fiches pédagogiques: les enfants et la santé
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FICHES PÉDAGOGIQUES
LES ENFANTS ET LA SANTÉ mode d’emploi
Ce programme pédagogique se compose d’une série de fiches illustrées destinées à être
utilisées dans les classes.
Ces fiches sont uniquement accessibles sur le site Internet de Médecins Sans Frontières
(www.msf.be). Elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement.
Leur format a été spécialement étudié et adapté à leur utilisation.
---
Informations
Projets Jeunesse Médecins Sans Frontières, Rue Dupré 94, 1090 BruxellesTél. 02/474 74 91 - meteor@msf.be
Merci pour votre intérêt et bonne lecture !
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Tous les enfants ont des droits notamment en matière de santé. Etre en bonne santé est un droit et, à ce titre, il
est inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant (adoptée en 1989 par l’Assemblée Générale
des Nations Unies). De cette bonne santé dépend, en effet, la croissance et le développement futur de l’enfant
dans les meilleures conditions.
Les enfants doivent donc bénéficier de la protection et des soins nécessaires à leur bien-être. En Belgique, pour
éviter que les plus jeunes n’attrapent certaines maladies, qui peuvent parfois se révéler dangereuses, il existe des
programmes de vaccination appropriés. De même, en cas de problèmes de santé, les enfants doivent se rendre
chez le médecin, le dentiste, l’ophtalmologue ou encore à l’hôpital.
Les soins de santé de qualité coûtant souvent chers, les autorités sanitaires belges font en sorte de les rendre
financièrement accessibles à tous, particulièrement aux enfants et aux jeunes. Ainsi, les vaccins obligatoires sont
gratuits et tous les enfants doivent se rendre à la visite médicale scolaire. Les adultes sont affiliés à une mutuelle,
qui rembourse en partie le prix d’une visite chez le médecin ou le spécialiste. Le système belge n’étant pas par-
fait, pour une certaine catégorie de personnes, les soins de santé peuvent cependant rester chers. Toujours est-il
que la Belgique dispose d’un des meilleurs systèmes de soins de santé au monde.
Dans les pays pauvres, par contre, le système de santé n’est pas aussi développé. Les soins sont souvent trop
chers et parfois même inexistants. Dans ces pays, de nombreux enfants meurent ainsi avant l’âge de cinq ans de
causes diverses, dont les principales sont la malnutrition, les infections respiratoires, les diarrhées, le paludisme,
la rougeole ou encore le sida. Or, s’ils avaient reçu les médicaments adéquats, ou mieux, s’ils avaient été vacci-
nés, ces enfants seraient peut-être encore en vie.
Déjà au cours de la grossesse, la santé est importante tant pour la mère que pour l’enfant à naître.
En Belgique, les femmes enceintes sont donc suivies par leur gynécologue ou leur sage-fem-
me. Elles reçoivent des compléments de vitamines et, grâce à des techniques modernes comme
l’échographie, elles savent comment se porte leur bébé: s’il grandit bien, ou s’il y a un risque de
complications. La qualité de ces soins permet donc, la plupart du temps, à la grossesse de se
terminer de façon heureuse.
Dans les pays en développement, les femmes enceintes ne se font pas examiner tous les mois.
Parfois, il n’y a tout simplement pas de médecin à proximité. Dans d’autres cas, l’hôpital le plus
proche est à plusieurs heures de marche. Beaucoup de femmes enceintes meurent pendant la
grossesse, pendant l’accouchement ou juste après. Dans certains pays, il y a même jusqu’à deux
cent fois plus de femmes qui meurent dans ces circonstances qu’en Belgique.
LES ENFANTS ET LA SANTÉ
FICHE 1
QUELQUES CHIFFRES
› Chaque année, près de 11 millions d’enfants meurent avant leur cinquième anniversaire faute de soins. Ils succombent à des infections des voies respiratoires, à la rougeole, le paludisme ou la diarrhée. Des maladies pourtant faciles à soigner lorsque l’enfant peut bénéficier d’un traitement et de soins adaptés.
› Chaque année, dans le monde, de 3,5 à 5 millions d’enfants meurent avant d’atteindre l’âge de 5 ans des conséquences de la malnutrition.
› Pendant leur premier mois d’existence, les bébés sont souvent sujets à des infections. 98% des nouveau-nés qui ne survivent pas sont nés dans un pays pauvre.
› Chaque année, plus d’un million d’enfants meurent du paludisme. 75% d’entre eux vivent sur le continent africain et sont âgés de moins de 5 ans.
› 1,9 million d’enfants vivent avec le VIH/sida. Or, seul 1 enfant sur 10 reçoit effectivement un traitement.
› Dans le monde, un enfant sur cinq ne dispose pas de suffisamment d’eau potable et de bonnes instal-lations sanitaires (comme des toilettes, des lavabos et des douches).
