actualités l’ambassade des etats-unis à dakar vous ......meilleurs vœux pour 2013 ! chers...

18, avenue Jean XXIII • BP 49 Dakar Sénégal • Tél. (221) 33 829 21 00 • Fax : (221) 33 822 23 45

http://dakar.usembassy.gov • Panorama • Numéro 127 • Janvier-Février 2013

L’ambassade des Etats-Unisà Dakar vous présente sesmeilleurs vœux pour 2013 !Chers lecteurs, Chers amis,

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal est très heureusede vous présenter ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

2012 aura été une année très active et importante pour les relationsbilatérales entre les Etats-Unis et le Sénégal. Au mois de mars 2012,le Sénégal a organisé son élection présidentielle à l’issue de laquellele président Macky Sall a été élu. Le Sénégal a été fidèle à sa traditionqui fait de lui un modèle de bonne gouvernance et de démocratie àl'œuvre en Afrique.

En juillet, la secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton a effectué unevisite de travail à Dakar pour saluer cette démocratie et renforcer lesrelations d’amitié et de coopération entre nos deux pays.

Les premiers projets du Millenium Challenge Corporation auSénégal ont été lancés au mois de novembre dernier à Ndioum et àNgallenka. Ce compact de 540 millions de dollars vise deux objectifsprincipaux : la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

Cette année 2013, le Corps de la Paix américain fêtera ses cinquanteannées de présence au Sénégal. En effet, le volontariat est uneexpression de la générosité humaine, une manifestation de solidaritéet un instrument de rapprochement des peuples.

Ensemble, chaque jour, nous travaillons au renforcement des relationsbilatérales entre le Sénégal et les Etats-Unis. A votre service et avecvotre aide.

Nous souhaitons à chacun de vous une excellente année 2013 ; quecette année nouvelle vous apporte, ainsi qu’à vos familles et à vosproches, beaucoup de bonheur !

Dewenati!

ActualitésL’Ambassade des Etats-Unis à Dakar vous présente ses

meilleurs vœux pour 2013 !……....……………….………..…....…..1

Une course à pied pour envoyer les filles de Tambacounda à

l'école……………………………………………………..………...2

Plusieurs fonctionnaires sénégalais ont pris part à des programmes

d’échanges professionnels sur divers thèmes……………………....…2

Quiz sur Martin Luther King………………...………………….…...3

La représentante de la Federal Aviation Administration (FAA)honorée

par ses pairs africains…………………………………………….....4

L’ambassade des Etats-Unis soutient la formation en medias sociaux des

jeunes sénégalais …..…………………………………………….....5

Le bureau régional des programmes d’Anglais à la convention de

l’association des professeurs d’Anglais du Sénégal……………..…....6

Focus sur le Millenium ChallengeCorporation (MCC) au SénégalLes projets d'aménagement de la cuvette de Ngalenka et

de construction du pont de Ndioum lancés en novembre……..……...7

Entretien avec la directrice nationale du MCC au Sénégal.…..…….....8

Le Millennium Challenge Corporation pour investir dans la croissance

économique et réduire la pauvreté…………………………………..9

Le paradoxe de l'eau au Sénégal, par Steve Kaufmann,

Chef d’équipe du Millenium Challenge Account………….….…....10

Les leçons de la réforme foncière au Sénégal.....……………..…....11

Quoi de neuf…………………...…………….12

PAN1- Panorama n°127_de Janvier - Février 2013 28/12/12 12:26 Page1

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Actualités

Panorama • Numéro 127 • Janvier-Février 20132

Plusieurs fonctionnairessénégalais ont pris part à des programmesd’échanges professionnels Plusieurs fonctionnaires sénégalais ont pris part à desprogrammes d’échanges professionnels.L’Ambassade des Etats-Unis à Dakar en collaboration avecle département d’Etat américain organise chaque annéepour les citoyens sénégalais, des programmes d’échangesprofessionnels portant sur divers thèmes. L’un de cesprestigieux programmes qui est le International Visitors’Leadership Program (IVLP) existe depuis 1940. Le Sénégalparticipe à ce programme depuis 1960.L’année 2012 aura été riche en programmes spécifiquementorganisés pour le Sénégal. Le programme sur l’extraction minière : transparence etresponsabilités organisé du 23 avril au 11 mai 2012 a permisaux techniciens sénégalais du secteur des mines de biencomprendre les opportunités, les risques et responsabilitésliés à l’exploitation minière aux Etats-Unis.En 2012, le Sénégal a décidé d’adhérer à l’Initiative pour laTransparence dans les Industries Extractives (ITIE) et lesdifférents participants se sont réjouis de ce programme. Ils’agissait de :Mmes Rokhaya Diéne et Roseline Mbaye du Ministère desMines et de l'Industrie, de M. Babacar Salif Guèye,coordonnateur national du Programme agriculture gestiondes ressources naturelles (PAGRN - USAID WULANAFAA) et de M. Boubacar Tamba, journaliste à Sud-Fm etspécialiste du secteur des mines. Ce programme leur apermis de mieux comprendre la diversité des Etats-Unis à

