amenagement de la voie verte - veloroute de l’allier …
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Mars 2019
AMENAGEMENT DE LA VOIE VERTE - VELOROUTE DE L’ALLIER
SUR LE TERRITOIRE DU GRAND CLERMONT
ENTRE AUTHEZAT ET PONT-DU-CHATEAU
REPONSE DU MAITRE D’OUVRAGE AUX REMARQUES ISSUES DE L’ENQUETE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE
QUI S’EST DEROULEE DU 28 JANVIER AU 1ER MARS 2019
Cette opération est cofinancée
par l’Union européenne.
L’Europe s’engage sur le bassin
de la Loire avec le Fonds
Européen de Développement
Régional
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THEME TRAITE : ENQUETE PARCELLAIRE
La circulation motorisée est interdite sur les sections voie verte, conformément à l’article R412-7 II du code de la
route, avec des dérogations possibles pour certaines catégories d’usagers tels que les habitants riverains, les
agriculteurs,…
Les dispositions à prendre concernant l’ouverture ou la fermeture des accès seront arrêtées d’un commun
accord avec les acteurs concernés, et feront l’objet d’une signalisation spécifique et d’un arrêté du Maire, afin
de garantir notamment :
- l’accès riverain,
- l’accès aux parcelles cultivées et aux prairies pour les agriculteurs,
- l’accès aux véhicules techniques et de secours,
- l’accès aux véhicules d’entretien et de gestion.
La maîtrise d’ouvrage invite Mr CAVARD à prendre contact avec elle pour identifier la problématique de l’accès à
son chenil et les solutions envisageables.
Concernant les parcelles AB 148 et AB 155, le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier, sur la section 11 à 12,
emprunte le cheminement lié au passage régulier de piétons et vététistes, au sein d’un boisement rivulaire
montrant un grand intérêt écologique (état initial de l’environnement). Il a été privilégié en l’absence de
solution alternative, puisque le passage en bord d’Allier est potentiellement tout aussi impactant (espace de
divagation, boisement d’intérêt communautaire), tandis qu’un jumelage avec la RD1 cumule un impact sur le
boisement rivulaire avec une zone d’insécurité pour les usagers. Pour le tracé retenu, une attention particulière
a été portée aux arbres les plus remarquables qui sont préservés.
A la demande des propriétaires, un examen est opéré au cas par cas en ce qui concerne l’acquisition des fonds
de parcelles entre la rivière Allier et la voie verte.
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Quant aux parcelles ZH 129 et ZH 131, le tracé de la voie verte
véloroute de l’Allier ne les coupe nullement en deux, comme le
montre le plan parcellaire (planche n°6 – La Roche Noire).
Concernant le fait de couper la parcelle AB 129, se référer à la réponse formulée à la demande « R1 La Roche
Noire – Mr Alain AZARD », pages 2, sur la section 11 à 12, concernant la modification du tracé. Les contraintes
techniques, environnementales et sécuritaires ne permettent pas toujours d’éviter ce morcellement.
Concernant le prix, celui-ci a été établi sur la base d’une estimation des Domaines de novembre 2017.
Concernant la possibilité de couper et récupérer le bois de taillis, celle-ci pourra être formalisée dans les
promesses de vente.
Synthèse des enjeux environnementaux
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Concernant le morcellement des parcelles, se référer à la réponse formulée à la demande « R1 La Roche Noire –
Mr Alain AZARD », page 2, sur la section 11 à 12, concernant la modification du tracé. Les contraintes
techniques, environnementales et sécuritaires ne permettent pas toujours d’éviter ce morcellement.
La demande de déclaration d’utilité publique ne peut porter que sur l’emprise nécessaire au projet
d’aménagement de la voie verte véloroute de l’Allier. Ce qui signifie qu’en cas d’expropriation, seul le foncier
nécessaire à la réalisation de la voie verte sera acquis. Néanmoins, dans le cadre des négociations amiables
menées par l’EPF SMAF, les demandes des propriétaires souhaitant céder tout ou partie de leur parcelle, ont été
jusque-là entendues et acceptées. L’EPF a été informé du souhait de Mr Bernard SAUZE du rachat en totalité des
parcelles AA100 et AA99 et reprendra prochainement son attache.
Concernant le morcellement parcellaire et l’acquisition du foncier entre l’Allier et la voie verte, se référer à la
réponse formulée à la demande « R1 La Roche Noire – Mr Alain AZARD », page 2, sur la section 11 à 12,
concernant la modification du tracé. Les contraintes techniques, environnementales et sécuritaires ne
permettent pas toujours d’éviter ce morcellement.
Concernant le chemin communal, qui dessert les parcelles ZE 96, ZE 170, ZE 168, ZE 167 et ZE 171, la maitrise
d’ouvrage a pris le parti de conserver une mixité d’usage sur ce secteur, en garantissant l’accès aux parcelles
agricoles. On notera par ailleurs, que la commune de la Roche Noire a délibéré la 7 mars 2019 sur la
rétrocession de ce chemin à Mond’Arverne Communauté pour ce projet.
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Pour la partie ZE 174, ZH 131, ZH 129 et ZH 127, une variante a été étudiée et écartée le long de la RD1, en
raison de la proximité du trafic routier, pouvant poser des problèmes de sécurité et de nuisance (bruit,
pollution…) pour les usagers de la voie verte. Ce sont donc des critères de sécurité, de fonctionnalité et d’usage
qui ont été privilégiés pour choisir le tracé.
Sur ce secteur, la distance entre la voie verte et la berge oscille entre 6 et 20 m. La berge est tenue par un
boisement rivulaire.
L’emprise de la voie verte ampute la parcelle ZB0010 sur une largeur allant de 8 à 15 m. Du fait de la
configuration de la parcelle, dont un tiers correspond à un talus boisé, et pour éviter un « hyper-émiettement »,
la maîtrise d’ouvrage a pris le parti d’intégrer le fond de parcelle au projet.
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En jaune hachuré, l’emprise nécessaire à la voie
verte, superposée avec la vue aérienne et les
emprises cadastrales.
Le prix proposé se base sur une estimation des Domaines de novembre 2017.
L’EPF SMAF a mis en attente de réponse, la plupart des courriers reçus, le temps que s’achève la procédure
d’enquête publique.
Se référer à la réponse formulée à la demande « R3 Mirefleurs – Mme Rodrigues », pages 6.
Deux variantes ont fait l’objet d’une analyse multicritère sur le secteur d’Authezat, l’une longeant la voie
communale de Chadieu (section 1-2 A), l’autre l’Allier (section 1-2 B). Les experts locaux ont mis en évidence,
lors de l’état initial de l’environnement, la présence d'habitats d'espèces protégées pour les oiseaux, les
chiroptères, les insectes... sur la variante B, nécessitant de prévoir des mesures d’évitement et conduisant à
l'abandon du tracé longeant la rivière Allier. Outre son caractère inondable, la variante conduisait en effet à
prévoir une zone tampon en sus de l’emprise de la voie verte, de façon à préserver la ripisylve, mais ayant pour
conséquence un prélèvement plus conséquent de terrain agricole.