Chaque jour, 4.000 décès d’enfants sont liés à cette situation.
FICHE 2
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QUE FAIT MSF ? Médecins Sans Frontières est une organisation humanitaire médicale. Il est donc logique que la santé des enfants constitue une préoccupation majeure pour l’organisation. Le travail de Médecins Sans Frontières n’est pas d’enseigner ou de collecter des jouets. D’autres organisations s’en chargent.
MSF aide les femmes enceintes autant que possible lors de consultations prénatales, par exemple, en prenant leur tension artérielle et en leur donnant des comprimés de fer. MSF effectue aussi des tests de dépistage du sida et d’autres maladies qui peuvent s’avérer dangereuses pour leur enfant. L’organisation apprend également aux femmes à prendre soin d’elles-mêmes et de leur bébé.
MSF s’efforce aussi d’améliorer la santé des enfants ainsi que leur accès aux divers systèmes publics de soins. Ainsi, pour les enfants souffrant de malnutrition, des centres de traitement spéciaux sont mis en place. Pour lutter contre le sida ou le paludisme, l’organisation fait de la prévention, soigne les patients et plaide en faveur de médicaments meilleur marché et adaptés aux enfants. Enfin, la santé publique et les campagnes de vaccination gratuites font également partie de l’approche mise en place par Médecins Sans Frontières.
Pendant leur enfance, les jeunes enfants belges reçoi-vent quantité de vaccins qui les protègeront toute leur vie durant contre certaines maladies comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, le tétanos, la polio, l’hépatite, etc.
En Afrique, entre autres, la vaccination n’est pas auto-matique. Les enfants ne sont généralement vaccinés qu’en cas d’épidémie. Des campagnes de vaccination à grande échelle, sont alors organisées et permettent de vacciner des milliers d’enfants.
Une vaccination (ou la vaccination) prépare le système immunitaire du corps à lutter contre une maladie infec-tieuse. Un enfant vacciné contre une maladie dévelop-pe les anticorps contre cette maladie sans pour autant tomber malade. La vaccination améliore la résistance à la maladie. Elle offre une protection contre des maladies qui peuvent avoir des conséquences graves comme par exemple la rougeole.
Toutes les maladies ne peuvent, cependant, pas être évitées par une vaccination. Une bonne hygiène est donc essentielle, les bactéries à l’origine de graves ma-ladies, comme le typhus et le choléra, se propageant dans l’eau sale, les toilettes souillées et par une mau-vaise hygiène des mains.
De nombreux parasites, comme les moustiques et les mouches, peuvent également être responsables de maladies. Dans ce cas, la prévention est souvent la meilleure solution. MSF lutte contre ces vecteurs de maladies comme le paludisme en vaporisant les mai-sons avec des insecticides ou en distribuant des mous-tiquaires. Et, bien sûr, en soignant les malades.
Pour éviter la propagation de ce type de maladies, MSF travaille avec des collaborateurs spécialisés dans l’approvisionnement en eau, dans l’hygiène et dans les installations sanitaires. Ils ont des profils très variés: techniciens, ingénieurs, architectes, géologues ou en-core biologistes et sont appelés ‘Watsan’. Ces experts veillent à ce que les populations aient accès à l’eau po-table. Ils aident à la construction de toilettes, s’occupent de la gestion des déchets, mais surtout, sensibilisent à l’importance d’une bonne hygiène. Dans certaines si-tuations, par exemple après une catastrophe naturelle dans laquelle les habitants ont perdu leurs biens, MSF distribuera aussi des produits pour l’hygiène, comme des seaux et du savon.
FICHE 3
Vaccination
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Identité : Joos Van Den Noortgate, 43 ans
Formation : gradué en techniques automobiles ; ingé-nieur industriel, spécialisations en techniques de génie médical, en gestion de l’eau et de l’environnement dans les pays en développement.
Expérience chez MSF : travaille depuis début 1991 sur le terrain, d’abord comme logisticien, puis comme coor-dinateur technique et logistique et enfin comme ‘Watsan’ (expert en eau, hygiène et assainissement). Depuis dé-but 1999, travaille au siège à Bruxelles, d’abord comme conseiller technique ‘Watsan’ mobile. Aujourd’hui, est en charge de la formation des nouveaux collaborateurs et du développement de nouveaux produits et systèmes au sein de l’unité eau, hygiène et assainissement.
En quoi ce travail est-il important ? « La grande majorité des maladies qui touchent les pays
pauvres résulte d’un manque d’eau potable et de l’ab-
sence d’infrastructures sanitaires comme les latrines et
les lavabos. Souvent, les conditions de vie sont telle-
ment catastrophiques qu’il est impossible de garantir
une hygiène correcte. L’eau potable peut être contami-
née par les excréments et les déchets humains.
