allaince hanoucca 5771

Alliance Hanoucca 5771.qxp:Alliance Hanouka 4.qxp 18/11/10 0:30 Page Couv1

N O S P A R T E N A I R E S

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E H A N O U C C A 5 7 7 1

Alliance Hanoucca 5771.qxp:Alliance Hanouka 4.qxp 18/11/10 0:30 Page Couv2

1S O M M A I R E & É D I T O

Cher(e) amis(es)Nous fêtons Hanoucca, fête deslumières qui va illuminer nos foy-ers et nos maisons avec beaucoupde bonheur, de joie et de santé.

Comme vous le savez courantfévrier 2011 nous allons provoquer les élections enmême tant que l’assemblée générale.

Le comité doit être renouveler et nous espérons que cette fêteréveillera la motivation des fidèles à participer au nouveaucomité afin d’apporter de nouvelles idées innovantes et intéres-santes pour le devenir de notre communauté; nous les invitonsà s'inscrire dès aujourd’hui.

Que cette fête nous rapproche les uns aux autres dans le chalomet le respect et que les bougies que nous allons allumer soient unmessage d’amour auprès qu'Achem afin qu’il protège tout lepeuple d’Israël et que l'on voit rapidement la libération deGuilad Shalit

Le comité et moi-même vous souhaitons debonnes fêtes de Hanoucca

Le Président du C.I.V

Le motdu Président

Synagogue / Centre communautaireRabbinat et Talmud Thora :M. le Rabbin Eliyahou DAHAN - Tél. 04 37 43 69 60

Aumônerie des prisonsArmand ELFY, Elie ZEKRI et Roger OUAKNIN visiteur

Conseil d’administrationPrésident Norbert SPORTESVice-président Jo BENAMOUSecrétaire général Serge ALLOUCHETrésorier principal Hervé HABIBTrésorier adjoint Marc KNAFOU

ComitéJo BENHAMOU, Prosper KABALO, Yves SEMHOUN, Jacques BENCHIMOL,Marc GHRENASSIA, Francis GHRENASSIA, Marc GUEDJ, Stéphane HAZOT

Consistoire Israelite de Villeurbanne4, rue Malherbe - 69100 VilleurbanneTél. 04 78 84 04 32 - Fax 04 78 68 62 [email protected] - www.consistoirevilleurbanne.org

Directeur de Publication : Jacques BENCHIMOL

Un grand remerciement à tous les intervenants de cette revue :

Rabbin Eliyahou Dahan, Grand Rabbin Yehouda Mamane,Elie Zekri Mme Hadad, Mme Elhadad, Jo Benhamou,

Paul Benaïm, Clémentine Léa Bentouza et Serge Allouche

Si vous désirez passer de la publicité ou des annoncesdans le prochain numéro contactez le secrétariat du CIV

au 04 78 84 04 32 [email protected]

Impression : Imprimerie Salomon

�SOMMAIRE/ÉDITO ..................................................................................1� LA PAROLE DU RABBIN .......................................................... 2-3�PENSÉES SUR HANOUCCA .............................................. 4 à 6� LES JUIFS D’AILLEURS .......................................................... 7�NOTRE COMMUNAUTÉ

EN MOUVEMENT..........................................................................................8-9� LA CULTURE DANS

TOUS SES ÉTATS ......................................................................................10-11� ISRAËL, NOTRE CONNEXION ....................................12�BLOC NOTES ........................................................................................................13�PAGE DES GRANDS HOMMES....................................14-15� LA PAGE CULTUELLE ......................................................................16�NOS PARTENAIRES ............................................................................17


Alliance Hanoucca 5771.qxp:Alliance Hanouka 4.qxp 18/11/10 0:30 Page 1

La fiole d’huile acontinué de brûlerpendant huit jours.

Le chiffre “huit” estsignificatif. Le sixreprésente la créa-tion physique(création dumonde) et le“sept” symbolisela spiritualité au

sein de l’ordre matériel,comme le Chabbat. Quant au “huit”,expression de ce qui est complètement endehors de notre monde, il préfigure lemonde à venir.

C’est que réside le secret de la victoire rem-portée par les Hachmonayim. Tout espritdoué de raison n’aurait pas donné à cettepoignée de prêtres la moindre chance del’emporter sur des troupes fortementaguerries, mais ils n’avaient pas le choix ;ils se sont donc jetés dans la mêlée, et c’estbien parce qu’ils se sont engagés dans untel combat qu’ils ont obtenu l’aide divineen dehors de toutes les normes naturelles.

Le miracle de l’huile qui a continué debrûler pendant huit jours est là pour nousenseigner que si nous faisons ce que nousdicte notre devoir dans une situation où lespérils s’accumulent contre nous, le secoursnous viendra d’un monde supérieur, decelui que symbolise le chiffre “huit”.

Les Hachmonaïm, en faisant le sacrifice deleur vie ont démontré que l’on ne pourrajamais éteindre la lumière intérieure de laThora – cela est vrai pour toutes lesépoques. Chaque génération en exil traver-se une nuit obscure qui lui est spécifique,mais la Thora l’emporte sur toutes cesnuits.

C’est ce miracle de l’huile qui a continué àbrûler pendant huit jours que les rabbinsont choisi comme symbole de la victoirede Hanouka, nous incitant ainsi à réfléchirsur sa signification impérissable.

Bonne Fête de Hanouka à toute la com-munauté.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV


L A P A R O L E D U R A B B I N2

Le mot du RabbinHanoucca 5771


C omme on le sait, les événements historiques ayant abouti à lafixation de la fête de ‘Hanoucca se sont déroulés il y a plus de21 siècles, à l’époque où la Judée et les Juifs étaient sous la dom-

ination des Grecs dont le mode de vie inspiré par le paganisme etl’idolâtrie était imposé à tous. Aucune singularisation n’était tolérée. Telun rouleau compresseur, l’Hellénisation, c'est-à-dire l’obligation pourtous d’adopter les mœurs de l’occupant, ne laissait place à aucune autredoctrine. Le refus des Juifs de se laisser assimiler s’organisa en véritablerésistance, grâce à une poignée d’hommes, les MACCABIM qui, sous lecommandement de Yéhouda, fils du Grand-Prêtre Mathatiahou, parvin-rent miraculeusement à se débarrasser du joug de leurs oppresseurs et àretrouver la liberté de vivre selon la Thora et de pratiquer les Mitsvoth.

L e Temple de Jérusalem avait étésouillé et le premier souci desMaccabim fut de le purifier et de

réinstaurer son bon fonctionnement,notamment en reprenant l’allumage de laMénora. Pour ce faire, il fallait une huilespéciale, fabriquée dans des conditionsrigoureuses de pureté, mais toutes leshuiles existantes avaient été renduesimpures, à l’exception d’un flacon portantencore le sceau du Grand – Prêtre et dontle contenu devait suffire pour un jourseulement. Il fallait une semaine pour fab-riquer cette huile. Il y avait donc le choixentre allumer la Menora pour une journéeet interrompre l’allumage, faute du pré-cieux combustible, ou attendre unesemaine encore, le temps de fabriquer unenouvelle huile, c'est-à-dire de prolonger,en quelque sorte, la suppression parl’ennemi de cette Mitsva symbolisant à lafois la présence de la Majesté divine ausein d’Israël et l’unité du peuple. LeMiracle se produisit, et la Ménora qui nedevait rester allumée qu’un seul jour s’estmaintenue pendant huit jours. Aussi, les‘Hakhamim de l’époque décidèrent quechaque année, à pareille époque, onallumerait des flammes durant 8 jours, ensouvenir du miracle. Or, la question quise pose est de savoir pourquoi les Sagesont-ils institué 8 jours de Fête. Si laquantité d’huile pure trouvée était suff-

isante pour un jour, ce jour là il n’y a paseu de miracle, le miracle a commencé à semanifester, si l’on peut dire, à partir dudeuxième jour seulement. Il eût été donclogique d’instituer 7 jours de Fête pourcélébrer le miracle et non 8 jours. Envérité, il faut savoir que le plus grand mir-acle s’est produit le premier jour. La déci-sion prise d’allumer la Menora immédi-atement alors qu’on s’exposait à l’inter

Le Grand Rabbin YéhoudaMAMAN

Maquette du 2e Temple de Jérusalem

Hanoukia de Pologne datant de 1183

3


L A P A R O L E D U R A B B I N

Hanoucca,7 ou 8 jours ?

rompre au bout d’un jour, a été détermi-nante, sans elle d’ailleurs il n’y aurait paseu de miracle. Plutôt que de renoncer, debaisser les bras, même momentanément,les Sages de l’époque ont compris qu’ilappartient à l’homme de faire le premierpas, de réaliser ce qui est à sa portée, lais-sant ensuite au Créateur d’intervenir s’il lejuge bon. •••


4 P E N S É E S S U R H A N O U C C A


C ertes, l’année 5771 a démarré en trombe, sur des chapeauxde roues. A peine finis le doux mois de Tichri et le long moisde Marchevan, que pointe son nez Hodech KISLEV, avec son

point culminant : Le 25 ; HANOUCCA !

