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21 E2
IIIIIIII C4 n 21
tCollection N° Rl
LA POPULATION ACTIVE NON SALARIÉE DU COMMERCE
VOLUME 2: Evolution d'après les Recensements de la Population
de 1962, 1968, et1975
Lucien VIALET
• mars 1981
institut national de la statistique et des études économiques
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21 ISBN 2 11 064044 8
LA POPULATION ACTIVE NON SALARIÉE DU COMMERCE
VOLUME 2: Évolution d'après les Recensements de la Population
de 1962, 1968, et1975
S. E. E.
1 4. SE P. 19[0
Lucien VIALET
mars 1981 ho»
-
LA POPULATION ACTIVE NON SALARIÉE
DU COMMERCE
La période contemporaine est caractérisée par de profonds bouleversements dans la structure de l'appareil commercial, en relation avec le rapide développement dee magasins à grande surface en libre service.
De multiples sources statistiques, principalement d'origine administrative (exploitation des DAS, statistiques de l'UNEDIC, du Ministère du Travail, etc.) permettent une bonne connaissance de la population salariée du Commerce.
La situation est, par contre, beaucoup moins favorable pour la population non salariée, qui occupe pourtant une place importante dans les secteurs de la distribution. En dehors de l'enquête "Emploi", réalisée deux fois par an pour l'INSEE, les tableaux statistiques issus de l'exploitation des Recensements de la Population constituent la seule source d'information, disponible à un niveau fin d'activité, sur les diverses populations actives non salariées.
La présente étude, qui comporte deux volumes, ("Archives et Documnn 20 et 21 ) met en valeur l'exceptionnelle richesse des Recensements de la Population.
Après un exposé historique sur l'évolution en France de la population active du secteur tertiaire, le premier volume présente, dans une nomenclature fine d'activités, l'analyse de la population active du Commerce à partir des résultats du. Recensement de 1975, le dernier en date. Les développements les plus importants sont consacrés aux salariés.
Dans le deuxième volume, l'examen comparatif des résultats des Recensements de 1962, 1968 et 1975 éclaire l'évolution récente de la population active du Commerce.
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- 3 -
SOMMAIRE DU VOLUME II
- La population active non salariée du commerce -
Evolution d'après les Recensements de la Population de 1962-1968 et 1975
Pages
PRELUflAIFLE 5 INTRODUCTION ................................................. 7
PREMIERE PARTIE : Evolution de la population active du commerce, des intermédiaires du commerce et de la bou.la.u- gerie-p.tisse:ie artisanale pendant la période 1962-1968-1975.
Chapitre 1 : Ensemble de la population active 23
Chapitre 2 : Salariés et non salariés 26
Chapitre 3 : Analyse de l'évolution de la population ... active non salariée 36
Chapitre 4 Evolution de la population active féminine ...
47 Documents annexes : 15 tableaux démographiques
...59
DEtJIIEME PARTIE : Evolution de la population active du commerce de gros pendant la période 1962-1968-1975
Chapitre 1 : Ensemble de la population active du commerce .... 79 de gros
Chapitre 2 : Salariés et non salariés 86
Chapitre 3 : Analyse de l'évolution de la population ... 110 active non salariée
Chapitre 4 : Evolution de la population active féminine ...
114
Documents annexes : 15 tableaux démographiques ...
135
TROISIEMJ PARTIE :Evolution de la population active du commerce de détail pendant la période 1962-1968-1975
Chapitre 1 : Ensemble de la population active ... 155
Chapitre 2 : Salariés et non salariés ... 164
Chapitre 3 Analyse de l'évolution de la population active non salariée ... 206
Chapitre 4 : de la population active féminine ... 218
Documents annexes : 15 tableaux démographiques ...
241
QUATRIEME PARTIE :Evolution de la population active des inter- médiaires du commerce pendant la période ....
257 1962-1968-1975.
Documents annexes s 15 tableaux démographiques ....
267
-
- 4
pages
OINQtJIEME PARTIE Tableaux de base détaillés extraits des Recensements de la Population de 1962-1968 et 1975.
Population active du commerce de gros, du commerce de détail, des intermédiaires du commerce et de la bouie-ptsseri .......................... 277
-
-. 5-
Cet ouvrage constitue le second volume d'un dossier socio-écono-
mique consacré aux commerçants.
Jusqu'à un passé relativement récent, on ne disposait que d'in-
formations rares ou partielles sur les populations travaillant dans le
secteur tertiaire : les effectifs de population active de certains secteurs
étaient mal connus, et les informations sur les conditions de vie de ces
populations apparaissaient très insuffisantes, voire inexistantes.
La situation s'est aujourd'hui améliorée et, dans le secteur du
commerce en particulier, d'importants efforts ont été réalisés, ces d-2r-
md ~rQS années, en vue de pallier cette carence en matières d'informations
de base. De nouvelles investigations statistiques ont été mises sur pied ;
de plus, le recensement et l'analyse systématiques, pratiqués notamment
au sein du Service des Activités Tertiaires de l'I.N.S.E.E., des données
fournies par les principales sources statistiques existantes a montré que
de nombreuses informations concernant le secteur du commerce pouvaient être
isolées à partir de ces sources. Il ne manquait qu'une incitation pour
rendre disponibles ces informations, jusqu'alors insuffisamment utilisées.
L'idée de réunir au sein d'un dossier unique consacré aux commer-
çants les principales données disponibles de caractère socio-économique
isolées est ainsi venue tout naturellement.
Deux axes de recherche ont alors été retenus le premier, objet
de la présente étude, est consacré à l'analyse de la population active des
principaux secteurs du commerce. Quant au deuxième, il se propose d'approcher
la connaissance des revenus et des conditions de vie des commerçants. Le
sujet sera traité dans une seconde série d'ouvrages, actuellement en cours
d'élaboration.
22 février 1980.
-
INTRODUCTION
I - D'INFORMATIONS STATISTI SUR LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE
Un besoin d'informations de base sur l'activité du secteur
"commerce" était formulé, de manière de plus en plus pressante, dans les
années soixante, par de nombreux utilisateurs potentiels de ces données
Commissariat au. Plan, Comptables Nationaux, Syndicats professionnels,
Organismes d'études économiques publics ou privés, etc.
En vue de répondre à ces besoins et de sortir définitivement
d'une situation de sous-développement chronique de la documentation
statistique relative à un secteur de plus en plus dynamique occupant,
en 1962, plus de deux millions de personnes actives, deux importantes
initiatives ont marqué cette période :
. Lancement, en 1967, d'une grande opération de base : le Recen-
sement de la Distribution
. Mise sur pied, dans les années 70, d'enquêtes annuelles iu-
1±ôre dans le secteur du commerce.
Les informations fournies par ces deux sources, jointes aux
données régulièrement mises à disposition par deux opérations de carac-
tère permanent l'enquête "Emploi" et le Recensement la Population,
ont contribué à enrichir considérablement la de la population
active du commerce.
Le recensement de la distribution
Vaste opération statistique mettant en jeu des moyens très iitrpor—
taL, ce recensement a permis, grâce à l'utilisation des réponses des
quelques 380 000 entreprises interrogées, d'améliorer radicalement l'état
des connaissances antérieures en fournissant, pour l'année de base 1966,
un ensemble dense et cohérent d'informations sur l'activité des principaux
secteurs concernés.
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- 8 -
Le terme "distribution" recouvrait, d'ailleurs, un large champ
englobant, outre le commerce proprement dit, de nombreuses activités de
service dites "à caractère commercial".
Les informations recueillies concernaient les données les plus
intéressantes portant sur la vie des entreprises, en particulier : la po-
pulation active détaillée, les comptes d'exploitation, la ventilation des
chiffres d'affaires, les surfaces de vente, les investissements, les appro-
visionnements, les canaux de distribution, la répartition géographique des
établissements, etc.
Les enquêtes annuelles "Commerce"
La deuxième initiative a consisté en la réalisation, à partir de
1972, d'enquêtes systématiques, plus légères que le recensement de la dis-
tribution, mais à périodicité annuelle. Leur champ s'est progressivement
étendu à l'ensemble des secteurs du commerce, permettant d'actualiser
les données essentielles que le recensement de la distribution avait four-
nies, sur ce secteur, pour l'année 1966. En rythme de croisière, de 50 000
à 60 000 entreprises sont interrogées chaque année, exhaustivement à partir
de 20 salariés, par sondage au-dessous de 20 salariés.
Dans les années 1979-1980, une deuxième génération d'enquêtes
"Commerce" a vu le jour, utilisant des méthodes plus per-
formantes à l'expérience acquise lors des précédentes investigations
statistiques. Néanmoins, et comme pour toute enquête par sondage, les résul-
tats des enquêtes "commerce" restent entachés d'une certaine variabilité
aléatoire : ils permettent une connaissance structurelle des divers sec-
teurs du commerce, mais sont moins bien adaptés à la mesure d'évolutions
à court terme.
L'enquête "Emploi"
Une troisième source de données statistiques sur la population
active du commerce est constituée par l'enquête "Emploi".
Réalisée par l'INSEE depuis 1950, cette enquête fournit chaque
année une photographie de la population totale en même temps
qu'une ventilation de la population active selon les divers secteurs de
-
l'économie. Les informations sont recueillies, non plus auprès d'entreprises
(ou d'établissements) comme dans les enquêtes sectorielles, mais auprès
de ménages. La méthode d'investigation est basée sur un sondage à plusieurs
degrés permettant de déterminer un échantillon d'aires géographiques, renou-
velé par tiers chaque année.
Le taux de sondage est actuellement de 1/300. Depuis 1977, l'en-
quête est réalisée deux fois par an, en mars et en octobre. Environ 60 000
ménages sont interrogés chaque fois. L'enquête "emploi" fournit des infor-
mations de caractère structurel sur la population active, l'emploi, le
chmae et la mobilité professionnelle.
En ce qui concerne la population active les limites de cette
enquête par sondage sont de même nature que celles évoquées précédemment
pour les enquêtes sectorielles "Commerce" : les informations fournies sont
mal adaptées à des mesures d'évolution à court terme.
Par ailleurs, la part relativement modeste des professions du
commerce au sein de l'échantillon limite sensiblement l'intérêt de l'enquête
"emploi" pour une approche détaillée de la population active de ce secteur,
car elle rend impossible toute ventilation fine de cette population par
sous-secteurs d'activité. C'est que la répartition la plus fine prévue
dans les tableaux des dernières enquêtes réalisées ne dépasse pas le niveau
- Commerce de détail alimentaire et non alimentaire
- Commerce de gros alimentaire et non alimentaire.
Ce qui correspond à la nomenclature en 38 secteurs d'activité.
Le Recensement de la Population.