Le côté agréable de ce travail, c’est qu’en tant que
techniciens, nous pouvons toucher à différents do-
maines techniques et ainsi exercer une influence posi-
tive sur la santé publique, sans pour autant avoir suivi
une formation médicale spécifique. »
Quel est l’aspect le plus difficile de ton travail? « Nous travaillons souvent dans des circonstances dif-
ficiles mais c’est précisément ce défi qui me plaît: trou-
ver des solutions, chacun dans notre domaine, mais
toujours en tenant compte des missions des autres
collaborateurs comme les médecins, le personnel soi-
gnant et le personnel logistique et administratif.
Psychologiquement, le plus dur, c’est d’être confronté
à de très jeunes victimes. Les enfants sont très vulné-
rables aux maladies, mais en plus, ils ne sont pas le
moins du monde épargnés par les violences.»
As-tu un message pour les enfants d’ici ? « Économisez l’eau et, d’une manière générale, res-
pectez l’environnement. Lorsque vous savez que les
réserves d’eau de la planète sont comptées, que
97% de l’eau est de l’eau salée (et donc non potable)
et que seulement un dixième de ces 3% sont dis-
ponibles pour couvrir tous nos besoins – alors que
la population mondiale ne cesse d’augmenter – on
comprend clairement que nous devons tout faire pour
mieux utiliser ce précieux liquide. Le plus choquant
est de faire la comparaison, entre chez nous en Belgi-
que, où nous utilisons au moins cent litres d’eau par
jour et par personne, contre même pas quinze à vingt
litres dans les pays en développement. »
FICHE 3
INTERVIEW AVEC UN DES WATSAN DE MÉDECINS SANS FRONTIÈRES Joos, le watsan
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QUELQUES MALADIES MORTELLES AFFECTANT LES ENFANTS
FICHE 4
Rougeole
On la croit bénigne et pourtant la rougeole reste l’une
des principales causes de mortalité chez l’enfant avec
plus de 30 millions de cas et 900 000 décès par an
au cours de ces dernières années. Chaque minute,
un enfant meurt des suites de la rougeole, essentielle-
ment en Afrique et en Asie. Ces chiffres sont d’autant
plus choquants qu’un vaccin efficace et peu coûteux
existe depuis 30 ans.
La rougeole est une infection virale qui se transmet par
voie respiratoire (toux, éternuement) ou par contact
avec des sécrétions (salive, nez). La maladie touche,
en tout premier lieu, les enfants et se manifeste par
de la fièvre et une éruption cutanée. Les premiers
symptômes apparaissent huit à dix jours après la
contamination. Sans complications, la phase active
de la maladie dure environ une semaine.
Les risques de complications sont importants et peu-
vent se présenter sous la forme d’une pneumonie,
d’otite, de diarrhées avec risque de déshydratation
ou d’une atteinte oculaire avec risque de cécité. Plus
rarement, le virus peut toucher le système nerveux
et provoquer une encéphalite. Quand la rougeole
n’est pas traitée, elle tue de 5 à 20% des personnes
touchées. De plus, les malades traités peuvent en-
core développer des complications fatales jusqu’à 12
mois après la maladie.
Il n’existe aucun traitement contre le virus de la rou-
geole. En cas de maladie, seuls les symptômes et les
éventuelles complications peuvent être endigués par
l’administration de paracétamol, d’antibiotiques, de
pommade pour les yeux et de vitamine A. Une alimenta-
tion adaptée est parfois exigée. En effet, dans les régions
pauvres, la malnutrition est souvent une conséquence
de la rougeole, la maladie ayant affaibli l’enfant.
Un vaccin efficace et bon marché (0,32 euro par dose)
existe depuis déjà 30 ans. Une seule dose protège
un enfant toute sa vie contre une maladie extrême-
ment contagieuse et mortelle. Les épidémiologistes
estiment qu’un pourcentage de couverture vaccinale
inférieur ou égal à 85% est insuffisant. Chez nous, la
rougeole n’est plus une menace puisque le vaccin est
fortement conseillé et que la couverture vaccinale est
supérieure à 85%. Un objectif encore loin d’être at-
teint dans certains pays.
En 2008, Médecins Sans Frontières a organisé de
vastes campagnes de vaccination contre la rougeole
au Congo, au Tchad et au Niger. Au Tchad, 17.000
enfants ont été vaccinés, au Niger, 700.000. Ces
campagnes de vaccination sont difficiles à organiser.
Surtout au niveau logistique, où les défis sont énor-
mes notamment pour maintenir la chaîne de froid. Au
Congo, les équipes ont dû marcher plusieurs jours à
pied dans la forêt et camper avec le matériel de vac-
cination dans des « frigo box ». De même, le nombre
d’enfants n’est souvent pas connu d’avance et cer-
tains villages sont difficiles à atteindre.
