annales du service des antiquités de l'egypte (volume 6)
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ANNALES .
DU SERVICE DES ANTIQUITES
DE L'EGYPTE
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SERVICE DES 4MIQU1TES DE LEGYPTE
ANNALES
DU SERVICE DES AIVTIQUITES
DE L'EGYPTE
TOME VI
LE CAIRE
IMPRIMERIE DE L'lNSTlTlJT FRANGAIS
D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE
M DGGCC V
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ANNALESDU SERVICE DES ANTIQUITES
DE L'EGYPTE.
—5<8"S-
NOTES
SUR
LA NAVIGATION DANS LA CATARACTE D 'ASSOUAN
AUX DIFFERENTES EPOQUES
DE L'EMPIRE EGYPTIEN
PAR
M. R. FOURTAU.
En novembre igoS, au moment ou je partais pour Assouan, d^sireux de
consacrer les loisirs que me laisseraient mes travaux a une (5tude sur la g(5o-
graphie physique de la cataracte, je demandai a M. Maspero si, parmi les
nombreuses inscriptions que Ton avail relevees dans les environs d'Assouan
il ne se trouvait pas d'inscriptions analogues a celles qui furent gravies
a Semneh sous Amenhemat III et qui pourraient me donner une base
d'(5valuation pour le calcul de i'erosion fluviale a Iravers les seuils rocheux.
II n'en exisle malheureusement pas, et I'etude de la cataracte m'en a monlre
les causes; mais M. Maspero attira mon attention sur les Irois inscriptions
Annalei, 1905. 1
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[2]- 2 -
relevees par M. E. C. Wilbour dans I'lle de Sehel relalant le passage de la
calaracle par les arin(5es d'Ousortesen III, de Tlioutmusis 1" el de Tliout-
mosis III, au cours des exp<5dilions de ces Pharaons conlre les Elliiopiens.
Ces Irois inscriptions ont ele publiees dans le Becueilde travaux'^^'i d'apr^s
les feuilles volantes distributees par M. Wilbour, et je crois qu'il n'est pas
inutile a ma these d'en reproduire ici la traduction francaise d'apres les
textes et la traduction anglaise donnes par M. Wilbour.
I. trL'an 8, sous S.M. le roi Ousertesen III toujours vivant, Sa Majeste
tra
donn<5ordre de faire a nouveau ce canal. Son nom sera : La plus belle des
^routes d'Ousortesen III. Apres cela Sa Majeste a passe ce canal pour aller
Recraser les vils Elhiopiens. La longueur de ce canal est de i5o coud^es,
(tla largeur 20 coud(5es, la profondeur i5 coudees.75
II. wL'an 3, le premier mois de Chom et le 99"" jour, sous Sa Majesty
«Thoulm6sis I" toujours vivant. Sa Majeste a passe ce canal dans son
« expedition pour fouler aux pieds les vils Elhiopiens. n
III. «L'an 5o, le premier mois de Chom et le Qa"" jour, sous Sa Majeste
rtThoulmosis III qui donne la vie. Sa Majeste a ordonne de tailler ce canal
«apris I'avoir trouve barre par les rochers qui empechaient le passage des
Kvaisseaux. Elle a franchi ensuile ce canal, se dirigeant vers le nord, son
« coeur rempli de joie d'avoir d^truit ses ennemis. Le nom de ce canal est
« Ouvrir la vote heureuse de Ttwutmosis III toujours vivant. Les pecheurs
(td'Elephantine creuseront ce canal chaque annee.
M. J. de Morgan ayant enlrepris le Catalogue des monumenLi et inscrip-
tions de I'Eipjple a de nouveau recopit5 et public ces inscriptions '^l Parlant
C Uecve'd de tramu.T , ificjo, t. XIII, Sehel. M. de Mor{fan,en ciTel, dil que la
p. aoQ. Cniialiiing the CalHracl, by E. G. monl;i{jne oil se Irouvent ces inscriptions
Wilbour. s'appelle Bibi-Togog,
qu'il traduit par
'**J. DE Morgan, Catalogue des monu- tniioiila^fnede Pepii. Jelaissea M. doMor-
menlg, etc., 1" partie, 1. 1, 1894, p. 79. {fan la responsabilild de la tradiiclion de
A ce propos jc dois relever une faute de Bibi en Pepi, niais Togog en barbai-in ne
Iradiiction de M. de Morg;an en ce qui veiil pas dire ffnionlagneflinaisbien rpied
concernn la loponyniie des Barbarins de de la montagnei lei par exemple le mol
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des inscriptions de Tile de Sehel (Sehclnartc des Barbarins), il dit : « Quelques-
uns meme ont laisse la mention de faits inti^ressants; ainsi Usortasen III,
Thoutmes I" et Tlioutmes III lors de ieurs expi^ditions en Ethiopie ont fait,
ce sont Ieurs gralliti qui nous le rappeilent, creuser un canal pour permettre
a Ieurs barques de remonler la cataracte. Ge canal n'est pas autrement
indique; mais je crois, etant donn^ la position des inscriptions, qu'on ne
peut le chercher ailleurs que dans la partie du fleuve qui s^pare aujour-
d'hui Seliel du village de Mahattah. Peut-etre des rochers entrain(5s par les
eaux barraient-iis alors le lit du (leave, peut-etre I'ile tout entiere etait-
elle rattachee au continent, on ne salt. Les mesures indiqu^es pour ce canal
ne permettent gu^re d'etablir avec certitude son emplacement. 55
II est de fait que si Ton veut se baser sur la position des inscriptions, on
ne peut guere chercher ailleurs que dans le sud-est de I'lle de Sehel sous
la masse de granit rose qui forme la montagne , Gebel Birbe, ou sont gravies
les inscriptions des Irois Pharaons. Dans ce cas on ne trouvera jamais rien.
J'ai cru que, pour resoudre ce probl^me qui me paraissait int^ressant au
point de vue de la navigation dans les temps antiques a travers les seuils de
la cataracte, il elait bon d'examiner quelles etaient, etant donne la situa-
tion actuelle des seuils de la cataracte, les conditions de la navigation avant
la construction du reservoir d'Assouan. J'interrogeai done les vieux rais
barbarins de Chellal et d'Assouan et leur r^ponse unanime ful que Ton ne
remontait la cataracte que du cot^ de la rive gauche du Nil par Bab el-Madaik
et Bab el-Kibir ; mais qu'on pouvait la descendre aux hautes eaux en longeant
la rive droite, quoique cela fut perilleux. Pour ceux qui connaissent les mate-
lots barbarins, il est evident que cette marche a et(5 suivie des les temps
recules et que les rais Chellaliehs se la sont transmise par tradition. La
nature du lit du bras droit du Nil de Sehel a I'ile de Philae montre en effet
I'impossibilite de la navigation en remontant la cataracte a travers le dc^dale
des ilots rochenx qui, de Mahattah a I'emplacement actuel du reservoir,
encombrent le cote droit du lit du Nil. Ge n'est pas un, mais cinq ou six
chenaux (lu'auraient du faire creuser Ousortesen III et Thoutmosis III.
Jebel Toffog qui (l(5signe I'emplaceinent du barbarin comme en arabe se dit acluelle-
prcmiervillajfe barbaiinausud d'Assouan nient Jebel. La (rmonlagne des inscrip-
derri^re le Cataract Hotel. « Montague » en lions » est le Jebel Berbe.
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[H] -h-
Tandis ([iio sur la rive {jauclie il cxiste un {jrand bief de Bab el-Madaik a
Bab el-kil)ir; ct, celte deriii^ro passe francbie, on rentre dans le bid' supe-
rieur de la cataracle en longcanl Aoiiadnarle et Hessanarle ou Ic Irainage
a la cordelle est facile quand le vent fait defaut. Pour moi , c'etait done du
cot(5 de la barre rocheuse qui, du village d'Araskol sur la rive droite a celui
'^ /^^." i K T '^-'' Sky j"k •''/' '^v ' • \- - ' 7\
f<: A y
— Nil a I'it I af t.
Carte du lit du Nil au sud de I'iie de Sehei, d'apris les levers du Survey of Egypt.
de Tingar sur la rive gauche, forme, vers le nord, le dernier seuil de la cata-
racte d'Assouan, que devait se trouver la solulion du probl^me.
Du c6t(5 droit , en aval du village d'Araskol , se trou vc un chenal , Bab-Soy,
qui a attire rnon attention , mais il no peut convenir au canal d'Ousortescn III
car, si de fait il est place pros des inscriptions et dans la direction vouiue,
il est situ<5enlredeux seuilsinfrancliissables aux basses eaux, I'un, enamont,
celui d'Araskol au pied du Gebel Arous, tandis qu'en aval, nepri^senle celui
de Mesitot aux basses eaux qu'une chlite de o m. 5o cent, environ large
de 3 metres au maximum.
Je devais done recherclier du cote oucst pros de la rive gauclie; et, natu-
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rellement, j'^tudiai Bab el-Madaik ou, par une singuliere coincidence, les
Travaux Publics viennent, en i goS, de faire construire une ecluse pour faci-
liter aux barques I'acc^s du bief de ia cataracle en dessous du reservoir
pendant les basses eaux qui, par suite de la retenue d'eau, commencent
actuellement dh le mois de fevrier en aval du reservoir. II s'est trouv(5 que
les dimensions de cette ecluse batie sur les flancs du chenal rocheux de Bab
el-Madaik sont exactement les memes que celle du canal d'Ousortesen III
80 metres de long sur 9 metres de large. N'y a-t-il la qu'une coincidence
fortuite? II est permis d'en douter si Ton considere les dates donnees par
les inscriptions de Thoulmosis III et de Thoutmosis I". Tous deux ont franclii
le canal d'Ousortesen le vingt-deuxieme jour du premier mois de Chom, et
comme le r^gne de Thoutmosis III est marqu(5 par une date de la p^riode
sothiaque, Mahler a, comme le rapporte Wilbour, calculi la date du passage
de Thoutmosis III au 7 avril i/i53 avant J.-C. C'est, en effet, a cette date
que le vainqueur des Ethiopiens pouvait arrivera Assouan, apr^s avoir pro-
fit^ de la crue pour franchir les rapides superieurs; et, si pres de cent ans
auparavant Thoutmosis I"I'avait
franchi sans encombrele
m^me jour dumeme mois, je dois faire observer que, par suite de I'annee vague de la
p^riode sothiaque, nous devons remonter cette date d'environ trente jours soit
entre le 1 et le 9 mars. A cette ^poque , les eaux etaient encore assez hautes
pour permetlre a des barques dont le tirant d'eau ne devait pas d^passer
m. 75 cent, de franchir sans encombre le seuil de Bab el-Madaik. Je ne
crois pas, en effet, que nous devions interpreter la profondeur donn^e par
I'inscription d'Ousortesen III comme donnant cette profondeur aux basses
eaux. Ni dans le sable, ni dans les rochers, les Egyptiens n'eussent ete
capables d'atleindre une profondeur de 8 metres au-dessous de I'^tiage,
tandis que la marge entre cette profondeur et celle des hautes eaux moyennes
soit G m. 5o cent., donnait encore au chenal de Bab el-Madaik une pro-
fondeur do 1 m. 5o cent, en basses eaux, profondeur suffisante au passage
des llottes egyptiennes mais que des rochers dboules ou places intention-
nellement pouvaienl aussi facilenient barrer comme le prouve I'inscription
de Thoutmosis HI. II me semble que cette hypoth^se est acceptable; en tous
cas, au point de vue de la constitution physique de la calaracte d'Assouan,
elle est la seule plausible a mon avis.
Comme coroUaire de cette ^tude, il m'a paru utile d'essayer a mon tour
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[6]- C -
de voir si l'«5lude de la calaracle no me pormellrait pas d'apporter tjuelcjue
cclaircissemcnl au textcdcslignes/4A-/i8 dela sUMcd'Ouni, donlM. iMaspero
nous a dotine une Iraduclioii et un conimenlaire a la suite de I'arlicle de
M. Wilbour.
(tQuand Sa Majesle m'envoya pour creuser cinq canaux dans le sud
Rafin de conslruirc trois galioles et quatre pontons en bois de sount du pays
ffd'Ouaouait voici que les cheikhs des pays d'Arolit, d'Ouaouait, d'Auiou,
wde Maza amenerenl (par flotlage) du bois pour cela; aussi executai-je le
frtout en une annexe, mise a I'eau et cliargement de beaucoup de pierres
« rouges ({jres el granit) pour la pyramide Khanolir de Mirniri, si bien que
RJe lis du palais en ces cinq canaux tons ensembles
li est liors de doute qu'Ouni alia au sud d'Assouan, et qu'il en revint
avec des bateaux charg(5s de pierre rouge, du granit tres probablement, pour
le rcvdtement de la pyramide de Mirniri. S'il eAl charge ses barques de
pierres prises aux carri^res priis de I'anlicjue Syene, il n'avait nul besoin
de construire des canaux , et pen imporlait a Ouni que les Nubiens lui appor-
lassent les bois necessaires par eau ou par terre pourvu qu'il les recul en
temps opportun. De plus, malgr(5 que Ion ne connaisse pas exactcmeiit la
situation du pays d'Ouaouait, il n'est nuHement necessaire de supposer
qu'Oimi soit aile jusqu'a la deuxieme ou la troisi^me cataracte chercher des
belles pierres de granit que les carrieres de Ghellal ^taient a meme de lui
fournirabondammenl, tout enrestant aportec dessecoursquepouvait, Iccas
echeani, lui envoyer le chef des troupes de la garnison de Syene. II arriva
done a Chellal ou a Konosso, pres des carrieres, juste a temps pour rece-
voir le tribut des Nubiens lui apporlant les bois de construction pour sa
flottille, qu'il construisit sm* la plage sableuse de Chellal durant les basses
eaux , ainsi que le pratiquent encore aujourd'hui les raarins de toutc I'Egyple
cepcndant que les carriers laillaienl dans les haules monlagnes de granit
rose qui surmonlcnt Konosso les blocs destin(5s a la pyramide de Mirniri,
el qu'Ouni peu d<5sireux de se risipier avec sa (lottille chargee dans les ra-
pidcs de Bab el-Kibir, qu'il ne pouvait franchir qu'en passant de la rive
droite k la rive gauche, prMant ainsi le flanc h tous les petits rapides qui,
de Konosso a Bab el-Kibir, descendent a travers les nombreux ilots de la
rive droite, faisait amenager les seuils du chenal de droite donl quatre sont
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encore visibles aujourd'hui : le seuil d'AraskoI en aval, puis, en remontant,
le sein'I de Selekia, le scuil de Sabnarte et le seuil d'llabsanarte sur lequel
est bati le barrage actuel. Le cinquieme seuil serait alors Bab Soy en aval
d'AraskoI. Ouni aurait ensuite evite le seuil de Mesitot en contournant I'lle
de Sehel qu'il aurait laissee a droite, ou peut-elre sera-t-il passe entre I'lle
de Mesitot et la rive droite, en contournant la barre en hautes eaux.
Cette bypothese est d'autant plus probable que soil, comme je viens
de le dire, a cause de la dilliculte de traverser obliquement le courant du
fleuve en hautes eaux avec des barques pesamment charg(5es et gouver-
nantmal, soit pour des raisons slrategiques, la rive gauche pouvant etre
au pouvoir des Nubiens ou tout au moins plus sujette a leurs incursions
,
comme I'a montre dans ces dernieres ann^es le raid des Derwiches a Boeris
et a Khargheh, Ouni n'a pu faire creuser cinq chenaux autre part que le
long de la rive droite du fleuve. II evitait ainsi le risque de voir le courant
briser ses barques sur les (5cueils d'Habsanart(5, et il restait a portee de la
route strategique qui courait le long de la muraille ^levee par les Egypliens
de Syene a Chellal. Une autre raison vient a I'appui de I'hypothese que je
soutlens, c'est que, sur la rive gauche, il n'avait que deux seuils a franchir,
Bab el-Kibir et Bab el-Madaik; je ne puis exposer ici les raisons qui me
permettent d'emettre cette afTirmalion, on les Irouvera developpees dans
un travail que publiera bientot la Soci(5te Khediviale de geographic. Enfin,
comme je I'ai dit au debut de cette note, la tradition constante des Chclla-
liehs est que Ton ne peut remonter la calaracte que par la rive gauche,
mais que Ton peut la descendre aux hautes eaux en longeanl la rive droite,
a condition de prendre des precautions au passage des seuils que j'ai indi-
qu(5s plus haut.
Je n'ai pas envisage I'hypothese de savoir si Ouni , comme on I'a parfois
soutenu en essayant d'inlerprt^ter la derniere phrase que j'ai cit(5e du passage
de la stele ou il raconte son voyage, aurait fait creuser cinq chenaux paral-
leles. Rien dans la cataracte ne justifie une pareille opinion, et j'eslime
qu'il est plus sage de croire, comme je viens de I'exposer, qu'Ouni a trouve
a Chellal les bois apportes par les Nubiens, que profitant des basses eauxil
a fait construire sa flottille au bord du Nil et, aux hautes eaux, qu'il aura
franchi la cataracte en longeant la rive droite, apres avoir pris le chargement
prepare par les carriers durant la construction de la flottille. Cela ne lui
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aura pris qu'iin an, et il aura ainsi accompli par sa cel(5rite elsa hardiesse
un liaut fait qui lui aura valu les faveurs du palais.
Telles sonl les interpretations auxquelles m'a conduit iine etude attentive
des conditions physiques de la cataracte d'Assouan. Puissent-elles 4tre
accueillies par le monde savant qui s'occupe d'(5gyptologie avec la meme
faveur qu'elles ont obtenue aupres de M. Maspero, a qui je suis heureux,
en terminant, d'adrcsser ici tous mcs remerciements pour I'inlerct qu'il a
pris a cette modeste ^tude.
R. FOURTAU.
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RECHERCHES
sun
L'AGE DE LA PIERRE DANS LA HAUTE-EGYPTE
PAR
M. G. SCHWEINFURTH '•'.
C'est pour la troisieme fois que j'enlreprends de rendre compte de mes
recherches ct de mes trouvailles relatives aux epoqucs eolithiques et paleo-
lithiques de I'age de la pierreaux environs de Thebes. Jetraiterai aujourd'hui,
de preference, des silex travailles de la premiere des ces deux periodes.
Jen'ai rien d'essentiel a ajouler a
maderniere
communication, si ce n'est
que les resultats obtenus grace a i'exlension toujours croissante de mes col-
lections se sont etendus et approfondis, et cela au pied de la leltre puisque
j'ai reussi a decouvrir des gisements a ^olithes beaucoup plus profonds que
cela ne m'elait arrive jusqu'ici. Ces couches affleurent a la sortie de la
branche principale des Ouadiyen , au nord des tombeaux des rois de Thebes,
a 5o metres au-dessous de la surface du massif (Loc. XXIX). Elles abon-
denl en outils primilifs de silex qui s'y trouvent englobes ct dont i'age nous
conduit jusqu'au-dela du debut du quaternaire. Quiconque connait la geo-
logic de I'Egypte m'accordera que ces derniers peuvent remonter aux 6poques
terliaires.
Trente-huit localites aux environs de Thebes et dans un perimetre de plus
de 3o kilometres out etc explorees et exploitees a plusieurs reprises. Speciale-
ment les terrasses du quaternaire moyen ni'ont fourni des series tres riches
<'' Reproduitd'apres la communication daction franraise je suis parliculi^rement
faile a la Societe d'anlliropologie de Berlin oblige a M. G. Calame,qui a bien vouiu
et insereedans la Zeitschrifl/ur Ellinoln(ric, me pr^ler son prdcieux concours.
1904, 1. XXXVI, p. 766-825. Pour la re-
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[2]— 10 —
dVolilhes. Mon attention s'elait portc^e, avant tout, sur les d(5p6ts lacuslres
provenanl du (jiialcrnaire le plus inferlour, depots qui, comme je I'avais
expose dans nies communications prec6dentes, pcuvent elre ranges dans
I'epoque dcs « Jiingerc Dcchenschotler n de nos Alpes, c'est-a-dire dans le premier
iiiterglacial. Mes collections de Thebes consistent en six a sept milie outils en
silex (5olilhi(pies et paleolilliiques; je suis done bien outille pour juger ce
qui, parmi les formes trouv(5es, represente la regie ou I'exception, et pour
decider cclles de ces formes qui, se r(5p(5tant le plus souvent, manifestent
un clioix plus ou moins intcnlionnel. S'il est permis d'attribuer a I'analogie
cl parfois a I'identile complete, qui sc manifestent dans les industries
mises ici en parallele, une valeur synchronislitjue quelconque, je puis
alTirmer que les eolithcs contenus dans les d(5p6ts lacustrcs Irouvent ieurs
limiles superieures dans I'epoque de I'industrie Mesvinienne, tandis que la
terrasse du (juaternaire moyen (lerrasse de Qourna) ne presenlc pas de
silex tailles plus recents que ceux de IMpoque de transition entre I'industrie
Mesvinienne et celle de Ghelles, denomm(5e par A. Rulol Tinduslrie Stre-
pyienne. De son cote A. Rutot "', apr^s examen des pieces recucillies, a
confirmfj cette determination en approuvanl la distinction que j'ai proposee
d'^tablir entre les deux horizons quatcrnaires de la Haute-Egypte. Comme
je viens de le dire, les gisements de la ri'gion de Thebes qui nous occupent
ici ne presentent que deux categories geologiquement bien delerminees;
Ieurs limiles vers le haul d^notent en outre un rapprochement critique, car,
en Belgiquc, I'industrie Mesvinienne se place a la fm de la premiere
glaciation quaternaire et en partie dans I'intervalle entre la premiere et la
deuxieme, tandis que I'epoque de transition representee par I'industrie
Str^pyienne correspond au d(5but de I'avanccment de la deuxieme glaciation
quaternaire. Le genre de slalistique auquel j'ai fait allusion en parlant de
la proportion dans laquelle se rencontrent les di(r<^rentes formes recoit de
cette observation une importance d'autant plus grande.
Heureusemenl, dans les environs de Thebes, la disposition des gisements
est toujours tres dislincte pour chaquc localit(5 el cela diminue sensiblemenl
rincertitude des estimations synchronisliques.
'"' Memoiret de la Societe d'anthropologic de Bruxelles,1906, t. XXIII
, p. 1 5.
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- 11 - [3]
Pour mieux pr&iser, dans le schema des glacialions quaternaires, la
place (ju'il faul allril)uer a i'epoque ou avail cours I'industrie Mcsviniennc,
je mc suis adresse a A. Uulot, en le priant de m'indiquer son point de vue
actuel. Ce savant eminent, grace auquel la science a fait des progres si
remarqnables, a bien voulu me donner, avcc I'empressement et ramabiiile
qui le caracterisent, la reponse que jc me permets de reproduire ici
crj'ai toujours place le Mesvinien a la fin du Moseen '"' (premiere epoque
glaciaire qualcrnairc) et le Strepyien-Glielleen-Acheuleen a la phase
d'avancement de la deuxieme glacialion, parce que les Acheul^ens se
voyaient forces a I'emigralion vers le sud avant I'apogee de la deuxieme
glacialion. La seule nuance qui resulle de mes dernitires eludes est qu'au
point de vue g(5oIogique le Mesvinien se place tout a la fin du Moseen, ou
du recul de la premiere glacialion, et (|ue sans doute il empiele un peu
sur le commencement de la deuxieme glacialion. Comme vous, je suis par-
failemenl persuade que vous avcz a Thebes les represenlanls exacts du
Mesvinien, du Slrepyien et du Ghelleen. L'Acheuleen parail manquer.
Quant a la derniere assertion, je dois faire remarquer qu'en fait j'avais
rencontre, sur les hauteurs qui dominenl Thebes au nord-oucsl, quelques
pieces— specialement des poignards ou sorte de coups de poing oblongoli-
neaires— que A. Rutot lui-meme a reconnues comme appartenantau type
de Saint-Acheul. Ma collection conlienl unc douzaine d'exemplaires lypiques
de cetle calegorie, qui se distingue par un faconnemcnt plus soigne, une
taille plus minutieuse, et represente le Ghelleen perfeclionne. Toutefois leur
'' Le schoma d'A. Riilot est (Slab!!
(I'aprcsle syslfenie de Geikie, ahaiidonnd,
parail-iL par tons les geologues de I'Alie-
niagiic du Nord , comme vienl de I'exposer
le D' M. Blanckenhorn a la st'ance dua I Janvier i 908 (Soc. d'anthrop. Berlin).
Selon ce dei'nier, les epoques glaciaires
telles qu'A. Rutot les distingue devraient
^tre rapproch(5es du lemps actuel, de sorte
que ses trois premieres <$poques repon-
draienl aux trois dernieres du systeme de
Penek et aux Irois epoques que les g^-
logues de I'Allemagne du Nord admettent
scides. La quatriemc glacialion d'A. Rutot
serait alors synchrouiqueavec le rrBiililsla-
diunm des Alpes, ou avec la moraine fron-
lale de la glacialion baltique du Mecklem-
bourg.
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nombre est insigniflant en comparaison des deux a trois millo pii^ces pal(5oli-
ihiqiics du vrai GlieHeen que j'ai rcrucHlies dans ces localites. L'exception
conlirme la regie.
Ce (jui nous charme sp(5cialemenl a Thebes lorsque nous Studious les
vestiges indestructibles de i'iige de la pierre empreints sur les silex utilises,
c'est la grandc clarle cl la simplicitd des conditions dans lesquelles ils se
pr^sentent a nous, tanl a IV'gard de leur gitc que de leur elat actuel. Mellant
en ligne de comple les restrictions goologiques que je viens de signaler, et
abstraction faite de la patine dont les ph(5nomenes sont loin encore d'etre
suffisamment ^claircis, presque tout ce que nous r(5velent ces instruments
primitifs, heritage de nos ancetres pr^humains,yparait aussi net que sur
les pages d'un livre ouvert. Au lieu des silex sales et bigarri^s, a patine
irr(5guliere etde provenance varide, qu'on trouve en Beigique, on rencontre
a Thebes des silex d'une pate beaucoup plus bomogene et uniforme. lis
yproviennent exclusivement des couches plac6es tout en bas de I'eocene
inferieur. La coloration, toujours mate de la pcite siliceuse, fait songer en
g(5n(5ral a de la terre de Sienne naturelle, tres claii-e, tirant sur le rose et
correspondant a peu pres a la peau leg^rement bronz(5e d'un homme du
Nord. Les pieces ([u'on voit rc^pandues sur la surface du sol et qui couvrent
g^n^ralement les hauteurs des plateaux , sont revetues plus ou moins egale-
ment d'une patine d'un brun-rouge fonc(5, ressemblant a celle qu'on appelle
7ioblc quand il s'agit de bronzes pr^cieux. En revanche, les silex bruts qui
remplissent le fond des valines et des gorges luisent d'un blanc de cremc
qui est propre a leur croAte naturelle, dite calcin, en lanl qu'eboulis, sortis
des couches eocenes ou des cailloutis diluviaux; ils n'ont pas eu le temps
de se couvrir d'une patine de f(5roligiste vitreux ou d'oxyde de manganiise
vitreux. II en est de mcme pour les nombreux silex travaill^s, en partie
cacholonn(5s, qui sont repandus en grand nombre parmiles (5boulis, et sont
de m(5me provenance. Par leur tendre coloration et leur fraicheur ils rap-
pellent souvent des (igures de plAtre.
De pareils avantages facilitent I'examen des pieces, et je crois pouvoir
assurer que jamais a Thebes un silex ne m'est tomb^ entre les mains dont
Yilai m'ait laiss^ un doute quelconque apres un examen altentif. Les pieces
alter^es par la main d'une creature humaine, les silex tailles ou simple-
ment travailles et utilises sont toujours reconnaissables. On les distingue
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dans tons lescas, quand on les compare avec ies rognons briits ou avec
ies fragments nalurcHemenl deteriores.
En cas de doule, c'est toujours i'enchainement causal des pht^nomenes
qui nous amene a suivre ia vraie piste. Examinons, pour ne citer qu'un
exemple, les rognons de silex provenant d'une moraine. Si nous voyons que
lous les angles et aretes, les saillies, tubercules ou protuberances se Irouvent
egalement d^t(5rior^s par ^corchures et esquillements, alors nous serons
dans le doute si vraiment ces traces de violence subie suflfisent a prouver une
utilisation manuelle. On se demandera lesquelles sont dues a I'emploi in-
tentionnel et s'il
yen avait d'ailleurs. En revanche,
quandon voit,
commec'est la r^gle a Thebes, que de pareils rognons, munis de saillies et tuber-
cules proeminenls, ne nous pr6sentent des d(^t<^rloralions et des traces
d'usure que sur une partie de ces protab(5rances, tandis que, sur d'autres,
qui assurentune prehension facile, la surface est restfe intacte, alors on ne
se trompera pas facilement sur ia vraie nature d'un pareil eolithe. Nombreux
sont les caracteres qui distinguent, de I'usure intentionnelle, les (5toilures
du roulage naturel. D'ailleurs on se convaincra facilement que les det(5riora-
tions qui se trouvent a des endroits impossibles ou ne servant a rien, par
exemple dans les concavites abritees par des saillies, excluent toute suppo-
sition d'une action due a la main de I'homme ou de son pareil. La compa-
raison sur place, qui s'offre a chaque pas entre les pieces utilis^es et les
pieces intactes, est des plus persuasives et rend I'^tude des (5olithes a Thebes
tres fructueuse.
Autres sont les conditions des silex qui proviennent du fond des mo-
raines et des depots diluviaux de la grande plaine du nord de I'Europe. Les
dt5teriorations qu'ils nous offrent a la surface sont souvent, malgr4 leur
apparence parfois similaire, tr^s probl^matiques. Une polissure etrange-
ment luisante leur est partlculiere. Us ont en outre de nombreuses raies et
eraflures qui presentont sous la loupe des details g^om^triques tres curieux;
on y voit encore des cannelures 6moulues comme avec une meule, des
esquillements s'epanouissant en forme de selle souvent meme en courbe
arquee, des ^corchements du calcin tantot aplalis tantot perct^s comme par
Taction d'un hachoir. Une forme, particuliere a certains fragments de silex
des moraines, consisle en prismes et polyedres irreguliers dont les facettes
sont aplaties. Finalement il faut mentionner les esquillements marginaux
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/
Plan depercussion
''/CO- Its*
[6]- 14 -
qui apparaissent sur les ariilcs et simulcnl a s'y iii(5prcnclre Ja retouche
iiitculionnelle. GependaiU ces esquilieinenls sont en gen(5ral differemment
disposes. De loules ces del(5rioralions des silex, cellos de ia derniore cal(5-
gorie scule se relroiivent sur les vrais dolillies. Les ^corchemenls dn calcin
nu'on observe dans les moraines se renconlrenl aussi a Thebes; mais, quant
aux aulres deteriorations que je viens
de citer, ellos paraissenl manqucr aux
rojjnons bruts des regions exlra-
glaciaires.
Toujours esl-il, je me hate de le
dire, que la presence d'instrumenls
priniitifs en silex — de v(5ritables
eolilhes correspondant a I'induslrie
Reutelienne — a ete conslatee dans
les depots diluviaux de plusieurs pays
de i'Allemagne du Nord, notamment
dans I'ouest du Mecklembourg, dans
la marche de Brandebourg, aux envi-
rons de Magdebourg, et ailleursdans
la region des grandes glacialions du
Nord.
Les lois qui reglent les ph(5no-
menes de reclatemenl des silex produit
par le d(5bitage intenlionncl sont du
domaine des physiciens et des min(5-
ralogistes, et il est grand temps ([u'ils
commencent a s'occuper de ces questions. Pour peu qu'on s'essaie soi-meme
\ d^biter un silex, on ne tardera pas a s'apercevoir que lout s'y passe avec
une rt5gularite surprenanle. Le schema ci-joint(fig. i) a pour but de donrier
un apercu provisoire des conditions dans lesquelles s'opere le debilage
intenlionncl.
Chaque (5clal qu'on fail parlir presenle, en principe, la meme forme;
en lout cas, il oflfre les trois caracleres principaux de la taille inlenlion-
nelle : le plan de percussion, le conchoide de percussion, el les ondu-
lations en arc concenlriques. Les aulres caracleres tels que I'esquillement de
hig.
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-15-[7]
percussion et le cone de percussion ne sont pas toujours nettemcnt marques.
L'esquillement de percussion est une deterioration, une sorte decrasement
du conclioide, produite par le frottement violent du percuteur. La cica-
trice laissee par cet ecrasement alleint des dimensions differentes : souvent
elle manque tout a fait, parfois elie couvre toute ia saillie du conclioide,
ou le depasse meme. Le petit cone ou l'esquillement conique de percussion
nait imm^diatement sous le point de louche et il s'elargit plus loin sous
forme de conclioide. Sa position par rapporl a I'eclat est toujours indiqude,
sur ce qui reste du plan de percussion,par le point le plus pro(5minent a la
pointe de Tangle saillant.
