david kirouac architecture - portfolio
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DA
K
DAVID KIROUACARCHITECTURE
we are the dancing letters that compose the poetry of space
1
TABLE DES MATIÈRES
ARCHITECTURE
OBJET
DESIGN URBAIN
PRÉSENTATIONLETTRE DE PRÉSENTATION 2
3
4
14
24
36
44
52
56
60
76
CURRICULUM VITAE
MAISON DE LA LITTÉRATURE
AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION
CENTRE CULTUREL/CINÉMA
ThÉâTRE ÉPhÉMèRE
CENTRE D’ARChIVES
MASQUE EXPÉRIMENTAL
REQUALIFICATION DU CENTRE DE ChARNY
MObILIER D’ACCUEIL
URbANISME TACTIQUE
Des concepts littéraires aux concepts spatiaux : La mise en espace du roman On the Road de Jack Kerouac
Seconde Nature
Dalle 51
Opéra-Silo
Rupture
Alter Ego
Charnhip #CoeurVillageois
Stella
hotspot
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À la firme Régis Côté et associés,
Je suis un finissant à la maîtrise en architecture à l’Université Laval et je serai à la recherche d’un stage en architecture à compter du mois de mai 2015.
J’ai eu la chance de rencontrer Régis Côté lors du concours Hamster qu’il avait organisé à l’Université Laval il y a quelques années. J’avais été emballé par le dynamisme et la passion qui le transcendait. J’ai beaucoup de respect pour la firme qu’il a fondé ainsi que pour la sensibilité de vos projets envers les utilisateurs et l’environnement. Mon professionnalisme et mon approche audacieuse envers le design cadreraient à merveille avec la qualité des bâtiments que vous proposez.
Mon parcours scolaire et professionnel en architecture m’a permis de développer mes compétences et ma sensibilité dans différents domaines de ce métier et surtout à plusieurs échelles. Les divers projets sur lesquels j’ai travaillé vont de l’objet jusqu’au design de quartiers complets. Je crois profondément que la beauté de l’architecture se trouve autant dans les détails les plus fins que dans le design urbain. Cette variété dans les connaissances que j’ai acquises fait de moi quelqu’un de polyvalent dans la conception.
J’ai eu l’opportunité dans la dernière année de travailler avec l’Architecte Jacques Plante dans le cadre d’un projet de recherche-création sur un théâtre ainsi que dans l’élaboration d’un ouvrage sur les plus beaux musées du Québec. Cette expérience multidisciplinaire m’a permis de développer non seulement de l’expertise dans la création d’ambiances lumi-neuses et de mise en scène, mais aussi d’approfondir ma connaissance des logiciels pour la présentation professionnelle de plans architecturaux.
Le travail avec les bâtiments patrimoniaux ainsi que leur requalification est un sujet qui m’anime et que je maîtrise bien. J’ai choisi deux fois la concentration en patrimoine lors de mon parcours scolaire et je fais actuellement mon projet final de maîtrise sur la restauration d’une usine à charbon à Boston, MA. De plus en plus, la question de la valeur de l’architecture patrimonial est mise à l’avant plan dans nos sociétés et mon expérience dans ce domaine me permettra de prendre des décisions éclairées qui seront bénéfiques autant pour l’architecture contemporaine que pour celle du passé.
Je m’intéresse également aux technologies numériques et paramétriques en architecture. Le pouvoir et la force de ces outils dans la conception de projets me semblent être des atouts inestimables pour l’innovation dans les décennies qui viennent. Toutefois, je considère qu’il faut utiliser ces logiciels de façon intelligente sans sombrer dans le formalisme pri-maire. L’imprimante 3D, la découpe laser et des plateformes comme Grasshopper, pour ne nommer que ceux-là, ouvrent la porte à de nouvelles idées pour enrichir la relation de l’humain avec l’architecture.