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Le foncier impacté par la voie verte s’étend sur une bande dont la largeur varie de 2 à 12 m, mais qui ne
correspond pas nécessairement au foncier exploité. En effet, on peut constater qu’entre le site de Chadieu et le
siège d’exploitation de Mr CHOUVY, l’emprise cadastrale du domaine public comprend la chaussée et ses
dépendances (photo de gauche, ci-dessous). Après le siège d’exploitation jusqu’au Charlet, l’emprise cadastrale
du domaine public ne comprend que la chaussée (photo de droite, ci-dessous). Les dépendances (accotement,
talus) se trouvent en conséquence dans la propriété de Mr CHOUVY. Par ailleurs, cette section prend en compte
un traitement paysager, sous la forme d’une haie, le long de la voie verte.
La maîtrise ouvrage confirme que le déplacement des bornes d’irrigation sera pris en charge en phase travaux,
selon des modalités à définir. Ce volet sera mentionné dans l’acte de vente.
Le projet de voie verte véloroute de l’Allier devrait avoir un rôle régulateur plutôt que d’accroissement des
nuisances, grâce à un parcours matérialisé et balisé, doté de parkings et d’aires d’accueil, répartis de façon
homogène sur l’ensemble du linéaire, avec une signalétique directionnelle et pédagogique (sur la sensibilité des
milieux traversés et les bons comportements à adopter).
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Concernant les remblais en zone inondable, le tronçon 2-3 évoqué par Mr CHOUVY (voir photo et profil en
travers ci-dessous), représente un volume de 1 050 m3 de matériaux s’étendant sur une surface de 1 480 m²,
qui fait l’objet d’une mesure de compensation, avec un décaissement prévu en aval aux Martres-de-Veyre. Le
niveau de surélévation potentiel de la zone d’inondation est estimé à 0,062 m. Ces modifications ne sont donc
pas de nature à créer des perturbations nouvelles pour l’exploitation, en cas de crue.
Concernant l’échange de terres avec un chemin rural appartenant à la commune d’Authezat, le nouvel exécutif
en cours de réinstallation suite à de récentes élections, sera interrogé sur cette proposition.
Il est confirmé que la parcelle ZB 9 fera l’objet d’un document d’arpentage et d’un bornage, pour répondre à la
demande de Mr DESFEUILLES.
Deux variantes ont fait l’objet d’une analyse multicritère sur le secteur des Martres-de-Veyre, l’une le long de la
RD 751 jusqu’au giratoire (section 7-8 A) et l’autre empruntant une rue adjacente dite des Roches (section 7-8
B). La Maîtrise d’ouvrage a retenu la première solution, pour des raisons de sécurité des usagers, évitant une
deuxième traversée de la RD751 ainsi que du rond-point, qui sont des zones à forte circulation.
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Au regard de la problématique soulevée par Mr BALDASSINI, dont l’activité en tant qu’exploitant d’asperges,
pourrait se trouver menacée par le projet de voie verte, il convient de préciser que la variante passant par la rue
des Roches n’aurait pas moins de conséquences sur son exploitation. En effet, l’aménagement d’un îlot central
serait rendu nécessaire au droit de l’entrée de la rue des Roches, pour sécuriser la traversée de la RD751 par les
usagers. Les emprises nécessaires à cet aménagement seraient donc tout aussi impactantes.
Concernant le niveau d’indemnisation, une proposition sera faite par l’EPF SMAF à partir d’éléments tangibles.
En absence d’accord amiable, et si le projet de voie verte véloroute de l’Allier était reconnu d’utilité publique, il
appartiendrait alors au juge de l’expropriation de fixer les indemnisations. En tout état de cause, la maîtrise
d’ouvrage est ouverte à des solutions d’échanges de terrains et fera des propositions en ce sens.
Cette emprise de 12 m² est rendue nécessaire pour améliorer la géométrie du tracé.
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Le prix proposé se base sur une estimation des Domaines de novembre 2017.
Toutes les précautions seront prises au moment des travaux, pour protéger les conduites d’eau, d’électricité et
de gaz qui desservent cette habitation. D’ailleurs, la maîtrise d’ouvrage a l’obligation de déclarer préalablement
auprès des gestionnaires le commencement des travaux (DICT). Sur cette base, chaque gestionnaire signale ses
attendus par rapport au chantier.
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THEME TRAITE : INTERET GENERAL
Section 13-14 – Concernant la proposition de création d’une passerelle au droit du pont de Cournon.
La maîtrise d’ouvrage a pris le parti, pour des raisons économiques, de concevoir un projet de voie verte
véloroute de l’Allier utilisant les ouvrages de franchissement existants. La création de toute nouvelle passerelle,
dont le coût avoisine généralement 1,1 à 1,4 millions d’euros pour un ouvrage de cette ampleur, constituerait
une charge financière qui mettrait en péril l’opération. Ce coût peut être plus élevé pour un ouvrage
architecturé (haubans) ou suivant les caractéristiques de dimensionnement hydraulique (ligne de plus hautes
eaux et adaptation des accès), ce qui peut représenter une augmentation de coût de 20 à 40 %.
Pour mémoire, le coût global des travaux d’aménagement de la voie verte véloroute de l’Allier est établi à
3,556 M€. En effet, le projet de voie verte véloroute le long de l’Allier entre Authezat et Pont-du-Château a pu
entrer en phase opérationnelle grâce à l’obtention de subventions du POI Loire (fonds FEDER) et du Conseil
régional, à hauteur de 80 % du coût de l’opération.
La reconquête du Val d’Allier est un projet qui s’inscrit dans le long terme, où la voie verte véloroute de l’Allier
joue un rôle à la fois structurant et de déclencheur. Des liaisons pourront être développées à partir de cette
dorsale pour créer un maillage de mobilités douces.
Nous en voulons pour preuve les projets de liaison cyclable voie verte véloroute de l’Allier – Longues – centre
bourg de Vic-le-Comte, de liaison cyclable voie verte véloroute de l’Allier - centre bourg de Mirefleurs, de liaison
cyclable depuis la métropole (Lempdes) vers Mur-sur-Allier ou encore les études de réfection des ouvrages d’art
qui cherchent à mieux intégrer la place des piétons et des cyclistes (réflexions portées par le Conseil
départemental).
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Revêtement de surface de la voie - Concernant le refus de tout nouvel enrobé
La voie verte véloroute de l’Allier répond à des usages multiples. Comme le révèlent les témoignages recueillis
dans le cadre de cette enquête publique, une majorité d’usagers sollicite un revêtement lisse (asphalte,
enrobés, béton) ou intermédiaire (graves émulsions) tout au long de la voie verte véloroute de l’Allier,
accessible à tous, et par tout temps, adapté aux personnes à mobilité réduite, et de plus résistant en cas
d'inondation.
La maîtrise d’ouvrage a établi un compromis entre les besoins exprimés par les usagers et la sensibilité des
milieux traversés, en optant pour des sables compactés sur les sites de l’Ecopole, de l’ENS du Pacage et des
champs captants et pour des enrobés sur le reste du tracé. S’agissant du revêtement dans le secteur des champs
captant, le sable stabilisé a été sollicité par l’Agence Régionale de Santé pour des raisons de protection de la
ressource en eau, notamment en phase travaux.
