ali laskri chassÉ du siÈge du parti, dÉmissionnaire …

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LA CRISE S’ENLISE AU FFS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 14 AVRIL 2019 - N°5147 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 4. BOUIRA D EUX ADOLESCENTES AVAIENT DISPARU DEPUIS MERCREDI BOUIRA Le département de maths rouvert après 5 mois de blocage Page 4. BÉJAÏA P ÉNÉTRANTE L’entreprise chinoise sommée de renforcer le chantier Page 5. ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, HAKIM BELAHCEL DÉMISSIONNAIRE DU POSTE DE PREMIER SECRÉTAIRE CRISE POLITIQUE U NANIME RÉACTION AU LENDEMAIN DU 8 E VENDREDI DE MOBILISATION TIGZIRT V ILLE TOURISTIQUE PAR EXCELLENCE , MAIS ... Une vie culturelle au ralenti... Page 11. Le Conseil national du FFS, prévu pour hier, a pris une tournure inatendue. Des dizaines de militants et membres du Conseil national contestataires, en rassemblement devant le siège national, s’en sont pris au coordinateur de l’instance prisidentielle du parti, Ali Laskri, qu’ils finiront par chasser du siège. Page 3. L’impératif de sauvegarder le caractère pacifique de la protesta Page 2. JS KABYLIE M ELLAL ET D UMAS S ACCORDENT ET REVOIENT LEUR OBJECTIF «Désormais on vise le titre de champion» Spectaculaire arrestation de l’auteur d’un double rapt Page 24.

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Page 1: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

LA CRISE S’ENLISE AU FFS

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 14 AVRIL 2019 - N°5147 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

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Page 4.

BOUIRA DEUX ADOLESCENTES AVAIENT DISPARU DEPUIS MERCREDI

BOUIRA

Le départementde maths rouvertaprès 5 mois deblocage Page 4.

BÉJAÏA PÉNÉTRANTE

L’entreprise chinoise somméede renforcer le chantier Page 5.

ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI,HAKIM BELAHCEL DÉMISSIONNAIRE DU POSTE DE PREMIER SECRÉTAIRE

CRISE POLITIQUE UNANIME RÉACTION AU LENDEMAIN DU 8E VENDREDI DE MOBILISATION

TIGZIRTVILLE TOURISTIQUE PAREXCELLENCE, MAIS...

Une vie culturelle au ralenti...

Page 11.

Le Conseil national du FFS, prévu pour hier, a pris une tournure inatendue. Des dizaines de militants et membres du Conseil national contestataires, en rassemblement devant le siège national, s’en sont pris au coordinateur

de l’instance prisidentielle du parti, Ali Laskri, qu’ils finiront par chasser du siège. Page 3.

L’impératif de sauvegarder le caractère pacifiquede la protesta

Page 2.

JS KABYLIE MELLALET DUMAS S’ACCORDENTET REVOIENT LEUR OBJECTIF

«Désormais on vise

le titre de champion»

Spectaculaire arrestation de l’auteur d’un double rapt

Page 24.

Page 2: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Le MO Béjaïa vit desmoments très difficiles surtous les volets à moins

d’une semaine du match contrel’ASAM, qui est considér écomme étant leur dernière chan-ce pour le maintien en Ligue 1Mobilis. Sur le plan effectif, laséance du jeudi dernier a étémarquée par la présence de seizejoueurs, dont cinq espoirs, alorsque Boukhenchouche, Debbar iet Ali Guechi étaient en tenues deville et ne seront sûrement pasconcernés par le prochain match,eux qui sentent toujours des dou-leurs causées par leurs blessures.Le coach français, Alain Michel,pour ra compter par contre sur leretour de cer tains blessés, àl’image de Tour é, Dahar,Kaddous et Aibout mais doit sepasser de son axial, Mazar i quiest suspendu pour contestationde décision lors du dernier matchcontre le NAHD. Le staff tech-nique était très fur ieux à la repr i-se, suite à l’absence de cer tainsjoueurs et il l’était encore plussuite à l’absence des dir igeantspour remettre de l’ordre à lamaison MOB, sur tout en cettepér iode cruciale que vit le club

des mar tyr s. Une pér iode quinécessite la synergie des effor tset d’encourager les joueur s àaller de l’avant pour réaliser lemeilleur résultat possible le 20avr il prochain à Ain M’lila. Lescamarades de Toual se sententabandonnés par les dir igeantsqui ne daignent même pas sedéplacer aux entraînements et iln’y a que le travail psycholo-gique du staff technique qui peutles motiver pour bien aborder leprochain match. Du côté des sup-por ters, c’est la déception totalesur tout après les turbulences quiont touché le conseil d’adminis-tration. Ces derniers n’ar r iventplus à croire que leur club vit sesderniers jours en ligue 1 et il leurfaut un miracle pour se mainte-nir. Les amoureux du clubcondamnent les attaques par

presse interposées des dir igeantsqui, d’après eux, n’ont pas choisile meilleur moment pour réglerleurs comptes et ils auraient dûser rer les coudes et conjuguerleurs effor ts pour sauver le clubde la relégation car mathémati-quement, les chances du MOBsont intactes.

Les actionnaires

invités par le wali

Alors qu’une réunion des action-naires de la SSPA/MOB étaitprogrammée pour jeudi passé ausiège du club, l’ex-président duCA, Amar Boudiab, et le prési-dent du CSA, Arab Bennai, ainsique deux actionnaires ont étéinvités par le chef du cabinet duwali à une réunion au niveau de

la wilaya en présence du P/APCde Béjaïa et du DJS. Cette réu-nion a été provoquée par le wali,M. Maabed, pour trouver lasolution à la situation de cr ise,financière et administrative quevit le MOB ces jours-ci. Les deuxpar ties se sont mises d’accordpour se retrouver au cours decette semaine avec le wali qui adonné des instructions aux auto-r ités locales afin de débloquerr apidement les subventionsallouées au club ainsi que detrouver la solution à la présiden-ce du club. D’après une sourceproche, le premier magistrat dela wilaya proposera deux solu-tions, un pr ésident par mi lesactionnaires ou un directoirepour gérer la suite du champion-nat.

Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 22 Max : 22 Max : 23 Max : 20

Min : 11 Min : 06 Min : 06 Min : 06QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION DIMANCHE 14 AVRIL 2019 N°5147

La séancede jeudi dernier

a été marquée par la présence

de seize joueursseulement, dont

cinq espoirs.

MO BÉJAÏA 16 joueurs seulement, dont 5 espoirs, étaient présents

QUE D’ABSENTS AUX ENTRAÎNEMENTS !

JS KABYLIE Ils se sont entretenus avant-hier

Comme prévu, le président de la JSK,Cher if Mellal, s’est réuni avant-hier avec

son entraîneur, Franck Dumas, pour discuterde plusieurs points concernant le club. Lorsde cette rencontre, les deux hommes ontabordé plusieurs sujets, dont l’affaire Oukaciet Benyoucef et la préparation du match faceau MCO prévu pour le week-end prochain. Ilfut également question des objectifs du clubpour la suite de la saison. C’était par ailleursune occasion pour Mellall de renouveler saconfiance au coach Dumas. Le président dela JSK avait en effet déclaré sur le plateau deBerbère Télévision que des choses ne lui plai-saient pas dans la gestion du groupe et qu’ilallait désormais s’y impliquer. Le chairmankabyle avait même affirmé qu’il allait retirerla car te blanche à son entraîneur. Mais ilsemblerait qu’avant-hier, lors de la réunionentre les deux hommes, tout serait rentrédans l’ordre. Mellal aurait assuré à Dumas

qu’il comptait sur lui pour terminer la saisonen beauté. Selon nos sources, les deuxhommes se sont entendus pour jouer le titrelors des cinq derniers matchs de la saison.Par ailleurs, et après la légère séance d’en-traînement d’hier matin au stade du 1ernovembre, les Kabyles bénéficieront d’unejournée de repos aujourd’hui pour récupérerdu stage de Tigzir t. Les camarades du capi-taine Saâdou entameront la dernière étape dela préparation du match face au MCO dèsdemain. Par ailleurs, les Canar is ont affrontél’équipe réserve avant-hier soir au stade du1er novembre dans un match de préparation.Les équipiers du capitaine Saâdou n’ont pastrouvé de difficulté pour s’imposer sur lescore de quatre buts à zéro. Les buts ont étémarqués par Belkacemi qui a inscr it un dou-blé, par Fiston et Belgherbi. Le match futl’occasion pour le coach Dumas de tout notersur le rendement de chacun de ses joueurs.

AG du CSA/JSK

cet après-midi

Le club spor tif amateur de la JSK (CSA) aprogrammé son AG ordinaire pour cetteapr ès-midi au stade du 1er novembre,comme nous l’a affirmé, hier, MohamedZeghdoud, membre du CSA : «L’AG du CSAest programmée pour dimanche à 14h austade du 1er novembre. L’ordre du jourconsiste notamment en l’adoption des bilansmoral et financier de l’exercice dernier», a-t-il précisé. Questionné quant aux bruits quicourent sur l’intention du CSA de demanderl’ouver ture du capital de la JSK, Zeghdouds’est contenté de dire : «Je ne suis pas au cou-rant de cela. Ce dont je suis sûr est que cetteAG sera consacrée aux bilans moral et finan-cier», a-t-il insisté.

M. L.

Mellal et Dumas d’accord pour jouer le titre

JSM Béjaïa

Les joueurs de la JSMB ontrepr is avant-hier les entraîne-

ments après une journée derepos. Tous les joueurs étaientprésents pour préparer le pro-chain match contre l’ES Sétif,comptant pour l’aller des demi-finales de la coupe d’Algér ie etprogrammé pour après-demainmardi, au stade du 8 mai 45 dela capitale des hauts plateaux.Après avoir assuré le maintien enligue 2 Mobilis, les Ver t et Rougese concentrent sur dame coupe etleur demi-finale aller face à l’é-quipe sétifienne qui a une longuehistoire avec l’épreuve populaire.La mission des Bejaouis ne serapas facile mais reste jouable, sur -tout que la qualification se joueraen deux manches. Un bon résul-tat à Sétif ferait l’affaire descamarades de Belmessaoud quipourront mieux aborder le matchretour à Béjaïa programmé pourle 23 avr il. Le coach Bououkazdevra trouver le meilleur moyende contrer les assauts desSétifiens qui seront menés par legrand Djabou qui joué le rôle dechef d’orchestre. Une tactiquecontre ce meneur de jeu pourraitêtre une des solutions pour lesjoueurs béjaouis. Une qualifica-tion en finale ne peut que rehaus-ser le CV de tout joueur, ce quiest la meilleure des motivationspour les Béjaouis. Du côté de ladirection, le président Houassi etson staff sont en train de réunirles conditions nécessaires pour unbon rendement à Sétif. Le dépar taura lieu normalement demainmatin, afin de donner plus detemps de récupération auxjoueurs. La direction béjaouiecompte par ailleurs réserver unefor te pr ime pour les joueurs encas de qualification en finale, ladeuxième de l’histoire de laJSMB après le sacre de 2008. Du côté des suppor ters, les pré-paratifs ont débuté dans les fiefs du club, pour un granddéplacement vers la ville d’AïnEl Fouara. A signaler que lamanche aller de la seconde demi-finale de la Coupe d’Algér ie defootball, CS Constantine - CRBelouizdad, se jouera le mercredi17 avr il (17h45) au stade ChahidHamlaoui de Constantine, aannoncé ce jeudi la Fédérationalgér ienne de football (FAF).Devant se dérouler le mardi16 avr il, le match aller de cettedeuxième affiche du derniercar ré de Dame Coupe a étédécalé d’une journée afin de per -mettre au CS Constantine debénéficier d’un jour de repos supplémentaire après son matchretour de Ligue des championsd’Afr ique, prévu hier en Tunisieface à l’ES Tunis. Z. H.

Place àDame coupe

Page 3: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Dimanche 14 avril 2019L’ÉVÉNEMENT2

CRISE POLITIQUE Unanime réaction au lendemain du 8e vendredi de mobilisation

L’impératif de sauvegarderle caractère pacifiqueMe Bouchachi :«Il faut de la patience et du pacifisme»

Le célèbre avocatdes droits de

l’Homme etm i l i t a n t ,

M u s t a p h aB o u c h a c h i ,dans une vidéo

diffusée sur sonc o m p t e

facebookj e u d is o i r ,s ’ e s te x p r -i m é

sur l’ensemble de ces questionsbrûlantes de l’actualité nationale.Pour l’avocat, ces décisions necadrent pas avec les aspirationsdes Algér iens. «Nous avons tou-jours dit que les Algér iens, quandils sont sor tis le 22 févr ier, ont dit,d’une seule voix, non au 5e man-dat, non à ce système. Nous vou-lons une vér itable démocratie (…)Après l’activation de l’ar ticle 102,ils nous disent que celui qui vaencadrer et dir iger la pér iode detr ansition, c’est AbdelkaderBensalah, que monsieurNourredine Bedoui va organiserles élections et que M. Belaiz, entant que pr ésident du Conseilconstitutionnel va proclamer lesrésultats. Nous rejetons tout celadans la forme et dans le fond».Pour maître Bouchachi, la lutte dupeuple et sa révolte ne sont paspour le changement dans le systè-me mais pour le changement dusystème entier «non pas pour ledépar t de Bouteflika, mais pour ledépar t du régime. Les 3B ou les4B ne sont pas habilités à dir igerla pér iode de tr ansition. M.Bensalah est l’un des symboles durégime de Bouteflika. M. Bedoui aété wali et a truqué les élections, ilest devenu ensuite ministre del’Intér ieur et organisé des élec-tions truquées. M. Belaiz, l’un dessymboles du régime, a été ministrede la J ustice, ministre del’Intér ieur, deux fois président duConseil constitutionnel». Lamorale politique pour le militantdes droits de l’Homme serait queces per sonnes démissionnent.«Peut-on leur faire confiance pourencadrer la pér iode de transition,et organiser des élections transpa-rentes ? Ils ne sont pas légitimespour faire cela». «La morale poli-tique et la morale tout cour t exigequ’ils ne peuvent pas continuer àjouer ce rôle (…) La morale exiged’eux de démissionner immédiate-ment (…). Ces personnes étaienten fait des travailleurs chez l’ex-

Président Bouteflika, puis chez labande qui entourait le Président».Concernant l’élection pr ésiden-tielle annoncée pour le 4 juilletprochain, il a considéré qu’on nepouvait pas par ler d’élection dansla situation actuelle. «Peut-on par -ler d’élection présidentielle dansla situation actuelle au moment oùtout le peuple algér ien dit non.L’imposer aux Algér iens, celasignifie qu’il y a une volontécachée de ne pas changer de régi-me, mais de poursuivre avec lemême système». Et d’ajouter :«Le régime politique savait que lepeuple le refusait et tirait sa forcede l’étr anger. Pour plaire auxétrangers, il détruisait l’économiedu pays, son histoire». En réponseau général du corps de l’arméequi a qualifié, pour rappel, lesrevendications du peuple«d’ir r éalisables», maîtreBouchachi n’a pas caché sa décep-tion : «J ’étais déçu. Depuis le pre-mier communiqué du 26 févr ierqui contenait des menaces contreles manifestants, d’autres commu-niqués ont été diffusés, quidisaient que l’ANP va soutenir lehirak et se ranger du côté dupeuple algér ien. Le dernier com-muniqué du commandement del’état-major est désolant. Il ditqu’il ne veut pas de demandesir réalisables. Le peuple n’a pré-senté aucune demande ir r éali-sable. Dans le monde entier, aucu-ne pér iode de transition ne s’estfaite avec les symboles d’un régi-me cor rompu. Les demandes dupeuple ne sont pas ir réalisables»,a insisté Bouchachi. «Le pouvoirpeut tr ansgresser la loi et laConstitution et quand le peupleréclame l’application de l’ar ticle7, on par le de demandes ir réali-sables !» «Est-ce que l’état-majorest avec le peuple ou il veut se ral-lier aux r ésidus du r égime ?»s’est-il inter rogé. «L’ANP ne peut,en aucun cas, s’allier à un régimeen fin de règne. Est-ce que l’ANPveut que l’Algér ie aille vers unevraie démocratie ou la poursuitedu système avec d’autres per -sonnes ? Je dis que l’ère du choixpar l’institution militaire des pré-sidents doit cesser. Je garde espoirque lorsque l’ANP va regarder lesmarches de demain (Ndlr avant-hier ), va rester avec le peuple,nous voulons construire un Étatdans le respect des pr incipes deNovembre», a-t-il assigné. «Il fautde la patience, du pacifisme. Cen’est pas de notre droit de s’ar rê-ter en milieu du chemin.Aujourd’hui, nous avons une res-ponsabilité vis-à-vis de nos enfantset des générations futures. Noussommes en train de se battre pourles futures générations pour sau-ver cette révolution. Nous n’avonspas le droit de reculer, il faut

poursuivre, d’une façon pacifique.Nos demandes ne sont pas ir réali-sables, elles sont légitimes», a-t-ilconclu.