Je suis quelqu’un de passionné, de curieux, qui aime apprendre des autres et qui affectionne particulièrement le travail col-laboratif. L’architecture est, à mon sens, la plus belle façon d’améliorer le monde dans lequel on vit. Je suis convaincu que
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FORMATION ACADÉMIQUE
2013
2010
DIPLÔME DE BACCALAURÉAT EN ARCHITECTURE / PROFIL INTERNATIONAL
2015MAÎTRISE EN ARCHITECTURE UNIVERSITÉ LAVAL
UNIVERSITÉ LAVAL
L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE
L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE
ENSAP BORDEAUX
2014.2015
2014
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES / SCIENCES DE LA NATURE
EXPÉRIENCES
2012 . 2013PARTICIPATION AU PROFIL INTERNATIONAL DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
BOURSES
PROJETS EXPOSÉS
CONNAISSANCES DES LANGUES
CONNAISSANCES DES LOGICIELS
2013
2014
2010BOURSE D’EXCELLENCE À L’ADMISSION AU BACCALAURÉAT
FRANÇAIS ET ANGLAIS FLUIDES
SUITE ADOBE (PHOTOSHOP, ILLUSTRATOR, INDESIGN)ARTLANTIS / PODIUM
RHINO
GRASSHOPPER
AUTOCAD
SKETCH UP PRO
SUITE MICROSOFT (WORD, EXCEL, POWERPOINT)
CONCOURS
IMPLICATION ÉTUDIANTE
2014
2012COMITÉ SOCIO-CULTUREL
MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE QUÉBEC
SECONDE NATURE
REPRÉSENTANT
FINALISTES
2012BOURSE DE SÉJOUR DU BUREAU INTERNATIONAL UNIVERSITÉ LAVAL
DAVID KIROUAC
CURRICULUM VITAE
d.kirouac@live.ca1.418.575.66608 rue christie #1 , G1R 4J5, Québec (Canada)
CONCOURS INTERNATIONAL :L’ESPACE PUBLIC AU COEUR DU RENOUVELLEMENT URBAIN
ART URBAIN (WWW.ARTURBAIN.FR)
ATELIER PATRIMOINE
HOTSPOT
ATELIER PATRIMOINE
2015
MENTION SPÉCIALECONCOURS DE L’ATELIER OEIL DE POISSON
CONCEPTION D’UN NOUVEAU COMPTOIR D’ACCUEIL
UNIVERSITÉ LAVAL
AUXILIAIRE DE RECHERCHE
ASSISTANT À LA CONCEPTION DU LIVRE : UNE ARCHITECTURE D’EXPOSITIONS
ASSISTANT À LA CONCEPTION/CRÉATION DE L’OPÉRA-SILO
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ARCHITECTURE - MAISON DE LA LITTÉRATURE
DES CONCEPTS SPATIAUX AUX CONCEPTS LITTÉRAIRES :LA MISE EN ESPACE DU ROMAN «ON THE ROAD» DE JACK KEROUAC
DA
K
DAVID KIROUACARCHITECTURE
** Projet final en cours **
Les liens entre l’architecture et la littérature sont nombreux. Les écrivains peuvent faire vivre aux lecteurs une certaine spatialité au travers de leurs oeuvres. Cette expérience s’apparente aux émo-tions ressenties dans un bâtiment. La thèse du pro-jet est de s’inspirer de la spatialité des concepts littéraires pour générer de l’architecture et lui don-ner un sens.
Le roman «On the Road» de Jack Kerouac a été sélectionné en raison de sa puissante spatialité. De cette oeuvre, trois concepts littéraires ont été rete-nus, soit le hasard, la flânerie et le mirage. Ceux-ci seront les pierres angulaires qui guideront la conception architecturale.
Le projet est une maison de la littérature située dans une charbonnerie en ruines dans la municipa-lité de Lowell au Massachussetts, ville natale de Ke-rouac. Ce bâtiment est constitué plus précisément d’un entrepôt à charbon et d’une usine à vapeur.
Ces ruines agissent comme un voile derrière lequel deux volumes monolithiques se glissent. Les seules ouvertures pratiquées dans le bâtiment existant sont de légères bandes verticales en relation avec la structure de la maçonnerie. Ces volumes réa-gissent à leur environnement. Celui qui est inséré
dans la partie plus rigoureuse et conventionnelle a une forme plus simple alors que celui qui se trouve dans l’entrepôt à charbon possède une forme plus complexe.
Les volumes sont connectés entre eux par un esca-lier central qui tourne entre les deux, passant ain-si continuellement d’un espace à l’autre. Comme les volumes ajoutés sont décalés des parois des ruines, on obtient des séries d’espaces verticaux très minces qui vont contribuer à des changements d’échelles rapides entre les différentes pièces.