Par ailleurs, la question de l’entretien de la voie verte véloroute de l’Allier par les collectivités locales est un
enjeu important qui se pose sur le long terme ; les enrobés demeurant plus avantageux que les sables
compactés tant en termes de moyens humains que financiers.
Accessibilité des parcelles – Concernant la proposition d’acquisition par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne des
fonds de parcelles entre l’Allier et le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier
La demande de déclaration d’utilité publique ne peut porter que sur l’emprise nécessaire au projet
d’aménagement de la voie verte véloroute de l’Allier. Ce qui signifie qu’en cas d’expropriation seul le foncier
nécessaire à la réalisation de la voie verte véloroute de l’Allier sera acquis. Néanmoins, dans le cadre des
négociations amiables menées par l’EPF SMAF, les demandes des propriétaires souhaitant céder l’ensemble de
leur parcelle, ont été jusque-là entendues et acceptées.
Concernant l’accessibilité, se reporter à la réponse formulée à la demande « R1 – Pont-du-Château – Mr Alain
CAVARD » page 2.
L'Agence de l'Eau Loire-Bretagne peut effectivement proposer à des opérateurs (comme le CEN Auvergne par
exemple) de racheter et de gérer des parcelles permettant une meilleure dynamique fluviale de la rivière Allier,
conformément aux objectifs du SAGE Allier Aval. Cela nécessite toutefois d'étudier les secteurs concernés, tous
ne pouvant être gérés de la même manière, par rapport à leur utilité dans la divagation de la rivière. De telles
actions peuvent par la suite être financées dans le cadre du contrat territorial "Val d'Allier Alluvial".
Entretien de la voirie à long terme – Concernant son portage par un seul opérateur, notamment par le Conseil
départemental
Une convention de partenariat a pour objectif de déterminer les modalités de collaboration entre collectivités pour la réalisation de l’itinéraire V70 dans le Val d’Allier sur le territoire du département du Puy-de-Dôme. Il s’agit de l’un des itinéraires structurants d’intérêt régional. Le Conseil départemental s’engage à coordonner les opérations de gestion, d’exploitation et d’entretien à l’échelle du département. Il en portera la mise en œuvre et y participera financièrement à hauteur de 50 %, aux côtés des EPCI qui supporteront l’autre moitié du coût d’entretien. Il y aura donc bien une coordination durable pour l’entretien de la voie verte véloroute de l’Allier, afin d’assurer aux usagers un niveau de service homogène.
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Section 22-23 – Concernant la proposition d’un tracé alternatif sur le secteur situé en aval du pont de Dallet
Itinéraire proposé par la maîtrise d’ouvrage
(tracé rouge)
Itinéraire alternatif proposé par la RNSE et
la FDEN (tracé blanc)
Pour des raisons environnementales, le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier cherche à éviter d’emprunter
les secteurs les plus sensibles. Il s’agit là d’une obligation pour les maîtres d’ouvrage de mettre en œuvre la
doctrine nationale relative à la séquence« Eviter-réduire-compenser » établie par le Commissariat Général à
l’Environnement et au Développement Durable (CGEDD) du Ministère de l’écologie, du développement durable
et de l’énergie.
S’agissant du secteur de Mur-sur-Allier (Dallet), l’état initial de l’environnement a guidé le choix du tracé. Les
extraits ci-dessous mettent en évidence la présence d’un ensemble de formations végétales d’intérêt
communautaire et de stations d’oiseaux patrimoniaux :
- les forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnionincanae, Salicionalbae – EUR27 91E0*) : habitat d’intérêt prioritaire ;
- les forêts mixtes à Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia, riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris – EUR27 91F0) : habitat d’intérêt communautaire.
Synthèse des enjeux environnementaux
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Fort de ces éléments, portés à sa connaissance lors de l’évaluation environnementale, la maîtrise d’ouvrage a
fait le choix de ne pas passer dans ces secteurs à fort enjeux et sujets à inondation, et de leur préférer un tracé
empruntant en grande partie un chemin existant situé en partie supérieure.
On notera, par ailleurs, la présence d’un parcellaire très morcelé avec de nombreux propriétaires. Le passage de
la voie en son cœur aurait un effet de segmentation supplémentaire. Cette problématique est d’ailleurs
soulevée par certains propriétaires, ainsi que par la RNSE et la FDEN sur d’autres tronçons de la voie verte
véloroute de l’Allier.
Aussi, la proposition de tracé alternatif ne semble pas appropriée au regard notamment des enjeux
environnementaux.
Section 12-13 - Concernant la proposition d’un tracé alternatif sur le secteur La Roche-Noire/ Pérignat-ès-
Allier
Itinéraire proposé par la maîtrise
d’ouvrage (tracé noir)
Itinéraire alternatif proposé par la RNSE
et la FDEN (tracé blanc)
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L’état initial de l’environnement a particulièrement guidé le choix du tracé sur le secteur de La Roche-
Noire/Pérignat-ès-Allier. Les extraits ci-dessous mettent en évidence la présence d’un ensemble de formations
végétales d’intérêt communautaire :
- les forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnionincanae, Salicionalbae – EUR27 91E0*) : habitat d’intérêt prioritaire ;
- Les forêts mixtes à Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia, riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris – EUR27 91F0) : habitat d’intérêt communautaire.
De plus, il convient d’indiquer qu’en 2017, le CEN Auvergne a
réalisé des travaux de restauration de la dynamique fluviale
de l’Allier dans le cadre du contrat territorial « Val d’Allier
alluvial », conformément au SAGE Allier Aval, par
l’effacement de 200 m d’enrochement entre La Roche-Noire
et Pérignat-ès-Allier au niveau de l’Ecopole, permettant la
reconquête d’une surface théorique de mobilité de 6
hectares, avec une zone d’érosion potentielle à 20 ans de 2
hectares. La stabilité de la berge, donc du cheminement
évoqué, pourrait s’en trouver directement menacée .
Synthèse des enjeux environnementaux
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Ce tracé retenu permet également d’intégrer le passage dans l’Ecopole avec un paysage plus ouvert, et ce en
accord avec la Ligue de Protection des Oiseaux, gestionnaire du site pour le compte du Syndicat d’Etudes et
d’Aménagements Touristiques.
Forte de ces éléments, la maîtrise d’ouvrage n’a pas souhaité étudier d’autre tracé au plus près de l’Allier,
considérant que les impacts y seraient probablement plus importants. La proposition de tracé alternatif ne
semble pas adaptée au regard des impacts cumulés qu’elle impliquerait.
Section 4-6 : Concernant la proposition d’un tracé alternatif sur le secteur des Martres-de-Veyre à Longues
Itinéraire proposé par la maîtrise d’ouvrage
(tracé jaune)
Itinéraire alternatif proposé par la RNSE et la
FDEN (tracé blanc)
Le tracé alternatif proposé a été débattu lors des phases de conception du projet.
