felix vallotton 1865 – 1925 verdun 1917 felix vallotton 1865 – 1925 eglise de souain 1917

Felix Vallotton 1865 – 1925 Verdun 1917

Felix Vallotton 1865 – 1925 Verdun 1917

Felix Vallotton 1865 – 1925 Eglise de Souain 1917

Fin septembre 1918, la 151e division d’infanterie dont faisait partie le régiment d’Eugène Lemaire (grand-père de Dominique Thiébaut Lemaire) a pris d’assaut, avec l’aide des chars, les redoutables lignes allemandes de la zone de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Quatre familles dans les guerres, p.55).Dans la même zone de combats sont morts pour la France en 1915 le Breton Joseph Kerhervé à Perthes-lès-Hurlus (p.121), soldat au 31e régiment territorial d’infanterie, et le Breton Vincent Charles Rivier (p.119), soldat au 127e régiment d’infanterie, au Mesnil-lès-Hurlus, village anéanti par les combats, où est mort aussi (p.25 et p.169) l’Alsacien Daniel Scheurer, de la famille des industriels imprimeurs de tissu à Thann.

Mathurin Méheut 1882 – 1958 L’Exécution capitale

Mathurin Méheut 1882 – 1958 La 19e DI s’en va

Mathurin Méheut 1882 – 1958 L’entrée d’une tranchée

Mathurin Méheut 1882 – 1958 La fatigue

La guerre de 1914-1918 a fait se rencontrer des hommes de diverses provinces françaises et leur a fait connaître des régions qui n’étaient pas les leurs. Le peintre d’origine bretonne Mathurin Méheut (Lamballe 1882-Paris 1958), qui avait déjà acquis une large expérience du monde (Paris, Hawaï, le Japon), a été incorporé en 1914 au 136e RI à Arras dont il a représenté les destructions, puis il a été affecté à partir de 1916 au service topographique et cartographique. Il a réalisé de nombreux croquis de guerre qu’il appelait des « croquetons » et qu’il envoyait chaque jour à sa femme et à sa fille.

La guerre de 1914-1918 a fait se rencontrer des hommes de diverses provinces françaises et leur a fait connaître des régions qui n’étaient pas les leurs. Le peintre d’origine bretonne Mathurin Méheut (Lamballe 1882-Paris 1958), qui avait déjà acquis une large expérience du monde (Paris, Hawaï, le Japon), a été incorporé en 1914 au 136e RI à Arras dont il a représenté les destructions, puis il a été affecté à partir de 1916 au service topographique et cartographique. Il a réalisé de nombreux croquis de guerre qu’il appelait des « croquetons » et qu’il envoyait chaque jour à sa femme et à sa fille.

Georges Victor-Hugo 1868 – 1925Renforts attendant l’heure de l’attaque 1915

Georges Victor-Hugo 1868 – 192518 décembre 1915

Agents de liaison surpris par une fusée éclairante

Georges Victor-Hugo 1868 – 192529 septembre 1915

Attaque Navarin

Le dessinateur et aquarelliste Georges Victor-Hugo (1868-1925) est, avec sa sœur Jeanne, l’un des deux petits « héros » de L’Art d’être grand-père de Victor Hugo. Il est le père de Jean Hugo, peintre et décorateur de théâtre et de cinéma.Il s’est représenté comme l’un des deux personnages du dessin intitulé : « agents de liaison surpris par une fusée éclairante », en précisant : « à droite c’est moi ; je serre les fesses ».

Le dessinateur et aquarelliste Georges Victor-Hugo (1868-1925) est, avec sa sœur Jeanne, l’un des deux petits « héros » de L’Art d’être grand-père de Victor Hugo. Il est le père de Jean Hugo, peintre et décorateur de théâtre et de cinéma.Il s’est représenté comme l’un des deux personnages du dessin intitulé : « agents de liaison surpris par une fusée éclairante », en précisant : « à droite c’est moi ; je serre les fesses ».

Robert Kammerer 1882 – 1965 Thann 1916

Robert Kammerer 1882 – 1965 Thann 1916

Le milieu des dessinateurs industriels qui élaboraient les modèles pour l’impression sur étoffes, notamment dans la région de Thann, a produit plusieurs artistes dont certains sont connus, tels le peintre « nabi » Filiger (Thann 1863-Plougastel 1928) et Charles Walch (Thann 1896-Paris 1948). Moins connu, Robert Kammerer (1882-1965), né à Thann, élève de l'École de dessin industriel de Mulhouse, puis de l'École des Arts décoratifs de Strasbourg, professeur de dessin au collège de Thann, peintre des Vosges, mérite mieux que l’oubli où il se trouve actuellement. Robert Kammerer et Charles Walch ont laissé des témoignages sur Thann en 1914-1918 (Quatre familles dans les guerres, p.26-27).

