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Agricultureensemble des activités économiquesayant principalement pour objet laculture des terres
Scènes agricoles provenant du tombeau de Nakht,Thèbes (Égypte), dix-huitième dynastie
L’agriculture (du latin Agricultura,composé à partir d'Agri, issu de ἀγρός,*h₂éǵros , masculin, Agros : « champ », et,de cultura, cultiver[1]) est un processuspar lequel les êtres humains aménagentleurs écosystèmes et contrôlent le cyclebiologique d'espèces domestiquées,dans le but de produire des aliments etd'autres ressources utiles à leurssociétés[2],[3]. Elle désigne l’ensemble dessavoir-faire et activités ayant pour objet
Culture intensive de pomme de terre en pleinchamp, Maine (États-Unis)), 2002
la culture des sols, et, plus généralement,l’ensemble des travaux sur le milieunaturel (pas seulement terrestre)permettant de cultiver et prélever desêtres vivants (végétaux, animaux, voirechampignons ou microbes) utiles à l’êtrehumain.
La délimitation précise de ce qui entre ounon dans le champ de l’agricultureconduit à de nombreuses conventionsqui ne font pas toutes l’objet d’unconsensus. Certaines productionspeuvent être considérées comme nefaisant pas partie de l'agriculture : lamise en valeur de la forêt (sylviculture),l’élevage d’animal aquatique
(aquaculture), l’élevage hors-sol decertains animaux (volaille et porcprincipalement), la culture sur substratartificiel (cultures hydroponiques)... Misà part ces cas particuliers, on distingueprincipalement la culture pour l'activitéconcernant le végétal et l'élevage pourl'activité concernant l'animal.
L'agronomie regroupe, depuis le���e siècle, l’ensemble de laconnaissance biologique, technique,culturelle, économique et sociale relativeà l'agriculture.
En économie, l’économie agricole estdéfinie comme le secteur d'activité dontla fonction est de produire un revenu
financier à partir de l’exploitation de laterre (culture), de la forêt (sylviculture),de la mer, des lacs et des rivières(aquaculture, pêche), de l'animal deferme (élevage) et de l'animal sauvage(chasse)[4]. Dans la pratique, cet exerciceest pondéré par la disponibilité desressources et les composantes del'environnement biophysique et humain.La production et la distribution dans cedomaine sont intimement liées àl'économie politique dans unenvironnement global.
Article détaillé : Histoire de l'agriculture.
Histoire
L’agriculture est apparue à partir de 9 000av. J.C., indépendamment dans plusieursfoyers d'origines, dont les mieux connusà ce jour se trouvent au Moyen-Orient, enChine, en Méso-Amérique ainsi qu'enNouvelle-Guinée. C'est ce que l'on aappelé la révolution néolithique. À partirde ces foyers, l'agriculture s'est diffuséeen moins de 9 000 ans sur la plus grandepartie de la terre[5]. Néanmoins, au���e siècle, 20 % de l'humanité avait
Les foyers de l'agriculture.
encore un mode de vie chasseur-cueilleur[6].
L'apparition de l'agriculture aprobablement entraîné de nombreusesmodifications sociales : apparition desociétés de classe, aggravation desinégalités hommes-femmes,augmentation importante de lapopulation mondiale mais dégradationde l'état sanitaire général despopulations, entraînant le passage à unnouveau régime démographiquecaractérisé par une forte mortalité et uneforte natalité[7],[8],[9].
En se répandant dans les zonesprécédemment couvertes de forêts, elle
a donné naissance à des systèmes deculture sur abatis-brûlis, tandis que dansles écosystèmes de prairie et de steppe,elle a donné naissance à des systèmesagricoles pastoraux. À la suite de laprogressive augmentation de lapopulation, les forêts ont régressé et lessystèmes de culture sur abatis-brûlis ontlaissé la place à une série diversifiée desystèmes agraires : systèmes basés surla maîtrise complexe de l'irrigation(Mésopotamie, Égypte, Chine, Andes),systèmes de riziculture aquatique,systèmes de savane, systèmes deculture attelée légère (dans l'EmpireRomain). À la suite de la révolutionagricole du Moyen Âge, les systèmes
d'agriculture attelée légère européens(caractérisés par l'usage de l'araire)donnent naissance aux systèmes deculture attelée lourde (caractérisés parl'usage de la charrue)[5].
À la suite de l'échange colombien, àpartir de 1492, l'intensification ducommerce maritime mondial et la miseen contact de l'ancien et du nouveaumonde modifient fortement les systèmesagraires, en permettant aux plantescultivées américaines (maïs, pomme deterre, tomate, piment, haricot...) de sediffuser en Europe, Afrique et Asie. Demême, les plantes et animauxdomestiques de l'ancien monde
pénètrent en Amérique. Cet échangecontribuera à la mise en place dusystème des plantations et à lacolonisation de l'Amérique. Cet échanged'espèce concerne aussi lesbioagresseurs, qui sont introduits dansde nouveaux territoires[10].
La révolution agricole du �����e siècle(parfois appelée première révolutionagricole), née en Angleterre et aux Pays-Bas, basée sur la suppression de lajachère et une meilleurecomplémentarité entre élevage etcultures, augmente la productivitéagricole de l'Europe (sans toutefois
atteindre celle des systèmes rizicolesd'Asie du Sud-Est)[5].