Il emprunte la rue des Graviers, le long de laquelle sont implantées 8 habitations, dont certaines en accès direct,
et une exploitation agricole (voie vue aérienne et photo ci-après). Elle dessert, par ailleurs, des équipemets
publics (complexe sportif notamment), un camping et par conséquent ne peut pas être fermée à la circulation. Il
s’agit d’une rue étroite, avec circulation à double sens, qui rend difficile la cohabitation entre les véhicules
motorisés et les modes doux.
Elle traverse dans sa partie Est une zone urbanisée difficile, dégradée, qui ne présente pas plus d’attraits en
terme de paysage que le tracé retenu par la maîtrise d’ouvrage.
La commune des Martres-de-Veyre a fait connaitre à la maîtrise d’ouvrage sa volonté de maintenir l’accès par la
rue des Graviers aux habitations et équipements publics et donc de ne pas dédier cette dernière à la voie verte
véloroute de l’Allier.
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Il convient également de préciser que le projet intègre une signalétique adaptée pour inviter les usagers à
découvrir la source des Saladis. Cet élément patrimonial fera prochainement l’objet d’une mise en valeur par la
Commune des Martres-de-Veyre dans le cadre du programme Leader Val d’Allier.
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Concernant la prise en compte des prescriptions du Schéma national des véloroutes et voies vertes
Ce projet de voie verte véloroute de l’Allier a été réfléchi dans sa conception afin de respecter les principes de
continuité, sécurité, jalonnement et balisage de l’itinéraire, pour un usage adapté au plus grand nombre dont
les personnes à mobilité réduite (déclivité maximale de 3%, 3 m de largeur pour la bande roulante avec des
accotements de 1 mètre), aménagement en site propre privilégié, aires d’accueil aménagées, stationnements
proches, intégration au tissu socio-économique local, revêtement stable, traversée des routes principales avec
îlot séparateur, traitement paysager, boucles locales…
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Projet de voie verte véloroute de l’Allier exposé à l’occasion de la
fête du vélo de 2014
Il s’inscrit pleinement dans l’esprit du Schéma national des véloroutes et voies vertes, il en respecte les grands
principes et les prescriptions malgré un contexte environnemental complexe. Ainsi, l’objectif de qualité pour les
utilisateurs est fortement privilégié puisque cet itinéraire est réalisé majoritairement en site propre plutôt qu’en
véloroute, et ce afin de favoriser la multiplicité des usages. Il convient de rappeler que les maîtres d’ouvrages
disposent d’une liberté d’appréciation des solutions techniques suggérées par le Schéma national, notamment
au regard des contraintes locales (foncières, techniques, environnementales, de services pour les usagers,
d’attraits de visites, etc…).
Il faut aussi noter que ce projet s’inscrit dans une démarche plus globale de reconquête et de valorisation du Val
d’Allier, qui bénéficie d’un programme européen LEADER sur le Grand Clermont de plus de 3 millions d’euros,
pour soutenir des actions publiques et privées autour de :
- la facilitation de l’accès au Val d’Allier et à l’itinérance douce en lien avec la voie verte véloroute de
l’Allier,
- l’émergence de pôles d’attractivité en bordure de l’Allier, portes d’entrée sur le territoire,
- la valorisation des ressources spécifiques au Val d’Allier : l’environnement et le patrimoine,
- le renforcement de l’identité « Allier » à travers une offre culturelle et événementielle thématisée et
une communication ciblée,
- la diffusion des retombées économiques sur le territoire.
Par ailleurs, ce projet est le premier maillon, sur la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de l’aménagement en voie
verte de l’itinéraire V70 qui permettra, à partir de la Haute-Loire en amont, de relier le bec d’Allier et donc de
rejoindre l’itinéraire « la Loire à vélo ». Il est, en quelque sorte, « la première pierre » d’un grand projet de
valorisation à long terme de la rivière Allier qui traverse le territoire auvergnat et pour lequel de nombreuses
collectivités sont d’ores et déjà mobilisées (Conseil régional, Conseils départementaux, intercommunalités…).
Concernant la concertation du projet de voie verte véloroute de l’Allier
Le projet de reconquête du Val d’Allier avec le projet de
voie verte véloroute ont fait l’objet d’une phase de
concertation, impliquant les acteurs du territoire et
notamment les associations d’usagers au sein d’ateliers
participatifs et comités de pilotage, lors de l’élaboration
et de la diffusion de ce projet de 2014 à 2016 (étude
d’aménagement de la voie verte sur le Grand Clermont,
étude stratégique de valorisation du val d’Allier,
élaboration du dossier de candidature LEADER).
Le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier a été
présenté à l’occasion de la Fête du vélo à Clermont-
Ferrand le 14 juin 2014 (voir photo ci-contre).
L’association Vélocité 63 et l’AF3V ont été rencontrées à
plusieurs reprises sur ce projet.
Par ailleurs, ce projet a fait l’objet de plusieurs articles de
presse grand public (articles dans la Montagne ou Info
Magazine).
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Concernant l’enquête publique, la mobilisation des citoyens et associations et les nombreuses remarques
émises démontrent une convergence des attentes des futurs usagers avec le projet de voie verte véloroute de
l’Allier.
Section 2-3 : Concernant la proposition de rejoindre et suivre le bord de l’Allier pour déboucher sur la RD96 en
face de la rue de la Côte Blanche à Corent.
Itinéraire proposé par la maîtrise d’ouvrage
(tracé rouge/jaune)
Itinéraire alternatif proposé par la RNSE et la
FDEN (tracé blanc)
L’état initial de l’environnement met en évidence la présence d’un ensemble de formations végétales d’intérêt
communautaire :
- les forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnionincanae, Salicionalbae – EUR27 91E0*) : habitat d’intérêt prioritaire ;
- les forêts mixtes à Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia, riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris – EUR27 91F0) : habitat d’intérêt communautaire.
Synthèse des enjeux environnementaux
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L’itinéraire alternatif longeant le bord d’Allier s’inscrit pour partie dans une zone à risque d’inondation élevé
comme indiqué sur la cartographie ci-dessous.
Il présenterait par ailleurs une longueur significativement plus importante que le tracé retenu. A noter que cette
section serait à créer en grande partie, avec en conséquence un coût plus important. Enfin, le dénivelé pour
rejoindre le pont de Longues serait une contrainte pour les usagers.
Section 4-6 : Concernant la recommandation d’une solution alternative permettant de passer sous la RD 225
et la voie ferrée afin d’éviter deux traversées dangereuses.
La traversée de la RD225 peut apparaitre comme un point critique. Aussi son traitement a fait l’objet d’une
attention spécifique. Un ilot central est prévu pour une traversée en deux temps avec la constitution d’un sas.
A noter que la visibilité à cette intersection est satisfaisante. Ce type de mesure s’inscrit dans les préconisations
d’aménagement de voie verte pour les intersections avec une voie à trafic routier significatif.
Se reporter également aux explications des pages 16 et 17 : « Section 4-6 : Concernant la proposition d’un
tracé alternatif sur le secteur des Martres-de-Veyre à Longues ».