Destiné, en premier lieu, à permettre une évaluation de la popu-
lation "légale" de la France et de ses différentes agglomérations, urbaines
ou rurales, le Recensement général de la Population (R.P.) enrichit, tous
les 7 ou 8 ans, la connaissance de la population française d'une énorme quantité de données statistiques nouvelles. Celles-ci se rapportent à la
population totale, à la population active, aux problèmes de formation et
de qualification, aux ménages, aux conditions de logement, etc.
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- 10 -
Le caractère exhaustif du R.P. (chaque français est interrogé) explique
le grand intérêt de cette source d'informations. Toutefois, l'exploitation de la
totalité des questionnaires nécessiterait un travail d'une envergure exceptionnelle
qui alourdirait considérablement le prix de revient de l'opération et étirerait
dans le temps les délais do mise à disposition des résultats. C'est pourquoi, des
éc1ti11c (au 1/5, eu 1/20—) sont tirés pour établir les résultats statistiques
essentiels.
_AYanjej JI Recensement de la population comme de données sur la population active du commerce
Un intérêt tout particulier s'attache dès lors aux informations statisti-
ques fournies par les R.P. successifs.
e) Tout d'abord le R.P. est, de loin, la source la plus ancienne : des
dénombrements de la population française ont été régulièrement effectués dès le
début du 19ème siècle ; depuis 1851, ils fournissent des données statistiques sur
la population active.
Certes, l'utilisation de pose de difficiles problèmes
de cohérence
- la notion de "personne active" e souvent varié selon les époques, en
particulier pour la population féminine
- les nomenclatures de classification des activités économiques ont
connu d'incessants changements, ce qui est peu compatible avec l'utilisation de
séries longues ; etc.
Pourtant, malgré leur imprécision, ces données sur la population active
sont grand historique et, à ce titre, les R.P. représentent une source
irr.rnpi "infornations statistiques.
b) Par le R.P., dont la vocation première consiste à recueillir des
icon individuelles détaillées sur les personnes : sexe, age, ni,-eau etudes,
Lfrw?11e, conditions de logements, etc. , se ratt,;.che ainsi aux
cnqu. do type "ménages".
-
Mais il rejoint, d'astre part, les enquêtes de type "sectoriel" qui
re:scut au monde des entreprises et de leurs établissements. En effet,
crrmiiait l'activité économique de l'établissement où chaque individu sa
profession, il est possible d'isoler, à partir dos réponses aux questionnaires du
R.P., la population active rattachée à chaque secteur d'activité et de l'étudier
selon divers critères fige, sexe, nationalité, niveau d'instruction...
c) La taille très importante des échantillons utilisés (au 1/5, au 1/20)
permet d'obtenir, avec une fiabilité satisfaisante, des tableaux de population
active sur le plan national au niveau le plus détaillé d'activité économique ; ou
encore des tableaux à un niveau géographique plus fin (départements, unités urbaines),
mais où l'activité a été regroupée en secteurs agrégés. L'importance relative
des erreurs aléatoires dues au sondage ne gênante que lorsque les effectifs
concernés sont très faibles. Les tableaux de recensements successifs peuvent ainsi
être utilisés pour mesurer des évolutions.
d) Enfin, le R.P. fou nit des informations sur la partie non salariée de la
population active (chefs individuelles, aides familiaux) et, à ce
titre, particulièrement utile pour une étude portant sur le commerce,
secteur où existent de nombreux entrepreneurs individuels.
Car, si les sources régulières d'informations sur la population ra1aié •
sont relativement nombreuses (exploitation des déclarations statistiques
mErirc, statistiques du Ministère du Travail...), la situation est beaucoup moins
favorable pour les non-salariés lesquels nous ne disposons pratiquement que
des Recensements de la Population et de "Emploi".
La situation s'améliorera sans doute progressivement, à l'avenir,
lorsqu'une série plus longue de résultats de annuelle "Commerce" se
trouvera
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- 12 -
II - REMARQUES SUR LES PROFESSIONS DU
L'activité du commerce consiste, à titre principal et permanent,
en l'achat et la revente de marchandises en l'état.
Jusqu'à un passé relativement récent, les commerçants exerçaient
de préférence leur activité au sein d'entreprises indépendantes de taille
petite, ou moyenne, souvent créées à partir de moyens limités, et au sein
desquelles les initiatives individuelles pouvaient s'épanouir librement.
Le niveau de développement qu'atteignaient ces entreprises était fonction
des opportunités de la conjoncture et des qualités personnelles de l'ex-
ploitant. Une remarque analogue pourrait s'appliquer, d'ailleurs, aux agri-
culteurs, aux artisans et aux prestataires de services.
La forte croissance des activités du secteur tertiaire enregistrée
ces dernières années s'est accompagnée de nombreux bouleversements de
structures, notamment dans le secteur de la distribution. Les nouvelles
conditions de vie, liées au développement continu de l'urbanisation et au
progrès régulier du niveau de revenu de toutes les classes de la population,
ont favorisé la croissance rapide du commerce concentré, principalement sous
la forme des grandes surfaces alimentaires en libre-service (hypermarchés,
supermarchés).
Toutefois, cette évolution récente n'a pas entraîné la disparition
du secteur des "indépendants". Une proportion importante d'entreprises indi-
viduelles, ou de petites sociétés (S.A.R.L. à capital familial, par exemple)
subsiste dans de nombreux secteurs du commerce. Leur survie a souvent néces-
sité une lutte sévère contre la concurrence des grandes surfaces, des efforts
d'adapatation, de modernisation, de meilleure gestion.
D'ailleurs, l'importance des P.M.E. est fréquemment rappelée,
de nos jours, par les pouvoirs publics, et le rele qui leur est assigné
dans le développement économique futur du pays est loin d'être négligeable.
L'évolution de l'indépendance
Cette évolution récente du secteur de la distribution a eu, bien
évidemment,des répercussions directes sur l'indépendance propre des entre-
prises.
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- 13 -
quelle réalité recouvre, au juste, ce concept d' "indépendance" ?
L'indépendance est, avant tout, financière : les capitaux qui sont à la
base de l'affaire appartiennent directement à l'exploitant, ou à sa famille.
L'entreprise indépendante est donc, en général, une entreprise individuelle, ou uns
société à capital familial. Sa dimension est petite, ou moyenne. Car, au delà d'une
certaine taille, la croissance de nécessite en général de
capitaux extérieurs, ce qui est souvent difficilement compatible avec le maintien
de l'indépendance.
L'indépendance financière a pour corollaire la réunion entre les mains
d'une même personne l'exploitant, ou entre les mains d'un petit groupe de personne,
des principaux pouvoirs de décision portant sur les approvisionnements, les prix,
la gestion générale de l'affaire. L'indépendant accepte les risques d'un échec
toujours possible ; mais, en cas de il recueillir fruit de ses offerts
sous la forme d'une promotion sociale souvent plus et plus large que celle
de beaucoup de salariés.
Soulignons, toutefois, la fragilité et le caractère tout relatif de
cette indépendance. En effet, les relations entre les divers agents économiques
sont directement conditionnées par la puissance respective des partenaires. Or,
dans le cas du commerce des produits de grande consommation par exemple, l'entrepri-
se indépendante, dont la taille est limitée, fait face à des producteurs industriels
solidement organisés et centralisés. Par ailleurs, elle se trouve souvent en
concurrence avec de grandes entreprises de distribution (grands magasins, uccu.r-
1iL3t: supermarchés, hypermarchés) disposant d'une puissance économique, finan-
cière et d'organisation incomparablement supérieure à la sienne propre.
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- 14 -
Les indépendants apparaissent, dès lors, comme
des éléments frêles, isolés, engagés dans une lutte inégale. Pour survivre,
ils seront amenés à s'unir, en adhérant par exemple à une volontaire,
un coopérative d'achat, ou en signant un contrat de franchi-
sage. Ils bénéficient alors de conditions d'approvisionnement plus favorables
et peuvent recevoir une aide pour améliorer leur gestion, ou pour obtenir
des concours financiers. Ce faisant, ils perdent bien évidemment, en contre-
partie, une partie de leur indépendance propre.
Plus favorable, par contre, est la situation de commerces
(produits alimentaires spécialisés, articles de luxe...) comme, d'ailleurs,
de multiples activités de prestation de service (conseils, professions
libérales...) où l'élément qualitatif du ou du service fourni,
confère à l'intervention humaine un rôle prépondérant. Dans ces secteurs,
il y aura toujours place pour des indépendants habiles, connaissant bien
leur métier et sachant répondre aux besoins du public.
Nous ces sur l'indépendance
des entreprises du commerce, que les effectifs de "commerçants-chefs d'en-
treprises individuelles" que nous avons empruntés, pour notre étude, aux
tableaux de population active des recensements de la population, ne peuvent
prétendre représenter la population des commerçants indépendants dans son
intégralité.
i effet, les dirigeants salariés des petites sociétés à capital
fmnLL'.i sont, en principe, exclus de ces effectifs et figurent dans la
rubrique "salariés".
Or, souvent, la transformation d'une entreprise individuelle en
société et l'adoption du statut de salarié par le chef d'entreprise ne
correspondent pas à un changement fondamental des prérogatives de celui-ci
et de ses méthodes de gestion, mais plutôt à des préoccupations de carac-
tère fiscal, ou. social.
Ainsi donc, malgré leur statut de salarié, ces chefs d'entreprises
gardent un comportement assez proche de celui des chefs d'entreprises in-
dividuelles. La dualité de statut juridique apparaît, finalement, assez
formelle. Peut-être serait-il souhaitable, pour les études futures sur la
population active du commerce, d'étudier la possibilité d'isoler ces chefs
d'entreprises salariés de petites entreprises commerciales, en vue de les
regrouper avec leu effectifs de chefs d'entreprises non salariés.
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1111. - LA POPULATION ACTIVE DU
Les résultats des Recensements de la population ont été fréquem-
ment utilisés ces dernières années, chaque fois qu'il s'est agi d'armLy-
r les de la population active du commerce. Cependant, il faut
bien qu'aucune analyse très détaillée de cette population, et
de son évolution, n'a encore été présentée, à partir d'une utilisation
systématique des données des R.P. successifs.
Dans ces conditions, il nous a paru profitable de mettre plus
complètement et plus systématiquement en valeur les ressources très grandes
offertes par :Le R.P, pour une telle étude, en montrant qu'il était possible,
à partir de cette source, non seulement d'appréhender la population active
du commerce au niveau des secteurs les plus fins de la nomenclature d'acti-
vités, mais encore de mesurer des évolutions, sur moyenne ou sur longue
période, à un niveau suffisamment représentatif.
La matière statistique de base des deux premiers volumes du
dossier socioéconomique consacré aux commerçants a donc été élaborée à
partir des données fournies par les Recensements de la population.
Période choisie
L'étude de la période contemporaine apparaissait particulièrement
intéressante. Décisive pour de la distribution, cette époque
est, en effet, ca:•actérisée par l'apparition des grandes surfaces en libre-
service (hypermarchés, supermarchés) et par le bouleversement des structures
traditionnelles du commerce.
