africa's management #1

32
JUIN . 15 Numéro 1 L’étonnant marathon d’un manageur exceptionnel

Upload: africas-management

Post on 22-Jul-2016

241 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Voila ! Vous avez donné corps à une nouvelle audace: AFRICA’S MANAGEMENT. La naissance d’un journal est toujours une source d’enrichissement et de vitalité démocratique en ce qu’elle consacre l’expression plurielle des opinions. Les jeunes promoteurs du Magazine envisagent-ils le clament urbi orbide concentrer leurs efforts sur ce qui peut soutenir l’entreprise pour mieux se voir grâce à une puissance graphique plaisante pour rendre agréable la lecture. Sauront-ils faire leur cette maxime d’un professionnel de la presse: « Parler des échecs, certes. Mais préférer la pédagogie des réussites pour en montrer les raisons » ? Il était temps. Que la lucidité vous inspire.

TRANSCRIPT

Page 1: Africa's management #1

juin . 15Numéro 1

L’étonnant marathon d’un manageur exceptionnel

Page 2: Africa's management #1
Page 3: Africa's management #1
Page 4: Africa's management #1
Page 5: Africa's management #1

5Juin . 15 Africa’s Management

AfricA’s MAnAgeMentLe magazine sur le Business et le Management en Afrique

Directeur de la publicationAbdoulaye Th. DIAWARA

En [email protected]: Africa’s Management

Direction CommercialeRokhaya NDOYE

Une publication de ARRSODédité en 5.000 exemplaires50.000 e-mailing

Direction ArtistiqueBr. LAWSON

ContactTél: (+221) 77 524 69 86 (+221) 78 131 55 14

rupture et positionnement

Voilas !Vous avez donné corps à une nouvelle audace: AFRICA’S MANAGEMENT. Le réconfort m’habite avec ce projet de journal dédié aux affaires, à

l’entreprise et à l’économie de manière générale. Comment d’ailleurs ne pas en être sensible dès lors que ses porteurs, pleins d’allant, se motivent pour réussir leur pari dans un contexte assez peu souriant.

La naissance d’un journal est toujours une source d’enrichissement et de vitalité démocratique en ce qu’elle consacre l’expression plurielle des opinions. Le contenu est un atout maître pour conquérir une place et se positionner durablement dans le secteur investi, à savoir les médias en pleine mutation stratégique avec l’essor du numérique. Une impression de vitalité se dégage de ce magazine, fruit d’une ténacité de ses concepteurs à la fois jeunes et compétents. Donc légitimement ambitieux !

A les entendre dérouler, on s’aperçoit qu’ils ont la main, ces jeunes ! Un soupçon de continuité dans un projet de rupture qui annonce un positionnement éditorial assez intéressant. Voire inédit ! Oui, puisqu’ils se focalisent sur l’univers de l’entreprise et de la création de richesse. Sans doute est-il encore trop tôt pour être prescripteur de tendance, mais ils ont du bagout, du culot et des arguments « panachés » de quelques folies juvéniles pour s’imposer. A terme. Car la démarche est structurée. Elle repose sur une phase d’écoute approfondie, une collecte et un traitement rigoureux de l’information, aux antipodes de la précipitation et de la chasse aux « scoops ». La silhouette du Magazine, qui se montre d’allure « rock’n roll », renseigne sur l’ambition affichée: ancrer des repères de distinction comme marqueurs d’identification. En prônant un enracinement non dogmatique, ils nous interpellent sur notre rapport

à ce monde ouvert et tolérant, libre et enthousiasmant mais en proie à l’instabilité, aux rumeurs et à la facétie. De ce monde fulgurant, ramené aux dimensions du Sénégal, le Magazine a la prétention de livrer une Information fiable et de bonne qualité. En un mot: simple. Il se décline sous des couleurs de sobriété. Mais pas fades pour autant. Une grande évolution visuelle domine le profil de ce magazine (ère du temps) qui s’enrichit de nouvelles fonctionnalités rédactionnelles avec des rubriques innovantes.

Les jeunes promoteurs du Magazine envisagent-ils le clament urbi orbide concentrer leurs efforts sur ce qui peut soutenir l’entreprise pour mieux se voir grâce à une puissance graphique plaisante pour rendre agréable la lecture.

Sauront-ils faire leur cette maxime d’un professionnel de la presse: « Parler des échecs, certes. Mais préférer la pédagogie des réussites pour en montrer les raisons » ?Il était temps. Que la lucidité vous inspire.

Mbagnick DIOPPrésident du MEDS

Mot du Parrain

Page 6: Africa's management #1

SoMMaire juin.15

9 L’invité de la rédac’

12 economie et finance

27 chronique

16 focus

29 cinéma

18 Découverte

30 gastronomie

20 Knowledge Management

25 santé

Page 7: Africa's management #1

7Juin . 15 Africa’s Management

edito...

Le plaisir est grand, l’émotion est très forte... Africa’s management, enfin entre vos mains...

Le magazine entièrement consacré au MANAGEMENT et au BUSINESS.Au SENEGAL ou même en Afrique, nous constatons que les gens adorent s’instruire, oui cette curiosité intellectuelle qui nous pousse à toujours creuser, chercher pour être en phase avec l’évolution du monde. C’est dans ce contexte que votre magazine AFRICA’S MANAGEMENT s’inscrit pour relever comme vous les défis majeurs auxquels nous ne pouvons hélas pas échapper.

Des témoignages avec les grands manageurs de ce continent, CHRONIQUE qui vous dit « relevez vous le combat est loin d’être terminé », le KNOWLEDGE MANAGEMENT qui comme sont nom l’indique vous aide à approfondir vos connaissances. Le FOCUS vous parlera d’une entreprise qui s’est remarquablement imposée dans son domaine. La liste n’est pas exhaustive hé oui à vous de découvrir le reste de ces rubriques de votre MAG qui plus qu’un détonateur, sera une potion magique pour vous. Vous n’avez pas fini de réveiller les génies qui sommeillent en vous. Alors...

BON RAMADAN à toute la communauté musulmane,

BONNE FETE DES MAMANS avec un léger retard et très BONNE FETE DES PAPAS.

Bonne lecture

bonjour !!!bonjour !!!

Page 8: Africa's management #1
Page 9: Africa's management #1

9juin . 15 Africa’s Management

Je voudrais commencer cet entre-tien en saluant tous les lecteurs de votre magasine et louer cette belle initiative de jeunes qui veulent in-

nover dans un secteur aussi stratégique que le management. Cet ouvrage dont je suis un des parrains servira à coup sûr aux apprenants dans les différents instituts mais pourra, au besoin, vulga-riser des modèles d’entrepreneurs qui pourront servir de référence à la jeune génération. Je prie aussi pour la péren-nisation de cet outil qui se veut didac-tique.

Pour ma part, je souligne que je suis un fils de la Casamance et un pur produit de l’école sénégalaise. C’est un élément sur lequel je tiens à insister compte tenu du débat actuel et toujours d’actualité sur l’école sénégalaise qui mérite une meilleure approche de la part de tous les acteurs concernés autant les gouver-nants que les syndicats mais surtout le corps enseignant qui a su porter haut le flambeau de notre pays au point que l’on dise que le premier atout de notre pays est sa ressource humaine.