Section 8-9 : Concernant la proposition de réduire de 1 m la largeur de chacun des trottoirs sur le pont de
Mirefleurs et ainsi porter la largeur de la chaussée à 7,80 m environ, permettant ainsi d’y intégrer un couloir
séparé et balisé pour les cyclistes.
Les règles d’accessibilité imposent une largeur minimale de trottoir de 1,40 m hors mobilier ou obstacle,
notamment pour les personnes à mobilité réduite, ce qui rend la proposition non opérationnelle. Par ailleurs,
toute modification technique significative sur un pont entraine des incidences mécaniques sur l’ensemble de
l’ouvrage (modification des répartitions de charge) et implique donc des modifications structurelles qui peuvent
être extrêmement lourdes de conséquences sur un plan financier.
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La maîtrise d’ouvrage a pris le parti, pour des raisons économiques, de concevoir un projet de voie verte
véloroute de l’Allier utilisant les ouvrages de franchissement existants.
Se reporter aux explications de la page 11 : « Section 13-14 – Concernant la proposition de création d’une
passerelle au droit du pont de Cournon ».
Pour la traversée du pont de Mirefleurs, une signalisation sera mise en place en amont rappelant le Code de la
route, à savoir que seuls les enfants de moins de huit ans peuvent rouler à vélo sur le trottoir et qu’au-delà, il
est possible d’y circuler à condition pour les cyclistes d’avoir mis pied à terre. Les documents de promotion de la
voie verte véloroute de l’Allier attireront l’attention des usagers sur ces secteurs et sur les modalités de
circulations propres à la traversée des ouvrages d’art. Ainsi, pour les ouvrages de franchissement routier, il s’agit
d’assurer la meilleure cohabitation entre les modes de déplacement.
Section 8-9 : Concernant la proposition de prolongement de la voie verte véloroute de l’Allier en rive gauche
de l’Allier pour rejoindre la gare SNCF du Cendre et de relier entre elles les villes de Cournon, le Cendre, les
Martres-de-Veyre, répondant aux besoins de déplacement quotidien des usagers
La jonction entre la future voie verte véloroute de l’Allier et la gare du Cendre est possible telle que figurée sur
la carte ci-dessous. Des améliorations pour mailler le territoire en mode doux sont évidemment souhaitables,
mais relèvent davantage des politiques de mobilité engagées par les communes, les EPCI et/ou le SMTC, à
l’exemple de Clermont Auvergne Métropole qui a adopté l’an passé son Schéma directeur cyclable.
Section 12.1-13 : Concernant la proposition d’emprunter le chemin dit du « Milan » qui évolue sous couvert
végétal et permet de rester au plus près de la rivière sur le secteur de La Roche-Noire / Pérignat-ès-Allier
Se référer à l’argumentaire pages 14 et 15 : « Section 12-13 - Concernant la proposition d’un tracé alternatif
sur le secteur La Roche-Noire/ Pérignat-ès-Allier ».
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Section 13-14 : Concernant la proposition de modifier le profil en travers du pont de Cournon, pour permettre
aux usagers non motorisés de le franchir dans de bonnes conditions.
Se reporter aux pages 21 et 22 : « Section 8-9 : Concernant la proposition de réduire de 1 mètre la largeur de
chacun des trottoirs sur le pont de Mirefleurs et ainsi porter la largeur de la chaussée à 7.80 m environ,
permettant ainsi d’y intégrer un couloir séparé et balisé pour les cyclistes »
Il a déjà été exposé précédemment que pour des raisons économiques, le parti a été pris de concevoir un projet
de voie verte véloroute de l’Allier utilisant les ouvrages de franchissement existants. Il peut être ici précisé que
le Conseil départemental, gestionnaire du pont de Cournon, a engagé des études de rénovation de cet ouvrage,
dans un souci de gestion de son patrimoine routier et de meilleure prise en compte des flux de cyclistes et de
piétons.
Le re-calcul de l’ouvrage montre que son dimensionnement ne permet pas de modification conséquente de son
profil en travers. Les réflexions engagées portent notamment sur une solution permettant l’élargissement d’un
des deux trottoirs, dans l’objectif d’assurer la continuité de l’itinéraire voie verte véloroute de l’Allier. La
faisabilité de cette solution technique doit être vérifiée par des études techniques plus poussées, afin de
mesurer les impacts structurels sur l’ouvrage, dont notamment l’effet d’un désaxement.
La faisabilité de cette solution reste à confirmer, par une étude complémentaire à mener en coordination avec
Clermont Auvergne Métropole. En effet, depuis le 1er janvier 2019, la Métropole a pris la compétence voirie et
l’ouvrage est désormais en propriété partagée entre cette dernière, côté Cournon, et le Conseil départemental,
côté Pérignat-ès-Allier.
Section 18-19 : Concernant la proposition de construction d’une 2ème passerelle au droit des champs captants
ou de poursuivre le tracé en rive gauche de l’Allier pour les éviter.
Le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier sur le Grand Clermont a pour origine une étude de faisabilité
menée pour le PETR du Grand Clermont par le bureau Alkhos en 2013. Outre de vérifier l’intérêt d’un tel
aménagement, l’étude avait pour objet d’en définir les principes d’aménagement, le tracé, l’estimation
prévisionnelle des coûts et l’état sommaire du foncier.
Sur un plan méthodologique, le territoire a été découpé en sections ; des tracés ont été expertisés en rive droite
et en rive gauche selon des critères d’intérêts patrimoniaux et touristiques (services, commerces,
hébergements, …), de points de connexion, de foncier, d’environnement et d’aspects techniques.
Sur la section Cournon d’Auvergne – Mur-sur-Allier (Dallet), deux itinéraires étaient possibles en rive gauche et
en rive droite. Ce sont des critères d’équilibre territorial, de connexion avec le réseau de transport en commun
de Clermont Auvergne Métropole, de sécurité des usagers (présence des falaises de Malmouche en rive
gauche), de paysage, d’équipements publics et services (notamment l’aire de loisirs de Cournon avec
stationnements, point d’eau, tables de pique-nique et toilettes existants, camping, restauration, …), qui ont pesé
pour un passage du tracé par Cournon-d’Auvergne avec un changement de rive en direction de Mur-sur-Allier
(Mezel et Dallet). Il peut être précisé qu’un itinéraire de randonnée mis en place par Clermont Communauté
emprunte la passerelle et les chemins existants dans le périmètre rapproché des champs captants.
Cette option de passage était conditionnée à un accord de la Ville de Clermont-Ferrand (qui étaient alors
gestionnaires des champs captants) puis de Clermont Communauté et de l’ARS. Des démarches de concertation
ont donc été menées en ce sens, dès le stade de l’étude de faisabilité de la voie verte véloroute de l’Allier, en
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2014, à l’occasion desquelles les partenaires avaient donné leur accord sous conditions d’un maintien d’une
grille à l’entrée de la passerelle avec ouverture restreinte pour la Ville de Clermont-Ferrand (permettant ainsi de
bloquer les deux-roues motorisés) et d’emploi de sables compactés pour le revêtement des chemins en bordure
des champs captants concernant l’ARS ; des conditions qui ont été prises en compte dans le projet par la
maîtrise d’ouvrage.