Me MokraneAït Larbi :«Le peuple doit récupérer le FLN»

Le célèbre avocat desdroits de l’homme

et ex-directeurde campagne ducandidat AliG h e d i r i ,

Mokrane Aït Larbi,a hier depuis

Kher r ata,dans law i l a y ad eBéjaïa,appelél ’ a r -m é en a t io -

nale à se positionner du côté dupeuple. «Le rôle de l’armée est dedéfendre nos frontières, protégerle pays et assurer notre sécur ité.L’armée c’est qui ? Ce sont desenfants du pays, des enfants dupeuple, c’est eux qui doivent nousprotéger et protéger l’Algér ie»,dira Me Aït Larbi, lors d’un mee-ting animé conjointement avec ledéputé Khaled Tazaghar t àKher r ata. «Je leur dit aujour -d’hui qu’il faut écouter le peuple,le protéger et être avec lui. Cen’est pas Bensalah que vous devezprotéger, ce n’est pas le pouvoirque vous devez protéger, ni lescor rompus», lancera-t-il encore.«Le peuple vous dit que la placede ces cor rompus c’est la pr isonqui était jadis remplie d’innocents(…) Maintenant, il faut juger cescor rompus», plaide-t-il. A proposde la désignation de Bensalahcomme chef de l’Etat, l’avocatestime que les tenants du pouvoirsont en train de gagner du temps :«Ils nous ont ramené Bensalahpour gérer une pér iode de 90 joursafin de gagner du temps, pourqu’ils puissent se préparer et nousramener des candidats de leursrangs, que nous ne connaissonspeut-être pas et qu’ils vont nousprésenter à tr avers les réseauxsociaux comme des héros». Me AïtLarbi appellera à la vigilance, à lapour suite de la mobilisation :«Cer tains disent que 8 semainesc’est trop (…) C’est quoi huitsemaines ? Les gens souffrentdepuis 62, depuis l’ar r ivée deBouteflika il y a 20 ans ! On vacontinuer huit autres semaines s’ille faut, ou même encore des

années, on ne va pas rentrer cheznous, chaque vendredi on doit sor -tir jusqu’au dépar t du système».Il ajoutera : «Cela dit, le maintiendu caractère pacifique de cettemobilisation est pr imordial, vuque les tenants du pouvoir dispo-sent de tous les moyens de répres-sion, ce dont ils ont abusé par lepassé. Le seul moyen pour lesvaincre c’est le pacifisme», a-t-ilsouligné. En outre, il a appelé aur assemblement de tous lesAlgér iens de tous bords, à l’unionet à la fraternité qui, selon lui,sont le seul moyen pour parvenir àchasser ce système. Il s’adresseraensuite aux tenants du pouvoir lesexhor tant à répondre aux revendi-cations populaires et à quitter lepouvoir : «Aujour d’hui, il esttemps pour que ce soit le peuplequi gouverne. Le peuple sait cequi lui convient. C’est à lui deconstr uire la nouvelle Algér ie.Une Algér ie plur ielle». A proposdu FLN, Me Aït Larbi a plaidépour la récupération du sigle : «LeFLN ne leur appar tient pas, c’estcelui des mar tyrs. Aujourd’hui, ondoit r écupérer le FLN pour lepeuple. Le cigle FLN, il faut le res-taurer, c’est comme l’emblèmenational, les deux appar tiennent àla mémoire collective», a-t-ilinsisté.

Le parti des travailleurs (PT) :«Qui veut provoquer l’irréparable ?» Le par ti des tr a-vailleur s deL o u i z aH a n n o u nsoutient quela répressioninfligée auxmanifestantsest une«honteuseattituded e sh a u -t e sa u t -

or itésdu sy-stème décr ié par un peupledebout, fier et déterminé pacifi-quement à reprendre tous sesdroits. Qui veut provoquer l' ir ré-parable ? Qui donne les ordresd'empêcher le libre déplacementdes citoyens par des bar rages fil-trants de gendarmes ? Qui ordon-ne la répression de manifestanteset manifestants qui viennent sou-vent en familles, enfants et per -sonnes âgées compr is ? Qui cher -chent le pour r issement ? Qui

donne le prétexte de l' ingérenceétrangère par le refus d'obtempé-rer aux revendications de tout unpeuple ? Qui met les forces desécur ité, issues du peuple, devantdes situations intenables en leurimposant une attitude répressivecontre un peuple sans défense ?»s’est-il inter rogé. «Le mondeentier est témoin de l'aspirationprofonde d'un peuple à se libérerpacifiquement d'un systèmeobsolète qu'une petite clique veutpréserver à tout pr ix, y compr is enprenant le r isque de développe-ments incontrôlables», ajoute lePT sur sa page officielle.

Union nationaledes ordresdes avocatsalgériens :«Rejet del’élection et grève de 4 jours»L’Union nationale des or dres des avocats algér iens a réagi à larépression subite par les manifes-tants à Alger le vendredi dernier.Cette organisation a dénoncé la«r épression des manifestationspacifiques par les forces de sécu-r ité», r appelant que «lamanifestation est un droit consti-tutionnel». L’Union exige le «res-pect de ce droit et sa protection».Les avocats, en outre, exigent «leretrait immédiat des moyens uti-lisés pour répr imer les manifes-tants», notamment «le canon àson» qui peut causer des dégâtssur la santé des manifestants. Ilsréitèrent leur soutien au mouve-ment populaire, considérant que«la cr ise actuelle est politiqueavant qu’elle ne soit constitution-nelle». Ils demandent au pouvoir«de trouver des solutions poli-tiques acceptables par le peuple».L’Union des avocats propose lamise en place d’une «pér iode detr ansition conduite par desper sonnalités consensuelles etacceptées par le peuple». Dansce sillage, les avocats annoncent«le rejet du scrutin présidentiel du4 juillet». Pour l’Union, «les élec-tions du 4 juillet ne vont pas per -mettre une tr ansition démocra-tique et ne seront pas crédiblessous la conduite d’un gouverne-ment rejeté par le peuple et dansle cadre des lois en vigueur qui negar antissent pas un minimumde tr ansparence». Les avocatsfont par t d’une gr ève dequatre jours du 17 au 22 avr ilprochain.

Synthèse deKamela Haddoum.

Les événements se précipitent sur la scène politique nationale. L’article 102 appliqué, Bensalah chef del’État pour 90 jours, une élection présidentielle fixée pour le 4 juillet prochain, grandioses marchesavant-hier, lors du 8e vendredi de mobilisation, des politiques réagissent…

Page 4: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Ali Laskri chassé du siège du parti, Hakim Belahcel démissionnaire

Dimanche 14 avril 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

La crise s’enlise au FFS

Dès le matin, plusieur sdizaines de militantsmécontents et des

membres du Conseil national,dont des députés, ont observéun r assemblement houleuxdevant le siège du par ti à Alger,pour réclamer le dépar t d’AliLaskr i, expr imer «le rejet de lagestion unilatérale du par ti» et«r éhabiliter l' action politiquedu Front et des espaces de débatlibre et démocratique». Un ras-semblement qui a fini par lamise à la por te du coordinateurde l’instance présidentielle dupar ti, qui sera sor ti, sous escor -te de cer tains militants, de sonbureau et mis dehor s.Auparavant, le ton était loind’être au calme et les protesta-taires finiront donc par faireir ruption dans le siège poussantles présents, à leur tête le pre-mier responsable de l’instancedir igeant du FFS, Ali Laskr i, àquitter les lieux. Selon cer tainesinformations, Hakim Belahcel,premier secrétaire national duFFS, nommé il y a moins detrois semaines par les troismembres de l’instance prési-dentielle pour gérer les affairesdu FFS, a décidé de démission-

ner quelques minutes après lecoup de force des militants auniveau du siège du par ti. Dansune déclaration, hier, au siteTSA, Ali Laskr i, membre del’instance dir igeante du FFS,qui a donc été sor ti du siège dupar ti de force par des militants,n’a pas mâché ses mots, quali-fiant ce qui s’était passé deputsch contre le FFS. «C’est unvér itable putsch. Le Conseilnational devait se tenir aujour -d’hui, dans le cadre des statutset du règlement intér ieur. Lesmembres du Conseil nationalsont venus. Mais des camaradesdéputés et le P/APW de Béjaïaont ramené des gens dangereuxau siège national et ont utilisé laforce. Ils ont tout cassé, la por ted’entrée du siège du par ti ouencore celle de mon bureau. Il ya eu des bousculades, des cama-

rades m’ont protégé. Ils avaientfait un putsch avor té le 8 marset cette fois-ci ils ont mobilisédes gens vraiment très dange-reux. Ils ont ramené des fonc-tionnaires de l’État, de TiziOuzou, de Béjaïa et d’un peupar tout, des gens très dange-reux, qui ont commencé à cas-ser et à tout détruire. Ces gensont attaqué le siège du par tid’une manière violente», affir -me-t-il. «Moi je dis que les pro-blèmes au sein du par ti ontcommencé depuis le 25 janvier.On m’a fait le même coup en2006, mais on n’a pas réussi àm’enlever. Malheureusement,ça se répète aujourd’hui, sur -tout que ça vient des députés etaussi des élus de Tizi Ouzou etde Béjaïa. Il y a cer tains par le-mentaires du FFS qui tr a-vaillent avec les officines,

aujourd’hui, ils sont apparus augrand jour. Ils sont venus ausiège pour détr uire le par ti.Depuis que les évènements ontcommencé en Algér ie, on n’apas laissé le FFS tranquille»,ajoute-t-il. «En févr ier, lesdéputés du FFS ont repr is leursactivités au Par lement alor squ’on a suspendu notre par tici-pation aux activités par lemen-taires à par tir du 25 octobrelorsqu’on a cadenassé le siègede l’APN. En marge de la confé-rence des élus qu’on a faite le 25octobre, j’ai réuni les par lemen-taires du groupe et leur ai ditque l’Algér ie avait donné uneimage honteuse dans le monde.On avait alor s suspendu nosactivités. Depuis, le groupe par -lementaire s’est mobilisé pourneutraliser le par ti à tout pr ix.Bien que la décision ait été pr isepar les instances du par ti, lescamarades n’ont malheureuse-ment pas respecté la décision deretrait. Le seul conseil nationallégal était celui du 25 janvier etcelui qui devait se tenir aujour -d’hui qu’ils n’ont pas laissé setenir », explique encore AliLaskr i. Par ailleurs, une sessionextr aor dinaire du Conseilnational du FFS était pr évudans l’après-midi d’hier pourparvenir à des décisions devantrenforcer l'action du par ti sur lascène politique, a-t-on appr is.Cette session vise «à ar rêter ladate d'un congr ès nationalinclusif et réunir les conditionsnécessaires à sa tenue, afin deredonner aux militants la paro-le, librement et démocratique-ment», ont précisé des membresdu Conseil national du FFS à lapresse .

A. C.

Prévu pour hier,le Conseil

national du FFSa finalementpris une tout

autre tournurebien avant son

commencement.

Les promesses doivent être tenuesdu jourPointPar S Ait Hamouda

Des promesses ont tant de fois étéréitérées par des personnalités qui

comptent en Algér ie. Quelles soienttenues ou non, elles restent toujoursvalides. Quand on prend un engagementdevant le peuple, on doit s’y tenir,sur tout lorsque la parole engage uncorps constitué. C’est le vice-ministre dela Défense, chef d’Etat major, qui a faitla promesse d’être aux côtés du peuple,et le peuple y a cru et attend des

résultats concrets sur le ter rain. Il va desoi que l’actuel chef de l’ANP doit tenirparole. Et si l’on croit en ce qu’a ditGaïd Salah, on doit légitimement espérerséance tenante des retombées positivesde ce qu’il a promis. C’est dans le détail,c’est dans la forme, c’est globalementpar tant de ces éléments qu’on peutconsidérer comme justes et avérés lespropos du Général de corps d’armée. Le jugement est grave et un verdictsévère est attendu. En ces temps demanipulation de l’opinion, notamment

par les divers réseaux sociaux, il fautd’abord s’occuper de ceux qui ontdilapidé les deniers publics et osent sedire des honnêtes gens. Bien qu’ils soienttrop polis pour être à la mesure du pays,que par inadver tance ils ont occupé,qu’ils ont usurpé, qu’ils se sont moquédu peuple, pour avoir l’Algér ie commeun bien personnel. Je ne suis paslocataire dans mon pays, j’en suispropr iétaire, je ne suis pas SDF dans mademeure, je ne suis pas vagabond, je suisdans ma ter re, c’est là que je suis né,

c’est là que j’ai ouver t les yeux sur lemonde et appr is avec le lait de ma mèresa langue, sa culture et ses traditions.Être Algér ien, c’est savoir jusqu’au bout,aller vers son destin, aller vers son étoilequi br ille aux couleurs de l’Algér ie.L’attente n’est pas super fétatoire, elles’impose comme une pr ière, comme unr ituel aux gens quel que soit leur statutou leur grade. Après cela on ne peut plusattendre, il faut qu’on découvre enfin cepourquoi sont tombés les mar tyrs.S. A. H.

AÏN ZAOUÏACommémoration du62e anniversaire de ladémolition d'Ath Maâmar

Pour que personnen'oublie... Cela fait exactement 62 ans que l'armée colo-

niale a rasé le village Ath Maâmar, dans lacommune d’Aïn Zaouia. Avant-hier, pourcommémorer cette date tragique de l’histoirelocale et nationale, le comité du village a tracéun programme d’activités consistant, en pre-mier lieu, en le dépôt d’une gerbe de fleursdevant le monument ér igé par les villageois à lamémoire des mar tyrs du village. Sur place, despr ises de parole ainsi que des témoignages ontété livrés par cer tains rescapés des bombarde-ments des forces coloniales, lesquelles ont démo-li tout village afin de dissuader les villageois àsecour ir et à envoyer des moyens de guer re etde subsistance aux combattants de l'Armée delibération nationale qui se réfugiaient dans cevillage, situé pour tant dans une zone interdite.«Ce qui incita l'armée à intervenir violemment,c'était l’attaque perpétrée par le moudjahidSlimani Moh Ouslimane, devenu d'ailleurs capi-taine de l'ALN, et son groupe contre le capitaineMoreau, en visite dans un camp militaire àTaour it. Les militaires s'acharnèrent, à la mor tde ce capitaine, sur la population civile. En plusdes tor tures pour soutirer des renseignements,ils leur donnèrent deux jours pour quitter le vil-lage qu' ils avaient décidé de rayer de la car te»,raconte un habitant. Et de poursuivre: «Les 11et 12 avr il, ils utilisèrent tous leurs moyens, ycompr is l'ar tiller ie lourde, pour ne laisserdebout aucune habitation. Les villageois s'enfui-rent vers les villages environnants et Maâtkaspour se réfugier chez des proches. Le retour nese fera qu'après l' indépendance (…)». Pour lut-ter contre l’oubli, chaque année, les villageois seremémorent ces journées douloureuses qu’ontvécues leurs aïeuls. D'ailleurs, à la maison dejeunes, réalisée entièrement par les habitants dece village mar tyr, l'histoire d'Ath Maâmar estracontée à travers une sér ie de photographies.«Nous avons des centaines de photos pr ises pardes militaires venus passer leur service nationalen Algér ie. C'est l'un de nos émigrés qui a pules rassembler et les mettre à la disposition desnôtres. C'est un panorama de photos qui permetà nos jeunes de revenir sur l'histoire de notrevillage. C'est un trésor», indique un autre habi-tant. Ath Maâmar est l’un de ces milliers de vil-lages d'Algér ie détruits par les forces colonialeset repeuplés petit à petit après l’indépendance.Si l'État a accompagné les habitants dans ceretour à leur bourgade, en dotant ces dernièresdes commodités garantissant des conditions devie dignes, les habitants, ainsi que la diasporaor iginaire du village et installée dans l'Hexagoneet ailleurs, ont significativement par ticipé à ceretour aux sources. C’est dire qu’Ath Maâmarest aussi un patelin où la solidar ité et le volonta-r iat ne sont pas de vains mots. D’ailleurs, le net-toyage de routes, les circoncirons collectives, lacollecte de dons au profit des démunis… sontautant d’actions de bienfaisance que renouvel-lent, chaque fois que le besoin se fait sentir, leshabitants, encadré par le comité du village. Amar Ouramdane

À l’appel du Club des magistrats algériens

Sit-in hier des magistrats et des avocats à AlgerComme prévu, le rassemblement de pro-

testation auquel a appelé le Club desmagistrats algér iens (CMA) a eu lieu, hiermatin, devant le ministère de la Justice. Eneffet, des dizaines de juges et d'avocats ontrépondu présents pour protester contre lesystème en place et réitérer leur adhésion aumouvement populaire. Brandissant l’em-blème national et munis de pancar tes, lesmagistr ats et les robes noires exigent«l’indépendance de la justice, afin de garan-tir la consolidation d’un État de droit».«Libérez la justice», «La justice libre etjuste», «L'Algér ie libre et démocratique»,autant de slogans scandés par les manifes-tants. Un impor tant dispositif des servicesde sécur ité était dépêché tôt le matin pour

dissuader les manifestants. Les services desécur ité ont bloquaient les accès au ministè-re de la Justice et tentaient de repousser lesavocats et magistrats. Les juges ont, lors dece rassemblement, réitéré leur décision deboycotter la prochaine élection présidentiel-le, prévue pour le 4 juillet. Il y a lieu de rap-peler que l’ordre des juges a annoncé, ven-dredi passé, le boycott des révisions excep-tionnelles des listes électorales qui se dérou-leront du 16 au 24 avr il, suite à la convoca-tion du corps électoral par le chef de l’Étatpar intér im, Abdelkader Bensalah. Des élec-tions que les magistrats refusent d’encadrerétant donné, expliquent-ils, qu’elles sont«rejetées par le peuple». Cette décision a étéencore une fois r éitérée par Merzougui

Saâd-Eddine, juge d’instruction près laCour de justice d’Oued Souf et por te-paro-le du syndicat, lors de ce rassemblement deprotestation organisé conjointement avecl’Union nationale des ordres des avocats(UNOA) devant le ministère de la Justice àAlger. Selon Merzougui Saâd-Eddine, lesmagistrats ne comptent en aucun cas renon-cer à leur revendication relative à «une jus-tice indépendante». Il convient de rappeler,en outre, que plusieurs sit-in ont été orga-nisés par les magistrats, les greffiers et lesrobes noires depuis le début des manifesta-tions, pour expr imer leur solidar ité avec lemouvement populaire.