Au ���e siècle, la révolution industrielleconduit à une première phase demécanisation de l'agriculture. Ledéveloppement de l'agronomie pendantce siècle conduit aux premièrespratiques modernes de chaulage et defertilisation. Le ���e siècle est égalementcaractérisé par la colonisationeuropéenne de nouvelles terres agricoles(en Amérique du Nord, en Argentine, enRussie, en Australie et en Nouvelle-Zélande) et par l'expansion du systèmedes plantations. Les premiers engraisazotés chimiques sont produits
industriellement dans les années 1910(par le procédé Haber-Bosch,principalement). Mais ce n'est qu'à partirde 1945 que l'agriculture d'Europe etd'Amérique du Nord voit uneintensification massive de sa productionpar le recours simultané à lamotorisation (tracteur, moissonneuse-batteuse, récolteuse automotrice...), à lamécanisation, aux engrais chimiques,aux pesticides et à de nouvelles variétésvégétales adaptées à ces conditions(céréales à paille courte, par exemple).Se développe en parallèle l'élevage hors-sol. Le développement de la recherche etdu conseil agronomique est égalementun élément clé de ce processus (en
France, par exemple par la création del'INRA et des instituts techniquesagricoles, développement del'enseignement agricole). Cetteintensification accélère fortement lephénomène d'exode rural, qui avaitcommencé en Europe vers 1870, ainsique la spécialisation des régions et desexploitations agricoles dans quelquesproductions. En France, la Bretagne sespécialise dans l'élevage intensif, l'Île-de-France dans les grandes cultures(céréales, betterave...), le pourtourméditerranéen dans la vigne et les fruitset légumes, etc.[5].
Dans les pays en développement, unprocessus de modernisation analogue seproduit, la révolution verte, basée sur denouvelles variétés de plantes, desintrants et la maîtrise de l'irrigation.Néanmoins, au début du ���e siècle, lamajorité de la paysannerie des pays duSud n'a pas accès aux techniques de larévolution verte[5].
Dans la dernière moitié du ��e siècle, ladéprise agricole, diverses criseséconomiques de l'agriculture intensive,plusieurs crises environnementales etsanitaires, ainsi que le développement dela prise de conscience environnementale,conduisent à une critique des
conséquences sociales etenvironnementales de l'intensificationagricole. Elles conduisent à la création età la diffusion de modèles agricolesalternatifs (agriculture biologique,agriculture durable, agriculture paysanne,agroécologie...) plus respectueux del’environnement[5].
Au début du ���e siècle, l’agriculturemondiale est « soumise à un triple défi :produire plus, développer de nouvellescultures et, surtout, produire autrementpour répondre aux attentes d’un publicde plus en plus sensibilisé à sa santé etaux risques environnementaux. Selon lesspécialistes mondiaux en la matière, les
agriculteurs devront inévitablements’adapter à des contraintes que l’on voitdéjà se profiler : la hausse des prix del’énergie, l’ouverture des marchésinternationaux, le retrait du marché deplusieurs fongicides à large spectre, leschangements climatiques et l’émergencede nouvelles maladies[11] ».
Malgré l'exode rural massifcontemporain, la population agricoleactive serait d'environ 1,34 milliard depersonnes soit près de 43 % de lapopulation active mondiale.
L'agriculture recouvrait 37,7 % des terresémergées en 2013[12].
Article détaillé : Principales productionsagricoles en valeur.
L'agriculture assure principalementl'alimentation des humains. Elle produitégalement l'alimentation du bétail(cultures fourragères, prairies). En outre,l’agriculture produit un nombre importantde produits tels que des peaux d’animaux
Production agricole
Bottelage de la paille après la moisson à Pregny-Chambésy, en Suisse, 2016.
(cuir, fourrure), de la laine, des engrais(fumier, lisier, farines animales, engraisverts), des produits destinés à l’industrie(éthanol, biodiesel, fécule, caoutchouc,fibres textiles d'origine végétale), desplantes vertes et fleurs, du bois et desmatériaux de construction (paille,isolants d'origine végétale). Ellereprésente un maillon indispensabledans la chaîne agroalimentaire, en luiassurant l’approvisionnement enmatières premières (fécule, oignon,céréale, fruit, etc.).
La culture, ou production végétale, estdivisée en grandes cultures (céréales,oléagineux, protéagineux et quelques
légumes), arboriculture fruitière,viticulture (production du raisin),sylviculture et horticulture.
L'élevage, ou production animale, vise àfaire naître et élever des animaux pour laconsommation directe (viande, poisson)ou pour leurs produits secondaires (lait,œuf, laine, miel, soie, etc). Lesexploitations agricoles peuvent parexemple orienter leur production vers lesbovins, les porcins, les ovins/caprins, lesgranivores, l'aquaculture, l'héliciculture...
La valeur de la production agricolemondiale est estimée à 3 100 milliardsde dollars américains en 2014, soitenviron 4 % du PIB mondial[13].
Principales productions végétales mondiales (2014)[13]
Culture Superficie cultivée (1 000 ha) Production totale (1 000 tonnes)
Blé 220 417 729 012
Maïs 184 800 1 037 791
Riz 162 716 741 477
Soja 117 549 306 519
Orge 49 426 144 486
Sorgho 44 958 68 938
Colza 36 117 73 800
Cotonnier 34 747 79 069
Millet 31 432 28 384
Haricot graines 30 612 26 529
Canne à sucre 27 124 1 844 246
Arachide 26 541 43 915
Tournesol 25 203 41 422
Manioc 23 867 268 277
Pomme de terre 19 098 381 682
Palmier à huile 18 697 274 618
Pois chiche 13 981 13 730
Niébé 12 610 5 589
Cocotier 11 939 60 511
Principaux élevages mondiaux (2014)[13]
Espèce Nombre (1000 têtes) Nombre (1000 ruches)
Poulet 21 409 683
Canard 1 131 984
Lapin et lièvre 769 172
Dinde 462 873
Autres oiseaux 359 302
Bovin 1 474 526
Mouton 1 195 624
Chèvre 1 011 251
Porc 985 673
Buffle 194 463
Cheval 58 832
Ânes, mules, camélidés 89 549
Abeille 83 446
Principales productions animales mondiales (2014)[13]
Production Quantité (1000 tonnes)
Lait 791 792
Viande (volailles) 112 933
Oeuf 112 933
Viande (bovins et buffles) 68 405
Viande (chèvres et moutons) 14 484
En 2014, la superficie des terresagricoles se monte à 4,9 milliardsd'hectares, soit 38 % des terresémergées. Les terres cultivées se
composent à hauteur de 68 % de prairieset pâturages, à 29 % de terres arables età hauteur de 3 % de culturespermanentes (vergers, vignobles etautres de plantes pérennes à usagealimentaire). Seuls 331 millions d'hectare(soit 6,7 % des terres agricoles) étaient àcette date équipés pour l'irrigation[13].