Paludisme
Le paludisme est une des causes les plus importan-
tes de mortalité infantile dans les pays pauvres. Dans
certains pays, 90% des décès sont dus au paludis-
me. Ce sont essentiellement des enfants. En Afrique
subsaharienne, le paludisme est soupçonné d’être à
l’origine de la plupart des consultations médicales. En
2006, on estime à 247 millions le nombre de cas de
paludisme. Cette année, la maladie a surtout fait un
million de victimes chez les plus jeunes. En Afrique, un
enfant succombe au paludisme toutes les trente se-
condes. Pourtant le diagnostic est simple à poser et
des médicaments efficaces et abordables existent.
Le paludisme est une maladie parasitaire transmise
par un moustique femelle. Elle se manifeste par de la
fièvre, des symptômes grippaux et dans les cas sévè-
res par des troubles neurologiques, une anémie et des
signes d’infection grave pouvant aboutir au décès.Le parasite en cause appartient à la famille des Plas-
modium mais seul le Plasmodium Falciparum cause un
paludisme sévère. Les personnes les plus touchées par
les formes graves sont les enfants en bas âge, les person-
nes peu ou pas immunes (l’immunité se développe après
un contact avec le parasite) et les femmes enceintes.
FICHE 4
Comme le paludisme est transmis par la piqûre du
moustique, le moyen le plus efficace de prévention
contre la maladie est la moustiquaire. Médecins Sans
Frontières distribue donc des moustiquaires impré-
gnées d’insecticide pour aider les populations à se
protéger contre les moustiques.
Les médicaments les plus couramment utilisés ne
fonctionnent plus dans un nombre toujours plus grand
de régions. Depuis un certain nombre d’années, un
traitement alternatif a cependant été développé, la
combinaison thérapeutique à base d’artémisinine
(ACT) qui peut aujourd’hui sauver un grand nombre
de vies. Malheureusement, ce traitement n’est pas
encore suffisamment utilisé dans les programmes de
lutte contre le paludisme.
Ces dernières années, Médecins Sans Frontières a
cherché des solutions concrètes et efficaces pour
combattre la maladie. Elle a ainsi mis en place une
stratégie qui combine un meilleur diagnostic, un trai-
tement adéquat et gratuit à une meilleure accessibilité
géographique assurée dans les communautés par
des « agents palu ». Une méthode qui a permis de ré-
duire significativement la mortalité due au paludisme.
Pour une personne qui vit dans un contexte de pauvre-
té généralisée, même une petite contribution financière
représente déjà beaucoup. La mesure de gratuité totale
semble donc cruciale pour le patient. Sa mise en place,
au Mali, a permis de diagnostiquer et de traiter cinq
fois plus d’enfants. Malheureusement, cette gratuité ne
semble pas être à l’ordre du jour dans les politiques de
santé publique des pays pauvres.
Un diagnostic systématique est également crucial afin
de pouvoir correctement traiter le patient. Si le malade
ausculté est souvent bien atteint de paludisme, il peu
parfois arriver qu’il souffre d’une autre infection com-
me une pneumonie. En Sierra Leone, où la maladie
fait des victimes toute l’année, 30% des enfants pré-
sentant de la fièvre ont été testés négativement pour
le paludisme. Depuis peu de temps, des tests de dia-
gnostic rapide, faciles d’utilisation, sont disponibles et
offrent une réponse en seulement quinze minutes. Ils
restent cependant peu répandus.
Dans certains pays, des zones sont entièrement iso-
lées lors de la saison des pluies. La population arrive
donc difficilement jusqu’aux centres de santé. Pour
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FICHE 4
cette raison, Médecins Sans Frontières a formé des
« agents palu », qui sont choisis au sein de la com-
munauté pour effectuer les tests de diagnostic rapide
et pour distribuer les traitements contre le paludisme.
Cette approche a permis de soigner beaucoup d’en-
fants. Dans la région de Bongor, à l’est du Tchad, le
nombre d’enfants traités par an est ainsi passé de
10.000 en 2005 à 100. 000 en 2007.
Sida
Médecins Sans Frontières a réalisé un ensemble de
fiches pédagogiques sur le sujet que vous pouvez
trouver sur notre site www.msf.be, cliquez «Vous êtes
enseignant» dans la rubrique «MSF et les jeunes».
Le sida (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (qui
vient de l’anglais Acquired Immune deficiency Syndro-
me, AIDS), est le nom d’un ensemble de symptômes
consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du
système immunitaire par un rétrovirus. Le sida est le
dernier stade de l’infection par ce virus et finit par la
mort de l’organisme infecté des suites de maladies
opportunistes (maladies de la peau, tuberculose,
pneumonie). Il existe plusieurs rétrovirus responsables
du sida, chacun infectant une espèce particulière. Le
plus connu d’entre eux est le virus de l’immunodé-
ficience humaine (VIH) infectant l’Homme. Il n’existe
actuellement aucun vaccin permettant de se protéger
du virus, et les traitements antirétroviraux disponibles
actuellement ne permettent aucune guérison. Bien
qu’ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que
retarder la venue du stade « sida », en ralentissant la
prolifération du VIH au sein de l’organisme. Plus tôt le
malade commence donc son traitement, plus il a de
chances que les médicaments fonctionnent.