L. O. CH

Page 5: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

BOUIRA Deux adolescentes avaient disparu depuis mercredi

L’individu en question, quiétait à bord d’un véhiculedu type Dacia Duster de

couleur gr ise et immatr iculé 00-16, était activement recherché parles ser vices de sécur ité depuismercredi dernier. Il est impliquédans une affaire de vol de véhicu-le et aussi de kidnapping de deux

adolescentes âgées de 13 et 14 ans,mercredi dernier dans la région deDarguana à Alger. En effet etselon nos informations, c’est au

niveau du bar r age de contrôleroutier de la Gendarmer ie natio-nale, sur la RN5 au niveau de lalocalité d’Oued Dhous près de la

ville de Bouira, que le véhicule enquestion et à bord duquel se trou-vaient les deux filles en plus dukidnappeur présumé, a été signaléune première fois vendredi der -nier aux alentour s de 19h. Leconducteur avait même refuséd’obéir aux ordres des élémentsde la Gendarmer ie de s’ar rêter etavait forcé le bar rage en fonçanten toute vitesse en direction ducentre-ville de Bouira et l’aler tefut alors donnée juste après. For theureusement et gr âce à uneremarquable coordination entreles deux corps de sécur ité, les élé-ments de la police judiciaire enpatrouille dans la pér iphér ie Estde la ville de Bouira ont rapide-ment répondu à l’aler te des gen-darmes et ont pu r attr aper lefuyard. Selon une source sécur i-taire locale, c’est toujours sur laRN5 près la cité des journalistesde la ville de Bouira que les élé-ments de la PJ avaient dressé un

guet-apens pour ce véhicule et ontpu l’immobiliser vers 19h20, en luibloquant la route avec leurs véhi-cules. Nos sources ajoutent que leconducteur de ce véhicule s’estrendu sans grande résistance et atout de suite était embarqué parles éléments de la PJ . Les deuxadolescentes kidnappées étaient,elles aussi, libér ées saines etsauves par les policiers. Ces der -nières ont été remises à leur sparents durant la même soirée.Toujours selon nos sources, mêmele véhicule en question était volé etrecherché par les services de sécu-r ité depuis plusieur s jour s.Aucune autre information n’a fil-tré hier, notamment sur l’identitéde l’auteur présumé de cet acte, nisur sa destination. Aussi, jusqu’àhier en début d’après-midi, aucuncommuniqué n’a été émis par lacellule de communication de lasûreté de wilaya.

Oussama Khitouche

Les services desécurité de la

wilaya de Bouiraont procédé,

avant-hier,vendredi, à

l’arrestation d’unautomobiliste

auteur d’un doubleenlèvement à

Alger.

Dimanche 14 avril 2019ACTUALITÉ4

Spectaculaire arrestationde l’auteur d’un double rapt

UNIVERSITÉ AKLI MOHAND OULHADJ La justice a finalement tranché

Le département de maths rouvert après 5 mois de blocageAprès plusieurs mois de grève et de bloca-

ge, les étudiants du dépar tement mathset informatique de l’université Akli MohandOulhadj de Bouira ont enfin repr is les étudessamedi dernier. Le siège du dépar tement,fermé par un groupe d’étudiants protesta-taires, a été aussi rouver t samedi. Les étu-diants et les fonctionnaires ont pu enfin yavoir accès. La fin de ce mouvement de bloca-ge a été rendue possible suite à une décisionjudiciaire qui a sommé le groupe des cinq étu-diants, à travers un jugement du tr ibunal deBouira, de libérer le dépar tement. Pour rap-pel, ces cinq étudiants ont procédé au blocagede ce dépar tement depuis le mois dedécembre dernier. À travers cette action, cesderniers ont réclamé la révision des délibéra-tions scolaires de l’année dernière, et ce, enbaissant le nombre d’unités fondamentales detrois à une seule. Une revendication complète-ment rejetée par le chef du dépar tement et lesenseignants, d’autant plus que quatre de cesétudiants ne se sont même pas inscr its pourl’année universitaire en cours. Toutes les ten-tatives des responsables du dépar tement,pour trouver une solution à cette cr ise qui adurée plus de cinq mois, sont restées vaines etles grévistes sont restés accrochés à leurrevendication. Pour palier au retard, les res-ponsables de ce dépar tement ont été obligésde délocaliser les séances de TD, TP et lescours vers des salles des dépar tements de chi-

mie et de technologie. Une solution qui a per -mis aux étudiants, notamment ceux de la pre-mière année, de rattraper quelques séances,mais le retard demeure énorme, puisque seloncer tains enseignants, cela ne permet mêmepas de tenir les examens du premier semestreet ceux du rattrapage. Il est utile aussi de rap-peler, que c’est au niveau de ce même dépar -

tement qu’un étudiant a été agressé avec unearme blanche par l’un des étudiants grévistes.Une autre plainte a été déposée contre ce der -nier par l’étudiant victime et la direction del’université. : « Nous avons un retard énor -me, et on craignait, tout comme les étudiants,une année blanche ! En réalité, nous venonstout juste de commencer l’année pédago-

gique, et c’est clair que nous n’allons pas pou-voir terminer le programme cette année, etnous devr ions donc repor ter le deuxièmesemestre aux mois de septembre et octobreprochains. Cela, pour peu qu’il n’ait pas denouvelles grèves cette année », nous a expli-qué un enseignant dudit dépar tement.

O. K.

Hier, plusieur s dizaines desouscr ipteurs des 100 loge-

ments LSP, au niveau de la com-mune d’Aïn-Bessem, à l’Ouest dela wilaya de Bouira, sont revenusà la charge pour protester contrele retard qu’accusent les travauxde réalisation. Les souscr ipteurs,qui se sont rassemblés devant lechantier des 100 logements, fontsavoir qu’ils attendent depuisl’année 2013 la livraison de leursappar tements, alors que les tra-vaux sont à l’ar rêt depuis plu-sieurs années déjà. Ils réclamentdonc l’intervention des respon-sables de l’agence foncière deBouira, pour débloquer ce projetet relancer les travaux dans les

meilleur s délais. Les protesta-taires, mécontents, se sont aussiinter rogé sur les raisons de cetar rêt, «inexpliqué» à leurs yeux :«Nous sommes dans le flou total !Ni les responsables de l’agencefoncière, ni l’entrepr ise en chargedu projet n’ar r ivent à nous four -nir des explications concernantcet ar rêt inexpliqué et pénalisantpour nous !», dira Hamza K, unjeune souscr ipteur, ajoutant quela totalité des bénéficiaires de cequota de logements se sontacquittés des deux premièrestranches du crédit de cette for -mule. D’autres souscr ipteurs ontsignalé qu’un lot de 26 loge-ments, faisant par tie de ce même

programme, n’a toujours pas étélancé en r aison de l’absenced’une poche foncière : «Figurez-vous que depuis 2013, aucun ter -r ain d’assiette n’a été trouvépour l’érection de 26 logements,en l’occur rence le deuxième lotdu programme des 100 unitésLSP. Des logements d’autres for -mules, notamment de l’AADL,LPA et du social, inscr its bienaprès ce programme-là, ont étélancés et cer tains ont été mêmeremis à leurs bénéficiaires. Cen’est malheureusement pas le caspour nous qui souffrons non seu-lement des lenteurs des travauxmais aussi des lenteurs adminis-tratives ! La preuve : les autor ités

locales n’ar r ivent toujours pas àtrouver une petite poche de ter -r ain pour ér iger ces 26 loge-ments. Et pour tant, le problèmedu foncier ne s’est jamais poséici, à Aïn-Bessem ! A quand alorsla fin de ce calvaire ?», se désoleun autre souscr ipteur rencontréhier sur place. Les souscr ipteursont, par ailleurs, réclamé l’inter -vention du wali de Bouira, afinde débloquer cette situation. Ilsse sont aussi mis d’accord pourorganiser un sit-in au cours decette semaine devant l’agencefoncière de Bouira.

O. K.

AÏN-BESSEM Le projet des 100 logements LSP accumule les retards

Le ras-le-bol des souscripteurs

Marches à Alger

83 policiers blessés et 180 individus interpellésLa Direction générale de la Sûreté nationa-

le (DGSN) a fait état de 83 policiersblessés et 180 individus interpellés lors desmarches populaires qui ont eu lieu, vendredipassé, à Alger. Selon le communiqué rendupublic par la DGSN, «les éléments de la poli-ce blessés ont été victimes de jets de pierreset d'objets tranchants par des délinquants auniveau du Boulevard Mohamed V et Alger-Centre. Plusieurs véhicules de la DGSN ontété saccagés». Le communiqué a précisé queles services de police qui «détiennent des

images et des vidéos poursuivent leur enquêteafin d'identifier les autres personnes impli-quées dans ces actes et les présenter aux auto-rités judiciaires». À retenir que les élémentsde la police blessés sont pris en charge auniveau de l'hôpital central de la Sûreté natio-nale. De son côté, le directeur général de laDGN, Abdelkader Kara Bouhadba, accompa-gné du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, s’estrendu vendredi passé à l’hôpital central de laSureté nationale pour s’enquérir de l’état desanté des policiers blessés. Par ailleurs, en ce

qui concerne les informations relayées parcertains médias sur l’utilisation du gaz lacry-mogène par des policiers au niveau du tunnelde la faculté à la capitale, la DGNS a «caté-goriquement démenti» ces faits. «La forma-tion et le professionnalisme des éléments dela sûreté leur permet d'avoir un contrôle par-fait des moyens légaux de maintien de l'ordre.Les éléments de la sûreté n'ont, ni par lapassé ni à l'avenir, eu recours à l'utilisationdu gaz lacrymogène dans de pareils espacesconfinés», a indiqué la DGSN. Cette dernière

a tenu à souligner que «les forces de la policeont fait barrage à un groupe de manifestantsayant subitement adopté un comportementagressif au niveau du tunnel de la faculté enrecourant à des fumigènes et des pétards». La même source a fait savoir égalementqu’un véhicule de police a été incendié etdes voitures appartenant à des particuliers ont été saccagées.S. S.

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

TIZI-OUZOU Chantier de la pénétrante vers l'autoroute Est-Ouest

Dimanche 14 avril 2019 ACTUALITÉ 5

Encore une fois, selon unesource proche des grévistes,vingt autres travailleurs ont

été convoqués à compar aîtredevant les juges. «Demaindimanche (ndlr, aujourd’hui), dixouvr ier s compar aîtront devanttr ibunal de Draâ El-Mizan et dix

autres, travaillant dans les chan-tiers d'Aomar (Bouira), se présen-teront au tr ibunal de Lakhdar ia»,a confié l'un des ouvr iers. «Ilsveulent nous intimider et nousfaire peur. Mais, au contraire,nous sommes plus déterminés quejamais. A par tir de lundi (ndlr,demain), nous fermerons la basede vie turque sise sur la RN25, à

Draâ El-Mizan. Nous empêche-ront même les Turcs à piedd’œuvre sur les chantiers de tra-vailler», prévient la même person-ne. Pour les travailleurs grévistescontactés, il n'est pas question dereprendre le travail si leur plate-forme de revendications n’est pasentièrement satisfaite. «Ce n'estpas apr ès vingt-deux jour s de

grève que nous allons abdiquer. Ilsse trompent. Nous avons nosdroits et nous n'allons pas nouslaisser faire. Nous insistons sur -tout sur le préavis de trois moisavant chaque licenciement ouchaque fin de contrat avec unsalaire de trois mois pour chaqueannée de travail. Pour les autrespoints, nous pouvons poursuivre

les discussions avec les respon-sables. Nous exigeons aussi quetoute revendication ar rachée soitpor tée sur un document écr it etremis à l' inspecteur du travail», aexpliqué un autre gréviste. Avec cemouvement, qui va vers un moisentier de grève, il y a for t à par ierque les délais de livraison du pro-jet, pr évue pour 2020, serontdépassés. Ceci d’autant plus quele groupe ONE rencontre d’autresentraves, outre la grève, commeles oppositions, à l' exemple decelle des habitants de Maâmar,qui dure depuis 2016, au sujetd'un viaduc dans leur village. Il ya aussi le cas des seize habitationsqui devr aient être démolies àOuled Aïssa et dont les occupantsn’ont pas encore été relogés. Arappeler que le délai initial del’achèvement des tr avaux étaitfixé à mai 2017. C'est dire quecette autoroute ne sera pas opéra-tionnelle de sitôt, sachant, en sus,que le projet nécessiterait d'autresrallonges financières. Le taux destr avaux de ce tronçon de 45kilomètres, avec tout de ce qu' ilcomprend comme ouvrages d’ar t(tunnels, échangeurs, viaducs…),n'a même pas atteint les 50% .Seule la section de route allantd’Oued Falli (Tizi-Ouzou) au lieu-dit «La casse» a été par tiellementouver te aux automobilistes.

Amar Ouramdane

Les travailleursdu groupe

algéro-turcONE (Ozgun -

Nurol - Engeoa),chargé de la

réalisationde la pénétrante

autoroutièrereliant la wilayade Tizi-Ouzou àcelle de Bouira,

ont entamé, hier,leur quatrième

semaine de grève.

4e semaine de grève !

Le maire appelle à la réouverture de la mine de BouamraneLa wilaya de Béjaïa recèle des

ressources minières indé-niables, dont l’exploitation per -mettrait, à coup sûr, de dévelop-per une vér itable industr ie detransformation et, du coup, géné-rer des milliers de postes d’em-ploi. En effet, le massif monta-gneux de la wilaya de Béjaïa cachede nombreux gisement de sub-stances minérales, métalliques etnon métallique. Les plus impor-tants sont le gisement d’argile deRemila, à Sidi Aïch, dont lesréserves sont estimées à 16 mil-lions de tonnes, le gisement de

Célestine de Béni Mansour, legisement géant de polymétaux(Zn, PB, CD, Ag) d’Amizour et lemine de fer de Bouamrane dans lacommune de Barbacha. La miseen exploitation de ces mines peut,à elle seule, constituer une solutionà des milliers de jeunes chômeursdiplômés de l’université, de la for -mation professionnelle ou mêmesans aucune qualification. C’estdans ce sillage que le maire deBar bacha, Mohand SadekAkrour, vient de lancer un nouvelappel à l’adresse des hauts res-ponsables du secteur de l’énergie

et des mines du pays pour la réou-ver ture et la mise en exploitationde la mine de fer de Bouamrane.Celle-ci, dont la sur face de gise-ment de fer s’étend sur 389 hec-tares, entre les communes deBarbacha (deux tiers) et Kendira,est abandonnée depuis 1957. «Jeréitère ma demande aux respon-sables du secteur des mines pourprocéder à la réouver ture de lamine de fer de Bouamrane. Elle aété mise en exploitation en 1926, etce jusqu’à 1957. En tout, 17% seu-lement de sa capacité ont étéexploités. Il en reste 87% . On a

déjà par lé de son attr ibution pourune éventuelle exploitation parvoie d’adjudication, mais r ien duconcret pour le moment», aaffir mé, der nièrement, l’édilecommunal de Barbacha au microde la radio locale. Pour rappel, en2009, les pouvoir s publics, quicherchaient d’autres alternativesaux hydrocarbures, avaient mon-tré une volonté de rouvr ir cettemine. Une entrepr ise pr ivée de larégion de Boussaâda s’est inté-ressée à ce projet et une étuded’exploration de trois ans a étémême déposée auprès du ministè-

re de l’Éner gie et des Mines.Toutefois, en 2012, après l’achève-ment de la phase d’explorationpar cette entrepr ise, l’Algér iennedes Mines avait annulé la décisiond’attr ibution du marché quiaurait débouché, il y a plus detrois ans maintenant, à la phased’exploitation. À noter que la miseen exploitation de cette minepourrait créer quelque 700 postesd’emploi directs et des centainesd’autres indirects.

B. S.

Barbacha

L’entreprise chinoise sommée de renforcer le chantierL’étape la plus compliquée dans la réali-

sation de la pénétrante autoroutièrereliant Béjaïa à Ahnif se situe au niveau dutunnel de Sidi Aïch, dont les travaux sepoursuivent avec beaucoup de prudence.C’est le groupement d'entrepr ises sino-algér ien (CRCC-SAPTA) qui est chargé destravaux de ce tunnel, mais qui a enregistréun grand retard au niveau de ce site quisera prolongé jusqu’à la ville d’Amizour etqui permettra l’évitement total de la ville deSidi Aïch où il est enregistré à longueur dejournée des embouteillages monstres. Dansce sillage, le wali de Béjaïa a effectué, mer-credi dernier, une visite d' inspection sur leschantiers de la pénétrante autoroutière deBéjaïa dans sa section allant d’Akhenakvers Sidi-Aïch. Cette sor tie sur le ter rain futentamée au niveau du tronçon PK44 àAkhenak situé entre Takr ietz et Sidi-Aïch.Sur site, le premier responsable de la wilayaa exigé de l'entrepr ise chinoise CRCC en

charge des travaux, de " renforcer le chan-tier en moyens humains et matér iels afin delivrer ce tronçon au plus vite" . En outre, ledirecteur des travaux publics de la wilaya aété instruit afin " de procéder dorénavant àla livraison d'un tronçon de la pénétrantedès l'achèvement des travaux puis entamerun autre et ainsi de suite" . Selon la chargéede communication de la wilaya de Béjaïa, letaux d'avancement de ce tronçon reliant lalocalité d'Akhnak jusqu'à Amizour via lalocalité de Sidi-Aïch est estimé à 60% . Lamême source affirmera que le wali a tenu àrassurer le responsable de l'entrepr ise chi-noise que dès le début de la semaine queleurs besoins en matière de TVO seront pr isen charge par l'administration afin d'aug-menter la cadence des travaux de réalisa-tion de la pénétrante autoroutière. Il fautnoter que leurs multiples démarches afin des’approvisionner en tout-venant pour lesbesoins de l’autoroute sont restées vaines

après avoir maintes fois sollicité les APC etles directions de wilaya pour les autor isa-tions d’extraction et d’usage. «Il y a d’é-nor mes oppositions et nous sommes àchaque fois bloqués tantôt par une APC,tantôt par des citoyens et aussi par les direc-tions pour les autor isations. Cet état de faitralentit les chantiers car cette matière estpr imordiale», a déclaré un responsable auniveau d’une des bases du chantier du CRCà Semaoun.