Après des études primaires à l’école Abdoulaye DIALLO de Kolda, j’ai fré-quenté le lycée Alpha Molo BALDE où j’ai obtenu le bac en 1991. Par la suite j’ai fréquenté l’UFR Sciences Juridiques et politiques de l’Unité Gaston Berger de Saint Louis. Titulaire d’une maitrise en science politique j’ai réussi au concours de l’école nationale d’administration d’où je suis sorti diplômé en section « impôts et domaines ». Depuis j’ai fré-quenté cette administration phare du ministère de l’économie et des finances où, par la grâce de Dieu j’ai gravi tous les échelons jusqu’à occuper aujourd’hui le poste de Directeur des Services Fiscaux Régionaux de la DGID.

Fils de Kolda, région réputée pauvre mais que je qualifie de région des pa-radoxes en tenant compte de son po-tentiel, je me suis engagé en politique auprès du Président Macky SALL dans le but d’apporter une meilleure contri-bution au développement de la région naturelle de la Casamance et au rayon-nement de notre pays.

En tant que directeur des services fis-caux régionaux, qu’elle analyse faites vous de la fiscalité au SENEGAL ?

Notre administration s’est lancée dans un processus de modernisation ces dernières année s à travers un plan de développement stratégique qui a abou-ti à la signature d’un contrat de perfor-mance entre notre direction générale et le ministère de tutelle. Ce dernier a une obligation de moyens à charge pour nous d’atteindre différents objec-tifs concernant la satisfaction du ser-vice rendu à l’usager, la modernisation de notre administration et l’accroisse-ment des performances en matière de recouvrement des recettes publiques. Cette approche a permis une meilleure prise en charge des usagers du service public et surtout beaucoup de réformes autant sur les structures de la DGID que sur le dispositif légal et réglemen-taire avec surtout comme élément phare l’adoption d’un nouveau code général des impôts sous l’impulsion des autorités étatiques actuelles.

el Hadji Mamadou diaoui estQ

L’invité de La rédaction

?

Page 10: Africa's management #1

10 Africa’s Management Juin . 15

L’invité de La rédaction

Sur le plan des structures on a vu l’érection, à coté de directions dites fonctionnelles, des directions opéra-tionnelles pouvant mieux prendre en charge l’objectif de satisfaction du ser-vice rendu à l’usager. Quant au code général des impôts, outre l’aspect relatif à sa simplification en vu de le rendre plus « digeste », il a permis la baisse de l’impôt sur les salaires, certains droits d’enregistrement etc.

Ces différentes réformes ont permis d’avoir une ligne d’action efficiente et un accroissement des recettes pu-bliques. D’ailleurs cette année notre administration ambitionne d’atteindre le cap symbolique de 1000 milliards en matière de mobilisation des recettes. La fiscalité dans notre pays se porte bien et reste dynamique mais elle est surtout davantage impliquée dans le processus de mobilisation des ressources pour l’exécution du plan Sénégal émergent.

Je rappelle que vous êtes responsable politique au parti du pouvoir (APR), qu’est ce qui vous motive à faire de la politique ?

J’ai un peu brossé cette question lorsque vous m’avez demandé de me présenter à vos lecteurs

En fait, issu d’une région très pauvre et ayant eu la chance de m’insérer dans le circuit professionnel j’ai été très vite au contact avec les ressortissants de Kolda qui vivaient à Dakar. Cela m’a permis certes d’apporter un soutien à chaque fois que de besoin à ceux qui ont pu me

solliciter mais je me suis rendu compte qu’à l’échelle individuelle on ne peut pas régler tous ces problèmes. Il s’y ajoute que beaucoup de bacheliers talentueux de Kolda renonçaient à poursuivre leurs études faute de soutien financier. Nos autorités politiques locales ont fail-li quant à la prise en charge correcte des préoccupations de certaines franges de la population.

Toutefois mon engagement a beaucoup tardé car j’abhorre la politique car on y note une adversité insensée surtout de la part de personnes du même parti politique. Le déclic est survenu par un pur hasard car c’est en écoutant le can-didat Macky SALL sur un plateau d’une télévision de la place que j’ai souhaité l’accompagner.

Je ne le regrette pas car depuis que le Président Macky SALL est au pou-voir une approche novatrice est notée quant au processus de développent de la Casamance et les fils de notre région sentent l’affection particulière que le Président a pour nous.

PLAN SENEGAL EMERGENT (PSE), le flan breton du président MACKY SALL, quelles sont ses orientations stratégiques ?

Le plan Sénégal émergent (PSE) est une vision originale sur le choix de déve-loppement de notre pays. Il part d’un diagnostic sans complaisance du cadre macroéconomique de notre pays et des contraintes en matières sociales, dans le cadre de l’environnement des affaires,

et dans les investissements prioritaires pour définir une feuille de route per-mettant, à l’horizon 2035 de conduire notre pays à l’émergence.

Les axes phares du diagnostic ont trait à:• Un essoufflement des secteurs tradi-tionnels porteurs de la croissance de notre pays combiné à un accroissement des dépenses publiques

• Une croissance démographique non combinée à un bon taux de croissance ne pouvant ainsi pas absorber la forte demande d’emploi surtout pour la jeu-nesse

• Des difficultés d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement de même qu’une mauvaise politique d’aménagement du territoire ayant abouti à la concentration de l’essentiel de la population dans une petite por-tion du térritoire.

• Des contreperformances surtout dans le secteur primaire et enfin un retard dans la mise en œuvre de réformes dans le secteur de l’énergie, de l’envi-ronnement des affaires et de la dépense publique.

Sur la base de ce diagnostic le PSE a été conçu avec trois grands objectifs. Le premier a trait à une transformation structurelle de l’économie nationale avec la consolidation des moteurs de la croissance et le développement de nou-veaux secteurs à fort potentiel cela dans un système de maillage du territoire. L’axe stratégique suivant est une poli-

Page 11: Africa's management #1

11juin . 15 Africa’s Management

tique visant à renforcer la sécurité et la stabilité de la gouvernance en mettant en place un socle de réforme en vue de consolider l’état de droit et le plein épa-nouissement des potentialitésEnfin le dernier axe une politique so-ciale pouvant mieux exprimer la soli-darité avec les sénégalais les plus dé-munis.

Sur cette base un pacquage de pro-grammes et projets a été conçu pour un besoin de financement de 10000 milliards dont 64% sur ressources propres ; le reste réparti dans le cadre du partenariat public privé et enfin avec le concours de partenaires au dé-veloppement. Si le projet est déroulé comme prévu le pays peut prétendre légitimement à l’émergence à l’horizon 2025 mais cela implique son appropria-tion par tous les sénégalais ; d’où la per-tinence de la démarche inclusive adop-tée par les autorités publiques.

Quelles sont ses ambitions pour leSENEGAL et pour la Casamance(le sud du SENEGAL) en particulier ?