Les nombreuses ouvertures dans les ruines combi-nées aux nouvelles ouvertures créées multiplient les possibilités de parcours dans le projet et per-sonnalise l’expérience du bâtiment pour chaque visiteur.
Les parements en treillis métallique et en lattis de corten se marient bien avec la brique, mais ils per-mettent aussi de perpétuellement modifier la per-ception des ruines en fonction de où l’on se trouve, dans le but de les mettre en valeur.
En s’inspirant de l’oeuvre de Kerouac et de sa spa-tialité, ce projet reflète les expériences et les émo-tions véhiculées par le roman.
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axonométrie éclatée
lattis en cortentreillis en corten
planchers et issues
escalier centralplanchers et issues
structure métalliquestructure métallique
entrepôt à charbon usine à vapeur
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LES TROIS CONCEPTS LITTÉRAIRES
le hasard la flânerie le mirage
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rez-de-chaussée
1er étage
2ème étage
bibliothèque
bibliothèquesalon de lecture
expo
expo
expo admin admin
sallespect.
sallespect.
sallemulti
terrasse
hall
café
librairie
3ème étage
4ème étage
5ème étage
9
accueil
10
coupe longitudinale
coupe transversale
app. écrivains
salle multi
salle spectacle
loges
admin
biblio.
biblio.
expo
bibliothèque
expo
librairie
app. écrivains
salle multi.
salle spect.
bibliothèque
librairiecafé
expo
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salon de lecture
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ARCHITECTURE - AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC
SECONDE NATURE
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
Le projet Seconde Nature se distingue en ap-prochant de manière audacieuse la relation de l’architecture contemporaine avec le patrimoine moderne. Il considère la qualité architecturale du musée et sa relation à la ville comme étant ines-timables mais se permet de renouveler l’aspect physique de certaines parties du bâtiment tout en conservant les principes fondateurs qui ont guidés le design de Moshe Safdie et qui ont contribué à la réussite et la renommée de l’établissement.
L’intervention consiste à remplacer le toit du mu-sée tout en conservant la structure de béton qui le caractérise. Le nouveau toit se plie et s’adapte en fonction de son environnement. Cette sensibilité au contexte permet de se réapproprier des espaces qui étaient sous-utilisés, comme les toits-terrasses et la cour intérieur,- afin de les convertir en espaces intérieurs appropriables 365 jours par année, mais aussi de reconsidérer les entrées principales du musée pour en créer des espaces plus lumineux et accueillants.
Le toit, constitué de verre givré, permet un ap-port de lumière naturelle constant dans le grand hall du musée. De par son uniformité et sa couleur blanche, il s’efface derrière la structure originale du musée et vient la magnifier et la célébrer en s’ap-puyant délicatement sur celle-ci.
La proposition se lit comme un seul grand geste qui va de l’avant jusqu’à l’arrière du musée et qui s’intègre harmonieusement avec le patrimoine
moderne et ancien. La nouvelle toiture agit comme une seconde nature à l’édifice; elle permet de ré-véler des endroits, de faciliter l’usage des lieux ex-térieurs et d’enrichir les espaces existants.
C’est dans un esprit de continuité des lignes di-rectrices des plans de Safdie que s’est opérée la réorganisation des usages et des espaces. De fait, deux nouvelles passerelles ont été ajoutées afin d’accroître la perméabilité entre les espaces d’ex-positions des niveaux supérieurs. Ces passerelles pourront également servir à exposer temporaire-ment des œuvres et, conséquemment, à offrir au musée une programmation dynamique et flexible.
La boutique fut déménagée au sud de son em-placement initial lui permettant de la sorte de jouir d’une vitrine sur la rue Saint-Paul. Aussi, on retrouve maintenant le restaurant au niveau des voûtes de la maison Estèbe. Ayant nouvellement pignon sur rue, il pourra attirer une clientèle plus vaste et proposer une terrasse extérieure en été. Enfin, l’espace dédié aux activités jeunesse a été déplacé à l’endroit où se trouvait l’ancien restau-rant afin d’offrir aux jeunes des espaces ensoleillés sur trois niveaux aux caractères et aux ambiances diverses.
Bref, en s’appuyant sur la structure et l’environne-ment existant, le projet révèle les forces du musée tout en apportant des solutions innovantes aux problèmes existants.