La face inf(5rieure d'un eclat se reconnait toujours a la saillie du conchoide,
landis que les ondulations arqu^es et concentriques qui s'ouvrent vers ce der-
nier marquent infailliblement la direction du coup subi, ce qui a son impor-
tance dans le cas oil I'eclat n'offre plus aucune trace du plan de percussion , et
surtout (juand il s'agil du creux des Eclats partis ou du negatifde l'esquillement.
Un excellent percuteur de debitage est constitue par un rognon de silex
qui se rapproche de la sphere exacte : un galet roule spherique de roche
cristalline tenace est pr(5ferahle; les formes spheroidales sont encore
mieux en main, ayanl plus d'elan. Le diametre n'a pas besoin, meme pour
produire des eclats tres volumineux, de depasser 6 a lo centimetres et son
poids d'avoir plus de 5oo grammes. L'accumulalion de forces qui r^sulte
du double mouvement du bras et du poignet est considerablemenl sup^rieure
a I'effet d'un marteau a manche ayant les m^mes dimensions que le percu-
teur spherique. Avec le marteau, on n'arrive jamais a concentrer sur un
point voulu la force combinee pour I'l^branlement de la masse du silex.
Seule, la sphere ne realise le contact avec un plan que sur un seul point.
Le percuteur spherique, en sa qualite de marteau sans manche, permet au
poignet plus de jeu pour frapper un coup sec. II parait que, guides par les
avantagesmentionnes, les primitifs, nosancetres, sesont a touteslesepoques
servis de preference de ces percuteurs spheriques pour debiter les rognons
et en faconner leurs instruments.
Le terme conchoide repond a loutes les exigences d'etymologie et de
description. En grec, le mot Koyxn s'applique a toutes les formes analogues :
a la saillie sur les valves d'une coquille, comme a la co([uIlle elle-meme, a
la saillie du bouclier, etc.; Hoy)(OuSrii signifie lout ce qui rappelle la forme
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d'une co([uille. par consequent on peut dire iin creiix ile conclioide el iion
un creux de bulbc "'.
Pour fairc partir d'un rognon de grands eclats plus ou moins aplatis, il
faul d'ahord (ju'un plan de frappe se pr(5sente, ou que ce plan soil express«5-
menl etabli quehjue part sur la surface du silex brut. En outre, il est de
toute n^cessil^ que le plan aboutisse a une ar(ltc projetee en surplomb. Les
deux conditions se Irouvent admirablement r^alis&s dans ies rognons
dimidi<5s, qu'ils aienl ete divis^s en deux par ^clatement natural, ou par
cassure intentionnelle. Pour les rognons allonges, surtout pour ceux qui ont
la forme cylindrique, c'est evidemment la facon de d<5bilage la plus aisee. La
partie plane ainsi obtenue permet de concentrer I'intensitc^ du coup sur le
point de toucbe. L'arete en surplomb permet de d^gager dans le sens voulu
les tensions inn^es a la piUte siliceuse. Quand I'ar^^te n'est pas en surplomb,
c'est-a-dire, quand elle forme avec le plan de percussion un angle droit ou
obtus, r^clatement (5clioue g^m^ralement. L'eclat, dans ce cas, ne se d^tache
pas du rognon-matrice a la fafon d'un copeau s'amincissant a son extr^-
mitd en pointe aigue; il se produit alors une cassure a Echelons, un mor-cellement inutile. Lorsque les surfaces de casse ne peuvent pas s'^panouir
librement vers le bas, a cause de la resistance croissante qui s'oppose dans
cetle direction au depart de l'eclat, nous voyons se produire le meme
accident que lorsqu'on veut fendre du bois dans le sens des fibres : il casse
a I'endroit oii i'^paisseur est subitement accrue.
Pour obtenir le coup le plus elficace ii faudrait le diriger au-dessus de
I'artUe, de maniere a toucher le plan de percussion h angle plus ou moins
aigu, entre 60 et 70 degr^s environ. Get angle parait etre le meme que
celui qui forme I'ar^lle en surplomb. Gbaque eclat, comme je I'ai dit, pr^-
sente a son dessous un eclatement en forme de cone minuscule, plac^ juste
sous le point de touche et dont le sommet coincide avec ce dernier. Ce cone
ne se developpe d'une facon n5guliere que sur une etendue d'environ
o ni. oo3 mill., et s'y degage en relief de la face d'eclalemenl. On I'apcrcoit
aussi sur la surface du negatif laissc au rognon-matrice par l'eclat parti.
'' G. de Morliliet {Prehist., 1900, sc dcvdoppe a parlir du point do frappe
p. 67) a ddinonlrd d(!Ji I'inconvdnicnl (In no pourra jamais ressembler qu'a une
lermc bulbe de percussion. La saillie (pii nioilit' ou a une partie de buibe.
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[9]
ou an nucl(5us, mais c'est plus rare. Les conditions dans lesquelles le cone
apparait ne sont pas toutes les fois aussi nettement indiqufes que je viens
de les decrire, mais il s'en trouve loujours des traces. L'angle que forme le
sommet du cone de percussion (io5 a 1 15 degrt^s) parait elre en correla-
tion avec celui de la direction du coup frappe (60 a 76 degres), et ce rapport
est peut-^tre I'expression d'une loi reglant les phenom^nes de tension
de la pdle.
Le petit cone se developpe plus has d'une facon irr^guli^re. Parfois, on le
voit s'^largir par degres nettement formes et passant (inalement a la saillie
du conchoide. Quand on frappe avec une pierre spht^rique des coups sees
sur la surface lisse d'un rognon brut ou d'un fragment de silex, on voit
apparailre de petits cercles mesuranten diametre a peu pr^sde o m. oo3 mill,
a m. 00^ mill., et dontcliacun r^vMe un point de frappe. Frappt^es sur
la cassure d'un eclatement frais , ces etoilures se presentent tres distinctement
sous forme de cercles, de demi-cercles ou d'anneaux doubles,qui se detachent
en clair du fond plus obscur de la pale. Les petits cercles ne sont autre
cbose que les extrt^mitt^s des esquillements coniques. C'est le D' H. Hahne,
de Magdebourg, qui le premier s'avisa de cette particularit(5 de la taille des
silex. Quand on examine les marques d'emploi d'un ^olithe aux endroits
touches par la frappe— comme exemple , le percuteur de ddbitage vaut mieux
encore — alors on voit que les nombreuses fissures et eraflures, apparem-
ment si confuses , se denouent en autant de segments et de demi-cercles qu'ily
avait de points de frappe, et que chacun des croissants qui s'entrecroisent
fait partie d'un cone de percussion. Les deteriorations caus^es aux aretes
et sailHes par le roulage affectent des proportions sensiblement moindres.
L'usure d'emploi en difT^re notarament par le fait qu'ici Faction ^mous-
sante ne s'etend point ^galement sur toules les fractions des bords et des
aretes. Les aretes trancbantes offrent toujours a I'emploi des parties qui
restent a I'abri de la touche. Ce sont surtout les cavit^s situees entre deux
saillies qui paraissent menag^es <[uand on frappe. La difference entre
I'emoussage produit par I'emploi et celui qui provient du roulage naturel
est encore facile a reconnaitre a ceci, que le premier s'opere a la facon des
instruments qu'on manoeuvre comme couteaux ou scies, c'est-a-dire toujours
dans une direction nettement d^terminee , tandis que le second laisse des
traces de son action dans tons les sens.
AnnaUt, igo5. 9
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La presence d'un conclioide el dc plis ondules, ouvrant leur arc du
col^ de ce concholde, suffira, dans les regions resli^es hors de I'alteinlc des
glaciiilions, pour cjualifier toiil fragment de silex comme intenlionneUement
debite et laille par la main d'une cri^alure humaine. C'est aussi le cas pour
les esquiilemenls marginaux des eclals de silex. Relouche-t-on Taretc vive
d'un eclat intact, les esquilles que le retouchoir a fait sauter se manifestent
sous la loupe comme des Eclats miniscules, munis de lous les caract^res
qui distinguent les grands eclats de debilage. Chacun de ces pelits esquil-
lements de retouche repele sur une petite echelle le commencement, c'est-
a-dire la parlie sup(5rieure d'un eclat intentionnel , et le retouchoir ne fonc-
tionne pas autrenient que le percuteur, sauf que son maniement n'exige
pas autant d'elTort. Du resle, dans ces produits de la main, nous ne voyons
comme indice de retouche que le n^gatif de I'esquille, le creux de I'^clat
detach^, tandis que la s(5rie des petites esquilles, enlevees pour I'avivage
des bords tranchanls, (5chappe gt^ntWement a notre examen. C'est ainsi
que nous ne parvenons (jue rarement a dislingucr sur le ncgalif la trace
du conchoide, caractere distinctif de la taille mariuelle. Dans tons les cas
—el c'est le critt5rium essentiel pour dc^terminer une retouche intentionnelle
— nous apercevons toujours les plis concentriques ondules, qui se mani-
festent vers la partie lerniinale de Tesquille, sur I'eclat lui-meme aussi bien
que sur le negatif de son creux. Mais ce criterium nous fait defaut dans le
domaine des glaciations de nos regions du Nord.
Quand les cicatrices des idals detach(5s se pr(5sentent isolemenl, ce qui
arrive souvent, nolamment dans les esquillements accidentels deI'industrie
Reutelienne, elles peuvent etre facilement aussi confondues avec les d(5sa-
gregations de surface naturelles et alv(5ol(5es, dites a cupules. Mais, dans ce
cas, nous en serons averlis par les pelits cones d'esquilles qui doivenl se
Irouver comme vestiges de frappe dans I'enlourage de la cavile. Mais avant
tout ce sonl les differences de forme qui sont decisives, el empechent de con-
fondre une cavile a cupule due <i une di^sagregation nalurelle avec le n(5galif
du conchoide provenant d'un eclat intentionnel. La cavile des cupules estinl(5-
rieurement lissc, de contour plus ou nioins arrondi, c'est-a-dire circulaire,
ovale ou elliplique, et sa parlie la plus profonde est situ^e au centre de I'ex-
cavalion. De I'autre c6l(5, dans la cavild du negalif du conchoide donl le
contour est pluldt oviforme, le point le plus profond est toujours excen-
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trique, landis que ia partie apianie opposee, qui s'^panouit vers la surface
du sHex, porle les ondulalions el les plis concentriques qui ne se d^ve-
loppent jamais sur les bords des cupules naturelles.
Bon nombre de prc^historiens se sont en principe d^tournes de la mtHhode
descriptive et morphologique sous pr^texte qu'elle ne prouve rien. Directe-
ment elle ne prouve peut-etre pas grand chose, mais indirectement elle
prouve beaucoup, comme ils seront bientot forces d'en convenir. En tout
cas, leur resistance opiniatre ne fait qu'augmenter I'incertitude croissante
de la terminologie , et, au lieu de contribuer au progres de la science, elle
aboutit au pire des r^sultats : a la confusion gen^rale, qui n'a jamais
produit rien de bon, et qui est souvent plus nt^faste que I'erreur elle-meme,
comme I'a dt^ja dit le grand Bacon de Verulam.
La n^cessite d'etablir un syst^me morphologique s'offre, dans toutes les
occasions oii Ton invoque des oulils eolithiques en silex comme tdmoins de
la presence des creatures pr»5humaines. Toutefois, cela va sans dire, on ne
parviendra jamais a pr^ciser, au moyen de la m^thode descriptive , r(5poque
a laquelle tel ou tel produit de I'activite humaine a pu appartenir. Certaines
formes primitives se seront probablement conserv&s a travers toutes les
6poques jusqu'au neolithique le plus recent. Mais, qu'on nous demande de
definir exactement une trouvaille de silex isol^e, ou qu'il s'agisse de decider
de la frequence relative ou de la rarete de certaines formes afin d't'tablir des
types caracteristiques pour unc localile, le systeme devient indispensable.
H est indispensable egalement, toutes les fois que, par la description, on
cherchera a preciser les divers emplois auxquels les silex travaill^s peuvent
avoir t'te destines, ce qui contribuera pour une large part a determiner les
conditions d'existence de I'homme primitif. Inspire par les riches trouvailles
qu'il avait faites sur Ic Polygonveld de Reutel pres Ypres, juste a I'endroit
classique qui a donne son nom a cette industrie, le professeur E. Bracht,
dans sa communication de I'annee derniere "', avait d6ja cherch^ a t^tablir
une st-rie de types d'eolithes propres a la Flandre occidentale. Dans une plus
grande mesure encore, je me sens oblige de mettre en ordre et de classer
methodi([uement les tres nombreux objets de mes explorations reit^r^es de
ThfMjes. Dans mon cas aussi, le tant pour cent des formes constatees joue
'''Inser»?e dans le Journal de la Sociele d'anlhrqwlogie de Berlin, igoS, p. SaS.
a.
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[12]— 20 —
son role. Cost une sorle de slalislique, qiiime pcrmeldejiiger de leuremploi
et de decider si certaine forme de silcx brut i'ut recueiliie accidentoHemerit
oil de propos d(5lib^r4 par les primitifs, et si la forme (itail gt^neralement
employ(5e ou si ellc s'est trouvt^e la par hasard confondue avce les aiitres.
L'emploi direct d'un silex— a I'etat soit de fragment on d'(5clal, soit de
rognon brut n'ayant subi aucun essai de taille ou d'accomodation— d&igne
I'ulilisation la plus primitive d'une pierre en guise d'outil dans la main de
I'homme. Si nous y ajoutons ensuitc la forme la plus grossiere de I'avivage
des ar<5tes el cxlremitt^s, et enfin I'utilisation ocrasionnelle des (Eclats detaches
involontairement du rognon au cours de son emploi, nous aurons i^puise
loutes les formes d'utilisation du rognon et de son appropriation comme
outil, qui ont pu se presenter au cours des siecles, dnranl le long ospace de
temps qui, dans I'histoire de I'homme, a pr(5c(5dt5 la deuxieme glaciation
quaternaire.
Pour celte categorie infime de silex travaili^s, M. A. Rutol avail d'abord
propose la d&ignation d'induslrie Reutelienne; mais, dans I'ouvrago magis-
tral qu'il vient de publier'", il fail une ri^serve importante, a savoir que
cette Industrie ne saurait avoir qu'une valeur stratigrapbique; car, en r^alit(5
elle embrasse loutes les ^poques a partir des lertiaires, lanl quecelles-ci
nous presentenl des preuves sembla])les d'aclivile humaine, el elle descend
jusqu'au milieu de I'epoque quaternaire et a I'industrie Mesvinienne ([ui a
pour caracteriscjue le debilage intenlionnel des silex.
Mais ce dernier progres, bien qu'il marque le point de depart — apri^s
une longue stagnation
—d'un d(5veloppement constant et assur^ del'arlde
la taille, ne pouvail abolir brusquement les pratiques tradilionnelles. Long-
temps apres I'invention du debilage intenlionnel, on avail employe encore,
a cote des eclats voulus, des rognons bruls el entiers ainsi que des Eclats
naturels el accidenlels. Pour cette raison, on ne saurait appliquer a I'indus-
trie Mesvinienne une d(5finition qui permelte de decider si une pi^ce Irouv^e
lui appartienl ou non. La dt^lermination de I'age el de r<5poque des pieces
^olilhi([ues releve done exclusivement de la g(5ologie. Lorsque les geologues
de metier gardenl un silence obstine, c'est une t^cbe fort difficile ([ue de
fairs parler les pierres depourvues d'inscriptions.
''' Le Prehigtorii/uc dans I'Europe Centrale, Namiir, igo^, p. 58.
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— 21 — [13]
Les pronostics ne sont fas favorables, car, parlicuiierement en ce qui
concerne notre tache, ia nature, en sa quality de conduclrice dc revolution
du genre liumain, montre une repugnance manifeste a tracer les lignes qui
pourraient nous ^clairer sur sa table genualogique.
L'epoque de transition de I'industrie Reut(51ienne a la Mesvinienne , desi-
gnee par A. Rutot sous le nom d'industrie Mafflienne, d'apr^s le village de
Maflle silu^ dans la valine de la Dendre (Flandre Orientale), autorise pour
la Belgique une definition applicable aux Evaluations de synchronisme , mais
quant a I'Egypte, elle n'entre pas en consideration, n'ayant, elle aussi,
qu'une valeur slratigraphique et ne differant en rien des autres industries
primitives r^unies sous le nom de Reutelienne.
II rt5sulte des fails allegues, que le norabre des formes de silex utilisdes
comme outiis s'Etait considerablement accru vers la fin de l'epoque eoli-
ihique. Une enumeration systematique seule en pourra donner un apercu.
Au dire de M. Rutot, il est vrai, ces formes entreraient pour la plupart dans
cette categoric de silex travailies qui echappe a toute classification stride,
et dont le caract^re principal ne consisle qu'en la fantaisie de i'operateur
appliquee au hasard de I'edat, ou pour mieux dire, ou le hasard de I'edat a
guide I'operateur'", qui n'a taille aucune piece d'apres une intention deter-
minee. Mais je crois que le choix, applique aux pieces convenables, pouvait
Ires bien compenser cette absence de plan premedite. En choisissant parmi
les rognons bruts et les fragments naturels les pieces qui leur convenaient
le mieux pour I'un ou I'auire travail, les primitifs manifestaient leur inten-
tion, leur volonle encore obscure, comme nous faisons quand nous nous
servons d'une langue eirang^re, dans laquelle on dit ce qu'on pent, mais
non ce qu'on veut.
Les creatures primitives s'exerc^rent a la taille des pieces en suivant leur
instinct; bientot, I'habitude et I'experience leur apprirent a les adapter a
leurs besoins, et ils acquirent ainsi une certaine routine qui contenait deja
les germcs du dessin preconcu et de la metliodc, une routine qui, de son
cote, comme M. Rutot meme I'avait si juslemcnt remarque, conduisait au
faconncment intentionnel. L'heure de la deiivrance sonna pour le progr^s
''' Gisements de la province de Hainaut, dans le Bull.Soc.d'anlhr., Bruxelles, 1899,
t.XVII, p. ih-].
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tloliiiilif, du moment ou le dt^bilage et reclalement intenlionncl n^ussirent.
Le hasard, si vraiment il exisle, no peut pas jouer un grand roie dans les
actions qui suivcnt tonjours la ni<)mc lignc, c'esl-a-dire qui, pendant un
long espace de temps, ne cessent de poursuivrc le m^me but.
D'apres les usages gen^raux qu'on pouvait fairs des outils en silex eoli-
ihiques, M. Rutot avait divis(5 leur application en trois grandes categories :
celle de frapper, de gratler ou racier, et de percer. Le type principal resultant
de la premiere cati^gorie, le percuteur, etail (5videmment I'oulil le plus re-
pandu. Le second oulil avait encore un autre emploi, qu'il faul mentionner
en premiere ligne et (jui parait avoir echappe a Tallention de bon nonibre
d'auteurs; il servait aussi a fouiller. Tons les animaux dont les extr(5mit(5s sont
munies de grides solides fouillent et creusent, en grattant le terrain (|ui leur
ouvre des sources imporlantes de nourriture. Toujours en qu4te de choses
comestibles (inscctes, racines, tubercules, bulbes), I'homme primitif aura
obei a cet instinct de la nature, et, vu I'infirmit^ de ses onglcs, il aura
bientot eu recours a la pierre tranchante et aigue.
Lorsqu'enfin I'idf^e de percer lui vint a i'esprit, c'^lait en vue de decbirer
ensuile par I'introduction des doigts et de la main. Une tache des plus im-
porlantes se pr^senta done a I'homme primitif, si mal arm6 en face de la
peau r»5sistante d'un grand animal. II s'agissait d'abord d'y percer un trou,
pour pouvoir atteindrc aux entrailles et a la chair des muscles. On pouvait
aussi, et plus vile encore qu'au moyen d'un silex pointu, perforer une peau
dont on avait plac(5 un pli sur une pierre, en la frappant a coups r(5it(5r6s
avec un rognon quelconque.
La question de savoir a quelle dpoque debute I'industrie du silex, carac-
tdrisee par I'usage habitue! de trancher et de d^pecer les objets par la coupe,
coincide avec celle du sciage. Couper et scier ont une source commune et
derivent nalurellement I'un de I'autre. La coupe n'est qu'un sciage modi-
fi^, c'est-Ji-dire h parlir d'un certain degr^ de r(5sislance et de duret(5 du
corps sur lequel il s'opere. Aussi bien pourrait-on dire, en faisant la m^me
reserve, qu'un couleau n'csl qu'une scie. C'est scion la facon dont on le manie
que le couleau fonclionne lanlot comme coin, tantot comme scie. Les corps
mous (beurre, fromage, etc.) sont tranches par le couleau en sa quality de
coin. 11 faul faire un effort exceptionnel pour obtenir le m^me r&ultat
avec les corps durs, de structure riisistante et tenace. La lame qui doit les
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trancher s'avance alors, grace au tiraiHement exerc^ par ies dentelures sur
Ics fibres ou sur ies grains, qu'elles dechirent et separent en donnanl iibre
acces a I'outil dans la dircclion acheminee. Sous Ic microscope, a i'agrnn-
dissemcnt de mille fois, le tranchant d'un microtome meme se presente
sous I'aspect d'une st5rie de dents proeminentes et de dechiquetures , comme
M. Scheffer I'avait deja demontr(5.
A. Rutot, dans son ouvrage classique, Le Prdliistorique dans I'Europe
cenlrale, p. 97-28, va jusqu'a atrirmer que Ies primitifs, nos ancetres,
avaient presque toujours utilise do preference — a toules Ies epoques indis-
linctement—Ies Irancliants naturels, et que c'etait seulement apresemous-
sage de ces tranchants que se faisalt d'abord une premiere retouche, suivie
d'autres. Pour ma part, je ne puis me resoudre a plaider avec tant de chaleur
en faveur de I'utilite et de I'utilisation prefer^e de ces eclats tranchants
naturels,parce que d'abord , au point de vue pratique , le succes etait douteux
et qu'ensuite Ies creatures de cette epoque etaient encore trop maladroites
pour se servir d'un instrument aussi delicat.
Les marques ded(5t(5rioration qu'offriraient
ces tranchants, par suite deleur emploi en guise de couteau, seront dilllciles a distinguer de celles que
la desagregation et les mutilations naturelles auraient pu produire, et j'en
conclus que, tant que cette difference n'aura pas 6i6 determinee avec pre-
cision, on ne parviendra pas facilement a conclure de I'etat actuel de ces
pieces a leur mode d'emploi. Comment pourrait-on du reste savoir, selon
I'etat d'emoussage que presente un tranchant pareil, si Ton s'en est servi
comme scie ou comme racloir?
Plusieurs indices, parait-il, sont en faveur de I'hypothi^se que la coupe
aumoyen d'un tranchant repr(5sente deja un maniementperfectionne, sorte
de progr^s qui ne se declare qu'aux epoques ulterieures, tandis qu'au debut,
les principales manifestations de I'intelligence humaine dans I'emploi des
outils primitifs ne consistaicnt qu'a martelcr, attendrir au moyen des coups,
depecer, puis hacher, fendre, fouiller, creuser, finalement racier et lisser.
Contre I'utilisation habituelle des tranchants naturels on peut tres bien alle-
guer le proverbe allemand : Allzuscharf niaclil scharligr^lrop aigu s'ebreche n.
Puisque le tranchant naturel s'(5br^che deja au moindre effort, et que, dans
cet (5tat, il ne peut plus effectuer les d^chirures en scie que d'une facon Ir^s
irreguliere, qu'ii devient par consequent moins apte au but propose de
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trancher qu'une ar^te aiguist^e par le retouchoir, il n'aurait il6 que d'un
einploi passager. On peul aussi coiiper du pain avec un rasoir, mais on n'en
obliendra que quelqucs tranches, et hienlot la lame, par suite des pro-
fondes 6br(5chures , deviendra plus impropre au service qu'un couteau d^ja
(5mouss^. Voulait-on trancher ou scier de facon continue, sans se contenter
seulement des quelque deux ou trois coupes que permet le tranchant naturel?
11 fallait d'abord effectuer sur le bord une sorte de scie. L'aiguisage par
retoucbe rend plus durable ie tranchant d'un eclat de silex, et le tranchant
rctouche est au trancliant nature! dans le i-apport d'une lame repassde a une
lame depourvue du biseau de repassage. Les avantages offerls par la retouche
marginale, m^thodiquement pratiqu(5e et elFectut^e au moyen d'esquillements
minuscules ^gaux et ranges en ligne — sorte de tranchants partiels —doivent avoir 6li appr^ci(5s de bonne heure.
Les scies proprenient diles n'apparaissent qu'aux ^poques post(5rieures.
l*armi les pieces du paleolithique ancien dc Thebes — le((uel correspond
cxactemcnt h I'induslrie Ghell6enne representee dans tant de regions diffe-
rentes, spdcialement en Europe et en Asie
—je n'en ai rencontr^ aucune
qui fAt munie de ces dents soigneusement retouchees et rang^es en ligne,
comme il s'en trouve abondamment dans la province du Fayoum, oii ces
pieces jouent un grand role parnii les instruments n(5olithiques. iJe meme,
lesi5clats allonges, ^troils et minces, dont I'emploi comme lames t5tait tres
r(5pandu a I'dpoque du paleolithique posteHeur, sont rares aux environs dc
Thebes. Assurement done les primitifs se seronl servi , deja a I'^poque eoli-
ihique, des eclats naturels comme de couleaux de scies rudimentaires, bien
qu'ils ne ftissent que grossierenient et irregulierement retouches. L'instru-
ment pouvait (5lre manie a la fa9on d'une scie, pour atteindre le but propose
du depecage, et cela, par le tiraiilement deja mentionne qui s'operait sur les
grains ou sur les fibres des substances les plus differentes : os et bois, tendons
et nerfs,peau el muscles.
Pour plus de clarte, je resumerai dans le tableau ci-joint les unites de
temps eolitbi(jues et paleolithicjues, en ayant soin d'ajouler les caractcres tires
de I'art de la laille des silex qui sont communs a certaines epo(jues ou qui
les separent les unes des autres. J'ai, en outre, essaye de representer graphi-
quement les synchronismcs etablis par A. llutot, entre les glaciations quater-
naires el les industries primitives qui resultent des gisements explores en
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Tableau des epoques eolithiqces et paleolithiques
d'apres le systeme de a. Rutot"'.
1 , a , 3 , It,
a Thebes
dans les depdtsj
de la tertasse^
dii quaternaire
moyen.
I. 2, 3,
a Thebes
dans
les dtSpots
lacuslres
de I'e'poque
pluviale.
5 , 6 , a Thebes
siir la
surface du sol.
7.8,9man(|uent
a Thebes.
L'epoque
de
progression/ ^
du deuxieme\
glaciaire
quaternaire.
Industries :
I 1. Facies des epoques ter-
I tiaireset deReutel(HEiiTE-
1 lien)
/ 9. Facies de Madle, t^poque
1 de transition du Reutelien
i au Mesvinien (Mafflien).
f 3. Facies de Mesvin (Mesvi-
\ nien)
4. Facies de Strepy, dpoque
de transition du Mesvinien
au Ghell^en (Strepyien). ./
1. KPOQUE
EOMTHIQUE.
(Faronnement i
accidentel.
1, a,
enlevement
d'eclats
accidentel.
Facies de Chcllus (Chel-
leen)
6. Facies de Saint -Acheul
\(Acheuleen)
Hecul ]
des jflaces / 7. Facies du Moustier(Mous-
1dudeuxi^nie I terien)
glaciaire. ]
Troisienie i 8. 3 facies du groupe Kbur-
glaciaire.( neen
Quatri^me (9. 1 facies du groupe Taran-glaciairc.
|dien
Debitage
' intentionnel
II. EPOQUE
PALEOLITHIQLE.
/ (F'aronneinent
intentionnel.)
Tableau jjrapliique des qualre epoqups jjlaciaires,
indiqiiant le placement des industries eolilhiqucs cl paleolilliiques d'apres A. Rutol.
''' Projet de classijicalion nouvelle des industries preliisloriqtics de la pierre [Le Prehis-
torique, p. 2 53-2 55).
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Belgique el dans le nord de la France. A celle fin, je me suis servi de coiirbes
pour fijjurer les differenles phases de progression el recul qui dislinguenl
les (lualre jjlacialions. Celle ni^lhode offre I'avanlage d'esquiver Ic diieninie
dcs epoques inlerglaciaires, terme qu'il vaudrail mieux (5viter.
Je presenlc ici I'essai d'une classification des inslruments (5olilhiques de
silex, lels qu'ils se Irouvent aux environs de Thebes, et je les range d'aprcs
le clioix presum6 qu'onl fait les primitifs des formes convenables de rognons
bruls ou de fragments, el d'apres la manierc dont ces formes, ullcricurement
fafonnees et appropriecs al'utilisalion, furent graduellement pcrfectionnces.
La lAche parail moins dillicile, si nous nous contenlons de nous enquerir
intuilivemcnl sur les conditions indiqu(5es,qu'elle ne le serait si nous voulions
deviner le mode d'emploi el le bul que les primilifs se proposaient en choi-
sissanl telle ou telle forme pour instrument. Je m'abstiens d'aborder ce dernier
sujel.
Je divise les (5olilhes en deux categories : je range dans la premiere les
rognons do silex bruls et entiers, el dans la seconde les fragments. La pre-
miere categorie se subdivise en deuxsections.
L'une comprend des rognonsentiers a I'utilisalion directe, I'autre des rognons entiers qui ont subi, lanlol
sur les bords amincis, tanlol sur les sailiies et pro(5minences, une retouchc
quelconque pour les aiguiser grossieremcnt et pour y effectuer un tranchant
rudimentaire. L'^volution de celle derniere section pent depasser, a un cer-
tain degr^, le progrfes d'une parlie des suivantes; elle peut pour ainsi dire
empidler sur elles, car les sections de celle classification morphologique ne
r(5pondent pas striclement aux valours g^n^alogiques du d^veloppcment de
I'intelligence humaine.
Les <5olilhes qui consistent en fragments de silex se divisent : i° en frag-
ments nalurels, soil rognons dimidit^s ou eclats provenanl de reclalement
nalurel el utilises lels quels, et q° en fragments provenant du ddbitage in-
tentionnel des rognons. Les fragments el (5clats nalurels utilises forment,
scmble-t-il, la grande majorile des pieces (5olilhiques qui se Irouvent en
Egyple. Une division en deux sections, analogue a celle de la premiere cate-
gorie — celle des rognons entiers — ne parait en general pas soulcnable
par suite des transitions nombreuses el souvcnt imperceptibles cnlre la
relouchc intenlionnelle et I'accidentelle, provenanl de I'ulilisalion frequenle
des Eclats en guise dc perculeurs Iranchants, precurseurs de la hacbe. Les
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rognons dimidies ont ele d'habiliide utilises direclement. La relouche inten-
lionnelle, toujours rudimcnlaire el incoherenle a son debut, est, par conse-
quent, difficile a dislinguer de la retouchc accidentelle, at, en geni^ral, plus
ou nioins douteuse.
Une troisieme catdgorie deolitlies sert de transition a I'art de la taille du
silex, connu sous le nom de paleolilhicjue. Les instruments de cetle cat^-
gorie d^notent clairement I'intenlion de I'opt^rateur de profiter de la forme
originale du rognon pour en obtenir un outil de forme voulue, en la trans-
formant par la taille et en faisant sauler des eclats sur tout son pourtour.
C'est ainsi que se manifeste ie premier pas vers le faconnement inten-
tionnel.
CLASSIFICATION
DES TYPES EOLITHIOUES DE THEBES.
I. — PIKCES FORMEES DE ROGNONS DE SILEX BRUTS ET ENTIERS.
(ladustries des epoques tertiaires et Industrie Reutelienne.)
I, A. PiKCES DE SILEX ENTIERES OFFRANT DES MARQUES d'eCLATS ET d'eSQUILLES, UNI-
QUEMENT CAUSES PAR LEMPLoi (de plus avcc elollures ct esquillements a cone,
comme traces des coups effectues et d'une utilisation suivie, sur les saillies
et sur les bords amincis).
Type i . Percuteur sphdrtque.