Quatre sous-traitantsjettent l’éponge Outre la problématique du TVO qui se poseà maintes fois, nous avons pu constater devisu le manque de main d'œuvre sur leschantiers. À signaler aussi, selon des res-ponsables travaillant dans cette section dela pénétrante autoroutière de Bejaia, quequatre sous-traitants ont quitté les chan-

tiers ces derniers mois avec leurs matér ielspour faute de payement. Les sous-traitantsavec la société chinoise en charge des tra-vaux ont quitté, en effet, les chantiers avecleurs matér iels et ce, après avoir attenduvainement le règlement de leurs factures etleur payement obtenu au compte goutte.C’est dire que la situation sur les chantiers,notamment la section de Akhenak vers SidiAïch et l’échangeur d’Amizour, sur 26 km,est délicate d’où la présence, mercredi der -nier, du wali sur les lieux afin de secouer lecocotier. Cela dit, les travaux de cette péné-trante autoroutière reliant la ville de Béjaïaà l’autoroute Est-ouest au niveau d’Ahnif,sur 100 km, confiés au groupement algéro-chinois composé de Sapta et CRCC, ont étélancés en décembre 2013. Le montant initialavancé pour le projet a été de 101 milliardsde dinars.

Achour Hammouche

BÉJAÏA Pénétrante autoroutière

Page 7: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Les habitants continuentd’utiliser des fosses sep-tiques pour dégager les

eaux usées. Les régions ruralestelles que Ait Amrane, ChabetEl Ameur, Afir, Nacir ia etBaghlia sont les plus pénalisées.De même, les centres urbains nesont pas épar gnés par cescarences qui endurent le quoti-dien des citoyens notamment àKhemis El Khechna où pasmoins de 3000 familles ne sontpas recordées au réseau d’éva-cuation des eaux usées.Plusieur s quar tier s à OuedMoussa ne sont pas assainisnotamment du côté des lotisse-ments d’habitations indivi-duelles. Les habitants utilisantdes fosses septiques sontexposés aux dangers de mala-dies à transmission hydr ique.Ces fosses septiques sont inter -dites par la loi en vigueur, maisdans l’absence d’un r éseaud’assainissement adéquat, lesvillageois sont contraints de lescreuser à proximité de leur smaisons et dans les vergers. Enplus du danger sur l’homme,ces installations constituent unpér il pour l’environnement et

l’agr iculture. Plusieur s ter ressont devenues non cultivablesen raison de déversements d’é-gouts à ciel ouver t. Des oueds,également, ne sont pas épargnéspar le rejet des eaux usées à cielouver t à l’exemple des tor rentsde l’oued Bouir i qui traversentChabet El Ameur et Issers pourchuter dans la mer à Legata. «Depuis que l’oued Bouir i estpollué, l’activité agr icole asér ieusement reculé. Tous lesréseaux de la commune y sontdéversés ici sans aucune pré-caution. Les responsablesconcernés nous par lent de réali-sation de bassins de décantation

dans les oueds. Mais on n’a r ienvu venir. Les services hydrau-liques ont réalisé un seul bassinmais celui-ci n’est pas épuré.Les égouts s’y trouvant sontdécompr imés et menacentd’ores et déjà la faune et la flore», nous dira Ahcene, un agr icul-teur de la région. Pis encore, enété dernier, plusieurs agr icul-teurs notamment de viticulteursont utilisé des eaux usées pourar roser leurs cultures comme cefut le cas à Corso. Les eauxépur ées, par ailleur s, consti-tuent un moyen substitutif,mais elles ne sont pas valor isées.90 % des ces eaux sont jetées

dans la nature ou dans la mer.Un tr avail de sensibilisationdoit être fait auprès des agr icul-teurs sur les bienfaits des eauxépur ées des STEP contr aire-ment aux dangers découlant deseaux usées versées dans la natu-re. La wilaya de Boumerdès estdotée de trois stations d’épura-tion (STEP) à Thénia,Zrmmour i et Boumerdès chef-lieu. Un autre projet inscr itpour Boudouaou El Bahr i pourprotéger des ter res agr icolespeine à démarrer en dépit de savalidation par le ministère de latutelle.

Youcef Z.

Dimanche 14 avril 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:40 12:44 16:24 19:19 20:42FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:36 12:40 16:20 19:14 20:38Bouira 04:42 12:45 16:25 19:21 20:42

SIDI NAÂMANEBOUDJELLIL CHORFA

En attente d’actesde propriété…depuis 30 ans

Engouement pour l'apiculture

Toghza, uneréserve naturelleà préserver

BOUMERDÈS Près de 140 villages sans assainissementPas moins

de 140 villagesne sont pas

raccordés auréseau

d’assainissementà travers la

wilaya deBoumerdès.

Toujours à l’ère des fosses…

Issers

La route du village Ighomrassen dans lacommune des Issers se trouve dans un

piteux état. Aucune opération d’aménage-ment n’est effectuée depuis plusieurs annéespour mettre un terme au calvaire enduré parles habitants de ce village situé à sept kms duchef-lieu communal. Ce tronçon routier quirelie le village au CW151 est parsemé denids-de-poule et de crevasses le transformanten flaques d’eau à la moindre chute depluies. «La route est quasiment impraticablemême avec un char. Nous avons réclamé son

revêtement à maintes repr ises, mais r ienn’est fait», dira Mohamed, un villageois quiavoue avoir perdu son véhicule en raison dela dégradation avancée de la route. Cettesituation a contraint, également, plusieurstranspor teurs de voyageurs à changer d’acti-vité pour préserver leurs véhicules. Ce qui acréé une pression dans les transpor ts de per -sonnes. Les villageois endurent d’énormesdifficultés pour rejoindre le chef-lieu com-munal. Même les écoliers sont pénalisés parle manque de moyens de transpor t pr ivé. Les

personnes âgées ou les malades sont, égale-ment, punis par cette carence étant donnéque la salle de soins du village est ferméedepuis des décennies. L’activité agr icole, enoutre, est impactée ainsi contraignant lesagr iculteurs de la région à payer cher lesmoyens de transpor t de produits agr icoles.Un propr iétaire d’une huiler ie dans la régiona vu son chiffre d’affaires baisser à cause dela fuite de clients vers d’autres huiler iesaccessibles.

Y. Z.

La route d’Ighomrassen dans un piteux état

M’Chedallah

Le centre culturel de la ville deM’chedallah se trouve dans un piteux

état depuis maintenant plusieurs années.La structure se dégrade chaque jour un peuplus et ce en l’absence d’un plan de priseen charge. Selon des animateurs associatifsévoluant au sein de ce centre, la structureprésente de nombreuses dégradations. Àcommencer par l’étanchéité. Cette dernièreest défectueuse et laisse s’infiltrer les eauxpluviales. Résultat : le plafond s’est carré-ment détérioré et la peinture a volé enéclat. En temps de pluie, les infiltrationsdes eaux provoquent des inondations auniveau de la structure. Ce qui rend impos-sible la tenue d’une quelconque activité etcomplique surtout les conditions de travaildes associations. Aussi les infiltrations deseaux risquent d’endommager les installa-tions électriques et de causer des dégâtsirréparables. Pis encore, au niveau d’unedes salles du centre inondé par les eauxpluviales, chaises, bureaux, lits et tables de jeux et différents mobiliers sont dans unétat très dégradé. Le tout se trouve entre-posé pêle-mêle, témoignant d’une situationd’abandon manifeste. Devant cette situa-tion, des animateurs associatifs avouentavoir alerté les responsables locaux surl’état de dégradation et surtout d’abandondont fait l’objet cette structure, mais envain selon eux. Selon les mêmes anima-teurs, aucune mesure n’a été prise pourremédier aux problèmes posés et du coupla structure ne cesse de se dégrader davan-tage chaque jour. « Si le centre fonctionnetoujours c’est grâce à la volonté des per-sonnes qui y travaillent et surtout à lacontribution des membres de certainesassociations lesquelles travaillent d’ar-rache-pied pour garder encore la structureouverte en assurant les frais de son fonc-tionnement », fait-t-on savoir. Mais à ellesseules, les associations ne peuvent assumertoutes les tâches et faire tourner une tellestructure. Vu l’état de la structure, il esturgent que les responsables locaux réagis-sent pour inscrire une opération de réhabili-tation du centre culturel. Un projet quipourrait sauver la structure de la dégrada-tion et aussi offrir de meilleures conditionsde travail pour les nombreuses associationsy activant. Il est utile de signaler que cettestructure a plus de trois décennies d’exis-tence et compte parmi les plus anciennesstructures créées au niveau de la daïra deM’chedallah. Ce centre, un des raresespaces de loisirs qui accueillent les jeunesde la commune, ne désemplit pas etaccueille beaucoup d’activités culturelles. D. M.

Le centre culturellivré aux éléments

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Dimanche 14 avril 2019BÉJAÏA8

AKBOU Secteur de la jeunesse et des sports

Des projets en gestation

Hormis l’aménagement etle revêtement du stadeOPOD de Guendouza et

la r éalisation d’un stade deproximité à Laâziv N’Talla,doté d’une pelouse synthétique,aucun autre projet similaire n’avu le jour. Selon une sourcecommunale, près d’une vingtai-ne de clubs spor tifs amateurs,toutes disciplines confondues,existent dans la r égiond’Akbou. Mais le problèmeinfrastructurel se pose à chaquedébut de saison. Le nombrejugé très limité d’équipementspublics relevant de ce secteurne peut pas permettre à tous sesclubs d’exercer. Salle omni-spor t OPO destinée à recevoiruniquement des matchs dehandball et volleyball, uneautre salle (ex-Voûte) d’ar tsmar tiaux démolie pour l’érec-tion en lieu et place d’une sallemoder ne et omnispor ts, un

stade communal délaissé quiattend toujour s sa r énova-tion… telle est la r éalité àlaquelle face les jeunes spor tifsde la ville du Piton. Résultat :plusieur s clubs s’entr aînentdans des stades appar tenant àdes lycées, CEM ou maison dejeunes. Les clubs de football dela ville du Piton, à l’image del’OA, la JSA et le CFA, reçoi-vent leur s adver saires dansl’enceinte du stade de la com-mune voisine d’Ouzellaguen !D’autres cherchent toujour sune aire de jeu pour s’entraîneret recevoir leurs adversaires.

Ce qui est prévu

Et pour tant, des budgets sontalloués par l’APC d’Akboupour la réalisation ou la réhabi-litation d’équipements publics

spor tifs, dans l’optique derelancer le spor t local. Le stadecommunal de mar tyrs, à titred’exemple, a bénéficié, lor sd’une session ordinaire, d’uneenveloppe de 70 milliards poursa rénovation et sa modernisa-tion. Suite à la levée descontraintes, les travaux, a-t-onappr is d’une source municipa-le, ser aient incessammentlancés avec une toute nouvellemaquette. Deux salles de spor tsont également envisagées maisaucune date n’a été avancéequant à l’entame des travaux.Selon nos informations, l’ex-Voûte, sise à Ighzer Tahr ikth,sera entièrement reconstruiteavec des nor mes «tr èsmodernes». Ce projet, inscr iten 2009, a eu l’accord de pr in-cipe de la DUC (direction del’urbanisme et de la construc-

tion) en mars 2011, en atten-dant la délivrance d’un permisde construire. Les travaux deréalisation coûteront, selon lamême source, plus 7 milliardsde centimes. Un autre projet aété également inscr it, en 2009,pour la réalisation d’une salleomnispor ts à Guendouza, àquelques pas du chef-lieud’Akbou. Pour un devis de plusde 6,6 milliards de cm, l’avant-projet de cette salle a étéapprouvé par la DUC. En tout,quelque 100 milliards de cen-times ont été affectés pour laréalisation ou l’aménagementde structures spor tives, maisaucun projet n’a vu le jour jus-qu’ici, ce qui n’est pas pourfaciliter la tâches aux athlèteslocaux désireux de se lancer oude renouer avec la compétitionofficielle. Menad Chalal

Pour les athlèteset les amateurs

de sport à Akbou,la pratique est

devenue trèsdifficile à cause

d’un manqueflagrant de salles

de sports,de stades de

proximitéet autres

infrastructuresjuvéniles.

Boudjellil

Engouement pour l'apiculture

Jamais la filière apicole n'a suscité autantd' engouement dans la commune de

Boudjellil que ces dernières années. Eneffet, ce créneau dans cette municipalitéagropastorale par excellence a fini par inté-resser un bon nombre de citoyens, lesquelsse sont lancés dans cette activité en bénéfi-ciant des aides octroyées par l'État, dont lesruches et les formations dites diplômantes,dispensées au CFPA de Tazmalt. Ainsidonc, le nombre de ruchers s'est considéra-

blement multiplié dans la région, dénotantl' impor tance que revêt cette filière auxyeux des habitants de la localité, dotée d’unverger arbor icole non négligeable et d'uncouver t végétal sauvage assez dense. Uncouver t végétal où le cheptel apicole butineà travers les fleurs à la recherche du nectarpour la confection du miel, à la faveurd'une floraison exceptionnelle cette année !L'autre facteur positif à trait à l’utilisationlégère, par les propr iétaires des vergers

arbor icoles, de pesticides, ce qui épargneconsidérablement le cheptel apicole et leprémunit d'un empoisonnement et d'unemor t cer taine après contact avec ces sub-stances chimiques hautement toxiques.Dans les hameaux et les zones ruraleséparses de la commune de Boudjellil, il estconstaté la présence accrue de ruches dis-posées par leurs propr iétaires en dizaines.Cette activité est pr atiquée pour deuxobjectifs: la consommation familiale et lacommercialisation. La r écolte du mieldonne à chaque fois de bons résultats selonles apiculteurs de la région. L'utilisationdes procédés modernes dans la culture api-cole et le délaissement des ruches tradition-nelles sont des facteurs qui renvoient à l'op-timisme quant à l'avenir de cette filièredans cette commune de la haute vallée de laSoummam. L'apiculture continue ainsi desusciter un intérêt qui va crescendo parmila population, notamment les paysans,comme en témoignera l’un d’eux : «Depuisque j’ai pr is ma retraite, j'ai décidé de meconsacrer à l'apiculture! C'est une filièreque j'affectionne, car elle me passionne etpuis j'aime par-dessus tout le miel. J 'aibénéficié d’une aide auprès de l'État pourme lancer définitivement dans cette acti-vité. Maintenant, cela fait plus de cinq ansque je suis plein dedans». S. Y.

Réhabilitation du réseauroutier de la wilaya

Près de 12 milliards mobilisésUne autorisation de programme d’un mon-

tant de 11,89 milliards de centimes estmobilisée pour les besoins de la réhabilitationde plusieurs tronçons du réseau routier de lawilaya de Béjaïa, selon une source proche dudossier. Contacté par nos soins, un respon-sable de la direction des travaux publics, ins-tance en charge du management de ces pro-jets, fait savoir que cette cagnotte émane dufonds national routier et autoroutier : «Le pro-gramme de réhabilitation, en instance de lan-cement, est divisé en trois lots ciblant chacunla réhabilitions d’un segment de route», aindiqué notre interlocuteur, précisant que ceslots viennent de faire l’objet d’une attributionprovisoire. «Nous avons engagé une procédu-re de consultation par la voie d’un avis d’ap-pel d’offres national ouvert, à l’issue duquelnous avons sélectionné une entreprise réalisa-trice, conformément aux dispositions du codedes marchés publics», a-t-il ajouté. S’agissantdes routes ciblées, notre source fait état duchemin communal reliant les villages TalaEl Vir et Metchik, relevant de la commune deBoudjelil, sur un linéaire de 13 kilomètres, laréhabilitation de la piste allant de la route deBoudjelil vers la localité Ichikar, dans la com-mune de Tazmalt, ainsi que la réhabilitationde la route faisant jonction entre le CW4 etla localité de Mellouith, dans la commune deTimezrit. «Les délais contractuels d’exécutiondes travaux sont compris entre 3 et 6 mois.Les marchés seront confirmés après examendes recours éventuels des soumissionnairespar la commission des marchés publics de lawilaya», a expliqué le responsable du maîtrede l’ouvrage.N. M.

Melbou

Éternellesfuites d’eau !

