the inner circle sermon - vendredi 1 juillet 2011 moulana muhsinh hendricks
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Alhamdulillah, nahmaduhu wa nasta’eenuhu was nastaghfirouhWa na’uthu biAllahi min shururi anfusina wa sayyiaati a’maalina
May yahdihiAllahu fa laa mudhilla lahWas man yudhlil fa laa haadiya lah
Wa nashhadu an la illaha illAllah wahdahu laa shareeka lahwa nashhadu anna Muhammadan abduhu wa rasuluAllah
Louanges à Allah. Nous louons Allah, nous lui demander de l'aide ainsi que le pardon d'Allah. Et nous cherchons refuge auprès d'Allah contre les plus vils
penchants de nous-mêmes ainsi que contre nos actes malveillants. Celui qu'Allah guide nul ne peut l’égarer, et quiconque Allah égare, nul ne peut le guider. Et nous témoignons que nul n'est digne d'adoration sauf Allah, Celui
qui est unique et n'a point de partenaires. Et nous témoignons que Muhammad est le serviteur d'Allah et Son messager.
ثم قفينا على آثارهم برسلنا وقفينا بعيسى ابن مريم بعوه رأفة ذين ات وآتيناه اإلنجيل وجعلنا في قلوب ال
ة ما كتبناها عليهم إال ابتغاء ابتدعوها ورحمة ورهبانيذين ه فما رعوها حق رعايتها فآتينا ال رضوان الل
57:27آمنوا منهم أجرهم وكثير منهم فاسقون
Nous ensuite avons envoyé sur leurs traces Nos autres prophètes que Nous à la suite de Jésus, fils de Marie, à qui Nous avons donné l'Évangile. Et Nous avons fait naître dans le cœur de ceux qui l'ont suivi la bonté et
la compassion .
Quant au monachisme qu'ils ont instauré eux-mêmes, Nous ne le leur avons point imposé. Ils y étaient seulement poussés par leur propre désir d'être agréables à Dieu, sans pour autant l'observer comme ils auraient dû le faire. Nous avons donné leur récompense à ceux qui avaient cru
parmi eux, mais nombre d'entre eux devinrent iniques.
Dans ce Sermon je m’appuirais sur les travaux de Umar Farouk Abd-Allah président de la fondation
An-Nawawi*.
Deux des concepts les plus controversées de l'Islam sont la bid'a (innovation) et l'ijtihad (pensée critique) ; ce dernier a donné à l'Islam une grande plasticité historique, mais en même temps il faut maintenir l'originalité de l'islam et le préserver en tant que foi dynamique.
C’est ainsi que l’islam est l'idéologie à la plus forte croissance dans le monde
aujourd'hui.
* http://www.nawawi.org/downloads/article4.pdf
L'allégation selon laquelle quelque chose est bid'a est souvent fait de manière
inconsidérée, marginalisant de nouvelles idées et rendant difficile la créativité.
Pour certains musulmans, le terme est devenu un moyen par lequel leurs propres idées sont justifiées et les idées des autres sont erronés .... Tant et si bien qu'ils vont
jusqu’a déclarer la pensée critique et créative des musulmans comme « hors du
giron de l'Islam »
En conséquence de cette attitude, la santé intellectuelle et la richesse de la communauté
musulmane souffre énormément.
Le concept de bid'a, contrairement à son usage aujourd'hui, avait une connotation négative.
L'allégation que quelque chose était une bid'a signifiait qu'il violait le code ou une
coutume tribale.
Elle constituait une innovation haineuse causée par le fait de s’écarter de la voie
des patriarches du passé.
Des exemples de la façon dont les différentes
sectes de l'Islam ostracisent les autres
musulmans par l'utilisation du mot Bid'a
Le concept de l'Ijtihad subit le même sort. Certains restreignent son utilisation si gravement qu'il
cesse d'être fonctionnel.
«Les portes de l'Ijtihad ont été fermées »
Pourtant nous avons besoin de mujtahids.
Aucune personne ordinaire n’est autorisée à « penser librement » quand
il s'agit de questions religieuses.
D'autres l'applique si librement qu'il devient arbitraire et manque
tout semblant d'authenticité.
Puis il y a ceux qui « pensent si librement et de manière si
créative » que tout est justifié et semble « bon » pour leur propre
bien.
Dans le contexte pré-islamique, la condamnation de l'idolâtrie par le Prophète Mahomet était considérée comme une innovation – bid’a -, une menace concrète pour l'ordre tribal de l'Arabie.
Le Prophète prit le parti inverse en retournant la controverse à propos de la bid'a sur
sa tête, en affirmant qu’Abraham était un patriarche et que les Arabes ont dévié de la
pratique de ce patriarche.
Ainsi le Prophète Mahomet a intelligemment utilisé le concept de bid'a à son propre bénéfice.
