Phédriades, surplombant la mer d’oliviers de la plaine d’Itéa. Ce voyage se décline en une formule en famille, accompagnée par des conférenciers qui pren-dront soin de rendre leur discours accessible à vos enfants ou petits-enfants. Notre circuit “Grèce antique et byzantine” (GR 31) ajoute, en trois jours supplémen-taires, le site sauvage de Messène, les fresques byzantines du monastère d’Hosios Loukas, et la découverte des spectaculaires monas-tères des Météores, accrochés au sommets de pitons pétrifiés. Centré sur la Macédoine, le GR 40 s’articule autour de Thessalonique, capitale du nord, constellée de merveilles byzantines. A Pella et devant les tombes de Verghina et leurs tré-sors, c’est toute la grandeur de la dynastie d’Alexandre qui remonte à la surface, alors que le mont Athos est toujours le domaine de

23

l’orthodoxie la plus stricte et la plus fascinante. La Crète (GR 32) constitue un monde en soi, avec ses âpres paysages tempérés par des rivages enchanteurs. C’est là, à Cnossos ou Phaestos, que la civilisation palatiale minoenne a laissé de fabuleux vestiges. Enfin, deux de nos voyages explorent la mer grecque par excellence, l’Egée. Au cours de notre GR 98, les ferrys passent au plus près des côtes turques et assurent la liaison quotidienne d’une île du Dodécanèse à l’autre. Rhodes reste profondément marquée par la présence des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, tandis que Cos ou Samos se sou-viennent de leur splendeur antique, et Patmos du doux Saint-Jean qui y écrivit un des textes les plus forts du Christianisme naissant. Enfin, notre croisière dans les Cyclades, effec-tuée à bord d’un navire à la ligne affinée et privatisé pour l’occasion par Clio, passe des îles encore préservées des flots de touristes (Siphnos, Amorgos, Syros) à Santorin et sa spectaculaire caldeira, avec comme point d’orgue une matinée passée sur Délos, l’île d’Apollon, site archéologique majeur du pays.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82

La Grèce antique et byzantineAttique, Péloponnèse, Delphes, Météores, EgineGR 31 - 11 jours • à partir de 2 585 €Du 15 au 25 mai 2017, avec Marc Le CannuDu 27 septembre au 7 octobre 2017, avec Marc Le Cannu

Trésors du DodécanèseRhodes, Cos, PatmosGR 98 - 10 jours • à partir de 2 665 €Du 30 mai au 8 juin 2017, avec Marc Le Cannu

La Macédoine antiqueAvec une croisière au pied du mont AthosGR 40 - 8 jours • Du 5 au 12 septembre 2017, avec Marc Le Cannu

Les deux MacédoinesThessalonique, Vergina, Skopje, StobiMAC 90 - 11 jours • Du 7 au 17 août 2017, avec Elias Constas

Croisière dans les CycladesAthènes, Naxos, Santorin, Delos, Mykonos A bord du Galileo, réservé pour les voyageurs de ClioCM 20 - 8 jours • à partir de 3 750 €Du 19 au 26 mai 2017, avec Ioli VingopoulouDu 2 au 9 juin 2017, avec Ioli Vingopoulou

© Freeartist/iStock/Thinkstock

Hauts lieux de la GrèceAthènes, Mycène, Epidaure, Mystra, Olympie, DelphesGR 30 - 8 jours • à partir de 1 745 €Du 2 au 9 avril 2017, avec Marc Le CannuDu 20 au 27 mai 2017, avec Claire JoncherayDu 10 au 17 septembre 2017, avec Ioli VingopoulouDu 22 au 29 octobre 2017, avec Claire Joncheray

GR 35 - 8 jours - En familleDu 22 au 29 octobre 2017, avec Ioli Vingopoulou

Crète et SantorinAu pays de Minos et de PasiphaéGR 32 - 8 jours • à partir de 2 525 €Du 29 avril au 6 mai 2017, avec Claire JoncherayDu 3 au 10 juin 2017, avec Claire Joncheray

Page 24: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

24

POUR TOUS AVEC RÉSERVE

J 1 : PARIS - SAINT-PÉTERSBOURG • Vol pour Saint-Pétersbourg. Installation à l'hôtel. Dîner inclus et nuit à Saint-Pétersbourg.

J 2 : SAINT-PÉTERSBOURG • Nous com-mencerons notre exploration de la ville avec l'église Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, construite à l'endroit même où Alexandre II fut victime d'un attentat à la bombe en 1881. Nous nous rendrons à la pointe de l'île Vassilievski où la Bourse domine majestueusement la Neva. Nous découvrirons la forteresse Pierre-et-Paul, édifiée en 1703 sur l'île aux Lièvres. La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul abrite les restes mortels des Romanov. Nous verrons la maisonnette de Pierre le Grand construite en trois jours pour loger l'empereur à proximité du chantier de la forteresse qu'il dirigeait lui-même. Après le déjeuner inclus, nous gagnerons le palais Youssoupov. Edifié à la fin du XVIIIe siècle, il est le seul à avoir conservé les somp-tueux décors de ses salles de réception et ses galeries de tableaux. C'est dans ses caves que Raspoutine fut assassiné en 1916. Dîner inclus. Nuit à Saint-Pétersbourg.

J 3 : POUCHKINE - PAVLOVSK • Nous partirons pour Pouchkine , l'ancienne Tsarkoïe Selo, dont le centre est le palais de Catherine. Son aspect actuel, avec ses façades ornées de colonnes, de statues et de moulures, est dû à l'architecte Rastrelli qui commença les travaux en 1752. Il rassemble des salles baroques richement décorées et meublées et l'étonnante "Chambre d'ambre", reconstitution exacte de celle qui fut offerte par Frédéric-Guillaume Ier à Pierre le Grand

Serguiev Possad

Finlande

Esto

nie

Russie

Saint Pétersbourg

Kiji

Kirillov Goritsy

Ouglitch

Moscou

Lac Onega

“Mer” de Rybinsk

Volga

Lac Blanc Néva

Volga

Lac Ladoga

CROISIÈRE SUR LA VOLGA ET LA NEVACF 33 - 14 jours LES POINTS FORTS

La place Rouge et le Kremlin à Moscou

Le palais d'Hiver et le musée de l'Ermitage à

Saint-Pétersbourg Trois jours entiers dans chacune des deux

villes phares de la Russie

Les églises en bois de Kiji

La navigation sur les lacs Onega et Ladoga

Serguiev Posad Le confort du prestigieux Rostropovitch

Le Chronoguide Russie

Dès l’époque médiévale, quand les Varègues fi rent naître l’entité russe au cœur des terres slaves du Nord, les fl euves jouèrent un rôle capital et devinrent un axe majeur dans les échanges entre les mondes scandinaves et germaniques et les puissants princes de Russie. Après l’invasion mongole, le pays allait renaître autour des petites principautés des régions forestières de la Haute-Volga, de Moscou et des cités de l’Anneau d’or qui, bien que vassales des Tatars, réussirent à garder une certaine autonomie. Quand Pierre le Grand prit la décision de fonder sa nouvelle capitale sur les rives de la Baltique, la Néva enrichit un réseau fl uvial bientôt complété par le système de canaux dit “des Cinq Mers”. La traversée de l’impressionnante “mer de Rybinsk” permet d’évoquer les travaux titanesques qui marquèrent l’aménagement de ces canaux stratégiques pour la vie du pays et, en Carélie, vous vous approcherez à quatre cents kilomètres du cercle polaire pour contempler la silhouette unique au monde de l’église de Kiji. Encadrant le temps de croisière, trois jours entiers seront consacrés à la découverte de chacune des deux capitales du pays, l'ancienne Saint-Pétersbourg et l'actuelle Moscou.

en 1716 (visite sous réserve d'ouverture). Après le déjeuner inclus, nous visiterons Pavlovsk . En 1777, Catherine II fit don de ce domaine, lieu des chasses impériales, à son fils Paul, futur Paul Ier. Dîner inclus. Nuit à Saint-Pétersbourg.

J 4 : SAINT-PÉTERSBOURG • Est-il besoin de présenter l’Ermitage, l’un des musées les plus célèbres au monde ? Il pourrait, à lui seul, justifier le voyage. Sa fondation ainsi que son nom sont dus à Catherine II qui, avec l’aide de Diderot, commença en 1764 l’achat des collections et construisit des palais pour les abriter. Déjeuner inclus. A 29 kilomètres de Saint-Pétersbourg, sur la rive sud du golfe de Finlande, Petrodvorets attira l'attention de Pierre le Grand qui décida d'y créer son "Versailles-sur-Mer". Nous y visiterons le Grand Palais, le plus vaste édifice sur l'ensemble de Petrodvorets. Retour à Saint-Pétersbourg et installation à bord du bateau. Début de la croisière. Dîner inclus et nuit à bord.

J 5 : SAINT-PÉTERSBOURG • Le matin, le bateau gagnera le Musée russe, installé dans l'ancien palais Michel. Des icônes au suprématisme en passant par les Ambulants, il offre un pano-rama complet de l'art pictural russe. Après le déjeuner inclus, nous nous dirigerons vers la laure Alexandre-Nevski, dédiée au célèbre vainqueur des chevaliers Porte-Glaive. Nous profiterons ensuite de la perspective Nevski, l’artère principale de la ville, bordée de palais, d’églises et de magasins. Dîner inclus et nuit à bord à Saint-Pétersbourg.

J 6 : LAC LADOGA • Journée de navigation sur le lac Ladoga, à travers des paysages parti-

culièrement pittoresques, où le granit affleure entre les bouquets de chênes, de bouleaux et de conifères. Conférence. Déjeuner inclus à bord. Nous nous arrêterons au village de Mandrogui, au cœur de ce paysage surprenant. Appareillage vers Kiji. Dîner inclus et nuit à bord.

J 7 : KIJI • Arrivée à Kiji. Nous consacrerons la matinée à la découverte de cette île transformée en musée de plein air. Elle regroupe des bâtiments religieux et profanes provenant des régions voi-sines ; ces bâtiments, tous en bois, furent édifiés au XVIIIe siècle. Parmi les plus célèbres, citons l’église de la Transfiguration-du-Sauveur (1714) dont la silhouette est universellement connue. Déjeuner à bord. Poursuite de la croisière sur les eaux parfois agitées de l'immense lac Onega. Dîner inclus et nuit à bord.

J 8 : GORITSY • En matinée, accostage à Goritsy. Nous quitterons la bourgade en autocar pour nous rendre à Kirillov où nous visiterons le monastère Saint-Cyril-du-Lac-Blanc. Simple ermitage fondé à la fin du XIVe siècle, il devint rapidement un puissant monastère. L'un de ses bâtiments abrite un beau musée des Icônes dont les collections n'ont rien à envier à celles des musées de Moscou. Appareillage vers Ouglitch. Déjeuner à bord. Navigation et conférence. Dîner inclus et nuit à bord.

J 9 : OUGLITCH • Dans la matinée, nous attein-drons Ouglitch, siège d’une petite principauté érigée en 1218, au cœur de la Vieille Russie. Nous partirons pour une promenade à pied dans la ville. Dans le kremlin, nous verrons le palais du Tsarévitch où la mort frappa le prince Dimitri, inaugurant ainsi la période troublée du règne de Boris Godounov, et nous visiterons l’église Saint-Dimitri-sur-le-Sang-Versé ainsi que la cathédrale de la Transfiguration. Déjeuner à bord. Appareillage pour Moscou. Nous navigue-rons tout l'après-midi, profitant des paysages et de la conférence proposée pendant ce trajet. Dîner inclus et nuit à bord.