Alors, oyez, braves gens ! Réveillez vous de votre sommeil, et apprenezque le 24 KISLEV, nos troupes ont vaincu la puissante armée grecque.Le 25, la Menorah a été rallumée dans le palais du temple deJérusalem. Fêtons ces 8 jours de joie et de miracle. Chantons le Hallel,allumons nos bougies à la porte de nos maisons, goûtons avec nos amisdes plats lactés, des beignets, jouons à la toupie, donnons de l’argent ànos enfants (Dmei Hanoucca). Ainsi, le passé devient présent, le sou-venir agit en nous ! Dans les rues, les affiches diffusent le miracle deHanoucca. On peut voir également des chapeaux sur des roues(LesHassidim) à la recherche des juifs. Les tanks des mivsaïm (Véhiculesurmonté de Hanoukia) sillonnant la ville. La lumière s’installepartout dans la rue et dans nos foyers. Les bougies allumées ont toutesune histoire à nous raconter. Vive l’action lorsqu’elle-même à la réflex-ion ! Une petite clarté repousse une énorme obscurité. Les ténèbres setransforment en lumière. Ainsi, la qualité et la minorité dominent laquantité et la majorité. A Hanoucca, c’est l’Âme qui gagne le corps.Mais de quoi s’agit-il ?

La Torah clame : NER ACHEM, NICHMAT ADAM : La Bouche deD’….. c’est l’âme de l’homme.

D……a soufflé à l’intérieur de nous une partie de lui, qui nous faitvivre. L’âme nous éclaire si on prend soin, en les nourrissant de sacré,de pureté puisée dans la torah et les misvot. Le petit grec qui est ennous provient de l’ex empire de l’olympe d’il y a 2000 ans !

Il nous susurre à l’oreille, comme aux temps jadis : Etudier la Torah,accomplis les misvot logique et concevables. Mais ne mentionne pasqu’il s’agit de la Torah de D…., et des misvot qui sont des décrets dela volonté divine. Le Makkabi de notre âme divine prévient :

Les fautes des Juifs (à l’époque des grecs) étaient : Se lier d’amitié avecles grecs, étudier leur culture, transgresser Chabat et les fêtes, ne pasmanger Cacher, ne pas respecter la pureté juive. La punition fut ladestruction du Temple, la tuerie et la dispersion en exil.

Par la Téchouva et le don de soi, vint le miraculeux salut de D…. lemiracle de HANOUCCA ! Oyez, braves gens ! Le massage est actuel,le miracle existe ! Tout comme la flamme a besoin d’huile pour briller,notre âme a soif de l’huile de la Torah nommée “HASSIDOUT” ! LesMakkabim des temps modernes s’appellent : Allumeurs de réverbères,dont la mission consiste à éclairer la petite flamme qui vit en nous.Laissons les agir ! Car un peu de lumière… Repousse beaucoupd’obscurité !

Hanoucca Sameah !Elie ZEKRI

La Chronique libre

d’Elie Zekri

Des roues… pour le judaïsmeHakadoch Baroukh Hou dit : “Faitesmoi une ouverture comme celle d’unepointe d’aiguille et Moi je vous en

ferai une aussi large que la Porte du Sanctuaire”En toute circonstance, on doit savoir s’engagerrésolument et en toute confiance, et surtout,‘Hass Véchalom, ne pas céder au décourage-ment. Un penseur Juif contemporain disait :“L’espoir commence quand il n’y a plusd’espoir”.

Avoir allumé la Menora aussitôt était unepreuve de confiance et de foi en HakadochBaroukh Hou, et après toutes les épreuves quenos ancêtres venaient d’endurer, ils ont montréque leur Emouna, leur foi, était intacte et ilsont été récompensés. Voilà pourquoi la fixationde ‘Hanoucca pendant 8 jours est pleinementjustifiée, le geste confiant et spontané del’homme se confond avec le miracle du Maîtrede l’Univers.

Que cette Fête de ‘Hanoucca 5771 apporte àl’ensemble du peuple d’Israël, collectivement etindividuellement une lumière intense et le plusgrand bonheur. ‘Hanoucca Saméa’h.

Le Grand Rabbin Yéhouda MAMAN

•••

Les Lumièresde Hanoucca

Pourquoi D. a créé

et sacralisé “ces lumières” ?

Après les fêtes de Simha Thora,

les fidèles pardonnés sont inscrits

dans le livre de la vie ;

Peuvent enfin aspirer l'espoir, et

dans ce bestiaire ;

Tout se confond, et enfin

en transcendance et avec le souf-

fle de D. dans l'amour et la

paix à l'infini.

Clémentine-LéaBentouza


On doit veiller attentivement à allumer la ‘Hanoukiya tous leshuit jours, car c’est une Mitsva de grande importance etd’influence spirituelle. Les zélés de cette mitsva (et celle del’allumage des lumières de Chabbat) mériteront d’avoir des filsTalmidé ‘Hakhamim.

La Mitsvad’allumer

la ‘Hanoukiya

5 • A l’issue de Chabat, nous avons l’habitude de dire en pre-mier lieu Havdala et puis d’allumer immédiatement la‘Hanoukiya. Cependant, on peut interchanger l’ordre.

Où placer la ‘Hanoukiya ?

1 • Afin de publier le miracle, on place la ‘Hanoukiya àl’entrée de sa maison si elle donne sur la rue.

2 • On ne doit pas placer la ‘Hanoukiya à moins de 30 cen-timètres au dessus du sol, et de préférence à pas plus de unmètre du sol.

3 • Même si on dépasse cette hauteur, on remplit son obliga-tion tant que la ‘Hanoukiya est visible de sorte que seslumières servent de rappel des miracles et des prodigesdont D. a gratifiés nos ancêtres.

4 • Il est recommandé de placer la ‘Hanoukiya près de laporte du côté gauche, afin d’avoir la Mézouza à sa droiteet la ‘Hanoukiya à sa gauche, et être ainsi entouré deMitsvoth.

5 • Si la porte d’entrée ne donne pas sur la rue parce qu’onhabite un étage élevé, on mettra la ‘Hanoukiya près de lafenêtre à un endroit visible de l’extérieur.

6 • S’il est dangereux de rendre la Mitsva manifeste, on plac-era la ‘Hanoukiya à l’intérieur et on se contentera de laproclamation du miracle pour la famille.

Les lumières de la ‘Hanoukiya

1 • La meilleure façon d’effectuer la Mitsva est d’allumer des mèch-es de coton trempées dans l’huile d’olive, le miracle s’étant pro-duit à partir de l’huile d’olive. Les autres huiles et toutes sortesde mèches sont toutefois valables ainsi que des bougies de cireou de paraffine.

2 • Il est interdit de tirer profit de la lumière de la ‘Hanoukiya. Onne doit même pas utiliser une mèche pour en allumer une autre,mais on peut se servir du Chamach (la 9e mèche auxiliaire) pourallumer l’une des 8 lumières principales de la ‘Hanoukiya. Cettemèche devra être distincte des 8 autres.

Le moment d’allumer

1 • On doit allumer les lumières de ‘Hanouka à la tombée du soir(à la sortie des étoiles). Certains Sages pensent qu’il fautallumer un quart d’heure avant la sortie des étoiles. Si on aoublié d’allumer à la tombée du soir ou que l’on a laissé passerce moment, on s’empressera d’allumer dans le courant de lademi-heure qui suit, qui est l’intervalle de temps principal fixépour l’allumage et pour la proclamation du miracle à travers seslumières. Passé cet intervalle, on peut à la rigueur allumer àn’importe quelle heure de la nuit.