Les responsables locaux chargés de l’entre-tien du réseau de l’AEP ne sont toujours

pas intervenus pour réparer les avariessignalées ici et là sur le réseau de distribution,à Melbou. Les fuites ont été signalées du côtéde la cité 8 Mai 45 depuis longtemps sans queleur prise en charge ne s’en suive. Ces fuitesrécurrentes, aux entrées des blocs de cettecité, engendrent des désagréments aux habi-tants et font peser un réel danger sur la santépublique. L’eau en déperdition forme desflaques, d’où se dégagent des odeurs fétideset insoutenables et autour desquelles rôdenttoutes sortes de nuisibles. «C’est une fuitequi date de plus d’un mois, les services del’ADE se sont déplacés mais, hélas, ils n’ontpas pu régler le problème. Ils nous ontinformés que c’est aux services de l’APC deréhabiliter la conduite défectueuse. Depuis,rien n’a été fait et personne ne s’est déplacé.Conséquence : la fuite perdure à nos dépens»,confie un habitant de cette cité. Ces avariesne sont pas signalées uniquement au chef-lieucommunal, mais aussi au niveau des villagesruraux, à l’instar de Tahmilt, où l’eau coule àflots depuis le réseau de l’alimentation auxbords du chemin de wilaya n° 17, qui reliela commune de Melbou à celle de Tamridjet.Selon des témoignages, ces fuites ont été àl’origine de plusieurs accidents de la circula-tion. «Ces avaries laissent perdre des quan-tités importantes d'eau potable, réduisent ledébit d’eau et dégradent la chaussée, quidevient glissante et, par conséquent, dange-reuse. Les responsables et autres fonction-naires de l'agence locale de l’ADE et les éluslocaux de l’APC de Melbou passent souventpar là. Ils ne peuvent donc pas dire qu’ilsn’ont rien vu. Ils doivent intervenir en urgen-ce», insiste un usager de ce chemin. Aziz Khentous

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Des actions en préparation L’Association El Ihsane rejoint,

pour ce prochain mois de piété,l’élan de solidar ité qu’initient,dans ce village de plus de 5000habitants, chaque mois deRamadhan, les comités deDjemaâs, qui en totalisent neuf,pour accompagner les orphelins,les nécessiteux et les démunis. Eneffet, cette jeune association àcar actère humanitaire a pr évudeux opérations au profit de cettecatégor ie de citoyens. « Nous avonstout d’abord une opération de cir -concision collective au profit desenfants démunis. D’ailleurs, nousavons commencé les inscr iptionspour avoir une idée sur le nombre

d’enfants à circoncire. La liste seraar rêtée le 20 avr il prochain », nousdira M. Said Demiche, un membred’El Ihsane. Et d’ajouter : « Nousavons décidé de circoncire cesenfants avant le début du moissacré parce que durant ce mêmemois, nous nous consacrerons ànous organiser pour distr ibuer lescolis alimentaires aux famillesdémunies. Cela nous prendra unpeu de temps, c’est pourquoi, nousn’attendrons pas le 27° jour dumois de Ramadhan ». D’ailleurs,selon d’autres membres de cetteassociation que préside MassinissaSellami, les appels aux donateurssont lancés. « Le travail de sensibi-

lisation a commencé. Nous nousapprochons des âmes char itables etde bonne volonté pour leur deman-der de nous aider. Nous souhaitonsque ces deux opérations réussissentd’autant que la volonté existe ausein du groupe », nous confiera unautre membre du bureau. Parailleur s, il est à souligner quel’APC d’Ait Yahia Moussa dontrelève se village a aussi lancé lesinscr iptions à son niveau pour éta-blir la liste d’enfants qui seront cir -concis à l’hôpital Kr im Belkacemde Draâ El-Mizan comme chaqueannée. « Nous avons vulgar isé cetteinformation parce que nous devonsavoir une idée sur le nombre d’en-

fants concernés afin de remettre laliste à l’hôpital », nous apprendraune source proche de l’APC. Parailleurs, le travail concernant l’ai-de sociale au profit des famillesnécessiteuses remplaçant le colisalimentaire qui est de 6000 dinars,est presque finalisé au niveau duservice concerné où sont traités lesdossiers par la commission en seréférant aux cr itères requis. C’estdire que pour cette année, l’APCest tout de même soulagée lors-qu’on sait les tracasser ies surve-nant au moment de la distr ibutiondu couffin de Ramadhan.

Amar Ouramdane

TAFOUGHALT Solidarité-Ramadhan

Dimanche 14 avril 2019 TIZI-OUZOU 9

SIDI NAAMANE Des régularisations qui traînent

L’attente dure depuis ledébut des années quatre-vingts, époque où ils se sont

acquittés des droits de possessionauprès de l’APC de Draâ BenKhedda, circonscr iption adminis-tr ative de r attachement de lar égion à ce moment là, a-t-onappr is auprès des concernés. «Leshabitations de cette cité, construi-te aux environs de 1958 par l’ad-ministr ation coloniale, ont étéattr ibuées à des citoyens justeapr ès l’indépendance qui s’ac-quittaient des droits de locationjusqu’au milieu des années

quatre-vingts, où des citoyens ontentamé sur les lieux des construc-tions avec un acte délivré parl’APC moyennant le payement decer tains droits», nous apprendraun citoyen de Sidi Namaaneconcerné par l’affaire. Mais voilàqu’à la fin des années quatre-vingt-dix, la demande de quelquescitoyens habitant cette cité de sefaire délivrer des per mis deconstruire a buté sur le refus del’APC pour le motif de défaut del’acte de propr iété, préalable pourl’octroi du permis en question. De

leur côté, les ser vices desdomaines, en charge de la déli-vrance des actes de propr iété exi-gent des concernés le payementpréalable des droits inhérents aufoncier. «Pour tant, après le séismede 2003, des aides ont été attr i-buées à des habitants dont lesconstructions ont été ébranlées, cequi est une reconnaissance de faitde la propr iété. Nous ne compre-nons pas, alors pourquoi on nousdemande ça maintenant pourpayer une deuxième fois après quenous nous sommes acquittés des

droits auprès de l’APC. C’est unepénalisation injuste», ajoute lecitoyen cité plus haut. D’ailleursun collectif formé suite à ce refuset qui a entamé des démarchesauprès des autor ités a buté uneautre fois sur l’intransigeance deces services pour la cession de cesbiens au pr ix réel du foncier. «Cecollectif a été informé que le docu-ment délivré par l’APC à l’époquene fait foi que d’acte de rétroces-sion et non de cession définitive»,ajoute notre inter locuteur.

Rabah A.

Des citoyens qui ont acquis

des habitations aux premières

heures del’indépendance

au niveau duchef-lieu de

Sidi Naamane, attendent toujours

la régularisation de leurs assiettes

foncières.

Le maire préconise des bassins de décantationLes rejets des réseaux d’assainissement qui

constituent une grave atteinte à la nature età l’environnement, représentant une sourced’oppositions des citoyens et villageois, sont aucœur des préoccupations de l’APC de Souk El-Tenine qui a décidé de prendre en main cettepréoccupante situation. En effet, nous avonsappr is de la bouche du maire de la localité, M.Khermous Slimane, que ces points noir s serontpr is en charge graduellement jusqu’à leur éra-dication totale et ce par le biais de la mise enplace de bassins de décantation. Ce qui repré-sente, à ce jour, une initiative novatr ice dans larégion du fait que les rejets sont laissés à cielouver t et ce depuis longtemps. « Dans le présentbudget, nous avons dégagé une enveloppe de 5millions de dinars pour la réalisation de 5 bas-

sins. Et nous avons décidé de reproduire l’opé-ration régulièrement aussi longtemps que nosmoyens le permettraient et ce, jusqu’à la cou-ver ture totale des réseaux d’assainissement quidépassent la soixantaine, dont une vingtainer ien que pour le versant sud de la commune.Cela pour un double objectif, à savoir la protec-tion de l’environnement et l’élimination desoppositions de citoyens, oppositions qued’ailleurs je trouve légitimes du fait de la pollu-tion engendrée», nous dira, à cet effet, le chef del’exécutif communal. Toujours dans ce sens etpour permettre la réussite, la pérennisation et ladurabilité de ces bassins, notre inter locuteurnous apprend qu’une enveloppe est prélevée surle budget pr imitif pour leur entretien perma-nent. D’autres par t, il précisera qu’il est prévu

aussi l’ouver ture de pistes agr icoles pour per -mettre l’accès à ces points dont cer tains sontlocalisés dans les vergers et les champs inacces-sibles pour l’heure. « Ces pistes permettront parla même occasion le désenclavement dequelques champs et oliveraies pour un meilleurentretien et inciteront indéniablement à l’ex-ploitation du patr imoine oléicole local quireprésente une rente non négligeable pour nosconcitoyens. » L’annonce de ces réalisations nefera que réjouir les citoyens qui souhaitent, àcoup sûr, voir se concrétiser le recours à cemême procédé pour éradiquer le rejet des huile-r ies en margines, qui ne sont pas moins nui-sibles en matière de pollution.

R. A.

SOUK EL-TENINE Gestion des rejets d’assainissement

Les résidents du lotissementdu chef-lieu communal de

Tadmaït appellent les autoritéslocales à réparer l’éclairage publicde la localité, en panne depuis plusde vingt jours, a-t-on appris surplace. «Dès la tombée de la nuit,les rues de cette de localité de2 000 habitants sont plongées dansl'obscurité totale, car les ampoulesdes lampadaires, grillées, n’ont pasencore été remplacées. Nous avonssollicité les services concernés del’APC à plusieurs reprises, mais en vain. Les élus locaux devraientaccorder un intérêt particulier à cesecteur névralgique, faute duquelle risque de recrudescence de délitsaugmente», prévient une habitantede la localité.

Les résidents de la cité Cnep(80 logements) de la ville de

Tadmaït se plaignent de la vétustédu réseau d’assainissement desser-vant leur quartier. Les eaux uséescoulent à ciel ouvert sur le trottoirdu rez-de-chaussée, a-t-on constatésur place. Certains résidents duditquartier, rencontrés sur place,diront avoir interpellé les servicesconcernés de l’APC, mais sansrésultat : «J’ai personnellementalerté les services concernés del’APC sur cet état de fait, maissans suite. Les eaux usées coulenttoujours à ciel ouvert depuis plusde 20 jours devant mon magasin.Ces rejets polluants constituent une haute menace sur la santépublique», s’inquiète l’un des habitants de la cité, en réitérant son appel en direction des servicesconcernés en vue de remédier àcette situation aux effets préjudi-ciables sur l’environnement et lasanté publique.

Brèves de Tadmaït

Éclairage publicen panne

Réseau d’assainissementdéfectueux

Les habitants du centre-ville deTadmaït se plaignent de la

situation désastreuse de leur milieuimmédiat, en butte à la pollutionpar les ordures ménagères. Sur lesdifférents trottoirs et coins de laville, les bacs à ordures débordentau point que les détritus s’entas-sent à même le sol. En effet,d’ahurissantes quantités de déchetss’accumulent dans plusieursendroits à travers les quartiersdu chef-lieu, tels que la citéChouhada, les 150 logements, la cité des Oranges, l’EPLF et 48logements et les cités «de la gare».«Les ordures ménagères qui s’en-tassent laissent échapper desodeurs insupportables. Cette situa-tion porte atteinte à l’environne-ment et à notre santé», regrette unehabitante de la localité. Aussi, lesriverains interpellent les autoritéslocales à installer des bacs àordures supplémentaires à traversles différentes venelles, pour luttercontre le phénomène des déchargessauvages. Rachid Aissiou

Proliférationdes orduresménagères

En attente d’actes de propriété… depuis 30 ans

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Dimanche 14 avril 2019BOUIRA10

Chorfa

Toghza, une réserve naturelle à préserver

Avec l'ar r ivée de centainesde cigognes, les lieux nedésemplissent pas de cette

«volaille sauvage», qui y trouverefuge et nour r iture. Comme le

niveau des eaux de l'oued Sahel aaugmenté récemment à la faveurdes dernières pluies diluviennes

qui se sont abattues sur la région,ces oiseaux semblent s’y plaire, enpêchant dans ces eaux les bes-

tioles aquatiques et autresdorades. Dans cette petite réservenaturelle, on peut trouver descigognes comme des aigrettesblanches, des rapaces, à l’exempledu vautour, le percnoptère, l’é-per vier, la buse, et d' autresoiseaux, dont les corbeaux et lespassereaux. Le spectacle est d'au-tant plus saisissant lorsque desessaims d'échassiers, comme lescigognes, survolent les lieux pargroupe, donnant un «tableau»ar tistique mouvant au ciel. Letout dans un décor pr intaniermagnifique qui s' est installér écemment avec une ver durebar iolée et truffée de toutes sor tesde fleurs de toutes couleurs. Lesoiseaux trouvent dans cet espace«gîte» et nour r iture, aidés danscela par le calme qui règne dansles alentours. La multiplication

des étangs aux abords de ce ouedet le couver t végétal dense desalentours ont été les facteurs pré-pondérants dans la formation decette petite réserve naturelle, queles habitants sont appelés à pré-ser ver de toute «intr usion»humaine et sur tout de pollution,en vue protéger ce patr imoinefaunique naissant. «C'est vr ai-ment très beau à voir, cette petiteréserve naturelle située à l'ouedSahel près de Toghza. Des cen-taines d'oiseaux de toutes espècessont là et plantent un décor desplus magnifiques. J 'espère seule-ment que les r iverains ne les per -turberont pas», souhaite un ensei-gnant de Chorfa.

Y Samir.

Le spectacle estbeau. Au niveaude l'oued Sahelà Toghza, dans

la communede Chorfa,

une véritableréserve

animale s'estcréée, abritant

essentiellementplusieurs espèces

d'oiseaux migrateurs.

AGHBALOU Prise en charge des handicapés

Le mouvement associatif, contre vents et maréesLoin des cérémonies officielles, les handi-

capés de la commune d’Aghbalou sesont réunis, dernièrement, à l’occasion de laJournée nationale des handicapés, au CEMBouaraba Hammouche de Takerboust, àl’invitation de l’Association des handicapéslocale. Créée en novembre 2012, la diteassociation active dans un cadre discret,loin des projecteurs et en toute humilité.Son président, M. Bouaraba Mohamed,dira : «Nous tentons de les aider tant bienque mal, en l’absence du soutien et de l’ai-de de l’Etat». C’est dans la cour de l’éta-blissement que les membres de l’associationont accueilli leur s invités venus deTaker boust, Ivahlal, Ath Hamdoun,Selloum et Choukrane. Les représentantsde plusieurs autres associations étaient éga-lement présents, telle celles de Raffour etd’Ath Hamad. Etaient aussi présents desinvités d’honneur, tels le P/APCd’Aghbalou, des notables de la commune etune repr ésentante de la Direction del’Action Sociale. Des fauteuils roulantspour enfants et adultes, des béquilles, desdéambulateurs, des sièges de toilettes, desappareils auditifs et des couver tures ont étédistr ibués aux handicapés. Et tout le mondea pu se régaler de gâteaux et de boissonsservis à volonté. Une jeune fille handicapéemoteur ravira l’assistance de sa voix mélo-dieuse, interprétant des chants, accompa-gnée par des musiciens. La cérémonie futponctuée par la remise de diplômes d’hon-neur à plusieurs présents, en récompense àleur par ticipation active dans la pr ise encharge de cette frange de la société. M.Bouaraba Mohamed prendra la parole etexpliquera : «Ce n’est qu’au début del’année 2013 que nous avons entamé nosactivités. Au tout début, l’APC d’Aghbalounous a accordé 128 000 dinars, mais depuis,aucun autre sou ne nous a été versé dans lecadre des subventions de l’Etat. Tout ce quiest fait, c’est grâce aux bienfaiteur s etcitoyens de bonne volonté de Takerboust etd’Aghbalou. Nous avons également pu dis-tr ibuer des fauteuils électr iques et des tr i-cycles au profit des handicapés, grâce à laFondation de Zinedine Zidane que nousremercions par ticulièrement en cettejournée».

Aucune subvention depuis 2013

M. Bouaraba ajoutera : «Nous avons faitdes demandes de subventions, mais r ien nenous a été accordé. Pour anecdote, l’annéedernière, M. Boutata, l’actuel P/APW, étaitvenu assister à notre cér émonie.Visiblement satisfait du travail effectué, il ademandé à ce que nous lui remettions laphotocopie de l’agrément de l’association,une demande ainsi qu’un chèque bar ré.Chose qui a été faite et il a pr is possessionde ces documents. J ’ai per sonnellementsuivi l’évolution du dossier et après avoirsoigneusement vér ifié que le dossier com-plet était en sa possession nous avons atten-du. Hélas, toutes les associations ont été des-tinataires de subventions sauf la nôtre. Pourquelle raison, je l’ignore. Ce sont nos 180adhérents qui sont ainsi mis en marge parnégligence ou de manière délibérée je nesaurais vous le dire», déplore le présidentde l’association. Durant la cérémonie desamedi, en plus de couettes et autres appa-reillages distr ibués, des batter ies pour fau-teuils électr iques ont également été offer tes

aux personnes ayant bénéficié de fauteuilsélectr iques et dont les batter ies sontusagées. «Nous essayons de satisfaire toutesles demandes mais ce n’est pas chose aiséevu que nous avons régulièrement de nou-veaux adhérents et donc de nouvellesdemandes. Aujourd’hui, même les handi-capés qui ne sont pas adhérents repar tirontchez eux avec des couettes, l’essentiel estqu’ils ne repar tent pas les mains vides aprèscette cérémonie qui leur est dédiée», expli-quait M. Bouaraba. «Notre souhait est deréaliser une école ici à Takerboust, chef-lieucommunal d’Aghbalou, pour que les tr iso-miques puissent bénéficier de cour s.L’ancien maire nous avait promis une sallede classe pour qu’on puisse l’aménager.L’actuel P/APC nous a promis un siègepour le bureau de notre association et nousattendons toujours. Il faut savoir qu’actuel-lement, nous avons loué un garage qui nousser t de siège pour une pér iode de trois moisjusqu’au mois de juin. Depuis la création del’association, nous avons reçu 1 000 pro-messes pour bénéficier d’un siège, maisnous travaillons toujours en «nomades». Enl’absence de siège, nous ne pouvons pasnous réunir régulièrement afin de mettre

sur pied nos nombreux projets qui noustiennent à cœur», se désole encore le prési-dent. «Dans les villages Ivahlal et Selloum,nous avons réper tor ié un nombre impor-tant de personnes atteintes de déficiencesmentales, à Ighil Ouchekr id, il doit y avoir6 à 7 handicapés moteurs et mentaux, à AthHamdoun il a été recensé près d’une dizai-ne entre les deux handicaps mais aucun nonvoyant, alor s que dans la localitéd’Aâmouche nous avons également unadhérent handicapé moteur qui effectuerégulièrement le déplacement au chef-lieupour venir nous voir », détaille M.Bouaraba. A noter que plusieurs associa-tions activant pour aider les personnes auxbesoins spécifiques. «Tadawsa», parexemple, essaie de collecter du matér ielmédical, notamment des poches pour lesstomisés, des sondes et autres consom-mables médicaux. Cette fois là, la cérémo-nie s’est achevée sur un air de fête, avec dessour ires sur les visages des tr isomiques etdes handicapés moteurs. Ces derniers ontainsi, le temps de cette journée, oublié leurquotidien en échangeant avec des personnesattentives à leur détresse.