Sécurité alimentaire
Occupation des sols en Europe. Les terres arablessont en jaune et les prairies en vert clair.
…
Article détaillé : Sécurité alimentaire.
Les crises alimentaires de 2008 et de2011 ont posé la question de la capacitéà nourrir la population mondiale. Cescrises ont des origines multifactoriellescomplexes. « Cet emballement résulte ducumul de facteurs à long et à courttermes : croissance de la population,investissements insuffisants dansl’agriculture et le développement rural,diminution des stocks, augmentation duprix du pétrole (donc des transports etdes engrais), modification du climat,accaparement des terres pour lesbiocarburants ou l’exportation,distorsions du marché… »[14].
De nombreuses conditions et facteurs deproduction interviennent dans les choixtechniques des agriculteurs :
la disponibilité en eau, en quantité eten qualité (eau agricole)
le climat et ses variationsmétéorologiques (température,pluviométrie, sécheresse, grêle, gel etautres calamités climatiques)
le sol et ses différentescaractéristiques, notamment safertilité
les espèces végétales et animalesdomestiques
Technique
les bioagresseurs (parasites,pathogènes, adventices, ravageurs)
les espèces auxiliaires de culture
la disponibilité en matériel agricole, enintrants et en connaissancesagronomiques
La disponibilité en terres, en travailhumain et en capitaux
et globalement tout l'environnementsocio-économique qui modifie lesconditions citées ci-dessus (prix dupétrole, législation (droit foncier, droitdu travail, droit environnemental...)structure de la famille, comportementdu consommateur, politiquesagricoles, etc.).
Système de production agricole
On distingue plusieurs systèmes deproduction agricoles selon lacombinaison (nature et proportions) deleurs activités productives, de leursmoyen de production, des ressourcesnaturelles disponibles, de leur structuresociale et juridique[15],[16] :
l'agroforesterie
l'agriculturebiodynamique
la micro-agriculturebiointensive
l’agriculturebiologiqu
e
l'agriculture deconservation
l'agriculture durable
…
Système de culture
Article détaillé : Système de culture.
Techniques agricoles
l'agricultureextensive
l'agricultureintégrée
l’agricultureintensive
l'agriculturepaysanne
l'agriculture deprécision
l’agricultureraisonnée
l'agriculture desubsistance
l'agriculture vivrière
…
…
Article détaillé : Technique agricole.
L’agriculture hors-sol : culture de fourrage en bac,Australie, 2005
Pulvérisation d’un champ par avion, dans l’Illinois,aux États-Unis.
Les techniques qui ont marquél'évolution de l'agriculture sont, par ordrealphabétique :
Agriculture hors-sol regroupantles cultures hors-sol : aéroponie,hydroponie et lesélevages hors-sol
Biotechnologie
Culture sélectivedes plantes
Défense descultures, produitsphytosanitaires
Élevage sélectifdes animaux
Fertilisation
Hydroponie
Irrigation
Machinismeagricole
Techniquesculturalessimplifiées (TCS)
Transfert defertilité
Système d'élevage
Article détaillé : Élevage.
Articles détaillés : Domestication, Plantecultivée, Liste de plantes cultivées, Listede plantes alimentaires et Animald'élevage.
Amélioration des plantes
Article détaillé : Culture sélective desplantes.
Amélioration des animaux
…
Domestication
…
…
Article détaillé : Élevage sélectif desanimaux.
Les insectes et les champignonscohabitent depuis plus de 400 millionsd'années. Par conséquent, ilsinteragissent souvent ensemble,réalisant des interactions de mutualisme,de symbiose et de commensalisme[17].
L’agriculture des champignons (oufungiculture) est apparue de façonindépendante par convergence évolutive
Évolution de l'agriculturechez les insectes
au sein de trois clades d’insecteseusociaux : les coléoptères, les fourmiset les termites[17]. La symbiose réaliséeentre ces insectes et leurs champignonsimpliquent la dispersion, la protection etla nutrition, permettant alors à cessymbiotes de coloniser des nichesécologiques auparavant inoccupées[18].
Fungiculture chez les fourmis
La fungiculture chez les fourmis estapparue au début de l’ère Tertiaire, il y aenviron 50 millions d’années[19]. Laculture des champignons est réalisée parles fourmis de la sous-familleMyrmicinae et appartenant à la tribu des
…
Attini, plus connu sous le nomvernaculaire de fourmis attines[19]. Cegroupe monophylétique estessentiellement répartie dans la régionnéotropicale[17]. Au sein de cettesymbiose, les champignons bénéficientde substrat frais pour leur croissance etd’une protection contre les fongivores etcontre la contamination de certainsparasites en étant isolés à l’intérieur dunid des fourmis. Ces dernières récoltentde leurs champignons des nutrimentsessentiels pour l’alimentation de leurlarves[17].
Le système agricole des fourmischampignonnistes met en jeux
trois symbiotes[17] :
les fourmis qui cultivent leschampignons.
les cultivars fongiques basidiomycètesde la famille des Lepiotaceae(Agaricales) ou Pterulaceae.
et des bactéries actinomycètesmutualistes du genre Pseudonocardia,qui se développent sur le tégumentdes fourmis et fournissent descomposés antibiotiques pour luttercontre les parasites de cultures[20].
Chez les fourmis, la fungiculture n’estapparue qu’une seule fois dans la forêtamazonienne. Elle n’a cessé d’évoluer àtravers les genres de fourmis Attines et
de champignons. En effet, il existe cinqsystèmes agricoles[20] :
L’agriculture inférieure égalementappelée "agriculture primitive", est lepremier système agricole, à l’origine del’apparition de la fungiculture il y a 50millions d’années. A cette époque, lespremières fourmis champignonnistescultivaient le genre Leucocoprinusayant la capacité de vivre à l’étatsauvage et à l’état domestiqué.