On notera que le transfert de compétence «eau et assainissement» a eu lieu entre la Ville de Clermont-Ferrand
et Clermont-communauté le 1er janvier 2017, du fait de la transformation de la communauté d’agglomération
en communauté urbaine, puis au bénéfice de la Métropole créée le 1er janvier 2018. Le point particulier portant
sur les caractéristiques techniques de la passerelle, ne permettant pas d'accueillir du public, n'a à aucun
moment été soulevé par les services de la Ville de Clermont Ferrand, ni par ceux de Clermont communauté
avant un avis du 16 juillet 2018 de Clermont Auvergne Métropole, soit moins de 2 mois avant le lancement de
l’enquête publique initialement prévu en septembre 2018.
Clermont Auvergne Métropole a ainsi porté à la connaissance de la maîtrise d’ouvrage les premiers éléments de
l’étude structure, confiée au bureau d’études ITC, qui relèvent que l’ouvrage n’a pas été à l’origine dimensionné
pour accueillir du public et qu’il présente dorénavant des fragilités dues à son vieillissement. Pour y faire face,
Clermont Auvergne Métropole propose d’engager une étude de requalification de l’ouvrage voire de
reconstruction d’une nouvelle passerelle, dans le cadre partenarial actuel. Des contacts ont déjà été pris avec le
Conseil départemental à ce sujet. Une étude sera donc lancée afin d’étudier les différentes solutions sur un plan
technique et financier : renforcement de la passerelle actuelle permettant l’accueil du public, reconstruction
d’une passerelle en amont ou en aval.
La maîtrise d’ouvrage a fait le choix de maintenir le passage du projet de voie verte véloroute de l’Allier dans les
champs captants, dès lors qu’une solution se dessine in situ avec l’ensemble des partenaires.
Nature des revêtements : concernant les propositions alternatives tels que chaussées en béton, enrobés
réalisés avec un liant végétal, caillebotis en bois.
Se référer à la page 12 : « Revêtement de surface de la voie - Concernant le refus de tout nouvel enrobé »
La maîtrise d’ouvrage a cherché à trouver un compromis entre les besoins exprimés par les usagers et la
sensibilité des milieux, en optant pour des sables compactés sur les sites de l’Ecopole et des champs captants et
pour des enrobés sur le reste du tracé. Il convient de rappeler que pour des raisons de risque de pollution dans
les champs captant, l’ARS a imposé l’emploi de sables stabilisés et la mise en œuvre de techniques de
réalisations, sans risque de pollution accidentelle.
Concernant les coûts des différents types de revêtement, il convient d’indiquer que si un stabilisé a un
coefficient de 1, un stabilisé avec liant représente un coefficient de 1,5, les enrobés de 2, les enrobés avec
granulats clairs de 2 à 2,5 et un béton de 5 à 6.
La maîtrise d’ouvrage note que les avis sont partagés, voire en opposition, entre les associations RNSE / FDEN 63
et l’AF3V sur le revêtement. Le revêtement doit répondre à des besoins prenant en compte la cohabitation des
usages, la sensibilité des milieux traversés et s’inscrire dans des coûts d’entretien acceptables.
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Concernant la gestion et l’entretien de la voie verte véloroute de l’Allier
Se référer à la page 12 : « Entretien de la voirie à long terme – Concernant son portage par un seul
opérateur, notamment par le Conseil départemental »
Se référer aux pages 17 à 25.
Le tracé retenu a été défini notamment pour permettre une desserte équilibrée des territoires de la rive gauche
et de la rive droite de l’Allier, en fonction des possibilités de franchissement, des secteurs environnementaux à
traverser sans impacts significatifs et en tenant compte des pôles touristiques existants.
La maîtrise d’ouvrage a pris le parti de mettre en place des revêtements adaptés aux secteurs traversés (sable
stabilisé dans les milieux les plus sensibles présentant des enjeux environnementaux, en enrobés sur le reste du
tracé).
Le franchissement des routes départementales existantes à l’approche des ponts a été privilégié en passage
inférieur dès lors que la solution existait ; c’est le cas des ponts de Mirefleurs, de Cournon et de Dallet.
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Concernant l’accessibilité de la voie verte véloroute de l’Allier et sa labellisation « Tourisme et Handicap »
Les personnes à mobilité réduite ont besoin d’un revêtement très roulant compte-tenu du matériel qu’une
partie d’entre elles utilise pour se déplacer. Le revêtement stabilisé est moins adapté, notamment lorsque le sol
est humide. La voie verte véloroute de l’Allier, dans ses sections revêtues en enrobés, sera particulièrement
adaptée à ce public dans la mesure où les pentes seront inférieures à 4 %, rendant inutile l’aménagement de
paliers de repos. Les accès depuis les aires d’accueil, dont les stationnements comporteront au minimum une
place pour les PMR, seront particulièrement pris en compte (cheminement sécurisé sans dévers, pente ou
ressaut). De la même façon, les tables de pique-nique et les abris couverts sur dalle béton seront accessibles aux
fauteuils. Enfin les sanitaires qui seront installés sur l’aire de Chadieu seront naturellement accessibles aux
personnes à mobilité réduite.
Le partage de la largeur de voie pour mettre en œuvre deux revêtements distincts ne permet pas d’assurer le
croisement et le dépassement de manière sécurisée sans débordement sur l’autre partie de la chaussée, sauf à
porter l’emprise de 3 à 5 m. Ceci aurait pour conséquence d’augmenter les coûts d’aménagement et d’entretien
d’une part, les emprises foncières d’autre part.
La signalétique de jalonnement doit être visible et compréhensible par tous les usagers. On peut considérer que
si cette signalétique répond aux besoins des cyclistes qui circulent à une vitesse supérieure aux piétons et
doivent percevoir l’information d’assez loin pour anticiper leur trajectoire, alors elle sera également adaptée aux
personnes en situation de handicap.
De la même façon, l’éloignement de la bande roulante de tout équipement susceptible de constituer un
obstacle ou un danger pour l’usager cycliste est un facteur de sécurisation de la pratique pour les personnes en
situation de handicap. Cependant, l’installation d’aires de repos, de bordure guide-canne ou de fil d’ariane de
type bande podotactile ou bande rugueuse par exemple, n’est pas envisagée dans le cadre du projet.
Dans l’hypothèse de l’installation de barrière ou de chicane pour limiter l’accès des véhicules à moteur, ces
équipements permettront un franchissement aisé des usagers qu’ils soient en fauteuil roulant ou avec un vélo
équipé de remorque par exemple.
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La maitrise d’ouvrage n’a pas prévu d’installer des bornes sonores d’information. Une attention particulière sera
apportée à la signalétique d’information présente sur les aires d’accueil, à la fois en terme d’équipement
(hauteur de lecture pour les personnes en fauteuil roulant), de contraste, de taille et de couleur de police,
d’illustration etc. Ces éléments seront travaillés avec les structures représentant les personnes porteuses de
handicap.