Hafidh Bessaoudi

Vallée du Sahel

Les centres urbains enlaidis par l’anarchie

Les espaces publics descentres urbains de la vallée

du Sahel, notamment les chefs-lieux communaux et les impor-tantes agglomérations, affichentun piteux décor. Le chômage etl’exode massif des populationsdes zones rur ales, durant ladécennie noire, vers les centresurbains ont fait exploser lesactivités informelles avec uneoccupation anarchique de toutespace libre, transformant lescités en de vér itables souks nonr églementés. Au niveau desvilles de la région, tout se vendet s’achète à la sauvette ou à lacr iée. Cela va des fr uits etlégumes et autres produits

d’alimentation, y compr is ceuxpér issables comme le lait, auxvêtements d’occasion, quin-cailler ie, ustensiles ... Tout cebeau monde exerce, bien enten-du, sans registre du commerce.Leurs activités prospèrent enl’absence de toute opération decontrôle de la par t des servicesdu commerce. À cette anarchies' ajoute l' absence totale detoute forme d’hygiène. La preu-ve, les espaces et places oùs’exerce ce genre d’activitésinfor melles sont jonchés dedétr itus et de toutes sor tesdéchets or ganiques, donnantune image qui fait peine à voiret mettant à mal l’environne-

ment. Cette anarchie s’accentueau niveau des grands centresurbains par le stationnementdésordonné et encombrant desvéhicules de transpor t de voya-geurs. Leurs chauffeurs effec-tuent des ar rêts n’impor te où àla demande du client, sans qu’ilne soit tenu compte de la sécu-r ité routière et des entr avescausés à la circulation automo-bile. Les marchands exerçantde manière régulière en rajou-tent une couche, en étalant illé-galement leurs produits sur lestrottoir s et autres espacespublics mitoyens. Ce qui obligeles piétons à circuler sur lachaussée, disputant le peu d’es-

pace laissé de libre aux automo-bilistes. Même les rotations d’é-vacuation des or duresménagères semblent déréglées,comme en témoignent les pou-belles et bacs à or duresconstamment débor dantsautour s desquels rodent desmeutes de chiens er rants, quiinfestent pratiquement toutesles ar tères des chefs-lieux com-munaux. D’aucuns insistentauprès des gestionnaires de lacité sur l’impératif de remettrede l’ordre dans cette r égion.

Oulaid Soualah

Page 11: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Plusieurs salles pouvant êtreexploitées pour diverses ani-mations sont dans un état

léthargique, sans commune mesu-re, comme la maison de jeunes, lecentre culturel et la salle de ciné-ma Mizrana. En plus de ces infra-structures, la ville et ses environsvivent un déser t culturel immense.D’aucuns estiment que les auto-r ités occupées par les problèmesd’ordre économique et socioéco-nomique restent éloignées despr éoccupations culturelles. Eneffet, à Tigzir t, une ville située àplus de cinquante kilomètres duchef-lieu de la wilaya, une maisonde jeunes peut jouer le rôle d’unemaison de la culture. Les occa-

sions ne manquent pas et lestalents ne manquent pas dans lar égion littor ale dans tous lesdomaines des ar ts. Beaucoupd’ar tistes rencontrés estiment quel’organisation de galas ar tistiquesanimés par les ar tistes locaux,d’expositions de peinture ouautres activités culturelles peu-vent être pr ises en charge. Hamid,un jeune chanteur, affir mer ad’ailleurs que l’organisation desgalas ar tistiques peut être confiéeaux agences d’événementiels déte-nues par de jeunes investisseurs.Payantes, ces animations peuventêtre rentables pour des agences dece genre qui ne demandent qu’àêtre associées dans le secteur de laculture. Beaucoup d’ar tistesreconnaîtront que les autor ités

locales et l’APC s’occupent desproblèmes économiques avec degrandes difficultés. D’où leur éloi-gnement du domaine culturellaissé en jachère. Ces sallescomme la maison de jeunes et lasalle de cinéma située au centre-ville peuvent donc être facilementmises à la disposition des ar tistespour animer un quotidien souventmorne. Mais les jeunes ar tistesque nous avons inter rogés àTigzir t ont d’autres idées. Pourbeaucoup d’entre eux, les sitestour istiques comme les r uinesromaines peuvent être exploitéspour abr iter des séminaires et desrencontres culturelles. C’estd’ailleurs, un domaine très vastequi pour rait offr ir à la ville deTigzir t, un visage autre que celui

qu’elle offre à présent, morne ettr iste durant toute l’année, à l’ex-ception de la saison estivale.D’ailleur s, estime, Sofiane, unjeune ar tiste, même en été, cetteville peut offr ir beaucoup mieux.Des tour istes qui viennent pourplusieurs jours ont des difficultésénormes à égayer leur s soiréesdans une ville qui « ferme » à 19h.C’est pourquoi, préconisent beau-coup d’ar tistes, il est souhaitableque soit mise au point une vér i-table réflexion sur une politiqueculturelle dans les villes du littoralcomme Tigzir t. L’animation dansces villes qui accueillent des mil-liers de tour istes est une chosemais l’émergence d’une vie cultu-relle en est une autre. Les popula-tions de ces cités peuvent s’organi-

ser pour prendre en charge ledomaine culturel. Les formulessont nombreuses à l’instar de l’é-mergence de boîtes pr ivées spécia-lisées dans l’organisation des évè-nements culturels. La r ichesse cul-turelle de ces cités dont l’histoireremonte à des millénaires existedéjà, il ne reste qu’à l’exploiterpour faire renaître une dyna-mique culturelle à la hauteur deleur notor iété. Les sites archéolo-giques et autres sites culturels àtravers les localités peuvent êtredes segments sur lesquels reposeral’activité mais encore faut-il s’ymettre, étant donné que desar tistes foisonnent dans les quar -tiers et les villages.

Akli N.

Dimanche 14 avril 2019 CULTURE 11

TigzirtLa ville de

Tigzirt vit unvide cultureltotal malgréles grandes

capacités dont elledispose.

Une vie culturelle au ralenti…

BOUMERDÈS Camp de tortures Haouch GoutierReconversion en monument historique Le tr istement célèbre camp de tor tures

du colonialisme fr ançais " HaouchGoutier" de la commune de Souk El Hed (àl’est du chef-lieu de Boumerdès) sera trans-formé en un monument histor ique après sarestauration qui suivra l’évacuation de latrentaine de familles l’occupant actuelle-ment. " Des actions sont en cours en vue durelogement de ces familles squattant le site,depuis plusieur s années" , a indiqué, àl’APS, Bouter fa Habiba, signalant la réali-sation, en cours, à leur profit (familles) d’unprojet de 50 logements, dont le taux d’avan-cement est estimé à plus de 30% , a-t-elleprécisé. La responsable, qui a déploré la" non classification du site en dépit de sahaute symbolique" à cause de son occupa-tion par ces familles, a fait par t de la pro-grammation d’une étude détaillée de cemonument histor ique dès le relogement deses occupants, dans l’objectif d’une restau-ration, puis classification, est-il escompté.Sur site, l’APS a fait le constat de l’existen-ce encore de cer tains vestiges de ce campsde tor tures, représentés par de minusculesgeôles en béton, initialement des caves des-tinées à la conservation et production duvin, demeurées debout à ce jour, pourtémoigner des atrocités commises parl’ar mée coloniale fr ançaise contre lesAlgér iens. Selon les témoignages de moud-jahidine de la région ayant survécu à cette

pér iode douloureuse de l' histoire del'Algér ie Ce centre de tor ture mitoyen à laRN5 reliant l'Est et le Centre du pays, futcréé en 1956. S’étendant sur une sur face de5000 M2, d’une capacité d’accueil de 200détenus, ce centre de tor ture était alorsdir igé par un cer tain commandant Sker fon,qui était secondé dans sa tâche ignoble parle lieutenant Montasse, en plus d’unnombre de harkis et d’un groupe de para-chutistes assurant la surveillance des lieux.Ce site, spécialement sélectionné pour sonisolement extrême, a abr ité les pires tor -

tures pouvant être perpétrées à l' égard desAlgér iens, les moudjahidine du Front delibération nationale (FLN), voire même toutcivil suspecté d'être contre la France colo-niale, se rappellent des témoins. Brûlurespar le feu, ingurgitation d’eau savonneuse,électrocution, tor ture auditive, planches àclous, étaient le quotidien de tous les déte-nus de ce camps de concentration, dont lesméthodes sont interdites à l’échelle mondia-le, se souviennent encore des moudjahidinede la région. C’est dans ces geôles, dessor tes de " trous" d’à peine un ou deux

mètres de long et de large, que l’arméefrançaise tassait entre 1 à 4 détenus, voire 8dans cer tains cas, au moment où la cour ducamp servait d’espace de tor tures à cielouver t. Selon les mêmes témoignages, cecentre était doté de trois por tes pr incipales,dont une située à l’ar r ière destinée à l’éva-cuation des détenus condamnés à mor t, quiétaient accompagnés vers un Oued mitoyen,où ils étaient exécutés et enter rés. Ce campde la mor t a été fermé à l’annonce du ces-sez-le-feu le 19 mars 1962.

PARIS Institut du monde arabe

Un plasticien algérien primé Le plasticien et photographe algér ien

Mounir Gour i a reçu mercredi soir àPar is, le Pr ix spécial du jury des " Amis del' Institut du monde arabe (IMA)" pour lajeune création contemporaine arabe, a-t-onrelevé sur le site de l' IMA. Le plasticienalgér ien a été distingué pour son travaildans le cadre de l'exposition " Football etmonde arabe" organisée à l' IMA du 10 au21 avr il. Il a reçu le pr ix des mains de LeïlaShahid, présidente de la Société des amis del' IMA, et de Jack Lang, directeur de l' IMA.Mounir Gour i a déjà par ticipé à un grandnombre d`événements dédiés aux ar ts plas-

tiques en Algér ie, à la Foire des ar ts deBeyrouth (Liban), au Festival des ar tsnumér iques en France et en Italie, ou enco-re à la biennale de l`Image en mouvementen Argentine. L'ar tiste a récemment pr ispar t à une exposition collective " Réflexionsesquissées sur un conflit inachevé" à lagaler ie d`ar t " Al Quds Galler y" àWashington. Son travail a également étéexposé au Centre culturel arabe de Milan(Italie) Diplômé de l`Ecole des Beaux-ar tsde sa ville natale de Annaba, Mounir Gour i,avait pr is par t à plusieurs résidences decréation avant d`exposer ses œuvres pour la

première fois en 2008 lors d`une rencontreavec les écoles d`ar t à Alger. Le Pr ix desamis de l' IMA est remis annuellement à unar tiste de moins de 40 ans afin de " pro-mouvoir la jeune création contemporainearabe" . En 2019, le pr ix est revenu au pho-tographe marocain " Yor iyas" . Un autrephotographe algér ien, Fethi Sahraoui, areçu ce pr ix en 2017 pour son tr avail" Mercy Island" , une sér ie photographiqueprésentée dans l'exposition " Trésors de l' is-lam en Afr ique. De Tombouctou àZanzibar" .

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Coin cuisine

Dimanche 14 avril 2019 DESTINS DE VIES 13

Cruelle malchance (138ème partie)

Nabil se gratta la tête,regar da sa montre etdit:- Euh… je crois que

je préfère te faire par t de monidée tout à l’heure après l’en-tr ée des élèves en classe, lacloche va bientôt sonner.- Non, l’agent qui sonne lacloche est dans la cour en trainde discuter avec d’autresagents, ce qui nous laisse aumoins quelques minutes pourpar ler… allez, je t’écoute.- J ’ai peur que mon propos t’é-nerve et te pousse à hur ler.- J e vais hur ler si tu ne tedécides pas à par ler.- Eh bien… tant pis… je vaispar ler : je vais louer un appar -tement pour que nous nousmar iions Amina… et j’auraissouhaité avoir ton accord pourque nous puissions accueillir

chez nous ma sœur Saida.- C’est tout ?- Oui… C’est tout…- Je n’ai pas d’autor isation à tedonner Nabil pour accomplirune bonne action.- Tu acceptes ?- Ce n’est pas une question àposer, Nabil. Et le fait que tu mela poses signifie que tu ne meconnais pas suffisamment. Biensûr qu’elle peut vivre avec nous.Elle a un frère qui est méchantavec elle et elle souffre. Quandelle saura qu’elle a un autrefrère qui l’aime et qui la protè-ge elle souffr ira moins.- Oh ! Amina, tu penses vrai-ment ce que tu dis ?La cloche retentit et Amina ner épondit pas. De toutes lesmanières, elle ne voulait pasr épondre à la question que

venait de lui poser son époux.Les deux jeunes gens se séparè-rent pour vaquer à leurs occu-pations.Une dizaine de minutes plustard, après que tous les élèvesfurent entrés en classe, Nabilrelança la discussion :- Je suis admiratif devant tasagesse et ta générosité, Amina,mais au fond je ne te cache pasque j’appréhende ta cohabita-tion avec Saida. Tu sais qu’elleest insuppor table.- Ne t’inquiète pas, Nabil, jem’entendrai bien avec elle.- Ce sera difficile.- Je t’ai dit tout à l’heure que tuavais quelque chose qui ne tour -nait pas rond dans ta tête enrefusant l’offre de ton vieil ami,et là tu es en train de confirmerla justesse de mon verdict. Tu

m’annonces que ta sœur vahabiter avec nous et maintenanttu essaies de me faire peur enme rappelant qu’elle est insup-por table et que la cohabitationavec elle ne ser a pas facile.Qu’est-ce que tu veux ?- Euh… je voulais juste êtrecer tain que tu as accepté monidée en connaissance de cause.- Nabil, le rêve de toute jeunefille est d’habiter seule avec sonmar i. Mais on sait tous qu’il y aune différence entre le rêve et laréalité. - J ’admire ta sagesse, Amina.En pr incipe, ma sœur t’aimeraet elle ne se chamaillera pasavec toi.- Si elle essaie de se chamailleravec moi, je sais commentr iposter, ne t’en fais pas !

N. N. S (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous(15ème partie) Le puits au milieu de la maison

Nafissa ar r iva à la fontaine et souhaitaune bonne journée à toutes les jeunes

filles qui s’y trouvaient. Elles lui rendirentson salut du bout des lèvres avec une voixoù il était aisé de deviner un mélange deméfiance, d’inquiétude et de rejet. Des sen-timents que Nafissa n’eut aucune peine àdéceler. Comme elle avait aussi remarquéleurs regards hostiles, elle leur demanda :- Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Queltor t vous ai-je causé pour mér iter votre ani-mosité ?La jeune fille qui s’était promis de lui faireenlever son voile lui répondit :- Tu nous as causé du tor t sans le savoir…Comment veux-tu que nous éprouvionsenvers toi autre chose que de l’animositéalors que nous ne voyons même pas tonvisage ?On sait que ta voix est celle d’une femmemais nous ignorons si tu es jeune, vieille,belle ou laide. En ne nous montrant pas ton

visage, tu fais preuve de cachotter ie et lescachottières n’ont pas de place parmi nous.- Ah ! je comprends… C’est mon voile quivous inspire cette animosité…- Oui ! répondirent toutes les jeunes fillesen même temps.- Si j’enlève mon voile, vous changerezd’attitude vis-à-vis de moi et vous adopte-rez une attitude plus avenante ?- Oui ! oui ! firent encore toutes les filles enmême temps.Puis l’une d’elles ajouta avec malice :- Mais en enlevant ton voile, ne r isques-tupas de faire du mal à ton visage ?- Non… hier, j’ai menti… je n’ai aucunemaladie, je ne voulais pas montrer monvisage pour une tout autre raison… maisassez par lé… je vais ôter mon voile…Joignant le geste à la parole, Nafissa ôta sonvoile délicatement et le projeta der r ière sanuque. Et presqu’aussitôt deux jeunes filleslâchèrent les cruches en ter re cuite qu’elles

tenaient et qui éclatèrent en plusieurs mor-ceaux. Les autres dont les cruches et lesseaux étaient posés sur le sol étaient restéesbouche bée.Nafissa qui s’attendait à une telle réaction,baissa la tête et balbutia d’une voix à peineaudible comme si elle voulait s’excuserd’être aussi belle :- Vous avez compr is maintenant pourquoije ne voulais que les gens voient mon visa-ge?