Puis au cours des 30 derniers millionsd’années, quatre nouveaux systèmesagricoles sont apparus séparément ausystème agricole d’origine[20] :
L’agriculture de champignonscoralliens dans lequel les fourmis dugenre Apterostigma pilosum se sonttournées progressivement vers descultivars de champignons Pterulaceae.
L’agriculture de levure a vu le jour peude temps après avec les fourmis dugenre Cyphomyrmex rimosus.
L’agriculture supérieure apparue il y amoins de 20 millions d’années. Deuxcaractéristiques chez les cultivars sontspécifiques de cette formed’agriculture, témoignant toutes deuxd’un degré de domestication élevé.D’une part, il semblerait que lescultivars supérieurs descendent des
cultivars primitifs mais s’endifférencieraient par le fait qu’ilsn’existent pas à l’état sauvage, c’est àdire qu’il sont incapables de vivre sansleurs fourmis symbiotiques. D’autrepart, ces cultivars présentent desgonflements à l’extrémité des hyphes,appelés gongylidium, très riches ennutriments et qui serventd’alimentation exclusive pour lesfourmis.
L’agriculture coupe feuille, au sein del’agriculture supérieure, on trouve unsystème agricole très spécifique,caractérisée par deux genres defourmis coupe-feuilles : les fourmisAcromyrmex et Atta.
Concernant les facteurs qui ont pousséfourmis et champignons à coopérer, il estpossible que les fourmis Attines étaient àl’origine des fourmis généralistes qui ontsu tirer profit des champignons pour leuralimentation et sont devenues peu à peufongivores exclusives. Il est égalementenvisageable que les fourmis n’étaientque de simples vecteurs de transmissionpour les champignons et qu’elles aientensuite considéré le champignon commeune source d’alimentation. Enfin, il estpossible que les fourmis aientinitialement utilisé les champignons pourleur vertus antibiotiques. L’origine decette coévolution reste à ce jour encoreméconnue[17].
L’acquisition des cultures dechampignons par les Attini se fait soitd’une colonie à l’autre soit en passant parla nature. Dans la plupart des cas, cesont les nouvelles reines vierges de lafourmilière qui transportent les cultivarsde leur colonie d’origine[19]. Les cultivarsfongiques basidiomycètes sont ainsitransmis verticalement de génération engénération ce qui signifie qu’ils sontpropagés sous forme de clonesasexués[19]. Cependant, de raresévènements de recombinaisons, incluantdes processus sexuels peuvent avoir lieuentre une lignée de champignonscultivés n’étant plus en symbiose (seproduit par exemple lorsqu’un cultivar
s’échappe d’un jardin cultivé, retourne àl’état sauvage puis est réincorporé parune autre colonie de fourmis) et unelignée de champignons sauvagesétroitement apparentés : c’est la transmission horizontale. Cesévènements de recombinaisonsgénétiques occasionnels permettentd’apporter de la variabilité génétique ausein des cultivars fongiques etparticipent par conséquent à l’évolutionde la fungiculture au cours du temps[17].
La grande spécificité de la fungiculturechez les Attini est qu’elle se trouveessentiellement sous la forme stricte demonoculture : un nid de fourmis ne
contient qu’un seul cultivargénétiquement similaire[19]. Les causesde l’élevage monospécifique au sein desnids de fourmis champignonnistes n’ontpas encore été éclairci précisément maisle fonctionnement de cette culturespécialisée témoigne d’une coévolutionunique entre fourmis et champignons.Pour maintenir leur jardin génétiquementpur, les fourmis coupe-feuilleAcromyrmex et Atta ont acquis lacapacité de faire la distinction entre lesfragments de champignons résidents etfragments de champignons étrangers aunid à l’aide de leurs gouttelettesfécales[21]. Ce contrôle réalisé demanière conjointe par le champignon et
la fourmi, permet d’éviter la mise enplace d’une compétition entre dessymbiotes incompatibles quipourrait nuire sur le long terme à toute laculture[21].
Fungiculture chez les termites
La fungiculture chez les termites seraitapparue une première fois il y a 24 à 34millions d’années dans la forêt tropicaleafricaine[17]. Toutes les termitesdescendent d’un ancêtre commun senourrissant de bois, et environ huit ouneuf familles le digèrent en s’associantavec des bactéries (Bacteroidetes etFirmicutes), des archées et des
…
protozoaires. Les Termitidae sont unegrande famille de termites parmi laquellese trouve la famille des Macrotermitinaequi, au cours de l’évolution, a acquis unsymbionte externe permettant ladigestion de la lignocellulose. En effet, ily a environ 30 millions d'années, la sous-famille basale des termites supérieuresMacrotermitinae s'est engagée dans uneassociation de symbiose avec leschampignons Termitomyces[22].
L’âge des termites modernes est estiméà environ 140,6 millions d’années,suggérant que les termites ont évoluédepuis 10 millions d’années précédant le
plus vieux fossile trouvé de cettefamille[22].
La divergence de la famille desTermitidae date d’il y a 64,9 millionsannées et c’est il y a 50,1 millionsd’années qu’on estime la divergence de 4sous familles à partir des Termitidae,dont les Macrotermitinae[22].
Cette symbiose a apporté unchangement de la composition dumicrobiote intestinal des termitesMacrotermitinae qui leur permetaujourd’hui de diversifier leur régimealimentaire. En plus du bois, les termitesse nourrissent désormais de feuilles,d’herbe, d’humus et de leur symbiote
fongique. La domestication desTermitomyces a exposé le systèmedigestif des termites à de grandesquantités de glucanes, de chitine et deglycoprotéines. Leur décompositionnécessite une combinaison d'enzymesactives et de bactéries seulementobservées à ce jour dans l’intestin destermites de la famille desMacrotermitinae ayant la capacité decliver la chitine. Les termites ensymbiose avec des champignons ontdonc la particularité de posséder unmicrobiote spécifique de leur régimealimentaire et de leurs interactions avecdes organismes fongiques, résultantd’une adaptation à ce mode de vie[23].