Cependant, il convient de noter que la maîtrise d’ouvrage n’a pas prévu dans l’immédiat de s’engager dans une
démarche de labellisation de la voie verte véloroute de l’Allier par la marque d’Etat Tourisme et Handicap.
Les documents d’information sur l’itinéraire voie verte véloroute de l’Allier préciseront les sections les plus
adaptées aux différentes formes de handicap, ainsi que les difficultés susceptibles d’être rencontrées par les
différents types d’usagers.
Concernant la concertation du projet de voie verte véloroute de l’Allier
Se référer aux pages 19 et 20 « Concernant la concertation du projet de voie verte ».
Section 13-14 : Concernant le pont de Cournon jugé non compatible avec le projet de voie verte véloroute de
l’Allier
Se référer à la page 23 : « Concernant la proposition de modifier le profil en travers du pont de Cournon, pour
permettre aux usagers non motorisés de le franchir dans de bonnes conditions ».
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Section 14-15 : Concernant la rue Henri Pourrat à Cournon, pour laquelle le dossier manque de précision.
La maîtrise d’ouvrage souligne que le dossier d’enquête publique présente d’une manière globale les types
d’aménagement prévus. Concernant la rue Henri Pourrat, un plan de section figure dans la notice explicative
(Pièce A page 37) et dans le résumé non technique de l’étude d’impact page 31. Il y est notamment prévu une
bande cyclable bidirectionnelle.
Extrait du résumé non technique page 31
Les aménagements prévus en milieu urbain ont été débattus et échangés avec les élus et les services techniques
des communes dans le cadre de la concertation du projet. Pour ce qui concerne Cournon d’Auvergne, le projet
de voie verte a été présenté, pour avis, au Comité consultatif communal de circulation en Mai 2017, une
instance à laquelle a participé le Président de l’ENPA.
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Section 24-25 : Concernant des précisions sur le jalonnement piéton entre la voie verte véloroute de l’Allier et
la gare de Pont-du-Château.
Le projet de voie verte véloroute de l’Allier bénéficie de la proximité des gares SNCF de Pont-du-Château, Les
Martres-de-Veyre et Vic-le-Comte (Longues) et celles plus éloignées de Cournon-d’Auvergne et Le Cendre-Orcet.
Le dossier d’enquête publique, et notamment le résumé non technique, présente bien le jalonnement piéton de
la voie verte véloroute de l’Allier à la gare ferroviaire de Pont-du-Château en page 35.
L’aménagement de la voie verte véloroute de l’Allier intègre la mise en place d’une signalétique permettant la
continuité des déplacements depuis et vers les gares ferroviaires.
Jalonnement Piéton de la voie verte véloroute de l’Allier à la gare ferroviaire
Extrait du résumé non technique page 35
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Nature des revêtements : concernant le souhait de maintenir un maximum de linéaire en stabilisé et de ne
pas créer de nouvelles sections en enrobés.
Se référer à la page 12 : « Revêtement de surface de la voie - Concernant le refus de tout nouvel enrobé »
Accessibilité des parcelles – Concernant les parcelles coupées et le droit pour les propriétaires d’accéder à
leur parcelle.
Se référer à la page 12 : « Accessibilité des parcelles – Concernant la proposition d’acquisition par l’Agence de
l’Eau Loire Bretagne des fonds de parcelle entre l’Allier et le tracé de la voie verte véloroute de l’Allier »
Concernant l’accessibilité, se reporter se référer à la réponse formulée à la demande « R1 – Pont-du-
Château – Mr Alain CAVARD » page 2.
Concernant la gestion et l’entretien de la voie verte véloroute de l’Allier
Se référer à la page 12 : « Entretien de la voirie à long terme – Concernant son portage par un seul
opérateur, notamment par le Conseil départemental »
Se référer aux pages 21 et 22 « Section 8-9 : « Concernant la proposition de réduire de 1 m la largeur de chacun des trottoirs sur le pont de Mirefleurs et ainsi porter la largeur de la chaussée à 7,80 m environ, permettant ainsi d’y intégrer un couloir séparé et balisé pour les cyclistes ».
Des liaisons pourront être développées à partir de la voie verte véloroute de l’Allier pour créer un maillage de mobilités douces valorisant les itinéraires locaux existants ou à créer.
31
Les franchissements : concernant la proposition de construire une nouvelle passerelle extérieure aux ponts de
Cournon et Mirefleurs ou en matérialisant une voie réservée aux seuls usagers de la voie verte véloroute de
l’Allier.
Se référer aux :
- page 11 : « Section 13-14 – Concernant la proposition de création d’une passerelle au droit du pont de
Cournon »
- pages 21 et 22 : « Section 8-9 : Concernant la proposition de réduire de 1m la largeur de chacun des
trottoirs sur le Pont de Mirefleurs et ainsi porter la largeur de la chaussée à 7,80 m environ, permettant
ainsi d’y intégrer un couloir séparé et balisé pour les cyclistes »
- Page 23 : « Section 13-14 : Concernant la proposition de modifier le profil en travers du pont de Cournon,
pour permettre aux usagers non motorisés de le franchir dans de bonnes conditions ».
Concernant le revêtement de la voie verte véloroute de l’Allier
Se référer aux :
- page 12 : « Revêtement de surface de la voie - Concernant le refus de tout nouvel enrobé »
- Page 24 : « Nature des revêtements : concernant les propositions alternatives tels que chaussées en
béton, enrobés réalisés avec un liant végétal, caillebotis en bois ».
Section 4-6 : concernant la proposition de tracé alternatif par la source des Saladis pour éviter de traverser la
RD 226
Se reporter aux pages 16 et 17 : « Section 4-6 : Concernant la proposition d’un tracé alternatif sur le secteur
des Martres-de-Veyre à Longues ».
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Section 17-19 : Concernant la proposition de tracé alternatif en rive gauche jusqu’à Mur-sur-Allier (Dallet)
pour éviter le passage dans les champs captants
Se reporter aux pages 23 et 24 : « Section 18-19 : Concernant la proposition de construction d’une 2ème
passerelle au droit des champs captants ou de poursuivre le tracé en rive gauche de l’Allier pour les éviter ».
Section 12-13 : Concernant la proposition de tracé alternatif sur un chemin qui suit les berges de l’Allier
Se reporter aux pages 14 et 15 : « Section 12-13 - Concernant la proposition d’un tracé alternatif sur le
secteur La Roche-Noire/ Pérignat-ès-Allier ».
La maîtrise d’ouvrage prend acte de ces attentes positives suscitées par le projet de voie verte véloroute de
l’Allier.
La création de la voie verte véloroute de l’Allier utilise des cheminements en grande partie existants et ne
perturbera pas l’usage des espaces du bord de l’Allier.
33
Se reporter à la page 12 : « Section 18-19 : Concernant la proposition de construction d’une 2ème passerelle
au droit des champs captants ou de poursuivre le tracé en rive gauche de l’Allier pour les éviter ».