J 10 : MOSCOU • Née d’essarts au cœur de la forêt au XIIe siècle, c’est en 1388, lorsqu’elle supplante Vladimir, que Moscou prend son essor. Déjeuner à bord. Nous gagnerons la célèbre galerie Trétiakov. Nous pourrons, non Saint-Pétersbourg

Page 25: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

25

seulement y parfaire notre connaissance des icônes, mais aussi aborder la passionnante histoire de l’art pictural russe. Nous nous pro-mènerons ensuite dans les anciens quartiers de Zariadia et Zamoskvorietchie, longtemps habités par des commerçants et des familles de petite noblesse dont l’une, celle des Romanov, était promise à une brillante destinée. Dîner inclus avant le retour à bord. Nuit à bord.

J 11 : MOSCOU • Fin de la croisière. Une promenade nous conduira, en passant par la place des Théâtres et le Bolchoï, jusqu'à la place Rouge . Nous visiterons le Kremlin , centre religieux, historique et politique de la Russie. Après avoir franchi son enceinte, nous nous promènerons jusqu'à la place des Cathédrales qui réunit un ensemble d’églises et de palais aux élégants dômes dorés. Nous visiterons la cathédrale de l'Assomption, lieu du couron-nement de nombreux tsars. Après le déjeuner, nous découvrirons le palais des Armures, où sont réunis les fabuleux trésors des tsars. Nous terminerons la journée dans la basilique de Basile-le-Bienheureux, construite au XVIe siècle par Ivan le Terrible. Dîner inclus et nuit à Moscou.

J 12 : MOSCOU • Le matin, promenade dans le parc des Statues déboulonnées. Ce site unique fait figure de véritable cimetière des statues de l'époque soviétique. Nous visiterons ensuite la Nouvelle Galerie Trétiakov, consacrée à l'art russe depuis 1905, notamment l'Avant-garde russe. Après le déjeuner inclus, nous découvri-rons le musée Léon Tolstoï. Une autre figure littéraire, soviétique cette fois, nous attendra au musée Gorki, aménagé dans une des plus belles demeures Art Nouveau de Moscou. La promenade dans le quartier de Prechistenka nous fera pénétrer dans un monde de petites ruelles. Dîner inclus. Nuit à Moscou.

J 13 : MOSCOU • Le couvent Novodievitchi , qui rassemble palais, églises aux coupoles étin-celantes et bâtiments conventuels, est chargé des souvenirs de Boris Godounov, d'Eudoxie Lopoukhine et de Sophie, la demi-sœur de Pierre le Grand. Après le déjeuner, nous décou-vrirons la cathédrale du Christ-Sauveur, la plus grande cathédrale du monde orthodoxe. Nous terminerons notre journée en montant au 31e étage de l'hôtel Radisson, ancien hôtel Ukraine, construit à l'époque stalinienne

Kiji

Le Rostropovitch a été construit en 1980 pour les dignitaires soviétiques et étrangers et a été luxueusement rénové en 2011. C’est l’un des plus beaux bateaux de croisière sur les fleuves russes. Il accueille 212 passagers sur 3 de ses 4 ponts.

LE ROSTROPOVITCH 5 ANCRES

LES CABINES Elles sont toutes extérieures, avec de larges fenêtres. Elles sont équipées de douche, WC.A VOTRE DISPOSITION À BORD Deux restaurants, lounge-bar avec accès Wi-Fi, salle de conférences, gym, salon de coiffure, infirmerie. L’ensemble du bateau est desservi par ascenseur. Électricité 220 V. Climatisation.

AVEC NATACHA KOUZNETSOVA

Du 24 mai au 6 juin 2017 De Saint-Pétersbourg à MoscouDu 14 au 27 juin 2017 De Moscou à Saint-PétersbourgDu 9 au 22 août 2017 De Moscou à Saint-PétersbourgDu 30 août au 12 septembre 2017 De Saint-Pétersbourg à Moscou

AVEC OLGA TCHERNOVADu 13 au 26 septembre 2017 De Saint-Pétersbourg à Moscou

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux sur lignes régulières, avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement selon la catégorie choisie ♦ La pension complète du dîner du 1er jour au petit déjeuner du dernier jour ♦ Eau minérale, thé/café inclus pendant tous les repas à bord, plus un verre de vin inclus durant les dîners à bord ♦ Les excursions aux escales en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : certaines visites des centres-villes se font à pied. Les conditions de circulation à Moscou et Saint-Pétersbourg sont difficiles et les embouteillages peuvent nous obliger à écourter certaines visites. L'ins-cription en cabine individuelle est obligatoire pour les personnes voyageant seules.FORMALITES : passeport valable plus de 6 mois après votre retour + visa.

Gratification forfaitaire obligatoire pour l’équipage : 50 € par personne

et qui reste l'un des meilleurs exemples de l'architecture réaliste soviétique. Dîner inclus et nuit à Moscou.

J 14 : SERGUIEV POSSAD - MOSCOU - PARIS • Le matin, nous partirons vers Serguiev Possad. Née de la personnalité de saint Serge de Radonej, la laure de la Trinité-Saint-Serge fut, au XVe siècle, le monastère le plus puissant de Russie. Déjeuner libre et transfert à l'aéroport de Moscou. Vol vers Paris.

• Cabine double grandes baies - Pont principal - Lits jumeaux : 12 m2 • Cabine double grandes baies - Pont principal - Lit matrimonial : 12 m2

• Cabine double avec balcon - Pont supérieur - Lits jumeaux rapprochables : 12,5 m2 • Cabine double avec balcon - Pont supérieur - Lit matrimonial : 12,5 m2

• Cabine double Deluxe avec balcon - Pont des canots - Lits jumeaux rapprochables : 16,5 m2

CABINES

DoubleA usage individuelDoubleA usage individuelDoubleA usage individuel

Du 30/08 au 12/07/2017 INSCRIPTION AVANT LEA PARTIR DU

26/05/1731/12/16 25/05/173 425 € 3 460 € 3 495 €4 645 € 4 680 € 4 715 €3 615 € 3 650 € 3 685 €4 950 € 4 985 € 5 015 €3 750 € 3 785 € 3 815 €5 165 € 5 200 € 5 235 €

Du 13 au 26/09/2017 INSCRIPTION AVANT LEA PARTIR DU

11/07/1731/12/16 10/07/173 465 € 3 500 € 3 535 €4 740 € 4 775 € 4 810 €3 650 € 3 685 € 3 715 €4 995 € 5 030 € 5 065 €3 895 € 3 930 € 3 965 €5 195 € 5 230 € 5 265 €

Du 24/05 au 6/06/2017 INSCRIPTION AVANT LEA PARTIR DU

21/03/1731/12/16 20/03/173 790 € 3 825 € 3 860 €5 185 € 5 220 € 5 255 €3 910 € 3 945 € 3 980 €5 395 € 5 430 € 5 465 €3 950 € 3 985 € 4 020 €5 470 € 5 510 € 5 550 €

Du 14 au 27/06/2017 INSCRIPTION AVANT LEA PARTIR DU

11/04/1731/12/16 10/04/173 790 € 3 825 € 3 860 €5 185 € 5 220 € 5 255 €3 910 € 3 945 € 3 980 €5 395 € 5 430 € 5 465 €3 950 € 3 985 € 4 020 €5 470 € 5 510 € 5 550 €

Du 9 au 22/08/2017 INSCRIPTION AVANT LEA PARTIR DU

05/06/1731/12/16 04/06/173 495 € 3 530 € 3 565 €4 815 € 4 850 € 4 885 €3 775 € 3 810 € 3 845 €5 215 € 5 250 € 5 285 €3 830 € 3 865 € 3 900 €5 295 € 5 330 € 5 365 €

Cabine pont Principal

Page 26: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Symbole universel de la culture russe, le théâtre Bolchoï se trouve au cœur de Moscou, non loin de la place Rouge et du Kremlin. Sa façade néo-classique aux lignes sobres et puissantes est ponc-tuée d’immenses colonnes blanches et surmontée d’un quadrige sculpté conduit par Apollon. Elle impressionne d’emblée le spectateur par sa verticalité triomphante et ses proportions monumentales.Consacré temple de la musique et de la danse depuis plus de 235 ans, le Bolchoï – dont le nom signifi e “grand” – fut recons-truit à plusieurs reprises au XIXe siècle. Au lendemain de 1917, il échappa de peu à la tourmente révolutionnaire pour devenir fi nalement le théâtre le plus important de l’Union soviétique. Mais son statut de vitrine culturelle ne l’empêcha pas d’être mis à mal pendant la période communiste. Fragilisé dans les années trente par la construction du métro, et victime par la suite de restaurations inadaptées, le théâtre menaçait de s’écrouler au début du siècle présent. Au terme de six années de rénovation, il a rouvert solennellement ses portes au mois d’octobre 2011 pour arborer à nouveau l’aigle bicéphale de l’ancienne Russie des tsars.

DU VIEUX THÉÂTRE PETROVSKI AU THÉÂTRE BOLCHOÏ PETROVSKI L’histoire du Bolchoï commence en 1776, lorsque l’impératrice Catherine II autorise le prince Ouroussov à “administrer toutes les représentations théâtrales de Moscou”. En échange, il s’en-gage à construire un théâtre dont “l’ornementation extérieure doit contribuer à l’embellissement de la ville” : le théâtre dit “Petrovski” voit ainsi le jour en décembre 1780, mais disparaît vingt-cinq ans plus tard dans un incendie. La troupe est alors rattachée à la Direction des théâtres impériaux. Elle compte des artistes professionnels, mais aussi de simples serfs. En 1812, après la retraite des troupes napoléoniennes, Moscou est un champ de ruines et la vie artistique réduite à néant. C’est seulement dix ans plus tard que l’architecte Joseph Beauvais entreprend la construction du théâtre Bolchoï Petrovski. Lors de son inauguration, le 6 janvier 1825, c’est une danseuse fran-çaise, Félicité Hullen, qui interprète Cendrillon sur une musique de Fernando Sor, son mari. Par la suite, le théâtre contribue au rayonnement artistique de la ville en produisant des œuvres de compositeurs étrangers tels Donizetti et Rossini, tout en encou-rageant l’affi rmation d’un art véritablement national. Une vie pour le tsar de Glinka, véritable acte de naissance de l’opéra russe, est ainsi donnée le 7 septembre 1842.

LE BOLCHOÏUN LIEU MYTHIQUE

Théâtre de l’âme slave

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

LE TROISIÈME THÉÂTRE ET LA NAISSANCE VÉRITABLE DU BOLCHOÏ Le matin du 11 mars 1853, un nouvel incendie se déclare. Le feu se propage deux jours durant. Costumes et décors, archives et machineries, instruments et partitions partent en fumée avec la quasi-totalité de l’édifi ce. Seules demeurent les huit colonnes de l’entrée principale et une partie des murs extérieurs. Mais Moscou, déjà, n’est plus Moscou sans son Bolchoï et l’on confi e sa reconstruction à l’architecte Albert Cavos. Tout en conservant les vestiges de l’ancien édifi ce, il donne un nouveau visage au théâtre, ajoutant pilastres et fenêtres et, surtout, un second fronton. Le char à trois chevaux qui surplombait le portique est remplacé par un quadrige de cuivre réalisé par Peter Clodt, le sculpteur préféré de Nicolas Ier. A l’intérieur, Cavos conçoit la salle comme la caisse de résonance d’un instrument de musique et obtient une des meilleures acoustiques au monde. Avec son parterre et ses six niveaux de loges, le théâtre pourpre et or peut accueillir plus de 2 000 spectateurs, sous le regard bienveillant des muses d’Apollon réparties au plafond autour d’un immense lustre de cristal. Il est inauguré le 20 août 1856 en présence de la famille impériale.