2 • La ‘Hanoukiya doit rester allumée pendant une demi-heure auminimum. Elle doit donc contenir suffisamment d’huile pourentretenir les lumières durant une demi-heure. Si on allume unquart d’heure avant l’apparition des étoiles selon l’opinion men-tionnée précédemment, il faut prévoir de l’huile pour un tempsminimum de 45 minutes.

3 • A l’heure de l’allumage, on s’abstiendra de manger, onn’entreprendra rien, même pas l’étude de la Torah, jusqu’aprèsl’allumage.

4 • L’allumage de la ‘Hanoukiya le soir de Chabat doit bien enten-du s’effectuer avant l’entrée du Chabat et il précèdera celui desbougies de Chabat. La Hanoukiya doit alors contenir suffisam-ment d’huile pour entretenir les lumières une demi-heure aprèsl’apparition des étoiles. Ce vendredi, on prie Mine’ha avantl’allumage de la ‘Hanoukiya.

Hanoukia d’Allemagne datant de 1763

5P E N S É E S S U R H A N O U C C A



6 P E N S É E S S U R H A N O U C C A


L a fête de hanouka appelée primitivement,‘’hag ha ourim ‘’ ,la fête de l’illumination,devient dans sa liturgie traditionnelle ,

‘’l’Inauguration ‘’liée à l’inauguration du temple,par les Macchabé, après leur victoire militaire et larestauration de l’indépendance nationale au tempsdes Greco syriens occupants dominateurs du pays .Cependant hanouka ne fête pas la victoire mili-taire, mais bien le rite de la victoire de la lumière ,àtravers le miracle de la fiole d’huile ,sur le risque del’obscurité totale due à l’occupant …. En effetnous remarquons que nos sages n’ont pas jugéopportun de consacrer un texte traditionnelcanonique comme par exemple la méguila d’Estherpour Pourim, sans doute parce que ce miracle,dépasse le cadre d’une victoire militaire, de pluséphémère ; il a pris une dimension universelle,messianique et intemporelle .

A travers l’inauguration du temple de Jérusalem,repris aux Grecs au temps du deuxième royaumede Juda, L’événement majeur fut bien sur,l’allumage de la Ménorah pendant huit jours, avecla quantité d’huile suffisante pour un jour, ce mir-acle est devenu celui des lumières de hanouka, avecle rite que nous connaissons tous ; mais qu’elle estsa portée et son enseignement pour toutes lesgénérations depuis les Asmonéens ?

Le Maharal de Prague dans son livre Ner Mitsva,nous enseigne que la raison fondamentale de cettecommémoration de l’allumage des lumières ce quiétait en jeu dans cette lutte, c’était l’identité juivebien plus que l’autonomie de l’état de Judée. LesGrecs, vainqueurs politiquement et militairementde la Judée se sont heurtés à cette identité juiveforte et invincible. Ils avaient décidé de coupertous les liens culturels et religieux spécifiques aujudaïsme ,l’étude de la thora et en interdisant :lacirconcision, la pratique du chabbat ,la fixation ducalendrier lunaire et Roch hodech, soit les troisrites qui attestent pour le juif la sainteté du mondedirigé par la volonté divine .(sanctification dutemps ,de l’espace et du corps) Ce fut là l’objet dela révolte des Asmonéens et leur victoire mirac-uleuse . Cette conception du monde, selonl’enseignement de la thora, établie depuis la créa-tion, n’a pas cessé d’être combattue par les nationspaïennes idolâtres, prônant la jouissance matérielledu monde, y compris les valeurs élevées del’esthétique, de l’intelligence, de la philosophie,mais vide de D. C’est à dire sans espérance, ou

plutôt plein de dieux dans un panthéon, ou touss’affrontent et s’annihilent dans les conflitsd’idéaux. Nous voyons déjà que ce combat n’estpas lié a une époque, mais il est spécifique de laconception du monde : monothéisme contre pan-théisme. Les grecs n’étaient pas anti –juifs, au senscommun du terme ils voulaient seulement‘’normaliser ‘’le particularisme de la culture juive,pour asseoir définitivement leur souverainetéphysique et intellectuelle. Pourtant l’apport de laGrèce antique dans le domaine des ‘’arts et des let-tres ‘est incontestable, il n’est pas possible de taxerla civilisation grecque de l’époque, d’obscurantisme, bien au contraire. L’ant ijudaïsme desGrecs est sophistiqué certes, car les rapports entreIsraël et la Grèce sont évoqués depuis la création etsont apparemment contradictoires. Nous trouvonsdans le midrach rabba(2,4), l’enseignement suiv-ant :

« Et l’obscurité était sur la face de l’abime »Gen.1,2 : il s’agit là de la Grèce qui obscurcissait les yeuxd’Israël. Puis dans le Talmud (Méguila 9,2) la pre-scription suivante : On ne doit traduire l’Ecrituresainte en aucune langue sinon la langue grecque,ainsi qu’il est dit : »Tu as donné la beauté à Japhet,il résidera dans les tentes de Sem. » (Gén, 9,27).La beauté de Japhet c’est la Grèce.

La spécificité de la sagesse de la Grèce est au coeurde son opposition à Israël : soit la connaissance dumonde dans ses relations avec l’homme… sans D.mais : pas forcement contre. Ce en quoi le géniegrec, expert dans les sciences du déterminisme, faitdire au Maharal : »parce que les grecs disposent dela sagesse plus qu’aucun autre peuple ; et cetteproximité même est cause de leur désir d’annihilerla thora, de supprimer d’Israël la Thora » .Tandisque le génie du judaïsme, se référant à la révélationdu Sinaï, ne peut concevoir le monde sansl’omniprésence et la transcendance de D. Il con-sidère que tous les évènements qui se réalisent dansl’histoire de l’humanité font partie du projet divin,et que l’homme par son action y contribue. Nousconstatons que ces deux conceptions du mondefont référence pour l’une, à la création du monde(marassé béréchit), avec ses lois physiquesprédéterminées et ‘’immuables’’, pour l’autre juive,au don de la Thora qui dévoile que D. (YHVH)n’est autre que le créateur et qu’il intervient dans lamoralité des valeurs humaines, que la création n’estpas indépendante de sa volonté ,que l’homme estperfectible et que son comportement peut changer

le monde, créé pour lui. L’âme grecque avec savision objective du monde a certes apporté à l‘humanité la connaissance des sciences au plushaut degré de son génie. Mais, cette approchevouée à un déterminisme implacable n’a mené qu’àla jouissance totale des ressources disponibles. Sansla reconnaissance des valeurs morales impliquant leprincipe de liberté du comportement humain, pro-pre à l’âme juive, cette perspectivedu monde nemène qu’au chaos .le résultat est probant…

Dans l’héritage de l’occident.. Il en est ainsi de cescivilisations fondées sur l’esthétique et la culture,dépouillées de spiritualité, qui elle seule donne unsens à la création et la justifie. Nous voyons main-tenant le lien entre la symbolique des lumières dehanouka et la volonté des grecs à vouloir réduire ànéant cette conception du rapport de D. à sonmonde. La résistance et la victoire enfin, sont lapreuve, pour le juif, de la présence divine ; car latradition nous enseigne que D. est le lieu dumonde et non pas l’inverse, ce qui implique laresponsabilité de l’homme dans ses choix de la ges-tion du monde. Elle dépend de sa capacitéd’accéder à cette connaissance de D. Ce conflitexiste depuis la création comme nous l’avons vu,mais notre mission est de faire triompher lalumière –de la thora selon le proverbe de Salomon:(6,23): »ner mitsva vé thora or »,la lampe est lamitsva ,la thora est lumière ;en allumant les lumi-naires de la Hanoukia nous attestons notre foi danscette thora révélée : notre seule chance de surviedans ce monde . Ajoutons encore que lors de lacréation de la lumière :(que la lumière soit et lalumière fut) la tradition nous enseigne que cettelumière était trop forte pour être supportée parl’homme, que D. l’a cachée est mise en réservepour les justes à la fin des temps (Hag.12a) : Elleest cachée dans la thora, …dans son essence. Il estdit par ailleurs par le roi David que « l’âme del’homme est lampe de D. »

Pendant les huit jours que dure la fête, au momentde l’allumage, nous accomplissons la mitsva (quiest la lampe et l’âme,) et nous devons avoir àl’esprit, non seulement de faire la mitsva ,maisaussi avoir l’intense conviction (kavanah) de fairejaillir la lumière (de la thora) . Plus encore derévéler, le huitième jour, l’après shabbat de la créa-tion, un peu de cette lumière cachée pour le tempsdu Machiah… Bienvenue à lui, qu’il éclaire défini-tivement notre génération. AMEN

Hanoucca,des ténèbres à la lumièreLa fête de hanoucca est célébrée le 25 kislev à l’époque du solsticed’hiver, époque de l’année ou les jours recommencent à s’allonger, don-nant ainsi au monde une durée du jour croissante, en d’autres termes,un gain de lumière sur les ténèbres de la nuit .voici une des raisons pourlaquelle nos sages ont décidé d’allumer les lumières de hanoukka dansl’ordre croissant, symbolisant ainsi cette lumière grandissante.