Les concretions siliceuses en forme de boule, dont j'ai d6ja parl6, sont
tr^s abondantes dans les tapis de silex de I'^oc^ne inft'rieur et de la craie
sup6rieure de I'Egypte. Si elles repri5sentent I'instrumcnt le plus primitif
ellcs sont d'autre part ici d'une grande importance a toutes les epoques de
I'age de la pierre. C'est justement i'instrument le plus simple et en meme
temps le plus eflicace, non seulement pourdebiter des blocs el des rognons
volumineuv, mais aussi pour faire sauler des eclats propres a la confection
des petits oulils. Les exemplaires, que j'ai ramassesaux environs de Thebes,
sc presentenl sous la forme de pcrcuteurs Ires us6s. Une zone les entoure
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au miiicu, a I'inslard'ime zone t5quatoriale, litteraleraent criblt^e d'^toilures,
c'est-a-dire d'esquUlements a cones de percussion, traces d'emploi dont
chaque coup a laiss<5 la sionne. Ges percuteurs, reeueillis sur la surface du
sol, (5laicnt couverts d'une paline foncee, preuve sans doule d'une exposition
Ir^s longue, mais sans rien qui nous pertnelte de preciser I'epoque a laquelle
lis remontent. Parmi les (5olithes d(5pos^s dans les cailloulis ciment(5s de
formation lacustre, aucun perculeur sphi^rique dc d(5bitage ne s'esl pr(5sent^
a moi, jusqu'ici. Mais j'allribue ce fail au hasard.
Type a. Perculeur sfhirn'uhl aplati
(page 60,i
exemplaire).
Cette forme «5lait bien en main et devait fournir un percuteur de d^bitage
excellent. Les grandes pieces de ces rognons aplalis auraient pu aussi servir
d'enclume, surtout aux endroits oii il n'y a pas de rochers. L'usage de placer
unc pierre dorniante sous I'objet cju'on voulait percuter est claircmenld(5mon-
tre par les manpes des nombreux eclats accidentels (|ui caracteriscn t la plupart
des eoljthes. Les (5clats se d^tachent du percuteur, le coup manquajit par
rebond. Moi-m^me je n'ai pas encore trouv^ en Egypte de silex d'enclumes,
mais, les choscs »5lant ainsi que je viens de le dire, il parait certain que les
primilifs en surent faire usage.
Type 3. Perculeur arrondi et aplnli a sinuosild maniahlc.
La parlic opposee au bord concave, qui ^tait bien en main, servait a la
percussion. La main se placait d'une facon aussi commode que solide dans
celle cavity en forme de selle.
Type 4. Perculeur a lubercule, se prelanl bien au manicinenl (page 60,
9 exemplaires).
Les concretions qui imitent les formes de certains os, par exemple des
humerus, abondent dans les couches (5ocenes aussi bien que dans celles de
la craic suj)erieure. Les proems isolt's (jui se projettent sur les rognons a
I'instar d'apophyses se dislingucnt par des deteriorations diff(5ren(es, lantot
par leur presence, tantot par leur absence. Les proces ou tubcrcules restes
intaclssontceuxquise laissent empoigner le plus commoddment. L'extremit(5
du rognon elTectuant le contact de la percussion est caract^risd par les
esquillements ii c6nes, qui constituent les (Jloilures d'emploi. Ailleurs so ren-
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conlrenl les traces des tiibercules , cnlev(5s ou martelcs"' parce qu'Hs paraissent
s'opposer a la prehension facile et commode. Les deteriorations de la der-
niere categorie ne sent pas toujours faciles a reconnaitre et a dislinguer des
traces que I'instrument presente a ses points de frappe on, pour ainsi dire,
a discerner les etoilures actives des etoilures passives de marlelage, loutes
les deux presentant le m^me phenomene d'esquillements a cones. Toujours
est-il que les esquillements de I'accomodation intentionnelle n'ont jusqu'ici
pu elre ddfinis d'une facon satisfaisante.
Type 5. Percuteur cylindrique (page 6o, i exemplaire).
La presence des concretions de siiex de forme cylindrique ou des rognons
allonges d'une facon plus ou moins r^guliere comportait des formes sp^ciales
d'utilisation, caracteristiques pour la localitt5. Intermediaires entre les types
5 et 6, entre le percuteur cylindrique el le percuteur poinlu, sont les fusi-
formes. Ges derniers sont rares a Thebes, mais dans la Flandre Occidentale
ils se trouvent en abondance, a en juger d'apres la serie de types etablie
par le prof. Eugene Bracht. Ma collection conlienl une piece remarquable.
Elle est en forme de fus^e, ou plutot d'ovoide allonge. Elle provient des
cailloutis de formation lacustre de la localil(5 XVIII et pese 700 grammes.
Ses dimensions sont m. 09 cent, x m. 06 cent, x m. 06 cent. Ilparait
qu'on avait essaye d'op^rer sur les deux extr^mit^s de la piece une sorte de
plan de percussion; toutefois, les aretes qui les bordent sur le pourtour de
ce plan sont partout couvertes d'esquillements et de marques d'emploi. Cinq
marques allongees d'eclats, parties del'extremitepointue, couvrent en partie
les flancs du rognon, qui pr&ente en son milieu, justement sur la zone
epaisse, trois marques de marlelage mesurant de m. 1 c.5 i m. o3 cent,
de diametre et compos^es d'esquillements serr(5s a cone, dont chacun offre
un diamMre de m. o5 cent, a m. 08 cent. Ges marques arrondies de
percussion active demontrent qu'on s'etait servi de I'instrument comme
d'une massuc,pour en frapper des coups sees sur un corps dur et pro(5minent
probablement sur des tubercules d'un rognon dont on voulut rendre une
partie maniable, en ayant recours a la retouche d'accomodation.
<' Comp. A. RcioT, Collincs de la Flaiidre Occidentale, Bruxelles , 1 900 , p- 89 , fig. 1 9
et Le Prehistorique, p. 52, fig. aS.
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Type G. Percuteur ati percoir pointu (page 60, a cxemplaires).
Celle forme se Irouve abondammenl dans ies cailloulis des dt5p6ts dilu-
viens. Les traces d'usure et Ies esquillemenls d'emploi qu'on remarque autoiir
de la pointe de ces rognons revelenl la violence avec laquelie les coups
furenl porl^s et la resistance qu'ils rencontrerent. Un des deux exemples
figuriis ci-contre donne I'idi^e du coup do poing naissant, et nous monlre
comment le developpemenl ultcricur de I'arl de la taille s'est arr^te d'abord
et tout nalurellement a celle forme, qui est la premiere qui soil nellement
circonscrite"*.
Type 7. Percuteurs deforme dijfirenle, irriguliure et dijlcile dprkiser.
I, B. PlECKS DE SILEX ENTIERES, OFFBANT DES MARQUES d'eCLATS ET D^ESQUILLES
DETACHES INTENTIONNELLKMENT POUK L'AIGUISAGE DES BOUDS.
Danscetle
sectionse r«5p^lenl les
formespr^cedentes, avec la modification
tantot d'un tranchant qui n'embrasse qu'une partie du circuit (repr(5scntant
la bache '^' et ie burin naissanls), tantot d'une retouche marginale des plus
grossieres appliquee sur toulle pourtour des rognons qui, en cecas, sepr(5-
senlent sous une forme Ires aplatie (le prototype du racloir et du couleau).
L'aiguisement inlenlionncl des bords pent (?tre regarded — et j'en parle-
rai plus longuement au type 3 9 — commc caracldrisant une phase de
I'industrie (5olilhique qui doit avoir pr(5c(5d(5 le debilage et I'eclatement inten-
tionnels. II y a des cas oil les esquillemenls d'emploi se sent lellemenl accu-
mules sur les rognons utilises, qu'il parail dillicile de les distingucr de la
retouche intentionnelle. En frappant avec les bords amincis d'un rognon
les Eclats accidenlcls peuvenl parlir des deux c6tt5s, comme cela arrive sou-
vent a la relouche de Tindustrie Mesvinienne. L'application d'un tranchant
'"' Comp.A.RiiTOT,LePreAMt.,p.i26. perm is de les appliqiier aiix instruments
'*' Les noms qu'on donne a fie cortaina primilifs qni, n'ayant pas en de nianche,
outils, comnic le marleau et la liache, el se seraient mancciivres direclenient avec
qui n'ont de signiflration que dans leur la main (Udfinilion de M. Reuleaux dans
ensemble y compris le manche, esl-il son traild de cin^matique)?
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— 31 — [23]
rudimentaire, mais inlentionnel, est toujours rendue probable, quand les
esquillements s'alignent d'une facon r^guiiere et contigue.
A. Rutol'" avail trouveen Belgique, a Reutel el dans la vail^edelaHaine,
deposfe dans des couches moseennes apparlenant au d^but du quaternaire
queiques rognons uliiis(5s, quifurenl travailles d'une facon sembiable a ceux
donl je viens de parler. H les designe sous le noni de « percuteurs Iranchants
a lalon brutn. Cerlalnes formes peuvent, le cas cch(5anl, presenter I'aspect de
pieces inachev&s de I'epoque de transition entre le Mesvinien et le Cheiyen,
appelee I'induslrie Strepyienne. Dans ce cas, la localile deciderait de la
question. Les types de I'induslrie pr^cil^e ne se trouvent que dans les depots
de la terrasse sup<5rieure du quaternaire moyen, landis qu'ilsmanquentabso-
lument dans les formations lacustres apparlenant au quaternaire inf^rieur,
Les types 8 , g , lo , it, 12 et i3 correspondent aux types t, 2,3, 4
5 el 7, ne differant d'eux que par le tranchanl pratique inlcntionnellement.
Type 1 0. Percuteur arrondi et aplali a sinuosit^ maniahle, au cdli opposi de
laquelle se Irouve le tranchant intentionnellement tailU (page 60,1
exemplaire).
Cette forme est fr^quente. Elle repr^senle, pour ainsi dire, le prototype
d'un instrument en forme de hache, lequel, dans la main de I'homme primi-
lif, pouvail en frappant detacher des pieces. A. Rulot a fait figurer, dans son
ouvrage Le Pr^liistoriqiie, p. laB, fig. 87, une forme analogue provenant du
Strepyien.
Type la. Percuteur cylindnque avec tranchant ou pointe intentionnellement
/rti7/<ff(page 6 1 , 1 exemplaire).
Type 1 3. Percuteur de forme irrigulihe avec marques d'iclals et d'esquilles
d^taclids pour ejfcctuer une sorle de tranchant (page fio, 1 exemplaire, et
page 61,1 exemplaire).
D'apr^s A. Rulot, I'emploi d'un silex comme arme consliluerait, pour la
rtSgion de Belgique, une nouvelle conception due a I'epoque de transition au
'' A. RuTOT, Les Collines de la Flandrc Braxelles , 1 899 , p. aSo , P 8 , et le Pre-
occidentnle , Bruxelles , 1 900 , p. 35 , f* 4 ; hislorique, p. 5 9 ,
1* 2 5.
Gisetnenln de la province de Flatnaul,
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[24] — 32 —
paleolill)if[ue (Le Pn^liixt., p. i 9 6). Mais je crois qu'en cc qui concerne I'Egypte
il faudrait admcllre pour cet emploi une plus haute anlicpiite. C'est avanl
lout le poids de linslrunienl qui doit decider dans I'espece, car une arme se
distingue d'un oulil ordinaire principalement par I'effet accelere et imme-
diat qu'elle peut produire , et celui-ci depend , s'il s'agit d'une arme de percus-
sion, avanl tout du poids cl de la violence avec lacjuelle les coups sont porles.
D'un autre cote, les armes de mediocre grandeur sont plus maniables et se
laissent manoeuvrer avec une seule main. Leur elTet peut surpasser celui des
grandes piiices par la veh(5mence des coups reiteres. Parnii les vrais eolithes
Reuteliens que j'ai ramass(5s h Thebes, des exemplaires pesant deux et m^metrois kilogrammes n'l^taient pas rares; en ce cas, on doit les envisager comme
des armes, surtout si Ton consid^re que le tranchant que presente une partie
de leurs bords les rend specialement propres a briser des cranes et a fendre
des ossements. Quant a I'exemplaire du type 1 3 dont je presente ici le
dessin (p. 60), je I'ai extrait moi-meme d'un cailloutis ciment6 de la
terrasse superieure du quaternaire moyen. La piece pese 3 kilogr. 1 00, et
ses dimensions sont m. 90 cent,
xm. i5 cent,
xo m. 19 cent. Un
homme de nos jours ne pourrait s'en servir comme percuteur qu'avec les
deux mains. Evidemment cette race primitive n'etait pas naine.
Type ill. Percuteur allong^, avec marques tVdclals et d'esquilles ditachh
d'un cdli du rognon, pour ejfectuer une sorte de tranchant laldral (oa^o 61,
1 exemplaire).
Les formes de ce type constituent I'etal le plus primilif de I'instrument
dtJnomme, selon I'occurrence, tranchel, couperet ou hachoir, et dont le
prototype joue un si grand role parmi les instruments formfe de rognons
d«5bit4s.
Type t5. Racloir ou percuteur, formd d'un rognon rond et aplati, parfois
tabulaire, ayant les bords ^p-ossieremenl rclouclih (page 61,1 exemplaire).
Les esquillemenls marginaux ferment une serie souvent interrompue, et,
d'apres I'^tat dans lecjuel se trouvent les bords amincis de ces rognons gem^-
ralement pelits, ils semblent avoir plutot servi a frapper et marteler qu'i!i
racier. Mais en m^me temps on rencontre d'innombrables pieces 011 I'ai-
guisage des bords pr(5sente tous les caracleres d'une veritable relouche, les
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— 33 — [25]
esquiHements se rangeant en ligne serree. M. Rutot'" a recuellli, prfes de
Reutel, dans Ics couches du gravier infcrieur Moseen qui s'est forme au d^but
du quaternaire, des pieces de ce type, qu'ii appelle ^instruments en silex
tabulairew, et dont I'usage ne iui a pas semblc^ nettement d(5fini. Les d(5p6ts
lacustres du quaternaire inferieur pres de Thebes en contiennent de grandes
quantites. Ces silex plats, lenticulaires ou tabulaires, gdneralement de forme
arrondie, ovale, oblongue, et rarement de contour polygonal, jouent un
tres grand role parmi les (^oiithes de la region de Thebes. Sur la colline
d'Ezbet-el-wouz, pr^s d'el-Cliaghab, les pieces de ce type repr^sentent, en
certaines couches, la grande majorite de tous les silex travaill^s qu'elles
contiennent.
Type i6. Racloir a encoche, formi d'un rognon enliei; avec esquillements
intenlionnels pour effectuer la concavili.
Type i 7. Racloirform^ d'un rofpion g^nSralement petit et dpais, avec esquil-
lements de retouche primitive sur les lords.
Ce type repr^sente en quelque sorte une modification du type 1 5 des
racloirs plats et tabulaires. M. Rutot en avait trouve de pareils dans les couches"
a industrie Reutelienne de la Flandre Occidentale '^'. Les miens toutefois
sont moins volumineux.
II. — PIECES FORMEES DE FRAGMENTS DE ROGNONS DE SILEX.
II, A. Pieces forhees de fragments de rognons de silex naturels,
AVEC ou SANS RETOUCHE MARGINALE.
(Industries des ^poques tertiaires et Industrie Reutdlienne.)
Type 18. Percuteur ou hatloir, formid'un rognon cylindrique cassi tramver-
snlement, avec esquillements d'emploi sur les hords entournnt la surface de casse.
'"' Collines de la Flandre Occidentale, ''* Collines de la Flandre Occidentale,
Bnixelles, 1900, p. .53, f' ho. In. Bruxelles, 1900, p. 4/j , f" ao, 91.
Annalei, igoa. 3
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Type ip. Percuteiir a cdne circulaire, baltoir ou racloir-rabot, formd d'un
romion alloiigd ciissd Iraiisrersalemeiit, parfois obtenu par un proch de roffiion
dilacM, avec esquillemenLs provenanl tantot de I'emploi, tanlol d'une relouche
xnlenlionneUc (page 61,1 exemplaire).
Cost line des formes naturelles les plus ri^pandues, en Belgique comme
dans la Tht'baide , exemple merveilleux de I'accord qui se remarque enlre ies
industries primitives de ces deux regions si ^loigni^es. M. Rutol'" i'avait nomm(5
« gratloir-rabot ou grattoir dit rabotw. Les pieces de Beigiqne ofTrent, sur les
bords de la surface de cassc, une relouche inlenlionnelie rendant plus tran-
chanle rareteobtonue par cassure Iransversalc du rognon allongeou fusiforme.
J'en ai ramasst* dans toutes les localites de cailloutis lacustres de Thebes.
Je n'ai pu constater que rareraent des cassures intentionnelles aux exem-
plaires recueillis, ainsi qu'i ceux des types 90 et ai dgalement obtenus de
rognons dimidi(5s. Pour cetle raison, j'ai pr^fere nc pas r(5p(5ter les formes
analogues dans la section B de la cal(5goric des (5olilhes obtenus par d(5bi-
tage intentionnel.
Quant aux esquillements marginaux effectu^s sur les bords de la surface
plane, formant la base du cone, les exemplaires de Thebes font en general
TefTet d'une retouche d'emploi. Les primitifs surent se servir de I'ari^te vive
qui s'y pri^sentc comme d'un tranchet, ce que prouvent les dclats parfois
allonges qui s'en sont d(5taches dans la direction du sommet du cone. D'autres
pieces denotent une retoucbe marginale a la base du cone, par leurs esquil-
lements r<5gulierement alignes, ainsi que le montre la figure 28 de M. Rutot.
L'(5moussage et les traces d'usure sur I'arete, qui se pr^sentent ailleurs,
attestent que cet instrument a servi de racloir. On pouvait tr^s bien I'em-
ployer a la facon d'un rabot, en poussant I'oulil devant soi ou vers soi, sur
des peaux etal(5es par exemple, pour enlever les restcs de chair ou les poils,
lorsqu'il s'agissait de les consommer, ce qui arrive souvent chez les sauvages.
L'instrument de ce type pourrait avoir ^t^ employ^ aussi comme battoir,
pour frapper et pour attendrir la viande et les peaux, pour casser les noix,
pour ^mietter les ^corces fibreuses et les racines comestibles, etc.
'"' Colltncs de la Flandre Occidenlale , Bruxelies , 1 900, p. ^7, f* 28, et Le Prihistorique
p. 56,1* 36.
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— 35 — [27]
Type a o.
Perculeur a cone elliptique laUralcment comprimi, battoir ou racloir-
ruhol, formS d'un rognon plat cassi transversalement , avec esquillemenlsprovenant
lanUit de I'emploi, tantdt d'une retouche intentionnelle (page 61,1 exemplaire).
Les marques failes a I'occasion du type pr^cMent sont valables aussi
pour celui-ci et pour le suivant. Cette forme se presente en si grand nombre
dans les gisemenls de caiHoulis iacustres de Thebes qu'il en a fallu faire un
type special.
Type ai. Bacloir-rabot a pidnnculc, formi d'un rognon cassi transversa-
lement, muni d'un tubercule proiminent qui forme manche, et prhentant sur
I'arile qui horde Ic plan de casse des esquillements qui proviennent tantdt de
I'emploi, tantot d'une retouche intentionnelle (page 69,1 exemplaire).
L'outil curieux appeii^ par A. Rutot Kgraltoir-rabot a pedoncule^i repr^-
sente inconlestablement le type ie plus remarquable de I'^poque (5olithique,
remarquable surtout par le fait que, dans les contr^es les plus ^loign&s les
unes des autres, les primitifs ont choisi pour le mdme usage les m^mes
fragments naturels de silex. Ge n'est pas seulement dans la Flandre Occi-
dentale et dans la Haute-Egyple (ju'on a trouv(5 des pieces de ce type;
certains depots brasses par les moraines de fond de la grande glaciation
qui avait envahi le nord de I'Allemagne, en ont fourni de pareilles, notam-
ment a Freyenstein dans le nord-ouest de la Marche de Brandebourg, et k
Jessenitz pr^s Liiblbeen dans le Mecklembourg. Le synchronisme des gise-
menls en question et des couches qui ont fourni le m^me type en Egypte et
en Belgique est assez bien etabli.
Get outil providentiel semble avoir ^t^ tout indiqu^ pour servir de battoir,
pour frapper et attendrir. A Thebes , dans les cailloutis de formation lacustre
on en Irouve des exemplaires qui ont toutes les dimensions et mesurent de
m. 08 cent, a m. 1 8 cent. Souvent le plan basal atteint un diametre de
largeur qui d(5passe de beaucoup la hauteur de la pi^ce et rappelle alors en
quelquc sorte une truelle <5paissie. Ghez d'aulres, le manche predomine et
le battoir presente, en ce cas, I'aspect d'un cachet cylindrique ou celui d'un
pilon.
3.
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[28] — 36 —
Type a a. Perculeur ou rncloir himinphirujuc, Jornii d'une section lie rofrnon
glohulmre ffhidralement (Umxdii, avec csquUhmonlx marfriuaux tie I'arSte
pwvenant tanlol de I'enijdoi, taiUot dune rctouche intentwnnelte (pagefii,
1 exemplaire).
Cette forme coiicorde sous tous les rapports avec le type i (). On en trouve
^galenient de grandeurs tres diff(5rentes , depuis ceHe d'une piece de cinq francs
jusqu'a ceUe de la main. Comme ci-dessus, on fera bien de ranger les pieces
plus petites dans la categoric des racloirs, les grandcs et pesantes dans celle
des percuteurs.
TrPB sS. Perculeur ou racloir piano - convexe, fomid d'un rognon de silex
allongS et longitiidvudement cassi en deux, avec retouche primitive intentionnelle
sur les hords tranchants, et avec esquillements d'emploi (page 6 1 , i exemplaire).
Par sa facture, cette forme se rapproche des types 19 et 92.
Type 9 4. Perculeur allongi, Jormi d'tin rognon irrigulierement ca.isd, avec
retouche primitive mlentionnelle , el avec esqudlemenl d'emploi.
Type a5. Perculeur baltoir ou racloir cylindre, Jormi d'un Ironcon cylin-
drique de rognon cassi, avec esquillements d'emploi sur les aretes formdes par les
hords des deux plans de casse (page 61,1 exemplaire).
Type a6. Racloir-tranche, Jorm4 d'une section mince de rognon dhagrigi
par iclatement naturel, ojjfranl sur une fraction du bord des esquillements tantdt
de retouche intentionnelle primitive, tantdt ri!'e///p/oi (page 61,1 exemplaire).
Les fragments, dont cc type est formed, consistent principalement en
rognons cylindri(|ues, obtenus par desagregation parallelelorsque, denud(5s
subitement, ils subissent une dessicalion acri\6r^.e. Les plaques qui se sonl
ainsi form(5es ont parfois la forme de cylindres extr^mement raccourcis, sem-
blables a des tranches minces coupees en travers et ayant les deux plans de
casse parallMes. Ailleurs, les deux plans convergent et forment, en se rencon-
Irant, une ar(5te vive qui constilue un outil tranchant. En pareil cas, I'outil,
d'aprfes A. Rutot, devrait ("Ire appeli^ graltoir. Ouvrons ici la discussion rela-
tive aux grattoirs et racloirs, instruments que M. Hutot distingue, mais ([ui,
selon moi , renlrenl dans la m^me categoric , tout au moins en ce qui regarde
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les eolithes. Unc consideration g(5n^ralecn fera comprendre la raison. D'apres
la definition donnee par A. Rulol (^Le Prchtst. . p. gS) pour lesdistinguer, un
racloir se,rait un instrument a tranchant longitudinal agissant lateralement,
tandis (jue le grattoir aurail un tranchant transversal agissant alternativement
d'arriere en avant. Celte distinction, (5tahlie par les auteurs d'autrefois,est,
selon moi , inadmissible au double point de vuc logique et pratique , en ce qui
concerne les industries eolithiques. Le terme de grattoir pent neanmoins
^tre conserve pour les instruments qui caract^risent les industries du pal(5o-
lithique posterieur. Mais les instruments qui rentrent dans cette categoric
offrent, dans I'eolithique, une variete infinie de formes, surtout par suite du
tres frecjuent emploi que cette epoque fait des eclats naturels, tandis que
les paleolithiqucs ont plus ou moins la tendance do donner a leurs instru-
ments un aspect voulu ets'en tiennent, par rapport aux grattoirs etracloirs,
a un nonibre de formes plus restreint. Si Ton appli(juait aussi la distinc-
tion prdcitee aux (5olilhes, on s'apercevrait bientot que presque chaque troi-
sieme piece (ju'on ramasse offre des caracteres hybrides. On echappe a ce
dilemme tout simplement en sacrifiant les grattoirs de I'eolilhique. Pour s'en
convaincre, il sulTit d'examiner la valeur de ces deux termes.
Le raclage ^tablit un plan, et le contact entre I'outil et I'objet a transfor-
mer s'opere par une ligne; le grattoir au contraire trace une ligne, et le
contact s'opere par un point. La direction du mouvement pour le racloir est
en general detournee du corps de I'op^rateur; pour le grattoir, il est toujours
tourne vers le corps. On racle avec un couteau, avec une lame allong(5e ou
large, mais le grattage s'effectue au moyen des griffes et des ongles, par des
corps pointus, ce que resout la question pr^cedemment pos^e.
Type 27. Racloir demi-circulaire on percuteur, formd d'un ronton aplati a
don rectdig)ie s'ilnnl disjoint Halurellement , et avec retouche primitive sur le bord
convexc de la partie opposde (page 62,1 exeraplaire).
C'est un outil extremement caracteristique pour le mode d'utilisation des
silex aux 4poques primitives. Son contour n'est pas toujours un demi-cercle
regulier; cependant, c'est en moyenne la forme qu'affecte cet outil. Voila
pourquoi nous avons adoptt5 cette designation. Quant a la signification qu'il
faut attribuer a la cassurc recliligne par rapport au maniement de I'instru-
ment, M. Rutot avait deja donn»5 une interpr(5tation qui semble ^tre tr^s
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[30] — 38 —
plausible. La preference donnee a de pareiiles formes s'explique, selon
M. Rutol, par I'emploi qu'on avail fait de I'index de la main en I'apposant
au dos plat et droit. L'op(5rateur pouvait ainsi mieiix r(5gler les mouvements
de la main, et, en faisant jouer le poignet en bas et en haut, il aurait pu
s'en servir comme d'une hache.
Les esquillements, qu'on remarque tres souvent sur les deux aretes
obtuses qui longent ie dos, proviennent, d'apres M. Rulot, d'une retouche
d'accommodation. Je m'en occuperai au type 3 9.
Type a 8. Rncloir (hmi-circulaire oti perculeur, fornid d'uii i-ognon nplali
el lonffitudiniilcment lUsjotnt, a dos rectiligne aussi Mali nalurellemeiit, et avec
retouche primitive sur le hord convexe de la partie oppos6c.
Ce type differe du pr(5ct5dent par I'Matement naturel du rognon en long
et en large et pas seulement du c6t(5 du dos. L'(5olithe joue un role impor-
tant en Belgi([ue, dans les depots Mosdens de la vallee de la Haine, et repre-
sente ici, au dire de M. Rutot'", un des instruments les plus caract(5ristiques
de I'industrie Mesvinienne, se trouvant juslement dans la locality classique
de Mesvin, village silu6 entre iVlons el Rinche, el dont E. Delveux proposa
le premier le nom pour designer le facies d'une nouvelle induslrie primitive.
Le type a (5l(5 d(5nomm(5 par A. Rulot wgrattoir a dos platn.
Je me suis abslenu de r6peter ce type sous sa modification qui repondrait
aux caracteres de la section II, R., sp^cialement reservee aux formes du
facies de Mesvin a taille (d(5bitage) intentionnelle. A en juger d'apres la
grande harmonie qui regne dans les gisements qualernaircs de Relgique a
tant de localites, les types les plus primitifs de Reutel et du Tertiaire n'ont
pas cesst5 d'avoir cours pendant toute I'epoque de I'industrie Mesvinienne. En
Egypte, les epoques s'accentuent probablement davantage. Les preuves , il est
vrai, nous manquent. Toulefois, je suis a m^me de conslalcr <|ue le type 98
n'offre que Ires rarement les indices d'un eclalement intcntionnel (pii aurait
^te effeclu4, soil sur le dos rectiligne et plat, soit sur la partie entourde
d'un bord convexe.
<"' GUcmcntx de la province de Hatnaul , Bull. Soc. d'anthrop. , Bruxelles ,1899,1. XVII,
p. 9 53, aSA, 9C7, 82 4 el r 16, ay, 196, lay.
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— 39 — [31]
Type sq. Raclotr ou perculeur, fortn4 (Vim fragment mince el irrdgulier
d'cclatemcnt nalurel a areles vives, avec retoucheJiiie et inlenlionnelle (page 62
1 exemplaire).
Les racloirs de ce type se trouvent Stales en teiles quanlltes sur la surface
des hauls plateaux dominant Thebes, qu'on est tent(5 de ies croire in situ
depuis ie temps de leur confection. Parfois, on les voit mel^s avec les silex
paieolithiques el rev^tus de la meme patine brune.
Lesesquillemenlsde retouche, qui souvent ne d(^passent pas o m. 00 1 mill,
de largeur, n'offrent pas la meme patine que les fragments eux-memes. lis
se rangent, sur les bords forlement amincis et meme tranchants, en ligne
Ires ^gaie et contigue. La retouche, souvent Ires soignee, qu'ofFrent en partie
ces racloirs, parait plaider en faveur de la conjecture que de pareils eclats
naturels et Ires tranchants furent employes encore durant i'l^poque pal(5oli-
thique. Les eclats utilises de cette calegorie se sont en g(5n(5ral formes par
d(5sagr^gation alveolee des surfaces diles a cupules, ce qui est prouv^ par
les nombreuses traces alveolaires et cavit(5s a cupules qui sont repandues
sur leurs plans. Cependant des formes identiques a ce type se rencontrent
fr^quemment, a I'^tat cimenl4, dans les lerrasses diluviennes qui, aux
environs de Thebes, n'empietenl nulle part sur les ^poques paieolithiques.
Quant a leurs dimensions et a la configuration des contours, ils presenlent
les plus grandes differences. Souvent, lorsqu'ils sont de forme polygonale
Ires irreguliere el qu'ils onl les bords entrecoupds par de nombreuses
sinuosit^s et pointes proeminentes, la pr&ence d'une retouche fine et rela-
tivement perfectionnee autorise toute espece de suppositions sur leur mode
d'emploi. D'autres pieces paraissent remarquables par rint^grit^ de la
retouche marginale ddpourvue de toute trace d'usure et dMmoussagc,
comme si elles avaient ^1(5 fabriqu^es en provisions.
Type 3o. Racloir ou percuteur, form6 d'un fragment nalurellemenl eclatc de
forme irreguliere, plus ou moins epaissi el a areles obluses, avec retouche inlen-
lionnelle.
Type 3i . Racloir petit et Epaissi, formd d'unfragment naturelletnent Maid
plus ou moins arrondi ou carrd, avec retouche inlenlionnelle sur les bords el
souvent accumulde (^fage 6 ^ , 1 exemplaire).
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[32] — M —
Type S'j. Rncloir ou retouchoir, form^ d'unjragmenl tahulairc nalurellemenl
iclali, a hords reclilignes, avec esquillements d'emploi siir les aretes obluscs
(page 69, 1 exemplaire).
De pareilles formes se Irouvcnl dispers^es en difTi^renlcs localilt's, lent
siir le plateau superieur que parmi les rojjnons cntass(5s dans les cailloulis
de fornialion lacuslre (Loc. XVIII), ainsi qu'au milieu des galels cpii rem-
plissent ie fond des vall(5es.
Les esquillements, gt^neralemenl de petites dimensions, qu'on observe
sur les ar(ltes obtuses, bordant les surfaces de casse naturelles chez ces
^olitlies tabulaires ou prismatiques, s'y trouvent disperses d'une facon tres
irr(5guliere. lis se rangent sou vent sur les deux c6l6s des aretes, formant
pour ainsi dire des retouches alternantes. C'est pourquoi ces esquillements
ne sent pas faciles a expliquer au point de vue de i'usage qu'on a pu faire
de i'outil. Par leurs traits distinctifs, et par suite de I'analogie qu'ils pr4-
sentent avec les petites marques et (5toilures de Temploi enioussant, ils ne
different en rien des esquillages ordinaires qui caracterisunt les eolithes
av^r^s. Si vraiment des aretes aussi reclangulaires et reclilignes peuvenl
avoir servi au raclage et a I'avivage des bois et des os, j'y consens. Mais il
serait beaucoup plus naturel de consid^rer ce genre d'^olithes comme des
retouchoirs. Get instrument servit a I'aiguisage des aretes par marlclage,
alin d'en effectuer la rclouche. L'esquillage desordonn^ dont les traces se
trouvent souvent sur les deux c6l(5s des aretes reclangulaires, ainsi (jue celui
qui se rencontre sur le dos plat des types ay, 28, US et ^9, rend pour
cette parlie de I'instrument (pour le dos) i'emploi comme retouchoir plus
vraisemblable que comme racloir.