PAR-DELÀ LES TOURMENTES DE L’HISTOIREDès lors, le prestige du Bolchoï ne cesse de s’affi rmer. L’année 1877 voit la création du ballet de Tchaïkovski Le Lac des cygnes. En 1884 a lieu la première de son Mazeppa, inspiré de Pouch-kine. Le foisonnement créatif atteint son apogée avec les œuvres de Rimski-Korsakov, Rachmaninov, Moussorgski ou encore Boro-dine , mais, avec la Révolution d’octobre, le théâtre, perçu comme un symbole impérial, manque d’être détruit. Lénine s’y oppose publiquement en déclarant que “les colonnes de notre culture doivent être conservées”. En 1922, on choisit la scène du Bolchoï pour proclamer la naissance de l’URSS, et l’on fi nit par rendre le théâtre à sa vocation première, en prenant bien soin d’effacer toute référence aux Romanov. Une Vie pour le tsar de Glinka est ainsi rebaptisée Ivan Susanin, du nom de son personnage principal. L’œuvre traversera les générations avant de retrouver son nom d’origine à la chute de l’empire soviétique et d’inaugurer le gala de réouverture du Bolchoï, le 28 octobre 2011. Par-delà les tourmentes de l’Histoire, la musique scande ainsi l’éternel retour de l’âme slave.

Moscou. Avec une soirée au Bolchoï RU 100 - 5 jours • à partir de 1 795 €

Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017Nouvel An • Avec Casse-noisette de Tchaïkovski

Du 18 au 22 janvier 2017, avec Ludmila Seltsova

Du 31 mai au 4 juin 2017, avec Ludmila Seltsova

MOSCOU

LES POINTS FORTS

La place Rouge et le Kremlin La galerie des Icônes au musée Tretiakov Le couvent Novodievitchi Un spectacle au théâtre du Bolchoï

La laure de la Trinité-Saint-Serge

à Serguiev Possad Le Chronoguide Moscou26

© E

kate

rina

Belo

va/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 27: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

27

Saint-PétersbourgAvec une soirée au Mariinsky RU 101 - 5 jours • entre 1 375 € et 1 890 €

Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017Nouvel An • Avec un spectacle au Mariinsky et le dîner de réveillon au Palais VladimirDu 15 au 19 février 2017, avec Nadia PshenkoAvec le Prince Igor de BorodineDu 20 au 24 juin 2017, avec Olga Tchernova • Nuits BlanchesDu 21 au 25 juin 2017, avec Mikhaïl Sherbina • Nuits Blanches

Une semaine à Saint-PétersbourgAvec une soirée au Mariinsky RU 32 - 7 jours Du 21 au 27 mai 2017, avec Mikhaïl SherbinaAvec Boris Godounov de MoussorgskiDu 19 au 25 juin 2017, avec Antonina Trofanchuk • Nuits BlanchesDu 8 au 14 juillet 2017, avec Olga TchernovaDu 5 au 11 août 2017, avec Olga TchernovaDu 12 au 18 août 2017, avec Mikhaïl SherbinaDu 10 au 16 septembre 2017, avec Helena Asseeva

Croisière sur la Volga et la Neva • CF 33 - 14 jours • Voir programme, dates et prix page 24

Sur les bords de la Moïka, l’une des rivières faisant de Saint-Pé-tersbourg la Venise du Nord, s’élève un majestueux palais jaune et blanc, prestigieux vestige de l’ancienne Russie. A la veille de 1917, c’est derrière sa large façade, ordonnée sur trois étages et ponctuée d’immenses colonnes néoclassiques, que fut assassiné Grigori Raspoutine, un étrange moujik de Sibérie, mi-sorcier, mi-”fol-en-Christ”, devenu, par son charisme exceptionnel, le plus infl uent conseiller de la tsarine. L’auteur du crime n’était autre que le prince Félix Ioussoupov, un jeune aristocrate aussi délicat que tourmenté, dont l’illustre famille possédait les lieux depuis 1830.

LUXE, MARBRES ET FANTAISIESBâti en 1770 par l’architecte français Vallin de la Mothe, l’édifi ce connut de nombreux propriétaires avant d’être racheté par le prince Nicolas Ioussoupov, homme d’Etat et amateur d’art pas-sionné. Convertie à l’orthodoxie et anoblie à l’époque d’Ivan le Terrible, sa famille, issue des Tatars de la horde Nogaï, aurait compté parmi ses ancêtres le neveu de Mahomet. Elle était devenue la plus riche de toute la Russie et à peine le palais était-il entré en sa possession, qu’elle en confi ait la transforma-tion radicale à l’architecte André Mikhailov. Il est l’auteur de la vertigineuse suite des salles d’apparat décorées en style Empire, avec ses élégants salons en enfi lade, la salle de bal, la salle de banquet répartie sur deux étages, rivalisant de luxe et de magnifi cence, ou encore le somptueux escalier en marbre de Carrare, d’inspiration Renaissance avant d’être redessiné en style baroque. Partout, ce n’est plus que grandiose et délicate féerie, à l’image du théâtre rouge et or, véritable joyau rococo où ne tarderaient pas à se produire Franz Liszt, Mikhail Glinka ou encore Pauline Viardot.Entre 1858 et 1860, c’est au tour d’Hippolyte Monighetti de remodeler l’intérieur du palais. Il réalise ainsi les appartements de la princesse Zinaïde et ceux du prince, parmi lesquels le salon Henri II, ou encore le salon de musique, décoré à l’image des palazzi italiens. D’inspiration romantique, la mode de l’histori-cisme, qui consiste à imiter les différents styles du passé, triomphe alors en architecture et va perdurer jusqu’à la fi n du XIXe siècle. En 1890, Alexandre Stépanov réalisera dans le même esprit deux des pièces les plus fascinantes du palais : la salle à man-ger de chêne ornée de somptueuses boiseries néo-renaissantes et le salon mauresque, tout en mosaïque. Avec sa fontaine, ses colonnettes de marbre, ses volets en santal doré, sa cheminée d’onyx et ses versets du coran inscrits sur les murs, le salon est une “exacte reproduction d’une chambre de l’Alhambra”, selon les termes de Félix Ioussoupov. Dès sa plus tendre enfance, il

LE PALAIS IOUSSOUPOVEt l’assassinat de Raspoutine

aimait s’y déguiser en sultan et faire mine de donner la mort à d’imaginaires esclaves désobéissants, se préparant, sans le savoir, au crime qu’il allait perpétrer à l’âge de 29 ans dans sa propre demeure.

LA FIN DE RASPOUTINEDe dix-huit ans son aîné, Raspoutine avait grandi dans un village reculé de Sibérie, loin des ors et décors de Saint-Pétersbourg. Son goût de l’aventure et du mysticisme l’avaient conduit très tôt sur les routes, et même jusqu’au mont Athos. S’adonnant à la prière comme à la débauche, il était réputé autant pour ses pouvoirs de guérison que pour ses beuveries. Pour autant, une partie du clergé orthodoxe n’hésita pas à l’encourager dans sa quête spirituelle. En 1905, il est présenté à la tsarine et entre immédiatement en odeur de sainteté auprès d’elle : n’est-il pas le seul capable de soulager son fi ls Alexis, l’héritier du trône, si souvent affaibli par des crises d’hémophilie ? Au fi l des ans son emprise devient si grande que le couple impérial ne semble plus pouvoir prendre de décisions sans son assentiment. Même la nomination des ministres est soumise à son approbation. Quand la guerre éclate, en 1914, la colère gronde dans l’opinion publique. Raspoutine, “l’imposteur” semble désormais responsable de tous les maux de la patrie. Aux yeux de Félix Ioussoupov, marié à la nièce du tsar, il est l’homme à abattre pour sauver le régime. A l’aide de quatre complices, dont le grand-duc Dimitri, il tend un piège au “mou-jik maléfi que” en le conviant chez lui le soir du 16 décembre 1916. Dans les sous-sols du palais, spécialement aménagés pour l’occasion, il offre à Raspoutine des biscuits et du vin au cyanure. Contrairement à toute attente, le poison ne fait aucun effet. Félix, tremblant, s’empare d’un pistolet et atteint sa victime au cœur. Raspoutine s’effondre, mais rien ne semble pouvoir venir à bout du “moine fou”, qui trouve la force de se relever et de se jeter sur son agresseur avant de tenter de s’enfuir par le jardin. Félix et ses amis l’achèvent alors à coups de matraques et jettent son corps dans la Neva. Dès lors, la prophétie qu’il avait adressée au tsar ne cessera de hanter les esprits : “Si l’un des tiens provoque ma mort, personne des tiens, aucun de tes enfants ne vivra plus de deux ans. Ils seront tués par le peuple russe.”

SAINT-PÉTERSBOURG

© IzoeKriv

Page 28: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Pourquoi découvrir la Norvège en croisière avec Clio

La meilleure façon de découvrir la Norvège est certainement de s’embarquer à bord de l’un des bateaux de l’Express-Côtier. La majeure partie des passagers sont des gens du pays qui ont une prédilection pour ce moyen de transport qui fut le seul

pendant des siècles. Aujourd’hui, l’Express n’est plus l’unique lien avec le monde des habitants des îles et des fjords, mais il reste le moyen idéal pour découvrir depuis la mer les merveilles naturelles de la Norvège. Pour ce qui est de sa riche histoire et de son art souvent original, les conférenciers de Clio seront sur le pont !

De Bergen à la frontière russe : un perpétuel éblouissementDéchiquetée par des dizaines de fjords qui sont autant de bras de mer, montagne qui plonge dans les eaux par des à-pics impres-sionnants, la côte norvégienne est une des plus spectaculaires d’Europe. Bergen, encore tout empreint de la splendeur de la Hanse, est un grand port aux charmantes maisons de bois peint. Mettant le cap plein nord, le bateau s’engage bientôt dans le Geiranger fjord. Il est, de l’avis de tous, le plus beau, avec ses énormes parois rocheuses d’où se pré-cipitent de magnifi ques cascades. Trondheim, ville de fondation ancienne, est dominée par une des plus belles cathédrales du pays. Après un premier moment d’émotion, en passant le cercle polaire arctique, on se dirige vers la longue muraille dentelée des Lofoten, archipel qui constitue en lui-même un monde étrange, baigné d’une lumière souvent surréaliste. Plus au nord encore, au milieu de ses montagnes aux neiges éternelles, voici Tromsö et sa lumineuse cathédrale arctique, chef-d’œuvre d’architecture moderne. La ville est la porte du Grand Nord, que l’on atteint au mythique cap Nord, qui domine de plus de trois cents mètres l’océan glacial Arctique. Quelques enca-

blures plus loin, fi n du trajet à Kirkenes, à un jet de pierre de la frontière russe.

De la grande Histoire aux petites histoiresPerdue dans ses brumes hyperboréennes, la Norvège a connu une histoire, et développé un art d’une grande originalité. Quelques moments de ce riche passé font partie du patrimoine culturel de toute l’humanité. Ce sont les farouches Vikings venant ravager, sur leurs farouches drakkars, les côtes de l’Eu-rope, avant de “découvrir” l’Amérique cinq siècles avant Colomb. Unifi é au XIIe siècle, le pays s’intègre alors dans la Chrétienté euro-péenne. En témoignent quelques cathédrales imposantes et, surtout, les fameuses églises en bois. De 1380 à 1814, l’histoire politique et économique de la Norvège se confond avec celle du Danemark. Annexé à la Suède, le pays retrouve une fi erté au XIXe siècle, sous la hou-lette de grands écrivains, comme Ibsen, jusqu’à l’indépendance effective en 1905. Depuis, la Norvège profi te à plein de la manne pétrolière de la mer du Nord et a développé un modèle social admiré. Voilà, en grands traits, pour la grande Histoire. Mais à bord de l’Express-Côtier, ce sont tous

28

EstonieMer Baltique

Mer du Nord

Finlande

Norvège

Stockholm Helsinki

Alesund

MoldeTrondheim

Rorvik

Ornes

StamsundBodo

Svolvaer Tromso

Hammerfest

Cap NordHonningsvag

Kirkenes

Bergen

Oslo

Suède

les jours des multitudes de petites histoires qui se déroulent. Comment pourrait-il en être autrement, tout au long des huit jours que dure le voyage, dans les trente-quatre ports qui sont autant d’escales jalonnant les 1 300 milles marins du périple ? Irremplaçable enrichissement qu’apporte le côtoiement des matelots, des bûcherons, des ingénieurs, des familles en vacances. Etant aussi un cargo – ce que pourraient faire oublier le confort de ses cabines passagers et l’agrément des espaces communs – l’Express-Côtier emporte en ses cales les denrées alimentaires, les meubles et les machines-outils... A son bord, en compagnie de votre conférencier Clio, ce n’est pas seu-lement un pays que vous allez découvrir, mais tout un peuple dans sa richesse et sa diversité.

