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Venez découvrir l'Atelier du peintre!

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L’atelier de Rosa Bonheur a été peint par une artiste Achille Fould (1868 - 1951). Comme tu peux le constater l'atelier est très grand. A quoi vois-tu que Rosa Bonheur aime les animaux ?

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Les supports La toile est très souvent utilisée. Il existe plusieurs types de toiles d’origine végétale, artificielle et synthétique. La qualité de la toile dépend du type de tissage offrant une grosseur plus ou moins importante au grain.

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Nous allons découvrir le travail du peintre !

La Toile

La toile est souvent montée sur un châssis et sert de support pour une œuvre peinte. Le châssis est composé de morceaux de bois (barres et traverses) qui tiennent grâce à des clés placées dans des encoches. La toile est fixée sur le châssis avec de petits clous.

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L'arrière de la toile

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Mais ce n'est pas le seul support que peut utiliser un peintre !

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Le Bois a été souvent utilisé pour les tableaux religieux, jusqu’au XVIe siècle. Voici un tableau d'Hans Clot. C'est une Vierge de Piété qui date de 1469. L'artiste a peint sur une autre œuvre. Elle n'est visible que sur un petit carré qui a été dégagé volontairement pour nous la montrer. L'as-tu repérée ?

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Le Cuivre est un métal rouge. C’est l’un des métaux les plus anciennement connus. Le peintre Brueghel, dit de Velours, s'en est servi comme support pour ce tableau peint vers 1600, Danses de noces. La famille Brueghel travaillait dans un atelier à Anvers. A la suite de leur père Brueghel l'Ancien, les frères Brueghel réalisaient souvent des copies des œuvres de leur père. Elles rencontraient beaucoup de succès et cela permettait de satisfaire les collectionneurs.

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L’Ardoise est très peu utilisée, mais voici une œuvre peinte sur un morceau d'ardoise. Elle a été réalisée par le peintre Abraham Hondius (1612-1652). Il s'agit du thème de l'Adoration des bergers, peint ici vers 1660. Elle a d'ailleurs été cassée et restaurée. On voit encore un peu l'endroit de la cassure.

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Le chevalet est un support qui sert à tenir la toile du peintre à la hauteur voulue. Cet objet est un trépied qui supporte la toile, le tableau , pendant le travail du peintre. Le chevalet est fréquemment un objet en bois. Certains chevalets peuvent être pliés et ainsi être transportés à l’extérieur.

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Les cadres

La plupart des cadres des tableaux du Musée des Beaux Arts sont en bois doré. Comme celui du tableau d'Achille Fould. Mais certains cadres sont en plâtre ou formes de simples baguettes de bois.

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Les formes de tableau

Rectangle Carré

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Ovale Polygonale

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Il existe donc de nombreuses formes de tableau. Le tondo Ici s’agit d’un nom italien pour parler d’une surface arrondie, très appréciée durant la première Renaissance. C'est donc un tableau rond. Cette forme ronde existe dans l’architecture sous un autre nom, appelée oculus .

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Les outils

Les artistes utilisent des outils : pinceaux, couteaux, scies, marteaux, enclumes ou fourneaux pour travailler le métal. Des objets très curieux peuvent aussi se trouver dans l’atelier des artistes. Certains peintres rangent bien leurs pinceaux, leurs tubes, d’autres ne prennent pas beaucoup de temps pour ranger. L’essentiel est de se retrouver et d’être organisé.

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Les pinceaux Le pinceau est compose d’un faisceau de poils (blaireau, putois) ou de fibres, fixe à l’extrémité d’un manche. On parle aussi des brosses du peintre. Il existe différentes formes de pinceaux. Le peintre les choisit selon le type de peinture qu'il veut réaliser. Très fin pour des détails précis, plus large pour les grandes surfaces.