7L E S J U I F S D ’ A I L L E U R S

M ais qui sont donc ces Juifs desIndes ? D’où viennent-ils ?Combien sont-ils ? Quelle est

leur histoire ? Panorama d’une kehila origi-nale injustement oubliée.

lors de la création de l’État d’Israël. Ils nesont plus aujourd’hui que 4480 dont 80%vivent à Bombay. On en trouve également àCalcutta, à Cochin et à la Nouvelle-Delhi.

Si l’Inde avec ses 800 millions d’âmes est laplus grande démocratie de la planète, ellen’a jamais connu,comme l’Europe ou lemonde arabo-musulman, de tradition anti-sémite. Certes, sous l’influence des Arabesen général et des Palestiniens en particulier,la presse n’a pas toujours été à la hauteur cesdernières années, mais on est loin de ce quel’on peut observer en Europe ou en Orientmusulman. Par ailleurs, la résurrection, en1948, d’un État juif a entraîné l’alyah d’unnombre conséquent de Juifs indiens.

Si la plupart des Juifs indiens sont employésdans le secteur tertiaire : fonctionnaires,employés des chemins de fer, cadres munic-ipaux, ou s’ils sont encore agriculteurs etcommerçants, les réussites individuelles ontété nombreuses au cours des ans. Ainsi, legénéral Jacobs, qui commanda l’armée indi-enne dans la guerre contre le Pakistan, étaitjuif.Tout comme le commandant de lamarine indienne dans les années soixante-dix. Sans oublier le grand poète indienNissim Ézékiel, son frère, l’économisteHannan Ézékiel qui dirigea l’EconomicTimes, l’écrivain Bunny Ruben ou le zoolo-giste David Reuben. En 1884, deux Juifs,Elia Shalomé Subbay et Elia Ezra siégèrent àl’Assemblée législative du Bengale et, en1926, le shérif de Calcutta s’appelait SirDavid Ezra.

On considère généralement que la commu-nauté juive indienne est composée de troisentités distinctes, elles-mêmes découpées ensubdivisions plus ou moins nettes. Ce sontles Bnéi Israël, les Juifs de Cochin et les“Irakiens”. À ces trois grands groupes, ilconvient d’ajouter les Juifs “chinois” del’Assam et les néo- Juifs mongoloïdes duMizoram et de sa capitale Aizawl, appelés

“Mizos” ou “Kukies” qui se considèrentcomme descendants de la tribu de Menashé,à l’instar des Juifs de Burma, de l’État duManipur et de celui du Nagaland et quisont apparentés aux Karens de Birmanie.

Les Bnéi Israël, que l’on surnomme“Shanwar Teli”, c’est-à-dire “Presseursd’huile du samedi”, prétendent que leursancêtres de la tribu de Reuben, ont quitté laGalilée lors des persécutions d’AntiochusÉpiphane (175 à 163 avant l’ère chréti-enne). Leur bateau ayant fait naufrage dansl’Océan Indien, seuls sept hommes et septfemmes survécurent et se retrouvèrent sur lacôte de Konkan, au sud de Bombay.Tout enobservant, peu ou prou, le judaïsme, ilss’intégrèrent à la société hindouiste dont ilsadoptèrent la langue, le marathi. Les BnéiIsraël sont répartis en Blancs, les “Goras” eten Noirs, les “Kalas” entre lesquels la sépa-ration, sur le modèle indien des castes, esttrès stricte.

Les Juifs de Cochin disent aussi venir deTerre sainte qu’ils auraient quittée au pre-mier siècle après la destruction du secondTemple de Jérusalem. Ils auraient, eux,débarqué sur la côte de Malabar.

Dans la synagogue de Paradesi (pardesi veutdire l’étrangère), ils conservent précieuse-ment deux plaquettes de cuivre rédigées en

langue tamile en l’an 1020 et sur lesquellesle radjah Bhaskira Kavivarman, leur accordedes terres et des privilèges comme celui demonter des éléphants.

Les Juifs de Cochin se divisent en troisgroupes fortement endogènes : les Juifsblancs, les Juifs noirs et les Meshuarim,descendants de Juifs blancs mariés à desesclaves indigènes converties au judaïsme.

Les Juifs venus d’Irak, de Syrie,d’Afghanistan et d’Aden, désignés sous leterme générique de “Bagdadis” ou “Irakis”,vinrent en Inde au 18ème siècle dans le sil-lage du grand homme d’affaires, DavidSassoon, surnommé “le Rothschid del’Orient”. Ils se distinguent par une peaubeaucoup plus claire que celle de leurs core-ligionnaires. Longtemps les trois sous-ensembles ont vécu sans aucun contact lesuns avec les autres. Synagogues, miqvés,centres communautaires, organisationsjuives de tous ordres continuent de fonc-tionner en Inde. Mais la démographie estéloquente et bien qu’on assiste au retour aupays natal de certains Juifs qui se disentdéçus par Israël, la vie juive s’amenuise. LesJuifs des Indes ne seront bientôt plus, hélas,qu’une curiosité historique, objet d’étudeset de recherches.

Jean-Pierre ALLALI

Nous présenterons, dans chaque parution de la revue ALLIANCE, une communauté d’une autre région du monde.

Les Béné Ménaché, les Juifs d’Inde

Mariage dans la tribu des Béné Ménaché


COURS D’HEBREUXavec DALIA : Oulpan reservé exclusivement aux débutants :• le dimanche de 13H30 à 14H30• le mercredi de 19H00 à 20H00

avec L'INSTITUT ITAMAR : Oulpan tous niveaux en journée• session : octobre / novembre du lundi au vendredi

REPRISE DES ACTIVITES DU CIVavec MME GHRENASSIA : cours d'initiation a l'informatique• chaque mercredi de 18H00 à 19H00 et de 19H00 à 20H00

Cours du Rabbin Eliyahou DAHAN :• lundi soir : pensée juive de 20H30 à 21H30• mercredi soir : cours de halaha de 20H30 à 21H30• tous les jours : en hiver une heure apres arvit guemara• tous les jours : en été une heure avant minha guemara

SOUS L'EGIDE DU CIVavec MME ELHADAD :pensées juives et communication - (public feminin)• tous les lundis à partir de 20H30

avec SHEVA DRAI : cours de pensées juives(public feminin) • tous les mardis à partir de 21H00

avec DAVID PITOUN : cours de halaha - (tout public)• tous les lundis de 20H30 à 22H00

COURS DE PEINTURE• HOMMES : mercredi de 14h30 à 16h30• FEMMES : mardi de 14h30 à 16h30• ENFANTS : vendredi de 13h00 à 15h00

Reprise des activités du CCJVUn secrétariat pour nos activités du CCJV est à votre

disposition. Le responsable est notre ami JacquesBenchimol, assisté de Simon et Sharon Oayon et de Keren,

Jeremy, Johanna, Jérome, Jonathan... qui vont donner tout leurcœur pour animer nos enfants. En effet cette année nous créons un véritableClub pour nos enfants. Différentes activités leur seront proposées, enextérieur (patinoire, lasergame, bowling, sorties de ski, acrobranche… ) ou enintérieur (jeux divers, chants, théâtre…). Un programme vous sera remis.