Les volontaires du Corps de la paix américain qui serventdans la région de Tambacounda ont organisé le 8 décembre2012 une course à pied destinée à collecter des fonds pourl’éducation des filles dans la région. La course a enregistréla participation de l’ambassadeur des Etats-Unis, M. LewisLukens, qui s’est déplacé jusqu’à Tambacounda pourapporter son soutien aux volontaires et surtout à la causede l’éducation des filles.Les volontaires ont pu récolter plus de 400 000 F.CFA.Cette somme sera utilisée pour payer les frais de scolaritéet acheter des livres à 80 filles dans la région deTambacounda.La compétition a mobilisé des personnes de différentescatégories socioprofessionnelles. En effet, une grandefoule d'environ 300 coureurs, composée d’élèves, detalibés, de policiers, de pompiers, de volontaires duCorps de la paix, de l’Ambassadeur et d'autres coureursenthousiastes, a arpenté la route RN7. Rappelons que la mission fondamentale du Corps de lapaix est la préservation de la paix dans le monde à traversl’amitié entre les peuples.Toutes nos félicitations aux organisateurs et à tous lesparticipants !

Une course à pied pourenvoyer les filles deTambacounda à l'école

L’ambassadeur et quelques participants montrent leur numéro de dossard

Des coureurs enthousiastes prennent le départ.

Les quatre participants avec le gouverneur du Nevada Brian Sandoval


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travers des déplacements dans des Etats commeWashington D.C., Colorado, Montana, Utah, entres autres.Un programme sur l’administration de la justice aégalement été organisé avec quatre Sénégalais du secteurde la justice. Il s’agissait de M. Elhadj Ibrahima Seck,magistrat, M. Mamadou Diakhaté, magistrat et directeur duCentre de formation judiciaire, M. Ismael Diakhaté, agentde police, adjoint à la brigade des mineurs et de M. MalickLamotte, magistrat, président du tribunal régional de Thiès.

Ce voyage, qui a eu lieu du 24 septembre au 12 octobre2012, a permis à ces professionnels du domaine de lajustice de mieux comprendre comment fonctionne cesecteur aux Etats-Unis. Ils ont eu à visiter WashingtonD.C., Pennsylvanie, Chicago et Nevada. L’objectif de ceprogramme était de s’imprégner du fonctionnement d'unpouvoir judiciaire indépendant, équitable, transparentet accessible à tous et d’examiner l’évolution historiquedu système judiciaire des Etats-Unis, les principesfondamentaux qui le déterminent et son encrage dans laConstitution américaine.

Les visiteurs Sénégalais à Kennecott Utah Copperà Salt Lake City, le 4 mai, 2012.

Le Martin Luther King Day marque la date d'anniversaire deMartin Luther King Jr. Il est fêté autour du 15 janvier, datede l'anniversaire du révérend.

1. Connaissez-vous bien Martin Luther King ? Voilà un quizpour tester vos connaissances sur cette personnalitéaméricaine.

Martin Luther King était pasteur dans quel Etat?♦ Mississipi♦ Alabama♦ Géorgie

2. Quand Rosa Parks est arrêtée pour avoir refusé de cédersa place à un homme blanc dans un bus, que fait MartinLuther King?

♦ Il mène le boycott de la compagnie de bus.♦ Il fait signer des pétitions dans tous les Etats Unis♦ Il écrit une plaidoirie pour le procès.

3. En quelle année cela s'est-il produit?♦ 1950♦ 1955♦ 1960

4. Devant quel monument Martin Luther King prononce-t-ilson célèbre discours « I have a dream » ?

♦ Lincoln Memorial♦ Le Capitole♦ La statue de la Liberté

5. Quelle distinction s'est-il vu décerné en 1964?♦ Le prix Nobel de la paix♦ Legion of Merit♦ Silver Star

6. Parmi ces présidents, lequel soutenait publiquementMartin Luther King?

♦ Dwisht Eisenhower♦ Harry S.Truman♦ John F. Kennedy

7. Martin Luther King a été le premier président de quelleorganisation américaine ?

♦ Southern Christian Leadership Conference♦ National Freedom Party♦ Civil Right Organisation

8. Quand a-t-il été assassiné?♦ Le 6 Mai 1963♦ Le 5 Juin 1965♦ Le 4 Avril 1968

9. Où a-t-il été assassiné?♦ A Memphis♦ A Washington♦ A Atlanta

10. Le Martin Luther King Day est un jour férié dorénavantaux Etats-Unis. Mais quelle est sa date ?

♦ Le troisième Lundi du mois de Janvier♦ Le premier Jeudi de Mars ♦ Le Deuxième Mercredi de Février

Réponses : 1 : Alabama ; 2 : Il mène le boycott de lacompagnie de bus ; 3 : 1955 ; 4 : Lincoln Memorial ; 5 : Leprix Nobel de la paix ; 6 : John F. Kennedy ; 7 : SouthernChristian Leadership Conference ; 8 : 4 Avril 1968 ; 9 : A Memphis ; 10 : le troisième lundi du mois de janvier.