Aujourd’hui, les termites Macrotermitinaeet les champignons Termitomyces sontobligatoirement dépendants l’un del’autre pour vivre. De ce fait, lesTermitomyces ont évolué de façon àformer des organes symbiotiques telsque des nodules[24]. Ceux ci permettentle transfert des spores asexués dans lesfèces des termites pour aider à lapropagation des champignons et ainsieffectuer un transfert horizontal[17]. Ici, latermite Macrotermitinae joue un rôleessentiel dans l’augmentation de lareproduction de son symbioteTermitomyces[25]. La monoculture deTermitomyces réalisée par les termitesMacrotermitinae permet de définir cette
fungiculture comme une agriculturespécialisée[26].
Fungiculture chez lescoléoptères[27]
Chez les coléoptères, la fungiculture estapparue indépendamment à septreprises il y a 20 à 60 millionsd’années[17],[27]. Deux sous-familles decoléoptères en particulier, Scolytinae etPlatypodinae, sont des spécialistesmycophages. Leurs comportements sontainsi adaptés à ce type d’alimentation :ils s’enfouissent à l’intérieur des arbres àl’âge adulte afin de se nourrir et d’ypondre leurs oeufs. Parallèlement,
…
leurs morphologies se sont adaptées à lamycophagie (i) par la présence demycanges, des structures permettant letransport de champignons symbiotiques,et (ii) par la modification des mandibuleset des viscères des larves permettantune meilleure manipulation des cultivarsfongiques.
Les champignons cultivés sont desophiostomatoïdes (groupepolyphylétique comprenant l’ensembledes champignons utilisés dans lafungiculture des coléoptères). Ilsdigèrent la cellulose après que lescoléoptères aient creusé dans l’écorce etaient passé les défenses de l’arbre. Les
coléoptères n’ont plus qu’à laisser leschampignons se développer et à s’ennourrir.
Les scolytes forment une symbiose avecle genre Ophiostoma. Ces coléoptèresont une préférence ancestrale pour lesconifères en tant que support pour lanutrition et la reproduction. Leschampignons Ophiostoma sont capablesde contourner les défenses résineusesdes conifères lors de la création desgaleries par les scolytes en effectuantune croissance rapide. Possiblement dûà une forte augmentation de la diversitédes coléoptères, cette préférence pourles conifères a cependant changé à
plusieurs reprises pour lesangiospermes.
Les coléoptères ambrosia, du genrePlatypus, sont pourvus d’une symbioseavec les champignons ambrosia. Cegroupe de champignons est composédes trois genres Ambrosiella, Raffaelea(de la même famille que Ophiostoma) etDryadomyces. Les coléoptères ambrosiasont des généralistes mycophagesexploitant souvent une large diversitéd’hôtes.
L’origine de l’utilisation des champignonsambrosia semble être directement liées àune préférence de ces coléoptères pourles angiospermes plutôt que les
conifères. L’association des scolytesavec les champignons Ophiostoma seraitainsi plus ancienne.
Comparaison avec l'agriculturehumaine
L’apparition de l’agriculture par lesinsectes a émergé bien avant lacaractérisation par l’espèce humaine.Les fourmis, termites et coléoptèresréalisent la fungiculture afin d’apportercertains éléments nutritifs (glucides,lipides et protéines) nécessaires au bonfonctionnement de leur organisme,reposant sur le même principeque l’agriculture de l’Homme. Cependant,
…
la culture des plantes chez l’Homme nefournit pas autant de protéines que lerégime dominant chasseurs-cueilleurs.Ainsi, chez l’Homme, la consommationanimale est nécessaire afin de contrerles carences en protéines. A l’inverse,chez certains insectes agricoles, l’apportde toutes les ressources dont lesprotéines, provient entièrement de sescultivars fongiques créant unedépendance nutritionnelle à sonsymbiote[28].
Les pratiques des insectes agricolessont comparables à l’agriculturehumaine. Elles visent toutes deux àaméliorer les conditions de croissance
afin d’optimiser les rendements etpermettent aussi la protection descultures contre herbivores, fongivores,parasites et maladies[17]. En effet,certains aspects de l’agriculture desinsectes se rapprochent de l’agriculturevivrière entreprise par l’Homme. Il existequelques différences entre cesagricultures, notamment chez certainsgenres de fourmis Attines. Tandis quel’agriculture humaine vivrière a très viteété remplacée par l’agricultureindustrielle, étant beaucoup plus rentablepour l’exploitation des ressources pourrépondre à la croissance exponentielledes populations humaines, l’agriculturechez les fourmis a évoluée de manière à
ce qu’elle ne soit pas en concurrenceavec d'autres types d'agriculture pourl’accès aux ressources[20],[28].
Agroécosystème
Article détaillé : Agroécosystème.
Infrastructures agroécologiques
Article détaillé : Infrastructureagroécologique.
Paysage agricole
Écologie
…
…
…
Environnement
Articles détaillés : Impactenvironnemental de l'agriculture, Impactenvironnemental de l'élevage et Mesuresagroenvironnementales.
L'agriculture a causé de l'érosion des solset des modifications de la biodiversitédepuis son apparition, il y a environ 10000 ans. Mais à partir de 1945,l'augmentation de l'utilisation des engraisminéraux, l'apparition des pesticidesorganiques, le développement del'irrigation (dans le cadre de la révolutionverte, notamment) et la motorisation del'agriculture ont fortement augmenté lesimpacts environnementaux del'agriculture. Les impacts
environnementaux de l'agriculturecontemporaine s'étendent au-delà desécosystèmes agricoles, et incluent lapollution des eaux et de l'air, lacontribution au changement climatique.La modification des pratiques agricoles aégalement des impacts paysagers.
Besoins en eau douce
Article détaillé : Eau agricole.
L'agriculture est aussi un secteurfortement consommateur d'eau douce.Une tonne de céréales nécessite enmoyenne 1 000 tonnes d'eau[29], etproduire de la viande nécessite plusd'eau encore. L'importance de la
…
consommation en eau et des échangesde produits agricoles dans le monde adonné naissance au concept d'eauvirtuelle[30].