Les jeunes filles demeurèrent un bonmoment silencieuses comme si la beauté decette étrangère leur avait fait perdre lavoix. Puis, celle qui voulait lui enlever levoile à tout pr ix s’avança vers elle d’un airmenaçant. Nafissa la regarda dans les yeuxet se tint sur ses gardes.

N. N. S (à suivre…)

Nabil, agent de l’éducationdans un lycée, veut

épouser Amina, sa jeunecollègue mais celle-ci,

bien qu’elle n’y voie pasd’inconvénient, hésite àparler de lui à sa mère,

pour des raisonscomplexes qu’elle n’ose

pas divulguer au jeunehomme. Comme celui-ci

l’a relancée plusieurs fois,elle lui promet d’aborder lesujet avec sa mère durantle week-end. Un week-end

qui commence par unevisite à la clinique où sa

sœur aînée vient de mettreau monde une petite fille.

À cette occasion,l’accouchée a reçu un

grand bouquet de fleursdont elle ne connaît pas

l’origine. En fait, c’estNabil qui est derrière cebouquet de fleurs par le

biais duquel il voulaitobliger Amina à évoquer

son existence à sa mère etses nobles intentions. Lajeune fille finit par parlerdu jeune prétendant à samère et cette dernière luisignifie qu’il est hors de

question qu’elle se marieavec le «premier venu».

Résumé

De retour d’un longvoyage, Ali, un jeune etriche commerçant, est

abordé par une jeune ettrès belle mendiante.

Elle lui plait tellementqu’il décide d’aller voir

ses parents pourdemander sa main.

Ceux-ci la lui accordentsans problème. Encontrepartie il leurdonne en guise de

compensation une vingtaine de

pièces d’or.

Résumé

Un conte de la haute Kabylie

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S' il a repr is l' entr aînementcollectif avec le PSG jeudi,l' avenir de Neymar pr ête

toujours à discussion. Son père,qui est également son agent, à faitle point sur la question au microde RMC Spor t. Et son annonce esttrès for te : Neymar veut rester auPSG. " Neymar a signé un longcontrat avec le PSG" , a expliquéNeymar Senior dans cet entretienexclusif. " Nous ne sommes quedans notre deuxième saison quin'est d'ailleur s pas encore ter -minée. Nous n'en sommes mêmepas à la moitié de son contrat.Toutes ces rumeurs au tout d'undépar t existeront toujours. Il estimpossible d" avoir un joueurcomme Neymar sans que d'autresclubs rêvent de l'attirer. C'est lecas aussi pour les autres joueursdu top 3, top 5, top 10. Il a tou-jour s été au centre de cesr umeur s, ce n' est pas quelquechose de nouveau cette saison.Cette envie que Neymar a eu devouloir rejoindre le PSG, elle s'estexpr imée il y a deux ans. Les sup-por ters peuvent dormir sur leursdeux oreilles : aujour d'huiNeymar ne veut pas quitter lePSG, il veut continuer au PSG,retrouver les ter r ains, pouvoiraider le club à rempor ter des titreset gagner. Il souhaite retrouver leter rain afin de pouvoir aider leclub à atteindre son objectif, etson objectif majeur est de rempor-ter la Ligue des champions" .Neymar peut-il prolonger soncontrat dans un avenir proche ?Le père et agent de l'attaquantbrésilien se veut évasif pour lemoment, tout en reconnaissantque les négociations ont déjàdébuté. " Ce n'est pas qu'une his-toire de prolongation, il faudraaussi repar ler des objectifs avec leclub. Nous avons déjà eu des dis-cussions pr éliminaires quant àune possible prolongation decontrat, mais nous avons le tempscar nous nous y sommes pr is très àl'avance mais ce n'est pas l'objec-

tif majeur. L'objectif c'est queNeymar retrouve ses coéquipiers,puisse travailler et penser seule-ment au PSG. Nous sommes mi-avr il et ces rumeurs vont se pour -suivre comme d'habitude. Desnoms comme celui de Neymar oud'autres gr ands joueur s feronttoujours les grands titres. Maistout ça est normal, c'est presquedevenu notre quotidien depuis pasmal de temps" . Le père de lasuperstar brésilienne a égalementévoqué le retour programmé dunuméro 10. " Il est aujourd'huitrès heureux de savoir qu' il esttout proche de retrouver les ter -rains. C'est là où il se sent le plusheureux. Lorsqu' il est sur le ter -rain son état d'espr it est très posi-tif et les attentes sont très grandes.L'objectif c'est de retrouver le ter -rain pour cette finale et de rem-por ter un nouveau titre avec lePSG, c'est ce qui compte le pluspour lui, soulever des trophéespour atteindre ses objectifs. Il veutretrouver cette joie liée à la victoi-re" . Neymar Senior en a profitépour faire passer un nouveau mes-sage sur l'arbitrage. " Neymar tra-ver sait l' un des meilleur s

moments de sa car r ière, il étaittrès à l'aise techniquement. Nousavons disputé des matches trèsdifficiles en Ligue des championsque nous avons réussi à rempor-ter. Le PSG a dû aller chercher saqualification, Neymar a été trèsimpor tant contre Liver pool etl'Etoile Rouge. Il traversait alorsune très bonne pér iode, il étaitbeaucoup plus tranquille sur leter rain, pouvait organiser le jeu.Le PSG avait un jeu très fluide ettout le monde a perdu avec la bles-sure de Neymar, pas seulement luiet le PSG, mais tous les pas-sionnés. Nous n' avons pas puadmirer son football et ça a ététrès tr iste. Nous ne pouvons pasêtre les seuls à dénoncer ce problè-me, il faut que tout le monde soitattentif. Je par le d'arbitrage maisnous ne pouvons pas anticiperavant de revoir Neymar sur le ter -rain. Il faut agir de manière équi-table envers tous, sinon ça peutêtre négatif pour le jeu et le spec-tacle. Il faut être vigilant pour quenous puissions avoir un Neymaren bonne santé sur le ter r ain.C'est ce que nous voulons, que lasituation s'améliore" . Concernant

l' élimination du Par is Saint-Ger main contre ManchesterUnited, Neymar Senior reconnaîtque son fils a été très marqué parcette désillusion. " Je pense quec'est l'une des seules fois où je l'aivu aussi tr iste. Non seulement àcause de l'élimination mais aussiparce qu' il n'a pas pu aider sonclub. Nous étions presqueconvaincus que le PSG allait sequalifier et que Neymar allaitpouvoir rejouer en Ligue deschampions. Cela a été un momenttrès tr iste pour nous tous, pour lessuppor ters, pour le club et sur toutpour Neymar car il ne pouvait pasêtre présent sur le ter rain" , a-t-ilexpliqué, revenant également surson altercation avec Er ic Cantona." C'est nor mal vous savez. Ilsétaient assez proches l' un del'autre. On sait qu'Er ic Cantonaaime bien cr itiquer Neymar et à cemoment-là chacun défend ses cou-leurs. Neymar était là en tant quesuppor ter, il avait le droit de direce qu' il voulait et de pouvoir vivrele moment à fond. Nous ne vou-lions pas être agressés verbale-ment dans notre propre stade. Il ya eu cette révolte dûe à cette situa-tion mais c'est du passé" . Enfin, ila été question de la relation entreNeymar et son compère KylianMbappé. Et sur ce sujet, les motsde Neymar Senior raisonnent toutautant : le PSG possède les 2 plusgrandes stars au monde. " Neymarest tr ès admir atif de KylainMbappé, il a selon lui un énormepotentiel. Il pense qu' il peut deve-nir l'un des plus grands mais il abesoin de temps. Neymar a besoinde temps, Kylian aussi. Leur his-toire est en train de s'écr ire auquotidien, ils la vivent à fond. Lasuite nous dira jusqu'où ils peu-vent aller. Ils ont beaucoup dequalités, et les capacités pour per -mettre au PSG d'atteindre sesobjectifs. Aujourd'hui nous avonsles 2 plus gr ands joueur s aumonde. Ce sont des étoiles sur leter rain, parmi les meilleures aumonde. Ce sont deux gr andsjoueurs et il faut gérer cela de lameilleure manière possible" .

MERACTO Son père met fin aux rumeurs

Neymar veut rester au PSG

Le père de Neymar,qui est égalementl'agent du joueur,a fait le point sur

le futur de Neymarqui se situe,selon lui, du

côté du PSG.

Real Madrid

Bale et Kroos sur le départ

Après une saison 2018-2019 par ticulière-ment décevante, le Real Madr id va réali-

ser une vér itable révolution au sein de son

effectif cet été. Dans le sens des dépar ts, plu-sieurs cadres pourraient ainsi par tir commeToni Kroos ou encore Gareth Bale. Le RealMadr id r isque d'être le grand animateur duprochain mercato d'été. Après un exercice2018-2019 décevant avec seulement leMondial des Clubs rempor té, le clubmadr ilène veut entamer un nouveau cycle enrenouvelant sér ieusement son effectif. Si denombreuses ar r ivées impor tantes sont atten-dues avec des r umeur s concer nant PaulPogba ou encore Eden Hazard, les Merenguevont bien évidemment devoir dégraisser. Etsans surpr ise, plusieurs cadres vont devoirchercher une por te de sor tie. Candidat à undépar t depuis plusieurs mois, l'ailier du RealGareth Bale se retrouve bien évidemmentconcerné. Selon les informations du quoti-

dien AS, l' international gallois ne figureabsolument pas dans les plans de l'entraîneurZinédine Zidane pour la saison prochaine etson pr ix de dépar t a même été fixé à 130 mil-lions d'euros ! Une somme impor tante pourun élément décevant cette saison, mais leBr itannique conserve une cote de popular itéimpor tante, notamment en Premier League.Mais voudra-t-il faire ses valises ? «Il est trèsheureux ici. Il s'agit d'un joueur du RealMadr id. Actuellement, il ne pense absolu-ment pas à un retour en Angleter re. Je nepeux pas en dire plus sur son futur, mais pourl' instant, il est très heureux, merci», a indi-qué son agent, Jonathan Barnett. Le sér ieuxmédia The Times confirme d'ailleurs queBale ne voudrait pas quitter Madr id poursimplement servir de monnaie d'échange...

Mais outre l'ancien joueur de Tottenham, unautre cadre madr ilène pourrait par tir : ToniKroos. Arr ivé au Real Madr id en 2014, lemilieu de 29 ans vient de vivre une saisoncompliquée au sein du club espagnol. Moinsper for mant, l' inter national allemand seretrouve de plus en plus contesté et voit denombreux joueur s, comme Pogba ouChr istian Er iksen, annoncés dans le viseurdes Merengue pour éventuellement le rem-placer dans l'entrejeu. Face à cette situation,l'ex-métronome Bayern Munich pense à undépar t du tr iple champion d'Europe en titre.S'estimant en fin de cycle à Madr id, Kroospourrait tenter de se relancer à ManchesterUnited, qui voulait absolument s'attacher sesservices l'été dernier. Et du côté du Real, il nesera bien évidemment pas retenu...

Dimanche 14 avril 2019 SPORT 21

Olympique Lyonnais

C’est la crise ! Les troupes de Bruno Genesio

ont connu un nouveau reversvendredi soir, s'inclinant sur lapelouse de Nantes (2 - 1). De quoienvenimer une situation déjà pasévidente. Trois défaites de rang. Tel est le bilan actuel del’Olympique Lyonnais après sadéfaite 2-1 sur la pelouse de Nantesvendredi soir, après un butd’Anthony Limbombe à la 83eminute. Les Rhodaniens sont encoretroisièmes, mais pourraient voirl’ASSE revenir à trois petits pointsseulement en cas de victoire stépha-noise face aux Girondins deBordeaux dimanche après-midi.Une défaite qui vient s’inscrire dans un climat pour le moinstrouble autour de l’avenir de BrunoGenesio... Des rumeurs concernantdes bagarres entre joueurs del’Olympique Lyonnais sont égale-ment parues dans la presse en fin desemaine. Si elles ont été démenties,notamment par Ferland Mendy surses réseaux sociaux, force est deconstater que la situation du côté deLyon est loin d’être idéale. «C’estun moment difficile. Il faut faire ledos rond, il faut continuer à êtreensemble, continuer à travailler», aavoué Bruno Genesio en conférencede presse après la rencontre dansdes propos rapportés par l’Equipe.«C’est une période difficile à vivremais qu’on doit traverser ensembleet qui doit nous permettre de retrou-ver des victoires dans les semainesqui arrivent. Quand on a des diffi-cultés dans les résultats, on a sou-vent cette impression de manquede cohésion. Mais c’est simplementaussi parfois un manque de confian-ce qui rejaillit sur toute l’équipe.Je ne vois pas des joueurs qui n’ontpas envie de faire des effortsensemble, mais effectivement jesens des joueurs qui osent moinstenter des choses que quand ça vabien », a ajouté le tacticien lyonnaisqui a reconnu l’existence d’un«climat de crise dans le vestiaire».Après la rencontre, Jean-MichelAulas a également tiré la sonnetted’alarme, prévenant ses troupes :«Les supporters peuvent se lasserde voir des joueurs, on va y réflé-chir». Des propos rapportés par LeProgrès qui traduisent un certainmal-être autour du club. Il faut direque du côté des supporters, cela faitun certain temps que Bruno Genesione fait plus l’unanimité et que cer-tains joueurs sont pointés du doigt.Jean-Michel Aulas va avoir du painsur la planche cet été, encore plus sil’Olympique Lyonnais termine fina-lement en dehors du podium...

Page 14: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Il s'appelle Aghiles Lounes, ilévolue au sein des U17 de la JSAït Yahia Moussa et il est né le

22 mai 2002. Ce jeune pétr i de qua-lités qui évolue au poste de meneurde jeu avec les cadets de la JS AïtYahia Moussa et qui a fait sesclasses dès la catégor ie minimedans ce club sous la houlette deMohamed Allouache et MouloudMeziani et dr ivé par BoualemMadache en U17, a marqué de sonempreinte cette saison. Il a réussi àmarquer 23 buts et fait par tie desbuteurs du championnat de wilayade Tizi Ouzou. Ce maestro qui étaitaussi der r ière plusieurs buts de sespar tenaires cette saison, ne comptepas rester à la JSAYM et veut don-ner une autre dimension à sa car -r ière en évoluant dans un club, quilui offr ir a l' oppor tunité d' allerencore de l'avant en signant dans

un club de division supér ieure,comme il a tenu à nous le souligner :" Je suis un jeune ambitieux et jeveux évoluer dans un palier supé-r ieur et je crois que j'ai les capa-cités pour aller de l'avant. Je veuxfaire comme Boudaoui qui a étédécouver t par Boualem Charef ausud du pays avant qu' il ne rejoigne

le Paradou AC et maintenant il esten équipe nationale A et ce malgréson jeune âgé (19 ans). J 'espèreavoir cette chance de montrer àtout le monde que je suis capable dejouer même à la JS Kabylie. Je vaispasser des tests et inchallah je serairetenu" et de conclure : " Je neperds pas espoir et je veux percer et

progresser davantage dans ce spor troi. Je crois dur comme fer que jepeux appor ter un plus là où je joue-rai la saison prochaine. Je remerciebeaucoup les coachs qui m'ontentr aîné Mohamed Allouache,Mouloud Meziani et BoualemMadache, avec lesquels j'ai appr isbeaucoup de choses sur le plan tac-tique. Je souhaite bonne chance à laJSAYM et j'espère décrocher uncontrat avec un club de palier supé-r ieur et pourquoi pas la JSK la sai-son prochaine, car je sais ce que jevaux. En Europe, j'aime le style dejeu de Messi et je veux bien mar-quer ma car r ière de footballeur." Aghiles Lounes ne compte pass'ar rêter en si bon chemin et veutdonner une autre dimension à sajeune car r ière de joueur. Le natifd'Ait Aâtella est plus que jamaisdéterminé à faire sensation lors dessaisons à venir. Ce fin technicien,qui manie le ballon avec les deuxpieds et qui est aussi un buteurpétr i de qualités, croit en sa belleétoile et saura comment aller del'avant.

Massi Boufatis

Dimanche 14 avril 2019SPORT22

JS AÏT YAHIA MOUSSA Auteur de 23 buts cette saison

Aghiles Lounes, un nom à retenir !

Ce maestro, quiétait aussi derrière

plusieurs buts de ses partenaires

cette saison,ne compte pas

rester à la JSAYMet veut donner une

autre dimension à sa carrière.

COUPE D'ALGÉRIE Jeunes catégories et Féminines

Le programme des finales remaniéLe progr amme des finales de la Coupe

d'Algér ie 2019 de football (Jeunes catégor ieset Féminines) a été remanié par la commissiond'organisation de la compétition, ayant avancécer taines épreuves d'une semaine, a annoncévendredi la Fédération algér ienne de football(FAF). Les finales féminines des catégor ies U17,U20 et celle des Réserves (Messieurs), initiale-ment prévues le samedi 27 avr il courant, au stadeOmar Hamadi de Bologhine ont ainsi étéavancées au 20 avr il, avec transfer t de domicilia-tion au stade de Hydra (Alger ). " La finale desmoins de 17 ans féminines, entre l'ASE Alger-Centre et le CF Akbou se jouera à 10h00" a indi-qué la FAF, ajoutant que cette finale sera suivie

de celle des moins de 20 ans féminines, entre leFC Constantine et l'ASE Alger-Centre, qui sejouera à 14h00, avant de laisser place à la finaledes Réser ves (Messieur s), entre l'USM ElHarrach et le RC Relizane, et qui elle est pro-grammée à par tir de 16h30. Les finales des moinsde 17 ans (Garçons) et des seniors (Dames), sejoueront quant à elles le samedi 27 avr il courant,au stade Mustapha-Tchaker de Blida, alor squ’elles étaient initialement prévues au stadeOmar Hamadi de Bologhine. " La finale U17(Garçons), entre le Paradou AC et l'ES Ouargla,est reprogrammée à 11h00, alors que le coupd'envoi de la finale seniors (Dames), entre le FCConstantine et l'AS Sûreté Nationale sera donné

à 14h30" a encore précisé la FAF dans son com-muniqué, en annonçant que les finales des jeunescatégor ies (Garçons) auront lieu le 3 mai pro-chain, à commencer par celle des U19, entre leCS Constantine et l'ES Sétif. Pour ce qui est desautres catégor ies d'âge, à savoir, celles des U14 etU15, il faudra d'abord commencer par connaîtreles heureux élus, car en ce qui les concerne, l'é-preuve est encore au stade des demi-finales. Eneffet, chez les U14, les demi-finales ver rontopposés le MC Alger et l'US Biskra ainsi que leNA Hussein Dey et l'USM Annaba,au moment oùchez les U15, les duels du dernier car ré oppose-ront l'ES Sétif et la JS Saoura, ainsi que l'ASOChlef et le MC Saïda.