C’ est avec beaucoup de plaisir que jeretrouve tous les lundis soirs à20h30, des jeunes filles et des dames,

pour un cours de Torah et de Pensée juive, aucentre communautaire de la synagogue de laFraternité. Nous avons réussi à créer unedynamique au sein du groupe qui veut progresserdans le chemin de la Torah, et dans le travail des“midotes”. Nous avons également introduit dansnos cours des séances de Communication pourun meilleur relationnel avec notre entourage.Notre objectif, est de faire prendre conscience àchacune, du potentiel extraordinaire qu’elle pos-sède, le faire émerger, et arriver ainsi à l’estime desoi. A l’occasion de Hanoucca fête des Lumièresnous prions Hachem afin qu’Il vous bénisse, vousprotège et éclaire votre chemin.

“Que ces lumières de Hanoucca, brillent éter-nellement dans nos cœurs”.

Léa ELHADAD

8 N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T


Torah &Communication


Que du bonheur !

I l y a maintenant 1 an, Chalom Wach,ancien maire de Maalé Adoumim et pro-moteur de la Alyah de groupe, débar-

quait à Lyon et me proposait de créer uneassociation à l’instar de Paris, bien quel’accueil qu’il avait reçu dans notre ville n’étaitpas des plus chaleureux. Après quelques dis-cussions et rencontres avec des responsablescommunautaires, le climat s’étant réchauffé(Chalom a un effet de persuasion et un amourde sa mission qui lui fait faire des miracles)nous avons pu nous mettre au travail. Toutd’abord, rencontrer un large public à BethMenahem, à la Yéchiva Pinto, au CIV, NévéChalom, il a pu proposer des thèmes de con-férences comme :

• La résurrection d’un peuple(Ezéchiel – chapitre 27)

• Sortie d’Egypte : Le printemps du monde

Suite à ces débats, un certain nombre defamilles ont rencontré alors, Chalom Wach engroupe ou individuellement et ont pu abordertoutes les questions inhérentes à la Alyahcomme la scolarité, le logement, le monde dutravail. Les réponses apportées ont conforté lesfuturs candidats qui ont pu passer à la secondeétape : l’organisation de séminaires en Francepuis un voyage d’étude d’une semaine enIsraël et le résultat fut à la hauteur du travailaccompli.

Dès juillet 2010, une dizaine de famillesallaient rejoindre la terre Sainte et enfinréaliser leur rêve.

Mais avant cela, quelle ne fut pas leur surprisepour le verre de départ, d’avoir la visite duGrand Rabbin Joseph SITRUK venu lesencourager et les bénir dans leur nouvelle vie.

Forts de cette première expérience réussie,nous comptons bien accélérer la cadence ethâter le retour vers Sion du plus grand nom-bre d’entre nous. Encore une bonne nouvelle :motivé par les lyonnais, Chalom est ensuiteparti conquérir Marseille. Et avec l’aide surplace, du Rabbin Maïmone et de militants trèsimpliqués, la cité Phocéenne, enthousiaste,affiche déjà des records d’inscription pour laprochaine Alyah de groupe. La suite, c’est àvous de l’écrire…

Jo BENHAMOU

9N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

De droite à gauche : Dr Lazare KAPLAN Président MDAFRANCE, Armand Cohen Président Régional Vice PrésidentMDA FRANCE, Mme Cohen, Mme Benichou Secrétairegénérale, Mr. Ilan Klein Directeur du Bureau Francophone.

Au cours de l'inauguration du scooter médicaliséà Tel-Aviv Octobre 2010.

Maguen David Adom4 scooters médicalisés offerts par délégationsde Bordeaux, Marseille, Lyon-Villeurbanne,Strasbourg

Fête de SouccothLe dimanche 26 septembre 2010

C’ est un rendez vous annuel que la commu-nauté attendait avec plaisir. Le dimanche26 septembre pour le repas traditionnel

sous la souccah. Près de 60 personnes se sontretrouvées au 1er étage afin d'apprécier ce momentconvivial, réhaussé cette année par la présence dugrand rabbin regional Richard Wertenschlag qui a suavec des paroles de circontances donnaientt tout sonsens à cette fête. L'ambiance etait des pluschaleureuses grâce à l'animation de notre hazzan

Simon Ohaoyon. Le repas étant excellent c'est vers 23 heures que tout le monde s'estdonne rendez vous pour l"année prochaine sous la souccah.

Serge ALLOUCHE

A 65 ans,la retraite n’est pas à l’ordre du jour

Eh oui ! Cela fait maintenant 65 années que le Maccabi existe dans notre région,depuis que des rescapés de la Shoa ont créé ce club pour perpétuer les activitéssportives qu’ils connaissaient en Europe de l’Est. Depuis, et après l’arrivée massive

des juifs d’Afrique du Nord, le Club n’a cessé d’évoluer, avec au passage des années75 à 95, la pratique du Judo, du Basket Ball, du Hand Ball de l’haltérophilie pour negarder qu’une seule activité aujourd’hui : Le Football, sport de masse et fédérateur.

Avec plus de 200 licenciés, le Maccabi reste malheureusement l’un des derniers mouvements dejeunesse dans notre communauté. Et s’il est vrai que le club s’est ouvert sur la cité en incorpo-rant des jeunes de tous horizons, il n’en est pas moins vrai que le Maccabi reste et restera ce qu’ila toujours été : Le FLAMBAU JUIF SPORTIF de notre communauté. Aussi avant que nevienne la retraite, nous comptons sur vous pour venir renforcer l’équipe du Maccabi et nousfaisons appel à toutes les catégories de bonne volonté, de l’enfant qui veut se former dès l’âge de5 ans à l’adulte qui veut rejoindre une équipe d’amis unie pour unemême passion : Être au serv-ice du sport et de la communauté.

Le président du Maccabi, Jo BENHAMOU



10 L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S É T A T S


Moshé est en voiture, en plein centre de Tel Aviv et cherche désespérémentune place pour se garer. Il fait le tour, il attend, il va chercher même un peuplus loin, rien. Il a un rendez-vous d'affaires très important et il risque dese mettre en retard.

Mais rien, aucune place.

Désespéré, il regarde vers le ciel et dit :

• "Mon Dieu, si tu me trouves une place de parking dans les 5 minutes, jete promets de ne plus faire d'écart et de manger toujours kasher, de faireChomer-Chabat, de respecter Yom-Kippour et toutes les fêtes..."

Et alors - oh miracle ! - une place se libère juste devant lui !

Alors Moshé tourne son regard vers le ciel et dit:

• "Cherche pas, mon Dieu, c'est bon j'ai trouvé !"• 1 kg de farine• 1 cube de levure• 1 verre et demi d’eau tiède (verre à moutarde)• 1 verre de sucre• 1 demi-verre d’huile• 3 oeufs• 2 sachets de sucre vanille• 1 pincée de sel

Mélanger, dans un saladier, les œufs, le sucre, l’huile,le sucre vanille et la farine.

Délayer dans un verre d’eau tiède le cube de levure. Lerajouter dans le saladier et bien mélanger.

Travailler le mélange jusqu’à l’obtention d’une pâtemoelleuse.

Laisser reposer pendant 1 heure et demi sous un tor-chon.

Verser la pâte sur un plan fariné, l'étaler avec unrouleau à pâtisserie. Puis faire des ronds avec parexemple un verre à thé. Laisser les ronds reposer pen-dant une demi-heure.

Faite chauffer de l’huile et faite frire chaque beignetdes deux cotés. Les beignets doivent être dorés si ilssont trop foncés, n’hésiter pas à baisser la températurede la poêle.

Une fois frits, saupoudrer de sucre glace.

Beignets à la confiturePréparer des beignets nature et après avoir étaler lapâte, faire des rectangles de façon à ce que le résultatsoit carré.

Déposer la confiture et plier en deux. Pour que la con-fiture ne coule pas à la friture, coller les bords avec dublanc d’œuf.

Recette de Hanoucca :Soufganioth - Beignets

Humour juif !

En voiture…

Jacob rencontre Lévi dans la rue.

• Alors, Lévi, il parait que tu viens de te marier?

Oui, monsieur Jacob. D'ailleurs vous voyez, j'ai fait mes valises pour partiren voyage de noces.

• Bien ! Et où vas-tu?

À Jérusalem, monsieur Jacob.

• Très bien ! mais où est ta femme ?

Au magasin, monsieur Jacob. Comme ça, on peut rester ouverts pendantmon absence !

Lune de miel…

Un grand rabbin monte au paradis et bon, on s'occupe des formalités ettout parce que c'est une personne importante, quoi...

