dependances nuisibles
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DÉPENDANCES NUISIBLES
Le tabac, l’alcool, les drogues et la cyberdépendance
L’alcool
Tabac Cyberdépendance
Drogues
DÉFINITION DE DÉPENDANCE NUISIBLE :
La dépendance c’est la consommation régulière de
produits potentiellement nuisibles à la santé ce qui créent
une dépendance nuisible à la fois physique et
psychologique. C’est-à-dire qu’on est dépendant quand on
est incapable de changer une habitude qui occupe de plus
en plus nos pensées.
Les produits nuisibles les plus répandus sont le tabac,
l’alcool et les drogue illicites. Il existe aussi une nouvelle
dépendance nuisible et c’est la fréquentation excessive
d’Internet qu’on appelle la cyberdépendance.
LE TABAGISME : La plus mortelle des dépendances
Composition de la fumée d’une cigarette :
La fumée de cigarette est un aérosol, un mélange de gaz et de particules qui contient 4 000 substances, dont plus de 40 sont cancérigènes. Une cigarette contient du tabac, de la nicotine, des agents de saveur et de texture : c’est ce qu’on lit sur les paquets de cigarettes. Ce qu’on ne sait pas toujours, c’est qu’une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique. Sa combustion provoque la formation de très nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome).
LES EFFETS DE LA FTE SUR LA
SANTÉ le cancer des poumons (risque accru de 18 à 32 %).; le cancer du sein chez les femmes plus jeunes (préménopause) ; le cancer des sinus nasaux ; les maladies cardiovasculaires (risques accrus de 20 à 50 %); la réduction du poids de naissance (20 à 100 g) et le faible poids de
naissance (risques triplés chez les enfants de mère fumeuse) ; la mort subite du nourrisson ; l’asthme (apparition et aggravation) ; les problèmes respiratoires (chez les enfants notamment : risques
augmentés de 26 à 113 %, tant d’apparition que d’aggravation) ; la diminution de la capacité respiratoire ; l’irritation des yeux, du nez et de la gorge ; l’otite chez les enfants.
MORTALITÉ
Selon l’Organisation mondiale de la santé, une personne meurt
d’une affection liée au tabac toutes les 6,5 secondes. Dans le
monde, plus de 5 millions de personnes en meurent chaque année,
et le nombre des victimes devrait doubler au cours des vingt
prochaines années pour passer à près de 10 millions en 2020.
Chaque année, la fumée de tabac tue plus de 800 personnes non
fumeuses au Canada. Au Québec, on estime que 63 personnes non
fumeuses sont emportées par un cancer du poumon relié à son
inhalation et que 145 autres meurent de maladies cardiaques la
mettant en cause.
POUR EN FINIR AVEC LE TABAC
Quelques conseils :
D’abord évaluer votre niveau et votre degré de dépendance.
Demandez-vous quand et pourquoi vous fumez.
Ne pas attendre la méthode miracle pour passer à l’action.
Prendre la décision de cesser de fumer au bon moment.
Faites de l’exercice. (Elle combat le stress, aide à maintenir son poids corporel, enlève l’idée de toujours fumer.)
L’ALCOOL : Quand la coupe déborde
Lorsque l’alcool est consommé modérément,
il peut être bénéfique pour la santé. Il nous aide à nous détendre en relâchant nos muscles. Il nous protège contre les maladies cardiaques en augmentant le bon taux de bon cholestérol dans le sang et en rendant le sang plus liquide. Par son action sur le taux de sucre, il réduirait aussi les risques de diabète de type 2 et de dégénérescence maculaire (maladie de l’œil pouvant entraîner la perte de la vue.
Lorsque l’alcool est consommé sans modération, il perturbe le jugement, affecte la coordination, ralentit le temps de réaction et rend téméraire. Prendre le volant dans ces conditions augmente de 40% les risques d’accident de la route, et si ce dernier ce produit, trois fois sur dix il est mortel et deux fois sur dix il cause des blessures graves.
L’ALCOOL DANS LE CORPS
Non seulement l’alcool se diffuse rapidement, mais il se répartit
facilement dans tous les organes du corps. En effet, les molécules
d’alcool ont la particularité d’être très petites et de se dissoudre aisément
dans l’eau et le gras les constituants du corps humain. Par conséquent,
elles n’ont pas besoin d’être transformées par des enzymes de digestion
pour passer dans le sang, ce qui explique la rapidité de sa diffusion.