Je viens de vous décliner à travers le PSE les grandes lignes de la vision du Président pour le Sénégal. Il s’y ajoute qu’au préalable beaucoup de mesures à impact social fort ont été déjà adoptées et sont entrain d’être déroulées au béné-fice des sénégalais (bourses de sécurités familiale, couverture maladie univer-selle...). Concernant particulièrement la Casamance, le choix politique de donner une réponse économique à la crise qui secoue la partie méridionale de notre pays est une démarche nova-trice porteuse d’espoir. Le président et son gouvernement sont entrain de ré-aliser un ensemble d’infrastructures visant le désenclavement de la Casa-mance (pont de la transgambienne, route nationale numéro 6, mise à dis-position de bateaux réhabilitation des différents ponts de la Casamance…)

Il s’y ajoute qu’à travers le PPDC la

Casamance bénéficie de financements supplémentaires concernant le secteur des pistes rurales, de la riziculture et du financement de la jeunesse et des femmes. Tout ce programme est en cours d’exécution sans compter l’ou-verture de négociation sérieuses mais discrètes avec le MFDC pour un règle-ment pacifique de la crise. Pour la Ca-samance il ne s’agit plus de vision c’est un programme ambitieux qui est en-train d’être déroulé pour le bénéfice des populations du sud du pays et à terme pourra faire espérer une solution défi-nitive à la crise.

Quelle analyse faite vous de la situa-tion économique du SENEGAL ?

Le contexte économique actuel est fa-vorable. La crise qui secouait le monde et qui avait résulté de la crise des « subprimes » est en passe d’être derrière nous. Dans ce contexte, malgré les diffi-cultés qui pouvaient freiner notre essor, le pays a connu une hausse constante de son taux de croissance ces dernières années grâce à un déploiement appro-prié des orientations économiques. Aujourd’hui, si on divisait le cadre économique dans les trois secteurs tra-ditionnels que sont le primaire, le se-condaire et le secteur tertiaire on peut constater que ceux qui tirent l’écono-mie vers le haut sont ceux du tertiaire. Quelque secteurs qui connaissaient une crise plus aigue (tourisme, industrie, pêche) mais des mesures rectificatives ont été lancées dernièrement et l’espoir peut être permis.

La transformation structurelle voulue par le PSE doit rendre plus performante les secteurs des industries mais le grand préalable est l’attention particu-lière qu’il faut apporter au secteur pri-maire. C’est de ce constat d’ailleurs que découle la nouvelle vision en matière d’agriculture. L’accompagnement prévu à savoir la mise à disposition aux profits des producteurs d’une superficie culti-vable de 110 000 hectares dans la vallée

du fleuve Sénégal et de 12 000 hectares dans la vallée de l’anambé permettront à coups sur d’atteindre l’autosuffisance en riz voulue. Il s’y ajoute que l’agri-culture dite de type familiale continue de bénéficier d’un soutien conséquent en matière de matériel agricole et d’in-trants.

Mais toutes les bonnes dispositions qui seront prises pour rendre le rendre le secteur primaire performant, ce qui aura un effet d’entrainement sur le secteur secondaire, ne peuvent être opérationnelles que si une politique énergétique soutenue est réussie avec la disponibilité de l’énergie à un coût supportable pour les entreprises. De même, les infrastructures routières qui sont entrain d’être mises en place pour acheminer la production vers Dakar fa-ciliteront davantage les échanges com-merciaux autant au niveau national qu’à l’international.

En somme, avec la relance économique notée ces derniers mois il est possible d’espérer de meilleures performances de nos entreprises et ainsi escompter un taux de croissance bien supérieur au 4,5 de cette année.

Votre mot de la fin. J’espère au moins avoir apporté des éclairages à vos lecteurs sur les préoc-cupations que vous avez voulues souli-gner mais à la jeune génération surtout qui sera le porte étendard de nos pays demain lancer un message optimiste. Le culte du travail bien fait doit être un sacerdoce pour chaque acteur de nos pays car notre continent ne sera développé que par nous même et cela est possible car le potentiel humain est présent et les ressources disponibles. Il suffit juste d’une bonne jonction de ces deux dans le respect de la gestion cor-recte des deniers et dans la promotion des plus valables d’entre nous en évitant au maximum les querelles politiciennes pour que l’espoir soit permis.

Page 12: Africa's management #1

12 Africa’s Management Juin . 15

econoMie et finance

Parler nous un peu de votre associa-tion...

C’est une association qui a été mise en place depuis 1974 pour la promo-tion de la statistique au Sénégal qui a été redynamisée récemment il ya deux ans. L’assemblée générale de renouvel-lement du bureau a été tenue le 2mars 2013 à l’issue de laquelle j’ai été porté la tête de l’association. Elle a des activités de promotion de la statistique, de vul-garisation des instruments de la statis-tique et de renforcement de la culture statistique au sein des décideurs qu’ils soient publics ou privés.

Les sénégalais n’ont pas une culture de la statistique, y’en a qui doute même de l’authenticité des rapports statistiques, qu’en pensez-vous ?

C’est vrai effectivement, c’est quelque

chose qui vient progressivement dans le temps. Les statisticiens ne sont pas peut-être suffisamment en œuvre mais aujourd’hui vous ne pouvez pas mettre en place de politique de développement sans un système statistique fiable et les partenaires au développement sont les premiers avertis, très conscients qui, également œuvrent en ce sens. Le sys-tème statistique a été mis en place de-puis très longtemps au Sénégal c’est un système qui date des années 60. Il a été renforcé récemment avec la mise en place d’une agence nationale de la sta-tistique et de la démographie, la mise en place d’une loi de la statistique, d’un conseil d’orientation, il ya eu vraiment assez de réformes qui ont été faites, mais c’est progressivement qu’il faudra faire épouser au sénégalais ces concepts parce que c’est une culture en réalité, avoir un système d’information fiable,

et c’est également un métier pour pou-voir tenir ce système d’information, le concevoir, le mettre en place et tenir le jours au jour.

Le problème de la sauvegarde des bases de données se pose, à cela s’ajoute le fait que la population ignore ce secteur, que comptez-vous faire pour sa vulgarisation ?

L’association en tant que telle, anime ré-gulièrement des débats, autour de l’in-térêt de la statistique, de système sta-tistique nationale, mais également au tour de certains thèmes émergents de la statistique et de nouvelles méthodes.

Ce que l’association fait de manières gé-nérales, c’est de se faire connaitre, et de faire connaitre aux gens le métier parce que la statistique, il yen a qui sont sta-tisticiens de par leurs métiers, de part

Président de l’Association des Statisticiens du Sénégal - ASTAT

Mr Souleymane diaLLo

Page 13: Africa's management #1

13juin . 15 Africa’s Management

un diplôme professionnel, y’en a qui exercent le métier sur le tat particulier. Ceux qui suivent par exemple les sta-tistiques sectoriels de la santé, de l’édu-cation, ce ne sont pas forcement des gens qui ont un bagage statistique très avancé mais ils appliquent les aspects élémentaires de la statistique adminis-trative. La statistique d’état civil c’est aujourd’hui l’un des moyens fort du Sénégal sur le plan statistique à l’image des autres pays d’Afrique.