La représentante de la Federal AviationAdministration honorée par ses pairs africains

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Officiellement Mo Keane est la représentante de la FederalAviation Administration (FAA) en Afrique, mais sesexpériences personnelles et professionnelles dans lecontinent ont fait d'elle un miroir à double face, reflétantles bons et généreux aspects aussi bien de l’Amérique quede l’Afrique.C'est cette combinaison de ses expériences personnelles -datant de trois décennies au moment où elle servait commevolontaire du Corps de la Paix au Congo - et de sesréalisations professionnelles au cours des cinq dernièresannées comme représentante de la FAA, qui lui a valu unprestigieux prix lors de la Conférence des Allied BusinessLeaders. L'événement a rassemblé de «grands acteurs» dediverses entreprises africaines œuvrant pour la promotionde l'aviation. Cette année, Keane est devenue le premier non-Africainà être primé pour avoir été à «l’avant-garde de la sécuritéaérienne en Afrique et assuré l’engagement et l’échanged’idées et d’expériences entre les différentes partiesprenantes».«Pour les reconnaissances individuelles spéciales, ilschoisissent quelqu'un du continent», a expliqué Keane. «UnAfricain a toujours été choisi. C'était un grand honneur pourmoi car le prix vient de mes pairs du continent».Pour les responsables de l'aviation de 49 pays sub-sahariens, Keane est le visage de la FAA. Elle est un agentde liaison et une personne ressource.«Les économistes disent que l'Afrique est le prochainmarché émergent, et pourrait devancer le Moyen-Orient etl’Asie dans la prochaine décennie. Nous [les représentantsdes Etats-Unis] devons être préparés et les aider à avancergrâce à la technologie, la formation et l'éducation», a-t-elleajouté.Keane est secondée par Oumou Bengeloune, unespécialiste de l'aviation civile à Dakar.

Même si la FAA ne peut pas satisfaire toutes les demandesdes pays, «nous pouvons parfois aider par d'autres moyens,en leur donnant des sources d'information sur Internet, descirculaires qu’ils peuvent télécharger gratuitement», adéclaré Keane. «La FAA est si vaste, ils ne peuvent pasaccéder à certaines informations sans orientation».Une partie de la mission de Keane au Sénégal est des’occuper de l'éducation des jeunes. Récemment, elle aparticipé à un programme de formation sur l'aviationcoparrainé par la FAA et qui a rassemblé 2 000 élèves âgésde huit à onze ans. «C'était vraiment amusant. C'était trèsintéressant de voir tous ces enfants qui n'avaient jamais vuun aéronef. Ils grimpaient partout dans l'avion ettouchaient à tout». Près de 300 élèves ont eu l’occasion defaire leur baptême de l’air. Le premier contrôleur du traficaérien femme du Sénégal s'est adressé à eux.Avec une énergie atypique et une pro-activité, Keaneespère étendre ce programme de formation vers troisautres pays. «Nous savons que nous avons des problèmesde recrutement [dans l'aviation] partout dans le monde.Nous avons des besoins énormes. Organiser quelquechose de vivant, où ils pouvaient voir les choses, deschoses tactiles, c'était vraiment super». Keane sera bientôt à la retraite, et prévoit de passer, chaqueannée, une partie de sa retraite au Sénégal. Elle prévoitégalement de transformer une partie de sa maison pour yinstaller un centre pour l'éducation des enfants démunis.Keane semble impressionner toute personne qu’ellerencontre, que ce soient de hauts responsables del'aviation, des voisins ou de curieux élèves sénégalais.Peut-être que le titre le plus approprié pour elle serait«Représentant de l'Amérique en Afrique»!

Mo Keane reçoit son prix des mains de Erkki Nghimtina,ministre du Travail et des Transports de la Namibie.

Keane (en blanc au milieu) a un peu de mal à voir sous soncasque lors d'une visite du chantier de l’aéroport international

Blaise Diagne. A sa gauche, Oumou Bengeloune, la spécialistede l'aviation civile dans le Bureau de Dakar.


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Actualités

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Panorama

L’ambassade des Etats-Unis soutient la formation enmedias sociaux des jeunes sénégalais En 10 ans, les pratiques d’Internet ont considérablementévolué. Aujourd’hui l’attractivité des médias sociaux estplus forte que celle des sites Web. En effet, les réseauxsociaux appartiennent à la génération du Web 2.0. Et, àla différence de l’Internet traditionnel, l’utilisateur n’estpas seulement consommateur, mais aussi acteur, puisqu’ilcrée du contenu (textes, vidéos ou photos).