Les alcools dont la concentration est supérieure à 20 % irritent les
parois de l’estomac, retardant l’ouverture de la valvule pylorique qui
permet le passage de l’alcool de l’estomac à l’intestin grêle. Une
personne qui prendrait coup sur coup plusieurs consommations à forte
teneur en alcool rapidement pourrait ressentir tardivement les effets de
l’alcool.
L’ALCOOL DANS LE CORPS
La majeure partie de l’alcool (90 %) est éliminée par le
métabolisme. C’est le foie qui est le grand responsable de la
transformation de l’alcool absorbé.
Effets engourdissants : Au fur et à mesure que le taux d’alcool
augmente dans le sang, les effets s’étendent aux centres moteurs et
sensoriels du cerveau. Des troubles de motricité et de coordination
apparaissent ; le temps de réaction augmente.
Agressivité : Lorsqu’une personne commence à être intoxiquée,
son langage, sa pensée et ses sens sont affectés. La diminution des
capacités cognitives et verbales qui permettent de résoudre les
conflits augmente d’autant les risques d’agressivité et de violence.
L’ALCOOL DANS LE CORPS
Vomissement : La partie du cerveau qui contrôle les vomissements est touchée en raison de l’alcool et de l’acétaldéhyde qui circulent dans le système sanguin.
Déshydratation : L’alcool affecte aussi la glande pituitaire du cerveau. De façon plus précise, les reins ne réabsorbent plus suffisamment d’eau des urines et le corps élimine plus d’eau qu’il en absorbe. Une personne présente alors des symptômes de déshydratation, dont de la fatigue, des douleurs dans le dos et la nuque de même que des maux de tête.
En ce qui concerne la circulation sanguine, l’alcool entraîne une dilatation des vaisseaux sanguins sous la peau, ce qui produit une augmentation de celle-ci. La dilatation des vaisseaux sanguins entraîne une perte de chaleur et une diminution de la température du corps.
LES EFFETS DE LACONSOMMATION ABUSIVE
D’ALCOOL
Qu'ils aient un problème de dépendance à l'alcool ou de
consommation excessive, les alcooliques risquent d'endommager à
peu près tous les organes de leur corps. En fait, les effets délétères
de l'alcool peuvent avoir un impact néfaste sur tous les systèmes de
l'organisme : les organes internes (foie, pancréas, oesophage,
estomac et intestin), la circulation sanguine (artères, coeur et
système cérébrovasculaire, le système nerveux, la santé mentale et
même sur le foetus. Les intoxications à l'alcool engendrent aussi des
problèmes sociaux pouvant avoir de graves incidences médicales.
LES EFFETS DE LACONSOMMATION ABUSIVE
D’ALCOOL
L’alcool constitue aussi un risque
d’attraper ou de donner un ITSS, de se livrer à la violence verbale et
physique et même de mourir d’une intoxication grave ( plus de 300mg
d’alcool dans le sang). C’est ce qui arrive souvent lors de calage.
Quand l’abus d’alcool devient chronique, la santé mentale et physique
en est sérieusement affectée. Malnutrition, cirrhose du foie,
hypertension artérielle, perte de mémoire, cancer de la bouche ou de la
gorge, intoxication du fœtus pendant la grossesse, problèmes
conjugaux et familiaux, état dépressif, relations désastreuses avec les
autres, comportement antisocial … et plusieurs autres conséquences.
EXEMPLES DE CONSOMMATION
Les cidres (de 1% à 7%)
Les bières légères ( Bud Light, Molson M, Coors Light)
Les bières plus fortes (Budweiser, Molson Export et Dry, Labatt)
Les vins (de 8% à 20%, en général autour de 12 %) rouges, blancs, rosés ou pétillants.
Les spiritueux (à partir de 15 %) Cognac, Amaretto, Rhum, Tequila, Vodka , Sambuca, Whisky, etc.