Les résultats des trois derniers recensements, ceux de 1962, 1968
et 1975 nous ont servi pour appréhender l'évolution de la population active
du commerce pendant cette période récente. Les exploitations statistiques
correspondantes constituent, en effet, un ensemble particulièrement cohérent,
en raison des conceptions méthodologiques très voisines utilisées pour ces
3 opérations ainsi que de la stabilité, d'un recensement à l'autre, des défi-
nitions des divers critères qui nous intéressent (activité, catégorie socio-
professionnelle, statut...).
En particulier, l'activité des établissements a été codifiée, pour
chacune des 3 exploitations, dans la même nomenclature la Nomenclature des/ Activités
-
- 16 -
Economiques de 1959 (1). Enfin, pour chaque recensement, les
tableaux utilisés proviennent de l'exploitation d'un sondage au 1/20.
Plan d'ensemble
Cette étude de la population active du commerce fait l'objet
de deux ouvrages.
Le premier volume est consacré principalement à l'analyse détail-
lée de la population active en 1975. Il comprend trois parties
1) - Présentation de quelques données historiques utilisant les
résultats des dénombrements de population les plus anciens : population
active et population totale de la France de 1851 à 1975, évolution de la
population active du secteur tertiaire depuis 1906.
2) - Analyse fine de la structure de la population active du
commerce à partir des résultats du dernier en date des recensements de
population, celui de 1975.
3) - Répartition par âges des populations non salariées des sec-
teurs de la distribution en 1968 et 1975. Ici, les informations utilisées
proviennent de tableaux statistiques élaborés sur l'initiative de la Direc-
tion du Commerce Intérieur, au Ministère du Commerce et de l'Artisanat.
Nous tenons à remercier cet organisme, et tout particulièrement
M. dont les travaux nous ont servi de base pour la rédaction de
cette troisième partie.
Le deuxième volume présente l'analyse de l'évolution de la popu-
lation active du commerce pendant la période récente, à partir des R.P.
de 1962, 1968 et 1975.
Cette évolution est envisagée successivement
1 - pour l'ensemble des secteurs étudiés
2 - pour le commerce de gros
3 - pour le commerce de détail
4 - pour les intermédiaires du commerce.
Enfin, dans la cinquième et dernière partie de l'ouvrage, figurent
des tableaux de base détaillés sur la population active du commerce,
à partir des trois recensements.
(1) précisément en raison du changement de nomenclature d'activités économiques à partir de qu'il n'a pas été possible d'intégrer,
notre étude détaillée, résultats du T. de
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17
Car.trti? de l'étude
Nous avons retenu plus particulièrement les tableaux du R.P. croisant
l'activité économique (information concernant l'établissement où s'exerce la profes-
sion) avec le statut (information concernant l'individu). En isolant, au sein de ces
tableaux, les activités économiques qui se rapportent au commerce, nous pouvons
connaître avec précision, pour chacune de ces activités, l'importance des professions
non salariées par rapport à la population active totale correspondante.
Les tableaux de base utilisent la nomenclature d'activités la plut fine,
soit la à 3 ou 4 chiffres.
Les tableaux insérés dans chacun des chapitres de l'étude sont obtenus par
r2grc.0 ii:ri à partir des tableaux de base. Ces regroupementssont, en princtp
conformes à ceux utilisés pour les travaux de la Commission des Comptes Commerciaux
de la Nation. Ils reconstituent, en particulier, les grands secteurs (Commerces de
gros alimentaire, non alimentaire, interindustriel—commerces de détail alimentaire
et non alimentaire, spécialisés et non spécialisés) retenus par la nouvelle nomencla-
ture d'activités économiques de 1973). Nous avons, par ailleurs, prévu une
rubrique "commerces non sédentaires" au sein du commerce de détail.
part, en plus des deux secteurs traditionnels : commerce do gros
et commerce de détail, il nous a paru intéressant d'élargir le champ de l'étude
a) au secteur des intermédiaires du commerce, dont les fonctions sont
souvent très proches de celles des grossistes
b) à celui dos petits producteurs à caractère commercial (boulangers—
pâtissiers) qu'il est d'usage de distinguer des commerçants proprement dits dans les
études portant population active des secteurs de la distribution.
Enfin, noue avons privilégié, tout au long de cprnirvc1uin'iuri
dossier socio—économique sur los commerçants, l'analyse dos populations dites
tir:L' un faisant apparaître, pour chacun des secteurs étudiés, effectifs
non inclus dans la population active et répartis en chefs d'
Lndvdu11 ou sans salariés et en aides
-
18 -
Par contre, il nous a paru moins intéressant d'étudier en détail
la population salariée, mieux connue en général, et pour laquelle de
nombreuses sources d'information existent, en dehors des R.P. Nous nous
sommes bornés à mentionner les effectifs salariés, hommes et femmes, rat-
tachés à chaque secteur, et à étudier leur évolution globale.
De nombreux diagrammes ont été insérés dans le texte, en vue
d'en faciliter la lecture et de donner une traduction visuelle des prin-
cipales évolutions constatées.
-
-19
PARTIE
EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE
DU COMMERCE, DES DU COJ.UURCE
ET DE LA ARTISANALE
PENDANT LA PERIODE 1962-1968-1975
Source : Recensements de la Population (Exploitation des sondages au 1/20).
-
21 -
SOMMAIRE
Pages
CHAPITRE 1 - Ensemble de la Population active ....23
CHAPITRE 2 - Salariés et non salariés ....26
2.1. Généralités ....26
2.2. Evolution de la structure de la
population active ....26
2.3. Taux annuels moyens d'évolution ....28
2.3.1. Commerce ....28
2.3.2. Intermédiaires du commerce ....28
2.3.3. ....32
2.4. Population active rapportée à l'ensemble des activités économiques ....32
CHAPITRE 3 - Analyse de l'évolution de la population active
non salariée ....36
3.1. Commerce ....36
3.2. Intermédiaires du commerce ....39
3.3. ....42
3.4. Evolution des nombres d'employeurs ....43
3.4.1. Période 1962-1968 ....43
3.4.2. Période 1968-1975 ....46 3.4.3. Comparaison avec l'ensemble des
activités économiques ....46 CHAPITRE 4 - Evolution de la population active féminine ....47
4.1. Généralités ....47
4.2. Salariées et non salariées ....49
4.3. L'évolution des non salariées ....52
4.3.1. Cas du commerce ....52
4.3.2. Cas de la 57
4.3.3. Cas des intermédiaires
du commerce ....58
Documents annexes
15 tableaux démographiques numérotés TE 1 à TE 15. .... 59
-
23 -
CHAPITRE 1
- FNSEMBLE DE LA POPULATION ACTIVE
(T1eau T . I T L et graphique A)
La population active correspondant à l'ensemble des activités
économiques s'est accrue globalement, en France, de près de 2 millions
de personnes entre 1962 et 1975 (Tableau T E 2). Sur ce total, l'augmen-
tation de population active correspondant aux secteurs "Commerce - Inter-
médiaires du commerce - boulangerie-pâtisserie" ressort à 338.000 personnes,
soit 17 % de l'ensemble, et se répartit comme suit
Commerce de gros
de détail
Ensemble du commerce
Intermédiaires du commerce
+ personnes
+ 177.000
+ 376.000
- 19,000 1111
Boulangerie-pâtisserie - 19.000 71
TOTAL
+ 338.000
Toutefois cet accroissement de population active n'est pas régu-
lièrement réparti tout au long de la période considérée. En effet, alors que
de 1962 à 1968, la part relative des trois secteurs étudiés représentait
près du quart de l'accroissement global de population active, cette part
se réduisait à 8,4 entre 1968 et 1975.
C'est que, à partir de 1968, l'accroissement de la population
active du commerce de détail s'est considérable ment réduit en raison de
la forte régression du commerce indépendant consécutive au développement
des grandes surfaces alimentaires. Parallèlement, les populations actives
des intermédiaires du commerce et de la boulangerie-pâtisserie diminuaient
respectivement de 32.000 et 33000 personnes.
Tr.u.Vn taux moyens annuels, les évolutions ci-dessus montrent
que, de 1962 à 1968, la population active du secteur "Commerce-Intermédiaires
du commerce - Boulangerie-pâtisserie" s'est accrue à un rythme supérieur
-
- 24 —
à la moyenne "toutes activités" (1,9 % au lieu de 0,9 %), mais que ce rythme
est devenu inférieur au rythme moyen d'ensemble après 1968 (0,5 % au lieu
de 0,7 %) (tableau T E 3).
Nous observons que le taux moyen annuel d'accroissement du commerce
de gros reste constant (+ 2,3 %) de 1962 à 1975, tandis que celui du commerce
de détail passe de + 1,8 % avant 1968 à + 0,3 % après 1968. Par contre, pour
les intermédiaires du commerce et pour la les taux
d'évolution, faiblement positifs entre 1962 et 1968, changent de signe à
partir de 1968 les populations actives de ces deux secteurs décroissent
dès lors aux respectifs moyens de — 5,2 % et — 2,5
-
GRAPHIQUE A
EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE DE LA ET
DES INTERMEDIAIRES DU COMMERCE LA PERIODE 1962-1968-1975
- C i.2- 4ei tif 4f +t 4 A1L
I -----"--- - . . -- (I - ----. - SL t M Po P torr; t
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-
26 -
CHAPITRE 2
SALARIES ET NON SALARIES
T I à T E 5 et graphiquesBetC- Diagrammes N° 4)
2 - Généralités
L'accroissement global de la population active étudiée résulte
de deux évolutions de sens contraires (tableau T E 2)
- diminution de 167.000 personnes des effectifs non salariés
- augmentation de U salariés.
La régression des effectifs non salariés s'est effectuée à un
rythme annuel moyen inférieur à celui de la décroissance de la population
active non salariée de l'ensemble de l'économie. 1,7 % au lieu de
- 2,7 %) (1). Cette régression s'est nettement accélérée à partir de 1968,
vf1 ; ainsi l'aggravation de la situation du indépendant.
(tableau T E 3).
L'augmentation des effectifs salariés est, mar contre, plus rapide
que celle constatée dans l'ensemble de l'économie 2,5 % par an, au lieu
de + 1,8 Le taux d'accroissement est maximum entre 1962 et 1968 (+ 3,3 "),
période d'intensif développement des magasins à grande surface en libre service,
lesquels occupent un important personnel salarié.
2.2 - de la structure de la active
Les évolutions précédentes se traduisent par de sensibles modi-
fications dans la structure de la population active l'importance des non
salariés décroit de 39 à 27 de la population active de l'ensemble des
secteurs étudiés, tandis que la part des effectifs salariés augmente, passant
de 61 à 73 de l'ensemble (tableau T E 4).