Ce serait ici le lieu de parler du principe de I'accommodation expos(5 pour
la premiere fois par A. Rutot. Sous cette designation , M. Rulot entend I'cnle-
vement ou l'<5crasenient, au moyen du marteiage el de I'abatlage, des tuber-
cules et des proems g^nants qui se trouvaient sur les rognons bruts qu'on
voulait utiliser. Le but propose fut toujours:
d'assurer la pr(51icnsion facile
et d'dviter toute blessure a la paume de la main'''. M. Rutot a d^montrc^,
'' A. Rutot, Giscmenlx de la province de Hainaut, Bull. Soc. d'anlhr., Bruxelles,
I. XVII, p. 247.
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— /il — [33]
d'une facon indisculable, cette particularite des produits des industries eoli-
lliifjues. Le tubercules enlev^s intentionnellemcnt I'^labiissent par ics traces
qu'iis ont laiss(5es sur les vraies pieces Reuteliennes. A la suite du type 5,
j'ai d^crit une piece pr&entant des deteriorations extremement regulieres,
qui ne se iaissent expiiquer qu'en admettantqu'elles provenaient d'un marte-
lage exerce au nioyen de ccltc piece sur des corps durs et pointus.
Mais ii se presente d'autres cas, ou la necessity d'une pareille accommo-
dation parait douleuse, surtout lorsquc, dans le but d'amt5liorer la prehen-
sion, I'homme priniitif aurait, comme on I'a pretendu, emouss^ ou arrondi
certaines aretes qui se presentaient sur des eclats ou fragments nalurels
qu'il voulut utiliser comme racloir. Peut-etre serait-il trop hasardi^ de
supposer une accommodation intentionnelle pour tous les oulils en silex qui
n'etaient pas lout a fait commodes a manier. Les mains de nos ancetres
pr(5humains, rudes et endurcies au travail, pouvaienl sans doute se passer
des commodities auxquelles nous nous sommes liabllu(5s. En tout cas, il me
parait plus vraisemblable d'admettre le peu de delicalcsse de leurs mains,
que de leur allribuer un reel besoin d'accommodation. De quelle facon
pourrait-on d'ailleurs interpreter I'emploi des instruments amygdaloides,
dits coups de poing? Les hommes primitifs, par ce seul fait, ont temoign6
d'une grande rudesse de mains, meme a I'^poque paleolithiquc. On sait
que tous les instruments appartenant a ce type, et qui predominerent
pendant I'epoque de I'industrie Chelleenne et Acheuleenne, sont munis sur
tout leur pourtour d'une ar^te tranchante, qui, au surplus, a meme subi
une retoucbe; pourtant c'est presque a I'unanimite des prebistoriens qu'on
ne leur a jamais voulu accorder une possibility d'emmanchement.
Ouoi qu'il en soit, et malgr^ les di(licult(5s que presente la question, je
ne veux pas en principe mettre en doute I'usage de I'accommodation des silex
Iravailles dans les industries 6olitbiques, usage qui devait supplier a
I'emmanchement des epoques ulterieures. Mes critiques a cet egard ne visent
qu'une generalisation trop ^tendue. Selon mon avis, on devrait, avant lout,
recliercber si, en r^alite, une grande partie des racloirs a dos pr^sompti-
veraent accommodes ne devraient pas plutot elre consid^r^s comme des
retouchoirs. Cet instrument i^tait de toute n^cessit^ pour I'ouvrier dont les
oulils etaienl en silex , et probablement aussi indispensable que le cbaploir
a la ceinlure du faucheur de nos jours.
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Type 33. Poinron, percoir ou relouchoir, form^ d'utifragment nalurel pris-
matiquect pointUfavecesquillcmenld'emploi sur lesareles (p. Ga, i exemplaire).
Type 54. Racloir concave, formi d'un dclat exUrieur naturel, avec taille et
relouchc intentionnelles pour Srdclier sur le hord la caviti d'encoche.
Un grand nombre d'instruments de ce type pourrait provenir de rognons
spheriqucs naturellement cassis en deux, comme le monlre le type a a.
Dans son ensemble, le type que nous avons sous les yeux constitue une
(Jbauche primitive des types plus perfectionn(5s lii et 5 1 . Sous le terme
d'^flats exterieurs, j'enlends les premiers (5clals d^tachds du rognonbrut,
lorsqu'en le debitant on commcncait par enlever une parlie de la croutc qui
constitue sa face supcirieure.
Type 35. Racloir concave, fontid d'un dclat naturel mince et a aretes
vives; avec taille el retouche intenlionnelle pour dhrdcher sur le hord la cavitd
d'encoche.
Cette forme est le developpement du type ag. Tres souvent la partie
concave se trouve protegee par une fraction des bords en quelque sorte
rectiligne ou recourb^e r^guli^rcment, dont on s'est servl pour y apposer
et appuyer I'index. 11 va sans dire que, de cette mani^re, le va-et-vient du
raclage pouvait s'operer plus ellicacement et surtout avec plus de surete.
Type 36. Racloir arqui convexo-concave, formi dun segment transversal de
morj)holile naturellement eclatd, sorte d'iclatextdricur, avec retouche intentionnelle
primitive sur les bords (page 62, i exemplaire).
Cette forme de racloir, especc de fragment annulaire, est particuliere
a la region th6baique. Elle so trouve ici partout ou Ton rencontre des
dolitlies. C'esl un des types les plus caracteristiqucs do la localite. J'ai donne
sur ce sujel des renseignements detailles dans mes deux communications'"
precedentes de 190a et ic)o3.
<') Zeitschr./ur Ethnologie, t. XXXIV, 190a, p. 3o6, Taf. XII, fig. 4,5,6, 7, et
t. XXXV, ifjo3,p. 8)4.
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Type 3j. Racloir arqud convexo-concave, formd d'un Mat nalurel, avec
rctouclw intcntwnnclle sur le borcl convexe ainsi que sur I'opposd, pour y ebnkher
la cavite.
Get outil correspond au type 3 5 , dont il represente la modification perfec-
lionnee a deux tranchants. Tous les deux sont issus du type an.
Type 38. Racloir ou percuteur-anneau, formi d'un segment transversal de
morpholtte disjoint par iclatement naturcl, avec relouche intenlionnelle et priinitive
sur le lord tranchant du pourtour extdrieur (page ()9 , i cxcmplaire).
Sur la formation et sur I'ulilisation de ces anneaux,j'ai donn^ des dessins et
des renseignements d(5tallles dans ma communication '" de I'ann^e pr(5cMenle.
11, B. Pieces formers de fragments de silex eclates par debitage intentionnel
AVEC RETOUCIIE MARGINALE.
(Industrie Mesvinienne, y compris les sections precedentes.)
Type Sq. Racloir, pointc-racloir ou potulc, fonnh d'un iclal exlerieur de
rognon brut, avec rctouclte inlentionnelle primitive et en gdndral grossicrement
e'^re'c/f^e (page 63 , i e\emplairc).
Les Eclats exterieurs (jui, sur leur face superieure, sont couverts de la
croute naturelle du rognon brut, fournlssent des pointes a main et des
poiates-racloirs qui , le plus souvent, induisent le coHectionneur a confondre
les produils des deux epoques ^olithique et paleolilhinue. Les eclats corti-
cifercs n'ont (5te abandonn(5s a aucune epoque; au contrairc, on lesy
utilisa comme ies autres pieces. La seule particularite qui, dans ce cas,
pourrait d(5cidcr de I'epoque, serait toujours I'etat plus ou moins perfec-
tionne de la relouche marginale. Toutefois, la pr(5sence d'un plan de per-
cussion intcntionnellement applique suffirait aussi pour prouver une
Industrie relatlvement avancee.
Les premiers dclats se formerent accidentellemcnt, toutes les fois que
le rognon employ^ comme perculeur-battoir touchait, le coup manquant,
'') Zcituchr. fur Ethnologic, t. XXXV, 1908, p. 8i 4, Taf. XIII, XIV.
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le corps (lur qui servail d'enclume ou de liachoir. Chaciin pent sen rciulrc
comple par lui-m«5ine en donnant, avec I'extr^milo spheritjue d'un rognon,
dcs coups sees sur un autre rognon offrant une surface aplanie. Le choc
produit par le coup se concentre alors sur le point de louche, comme il
arrive pour le percuteur-(5clateur spln^ricpie (|uand il louclie le plan de
percussion; c'est ce qui explique le depart si regulier d'eilals bien deter-
mines, dans ce cas de d6bilage negatif ou soi-disant accidcntel. L'homme
priniilif pouvait imni^dialenient faire usage de ces eclats. C'est ainsi qu'il
reconnut peu a peu I'avantage d'un d(5bitage intentionnel et melhodique des
rognons, landis que, jusqu'alors, il avait dA se contenter de la retouche et
de I'avivage des herds et des Iranchants naturcls que pr(5senlaient les rognons
hruts ou fragments particulieremenl apialis et amincis. En se servant d'abord
de ces rognons ou de Icurs fragments pour le besoin du marlelage et de la
percussion, il dut dejii, avant la decouverte du debitage intentionnel, s'aper-
cevoir que les bords de silex utilises commen^aient bicnlot par leur emploi
m^me a s'aviver accidentellement, en formant une rangee d'es(juillemenls
delates. Les tranchants rendus plus alTdds par ces aspdrites ct ces dechi-
quetures microscopiques lui donnerent de bonne heure I'idde de la retouche
intentionnelle.
li existe des pointes-racloirs et des racloirs qui ont la meme forme que
ies pointes a main"' dont ia coupe normale est a peu pres oviforme-pointue,
mais je les distingue par la position du conchoidc, dit bulbe de percussion.
Les pointes ont leur diametre longitudinal dans la direction de I'eclatement,
c'est-a-dire que le point de touche, le conchoide et Textrdmiti^ sont sur une
ligne. La pointe, sauf une seule exception paleolilhique (pointe a biseau
oblique), a toutes ses parties bilaterales et disposdes regulierement.
J'appellc pointes-racloirs les dclats retouches qui, tout en conservant
celte bilateralild, n'aboulissent pas a une pointe aigue, mais au contraire
sont, a leur extrdmitd, arrondis ou Iransversalement troncjues. Parmi ces
derniers, il se trouve parfois des types qui, au lieu de se r6tr6cir vers I'extrd-
'"' Le terme de pointe n'est pas hcu- forcr ou a faire des incisions; aussi leurs
rem, mais il a did si longlemps en usage extremitds n'offrenl-elles presque jamais
qu'il serail flillicile de ic rcmplaccr par un de traces d'eraploi.
meiileur. I^s pointes n'ont pu servir a
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mite, s'y elargissent, et dont le contour afTeclo parfois tine forme plutot carr^e
ou spalulee. Pour tous les autres eclats arrondis, ovalaires ou oviformes,
en tant cju'ils ne r^pondent pas a la definition donnee des poinles et des
pointes-racloirs , ie conchoide et la direction de I'eclatement se placent a
c6t(5 de la ligne mediane et lonjjitudinale de I'^clat.
Quant au racloir dit Mousterien, qui presente le type dominant de ces
instruments et dont la forme correspond en principe au contour d'un oeuf
un peu oblique, la pointe de I'extri^mile est placee lateralement et (sauf les
pieces d'emploi gaudier) en general a gauche du conchoide et du point de
louche (ou de la face inf(5rieure et ayant le conchoide en haut). Les racloirs
de cettederniere categorie appartiennent, du reste, presque tous aux epoques
paleolithiques et n'ont que peu de rapport avec le sujet qui nous occupe
ici. Je veux seulemenl faire remarquer que, d'apresla position de la pointe
ou de I'extremitd de I'instrument, on peut savoir si I'op^rateHr etait habitue
a se servir de la main droite ou s'il etait gaucher. Si , en regardant le racloir
de la face inf(5rieure et en tenant le conchoide en haut, la pointe se trouve
plact^e a gauche de ce dernier, alors I'outil devait se manoeuvrer de la main
droite ; en revanche , c'est la main gauche qui devait le tenir, quand la pointe
se trouve a droite du conchoide. Une pareille distinction entre la gauche
et la droite se laisse aussi etablir par rapport a d'autres types de racloirs,
specialement pour les types U2, 46 et li^.
A c6t(5 des Eclats exterieurs utilises comme racloirs, se rangent, en
quelque sorte, aussi les pieces plano-convexes obtenues d'un rognon sph6-
rique dimidie, tei que le represente le type 29. Les percuteurs-c^clateurs
spheriques, comme j'ai pu le constater moi-meme par de nombreuses
experiences, finissent au bout d'un long empioi parse casser en deux moiti^s,
([u'il ne faut plus considerer comme fragments naturels. Toutefois je n'ai pas
juge necessairc de faire mention de celte modification dans la section II, B.
Type /io. Racloir, pointe-racloir ou pointe, formSe d'un dclat prdscntant sur
son dos les marques des eclats prdcddemment enlevh du rognon , avec retouche
intenlionnelleprimitive el en gMralgrossiirementSr^ckde (p. 63 , 1 exemplaire).
Sous 89 et /lo j'ai reuni un groupe de formes qui, d'apr^s leur contour
et le g(!nrc de la retouche marginale plus ou moins etendue sur les aretes,
permettraient de distinguer un grand nombre de types secondaires. La
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varit't(5 des formes se compliqiierait encore davanlage si Ton voulail examiner
el dasser aussi tons ces oulils par rapporl a leurs cmplois possibles. Les
premiers (5clals exl(5rieurs n'onl que rarement un autre contour que ie rond,
I'ovale, I'oviforme et I'oWong; en revanche, les formes que pr^senlent les
(5clals du type 4o sent nalurcllemenl des plus vari(5es. Ceux dont j'ai donn(5
ci-joint (p. 63) des dessins presentent le type qu'on appelle, parmi les
pieces pal(5olitliiques, pointes-racloirs ovales et oblongues.
On pent distinguer les eclats de debitage inlentionnel de ceuv qui se
sonl d^tach(5s involontairement par le rebond d'un percuteur-battoir, avant
lout (i la reserve de ce que je vais signaler ci-dessous) d'apres les marques
d'eclats pr(5c^denls qu'iis portent sur la face sup^rieure. Cette r^gle natu-
rellement n'a pas de valeur pour cc (]ui regarde les eclats exterieurs invo-
lontairement oblenus par I'emploi. Le caraclere distinctif, mentionn(5 a
I'occasion des eclats exterieurs intentionneliement d<5bit^s — un reste
reconnaissablc du plan de percussion — perd sa valeur pour le type Sg,
dans le cas oili (comme cela arrive quelquefois a tous les eclats utilis(5s)
la base de I'^clat, c'est-a-dire la partie oppos(5e a I'extrt^mite et plac^e
juste au-dessus du conclioide, aurait ete comprise aussi dans la retouche
marginale et aurait disparu sans laisser de trace.
Le type lio aurait pu, par exception, se constituer meme ant(5rieurement
h la dt'couvcrte du debitage intentionnel, et cela par un accident analogue
h celui que j'ai fait remarquer a propos du type 3 g forme d'un eclat ext(5rieur.
Le cas a pu se presenter (piand les coups r<5p(5t(5s d'un memo percuteur-
battoir firent sauter des eclats successifs, se d(5tachant I'un de i'autre.
M. Rutot avait en effet trouve de ces pointes pseudo-mousleriennes dans
les cailloutis des depots d'industrie ($olithiques. Le Musee de Bruxelles en
poss^de des pieces de provenance garantie et appartenant a I'^poque
Mesvinicnne, qui furentreconnuespar G. Morlillet lui-m6me comme pointes
Moust^riennes'''.
La maniere selon laquelle les marques des Eclats precedents sont
dispos^es sur la face supiirieure de ces instruments permeltra de caracteriser
les m^thodes ou perfectionnees ou primitives de debitage, comme aussi de
conclure a la forme des nucltii ou rognons-matrices. L'exemple du type /io
'' Voir Le Prehistorique, p. 838, etc.
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— Ul — [39]
que j'ai choisi pour la gravure, comme celui qui figure pour le type 89,
presente une pointe dile iMousterlenne ou plutot un exemple des pointes
arrondies a rextr^mite, ce qui les fait entrer dans ia categoric des pointes-
racloirs. Les marques d'eclats, qui se presentent sur le dos, n'indiquent point
que le nucleus a (5te forme d'une facon tres reguliere; peut-etre faudrait-il
admettre un d(5bitage arbitraire plutot qu'un enlevement rt^gulier et metho-
dique des (5clats. II ne faut pas perdre de vue que lorsque, grace a la
decouverle du debitage intentionnel, I'homme primilif eut reussi a se
fabriquer des pieces de la forme desiree, il ne songea plus qu'a obtenir le
plus grand nombre possible de fragments et d'($clats,pour y choisir les formes
qui lui convenaient le mieux. La taille des grandes pieces ^lait reserv(5e
a une epoque posterieure plus avancee dans la voie du progres. C'est pour-
quoi, dans la majorile des pieces du type ho, les marques d'eclats sur le
dos prdsentent une disposition irreguli^re, et ce n'est que rarement qu'ils
s'y rangent d'une facon parallMe, en empietant les uns sur les autres.
A. Rutot [LePrihisl., p. 80, f' 60) a dessin(5 cette derniere forme, repr(5-
sentant un nucleus d'ou Ton aurait, d'apres lui, extrait des lames a I't^poque
de I'industrie Mesvinienne. Je n'ai rien rencontre de pareil dans les depots
du quaternaire inferieur de Thebes. Des pieces pouvant passer pour un
rognon debite ou pour des nuclei proprement dits ne se sont pas encore
trouvees dans aucun des depots de I'epoque 011, en cequiconcernel'Egypte,
I'industrie Mesvinienne n'avait pas encore cess(5 d'avoir cours. Les nucl(5i
qu'on pent ramasser a Thebes a I'endroit des anciens ateliers, oii ils reslent
encore in situ a la surface du sol entoures de leurs eclats de debitage,
portent tons des caracteres qui prouvenl a I'evidence que ces pieces ne
remonlent qu'a I'epoque paleolithique, et tout au plus a celle de la transi-
tion de I'industrie Mesvinienne a I'industrie Chell6enne (Str^pyien de Rutot).
Parmi ces racloirs et pointes-racloirs il existe de nombreux exemples,
qui prouvent I'imperfeclion et la gaucherie de la retouche marginale. Le
travail manifesto parfois une grande irr(5gularite, notammcnt a I'^gard de
la retouche appliqu(5e souvent a la fois aux deux faces de I'arete, les esquil-
lements se dirigeant lantot vers la supdrieure, tantot vers I'inferieure. II va
sans dire qu'au point de vue pratique, la meilleure methode serait celle qui
ferait partir dc la face aplatie tous les esquillements, afin de rendre le
Iranchant plus vif et plus affile. Dans ce cas, les coups du retouchoir auraient
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vis«5 le bord a son dessous, el les marques des esquilles enlev(5es se trouve-
raient alors plac(5es siir la face sup^rieure. En ce cas, ies marques formcnt
a la section transversale un angle aigu avec le plan de la face inf^rieure :
c'est le biseau de repassage que nous obtenons en aiguisant nos lames.
Cette disposition a ^l«5 scrupuleusement observt5e pendant Ies ^po(|ues pal^o-
litbiques , et elle a pass^ pour un caract^rc saillant de I'lndustrie Moust^rienne
d'apris la definition de G. Mortiilet.
Gomme A. Hutot I'avait dt5ja fait observer, Ies retouches alternantes
constituent, parait-il, en Helgique, une des particularit^s de I'industrie
Mesvinienne, oil on Ies rencontre le plus souvent, et c'est, me scmble-t-il,
l'(5volution naturelle et logique que I'art de la taille des silex a suivie dans
tons Ies pays egalement. Les exemples fournis par I'Egypte en donnent une
preuve eclalante. Au type 5 1 , la rctoucbe allcrnante est tres bien exprimee
sur la gravure ci-jointe (page 63).
Type /> i . Rncloir concave ou a coche, formS d'un iclat extirieur, avec entaillc
et relouche pour 4brScher sur le bord la cavili d'encochc.
Pour la confection de eel instrument les eclats exl^rieurs les plus iarges
et les plus arrondis furent choisis. Le type est un pendant du type 3/j,
et il y repr^sente la modification du d6bilage intenlionnel.
Type i'j. Racloir concave, formS d'un iclat couvert sur les deux faces de
marques d'klats, avec entaille et relouche pour Shriclier sur le lord la cavild
d'encochc (page 63, i exemplaire).
Cette forme est au type /io ce que la pr^cddente est au type Sg. Le
type 49 n'est pas sullisammenl rendu par le dessin ci-joint qui, bien qu'il
pr^senle la face inf«5rieure (surface de casse), laisse ressortir un reste de
la croAte du rognon. Get exemple repond en parlie a un type d6crit par
A. Rutot qui nous occupera au type 49.
Typb 63. Racloir arqui convexo-concave , formi d'un segment transversal
intentionnellement delate d'un morpholite, sorte d'iclat extirieur, avec retouche
tntentionnelle et primitive sur les hords.
Ge type forme le pendant du type 36 , el il y represente la modification
du d»5bitage intenlionnel.
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Type h!t. Racloir arqui convexo-concave , formi d'un iclat tnlentionnellement
(lebile, avec vetouche sur le hard convexe, ainsi que sur I'opposd pour y ibricher
la caviU de I'arc.
Ce type correspond dans celte section au type 87, qui est form^ d'un
eclat naturel.
Type 45. Racloir ou percutetir-anneau, formi d'un segment transversal de
morpholite intentionnellemeut disjoint, avec retouche tntentionnelle et primitive sur
le bord tranchant du pourtour extirieur.
Ce type correspond au type 38 de la section precedente. Des exemples
instructifs du type ci-contre se trouvent decrits et dessint^s dans ma com-
munication sur I'age de la pierre a Thebes, publiee dans le volume XXXV de
la Zeitsclirift fiir Etiinologie, Berlin, taf. Xlli, f. 3-6. Dans ia note com-
mentant la planche indiqu^e, j'avais (p. 822) attribue I'utilisation de ces
anneaux en silex a I'epoque paleolithique ant(5rieure. Mais il est tres pro-
bable ([u'ils furenl egalement employes aux epo(|ues plus rwcentes. 11 devrait
etre relalivement facile de s'en procurer, par suite de I'abondance des
morpbolites (pierres a lunette de Delanoue) qui se trouvent partout a Thiibes
dans les couches de I'Eocene inf(5rieur (Suessonien), et dont on pouvait tou-
jours detacher des eclats en anneaux entiers et meme trouver aussi bien des
eclats de ce genre disjoints par desagregation naturelle. Les racloirs-anneaux
de Thebes que je possede montrent cependant une retouche des plus primi-
tives, les esquillements se trouvant align(5s d'une fa^on tr^s irreguliere et
interrompue, et, pour celte raison, je les crois de provenance exclusivement
eolithi(|ue. Du rcste, j'en ai trouve d'identiques, qui furent entass^s avec
les autres eolitbes dans les depots lacustres de repo(|ue du quaternaire
inferieur.
Fype 4 6. Racloir-tranrlie aplali, formi d'une section mince du rognon dilachSe
intcnlionnellement, et off'rant sur unefraction du bord des esquillements de retouche
primitive (page 63, 1 exemplaire).
Gette forme a son pendant dans la section pr^cMentedes silex nalurelle-
ment eclat(5s. C'est le type 26.
Ammlet, igo5. 4
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Typb 111. Pointe-poincon,forel ou rolouchoir, formd d'un Mat prwnalique
avec esquillemenls de relouclie el de retaille inkntionnellepour obtenir une extrimiti
po««<«e(page 63, i exemplaire).
On remarquera I'absence de IMquivalent de ce type dans ia section a
dclats natureis, dont certaines formes pouvaient se preter a I'emploi d'un
pared outil. Mes collections d'Egypte ne m'ont pas encore fourni d'exem-
plaire de ce genre.
M. Rulot fait figurer un instrument Mesvinien denomm^ par lui « percu-
leur a pointe aigue d *", el trouv^ dans les gisements classiques de la valine
de la Haine qui concorde parfaitement avec le type ci-dessus.
Type 48. Racloir Iriidre prismatique ou retouchoir, formd d'un iclal allongi
a Irois faces, avec retouche inlentionnelle el esquillemeiiLi d'emploi sur loules les
trois ariles.
Ce type repr^sente, parmi les pieces de d^bitage inlentionnel, une modi-
fication du type 33 de la section pr^c(5dente H, A. Bon nombre des formes
appartenant a ce type pourraient, a en juger d'apr^s l'(5tat dans lequel se
trouvent les aretes, passer pour des retouchoirs.
Type 4q. Perculeur-tranchel, couperet ou racloir, formS d'un iclat allongd,
avec relouclie marginale el esquillemenls appliquh sur une des areles seule, pour
en consliluer une sorte de tranclianl lateral el lonjriludinal (p. 63 , i exemplaire).
Je n'ai pas mentionn(5 le pendant de ce type dans la section prec(5dente,
faule d'excmplaires trouves a Tbebes. A. Rutot '-' designe une partie des
vari^t(5s de ce type sous le nom de grattoir a dos, outil qu'il ne faut pas
confondre avec son grattoir a dos plat (correspondant a mes types ay et 98).
D'apr^s la definition de A. Rutot, le grattoir a dos est constitud par un
(jclat allongd et prismatique, dont les deux cotes lat(5raux se rejoignent a
angle aigu formant tranchant, et dont la base est elroite et recouverte de la
crodte conservt^e du cortex du rognon-matrice. On remarquera I'analogie
que pr(5sente cet outil avec certaines modifications de mon type ia. Le dos
'' Gisement de la province de Hainaut, etc., p. 9 69, fig. 6. — ''' Gtsement de la
proiiince de Hainaut, etc., p. a53, fig. 1^1.
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du soi-disant diedre, lorsqu'ii n'est pas couvert du restanl de la croute du
rogiion , aurait ote , au dire de M. Rutot , soigneusement dmouss(5 au Mesvinien
au moyen du martelage d'accommodation,pour le rendre plus maniable et
pour servir d'appui a I'index appose, comma je I'al expliqu^ a I'occasion des
types 27 el 98. Toiijours est-il que I'oulil en question se trouve assez
frequemment parmi les produits de I'industrie qui remplaca la Mesvinienne
en Egypte, el je regrelle de ne pas I'avoir ^numert5 dans ma s^rie des types
sous un numero special. Conform^menl a la nomenclature que j'ai adoptee,
la modification en question devrait ^Ire appel^e:
« Type 4p, a. Racloir a dos et a une ar^te, formi dun segment longitudinal
de rognon et presque diedre, avec deux faces de casse qui se rejoignent a angle
aigu ayant le Iranchanl retouchS. v
Les Equivalents du type h(j, a se placeront aussi bien dans la section II, A
que dans la section II, B.
En proposanl le type^9
,
je n'ai pas Etabli de distinction entre I'instrument
oblenu en utilisanl un eclat exterieur, qui n'offre qu'une surface de casse,
et celui de A. Uutot formE d'un Eclat delachE du rognon, prEsentant une
tranche a deux faces. Ges deux varietes seraient dans les memes rapports
que les types Sg et do. Ce que j'ai voulu signaler comme caractere essentiel
du type lx(j serait I'utilisation d'une seule arete en guise de tranchant, par
opposition au type 48 a trois et au type 5o ^ deux tranchanls.
L'instrument dont il est question offre souvent une sErie de carac-
teres qui parlenl en faveur de son emploi comme relouchoir. II faudra
compter avec cetle possibility pour toute la sErie des types 4 7, 48, 49
et 5o.
Les percuteurs-couperets ou tranchets, trouvEs a Thfebes et obtenus en
ulilisant des Eclats-tranches (49 , a), ofTrent parfoisles traces d'un martelage
soigne et appliquE, qui avait pour but d'Egaliser et d'aplanir I'arete etroite du
dos, mais, a ce compte-la, I'effet aurait pu etre obtenu, aussi bien et
accidentellement, par I'emploi de I'arete comme relouchoir.
Type 5o. Double-racloir a deux tranchants longitudinaux , formi d'un
iclat allongd, avec reloucke marginale et esquillements d'emploi sur les deux
arites.
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Type 5i . Petit racloir, formS d'un klat raccourci etprovenant souvent d'un
klal cmxi (fragment de pointe, etc.), a retouches sur tout le pourtour (p. 63 ,
9 exemplaires).
A en juger d'apr^s les parlicularit«5s do gile qui se pr6sentent a Thebes, il
semble que ces pelits racloirs furenl employes a des (5poques tres differentes.
En parcourant les hauls plateaux isol^s el resles intacls pendanl des milliers
d'ann^es, ou s'^talent p^le-mMe les produits les plus divers de I'induslrie
primitive presenlanl parfois des caracteres contradicloires , voici la question
qui se pose toujours a I'esprit : comment pourrait-on dislinguer les eolilhes
propremenl dits des aulres silex travaill6s, qui onl (5t(5 fails a I'dpoque
pal<5olit]uque d'apr^s les mdthodes eolithiques? Les Eolilhes dt^posfe dans
les gisemenls des terrasses diluviennes pr^sentent, m^me dans un ^troit
espace el par suite d'un brassage a fond , une grande vari(5t6 de formes
tandis qu'ils offrent sur les plateaux, par-ci par-la, des formes speciales
groupies en un grand nombre de specimens. 11 est evident que Ton se
trouve ici en prt5sence de veritables ateliers, resles in situ. Au nondjre des in-
struments qu'on y rencontre le plus souvent, il faut ranger les pelils racloirs
el, parmi ces derniers, a col^ des exemplaires susmentionnes du type ag,
les racloirs de I'int^ressante petite Industrie donl il s'agil ici. lis mesurent
g(5n<5ralement de o m. oi5 mill, a o m. o3 cent, de diami^lre. lis sonl sou-
vent d'unc ^paisseur disproportionnee, el ils paraissent alors remarquables
surloul par^eur usure el par les retouches accumul(5es qui onl reduil les
ariJtes a un lei degr^ d'(5moussage , qu'on ne comprend pas quel genre de
travail a pu ^Ire effeclu(5 avec un aussi grand nombre d'outils. A. Rutol'*' a
lrouv<5, dans les gisemenls quaternaires de Cergy (Seine-el-Oise), ainsi
qu'a Tamines en Belgique, des racloirs analogues et leur assigne, comme
a ceux que j'ai Irouves a Thebes, une place dans I'epoque de I'induslrie
Mesvinienne. Un grand nombre de mes pieces presenle des retouches d'une
extreme delicalesse, d'aulres iaissenl enlrevoir qu'elles furenl obtenues en
utilisanl des fragments ou des dechels de poinles a facies paleolitliique,
enfin la patine de ces pelils racloirs est toujoiu's foncee, et brunie, exacte-
menl comme ceite des paleolithes aulhentiques. En eel etal de choses, je
(I)
Gitemenl dc Ccrffi/ , Mem. Soc. d'anthrop., Bruxellcs, 1902, I. XX, p. i3.
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n'h(5site pas a considerer la pluparl de ces pieces comme etant de prove-
nance paleolithique.
III. — DEBUT DU FACONNEMENT INTENTIONNEL.
(Industrie Slr^pyicnne, transition du Mesvinien au CheHeen.)
Cetle section de I'enum^ration de types marque I'une des phases les plus
significalives de I'art de la taille des silex. L'epoque qui assista aux progr^s
constants des ressources techniques fut sans doute celle aussi ou les facultds
inlellecluelles de I'humanite naissante prirent un essor inattendu. li serait
d'un int^ret tout special de rassembler les t^moignages qui d^montrent
que, en Belgique aussi bien qu'en Egypte, une ^poque de transition bien
determinee preceda le d(5but des progres du pal&lithique. En depit de la
difference que denotent dans ces deux regions certains types caract^ristiques
de la p^riode qui a servi de trail d'union entre ces deux epoques, toutes
les formes qui s'y Irouvent trahissent la tendance a se procurer un instru-
ment dont la facture ne dependit qu'en partie de la configuration naturelle
du rognon brut : c'^tait I'essai hardi, tent(5 pour la premiere fois, de corriger
au profit de I'homme les produits de la nature. On s'emancipait enfin de la
routine qui s'obstinait a n'apprecier que la forme ext^rieure du rognon.
Quelques riches que soient mes collections, je ne dispose pas encore d'un
nombre sullisant de pieces pour pouvoir les ranger harmonieusement comme
les anneaux d'une chaine, et assigner a chacune la place qui lui convient
d'apres le role presume quelle a joue dans I'histoire des industries primitives.
Les types que je viens de proposer ici n'ont qu'une valeur provisoire, ce
nombre restreint d'exemples etant presque arbitrairement choisi parmi une
tres grande variete de formes. Les oulils de cette section de I'^num^ration
se trouvent englob^s en petit nombre dans les dt5p6ts du quaternaire moyen
et s'y presentent comme les derniers representants de l'epoque qui a vu
naitrc ses gisements. La formation de la terrasse diluvienne de Qourna
(Thebes) n'a que tres peu empi^te sur l'epoque de transition du Mesvinien
au Chelleen , tandis que de I'autre cote les depots lacustres du quaternaire
inferieur ne depassent point a Thebes I'age de I'industrie Mesvinienne ou
de son equivalent d'Egyple. Cette derniere Industrie, a ce que j'ai vu, se
trouve represent(5e au complet dans ces couches.