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le toit retiré
coupe longitudinale
la structure conservée toit sensible déposée
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la relation entre le toit et la structure
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interconnexions spatiales une rue intérieure sensible à son environnement
points de vue sur la ville
rigueur de la trame
LES 5 PRINCIPES CONSERVÉS
LES AVANTAGES DE L’INTERVENTION
façade sur rue couvrir la cour terrasses accessibles passerelle couverte ouverture
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toits-terrasses recouverts
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sous-sol
vestiaire
expo. nouveau
expo. nouveau
bar
rez-de-chaussée
billeterie
expo. nouveau
hall
resto
boutique
espace enfants
expo
expo
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1er étage
2ème étage
espace enfants
expo nouveau
expo nouveau
expo nouveau
expo. nouveau
expo. nouveau
expo. nouveau
espace enfants
20
entrée rue Saint-Paul
21
nouvelle entrée/billeterie
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Le projet s’inspire des éléments les plus remar-quables des aubiers, une cité en banlieue de Bor-deaux. Le concept réinterprète la dalle qui offre deux milieux de vie différents; un au sol et un en hauteur. Le centre culturel propose donc de dispo-ser le hall et les espaces les plus publics en hauteur dans un espace vitré avec vue sur les aubiers. Le projet s’inscrit dans la trame urbaine en prenant en considération la proximité avec le transport en commun, l’existant et les espaces de stationne-ment.
De par sa hauteur, il permet de venir créer une place publique en face de la bibliothèque. Le par-vis du cinéma s’ajoute donc à la placette déjà exis-tante pour venir créer un véritable lieu de rassem-blement. Le bâtiment est surélevé et est marqué au sol par des soulèvements en béton. Cette surface est une continuité de la place et cela permet une liaison visuelle et physique avec le grand espace vert situé à l’est de celle-ci. Cet endroit, en plus d’être utilisé par les habitants pour diverses acti-vités récréatives, est important pour la respiration du lieu. Il sera donc laissé intact en grande partie. Le centre culturel, de par sa hauteur devient dès lors un élément phare dans le paysage et dialogue avec les aubiers. Il est perceptible à une bonne dis-tance et cela contribue l’attrait du bâtiment pour les visiteurs.
Le bâtiment se décompose en trois volumes. Le vo-lume de pierre et de forme rectangulaire contient
les espaces de travail, le centre de ressources et le pôle création. Un espace de détente et de ren-contre encourage la rencontre de tous dans un lieu dynamique sur double hauteur qui permet des pro-jections et des conférences grâce à un petit amphi-théâtre de bois. La circulation entre les espaces de travail s’articule autour du noyau structurel central.
Le deuxième volume entièrement vitré contient le restaurant, le hall et l’exposition. De par sa hau-teur il met les visiteurs en contact direct avec les aubiers. Ceux-ci sont littéralement le décor du lieu. Les salles de cinéma et de spectacle situés au-des-sus permettent à certains endroits des espaces à double hauteur qui sont utilisés soit pour l’escalier principal permettant d’accéder au salles, soit pour une terrasse extérieur ou encore pour une boîte permettant des visionnement cinématographiques dans l’espace d’exposition. Des éléments de bois viennent dynamiser le mur rideau de verre tout en servant de brise-soleil.
Le dernier volume en acier corten contient les salles de cinéma, de spectacle ainsi que les loges des artistes. Celui-ci contraste avec le volume de pierre par sa grande irrégularité. Sa forme met en évidence et en valeur les espaces de diffusion. Sa matérialité se fait ressentir partout dans le hall.
Ce projet se veut un lieu rassembleur pour les au-biers. Un espace ou ceux-ci sont mis en valeur. Un endroit où il est permis de rêver.
ARCHITECTURE - CENTRE CULTUREL/CINÉMA
DALLE 51
DA
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
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plan masse
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espace public vert
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salles de cinéma et de spectacle
pare-soleil en bois
Hall, restaurant et espace d’exposition
Administration, centre de ressources, espace de création et appartements
Noyau structurel et espace de circulation verticale
Parvis
axonométrie éclatée
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hall d’accueil
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coupe longitudinale
29
restaurant
30
plan r+5
plan r+4
plan r+3
plan r+2
plan r+1
plan r-d-c
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espace d’exposition
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La structure du projet devait tenir compte de deux aspects importants pour le concept du bâtiment ; l’absence de poteaux au sol pour la poursuite de l’espace public et l’absence de poteau dans le hall surélevé afin de maximiser le contact visuel avec le site. La structure principale est un imposant vo-lume de béton central qui est attaché au roc par des techno-pieux et stabilisé par une grande dalle de béton au niveau du sol. La structure se développe en forme de croix à laquelle viennent ensuite se rac-crocher les structures métalliques plus légères qui contiendront les espaces de vie du bâtiment.