Alors, par rapport aux moyens pour l’outil de travail, quelles sont vos res-sources ?

Je veux distinguer l’association des structures officielles. Elles sont rela-tivement bien dotées. L’agence de la statistique qui en réalité pilote le sys-tème statistique national, parce quelle ne concerne pas que l’agence de la sta-tistique, il ya l’agence nationale de la statistique et de la démographie, il ya la direction de la prévision, ya toutes les directions sectorielles qui en réali-

té produisent les statistiques. Quand vous allez au ministère de l’agriculture, la direction de l’analyse et de la pré-vision statistique agricole la DAPSA, s’occupe en réalité de la production des statistiques agricoles. Au niveau de l’in-dustrie il ya une unité qui s’occupe des statistiques industrielles, au niveau de l’éducation il ya la direction de la pla-nification et de la réforme de l’éduca-tion qui s’appelle DPRE donc en réalité le système est assez vaste mais l’agence nationale de la statistique est le moteur qui pilote le système statistique natio-nal.

Maintenant quand je parle de l’asso-ciation en tant que telle, c’est une as-sociation comme on dit volontaire ou les agents s’acquittent d’une cotisation annuelle, d’une carte de membre, mais également nous bénéficions d’une sub-vention de l’agence nationale de la sta-tistique d’un millions par année, nous remercions l’agence au passage qui ap-puie vraiment l’association et d’ailleurs aujourd’hui les partenaires au dévelop-

pement sont décidés à appuyer l’asso-ciation.

Moi je viens d’une réunion la semaine dernière à Kampala en Ouganda ou on discutait d’une idée de création d’une association africaine de la statistique et la BAD est derrière pour accompagner la mise en place de cette association.

Parlons de cette subvention octroyée par l’agence nationale de la statis-tique et qui nous le rappelons s’élève un millions de nos francs par année, est-elle suffisante pour vos activités ?

Bon, ce n’est pas suffisant et on sou-haiterai bien que ce soit plus, on la remercie déjà au passage parce que ce n’est pas une obligation. C’est une asso-ciation volontaire donc ce n’est pas une obligation l’agence n’est pas tenue de le faire, elle nous appui déjà dans d’autre domaine. En réalité tous les agents de l’ANSD son membre de l’association, moi quand il ya une réunion le DG s’as-soit auprès de moi je suis son patron le

Page 14: Africa's management #1

14 Africa’s Management Juin . 15

temps de la réunion (Rires…).

Si tous les membres s’acquittent de leurs cotisations on aurait au moins un compte bancaire suffisant, je ne vais pas quand même vous dire ce qu’il ya dans le compte (Rires…).

Avant de terminer nous allons un peu parler de la hausse de 4,5% de l’éco-nompà)oàpie sénégalaise. Rappelons que depuis 2007 elle n’a connu aucun changement.Quelle lecture faites-vous de ce chiffre en tant que statisticien ?

En tant que statisticien ce qu’il faut dire c’est que notre économie est entrain de se redresser après plusieurs années de difficultés. L’économie sénégalaise de-puis 2006 a traversé beaucoup de diffi-cultés liées en grande partie apparem-ment à la hausse du baril du pétrole au plan internationale.

Il ya une corrélation forte entre la hausse du prix du pétrole et l’activi-té économique. Jusqu’en 2005 le baril était à un niveau très bas, et durant cette période nous avons connu les plus grandes performances avec des taux de croissances variant entre 6 et 5%.

A partir de 2006 les activités ont forte-ment ralenti avec un taux de croissance de moins de 3%, taux de croissance du PIB réel. En 2007 il ya eu une petite reprise, en 2008 on repenche, 2009 on accuse la crise financière, bref le prix du baril était encore élevé et depuis que le prix du baril a commencé à bais-ser, nous avons remarqué une reprise favorable avec le soutien de l’Etat par les programmes assez actifs d’investis-sement public qui soutiennent égale-ment l’activité économique avec le PSE.

En 2012 on était à 3,5% de taux de crois-sance, en 2013 on était toujours dans les mêmes fourchettes, la première fois on

revient à 4% en 2014 depuis 7ans, c’est un redressement et espérons qu’en 2015 cela va se poursuivre avec le PSE. Mais rappelons que l’activité économique sé-négalaise dépend d’un facteur très aléa-toire climatique qu’est la pluviométrie et à chaque fois que l’agriculture, l’éner-gie et la pluviométrie plongent, l’écono-mie sénégalaise plonge.

« Le PSE sera réalisé avec un taux d’exé-cution satisfaisant, il ya des chances d’espérer, avec l’implication du pré-sident Macky Sall qui est un grand plus, et l’une de ses plus grandes chances »

Le mot de la fin ?

Pour le mot de la fin je vous souhaite bonne chance et j’espère que de pa-reilles initiatives seront couronnées de succès, merci !

econoMie et finance

Page 15: Africa's management #1
Page 16: Africa's management #1

16 Africa’s Management Juin . 15

Courfia Kéba Diawara, Enseignant chercheur au département de chimie à l’Université Cheick Anta Diop de Da-kar, professeur titulaire des universi-tés, Titulaire de 2 doctorats en chimie minérale, spécialiste du dessalement et du traitement de l’eau, Mr Courfia Kéba Diawara est actuellement le rec-teur de l’Université Assane Seck de Zi-guinchor. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Mr Diawara est revenu sur le fonctionnement de cette institution, la qualité de l’enseignement dispensé, son développement. Il nous parle aussi des ambitions qu’il nourrit à l’endroit de cette université, de ses étudiants, sans oublier les projets qu’il est en train d’initier sur le long terme...

Qui est le professeur Kofia Koba Diawara ?

Kofia Kéba est d’abord chimiste de formation, professeur de chimie, spé-cialiste dans le domaine du traitement de l’eau, et du dessalement. J’ai fait tout mon cursus à l’université Cheick Anta Diop de Dakar. Enseignant chercheur à l’université Cheick Anta Diop de Dakar et aujourd’hui Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

Pouvez-vous nous dire un peu sur l’université Assane Seck de Ziguin-chor, et nous parlez un peu aussi de son enseignement ?

Cette université dont je dirige a vu le jour en 2007. Entre 2007 et 2008, les enseignements ont démarré à temps plein. C’est une université qui a dé-marré avec le système LMD (Licence Master Doctorat), qui de nos jours est un système mondialement reconnu et qui est la référence aujourd’hui. Il n y a pas de mutations à faire dans ce sens et tous les enseignants et formateurs tra-vaillent avec le système LMD

Quels sont vos projets par rapport à la redynamisation de l’Université As-sane Seck de Ziguinchor ?

Je ne parlerai pas de redynamisation, mais plutôt des projets qui sont en cours et que nous avons démarré. Nous voulons d’abord faire de cette univer-sité, une université sous-régionale car n’oublions pas que la région de Ziguin-chor a une position extrêmement favo-rable. Cette institution se trouve entre 2 pays. Vous avez les 2 Guinées (Gui-née Conakry et Guinée Bissau) au sud, et au nord nous avons la Gambie. Ce

qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire en allant vers le Sénégal Oriental, il y a le Mali. Donc la région de Ziguinchor a une position stratégique et le dévelop-pement s’accorde à cela.

