de la recherche d'information aux pratiques scientifiques : vers de nouveaux collaboratoires
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OLIVIER ERTZSCHEID
Maître de Conférences en
Sciences de l’Information et de la Communication.
Université de Nantes .- IUT de La Roche sur Yon
Laboratoire DOCSI (Université de Lyon)
Contact : olivier.ertzscheid@gmail.com
Site : http://www.Affordance.info
« For these academics, blogging isn't a hobby; it's an integral part of their scholarly identity ».
The New-York Sun. Nov 2005« les champs disciplinaires sont traversés par des hétérogénèses de plus en plus
puissantes » « les dimensions collectives de la production, circulation, consommation des savoirs sont
en voie de différenciation accélérée. »Jean-Max Noyer
Culture informationnelle & institutions
Séminaire du CERSIC. Rennes. 20 Avril 2007
De la recherche d'information aux pratiques scientifiques :
vers de nouveaux collaboratoires.
Résumé de l’intervention :L'émergence du phénomène du web 2.0, des nouveaux outils d'accès à l'information qu'il propose, des nouveaux types de contenus qu'il met en ligne, et des nouveaux protocoles de filtrage et de validation qu'il abolit ou transcende, interroge les pratiques actuelles de formation à l'IST.Parmi d'autres, le phénomène des blogs d'experts/de chercheurs gagne le domaine de l'enseignement en général et de l'université en particulier. Des institutions, des composantes, des formations, des services, des communautés scientifiques, mais aussi des enseignants-chercheurs ouvrent de nouveaux espaces de paroles, mettant en œuvre de nouvelles dynamiques de collaboration. Ces nouveaux collaboratoires, sous l'angle des rapports entre science et société, permettent d'articuler différemment un grand nombre de pratiques scientifiques en terme de diffusion, de collecte, de recherche, de publication et d'enseignement.Le domaine de la culture informationnelle et de la maîtrise de l'information en particulier, et celui des sciences de l'information et de la communication en général est à la fois un terrain et un révélateur particulièrement pertinent pour analyser les problématiques sous-jacentes de ces nouveaux collaboratoires, au rang desquelles la construction d'une culture du préprint, la mise à disposition d'indicateurs adaptés, la facilitation du déploiement rapide d'expertises dispersées et la reconfiguration des champs.
Précautions oratoires
• mettre à plat les « objets » informationnels et communicationnels qu’il me semble aujourd’hui urgent de penser ou de repenser.
• Soulever des problématiques de recherche appelant une didactisation, une théorisation
• Questions et débat devraient faire le reste :-)
Mais d’abord … un petit Quizz
• Qui a dit : – « De plus en plus l'accès aux
ressources informationnelles de la science sera médiatisé par l'ordinateur. A l'heure actuelle, les conditions de cet accès sont plutôt anarchiques. Et, pourtant, il convient de bien gérer des flux, car de l'efficacité de cette gestion dépend la qualité de la science à un moment donné. »
• ??
Solution
• W.A. Turner, « Les professionnels de l'information auront-ils une place dans les collaboratoires de la recherche ? » in SOLARIS, Dossier n°2, Bibliométrie,
Scientométrie, Infométrie. (sous la dir. de) Jean-Max Noyer, 1995.
• (en ligne) http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/d02/2turner.html
• 2007 : « A l'heure actuelle, les conditions de cet accès sont plutôt anarchiques. Et, pourtant, il convient de bien gérer des flux, car de l'efficacité de cette gestion dépend la qualité de la science à un moment donné. »
// Chapitre premier //De la recherche - et de la diffusion - d’information …
Ou pourquoi il est de toute première urgence de redéfinir les
enjeux d’une culture informationnelle.
Parce que …Il était une fois l’infobésité
• Web aujourd’hui : – réalité sociale : 1 milliard d’internautes (Nielsen 2005).– Réalité documentaire : autour de 30 milliards de pages
web (Février 2007)– « l’univers numérique »2006 :
• 161 milliards de Gb (soit 161 Exabits)– chiffre x 6 d’ici à 2010 =
• 72 fois terre-soleil • 70% des données seront créées par des individus
– 3 enjeux : • IR : L’aiguille et la botte de foin (moteurs de recherche,
algorithmie, techniques de visualisation)• Maîtrise des flux en entrée• Définition d’une politique de conservation et d’archivage en
sortie
Parce que …Dérive des continents informationnels.