LES POINTS FORTS

Le confort et le charme art déco du bateau Nordnörge

Un choix de cabines des plus simples

aux plus luxueuses Le quartier de Bryggen à Bergen

Le fjord de Geiranger L’excursion au glacier de Svartisen

La Tromsdalen Kirke Le cap Nord Le Chronoguide Norvège

La Norvège en croisièreA bord de l’Express côtierDe Bergen au cap NordNO 90 - 8 jours • à partir de 3 595 €

Du 4 au 11 juin 2017Du 7 au 14 juillet 2017Du 9 au 16 août 2017

avec Gabriel EhrhardtDiplômé de l’université d’OsloSpécialiste du monde scandinave

Page 29: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

29

Dotée d’une histoire prestigieuse et d’un patrimoine artistique d’une immense richesse, Séville est une des villes les plus at-trayantes d’Europe. Cité romaine, puis wisigothique, elle devient musulmane à partir de 712, et connaît une grande splendeur sous le règne du roi Al-Moutamid. A la chute des califats de Cordoue, elle vit un second âge d’or grâce à la dynastie des Almohades, en 1147, qui établit un royaume prospère et enrichit la ville d’édifi ces somptueux, dont le plus beau est sans doute le minaret de la Giralda. En 1212, la bataille de Las Navas de Tolosa annonce le déclin de la présence musulmane à Séville, qui est fi nalement conquise par Ferdinand III de Castille, en 1248. La ville se couvre alors à nouveau d’églises, de palais et de couvents, et la grande mosquée retourne à sa vocation pre-mière de cathédrale de la cité dédiée à Santa Maria de la Sede. Séville devient ensuite une des villes majeures de la Renaissance espagnole, riche d’une université renommée et d’une féconde école de peinture où plusieurs générations d’artistes brilleront, de Zurbaran à Murillo, en passant par Vélasquez, dont c’est la ville natale. Sur le plan économique, le monopole du commerce avec le Nouveau Monde contribuera également à faire de Séville une des villes les plus riches et les plus grandes du monde. Avec ses maisons aux façades blanches ornées de grilles de fer forgé et décorées d’azulejos, ses patios secrets, véritables îlots de silence dans une capitale pleine de rumeurs, la grande ville andalouse possède un charme tout à fait particulier. A la fois musulmane, gothique, mudéjare, baroque et moderne, Séville offre aux visiteurs la beauté d’un lieu où se fondent les styles et les civilisations.

LA GIRALDA, “LA MERVEILLE DE SÉVILLE”L’ancien minaret de la mosquée de Séville est un superbe exemple d’architecture islamique, l’un des trois plus grands minarets almohades subsistant de nos jours, avec la Koutoubia de Marrakech et la tour Hassan de Rabat, conciliant majesté et simplicité. Il était initialement couronné de sphères de bronze lorsqu’il a été achevé en 1198, avant d’être coiffé de symboles chrétiens au XIVe siècle. En 1568, l’architecte Hernan Ruiz fi t construire un élégant clocher à cinq étages, de style Renais-sance, l’ensemble offrant une perspective magnifi que de la ville de Séville. Le nom de la Giralda est dû à la statue de la Foi en bronze (Giraldillo) qui surmonte la tour et qui oscille, comme une girouette, au gré des vents. De cette grande mosquée que les Almohades bâtirent à la fi n du XIIe siècle sur ce site, ne subsiste aujourd’hui que le Patio de los Naranjos où les fi dèles faisaient naguère leurs ablutions avant la prière.

LA CATHÉDRALE DE SÉVILLE

“ESSAYER DE DÉCRIRE L’UNE APRÈS L’AUTRE LES RICHESSES DE LA CATHÉDRALE SERAIT UNE INSIGNE FOLIE”

(THÉOPHILE GAUTIER)Après la reconquête, les Sévillans rasèrent la grande mosquée Almohade pour reconstruire à son emplacement “leur” cathé-drale qu’ils voulaient “la plus vaste du monde”. La légende ra-conte ainsi que les chrétiens voulurent témoigner de la ferveur de leur foi et de leur puissance en bâtissant “une église assez grande pour que ceux qui la voient nous prennent pour des fous”. La construction du sanctuaire chrétien commença en 1401 et nécessita plus d’un siècle de travaux. Chef-d’œuvre d’élégance et d’originalité, de style gothique mêlé d’infl uences de la Renais-sance, elle est, en effet, de dimensions exceptionnelles avec ses cinq nefs majestueuses, sa remarquable Capilla Major, ses qua-rante-quatre chapelles individuelles et son immense retable. Elle incarne encore aujourd’hui la troisième église du monde chrétien après Saint-Pierre de Rome et la cathédrale Saint-Paul à Londres. Théophile Gautier décrit avec lyrisme cette merveille :“Les pagodes hindoues les plus effrénées et les plus mons-trueusement prodigieuses n’approchent pas de la cathédrale de Séville... Notre-Dame de Paris se promènerait la tête haute dans la nef du milieu, qui est d’une élévation épouvantable ; des piliers gros comme des tours, et qui paraissent frêles à faire frémir, s’élancent du sol ou retombent des voûtes comme les sta-lactites d’une grotte de géants. Les quatre nefs latérales, quoique moins hautes, pourraient abriter des églises avec leur clocher.”L’intérieur de la cathédrale est également saisissant par sa ri-chesse en matière de peinture et d’orfèvrerie. C’est un véritable musée, comprenant des œuvres de Goya, Murillo, Morales ou Zurbaran. Les belles grilles plateresques qui ferment la Capilla Mayor, les quarante-cinq tableaux sculptés du retable en style gothique fl euri, ou le mausolée de Christophe Colomb, repré-senté par son cercueil porté par quatre rois, symboles des quatre royaumes de León, de Castille, de Navarre et d’Aragon sont autant de trésors à découvrir.

Hauts lieux d’AndalousieSéville, Grenade, Cordoue ES 32 - 8 jours • à partir de 1 685 €

Noël • Du 20 au 27 décembre 2016, avec Geneviève LasserreDu 1er au 8 avril 2017, avec Geneviève LasserreDu 24 avril au 1er mai 2017, avec Alexis SeydouxDu 13 au 20 mai 2017avec Kasia MilenckaEt 5 départs de septembre à décembre 2017

ANDALOUSIE

LES POINTS FORTS La cathédrale et l’Alcazar de Séville L’Alhambra de Grenade La mosquée-cathédrale de Cordoue L’Alcazar de Cordoue Le site romain d’Italica Le Chronoguide Andalousie

LES POINTS FORTS L’Alhambra de Grenade L’Alcazar de Séville La mosquée-cathédrale de Cordoue Les palais Renaissance d’Ubeda et Baeza La ville perchée de Ronda Les sites romains de Carmona et d’Italica La vieille villle de Cadix Le Chronoguide Andalousie

Grand circuit en AndalousieCordoue, Séville, Grenade, Cadix, Italica, Carmona, Ubeda, Baeza • ES 35 - 12 jours • à partir de 2 615 €

Du 28 mai au 8 juin 2017, avec Kasia MilenckaDu 24 septembre au 5 octobre 2017, avec Kasia Milencka

© s

edm

ak/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 30: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Second lac d’Italie par sa superfi cie, le lac Majeur doit son nom à son exceptionnelle longueur. Il s’étire en effet du nord au sud sur près de 65 km depuis Magadino en Suisse, où se jette le Tessin, son principal affl uent, jusqu’à Sesto Calende, d’où celui-ci ressort en direction de la plaine du Pô. Le lac Majeur est principalement réparti sur le territoire italien, où il fait fi gure de véritable trésor national, tant par l’extraordinaire beauté de ses paysages, que par la richesse de son patrimoine. A l’horizon, les Alpes semblent garantir la sérénité de ses eaux immobiles, tandis que ses rivages, marqués par de délicats contrastes, laissent entrevoir une nature tantôt sublimée par la main de l’homme, tantôt sauvage, à la faune et la fl ore in-croyablement préservées. Sur son pourtour se succèdent villes et villages chargés d’histoire, mais aussi ermitages et châteaux isolés, offrant de spectaculaires points de vue. En son cœur enfi n, les somptueux palais et jardins des îles Borromée – au large de Stresa, Baveno et Verbania – ravivent à chaque instant magnifi cence et faste d’antan.

DE L’ÂGE DE BRONZE À LA FIN DU MOYEN AGEOccupée tour à tour par les Ligures, vers -1200, puis par les Celtes, vers -400, l’Italie septentrionale est fi nalement envahie en -222 par les Romains, qui baptisent alors le lac Majeur Ver-bannus Lacus, en référence à la verveine qui prolifère sur ses rivages. Dès le siècle d’Auguste, il sera dénommé Lacus Maxi-mus par Virgile mais encore aujourd’hui les Italiens l’appellent indifféremment Lago Verbano et Lago Maggiore. Après la chute de Rome, s’amorce une période de guerres per-manentes dont témoignent encore aujourd’hui les forteresses d’Arona et d’Angera, fondées avant le Xe siècle sous la domi-nation des Lombards. A partir du XIIe siècle, sont érigés de nouveaux sanctuaires signe d’un véritable renouveau spirituel, ainsi le monastère Santa Caterina del Sasso. Accroché en haut d’un promontoire rocheux, il domine la partie sud-est du lac. Plus au nord, à Cannero Riviera, les deux châteaux delle Malpaga furent construits entre le XIIe et le XIVe et devinrent le théâtre des rivalités entre guelfes et gibelins, c’est-à-dire entre partisans du pape et de l’empereur. Ralliés aux gibelins, mais avant tout bandits de grands chemins, les frères Mazzarditi investirent la place d’où ils semaient la terreur. Le duc de Milan, Filippo Maria Visconti, dut armer une importante fl otte et mobiliser pas moins de 400 hommes pour en venir à bout.