Aujourd’hui dans le monde, près de 35 millions de
personnes dont plus de 2 millions d’enfants sont
touchés par le sida. L’enfant a, en effet, 40% de ris-
ques d’être contaminé par sa mère in utero dans les
dernières semaines de la grossesse, au moment de
l’accouchement et de l’allaitement.
Dans nos pays, grâce à l’efficacité des mesures per-
mettant d’éviter la transmission du virus de la mère à
l’enfant, le nombre d’enfants infectés est très réduit. Le
sida chez l’enfant reste donc largement un problème
spécifique des pays pauvres où le suivi médical des
femmes enceintes est souvent inexistant, ce qui limite
grandement les possibilités de test et de mise en œu-
vre de mesures de prévention contre la transmission.
Médecins Sans Frontières essaye de prévenir cette
contamination en mettant en place des programmes
de prévention de la transmission mère-enfant (PMTCT)
dans lesquels on administre à la femme enceinte des
médicaments spéciaux pendant la grossesse, on met
l’enfant au monde par césarienne, ou on veille à ce
que la mère n’allaite pas en lui donnant du lait en pou-
dre pour bébé. Le PMTCT est une partie importante
du programme sida de Médecins Sans Frontières.
En termes de traitement, malgré certains progrès, les
possibilités restent bien plus limitées pour l’enfant que
pour l’adulte. Aujourd’hui, alors qu’il existe 42 com-
binaisons thérapeutiques destinées aux adultes, on
n’en compte qu’une seule certifiée par l’OMS pour
les enfants. Dès qu’un enfant développe une résis-
tance à une certaine classe d’anti-rétroviraux, c’est
souvent la catastrophe parce qu’il n’existe pas assez
d’alternatives de traitement.
Financièrement peu encouragées à mettre au point des
formules pédiatriques qu’elles vendront difficilement,
les entreprises pharmaceutiques tardent à mettre sur
le marché des anti-rétroviraux adaptés aux enfants.
Lorsqu’ils existent, ils sont en plus nettement plus coû-
teux que les médicaments réservés aux adultes.
Parmi les trop rares anti-rétroviraux pour les enfants,
beaucoup sont mal adaptés aux conditions de vie.
Certains se présentent sous forme de sirops. Outre
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ans
leur très mauvais goût, ils sont lourds à transporter et
nécessitent d’être réfrigérés. Ce qui complique grande-
ment les choses dans des régions où l’accès à un frigo
est loin d’être généralisé. D’autres existent en poudres
à diluer dans de l’eau, bien évidemment potable, den-
rée rare dans beaucoup de zones d’Afrique.
MSF peut se prévaloir d’une expérience de 8 ans
dans le soin des enfants. Très conscientes de la gra-
vité du problème, et parallèlement à la mise en place
de programmes systématiques de prévention de la
transmission du sida de la mère à l’enfant, les équipes
MSF ont commencé à prendre en charge des enfants
malades du sida en décembre 2000. Près de 10.000
enfants de moins de 15 ans ont ainsi reçu un trai-
tement anti-rétroviral. Même si les difficultés liées au
dépistage et au manque de variété de médicament
subsistent, la plupart répondent très bien au traite-
ment et leur état s’améliore rapidement.
Ainsi, contrairement aux préjugés fatalistes, un enfant
infecté par le sida n’est pas condamné. Mais son avenir
dépend toutefois d’un accès à des soins de santé suffi-
sants et à des traitements adaptés. Ni plus ni moins que
ce que chaque être humain est en droit de demander.
Comment les enfants séropositifs voient leur virus
Tanatswa, 15 ans : une araignée noire et blanche, avec
deux longues pattes et quatre pattes plus courtes. Elle
a aussi deux antennes et sa peau est dure comme de
la glace.
Nozipho, 15 ans : un insecte vert avec des antennes. Il
est vert car il y a du vert presque partout dans le monde
et il ressemble au VIH car « il ne choisit pas, tout le mon-
de peut l’attraper ».
Doris, 9 ans : un cafard brun qui mord. « Il est partout
et peut manger tout le monde ». Il est plein de microbes
mais on peut les tuer en « vaporisant quelque chose ».
Milantre, 15 ans : un chien bleu et blanc car « le ciel est
bleu et les nuages sont blancs. » Parfois, le chien « a le
sourire de la maladie, parfois il sourit de joie. »
Fortunate, 15 ans : un petit insecte vert avec une petit
tête qui « sourit parce qu’il croit qu’il est heureux. »
Diarrhée
Dans les pays pauvres, la diarrhée est très répandue
et est la cause de nombreux décès. La diarrhée est le
symptôme de différentes maladies infectieuses, comme
le typhus, la dysenterie et le choléra. La perte rapide
d’eau peut mener à la déshydratation et au choc. En cas
de diarrhée, il est donc nécessaire de boire beaucoup.