1995
2005
2015 ?
Web public
Web privéWeb personnel
(Desktop)Web intime
(Mail)
Quoi ?
Web public Web privé
Web personnel(Desktop)
Web intime(Mail)
Web extime(blogs)
Qui ?
Web public Web privé
Web personnel(Desktop)
Web intime(Mail)
Web extime(blogs)
? Pourquoi ?
indexé
non-indexé
Parce que …Confusion des pratiques informationnelles
chercher communiquer Tagger / indexerorganisers’orienter partager
talk
earth
printorkut
API’s
Parce que …Logiques marchandes & Classificatoires.
• Etude Pew Internet Février 2005
• 92 % font confiance aux moteurs
• 68 % pensent que les moteurs sont des "sources d'information légitimes et non-biaisées"
• 1 p. sur 6 est consciente de l'existence de liens sponsorisés et d'informations commerciales dans les résultats des moteurs ...
• - 44 % n'utilisent qu'un seul moteur
• - 57 % des gens interrogés ignorent que les moteurs conservent des données relatives à la (leur) navigation (tracking) et que ces données peuvent être réutilisées dans un cadre commercial.
Parce que …Pratiques documentaires scientifiques problématiques
• Google Scholar : usages dominants• 72 % des universitaires utilisent le moteur
Google pour leurs recherches d’articles scientifiques (Swan & Brown, 2005).
• L’INIST, premier fournisseur français de documents de recherche : Google Scholar comme moteur d’accès
• Même la BNF, dont on connaît les positions de son président, utilise Google comme moteur de recherche au sein de sa propre interface .
Parce que …« Les conditions de cet accès sont plutôt anarchiques »
chercher communiquer Tagger / indexerorganisers’orienter partager
services
Accès (wifi)
Mots clés
livres
laptop
téléphonie
???
Quels croisements ?(BdD « intentions »)
Quelles logiques ?« Donner accès » ou
« prendre ‘des » parts » ?
Quels modèles ?Otlet ou Wall Street ?
Quels référents ?Quelles limites?
Logiques classificatoires
Log
ique
s m
arch
ande
s
Parce que …Moteurs comme artefacts socio-techniques posent
problème
• Modèles qui sous-tendent la manière dont s'organisent les informations et les connaissances de cet écosystème documentaire, à l’échelle de la planète connectée
• Google = 75% de l’ensemble des recherches effectuées en France (50% aux EU)
• Un ordre qui, chez Google comme chez tous les moteurs majeurs, est encore celui de la « liste » (Goody, 1979) : – « [les listes] permirent non seulement de fixer en l’état un savoir
mais aussi de poser des problèmes de classification au point d’atteindre les limites extrêmes d’un certain type de compréhension du monde. » [Goody 79 p.169]
Parce que …La pertinence n’est rien.
• chacun jugera de la « pertinence » d’un résultat à l’aune :– de sa seule subjectivité – et du contexte de tâche dans lequel
s’inscrit sa recherche
• Ex. de requête Nazi.
Parce que …L’héritage bibliométrique est galvaudé
• nombre de citations d’un article scientifique (Garfield)• nombre et de la pertinence des pages qui la citent
(backlinks) chez Google et les autres• Transposition ? Oui mais :
– Bibliométrie : filtres éditoriaux « naturels » de l’édition scientifique sont garants d’une limitation des biais sur l’aspect qualitatif des résultats,
– Web : absence de filtres et de médiations documentaires scientifiques et spécifiques
usages : la part belle à des logiques d’errance – au mieux – ou de détournement – au pire
Parce que …Experts et profanes sont dans le même « sac »
• Profane : – aucune clé de lecture hors celle d’une « pertinence » entièrement
subjectivée. – + pratiques de recherche empiriques – + très peu de mots-clés– + très rarement au delà de la première page-écran– + sous utilisation de recherche par champ
• "découvre" plus qu'il ne "recherche" de l'information. • Expert :
– dispose de « clés » interprétatives pour décoder les logiques sous-jacentes à l’affichage de résultats,
– MAIS– opacité entretenue des algorithmes et des métriques– part d’aléatoire, de fortuit dans le va-et-vient entre les requêtes
déposées et les résultats retournés.
