1 ea 4614 : santé Éducation situation de handicap etc…
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EA 4614 : Santé Éducation Situation de Handicap
Le sport dans la vie quotidienne du «malade chronique » : un point de vue sociologique
Julie Thomas
etc…
« Les bienfaits du sport »
Pour les acteurs de la prise en charge:l’activité physique est bonne pour les malades chroniques (que sont les personnes vivant avec le VIH)
Pour les PVVIH (interrogés) : 80% =« un facteur de santé et de bien-être»< 5% = « un risque d’inquiétudes, d’usure et de mal-être»
Et pourtant, le/la sociologue se questionne:« les activités sportives et physiques peuvent-elles ne pas être bonnes pour certaines PVVIH suivant les situations sociales ? » Entrer par le vécu
Définir les pratiques
Définition générique du sport ≠ définition pour les malades chroniques
Un discours relayé par le monde du VIH et notamment associatif
La littérature scientifique sur sport et VIH = des sciences de la vie: 2 phases- Risque de transmission au cours de la
pratique- Sport comme outil de prise en charge ==> De bonnes pratiques valorisées
… comme dans les autres maladies chroniques
Les « prérequis » d’une pratique
Peur du contact? Peur de la visibilité?Peur de la contamination/ de la surcontamination (peur de soi/d’autrui) centralité du caractère infectieux du
VIHImaginaire de la contamination/ de la mortStigmatisations Question centrale de la gestion de la « visibilité » (information et signes corporels) et des capacités = expérience commune des PVVIH,se décline selon leurs ressources
Quelles sont les pratiques? (1/2) Goûts sportifs
initiauxAbsence de goûts sportifs initiaux
« Normalisation »
Maintien/continuité des « loisirs » sportifs et refus de l’AP comme prise en charge
Les « normaux revendiqués »
Maintien/continuité du refus des activités physiques et sportives
Les « invisibles précaires »
Adhésion au statut de « malade chronique »
Arrêt des « loisirs sportifs » depuis le diagnostic
Les « aidés précaires »
Démarrage de l’activité physique dans une logique de médicalisation du style de vie
Les « visibles fragilisés » (par le VIH )
Quelles sont les pratiques? (2/2)
Les PVVIH qui dès le diagnostic commencent une pratique modérée à visée avant tout sanitaire = rares
la question des « capacités » émerge : pratique qui aide à maintenir
les capacités, mais aussi
lieu qui enregistre et atteste de la perte de capacités.
Qui adhère au « sport comme moyen de prise en charge »? (1/3)
« Activité physique ou sportive (APS) comme moyen de prendre en charge son VIH » = intériorisée après fréquentation du monde VIH ↘Par les personnes aux ressources faibles ou fragilisées par les effets du VIH, qui dépendent au moins pour partie du système médico-social pour vivre
Modèle proportional-odds « toutes choses égales par ailleurs » ; VI explicatives =- bénéfice d’« aides sanitaires » (AAH, invalidité), - visibilité ressentie de leur corps, - adhésion à une association de lutte contre le VIH
Qui adhère au « sport comme moyen de prise en charge »? (2/3)
L’expérience de la visibilité « forcée », et le sentiment de pouvoir être vu comme vulnérable Þ rapport au corps et à l’activité physiqueÞ intériorisation des recommandations
sanitaires de pratiquesMaisPeur de la contamination + peur visibilité VIH toujours sous-jacentesÞ Difficultés de pratique, vécu négatifÞ Obstacles à la participation sociale
Qui adhère au « sport comme moyen de prise en charge »? (3/3)
- Personnes « fragilisées » sensibles aux recommandations de self care, voire les appliquent, malgré des difficultés- Personnes qui ont le plus de ressources et personnes plus précaires invisibilisent + « normalisent » ne changent pas, ou en tout cas nous disent ne pas changer leurs pratiques
Le poids des environnements de prise en charge
Loisirs = sujets à des formes de médicalisations suite au diagnostic
Associations devenus un relais fort du discours sur les « bienfaits de l’AP adaptée »
Ce discours touche surtout les personnes les plus précaires
Questions du processus de production du handicap = participation sociale versus situation de handicap
En guise de conclusion
À quand le sport comme moyen de dé-stigmatisation?
Travaillons ensemble!(ex. d’ACCEPTESS-T)
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