LE TAUX D’ALCOOLÉMIE
Conduire avec un certain taux d’alcool dans le sang est
maintenant considéré comme un acte criminel. Au Québec, la loi
qui interdit strictement la conduite avec facultés affaiblies fixe
l’alcoolémie tolérée au volant à 80 mg d’alcool par 100 mL de
sang (0,08) et à 0 mg dans le cas d’un permis probatoire. Après
deux consommations en une heure, le taux de 0,08 est souvent
atteint. Une consommation est l ’équivalent d’un verre de bière
(340 mL, ou 12 oz), de vin (125 mL, ou 4,5 oz) ou de spiritueux
(40 mL, ou 1,5 oz).
LES DROGUES ILLÉGALES :DE PLUS EN PLUS DURES
Une drogue, c’est une substance qui agit sur le psychisme d’une personne en modifiant son fonctionnement mental, donc ses perceptions, son humeur, sa conscience et son comportement.
Certaines drogues sont permises par la loi tel que l’alcool, le tabac, les antidépresseurs et les stabilisateurs de l’humeur.
Certaines drogues sont toutefois interdites selon la loi tel que la cocaïne, l’héroïne, l’ecstasy, le cristal meth et le cannabis (sauf sur ordonnance).
Le taux de consommation de cannabis est plus élevé chez les 15 à 24 ans que chez les 25 et plus, soit (32,2% contre 7,3%).
QUAND LA CONSOMMATION DEVIENT UN PROBLÈME
Les motivations qui mènent les jeunes à consommer sont
nombreuses : chercher le plaisir, faire comme tout le monde,
épater ses amis, tenter de nouvelles expériences, tromper son
ennui, se défouler, combattre sa timidité, etc.
Le premier problème lié à la consommation de drogues, c’est de
ne pas connaître leur contenu et le deuxième, c’est que cette
dépendance peut causer de graves ennuis à la personne. La
victime peut subir des torts physiques, mentaux, sociaux,
émotionnels, juridiques ou économiques.
QUAND LA CONSOMMATION DEVIENT UN PROBLÈME
L’abus de drogues peut :
Accroître le risque de troubles médicaux tels que la maladie, une hygiène de vie en déroute ( mauvaise alimentation, mauvais sommeil, repos insuffisant, etc.), des blessures, une perte d’intégrité physique ou même la mort par overdose ;
Causer des problèmes personnels tels qu’une perte de motivation et de concentration par rapport aux études, problèmes au travail ou à la maison, une tendance à s’isoler;
Entraîner des problèmes avec les proches ;
Coûter cher à la société, en accroissant les besoins en services de santé.
LA CYBERDÉPENDANCE
La cyberdépendance se définit par qu’on est cyberdépendant quand on ne peut plus se passer d’Internet et qu’on est en manque lorsqu’on est pas en ligne. il est pris dans un engrenage qui l'amène progressivement à fuir la réalité.
On estime entre 6 et 15% la proportion des jeunes internautes de 25 ans et moins qui seraient devenus cyberdépendants. Cette dépendance comme les autres précédentes sont nuisibles pour la santé.
Les cyberdépendants en viennent à négliger :
Leur alimentation, leur hygiène personnelle, leur sommeil, leurs études, leurs amis et les proches.
LA CYBERDÉPENDANCE
Le problème de cyberdépendance ne se mesure pas au temps qu’on
passe devant l’écran d’ordinateur, car on peut être en ligne plusieurs
heures et décrocher sans difficulté une fois qu’on a terminé, ce n’est
pas être cyberdépendant. Le problème se situe au niveau du cerveau
et il met en scène la dopamine. Chez certaines personnes, Internet et
les jeux en ligne stimulent la production
de ce neurotransmetteur. Elles ne sont pas
capable de décrocher et c’est ce qui mène
à la cyberdépendance.
LA CYBERDÉPENDANCE
La dépendance affective et la compulsion dans le sexe semblent être les deux principaux moteurs qui nourrissent la cyberdépendance.
Comment décrocher :
La solution n’est pas facile aujourd’hui, car on a besoin de ces outils pour étudier ou travailler. Il faut donc que le cyberdépendant réduise sa dépendance au monde virtuel en le côtoyant chaque jour. Il faut donc qu’il réduise son temps passé sur Internet.
Pour y arriver, le cyberdépendant doit demander de l’aide de ses proches, d’un ami, mais La meilleure solution pour le cyberdépendant est de consulter un professionnel comme un psychologue ou un médecin qui l'aidera à comprendre son problème, à en identifier les causes et qui pourra l'orienter vers les ressources disponibles pour vaincre sa dépendance.
Fin !!!
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