Avec l'avènement de l'Islam, le terme sunna vint à être étroitement liée à l'enseignement
normatif et à la conduite du prophète Mahomet , alors que la Sunna avant l'avènement de l'Islam faisait référence aux coutumes et aux
pratiques des tribus.
Plus tard, après la mort du Prophète , la bid'a a été définie en contraste avec la sunna
(tradition établie).
Et nous voyons aujourd'hui comment la communauté musulmane est poussée à
l'extrême ; soit vous suivez la stricte sunna ou alors vous commettez la bid'a
على شهداء تكونوا ل وسطا أمة جعلناكم وكذلكشهيدا عليكم سول الر ويكون اس الن
2.143
C'est ainsi que Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin
que vous soyez témoins parmi les hommes et que le Prophète vous soit
témoin.
Mais le Coran ne cesse de nous donner des conseils afin de rester dans l’équilibre du juste milieu :
Nous ne pouvons pas dire que tout est une bid'a au sens littéral du terme, sinon nous devrions remettre en question tout ce qui est entré en vigueur après que le Prophète
Mahomet est décédé.
Et de même, nous ne pouvons pas dire que toutes nos pratiques devraientt être
incorporées au sein de la Sunna, dans le sens littéral du terme, autrement toutes nos
pratiques depuis le port de chaussettes tricotées juqu’au fait de se brosser les dents
devraient être interrogées.
Une référence intrigante à la bid'a se trouve dans la deuxième décision du calife Omar qui a institué les
prières de Tarawih durant les nuits du Ramadan ; une pratique introduite près d'une décennie après la mort
du Prophète .
Le Prophète a mené ses compagnons pour des prières similaires pour quelques nuits de Ramadan,
peu avant sa mort, mais il a interrompu cette pratique, exprimant sa préoccupation que, s'il
continuait mener ses prières tous les soirs, Dieu leur donnerait un statut obligatoire par le biais de la
révélation ; cette obligation supplémentaire imposerait un fardeau excessifà la communauté musulmane.
Durant son califat, Omar observe les gensprier individuellement ou en petits groupes dans la mosquée du Prophète pendant
les nuits du Ramadan. Il pris alors la décision de faire un seul groupe derrière un
imam, instituant la veillée du Ramadan comme une prière de groupe.
Pénétrant la mosquée suivante, il vit la congrégation de croyants prier ensemble et
a déclaré: « Quelle excellente bid'a! »
Omar a-t-il alors violer pour autant la Sunna du Prophète qui dit :
Kullu bid'atin dalaala wa kullu dalaalatin fi al-naar - «Toute innovation est un
égarement, et lechemin de tout égarement mène au feu »
… ?
Ou bien a-t-il institué quelque chose pour sa communauté qu'il se considérait, en tant que leader, comme bénéfique en termes de
renforcement de la cohésion et d’unité ?
Ce fut là une innovation, pour le PLUS GRAND BIEN
Ibn Abd al-Barr a été parmi ceux qui ont soutenu que la bid'a est strictement
rituelle :
« Lorsque nous avons affaire à des innovations concernant le
fonctionnement pratique de ce monde, il n’y a pas de restriction ni
aucune faute commise »
Les progrès technologiques, les métiers, les projets de construction, le
développement urbain, etc., ne constituent pas de bid’a, selon lui.
La raison fondamentale des restrictions quant aux bid'a vise à ce que l'islam puisse être conservé et
préservé.
Les critères de la bid'a impose un cadre restrictif quant aux idées créatives, afin d’assurer la continuité avec la tradition et la conformité avec l’esprit de la loi.
Cependant la même chose peut être dite, si nous regardons la nature progressive de l’évolution de l'islam et de sa croissance
ultérieure, c'est grâce à l'Ijtihad et à la bid'a. Par conséquent, on ne peut pas nier
l'utilisation de ces concepts puisque nous évoluons dans une ère technologique, tout en
maintenant un sens d'Islamicité.
Le potentiel constructif de la bid'a comme instrument de régulation est renforcée dans la loi islamique par le processus intellectuel de l'ijtihad, qui possède une vaste autorité légale et sert de complément au concept de
bid'a.
Par nature, l'ijtihad c’est l'autonomisation,
prospective et créative.
Al-Baji, un juriste sunnite traditionnelle, définie l’ijtihad comme
«toute une dépense de la capacité [intellectuelle] à la recherche de la
décision juste."
L'Ijtihad mot est dérivé de la même racine que le djihad. Leur commune radicale,
JaHaDa, dénote dépensant au maximum d'efforts pour atteindre un objectif difficile
mais digne.
Le concept de djihad n'est pas la «guerre sainte», mais essentiellement un principe actif d'éthique pour améliorer le monde grâce à l'effort personnel et de groupe.