Les réseaux sociaux sont particulièrement appréciés parcequ’ils permettent de nouer des contacts aux quatre coinsde la planète, de trouver des personnes partageant lesmêmes intérêts et de communiquer avec elles en tempsréel. L’utilisation des médias sociaux représente l’une desactivités les plus courantes chez les jeunes d’aujourd’hui.Les sites comme Facebook, YouTube ou Twitter, qui sesont développés à grande vitesse au cours des dernièresannées, s’avèrent hautement populaires auprès de cesjeunes, notamment parce qu’ils leur offrent l’opportunitéde se divertir, mais également de communiquer entre eux.Il demeure cependant essentiel que les jeunes sachent enfaire une utilisation saine et appropriée.

C’est dans cette optique que l’ambassade a accordé unesubvention au consultant et formateur en médiassociaux Aboubacar Sadikh Ndiaye pour une série deformations sur le Web 2.0., à l’intention des jeunes. Lesformations ont étaient organisées dans les AmericanCorner dans les régions de Louga et Thiès, au cours dela deuxième quinzaine du mois de décembre.

Aussi bien à Thiès qu’à Louga, les participants ont purevisiter les usages diversifiés des réseaux sociaux.Avec le formateur Aboubacar Sadikh Ndiaye, ils ont pudécouvrir qu’au-delà de l’aspect ludique, le Web 2.0.peut également être très utile dans leur vieprofessionnelle en les aidant dans la recherche d’emploiou encore dans la gestion de leur vie professionnelle.Au total, plus d’une quarantaine de personnes ont pubénéficier de la formation.

La formation se poursuivra en début janvier à Ziguinchor.

L’Attachée de presse Kristine Marsh (deuxième à gauche) et le formateur AboubacarSadikh Ndiaye posant avec les participants à Thiès.


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Actualités

Les 7 et 8 décembre 2012, l’équipe du bureau régionaldes programmes d’Anglais a assisté et pris activement

part à la 14ème édition de la convention de l’associationdes professeurs d’Anglais du Sénégal (A.T.E.S) tenue àSaint-Louis.

L’ambassade des Etats-Unis, et plus précisément le bureaurégional des programmes d’Anglais, a soutenu les activitésde l’A.T.E.S depuis ses débuts. La convention annuelle quiest l’un des évènements phare de l’association est devenueune tradition bien établie. L’A.T.E.S a, ces dernières années,fourni des efforts remarquables dans la décentralisation del’évènement. C’est ainsi qu’après une convention organiséeà Thiès, c’était au tour de Saint-Louis de relever le défi del’organisation de la convention de cette année. Le pari a étébien réussi: prés de 200 participants de presque toutes lesrégions du Sénégal ont pris part à l’évènement et dix ateliersont été tenus. Des professeurs de la sous-région ont aussiété invités par l’A.T.E.S. Un professeur venu du Mali aanimé un atelier et un autre venu de la Mauritanie aparticipé à la convention.Cette année, le thème majeur de laconvention a porté sur les «nouvellestendances dans l’enseignement de l’Anglais».La cérémonie d’ouverture a été présidée parle représentant du ministre de l’EducationNationale, l’inspecteur d’académie de Saint-Louis, M. Ndar Fall. Le président de labranche régionale d’A.T.E.S à Saint-Louis M.Diouf, le président national de l’associationM. Mawa Samb, le directeur régional desprogrammes d’Anglais de l’ambassade M.

John Silver et l’inspecteur d’académie de Saint-Louis M. NdarFall ont respectivement prononcé des discours avant que laparole ne soit donnée à M. Babacar Dieng pour son discoursd’usage qui a porté sur le thème majeur de la convention.Les participants ont ensuite rejoint les salles pour lesateliers. Il y a eu des présentations sur des thèmes d’intérêttels que l’utilisation de la technologie dans l’enseignementde l’anglais, l’importance de l’évaluation en classe,l’enseignement avec des ressources limitées pour ne citerque cela. Le directeur régional des programmes d’Anglais afait une présentation en collaboration avec Shirley Finlayterdu British Council sur le thème «communication entrecollègues à travers des techniques efficaces d’observationet de feedback». Jeffrey Dow, Jenna Thompson et KimSmith, des assistants techniques en Anglais, en poste auSénégal dans le cadre des programmes English LanguageFellow et Fulbright ont également fait des présentations.La convention a vécu et elle a été une grande occasion

pour les professeurs de partager leur expérience etd’échanger des idées. Dans l’après-midi, le bureau aprocédé à des élections pour le renouvellement du bureau.

Marème Sarr a été nommée nouvelleprésidente de l’A.T.E.S. Elle et sonéquipe auront la délicate mission depoursuivre le travail si bien mené parl’association depuis sa création et demaintenir ainsi l’image de modèle queconstitue l’A.T.E.S en Afrique de l’Ouesten ce qui concerne les associations deprofesseurs. Souhaitons tous bonnechance à la nouvelle équipe.