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Poils - soies - fibres synthétiques

- Le poil d’écureuil est très utilisé au Moyen Age. - On trouve d'autres poils : de martre, veau, blaireau, putois, chevreau, lièvre, petit-gris ou de loup. Pour obtenir une certaine finesse → Poils d’écureuil, fibres de soies Pour obtenir une touche plus large → Pinceau plat et large brosse Pour un effet très fin → Pinceau petit-gris à deux ou trois mèches.

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Le couteau du peintre Il ne s’agit pas d’un couteau de cuisine mais d’une petite truelle. Elle permet d’appliquer la peinture, en laissant des traces, des empâtements qui donnent de très beaux effets sur la toile. Tous les peintres n’utilisent pas le couteau. Cette technique est difficile car il faut maitriser son geste et l’épaisseur de peinture sur la toile.

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Le pigment Le pigment peut être d’origine végétale, animale ou minérale. Il se présente sous l’aspect d’une poudre sèche et colorée. Le peintre mélange le pigment et le liant pour obtenir de la peinture.

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Le vernis Le vernis est un produit transparent, incolore, brillant ou mat. Les peintres utilisent du vernis pour protéger la couche de peinture. Ainsi grâce au vernis la couche de peinture conserve son éclat et peut même paraitre plus brillante. Les couleurs deviennent alors plus belles.

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Les différentes peintures

La peinture à l’huile Cette peinture s’appelle ainsi car l’huile utilisée est très importante. C'est elle qui sert de liant . La peinture à l’huile connaît beaucoup de succès parce qu’elle permet une utilisation facile, souple de la peinture qui se diffuse très bien sur la toile et peut être modifiée, mélangée et corrigée.

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Il existe plusieurs types d’huiles :

- Les huiles essentielles qui sont des essences qui viennent de la distillation de plante (romarin, lavande, aspic). - Les huiles d’origine organique ou minérale : la térébenthine ou le pétrole.

- Parmi les essences issues du pétrole, il existe le célèbre White Spirit.

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La gouache La gouache est une sorte de détrempe . Mais qu’est-ce que la détrempe ? La détrempe est l’un des plus anciens procédés de peinture : les couleurs sont broyées à l’eau puis délayées avec un liant adipeux (colle , gomme arabique, œuf, huile ou cire). Dans la gouache, on ajoute aux couleurs broyées à l’eau, un drôle de mélange : - Glycérine - Fiel de bœuf - Savon liquide

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Dans le tableau d’Achille Fould Nous voyons au pied de Rosa Bonheur des esquisses peintes à la gouache au sol représentant des chevaux, et son tableau avec Lion, homme et lionceau, peint à l’huile .

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Les esquisses Les esquisses sont les travaux préparatoires des peintres. Ils les réalisent avant de peindre leurs œuvres sur le support de leur choix. Pour leurs esquisses, les peintres s'appuient sur ce qu'ils voient, selon leurs sujets. Par exemple, Rosa Bonheur, une peintre animalière, se servait de modèles empaillés, de moulages mais observait aussi les animaux autour d'elle.

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Voici des esquisses de Rosa Bonheur :

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L’Aquarelle C’est un procédé de peinture avec des couleurs mêlées à de l’eau. La matière est très légère et permet les effets de transparence. Elle s'applique sur du papier qui absorbe l'eau. Attention ! Selon toi, avec l’aquarelle, il faut peindre:

- Lentement - Vite - Très lentement

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L'aquarelle peut donner des effets très légers ou intenses.

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La peinture acrylique Elle est constituée de résines synthétiques. La peinture acrylique s’étend très facilement sur le support. Elle sèche vite. Cette peinture peut être utilisée sur du bois, du coton, du tissu, des toiles, papiers, métaux et plastiques.

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Le tube de peinture Le tube a été imaginé en Angleterre en 1840. Au départ, c’était un tube à seringue rechargeable chez le marchand de couleurs. Les tubes ont été ensuite fabriqués de manière industrielle, il s’agit alors de tubes fermés. L’invention du tube a permis aux peintres impressionnistes de peindre facilement en plein air, de se déplacer avec leur matériel.

