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Locations : www.disneysurglace.fr - 0892 68 36 22 (0,34€/min)

FNAC - Carrefour - Géant - Virgin Megastore - Auchan - www.fnac.com - www.carrefourspectacles.com - Points de vente habituels

VU CETTE NUIT *

36 M E R C R E D I 1 7 O C T O B R E 2 0 0 7

L’autre visagede la Libération

� France 2, 20 h 50. L’hiverdernier, les aventures de la coura-geuse Sylvaine (Cristiana Reali) audébut du XXe siècle s’étaient ré-parties en deux épisodes intitulés« Chat bleu, chat noir », et avaientréuni peu de téléspectateurs(15,6 % puis 12,7 % seulement depart d’audience). Pour la suite,« Epuration », le réalisateur Jean-Louis Lorenzi a donc sagementdécidé de concentrer l’action surun seul épisode. Bien lui en a pris,d’autant que les événements ra-contés, la libération de la Franceen 1944 et les premières révoltesdes habitants contre l’occupant, serévélaient riches en intensité dra-matique.

On retrouvait donc Sylvaine àSaint-Roch, un village de Corrèze,contrainte de cacher sa fille Mo-nika (Fiona Chauvin) et le fiancéde celle-ci, Max, un Allemand ré-sistant (David Mambouch). L’am-biance était tendue, entre soup-çons et délation, jusqu’à ladélivrance à l’annonce du débar-quement de Normandie. Lesscènes de chasse aux sorcières, oùles supposés collabos étaient jetésen pâture à la colère du village,étaient alors particulièrement poi-gnantes. Femmes tondues, mili-ciens lynchés, curés soupçon-nés… Sylvaine réussit de justesseà sauver sa fille et son gendre, faus-sement accusés de trahison par

une amoureuse éconduite, et re-trouvait son ancien mari, Auxence(Julien Baumgartner). Dommage,alors, que l’implacable analyse del’emballement populaire se ter-mine par un happy end tropconvenu.

Elsa Fouillac

A LA TELEVISION

MUSIQUE

Sinclar, Solveiget Guetta à l’honneur� Le Bobin’o (Paris XIVe), hiersoir. « C’est un premier pas, les DJsont enfin récompensés en tantqu’artistes à part entière. » En rece-vant le titre de meilleur succès inter-national décerné par ses pairs lors dela cérémonie des Burn FG DJAwards, Bob Sinclar n’a pas cachéson soulagement. Réglant quelquescomptes au passage. « Peu importeles lauréats, c’est la soirée en elle-même qui est très importante, an-nonce-t-il. Ce n’est pas encore enprime time à la télé, mais ça viendra.Il y a encore quelques années, on nepassait notre musique qu’en disco-thèque. Maintenant, on reçoit desprix. » Déjà comblées par le publicdepuis quelques années, les princi-pales têtes d’affiche ont toutes reçuleur trophée.« De cette manière, la Francecomble son retard en matière de re-connaissance de la musique électro-nique, lâche Martin Solveig. Et puis,grâce aux nombreuses catégories, lepublic a aussi pu découvrir d’autres

artistes. » Et notamment Justice, sa-cré pour son album. « C’était nos fa-voris », glissent les chanteurs ClaraMorgane et Christophe Willem, ve-nus remettre des récompenses. Sur-fant sur la vague tektonik, la soirée alogiquement débuté par une dé-monstration de cette danse désarti-culée. Un peu à l’écart dans la salle,Sonia Rolland n’a pas manqué unemiette du show proposé. « Je ne suispas une spécialiste comme monfrère Mickaël (NDLR : surnommé Def-mike) à qui j’ai offert une table de mi-xage et qui a vraiment du talent », as-sure-t-elle, convaincue.De leur côté, Sinclar, Guetta, Solveiget tous les autres avaient enfin dutemps pour se parler. « Entre nous, ily a une saine émulation, avance Sin-clar. On a tous notre propre style. »Entré après la cérémonie, vers mi-nuit, le public a d’ailleurs pu profiterdu talent de chacun aux platines.Jusqu’au bout de la nuit.

Florian Loisy� Le Zèbre, Paris (XXe), hier 23 h 30. Gare à toiBelleville, Memphis était bien près de t’annexer hiersoir. Lâcher de rouflaquettes, costumes cloutés et ba-nanes outrancières… Les sosies d’Elvis sont arrivés enville. Avec une juste dose de Las Vegas attitude. Carmême s’ils présentent une ressemblance plus oumoins furieuse avec le King, Eryl Prayer, Christian Gil,Freddy Ley, Nick Cavan, Chris Agullo, Marc Davisley,Jess Wade, Bill Looking et Tino Valentino restent debons franchouillards. Qui ont célébré, par un concertau Zèbre, leur apparition dans le beau livre « Dans lapeau d’Elvis », signé d’Isabelle Bonnet et de notre colla-borateur Renaud Saint-Cricq*. Avec charcutaille, painde mie, fromages et rouge qui tache au buffet. La vie, lavraie, en pleine continuité avec le livre, où l’on décou-vrait dix-huit sosies photographiés dans leur intérieur,entre canapé défraîchi et animal de compagnie.Habitué à rejoindre ses shows en limousine, l’impres-sionnant Christian Gil avait un peu « perdu ses re-pères » dans l’intime et décalé cabaret duXXe arrondis-sement. De quoi lui donner une émouvante dose detrac avant de monter sur scène, pour faire jouer sontimbre de velours et sa silhouette massive. Entre deuxslows avec son coauteur sur « Love me Tender », Isa-

belle Bonnet savoure. « On voulait présenter une partiede nos Elvis et que tout le monde s’amuse. On s’en foutde ne pas avoir Amanda Lear, on n’est pas trop les amisdes vedettes. » D’autant qu’ils ont dégainé un invité en-core plus classe : la « Nouvelle Star » Julien Doré, déjàauteur de leur préface. « Le principe du sosie, commecelui du karaoké, me touche au plus profond de moi-même, sans cynisme aucun », confie-t-il avec un sé-rieux papal, raccord avec sa toute fraîche barbe chris-tique. « C’est une émotion qui me rattrape, au premierdegré. Même si tout ce qui se rapporte à Elvis est rem-pli de codes populaires et prédigérés, il y a une vraiesincérité, ici. Ça me fascine, d’autant que le rôle de so-sie n’est sûrement pas évident à porter psychologique-ment. » Alors respect, même (surtout) devant les inter-mèdes de ventriloquie et les blagues un peulaborieuses de Tino Valentino. « C’était à prendre ou àlaisser, ça fait partie du jeu », sourit Isabelle Bonnet.« Ils ont eu assez de tendresse pour tout accepter denous. Alors n’est-ce pas nous qui sommes un peusnobs ? »

Charlotte Moreau

(*) Editions le Parisien-Aujourd’hui en France,96 pages, 14,90 �.

EDITION

Elvis revient et il s’appelle Christian

Cristiana Reali interprèteSylvaine, une mère de famille,pendant la Seconde Guerremondiale. (FRANCE 2/JEAN PIMENTEL.)

LE BOBIN’O, PARIS (XIVe), HIER SOIR. Le DJ David Guetta (à droite) areçu des mains de Christophe Dechavanne et de Clara Morgane le trophéedu meilleur single avec son titre « Love is Gone ». (LP/ARNAUD JOURNOIS.)

LE ZEBRE, PARIS (XXe), HIER SOIR. Lors de la soirée pour lancer leur livre « Dans la peau d'Elvis », Renaudde Saint Cricq et Isabelle Bonnet (au centre) étaient entourés de sosies du King. (LP/AURELIE AUDUREAU.)

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