(1)Au niveau de l'ensemble de l'économie, une importante partie de la population active non salariée est constituée par les agriculteurs,
dont les effectifs ont décru, entre 1962 et 1975, un rythme encore plus rapide que celui observé dans les secteurs du
-
IMPORTANCE RELATIVE DES IMPORTANCE RELATIVE DES
EFFECTIFS SALARIES EFFECTIFS NON SALARIES
A L- 4 I
r--e f ++4 f
7;. D64
-
28
Certes, les proportions respectives des salariés et des non salariés
au sein de la population active varient considérablement d'un secteur à l'autre.
C'est ainsi que l'importance des non salariés est de l'ordre de 10 à 15
seulement de la population active du commerce de gros, alors qu'elle avoisine
25 % de celle des intermédiaires du commerce et 50 % de celle du commerce
de détail et de la (tableau T E 4).
Toutefois, pour chacun de ces secteurs, nous observons une évolution
identique et continue pendant toute la période 1962 1975 : diminution sensible
de l'importance relative des non salariés et accroissement correspondant de
la part des salariés.
Cette évolution est maxima le commerce de détail, l'importance
des non salariés régresse de 48 à 35 % de la population active ; son amplitude
est our la oh la part de la population active
non salariée s'éloigne de 50 % de l'ensemble, passant de 52 % en 1962
à 47 en 1975.
Pour l'ensemble des activités économiques, la population active
non salariée représentait 28 % de la population active totale en 1962, 24
en 1968 et 18 % seulement en 1975.
2.3 - Taux annuels moyens d'évolution
Examinons séparément les évolutions respectives, entre 1962 et 1075,
de la population active de chacun des 3 secteurs étudiés. Les taux annuels
moyens d'évolution, en pourcentages, sont donnés par le tableau T E 3 et par
les diagrammes n°s 1 à 3.
2.3.1 - Pour le commerce, la population active globale a crû plus
vite que la population "toutes activités" (+ 1,4 % par an, en moyenne, au lieu
de + 0,8 ce qui s'explique par une décroissance moins marquée des non
salariés 1,6 au lieu de - 2,7 %) et par une croissance plus rapide des
effectifs salariés (+ 2,8 % au lieu de + 1,8 °M.
2.3,2 - Pour les intermédiaires du commerce, la décroissance régulière
des effectifs non salariés s'accélère nettement après 1968 7,5 par an, en
moyenne, de 1968 1975) tandis que les effectifs salariés, d'abord croissants
(+ 3,6 de 1962 à 1968) se mettent à diminuer après 1968 au moyen de
4,6 %par an.
-
- 2,6 PO P 4 7 J P'
I I G
-L1
- 29
1
TAUX ANNUELS D /jJJfl
DE LA POPULATION ACTIVE DU DES DU C :c DE LA BOULANGERIE-PÂTISSERIE ET DE L DES A C TIVITES
PENDANT LA PERI ODE 1 962-1 9 68-1 9 75
Dé
s Demi&
jrJ6f. 60u 546
Con i
-
30 —
N° 2
TAUX ANNUELS MOYENS DE LA
POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DES INTERMEDIAIRES DU COMMERCE,
DE LA BOULANGERIE —PATISSERIE ET DE DES ACTIVITES Ecou:IaQuE:
PENDANT LA PERIODE 1962-1968-1975
(_ rj A /2
rom ri. oputri ceei6 ) 16 pe-Te.îS612;É Ael. T 61
ttçrie p4;6±cit.
-
I_Q I'; G g
-31 DIAGRAMME N° 3
TAUX ANNUELS MOYENS DE LA
POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DU COMMERCE,
DE LA
ET DE L'ENSEMBLE DES ACTIVITES ECONOMIQUES,
PENDANT LA PERIODE 1962-1968-1975
-
- 32
Sur l'ensemble de la période, la population active globale du
secteur laisse apparaître une diminution ; le taux annuel moyen corres-
pondant ressort à - 1,9
2.3.3. - Pour la artisanale, après une
légère croissance (+ 1,2 par an) de 1962 à 1968, la population active
se met à décroître à partir de 1968 (- 2,5 par an, de 1968 à 1975).
Cette régression affecte aussi bien les effectifs non salariés 3,0 %)
que salariés (- 2,0
Il lui correspond une diminution du nombre d'entreprises indivi-
duelles du secteur, ainsi que cela apparaît dans les statistiques fiscales
de la Direction Générale des Cette décroissance, d'abord lente,
s'accélère brusquement à partir de 1971, ce qui explique la diminution
de population active constatée en 1975 (voir tableau page suivante).
Parmi les difficultés rencontrées par cette profession, nous
pouvons citer
- La concurrence des boulangeries industrielles, approvisionnant
des de vente de pain ;
- Une tendance générale à la réduction de la consommation indi-
viduelle de pain ;
- Le recrutement difficile/personnel en raison du caractère
pénible du métier (travail de nuit) ;
- La faible rentabilité des boulangeries axées exclusivement
sur la vente du pain, en raison de la taxation du prix de ce dernier.(1)
Ces établissements subsistent difficilement s'ils ne s'adjoignent pas
la production et la vente de en même temps que leur chiffre
d'affaires comprend une part de plus en plus grande de commerce proprement
dit : revente en l'état de pain industriel, biscottes, café, confiserie,
etc.
2.4. - Po ulation active ra portée à l'ensemble des activités
Le tableau TE 5 montre comment évoluent les proportions respec-
tives des populations actives étudiées, rapportées à la population active
correspondant à l'ensemble des activités économiques (diagramme n° 4).
(1) jusqu'en 1978.
-
1961 1963 j
Nombre d'entreprises individuelles imposées au forfait 44 407 44 032
Nombre d'entreprises individuelles 5 953 5 798 a au B.R.
Nombre d'entreprises individuelles 50 360 49 830
Nombre de sociétés 1 368 1 342 j
Nombre total d'entreprises 51 728 51 172
1965 1967 T 1 969 1971 I 1973
43 567 43 263 43 978 43 137 36 654
5 333 1 4 962 3 288 3 573 4 248
48 900 48 255 47 266 46 710 40 902
1 312 1 275 1 255 1 261 1 315
49 530 48 521 50 212 47 971 i 42 217
BCULN MIE-PATISSER lE
Evolution des nombres d'entreprises
Source : Statistiques fiscales de la (chiffres
-
Nous avons bu que la population active du commerce connaissait,
de 1962 à 1975, une croissance irrégulière mais, dans 1 1 cnsentb1c7 riir à celle de la population "toutes activités". Le tableau T E 5 montre que la
part relative du commerce ressort à 10,0 de l'ensemble 'n 1962 et à 10,8 %
en 1975. Dans ce secteur, le pourcentage correspondant à la population non
salariée du commerce passe de 13,5 à 15,6 de l'ensemble des non salariés,
celui de la population salariée de 8,6 à 9,8 de l'ensemble des salariés.
Dans les intermédiaires du commerce par contre, la population active
globale décroît légèrement, passant de 0,5 % de l'ensemble en 1962 à 0,4 en
1975. Les évolutions des populations non salariées et salariées de ce secteur
sont exactement identiques à la précédente.
La population active globale du secteur
représentait 1 de la population active "toutes activités" en 1962 ; cette
proportion se ramène à 0,8 en 1975. L'importance relative des n-airi
augmente légèrement, passant de 1,9 à 2,2 %, tandis que la population active
salariée régresse de 0,7 à 0,5
-
DIAGRAMME N° 4 - 35
IMPORTANCES DES POPULATIONS ACTIVES DU
COMMERCE, DES DU COMMERCE ET DE LA BOULANGERIE-
PÂTISSERIE, RAPPORTEES A L'ENSEMBLE DES iCTIVITE3
1C ONC1TQ'JI'E
Cmi
.2
EtvJtn L/ N
C
41
4- 4- 4
-
-, 36 —
CHAPITRE 3
- ANALYSE DE L'EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE NON SALLRIEI
(TahIiu ï Ç àTE12)
Nous avons vu que la population active non salariée avait enregistré,
de 1962 à 1975, une décroissance régulière dans chacun des trois secteurs
«udi. les variations des effectifs correspondants ressortant à (tableaux TE 2
et TE 3)
- Commerce : - 137.000 personnes, soit un taux annuel moyen de - 1,6 %
- Intermédiaires
du commerce : - 12.000 Il Il Il 4,8 %
- Boulangerie-
patisserie - 18.000 1,5
TOTAL - 167.000 t, lt tt te et - 1 ,7
- Ensemble des ac-
tivités - 1.591.000 t, t, - 2,7 %
Cette décroissance toutefois comme un phénomène global,
recouvrant des évolutions différentiées pour les sous-populations qui constituent
l'ensemble des non-salariés (tableaux TE 9 et TE 10)
- rapide diminution des effectifs d'aides familiaux (taux annuel moyen : - 4,1 ;
- décroissance plus lente des effectifs dé chefs d'entreprises
(taux : - 1,1 %) dans cette sous-population, les nombres de chefs d'entreprises
sans salariés décroissent au taux moyen de - 1,7 %, alors que les nombres
d'employeurs augmentent au rythme de 0,4
Les tableaux TE 9 à TE 12 permettent d'analyser ces diverses évolutions.
3.1 - Commerce
Dans le commerce, les diminutions des effectifs de chefs d'entreprises
et d'aides familiaux pendant la période 1962 - 1975 sont équiva-
lentes en nombres (respectivement - 69.000 et - 67.600 personnes) (tableau TE 9).
Elles correspondant à des taux respectifs annuels de - 1,0 pour les chefs
d'entreprises - 4,2 % pour les aides familiaux, si on les rapporte aux
effectifs des sous-populations correspondantes.
-
— 37 —
Plus précisément
- Entre 1962 et 1968, tandis que le nombre d'aides familiaux varie
faiblement (taux + 0,4 A, la décroissance des nombres d'indépendants sans
salariés (taux - 2,3 %) se trouve partiellement compensée par l'augmentation
du nombre d'employeurs (taux : + 2,7 %) enregistrée dans le commerce de détail.
L'étude de l'évolution de la population active de ce dernier secteur
fait l'objet d'un chapitre ultérieur. L'augmentation du nombre d'employeurs
résulte
- soit de la croissance de certaines entreprises, se traduisant par
1etnbaucho de salariés
- soit de la transformation en sociétés,
formule qui permet au chef d'entreprise de bénéficier éventuellement du statut
de salarié.
- Entre 1968 ot 1975, les 1 i aux oui. trent une forte
diminution de leurs effectifs (- 7,9 ; par ailleurs, la croissance du nombre
d'employeurs a fait place à une baisse (- 1,1 %), tandis que les nombres de chefs
d'entreprises sans salariés continuent à 1,0 A.