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Quel bel atelier ! Quels sont les points communs entre la photographie de l'atelier de Rosa Bonheur, qui se trouve au château de By, et celui peint par Achille Fould ?

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Nous allons voir maintenant différents ateliers d'artistes.

Observe bien les indices qui peuvent te renseigner sur

l'époque à laquelle ces peintres appartiennent.

Tu observeras leurs vêtements et leur coiffure.

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Voici un tableau de Pedro de MOYA (1610 -1666 )

intitulé Autoportrait datant du XVIIe siècle. L'artiste

espagnol s'est représenté lui-même dans son atelier; il a

probablement utilisé un miroir.

Comme le veut la mode au XVIIe siècle, il porte les

cheveux longs. Vêtu d'une veste aux manches

bouffantes et de bas surmontés d'une culotte courte,

l'artiste nous regarde: il pose.

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Nous retrouvons les éléments dont nous avons parlé. Les reconnais-tu? ! La palette, une toile montée sur châssis, les pinceaux et le chevalet. Quels autres objets vois-tu? Des livres, des feuilles éparses, un compas, une plume, et un modèle en plâtre (une statuette). Que signifient-ils? Ils nous montrent que l'artiste est cultivé: il s'intéresse aux arts et à la science. Il se documente avant de peindre.

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Voici un tableau de Pierre Nolasque BERGERET (1782-1863)peint en 1808. Cette œuvre intitulée Charles Quint ramassant le pinceau de Titien nous projette à l'époque de la Renaissance , trois siècles avant l'exécution de ce tableau. En effet, on reconnaît l'empereur Charles Quint (1500-1558) vêtu d'une somptueuse veste bouffante en fourrure rehaussée d'or. Il remet au peintre le pinceau qu'il vient de ramasser.

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Face à lui, le peintre italien Titien (1477-1576) est vêtu d'un drapé rouge et tient une palette. Comment sait-on que la scène se passe dans un l'atelier? On reconnaît: la palette, une toile montée sur châssis, les pinceaux, le chevalet, des flacons afin de diluer la peinture. Pourquoi l'empereur est-il présent? Sur le chevalet, on voit une toile sur laquelle est esquissé un dessin: Titien est en train de réaliser le portrait de l'empereur.

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Observe bien le centre de l'œuvre. Tu peux y voir les gestes des deux hommes. En les regardant attentivement tu comprends l'épisode qui est raconté. En effet le pinceau ramassé est au milieu du tableau. De plus, les regards complètent l'histoire.

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Voici un tableau de Jules Claude ZIEGLER (1804-1856), Giotto dans l'atelier de Cimabue, peint en 1847. L'artiste évoque également l'époque de la Renaissance en représentant deux peintres italiens de cette période, Giotto et Cimabue. Pourquoi représenter la Renaissance? À partir de la Renaissance italienne, le statut des artistes change. En effet, ils ne sont plus considérés comme des artisans et signent leurs tableaux. De plus, ils s'intéressent à tous les domaines. Certains exercent plusieurs métiers à la fois: architecte, peintre et écrivain.

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On aperçoit le jeune Giotto en train d'admirer les enluminures d'un grand livre manuscrit. Ziegler l'a représenté seulement vêtu d'une peau de mouton pour nous montrer la beauté de son corps à la manière d'une sculpture antique. Au fond du tableau dans l'ombre, on devine son maître Cimabue. Il a arrêté de peindre et l'observe. En effet le maître est fasciné par le talent de son jeune élève extrêmement doué.

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La mallette est terminée, j'espère

que toutes ces histoires vous ont plu!

Cette mallette a été conçue par Isabelle Beccia, Responsable de la Médiation Institutionnelle du Musée des Beaux-Arts. Contact : i.beccia@mairie-bordeaux.fr ou 05.56.10.25.25.

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