Et puis, il doit aller dans sa nouvelle demeure. Alors, au bureaud'attribution des maisons célestes, on lui montre sa future maison, un sim-ple F2, avec une place de parking, pas génial, quoi... Alors le rabbins'étonne, regarde autour de lui, et aperçoit une maison fantastique, sur 3étages, avec jardin, piscine et tennis.

Alors le rabbin se met en colère, et demande :

• C'est à qui cette maison ?

C'est à Schmoulik Cohen...

• Quoi, Schmoulik Cohen, le chauffeur de bus ?

Ouais, c'est lui...

• Non mais, vous n'avez pas honte, moi un grand rabbin j'ai seulement unF2 et lui il a une superbe maison ?

Oui, mais toi, en bas, quand tu faisais la prière à la synagogue, tout lemonde dormait. Lui, quand il conduisait, tout le monde faisait sa prière...

Au paradis…

Côté cuisine…


N ous sommes dans le récit autobi-ographique du célèbre peintre con-temporain Gérard Garouste. La

narration, sans aucun doute, présente unintérêt juif – et cela à double titre – toutd’abord, la Shoah est omniprésente dans laconscience du narrateur dont le père, HenriAuguste Garouste (1919-2008) est un ignoblepersonnage qui va assombrir sa vie et celle desa mère. Nous observons, chez lui, un anti-sémitisme viscéral qui le pousse à tirer un prof-it pécuniaire de ses victimes. Le point de vueadopté est comparable à celui de JonathanLittell qui ,dans son roman « Les Bienveillantes», fait parler un nazi à la premère personne. Ledeuxième centre d’intérêt juif est la fascinationque le judaïsme exerce sur Gérard Garouste. Ilen parle avec une érudition et un respect indé-niable, persuadé que la Vérité est détenue parles juifs, d’où la jalousie des autres peuples. Jequalifierais donc l’auteur de L’Intranquille, dephilosémite convaincu et convaincant. GérardGarouste est malheureusement un artistemaniaco-dépressif, toujours à la merci d’unecrise de démence, et qu’une épouse juive pro-tège et rassure avec une tendresse indéfectible,et je ne peux m’empêcher de l’associer à VanGogh, tourmenté , lui aussi, par les affres de lafolie. J’ai été enfin intéressée par sa conceptiondu travail de l’artiste et son jugement, sansappel, sur la peinture d’avant- garde, qui estavant tout, selon lui, une mode. Ce roman quiconnaît un grand succès de librairie, estl’hymne d’un non-juif au judaïsme.

Colette HADDAD

L’intranquillede Gérard Garouste

Les livres…Les films…

“D'une Seule Voix”,Projection organisée par “Mains Ouvertes”et les “Bâtisseuses de paix” à Lyon

“D'une Seule Voix”, un film de Xavier de Lauzanne. Projection organisée par“Mains Ouvertes” et les “Bâtisseuses de paix”, avec la présence du personnage prin-cipal Jean-Yves Labat de Rossi qui présenta le film et anima le débat, dimanche7 novembre 2010 à 17H au cinéma Bellecombe, 61 rue d'Inkermann 69006 Lyon.

I sraéliens et Palestiniens, juifs,chrétiens et musulmans, ils sontavant tout musiciens.Partant du

constat qu’il est maintenant impossiblepour eux de se rencontrer en Israël oudans les Territoires Palestiniens, lefrançais Jean-Yves Labat de Rossi, va leschercher chez eux, de part et d’autre dumur, pour les inviter à une tournée sur-prenante qui les réunira en France pen-dant trois semaines. Un pari audacieuxqui se révèle rapidement risqué. Dès ledébut de la tournée, les rivalités appa-raissent inévitablement. Sur scène, c’estun triomphe alors que dans les couliss-es, le ton monte...

Avant-première de “Elle s’appelait Sarah”organisée par Radio Judaïca Lyon

“Elle s’appelait Sarah”, un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner d'après le romanéponyme de Tatiana de Rosnay, avec Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance,Niels Arestrup et Dominique Frot (sortie en salle le 13 octobre 2010). L’avant-pre-mière a eu lieu le mardi 21 septembre 2010 à l’UGC Ciné-Cité de Lyon.

JJulia Jarmond, journaliste améri-caine installée en France depuis 20ans, enquête sur l'épisode

douloureux du Vel d'Hiv. En remon-tant les faits, son chemin croise celui deSarah, une petite fille qui avait 10 ansen juillet 1942. Ce qui n'était que lesujet d'un article devient alors, pourJulia, un enjeu personnel, dévoilant unmystère familial. Comment deux des-tins, à 60 ans de distance, vont ils semêler pour révéler un secret qui boule-versera à jamais la vie de Julia et de sesproches ? La vérité issue du passé a par-fois un prix dans le présent...

11L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S É T A T S



12 I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

Alik Gershon, grand-maître d'échecs israélien, a battu le record desparties d'échecs simultanées, détenu jusqu'alors par l'Iran, ennemijuré d'Israël. Gershon, 30 ans, a gagné 86% de 523 parties qu'il ajouées 19 heures durant contre des joueurs amateurs sur une placede Tel-Aviv.«Cela fut très difficile, un effort grandiose, contre cer-tains joueurs très forts», a-t-il confié après avoir déplacé sa dernièrepièce sur l'ultime échiquier à cinq heures et demie du matin. «Maisje n'avais pas envisagé une défaite».Sa victoire a été confirmée par unreprésentant du livre Guinness des records. Il a emporté 454 parties,en a perdu 11 et fait match nul 58 fois. Pour que son exploit soithomologué, il lui fallait remporter au moins 80% des partiesengagées.

Le record précédent de 500 parties était aux mains du grand-maîtreiranien Morteza Mahjoub depuis août 2009, une performance quilui avait pris 18 heures, soit moins de cinq secondes par coup.

Pour cette épreuve très physique, le champion israélien s'était «pré-paré depuis très longtemps», pratiquant intensivement le jogging etla natation.

Les tournois étaient organisés par la Fédération d'échecs israélienneet l'Agence juive. Alik Gershon a rappelé après sa victoire que les«échecs constituent un espèce de sport national en Israël».

En septembre, la fédération d'échecs du Yémen avait été dissouteaprès que des Yéménites ont disputé des parties avec des Israélienslors d'un tournoi international à Minsk..

Le comité yéménite de lutte contre la normalisation avec Israël avaitregretté que des Yéménites, dont le pays ne reconnaît pas Israël,aient rencontré des Israéliens alors que des Egyptiens ont refusé dele faire, bien que leur pays ait signé la paix avec l'Etat hébreu.

Yoav LEMMER


Au printemps prochain, avec l’aide de D… comme ondit par ici, la première ligne du premier tramway dela capitale entrera en service. Le projet a été lancé en1996 ! Au cours de ces dernières années, les désagré-ments, causés non tant par les travaux que par lesmultiples retards accumulés par des déficiences auniveau de la planification, avaient transformé le pro-jet en un cauchemar pour les Hiérosolomytains :embouteillages à répétition, nuisances sonores, pollu-tion en hausse, sans oublier une déshérence progres-sive du centre-ville…

Et la question, sans cesse remise sur le tapis : le jeu envalait-il la chandelle ? Est-ce-que cela en valait lapeine ? La réponse est oui. Ce projet a, en effet, con-duit et le ministère des Transports et la municipalitéà un chamboulement drastique non seulement duréseau de transports urbain, mais encore de la liaisonentre la capitale et le reste du pays. Le nouveau sché-ma-directeur, destiné à ce que Jérusalem rejoigneenfin la modernité, repose sur trois piliers : letramway, le bus et le train.

Et d’un, le tramway (*). La première ligne traverserala ville du nord au sud-ouest, de Pisgat Zeev au MontHerzl, en passant par la n°1, rue Yafo et boulevardHerzl, soit 14 Kms, qui seront portés à 22 par lasuite, 23 stations sur chaque trajet, 500 passagers parrame et une fréquence de 4-12 minutes. Surveillance-vidéo tout au long de la ligne et suivi par GPS pourinformer, en temps réel, les usagers de la progressiondes rames de station en station (une nouveauté parici,). Le coût de cette première ligne : 3,8 milliards deshekels. Le budget de la deuxième phase des travaux,qui débutera l’an prochain, porte sur 4 milliards deshekels (environ 820 millions d’euros).