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Sur les plateaux les plus Aleves, qui dominenl Thebes a I'ouesl et au
iiord-ouest, les outils provenant de IMpoquo de transition jouenl un role
beaucoup plus important et s'y trouvent confondus avec les nombreuses
pieces ^olithiques et pal(5olitbiques qui jonchent le sol depuis le temps de
leur confection.
Type 5 a . Percutmr (coup de poing^, fomii dim rognon sphdnque de contour
elliptique tendant par abattage sur lous les cdtds a un faconnemenl enforme sphd-
rique, longitudinalemenl aplalie et de contour elliptique (p. 64, i exempiaire).
Le sp(5cimcn, dontje
pr^senteici les figures prises de deux cotes, pese
2,4oo grammes. Je I'ai d^tach^, a coups deciseau, dela terrasse diluvienne
de Qourna (Loc. VI). Sur les plateaux on en trouve beaucoup de sembiables.
Presque sur chacune des pieces recueillies, quel(|ues fractions de la croute
sont rest(5es au rognon brut d^corli([U(5 et taill^. Souvent il est dillicile de
decider quelle fut I'intention de I'op^rateur : s'il a m^nag^ avec intention
ces parties de lecorce dans le but de rendre la pr<5hension plus commode,
ou si leur conservation n'est due qu'a l'(5tal imparfait et inacheve du travail.
II est toujours hasardeux de vouloir denommer un instrument dont
I'emploi n'a pas ete eclairci. C'est le cas pour le coup de poing que Rutol el
d'autres pr^historiens appellent « instrument amygdaloide w , terrae qui
calme, il est vrai, les scrupules de ce qu'on appelle la conlrainte objective
et a laquelle j'avais d(5ja fait allusion, mais qui presente en revanche
d'autres inconv(5nients plus graves encore, ainsi le mancjue d'un nom
coUectif et souvent des contradictions in adjecto lorsqu'ii s'agit de specialiser
la forme de I'instrument, par exemple quand on veut parlcr d'un amyg-
daloide triangulaire ou ovale, ce qu'il ne serait plus.
Type 53. Perculeur (roup de poing^, formd d'un rognon ovoidnl lendnnl a un
faconnemenl en forme d'nmande par abattage sur les colds el en mdnageanl un
talon de prdhension a croute conservde (page 66, i exempiaire).
Cette forme est aussi frt^quente dans les cailloutis quaternaires de Belgique
que dans ceux de I'Egypte. Les nombreuses traces d'emploi habituel
qu'offrent les tranchanls de cet instrument prouvent que la forme etait
intcniionnellement telle qu'elle se pn^sente aujourd'hiii et que I'instrument
n'elait pas resl(5 a I'^tat d'ebauche seulement.
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Type 54. Perculcur (^coup dc poing), formi d'un rogmnovoidal lendant a la
formeamygdalo'ide pointue ct aplatie,
au moyen d'dclals enlecds d'un cdtd sur
toute Vilcndue, de I'autre sur les lords seals en y tninageant une grande partie
de la croule nalurelle (page 64, i exemplaire).
Des coups de poing de diff^rente forme et appartenant en general a
I'epoque pali^olithique ont ^t6 recueiliis par nies pr^d^cesseurs, surlout par
M. de Morgan, mais ie type ci-joint n'a pas encore ete observe, et cepen-
dant c'est un des plus caracleristiques, car ii represente pour ainsi dire
une vari(5t6 speciale a la rt^gion.
Les dimensions que pr^sente cet instrument sont aussi varices que celles
des coups de poing Chelleens. Les plus petits, parmi les pieces que j'ai
recueillies a Thebes, mesurent om.o5c.xo m. oi c. x o m. oi c. 5,
avec un poids qui ne d6passc pas 700 grammes. Les pieces les plus
volumineuses que je possede alteignent des dimensions qui oscillent entre
m. i3 c. X o m. 19 c. X m. o3 c. et m. 16 c. X m. 11 c.
Xm. o3 cent.
5,et les plus lourdes pesent de
700a
1,000grammes.
La majorite des pieces ont un contour oviforme elargi, les oviformes
allongees sont plus rares. Le mode de confection de cet instrument archetype
pour la region et pour I'industrie de transition, resulte de I'examen des
nombreux specimens que j'ai recueillis aux environs de Thebes aux endroils
les plus dllT^rents, et qui proviennent tantot des cailloutis cimentes du
calcin du quaternaire moyen, tantot des plateaux ou ils se trouvaient
disperses sur la surface du sol avec les autres silex travaill^s et tallies. Les
pieces ont une conformite surprenante; parfois ellcs se ressemblent comme
les etats successifs d'une meme medaille. Je m'imagine qu'elles ont ^te
oblenues par le proc(5d^ suivant. On enlevait du rognon d'abord quelques
eclats pour obtenir une ar^te tranchante sur tout son pourtour. A cet elFet,
il s'agissait de faire sauter de chaque cote, a droite comme a gauche, trois
a cin<| eclats diriges obli(juement du sommel vers la base du rognon. Pour
completer le tranchant marginal il fallail, dans la direction de la pointe,
enlever encore trois autres eclats a sa base, ou plutot a la base de I'espece
de triangle form<5 par le contour de I'instrument. Enfin , on faisait partir un
dclat plus d(5velopp^ (pie tous les autres de I'un des deux (lanes, en frappant
le coup sur le tranchant de la base. II en r^sultait une marque d'(5clat de forme
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[48] _ 56 —.
triangulaire ou lanc6olee, dont la pointe venail ton jours so placer immedia-
leinent sous la pointe de riiistniniciit. A I'autre ])oiit, celte manpic d'eclal,
qui occupe plus du tiers de la superficie totale du flanc du rofjnon,
presente le creux ou ie n(5gatif du conchoi'de, «pii se trouve juste au-dessus
du bord basal du coup de poing. Les ondulations concentri([ues se
developpent davanlage vers le haut de la nianjue, dans la direction de la
pointe. A droite el a gauche de la graiidc marque d'cclat, se rangcnt les
Tractions mi^nagees des esquillemcnts niarginaux precedents. Le but prin-
cipal que Ton se proposait par cet enlevement supplementaire ne pouvait
viser a autre chose qua amincir et aplatirI'instrument d'abord trop bombe,
pour le rendre plus propre a racier, a percuter et frapper, a creuser et a
fouiller. L'instrument vu du cote opposed, repr(5sentant la face superieure,
ressemble en (juelque sorte a ces pointcs primitives formees d'(5clats
ext(5rieurs et dont nous avons examine la facture a I'occasion du type 3 9.
II nous reste encore a faire remarquer que ies aretes vives du pourtour ont
ete affil^es par une fine retouche secondaire, qu'il s'agisse de ces coups de
poing primitifs ou de ceux de la categorie de Chelles et de Saint-Acbeul.
J'ai trouve a Thebes treize exemplaires de cet instrument, dans les
cailioutis de la terrasse du quaternaire moyen, ce qui represente a peu
prcs 1/9 pour cent de ma collection entiere de silex travailles, provenant
des couches quaternaires. Un seul sp(5cimen fut recueilli parmi des galets
et rognons en grande partie ^olithlques, dans la Vallee des tombeaux des
Rois, a un endroit ou sa presence pourrait faire soupconner des cailioutis
de formation lacustre du quaternaire inferieur qui afileuront sur les llancs
de la gorge, et d'ou I'erosion a puise les materiaux de tous les eboulis (jui
remplissent le fond. II existe cependant quelque part, dans cetle vallee,
des depots de formation plus r(5cente, qui doivent elre contemporains de la
terrasse de Qourna, et qui se sont form»5s a une ^poque ou les couches de
formation lacustre etaient d(5ja dans leur position actuelle. Les premiers
n'ont laisse que des traces et ont presque enti^rcment disparu, par suite de
I'erosion des torrents d'autrefois.
Enfin, jc dois faire mention d'une trouvaille Isolde qui, par rapport aux
^poques el industries, parait ^tre en contradiction avec les faits dtablis
pour la r(5gion de Thebes. II s'agit d'un petit coup de poing, de travail
paleolithiquc assez perfectionne, que j'avais trouvd sur la plaine ondulee
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— 57 — . [49]
au nord de Qourna (Loc. I). Eile est couverte de rognons et de silex
Iravalllds, provenant des cailloutis de la terrasse du quaternaire iiioyen
(lerrasse de Qourna). La piece, de forme amygdaloide typique, oft're sur
toule I'elcndue des ses flancs des edalemenls petits et soignes, qui rappelient
plutot le faconnement de Saint-Acheul que celui de Chelles. Le cacholong
blanc, dont cet instrument est couvert, indique qu'il s'etait trouve ancien-
ncmcnt depose dans un cailloutis accessible aux infiltrations d'eau charg(5e
d'acide carbonique, peut-elre aussi de sulfates ou de chlorates de soude et
de potassium. Les actions chimiques, qui causcnt cetle transformation de la
surface des silex travailles qu'on appelle cacholong, pcuvent ii certains
endroits Ires bien se faire remarquer encore do nos jours, et les gisements
dans lequel I'inslrument en question se Irouvait jadis cnglobe, loin de
remonter a Tepocjue de la terrasse de Qourna, pcuvent aussi bien avoir
appartenu a une formation Ires recente et par corise([uent de surface. La
basse terrasse diluvienne, apparlenant au quaternaire superieur et tres
developp(5e ailleurs dans la vallee du Nil, n'a pas ele constatee dans la
localiteprecitee de la rive gauche. Elle a probablement disparu
ici,
parsuite de denudation.
Type 55. Racloir arrondi lenliculaire nucleiforme (^peut-etrc pietre de jel
ou projectile a main?), tendanl au disque, el formi au moyen d'iclats cnlevis
dun cold sur Untie I'Slendue, de I'aulre sur les hords seuls.
Ce type presenle en quel([ue sorte une modification du precedent,
dilTerant par sa forme de polvedre circulaire depourvu do pointe, et od'rant
des marques d'eclats marginales dirig^es vers le centre de la piece et moins
obliques. Je n'ai jamais trouvi^, commc M. Rutol I'a constat(5 pour les
gisements eolithiques de Belgi([ue, ces pieces en grand nombre ou meme
en tas, de sorte que, en ce qui concerne I'Egypte, on n'est nullement auto-
rise a supposer qu'elles furent employes comme pierres de jet. D'ailleurs,
les pelites eloilures et marques d'emploi et d'usure qui so trouvent sur les
bords Iranchants ne sont pas favorables a une pareille conjecture.
Des silex disciformes semblables onl etc trouves aussi, dans les localites
les plus differentes, mel(5s aux autres instruments, tant eolilhicpaes que
paleolitlii(jucs. Une parlie des ces pieces aurait pu servir aussi a la con-
fection des petits racloirs du type 5 1 . Des formes identiques a mon type 55
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[50] • — 58 —
ont ^l^ recueillies pr^s de Binche dans la valine de la Haine"', el dans les
couches de I'dpoqiie Gliellecnne; il est done constate que les specimens
trouves en Egyple a la surface du sol peuvent aussi ])ien avoir apparlcnu
aux industries t^olilhiques (ju'aux pal(5olithiques.
De v^rilables pierres de jet prouvant une facture tres primitive ont ^t»5 d^-
couverts tout derni^reraentaux environs deTh6bes, presque partout. Cesont
des polyMres de taille m(5diocre et a faceltes bonibees malgr^ les areles loujours
vives; ils ont et(5 dtibiles d'une facon parliculiere et pas encore edaircie. Ges
pierres de jet rentrent t5videmment dans la categorie des eolilbes Mesviniens.
Type 56. Percuteur oh battoir, obtenu d'un rognon de forme allonfr^e au
moyen d'dclats enlevh dunefacon irriguUhe sur toutes les faces.
Comnie pour les pr^c(5dents de la section III , ce type offre aussi sur ses
llancs des parlies m^nag^es de la croAle naturelle du rognon brut. Les
pieces font, en gt^ni^ral, I'impression d't'bauches inacbev(5es ou mal r^ussies,
d'essais tentes pour obtenir des formes plus perfeclionn^es. II pent se faire
que, dans des localiles ou la provenance des silex trouves a la surface ne
peut pas elre constalee stratigrapliiquemenl, un grand nombre des pieces
decetype (que je n'enregistre ici ([ue sous l)(5n6fice d'inventaire) consistent
en rebuts ou en nialfacons abandonnes d'origine pal(5olithi(jue.
Des rognons de silex taill(5s irrt^gulierement sur tout le pourlour apparais-
senl d^ja dans I'induslrie Mesvinienne du nord de la France'^', mais les
6clalemenls grossiersypr^senlent un faconnement beaucoup plus irr(5gulier
que ceux de noire type.
Type 5j. Rnclow concave, formd d'un Mal exldrieur 6p(m el Icndant au
faconnement du racloir cordifonne, au moyen d'iclaU ronds enlevh sur le dos
pour en oblenir un arc d'encoche r6gulier (page 6i , i exemplaire).
Les diff^renles formes de celle cal(5gorie se laissenl ramener aux types
i(i, 34 et Zii, dont elles repn^sentent le perfeclionnement graduel, et qui
lendenl manifestement a devenir I'outil des industries paleolitbiques que
j appelle k racloir cordiformefl. De ce dernier je possede des stories recueillies
'' Ri'TOT,LePre/H«/.,p.i54,fig.ii8. Soc. d'anthrop., Bruxellcs, I. XX, p. ill,
'•' RuTOT, Gisemcnts de Cergy, Mem. fig. i3.
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dans des localiles difft^rentes; eiles attestent d'une facon evidente que
I'insli'ument ctait loujours confectionne d'apres une regie bien etahlie.
A. Rutot a trouv^, dans la vallee de la Hainc, un instrument apparlenant
a la categoric de mes racloirs cordiformes que j'attribue, quant a I'Egypte,
a une Industrie correspondant, en Europe, a celle de Chelles. L'instrument
trouve par M. Rulol'" a etc decouvert dans un des gisements incontestes
de cette epoque. Le racloir cordiforme, se transformant en un instrument
de forme demi-lunaire, est en usage encore pendant Tepoque neolithique,
et on en trouve, en Egypte, des formes qui attestent un perfectionnement
ultirieur, ainsi qu'une plus grande conformit(5.
Type 58. Pcrculeur en pointe a main, Icndant au coup de poing, el formi
d'un iclal lailU sur les deux faces.
Cette forme parait tres caracteristique de I'industrie qui sert de transition
au paleolitliique. Quand le faconnement d'un grand rognon paraissait trop
long ou p(5nihle, on avait probablement recours a I'expedient de faconner
uneclat
exterieurofTrant I'epaisseur sulTisante
a la forme voulue, en le
taillant des deux cotes. De pareilles « pieces inlermediaires entre la pointe
mouslerienne et la hache en amandeii ont et^ indiqufe specialement par
M. Rutot '^', comme particulieres a I'^poque de transition, et il en figure
des sp(5cimens presque identiques a ceux que j'ai recolt(5s a Thebes.
Les sept types (5num^r^s et expli(jues ci-dessus sont loin d'epuiser la
serie tres elendue des formes qui caracteriseraient, en Egypte, I'industrie
de transition entre I'dpoque correspondant au Mesvinien et celle qui
correspond au Clielleen d'Europe. Je me suis borne a preciser les types
les plus saillants, notamment ceux qui paraissent parliculiers a la region
de Tliebes. II va sans dire que, tant que nous ne disposerons pas d'une
couche g^ologiquement bien definie et pouvant nous ofTrir un gisement
qui ne contienne que des pieces apparlenant a I'industrie de transition,
il faudra renoncer a circonscrire I'etendue de ses formes.
G. ScHWEINFURTH.
''' Le Prehiit., p. i43, fifj. loi. Bull. Soc. d'anlhrop., Bruxelles, 1899,
'^' Ghements dc la province de Hainaul , t. XVII, p. 335 , fig. i5o-i5i.
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[52]— 60
Type 2. Type 4.
Type 6. Type 5.
Type 10. Type i3.
(Tous a 1/2 (le gr. nat.
EOLITUES DES INDUSTHIKS DE l'ePOQUE TEnTIAinE ET DE ReUTEL.
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— 61 [53]
Type i/iType aO.
Type 20.
(Tous a 1/2
de gr. nal.)
Type a 5. Type 9 2.
EOMTIIES DES INDUSTRIES DE I.'ePOQUE TEnTIAIRE ET DE ReUTEI..
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[5ft] — 62 —
Type 37. Type 33. Type ag.
Type 3i (facesupdrieure). I ype 2 1
m^M
Type 32.
Type 36 (face superieiire). Type 38 (face superieiire).
(Tous u 1/2 tic (jr. iiat.)
Eoi.ITIIES DES INDUSTRIES 1)E l'ePOQUE TERTIAIRE ET I)E ReUTEI..
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63
Type Sg (de deux faces).
Type ig (de deux faces).
fr
Type Ito (tie deux faces).
Type 4a (face inferieure).
Type 46 (face supeiieure).
Type 5 1 (de deux faces). Type 5i (do deux faces)
(Tous a i/a de gr. nat.)
EOLITIIES DE l'iNDUSTRIE MeSVINIENNE.
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[56] — 64 —
Type 52 (de deuxfaces).
Type 5/i (de deux faces)
Type 53. Typo 57.
(Tous a i/s dc (»r. ual.)
Eoi-ITllKS I)E t'lNDUSmiE StDKPYIKNNE
(hi'OQUk I)k transition m Mesvinien au Ciiellken).
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REPORT OF WORK
IN THE NECROPOLIS OF THEBES
DURING THE WINTER OF 1903-1904
BT
M. ROBERT MONO.
§ I. — Work done at Sheikh Abd-el-Gurnah.
I started the work on December 28"" 1 908 , with cleaning out the tomh
TABLE, or SACRinCE-
AXINIOMETRIC T*RO0T:CTlON
Fig. 1.
of Ramenkhepcrsenb as well as his courtyard. I found fragments of sand-
stone door framing, one hundred and eighty five of his funeral cones, and
a fragment of vase in grey glaze pottery with blue glaze flowers burnt on. In
Annales, igo5. 5
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[2] — 6G —
the right hand corner of the court, I opened an unfinished mummy pit with
one small earthenware foundation pot.
Tomb near Abd el-Rasoul's House. — I found in it a fine sandstone tahle
of sacrifice and white Sliablis of Ped-Amen. On the previous year I had
PLAN OF PIT>£) IN. TOMB OF KHAEMP^AT
•SCALE/ 1.100
Fig. a.
examined two other pits in this tomh without result. The plan given further
on, on page 79, will show the details (see fig. i5).
Tomb ofKhaemhat (L. D. 80 ; Eisenlohr, 190).— The tomb of Khaemhat
was discovered by Lloyd about 18/19. I cleaned out the tomb itself audits
courtyard, and I repaired the walls, where possible, with such fragments
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- 67 - [3]
as fitted. I reproduce here part of a wall, from a photograph, to give a
specimen of the good style of the has reliefs in the tomb itself (PI.1).
I found four mummy pits in connection with this tomb and one in the
courtyard connected therewith (fig. a), also two small chambers cut into
the rock. In one of the chambers of the mummy pits were four recesses in
the wall, covered originally with sandstone slabs like the Roman Cata-
combs, also wooden painted Shabtis wiih small mud Shablis.
Beside the stela (PI- I) and the Ptah Sokar Osiris figure discovered last
year, I found one Horus-hawk of late period, and a fragment of a small black
hornblend diorite statue of Khaemhat himself, with the legend (—*) li tjj
*^Jww; in the northern mummy pit in front hall, one bronze spear
head and fragments of inscribed %\.onQ-Shahtis and a wooden Sliabii box
(28,5 X ,4,5) of the lady ;r.-^^% ¥^1 IST1»k!cTi^wH' ^'^° in the front chamber to left, in the large mummy pit at the
end of the tomb, some small terracotta Sliabtis, one of them dedicated to
the (—*) y -^ \
"""^4"
B'^"^ '" '^^ court, the coffin of Pedamen and
of Chonsu-aufanch (^) in '^^ I- il :i: I- i^ '^XZ •:\ + !^ ^
The numerous chambers have been thoroughly plundered and the con-
tents destroyed by fire, which has blackened the whole interior of the
tomb. This blackening can be removed by scrubbing with soap, water and
elbow grease. In the courtyard, I found three rock stelae : one referring to
Khaemhat, the second to a royal prince Meru, the third illegible. From
this court, steps cut through the seated statue lead to the tomb of User-
hat (fig. 3), which was formerly accessible through a hole connecting it
with the tomb of Khaemhat. From this court, steps lead up to the tomb of
Imhotep on the east side of the court, which I have refrained from clearing
out as the inscriptions are nearly completely destroyed.
The painted tomb of Userliat— superintendent of accounts in the city of
north and south , chief of the heralds , superintendent of the cattle of Amen
and guardian of the temple — contains a scene of his hunting on his
chariot gazelles, wolves and foxes. Another scene represents him bringing
offerings to Amenhotep II, while his servants bring bread. This tomb has
been much defiled by the Copts , but their mud obliteration of the figures
5.
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m — G8
Fig. 3.
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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— 69 — [5]
can be removed by careful washing. I found in this lomb the lower part of
the black diorite statue of Imhotep (--) -^MJ,?J + |ii^]-^^^-dedicated to him by his son (Hi.VJ^PiVE +11 :5 ? +>
and a number of cones in the courtyard, tlie mummy case of numerous
winged scarabs, a roll of unused mummy cloth (a m. gBcent. x i m. 6 8 cent.),
and a pot containing five hundred and seventy small copper Arab coins
with the name of Mustapha Mohammed.
Above this tomb, the rock was smoothed in the direction of the tomb of
Khaemhat, with remains of walls. A brick of the northern wall had the
following dimensions, o m. 4o cent, x o m. i8 cent, x o m. 1 1 cent, and
the following stamp : \Q 1 3(£ -1
On the 1 o"" of January, I found the small tomio/"t'ser/ta<( fig. U ), high priest
of the Ka of Thotmes I of the time of Seti I. This tomb is situated in the
same court as that of Neferhotep. At the foot of the rock bluff, about two
hundred yards below the tomb of Nacht, 1 found in this tomb a large stone-
Shahli, m. 3 7 cent, high , of Amenouahsou(—*) |j
C:: "^ |™
I
4°
^I i
KV1^^°'-i+>-'imi^"fd + ^->ndanumber
of uninscrilied terracotta shabtis. The numerous mummy chambers in con-
nection with this tomb contained nothing. The man was a [—^) \\\^
-LL(2IhjI ip-:?^ii»"d he had for a wife (Hi:E:^^ra
-^^ I J I i I^^ Halshepsuitu; the name of his mother was :
(—^) '"^
^^^^'Hi ^ jtJ] I
h^. He is represented adoring his ancestors
»—I J
, and a black statue of King Thotmes 1 (^—) \ JLi^,'\'^ I '"^ III
mm I n^^ I /— mm i 1SMm \ ,.^%^^ iJi f^ wm \^^
1* '' J I I I 1^ i ! !«S- ^ certain number of High Priests of the Ka of
Thotmes I are named with him : i°(--)l } ! 4= -^ C^T^^l ®t ^U'
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[6]— 70 —
=»°(Hiii+^ (ii1hJ::;mi^^'«-i his family (^)ii:E:;^
IJSeillll^l,—,L»J|-r:3-m\li«— c:?iJc:]|^-^',,i'
TOMB OF USILRHAT
Fig. 4.
3° (—) 1 1 i + ^ (^\%U\I
~fH^. The two cartouches of Seti I
are marked on the leopard skins which the priests wear, and two inscriptions,
written perpendicularly on the band of the skirt, are devoted to Ramses I
andSelil: (H Hl'Z^^Z.Tfl^^'k^i'^^ (f^
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— 71 [7]
large tomb at the end of the court is nearly completely destroyed, but
through a hole at the back of it , I got into the painted tomb of Chonsu
Amoicntliat
TOMB OT FU\l
Scale l;tOO
WalUAaCOKf
will.«.cul|.li,re»
Clevaflon on XY
Fig. 5.
high priest of Menthu, which I hope to open next year. A fragment of a
coffin , found in the court, gave the name of j*j^^ *^sl I i
•
Tomb of Amenemhal.— The end chamber with two statues has a door
leading into the court of Userhat of the time of Thotmes III and was inhab-
ited until recently. It is in a fair state of preservation and fairly free from
rubbish. In the courtyard, I found pieces of a colossal limestone head,
and beautiful fragments of the entirely destroyed tomb of Rai (fig. 5 ). In the
chambers connected with tin's latter tomb there were fragments of coffins,
one of which bore this inscription : (—) i^J^n^^ZZ!"!'
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[8] — 72 -
?^ J *^ i*^
1m^^^^\ . I also found a double sealed sai.dslone
statue witli destroyed laces, and some cones. The remaining sculptures in
situ hadbelter
be removed,
especially the portrait of his wife.
Wall of Pich Mcri
Scale Moo
DiuK srWall
Courl of Menna
Fig. 6.
I examined and excavated a large brick wall (fig. 6), which evidently
was intended for the court of Meriptah , whose tomb was usurped by Heq-
er-heh. During this work, I found one mummy, pit, 1 1 m. So cent, deep,
with two small chambers containing nothing. I found one blue scarab.
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- 73 -[9]
fragments of two wooden statues and some cones. Above this, to two thirds
of the heijjht up the hill , I cleaned out a mminuj pit of the Vizier User I fig.7 )
which is inscribed with the book of Am-Duat (PI. 11). I found in it three
fragments of inscribed black burnt clay tablets, a blue glaze beard, a Tal
overlaid with gold foil, and a number
of blue broken offering pots.
At Gurnah, I examined two
mummy pits situated at the end of
a tunnel arched with bricks (fig. 8).
In mummy pit n" 1 , 1 found nothing.
In mummy pit n° 2 , 1 found a recess
in the wall with bricks bearing the
In front of the
piT OF USER
£CALt <-^^ 't 1 f
stamp( I
"•^-UFiC- 7-
entrance of the pit, there stood a
curious w ooden stela. The figures and
inscriptions were painted on both
sides of a thick panel m. 90 cent.
X m. 1 7 cent. On the obverse
the lady Thetashchet stands before
a table of sacrifice, on which she
has laid a bunch of lotus flowers; on the left is seated Horus the Eider. Above,
the semicircular lop is filled with the winged sun-disk. The lady says: (•—')
On the reverse, she is seated : on the left before a sacrificial table with a
mat below, and in front of her are three wine jars and a bird : (•—
Line /) is above line 5.
The painting is well preserved and particularly good ; it may be attributed
to the period of the XXVI"' dynasty.
k
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[10] — 74 —
At the bottom of the pit, I found six wooden sarcophagi painted black , of
a late period, with names erased, in which were greek mummies, which
did not belong to them and contained no valuables. In the first chamber, I
Fig. 8.
found a painted double coffin of the XXVI"" dynasty, representations of the
sun boat and of a Naos mounted on four wheeled carriages , also a number
of terracotta painted heads of canopic jars and one in alabaster, four heart
scarabs uninscribed, one papyrus containing a chapter of the Book of hours,
twenty-five wooden faces of destroyed coffins, and, in a shallow pit leading
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PIT N2III QUBHJK.
Scale riOO
— 75 — [llj
out of the second chamber, five thousand terracotta Slmblis. Whilst filling
up this pit, I found a third pit (fig. 9) which contained one painted stone
sliabti, m. 99 cent, long, of Kbamenchit (—) 5 V a *I
"" ' ©
!=? ^T I^' °"^ blue-glaze sliabti,
cm. 187 mill, long, of the lady ] —j*^
J,var. : ^ j'^Ji and two red glaze s/jrt6<t
of Khdmenchit, two wooden head rests,
one of which was inscribed with the name
ofHui(Hp^e^jii7:^fj.^I ! JlfiTC^ M ^' abronze ring
with the cartouche of Ramses II or IV and
a blue glaze ring, one curved woodenstick
uninscribed, two leather sandals and one
flint arrowhead.
About one hundred yards north-west of
the tomb of Nacht, I examined the tomb of
Apt and Amencmapt. This tomb I have left
for next year. Twenty yards to the west of
this, is the painted tomb of Uah (fig. 10), who usurped that of the royal
son Meri-[Amen] (-—) \
*[]* *-~a 4= 1 J*f]
H~^^mmzH~^*S SIX — rCT 9 1 i"^^
«— «— Jn 1 l^~-n_?, ,\^ \ T "I in ,Mi
^. Parts of the name of the prince Meri-
[Amen] are still visible here and there (-—
above a hunting scene (*—') '| ^
E2=iFig- 9-
TOMB OF UAH
SCALE. I: too
Fig. 10.
and
Above the tomb of Hamenkhapersenb is the painted mummy pit of
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[12] — 76 —
Minnecht or Khemnecht (fig. i i). This I cleared out and pholograplicd
the text, part of 'which is reproduced on plates (PI. 1V-1\). 1 found in it
fragments of a red canopic jar and of a papyrus, and drafts of the text on
limestone ostraka. South of this, is the tomb of Amcnmes (fig. I'i), which
I cleared out; I found on the south side a mummy pit which contained
PIT Court of AME-NM&S
PIT or nmnEAZHT (kiiem«E/CHt)
M
Fig.
the lower half of the coffin of Aufmama , his wig and some fragments of
pots. I also found numerous fragments of coffins, two of which helonged
respectively to the^ ;!:; | |^ :^^ j J^ -^ ^jt | and to the^ ^
!^
!"
! £: i J ^ "V ^ ZZ^ li' P't^^es of a small limestone
Ptolemaic statue, and several cones.
Some fifty yards South -West of the tomb with the sculptured front at
the foot of the hill , I found a large uninscrihed tomb with two lotus columns
which I assume to be that described by Rhind in 1862.
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— 77 [13]
§ 11. — Work clone at thefoot of cliffs between Deir-El-Baliari
and Deir-El-Medina.
In the circus next to the Deir-El-Bahari, where the mummies of the
Kings and high-Priests of Amen were discovered in 1 881 , 1 found no trace
of a tomb. On the northern side of the second circus, below the tombs
discovered by MM. Mariette , Maspero and Daressy, I found a large courtyard
enclosed by brick walls (fig. 13
). In one of the plundered tombs which open
XII Dynasty Tomb al foul of mounlaina
behind Sheih Bbd-vl-Gurniili
Scale l:)ott
A-Ap|>ruxinial« po&itlon of «antl Alune Alab "ji/itK
y y^ baa- relief of a King
y>1ud UrieK Sundnad /
*A Life atze
ELEVATlOrt
Fig. ,3.
: on it, I got a sandstone fragment with a painted head of a king in bas-relief,
also fragments of a funeral boat and numerous pots and cups of a votive
character; in the courtyard itself, a large number of these, several
hundreds , were lying. I then examined for further tombs higher up (fig. 1
4
),
on a line with those discovered by MM. Mariette, Maspero and Daressy, by
,
means of trenches cut down to the tafjlejasi below the bard limestone, wherever
I
the natural configuration of the ground provided sufficient space between
the minor spurs for a court or a tomb, and in one of these trenches I found
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[14] — 78 —
a number of mother of emerald and gilt wooden beads, evidently dropped
by an ancient thief.
At the foot of the clilf, near the southern end of the circus, I found a
large tomb which is approached by an inclined passage some 4o metres
long and two metres wide, descending at an inclination of one in four.
Near the surface I found a beam notched at both ends for attaching a
rope. The tomb itself had been previously rilled, as proved by a very small
passage along the roof, large enough to admit a person lying down. I
a W*c.iftr\ Pea
aa'.-»Jrfo1£. .Jlttaa. ,jrjji
&cale of melre&
Sketch Plnri of &tonc lined lutnb and mummy nils in larfle.
al fool of lime ilune cliffs belimtl Sclioili Abd-el-Gurnah
Fig. i4.
found the entrance blocked with thick slabs of carefully cut limestone;
the first, about i m. 5o cent, square and o m. 60 cent, thick, was so
carefully inserted in the four huge inclined slabs with which the passage was
lined that it was difficult to introduce the blade of a penknife in the joints.
Three other blocks of o m. ko cent, thickness each followed, and all
attempts to remove them whole having failed, 1 forced a way through them,
and thus reached a small chamber, lined with large blocks of limestone
and an inverted wedge shaped roof filled to nearly the top with fine tajjle
dust.
On carefully excavating this, I failed to find any objects, except a small
pot similar to those already found; another was found below the door
slab. A rock crystal bead broken, some fragments of bones (oxen?), and a
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— 79 — [15]
Fig. i5.