A L’AUBE DE LA RENAISSANCE, L’AVÈNEMENT DES BORROMÉEDès le début du XVe siècle, l’histoire du lac Majeur s’écrit en même temps que celle de l’illustre famille des Borromée. Jean Borromée, n’ayant pas d’héritier direct, fait en effet venir à Milan son neveu, Vitalien Ier, originaire de Padoue, pour lui léguer les biens et des terres qu’il y a accumulés. Honoré par tant de largesse, celui-ci prendra même le nom de son bienfaiteur et ne cessera dès lors d’élargir son domaine, comme après lui ses successeurs.Ville de naissance de saint Charles Borromée (1538-1584), la cité d’Arona, à 20 km au sud de Stresa, garde le souvenir du grand artisan de la Contre-Réforme à travers la statue colos-sale en bronze que lui fi t ériger son cousin Frédéric Borromée. Construite entre 1614 et 1698, elle fait partie avec une église et trois autres chapelles du sacro monte di san Carlo et surplombe

LE LAC MAJEUR

30

le lac. A l’intérieur, un escalier permet d’accéder à son sommet et de jouir d’une vue imprenable. Non loin de là, les îles Borromée incarne non plus l’élan religieux initié par le le Concile de Trente, mais plutôt la magnifi cence prin-cière commandée à la fois par le goût du beau et la nécessité de l’apparat. Si Isola dei Pescatori, était comme son nom l’indique avant tout tournée vers la pêche, Isola Bella et Isola Madre durent leur célébrité à leurs somptueux palais et jardins. En 1845, Gus-tave Flaubert voyait ainsi en Isola Madre un “paradis terrestre”, avec des “arbres à feuilles d’or que le soleil dorait”, un endroit où “la nature vous charme de mille séductions étranges”. Autour d’un palais Renaissance, daté du XVIe siècle, s’étend en effet l’un des plus anciens jardins d’Italie, dont les cinq terrasses étagées abritent des centaines d’espèces botaniques. Mais c’est sans doute à Isola Bella, que la magie opère le plus profondément. Dédiée aux arts et à l’amour, elle doit son nom à Isabella d’Adda, l’épouse de Charles III Borromée (1586-1652), qui fi t construire pour elle un premier palais. Et c’est à leurs fi ls Giberto III et Vitalien VI que revient la véritable transformation de cet éperon rocheux et aride en une succession de dix jardins suspendus, dont la plus haute terrasse culmine à 32 mètres de hauteur. Isola Bella fut ainsi pendant des siècles le théâtre des plus somptueuses fêtes, durant lesquelles concerts, feux d’artifi ce, et joutes navales illuminées rivalisaient de beauté. Peuplée de statues en torsion, animée de mille effets de perspectives et de jeux d’eau toujours renouvelés, Isola Bella semble ainsi symboli-ser le mouvement même de la vie, au gré d’une théâtralité toute baroque. Elle n’a d’ailleurs cessé de fasciner ses visiteurs, parmi lesquels Goethe, Byron, Dickens, ou encore Wagner.

L’UN DES PLUS ANCIENS LIEUX DE VILLÉGIATURE EN EUROPENapoléon se rendit deux fois au lac Majeur et ordonna la construction de la route carrossable du col de Simplon. L’inau-guration côté suisse en 1826 du Verbano, un bateau à vapeur destiné au transport de passagers, puis celle d’une ligne de che-min de fer en 1855 attirèrent la gentry européenne et favorisèrent l’éclosion de magnifi ques demeures de villégiature, comme la villa Taranto, à Verbania, ou la villa Pallavicino, à Stresa. Mais c’est l’ouverture du tunnel de Simplon en 1906 qui contribua véritablement à l’avènement du tourisme, au moment où de nou-veaux courants artistiques voyaient le jour, comme le style Liberty. L’architecte Art nouveau Giuseppe Sommaruga dessina ainsi à Baveno la villa Carosi et à Stresa la villa Galimberti-Bernocchi. Une décennie plus tard, en 1918, Hemingway séjourna à son tour au bord du lac et plaça certaines des plus belles scènes de L’adieu aux armes dans le grand hôtel des îles Borromée. Depuis 1962 enfi n, les semaines musicales de Stresa, consacrent défi nitivement les eaux du lac Majeur aux arts et à la beauté.

Les lacs italiens et les îles Borromées IT 45 - 6 jours • à partir de 1 645 €Du 23 au 28 mai 2017, avec Monica ColomboDu 5 au 10 juin 2017, avec Erica LehmannDu 12 au 17 juin 2017, avec Chiara ManenteEt 3 départs en septembre et octobre 2017

ITALIE

Milan

Suisse

Tessin

Lac Majeur

Lacd’Orta

Lac deLugano

Lac de Côme

Orta

Stresa

Côme

Bellagio

Lac d’Iseo

Lac de GardeBergame

Sirmione

Salo

GardoneRiviera

TremezzoÎles Borromées

LES POINTS FORTS

L’isola Bella des îles Borromées

La cathédrale et le Broletto à Côme

La villa Melzi de Bellagio La chapelle Colleoni de Bergame

La villa Carlotta à Tremezzo Le Chronoguide Ligurie, Lombardie, Piémont

© C

ourb

on

Page 31: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Pourquoi voyager en Sicile avec Clio

Trinacria : la “terre aux trois pointes”. C’est ainsi que les Grecs appelaient la Sicile, ce triangle moins grand que la Belgique et dont la superfi cie est inversement proportionnelle à l’importance historique et patrimoniale. Un territoire qui abrite aussi

bien la vallée des Temples grecs d’Agrigente que les exubérances baroques nées du tremblement de terre de 1655, mais aussi les sensuels palais arabo-byzantins des rois normands de Palerme, le tout sous l’œil noir des cratères de l’Etna et du Stromboli.

Un syncrétisme culturelEn mariant l’Orient à l’Occident, la pierre romane à l’or byzantin et au décor arabe, les rois normands ont défi nitivement donné à leur conquête son caractère dominant, celui d’une terre en contraste perpétuel, qui ne peut se résumer en une défi nition réductrice. La Sicile vaut mieux que les clichés qui la défi nissent ordinairement. De tout temps, elle a fasciné les hommes et ils sont venus des quatre coins de l’horizon pour faire parler leurs armes et éta-blir leurs civilisations sur cette terre promise. C’est ce qui fait l’attrait de cette île, carrefour de la Méditerranée, qui en a assimilé toutes les richesses et la diversité pour la restituer au voyageur curieux et avide de comprendre ce qui constitue une part essentielle de notre patrimoine européen.

L’essentiel de la Sicile...Notre circuit court, d’une durée de sept jours, donne une vision générale mais équi-librée du très riche patrimoine sicilien. La découverte commence à Palerme, ville protéiforme où les occupants successifs ont laissé la marque de leur présence et où l’on peut découvrir d’emblée ce qui fait l’ori-ginalité de la grande île. Il faut prendre de la hauteur pour s’éblouir devant l’héritage byzantin. Sur les pentes du mont Pellegrino qui domine la ville, Monreale témoigne de cet héritage essentiel entre le raffi nement mer-veilleux de son cloître et la fi gure sévère du Christ Pantocrator. Rarement les mosaïstes byzantins seront parvenus à un tel degré de maîtrise de leur art. En ville, nous attend la masse imposante du palais des rois normands. Elle cache le trésor de la chapelle palatine,

éblouissant espace de mosaïques dorées, véritable châsse grandeur nature. La domination des Bourbons se lit, quant à elle, sur le carrefour des Quatro Canti, harmonieuse composition dont la symétrie illustre bien le goût de l’époque baroque. Les âges antiques, c’est hors de la capitale que nous les retrou-verons à foison, tant les témoignages grecs et romains abondent en Sicile. Ségeste offre, dans la solitude grandiose de son site, un des plus beaux temples doriques qui soient, somptueuse introduction à la terrasse des temples d’Agri-gente, parcelle de terre hellénique transportée en territoire sicilien. Des formidables télamons écroulés à la silhouette intacte du temple de la Concorde, c’est comme un résumé idéal de l’art grec dans ce qu’il a créé de plus parfait qui nous est offert. Syracuse confi rme cette impression, au bord de la fontaine d’Aréthuse et dans le site étonnant des latomies du Paradis, où le tyran Denys enfermait ses ennemis les plus irréductibles. L’apothéose est peut-être atteinte du haut des gradins du théâtre de Taormine, belvédère idéal encadrant le cône enneigé de l’Etna. Sur la route du retour vers la capitale, Cefalu abrite au pied d’un impressionnant rocher, une cathédrale dont la silhouette ne détonnerait pas sous le ciel de Caen.: elle est née de la volonté de ces héritiers des Hauteville qui, pendant un bon siècle, fi rent de la Sicile un étonnant mélange d’art occidental, byzantin et arabe, en une synthèse historiquement unique et artistiquement sublime.

Ou une grande découverte...Notre grand circuit de quatorze jours permet de s’immerger plus profondément dans le monde sicilien. Sur la côte la plus occidentale

Agrigente, le temple de la Concorde 31

de l’île, Mozia tire gloire de son éphèbe grec arraché à la mer, habillé d’un splendide vête-ment au drapé d’une extrême fi nesse. Jeux de ballons innocents et bikinis intemporels : les fi gures de jeunes fi lles immortalisées sur les mosaïques de la villa du Casale à Piazza Arme-rina, ne cessent de nous surprendre. Raguse et Noto : deux cités, emblématiques du baroque sicilien, aux façades et balcons aussi majestueux que défraîchis où s’accrochent de virevoltants putti. Contournant l’Etna, nous voici sur le bateau en route pour l’archipel des îles Eoliennes. Il est paradis à Lipari et bouche de l’Enfer à Stromboli, sous la pyra-mide de lave d’un des plus impressionnants volcans européens. De retour dans la capitale, nous serons accueillis par le sublime visage de la Vierge de l’Annonciation d’Antonello de Messine, vision angélique sous le voile bleu qui leacouronne.

Toute une île dans sa capitaleEnfi n, vous pouvez aussi vous concentrer sur la capitale de l’île en choisissant d’y passer quatre jours lors d’une Flânerie avec Pascal Bonafoux ou d’une escapade culturelle au Nouvel An qui incluent, bien évidemment, la découverte des merveilles de Monreale, et un opéra au Teatro Massimo, la grande salle lyrique de la ville.

L’expérience ClioLa longue histoire d’amour de Clio et de ses conférenciers avec la Sicile nous permet de maîtriser au mieux les particularismes sici-liens. Nos conférenciers, grâce à leur passion et à leur longue expérience des régions et des villes sauront vous guider de sites en sites avec autant de rigueur que de subtilité.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Trésors de SicilePalerme, Agrigente, Syracuse, TaormineIT 61 - 7 jours • à partir de 1 890 €Du 9 au 15 avril 2017, avec Cinzia JorisDu 22 au 28 octobre 2017, avec Cinzia Joris

Flâneries Palerme FLANERIES 015 - 4 jours • à partir 1 720 €Du 22 au 25 juin 2017, avec Pascal Bonafoux

Nouvel An à PalermeAvec un opéra au Théâtre MassimoIT 109 - 5 jours • à partir de 2 275 €Du 29 décembre 2016 au 2 janvier 2017avec Francesco Buè

Sicile archéologique et baroquePalerme, Agrigente, Syracuse, Taormine, les îles LipariIT 62 - 12 jours • à partir de 2 960 €Du 30 mai au 10 juin 2017, avec Christine MatabonDu 12 au 23 septembre 2017, avec Cinzia Joris

L i

m i t é à

voyage u r s

20

© a

finoc

chia

ro/iS

tock

/Thi

nkst

ock

Page 32: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

J 1 : PARIS - NAPLES • Vol pour Naples. Déjeuner inclus. Une promenade à pied nous permettra de découvrir le quartier de Spaccanapoli. Nous verrons palais et églises baroques, tel le Gesù Nuovo, mais aussi de remarquables édifices gothiques comme Sainte-Claire et son cloître. La chapelle Saint-Sévère est un lieu où la magie et l’art s’entrelacent en créant une atmosphère hors du temps. Les sculptures qu’elle renferme, notamment Le Christ voilé, en font un véritable manifeste du baroque napolitain. Une promenade à pied nous permettra de découvrir les façades qui marquent la Naples monumentale , depuis l’impressionnant portail du Castel Nuovo jusqu’au palais Royal en passant devant le théâtre San Carlo auquel Stendhal vouait une admiration enthousiaste. Dîner inclus. Nuit à Naples.