L’absence de poteau est possible, car la structure n’est pas posée sur le sol, mais elle est soutenue par le haut par des poutres métalliques massives. Le volume contenant les salles de cinéma ayant be-soin d’espace sans poutres, on vient compenser en créant une «méga» structure métallique au sommet du bâtiment.
Étant donné la forme en croix, les endroits où il est le plus difficile de ramener les charges sont les coins du bâtiment. On vient régler le problème à l’aide de poutres en diagonales qui viennent également ser-vir de contreventement et à l’aide de tirants métal-liques qui viennent ramener les charges aux poutres principales. Les poutrelles ajourées serviront aussi à diminuer l ‘apport des charges en les ramenant le plus souvent possible à la structure de béton.
structure de béton
structure métal-«méga» structure métallique possible. car le volume central n’est plus habité à ce niveau
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Plancher de céramiqueDalle de bétonMembrane pare-vapeurPolystyrène extrudéSable net compactéMembrane géotextileConcassé
Plancher de céramiqueContreplaquéStructure métallique Polyuréthane giclé entre cavitéStructure métalliqueDégagement de 100mmPanneau de placôplâtre
Lest de pierreToile Filtrante Polystyrène extrudé de penteMembrane pare-vapeurMembrande de toiture monolithiqueTissu de renfort en polyesterPanneau de supportPontage métalliqueIsolant accoustiquePanneau de placôplâtre
acier corten
cornière de support
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ARCHITECTURE - THÉÂTRE ÉPHÉMÈRE
OPÉRA-SILO
DA
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
Dans le cadre d’un workshop pour l’Architecte Jacques Plante et en collaboration avec le metteur en scène et directeur du LANTISS, Robert Faguy, j’ai assisté la conception d’un théâtre éphémère fabriqué à l’aide de silos standardisés et recyclés dans la cour intérieure du Grand Théâtre de Qué-bec.
Cette expérience fut également une opportunité de travail interdisciplinaire avec des collègues scé-nographes. L’architecture et la mise en scène de l’espace furent pensées spécifiquement pour la pièce : «L’opéra de Quat’sous» de bertolt brecht et Kurt Weill.
Le projet se développe comme 3 grands silos qui se glissent dans le creux de la cour intérieure. Le cylindre du centre contient les éléments princi-paux de la salle de spectacle, alors que les deux autres volumes accueillent deux halls d’entrée ain-si que les bars. La transparence de leur parement en treillis métallique leur confère une atmosphère invitante et crée un jeu de perception avec les élé-ments qui l’entoure. De plus, la disposition des silos entre eux vient générer des espaces publics extérieurs qui mettent en valeur le grand bassin d’eau existant.
La scène est constituée de trois silos principaux
dans lesquels vont s’insérer deux autres volumes plus petits. Ceux-ci seront posés sur un système de rotation mécanique qui leur permettra de tour-ner de façon indépendante. En modifiant la po-sition des silos en fonction de leurs différentes ouvertures, la mise en scène et les ambiances du spectacle se construisent uniquement avec la lumière et ses reflets sur le métal. Deux silos en périphérie accueillent en leur sein les musiciens qui performeront en direct la trame sonore de la pièce.
La circulation à l’intérieur du volume principale se fait en longeant les parois du silo. Il est ainsi pos-sible de circuler sous les sièges des spectateurs en passant au dessus du bassin d’eau illuminé et de ressortir de l’autre côté. Deux ouvertures dans les silos qui accueillent les musiciens permettent de pénétrer dans le théâtre. Les loges des acteurs et l’arrière scène sont quant à eux situés derrière les volumes du décor, en connexion direct avec les locaux du conservatoire.