Le développement aussi veut que l’on fasse de Ziguinchor un pôle universi-taire régional. Pourquoi ?

Parce qu’aujourd’hui, nous voulons po-lariser des enseignements qui peuvent interesser les différents étudiants de ces pays, qui n’auront plus besoin d’aller plus loin pour chercher des enseigne-ments de qualité. C’est dans ce sens que nous avons commencé dans un pre-mier temps, par mettre sur pied une bibliothèque, qui a été conçue dès les premières années pour un effectif très réduit. Mais aujourd’hui, c’est une bi-bliothèque qui a grandi, pas physique-ment, mais de par les ressources nu-mériques qui ont été acquises. Je peux dire aujourd’hui que nous avons une bibliothèque fournie, à la dimension des autres grandes universités. Nous avons eu une politique d’investisse-ment qui commence à porter ses fruits et nous sommes dans un système de numérisation, où les étudiants peuvent

focuS

Courfia KébaDiawararecteur de l’université Assane seck de Ziguinchor

Page 17: Africa's management #1

17juin . 15 Africa’s Management

bénéficier d’une bonne documentation qui sera à la hauteur de leurs besoins. L’autre volet consiste aussi à développer les nouvelles techniques de l’information et de la commu-nication. Les NTICS sont pour nous, un défi au niveau de l’université Assane Seck dans le cadre de notre contrat de performance. Nous sommes en train de nous équiper aussi bien en matériel informatique, et d’un réseau wifi avec l’in-terconnexion des universités.

En somme, nous sommes dans cette dynamique. Pas pour avoir forcément un grand espace, mais nous pouvons avec le numérique aujourd’hui et avec le développement des TIC, acquérir une certaine dimension qui permettront à nos étu-diants de bénéficier d’une formation de qualité. D’autant plus que, je le répète, l’université est née avec le système LMD, qui est conforme à la règlementation des universités internatio-nales.

Comment voyez-vous l’université Assane Seck dans les prochaines années ?

Disons que dans le présent, elle est en train de monter en puissance, tant du point de vue des effectifs des étudiants, que du côté du personnel administratif. Donc c’est une uni-versité qui grandit. La preuve en est que les infrastructures sont très en retard par rapport à cette montée en puissance dont je suis en train de vous parler. Il faut aussi reconnaitre qu’elle est sur une dynamique de progression, qui fait irré-versiblement, qu’elle va occuper une position régionale et in-ternationale. C’est une université qui sera ouvert au monde extérieur, à l’image des autres universités. Elle va briller par la pertinence et par la qualité de sa formation et de ses for-mateurs. Elle est en train d’acquérir de l’expérience et les pro-duits qui en sortiront seront très compétitifs sur le marché.

En résumé, l’université Assane Seck dans les prochaines années sera une institution qui va être au coeur des préoc-cupations de la société, en tenant compte effectivement des potentialités locales avant d’envisager une ouverture vers le monde extérieur. Je dois vous rappeler que nous comptons un département de tourisme, qui est en train de former des jeunes sénégalais dans le cadre du développement touris-tique. Ces jeunes une fois opérationnels vont redynamiser ce secteur, qui se trouve dans une léthargie, surtout dans la région sud du pays. Toujours concernant le développement de l’université Assane Seck dans un futur immédiat, on a eu l’idée de mettre sur pied un département d’agro foresterie. Ce département ne se limitera pas seulement à former des

étudiants. Ces derniers une fois leur formation terminée vont descendre sur le terrain, pour impacter de façon posi-tive sur la qualité de vie des sénégalais. Le dernier élément le plus important est L’UFR de la Santé, qui aura comme objec-tif l’amélioration du taux de couverture sanitaire des popu-lations. Cela est d’autant plus important que nous sommes dans un cadre de partenariat avec la municipalité de la ville de Ziguinchor, que nous félicitons au passage.

Notre université a aussi une politique de recrutement, en se dotant de plusieurs agrégés. Nous avons un agrégé en gy-nécologie, en maladies infectieuses, en santé publique, aussi nous venons de recruter un autre médecin agrégé. Et nous poursuivrons cette politique pour couvrir toutes ces spécia-lités. Voilà en résumé l’ambition de cette université.

Quels conseils donneriez-vous à vos étudiants ?

Je ne leur donnerai pas de conseils mais je leur ferai plutôt des encouragements. Je veux les encourager, car ce sont des étudiants qui sont en phase avec leur époque. Ce n’est pas pour rien qu’avec la Banque Mondiale et les contrats de per-formance, nous avons initié le programme « un étudiant, un ordinateur ».

Ces étudiants sont en train d’exploiter leurs capacités de for-mation, avec des moyens technologiques appropriés. Je veux les encourager dans ce sens en leur facilitant la formation et en mettant à leur disposition, un réseau internet avec un débit très accessible et convenable. Comme je l’ai souligné tout à l’heure, avec notre montée en puissance, les effectifs commencent à être considérables et le débit ne doit pas être en retard.

Nous avons dans ce sens un cadre de représentation avec leurs représentants, qui sont dans une dynamique de construc-tion, et surtout la priorité pour ces étudiants c’est d’étudier. Nous avons compris à travers les différentes rencontres que nous avons avec eux, que ce sont des étudiants qui mettent en avant leur formation. Ce sont des étudiants qui sont très attachés à la qualité des enseignements que nous dispensons, et nous les encourageons vivement dans ce sens.

Je dois dire qu’ils sont sur la bonne voie et qu’actuellement ils font la fierté de cette université Assane Seck de Ziguinchor.

Page 18: Africa's management #1

18 Africa’s Management juin . 15

Construit en 1954 aux Pays-Bas1 pour la socié-té Messageries du Sénégal. Il servit de caboteur pour le transport des marchandises et de pas-sagers sur le fleuve Sénégal au départ de Saint-Louis, jusqu’en 1970.

MogdadBou El

Abandonné pendant quelques années sur les quais de Saint-Louis du Sénégal, il est racheté pour servir de bateau de tourisme à partir de 1980 au Sénégal ainsi qu’en Sierra Leone et en Guinée-Bissau. Il est restauré en 2005 et assure à nouveau des croisières sur son fleuve d’origine.

Contact:Compagnie du Fleuve

Tel : (00 221) 33 961 56 89Fax : (00 221) 33 961 83 20

E-Mail : [email protected]

découverte

Page 19: Africa's management #1
Page 20: Africa's management #1

20 Africa’s Management Juin . 15

Le travaiL de L’ingénieurQui dit « Ingénieur « dit « compétences techniques «. Le travail essentiel de l’Ingénieur ne consiste-t-il pas à pous-ser toujours plus en avant l’évolution des techniques et technologies pour développer et produire sans cesse des produits nouveaux

Pourquoi l’Ingénieur devrait-il être un Manager ?