J 2 : NAPLES - CAPOUE • A Capoue, on peut voir un superbe amphithéâtre et un mithræum attestant le développement des cultes orientaux au sein de l’Empire romain. Puis nous gagnerons l’église de San Angelo in Formis. Ses fresques constituent une des meilleures illustrations de l’excellence atteinte par les décorateurs romans. Déjeuner inclus, puis la visite de la chartreuse Saint-Martin nous donnera un aperçu du déve-loppement du baroque à Naples. La Galerie nationale de Capodimonte possède l’une des plus belles collections de peintures italiennes, mais aussi des chefs-d’œuvre de Pieter Bruegel l’Ancien, du Greco et de Ribera qui fut, pendant toute sa carrière, le peintre de cour des vice-rois de Naples. Dîner libre. Nuit à Naples.

J 3 : CUMES - POUZZOLES - SOLFATARES • Nous découvrirons, au cours de cette journée, les champs Phlégréens. A Cumes, nous gravirons l’acropole au pied de laquelle s’ouvre l’antre de la Sibylle. Nous visiterons ensuite Pouzzoles, où nous verrons le spectaculaire amphithéâtre de Vespasien. Déjeuner libre. La Solfatara nous introduira dans l’univers du volcanisme actif, un de ces lieux où l’on a l’impression que le centre de la terre affleure à la surface. De retour dans la capitale de la Campanie, nous

visiterons le Musée national archéologique où sont réunies les magnifiques collections de mosaïques et de fresques provenant de Pompéi et d’Herculanum. Dîner inclus. Nuit à Naples.

J 4 : NAPLES - CAPRI • Le matin, nous prendrons le bateau pour l’île mythique de Capri. La beauté de ses falaises est renommée depuis l’Antiquité à l’époque où l’île devint le séjour régulier et apprécié des empereurs Auguste et Tibère. Retombée dans l’anonymat plusieurs siècles durant, il fallut attendre le XIXe siècle pour que l’île redevienne un lieu privilégié de villégiature pour les artistes et la haute société européenne. Nous visiterons la Villa San Michele. Depuis ses jardins, la vue embrasse un panorama mémorable sur le golfe de Naples, le Vésuve et Capri. La villa, bâtie aux pieds des fameux escaliers phé-niciens qui relient les deux principales localités de l’île depuis les premiers colons grecs, abrite une belle collection d’antiquités. Nous visiterons ensuite le village d’Anacapri, construit sur les hauteurs de l’île. Déjeuner libre. Après un peu de temps libre sur l’île, traverserons le golfe de Naples jusqu’à Sorrente, dans un admirable paysage marin. Dîner inclus. Nuit à Ercolano.

J 5 : OPLONTIS - HERCULANUM • Nous gagnerons Torre Annunziata, l’ancienne Oplontis , pour y découvrir une villa dont les ruines évoquent ce qu’ont pu être les lieux de villégiature des riches familles pompéiennes. Départ vers Herculanum . Déjeuner libre. Les fouilles ont dégagé les ves-tiges du port et de plusieurs rues. Les insulae, les tavernes et les petites boutiques y côtoient de somptueuses villae dont certaines offriront à notre admiration de splendides mosaïques. Dîner inclus. Nuit à Ercolano.

J 6 : POMPÉI • Pétrifiée par les cendres du Vésuve, Pompéi transmet une image de la société et de la vie quotidienne au sein de l’Empire romain à jamais figée dans le temps. Nous découvrirons les ensembles monumentaux les plus prestigieux : le forum, les théâtres et l’amphithéâtre, témoignages d’une civilisation des loisirs, les thermes de Stabies, mais aussi des exemples significatifs de l’architecture domes-tique romaine tels que la rue de l’Abondance et la maison du Faune où fut retrouvée la mosaïque de la Bataille d’Alexandre… Déjeuner libre. L’après-midi, à la villa des Mystères, nous évoquerons le développement exceptionnel du culte de Dionysos en Campanie. Dîner inclus. Nuit à Torre del Greco.

J 7 : SALERNE - PAESTUM • Nous ferons d’abord un arrêt à Salerne qui fut la capitale du Normand Robert Guiscard en 1077. La cathédrale constitue un excellent témoignage de cette présence normande en Campanie. Nous arriverons ensuite à Paestum , l’ancienne Poseidonia. Nous nous attacherons plus particulièrement aux vestiges des trois temples construits entre le VIe et le Ve siècle av. J.-C. Le musée de Paestum présente un intérêt exceptionnel : y sont exposées des fresques restant parmi les seuls témoignages de la grande peinture grecque classique. Déjeuner et dîner inclus. Nuit à Torre del Greco.

Naples, inscrite dans le fabuleux paysage du golfe dont la beauté enchanta maint poète, arbore des couleurs retentissantes. Avec les riches maisons de Pompéi ensevelies sous les cendres du Vésuve, avec Herculanum et Oplontis, Naples et la Campanie se prêtent merveil-leusement à une évocation du monde antique. Des délices de Capoue aux fastes baroques de Caserte et des Farnèse aux Bourbons, ce voyage vous offre l’essentiel de l’Histoire et du patrimoine de la Campanie.

Naples

Caserte

vers Palestrina et Rome

Pompéi

Salerne

Paestum

Cumes

Pouzzole

Capri

Sorrente

Oplontis

Capoue

Herculanum

IT 42 - 8 jours POUR TOUS AVEC RÉSERVE

Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017AVEC EMMANUEL FAUREA l’occasion du Nouvel AnA partir de 2 010 €, ch. indiv. 475 €

Du 11 au 18 février 2017AVEC MARC LE CANNUA partir de 1 810 €, ch. indiv. 450 €Pour ce voyage, la visite de Capri, le 4e jour, sera remplacée par la visite de la côte Amalfi taine (Positano et Amalfi )

Du 8 au 15 avril 2017AVEC MARIE-SOPHIE GRAILLOTA partir de 1 895 €, ch. indiv. 485 €

Du 15 au 22 avril 2017, AVEC E. FAUREA partir de 2 085 €, ch. indiv. 490 €

Du 29 avril au 6 mai 2017, AVEC FRANCESCO BUÈA partir de 1 995 €, ch. indiv. 475 €

Du 13 au 20 mai 2017 AVEC CHRISTINE MATABONA partir de 1 950 €, ch. indiv. 490 €

Du 20 au 27 mai 2017, AVEC FRANCESCO BUÈA partir de 1 995 €, ch. indiv. 490 €

Du 3 au 10 juin 2017A partir de 2 070 €, ch. indiv. 490 €

Et 6 départs de septembre à décembre 2017

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’héber-gement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 9 repas ♦ Le circuit en autocar privé et en transports en commun dans Naples ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite du centre historique de Naples s’effectue à pied et en transports en commun. Dans le cas où les conditions de navi-gation rendraient impossible la traversée Capri-Sorrente en bateau, nous regagnerions Naples pour un transfert à Sorrente en car.

LES POINTS FORTS

La villa des Mystères à Pompéi

Le quartier de Spaccanapoli et le

cloître de Sainte-Claire à Naples

Les mosaïques et les fresques

au Musée archéologique de Naples

Herculanum Le volcanisme actif à la Solfatare

Les temples de Paestum

Oplontis Le palais de Caserte Une excursion sur l’île de Capri

Le Chronoguide Naples et la Campanie

NAPLES ET LA CAMPANIE

Villa des Mystères, fresque

J 8 : CASERTE - PALESTRINA - PARIS • Au château de Caserte, nous admirerons l’escalier d’honneur et les jardins de ce Versailles napo-litain. Route vers Palestrina. Déjeuner libre. A Palestrina, nous visiterons le musée de l’Archéologie prénestine et dont le joyau est la célèbre mosaïque nilotique. Transfert à l’aéroport de Rome et vol pour Paris.

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

32

Page 33: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

33

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

La revue qui aime Les artistes

Offrespéciale

CLIO

www.artabsolument.com

Abonnez-vous pour 1 anpour 30 € seulementEnvoyez vos coordonnées et la mention “Clio” par mail à [email protected]

Nouvelles flâneries avec Pascal Bonafoux

Ecrivain et critique d'art. Professeur d'histoire de l'art à l'université.

A BARCELONE©

Vla

dysl

avD

anilin

/iSto

ck/T

hink

stoc

k

FLANERIES 014 - 4 joursDu 25 au 28 mai 2017à prtir de 1 695 €

LES POINTS FORTS

L'exposition Picasso.

Portraits au musée Picasso

Un concert La modernité espagnole au musée

Picasso et à la fondation Miro

Les œuvres de Gaudi : la Sagrada

Familia, la Casa Mila, la Casa Batlo

Le Musée national d'Art catalan

Le Chronoguide Catalogne

L i

m i t é à

voyage u r s

14

A PALERME

© s

edm

ak/iS

tock

/Thi

nkst

ock

FLANERIES 015 - 4 joursDu 22 au 25 juin 2017à prtir de 1 720 €

LES POINTS FORTS

Le palais des Normands

et la chapelle palatine

La cathédrale de Monreale

Le parcours de La Magione

à Santa Maria degli angeli

Des restaurants siciliens de charme

Le Chronoguide Sicile

L i

m i t é à

voyage u r s

14

Page 34: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

© Teat

ro a

lla S

cala

© D. D

e W

inte

r© Courtesy o

f F

onda

zione

Are

na d

i Ver

ona

© A. Zelenov/i

Stoc

k/Th

inks

tock

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

LE FESTIVAL CHOPIN À NOHANTFR 61 - 3 jours • En juin 2017

LE FESTIVAL DE LA GRANGE DE MESLAY Et le val de Loire

FR 59 - 3 jours • En juin 2017

LE FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCEFR 411 - 3 jours • En juillet 2017

LE FESTIVAL DE LA CHAISE-DIEUL’Auvergne romane. Le Puy-en-Velay,

Saint-Nectaire, OrcivalFR 42 - 5 jours • En août 2017

LE FESTIVAL DE LA ROQUE D’ANTHÉRON

Silvacane, Gordes, Aix-en-ProvenceFR 45 - 4 jours • En août 2017

LE FESTIVAL BAROQUE DE LA VALETTEAvec avec Michel Petrossian,

historien et musicologue, Grand prix international du concours reine ElisabethMAL 100 - 5 jours • à partir de 1 665 €

Du 11 au 15 janvier 2017

MILAN ET LA SCALAIT 103 - 3 jours • à partir de 1 735 €

Du 30 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Marie Camelbeeck

Nouvel An • Avec le ballet CoppéliaDu 14 au 16 juin 2017, avec Francesco Buè

La Bohème de Puccini Du 15 au 17 septembre 2017, avec M. Camelbeeck

Hansel et Gretel de Engelbert HumperdinckDu 10 au 12 novembre 2017

LE FESTIVAL MONTEVERDI DE CRÉMONEIT 113 - 5 jours • En mai 2017

LE FESTIVAL LYRIQUE DES ARÈNES DE VÉRONEAvec Tosca de Puccini et Nabucco de VerdiIT 72 - 4 jours • Du 16 au 19 août 2017

NAPLES ET LA CÔTE AMALFITAINE EN MUSIQUEIT 110 - 4 jours • à partir de 1 475 €Du 26 au 29 mars 2017, avec Cinzia JorisLucia di Lammermoor de Donizetti au San CarloDu 3 au 6 mai 2017, avec Cinzia JorisUn concert à Ravello et La Traviata de Verdi au San CarloDu 21 au 24 septembre 2017

VENISEA l’occasion de la Biennale, avec une soirée musicaleIT 101 - 4 jours Du 20 au 23 juin 2017, avec Marie Camelbeeck

FLÂNERIES MUSÉALES À MILANAvec La gazza ladra de Rossini à La ScalaeFLANERIES 013 - 3 jours • à partir de 1 725 €Du 28 au 30 avril 2017, avec Pascal Bonafoux