HANDBALL Championnat national (hommes)

Premier titre pour le CR Bordj Bou ArréridjLe CR Bordj Bou Arrér idj est le nouveau

champion d’Algér ie de handball. LesBordjiens ont rempor té leur premier titreaprès avoir gagné sur le parquet de l’ES AïnTouta (16-17), avant-hier à l’occasion de la 8eet dernière journée des play-offs. Le CRBBAvient d’inscr ire en lettres d’or son nom aupalmarès des vainqueurs du championnatd’Algér ie. C’est tout naturellement que leshommes de Noureddine Badis terminent surla plus haute marche du podium (16 pts)

après avoir réalisé une saison exemplaire.Pour rentrer dans l’histoire, les Jaune et Noirse devaient, au moins, de réaliser un matchnul chez l’ES Aïn Touta, leur concurrentdirect pour le titre. En effet, l’ESAT pouvaitégalement espérer rempor ter, elle aussi, sonpremier titre à condition de gagner avec deuxbuts d’écar t. Toutefois, cette finale du cham-pionnat, qui a tenu toutes ses promesses, estrevenue aux camar ades du por tierHamzaoui, vainqueurs sur le score de 17 buts

à 16. Le CRBBA glane ainsi son premier tro-phée et met fin à l’hégémonie du GSPétrolier s, tr iple détenteur du titre. Rienn’est encore perdu pour l’ES Aïn Touta.Après cette grosse désillusion en champion-nat, l’ESAT peut encore rattraper le coup enCoupe d’Algér ie, dont elle est la détentr ice.Pour ce faire, les protégés de Tarek Hassanidoivent passer l'écueil de la JSE Skikda,samedi prochain, en demi-finales de l’épreu-ve populaire. Et il n’y a pas que l’ESAT et la

JSES qui sont encore en course en Couped’Algér ie. Le GS Pétroliers et le CRB Barakipeuvent également sauver leur saison en rem-por tant ce second enjeu de la saison. Pourleur dernière sor tie en championnat, le GSPs’est imposé, chez lui, face à l’IC Ouargla(33-25), alors que le CRBB a été accroché parla JSES (19-19). Pour rappel, l’autre demi-finale mettra aux pr ises le GSP au CRBB.Une finale avant la lettre programmée égale-ment pour le samedi 20 avr il prochain.

SAMIR MAMMERI, président de l’EJ Amizour

«Nos joueuses ont besoin d’une prise en charge»Les joueuses et le staff technique

du club Étoile J eunesseAmizour (EJA) ont été blessés,dimanche dernier, dans un acci-dent de la circulation sur la RN75,reliant la commune d’Amizour auchef-lieu de la wilaya de Béjaïa.L’accident est survenu alors quel’équipe se dir igeait vers Béjaïaafin d’en découdre avec le clubd’Aokas, à la salle Amirouche,pour le compte du tournoi qualifi-catif de la wilaya de volley-ball.Bien que les blessés soient toujours

sous le choc, le président de l’EJA,Samir Mammer i, rassure : «Dieumerci, l’accident n’a engendr éaucun décès, sauf des blessés aunombre de 16, dont les joueuses,les entraîneurs et le chauffeur dubus. Lor s de l’accident, nosathlètes ont perdu toutes leur saffaires. A présent, elles ont besoind’une meilleure pr ise en charge».Il ajoute : «Nous lançons desappels à toute âme char itable afinde nous aider dans ces momentsdifficiles. Nous lançons ce même

appel aux autor ités de la wilaya deBéjaïa, à celles d’Amizour, auxentrepr ises de notre région, auxassociations, aux bienfaiteurs et àtous les citoyens de la wilaya deBéjaïa pour nous venir en aide».Samir Mammer i affirme que leclub qu’il pr éside manque demoyens et affronte, aujourd’hui,des difficultés financières qui com-pliquent la tâche de la direction :«Les petites cotisations desmembres du club et la minimesubvention qu’on nous octroie ne

peuvent pas à assurer une bonnepr ise en charge des athlètes. C’estpourquoi nous comptons sur lagénérosité des bienfaiteurs et desautor ités locales pour nous soute-nir après cet évènement inattenduet pour la repr ise de nos activités.Les dons et les aides financière,aussi petites soient-elles, nousaideront à mieux accompagner nosjoueuses, pleines d’ambitions»,termine-t-il.

Rahib M.

Le CRR Toudjaaccède enNationale 1

Le Club des Ruines Romaines deToudja (volley-ball) a assuré son

accession en Nationale 1, après avoirfait le plein lors du tournoi d’acces-sion, vendredi passé à la salle OMSde Boumerdès, en décrochant deuxvictoires sur les deux matchs joués.D’abord, l’équipe chère au présidentBencheikh a affronté son homologued’Aïn Turk, à savoir l’ATMA, dansun match qu’elle n’a pas peiné àemporter sur le score de 3 à 0(25/21, 25/12 et 25/17). Lors du 2eet dernier match, la victoire a étédifficile à se dessiner devant l’excel-lente équipe de Hassi Messaoudà laquelle les volleyeuses duCRRT ont infligé un 3 à 1 (20/25,21/25, 25/19 et 24/26). Avec cettebelle performance, le CRRT, conduitpar le technicien Bouzid Djellaba,a regagné sa place en Nationale 1qu’il a quittée la saison écoulée, par manque de moyens financiers.Signalons que celui qui s’adjugera ladeuxième place sera connu à l’issuedu dernier match entre l’ATMA et leHMVB, programmé pour hier.D’aucuns pensent que l’accession duclub de Toudja devrait pousser lesresponsables communaux à soutenircette équipe en vue d’autres succès. Z. H.

Volley-ball

Cinq athlètes de Béjaïa retenusAprès le championnat arabe

d’athlétisme, qui a eu lieu enÉgypte du 5 au 8 du mois en cours,place au championnat d’Afrique desU 18 et 20, prévu du 16 au 20 avrildans la capitale ivoirienne, Abidjan.Pas moins de cinq athlètes issus dela wilaya de Béjaïa ont été retenuspour prendre part à cette compétitionde haut niveau. Parmi eux, SaïdKhoufache du MB Béjaïa, spécialistedes 10 km marche. Le minima qu’ila réalisé, avec un chrono de 44’21’’,alors qu’il est fixé par la fédérationà 46’50’’, lui permis de participer àce championnat d’Afrique. Pour lesautres athlètes sélectionnés par ladirection technique nationale (DTN),on retrouve Touloum Melissa (5000 m marche), de l’AMC Béjaïa,Badredine du même club dans ladiscipline de l’octathlon, AbidiMehdi (10 km marche) du CS SoukEl-Tenine et enfin HamoumraouiKatia, de l’AC Sidi-Aïch, dansla spécialité du lancer du disque.Décidés à représenter l’Algérie etleur wilaya de la meilleure façonpossible, les cinq athlètes béjaouisvisent des médailles dans leurs spé-cialités respectives. R. M.

ATHLÉTISMEChampionnats d’Afrique(U 18 et 20)

Page 15: ALI LASKRI CHASSÉ DU SIÈGE DU PARTI, DÉMISSIONNAIRE …

Dimanche 14 avril 2019 SPORT 23

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CAN-2019 Tirage au sort des groupes

Clément pourles Verts

Le sélectionneur national DjamelBelmadi a réagi au tirage au sor t de

la CAN-2019, effectué avant-hier auCaire et qui voit l’Algér ie hér iter dugroupe C aux côtés du Sénégal, laTanzanie et le Kenya. «Si on analyseles équipes, le Sénégal n'est plus à pré-senter. Il fait par tie des derniers mon-dialistes, qui tr availle ensembledepuis un cer tain tempset qui affiche unniveau de per for -mances élevé. Ilfaut dire ce qu' ilen est. Et c'est unfavor i pour cetteCoupe d'Afr iqueindiscutablement. Et par la force des choses,c'est le favor i du groupe», a-t-il déclaré ausite goal.com. Concernant le Kenya et laTanzanie, l'ancien coach de l'équipe qatar ie

d'Al-Duhail admet que c'est unton au-dessous et que ça seraitun échec de terminer der r ièrel'une de ces deux nations auclassement. Mais, en mêmetemps, il souligne la nécessitéde ne sur tout pas sous-estimer

ces oppositions : " Ce sont deuxéquipes qui n'ont pas joué laCoupe d'Afr ique depuis un cer -

tain temps, sur tout laTanzanie. Eux, ils ont

bénéficié de cet élar -gissement de la CAN

à 24 sélections.Mais s' ils sont làc'est qu' ils ont un

cer tain mér ite » .Le tirage au sor t ayant livréleur verdict, les par ticipants à la CAN vontdésor mais entamer leur pr épar ation.Belmadi, qui va vivre sa première compéti-

tion internationale comme coach après enavoir joué une comme joueur (en 2004), estdéterminé à ne r ien laisser au hasard et àmettre toutes les chances de son côté et celuide ses hommes pour br iller en ter re égyptien-ne : « Tous nos adversaires vont être bien étu-diés. On va regarder tous leurs matches. Etaussi bien travailler et se préparer pour cettepremière confrontation face au Kenya.Maintenant place au travail ! ». C'est effecti-vement face aux Harambee Stars que lesFennecs entameront leur parcours le 23 juinprochain. Ils défieront par la suite le Sénégal(27 juin), avant de boucler leurs matches depoule par un duel contre la Tanzanie (1juillet). Pour rappel, l'Algér ie n'a rempor téqu'à une seule repr ise la CAN. C'était en 1990à domicile. Et depuis cette édition, en dépit dedix par ticipations, elle n'a atteint le dernierqu'une seule fois (2010).

DJAMEL BELMADI, sélectionneur de l’Algérie

Le tirage au sor t de la Couped'Afr ique des nationsCAN-2019 en Egypte (21

juin - 19 juillet), effectué ce ven-dredi soir aux pieds desPyramides du Gizeh, a placé l'é-quipe nationale de football dansun groupe C abordable en pré-sence du Sénégal, du Kenya, et dela Tanzanie. Comme ce fut le caslors des deux précédentes édi-tions tenues respectivement enGuinée équator iale (2015) et auGabon (2017), les Ver ts vontdevoir défier pour la troisièmefois de suite les Sénégalais au pre-mier tour de l'épreuve, dans cequi sera un vér itable duel pour latête du groupe. Le Sénégal, 23eau dernier classement de la FIFAet 1er sur le plan afr icain, seraainsi un sér ieux client pour lesjoueurs du sélectionneur DjamelBelmadi, qui devront sor tir legrand jeu pour terminer leaderde leur poule. Si les Lions de laTer anga vont constituer unesér ieuse " menace" pourl'Algér ie. En revanche le Kenyaet la Tanzanie devront être, àpr ior i, à la por tée des Algér iens,même si la vigilance doit être demise dans ce genre de compéti-tion. Le Kenya (108e au classe-ment Fifa), dont il s'agit de la 6epar ticipation à la CAN, sera lepremier adversaire de l'Algér ie le23 juin au stade de la défenseaér ienne du Caire. LesHarambee Stars ont bouclé lesqualifications à la 2e place dugroupe F avec 7 points der r ière leGhana (9 pts). De son côté, laTanzanie (131e au classement

Fifa) effectue son grand retour àla CAN, 39 ans après sa premièrepar ticipation en 1980 au Niger ia.Les coéquipiers du buteur mai-son Mbwana Ally Samata ont, àl' instar des Kényans, terminé à la2e place du groupe L (8 pts) der -r ière la sur prenante équipeougandaise (13 pts). La dernièreconfrontation entre l'Algér ie et laTanzanie en matchs officiels,remonte à 2015 dans le cadre du2e tour des éliminatoires duMondial 2018 (aller à Dar Es-Salaam : 2-2, retour à Blida : 7-0). L'Algér ie, versée dans le grou-pe C, entamera la 32e Couped`Afr ique des Nations de footballCAN-2019, prévue du 21 juin au19 juillet en Egypte, face auKenya le dimanche 23 juin austade de la défense aér ienne duCaire (21h00, heures algé-

r iennes). Lors de la 2e journée, lasélection algér ienne affrontera leSénégal le jeudi 27 juin (18h00)au même stade, avant de clôturerle 1er tour devant la Tanzanie austade Al-Salam (Le Caire) lelundi 1e juillet (20h00). Le matchd'ouver ture du tournoi opposerale vendredi 21 juin l'Egypte auZimbabwe au stade internationaldu Caire (21h00).

Difficile pour le tenant du trophée Dans les autres groupes, leMadagascar et le Burundi, quali-fiés pour la première fois de leurhistoire, sont hébergés ensembledans le groupe B en compagniedu Niger ia et de la Guinée.L'autre invité surpr ise à cetteCAN, la Maur itanie n'a pas été

épargnée pour ses grands débutsdans l'épreuve en affrontant dansle groupe E la Tunisie, le Mali, etl'Angola. Le tir age au sor t adonné lieu à un groupe de la" mor t" (D) composé du Maroc,de la Côte d' Ivoire, de l'Afr iquedu Sud, et de la Namibie. Legroupe F où figure le tenant dutrophée le Cameroun, sera égale-ment âprement disputé en pré-sence également du Ghana, duBénin, et de la Guinée Bissau.L'Egypte, pays organisateur etvice-champion d'Afr ique, évolue-ra sur du velours en hér itant dela RD Congo, de l'Ouganda, et duZimbabwe. Les Pharaons, favor isen puissance à domicile, sont bienpar tis pour réaliser un parcourssans faute au premier tour. Letournoi va regrouper 24 payspour la première fois dans l'his-toire du tournoi. Les deux pre-miers de chaque groupe ainsi queles quatre meilleurs troisièmesseront qualifiés pour les 1/8es definale.Groupe A Égypte, RD Congo, Ouganda,ZimbabweGroupe BNiger ia, Guinée, Madagascar,BurundiGroupe C Sénégal, Algér ie, Kenya,TanzanieGroupe DMaroc, Côte d’Ivoire, Afr ique duSud, NamibieGroupe E Tunisie, Mali, Maur itanie,AngolaGroupe F Cameroun, Ghana, Bénin,Guinée-Bissau

Les Verts vontdevoir défier

pour la troisièmefois de suite les

Sénégalais aupremier tour de l’épreuve.

LFPCommissionde discipline

Un match à huis clos a étéinfligé au MC El Eulma

pour " utilisation defumigènes et jets de projec-tiles" lors de la 27e journéede Ligue 2 Mobilis, disputéele 10 avr il courant contre l'USBiskra (2-3), a annoncé laLigue de football profession-nel (LFP) vendredi. " Il s'agitde la troisième infractionpour le MCEE" a expliquéla Commission de discipline a propos des raisons qui ontmotivé ce huis clos, ajoutants'être référée à l'ar ticle 69 du 25 décembre 2017 pourprendre cette décision. Outrele match à huis clos, le MCEEdevra s'acquitter d'une amen-de de 200 000 DA, selon lamême source. De son côté,l'entraîneur des gardiens duMCEE, Abdelghani Mahr i aécopé d'un match de suspen-sion ferme, plus 30 000 DAd'amende pour " contestationde décision" lors du mêmematch, perdu à domicile (2-3)face à l'US Biskra. Plusieursautres sanctions financièresont été prononcées lors decette dernière cession de laCommission de discipline,entre autres pour tableaud'affichage défectueux, utili-sation de fumigènes, où péné-tration d'une personne sur leter rain de jeu. La plusimpor tante de ces sanctions aété de l'ordre de 200 000 DAet elle a été prononcée contrel'ASO Chlef " pour utilisationde fumigène" lors de sondéplacement chez l'ESMostaganem. Enfin, le prési-dent de l'USM AnnabaAbdelbasset Zaïm est appeléà comparaître devant laCommission de discipline dela LFP le lundi 15 avr il cou-rant, à 11h00, pour s'expli-quer sur les graves révéla-tions qu' il avait faites à sonpassage dans une émissiontélévisée, et dans laquelle ilavait ouver tement admisavoir ar rangé les résultatsde cer tains matchs. " Je recon-nais avoir déboursé 7 mil-liards de centimes pourar ranger les résultats de cer -tains matchs, ce qui a permisà l'USMAn d'accéder enLigue 2. Ainsi, et à tous ceuxqui aujourd'hui ne cessentd' insulter ma mère, je leurdis que Zaïm n'est pas unvoleur. S' il n'avait pas mis son argent, leur équipe seraitencore en Division Amateur" ,avait lancé dernièrement leboss annabi sur le plateaud'El-Heddaf TV.

Un match àhuis clos pourle MCE Eulma

«Le Sénégal est le favori du groupe»