Quand on parle « Management «, on pense généralement à la Gestion des Entreprises, aux stratégies industrielles, aux bilans, … à des travaux de spécialistes. On oublie alors que dès que plusieurs personnes oeuvrent ensemble pour un objectif commun, leur réussite commune est due à un Management efficace.

Ce Management là, chaque Ingénieur doit être capable de l’effectuer avec succès car c’est, et ce sera ce sera de plus en plus une grande part de son travail. En effet, après quelques années de carrière purement technique, l’in-génieur se trouve amené à prendre des responsabilités, à mener des affaires et à diriger des hommes. C’est souvent une mutation difficile. Mentalement formé à ne traiter que des problèmes techniques, l’ingénieur se trouve soudain confronté à de nombreux problèmes auxquels il n’est pas toujours bien préparé : organisation, relations humaines, travail en équipe, communication…

Dans la suite de sa carrière, la part de Management ne fera que grandir.

L’aCCéLération du ProCessusLa situation actuelle de l’économie amène chaque Ingé-nieur à effectuer les tâches de Management de plus en plus tôt, si ce n’est dès le début de sa carrière, pour de nom-breuses raisons.- Les produits sont de plus en plus complexes : le travail en équipe est une impérieuse nécessité.

KnowLedge ManageMent

techniqueManagement&*** Deux compétences complémentaires indispensables à l’Ingénieur

1

2

Page 21: Africa's management #1

21juin . 15 Africa’s Management

- La concurrence internationale néces-site un développement rapide des pro-duits: c’est le plus rapide qui gagne. Cela implique une très bonne organisation avec des objectifs bien définis. La struc-ture par Projet est une bonne réponse à ce besoin- La maîtrise des Projets passe par la Gestion simultanée de la Qualité, des Délais et des Coûts- L’évolution technologique est très ra-pide : il faut pouvoir intégrer rapidement les nouveautés dans les produits. Cela implique d’abord une bonne informa-

tion, puis une organisation souple et des équipes dynamiques et motivées- La croissance extrèmement forte de certains secteurs implique de définir de nouveaux métiers, de créer de nouvelles sociétés : il faut alors, dès le départ créer des structures, recruter et former du per-sonnel, l’intégrer rapidement dans des équipes

tâChes de ManageMentLe mot « tâche « est ici utilisé à dessein car au même titre qu’un projet ne peut

arriver correctement à son terme que si toutes les tâches ont été réalisées, le Management ne sera efficace que si toutes les tâches suivantes sont correc-tement effectuées.

Enoncer ces tâches peut sembler relever de l’évidence, cependant, l’expérience montre que bien peu de Managers traitent l’ensemble de ces tâches dont ils n’ont parfois que peu conscience, c’est pourquoi nous allons les examiner suc-cessivement afin de mieux en mesurer l’importance.

3

• organiserOrganiser, c’est bien sûr la première fonction qui vient à l’esprit quand on parle de manager un groupe. Organiser, c’est tracer le cadre de travail de l’Equipe et définir la position de chacun. C’est ce qui permet à chacun de se situer sans ambiguïté dans le groupe. Organiser, c’est d’abord choisir les hommes et les femmes de l’Equipe. C’est les recruter, non pas en fonction du seul besoin immédiat, mais surtout en fonction de leur person-nalité et de leur capacité à travailler en équipe : il y faut de l’in-tuition et de la psychologie .C’est aussi être capable de trouver la juste place à chacun, celle où il sera le plus efficace. Organiser, c’est aussi obtenir les moyens matériels et les locaux nécessaires au travail et ceci demande généralement beaucoup d’énergie !

L’organisation nécessite également la mise en place de règles de fonctionnement en communauté, de choix de méthodes de tra-vail et une définition claire des missions et du pouvoir de déci-sion de chacun.

• aniMerAnimer, c’est donner le mouvement et c’est donner une âme. C’est au préalable définir clairement le sens du mouvement : les objectifs à court et moyen terme ainsi qu’une vision du futur. C’est donner une vie au groupe en favorisant les échanges par des réunions et de nombreux contacts avec tous. Animer, c’est créer en permanence une dynamique pour que la routine ne s’installe pas, c’est encourager l’innovation, l’évolution dans les méthodes de travail ; c’est créer des évènements tels qu’une pe-tite fête de temps en temps pour célébrer un succès collectif ou une promotion.

C’est aussi pratiquer un Management « sur le terrain « permet-tant de comprendre les situations réelles vécues par chacun.

• MotiverLa motivation, c’est le moteur qui va pousser l’individu à tra-vailler avec ardeur. La découverte des motivations de chacun permet au manager de placer chaque personne dans une situa-tion où elle sera tout à la fois heureuse d’effectuer son travail et efficace dans la réalisation de celui-ci.Parmi les sources de motivation, on citera l’intérêt du travail, les responsabilités et la reconnaissance envers la personne et son travail. Le salaire n’est pas suffisant pour assurer la moti-vation, mais, à coup sûr, on peut dire qu’un salaire insuffisant est une source de démotivation. Les conditions générales dans lesquelles le travail s’effectue tant psychologiques (ambiance dans l’équipe, relations avec les collègues et le responsable) que matérielles ( local, bureau, utillage,..) ont une influence évidente sur la motivation.

Pour le manager, savoir motiver chacun est évidemment la condition de réussite de l’équipe, c’est un travail à la fois rela-tionnel et décisionnel. Relationnel car cela nécessite rencontres et connaissance des autres. Décisionnel, car c’est aussi savoir mettre chacun à sa bonne place, donc décider des changements ou des mutations .

• CoMMuniquerLe Manager doit déjà s’imprégner du fait que communiquer est une chose très difficile et qu’au delà des mots parlés ou écrits il peut y avoir des interprétations très différentes entre les indivi-dus suivant leur culture, leur état d’esprit, leur vécu et le moment de lacommunication.

Comprendre que les autres peuvent interpréter les choses autre-ment que soi est déjà le préalable à la mise en place d’une poli-tique de communication efficace. Il faut bien sûr distinguer la communication interpersonnelle, qui permet aux personnes de mieux se connaître et se comprendre, de la communication de

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Page 22: Africa's management #1

22 Africa’s Management Juin . 15

KnowLedge ManageMent

type « information « qui est souvent plus technique et unidirectionnelle.

Le Manager aura donc deux missions. La première sera de bien communiquer avec son équipe et de favoriser la communica-tion entre les membres de l’équipe et avec les interlocuteurs externes. La deuxième mission sera d’organiser les circuits d’in-formation pour que les données de travail puissent être utilisées par tous ceux qui en ont besoin sans pour autant les noyer sous un flot d’informations inutiles.

Pour le Manager, communiquer implique aussi une grande disponibilité : c’est une politique de porte ouverte, c’est accepter d’être interrompu dans ses travaux per-sonnels, mais cela permet de comprendre les autres, de les aider et de s’informer de la situation du travail.