Ce projet démontre que l’architecture n’est pas qu’une question de matériaux dispendieux et qu’avec des matériaux standardisés, il est possible de faire vivre une expérience spatiale spectacu-laire. De plus, en s’inscrivant ainsi dans un endroit délaissé et méconnu de la ville, il réinvestit un lieu
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standard aluminium silo
standard silo door
technical ring for lighting
steel hooped ladder
technical catwalk
standard aluminium silos
steel floor
standard aluminium silos
standard aluminium silo roofing
curved aluminium panels
mechanical rotational systemcurved perforated metal
standard angled portable seated risers
steel pipe bar
standard perforated flooring
heavy steel ring
standard steel supports
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plan de la cour intérieure
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silo d’accueil et place publique extérieure
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lES ACTES - SÉQUENCES D’AMBIANCES
1 - ouverture
5 - maison de passe 6 - Les prisons
2 - L’accueil
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7 - La maison de Lucy 8 - La prison
3 - vestiaire 4 - L’écurie
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ARCHITECTURE - CENTRE D’ARCHIVES
RUPTURE
DA
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
Situé au bord du fleuve à Lévis, le centre d’archives se développe comme l’aggrandissement d’une vil-la patrimoniale. Il se veut la métaphore d’un billot de bois s’échouant sur la grêve lors de la drave. Cette représentation est un rappel à l’industrie du bois qui a façonné le site et dont le propriétaire possèdait la villa. L’aggrandissement se compose d’un volume de bois déposé sur un volume minéral. Celui-ci contient les espaces plus privés, alors que le volume de bois contient tout ce qui est public dans un centre d’archives, soit le musée, la biblio-thèque et la salle de lecture. Ce volume est percé d’une importante faille qui s’aggrandit au fur et à mesure qu’elle traverse la bâtiment. Elle contient la circulation verticale, mais est également présente dans les ouvertures et dans l’important puit de lu-mière au plafond. Le volume minéral est scindé au niveau du sol afin de favoriser la perméabilité du site et l’accès au fleuve. La mise en valeur du bâti-ment patrimonial se fait par un contraste important dans la matérialité entre l’ancien et le nouveau et également par de nombreuses ouvertures permet-tant de voir la villa.
43volume public
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45
relation contrastée avec le patrimoine
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coupe transversale
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coupe transversale
espace d’exposition
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bibliothèque
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café
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OBJET - MASQUE EXPÉRIMENTAL
ALTER EGO
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
Les hommes sont de plus en plus connectés. Les technologies numériques permettent dorénavant d’interagir à différents endroits en même temps sans être physiquement présent. On assiste à une compression du temps et de l’espace qui redéfinit les interactions primaires entre les individus.
Les masques Alter Ego s’inscrivent dans cette tendance en approchant l’architecture et l’environnement comme des éléments interconnectés qui évoluent ensemble en temps réel. Ces pièces d’architecture portatives sont des oeuvres à échelle humaine ; des espaces propres à chaque évènement et à chaque utilisateur.
Les gens apprécient de plus en plus la facilité d’être dirigés à travers l’inconnu de la ville. Le masque leur offre l’avantage de guider et de contrôler leurs sens de la façon la plus appropriée dans les différentes situations qu’ils rencontreront. Par exemple, le masque du cinéma ne permettra pas la sociabilisation autant que le masque du nightclub.
Tout en préservant l’anonymat en présence d’autrui, Alter Ego singularise la forme et l’apparence du masque selon les traits uniques de son hôte. En caricaturant les proportions du visage par rapport à celle de l’homme de Vitruve, chacun d’entre eux est une forme singulière et une critique de la perfection.
Le canevas du projet, qui se divise en deux parties principales, permet de prendre la photo de n’importe quel individu et de lui fabriquer un masque sur mesure en fonction des traits de son visage et de l’environnement dans lequel il se trouve.
La première partie du canevas consiste en la création d’un moule à la découpeuse 3 axes qui servira à venir former la profondeur du masque en fonction des traits du visage du porteur. Les formes vont se définir en fonction de la distance entre les yeux, de la longueur du nez, de la largeur de la bouche, etc, par rapport aux formes canoniques d’un visage parfait.
La deuxième partie du canevas traitera quant à elle des éléments de l’environnement, tels que le bruit, l’ambiance visuelle, la sociabilité, etc, qui viendront modeler et modifier la forme du masque en deux dimensions. Afin de mouler la forme résultante sur le moule préalablement conçu, il sera nécessaire de faire chauffer l’acrylique.
Alter Ego est une réalité d’un futur proche. C’est une seconde nature dans un monde de plus en plus hostile ; une fusion entre l’homme, l’architecture et son environnement.