Non traitée, la diarrhée peut mener à la mort en quelques
heures seulement, surtout chez les nourrissons et les
jeunes enfants ainsi que chez les personnes qui ont un
système immunitaire faible ou qui sont sous-alimentés.
Les personnes qui souffrent de diarrhée sont soignées
se voient administrer un mélange sous forme de poudre
contenant du sel et du sucre et qui est dissout dans
l’eau (solution de réhydratation orale).
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FICHE 4
Médecins Sans Frontières a réalisé un ensemble de
fiches pédagogiques sur le sujet que vous pouvez
trouver sur notre site www.msf.be, cliquez «Vous êtes
enseignant» dans la rubrique «MSF et les jeunes».
Chaque année, la malnutrition aiguë entraîne la mort
évitable de plusieurs millions d’enfants aux quatre
coins du monde. À tout moment, plus de 60 millions
de jeunes enfants partout dans le monde présentent
des signes de malnutrition aiguë – caractérisée par
une perte de poids ou un amaigrissement soudains
– et sont exposés à un danger mortel grave, à moins
de recevoir des soins spécialisés.
La malnutrition est définie comme un déséquilibre
entre les apports en éléments nutritifs et les besoins
de l’organisme (croissance, métabolisme et activités
spécifiques). Lorsque les apports en nutriments sont
inférieurs aux besoins, l’organisme commence à dé-
périr. La graisse disparaît en premier, puis c’est le
tour des muscles.
La malnutrition et les maladies s’inscrivent
souvent dans un cercle vicieux. Des apports
nutritionnels insuffisants finissent par rendre
l’organisme de plus en plus sujet aux infections.
Celles-ci provoquent souvent une perte d’appé-
tit et des nausées – ce qui entraîne une réduction
de la prise de nourriture – et peuvent également
perturber l’absorption des nutriments. A son
tour, la malnutrition affaiblit le système immu-
nitaire et augmente l’incidence, la gravité et la
durée des infections. Ce cycle dangereux ris-
que d’aboutir au décès du patient.
Les jeunes enfants sont plus vulnérables face à la mal-
nutrition que les adultes. Parce qu’ils sont en pleine
croissance, leurs besoins en nutriments sont relative-
ment plus grands. Les femmes enceintes et allaitant
sont également particulièrement sujettes à la malnu-
trition, vu que la grossesse et l’allaitement requièrent
des ressources énergétiques supplémentaires.
MALNUTRITION
FICHE 5
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Il faut distinguer la malnutrition aiguë de la malnutrition
chronique, qui se définit comme un retard de croissan-
ce en taille. On parle de malnutrition aiguë, lorsqu’un
enfant ne pèse pas plus de 70 à 80% du poids moyen
d’un enfant de sa taille. Parmi la malnutrition aiguë,
on retrouve la malnutrition aiguë sévère et la malnu-
trition aiguë modérée. Le bracelet MUAC (Mid-Upper
Arm Circumference) sert à mesurer le périmètre bra-
chial (périmètre du bras) des enfants de 65 à 110 cm,
soit les enfants de six mois à cinq ans. Il donne une
première indication de l’état nutritionnel de l’enfant. Il
s’agit d’un outil important pour MSF qui permet de
détecter très vite qui est en danger de mort.
Un programme nutritionnel thérapeutique assure
le traitement médical et nutritionnel intensif de per-
sonnes souffrant de malnutrition sévère. Les enfants
atteints de malnutrition sévère avec complications
médicales (infections respiratoires aiguës, déshydra-
tation sévère, paludisme sévère, etc.) sont alors pris
en charge 24h/24h dans des centres nutritionnels
thérapeutiques. Ils y restent environ quatre semaines
et sont nourris à base de lait thérapeutique huit fois
par jour d’abord en très petites quantités. Ainsi, ces
deux dernières années, MSF a pris en charge plus
de 300.000 enfants dans ses programmes répartis
dans 22 pays.
Un traitement médical et un suivi sont indispensables
pour éviter le décès de ces patients, qui sont en réel
danger de mort. Les enfants atteints de malnutrition
sévère ne présentant pas de complications médicales
sont traités en ambulatoire (c’est-à-dire à domicile). Ils
se rendent une fois par semaine au centre nutritionnel
thérapeutique où ils seront vus par un médecin qui
vérifiera l’évolution de leur poids. Ils recevront égale-
ment le traitement médical approprié ainsi que de la
nourriture thérapeutique prête à l’emploi.