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•pi^An OF ToroB in w/ii^i.
belwern Shcich Abdel GurnaK and
Deir El Medmet SCALE, i: 100
[16] — 80 —
human tooth. A small pit in the floor contained no objects. The tomb has
been rifled through the breaking
in of the eastern gable end,
which consisted of two slabs
instead of one as at the other
end.
The fact that the passage
made by the robbers leads
straight to this end of the tomb,
together with the complete
absence of any objects, makes
it probable that this tomb was
rifled during the XI"' and
XII"' dynasty, to which from
the shape of the pots the tomb
must be attributed. In front of
this tombI
found the table of
sacrifice (fig. i) I found in its
immediate vicinity six shallow
pits which contained nothing,
except fragments of dahabeas
and some pots and cups ; in one shallow trough I found well preserved figs
Fig. i6.
dJftlMtk AM-al-Gurnak
&cale: I ID*
Fig. 17.
and dates, and also, in one of the
tombs, a crewel of golden hair.
In pit n" 9 , I found the plundered
remains of the interment of B^|^^
of llie late XVII"' or early XVIH"' dy-
nasty; the beautiful coffin with blue
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— 81 — [17]
figures of the children of Horus on a white ground was much defaced,
by the robbers hacking off the strips of gold leaves with which the face,
necklace, and the hieroglyphs bands had been covered; one eye which I
found was most beautifully made of glass. The joints of the wood and the
tenons were all covered with hieratic texts, which M. Pieron kindly copied
forme (v. p. 89, 90, fig. a/t-aS). Besides this a wickerwork stand, a wig,
four canopic jars of brown earthenware with human headed lids, a ladder
or bier for carrying the coffin, and minute fragments of inscribed linen were
found , and I collected in one of my trenches many mother of emerald and
gilt wood beads, which must have been lost there by an ancient thief, or
buried by him for precaution' sake, and never found again. The following
are the inscriptions traced around the top of the lower half of the sarco-
phagus, reading each way from the head to the foot :
' ^ ! V '^ 11 • Under these legends the figures and inscriptions usual in
such a place at the time are to be seen. These representations, which extend
on the whole surface of the pannel, are a pylon shaped gate surmounted by
the Ouatchet ^ and the seal Q of eternity, an Osiris, lord of the West,
i'*"5Ilf' Mesthi^]|| andDuaumutef *^^> Anubis If?! ^'^^Z
rpn one side; the same gate, Hapi A||i Osiris, lord of Eternity,
J-=- J
? ']Z!\ '
Khebsennuf{j 1 1
1 "— ,and Anubis
^ 'V !5^O "1il
«" ^^^ other.
The general style and execution, both of images and of inscriptions, is
better than is ordinarily the case with such coffins, and the monument would
Vhold its own easily in any of the European Museums.
The n" 3 , U , 5 and 6 contained nothing except fragments of dahabeahs
and numerous pots, as has been said already in the general description, on
page 80 of this Report.
AnnaUt, igo5. C
I
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[18] — 82 —
Not far to the east of the tomb of Khaemhat , I found the tomb ofTholeinheh,
chief of the Uiwn-tvorkers ofAmen-rd, king of the Gods, or of the weavers who
make linen for the house ofAmen, which I cleared out (fig. 18).
The painting of (he tomb is fairly well preserved. It belongs to the best
lime of the XVIII"" dynasty, but the scenes are of the usual stereotype
character, chiefly dealing with the funeral rites and the adoration of the
deceased. They would probably be useful in the matter of giving variants
Scale 1°. ... ft ... 1" l" t"
Fig. 18.
which might lead to a better intelligence of some of the minor details of the
pictures in the other tombs. After copying them, I cleared out the court
of the rubbish which filled it, surrounded it with a wall made of dry stone,
and provided a stone stair-caise for access. This tomb distinctly deserves
opening for the public, on account of the fine execution of most of the
pictures on the walls , and it would be well to put a wooden door to it.
I copied a certain number of the inscriptions in this tomb, especially
those which give the names of some members of the family, in the first
place Tholemheb himself, then i^^^;;;;]; | Jj!!!!;!; ^JJJ^^.. J41,then
l^ZI!!!!!!!!!!]!!^^*- ^" ^'••^ southern half of the Western^r-^-
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— 83 — [19]
wall, Tholemheb and Bakchonsu adore the hawk-headed AmonrA :
r:!-¥Z + >J-TheGodI„the„aosis(HM-?V'-^
^^. On theNorthernhalf of the same wall, the family is bringing offerings
to the Goddess Mout: H) 1 llJ.-^Z 1 IIIlTIfr;^^ il
I
1 n» I 'J «. 11 I n« «SW- The famdy consists of : {—
IifS 1 /—\ I T Ml I I
^ JR jfc—^ + J I ^ />—^ T i WWM I
ft^ W^ 5 1
! !^ ill ^"•l the following female children (—) i^ -^ ^l^ ^
"] ^ ^
j,'!^^r:^r!—^j •-iL,-"*1^ /«->^ 1 /MM^A % .^=> .fli ^
/'l %^^^^«j^_ J . !r^-|-^l^ J ? ^^-ZS
i;i^j •a7 %^%«JIj-^ ,^ ! mm!!!
j^ '''^ J I^l^tr"?-^!!!*^
I ;;^^^ r ^ !" i r J • The males of the family are led on by (-—
I i I
^1^l^i^'-^f'cTX^l r:,~-,!^Mll'afterwhich
On that same wall, there is part of an inscription of Thot, son of Meri,
which has been usurped by Thotemheb:
|
S^' "T ^
\ SS\ f ^ ' J
O 1 ^i6 KlmMnx'M"mm
' * « 8 111 8 j
^ I I 1w l"^ :i:Cl ^Z + Jh • Some inscriptions
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[20]— 84 —
of the same man Thot, son of Meri, are to be seen on the northern half of
the eastern wall : (— ) |
^^%'^ (]^ \Z^WMVJJi] ^1
'[^-:;^^^-iii-C'-Jihe"Mii-Uf^iT
ipp-!!!!t3s=iir-+iii^iiiiiw:E:i:a.Therest
of the wail, however, belonged to the father of Thotemheb : ('-^)i
j*5
to whom hommage is done by his son (^—) j \ %(w ^ *Jjjp
'
^ ^^ [^ | ^_^
I m^ J^ M"^ I^^ I I
• In t^i*^ courtyard, I found cones and
fragments of a papyrus, but the mummy pit yielded nothing. A few yards
south of this, I found the tomh of Nefer-renpit , superintendent of the canal
workers of Pharaon: (H I !^:i.'l n i !i:n Jl I Z .^4 f iC^St
I1 1 !
^^-i-i
I
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'^^^ variants of the names
and titles as taken from the ceiling are as follows : (-—) |
4^ A ^ ! 7\-
^{||and(Hi+A:^:i^»HE^l::r:^nt^^A|
Fi! J J \ I m^WSf I
m^^« 1^ \\ ) JV <>==<. X 1^ I u 1 J J \ 1 1 I I
-^
ll^jl^ Z=I j
"^. This tomb I have closed up again, being too much des-
troyed to make it worth while preserving.
SIII.
As the plans of the mummy pits were not flnished in time for my i goSreport, I take the present opportunity of inserting the same.
Vxg. tg. Plan and elevation of the mummy pit (8 i, p. 3), of Qen-Amen.
The remains of his plundered mummy were in the last chamber.
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— 85 — [21]
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[38] — 86 —
The inlerior Hyposlyle Hall of Qen-Amen was carried by six pillars, of
which 3 i/a are standing; on the south western wall, the deceased and his
wife are sealed before a table of offerings with the following list : (—')
ft
w
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— 87 — •
[23]
Sen-nefer. The blocked bottom of this pit communicates with the painted
PIT OF SE-MNE,FE,R.
&CALE I.iil ii iiLlul.^'^
chamber of Sen-nefer, which is reached by a staircase. The upper chamber
contained the plundered remains and vta-
shabtis of Userhat and Merseker.
Fig. a 1 . Plan and elevation of mummy
pits of Sen-nefera (S 4, p. 6).
Fig. 2 3. Plan and elevation of second
mummy pit in court of Sen-nefera. No objects
were found in this.
I have also carefully examined the rocks
between the tombs of Sen-nefer, Sen-nefera
and the top of Rehkmara, but, besides rem-
nants of brick walls, fragments of a sand-
stone column and one white uninscribed cof-
fin covered with mats , surrounded by various
cones and containing fragments of pots, I
pits except those described above.
PIT NUl
COURT SELNNILFE-RA.
Fig. 2 3.
found no traces of tombs or
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[24] — 88 —
h^. a5. Plan and elevation of mummy pits (§ 5, p. 6-7) in court of
tomb of Menna.
Pit n° 1 contained a few gilt-plaster remnants of a probably XXVI"" dy-
nasty burial and an emerald lotus column amulet.
Pit n° a contained no objects.
TC*TB«-MEMMA
With piU in ruuri naril
Ah»>K Ab4 «l CurM»h
BltAllln I —t-
eetton alonoAB
Fig. a3.
Pit n* 3 was probably the one belonging to Menna himself,
and in it was found the ceremonially broken scribe's staff.
Pit n* 4 contained the remains of a child in a small colIin
with a blue bead necklace.I-
^
Pit n" 6 contained a sandstone portcullis, the remains of
the burial of Menthu, his washabli model coffin and the charming fragment
of a statuette of a woman now in the Museum.
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— 89 — [25]
M. Henri Pieron of the Instilut Francais d'Arch^ologie du Caire, whom
the Director M. Chassinat kindly permitted to assist me, has made a tracing
of the hieratic text written on the joints of the coffin of ^ ^ ^ from
which tlie cliches on pages 89, 90 are a reduction.
As the superscription has, through the reduction of size, become nearly
illegible, I herewith give it in French and English :
Page 89. 1° Inscriptioa entre la 1" et la 9° frise, cote tete.
Inscription between tiie first and second boards, forming the bead piece.
9° Inscription entre la 9" et la 3" frise, cote t^le.
Inscription between the second and third boards, forming the bead piece.
3° Inscription sur un tenon. Inscription on a tenon.
4° Inscription sur I'epaisseur de la partie du pied du sarcopbage.
Inscription on edge of wood forming the foot of the coffin.
Page go. Pied du sarcopbage (cote gauche), suite feuille (9).
Foot of coffin on leftside, continued on sheet (9) see p. 89.
Fig. 24.
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[26]— 90 —
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l«^(.^^^i^^'^-^^^fi;fE>S^'2ia^''j^;^*^^^^ I
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Fig. a5.
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91 — [27]
§1V.
A great number of cones were found during the excavations. I have given
in the following pages only such of them which are new or which present
variations from the texts previously known.
N» 8 (A). N° i4(A).
A»!r i!i
^
A
PT
J&
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[28]— 92 —
N° 63 (A).
©
It
>a
m
J^
©
II
N" 67 (A).
H©
N° 85(B).
J
^ 7^
QQJ^
N° 197 (A).
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N''io3(A).
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93 —
N° i85.
mit
o
N''i73(A).
N°9i4(A).
N- 166.
.<r^r^ I I ill /<»«M«».^
'^M^s?^^ K3
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N"i79(A).
1:3
[29]
N°9i8(A).
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IN" 293 (A).
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i^^ip
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[30]— 94 —
N''938(A). N°iQ8.
J
X III 1*-^
N° i36.
k imiuii ^^^^^^"
N°3/i7(B).
^PuTI
M!
N° 949.
N''28a(A).
!1O
iJ3^* I
PT^
Jf\f
N°99o(A).
N° 986 (A). fi ji o T^XZa
^V/^T^mMmrmisy/»Mnt
\mm.jt-t^
N"989.
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— 95 — [31]
I have added to ihese a list of ali the cones numbered according to
Daressy's list :
8(A) V4 ^\P^ Hapusenb, below VFiW;m«ons //o«se; variant aSo.
i4(A) V4 iO-^ Userbat, from bis tomb, near Kbaembat; vari-
ant ill.
37(A) V3 illegible (?)Meru.
38 V3 © MBii ^n
'jp Ramenkbeper-senb, from bis court.
54 V3 *'^^T^ from court of Ramenkbeper-senb
correction for '"'^3'.
Bg V3 —. \ "^ from below court of Sennefer.
62(A) V3\f^^ from tomb Thotembeb.
67(A) V3 (?)^5.
84 V3 "IP^ from bis courtyard, near Kbaembat.
85(B) V3T^-^.
99 V3 ^^M found near Ramesseuni.
io3 (A) V3 -<^ v-i from near bis pit, near court of Amenmes.
137(A) V3 name illegible -^W-198 V 2 I"" wife of I ""_•_! _JL-.
'
1 36 VJ_i_ from pit of User.
i43 V2 Iiiii '^^
from court of Amenmes.
1 58 (A) H6 \\\^ from tomb of Tholembeb.
162 H5 miKB ^ [1 "jp from his tomb.
166 H5 liMiii.^from court of Anna.
1 67 H 5 ^ ^ Ifrom court of Uah.
170 H4 1^^^ from his tomb.
171 H/i J^^ © from court of Anna.
173 H4 "l^and^^^from pit Gurnah n" II.
179(A) H/j ^^11 variant of 95.
180 Hi l"""y% from his tomb.
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[32] _ 96 —
1 85 H 4 ^ ^ p'j' from liis courtyard.
2o8 H4'8VII from near his large wall court of ^ •= | o |
ai4(A) H3 \l.
9i5 H3 IS!! from court of Rai "^^ |.
9i8(A) H3 ^ from court of Uah.
931 H3 IV^*^ from court of Amenmes.
993(A) H 3 -|p from below his pit.
998 H3
^from tomb of
I j
Rai.
93o H 3 A V n 'jp from below house of Wilkinson.
938(A) H3 ^1©.
9&3 H3 ^^ M ^ f''''ni tomb of Ra-priest Userhat.
947 H2 pn.948 (A) H2 ^ from court of Uah.
94q H2I *"*''' V —*
from court of Amenemhat.
986(A) V2 I*"''''' Hi
from his courtyard, variant of 986.
987(A) V2 |K variant of 987.
990(A) H4 I ^S variant of 985.
9Q9 VI I"*'''''
from court of Anna.* /> »\ I f ^
In conclusion , I have to thank M. Maspero , Mr. Howard Carter, M. Legrain,
M. Chassinat and M. Baraize, and especially M. Pieron, who devoted a
fortnight in helping me with my plans and inscriptions , for their readiness
in giving me advice and assistance whenever I required it.
R. MOND.
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Annales du Service des Antiquitis, t. VI.Plate 1
Pliototyiue Berlhaud, Pan*
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Annales du Service des Anliquites, t. VI. Plate II
Phototypie Renliaud, Psri*
Part of a wall in the tomb of Khaemhat.
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UNE
REPRESENTATION DE CAVALIER EGYPTIEN
PAR
M. GEORGES DARESSY.
Lors de la construclion de la malson du Service des Antiquites a Louxor
on utilisa, pour le dallage, de menus matt^riaux ramasses dans I'ancienne
salpelriere situee a I'entree de Karnak. On sail que cette salpetriere, vers
i8/io, elail alimentt5e par des pierres provenant du temple, que notamment
les colonnes de la cour des Bubastites y ont pass^, et que Prisse d'Avennes
enleva la Chambre des Ancetres,
pour lui eviter un pareil sort. Les
blocs enleves aux edifices «5taient
brises en petits morceaux pour
faciliter i'extraction du sel; aussi
n'a-l-on relrouve dans les bassins
aucunc grande pierre, mais seu-
lement des fragments ne portant
que des debris de gravure ou d'in-
scriplionsinsignifianls.
Outre les materiaux provenant
de demolitions, on envoyait les
pierrailles ramassues sur le sol et
c'est sans doute ainsi qu'a ili transporte a la salpetriere le morceau que je
veux signaler, qui y fut recueilli puis apport^ au Mus& par M. E. Baraize.
C'est une plaque de gres vaguement carree, de o m. 08 cent, de largeur
et m. 0y5 mill, de hauteur, ayant m. o3/i mill, d'epaisseur; sur la face
est figure un cavalier se dirigeant vers la droite (fig. 1). Les traits sont graves
et rebausses de rouge. Le cheval est represent^ au g-ilop, les pattes d'arriere
touchant terre, celles d'avant levees; la queue est ^tendue borizonta-
Annalei, igoS. 7
Fig- •
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[2]— 98 —
lement. On ne pcut reconnaitre la position du cavalier, un seul pied etant
grave, et Ton ne sail ainsi s'il (5tait assis a califoiirchon ou de colt'. La main
gauche tient les r^nes ou la crinierc, le ])ras droit ctait leve et brandissait
probablement une hache, mais une breche a enlev^ I'arme ainsi que la
coiffure dent il ne subsiste que deux traits divergeants : c'^tait je pense le
casque royal orn^ a I'avant de I'uraeus.
Sur le sol est (5tendu un ennemi; son bras allongd tient encore un bou-
clier rond. Aucun d(5lail de costume n'est marqut? et ne pcrmet de recon-
naitre la nationalite du vaincu. Tout le dessin est du reste des plus sommaire
et sans aucune pretention artistique:
un scribe desoeuvre se sera amuse a
graver tant bien que mal, en guise de passe-temps , un groupe dans le gout
de ceux dont il avait de nombreux exemplaires sous les yeux. Le choix du
motif me semble devoir faire atlribuer ic monument al'dpoque guerri^re de
I'Egypte, XIX' ou XX" dynastie. Or les figurations de cavaliers (5gyptiens sont
rares a celte epoque et c'est ce qui m'a engage , malgr(5 son imperfection , a
signaler cette petite piece.
G. Daressy.
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UN
EDIFICE ARCHAiOUE A NEZLET BATRAN
PAR
M. GEORGES DARESSY.
Au mois d'avril i go/i , M. Barsanli revenant de Zawiet el Arian remarqua
sur son chemin une place parsemee de d(5bris de vases en lerre cuile et en
pierre qui lui parurent remonlcr a la plus haute anticjuite. II signala le
fait a M. Maspero, qui fit immediatement commencer dcs fouilles h I'endroit
designe. M. Barsanli, sur ces enlrefaites, etant parti a Tanis pour en rame-
ner les monuments iaisses par Mariette,je fus charge de la surveillance de
celle fouilie conduits par le rei's Ibrahim Fayed.
La place en question se trouve a 2 kilometres et demi au sud des grandes
pyramides, a cinq cents metres apres I'extr^mite de la coUine qui vient
en hordure de la plaine a la suite de la vallee voisine du temple du sphinx,
celle ou se trouvenl le sycomore et les tombes des bedouins. En regardant
vers Test on a devant soi les derniers palmiers faisant suite au hameau de
Nazlet Batran. Le sol y est sal)lonneux, a peine ondule; on est la a I'ex-
Iremite d'un petit ravin comble par le sable et le rocher n'est pas visible.
Les premiers sondages mirent a jour deux chambres, A et B du plan
(fig. 1), puis bientot on decouvrit la piece centrale C de cet edifice ([ui est
dirige presque suivant le meridien, car son axe ne devie que de quatre
degres h I'ouest du nord magneti([ue.
La salle principale mesure 1 5 m. 70 cent, de longueur et 7 m. 5o cent,
de largeur; sesparois sont en briquescrues depetites dimensions, m. 91 c.
de longueur sur m. 10 cent, de largeur et o m. 06 cent, d'epaisseur en
moyenne. Des piliers occupent les quatre coins ou renforcent les cotes, a
raison de deux sur les grandes faces, un aux extremites. Le mauvais etat
de conservation de ces piliers ne permet pas d'indiquer leurs dimensions
exactes, on ne peut meme certifier que tons avaient m^mes mesures,
7-
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[4] 100 —
pourlant ies cliiffres lloUcnt aiitour de o m. 86 cent., et la dimension
maximum est alteinte a I'angle sud-est, avec o m. 98 cent.; le sol 6tait
recouvert en terre battue. Cette pi^ce ^tait soulerraine : elle est en contre-
bas de 3 m. 5o cent, et a consc^quemment (5t<5 pri^par^e au fond d'une fosse.
Le niveau antique, marqui^ par un dallage en briques crues, de cinq ou six
rangs dMpaisseur qui regne autour des pieces d^blay^es au moins sur une
dizaine de metres de largeur, est a peine d'un demi-m^re au-dessous de la
surface actuelle du sol.
Autant qu'on en pent juger Ies piliers avaient 2 m. 3o cent, de hauteur;
ils supportaient probablement Ies poutres mailresses sur lesquelles reposait
-'^S^^i^^r^^^^^^^
r
'Ail ««i> vum^ JUv><i 4vMU*r« ^t«#^*JtaiM'>^MM V<>4k,>«.J*\«b«h4 «
Fig. i.
un toit en charpente et clayonnage charg^ de terre pour ramener le tout
au niveau gdn^ral; au-dessus, Ies quatre murs s'(51evaient alors seuls, sans
contreforls, gardant leur (5paisseur moyenne d'un metre. Les briques sent
g^neralement conchies dans le sens de la longueur, toutefois il y a des
exceptions nombreuses, et, surtout dans le haut, on remarque beaucoup de
briques qui se pr(5sentent en bout et verticalement ou sont couch(5es perpen-
diculairement au mur. Un cr^pi de mortier, <^pais de deux a trois centi-
metres, couvrait les surfaces apparentes.
Vers le milieu de la salie avait il6 6le\6 postdrieurement un mur peu ^pais
(0 m. 9 cent.), en briques crues, non rectiligne, sans porte, la divisant
ainsi en deux pieces distinctes. Un incendie a ravagd tout ce qui (5tait en
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— 101 — [5]
bois dans ce monument et on a retrouvd des morceaux de charbons provenant
du toil; les briques ont (5t^ bruises, calcinc^es par endroits, car I'inlensit^
du feu n'a pas el6 la meme dans toutes les parties de I'Mifice, et, tandis
que certains pans de murs portent a peine les traces de cet accident,
d'autres portions n'offrent plus aucune consistance.
Les chambres A et B ont respectivement 2 m. 60 cent, et 9 m. 71 cent,
de largeur. Le mur qui les s^pare, 6pais de 1 m. 18 cent., allait probable-
ment de bout en bout a I'origine, mais il est d(5truit ou a ili coup(5 volon-
tairement sur une longueur de 9 m. 60 cent, a Test. Les traces d'incendie
y sont aussi visibles. Ces chambres ont pour pendant deux pieces, D et E,
sises au nord de la grande salle, mesurant 9 m. /i5 cent, et 2 m. 35 cent.
de largeur, avec une longueur un peu inferieure a celle des autres pieces
elles sont separees par un mur d'un metre de largeur. Le feu n'y a pas
exerc^ son action; dans la derniere chambre on trouve encore, enfonc^es a
la base des murs, des poutres qui devaient supporter un plancher. Les
quatre chambres annexes ont et(5 creus&s moins profondement que celle
du centre et ne sont qu'a 1 m. 65 cent, au-dessus du niveau du sol.
Les objets trouves pendant le deblaiement de cet (Edifice, qui (5tait rempli
de sable, remontent tous a la p^riode archai'que, contemporaine des pre-
mieres dynasties. Ghaquc chaml)re a donne une espece parliculiere de
monuments ce qui semblerait indiquer des magasins a destination five.
La piece la plus meridionale, A, a rendu un certain nombre de couteaux
en silex, a lame large, a double tranchant, les deux faces retaill^es a petits
eclats, non polies. Le silex est brun, corn(5, avec trainees blanches pour
les grands couteaux, plus claires pour les pieces moins importantes. li
semblerait qu'il y ait eu un format determine pour ces objets, car les tailles
se groupent autour de certains chiffres :
Long. : o m. 266 mill. Nombre : a
Long. : o m. 2 4 cent. Nombre : 1
Long;. :
o m. 226 mill. Nombre: 2
Long. : o m. i85 mill. Nombre : 3
Long. : o m. i5 cent. Nombre : 1
Long. : o m. i43 mill. Nombre : 4
Long.:
o m. i3 cenl. Nombre: 1
Outre les outils entiers ou dont les morceaux ont tous et4 retrouves, il
y a quelques debris dc couteaux qui n'ont pu ^tre compl^t(5s (fig. 2).
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— 102 —[6]
Dans la mt5me piece ont aussi cHe recueillis quelcjues gratloirs : deux a
liices planes et bord en Inseaii, extremites arroiidies, de o ni. oG8 mill, de
longueur, un plus long (o m. 081 mill.) de fornie moiiis regulicre.
Fig. a.
If
^
Xf ^
Lc fond de la sallc B etail rcmpli de vases de la forme |, en lerre cuite
rouge, comme ceux qu'on a trouves en si grand nombre a Abydos. La
hauleur moyenne est o m. 78 cent. , le diametre maximum de m. q5 cent.,
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— 103 — [7]
I'ouverture de o m. 12 cent. Le fond n'est pas absolument pointu, la partie
inferieure a piutol la forme d'un tronc de cone Ires aplati. Parmi ces vases
les uns sont ornes d'un double filet : i'un autour de la panse, I'aulre plus
pres du rebord sup^rieur, les autres sont prives de decoration et la terre
en est gt5n^ralement jaunatre, ce qui semblerait indiquer deux localites
diff^renles pour la fabrication de ces jarres.
On remarque sur certaines amphorcs, au-dessus de la panse un, deux ou
Irois signes incises dans la pate avant sa cuisson , analogues a ceux qu'on a
recueillis sur les vases archaiques d'Abydos. Ce ne sont pas des caracteres
hieroglypliiques, bien que certaines formes prelent au rapprochement el
je ne crois pas qu'on doive y voir un systeme d'ecriture. De toute fagon ce
ne pent ^tre le nom du proprietaire ou I'indication du contenu qui y sont
marques; ce ne sont que des signes de fantaisie incis(5s lors de la fabrication
par des ouvriers potiers probablement denu^s d'instruction , et qui plus
tard devaient servir a I'acheteur a reconnaitre son bien parmi les miiliers
de vases sortis d'un meme centre de fabrication (peul-elre deja a Dallas
'4^ \\q)^^ fails sur le meme modele, comme les zirs actuels sur lesquels
on trace souvent des lignes ou des points comme signe de propriett5. Ces
marques sont reproduites ci-dessus.
Presque tons ces vases (5taient brisks.
Dans la grande salle C gisaient aussi pas mal de ces jarres, et en meme
temps on a recueilli des bouchons en argile jaunatre qui devaient les sur-
monter. Huitsont coniques, et elles mesurent environ m. aS cent, de dia-
metre et autant de hauteur. Le dessous concave porte la trace du tampon de
•feuilles de roseau qui obturait le vase. L'ext^rieur a des stries circulaires ou
des lignes de points, independamment de I'empreinte faite au cylindre ou a la
planchette sur I'argile encore molle. C'est uniform^ment la banniere
sur deux lignes superposees. G^neralement le cone est double : ce ^k
nu'on voit est I'enveloppe d'un cone plus petit sur lequel a ^te ega
lement imprime le nom du proprietaire. Les cones int^rieurs sont
marques ici de meme que I'exterieur, avec la banniere du roi Serpent
ou Zet, mais il y avait en plus un autre cachet, celui de I'intendant, que je
n'ai pu parvenir a dechiffrer.
Un autre bouchon est en forme de calotte rondo aplatie de m. aS cent,
de diametre et m. i3 cent, de hauteur; ses inscriptions sont illisibles.
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[8]— 10'4 —
Cette salle a fourni aussi des debris de vases en pierre dure et en alb^Jre.
Les principales formes des vases en pierre sont indiqu(5esci-dessoiis(rig. 3).
Ce sonl des coupes a fond plat , avec ligar rcbord aulour do la parlie supcrieure
ou a bord aminci, des assietles ou
plateaux a peine ^vid^s. La matiere
est generalemenl du schiste, gris,
verd^lre ou violac6 , mais il y avait
des debris d'objets sendjlables en
granit tacheto noir cl blanc, en
calcite et en diorite. Dans un de ces
vases le fond est a jour : probable-
ment endommage lors de la fabri-
cation ou par I'usage il a ete enleve
proprement, ses bords taill6s en
biseau, et devait etre remplace par
une rondelle collie qui n'a pas et^
retrouvt^e. Parmi les vases en albatre,
(piclques-uns out la forme de coupes
comme ccux en schiste, mais la ma-
jeure parlie se presente comme un
cylindre muni d'un rebord a la partie
superieure. Les uns sont unis,
d'aulres ont a quelques centimetres au-dessous du rebord une torsade
en relief; un seul ofTrait, a o m. o85 mill, du haut, deux saillies de
o m. 06 cent, de longueur a I'oppose I'une de I'aulre, formant quatre
ondulalions dispos(5es horizonlalement. On pent estimer a Go le nombre
des vases cylindriques, tons brises ou incomplets, trouves dans cette piece,
donl les dimensions varient de m. 10 cent, a m. 65 cent, de hauteur
etde om. 08 cent, a cm. 90 cent, dediametre. Danslefondde quelcjues-uns
d'enlre eux adherait une matiere noire, compacle, qui sembleelre du ])itume.
Un des bols, dont tout lu bord manque, porte gravee exterieurement une
marque^ analogue a celle qu'on remarque sur les grandes amphores en
terre cuite'".
Fifl- 3.
(' N* d'enlrfe 37088.
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— 105 — [9]
Outre la poterie on a recueilH dans cette salle quelques morceaux d'ivoire
un bloc l(5gerement conique"', de o m. 097 mill, de diametre a la base,
de m. 027 mill, vers le haut, de m. o56 mill, de hauteur, avec creux
de m. 006 mill, de diametre a la partie supdrieure; quatre morceaux
d'une tige cylindrique '-' ayant o m. 009 mill, de diametre a un bout qui
est plat, m. 008 mill, a I'autre bout qui est arrondi : deux morceaux
seulement s'assemblenl et le tout fait m. 20 cent, de longueur; deux ba-
guettes rectangulaires'^' de m. 099 mill, de longueur, m. 01 cent, de
large sur o m. oo3 mill, et m. oo5 mill. d'<^paisseur; enfin un frag-
ment d'os'*' de m. 06 3 mill, de long et m. oi5 mill, de large dont la
surface concave est couverte de lignes croisfes en losanges. II y a de plus une
plaquette en schiste, vaguement rectangulaire, avec depression au centre,
dont les bords sont suivis par deux traits parall^les, et le quart d'une autre
palette avec triple ligne pres de la bordure. Parmi le sable se trouvaient
quelques morceaux d'une matiere bleue, tombant facilement en poudre,
qui est sans doute de la couleur formee de sels de cuivre; on remarque
quelle presente parfois un aspect feuillet^ comme si elle s'^tait accrue par
depots successifs. Aucun vestige de squelelte humain n'a(5tevu, mais, dans
le renfonccment ouest de la paroi nord , des ossements de bceufs calcines
etaient (5pars , semblant memo entr«5s dans le mur et I'aire.
Les deux cbambres septentrionales, D et E ne nous ont donn^ que des
vases de dimension moyenne, appartenant a trois types differenls. Dans le
premier, le corps du vase a la forme d'un baril de m. 1 8 cent, de diametre
surmonte d'uncol
enretrait tr^s
court, puis d'un rebord. La hauteurtotale
est de cm. 22 cent. La terre est jaunatre.
Le second modele est plus elanc(5. Pour une hauteur sensiblement la
meme le diametre vers le milieu est de o m. 1 5 cent. ; la partie inferieurq
se retr^cit d'abord jusqu'a m. o58 mill, pour arriver au pied, qui a
m. o65 mill. II en est de meme vers le haut, ou le col diminue pro-
gressivement jusqu'au rebord : le diametre sup(5rieur est de cm. 096 mill.
Les vases du Iroisieme genre sont en poterie rouge plus grossiere, hauts
''* N" d'enlrde 3708'a. — '*' IV d'enlrce 3708C. — '''IN° d'entrtSe 87085. —
'*' N° d'entree 87087.
I
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[10] — 106 —
de o m. 35 cent, a o m. It^ cent. Us sont ovoides a fond pointu, avec
rel)ord surmontant nn petit col droit.
Tels sont Ics objets Irouves pendant ie deblaiement dc eel edifice. Les
sondages praticjues aux environs n'onl pas r(5v(51(5 1'existence d'aulrcs lonibes
archaiques; toutefois il serait etonnant que cet Edifice ait 6l6 isol(5, et des
recherches plus prolongdes auraient sans doute pour r^sultat la mise au
jour d'une n^cropole contemporaine du roi ^.
G. Daressy.
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NOUVELLE INSCRIPTION COPTEDE PHIL^
PAR
M. ALEXIS MALLON S. J.
PBOFESSEUR A LA FACULTE OBIENTALE J)E L'UNlVEnSITE' SAlNT-JOSEI'll , BEYROUTH.