Otto Dix 1891 – 1969 Eau –forte « Der Krieg » 1924

Otto Dix 1891 – 1969 Triptyque La Guerre 1928 - 1932

Otto Dix (1891-1969), peintre allemand qui a fait partie des mouvements de l'Expressionnisme et de la « Nouvelle Objectivité », s’est engagé comme volontaire en 1914, et a participé à plusieurs campagnes en Champagne, dans la Somme et en Russie. L’une de ses œuvres témoignant le plus fortement de ses expériences guerrières traumatisantes est le portefeuille de cinquante eaux-fortes, « Der Krieg », publié en 1924. Enseignant les beaux-arts à l’université de Dresde, il perd ce poste après la prise du pouvoir par les nazis en 1933, étant considéré par eux comme un «bolchévique de la culture ». En 1937, ses œuvres sont déclarées « dégénérées ». Quelque 170 d'entre elles sont retirées des musées et une partie est brûlée ; d'autres sont exposées lors de l'exposition nazie « Entartete Kunst » (Art dégénéré). Il doit servir sur le front occidental en 1944-1945, et il est fait prisonnier en Alsace par les Français.

Portrait d’Otto Dix en 1925 par Sergio Birga 1975

Otto Dix dessine en 1966 le portrait de Sergio Birga

Peinture de Sergio Birga en 2006

Portrait de Sergio Birga par Otto Dix 1966

Otto Dix a influencé Sergio Birga qui a fait trois séjours en Allemagne (en 1965, 1966, 1976) pour y rencontrer plusieurs peintres expressionnistes, Heckel, Meidner, Kokoschka. Plus particulièrement, Otto Dix et Conrad Felix Müller lui ont prodigué leurs conseils et ont échangé avec lui des portraits.

Otto Dix a influencé Sergio Birga qui a fait trois séjours en Allemagne (en 1965, 1966, 1976) pour y rencontrer plusieurs peintres expressionnistes, Heckel, Meidner, Kokoschka. Plus particulièrement, Otto Dix et Conrad Felix Müller lui ont prodigué leurs conseils et ont échangé avec lui des portraits.

Charles Walch 1896 – 1948Lavis

Pendant le bombardement Thann 1918

Charles Walch 1896 – 1948

Le Coq 1945

En 1937, Charles Walch commence à recevoir des récompenses (médaille d’or de l’Exposition universelle de Paris) et à vivre de son art. Il est très affecté par la débâcle de 1940. Son début de notoriété attire à lui d’autres peintres (Georges Rouault, François Desnoyer, Jean Bazaine ou encore Marcel Gromaire). A partir de 1942, il joue un rôle lmportant au Salon d’automne. Il réalise un coq flamboyant (gouache) qui sert d’affiche pour ce salon en 1945 et qui est considéré comme un symbole de la victoire sur l’Allemagne. Walch meurt subitement fin 1948.

En 1937, Charles Walch commence à recevoir des récompenses (médaille d’or de l’Exposition universelle de Paris) et à vivre de son art. Il est très affecté par la débâcle de 1940. Son début de notoriété attire à lui d’autres peintres (Georges Rouault, François Desnoyer, Jean Bazaine ou encore Marcel Gromaire). A partir de 1942, il joue un rôle lmportant au Salon d’automne. Il réalise un coq flamboyant (gouache) qui sert d’affiche pour ce salon en 1945 et qui est considéré comme un symbole de la victoire sur l’Allemagne. Walch meurt subitement fin 1948.

La Bresse 1944-1945 La destruction

La Bresse 1944-1945 La destruction

Dans La Bresse cité vosgienne martyre sous l’occupation allemande (1946), l’instituteur Gaston Cuny a décrit les destructions des 13 et 14 novembre 1944 :« Dans l’après-midi, au-dessus de La Bresse, s’élèvent des colonnes de fumée épaisse, les explosions se succèdent sans arrêt. Ce ne sont pas des obus qui arrivent. Nous comprenons alors que les Allemands veulent tout détruire…« Pendant toute la nuit, le ciel est embrasé par les incendies… Sur les flancs de la montagne, les fermes disséminées flambent… De toutes parts, des flammes montent vers le ciel, des gerbes d’étincelles jaillissent et s’élèvent pour se perdre dans d’énormes tourbillons de fumée noire. Spectacle hallucinant : un ciel rouge feu qui, se reflétant sur la blancheur immaculée de la neige, éclaire toute la montagne jusqu’à la lisière sombre des forêts de sapins. « Le lendemain matin, 14 novembre, toujours même tableau dans la vallée : du feu, de la fumée, des explosions. » (Quatre familles dans les guerres, p.19).

Dominique Thiébaut Lemaire a publié aux éditions du

Scribe L’Harmattan trois recueils de sonnets et autres

poèmes, Aérogrammes (2010), Courts poèmes long-

courriers (2011) et Passions Premières (2012).

Les deux premiers recueils présentent un état du

monde à la fin du 20e siècle, le troisième est consacré

en particulier à la France et à quelques thèmes et

formes de sa poésie.

Sergio Birga, à qui l’on doit la gravure de couverture et

les illustrations des œuvres précédentes de l’auteur,

est né à Florence en 1940. Après des études à la Scuola

d’Arte de Florence, il étudie la gravure aux Beaux-Arts

de Paris. Ses premières œuvres ont été influencées par

l’Expressionnisme.

Il pratique ensuite une peinture dite « cultivée » et

symbolique. Puis il se tourne vers une inspiration qui

relève du Réalisme Magique. Il fait de nombreuses

expositions en France et à l’étranger.