Le bureau régional des programmes d’Anglais à la convention de l’association des professeursd’Anglais du Sénégal

Arrivée des participants et inscription pour la convention.

Un aperçu de l’assistance durant la cérémonie d’ouverture.

Les professeurs en ateliers.


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Focus

S.E.Monsieur Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis auSénégal, et Monsieur Abdoul Mbaye, Premier ministre duSénégal, ont procédé, le 18 novembre 2012, au lancementdes premiers projets du MCC au Sénégal: les travaux deconstruction du pont de Ndioum etd'aménagement de la cuvette deNgalenka. L'Ambassadeur Lukens étaitaccompagné par la Représentanterésidente du MCC, du Directeur adjointdu MCC et d'autres officiels de lamission américaine au Sénégal.La cérémonie s’est déroulée sous lesairs d’une grande fête. Vêtus de leursbeaux boubous, les populationslocales étaient nombreuses à marquerde leur présence la cérémonie. La joieétait lisible sur tous les visages. Les autorités dela localité, comme la vice-présidente del'Assemblée nationale Mme Yetta Sow, ledéputé et maire de Podor Me Aïssata Tall Sall,le maire de Ndioum Amadou Kane Diallo, lesprésidents des conseils ruraux, les chefs devillages, les autorités coutumières et religieuses,étaient tous présents.La construction du pont de Ndioum, d'unelongueur de 160 m, est destinée à désenclaver lazone de l'Île à Morphil. Elle sera accompagnéepar l'aménagement de ses bretelles d'accès.L'aménagement de la cuvette de Ngalenka (442ha) avec l’extension de la superficie etl’amélioration de l’intensité culturale permettrade faire de la localité un véritable pôle dedéveloppement hydro-agricole. Il va contribuer àl’accroissement de la production de riz, de tomates, demaïs et d’oignons et de l’aliment de bétail avec un impactdirect sur le revenu des populations.A Ngalenka comme à Ndioum, M. Lukens s'est réjoui de laqualité du partenariat qui a conduit à la mise en œuvre desprojets du MCC. «L’accord du compact signé dans le cadredu MCC témoigne du soutien continu du peuple américainau peuple sénégalais» a-t-il souligné. «Il a fallu beaucoupde temps pour la concrétisation de ces projets. Je suis

heureux que ce jour soit arrivé», a-t-il dit. L’AmbassadeurLukens a salué l'engagement politique des autorités àinscrire leurs actions dans la bonne gouvernance, ainsi quela volonté affichée de prendre en charge les besoinsd'investissement des masses. Le Premier ministre Abdoul Mbaye a rassuré en disant:«nous veillerons scrupuleusement à l'achèvement destravaux à bonne date».

Ces projets sont les deux premiersprojets du MCC lancés au Sénégal surun total de 11; les travaux pour lesautres projets devraient démarrerdans les prochains mois. Le compactMCC expire en septembre 2015.

Focus sur le Millenium Challenge Corporation au SénégalLes projets d'aménagement de la cuvette deNgalenka et de construction du pont deNdioum lancés en novembre

La jeune génération s’est mobilisée

Ces différents aspects de la culture localetémoignent de l’adhésion des populations.

Les autorités dévoilent la plaque marquant le lancement des travaux


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Focus

Entretien avec Madame Tanya Southerland,directrice nationale du MCC au Sénégal

1. Le MCC a signé avec le Sénégal le compact enseptembre 2009. Où en êtes-vous avec la miseen œuvre du compact au Sénégal?

Nous mangeons, respirons, dormons tout en pensant auCompact! Sa mise en œuvre est tout autant la priorité deMCA-Sénégal que celle de mon agence, le MCC, qui lesaccompagne. En septembre 2012, le compact a marqué le2ème anniversaire de son entrée en vigueur ; ce qui veutdire que nous sommes maintenant dans la 3ème année surles cinq de sa mise en œuvre. Cela a pris deux ans pourfinaliser les dessins techniques détaillés et les plans deréinstallation. Trente-trois mois nous restent afind’exécuter les 11 lots des grands travaux liés auxaméliorations structurantes du réseau d’irrigation dans leDelta et à Podor et des routes nationales numéros 2 et 6(RN2 et RN6). Le lot avec la plus longue période deconstruction prendra 27 mois, de sa date de signature à laréception provisoire de l’ouvrage. Nous comptons avoirtous les contrats signés d’ici le prochain trimestre, donc,le temps est juste, mais il est toujours possible de toutfaire avec une gestion étroite et rigoureuse pendant laphase des travaux. J’ai confiance en MCA-Sénégal et suiscertaine que tout le possible sera fait pour arriver au bout.