51
N°273
A L T E RE G O
WO104
MASQUE
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DAVID KIROUAC
• Correspondanceaucanon:92.9522%• ZoneCinéma• Zonepassive,dialogueprohibé• Espacedegranderéceptivité
MATHIEU LECLERC
• Correspondanceaucanon:94.7255%• ZoneBronx• Ambiancedereplisursoi,intensitéspatiale• Espacedefiltrationdesstimuli
GUILLAUMEBRIEL
• Correspondanceaucanon:92.5015%• Zoneplaine• Zoned’émerveillement,dedétente• Espacedelibérationsensoriel
GABRIELLAStASZEwSkA
• Correspondanceaucanon:94.8792%• ZoneDagobertNightclub• Zonesociale,intensitésonoreetvisuelle• Asymétrieintimedel’espace
1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelpassablementélevé3.Intérêtauditifpassablementélevé4.Degrédesociabilitémaximal
1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelélevé3.Intérêtauditifélevé4.Degrédesociabiliténul
1.Intensitéenvironnanteélevée2.Intérêtvisuelfaible3.Intérêtauditiffaible4.Degrédesociabiliténul
1.Intensitéenvironnantefaible2.Intérêtvisuelélevé3.Intérêtauditifélevé4.Degrédesociabilitéélevé
1.Boucheunpeuétroite2.Yeuxlégèrementécartés3.Frontàpeinesurhaussé4.Mentonparfait
1.Oreillesunpeuprèsduvisage2.Yeuxquelquepeurapprochés3.Minusculebouche4.Protubérancedunezparfaite
1.Frontunpeucourt2.Yeuxrelativementprofond3.Mentonunpeulong4.Hauteurdesoreillesparfaite
1.Petitebouche2.Oreillesunpeuloinduvisage3.Narinesunpeuapprochées4.Yeuxàuneprofondeurparfaite
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1.Intensitéenvironnante2.Superficiedumasque
1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelpassablementélevé3.Intérêtauditifpassablementélevé.4.Degrédesociabilitémaximal
1.Environnementvisuel2.Ouverturesoculaires
1.Sonsenvironnants2.Porositéauditive
1.Sonsenvironnantsetaérodynamisme2.Positiondelacouve-turedesoreilles
1.Degrédesociabilité2.Ouvertureauniveaudelabouche
1.Environnementvisuel2.Porositévisuelle
moule à la découpe 3 axes
masque zone cinéma
masque zone dagobert
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OBJET - MOBILIER / BUREAU D’ACCUEIL
STELLA
DA
K
DAVID KIROUACARCHITECTURE
Ce projet a été réalisé dans le cadre d’un concours d’idées pour la réalisation d’un nouveau mobilier d’accueil flexible et polyvalent à l’atelier L’oeil de Poisson.
Stella se déploie dans l’espace en une multitude de confi-gurations pouvant s’adapter aux besoins des usagers. D’apparence monolithique, le volume se divise en cinq sections composées de bureaux de travail, de rangement et de présentoirs . Du mobilier est intégré à chaque sec-tion en fonction des besoins de l’Oeil de Poisson. Stel-la est constituée d’une structure de bois recouverte de panneaux métalliques perforés lui procurant une unifor-mité. Sa matérialité offre une certaine transparence à la pièce en filtrant la lumière. Les éléments se disposent en maintes configurations afin d’offrir un espace de tra-vail fonctionnel ainsi qu’un lieu de diffusion artistique at-trayant. Lors d’évènements, Stella peut se refermer en un volume compact afin d’offrir un espace généreux et fluide. Les visiteurs peuvent ainsi la contempler dans toute son élégance.
mention speciale
S T E L L A
55
S T E L L A
56
exposition vernissage
bureau commun bureaux individuels
LES DIFFÉRENTES DISPOSITIONS
57
PRO
DU
CED
BY
AN
AU
TOD
ESK
ED
UC
ATI
ON
AL
PRO
DU
CT
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
PRO
DU
CED
BY A
N A
UTO
DESK
EDU
CA
TION
AL PR
OD
UC
T
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
le rubis les interstices
présentoir rangement bureau bureau présentoir
coupe d’un espace de travail
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DESIGN URBAIN - REQUALIFICATION DU CENTRE DE CHARNY
CHARNHIP #COEUR VILLAGEOIS
DA
K
DAVID KIROUACARCHITECTURE
La ville de Charny s’est fondée autour de ses infrastructures ferroviaires. Ces éléments comme la gare de transport ont grandement influencé le développement et la morphologie de la ville.