Parce que …Redocumentarisation
• Manuel Zacklad & Travaux RTP-Doc: – "Redocumentariser, c’est documentariser à nouveau un document ou
une collection en permettant à un bénéficiaire de réarticuler les contenus sémiotiques selon son interprétation et ses usages à la fois selon la dimension interne (…) ou externe (…). Dans ce contexte, la numérisation offre des opportunités inédites pour la réappropriation des documents et des dossiers en vue de satisfaire les intérêts de nouveaux bénéficiaires."
• « Est » aujourd’hui document ou « est » de nature documentaire : – toute trace, inscription, support, flux ou échange numérique, – à compter du moment où celui-ci apparaît, même de manière fugitive
ou volontairement éphémère sur le réseau
Wikipédia & Archive
• Trace documentaire mémorable• Redocumentarisation
– (parfois autoréférentielle)
• Foucault : – « Par archive, j’entends d’abord la masse des
choses dites dans une culture, conservées, valorisées, réutilisées, répétées et transformées. Bref toute cette masse verbale qui a été fabriquée par les hommes, investie dans leurs techniques et leurs institutions, et qui est tissée avec leur existence et leur histoire.»
Parce que …
• Autorité n’est pas notoriété• Affluence n’est pas influence• Publicité n’est pas légitimité
Définition
• « Folksonomies désignent – un processus de classification collaborative– par des mots-clés librement choisis– Ou le résultat de cette classification. » (Wikipédia)
Folksonom’IST & Bases de données
• Meilleur des deux mondes ?
Problématiques ouvertes
• « indexabilité » de l’actuelle masse documentaire (dans laquelle tout est document, y compris … nous)
• Bibliothéconomie de masse• Horizon de l’indexation :
– Question n’est plus celle de l’autorité (qui a autorité pour indexer)
– ni même de l’expertise (qui a compétence pour indexer),
– mais celle de l’usage (qui a besoin d’indexer).
Pour toutes ces raisons …// Fin du chapitre premier //
Il est de toute première urgence
que l’Institution redéfinisse les enjeux
d’une culture informationnelle.
// Chapitre second //(de la recherche d’information)
… aux pratiques scientifiques …
Ou comment et pourquoi la redocumentarisation
impacte durablement
les pratiques scientifiques
PRATIQUESsCIENTIFIQUEs
chercherenseigner publierPartager/collaborer
De quoi parle-t-on ?
pRatiquesScientifiqueS
chercherenseigner publierPartager/collaborer
COLLECTE
VALORISATION
pRatiquesScientifiqueS
chercher enseigner publier Partager/collaborer
COLLECTE
VALORISATION
pRatiquesScientifiqueSCOLLECTE
VALORISATION
Fertilisation-croisée
1 <=> 1
1 <=> n
n <=> n
Avec …1 = moiN = étudiants, collègues, « collège invisible » …
Une Isegoria scientifique ?
• Trois grands principes de démocratie d’Athènes : – isonomia, égalité devant la loi, – isokrateïa, l'égalité des pouvoirs – isègoria, l'égalité de la parole.
• « isègoria » : – était le droit à la parole pour tous : chaque citoyen pouvait
intervenir à tout moment du débat, pour dire ce qui lui tenait à coeur, et ce droit était considéré comme sacré.
• Blogs de chercheurs, d’enseignants, de doctorants …• Nouvelle isegoria « scientifique » ?
Qui bloggue ? Des individus.
• Enseignants chercheurs (MdC, Profs, Prag …)
– Toutes disciplines (Historiens, Economistes (bertrand Salanie http://bsalanie.blogs.com/) …
– Bien d’autres (cf diapo suivante)
• Recteurs & Doyens & Directeurs …
– Recteur Univ. Liège http://recteur.blogs.ulg.ac.be/
– Doyen d’école de commerce http://www.deanstalk.net/deanstalk/2006/02/why_deans_shoul.html
– Directeur EBSI http://grds04.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/
• Etudiants avancés (Master, PhDBlogs)
– Thèse CIFRE chez DATOPS sur « Reputation Management et IE »
– http://reputation.blogspirit.com/
Beaucoup … d’individus …http://wiki.henryfarrell.net/wiki/index.php/Academic_blogs_in_French
Qui ? Des collectifs.
