amazonie, histoires de plantes

AMAZONIEH I S T O I R E S D E P L A N T E S

Dominique Font-Giquel15 quater, rue de Saint-Germain - 78230 LE PECQ

Email: [email protected] web : www.alizarina.com

Tél: 06 48 037 036

Dominique Font-GiquelPEINTURE À L’HUILE, AQUARELLE

« L’avenir de la planète passe par

Le Professeur Mario Christian Meyer, de nationalité suisse et brésilienne, est né et a grandi en Amérique Latine.

Spécialiste en Psychiatrie infantile et en Neuropsychologie du développement, il a mis ses connaissances et son expertise au service des Sciences de la Vie et de la Nature.Par une approche originale de développement durable en Amazonie, il consacra sa vie à éveiller les consciences quant à la nécessité de valoriser et de préserver les savoirs ancestraux, afin d’intégrer les « Peuples premiers » dans la

logique d’une durabilité environnementale.Il partage sa vie entre l’Europe et le Brésil, avec une affinité particulière pour Paris et Manaus. Ses racines, ancrées dans ces deux mondes, font de lui un trait d’union idéal entre les deux cultures. En 2008, il reçoit le « Giant of Ecology Award » au Brésil en reconnaissance de son immense travail en faveur des Peuples de la Forêt, les Índios préservés, et de la Biodiversité Amazonienne.Fervent défenseur des populations amazoniennes et de leurs ressources naturelles, un de ses objectifs est de revitaliser leurs connaissances ancestrales et de promouvoir une exploitation respectueuse de leur

Pr. Mario Christian [email protected]


« L’avenir de la planète passe par la Sauvegarde de l’Amazonie »

Forêt. De manière pragmatique, il s’est attaché à valoriser cette biodiversité par l’alliance des savoirs indigènes et des technologies avancées. En sélectionnant les plantes médicinales les plus prometteuses, il s’est consacré à leur transformation en une authentique pharmacologie au bénéfice à la fois de l’Amazonie et du monde occidental. Après 20 ans de travaux de prospection et de recherche, il met en œuvre aujourd’hui des programmes originaux de coopération, entre les différents partenaires impliqués dans la mise en œuvre locale des biotechnologies vertes... L’objectif est de construire un pont de dialogue et de coopération juste et équitable entre les Índios préservés et les Scientifiques occidentaux.Dès 2003, il transforme peu à peu son projet initial appliqué sur le terrain sous l’égide de l’UNESCO et le structure en plateforme opérationnelle sous forme d’une organisation indépendante fédérant des Centres d’Excellence: le PISAD (Programme International de Sauvegarde de l’Amazonie, de la Mata Atlântica et des Amérindiens pour le Développement Durable).

« Gomphrena », huile sur Kraft, Dominique FONT-GIQUEL


Une même menace pèse sur l’avenir de la Nature et de l’Homme :

Le PISAD, un programme de développement durable innovant qui a pour mission de :

• Créer une alliance entre technologies modernes et savoirs ancestraux visant à l’élaboration de bioproduits du futur à très haute valeur ajoutée et environmentally-friendly, indispensables à la santé de l’Homme et de la Nature.

• Collaborer avec des Centres d’Excellence Occidentaux à un programme spécifique qui a permis d’adapter une Biotechnologie verte appelée « plantes à traire » développée par INPL-INRA aux besoins et connaissances des Índios, programme dans lequel ils sont activement impliqués en tant que partenaires à part entière. Cette biotechnologie, à partir de cultures de plantes en milieu hydroponique, permet de produire des extraits végétaux purifiés à une valeur ajoutée inédite.

• Favoriser et promouvoir le développement d’une bioprospection légale et efficace, grâce à l’adoption d’une nouvelle charte de conduite éthique, afin de relever le véritable défi actuel pour la sauvegarde de l’Amazonie que constitue la Biopiraterie. Le PISAD constitue ainsi un instrument pragmatique pour lutter contre la biopiraterie, facteur important de la détérioration des ressources naturelles ou de la biodiversité et de l’environnement.


Une même menace pèse sur l’avenir Le sort de l’Amazonie et celui des Índios sont

indissociables

• Viser une économie innovante et efficiente afin d’assurer la pérennité des ressources des populations actuellement défavorisées : « a win-win solution » (grâce aux biotechnologies) tout en respectant la diversité culturelle de chaque peuple.

• Consolider un partenariat bi-régional Europe et Brésil respectueux de l’Homme et de son Patrimoine Culturel et Environnemental.


Science’Art : quand la Science et l’Art s’entrelacent…

Le choix des thèmes traités dans ma peinture s’inscrit

en permanence dans une démarche artistique,

historique et scientifique : le point de départ de l’aventure

est toujours l’observation de la plastique du vivant qui

nous amène à la croisée des chemins entre la Science,

l’Art et le vécu de l’Homme et de la Nature. Il se crée

alors une nouvelle forme de Plasticité originale, ouverte

et pluridisciplinaire. De fait, l’Art et la Science sont indissociables. Pour

cette collection, «Amazonie, Histoire de Plantes, … je me suis plongée

dans un travail d’investigation sur les plantes médicinales d’Amazonie,

c’est avec délectation que j’ai redécouvert les folles expéditions des

grands explorateurs et naturalistes des XVIIe et XVIIIe siècles : Bonpland,

La Condamine, Lapérouse, Linné, von Humboldt, Jussieu… partis à la

recherche, entre autres, de nouvelles espèces végétales qui ont enrichi

les jardins botaniques et ont permis la fabrication de nouveaux remèdes

et médicaments et de bioproduits cosmétiques.