L'alimentation en eau se fait de deuxfaçons différentes :
l'agriculture dite pluviale n'utilise quel'eau de pluie ;
l'agriculture irriguée utilise l'eau desrivières, des lacs, et des réservoirs oudes eaux souterraines (nappesphréatiques).
En 2000, dans le monde, l'agricultureirriguée consommait 1 500 km3 d'eau paran, sur une superficie de 264 millions
d'hectares. Au rythme d'extension actuelde la superficie irriguée, on atteindrait, en2050, 331 millions d'hectares irrigués,consommant environ 500 km3 par and'eau de plus qu'aujourd'hui. Or, lademande en eau complémentaire en2050 est estimée à 4 500 km3 par an dufait des prévisions d'accroissementdémographique. Le seul recours àl'irrigation ne pourra donc pas satisfaireles besoins mondiaux[31]. En outre,environ 10 % de l'eau actuellementutilisée pour l'irrigation provient desources non renouvelables (nappesfossiles)[32].
Selon une étude de l'université d'Utrecht,des pénuries d'eau sont donc à prévoirdans de nombreux pays, dont les troisplus grands pays producteurs decéréales au monde que sont la Chine, lesÉtats-Unis, et l'Inde, ainsi que dans despays dont la proportion d'eau d'irrigationd'origine non renouvelable estimportante : Arabie saoudite, Pakistan,Iran, Mexique, notamment[33].
Selon la même étude, « la non-durabilitéde l'usage des eaux souterraines pourl'irrigation est un problème pour les paysutilisant intensivement des eauxsouterraines, mais aussi pour le mondedans son ensemble, étant donné que le
commerce international introduit defortes corrélations entre la production denourriture dans un pays et laconsommation dans un autre ».
Ces enjeux véritables sont des défis pourdemain auxquels l’humanité s’efforce derépondre. Au-delà du perfectionnementdes méthodes de traitements de l’eau(dessalement…), le stockage fait partiedes moyens utilisés afin d’économiserl’eau (réservoirs, citerne souple).
Contribution au réchauffementclimatique …
Article détaillé : Impact environnementalde l'agriculture#Contribution auréchauffement climatique.
Le secteur agricole contribue fortement àl'effet de serre. Dans l'Union européenne,la part de l'agriculture dans les émissionsde gaz à effet de serre est de 10,2 % ; lesémissions de l'agriculture ont baissé de22 % de 1990 à 2012[34].
En France, les trois gaz à effet de serreémis par le secteur de l'agriculture sontles suivants, par ordre d'importance dansle secteur agricole[35] :
Le protoxyde d'azote (N2O), dont lapart dans les émissions agricoles en
France est de 56 %. Il est émis par ladénitrification dans les sols, processusamplifié par l'épandage d'engraisazotés et par le tassement des sols ;
Le méthane (CH4), dont la part dansles émissions agricoles en France estde 33 %. Il est émis par les productionsanimales en général, notamment lafermentation (méthanogénèse) desdéjections animales dans les fossesde stockage, et par la fermentationentérique des ruminants ;
Le dioxyde de carbone (CO2), dont lapart dans les émissions agricoles enFrance est de 11 %. Il est émis parl'utilisation de l'énergie en agriculture
(carburant, chauffage des bâtimentsd'élevage) et le retournement des solsqui minéralise l'humus .
La FAO publie des statistiques détailléessur les émissions de gaz à effet de serre(méthane et oxyde nitreux) mondiales etpar pays (moyennes 1990-2011 enéquivalent CO2)[36] :
répartition par continent : Asie 42,6 % ;Amériques 25,3 % ; Europe 14,1 % ;Afrique 13,9 % ; Océanie 4,2 % ;
répartition par secteur : fermentationentérique 40,1 % ; fumier déposé surles pâturages : 15,2 % ; engraissynthétiques : 11,9 % ; riziculture :10,1 % ; gestion du fumier : 7,1 % ;
brûlage de savane : 5,2 % ; fumierappliqué au sol : 3,6 % ; résidus derécolte : 3,5 % ; culture de solsorganiques : 2,8 % ; brûlage de résidusde récolte : 0,5 % ;
émissions par fermentation entériquepar catégorie d'animaux[37] : bovins84,4 % (vaches laitières 10,2 % ; autresbovins : 55,3 %) ; ovins 7,1 % ; caprins4,3 % ; chevaux 1,2 % ; camélidés1,1 % ; ânes 0,5 % ;
émissions (dioxyde de carbone,méthane et oxyde nitreux) dues à laconsommation d'énergie (brûlage decombustibles et la productiond'électricité dans l'agriculture et la
pêche) : 785,3 Mt CO2éq en 2010 (tauxd'accroissement moyen annuel 1990-2010 : +1,6 %); répartition parcombustible : gazole 44,9 %, électricité36,9 %, charbon 9,5 %, gaz naturel3,4 %, essence 2,3 %, fioul lourd 1,9 %,GPL 1,1 %.
Selon les rapports du Groupe d'expertsintergouvernemental sur l'évolution duclimat, l'agriculture est très exposé auréchauffement climatique : chaque degréde réchauffement réduit les rendementsde blé de 6 %, de riz de 3,2 %, de maïs de7,4 % et de soja de 3,1 %[38].
Consommation d'énergie …
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Pollution de l'eau
Article connexe : Traitement des eauxusées agricoles.
La pollution des eaux par des produitsphytosanitaires[39] engendre desproblèmes de santé environnementale.Les pertes d'azote et de phosphore,provenant des engrais azotés etphosphorés minéraux ou des épandagesde lisiers et de fientes entraînentl'eutrophisation des eaux souterraines etde surface, ainsi que des eaux
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côtières[40]. Les impacts en avalinduisent un appauvrissement enespèces dans les zones marines(dystrophisation des estuaires, créationde zones marines mortes dont la surfacea doublé tous les 10 ans depuis1960[40],[41]). L'érosion des sols agricolesest source de turbidité des cours d'eau,des estuaires et zones marines (via lessédiments en suspension et/ou lesblooms algaux)[42].