Finalement la décroissance globale de la population active non salariée
de ce secteur enregistre une sensible accélération par la période
précédents - 2,4 % en taux moyen annuel, au lieu de - 0,6 ,.
Nous verrons, dans le chapitre consacré au commerce de détail, que
la forte décroissance des effectifs d'aides familiaux, composés en majorité de
femmes, tient à deux causes principales : évolution vers le statut de salarié
ou vers celui de chef d'entreprise.
Les évolutions précédentes se traduisent par une sensible modification
des parts respectives des chefs d'entreprises et des aides familiaux au sein
do la population active non salariée. C'est ainsi que l'on observe, dans le tableau
TE 11, que
- l'importance des effectifs d'aides familiaux passe de 22 g à 23 de l'ensemble entre 1962 et 1968, puis fortement de 23 à 15 entre
1968 et 1975
- corrélativement, les chefs d'entreprises voient leur importance décroître
légèrement de 1962 à 1968 (76 à 77 puis augmenter de 77 à 85 entre 1968 et 1975.
-
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DIAGRAMME N°
EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE LA ACTIVE NON SALARIE DU COMMERCE, DES DU DE LA ET DE DES
ÀJTIVITEJ ECONOMIQUES (en pourcentages).
-
-39 -s
- l'importance des chefs d'entreprises employeurs accuse, pendant
toute la période, une croissance régulière : leur part dans l'ensemble de la
population active du commerce passe de 20 à 26,5
'Le diagramme n° 5 précise les évolutions respectives du commerce
de gros et du commerce de détail,
Rapportée à la population active non salariée correspondant à
l'ensemble des activités, la population non salariée du commerce occupe une
place notable, dont l'importance relative est d'ailleurs croissante 13,5
de l'ensemble en 1962, 15,6 % en 1975 (tableau TE 12).
Cette place est plus marquée pour les chefs d'entreprises (15 à 16 %
de l'ensemble) que pour les aides familiaux (9 à 12 Son importance est
main pour les chefs d'entreprises cette catégorie, la part
du commerce représente 17,7 de l'ensemble en 1962 et 20,9 en 1975.
3.2 Intermédiaires du commerce
La population active de ce secteur enregistre une décroissance continue
de 1962 à 1975, mais ce mouvement s'accélère fortement à partir de 1968, les
taux moyens d'évolution pour la période 1968 - 1975 atteignant - 7,4 % pour
les chefs d'entreprises sans salariés, - 8,8 % pour les employeurs, - 6,1
pour les aides familiaux. (Tableaux TE 10).
Les effectifs de chefs d'entreprises décroissent de 1962 à 1975 d'en-
viron 12.000 personnes (tableau TE 9 et diagramme n° 6). Quand aux aides familiaux,
un effectif très réduit (quelques centaines de personnes) dont les
'variations, pendant la période étudiée, apparaissent négligeables.
La structure de la population active non salariée de ce secteur
reste, finalement, très stable entre 1962 et 1975 (tableau TE 11) la part
des chefs d'entreprises légèrement, passant de 97 à 95 % de l'ensemble,
tandis que celle des aides familiaux, corrélativement, évolue de 3 à 5 %. Les
employeurs représentent environ 16 % de la population active totale, et les
chefs sans salariés près de 80 %.
Rapportée à l'ensemble des non salariés "toutes activités", la place
des intermédiaires du commerce très modeste : à peine 0,5 de cet
ensemble, dont 0,1 seulement pour les aides familiaux (tableau TE 12).
-
40 -
DI-GRAU N°
LA POPULATION ACTIVE NON DES
TWJER1ELIiIRES DU COMMERCE EN 1962-1968 ET 1975
E-
-
— 41 -
DIAGRAMME N° 7'
LA POPULATION NON DU
SECTEUR BO1JLkNGTRIE-PATISSERIJ
EN 1962, 1968 et 1975
G 9
-
- La boulangerie -
avons vu que la population active non salariée du secteur x,ïJan-
ger-ptiserio artisanale" restait à peu près stable jusqu'en 1968, puis diminuait
fortement, entre 1968 et 1975, passant de 102.000 à 82.000 personnes, ce qui corres-
pond à un taux moyen de décroissance de - 3,0 par an (tableaux TE 9 et TE 10
et diagramme n° 7).
Pendant la période 1962 - 1968, le secteur perd 5 100 chefs d'entreprises
sans salariés, mais gagne 3 200 employeurs, ce qui correspond à un déficit réel de
1 900 chefs d'entreprises. Comme, par ailleurs, 2 900 nouveaux aides familiaux
apparaissent, il en résulte un solde légèrement positif d'environ 1 000 personnes
pour la période (tableau TE 9).
De 1968 à 1975, le fait le plus important est la disparition de plus
de 18 000 aides familiaux, ce qui correspond à un taux de décroissance de - 7,9 %
par an pour cette catégorie de population.
Parallèlement, le secteur enregistre la perte de 1 100 chefs d'entreprises,
la disparition de 3 900 employeurs n'étant que partiellement compensée par l'ap-
parition de 2 800 nouveaux chefs d'entreprises sans salariés (1).
Finalement, la population active non salariée du secteur a connu, après
1968, une récession plus forte que celle du commerce de détail.
L'évolution de la structure de cette population traduit la disparition
d'un grand nombre d'aides familiaux on passe ainsi d'une proportion approximative
de "60 de chefs d'entreprises/ 40 d'aides familiaux" pendant la période de
1962 - 1968 à "72 %de chefs d'entreprises/ 28 % d'aides familiaux" en 1975
(tableau TE 11).
Parmi les chefs d'entreprises, les employeurs sont constamment plus
nombreux que leurs confrères sans salariés (tableau TE 11). Ceci montre que,
en permanence, plus de 50 boulangeries-pâtisseries artisanales emploient
des salariés.
(1) Cet accroissement du nombre de chefs d'entreprises sans salariés n'a pas de signification économique précise. En effet, il résulte vraisemblablement, ponr l'essentiel, de l'affectation en 1975 au poste "chefs d'entreprises sans salariés" de boulangers-pâtissiers, classées comme "aides-familiales" lors des recensements de la population antérieurs.
-
-43-
Comparée à la population active non salariée correspondant à
l'ensemble des activités économiques, in. place des non salariés du secteur
Lpp1irt u relativement modeste 1,9 % en 1962, 2,2 % en 1975 (tableau TE 12).
Voisine de 1 % pour les chefs d'entreprises sans salariés, l'impor-
tance relative de cette population dépasse, par contre, 4 % pour les employeurs
et évalue de 2,3 % en 1962 à 3,2 % en 1975 pour les aides familiaux.
3.4 -
Il est intéressant de comparer, pendant la période étudiée, les
évolutions respectives des effectifs de chefs d'entreprises
et sans salariés.
Le tableau page suivante et le diagramme n° 8 présentent les valeurs
1962, 1968 et 1975 du ratio :
employeurs Nombre total de chefs d'entreprises iidi11
pour les divers secteurs étudiés, ainsi que pour l'ensemble des activités
économiques.
3.4.1. Période 1962 -
Nous chaque secteur, une croissance des valeurs
du ratio. Comme le nombre de chefs d'entreprises sans salariés est partout
décroissant, il faut nécessairement
- que le nombre d'employeurs reste stable ou augmente, ce qui est le cas
du de détail et de la b:l1Iaric-pLi2s.:ri
La diminution des effectifs de chefs d'entreprises sans salariés
peut alors s'expliquer par doux évolutions de natures distinctes
1 - la disparition d'entreprises incapables de supporter la
concurrence des nouveaux magasins à grande surface, principalement des super-
marchés
2 - la croissance de certaines petites entreprises iv:u11,
qui amène les responsables à embaucher du personnel salarié, passant ainsi du
statut "sans salariés" à celui d'employeurs".
-
— 44 -
NOMBRE DE CHEFS D'ENTREPRISES EMPLOYEURS EVOLUTION DU RATIO
NOMBRE TOTAL DE CHEFS D'ENTREPRISES INDIVIDUELLES
Secteurs 1962 1 968 1975
Commerce de gros
Commerce de
Ensemble du commerce
46,5
22,0
48,4
28,9
4.3,0
29,8
25,4 31,5 31,3
1n4rmdiuJ.re du commerce 17,2 17,4 15,8
Boulangerie—pâtisserie 51,3 58,3 52,8
TOTAL
27,5 33,6 33,2
TOUTES ACTIVITES C Nr)\flQffE
22,1 25,2 24,5
-
45 —
DIAGRAMME N° 8
LA PLACE DES EMPLOYEURS PARMI LES
C1 D'ENTREPRISES INDIVIDUELLES
-
- Soit tout au moins, le nombre d'employeurs diminue à un rythme moins rapide
que celui observé pour les chefs d'entreprises sans salariés:tel est le cas
du commerce de gros, ou des intermédiaires du commerce.
Dans ces deux secteurs, les disparitions proportionnellement les plus
nombreuses affectent donc les entreprises sans salariés.
3.4.2. - Période 1968 1975
La croissance du ratio s'est fortement ralentie pour le commerce de
détail, tandis qu'une nette décroissance apparaît pour le commerce de gros, les
intermédiaires du commerce et la vi»
Dans ces trois derniers secteurs, la nutation qui affecte le commerce touche
davantage les entreprises occupant des salariés que celles qui
n'en comportent pas.
Remarquons, toutefois, que la diminution des nombres de chefs d'entre-
prises se trouve partiellement entre 1968. 1975, par le glissement d'une partie de la population des aides familiaux, composée essentiellement de
femmes, vers le statut de chefs d'entreprise (voir, à ce sujet, le chapitre
"Evolution de la population active féminine,.
3.4.3. - Comparaison avec l'ensemble des activités économiques
Pour l'ensemble des activités économiques, la proportion d'employeurs
évolue entre 22 et 25 de l'ensemble des chefs d'entreprises
Cette valeur moyenne est largement dépassée :
- dans la où les employeurs représent plus de 50 des
d'entreprises : plus d'une boulangerie sur deux emploie du
personnel salarié
- dans le commerce de gros, où la proportion correspondante se situe entre 43 et
48
Dans le commerce de détail, l'importance relative des employeurs est
à celle de l'ensemble des activités (22 à 30 ; elle est, par contre,
nettement plus faible pour les intermédiaires du commerce (16 à 17
-
47 -
IV
EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE FE4ININE
4.1. T E6 à T E8 diagramme n°
Les effectifs féminins compris dans la population active des secteurs
du commerce, des intermédiaires du commerce et de la bou1anqerievp seri
sont passés de 913.000 en 1962 à 1.130.000 en 1975, soit un accroissement de
217.000 femmes (tableau TE 6).
Le taux moyen annuel d'augmentation ressort ainsi à + 1,7% (tableau
TE 8) et est donc supérieur au taux correspondant à l'ensemble des deux sexes
(+ 1,1% dans le tableau TE 3) l'importance relative de la population active
féminine s'est donc accrue entre 1962 et 1975.