Celle Inscription ii etc trouvec par M. Barsanli dans I'He dc Phiia;, le
1 decenibrc i<)oa, comme en fait foi I'indication ecritc a I'encrc rouge sur
le coin dc la pierre. Ce n'est que pendant I'liiver icjoS-igo/i qu'elle est
entree au AIus(5e. Eile est interessante a plusieurs points de vue.
La pierre est reclangulaire et beaucoup plus longue que large; sur la
tranche superieure, elle porte, en relief tres accuse, le disque sAi avec les
deux uraius. C'est reslampille de sa provenance; elle appartient a un ancien
temple dans lequel elle servait de linteau de portc. Elle 6taitainsi toute taillt5e
pour recevoir une inscription ; il a sudi de planer un des grands cotes. Le texte
de douze lignes serr^es, a et^ fort maltraite par le gravcur qui ne semble
pas I'avoir compris. Aussi n'est-il pas sans offrir quelque difficult^. Nous en
donnons une transcription aussi rapprochee que possil)le de I'original. Le
fac-simile ci-joint est du aux soins obligeants de la Direction des Annales.
T
X Mn6HeiCDTNe60TIMHABBXC6YHpOC-f-
etiONOMATiTOYnpooYTOYY'Y'TOY-'kriOYnnc— _ H -
Gtll MHNOI XOIAXKAINA.K& 6TA.IOK\ Y\Q
ZMUoyoiij^MnHOYTe. mnt tb pooYMJ
MNTecnoY-^HMnMAiNOY'reNCO nKYPOC
ICDCH<}>nU)HpCMnMAKikpiOCA.IOCK CMN
nei60IA.CTHpiONAqTAAq620YN6nTOnOC
NTGN.X06ICTHpNT6060'ra)KOC6TOYAA.BMA,piA.
MniAA.K2HTMG20i^ TGripOMnGN TMNT
Gtiici<<xcpGnMOYi'GOMOYepoqMNnGqa;np6
MNnGqHlTHpqNMpOYNAMNTGM MAKApiA
NC2IMG NY*^^" -^MlIN GHGUICUnG +
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[2] — 108
g
</!»'--'•' y ^.^- /''/' ^)r^/.•<' '
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— 109 — [3]
TRADUCTION.
nDe notre Pere v^n^rable , I'abbe Severe.
nAu nom dii Pere, du Fils, du Saint-Esprit; ie 21 du mols de khoiak,
ttde la 6' indiction, en I'annee de Diocletien ^89; par ia volonl(5 de Dieu,
Kpar le soin et la diligence du pieux frere(?), le seigneur Joseph, fds du
Kbienheureux Dioscore, cet autel a ^t^ <5rig^ et plac^ a I'int^rieur du topos
sde la Sainte Mere de Dieu, Marie, a Philae, dans la deuxi^me ann^e de (?)
ffl'^piscopat (de Severe?). Que Dieu le bt^nisse avec son fds et sa maison
R tout entiere et qu'il fasse mis(5ricorde a sa bienheureuse Spouse Nymph(5
«Amen! Ainsi soit-il!«
Cette traduction a besoin de justification. Le d^but paratt ^Ire Mn6N6i-
CDT fieeoTiMHT[oc]. Cette premiere ligne est hers cadre et semble
avoir et^ ajoul^e apres coup par le scribe qui avait recu de S(5vere le texte
de I'inscription. La restitution nxTpoc s'impose; quant a trouver ce mot
dans npooY? la palc^ographie ne semble guere s'y prater; on pourrait
songer, au lieu de nATpoc, aux deux abreviations n[AT]p[o]c e[6o]Y;
mais outre qu'il faudrait changer en c un o bien net, ce serait compliquer
inutilement la formule la plus simple. Quoiqu'il en soit, le sens ne fait
aucune difficult^.
La ligne suivante donne la date; la graphie injlk pour ina,ik est le
fait d'une omission du graveur. Pour le signe ? (6), on peut comparer
les steles n" 8548, 84i8, S/iaS du Mus^e"'. Les lettres qui suivent
contiennent (5videmment Vindication de I'annfe. On y retrouve sans trop de
peine la formule usuelle : gt a.ioka.. La date seule offre quelque diffi-
culle pour la leltre du milieu. Et d'abord le trait horizontal qui fait corps
avec elle n'est autre chose que le trait qui surmonte les abreviations et les
nombres. Largement tir^ sur TTTJc, il est a peine visible sur kx qui vient
apr^s xoiAx. Le reste du caractere peut etre un x cursif ou un x, plus
probablement un x. On aurait done I'annee \v\o = ASg(7^3)
de Dio-
cletien, date tout a fait convenable pour un monument chr^tien de Philaa "'.
(1)II n'est pas impossible que la premiere letlre soit uii x, ce qui donnerait 689.
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[ti] — 110 —
A la quiilrif'me li{jne, on peut completer ninsi : mnimn rRxipooY«^
«et le soin«. La reslitulion co[n] n'cst pas cerlaine. La seplicmc ligne
conlicnt iin des mots principaiix do i'inscripllon nciGOiACTiipiON finejo
eorrige en ii6iOYCixcTnpioii «ccl autel^i; y a etc omis, o se roliouve
facilement dans g ct c dans o. La confusion enlre c et o qui sc reprodiiit
au moins deux fois dans cette inscription, mgzontg pour mgzcntg et
OMoy pour cmoYi est assez Wquenle dans I'epigraphie copte (d. les
sleles n°'835f) et 8373'"). A la suite de evciACTupioN on lit amtavi
(til I'a donn^r). La forme de l'avant-derni(^re lellre fait penser a un a et en
suppleant o on pourrait lire amtxzoh «il I'a dressc^i qui serait plus precis
et cadrerait mieux avec ezoyN Gn-ronoc. Mais le sens general n'en serait
pas changt5.
La grosse difliculte de I'inscription est de trouver le sujet de cmn-, dont
la place est restee en blanc. Sur la photographic on distingue les traces
d'un Y immedialement avant c et on peut faire la restitution aycmIj- «ils
ont erig^= a ete erige '*' «. Si la construction est douteuse , le sens ne Test pas
et il est rendu a coup sur par le passif. Mais c'est deplacer la dilliculte,
non la trancher; il reste a savoir qui a erige I'autel. Deux personnages sont
en presence, le seigneur Joseph et I'ahbe Severe. Ce dernier n'est connu
que par I'en-tete de I'inscription. II est prohablcmcnt I'eveque mcntionne
dans le texte. Le seigneur ''' Joseph a fait les frais de I'autel, il s'est charge
de son Erection dans le sanctuaire. En reconnaissance de cette g^nerosit{5
l'^v(5que de Philae, S^v^re, fait graver I'inscription qui rappelle le don de
Joseph et implore pour lui et sa famille les benedictions divines. Le scribe
voyant que le texte ne nommait pas Severe, ajoute la premiere ligne.
"'Calaloffue general des antiquiles e/ryp-
tiennes, Coptic monuments, j)ar VV.-E. Grutn.
'*' Le signe qui suit jk,ioc est diiricile
k idfiiitifier. C'esl peiil-^lre le signe de
rabrdvialion de A.iocKopoc, ou la pre-
mifere iellre du mot suivant, car on peut
lire tout simpioment A.10C; en effet, ce
dernier nom a etti porU5 en Kgvpie par
des eccldsiaslicjues aussi bien que |)ar
des iaiques chrdtiens (cf., par exexmple,
Grijm, Coptic ostraca, 38, 97, 3i3,
399 , etc.)
''' Le litre de kyfoc n'(?tait pas rare
en Kgyplc (cf. Criim, Cojjtic ostraca, G5,
968, 36'i, ad. 58, ad. 64). Ce ni(?nie
mot se trouve anssi dans les lexles grecs
de ])asse (5poquc, E. A. Sophocles, Greek
Le.ricoH ofthe ronmn and bi/zantine Periods
New-York — Leipzig, 190^ : rrjcvpos or
Hvpde for nipios as a titlet.
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— Ill — [5]
C'est, me semble-t-il, I'expHcation la plus probable, celle qui cadre le
mieux avec les donnees, d'aiileurs assez vagues, de I'inscription.'
Ce n'est pas ici le lieu d'etudier ce document au point de vue historique,
mais on voit quels precieux ronseignements il peut fournir pour I'bistoire
religieuse de la fameuse ile qui fut le dernier boulevard du paganisme en
Egypte. II serait, pour cela, interessant de savoir a quel endroit precis la
pierre a ete trouvee.
NOTE.
Cette inscription a deja 6l6 publide avec quelques variantes dans la lecture, par
VV. Wreszinski, dans ia Zeilschnftfur iigyptisehe Sprache, XXXX (1908), p. 6lt.
Alexis Mallon, S. J.
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REPORT
OF WORK DONE IN UPPER EGYPT
(1903-1904)
PAR
M. HOWARD GARTKR
INSPECTEUH EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUITES.
I. TOMB OF SETI I.
1. State. — For very many years, the state of this tomh has been bad.
The .limestone rock in which it is hewn and sculptured is, though of a fine
nature, very shaley and full of natural cracks which in many cases have
become disintegrated from age; these parts of the surface have scaled and
fallen away. This condition has not been improved by former explorers and
antiquity hunters. The painted sculptures have been defaced by making wet
squeezes. The sculptured walls have been hacked indiscriminately, to gouge
out cartouches as well as pretty pieces of reliefs. Parts of columns and
door-jambs, which acted as supports, have been removed. The ceiling is
totally blackened by smoke from torches and candles.
In reading througli Belzoni's interesting account of his discovery of this
tomb, in 1817, and his description of its beautifully decorated walls and
ceiling, one cannot but think that it must then have been in a perfect
condition.
Q. Disintegration.— Of late years, each season has recorded small falls
of stone from its ceilings, walls, and columns. On February 11""
1901, in
the vestibule J, of the large vaulted chamber (fig. t), a considerable portion
of the centre of the ceiling and the much dilapidated column 5 collapsed,
leaving dangerous cracks and pieces hanging, which had to be temporarily
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113 [2]
supported by wooden strutts. In the beginning of April 1902, the end
wall
+of the large vaulted chamber K subsided, bringing down with it
a portion of the painted ceiling and wall over the doorway leading to the
uninscribed chamber L, and also causing in the left-hand side wall x
fissures to open and slight displacement of the side of the doorway leading
to the offering chamber M. The portions of the ceihngs, walls, and columns
that fell broke into a myriad fragments, some of which I fear can never be
SE cTi o
NPLan oF Lower. cKAMbe»ts
oF
Fig. I.
properly replaced. Perhaps, one of the reasons why the lower chambers
of this tomb have suffered so much from falls, is owing to the fact that
the limestone stratum abruptly stops at about m. 60 cent, above the
floor (fig. 9 ) and a softer tajle stratum begins. This lower stratum has by no
means the sustaining power of the upper. Then, again, the end wall of the
large vaulted chamber has beneath it a tunnel Q excavated in the /«/?e stratum
and leading to sepulchral chambers below; thus, a large portion of its length
is unsupported, and its strength is not enhanced by the fact of there being
another chamber behind it.
Annalet, igoS. 8
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[3] — 11^1 —
3. Reparation. — The flaking of pieces of rock from diflferent parts of the
surfaces cannot be prevented , I fear, without disfiguring the tomb altogether,
but a great deal of further large breakages can be avoided by supporting
the rock where it has not suiricient means of carrying its own weight.
Mr. Robert Mond, who was here when the last subsidence occurred,
in April i goa , very kindly gave, as I have already mentioned in my report
of that year, the sum of Lst. 5o towards the repair of this tomb. He also
lent me his valuable assistance in making out a project for the work, which
began in the early party of May, after I had reported it to my Director. I
flJJ. 2.
began in the vaulted chamber K by first carefully strutting up the wall x
that had subsided, then by clearing away the rubbish and loose rock
beneath , at the entrance of the tunnel Q , making there a level platform as
a foundation to receive two masonry jambs for an arch to support that
wall ; the arch was inserted to obtain enough strength to support the weight
of the wall and, at the same time, to allow access to the tunnel leading to
the chambers below. The wall over the doorway leading to chamber (L)
was treated in the same manner, so that a similar supporting arch could be
made giving access to that chamber (Plate I).
When clearing away the rubbish in the tunnel , I found many uninscribed
carefully shaped slabs of stone, that had served to form a staircase and
sarcophagus slide to the sepulchral chambers. These stones were much
displaced, and being in want of a good building material for the jambs of
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— 115 — [4]
ihe arches, I was compelled to use them for that purpose. For the arches
themselves I procured several thousand European red-bricks from Erment.
The wall over the tunnel was lifted up to its former level by means of
screw-jacks, thus closing up the cracks in the rock while replacing all
fallen fragments which could be reinstated. The arches, of one metre in
thickness, were then buiit with sufficient masonry upon them to hold the
wall in place. There being vertical cracks in the thickness of this wall 1
put two iron clamps on the end to prevent them from opening; to assure the
arch against any undue side pressure in the doorway of chamber L, 1
built in with the masonry one of the heavy wooden cross strutts that were
placed between the two door-jambs.
In the case of the displacement of the side wall, dividing the vaulted
chamber K and offering chamber M, the dislocated pieces were put back
in position and held in their places by brick masonry built underneath, the
bad rock being cutaway to receive the masonry. All round this chamber K^
the interval between the floor level and the bottom of the good stratum of
limestone, was originally faced with a limestone casing, the soft rock or
Uijlc having been cut back to receive it. This was done for two reasons, to
support the face of the limestone above, and to make the whole wall uni-
form. A great deal of this lacing having in course of time fallen, 1 replaced
it with solid red -brick masonry.
A wooden railing was put round the opening leading to the tunnel to
prevent visitors, from falling in.
From the ceiling in the vestibule (J) I removed the wooden supports put
there temporarily, and replaced them by iron girders supported by four
iron columns; repairing at the same time the three columns i, a, and U,
with red brick masonry. 1 also strengthened column 3 by two iron bands,
there being a vertical crack down its centre. The broken door-jambs of the
chambers H and 1 were also repaired with cement.
Besides the above repairs many odd jobs were done for the preservation
of this tomb, including the patching up of one of the columns in the upper
chambers, and painting the whole of the new work so as to be unobstrusive.
Outside, the entrance staircase being so irregular and dangerous to
visitors, I rei)uilt the left-hand half with cement, faced the treads with
timber, and put a wooden rail at the side.
8.
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[5]— 116 —
li . Cost.— The total cost of these works exceeded the sum that Mr. Mond
kindly gave by 3o L. E. 638 mill.; the excess was paid by the Service,
II. TOMB OF MERENPTAH.
The total excavation of this tomb was carried out this season. The tomb
had been previously opened only as far as chamber V and the lower cham-
bers left quite un-explored (fig. 3). A good deal of the rubbish from the
former excavation had been washed back by different rains since.
The lower chambers proved to be completely destroyed by water, and
only here and there on the ceiling and upper parts of the walls is it possible
to detect any painting or sculpture. The sepulchral chamber is very large,
and the whole tomb in general is similar in design to tomb n° 9 of
Ramses VI. The upper part of the tomb being already described by Lepsius,
who excavated it, I will only attempt to give details of the part now cleared
by the service.
Below and at the end of chamber V there is a sloping passage, leading
down into a small rectangular chamber VIII, and, at the further end of
this' chamber, there is another sloping passage leading directly into the
sepulchral chamber X. The sepulchral chamber lies at right angles to the
passage and is some i5 metres long, i3 metres wide, and nearly 8 metres
high. The roof is arched and supported by a row of four s(|uare columns
on either side. Beneath each row of columns is a platform raised above the
floor 1 m. 20 cent. Situated in each of the four corners is a small low and
rectangular chamber, and, immediately opposite the main entrance, is a
doorway, ascended by a flight of six steps, opening into a square cham-
ber XI with two small chambers XII, XIII on either side, and a still smaller
room at the end. On either side of the first and opposite doorway of the
sepulchral chamber, there are four small niches , making sixteen in all
evidently made to contain the magical figures of the tomb.
In chamber VIII the complete upper part of a large sarcophagus box
was found. It is beautifully hewn out of a solid block of rose granite, and
measures 4 m. 09 c. long, 2 m. 20 c. broad, and m. 76 c. high. The top is
rounded and covered, as well as the sides, with incised religious inscriptions.
In the middle of the sepulchral chamber X the lid of the actual sarco-
phagus was discovered, lying face downwards. This I had turned over.
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— 117 [6]
I
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[7] — 118 —
and it proved to be one of the finest monuments that we have of the Ancient
Pharaohs ( i'late 11). It is hewn and sculptured out of a block of rose granite
in the form of a cartouche, 3 m. lib cent, long, i m. 5o cent, wide, and
m. /i'7 cent. high. On ihecartouclie form there is an oblong bed moulded,
sliglitly smaller and raised some o m. i5 cent., and, upon this, lies a
recumbent figure of the king of most exquisite workmanship, measuring
3 m. /jo cent, long, and i m. 20 cent, across the shoulders. The King
wears the "^^ headdress, with the uraeus on the forehead and the conven-
tional beard on the chin. His arms are crossed over his breast, with the
scourge in his left hand and the crook in his right hand. The lower part of
the body and legs are represented in the form of a mummy swathed in
linen. At the head, tiie goddess Nephtlujs is represented kneeling on the rasn
sign with upheld arms, and, at the feet, the (igure of his is also kneeling
on the nwi sign with drooping wings. At either side of the head of the king
is a figure of the goddess Madt, on the abdomen a goddess supporting
two disks, and below are two boats of Horus. Besides these there are many
religious scenes and inscriptions covering the w liole surfaces. The titles and
cartouches of the King occur repeatedly. The maximum measurements are
3 m. ^5 cent, long, 1 m. 5o cent, wide, and 1 metre high.
In the rubbish many fragments of the alabaster canopic box and
shaivabli figures were found, but, 1 fear two fragmentary for restoration.
Their technique is not good.
The remark in Baedeker, p. 267 : «/foo»n F; in a hollow in ihejloor stands
Oie sarcophagus n, is incorrect. Further on, the remark «</je descending passage
p. 1 q. which is now filled with rubbish v, proves that the lower chambers
had not been entered, nor the sarcophagus seen. These passages and
chambers were completely chocked with rubbish up to ihe ceiling.
Amongst the above antiquities a small limestone oslracon was found
(Plate 111); this I believe to be a sketch of the recumbent figure of the King
on the Sarcophagus, with dimensions'".
''' liCS signes liidrallqucs traces pres indlijuee "^^ij | ]]],
la longunur tin corps
des figures donnenl les dimensions des iT^] ] ] et sa largcui' » I ]
<= .—
diverses parties. La hauteur de la t(?te est (j. M.
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— 119 — [8]
For the preservation of this tomh , I have put an iron gate at the en-
trance, and huilta masonry harrier across, with steps leading up and down,
to prevent further torrents of rain washing in. I also made an inclining
cutting down to the main valley, so as to carry off any water that might
collect at the entrance of the tomh. To show how perfect the work in this
tomh was, I have given on Plate IV, a reproduction of a bas-relief showing
King Merenphtah praying to the hawk-headed god.
III. TOMB OF QUEEN HATSHEPSU. •
This tomb was completely explored this season by the Service, on behalf
of Mr. Theodor M. Davis. The work began on the i" of October and ended
at the end of March. The exploration resulted in the discovery of the Queen's
sarcophagus, her Canopic box, and a sarcophagus of her father Thotmes I,
in the tomb chamber. The sarcophagi were found empty and the tomb
plundered at an early period. The tomb is very large, measuring some
2i3 metres long and 97 metres deep; it is very roughly cut and has no
inscriptions whatsoever. A special publication of the whole work is now in
progress. The two sarcophagi, the Canopic box, and the sarcophagus of
Thotmes I, discovered in his original Tomb n° 38 by M. Loret 1898, have
been removed to the Service's house at Medinet Habou and will eventually
be sent down to the Cairo Museum. The sarcophagus of Thotmes I, found
in the Queen's tomb, has been given to Mr. Theodor M. Davis for the
Boston Museum.
IV. TOMB OF SETI II.
This tomb has been completely re-excavated and an iron gate put on.
The expense of this work was covered by a gift made Mrs. Gofffor the ex-
cavation of this tomb.
V. — Beyond the above works at the Tombs of the Kings, small altera-
tions were made to the engine room, and two extra water tanks established
for cooling the engine for lighting the Royal Tombs. I hope that the tomb of
Merenptah will be included next year in the Royal Tombs lit by electricity.
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[9]— 120
VI. TOMBS OF THE QUEENS.
Messrs. Schiaparelli and Ballerini continued their excavations here
this season, beginning on the i4"' of February and ending on the 25"" of
March.
Besides opening the already known tombs : n° 5 1 of Queen Isis and n" /i 6
of no name, their discoveries were :— 1° The tomb of Queen Neferlari-
Meri-Mut (n° 66), 9° the tomb of Prince Amen-hi-khopesh-ef (n" 55),
3° the tomb of Prince Pra-hi-unam-ef (n° /I2), k" the mummy of the
Princess Aahmesit, daughter of Souknounra of the XVIP'' Dyn. The whole
of the tombs and tomb pits in the Valley have been carefully surveyed
and numbered by Mr. Ballerini.
To the two tombs of Khamouas and Seth-hi-khopesh-ef (wrongly
called in my report igoa-igoS Amen-hi-khopesh-ef), discovered last
season by the above gentlemen, and to the tomb of Queen Tyli, iron plated
doors have been put for their preservation. For the newly discovered tombs
of Nefertari-Meri-Mut and Seth-hi-khopesh-ef, arches have been built
over the entrances to preserve them against rain water or falling stones;
iron plated doors are being made, and 1 hope to have them fixed before the
end of the year. I have made the experiment here of a new design of iron
door hitherto used for tombs, viz. :— An iron plated door and frame with
the safe lock system instead of the ordinary iron grid gate with pad -lock.
These I think will ensure greater safety from native burgling and also pre-
serve tlie tombs against weathering.
VII. DEIR EL BAHRI.
Excavations were made at the site South of the temple of Hatshepsu by
Messrs. Ed. Naville and Hall for the Egypt Exploration Fund. The temple
of Mentuhotep Neb-kher-ra was discovered together with many small
objects of interest. In the course of the above excavation , the South wall
supporting the Halhor Chapel of Hatshepsu's temple was laid bare. This
shew the lower part of the wall to be in a bad and dangerous state and
repairs were done by the Service to ensure its safety.
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— 121 — [10]
VIII. SHEIKH ABD-EL-GOORNEH.
Mr. Robert Mond continued his excavations at this site and opened the
following tombs : — i° Nefer-Renpet, 9° Tahuti-em-heb, 3° Kha-em-
hat, 4" User -hat ''', 5° Im-hetep, 6° Amen -em-hat, 7''Ry, S-User-hat^,
9° Nefer-hetep, io° Apity, i i°Neb-uah, 12° Ra-men-kheper-senb, and
two inscribed mummy pits of User and Kemnart. In the course of the
excavations, many antiquities of interest were found. Mr. Mond also explored
the site behind the hill of Sheikh Abd-El-Goorneh and under the veftical
cliff of the main mountain. A special report of his discoveries has been
published is a previous number of the Annales.
Repairs to the tomb of Menna , opened last season , have been made by the
service as follows :— 1° The broken part of the ceiling of the first chamber
vaulted over in red brick , and window made for lighting that part of the tomb
9° the holes in the walls and plaster mended ;3° the fragile parts of the painted
stucco ceihng supported; 4° an iron gate put on entrance, and a masonry
portico built over to protect it from falling stones and rubbish from the moundsand native houses above. The new work has been while-washed, so as to
be unobtrusive and at the same time give as much light as possible.
The tomb of Senefer, reopened by Mr. Mond last season , has had an iron
plated safe -lock door put on and is now used as a strong room for the
important antiquities found in the whole site.
IX. MEDINET HABOU.
In the sabakh works a fragment of a column with the following inscription
was found :
eEOCeEO<l>PACTOY
MIAHCIOITON
nATPiONeeoN
AIAYMEAHAION
AnOAACJNAEYIAMeNOIANeeH
KAMeNenATAeoiz
<t)APMOYei-A-
e
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[li] — 122 —
Copy by M. Maspero. Four palms are still visible under the inscription.
X. KOUFT.
A native, whilst digfjing the foundations for his house, discovered a very
fine shrine of Nectanebo and the bottom part of a sarcophagus of Horsiesis.
The discovery was reported to me and I sent Hasan Effendi Hosni, the
Inspector of that district, to bring them up to Karnak. M. Legrain very
kindly made the following report on tlie same.
NOTE SUR DEUX MONUMENTS PROVENANT DE KOUFT.
Deux monuments int(5ressants ont Hi Irouv^s cette annee a Kouft.
Naos de Nectanebo.
Le premier est un grand naos en breche vertc de I'Ouady el Hamamat,haut de 2 m. /lo cent, el large de m. g/i cent. La facade est taillee en
forme de porte Q (5gyptienne. Le distjue solaire elend ses ailes dans la
gorge de la corniche. La statue, qui devait vraisemblablement etre celle d'un
Minouityphallique,(Hait encastree dans la base de ce monument et retcnue
par un verrou; elle mesurait au plus 1 m. 35 cent, de haut. Unc porte a
deux battants fermait le naos.
Un texte vertical se lit sur le monlant droit de la facade : '^
^cQ^J>^
te«:i;!^r^j-v^^-rr:^i>c=3
fsZJ'rll'^^U!l^PT-:2:?ill^-Lefaucon royal,
le piquier, fils du Soleil, NnklUtncbef, a fait son monument a son pere
Minou de Coptos, Horus levant le bras. II lui a fait un naos en pierre de
Khekhen tahenn. II lui fait don detoute vie, stabilit(5, ser(5nite, toute sant6,
toute joie, comme le soleil, eternellementn.
Sur le montant gauche on lit encore : ^ ^^f = i. ^ ( ® ^ LIJ^
s:r;r^,Tj-ke!^y-iii::s^iU!Thfrt
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123 [12]
^^ 1""^^^ o!I]w ii "f 5 T !*Il
• " ^^^ faucon royal,le piquier, roi de la
Haute et Basse-Egypte , KIwpir-kn-ri, a fait son monument a son pere Minou
de Goptos, seigneur de Panopolis (Akhmim) et de Senouit. 11 lui a fait une
cliasse en travail parfait et eternel. Les deux battants [de la porte exlerieure]
sont en hois odoriforant incruste d'or. II fait don de vie comme le soleil,
^ternellementTi. La pierreJ '~p
] |"TOT est celle du monument meme, elle
provient du pays deJ® ium, I'Ouady el Hammamat.
CuVE DU ROI HoRSliiSI.
Les parois exterieures el interieures de ce monument, de i m. 5/i cent,
de longueur, o m. 88 cent, de largeur et o m. Go cent, de haut, sont
couverles d'inscriplions. Mais le granit rose s'est effrite, surlout a I'interieur
et, la, on ne peut plus rien decliilTrer. Les parois exterieures ont mieux
rt^siste; eliessont couvertesd'un long texte que nous nous proposons d'eludier
a loisir. Ce qu'il convient de signaler des a present, c'est que ce monument
nous fait mieux connailre un roi encore mal defini (\|^j^J Horsiesi,
que les fouilles de M. Quibell au Ramesseum nous avaient revele "'.
11 est represent^ sur un bas-relief de la cuve, offrant des champs J^ au
dieu Osiris. Ses litres royaux complels sont :
J^ m A ^^^
V—
yf
o
Sur la face opposee, un autre bas-relief nous montre un premier proph^te
d'Amon , fils d'Horsiesi , brulant I'encens el versant une libation devanl Osiris
(1)'' Qdibell, Rametseum, pi. XXIV.
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[15] — 124 —
et une d^esse. Par malheur, le texte est tr^s mulil^ en cet endroit, et jen'y
puis lire avec certitude que les portions de texte suivantes :
11:
10 I
Nous ne pouvons tenter sArement la restitution du nom de ce fds royal
d'Horsi^si. Toutefois, depuis la ddcouverle de la cuve de granit rose, les
fouilles de Karnak nous ont fail connaitre en 1 9 4 , de nouveaux monuments
du roi lui-meme. La statue du fonctionnaire Horsi^si, fds de Nakhtefmouti
et celles de Nakhtefmouti n°''77,96et943, nous fournissent dt^ja le tableau
gdn(5alogique suivant, qui doit etre etudi6 de haut en bas :
.vV ^pM.^ 11 \
%- \% +!i;^t
'(1)
I
gri'^vd 111
'"' Celui-ci est contemporain d'Osorkon II.
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— 125 — [Ih]
Nakhtefmouti nous a laiss^ plusieurs statues que nous avons tiroes de la
cachelte de Karnak. De son vrai nom, il s'appelail Djot-Thoti-efanch, et
il (5lait, par les femmes, de souche royale; son grand-pere ^tait le premier
prophMe Aoupouti , et son ai'eul , Sheshonq I".
La statue en albatre n° 77, peut nous guider sArement pour pr^ciser la
date du regne d'Horsi^si , car elle avail ^t^ donn^e a Nakhtefmouti par la
faveur de ce roi: ^^ || j^^ 4. ^^(JWJlEI "
^"^ ^^''^^^'"
mouti est v^tu du grand costume sacerdotal, robe pliss^e, peau de Min
jet^e sur I'epaule gauche; un large ruban part de la tete de I'animai pour
aboutir a sa queue en couvrant I'epine dorsale , et deux textes y sont graves :
A.vsu
donnent, on le voit, le protocole complet d'un Osorkon qui me parait ne
pouvoir ^tre qu'Osorkon II.
Deux points, cependant, viennent soulever quelque doute sur cette
assimilation. D'abord, Osorkon n'introduit pas dans son cartouche la mention
Y* R Ills de Bastit n
,qu'on est accoutume d'y rencontrer. En second lieu , le
nom de double est: %! • V f ^" ^'^" ^^^ **"""
]i^"^ ^" ^"^''^ ^^^ '*'"*•
Je remarquerai que ces changements dans le nom de double peuvent se
produire parfois. J'ai cit^ ailleurs la m^me variante 'im « ^ fen place de
%j ^ ««, =—r
, nom de double de Pinotmou II. D'ailleurs, une derniere statue,
qui vient d'etre trouvee, vient dissiper nos doutes. C'est celle d'un _3 | ^3
Nesi-Amenap (albatre, hauteur m. aS cent., n° 986). Ge personnage est
v^tu de m^me que Nakhtefmouti et porte sur le ruban ornant la peau de
f^lin le m^me protocole royal d'Osorkon que celui que nous citions plus
haut; mais il pr(5sente la variante suivante du nom de double : JJji \ T"est celle du Livre des rois,
Ainsi, le r^gne de Horsi^si est contemporain de celui d'Osorkon II. Je
ne crois pas qu'il fAt usurpateur, mais co-r^gent, tout, comme, plus tard,
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[15] _ 126 —
le roi ([S JSk ^ ] exercait le pouvoir conjointemcnt avec Padoubaslis
(inscription n° a 6 du quai de Karnak). La slalue n° S/iy de Karnak porte les
carlouchcs d'Osorkon II et la mention du pontifical d'llorsiesi. Get Ilorsi^si
^tait le fds du premier prophete Sheshonq qui lui-memc, devinl roi sous le
nom de Sheslionq II et ne figura jamais qu'a cote d'Osorkon It. Son fils
Horsit^si lui succeda comme prophete puis comme co-regent (cf. statue de
Biss de Alnwick Castle). La statue n" 889 porte les deux cartouches reunis
d'Horsiesi. La slalue n° 406 apparlienl ii un nomme J^ ^
*"'*' msm qui au
d.5bul de la XWI' dynaslie ^lait :
1 1|^ -V, Q^ + (V! j I J
•
Le p6re
de eel individu nommeJ | ^^ ^^ remplissanl ies memes fonelions. Enfin
le fragment 1 3 des Annales des pr<itres d'Anson doil ^Ire corrig(5 : ^^^^:^i^f |^^*j '¥'!!E)"
^^"^ ignorons encore la longueur du regne
de Horsi(5si . mais nous en connaissons pcul-<?tre le lerme, puisque I'inscrip-
tion n° i3 du quai de Karnak nous apprend qu'en Ian 98 de son regne,
Osorkon Ilassociailasacouronneson fils, unTakelolis, (i
^^^ ]j,donl
le premier cartouche est efface. Geci nous reporte environ a 885 av. J.-G.
G. Leghain.
XI. NEGADEH.
Al the tomb of Mena, Mr. Garstang made a small excavation, and found
the missing fragment of the small ivory tablet which is supposed to com-memorate the funeral of the king. This fragment is now in the Gairo
Museum, where it fits exactly the fragments wiiich had been foinid some
years before, by M. de Morgan.