Malgré tout, l’exode vers les banlieues et l’avènement des grands centres commerciaux ont favorisé une désertion de l’ancien noyau villageois. Le cœur de Charny abrite pourtant toutes les qualités nécessaires à un environnement durable : une densité favorisant les mobilités douces, la marchabilité ainsi que les commerces de proximité.
Il est d’autant plus marqué par ses éléments patrimoniaux et culturels : sa grande église ainsi que la forte présence des axes de chemin de fer.
Qualités sociales:
Revalorisation d’une place publique au cœur du quartier, afin de réactiver un cœur villageois en perte de vitalité vers des milieux de vie effervescents et mixtes.
Respect de l’environnement :
Favoriser une densification douce comme réponse à l’étalement urbain.
Créer un corridor vert le long des rails connectant l’ensemble de Charny par les mobilités actives.
Qualité architecturale:
Utilisation du potentiel connecteur des infrastruc-tures ferroviaires,afin de positionner Charny comme plaque tournante d’un système de trans-port en commun au sein d’un réseau de mobilité durable et active à l’échelle régionale et locale.
Juxtaposition d’un nouveau système de train de banlieue, de bus rapide et de mobilité active aux axes ferroviaires existants.
_mplantation d’une gare intermodale en vis-à-vis avec l’église, cœur de Charny.
L’architecture reflète le caractère villageois du quartier et cadre l’espace urbain.
finaliste
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échelle 1:10 000
0m 10 20 40 60 80 1kmVille de Charny / Zone d’intervention
61le coeur villageois requalifié
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parvis connectés
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le coeur qui bat
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creux d’intensité
65forêt urbaine
le coeur à la fête
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un parvis inanimé
des rails abandonnées
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vis ton parvis
parvis intermodal
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corridor réactif
corridor perméable
UN CORRIDOR VERT
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la rail en spectacle
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une limite qui rapproche
un parcours actif
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coeur d’ilôt habitable
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DESIGN URBAIN - URBANISME TACTIQUE
HOTSPOT
DA
K
DAVID KIROUACARCHITECTURE
Et si le stationnement d’un centre commercial deve-nait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des centres commercials de ban-lieue par des interventions tactiques : les hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archi-pel d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa végétation abondante, sa tran-quillité, ses grands espaces. Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les consommateurs et les résidents des quartiers avoisi-nants se retrouvent alors dans des espaces inadap-tés et peu accessibles à l’échelle du piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux pré-cis et sous-utilisés d’un stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y promènerait d’îlots en îlots, les cases de sta-tionnement faisant désormais place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’inter-vention veut faire réfléchir, mais surtout donner en-vie aux citadins d’agir pour transformer les station-nements ; l’espace public de notre temps.
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h o t s p o t
David Kirouac, Sarah Landry, Lysanne Garneau, & Adnan BoursasLa Ville Créative __ Atelier/Laboratoire de Design Urbain A-2013
Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
stationnements ; l’espace public de notre temps.
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surplomber
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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain
Diffusion de l’intervention tactique
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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
stationnements ; l’espace public de notre temps.
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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain
Diffusion de l’intervention tactique
monotonie du parking
nouvel espace désorganisé
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patinage hivernal
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mobilité accrue entre les pôles d’intensité
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Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
stationnements ; l’espace public de notre temps.
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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain
Diffusion de l’intervention tactique
concert extérieur
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Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain
Diffusion de l’intervention tactique
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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
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stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
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Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
stationnements ; l’espace public de notre temps.
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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain
Diffusion de l’intervention tactique
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espace d’attente couvert
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Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des
centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les
hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des
stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces
publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel
d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.
Solitude
L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa
végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.
Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent
accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements
disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de
la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui
habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré
qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les
consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent
alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du
piéton.
Intervention
L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un
stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences
singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y
promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais
place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et
sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à
découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui
favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait
naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts
d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Réconciliation
Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la
banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est
pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,
mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les
stationnements ; l’espace public de notre temps.
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maquette conceptuelle
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DAVID KIROUACARCHITECTURE
D.KIROUAC@LIVE.CA1.418.575.6660
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