• Des institutions …
– EHESS : http://www.arhv.lhivic.org/,
– INRP : http://www.inrp.fr/blogs/vst/
• Des composantes : URFISTs, SCD de Rennes 1, de Toulouse 2 …
• Des formations : le blog du Master Untel
• Des services :
– le blog des ENT (http://www.ent-leblog.net/)– Pôle étudiant Université de Nantes http://toujoursplus.hautetfort.com/
• Des communautés scientifiques– Postgenomic : http://postgenomic.com/ … voir plus loin …
– Boom des blogs juridiques : • http://3lepiphany.typepad.com/3l_epiphany/2006/03/a_taxonomy_of_l.html • Dont enseignants
http://3lepiphany.typepad.com/3l_epiphany/2006/03/law_professor_b.html
La part belle aux SHS ?
• Majorité SHS : – Historiens, anthropologues, sociologues– Cas à part de Blawgosphère
• http://3lepiphany.typepad.com/3l_epiphany/2006/03/a_taxonomy_of_l.html• Etude quali/quantitative : http://www.llrx.com/features/blogosphere.htm
– près de 40% des blogs juridiques sont "affiliés" à une bibliothèque universitaire en droit
– que 35 % et des poussières publient au moins un billet par jour– que l'immense majorité de l'audience se compose de pairs (juristes,
avocats, bibliothécaires) et de professionnels (du droit et des bibliothèques ou des deux)
– Cas à part de biblioblogosphère et de l’IST• Nbre de Maîtres de conférences > Thésards, ATERS > professeurs • Universités > instituts, (grandes) écoles, organismes• Qu’y manque-t-il ? Laboratoires … Presqu’aucun auteur n’affiche son laboratoire de
rattachement. Pourquoi ??
Pourquoi ?
• Pour soi (alzheimer) • Pour Affichage & communication institutionnelle
– Blog de la présidence : http://www.unice.fr/div/blog-presidence/ • Pour FOAD
– Cours podcastés => Questions/Réponses sur Blog du cours. – Hybridation idéale distanciel /présentiel– Pionniers anglo-saxons :
• Berkeley : http://webcast.berkeley.edu/courses/feeds.php • Stanford : http://itunes.stanford.edu/
• L’université comme hébergeur : René D. Blogs – http://blogs.univ-paris5.fr/ – « L'université Paris Descartes accorde désormais à ses
enseignants chercheurs la possibilité de tenir un blog personnel avec une adresse institutionnelle. C'est un atout pour l'accès à notre capital scientifique et pédagogique. »
http://directory.edufeeds.com/
• Annuaire de pratiques scientifiques : blogs, RSS, podcast ...
// Chapitre troisième //Vers de nouveaux collaboratoires ?
Dialectique de la paillasse & de la machine à café
• On … expérimente … propose … suggère … confronte … structure aussi.
• Parfois, cela marche … mais pas toujours …
• On y passe dans la journée … On y revient …
• « Etabli scientifique »
• On y rencontre des gens, On y échange. On y crée "du réseau". • On y délivre de l'information. Parfois déjà connue, d'autres fois non. • On y commence des débats, on y entame des conversations • On y vulgarise, On y jargonne • On n'y parle pas que de travail.
Vers une composante métier ?
• Economie de la citation (facteur d’impact, publish or perish …)
– Premiers billets cités (= avec valeur de référence) dans de « vrais » articles de revues :
• Article qui cite : http://www.biologicalprocedures.com/bpo/arts/1/109/m109.htm
• Billet qui est cité : http://circadiana.blogspot.com/2005/02/clock-tutorial-6-to-entrain-or-not-to.html
• Réaction de l’auteur du billet : http://sciencepolitics.blogspot.com/2005/10/blog-post-as-scientific-reference.html
• Intérêt des blogs / citation
– Stabilité du lien.