2. Quel sera l’impact de ces projets sur lespopulations bénéficiaires ?

Nous estimons que 1,6 millions d’individus bénéficierontde nos investissements, ce qui permettra la création despôles régionaux économiques à travers une forteaugmentation de la production agricole et un accès aiséaux marchés et aux services. Les projets routierspermettent le désenclavement des régions de St Louis, ycompris l’île à Morfil, et de la Casamance, y compris lenouveau pont à l’intérieur de la ville de Kolda. Lesprojets d’irrigation vont fournir aux populations ciblesune meilleure qualité et en quantité de l’eau irriguée,grâce à une forte extension du réseau des adducteursainsi que la construction d’un émissaire pour évacuerles eaux usées (qui permettra également de dé-saliniserles terres). Une activité de sécurisation foncière veilleraà ce que les populations cibles restent bénéficiairesavec la forte valorisation des terrains dans la zone denos investissements d’irrigation, et des mesuresd’accompagnement sont prévues pour les populationscibles pour qu’elles puissent profiter au maximum desopportunités agricoles créées par nos investissements.

3. Quels sont les grands enseignements quevous avez tirés de la mise œuvre du projetdans le nord ?

Les projets de grands travaux exigent une phase d’études trèsrigoureuse qui n’est pas forcément visible pour lespopulations. Cela fait trois ans que je suis au Sénégal, etdurant tout ce temps, il y a eu de multiples contrats etconsultances administrés par MCA-Sénégal, en rapport avecles dessins techniques détaillés et les plans de ré-installation:cette étape n’est pas visible pour les populations qui sontnaturellement impatientes que les travaux démarrent. Uneleçon tirée de cette expérience est l’importance de mener unecampagne de sensibilisation très large envers les populationsen ce qui concerne l’importance de cette phase critiqueprécédant les travaux. De plus, cette phase de conceptionexige un suivi autant rigoureux que celui des travaux. Uneforte mobilisation du maître d’ouvrage permettra uneoptimale maîtrise du chronogramme.

4. Le compact doit se terminer en septembre2015. Quelles sont les garanties pour une miseen œuvre effective du programme ?

Il n’y a pas de solution magique avec des projets deconstruction d’une telle échelle. Il n’y a rien sauf un suivirigoureux par le maître d’ouvrage, MCA-Sénégal enl’occurrence, pour maîtriser les aspects critiques duprogramme - c’est-à-dire, le budget, le temps et la qualité.Il n’y a que cela qui peut optimiser la probabilité d’une miseen œuvre effective du programme. Nous, le MCC, sommeslà afin d’accompagner MCA-Sénégal qui fait face aux défis.

5. Le Sénégal est-il éligible pour un nouveaucompact?

Présumant d’une bonne performance par le Sénégal sur le«score card» d’éligibilité avec ses indicateurs liés à labonne gouvernance, les investissements sociaux et lesopportunités économiques, l’autre considération primordialepour être déclarée éligible pour un nouveau compact est laréussite du premier compact. Toutefois, une discussion surl’éligibilité est prématurée en ce moment. Consacronsnous à la mise en œuvre de celui que nous avons déjà, etdans l’avenir, tout est possible.

6. Quel est le prochain projet qui sera lancé?Nous avons tout lancé. En fait, nous avons fait l’attribution, soitfinale, soit provisoire, de la plupart des contrats liés aux grandstravaux pour les projets routiers et d’irrigation. D’ici avril, nousaurons commencé les travaux sur tous les lots, Insha Allah.


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9Panorama • Numéro 127 • Janvier-Février 2013

FLe Millennium Challenge Corporation pour investirdans la croissance économique et réduire la pauvreté En Septembre 2009, le Millennium Challenge Corporation(MCC) a signé, pour une durée de cinq ans, un compactde 540 millions de dollars avec le Sénégal. Ce compactvise à investir dans la croissance économique et réduire lapauvreté en boostant la productivité agricole nationale eten facilitant l'accès aux marchés et aux services. Cesobjectifs seront réalisés grâce à la réhabilitation desprincipales routes nationales et des investissementsstratégiques dans les infrastructures d'irrigation et degestion des ressources en eau. Le gouvernement duSénégal a identifié deux stratégies au niveau national:réduire la pauvreté grâce à la croissance économique etrenforcer la sécurité alimentaire du pays. Ces deuxpriorités seront facilitées par le compact de 540 millionsde dollars du MCC.

- Plus de 170 millions de dollars pour les projetsd’irrigation et de gestion des ressourceshydrauliques

Le MCC travaille de concert avec legouvernement du Sénégal pour améliorer laproductivité du secteur agricole par l'extensionet l'amélioration de la qualité des systèmesd'irrigation dans le delta du fleuve Sénégal et àN'Galenka, dans le département de Podor. LeMCC appuie l'aménagement de 10 500hectares de terres irriguées supplémentaires enaccroissant le volume d'eau pour l'irrigation. LeSénégal importe actuellement 70% de saconsommation en riz, ces investissementspermettront de renforcer la sécurité alimentairedu pays.Par ailleurs, en améliorant et en réhabilitant lesprincipaux canaux de transport et de drainagede l’eau, les agriculteurs de la zone pourrontirriguer 26 000 hectares de terres; qui si rienn’était fait seraient tout simplementabandonnés.Le compact appuie également une activité de sécurisationdes droits fonciers des agriculteurs bénéficiaires duprojet et ainsi atténuer d’éventuels conflits qui pourraientsurgir des ambiguïtés concernant les droits de propriété,la revalorisation des terres et une demande accrue. Lacapacité des institutions locales chargées de l'attributionet de la gestion des droits fonciers sera égalementrenforcée au fil du temps.