FLÂNERIES À TURIN Avec l’opéra Katia Kabanova de Leoš Janáček au Teatro RegioFLANERIES 009 - 4 jours • à partir de 1 535 €Du 22 au 25 février 2017, avec Pascal Bonafoux

FLÂNERIES À BARCELONEAvec un concert et l’exposition Picasso. Portraits au musée PicassoFLANERIES 014 - 4 jours • à partir de 1 695 €Du 25 au 28 mai 2017, avec Pascal Bonafoux

LE FESTIVAL DE PERALADAFigueras, Cadaqués, Gérone, CollioureFR 94 - 4 jours • En août 2017

LE FESTIVAL BACH À LEIPZIGAvec quatre concerts et l’exposition Luther à WittenbergAL 35 - 5 jours • Du 13 au 17 juin 2017, avec Danièle Cotinat34

Panorama VOAYAGES MUSICAUX

FRANCE

MALTE

ITALIE

ESPAGNE

ALLEMAGNE

Page 35: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

© bluejayphoto/iStoc

k/Thi

nkst

ock

© Jona

than

Tic

hler

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

35

BERLINAL 100 - 4 jours • à partir de 1 325 €

Du 29 déc. 2016 au 1er janv. 2017, avec G. Le BotNouvel An • Avec un concert de la Staatskapelle de Berlin

dirigé par Daniel Barenboim Du 19 au 22 avril 2017, avec Guillaume Le BotAvec La Flûte enchantée de Mozart au StaatsoperDu 10 au 13 mai 2017, avec Guillaume Le Bot

Avec Le Vaisseau fantôme de Wagner au Deutsche Oper

CROISIÈRE MUSICALE SUR L’ELBEDe Berlin à Prague. Avec Don Giovanni à l’opéra de Dresde

CF 60 - 9 jours • à partir de 4 080 €Du 16 au 24 mars 2017, avec Charlotte de Malet

MUNICH. Avec Nabucco au StaatsoperAL 101 - 3 jours • Du 19 au 21 mai 2017, avec D. Cotinat

VIENNE • AU 100 - 4 joursDu 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Brigitte Lindinger, à partir de 1 795 €

Nouvel An • Dîner de réveillon musical au KursalonDu 7 au 10 juin 2017 • Avec un concert au Konzerthaus et

l’exposition Schiele à l’Albertina

SALZBOURGAU 101 - 4 jours • à partir de 1 650 €

Du 29 déc. 2016 au 1er janv. 2017, avec P. MonthayeNouvel An • Avec le dîner de réveillon Mozart au Saint Peter

et le Concert du Nouvel An au Grand Palais du Festival

Du 26 au 29 janvier 2017, avec Pierre MonthayeA l’occasion de la semaine Mozart

A l’occasion du festival de Salzbourg • En août 2017

LE FESTIVAL MISTERIA PASCHALIA À CRACOVIEAvec trois concerts

POL 42 - 4 jours • à partir de 1 420 €Du 13 au 16 avril 2017, avec Magda Brhel

LE FESTIVAL CHOPIN ET SON EUROPE À VARSOVIE POL 100 - 4 jours • En août 2017, avec Kasia Milencka

PRAGUE • RT 100 - 4 joursDu 29 déc. 2016 au 1er janv. 2017, avec Jana CernaAvec le Concert du Nouvel An à la Maison MunicipaleDu 16 au 19 février 2017, avec Sarka GandalovicovaAvec Macbeth de Verdi, Rusalka de Dvořák et Viva la mamma de Donizetti Du 23 au 26 mars 2017, avec Sarka GandalovicovaAvec trois concertsDu 11 au 14 mai 2017 • Avec trois concerts

BRATISLAVA. Avec Fidelio de Beethoven et L’Enlèvement au Sérail de MozartSLV 100 - 3 jours • Du 15 au 17 juin, avec K. Milencka

MOSCOU ET LE THÉÂTRE BOLCHOÏRU 100 - 5 jours • à partir de 1 795 €Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017Nouvel An • Avec Casse-noisette de TchaïkovskiDu 18 au 22 janvier 2017, avec Ludmila SeltsovaAvec une soirée musicale au BolchoïDu 31 mai au 4 juin 2017, avec Ludmila SeltsovaAvec une soirée musicale au Bolchoï

SAINT-PÉTERSBOURG ET LE MARIINSKYRU 101 - 5 jours • à partir de 1 345 €Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017Nouvel An • Le dîner de réveillon au Palais VladimirDu 15 au 19 février 2017, avec Nadia PshenkoAvec Le Prince Igor de BorodineDu 20 au 24 juin 2017, avec Olga TchernovaDu 21 au 25 juin 2017, avec Mikhaïl Sherbina

STOCKHOLM À L’OCCASION DU FESTIVAL DE DROTTNINGHOLMAvec Cosi fan Tutte de MozartSU 90 - 4 jours • Du 24 au 27 août 2017 avec Gabriel Ehrhardt

NEW YORKAvec Don Giovanni au Metropolitan OperaUS 100 - 6 jours • à partir de 2 960 €Du 1er au 6 mai 2017, avec Frédérique Barbier

Consultez notre site www.clio.fr ou demandez notre brochure FESTIVALS ET ART ET MUSIQUE

FRANCE • CATALOGNE • ITALIE • MALTE • ALLEMAGNE

AUTRICHE • SLOVAQUIE • BUDAPEST • PRAGUE • POLOGNE

RUSSIE • OSLO • STOCKHOLM • NEW YORK

FESTIVALS

ART ET MUSIQUE

France 2

Catalogne 6

Italie 6

Malte 10

New York 11

Autriche 12

Bratislava 13

Allemagne 14

Pologne 16

Budapest 18

Prague 18

Russie 19

Scandinavie 20

Voyages culturels

AUTRICHE

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

SLOVAQUIE

ETATS-UNIS

SUÈDE

RUSSIE

POLOGNE

Page 36: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Les fêtes de fin d’année avec Clio

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

36

Noël à RomeAvec l’exposition 350 ans de création à la Villa MédicisIT 11 - 4 jours • à partir de 1 365 € Du 22 au 25 décembre 2016 avec Jean-Paul Guimbelot

Nouvel An à PalermeAvec une soirée au Théâtre MassimoIT 109 - 5 jours • à partir de 2 275 € Du 29 décembre 2016 au 2 janvier 2017 avec Francesco Buè

Nouvel An à VienneAvec le dîner de réveillon musical au KursalonAU 100 - 4 jours • à partir de 1 795 € Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Brigitte Lindinger

Nouvel An à MoscouAvec Casse-noisette de Tchaïkovski au BolchoïRU 100 - 5 jours • à partir de 2 225 € Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017

Nouvel An à Saint-PétersbourgAvec un spectacle au Mariinsky et le dîner de réveillon au Palais VladimirRU 101 - 5 jours • à partir de 1 840 € Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017

Nouvel An à BerlinAvec un concert de la Staatskapelle de Berlin dirigé par Daniel BarenboimAL 100 - 4 jours • à partir de 1 725 € Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Guillaume Le Bot

Noël à Conqueset en l’abbaye de SylvanèsFR 53 - 3 jours • à partir de 715 € Du 23 au 25 décembre 2016 avec Benoit Vidal

J 1 : PARIS - CRACOVIE • Le matin, vol vers Cracovie, avec escale. Sur l'emplacement d'une ancienne place forte du haut Moyen Age, Cracovie fut fondée, selon la tradition, par saint Stanislas, le premier évêque polonais. Elle devint résidence royale au XIVe siècle et le resta jusqu’à la fin du XVIe siècle, quand Sigismond III s'établit à Varsovie. Capitale d'une république autonome créée après la fin de l'épopée napoléonienne, Cracovie fut ensuite annexée par l'Autriche et ne revint à la Pologne qu'après la première guerre mondiale. Après le déjeuner inclus, nous nous rendrons à l'université Jagellone, fondée en 1364 par le roi Casimir le Grand, où nous visiterons l'église universitaire Sainte-Anne et la cour Renaissance du Collegium Maius. Nous verrons tour à tour le Rynek, somptueuse Grand-Place du marché, la plus fameuse place médiévale d’Europe, l’église Notre-Dame, la Barbacane, la porte Saint-Florian...En soirée, concert du festival Misteria Paschalia Dîner inclus et nuit à Cracovie.

J 2 : CRACOVIE • Le matin, nous franchirons l’enceinte du Wawel, haut lieu historique, sans pareil dans le pays, résidence des rois polonais six siècles durant, et remarquable par sa cathédrale qui mêle une structure gothique et des ajouts Renaissance. Nous aurons également la chance d'y admirer la célèbre Dame à l'Hermine de Léonard de Vinci. Nous nous rendrons ensuite au restaurant Klezmer pour prendre, dans un décor chaleureux, le déjeuner accompagné d'une représentation de musique juive polonaise traditionnelle. L'après-midi sera consacrée à la découverte du quartier juif Kazimierz qui constitua longtemps une ville indépendante. Nous verrons notamment la synagogue "Remuh", le plus ancien édifice religieux juif de Pologne édifié

CRACOVIE A l'occasion du Festival Misteria Paschalia

Cracovie, auréolée de son histoire millénaire, de son passé de capitale spirituelle et intellec-tuelle et de la richesse de son patrimoine, est une ville de tradition, vivante et attachante, qui s'anime particulièrement pour les fêtes de Pâques. L'âme polonaise s'y exprime alors en musique à l'occasion du Festival Misteria Paschalia qui offre à de grands artistes et ensembles l'occasion de s'illustrer à travers un magnifi que répertoire renaissant et baroque. Nous vous invitons à découvrir tous les charmes de Cracovie à l'occasion de cet événement musical qui est devenu rapide-ment l'un des plus courus d'Europe centrale.

en 1558 par le banquier du roi Sigismond II, ainsi que l'ancien cimetière, avec sa forêt de stèles. Nous nous rendrons également au musée de la vieille synagogue. En soirée, concert du festival Misteria Paschalia Dîner libre. Nuit à Cracovie.

J 3 : CRACOVIE - WIELICZKA - CRACOVIE • Le matin nous assisterons devant une des églises de Cracovie à la cérémonie pascale tradition-nelle, typiquement polonaise, de bénédiction du "menu saint". Nous nous rendrons ensuite au musée Erasme Ciolek consacré à l'art polonais du XIIIe au XVIIIe siècle, puis nous découvrirons la peinture du XIXe siècle au cœur de la Halle aux Draps. Après le déjeuner libre, nous descendrons, aux portes de Cracovie, dans la mine de sel de Wieliczka mondialement connue et exploitée depuis le XIIIe siècle… Parmi les galeries se trouve, à plus de 100 mètres de profondeur, une chapelle unique au monde, celle de la bienheureuse Kinga, tout entière, murs, sols, statuaire, sculptures et lustres, bâtie en sel. Concert du festival Misteria Paschalia Dîner libre. Nuit à Cracovie.

J 4 : CRACOVIE - PARIS • Le matin, vous disposerez de temps libre, afin que ceux qui le désirent puissent assister à la messe de Pâques. Nous nous rendrons ensuite au restaurant Wierzynek sur la Grand-Place pour prendre le déjeuner de Pâques. Transfert à l'aéroport de Cracovie et vol vers Paris, avec escale.

Du 13 au 16 avril 2017AVEC MAGDA BRHELA partir de 1 420 €, ch. indiv. 160 €

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux Paris/Cracovie et retour avec ou sans escale ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 3 repas ♦ Les visites et les concerts mentionnés au programme ♦ Un casque d'écoute pour les visites du 1er au 3e jour ♦ L'accom-pagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : Les visites de Cracovie s’effectuent à pied.