MSF utilise, en effet, généralement de la nourriture
thérapeutique prête à consommer. Ces produits
existent sous différentes formes: des biscuits hyper-
protéinés qui se mangent secs ou en porridge en y
ajoutant de l’eau; ou encore sous la forme de pâte
d’arachides très nutritive enrichie en vitamines et mi-
néraux. Un sachet de 92 grammes de pâte ou deux
biscuits contiennent 500 kilocalories. Ces produits
présentent l’avantage d’être faciles à manger pour
les enfants très affaiblis car ils apportent beaucoup
d’énergie sous un faible volume.
FICHE 5
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FICHE 5
Sheleme est une fillette de quatre ans qui habite en Éthiopie. Avec Kutuba, sa sœur jumelle, elle a été admise dans un centre de MSF spécialement conçu pour soigner les enfants sous-alimentés de l’Oromiya, une région de l’Éthiopie.
Deux petites filles avec la même robe à fleurs sont as-
sises sur l’un des matelas bleus du centre pour enfants
sous-alimentés de MSF. Contrairement à tous les en-
fants de leur âge, elles ne rient pas et ne parlent pas.
Elles regardent fixement, droit devant elles. Les deux
fillettes sont toutes les deux gravement sous-alimentées
et doivent être prises en charge de toute urgence.
Karen, le médecin MSF, examine les deux enfants.
Elle constate directement que Sheleme a des œdè-
mes. C’est pour cela que ses jambes, ses pieds
et sont visage sont très gonflés. Elle souffre de
kwashiorkor, une forme très grave de malnutrition.
Les choses ne s’annoncent pas très bien pour ses
deux filles, surtout pour Sheleme. Elle risque de mou-
rir. Il est important qu’elle garde dans son estomac
le lait spécial qu’elle a reçu durant la première phase
de son traitement.
Sheleme a déjà vomi le lait à plusieurs reprises et
parfois, elle refuse de boire. Les médecins sont in-
quiets. Ils risquent de devoir la nourrir par sonde.
Mais Sheleme est encore toute gonflée. Il est difficile
de se dire qu’elle a pu avoir l’air en bonne santé
avant de souffrir de malnutrition.
Mais maman Subo, la mère de Sheleme ne se dé-
courage pas, elle continue à lui donner du lait. Et son
acharnement porte ses fruits. Après quelques jours, les
œdèmes commencent lentement à disparaître. Et la
petite fille arrive maintenant à bouger un peu sa tête.
Dans les tentes du « stade 2 », on accueille les en-
fants qui ont retrouvé l’appétit. On leur distribue alors
des sachets qui contiennent une pâte énergétique,
une sorte de fromage aux cacahuètes dont la plupart
des enfants raffolent. Ils en reçoivent une portion trois
fois par jour et continuent à boire un lait spécial.
Ce matin, Sheleme et Kutuba sont transférées dans
ces tentes. Si tout se déroule comme prévu, les ju-
melles pourront rentrer chez elles le lendemain. Elles
seront ensuite suivies à distance par MSF.
Malnutrition : l’histoire de Sheleme
© M
SF
Sheleme dans le centre de Shashemene, Ethiopie, juillet 2008
ACTIVITÉS POUR LES ENFANTS
FICHE 6
Thèmes de réflexion pour la classe…
› Mon carnet de vaccination.
Demandez aux enfants d’apporter à l’école leur carnet de vaccination. Discutez des différentes maladies que
ces vaccins permettent d’éviter.
› Une bonne hygiène dans le respect de l’eau !
Qu’est-ce qu’une bonne hygiène pour toi ? Te laves-tu les mains avant de passer à table ? Te laves-tu les
mains après avoir été aux toilettes ? Combien de bains prends-tu par semaine ? Mais aussi : fermes-tu le
robinet quand tu te brosses les dents ? Sais-tu d’où vient l’eau du robinet et ce qu’elle coûte en réalité ?
Activité : photographier dans ton quartier des situations de manque d’hygiène.
› La pyramide alimentaire
Les friandises sont-elles autorisées dans ton école ? Manges-tu souvent des fruits ?
› Être en bonne santé
Que signifie « être en bonne santé » pour toi ? As-tu déjà été toi-même gravement malade ?
© T
im D
irven
Prépare toi-même une solution ORS et goûte-la en classe. De quoi as-tu besoin ? Un litre d’eau du robinet, une cuiller à thé de sel et huit cuillers à thé de sucre (ou huit morceaux de sucre).
Bien secouer et goûter !
Discutez du dessin de la campagne d’Accès aux médicaments essentiels de Médecins Sans Frontières.