– Adressage fixe.
– Trackback. On sait enfin EN TEMPS REEL qui parle de nos travaux !!
Générateur de citationshttp://wrt.ucr.edu/wordpress/2006/03/30/academic-citations/
Quelques limites• 1 Billet N’EST PAS un « article » CAR pas de VALIDATION• Activité scientifique N’EST PAS Publication scientifique
• 1 Billet « SIGNALE » .- « PREPARE » .- « A LA FORME » .- « DOPE » .- « INVITE A REDIGER » un article
• Question : faut-il se priver d’augmenter la VISIBILITE ET LA LISIBILITE des activités ET DES publications scientifiques ??
Cas d’école• Norvège• http://jilltxt.net/ • Depuis Octobre 2000 Jill Walker bloggue :
– (très peu) sur ses états d'âme – (plus) sur ses passions (le jeu en réseau)– (majoritairement) sur son activité de recherche et
d'enseignement : ses articles, le retour de ses lecteurs, un écho des débats avec ses étudiants, la discussion de concepts utilisés par cette chercheuse, etc.
• 6 Mars 2006 : un prix (de Fondation Meltzer) « pour sa contribution à la dissémination de la science »
• « I won a Prize for Research Blogging !!! » : http://jilltxt.net/?p=1628
3 grands enjeux
1. Construire une culture du PREPRINT
2. Disposer d’indicateurs adaptés (outils politiques de pilotage)
– http://postgenomic.com/ : masse critique de blogs (sciences du vivant)• veille scientifique fort utile.• dégager des tendances• articles les plus cités dans les billets des blogs,• pointer les "reviews" d'un article• "zeitgeist des revues les plus citées par les bloggueurs du domaine
3. Inventer de nouveaux collaboratoires– "les bloggueurs universitaires font face aux mêmes défis que les scientifiques
qui publient dans les journaux open source." Michael B. Eisen (enseignant la biologie à Berkeley et co-fondateur de la Public Library of Science)
– "So, how might a blog be peer-reviewed ? »– Réputation / Repérage / Collège invisible
Isegoria ou Adhocratie ?
• Henry Jenkins, professeur au MIT "From YouTube to Youniversity" Chronicle of Higher Education.
• "adhocratie" désignant : – "a form of social and political organization with few fixed
structures or established relationships between players and with minimum hierarchy and maximum diversity." Soit "l'opposé de l'université actuelle".
• « Youniversities »– universités fonctionnant à la manière de Wikipédia ou de
YouTube afin "de permettre le déploiement rapide d’expertises dispersées et la reconfiguration des champs »
POUR un écosystème de la blogosphère scientifique
• Publier – la valeur d'un réseau est proportionnelle au
nombre de ses membres (loi de Sarnoff)
• Communiquer: – la valeur d'un réseau est proportionnelle au
nombre de ses liens (loi de Metcalfe)
• Collaborer: – la valeur d'un réseau est proportionnelle au
nombre de groupes le composant (loi de Reed)
Pour une Institution enfin « hypertextuelle »
• 1. métamorphose (« le réseau hypertextuel est sans cesse en construction et en renégociation. »)
• 2. hétérogénéité • 3. multiplicité, emboîtement des échelles (« l’hypertexte s’organise sur
un mode « fractal », c’est-à-dire que n’importe quel nœud ou n’importe quel lien, à l’analyse, peut lui-même se révéler composé de tout un réseau (...) »)
• 4. extériorité (« Le réseau ne possède pas d’unité organique, ni de moteur interne. Sa croissance, et sa diminution, sa composition et sa recomposition permanente dépendent d’un extérieur indéterminé. »)
• 5. topologie (« Dans les hypertextes, tout fonctionne à la proximité, au voisinage. Le cours des phénomènes y est affaire de topologie, de chemins. (...) Le réseau n’est pas dans l’espace, il est l’espace. »)
• 6. mobilité des centres (« Le réseau n’a pas de centre, ou plutôt, il possède en permanence plusieurs centres. »)
.Merci.
.?. questions .?. questions .?.SAV : olivier.ertzscheid AT gmail.com
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