Son point fort, cependant, est la lutte intérieure de la discipline et la
connaissance de soi.
En d'autres termes, le Jihad et l'Ijtihad est un effort constant vers le mieux, ou le plus grand bien, que ce soit sur le plan physique ou cognitif.
Dr Fazlur Rahman parle de l'ijtihad comme d’un jihad intellectuel et moral ou, plus
concrètement, comme «l'effort de comprendre la signification d'un texte
pertinent ou d’un précédent dans le passé, contenant une règle, ou de modifier cette règle en étendant ou en restreignant ou la
modifiant autrement, de telle manière qu'une situation nouvelle peut être subsumé sous lui par une nouvelle
solution. »
George Makdisi, professeur émérite d'études arabes et islamiques à
l'Université de Pennsylvanie, note que l'Ijtihad est évidence liée à l'existence
même des écoles classiques de pensée islamique ; et il était impératif pour eux
de l'utiliser afin de créer la loi de la charia, de nombreuses décennies après
la mort du Prophète .
L'ijtihad est intrinsèquement créative et optimiste.
Le Prophète a promi que ceux qui en ont effectué avec assiduité seraient récompensés dans l'autre monde, même si leurs réponses étaient techniquement incorrect. Il a déclaré:
« Si un juge [Hakim] applique l'ijtihad et obtient la bonne
réponse, il reçoit deux récompenses, et, s'il setrompe, il obtient une récompense. » *
‘Ali ibn al-Qassar, ed. Muhammad ibn al-Husayn al-Sulaymani, Al-Muqaddima fi al-Usul, (Beirut: Dar al Gharb al-Islami, 1996), 114-115; Sulayman ibn Khalaf al-Baji, ed. ‘Abd al-Majid al-Turki,
Ihkam al-Fusul Ihkam fi Ahkam al-Usul, 2 vols. (Beirut: Dar al-Gharb al-Islami, 1995), 2:714-716; ‘Ubayd-Allah ibn ‘Umar al-Dabbusi, ed. Mahmud Tawfiq al-Rifa‘i, Al-Asrar fi al-Usul wa al-Furu‘ fi Taqwim Adillat al-Shar‘, 4 vols.(Amman: Wizarat al-Awqaf, 1999), 3:114-116; Ibn Amir al-Hajj, Al-Taqrir wa al-Tahbir, 3 vols. (Beirut: Dar al-Kutub al-‘Ilmiyya, 1983), 3:306. The Ibadis took
essentially the same position. See al-Kindi, Bayan al-Shar’, 1:92-93.
Abu Zayd al-Dabusi (mort en 430 AH), un éminent juriste sunnite, a noté que ce qui peut être permis
dans un temps ou un lieu peut devenir interdit dans un autre, en raison de circonstances
changeantes, tout comme ce qui était interdit peut devenir acceptable par le même critère .
Il a ajouté que les changements de contextes temporel et spatial ne sont pas les seules
considérations, il y en a d'autres, tels que les réalités particulières du groupe social
d’appartenance d'un individu ; que ce qui peut être bénéfique pour un segment de la
société peut être nocif pour l'autre.
Nous devons nous demander, après avoir établie au préalable une
compréhension claire de la diversité des genres et des sexualités : Sur quelle base, dans quel contexte et
dans quel but a-t-il été conclu, il y a approximativement 1200 ans, que l'homosexualité est synonyme de
l'acte de sodomie et que l'homosexualité est passible de la
peine de mort ?
Le juriste de renom sunnitesAl-Qarafi affirmé qu'il y avait consensus des savants (ijma') sur la dureté de la
réprimande vis-à-vis des érudits religieux qui rendent un jugement légal
mécaniquement sans effectuer d'ijtihad, et simplement en suivant les
textes anciens dans leurs livres, littéralement sans égard pour les
nouvelles réalités sur le terrain. La faute de tels juristes était inexcusable
et constituait selon lui une désobéissance à God.
Un grand juriste de la génération suivante, Ibn al-Qayyim, a commenté l'opinion d'al-Qarafi, en disant: « Ceci est pure compréhension de la loi. »
Quiconque délivre des décisions à propos de questions juridiques au peuple sur la seule base de ce qui est transmis dans les recueils, malgré les différences de coutumes, d’usages, de temps, de lieux, de conditions et les circonstances particulières de leur situation, s'est égaré et mène
d'autres égarés. Son crime contre la religion est supérieure au crime d'un médecin qui
donne aux gens des prescriptions médicales sans égard aux différences de climats, de normes, du temps où ils vivent, et de leurs conditions
physiques, mais simplement en conformité avec ce qu'il trouve écrit dans certains manuels médicaux sur des personnes ayant les mêmes
anatomies. Une telle personne est un médecin ignorant ; l'autre est un érudit juridique
ignorants, et c’est plus préjudiciable.