Un tramwayà jerusalem

Israël l'emporte sur l'Iran ...sur l'échiquier“Je ne sais pas si je suis plus content d'avoir battu lerecord ou de l'avoir emporté sur les Iraniens”


B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 7 0

Monsieur le Président,

Franchement, en commençant cettelettre, je n’avais pas envie de vousappeler de cette manière. Ce titre

implique en effet un minimum de respect.Je le fais néanmoins parce que c’est vous quivous exprimez au nom des Iraniens. Sur lesphotos, je vous vois devant des foules, desvisages, des mains levées. Sans doute peut-on y deviner une forme d’enthousiasme, entout cas d’adhésion. Nous avons, enEurope, connu ces foules. C’était un mau-vais moment pour nous. Une période trag-ique dont nous continuons à porter la honteet I’angoisse. L’un des peuples les plus cul-tives du monde, un peuple qui avait élevé àun haut degré la philosophie, la musique, lapoésie, la science, un peuple qui avait éton-né ses voisins par son rayonnement, avaitsombré dans la haine, la folie raciale,I’ignominie. Des dizaines de millionsd’individus ont subi, dans leur chair, leurculture, leur dignité, cette étrange barbariequi se voulait un ordre nouveau. Ce furentd’abord les propres ressortissants de cetEtat, des Allemands, puis peu à peu lesautres, tous les autres… On appela cettefolie une guerre mondiale. Mais ce futsurtout une guerre contre ce qu’il y avaitd’hu¬main en nous. Les livres furent brûlés,les enfants dépor¬tés et assassinés, les intel-ligences brisées. Tout ce qui fai¬saitI’honneur de I’homme fut piétiné. Etpuis…

Et puis, j’en viens à vous : une partie del’espèce humaine, le peuple juif, fut destinéà l’enfer. Oh, je vous le concède: une petitepartie. Ce n’était ni les plus nombreux ni lesplus riches, ni même les plus influents.C’étaient des hommes et des femmes quiavaient porté très longtemps et très loin leurfoi, leurs questions sur le monde, sur Dieu,sur la nécessité de vivre ou de souffrir, sur lebonheur d’aimer. Généralement ils fréquen-taient les livres. Ils refleurissement beau-coup. Ils ne comprenaient pas bienpourquoi on ne les aimait pas, pourquoi onles appelait des «sous-hommes », des

Untermensch, pourquoi on les considéraitcomme des insectes… Ils furent pourchassésdans toute I’Europe, pendus, fusilles,brulés…

Vous savez parfaitement tout cela. Mais jeI’évoque devant vous pour trois raisons aumoins : La première, c’est que nous (je dis «nous », c’est une façon parler) n’accepteronspas que ça recommence. Je ne suis pas juifmais les Juifs sont, comme les Perses, mesfrères en humanité. La seconde, c’est qu’ilsont le droit, comme vous, comme moi,d’avoir une patrie. Que ce soit la France ouIsraël ne change rien à I’affaire.

La troisième raison ne vous plaira pas. Maistant pis : ce qu’ils apportent au monde (etprobablement c’est cela que vous voulezrayer de la carte), c’est une conception deI’homme et de son destin, qui a enrichiplusieurs siècles de civilisation, et qui faithonneur au peuple juif comme I’Etatd’Israël.

Monsieur le Président, vous avez le droitd’être natio¬naliste. Vous avez le droit d’êtrefier de I’histoire du peuple perse. Vous avezle droit d’être croyant et de prier le Dieu «clément et miséricordieux », comme il est

dit au début de chaque sourate du Coran.Vous pensez avoir le droit de voiler lesfemmes, de torturer les oppo¬sants,d’emprisonner les journalistes qui vous con-tredi¬sent, de condamner à mort desenfants mineurs, de persécuter vosminorités. Mais vous n’avez pas le droit deporter sur Israël le regard trouble, imbécileet hai¬neux qui accompagne vos discours.Car il me semble que vous haïssez dans cetEtat la libre parole, la diversité des partis, lerôle de l’opposition, I’indépendance de lajustice, la recherche universitaire et sansdoute aussi… le courage. C’est-à-dire toutce que nous som¬mes en droit d’admirer.

Les hommes qui ont organisé la réunion deWannsee ou fut décidé l’anéantissement desJuifs d’Europe sont tous morts aujourd’hui.Naturellement, comme chacun d’entrenous, vous suivrez ce destin.

Je souhaite seulement que pour vous-même,pour le peuple perse, pour les jeunes enfantsd’Iran ou d’Israël qui vous survivront, il nevienne à personne l’envie d’al¬ler crachersur votre tombe.

François LÉOTARD

Lettre ouverte de François Léotardà Mahmoud Ahmadinejad

13B L O C N O T E S



Rita Levi-Montalcini:Le Cerveau c'est lasanté !

Rita Levi-Montalcini est une neurologueitalo-américaine, qui obtint le Prix Nobelde médecine 1986. Cette quasi centenairecontinue à travailler inlassablement sur sesrecherches. Pour elle, la jeunesse du

cerveau est question de stimulation car les neurones jouissent d'unegrande plasticité. Autrement dit, la retraite, non merci !

Marcel Bleustein-BlanchetDu Beau, du Bon, du Bleustein-Blanchet:Itinéraire d'un Publiciste de génie.

Marcel Bleustein-Blanchet est le fondateurd'une des plus célèbres et importantesagences de publicité internationale :Publicis. A l'origine de très nombreux slo-gans inoubliables qui ont marqué

plusieurs générations de consommateurs, Bleustein-Blanchet a incon-testablement révolutionné le monde de la réclame et lui a donné seslettres de noblesse. Pendant plus de 50 ans, cet inventeur inspiré arégné sur la création publicitaire.

Marcel Janco : de Bucarestà Ein Hod, itinéraire d'un dadaïste

Contemporain de Picasso, Marcel Janco,peintre et architecte juif d'origine roumaine,est un des membres fondateurs du mouve-ment Dada dans lequel il s'est illustré en réal-isant toute une série de masques. Monté enIsraël en 1942, il fonde une dizaine d'annéesplus tard, le village d'artistes de Ein Hod,non loin de Haïfa.

Georges Charpak(Nobel De Physique)

D'origine juive et polonaise, arrivé enFrance à 8 ans, il fut un élève brillant, unjeune résistant, un militant communistejusqu'en 1956, puis un physicien inventifdont la participation à l'aventure de laphysique des particules, au Cern, fut pré-cieuse et lui valut le Prix Nobel de

physique en 1992. L'histoire de sa vie est presque une légende.Légende du siècle et de ses horreurs. Avec une enfance ballotée entrePologne, Palestine et France. La religion comme fardeau,l'antisémitisme comme expérience sociale, les nazis et le régime deVichy comme bourreaux (arrêté en 1943 par la police de Pétain alorsqu'il venait de passer les concours de l'X et des Mines - rate le premier,réussit le second -, il est emprisonné puis envoyé à Dachau)... etcomme planche de salut l'école publique, laïque et obligatoire de laRépublique française à laquelle il voua un culte et une reconnaissanceéternelle.

D'une intelligence acérée et bourreau de travail, il revient des campsde concentration nazis avec la volonté d'une revanche sur la vie. Ilrencontre le physicien et militant communiste Frédéric Joliot-Curieau Collège de France, suit sa scolarité aux Mines de Paris, puis entreau CNRS. Le tournant décisif fut l'initiative du physicien américainLéon Lederman, (prix Nobel en 1988) qui lui propose de le rejoindreau CERN à Genève. Il meurt à Paris à l’âge de 86 ans.

Adolf Von Baeyer,1er Juif de l'Histoire des sciencesà obtenir le Prix Nobel

Adolf Von Baeyer est non seulement uncélèbre chimiste allemand mais il est enplus le premier savant juif à avoir vucouronner ses travaux sur les colorantsde synthèse totale et à recevoir le pres-tigieux prix Nobel

Léo Sternbach :L'InventeurduValiumLéo Sternbach est le chimiste juif d'originepolonaise qui a inventé les tranquillisants.Il est entre autre le «père» du célèbreValium, un médicament psychotropevendu par milliards. Malgré ce phénoménalsuccès, Sternbach est resté un homme sim-ple, amoureux de la science.

Le géniejuif…

14 P A G E D E S G R A N D S H O M M E S



Le MimeMarceau

Marcel Marceau (de son vrai nomMarcel Mangel), dit mime Marceau,né le 22 mars 1923 à Strasbourg etdécédé le 22 septembre 2007 à Paris.Acteur et mime français.