Peindre les Plantes médicinales d’amazonie

Suite à ces nombreuses lectures, Il m’est

apparu comme une évidence qu’il

fallait mettre en scène toutes ces plantes

bienfaitrices pour l’Homme, aux noms et aux

formes si étranges, qu’il fallait peindre les beautés que

nous offrent la Nature Tropicale, les peindre en toute liberté, comme si on

les découvrait au détour d’un chemin.

Pour cette collection, j’ai choisi de mettre la matière à l’honneur. J’ai

attaché une attention toute particulière aux fonds qui, très texturés,

composés de fibres naturelles, contribuent, par leur présence, à la

valorisation esthétique d’un monde végétal exotique. Le style est

expressionniste et contemporain. Les couleurs sont vives. Hura crepitans

ou Timbó, Gomphrena, Graviola… surgissent de cet univers végétal,

aquatique, mystérieux... Ces fabuleuses plantes aux couleurs chatoyantes

nous amènent peu à peu là-bas… au cœur de la Grande Forêt…


L’Amazonie fait rêver…De ma rencontre avec le Prof. Dr. Meyer et le PISAD est née cette envie de découvrir, mais surtout de comprendre l’Amazonie.

Par son mystère et sa luxuriance, l’Amazonie apparaît comme un monde ana-chronique, propice au rêve et à l’évasion. Ces forêts appellent au respect, mais aussi à la fascination de ce monde si secret.

L’Amazonie apparaît à la fois présente et inaccessible. Sa luxuriance en fait un monde de l’excès où tout semble proliférer, majestueusement. Elle captive et émerveille les européens en quête de l’Eldorado. C’est à juste titre, sans doute, que le mot désigne dans le langage courant une contrée « imaginaire» aux ri-chesses surabondantes. D’ailleurs, la quête fiévreuse de ce mythe amazonien a attiré à la fois les explorateurs, les commerçants, les soldats et les missionnaires qui ont permis l’exploitation du bassin de l’Amazone, de l’Orénoque, et d’une grande partie de l’Amérique du Sud. La conquête de cet espace s’est faite par le fleuve et les hommes se sont de plus en plus enfoncés profondément dans la forêt pour dé-couvrir un monde nouveau d’une richesse biologique et culturelle extraordinaire. Aborder l’Amazonie pa-raît extrêmement difficile tant il faut combattre les idées reçues, si lointaines de la réalité, sans pour au-tant lever les mythes qui sont en fait la « clé d’entrée » pour ce monde impénétrable, au premier abord…

L’Amazonie fait rêver…



TIMBÓAnti-névralgiqueAnti-migraineux

Le Timbó est appliqué pour soigner l’eczéma

et utilisé comme tonique et médicament

hémostatique. La plante entière peut être

d’un grand soulagement pour les problèmes

de peau, pour les plaies et les infections

microbiennes. Les racines sont employées

pour la préparation de décoctions contre

les nausées et les vomissements.


URUCUMHydradantÉmollientAnti-UV

Bio-colorant

L’Urucum (ou roucou) est un arbre

rouge (Bixa Orellana) qui grandit dans les

régions d’Amérique tropicale. Ses feuilles,

racines et graines servent à de nombreux

usages médicinaux. Réduites en poudre, les

Indios d’Amazonie l’utilisent pour protéger

leur peau du soleil et des insectes. Sa

poudre est également employée comme

pigment pour leurs peintures corporelles.


GOMPHRENAAnti-stress

La Gomphrena pousse en Amazonie à

l’état sauvage. Cette fleur est utilisée depuis

des millénaires par les Índios en tant que

psychostimulant, pour lutter contre le stress

et la fatigue. Elle permet de se détendre et

donne de l’énergie. En phytothérapie, on

utilise sa racine réduite en poudre.


HURA CREPITANS ou UASSACU

CicatrisantPrincipe actif: crépitine

Famille des Euphorbiaceae, traditionnelle-ment dénommée Uassacu, Assacu ou Ca-taua est une plante amazonienne aux prin-cipes actifs ultra-puissants. Elle est utilisée par les Índios pour la pêche, car son latex a un effet soporifique sur les poissons. Excellent cicatrisant, ce dernier traite les morsures de serpents.En 1913, le Pr. Charles Richet a obtenu le Prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur l’anaphylaxie grâce à ses recherches sur la crépitine vénéneuse de l’arbre Uassacu d’Amazonie, associées aux toxines des phy-salies de l’Atlantique (méduse). Les proprié-tés du Uassacu furent transmises par les Índios Apurinã du Rio Purus.


GRAVIOLAStimulant du système

immunitaire

La Graviola pousse au fin fond de la forêt

tropicale d’Amazonie. Ses diverses parties,

feuilles, racines, fruits, graines et écorces,

ont été utilisées pendant des siècles par les

Índios pour traiter l’asthme, les problèmes

de foie, l’arthrite et les maladies cardiaques.

Cité dans une note interne de l’Institut

National du Cancer en 1976, l’arbre

Graviola aurait des pouvoirs de guérison

pour le cancer.

En outre, il stimule le système immunitaire. Le

patient ayant alors plus d’énergie, se sent

en meilleure santé et a ainsi une meilleure

vision de la vie.


CLUSIA NEMOROSAAntiseptique

Riche en flavonoïdes, son latex utilisé sous

forme de plâtre par les Indigènes contre les

douleurs musculaires. Il est aussi très efficace

contre les dermatoses. L’écorce quant à

elle, mélangée avec une petite quantitié

d’eau, est employée comme antiseptique.


Castanha do para Uvaia


Coca


Exposition à La Gacilly, 2 rue Lafayette, du 30 août au 5 septembre 2010

Article Ouest-France

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