Nous avons donc besoin d'affirmer hardiment :
En régurgitant1200 ans de conclusions des juristes musulmans à propos de l'homosexualité, sans un processus valide et suivi ijtihadique concernant l'homosexualité telle que nous la comprenons
aujourd'hui, est contraire à l'Islam.
Et le processus de l'ijtihad doit être renforcé par toutes les sciences pour qu’il ait suffisamment de poids. Comme Allah le mentionne dans le Coran,
5.19 :
« Demandez donc aux savants si vous ne savez pas. »
Barakallahu lee wa lakum fil quranil kareemWa nafa’nee wa iyyakum bil aayaati wa dhikril hakeem
Innahu jawaadun malikun barrun rabbur ra’oofur raheem
Qu'Allah nous bénisse vous et moi à travers les conseils de ce noble Coran. Et peut-on bénéficierons-nous des enseignements et
des nobles rappels toi et moi.En vérité, Allah est le possesseur de la richesse, le souverain, le
bien, celui qui a autorité sur nous, le tout-aimant et miséricordieux.
Intermède entre les deux
sermons
Depuis plus d'un millénaire, le processus de l'ijtihad spéculative était le monopole de
savants traditionnels, et les exigences que ces derniers fixent pour l’ijtihad est restée
largement incontestée.
Il est vital pour les musulmans d'aujourd'hui d'avoir une compréhension authentique et
sophistiqué de la bid'a comme un mécanisme de régulation et de l'ijtihad comme un processus d’induction de la
créativité islamique.
Dans l'Islam, comme d'autres traditions de foi :
- qu’ils s’agisse de l'innovationet de l'hérésie, de la créativité
ou de l'absence de celle-ci -
rien n’est jamais gravé dans la pierre, de la même façon qu’ils
n’émergent pas du néant.
La pensée islamique classique a été le produit d’un milieu sociopolitique
particulier.
Contrairement au cliché très répandu selon lequel il n'ya pas de séparation entre
la religion et l'Etat en Islam, les institutions religieuses musulmanes, depuis plus d'un millénaire, ont été largement libres de tout contrôle
gouvernemental – et inversement.
Contrairement au monde musulman d'aujourd'hui, le Monde islamique
classique était culturellement avancé, économiquement et militairement redoutable, et relativement stable
politiquement.
Plus encore, comme le Dr Fazlur Rahman le souligne, l’Islam a produit
des générations de penseurs qui ont été autonomes et psychologiquement
indéfectibles face aux nouveaux défis.
Il est suffisamment claire de ce qui vient de précéder que le
concept de bid'a devrait constituer une norme
d'excellence, et non pas une condamnation
générale de toute pratique inconnue ou solution nouvelle.
Il doit fixer les lignes directrices pour la pensée critique, et non
pas l’empêcher.
Il doit favoriser l’expression personnel et de groupe
et non pas l'étouffer.
De même la conception duprocessus d'ijtihad devrait servir de source positive d'inspiration
pour toute la communauté musulmane, pour les
universitairescomme les non-spécialistes, pour
la recherche de réponses significatives aux défis
contemporains.
Allahummansur man nasra deena Muhammad; Allahummansuril mujahideena fee qulli makaan; Allahumma Yassir wa laa tu’assir
Allahumma tammim bil ghayr wa antal kareemu muyassir
Ô Allah, aide ceux qui aident la cause de Muhammad ASWS.Ô Allah, aide tous ceux qui s'efforcent au bien en chaque lieu.
Ô Allah, rend les choses faciles pour nous et afin d’éliminer les difficultés.Ô Allah, complète-nous ta bonté, ta vérité, Tu es le plus noble de tous ceux qui aide.
Innallaha wa malaa’ikatahu yusolloona alan nabi… yaa ayyuhallatheena aamanu sollu alayhi wa sallimoo tasleema.
Wa aakhiri da’waanaa anil hamdu lillahi rabbil aalameenEn vérité, Allah et les anges envoie des bénédictions et leurs salutations sur le
Prophète Muhammad, ô vous qui croyez, envoyer vos vœux et vos salutations sur lui.
En définitif tous les éloges et les remerciements sont à adresser à Allah, Qui possède l'Autorité sur toute la création.
عن تنهى الصالة إن الصالة وأقم الكتاب من إليك أوحي ما اتلتصنعون ما يعلم ه والل أكبر ه الل ولذكر والمنكر الفحشاء
29:45 Récite ce qui t'est révélé du Livre. Accomplis la salât, car la salât préserve des turpitudes et des actes blâmables. Y a-t-il un acte plus grand que celui de se souvenir du Seigneur qui connaît parfaitement tout ce
que vous faites?
Et Allah connaît bien les actions que vous faites. Levons-nous pour la prière de Jumu’a!
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