Marcel Mangel passe son enfance àStrasbourg jusqu'à l'âge de 15 ans,lorsque sa famille d'origine juivepolonaise, est contrainte de quitterson domicile après l'entrée de laFrance dans la Seconde Guerre mon-diale et l'invasion allemande. Sonpère, qui tient une boucherie unboucherie casher, sera arrêté en 1944par la Gestapo et assassiné àAuschwitz. Marcel rejoint la résistancefrançaise en 1942 à Limoges (c'estalors qu'il prend le patronyme deMarceau) . Grâce à son excellentemaîtrise de l'anglais, devient agent deliaison avec l'armée du général Patton.

Le mime Marceau devient au fil desannées un des artistes français les plusconnus dans le monde. Il crée en 1978une école de mime à Paris, où ilenseigne afin d'assurer la relève. Uneécole internationale de mimodramepour perpétuer la « grammaire » réin-ventée par Étienne Decroux etcinquante années d’expérience.Marcel Marceau devient membre del'Académie des beaux-arts (section desmembres libres) le 27 février 1991.

Il est décédé le 22 septembre 2007 àParis. Il sera inhumé au cimetière duPère-Lachaise

Personnagejuif du passé :

Connaissez-vous Henrietta

Szold, l'angecombattant ?

P eut-être as-tu entendu parler un jourde l’Hôpital Hadassah à Jérusalemen Israël. C’est l’un des meilleurs

hôpitaux du pays et probablement dumonde entier. Hadassah, c’est le nom d’uneplante qui, en français, se nomme la myrte.C’est aussi le deuxième nom de la reined’Esther, celle que nous fêtons à Pourim,justement, dans quelques jours. Esther quisauva le peuple juif de la destruction prom-ise par le méchant Amman. Et c’est parcequ’il fut inauguré le jour même de Pourim,en 1939, que l’Hôpital Hadassah porte cenom. Un hôpital qui est aussi tout un réseaud’aide aux défavorisés et aux malades. Unensemble extraordinaire né de la volontéfarouche d’une femme, Henrietta Szold.

C’est à Baltimore, aux États-Unis, quenaquit, le 21 décembre 1860, au foyer durabbin Benjamin Szold, une petite fillequ’on prénomme Henrietta.

Très jeune, elle est passionnée de livresreligieux et de Thora, devenant l’assistante etla confidente de son père. Le rabbin et sonépouse ont cinq filles, mais c’est Henriettaqui, très vite, devient la seconde maman dela famille. Ce qui ne l’empêche pas de tra-vailler comme institutrice. À 20 ans, elle estjournaliste et se passionne pour les Juifs deRussie, victimes de l’antisémitisme et quicommencent à se réfugier en Amérique. Lamaison des Szold se transforme peu à peu enauberge d’accueil pour tous les damnés juifsde la terre. On leur sert des repas, on leshéberge, on leur trouve du travail etHenrietta se charge de leur apprendrel’anglais afin qu’ils s’intègrent plus rapide-ment dans leur nouveau pays. Parallèlement,Henrietta fait ses premiers pas de militantesioniste.

De 1893 à 1913, la voilà secrétaire généralede la Jewish Publication Society, un organ-isme culturel juif.

Entre-temps la famille s’installe àPhiladelphie puis à New York.

En 1909, c’est la grande aventure. En com-pagnie de sa mère, Henrietta visite laPalestine. Elle est horrifiée par ce qu’elledécouvre : le pays est pauvre et infesté par lesmaladies endémiques les plus graves : malar-ia, tuberculose, rachitisme, tra-chome…Henrietta Szold se promet derevenir au plus vite pour participer à la con-struction d’Eretz Israël et pour lutter contreles fléaux qui rongent le pays.

En 1912, elle est de nouveau sur place etréunit une douzaine de femmes pour tenterd’améliorer la situation sanitaire du pays.Peu à peu, le nombre d’amies qui veulents’investir dans cette mission croît : quatremille en 1917, cent mille en 1927.L’association Hadassah vient de naître offi-ciellement. Henrietta Szold en est naturelle-ment la présidente. Elle sillonne les États-Unis pour collecter des fonds grâce auxquels,en 1939, est inauguré, sur le Mont Scopusde Jérusalem, l’Hôpital Hadassah.

Élue à l’Éxécutif palestinien del’Organisation Sioniste Mondiale, HenriettaSzold est en charge de l’Éducation et elle a71 ans quand elle devient " ministre " de laSanté sous le pré-gouvernement juif d’avantl’Indépendance d’Israël.

À 73 ans, alors que des bruits de botteinquiétants viennent d’Allemagne, ellecrée l’Alyah des Jeunes pour arracher lesenfants juifs des griffes nazies. Ellenégociera avec les autorités allemandes letransfert en Palestine de plusieursdizaines d’enfants juifs habitant Berlin.Elle fera de même avec l’Autriche, lesBalkans et l’Iran. Henrietta Szold s’estéteinte à Jérusalem le 18 février 1945

N. WAGMAN

15P A G E D E S G R A N D S H O M M E S



16 N O S P A R T E N A I R E S

Seferhamichpa’ha

MILOTHSEMHOUN Hillel, Amram, Nissim24/08/2010SULTANA Elie 20/09/2010ENKAOUA Aaron, Chalom22/10/2010GHRENASSIA Eyal, Chimon24/10/2010

NOMINATIONSELFY Jennifer, Dina 4/09/2010DOUBLET Yael 17/10/2010

BAR-MITZVATEBOUL Adaël 14/10/2010ALIMI-BETTAN Bryan, Daniel, David28/10/2010

MARIAGESCOHEN Sabrina & SEMHOUN Julien28/07/2010KADOUZ Sophie & FERRE Nicolas29/07/2010MARCIANO Anaëlle & KASSABIJoël en Israël 8/08/2010ROVIRA Stéphanie& BENCHIMOL Nathanielen Israël 29/08/2010AMAR-ATLANI Noémieet BERROS Jackyen Israël 17/08/2010

INTRONISATIONDE SEPHER THORAà la mémoire deGUEDJ Pierre 5/09/2010LEVY Olga 13/10/2010

DECESLEVY Alberto 12/06/2010BENSOUSSAN Olga Farhi2/08/2010AMSELLEM Esther 9/08/2010SERRAN0-SEBAN Yvonne 12/08/2010VIDAL Gilbert 22/08/2010AMSELLEM Messaoud 25/08/2010COHEN Eliezer 27/08/2010AVITAN Armand 18/09/2010FROMAIN Alice Aïcha 19/09/2010KARPENSCHIF Abraham, Jacheta24/09/2010MAMOLA Mireille, Semha 30/09/2010TEBOUL Nadine, Rachel 23/10/2010AMSELLEM Marcelle 23/10/2010

Hanoucca 5771horaires des officesà la synagoguede la FraternitéDu jeudi 2 au jeudi 9 décembre 2010

Chaharit vatitpalel : 6H30

Minh’a à 16 h 30 suivi de l’allumagede Hanoukia et d’arbit

Un deuxième office d’arbitest prévu à 19H00

Allumage de la Hanoukia


16 L A P A G E C U L T U E L L E

Nous souhaitons tout particulièrement,rendre hommage à nos amis du comité,nous les remercions pour leur dévouement etleur attachement à notre communauté. AYves semhoun, pour la naissance de son fils,Hillel Amram Nissim, à Françis Ghrenassia,pour la naissance de son petit fils EyalChimon, à Armand Elfy, pour la naissance desa petite fille Jennifer Dina et à JacquesBenchimol pour le mariage de son filsNathanyel, nous leur souhaitons un GrandMazal Tov et que ces naissances ou mariageleur amènent SANTE BONHEUR. AMEN

Nous tenons aussi à féliciter notre ChemechMr Shalom MARCIANO, pour le mariage (quis’est déroulé en Israël) de sa fille Anaëlleavec Mr Kassabi Joël. Grand Mazal Tov

Mazal Tov

Intronisation d’ un Sepher Thoraà la mé moire de Olga LEVY

Bryan ALIMI-BETTAN

Sophie KADOUZ & Nicolas FERRE

Eyal Chimon GHRENASSIAet son heureuse famille

Sté phanie ROVIRA

& Nathaniel BENCHIMOL


17N O S P A R T E N A I R E S



allaince hanoucca 5771

Documents