Cet accroissement apparaît plus rapide entre 1962 et 1968 (+ 2,2%)
qu'entre 1968 et 1975 1,2%), ralentissement constaté à partir de 1968
étant essentiellement imputable à la relative stagnation de la population
active du commerce de détail, par suite de la récession du commerce indépen-
dant liée au développement des grandes surfaces en libre service.
Pour les intermédiaires du commerce et pour la boul eri€-pt:i.sre,,
d'ailleurs, les populations actives féminines respectives décroissent légère-
ment entre 1968 et 1975.
Cette part accrue des femmes dans la composition de la population
active est confirmée par l'examen du taux de féminisation dont la valeur gb-
ba1e pour l'ensemble des 3 secteurs étudiés, passe de 42 à 45% entre 1962 et
1975 (tableau TE Pendant la même période, le taux de féminisation de l'en-
semble de l'économie évolue de 34 à 37%.
Le taux de féminisation est maximum pour le commerce de détail où il
passe de 51% en 1962 à 54% en 1975 ; il est minimum pour le commerce de gros
(28% et 30%) pour la il passe de 31 à 36% : les femmes
représentent sensiblement le tiers de la population active de la boulangerie-
pâtisserie.
-
24
Oort
&- a /os
DIAGRAMME No 9
VOLUTION 1962-1968-1975 DE LA PARTICIPATION DANS LA POPULATION DU COMICE,
TIRS DU COMMERCE ET DE LA
-
- 49 -
4.2. salariées (tableaux TE 6 à TE 8 - ) - graphique D - diagramme n° 10
La croissance de la population active féminine, observée de 1962 à 1975,
résulte de deux mouvements opposés (tableau TE 6) :
arrivée de 297.000 femmes salariées (dont 284.000 pour le commerce)
- départ de 80.000 femmes non salariées (dont 71.000 pour le commerce)
Les taux moyens annuels de variation correspondants sont de 4 3,5% pour
les salariées et de - 1,8% pour les non salariées (tableau TE 8).
Par ailleurs, l'examen des taux de féminisation et de leur évolution
pendant la période 1962-1975 (tableau TE 7 et diagramme n° 10) montre
a) - pour la population active non salariée des variations de faible ampli-
tude
- une légère décroissance (de 50% à 48%) pour le commerce de détail ;
- une stabilité pour le commerce de gros, aux environs de 22% ;
une - légère croissance pour les intermédiaires du commerce (de 14% à 17%) ;
- une stabilité pour la aux environs de 43%.
b) - pour la population active salariée, par contre, des augmentations impor-
tantes - Les taux de féminisation passent de
- 51% à 57% pour le commerce de détail
- 29% à 31% pour le commerce de gros
- 34% à 41% pour les intermédiaires du commerce
- 18% à 30% pour la bou1angrie-ptisserie
Ainsi donc, les femmes restent minoritaires dans l'une et dans l'autre
des deux sous-populations, à l'exception toutefois du commerce de détail où
l'évolution de la main d'oeuvre salariée est caractérisée par une prédominance
féminine de plus en plus marquée. A titre de comparaison, dans l'ensemble de l'é-
conomie les femmes représentent environ un tiers des effectifs salariés, mais ce
taux a tendance à augmenter régulièrement.
-
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GRAPHIQUE D
EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DE LA
ET DES DU COMMERCE PENDANT LA PERIODE
1962-1968-1975
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51 -
DIAGRAMME N° 10
EVOLUTION 1962-1968-1975 DES TAUX DE DANS
LES POPULATIONS ACTIVES ET NON DU COMMERCE, DES
DLJEE3 DU COMMERCE, DE Lam, ET DE L'EN-
SEMBLE DES :L/JL'E3 ECONOJUŒQTE1
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-
-52.
Cas dela (tableaux TE 6 à TE 8 - diagramme n° 11).
La croissance des effectifs salariés féminins se poursuit pendant
toute la période 1962-1975, le secteur de la boulangerie-pâtisserie.
En particulier, de 1968 à 1975, alors que les effectifs salariés
globaux du secteur diminuent de 14.000 personnes (tableau TE 1), 3 000 nouvelles
femmes salariées apparaissent (tableau TE '6), ce qui signifie que 17 000 sala-
riée hommes ont disparu (diagramme n° 11).
Or, parmi les salariés du secteur boulangerie-pâtisserie, les hommes
contribuent généralement à la production du pain (garçons-boulangers, apprentis),
tandis que les femmes participent à la vente.
Entre 1968 et 1975, la croissance des effectifs féminins salariés
concidni avec une diminution sensible des effectifs masculins correspond
à une modification qualitative de la structure de la population active du sec-
teur, tendant à accroître la main d'oeuvre affectée aux taches de "commerce" et
à celle qui se aux echos do "production". Autrement dit, les
bou1crs-piour2 commercialisent de moins en moins les produits de leur
propre fabrication au bénéfice de produits élaborés à l'extérieur (produits
;auri1s : biscottes, café, confiserie, etc.) et revendus en l'état.
L'activité du boulanger-pâtissier se rapproche ainsi de plus en plus
d celle d'un commerçant classique.
4.3.
Nous avons vu que, de 1962 à 1975, les effectifs féminins non salariés
savaient sensiblement diminué dans chacun des secteurs étudiés : commerces de
détail et de gros, intermédiaires du commerce, et boulangerie-pâtisserie, ce
mouvement de décroissance s'accélérant nettement à partir de 1968.
Ii cet intéressant d'analyser respectives des deux sous-
populations dont l'ensemble constitue la population non salariée : les chefs
d'eitrepri8a individuelles et les aides familiales.
4.3.1. - Cas du commerce
Dans l'ensemble du commerce, les effectifs de chefs d'entreprises indi-
viduelles enregistrent la perte de 20 000 femmes entre 1962 et 1968, et au
-
DIAGRAMME N° 11
REPARTITION PAR DE LA POPULATION ACTIV] SkIÀRIEE
ET NON DU SECTEUR EN 1962, 1968 ET 1975.
-
54 -
contraire un gain de 7.000 femmes entre 1968 et 1975 (tableau TE 13).
jmuJ.t:ir1rytent le nombre d'aides légèrement de 1962
à 1968 (4- 5.000 femmes), puis décroît très fortement entre 1968 et 1975 (-62.000
femmes, soit un taux annuel moyen d'évolution de -7,9%).
Il est important de souligner, toutefois, que cette diminution brutale
du nombre d'aides familiales, à partir de 1968, n'est pas à imputer exclusivement
à des causes de nature économique.
Certes, une partie de ces femmes ont vraisemblablement abandonné la
position d'aides familiales pour devenir des salariées par exemple en raison
du déclin de l'entreprise familiale indépendante, dont les revenus sont deve-
nus insuffisants et ne justifient plus la présence d'une personne supplémentaire
ou encore en raison de l'abandon et de la fermeture de cette entreprise fmi1ia1e
par exemple e la suite du décès du mari.
Par ailleurs, la transformation de certaines entreprises individuelles
en a sans doute permis à quelques aides familiales de bénéficier désor-
mais du statut de salariées.
Mais une autre cause explique la forte décroissance du nombre d'aides
familiales après 1968: toutes les épouses de commerçants travaillant dans la
même entreprise que leur mari et qui ont déclaré, lors du Recensement de la Popu-
lation de 1975, exercer la profession de "commerçantes" ont été considérée% ur
l'interprétation des réponses à ce Recensement, comme de véritables commerçantes
indépendantes et affectées du statut correspondant.
Par contre, lors des Recensements antérieurs, ces personnes étaient
systématiquement rattachées au statut d'aides familiales.
Il y a donc eu vraisemblablement transfert, du Recensement de 1968 à
celui de 1975, de plusieurs milliers de femmes du statut d'aides familiales à
celui de "chefs d'entreprises", en raison de cette interprétation nouvelle qui
tient compte des aspirations de ces femmes a être considérées comme des commerçantes
à part entière, à l'égal de leurs maris.
-
55 -
DIAGRAMME No 12
\rQLtJION DES TAUX DE PARMI LES
CHEFS D'ENTREPRISES INDIVIDUELLES DU COMMERCE, DES INTERMEDIAIRES
DU COMMERCE, DE LA ET DE L'ENSEMBLE DES
ACTIIE2 ECOOQUL PENDANT LA PERIODE
Cf ) mea Iii! t-r r u
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- I 1r.4
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-
- 56 -
DIAGRAMME N° .
TAUX DE DE LA POPULATION
DES AIDES FAMILIAUX DU COMMERCE, DES RMDIADES
DU COMMERCE ET DE LA EN 1962-1968 -1975.
1'CL me '?r lqt
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II» )L lÇ,9
-
Ceci explique que le mouvement de décroissance des effectifs de femmes
chefs d'entreprises constaté de 1962 à 1968, cesse brusquement en 1968 pour
faire face à une augmentation, évolution très difficilement compréhensible
sans cela dans le contexte général défavorable qu'est celui du petit nLrc
±ndrcridint de 1968 à 1975.
En ce qui concerne les taux de féminisation (tableau TE 14 et dia-
gramme n• 12) plus d'un chef d'entreprise sur trois ,du commerce de détail
est une femme, au lieu de un sur cinq environ pour l'ensemble des activités
économiques. Dans le commerce de gros, par contre, la proportion des femmes chefs
d'entreprises est beaucoup plus faible : les effectifs féminins évoluent entre
11 et 15% du nombre total de chefs d'entreprises individuelles.
Le taux de féminisation est plus élevé pour les chefs d'entreprises
sans salariés (39 à 41% pour l'ensemble du commerce) que pour les employeurs
(21 à 28%).
La croissance du taux de féminisation constatée dans le commerce
après 1968 (33% en 1968, 37% en 1975) s'explique sans doute, en grande partie,
par le phénomène de glissement précédemment évoqué et qui concerne le trans-
$rt d'une partie des aides familiales vers le statut de:•chef d'entreprise.
Signalons, enfin, que les femmes constituent l'écrasante majorité
des aides familiaux du commerce : le taux de féminisation global correspon-
dant évolue de 87 à 89%, au lieu de 73 à 78% pour l'ensemble des activités.
4.3.2. Cas de la boula geric—pisser
L'examen des chiffres relatifs à l'évolution des non salariées du
secteur de la. conduit à des observations très sembla-
bles à celles qui concernent le commerce.
Nous constatons, en particulier
- une forte décroissance du familiales à partir de
1968, le taux annuel moyen d'évolution correspondant ressortant à - 7,3%
(tableau TE 15).
-
-58.-
une décroissance du nombre de femmes chefs d'entreprises entre 1962
et 1968, suivie d'une forte augmentation après 1968 (taux moyen annuel : 10,1%) ;
cette brusque croissance s'explique vraisemblablement aussi par un transfert, entre
les deux Recensements consécutifs, de quelques milliers de femmes du statut d'ai-
des familiales à celui de chefs d'entreprises.