© E

ugen

e

La cathédrale de Wawel

POL 42 - 4 jours

Léonard de Vinci, La Dame à l’hermine

LES POINTS FORTS

La visite de Cracovie

La cérémonie traditionnelle

de bénédiction du "menu saint"

La mine de sel de Wieliczka

Trois concerts du Festival Misteria Paschalia

Le Chronoguide Pologne

Page 37: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Les fêtes de fin d’année avec Clio

37

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

© To

uris

mus S

alzbo

urg

Noël à AssiseCe Noël en Ombrie vous per-mettra d’admirer les fresques de Filippo Lippi à Spolète et les chefs-d’œuvre du Pérugin au Collegio del Cambio de Pérouse. Puis, à Assise, vous retrouverez le souvenir du Poveretto dans le musée de la basilique Sainte-Claire et dans la basilique Saint-François où vous pourrez admirer les chefs-d’œuvre de Giotto, Cimabue et Simone Martini qui illustrent sa vie.

IT 12 - 4 jours A partir de 1 265 € Du 22 au 25 décembre 2016 avec Alessandra Cassiani

© anyaivano

va/iS

tock/T

hink

stoc

k

Nouvel An à LisbonneAu cœur de l’hiver, Lisbonne s’affirme comme une destination privilégiée pour fêter l’année nouvelle car la lumière y reste plus intense et la température plus douce qu’ailleurs en Europe. Ses vieux quartiers qui dégringolent jusqu’au Tage, la richesse de ses musées, les guipures exotiques de Bélèm ou le poumon vert de la Serra de Sintra : autant d’éléments qui rendent Lisbonne belle et séduisante comme un air de fado.

POR 90 - 4 jours A partir de 1 480 € Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017avec Charlotte de Malet ou Anne Jouveau

© To

uris

mus S

alzbo

urg

Nouvel An à MilanAvec le ballet Coppélia à la ScalaPour terminer l’année en beauté ce voyage comblera les amateurs de peinture avec la visite de trois des plus riches musées d’Italie, les pinacothèques Ambrosiana, Brera et Sforza. Sans oublier La Cène de Léonard de Vinci. Vous vous promènerez de la galerie Victor-Emmanuel à l’église San Maurizio et vous retrouverez, à la basilique Sant’Ambrogio, le souvenir vivace du grand saint Ambroise, cher au cœur des Milanais et emblème de la puissance de la ville.

IT 103 - 3 jours A partir de 1 735 € Du 30 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Marie Camelbeeck

© To

uris

mus S

alzbo

urg

Nouvel An à MaltePour cette fin d’année au cœur de la Méditerranée nous visiterons La Valette, véritable chef-d’œuvre où se conjuguent à merveille archi-tecture militaire et fantaisie de l’art baroque mais nous explorerons aussi les extraor-dinaires sites mégalithiques et l’ancienne capitale romaine de Mdina.

MAL 100 - 5 jours A partir de 1 520 € Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Jean-Bernard Roucheray

© To

uris

mus S

alzbo

urg

Noël à VeniseAvec Rigoletto de Verdi au Palazzo Barbarigo-Minotto

Découvrez le charme de Venise en hiver quand il fait bon explorer ses canaux et ses musées dans une atmosphère paisible. La messe de minuit sera à Santa Maria dei Frari, dans la splendeur des chefs-d’œuvre du Titien, et la messe de Noël dans les vapeurs d’encens précieux et sous les rutilements des mosaïques de San Marco.

IT 10 - 4 jours A partir de 1 425 € Du 22 au 25 décembre 2016 avec Marie Camelbeeck

Nouvel An à SalzbourgAvec le dîner de réveillon Mozart au Saint Peter et le Concert du Nouvel An au Grand Palais du FestivalSalzbourg, à la fin de l’année, ruisselle de guirlandes, d’étoiles, de feux d’artifice et de musique et toutes ses rues en fête vous invitent à vous laisser griser par la douce mélodie du bonheur. La ville des princes-archevêques et de Mozart vous sourit pour vous faire décou-vrir ses trésors artistiques dans une ambiance élégante et festive.

AU 101 - 4 jours A partir de 1 725 € Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Pierre Monthaye

Nouvel An dans les PouillesL’hiver est doux dans le sud de la botte italienne : profitez-en pour visiter cette belle région aux charmes méconnus. Vous décou-vrirez un chapelet de charmantes petites églises médiévales au bord de l’Adriatique et les pittoresques trulli d’Alberobello. Le voyage continue avec le célèbre château utopique de Caste del Monte puis Matera dont vous découvrirez les troglodytes dans un paysage exceptionnel qui servit de décor à La Passion selon saint Matthieu de Pasolini. Dîner de réveillon à Lecce, la perle baroque des Pouilles.

IT 81 - 7 jours A partir de 1 925 € Du 26 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Sonia Capriati

© agustavop

/iStoc

k/Thin

ksto

ck

Nouvel An à PragueAvec le Concert du Nouvel An à la Maison Municipale

Prague s’illumine pour fêter la nouvelle année et la musique envahit la ville. Toute la cité se met à l’unisson de l’exubérance de ses trésors architecturaux et chaque quartier étincelle dans les ors ruisselants de ses églises et de ses Palais.

RT 100 - 4 jours A partir de 1 725 € Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Jana Cerna

Page 38: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

38

PARMI NOS PROCHAINS VOYAGES du 1er janvier au 31 mars 2017

AmériqueHAUTS LIEUX DU MEXIQUEArchéologie, paysages et trésors baroquesMX 31 - 14 jours • à partir de 3 965 €Du 5 au 18 février 2017, avec Kevin Bideau

L’ARGENTINEBuenos Aires, Ushuaia, Iguaçu et les missions jésuites du ParaguayARG 31 - 18 jours • à partir de 7 985 €Du 11 au 28 janvier 2017, avec Alexis Seydoux

© briancweed/iStock/Thinkstock

A ROMEFLANERIES 001 - 4 jours • Du 19 au 22 janvier 2017, à partir de 1 465 €

A BRUGES ET À GANDFLANERIES 007 - 4 jours • Du 9 au 12 mars 2017, à partir de 1 295 €

A TURINAvec l’opéra Katia Kabanova de Leoš Janáček au Teatro RegioFLANERIES 009 - 4 jours • Du 22 au 25 février 2017, à partir de 1 535 €

A LONDRESAvec les expositions David Hockney à la Tate Britain, Portraits d’artistes à la Queen’s Gallery et Robert Rauschenberg à la Tate ModernFLANERIES 012 - 3 jours • Du 30 mars au 1er avril 2017, à partir de 1 260 €

© Marco Saracco/iStock/Thinkstock

Croisière musicale sur l’ElbeBERLIN, DRESDE, PRAGUE

Avec Don Giovanni à l’opéra de Dresde

A bord de L’Elbe Princesse 5 ancresCF 60 - 9 jours • à partir de 4 080 €

Du 16 au 24 mars 2017avec Charlotte de Malet

Vltva

Allemagne

BerlinPotsdam

Quedlinbourg

Quedlinbourg

WusterwitzWusterwitz

PraguePrague

Pologne

© SeanPavonePhoto/iStock/Thinkstock

Flâneries avec Pascal Bonafoux

Page 39: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

39

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Passionnée par le monde indien, Katia Thomas étudie l’Histoire de l’art à l’université de Paris IV Sorbonne avant de rejoindre l’INALCO où elle se spécialise dans l’art bouddhique du Tibet. L’apprentissage de la langue tibétaine, de longs séjours au Bhoutan où elle poursuit des recherches, de fréquents voyages en Asie lui per-mettent d’acquérir une connaissance profonde du sous-continent indien. Pour éclairer ceux qui la suivent vers cette destination, elle fait appel à toutes les disciplines – Histoire, Anthropologie, Géographie, Géopolitique – et, dans un discours limpide et pertinent, partage sa connaissance des héritages culturels les plus anciens comme sa familiarité avec la vie quotidienne des peuples qui y vivent.

Parmi ses prochaines destinations : Rajasthan, Sikkim, Bhoutan, Ladakh, Tibet

KATIA THOMAS

Parmi vos prochains conférenciers

Clio c’est aussi le spécialiste

du voyage culturel sur mesure

Pour individuels, familles,

groupes d’amis, associations...

SERVICE A LA CARTE 01 53 68 82 59 [email protected]

Monde indienSIKKIM ET BHOUTAN. A l’occasion du Festival de ParoIN 56 - 16 jours • à partir de 4 595 €Du 29 mars au 13 avril 2017, avec Katia Thomas

TRÉSORS DU RAJASTHANAgra, Jaipur, Fatehpur Sikri, Udaipur, JaisalmerIN 36 - 15 jours • à partir de 2 795 €Du 14 au 28 janvier 2017, avec François BouéeDu 4 au 18 février 2017, avec Katia ThomasDu 11 au 25 mars 2017, avec Michèle Perrin-Béguin

AU CŒUR DU DECCAN Royaumes hindous et sultanatsTelangana, Andhra Pradesh et Karnataka Nord IN 201 - 18 jours • à partir de 3 825 €Du 1er au 18 février 2017, avec Gérard Rovillé

CIRCUIT ARCHÉOLOGIQUE AU GUJARAT LA CIVILISATION DE L’INDUS IN 103 - 15 jours • à partir de 3 730 €Du 26 mars au 9 avril 2017, avec François Bouée

CEYLAN. Au royaume du saphir, du thé et des épices CEY 31 - 11 jours • à partir de 2 695 €Du 26 mars au 5 avril 2017, avec Laurence Naggiar Moliner

ItalieFLORENCE. ART ET HISTOIREIT 100 - 4 jours • Du 16 au 19 février 2017, avec M.-S. Graillot, à partir de 1 180 €

NAPLES ET LA CÔTE AMALFITAINE EN MUSIQUEAvec Lucia di Lammermoor de Donizetti au San CarloIT 110 - 4 jours • Du 26 au 29 mars 2017, avec Cinzia Joris, à partir de 1 475 €

© z

imin

dmitr

y/iS

tock

/Thi

nkst

ock

© b

luej

ayph

oto/

iSto

ck/T

hink

stoc

k

Page 40: actualités · Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur ou demandez une fi che détaillée

En février et mars,avec les conférenciers de Clio,

découvrez l’Histoire et le nouveau visage du pays

Grand circuit en IranIR 31 - 15 jours • de 3 295 € à 3 930 €

Du 4 au 18 févrierEt à l’occasion de Naurouz, le nouvel an iranienDu 18 mars au 1er avril et du 25 mars au 8 avril 2017

De la Perse à l’IranIR 40 - 11 jours • à partir de 2 585 €Départs les 8, 15, 22 févier et 8 mars

Et à l’occasion de NaurouzLes 15, 22 et 24 mars

Et cinquante départs d’avril à septembre 2017…

2017 L’année de l’Iran

Les

info

rmat

ions

con

tenu

es d

ans

ce d

ocum

ent s

ont d

onné

es s

ous

rése

rve

d’er

reur

s ty

pogr

aphi

ques

. Elle

s so

nt n

on c

ontr

actu

elle

s et

don

nées

à

titre

indi

catif

. Elle

s co

rres

pond

ent à

l’ét

at d

e no

s pr

ogra

mm

es a

u jo

ur d

e so

n im

pres

sion

et s

ont s

usce

ptib

les

de m

odifi

catio

n.

IM 0

75 1

2 02

52

Les

info

rmat

ions

con

tenu

es d

ans

ce d

ocum

ent s

ont d

onné

es s

ous

rése

rve

d’er

reur

s ty

pogr

aphi

ques

. Elle

s so

nt n

on c

ontr

actu

elle

s et

don

nées

Clio - 34 rue du Hameau, 75015 Paris • Du lundi au vendredi de 9h à 19h, le samedi de 10h à 18h 01 53 68 82 82 • [email protected] • www.clio.fr

Novembre 2016actualités