le financement public des entreprises de commerce de détail
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Le financement public des entreprises de commerce de détail
19e congrès annuel du commerce de détail
Présenté par : Me Pierre Lortiepierre.lortie@fmc-law.com+1 514 878 8863
Le 19 mars 2012
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Les détaillants parmi les 50 plus grandes entreprises au Québec
(nombre d’employés – 2010)
Qu’est‐ce que ces sociétés ont en commun ?
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Les détaillants parmi les 50 plus grandes entreprises au Québec
(nombre d’employés – 2010)
Toutes, sauf une, sont des sociétés ouvertes
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Les détaillants canadiens parmi les 150 plus grands détaillants mondiaux
(Revenus ‐ 2009)
Qu’est‐ce que ces sociétés ont en commun ?
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Les détaillants canadiens parmi les 150 plus grands détaillants mondiaux
(Revenus ‐ 2009)
Toutes, sauf une, sont des sociétés ouvertes
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*Source: Statistiques Canada
Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La démographie
0
5
10
15
20
25
30
35
40(millions)
Évolution de la population
27,3
6,9
34,5
8,0
9,2
20111991
Canada Québec
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
20091999
Canada Québec
(milliars$)
288,5
67,2
437,6
98,4
104,3
Une croissance lente de la population... qui se traduit par une faible croissancedes ventes au détailVentes au détail
Si la population du Québec avait crû au rythme de l’Ontario, il y aurait 1,2 millions de personnes de plus au Québec
Si les ventes au détail au Québec avaient crû au même rythme que dans le reste du Canada, les ventes au Québec auraient
été supérieures de 5,9 milliards $ en 2009
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Des perspectives démographiques débilitantes
Source : « Le vieillissement de la main‐d’œuvre et l’avenir de la retraite: Des enjeux pour tous, un effort de chacun », Rapport synthèse de la Commission nationale sur la participation au marché du travail des travailleuses et travailleurs expérimentés de 55 ans et plus, 2011
Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La démographie
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Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La productivité
Le secteur du commerce de détail ne fait pas mieux*
% des USA
• Productivité du travail (2007) 75,6
• Investissement en machines etéquipements (2000‐2007) 70,4
• Investissement en technologie del’information et communications(2000 – 2007) 45,6
*Source: State of the Nation 2010, Report by the Science, Technology and Innovation Council
72.1%
70
75
80
85
90
95
100
1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008
US=100
2009
La productivité des entreprises canadiennes s’érode rapidement en comparaison de celle des
entreprises américaines
Les investissements des entreprises québécoises sont inférieurs à ceux dans le reste du Canada. Ainsi, en 2010 seulement, ce déficit d’investissements s’élevait à 7,8 milliards $
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• L’examen de la dynamique de la croissance de la productivité dans le secteur du commerce de détail révèle:
– Le taux élevé de roulement des entreprises• Environ 60% des entreprises présentes en 1984 avaient fermé leurs portes en 1998;
• En 1998, environ 70% des entreprises étaient entrées dans le secteur au cours des 15 années précédentes. Elles représentaient 42% des ventes totales.
– Une diminution du nombre d’établissements
– La diminution du nombre d’établissements au Québec compte pour 40% du total Canadien
37,548,2Québec
157,4184,6Canada
20091999
Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La productivité
10
Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La technologie
11
Quelques défis majeurs pour les détaillants québécois: La technologie
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L’impératif de croissance et d’entrepreneurship
Les moteurs de la croissance : 4 % à 7 % des entreprises – moyennes, grandes et petites – qui
connaissent du succès dans tous lessecteurs de l’économie
Génèrent entre 60 % et 80 % dela croissance nette de l’emploi
Croissance économique
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500 employés et +
30 % plus performantque celles de moinsde 100 employés
100 à 500 employés
20 % plus performantque celles de moinsde 100 employés
Internalisation du savoir-faire, meilleures pratiques,adaptation continue et... meilleure capitalisation
Productivité et taille des entreprises
L’impératif de croissance et d’entrepreneurship
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Sources de financement en 2010
Capital de risque vs Marché public des capitaux
9 831,7M$1 142M$Financement total
2603,844Reste du Canada
716134,2391Québec
1839137,2424Ontario
49105918,9216Colombie‐Britannique
163415,967Alberta
(%)(Nb de sociétés)(%)(M$)
Sociétés inscrites au TSX CroissanceCapital de risque/sociétés fermées
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• Le Canada se distingue des autres économies en ce que le financement des petites sociétés, particulièrement celui des sociétés en croissance rapide, se fait principalement par l’intermédiaire des marchés publics des capitaux
• Malgré l’apport important des institutions québécoises, le fait demeure que les entreprises québécoises sont sous‐capitalisées par rapport aux entreprises du même secteur ailleurs au Canada
Capital de risque vs Marché public des capitaux
3 8484 161Nombre d’émetteurs inscrits en bourse (2012)*
CanadaÉtats‐Unis
(1 573,2)161Surplus (déficit) de financement
2 261,4 23263 23,0Québec (théorique)
688,2 7434 37,2Québec (actuel)
9 8321 142Financement total (2010)
Sociétés ouvertes
(M$) (%)
Sociétés fermées
(M$) (%)
*Source: Fédération Internationale des bourses de valeurs. Émetteurs domestiques seulement.
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Importance relative des AVANTAGES d’être une société publique
Créer une monnaie d’échange pour les acquisitions.
Lever l’équité requise pour financer la croissance ou une acquisition.
Renforcer la notoriété et l’image de la sociétéauprès des clients, fournisseurs, employés et
gouvernements.
Faciliter la mise en place de programmes incitatifs pour les employés.
Permettre aux fondateurs/dirigeants de monétiser leur investissement dans la société.
Réduire l’endettement de la société.
Selon les dirigeants de sociétés publiques et privées
83 %59%
77 %91 %
50 %33 %
45 %38 %
38 %48 %
56 %37 %
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Importance relative des INCONVÉNIENTS d’être une société publique
La nécessité de maintenir des communications suivies avec les
investisseurs et les analystes financiers
Le fardeau des exigences réglementaires
Les exigences de divulgation
Le coût d’un premier appel public à l’épargne
Fragilisation/perte du contrôlede la compagnie
71%
45 %59 %
43 %63 %
42 %50 %
38 %38 %
56 %
Selon les dirigeants de sociétés publiques et privées
En conclusion, la grande majorité des dirigeants de sociétés publiques “n’hésiterait pas à aller public” si c’était à recommencer
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Motifs des dirigeants de sociétés ouvertesémergentes américaines
Renforcer leur bilan
Avoir accès à du capital de croissance
Renforcer la notoriété et l’image de la société auprès des clients et
fournisseurs
Créer une monnaie d’échange pour les acquisitions
Pourquoi ont-elles fait un appel public à l’épargne
60 %
63 %
83 %
89 %
83% des dirigeants de sociétés émergentes qui sont ‘’aller public’’affirment:
« Le fait de devenir une sociétéouverte a été un événement
marquant positif dans l’histoire de ma société. »
*Source: IPO Task Force, « Rebuilding the IPO On‐Ramp« , Report to the U.S. Department of the Treasury, October 20, 2011
La présente présentation contient des exemples de questions auxquelles risquent de faire face certaines entreprises à l’égard du sujet visé. Si vous êtes confronté à une situation similaire à celles présentées ici, veuillez demander l’aide d’un professionnel, car chaque situation est unique.
Merci!
Pierre Lortie
pierre.lortie@fmc-law.com
+1 514 878 8863
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