• Faire-FaireL’objectif essentiel du Manager est de faire-faire le travail par les autres, ce qui consiste à déléguer la réalisation de cer-taines tâches ou de certaines missions à ses collaborateurs.La délégation devrait être naturelle pour le Manager car c’est la seule façon pour lui de se dégager suffisamment du quotidien pour prendre de la hauteur de vue et pour assurer une bonne disponibilité. Hélas, la délégation est souvent ressentie par cer-tains Managers peu sûrs d’eux comme une perte de pouvoir, c’est pourquoi on voit tant de responsables débordés, … et fiers de l’être. Ils pensent donner l’exemple de grands travailleurs mais ce ne sont souvent que des chefs dépassés, mal orga-nisés et qui ne font pas assez confiance à leurs collaborateurs !

Un autre frein à la délégation, c’est l’ur-gence. Il n’est pas possible de déléguer une tâche que l’on sait bien faire à quelqu’un qui ne l’a jamais fait lorsque le travail est

pressé. Il faut déléguer en période calme pour que les gens soient efficaces ensuite. La délégation nécessite une période de formation et d ‘apprentissage : c’est un in-vestissement.

La délégation bien comprise s’accom-pagne d’un contrôle des actions et d’un soutien à la personne à qui on a confié le travail :deux tâches essentielles dans le travail au jour le jour du Manager. Le contrôle implique une bonne connaissance de la réalité. En plus des compte-rendus qui lui seront faits par ses collaborateurs, le Manager s’informera aussi par toutes les sources possibles et en particulier par recueil d’informations sur le terrain (bu-reaux,labos,…)

• gérerC’est s’occuper du quotidien, de l’avan-cement du travail,des problèmes tech-niques,de la disponibilité du personnel, des plannings et des coûts. C’est aussi s’occuper du personnel, des embauches, des départs, des absences, des congés, des conflits. C’est souvent ce qui prend 100% du temps si l’on n’y prend pas garde !

• anaLyserLe Manager doit « sortir le nez du gui-don « pour analyser la situation avec une certaine hauteur de vue. Il doit se donner certains critères de mesure afin de déter-miner la productivité du groupe, l’évolu-tion des délais, des coûts et la situation du personnel.

Il doit aussi prendre un peu de recul pour s’analyser lui-même : comment gère-t-il son temps, quels sont ses problèmes re-lationnels, ses connaissances, ses aspira-tions,…

• déCiderLe temps n’est plus où le chef était celui qui décidait de tout, mais la responsabilité du Manager est de faire en sorte que les décisions nécessaires soient prises. En ef-fet, son but est d’impliquer au maximum tous les membres se son équipe dans les décisions afin que chacun se sente parti-culièrement acteur et responsable. Il de-vra donc tout faire pour obtenir un large consensus sur les décisions qui seront prises collectivement.

Malgré tout, dans un certain nombre de cas, il pourra y avoir des avis divergents au sein de l’équipe. Dans ce cas le de-voir du Manager sera de trancher et de convaincre les opposants de suivre la dé-cision effectuée. Le pire à éviter est l’ab-sence de décision qui crée une situation d’incertitude et de manque d’objectif, ce qui entraine une situation démotivante.

• Prévoir«Gouverner,c’est prévoir ! « Cet adage bien connu s’applique évidemment au Mana-ger. Celui-ci doit toujours avoir une lon-gueur d’avance sur son équipe en terme de projection dans le futur. Prévoir, c’est envisager l’évolution du travail, du mar-ché, des clients. C’est estimer les investis-sements, les moyens humains et matériels de demain, c’est planifier à long terme. C’est aussi penser à l’évolution de chacun : son travail, ses responsabilités, les promo-tions et augmentations à envisager. C’est l’absence de prévision sérieuse qui crée des situations de rupture, l’inadéquation des besoins et des moyens, les licencie-ments, les fermetures d’usine,…C’est gé-néralement l’incompétence des Managers en matière d’estimation et de préparation à l’avenir qui génère les graves problèmes sociaux.

tâChes teChniquesDans toutes les tâches de Management que nous venons d’envisager, la Technique sera, bien sûr, omniprésente, puisque c’est l’objectif de l’équipe ou du Service. C’est grâce à ses connaissances techniques que le Manager pourra comprendre les problèmes de ses collaborateurs, leur délé-

guer judicieusement le travail et contrôler celui-ci. Mais en plus, l’Ingénieur aura souvent à réaliser lui-même un cer-tain nombres de travaux techniques (avant-projets, tâches d’étude,..) qu’il devra gérer au même titre que les tâches de ses collaborateurs.

4

Page 23: Africa's management #1

23juin . 15 Africa’s Management

5L’équiLibre teChnique-ManageMentL’Ingénieur doit acquérir très tôt les compétences en Management lui per-mettant de maîtriser toutes les tâches que nous avons envisagées. Ces com-pétences seront confortées par l’expé-rience qu’il accumulera au contact des réalités, mais devront s’enrichir d’une

réflexion approfondie sur les tâches et les responsabilités du Manager. Ainsi sa double compétence en Technique et en Management permettra à l’ In-génieur-Manager d’assurer le Mana-gement d’Equipes Techniques telles que équipe de Projet, équipe-produit,

service d’étude, groupe de production, service après-vente,…, avec une effica-cité assurant tout à la fois la satisfaction de ses Clients, de son Entreprise, de son Equipe,…. et de lui-même.

Page 24: Africa's management #1
Page 25: Africa's management #1

25juin . 15 Africa’s Management

Santé

Ramadan& santé

Le Ramadan s’adresse à tous les musulmans à partir de la puberté. Mais tout le monde peut-il le pratiquer ? Quelles sont les contre-indications ? Les femmes enceintes ou les diabétiques peuvent-ils faire ce jeûne ?...

Les réponses du Dr Nabil Assad, médecin nutritionniste et diabétologue.

Tout le monde peut-il pratiquer le Ramadan ?

Le Ramadan est un jeûne court puisqu'il débute tous les jours au lever du soleil pour se terminer au coucher du soleil , durant un mois.. Il est en général, sans danger pour la santé des pratiquants. Ce sont plutôt les repas lors de la rupture, festifs et familiaux qui sont redoutables. De nombreuses personnes prennent du poids pendant cette période ! Et je vois souvent des diabétiques hospi-talisés après le Ramadan non pas à cause des restrictions alimentaires, mais à cause de ces repas trop co-pieux ! L'important est de ne pas faire d'excès lors de la rupture du jeûne.

Y-a-t-il des contre-indications à la pratique du jeune du Ramadan ?

Oui, il y a des contre-indications : les patients diabétiques traités à l'in-suline et qui ne sont pas équilibrés, les problèmes d'insuffisance rénale, de maladie cardiaque... et toutes les pathologies qui ne peuvent pas sup-

porter un jeûne même court. Bien sûr, en cas de maladie (grippe, diar-rhées....) ou d'hospitalisation, il ne faut pas débuter le Ramadan.

Les patients diabétiques peuvent faire le Ramadan ?

Les gens qui ont un diabète non insulinodépendant, traités avec des antidiabétiques oraux, peuvent normalement faire le ramadan. Ce-pendant, ceux qui ont un diabète de type 2 traité aux sulfamides doivent ajuster la posologie, et faire contro-ler plus fréquemment leur niveau glycémique. Il faut qu'ils demandent conseil à leur médecin.