Pollution de l'air …
La volatilisation des ions ammoniumsous forme d'ammoniac est responsablede pollution de l'air aux particules. Lesprincipales sources d'ammonium dansles sols agricoles, sont les engraisminéraux azotés (urée, principalement)et les engrais organiques (lisiers, fientesde volailles). La déposition del'ammoniac volatilisé peut provoquerl'eutrophisation des eaux de surface et lamodification de la composition desespèces végétales des écosystèmesterrestres aux sols pauvres en azote(landes, prairies calcaires).
Excédent d'azote en Europe (quantité d'azoteapportée - quantité prélevée par les plantes)
Dégradation des sols
Article connexe : Culture en courbes deniveau.
La notion de dégradation de sol désignetoutes les causes possibles de pollutionimpactant n’importe quel type de sol :agricole, forestier, en milieu urbain, etc.Actuellement, du fait d’uneconsommation excessive d’engrais et depesticides, la plupart des sols cultivés denos jours subissent les contre coûts deces excès passés.
L'agriculture est également responsablede pollution, régression et dégradationdes sols[43], notamment par les métaux :
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cadmium issu des engrais phosphatés,plomb, cuivre et autres métaux issusd'anciens pesticides, de lisiers ou deboues d'épuration contenant des tracesde métaux lourds[44],[45].
Pour enrayer l’érosion du sol, certainsagriculteurs abandonnent le labour pourle semis direct, qui limite aussil’utilisation du tracteur et donc diminueles émissions de CO2. Aux États-Unis en2005, 15 % des terres arables étaienttraitées de cette façon.
En termes de production alimentaire etnon alimentaire, de nouveaux secteursémergent afin de pallier cetteproblématique, comme l'aquaponie,
l'hydroponie et l'aéroponie. Cesméthodes de production visent uneconsommation plus durable et moinsénergivores en ressources naturelles.
Organismes génétiquementmodifiés
Articles détaillés : Organismegénétiquement modifié et Débat sur lesorganismes génétiquement modifiés.
L’utilisation des organismesgénétiquement modifiés (O.G.M.) danscertains pays, tels que les États-Unis, leCanada, le Mexique ou la Chine, et lesrisques potentiels qui leur sont associés
…
sont également sujets à de nombreusesdiscussions et conflits.
Agriculture et biodiversité
Article connexe : Biodiversité agricole.
La modification des pratiques agricolesau ��e siècle a conduit à une érosion dela biodiversité[46] ayant conduitlocalement à l'extinction de nombreusesespèces animales (dont des papillons,abeilles, guêpes, coléoptères, reptiles,amphibiens, épinoches, alouettes, etc.très communs dans les champs ou àleurs abords jusque dans les années1970). Depuis les années 1990, desexpériences de monitoring de la
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biodiversité[47] se mettent en place, quiont permis notamment de quantifier lesimpacts de l'agriculture intensive et demettre en évidence certains intérêts del'agriculture biologique.
Outre son importance pour laconservation de la diversité génétiquedes variétés anciennes, l'agriculture joueparfois un très grand rôle pour laprotection de diversité biologique : laCommission européenne combine troisgrands critères pour mesurer l’intérêtd'un espace agricole sur le plan de lacontribution à la préservation de labiodiversité. Les zones ayant le score leplus élevées sont dites « à haute valeur
naturelle »[48],[49]. 10 % à 30 % des terresagricoles méritent ce titre en Europe. EnFrance, 84 % des surfaces classées en« haute valeur naturelle » sont enmontagne ou moyenne montagne (Alpes,Corse, Franche-Comté, Massif central,Pyrénées…). Ce sont surtout des zonesd’élevage extensif en plein aircaractérisées par une faible densité dechargement (bétail) à l'hectare, peu oupas d’intrants chimiques et presquetoujours une utilisation plus importantede main-d’œuvre agricole.
En France, à la demande de certainescollectivités et à certaines conditions,des zones agricoles protégées peuvent
être inscrites dans les documentsd'urbanisme, contre la perte de foncieragricole due à la périurbanisation.:
En novembre 2019, plusieurs sociétésscientifiques ont signé une lettre ouverteau Parlement européen intitulée« réforme de la politique agricolecommune : une agriculture nuisibledétruit la nature ». La lettre vise à inciterl’Union européenne à avoir une plusgrande considération pour la biodiversitédans le cadre des négociations autour dela politique agricole commune : « La PACtransforme les zones rurales en désertsverts de monocultures inhabitables àrendement maximal »[50].
Agricultures biologique et durable
Articles détaillés : Agriculture biologique,Agroécologie et Agriculture durable.
L'Europe réoriente des subventionsparticulières vis a vis des agriculteurs quifont un effort pour l'environnement. Les
Rendements de blé dans les pays en développement(1950-2004)
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mesures agrienvironnementales etl'agriculture biologique sont plus oumoins encouragées et développées selonles pays (2 % des cultures dans la zoneOCDE sont « bio », jusqu'à 6 % danscertains pays).
Changement climatique
L'agriculture et la pêche sont lourdementimpactés par le changement climatique :réchauffement des sols et des océans,variations des régimes de précipitation,conditions d’approvisionnement en eaudouce, migration des espèces,notamment marines, etc. D’ici 2100, lasécurité alimentaire de près de 90 % de
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la population de la planète devrait êtremalmené par les pertes de productivitédes cultures en même temps qu’unebaisse des captures de pêche[51].
Article détaillé : Sécurité sanitaire desaliments.
La plupart de ces maladies étaient déjàprésentes dans les siècles précédents.La « tremblante du mouton » (la varianteovine de la maladie de la vache folle), lalisteria ou la salmonelle ne sont pas desproblèmes récents. Ils apparaissaientautrefois de manière bien plus fréquente
Sécurité sanitaire desaliments
et souvent plus grave quemaintenant[réf. nécessaire]. En effet, de grosprogrès ont été faits en matièred’hygiène et de contrôle bactérien desproduits alimentaires. Mais lamassification de la fabrication et de lavente des aliments font qu’un seulincident peut toucher un très grandnombre de personnes. Le caractèreexceptionnel des problèmes, le nombrede personnes potentiellement touchées,la médiatisation alarmiste tendent àmarquer les esprits. Néanmoins, lenombre de morts par intoxication ouempoisonnement lors de ces affaires« médiatiques » est extrêmementfaible[réf. nécessaire].