- Plus de 324 millions de dollars pour les projetsde réhabilitation de routes nationales

En réhabilitant deux routes nationales, la RN6 dans lesud et la RN2 dans le nord, le MCC va améliorer l'accèsdes agriculteurs aux marchés nationaux et internationauxet fournir aux communautés le long de ces routes unmeilleur accès aux services essentiels tels que les écoleset les hôpitaux.Au bord du fleuve Sénégal, la RN2 est un importantcorridor entre le port de Dakar, la Mauritanie et le Mali.En tout, environ 120 km de routes seront réparés etagrandis, de Richard Toll à Ndioum, avec la constructiond’un nouveau pont de 150 m; ce qui va réduire lesproblèmes d’inondations et de drainage et améliorer lasécurité routière dans son ensemble.La RN6 est la seule route disponible pour transporter lesproduits agricoles locaux de la Casamance vers le restedu Sénégal, sans passer par la Gambie. Sa mise à niveausur environ 250 km à partir de Ziguinchor permettra de

relancer la croissance économique dans la région.Plusieurs marchés locaux et le marché international àDiaobe seront désenclavés.Ces réseaux routiers permettront de créer des moyensfiables et rentables et de réduire le temps de transportdes produits agricoles locaux et stimuler le trafic et lecommerce intérieurs et transfrontaliers.

Le fleuve Doué, dans le nord du Sénégal.


Le paradoxe de l'eau au Sénégal par Steve Kaufmann,Chef d’équipe du Millenium Challenge Account

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En visitant nos projets au Sénégal, j'ai été marqué par lefait que l'eau peut à la fois prendre la vie et contribuer àla vie. Ma première visite au Sénégal m'a emmené auvillage de Ndioum, où le MCC travaille avec le MCA-Sénégal pour construire un pont de 160 mètres au-dessusdu fleuve Doué. Pour se rendre de leur domicile à leurschamps, les villageois sont obligés de prendre soit despirogues soit un bac qui fonctionnerarement et est souvent enréparation. Malheureusement, desaccidents mortels peuvent seproduire lorsqu’une pirogue chavireà cause des forts courants ou d’undéséquilibre.Après avoir examiné le site duprojet, mes collègues et moi avonsentamé une discussion avec deuxanciens du village. Ils nous ontexpliqué qu'ils attendent depuisplus de 25 ans qu’un pont soitconstruit. Pendant que nousparlions, un jeune garçon nomméMasseck s'est joint à notreconversation. Il était impatient devoir la construction du ponts’achever; il nous a dit que son frère aîné s'était noyé entraversant la rivière, et qu’il ne voulait pas perdre un autremembre de sa famille. Nous savions que le fleuve étaitdangereux, mais l'histoire de Masseck nous a rappelécombien il était urgent de terminer la construction dupont de Ndioum. Il permettra non seulement de sauverdes vies, mais également d'améliorer l'accès aux terresfertiles sur l’autre rive du fleuve et aux marchés pour lavente des récoltes.Pendant que nous faisions le tour du site, un homme s'estrapproché de notre voiture et nous a proposé de nousamener visiter la vieille pompe destinée à l’irrigation àNgalenka. A notre arrivée, notre nouvel ami, MamadouAlanane Hame, s’est mis à parler avec passion de sonexpérience de travail avec le MCC.M. Hame insista sur le processus de prise de décisionparticipative qui lui a permis, en tant que futurbénéficiaire, d'exprimer ses opinions sur le projet. Il nousraconta que lors des consultations dans le cadre ducompact, les membres de la communauté ont parlé del'importance de l'irrigation pour assurer une sécurité

alimentaire dans la région. Avec de meilleurs moyenspour amener la précieuse eau dans les champs, lespopulations locales pourront développer leurs cultures etaugmenter leurs rendements. Ce témoignage spontanénous a prouvé davantage l'importance des pratiques detransparence adoptées par le MCC et de notreengagement d’être à l'écoute de nos bénéficiaires et des

pays partenaires.Mon voyage m’a permis demesurer encore plus quejamais l'importance del'eau. La viabilité del'agriculture dans les paysdu Sahel se dégraderapidement; à mesure quela désertification s’installesur des terres naguèrefertiles. Au fur à mesureque les habitants du Sahelfont face à des risques defamine, la différence entrela sécurité et l'insécuritéalimentaire peut équivaloirà la différence entre la vieet la mort.