Pour les diabétiques traités par de l'insuline, il est impératif de consul-ter son diabétologue. Celui-ci pour-ra alors prévoir un protocole d'in-sulinothérapie fonctionnelle. Les principaux risques pour les diabé-tiques sont les excès lors de la rup-ture du jeûne et la non adaptation de leur traitement antidiabétique au cours de cette période de jeune.Peut-on faire le ramadan pendant

la grossesse ?

Personnellement, je déconseille aux femmes enceintes de pratiquer le jeûne du Ramadan. Je ne pense pas qu'il faille les y encourager pendant cette période. Néanmoins, pour celles qui tiennent absolument à le faire, une surveillance médicale ac-crue est nécessaire.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui font le Ramadan pour équilibrer leur alimentation ?

D'abord, il faut prendre un petit-dé-jeuner consistant le matin avant le lever du soleil . Pour la rupture du jeûne le soir, il est essentiel de dou-bler la prise des repas. Je conseille de faire un repas au moment de la rupture du jeune qui ne soit pas trop copieux, et d'en faire un autre trois heures après. Il est important d'es-sayer de garder trois repas sur les 24 heures et d'éviter les excès...

Page 26: Africa's management #1
Page 27: Africa's management #1

27juin . 15 Africa’s Management

Le jeune Sénégalais qui entre dans la vie est confronté à un double handicap né de son éducation à la maison et de son instruction à l’école : la confiance en soi et l’entrepreneuriat y sont absents. A la maison, l’éducation traditionnelle confinée dans des valeurs rigides de non-expression individuelle (il ne faut pas poser trop de questions et ne pas outrepasser les tabous) ; à l’école, le système est colonial colbertiste, c’est-à-dire qu’il n’apprend pas à faire, fabriquer,

inventer ou innover.

Or, le monde d’aujourd’hui et celui de demain portent les sceaux de la confiance en soi et de l’entreprenariat. Quel que soit le domaine considéré, culture, économie, nouvelles technologies ou autres, ces sceaux sont indélébiles. Sans confiance en soi et entreprenariat, on n’aurait jamais entendu parler de Nelson Mandela, Bill Gates, Barack Obama, IPhone, écran plat, Youssou Ndour, Kayne West, Rihanna, Google, YouTube, Facebook, Instagram ou n’importe quel

personnes ou outils qui sont notre monde.

Si nous n’avons pas encore conquis le monde, c’est parce que la confiance en soi et l’entreprenariat ne sont pas encore au point à Galsen. Nous somme bénis de Dieu par nos potentialités : mer, trois fleuves, 14 lacs, toutes sortes de richesses naturelles, du soleil à gogo, une terre fertile, des jeunes valides, des personnes intelligentes. Que nous manque-t-il pour jouer les premiers rôles dans le monde ? La foi en nous-mêmes, le savoir utile et le travail acharné. Ce qui revient à la confiance en soi et à l’entreprenariat. Ceux qui ont toujours réussi hier et aujourd’hui, ceux qui réussiront demain et après-demain en ont à revendre. Les éducateurs dans les maisons, les écoles et les médias, les gouvernants au plus haut niveau doivent en faire un leitmotiv. Les jeunes Sénégalais sont merveilleux en talents, intelligence et forces de la vie. Le guiss-guiss, le ngeum, le xel, le jom, le ngor, le fit, le mougn sont les centres de gravité de la confiance en soi et de l’entreprenariat. C’est bien des valeurs de chez nous. Mettons-les chez nos jeunes et, bientôt, nous serons sur le toit

du monde.

CONFIANCE EN SOIET ENTREPRENARIAT

cHronique

Page 28: Africa's management #1
Page 29: Africa's management #1

29Juin . 15 Africa’s Management

cinéMa

Date de sortie: 10 juin 2015 (2h5min) Réalisé par Colin TrevorrowGenre: Aventure , Action , Science fic-tion

jurassic world

synopsis:L’Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure créa-

tion de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d’attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Date de sortie: 22 janvier 2014 (2h13min) Réalisé par Steve McQueen (II)Genre: Drame , Historique

12 Years a Slave

synopsis:Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.Solomon Northup, jeune homme

noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plan-tation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste cana-dien et cette rencontre va changer sa vie…

Date de sortie: 22 avril 2015 (2h22min) Réalisé par Joss WhedonGenre: Action , Aventure ,Science fiction

avengers:L’ère d’ultron

synopsis:

Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terri-fiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

Date de sortie: 1 avril 2015 (2h17min) Réalisé par James WanGenre: Action

fast and furious

synopsis:Dominic Toretto et sa «famille» doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort

de son frère.

Date de sortie: 7 janvier 2015 (2h17min)Réalisé par Angelina Jolie Genre: Guerre , Biopic , Drame

invincible

synopsis:L’incroyable destin du coureur olympique et héros de la Seconde Guerre mondiale Louis «Louie»

Zamperini dont l’avion s’est écrasé en mer en 1942, tuant huit membres de l’équipage et laissant les trois rescapés sur un canot de sauvetage où deux d’entre eux survécurent 47 jours durant, avant d’être capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonniers de guerre.

Page 30: Africa's management #1

30 Africa’s Management Juin . 15

gaStronoMie

Cousine éloignée de la crème brûlée, la crème caramel se

distingue par la texture liquide de son ingrédient principal.

Le caramel, obtenu par cuisson du sucre, sert à napper, gla-

cer ou entourer de coulis nombre de pâtisseries.

Cette crème dessert nappée d’une couche de caramel - à

l’origine mystérieuse - se déguste partout dans le monde.

Ses variantes les plus célèbres se trouvent en Bretagne, avec

sa version au beurre salé, en Amérique Latine où on l’asso-

cie à la confiture de lait ou encore au Vietnam où le caramel

est remplacé par du café noir.

Petite histoire de la recette

caramelFlan

Ingrédientspour 4 personnes

• 1/2 l de lait tiède• 1 citron• 225 g de sucre• 3 œufs + 2 jaunes• 2 cuillères à soupe d'eau

chaude

Réalisation• Difficulté : Facile• Préparation : 15 mn• Cuisson : 45 mn• Temps Total : 1 h

Préparation de la recette :

Préparez le caramel :

- Dans une petite casserole, laissez frémir d’eau et 75 g de sucre.- Tournez fréquemment avec une cuillère en bois. Pendant ce temps....

Préparez la crème :

- Faites bouillir le lait, le reste du sucre, et la gousse de va-nille coupée en 2 dans le sens de la longueur. - Hors du feu, ajoutez à la préparation les les 4 oeufs (en-tiers) battus. Mélangez le tout. - Lorsque votre caramel à doré, versez-le dans un plat en pyrex. Versez ensuite la crème par-dessus. - Enfournez le plat AU BAIN-MARIE dans un four à 180°C pendant 20 à 30 mn. - Vérifiez la cuisson avec une pointe de couteau. Elle doit ressortir sèche après avoir été plantée dans le flan.

Laissez refroidir...

Page 31: Africa's management #1
Page 32: Africa's management #1

Le magazine sur le Businesset le Management en Afrique

...