Le choix du tracé de la voie verte véloroute de l’Allier, sur Dallet, a cherché à contourner la zone de loisirs pour
faciliter la cohabitation entre les différents usages. La voie verte ne sépare pas physiquement l’espace de loisirs
du bourg. Le projet devrait avoir un rôle régulateur plutôt que d’accroissement des nuisances, grâce à un
parcours matérialisé et balisé, doté de parkings et d’aires d’accueil, répartis de façon homogène sur l’ensemble
du linéaire, avec une signalétique directionnelle et pédagogique (sur la sensibilité des milieux traversés et les
bons comportements à adopter). Enfin, les voies vertes sont conçues comme des voies partagées entre piétons,
personnes à mobilité réduite et cyclistes. Cette cohabitation fonctionne harmonieusement sur les voies vertes
existantes.
34
Se référer page 33 à la réponse à « C2 – Pont-du-Château - Association Mur sur Allier Nature ».
La philosophie du projet de voie verte véloroute de
l’Allier est d’offrir aux usagers une voie en site
propre, sécurisée, sur un maximum de linéaire.
Aussi, seules quelques sections sur les parties les
plus urbaines sont en voie partagée, sur Cournon
d’Auvergne par exemple (rue Henri Pourrat). La
proposition alternative contreviendrait à ces
principes, sachant que la rue des quais de l’Allier
demeure malgré tout en zone à risque d’inondation
élevé.
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Section 17-19 : Concernant la proposition de tracé alternatif en rive gauche jusqu’à Mur-sur-Allier (Dallet)
pour éviter le passage dans les champs captants
Se reporter à la page 23 : « Section 18-19 : Concernant la proposition de construction d’une 2ème passerelle
au droit des champs captants ou de poursuivre le tracé en rive gauche de l’Allier pour les éviter ».
Le franchissement de Cournon : concernant la proposition d’une passerelle dédiée à la voie verte véloroute de
l’Allier sur la base des fondations des pylônes de l’ancien pont suspendu.
Se reporter à la page 23 : « Section 13-14 : Concernant la proposition de modifier le profil en travers du pont
de Cournon, pour permettre aux usagers non motorisés de le franchir dans de bonnes conditions ».
La voie verte véloroute de l’Allier sera accompagnée d’une signalétique à vocation touristique dont l’objectif
principal sera bien évidement la mise en valeur des sites touristiques proches de la voie.
Des projets spécifiques de signalétique pourront d’ailleurs être financés par le programme «LEADER « val
d’Allier du Grand Clermont ».
36
Section 4-5 : Concernant l’aménagement de l’allée des Cavaliers aux Martres-de-Veyre
Le dossier d’enquête publique explique la façon dont la voie verte véloroute de l’Allier sera aménagée le long de
l’allée des Cavaliers. (cf résumé non technique page 51), c’est-à-dire une emprise spécifique pour la voie
destinée aux véhicules motorisés et une emprise spécifique de 3 m de large réservée aux cyclistes et piétons.
La traversée de la RD 225 se fera par un aménagement sécurisé avec un îlot central permettant aux usagers de
traverser en deux temps.
Section 4-6 : Concernant la solution de tracé alternatif passant par la rue de Longues et la rue des Graviers aux
Martres-de-Veyre
Se reporter aux explications des pages 16 et 17 : « Section 4-6 : Concernant la proposition d’un tracé
alternatif sur le secteur des Martres-de-Veyre à Longues ».
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Le pont métallique de Dallet sur la RD769A : concernant la cohabitation entre les usagers de la voie verte
véloroute de l’Allier et les véhicules motorisés
Une étude de rénovation du pont métallique de Dallet est actuellement menée par le Département du Puy-de-
Dôme qui en est propriétaire. Elle comprend une première phase de diagnostic permettant d’engager les études
techniques des différentes solutions envisageables. Ces dernières pourront conduire à des scénarios
fonctionnels impactant certains usages :
- Ouvrage en mode partagé VL + cycles en alternat à feux (fonctionnement actuel),
- Ouvrage en mode doux uniquement,
- Ouvrage VL et élargissement pour les modes doux,
- Ouvrage VL en sens unique et modes doux.
Le choix de la solution fonctionnelle sera établi en lien avec la Commune de Mur-sur-Allier.
Section 4-6 : Concernant la solution de tracé alternatif passant par la rue de Longues et la rue des Graviers aux
Martres-de-Veyre
Se reporter aux explications des pages 16 et 17 : « Section 4-6 : Concernant la proposition d’un tracé
alternatif sur le secteur des Martres-de-Veyre à Longues ».
Le projet de voie verte véloroule de l’Allier devrait avoir un rôle régulateur plutôt que d’accroissement des
nuisances, grâce à un parcours matérialisé et balisé, doté de parkings et d’aires d’accueil, répartis de façon
homogène sur l’ensemble du linéaire, avec une signalétique directionnelle et pédagogique (sur la sensibilité des
milieux traversés et les bons comportements à adopter). Mr SEMONS a été reçu par la maîtrise d’ouvrage, à sa
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demande, pendant le déroulement de l’enquête publique. La haie végétale le long de sa clôture est une solution
qui lui a été proposée pour réduire le vis-à-vis.
Section 25-25.1 : concernant la proposition de reconsidérer l’arrivée aux Vortilles
Le secteur alternatif dont il est fait mention se trouve également dans l’enveloppe théorique du Plan de
Prévention des Risques d’Inondation.
Par ailleurs, l’état initial fait mention de la présence de la forêt alluviale d’intérêt communautaire sur ce secteur
comme le met en évidence l’extrait de l’étude d’impact ci –dessous.
Extrait du plan page 29 de l’étude
d’impact pièce B.02 état initial de
l’environnement :
En rouge, zone R ou Ru du PPRI.
39
Néanmoins, le cheminement existant emprunté par le projet de voie verte véloroute de l’Allier n’est pas un
secteur à enjeux d’un point de vue environnemental. Seule la pointe de la forêt est classée. Le projet n’impacte
donc pas cette forêt alluviale d’intérêt communautaire, ni d’éventuelles espèces protégées dont la présence n’a
pas été avérée lors des campagnes de terrain. (cf. analyse des effets du projet sur le site « Vall d’Allier Alagnon »
pages 23 et 26 - pièce B04 de l’étude d’impact.)
Concernant la compensation des défrichements :
Aucun défrichement n’est prévu sur la commune de Pont-Du-Château.
Le nouveau tracé, proposé en dernière minute par la Municipalité, présente des inconvénients en termes de
sécurité. En effet, il passe dans la rue qui longe les terrains de rugby et de foot, ainsi que les stationnements de
ces équipements. Lors des week-ends (période de fréquentation maximale de la voie verte véloroute de l’Allier),
cette rue est souvent très fréquentée et encombrée de véhicules en stationnement, ce qui posera des
problèmes aux usagers de la voie verte véloroute de l’Allier. Par ailleurs, un tel aménagement n’est pas sans
conséquence sur le profil de la rue existante.
Aussi, il est proposé de maintenir le tracé en l’état ; un tracé qui par ailleurs avait fait l’objet d’une concertation
et d’un accord. C’est en effet la municipalité qui avait proposé un allongement du tracé.
La maîtrise d’ouvrage prend acte des attentes positives suscitées par le projet d’aménagement de la voie verte
véloroute de l’Allier.