Ces dernières années ont été en Europel’objet de plusieurs crises touchant à lasécurité alimentaire : bœuf auxhormones, poulet aux dioxines, vachefolle et maladie de Creutzfelt-Jakob,contaminations bactériennes d'aliments(fromage par listeria).
Ces derniers événements et l'exigenced'une haute qualité sanitaire des produitsont eu pour conséquence la mise enplace croissante de systèmes detraçabilité, la refonte de la législationsanitaire (règlements européens dupaquet Hygiène) et la création d'agencesde sécurité sanitaire indépendantes despouvoirs exécutifs (EFSA pour l'Europe et
AFSSA et AFSSET - fusionnées en ANSES- pour la France).
L’étiquetage devrait permettre auconsommateur de décider s’il prend lesupplément de risques inhérent à uneagriculture intensive[réf. nécessaire] ouaccepte le prix plus élevé quiaccompagne l’émergence ou ledéveloppement de techniques agricolesalternatives, telles que l’agriculturebiologique, la permaculture, l’agricultureraisonnée et l’agriculture de précision.
En économie, l’économie agricole estdéfinie comme le secteur d'activité dont
Économie agricole
la fonction est de produire un revenufinancier à partir de l’exploitation de laterre (culture), de la forêt (sylviculture),de la mer, des lacs et des rivières(aquaculture, pêche), de l'animal deferme (élevage) et de l'animal sauvage(chasse)[4]. Dans la pratique, cet exerciceest pondéré par la disponibilité desressources et les composantes del'environnement biophysique et humain.La production et la distribution dans cedomaine sont intimement liées àl'économie politique dans unenvironnement global. La biomasse àvocation biomasse-énergie (CIVE...) ou laproduction de matériau bio-sourcé sont
des vocations agricole, mise en avant parla bioéconomie.
Échange agricole
Les échanges agricoles représentent8,8 % des échanges mondiaux. Ils restenttrès marquées par l’impact dessubventions agricoles des pays
Ventilation de la production économique de l'UE-28par groupe de cultures, exprimée en Mt de matièresèche par an. Valeurs moyennes sur la période deréférence 2006-2015
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développés et de nombreuses barrièresdouanières, tarifaires ou non. Cela dit, ilfaut nuancer ce chiffre : les échangesliés à l’industrie agroalimentaire,intimement liée à l’agriculture, sont loind’être négligeables.
Études économiques par pays
Afin de favoriser les exportations, desétudes par pays, globales ou sectorielles,sont proposées gratuitement sur leur siteinternet par des organismesgouvernementaux. Parmi ceux-ci setrouvent le département de l’Agriculturedes États-Unis (USDA) et Agriculture etAgroalimentaire Canada (AAC), qui
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représentent deux des plus importantspays exportateurs de produits agricoles.Ces deux ministères, à côté d'autresorganismes, associations, universités ouentreprises, en diffusent également sur lesite Globaltrade.net[52].
Globaltrade.net est issu d'un partenariatpublic-privé (PPP) entre l'United StatesCommercial Service (dépendant dudépartement du Commerce des États-Unis) et la Fédération des associationsdu commerce international (FITA).Globaltrade classe les études suivantdeux critères de tri : par pays étudié etpar industrie.
L'Union européenne propose aussi surson site de nombreuses étudesstatistiques, portant sur tout ou partie duterritoire communautaire[53].
Main-d’œuvre agricole
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Agriculture et inégalités
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Sociologie agricole
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Statut du foncier
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Politiques agricoles
Enseignement agricole
Enfants s'initiant à l'agriculture dans une école de
Articles détaillés : Enseignementagricole au Maroc, Enseignementagricole au Mali et Enseignementagricole en France.
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Agro-fourniture
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Kikwit (RDC).
Industries d'aval et d'amont
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Agro-alimentaire
Article détaillé : Industrieagroalimentaire.
Article détaillé : Agronomie.
L'agronomie regroupe, depuis le���e siècle, l’ensemble de laconnaissance biologique, technique,culturelle, économique et sociale relativeà l'agriculture.
1. D.Soltner: Les bases de la productionvégétale.
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Agronomie
Notes et références
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Articles connexes
la population mondiale d’ici 2100 »,Le Monde, 28 novembre 2019 (lire enligne )
52. Globaltrade.net : étudeséconomiques sur l’agriculture .
53. Glossaire - Notice concernant lessources d'information UE.
Agriculture en France
Voir aussi
…
Agriculture extensive
Agriculture intensive
Agriculture industrielle
Agriculture mécanisée
Agriculture paysanne
Agriculture raisonnée
Agriculture durable
Agriculture soutenable
Agriculture biologique
Agriculture biodynamique
Agriculture régénératrice
Agronomie
Alimentation
Commercialisation des produitsagricoles
Liens externes
Données OCDE (2008) sur l'évolutiondes performances de l'agriculture de1990 à 2008 (en), et données par pays(parfois dans la langue du pays).
L'agriculture a-t-elle le droit d'êtremoderne ? Actes des Controverseseuropéennes de MArciac
Bibliographie
Économie agricole
Énergie animale
Sécurité alimentaire
Souveraineté alimentaire
Histoire de l'agriculture
Glossaire d'agriculture
…
…
Histoire
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Marcel Mazoyer et Laurence Roudart,Histoire des agricultures du monde. DuNéolithique à la crise contemporaine,Points histoire, 2002,(ISBN 978-2-02-053061-3).
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présentation générale du programmeAgriculture Énergie 2030
Pierre Bitoun et Yves Dupont, Lesacrifice des paysans : une catastrophesociale et anthropologique, L'échappée,2016 (ISBN 978-2-3730901-3-0)
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