Ce transfert explique sans doute aussi la discontinuité constatée dans
les valeurs successives du taux de féminisation s'appliquant aux chefs d'entre-
prises du secteur(tableau TE 14) : ce taux double de 1968 à 1975, passant de 11
à 22%.
Comme dans le commerce, le taux de féminisation est plus élevé pour les
chefs d'entreprises sans salariés (15 à 30%) que pour les employeurs (11 à 14%).
(diagramme n° 12).
L'importance relative considérable des effectifs d'aides familiaux est
caractéristique du secteur ils représentent, en 1962 81% des effectifs non sam-
et 63% en 1975 (tableau TE 13). Le taux de féminisation y est encore su-
périeur à celui du commerce ; sa valeur évolue de 90% à 96% pendant la période
considérée (diagramme n° 13).
4.3.3. Cas des intermédiaires du commerce
Dans le secteur des intermédiaires du commerce les effectifs féminins
non salariés sont faibles et ils évoluent assez peu pendant la période considérée,
passant de 3.540 personnes en 1962 à 3.920 en 1968, puis s'abaissant à 2,300 en
1975 (tableau TE 13).
Pour les chefs d'entreprises le taux de féminisation évolue entre 12 et
14%, et il y a peu d'écart entre le taux correspondant aux chefs d'entreprises
sans salariés et celui des employeurs (diagramme n° 12).
Pour les aides familiaux, réduits à quelques centaines de personnes,
le taux de féminisation évolue de 75 à 85% entre 1962 et 1975 (diagramme n° 13)
-
59 -
OC'JN ANNEXES
-
TE 1
EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DES flTEDIAES
DU COMMERCE, DE LA ET DE DES ACTIVITE BONOMIQt PENDANT LA 1962-1968-1975
- 2 sexes -
NON SALARIES SALARIES ENSEMBLE DE LA SECTEURS
POPULATION ACTIVE
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 91 520 83 520 64 58o 474 66o 567 88o 700 566 180 651 ,00 765 300
Commerce de détail 634 180 615 16o 524 56o 694 700 86o 46o 981 560 1 328 88o 1 475 62o 1 506 120
&semble du commerce 725 700 698 680 589 140 1 169 360 1 428 340 1 682 280 1 895 060 2 127 020 2 271 420
Intermédiaires du commerce 25 680 23 460 13 560 64 200 79 180 56 94o 89 88o 102 64o 70 500
Boulangerie pâtisserie 100 800 101 820 82 44o 93 160 106 340 92 300 193 96o 208 160 174 74o
TOTAL 685 140 1 326 720 852 180 823 960 1 613 860 1 831 520 2 178 900 2 437 820 2 516 660
Toutes a.1ri. tés économi- ques 366 4 787 020 3 775 920 13 5e 820 15 215 220 17 163 880 18 20 002 a4o 20 939 800
-
T E 2
LES VARIATIONS DE POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DES DU COMMERCE, DE LA
ET DE DES ACTIVITES RONOMIQUES PHWANT LA PERIODE 1962-196&-.1975
SECTEURS
NON SALARIES SALARIES LE DE LA POPULATION ACTIVE
1968/1962 1975/1968 1975/1962 1968/1962 1975/1968 1975/1962 1968/1962 1975/1968 1975/1962
Commerce de gros - 8 18 26 940 + 93 220 132 840 226 060 85 220 + 113 900 + 199 120
Commerce de détail - 19 020 90 600 -109 620 +165 760 + 121 + 286 860 +146 + 30 500 + 177 240
Ensemble du commerce - 27 020 -109 540 -136 560 +258 980 + 253 940 + 512 920 +231 960 + 144 400 + 376 360
Intermédiaires du commerce - 2 220 - 9 900 - 12 120 14 980 22 240 - 7 260 + 12 760 - 32 140 - 19 380
Boulangerie- pâtisserie + 1 020 - 19 380 - '18 360 + 13 180 - 14 040 - 86o + 14 200 - 33 42o - 19 220
TOTAL -28 220 -138 820 -167 040 +287 140 + 217 66o + 504 800 +258 920 + 78 84o + 337 7C
TOUTES ACTI- VITES
-579 51+0 -1011 100 -1590 640 +1625 400 +1948 66o +3574 060 +1045 86o + 937 560 +1983 420
-
T E 3
TAUX ANNUEL D DE LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE, DES flTJiAfl?ES
DU COMMERCE, DE LA ET DE L DES ACTIVÏTILS }TONOKIQUE
PDJ\NT LA PERIODE (en pourcentages)
NON SALARIES SALARIES DE LA POPULATION ACTIVE SECTEURS
1968/1962 1975/1963 1975/1962 1968/1962 1975/1968 1975/1962 1968/1962 1975/1968 1975/1962
Commerce de gros - 1,5 - 3,6 - 2,6 + 3,0 + 3,0 + + 2,4 + 2,3 2,3
Commerce de détail - 0,5 - 2,3 1,4 + 3,6 + 1,9 2,7 + 1,8 + 0,3 + 0
Ensemble du commerce - 0,6 - 2,4 - 1,6 + 3,4 + 2,4 + 2,8 + 1,9 4 0,9 1,4
:':ii du
Commerce - 1,5 - 7,5 - 4,8 + 3,6 - 4,6 - 0,9 + 2,2 - 5,2 - 1,5
Boulangerie- pâtisserie + 0,2 - 3,0 1,5 + 2,2 - 2,0 0,1 + 1,2 - 2,5 - 0,8
TOTAL - 0,6 2,6 - 1,7 + 3,3 + 1,8 2,5 + 1,9 0,5 1,1
î\iJT13 iCTL- \r3Tr3
- 1,9 - 3,3 - 2,7 + 1,9 + 1,7 + 1,8 0,9 + 0,7 + 0,8
-
T E 4
EVOLUTION 19E2-1968-1975 DE LA STRUCTURE, PAR SECTEURS, DE LA
(JtJTICN ACTIVE DU COMMERCE, DES DU DE LA B)tNGERLE- ?ATLER1 ET DE L ENSEMBLE DES ACTIVITES DNOMrIQTJES
NON SALARIES SALARIES FN
ISŒMI12 DE LA
1~0PtTL_ ATIO',' ACTIVE
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 16,2 12,8 8,4 83,8 87,2 91,6 100,0 100,0
Commerce de dé- tail 47,7 41,7 34,8 52,3 58,3 65,2 100,0 100,0 100,0
Ensemble du Com- merce 38,3 32,8 25,9 61,7 67,2 74,1 100,0 100,0 100,0
Intermédiaires du commerce 28,6 22,9 19,2 71,4 77,1 80,8 100,0 100,0 100,0
Boulangerie- pâtisserie 52,0 48,9 47,2 48,0 51,1 52,8 100,0 100,0 100,0
39,1 33,8 27,2 60,9 66,2 72,8 100,0 100,0 100,0 TOTAL
Toutes activités économiques 28,3 23,9 18,0 71,7 76,1 82,0 100,0 100,0
-
T E 5
FJ:Ir:oN COMPARÉE DES POPULATIONS ACTIVES DU COMMERCE, DES IN r DU
COMME, DE L] BOUJIF ET DE L ENSEMBLE DES ACTDJI2 ULuMIQUE
PDAI LA PERIODE 1962-1968.1975
- les 2 sexes -
NON S SALARIES ENSEMBLE DE LA POPULATION ACTIVE
SECTEURS
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 1,7 1,7 1,7 3,5 3,7 4,1 3,0 3,2 I 3,6
Commerce de 11,8 12,9 13,9 5,1 5,7 5,7 7,0 7,4 7,2
Ensemble du com- merce 13,5 14,6 15,6 8,6 9,4 9,8 10,0 Â 10,6 10,8
Intermédiaires du commerce 0,5 0,5 0,4 0,5 0,5 0,4 0,5 0,5 0,4
Boulangerie-pâtisserie 1,9 1 2,2 0,7 0,7 0,5 1,0 1,1 0,8
TOTAL 15,9 17,2 18,2 9,8 10,6 10,7 11,5 12,2 12,0 I
Toutes activités économiques 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
-
T E 6
.ÉVOLUTION DE LA POPULATION FEMININE DU COMMERCE, DES INTERMÉDIAIRES DU
COMMERCE, DE LA BOULANGERIE — PATISSERIE ET DE L'ENSEMBLE DES ACTIVITES ECONOMIQUES
PENDANT 1962 — 1968 — 1975 LA ODE
-- SALARIEES ENSEMBLE DE LA POPULATION
SECTEURS ACTIVE tIITU
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 20 060 18 320 14 220 136 460 166 440 218 020 156 520 184 760 232 240
Commerce de détail 316 560 302 600 251 160 355 200 455 480 557 840 671 760 758 080 809 000
621 920 775 860 Ensemble du Commerce 336 620 320 920 265 380 491 660 828 280 942 840 1 041 240
Intermédiaires du commerce 3 540 3 920 2 300 21 560 23 580 23 540 25 100 27 500 25 840
Boulangerie—Pâtisserie 43 140 44 780 35 440 16 960 24 580 27 600 60 100 69 360 63 040
670 080 827 000 TOTAL 383 300 369 620 303 120 530 180 913 480 1 039 700 1 130 120
TOUTES 2 043 080 1 755 740 1 291 180 4 446 140 5 168 420 6 383 700 6 489 220 6 924 160 7 674 880
-
T E 7 POPULATION ACTIVE DU DES INTERMEDIAIRES COMMERCE, DE LA
ET DE L'ENSEMBLE DES ECONOMIQUES
EVOLUTION 1962-1968-1975 DU TAUX DE PEMINISATION (EN %)
ENSEMBLE NON SALARIES SALARIES
DE LA POPULATION ACTIVE
-
1962 1962 1968 1975 1962 1968 1975 j ■
: 21,9 21,9 22,0 28,7 29,3 31,1 27,6 28,4 30,3
49,9 49,2 47,9 51,1 52,9 56,8 50,6 51,4 53,7 •
Ensemble du commerce 46,4 45,9 42,0 43,5 46,1 43,7
Intermédiaires du Commerce é 13,8 16,7 17,0 33,6 29,8 41,3 27,9 26,8 36,7
Boulangerie-pâtisserie 42,8 44,0 43,0 18,2 23,1 29,9 j 31,0 33,3 36,1
TOTAL 45,0 44,9 44,2 41,5 f
45,2 41,9, 42,6 t 44,9
TOUTES :IVT 38,1 36,7 34,2 32,7 34,0 37,2 ï 34,2 34,6 36,7
t
SECTEURS
Commerce de gros
Commerce de détail
44,3 45,8
ci
t
-
T E 8
TAUX ANNUEL MOYEN DE LA POPULATION ACTIVE DU COMMERCE DES DU DE LA ET DE L'ENSEMBLE DES ACTIVITES
ECONOMIQUES PENDANT LA 1962-1968-1975 (en pourcentages)
Non salariées Salariées Ensemble de la population T E L active féminine
68/62 75/58 75/62 68/62 75/68 75/62 68/62 75/62
Commerce de gros - 1,5 - 3,6 - 2,6 + 3,4 + 3,9 + 3,7 2,8 + 3,3 + 3,1
Commerce de détail - 0,7 - 2,6 - 1,8 + 4,2 + 2,9 + 3,5 2,0 + 0,9 + 1,4
Ensemble du commerce - 0,8 - 2,7 - 1,8 + 4,0 + 3,2 + 3,6 + 2,2 + 1,4 + 1,8
Intermédiaires du commerce + 1,7 - 7,3 - 3,3 + 1,5 E + 0,7 + 1,5 - 0,9 + 0,2
+ 0,6 - 3,3 - 1,5 + 6,4 + 1,7 + 3,8 + 2,4 - 1,4 + 0,4
TOTAL - 0,6 - 2,8 - 1,8 + 4,0 3,1 + 3,5 + 2,2 + + 1,7
Toutes activités économiques - 2,5 - 4,3 - 3,5 + 2,5 + 3,1 + 2,8 1,1 + 1,5 + 1,3
-
TE 9
vution, par statuts, de la population non salariée du commerce, des intermédiaire. du commerce, de la et de l'ensemble dee activités économiques
pendant la période 1962-1968-1975
- les 2 sexes -
Chefs d'entreprises individuelle.