Mots croisés
HORIZONTALEMENT
1. La forme très grave de malnutrition dont souffre la petite Sheleme.3. La maman de Sheleme et Kutuba.6. Le médecin qui suit les femmes enceintes.7. Qui n’est pas en bonne santé ?9. Cette maladie est bénigne chez nous, mais elle peut être mortelle pour des enfants très faibles dans les pays en
développement.10. Le médecin qui soigne les yeux. 12. Avant la guerre civile qui a fait rage dans ce pays européen, la vie de ses habitants ressemblait fort à celle des
Belges. 13. Cette terrible catastrophe naturelle a fait d’innombrables victimes, notamment en Indonésie.17. Dans les pays en développement, les enfants malades n’ont pas souvent la possibilité d’y aller pour se faire
soigner. 18. Quand une maman est contaminée par le sida, cette technique permet de mettre son enfant au monde tout en le
protégeant de la contamination. 20. Il soigne les dents. 21. Toilettes, construites dans des camps, par exemple. 23. Quand elle est élevée, c’est un symptôme de maladie. 24. Enfant qui fait la guerre (2 mots). 27. Bracelet qui permet de mesurer la circonférence de l’avant-bras afin de diagnostiquer la malnutrition.28. Le pays de Sheleme.31. Pour toi, c’est tout à fait normal d’aller y acheter des médicaments. 34. Le « F » de MSF.35. Représentation illustrée de l’alimentation équilibrée (2 mots).36. Maladie transmise par un moustique et qui provoque de fortes fièvres. 39. Acte de guerre qui consiste à attaquer un pays avec des avions. 41. Le virus du sida. 42. Acte qui consiste à injecter une petite quantité d’une maladie à un enfant pour le protéger contre le risque
d’attraper cette maladie. 44. Produits qui tuent les insectes.45. Qualifie une eau qui est « salie » par des bactéries et n’est donc pas potable. 46. Les … d’eau de la planète sont comptées. 47. Le « M » de MSF.48. La première profession de Joos Van Den Noortgate chez MSF.
VERTICALEMENT
2. Tu es certainement vacciné(e) contre cette maladie.3. Voile protecteur contre les insectes.4. Région de l’Ethiopie où vivent Sheleme et Kutuba.5. Traité international qui vise à améliorer les conditions de vie de tous les enfants du monde (plusieurs mots !).8. Le moustique responsable de la malaria.11. Personnes qui ont fui leur pays à cause de la guerre, d’une catastrophe naturelle,…14. « Etat de choc ».15. Un cadeau inestimable pour tous les MSF qui travaillent sur le terrain. 16. Sous-alimentation.19. Le médecin MSF qui a soigné Sheleme.22. Tu trouves tout à fait normal d’en prendre trois par jour. 24. Technique qui permet de « voir » le bébé pendant la grossesse.25. Sorte de fromage aux cacahuètes qui permet de redonner des forces aux enfants sous-alimentés (2 mots).26. Maladie qui entraîne une perte de liquides et peut provoquer une grave déshydratation. 29. Chez MSF, technicien spécialisé dans la bonne gestion de l’eau. 30. Dans les pays en développement, la population n’a pas toujours les moyens d’en acheter pour se soigner.32. Ensemble de mesures et de pratiques qui permettent de préserver la santé. 33. Se dit d’une maladie qui se transmet rapidement d’une personne à une autre.37. Catastrophe naturelle provoquée par des pluies excessives. 38. Se dit d’une maladie qui a totalement disparu. 40. Insectes qui véhiculent des maladies. 43. Grand pays d’Asie, souvent victime de catastrophes naturelles au moment de la mousson.
FICHE 6
FICHE 6
FICHE 6
FICHE D’EVALUATION
FICHE 7
Nom de l’enseignant :
Classe :
Nombre d’élèves :
École :
Adresse :
Téléphone :
Adresse électronique :
1. Combien d’heures de cours avez-vous consacré au thème « Les enfants et la santé » ?
1 à 2 heures
2 à 4 heures
Plus de 4 heures
Autre :
2. Dans le cadre de quel(s) cours ?
3. Avez-vous utilisé toutes les fiches ?
Oui Non
Si vous avez répondu non, quels sont les thèmes que vous n’avez pas abordé et pourquoi ?
4. Quelles fiches/quelles informations avez-vous trouvées :
5. Jugez-vous utile que nous développions des dossiers similaires sur d’autres thèmes ?
Oui Non
les plus utiles les moins utiles
6. Si oui, quels thèmes vous intéresseraient ?
Les urgences (catastrophes naturelles, conflits…)
L’eau
Les réfugiés
MSF en général
Autre :
7. Comment trouvez-vous le format de ce dossier ?
8. Avez-vous encore d’autres remarques ?
Merci de bien vouloir nous renvoyer ce formulaire complété à :
MSF – Département Communication
Responsable des Projets Jeunesse
Rue Dupré 94 - 1090 Bruxelles
Fax: 02 474 75 75
Merci pour votre collaboration !
OUI NON
Le format des fiches est pratique
Le téléchargement et l’impression des fiches à partir du site de MSF est simple
Le téléchargement et l’impression des fiches à partir du site de MSF est avantageux
Il devrait y avoir une version papier
Le nombre d’illustrations est suffisant
Les explications sont claires et adaptées aux élèves
Autres :
FICHE 7
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l Bic
kert
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SF
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