Le MCC a des raisons d'être fier d'investir dans plus de30 000 hectares de terres irriguées au Sénégal, quidevront bénéficier directement à plus de 250 000personnes. En partenariat avec le MCA-Sénégal et leshabitants de Ndioum et de Ngallenka, le MCC met enœuvre des projets d'eau et d'infrastructures quipermettront de sauver des vies, de promouvoir lacroissance économique et de réduire la pauvreté.

Une pirogue sénégalaise fait lentement son chemin à travers le fleuve Doué de Ndioum.

Mamadou Alanane Hame (deuxième à partir de la gauche) pose avec lesagents du MCC et du MCA et des villageois lors d'une visite du site

d'irrigation de Ngalenka.


FPanoramaFocus

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Les leçons de la réforme foncière au SénégalCes dernières années, de nombreux gouvernementsafricains ont élaboré des lois pour reconnaître lalégitimité de la plupart des droits fonciers coutumiers.Les gouvernements ont mis en place une série d'outilslégislatifs pour formaliser, protéger et garantir ces droits.Chaque pays adopte une approche différente, mais dansde nombreux cas le processus aide à jeter les bases d'undéveloppement économique accru.Les droits fonciers coutumiers sont le point de départ detoute initiative de formalisation, ce qui n'est pas facile.Nous devons contribuer aux objectifséconomiques tout en préservant ou enaméliorant les droits et les intérêts desdémunis. Deux principales démarches ontété adoptées.La première démarche consiste à identifierles détenteurs de droits coutumiers, ce quinécessite la reconnaissance des catégoriescomme les droits individuels et collectifs.L'analyse des ressources communautaires,comme les pâturages et les forêts, doitinclure des informations socio-économiquesdétaillées. Dans les localités où des plansd'aménagement communautaires n'existentpas encore, il faut identifier les différentsintérêts en se basant sur une approcheparticipative active de toutes les parties et entravaillant pour trouver un consensus autour de lamanière dont les droits existants doivent être présentés etpréservés pendant le processus de formalisation. L'activité de sécurisation foncière dans la vallée du fleuveSénégal, financé par le MCC, consiste également àdéterminer les limites entre l'agriculture et l'élevage touten tenant compte des zones que les deux activitéspartagent. Le MCA-Sénégal s’est basé sur certainesdécisions négociées au cours de la première phase del'activité, telles que la plantation d’arbres pour délimiterles pistes de bétail qui traversent des terres agricoles.Le deuxième élément important d'un programme deformalisation réussi est de s'assurer que l'équité soit unprincipe dominant dans la répartition des terres. Laformalisation n'est pas seulement l'identification desdroits et la délivrance de papiers administratifs. Desmécanismes doivent être mis au point et activés pourpermettre l'échange et la réaffectation des droits fonciersafin que les ressources soient le plus productives

possible tout en assurant que les droits soient protégés.La gouvernance et l'affectation des terres fonctionnentmieux quand elles sont transparentes, démocratiques etparticipatives.L'activité de sécurisation foncière au Sénégal démontreque les droits fonciers coutumiers existants peuvent êtrecomplètement identifiés et documentés, si l'on intègredans le processus une conception et une planificationminutieuses, des méthodologies inclusives, un travailapprofondi et un temps suffisant. De même, les principes

et processus d'affectation des terres locales ne peuventêtre mis en place et reconnus comme légitimes que sitoutes les parties prenantes y sont associées.La complexité des droits fonciers coutumiers nécessiteleur protection, tout en évoluant vers un système degestion des terres plus formel et économiquement plusproductif. Un objectif encore plus fondamental doit êtrede veiller à ce que toutes les parties concernées soientreprésentées dans les institutions permanentes degouvernance foncière. Dans la vallée du fleuve Sénégal,la terre est gérée au niveau communautaire, etmaintenant il y a des signes rassurants que les voixnaguère non prises en compte le soient maintenant.«Ces ateliers nous ont changé, de même que nosdécideurs communautaires», a déclaré la présidente d'ungroupement de productrices après la tenue d’un ateliercommunautaire. «Nous n'hésitons plus à exprimer notreopinion devant le Conseil rural. C'est une situationnouvelle pour nous» a-t-elle ajouté.

Un groupe diversifié d'intervenants qui ont participé à l'élaboration au niveau communautaire descritères d'attribution des terres au cours d'une série d'ateliers.


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QUOI DE NEUFKristine Marsh est la nouvelle attachée depresse de l’ambassade des Etats-Unis auSénégal. Ses derniers postes étaient Achgabat(au Turkménistan) et Budapest (en Hongrie).Elle est très contente de travailler pour lapremière fois en Afrique, de se familiariser avecle continent et de faire la connaissance desjournalistes sénégalais.

Kristine, bienvenue à Dakar !


actualités l’ambassade des etats-unis à dakar vous ......meilleurs vœux pour 2013 ! chers...

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