Aides familiaux Ensemble dee non salariés Indépendante Ensemble Secteur. m&1L!i.
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 41.500 36.180 32.640 36.120 33.940 24.660 77.620 70.120 57.300 13.900 13.400 7.280 91.520 83.520 64.580 Commerce de détail 382.140 331.980 309.980 107.860 135.140 131.34o 490.000 467.120 441.320 144.180 148.040 83.240 634.180 615.16o 524.56o
Ensemble du commerce 423.640 368.160 342.620 143.980 169.080 156.000 567.620 537.240 498.620 158.000 161.440 90.520 725.700 698.680 589.140
Intermédiaires du L'ocaø ra. 20.660 18.500 10.840 4.300 3.900 2.040 24.960 22.400 12.880 720 1.060 680 23.460 13.560
1, 30.180 25,100 27.860 31.840 35.040 31.140 62.020 60.140 59.020 38.780 23.420 100.800 101.820 82.440
TOTAL 474.480 411.760 381.340 180.120 208.020 189.180 654.600 619.780 570.520 197.580 204.180 114.620 852.180 823.960 685.140
2.868.740 2.506.120 2.293.740 812.720 843.040 745.440 3.681.460 5.349.160 3.039.180 1.685.100 1.437.860 736.740 5.366.560 4.787.020 3.775.920
-
TE 10
Taux annuel moyen d'évolution de la population aotive non salariée du des du commerce, de la et de l'ensemble activités économiques pendant la période 1962-1968-1975
(en pourcentages)
- les 2 sexes -
Chefs d'entreprises individuelle° Aides familiaux Ensemble des Indépendants sans Employeur° Ensemble
non salariés Secteurs salariés
1968- 1975- 1975- 1968- 1975- 1975- 1968- 1975- 1975- 1968- 1975- 1975- 1968- 1975- 1975- 1962 196e 1962 1962 1968 1962 1962 1968 1962 1962 1968 1962 1962 1968 1962
de gros - 2,3 - 1,5 - 1,9 - 1,0 - 4,5 - 2,9 - 1,7 - 2,8 - 2,3 - 0,6 - 8,3 - 4,9 - 1,5 - 3,6 - 2,6
Commerce de détail - 2,3 - 1,0 - 1,6 + 3,8 - 0,4 + 1,5 - 0,8 - 0,8 - 0,8 + 0,4 - 7,9 - 4,1 - 0,5 - 2,3 - 1,4
Ensemble du commerce - 2,3 - 1,0 - 1,6 + 2,7 - 1,1 + 0,6 - 0,9 - 1,1 - 1,0 + 0,4 - 7,9 - 4,2 - 0,6 - 2,4 - 1,6
Intermédiaires du - 1,8 - 7,4 - 4,9 - 1,6 - 8,8 - 5,6 - 1,8 - 7,6 - 5,0 + 6,7 - 6,1 - 0,4 - 1,5 - 7,5 - 4,8 commerce Boulangerie- - 3,0 +1 ,5 - 0,6 + 1,6 - 1,7 - 0,2 - 0,5 - 0,3 - 0,4 1,2 - 7,9 - 3,8 + 0,2 - 3,0 - 1,5
TOTAL - 2,3 - 1,1 - 1,7 + 2,4 - 1,3 0,4 - 0,9 - 1,2 - 1,1 + 0,5 - 7,9 - 4,1 - 0,6 - 2,6 - 1,7
Toutes activités - 2,2 - 1,3 - 1,7 + 0,6 - 1,7 - 0,7 - 1,6 - 1,4 - 1,5 - 2,6 - 9,1 - 6,2 - 1,9 - 3,3 - 2,7 économiques
-
TE 11
ErDlut'on 1962-1968-1975 de la de la population active non du commerce, dee intermédiaires du commerce, de la de l'ensemble des activités économiques (en pourcentages)
- les 2 sexes -
Chefs d'entreprises individuelles
familiaux Aidesu11,iLH
Ensemble des non Indépendante
salariée Employeurs Ensemble
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 196e 1975 1962 196e 1975
Commeroe de gros 45,3 43,3 50,5 39,5 40,7 36,2 64,8 84,0 88,7 15,2 16,0 11,3 100,0 1 00,0 100,0
Commerce de détail 60,3 53,9 59,1 17,0 22,0 25,0 77.3 75,9 84,1 22,7 24,1 15,9 100,0 100,0 100,0
58,4 52,7 58,1 19,e 24,2 26,5 78,2 76,9 84,6 21,8 23,1 15,4 100,0 100,0 100,0 Ensemble du commerce
Intermédiaires du commerce 80,5 78,9 80,0 16,7 16,6 15,o 97,2 95,5 95,0 2,8 4,5 5,0 1 00,0 100,0 100,0
29,9 24,7 33,8 31,6 34,4 37,8 61,5 59,1 71,6 38,5 40,9 28,4 100,0 100,0 100,0
55,7 50.0 55,7 21,1 25,2 27,6 76,8 75,2 83,3 23,2 24,8 16,7 100,0 100,0 100,0 TOTAL
Toutes activités économiques 53,5 52,4 60,8 15,1 17,6 19,7 68,6 70,0 80,5 31,4 30,0 19,5 100,0 100,0 100,0
-
TE 12
Répartition oomparée, par statuts, dee populations actives non salariées du des intermédiaires du la et de l'ensemble des économiques pendant
la période de 1962-1968-1975 (en pour ..
- les 2 sexes -
Chefs d'entreprises individuelles
- familiaux Ensemble
non salariée Indépendants sans salariés Employeurs Ensemble
1962 1968 1 975 1962 1 968 1 1975 1 962 1968 1975 1962 1 968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 1,5 1,4 1,4 4,4 4,1 3,3 2,1 2,1 1,9 0,8 0,9 1,0 1,7 1,7 1,7
Commeroe de détail 13,3 13,3 13,5 15,5 16,0 17,6 13,3 13,9 14,5 8,6 10,3 11,3 11,8 12,9 13.9
14,8 14,7 14,9 17,7 20,1 20,9 15,4 16,0 16,4 9,4 11,2 12,3 13,5 14,6 15,6 Ensemble commerce
Intermédiaires du commerce 0,7 0,7 0,5 0,6 0,5 0,3 0,7 0,7 0,4 0,1 0,1 0,5 0,5 0,4
1,0 1,0 1,2 3,9 4,1 4,2 1,7 1,8 2,0 2,3 2,9 3,2 1,9 2,1 2,2
16,5 16,4 1 6,6 22,2 24,7 25,4 17,8 18,5 1 8,8 11,7 1 4,2 15,6 15,9 17,2 18,2 TOTAL
Toutes activités économiques 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
-
TE 13
Evolution de la population active féminine non salariée du commerce, dee intermédiaires du cotnmroo,d., la et de l'ensemble des activités économiques pendant
la période 1962-1968-1975
- Femmes -
Chefs d'entreprises individuelles
Aides En semble es Secteurs sana
salariés Employeurs Ensemble non salariées
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975
Commerce de gros 5.560 4.580 5.500 3.920 3.240 2.900 9.480 7.820 8.400 10.580 10.500 5.820 20.060 18.320 14.220
Commerce de détail 161.980 137.180 136.280 26.960 33.000 40.240 188.940 170.180 176.520 127.620 132.420 74.640 316.560 302.600 251.160
Ensemble du commerce 167.540 141.760 141.780 30.880 36.240 43.140 198.420 178.000 184.920 138.200 142.920 80.460 336.620 320.920 265.380
Intermédiaires du commerce 2.560 2.640 1.520 440 500 200 3.000 3.140 1.720 540 780 580 3.540 3.920 2.300
4.560 3.860 8.500 3.600 2.780 4.500 8.160 6.64G 13.000 34.980 38.140 22.440 43.140 44.780 35.440
TOTAL 174.660 148.260 151.800 34.920 39.520 47.840 209.580 187.780 199.640 173.720 181.840 103.480 383.300 369.620 303.120
Toutes activités économiques 691.600 559.680 591.480 117.440 116.060 125.600 809.040 675.740 717.080 1.234.040 1.080.000 574.100 2.043.080 1.755.740 1.291.180
-
TE 14
Population active non salariée du commerce, des intermédiaires du commerce, de la boulangerie-pâtisserie et de l'ensemble des activités économiques t 1962-1968-1975 du taux de féminisation (en pourcentages)
Chefs d'entreprises individuelles
Secteurs
Aides familiaux Ensemble des non salariés Indépendants sans salariés Employeurs Ensemble
1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1962 1968 1975 1968 1975
Commerce de gros 13,4 12,7 16,9 10,9 9,5 11,8 12,2 11,2 14,7 76,1 78,4 79,9 21,9 21,9 22,0
Commerce de détail 42,4 41,3 44,0 25,0 24,4 30,6 38,6 36,4 40,0 88,5 89,4 89,7 49,9 49,2 47,9
39,5 38,5 41,4 21,4 21,4 27,7 35,0 53,1 57,1 87,4 88,5 88,9 46,4 45,9 45,0 Ensemble du commerce
Intermédiaires du commerce 12,4 14,3 14,0 10,2 12,8 9,8 12,0 14,0 13,4 75,0 73,6 85,3
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