«
XII. GOBBET-EL-nOVVA (ASWAN).
At the beginning of November, tiie following tombs were freed of sand and
repairs done to them: I'Mekbu; 2°Sabni; 3° Hiq-ab-si-renpitu; /j° Akhou;
5" Si-renpitou, son of Sil-teni; 6° Kha-kim-ahu.
1 . The tomb of Mi'Icliu. — The front court was entirely freed of the
drifted sand, exposing the sides of the doorway of the court, at the top of
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— 127 — [16]
the staircase from the river below. These door-jambs, apparently hitherto
unpublished, have the following inscription upon the south side : («—
^ I ]\* \ • Below, on the right-hand side , is the figure of Mekhu , with
a figure in front burning incense to him, and between them is a small
vertical inscription reading : (—^) P| (jl | ^'IT- North side : (—^) j^
v^^y-iiPTr;!"J>*^«>ti.1lPTJ-- Below this
inscription there is the same scene as on the south side with : (*—•) (jl • ^ |
between the two figures. On either side of the doorway of the tomb is an
uninscribed obelisk shaped tablet, with a small table of offerings in front,
and on the rock faces of the court are three roughly cut ka doors, each
having a small table of offerings below them.
2. The tomb ofSabni.— The court and staircase descending to the river
were entirely cleared of the drifted sand, and at the north end a staircase
built of stone masonry, so as to give access to the other, tombs. The court
of this tomb has, as in the case of the other, similar tablets and ka doors
with tablet of offerings, making seven in all; also there are several large
mummy pits. The staircase has in the centre a sarcophagus slide with steps
descending on either side, and at the top are four late mummy pits on each
side.
The divisional wall between the two courts of Mekhu and Sabni is des-
troyed, thus making the two now appear to be one.
3. The tomb of Hiij-ab. — The front of this tomb has been cleared of
sand and in the interior the mummy shaft filled up.
4. The tomb of Si-renpitu.— The front court and first columned chamber
have been completely cleared of sand, and a very fine rectangular table of
offerings, cut out of rose granite, was found in the right-hand far corner of
the columned chamber (fig. 3-/i). Itmesuresom. 54 cent, high, i m. o5 cent,
long. m. 78 cent, broad. On the front is a projection with gutter for
pouring libations, and only the top surface is sculptured. The representation
and inscriptions depicted upon it are (in heavy relief) a rush mat upon
which rests, in the centre, a loaf of bread like the sign _a_, on either side
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[17]— 128 —
a tall libation vase \ and a spherical loaf. Outside of tliese ofTerinjjs are two
parallel lines running ail round, enclosinjj the following incised inscription :
The technique is exceedingly good.
5. The tomb of Akiiou.— This tomb was not so choked up with sand as
the others and only required the first chamber and facade cleaning.
6. The tomb of Si-renpitu , son of Sit-teni. — Tliis was thoroughly cleared
out and the front entrance of the court excavated.
Fi|;. 3-/,.
7. The tomb of Kha-kem-ahu.— To this, a dry stone masonry wall all
round the top and sides was built to keep back the drifting sand, and an
iron gate put on the door.
These works were completed in the first week of December 1 goS.
XIII. — Lady William Cecil made excavations in this site, but was not
very fortunate. Details of the work will be found in Lady William Cecil's
report, which is to appear in a next number of the Annales.
XIV. — Excavations were made M. Clt'dat at Deir Anba Sama'lin. He
discovered some 34 Coptic stela, which are now in the Museum.
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— 129 — [18]
XV. The small Plolemaic temple. — The small Isis temple , discovered by
Marielte-Pasha some forty years ago , behind the town of Aswan has been
completely excavated by the Service this season ,
and an inclosure wall is
now in process of building.
XVI.— A find ofAramaic papyri was made by some natives at Elephantine.
The most part of it was obtained by Lady William Cecil , who exchanged her
share for a statue out of the Karnak hiding-place, and Mr. Robert Mond who
gave his over to the Service. These documents are now in the Museum, and
they are in course of publication on behalf Mr. Robert Mond.
(To be continued.)
H. ClKTEB.
Annalei, igoS.
I
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NOTES D'INSPECTION
PAR
M. GEORGES LEGRMN.
XVIII.
LE ROI (Y3^j| OUGA-F.
Le ddblaiement entrepris en 1897 a Karnak entre lesancluaire
de granit
et le «Promenoir« de Thoutmosis III amena, outre la decouverte des
fragments des Annales des Pretres d'Amon que j'ai publi(5s depuis
longtemps (Recueilde travaux, t. XXII) , colle de tres nombreux frag- ^kk^
ments provenant de statues presque r^uites en mielles. Parmi ces ^^^^
debris,je rencontrai un angle droit de si^ge cubique provenant d'une *^—~-
statue assise qui devait ^Ire de grandeur naturelle. li portait la men- \lion ci-contre : s
J'avoue ne pas connailre ce roi Ouga-f. Les martelages qui sont v -^
visibles au-dessous du cartouche doivent 4lre de i'(5poque atonienne
et indiquent, par consequent, que ie r^gne de ce roi est ant^rieur a
la revolution d'Am^nothes IV et tr^s vraisemblablement a la XVIII" dynastie.
Le style deshi^roglyphes ne parait pas, cependant, ^tre fortancien. Peut-etre
ce fragment apparlenait-il a une statue de roi recevant un culte a Karnak.
Nous ne pouvons que le citer mais pas encore le classer.
Le nom Ouga-f est compost sur le mot ^v^^'^v^s^ M rTi'A^nc
de navire, carenew. II y avait une f^te de I'Ouga"
^^ \ , ^
"—-
Ce fragment porte au Mus^e du Gaire le n° SSyio.
XIX.
LE TEMPLE D'OSIRIS PAMERES flK^-
En Janvier 190/1, le nomm4 Ahmed Ali, fils de Ali Mourad, qui fut
longtemps agent consulaire d'Am(5rique a Louqsor, me proposa de visiter
la boutique oii sont envenle les antiquit^sdont il est marchand. J'y reconnus
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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— 131 — [2]
un fragment de groupe en granit noir qui fut vol^ a Karnak en iSgB,
iors de noire tentative de fouille dans le lac Sacr^, et plusieurs objets qui
t»5moignent de I'activit^ de ce commergant.
II me montra, conchies a terre, les pierres qui composaient la majeure
partie de ia porte d'une chapeiie d'Osiris pa-meres. II convint que quelques
fragments lui manquaient, pr^tendit meme que je devais les avoir dans
notre magasin de Karnaketmeproposa, tout simplement, deles lui vendre,
a moins que le Mus^e ne pr^f^rat luiacheter a bon prix ceux qu'il poss^dait
depuis quelques mois auparavant. Je copiai rapidement les inscriptions de
ce monument, prt^textant que ceci m'etait utile pour verifier ses dires, et
c'est cette copie que je transcris ici. Je n'ai point trouv^ dans noire magasin
les pierres qui manquent, et je n'ai pas d^couvert a Karnak I'emplacement
de ce temple. Je crois qu'il devait s'^lever dans la Nagga el-Baharieh, au
nord du temple d'Amon, a I'ouesl de celui de Montou, dans cette region oii
la prise du sebakh a ^te faite ces dernieres annees. Les pierres sont de petilea
dimensions et il ^tait facile de les emporler a dos de chameau.
Fronton de la porte : Le centre du fronton de la porte est occup^ par
les deux cartouches :
il
A gauche Psamm^tique III ( * ^^ (® ? Jl,
n ^^Z:^!
est devant Amon et Tafnouit. A droite la "]^ (^'~^o |
+ * (TySJ >*fl (§T5( ^S't« l<^s sistres
devant Amon et Khonsou. Elle est suivie du^7^
^'~~*
MoNTANT GAUCHE : Psammetique est devant Amon. Un texle de deux lignes
verticales est grav^ sur le monlant int^rieur :— i^ j
' '—*\^\^ JI\
A—* m I /~—\ T A—4 ^
MontANT droit : Une reine (probablement Onkhnasnofiribrf : les car-
touches manquent) est devant Amon. La partie sup^rieure de ce monlant
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[3]— 132 —
fait d^faut : il ne resle que ces deux fragments de ligne :
] ^^^ f'"^ II.
Ce monument est contemporain du petit temple situ^ au nord de la salle
hyposlyle de Karnak, marqu^ J sur le plan de Mariette et public en parlie
dans le Karnak de cet auteur, p. 76 et pi. LVI. Dans un recent article'"^',
M. Maspero s'exprime ainsi : «Nous retrouvons Ankhnasnofiribri encore
vivante sous Psamm(5tique III,plus de soixante-dix ans apres qu'elle arriva
a Thebes en I'an I de Psammc^tique 11. En prenant les princesses fort jeunes
on pouvait les dresser plus ais^ment a leur role, et on avait la probability
d'^viter des cbangements trop frequents «.
Un autre personnage, aussi, exerca longtemps son pouvoiraupr^sd'Ankh-
nasnofiribri : c'est Sheshonq, son ^^- La stele de la cachette de Karnak
nous le montre accompagnant Ankhnasnofiribri des son ^l^valion au rang
d'(5pouse divine. Le temple J et celui d' Osiris pameres nous le montrent dans
les memes fonctions pres de soixanle ans plus tard. En admettant qu'il n'ait
ddbut^ qu'a I'av^nement de la princesse, en I'an IV d'Apries
—ce qui est a
verifier — il n'en (5tait pas moins, lui aussi, fort jeune alors, bien jeune
pour n'^tre qu'un conseiller, un w^kil royal, suffisamment pour ^tre une
sorte de mari morganatique , comme I'a d(5ja pense M. Maspero. Peut-^tre,
en fin de compte, n'^tait-il qu'un eunuque attache a la personne de la
'"' Depuis que cette note a 4l6 dcrite
nous avons Irouv^ dans les maisons ruindes
au nord de 1'enceinte d'Anion , une cuve en
granit noir rectangulaire pr&entant le
profil ci-dessous :
e
e
o,.7
En A est grav^ ie texte suivant :
(•—)
Je ne crois pas que ce|
* ^'~' • 1
soil ie m^me que celui du temple d'Osiris
Pameres. Je le cite pour la raretd du nom.
''' Deux monuments de la princesse
Ankhnasnofiribri dans ies Annates du Ser-
vice des Antiquiles, t. V, p. 84, 92.
o,«3
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133 — ['»]
princesse. On sait que cet ^tat physique n'emp^che pas toujours d'arriver
aux plus hautes fonctions.
XX.
SUR LE ROI (Qt®j_\
Un fragment de stele trouv^ dans la cachette de Karnak (n° 3 97) vient
nous fournir un fragment du protocole du roi Khoutoouiri :
mmWM. .SV^ wmWM-^^ •^^ —1 .™ rtiin WM. ^ ^ \ ^
Le texte, assez lacuneux et incomplet, enum^re des offrandes.
XXI.
LE PREMIER PROPHETE D'AMON --t^ |" tj NSIAMON.
Le 9 1 Janvier 1 goi , nos ouvriers sortaient de la cachette de Karnak una
statue qu'ils baptis^rent incontinent du nom de ^^1, Abou gird «le pere
au singe « . G'^tait celle d'un homme accroupi , les jambes crois^es en tailleur,
ecrivant sur un papyrus d^roule sur ses genoux. Un petit cynoc^phale,
perch^ sur les i^paules de ce personnage , ^tendait ses pattes sur la perruque.
La statue en granit gris est haute de m. 80 cent.'''. Dix lignes de
texte, gravies verticalement sur le papyrus, nous apprend qu'elle represente
ie premier prophete d'Amon Ramscs-nakbtou, fds de Miribastit, qui pontifia
sous la XX° dynastie.
Une ligne horizontale, grav^e a I'avant du socle, nous fait connaUre un
de ses fils qui , lui aussi , fut premier prophete d'Amon , ce que nous ignorions
encore. C'est la dedicace de la statue :^p ^^ H I ^ !S 4^ mTI
'—' T^
I
™_!£. \ ^ Faite par son fds pour perp^tuer son nom, le premier prophete
d'Amon-Rfl, roi des dieux, Nsiamon, juste de voixn.
''
' Celte statue sera publiee entiirement
dans le Catalogue general des antiquites
egifptiemies du Musee du Caire, en mdme
temps que toutes celles trouve'es dans la
cachette de Karnak. Notre maauscrit est
prdt pour rimpression.
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[5]— 134 —
Nous savions jusqu'a pr(5sent que c'(5tait le grand-pr^tre Am^noth^s qui
avail succedtJ h son p»Ve Ramses-nakhlou. Le ponlificat d'Aint^nothes ayant
dur(5 tres longlemps, je crois qu'il faut reconnaitre dans Nsiamon un frere
ain^ d'Amenothes qui le pr(5ceda au grand pontifical d'Amon. L'ordre do
succession dans ccs fonclions seraitdonc : i° Ramses-nakhlou, a° Nsiamon,
3° Am^nolUs.
M. Wreszinski, dans die Hohenpriester des Amon, page ig, § i3, cile
un premier proph^le d'Amon "^ _J_|" auquei il assigne I'^poque de
Ramses III (^Amherst Papyri, tab. 7). Je n'ai pas eel ouvrage ici el ne puis
verifier si M. Wreszinski a raison el si nous n'avons pas affaire a un meme
personnage.
XXII.
LE ROI SOLTEKH-KA-Ri OU SIT-KA-RI (©USI-
Le dessin ci-dessous represente, en A, en grandeur nalurelle, une perle
oblongue en pale bleue d'outremer, haute deom. 082 mill, eld'undiametre
de m. 1 5 miil. que j'ai achetee recemmenl a Louqsor. En B j'ai reproduil
le plus fidelemenl possible les qualre motifs qui couvrent les cot^s de cetle
perle.
Le croquis A monlre la perle dans une situation inverse a celle de B
je I'ai fail ainsi pour micux pr(5senter le cartouche qui fail I'inl^r^l principal
de ce petit monument. En B il est, en effel, renvers^.
Les motifs qui ornent les cot^s sont divers.
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— 135 — [6]
1° A droilc (croquis B) c'est un poisson a larges ^cailles, a museau
allonge. La Louche est indiquee comme assez grandeet nous ^loigne de
penser a y reconnaitre un oxyrrhyiique;
2° A gauche est prestement gravee une d^esse debout, tourn^e vers la
droite, tenant une guirlandc. EUe porte la coiffure "^^ surmont^e d'un
disque N$^ pos4 sur une double paire de cornes;
3° Le troisi^me panneau porte un texte vertical qui est grav^ a
I'inverse, lete-beche avec la deesse et le texte du panneau suivanl
on y lit tres bien : ^ (®U iki A "? " Lefls du Soleil Ka-sit-ri ou ®
Sit-ka-ri ou Soutekh-ka-ri donnant la vie «. Le dessin montre la forme
donn^e par le graveur a I'animal typhonien. La queue bifide | est tr^s
nelte, et le museau paraitallong(5; mais les oreilles caract^ristiques
sont nuUes. Pour un peu, on penserait plutot a I'animal fabuleux,
-^^ n saga '•' mais je crois qu'il s'agit bien ici du signe j^ et
non d'un autre;
4° Le quatrieme panneau est d'une lecture plus difficile. Le texte pre-
cedent appellerait ici, soit le nom de j *> , roi de la Haute et Basse-Egypte
soil celui de ^^, chef des pays, soit un nom d'Horus.
C'est ce que nous croyons y reconnaitre. La figure 3 donne notre lecture.
K o J'indique par^ un signe un peu incertain mais qui parait etre
-^. un oiseau plutot qu'un quadrupede , taureau ou autre. Le cercle qui
^M est place derriere lui indique que nous avons affaire soit a un '^
^o n khou soit au titre 1^, quoique, pour ce dernier, la forme ^S differe quelque peu de celle du troisieme panneau. Le groupe au-
dessous Xj;~j
f] est peut-etre fautif et doit etre lu xpj^—j, variante de Pf-^j
P"^ ZIl^ '"''
P ir:;^^ '^''
P ^^*J **-''*'
'^ f^i""^ tomber, renverser, d(5truire
combattre, faire une breche, dissentiment^?. Peut-^tre aussi,le mot x»^(|
est-il une variante des formes /~-j^ , *^ j^ , x »1|^ jy v-i « disputer.
'"' Le taga est repr^seat^ dans Maspero,
Histoire ancienne des peupks de I'Orient
classique,t. I, p. 85.
<"' Brugsch, Worterbuch, p. 1296.
''' PiERBET, Vocabulatre, p. 533.
'*' Brugsch, Worterbuch, p. i34o.
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[7]— 136 —
quereller, faire la guerre a, dispute, opposition "N. Le f] serait alors un
dt5terminalif. La figureli
indique la lecture que je propose; j'avoue que la
presence du groupe ^ dans un nom d'Horus est singuli^re.
jf Jusqu'a present on n'a constat^ son introduction que dans quelques
©-«
P:
cartouches comme + ^ [1^ 2 ! 1^l ^^ (^ J|^ mais
p
encore dans un nom d'Horus. Je ne propose ma lecture, je le
r(5pete, qu'avec hesitation entre ^et^- Peut-etre d'autres
trouveront-ils micux.
J'ai d^critminutieusement ce petit monument parce qu'ilmcpa-
raitcurieux. II nous fournitun cartouche royal fo {J'^ Ka-Sit-ri, Sit-Ka-rt
ou Soulekh-Ka-ri que je ne trouve ni dans les Histoircs d'Efrijple ni dans le
Livre des rois ou ailleurs '"^l L'introduction du nom de Set ou Soutekh ^dans le cartouche semble indiquer que nous avons affaire a un roi Pasteur
et le nom d'Horus nous montre ses pretentions balailleuses et conqudrantes.
Les mots j~^ v-i oupj~^ x font penser a t^ ^—
' et
P>^v_j si frequents
dans les cartouches de cette (5poque : (o *^ />-^ 1 qui est le nom d'Apopi et
(® ^j^*""*] ^"' '^^^ ^^^"i ^^^ adversaires th^bains des Pasteurs. Ces mots
assonnent entre eux. Manethon et les auteurs anciens nous fournissent
quelques nomsdes nombreux rois Pasleursdes XV', XVI" et XVII' dynasties
tanites, Salatis, Bnon, Apakhnan-Araknas, Apophis, Staan-Jannas-Annas,
Asses-Asseth. II me semble incertain d'idenlifier notrc nouvcau cartouche
avec cos noms; le second cartouche le permcttrait peut-etre, mais ii nous
manque encore.
J'ai achel4 le monument qui fait I'objet de cette note a Louqsor. Je n'ai
pu en savoir le lieu d'origine exact; je crois, cependant, qu'il ne provient ni
de la Basse-Egypte ni du Caire, mais, plutot, du c6t(5 de Geb(il(5in d'ou nous
proviennent, d^ja, plusieurs monuments interessants de cette (5poque. Cette
indication nous permcttrait de classer, jusqu'a plus ample informt5, le roi
Soutekh-ka-ri ou Sit-ka-ri dans la XIV' dynastie tanite.
<•' Brugscii, Worl., p. iio5. (P. S. B. A. , 1899); J.Ward, The sacred
'*' PiKRRKT, Voeahulairc; Petrie, His- beetle, etc.
lorical Scarabs; Friser, Notes on Scarabs
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137 — [8]
XXIII.
UN SCARAB^E A DOUBLE NOM ROYAL.
Mr. G. Willougby Fraser a bien voulu m'autoriser a reproduire ci-contre
(A), un scarab^e qu'il a pubiie dans les Proceedings of the Society of Biblical
Archaeology (mai 1899, p. i53 el pi. II, n° 25). Mr. W. Budge a fait
connaitre un monument semblable (B) appartenant a Lady Meux"*. Tous
o
deux altribuent ces scarab^es a un roi f© ^*j Aoulouabri, mais different
d'opinion dans I'explication des signes lal^raux. Mr. Fraser ecrit : rtThe
scarab seems to name two pyramids, Men-nefer and Men-ankhn, et
Mr. W. Budge : crTlie stable one, the giver of life, the stable one, the giver
of happiness n. Ainsi deux groupes de signes couvrent ces scarabees, I'un
d'explication variable, I'autre dans lequel on reconnait un nom royal.
Une personne du Caire possede un scarabee analogue qu'elle garde avec
un soin jaloux; toutefois j'ai pu le copier exaclement. II est en faience,
d^compos6, a glacure bleue, long de cm. 018 mill., presentant tous les
caracteres ordinaires de ces monuments dates du Moyen empire. La figure G
reproduit le texte qui est grave sur le plat inft^rieur. Nous y retrouvons
non seulement le cartouche (0^ ! et les signes mii et | des scarabt^es
pr(5c(5dents , mais encore un nouveau groupc qui ne figurait pas sur les
autres. Gelui-ci compose le cartouche (Q*[JUtJ ' ^® ® ^'^"'' conmaun
''' W. Bl'dge, Catalogue of the Lady Meux collection, London, 1896, p. 196, n* 876
et A history of Egypt, t. Ill, p. 77.
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[9]— 138 —
aux deux noms royaux. Cette communaut(5 du signe o aurait pu nous faire
penser a une de ces r^^dilions qua signalees Mr. F. Pelrie"', inais le type
du scaraWe, son (5tat de di5composition ou d'usure lypique, sa couleur
spdciale nous dcarlent de cette id^e et nous portent a dater cc monument du
Moyen empire'"-'. G'est un document nouveau pour IMtude des rois ayant
port6 le nom d'Aoutouabri.
XXIV.
SUR LA PRINCESSE MIRIT TAFNOUIT.
J'al publi<5 dans ies Anmlcs, tome V, p. 1 3 1 , un fragment de monument
apparlenant a la princesse Mirit-Tafnouit. Je crois reconnailre le nom de
cette personne dans le monument du British Museum ddcrit de la facon
suivanle dans A Guide to the third andfourth Egyptian Rooms (ed. de 190/1),
page 970 : ctN° 67. Bronze pivot case from a large door, inscribed with the
names of the queen Tefnut, the high-priestess of Amen, Shep-en-Apl, a
royal princess, and the high-priestess Ameiiarlds n
Ceci nous permellrait de classer cette princesse plus exaclement que je
ne I'avais pu faire en 1908, quand j'achelai le fragment public.
XXV.
LE CARTOUCHE (— f|lP|^IIj|AHMOSNOFIRTITL
J'ai achet6 chez un marchand de Louqsor, moyennant trois piastres, un
fragment de faience porlant Ies lextes reproduits ci-dessous. Le plan en est
donn(5 plus has en noir. La terre est Ir^s fine, bise, bien cuite. EUe est
revalue d'une couche blanche plus fine encore , epaisse d'un demi-millimelre.
Les faces ext(5rieures sont couverlesd'un (5mail d'un bleu admirable semblable
a celui des cristaux de sulfate de cuivre. Les raies et signes hidroglyphiques
<') F. Petrie, Historical scarabs, p. 9. — ''' F. Petrie, Historical scarabs, p. 7.
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— 139 [10]
sont d'un noir violace : I'arlisan s'est servi, pour les tracer, d'un mauvais
pinceau,engorge, parfois faisant des pates, parfois aussi seche rapidement,
faute de li({uide ou parce que le pinceau etail trop court el ne laissant que
des traces un peu claires. Ce fragment faisait parlie d'un | ou de tout autre
signe hieroglyphi([ue ou
amuletteatige. li est plus
large du haut que du has.
Les cartouches sont
mal faits. Celui de A n'est
pas r^gulier a sa parlie
sup^rieure. Celui de B
n'est pas normalement
lermini^en has. Leslignes
nesont pas paralleles, les
signes, assez mal dispo-
ses, sont parfois melanges
de hieratique. Touscescaracleresrappellent assez bien les beaux monuments
de la XI° dynastie trouves cette ann^e a Deir el Bahari par MM. Naville,
Hall et Ayrton.
Le marchand m'a bien dit aussi que notre fragment y avail et(5 vole , mais
on sait par experience combien ces assertions sont sujettes a caution.
M. Ayrton, de plus, auquel je I'ai montr6, ne le reconnait pas comme
venant de cetle localilt^. Aussi je ne puis croire qu'une chose : c'est que
ce monument est ihebain et provient de la rive ouest. 11 est probablement
du -Moyen empire.
XXVI.
UN SIGNE NOUVEAU POUR |i.
Lastatuette n° i a 2
do Karnakappartient a
un nomm^ ^^<^
^fds de ^ et ellc pent ^Ire dat^e avec assez de precision du regne de
Sheshenq 111.
On releve dans les textes qui la couvrent presque enti^rement I'emploi
d'un signe ^j^ que je crois inconnu et qui parait appartenir a I'^criture
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[U] — 140 —
secrete. Ce signe semble repr^senter deux ^toffes frang»5es , roul^es , relenues
par un lien. H figure dans trois groupes :
Les slatuetles n"' 902 et 81, qui appartiennent a ia meme ^poque et au
p^re de Neseramon, fournissent des doubles des litres port^s par ce per-
sonnage , et , entre autres , des groupes A , B , C , et les transcrivent :
D'oii nous d^duisons I't^cjuivalence de^^fi
avec ^.
Karnak, is mai 1906.
G. Legrain.
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RAPPORT
SUR LES FOUILLES EX^CUT^ES A TEHN^H
EN 1903-1904
PAR
MM. G. LEFEBVRE ET L. BARRY
HEMBRES DES EGOLES FBANCAISES D'ATHENES ET DU CAIRE.
Monsieur le Directeur g^n^ral,
Nous avons I'honneur de vous adresser, conform^ment a rengagement
que nous avons pris en recevant noire autorisation de fouilles , un rapport
sommaire sur les travaux que nous avons executes a Tehn(5h el-Gabel,pendant
i'hiver dernier, au nom et aux frais de I'Ecole francaise d'Athenes et de
i'lnslitut francais d'arch^ologie orientale du Caire.
La campagne commenc^e le 1 6 d(5cembre i 9 o 3 a pris fin le 2 3 mars 1 9 4
En mars-avril igoS, M. P. Jouguet et I'un de nous avaient d^ja, sur vos
conseils, entrepris I'exploration de ce site antique : ce sont ces fouilles que
nous avons continu^es. Mais, comme les nt^cropoles romaines et chr^tiennes
avaient it6 I'objet presque exclusif des recherches de nos pr^dt5cesseurs '",
nous avons, nous, fait porter notre principal effort sur les mines m^mes de
la ville , nous attaquant a la partie occidentale du kom appel^ par les indi-
genes du nom banal de Kom el-Ahmar; en effet, tandis que tout le reste de
la butte est convert a profusion de debris de verres, de poteries ou de
briques cuites, le versant occidental, plus noir et plus riche en afsh, nous
semblait presenter un terrain beaucoup plus favorable a la conservation du
papyrus.
Voici quels furent les r^sultats de cette exploration: les couches sup^
rieures du kdm 4taient form^es des d^blais de maisons byzantines , auxquelles
'' Annates du Seroice, IV, 1908, p. 937, et B. C.H., XXVII, igoS, p. 34i.
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[2]— 142 —
les monnaies , trk nombreuses,qui y furent trouv(5es
,permettenl d'atlribuer,
comme date, le iv° et le v' siecle de noire ere. Dans ces decombres, nous
recueiilimes une assez belle collection de papyrus. Les textes grecs sont
malheureusement la minority ; la majority est form^e de documents r(5diges
en copte sahidique, presentant des traces de particularit^s dialeclales; ce
sont des comptes, des contrats, des lettres, des sermons. Nous avonstrouv(5
aussi des fragments de manuscrits sur parchemin, et un certain nombre
d'oslraka coptes. Cos documents seront publics plus tard par nos soins.
La recherche du papyrus nous amena a d^blayer completement les
maisons byzantines-Or, a mesure que nous descendions, apparaissaient des
Wts de colonnes sans chapiteaux, conlre lesquels s'appuyaient pn^cisement
les murs en brique crue de ces maisons. En meme temps, sur une autre
parlie du cbantier, on decouvrait une base portantune inscription grecque;
I'an dernier dtija,presque sur le meme point , une base semblable avail ete
mise a jour par M. Jouguel; elle nous avail ^t^ une indication tr^s pri^cieuse.
Nous etions (5videmment sur les ruines d'un temple que nous entreprimes
de d^gager. L'operation fut extremement longue; ii fallut en efTet remuer
el rejeler des deblais couvrant une superficie de 700 metres carr(5s environ,
sur une profondeur de 5 a 6 metres.
Le plan (fig. 1) qui accompagne ces notes et que nous devons a I'ama-
bilit^ de M. Paul Bourdenne, vous fait voir, Monsieur le Direcleur g(5neral,
la disposition de ce temple.
Ce n'est pas un lemple-caverne proprement dit, comme le temple d'Abou
Simbel,par exemple , mais plutot un hhiisphs , comme celui de Gerf Housein
en Basse-Nubie. Si en effet les chambres et le sanctuaire sont creus(5s dans
la montagne, la cour et la salle hyposlyle formenl un avant-corps en plein
air (pi. I-H). Le lerme de voie sacr^e serail peut-i^lre plus exact que celui
de cour. G'eslune penle assez raide, orient(5e du nord au sud, interrompue
en son milieu par une lerrasse longue de 1 1 metres, qui sMtend en largeur
k droite et k gauche de la rampe. Gelle-ci,qui mesure 9 5 metres sur 7 metres
^tait bord^e de bases surmont^es de statues; il ne reste plus que la partie
inf(5rieure d'une statue d'Amon ou de Souchos; une tele masculineet
unet^te feminine, d'un travail mediocre, taill^es en haul-relief dans un bloc
de pierre; douze bases absolument intacles et les fragments de cpichjues
autres. Des colonnes ioniques elaient disposees a I'extr^mite de la premiere
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163 [3]
I
Si! ' !':i.i'.i'.i'. V
TEMPLE OE TEHNEH
to
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[4]— 144 —
parlie de la rampe ; les fAts brlst^s de deux d'entre elles sont encore en place
leur hauteur actuelle est de i m. /t6 cent.; ieur diani^trede o m. A'y cent.
Deux chapileaux trouv^s dans les decombres s'adaptent parfaitemenl a ces
colonnes.
La salle hypostyle est b^tie au pied de la colline; longue de ao metres,
elle mesure a peine 1 1 m. 5o cent, en profondeur. line haute porte subsisle
encore a Test; il y en avait sans doute une autre a I'ouest, donnant acces
vraisemblablement a un escalier qui menait au has de i'acropole. La porte
principale est au nord, a I'extr^mitc^ de la voie sacr^e. Une quatrieme porte
au sud marque I'entree du sphs;celui-ci
(qui est prohahlement un ancien
tombeau) s't^tend sur une profondeur de 28 miMres; il est divis(5 en qualre
chambres de dimensions diflft'rentes , dont la derni^re — le sanctuaire
proprement dit— renferme un petit autel; dans la premiere, au fond d'un
puits tres r^gulierement creuse au milieu de la piece, a ete trouvee une
statue en granit noir de la d^esse Sekhet '".
La salle hypostyle ^tait entour^e de murs ^pais, en partie intacts au nord
el a Test, couverts de figures, de decorations (5gypliennes et de textes hit5ro-
glyphiques. Les nombreux cartouches de I'empereur Neron , (|ue Ton y trouve
nous font penser que le temple fut construit sous son regne. Toutefois
quelques mat^riaux isoles portant le cartouche de Ramses II indiquent que
Ton s'est servi des ruines d'un Edifice ant^rieur. Le linteau de la porte,
face est, ^tait form^ de deux blocs rectangulaires, accoli^s dans le sens de
leur longueur. L'inscription suivante, en tr^s larges caract^res, en occupe
tout le plan sup^rieur :
4>
Dans le mur est, deux pierres, qui ont ^t^ bris^es pour servir a la
construction, portent les fragments de cartouches :
(') EUea ^t^ transport^ au Mus^ du Caire.
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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— U5 — [5]
Les monlants et ie couronnement de la grande porte qui donne acc^s a la
partle souterraine du temple ont ^te tallies sur le rocher. Les montanls
dtaient dt5cor(5s de bas-reliefs. II n'en reste qu'une scene d'offrande , vers le
milieu du montant ouest. Le roi, debout, fait bruler des grains d'encens,
devant le dieu, dont on n'aper^oit que I'avant-bras et la main, tenant le
sceptre.
La porte principale de la salle hypostyle, face nord, estaussi d^cor^e de
scenes d'offrandes. lei, les figures ne se delachent point en bas-relief; le
contour en a (5te grave dans la pierre. Chacun des montants est divis^ en
deux registres. Dans le registre inferieur du montant est, le Nil du nord,
coifTe de la fleur du papyrus "^ est agenouille devant une table charg^e
d'offrandes; on distingue des fruits et le vase a libation j|. Deux bandes
verlicales d'hieroglyphes,ecrites de droite a gauche, encadrent la sc^ne. On
lit a droite :
)iyy^^—,r :iw^t>y\
1^ III \^ " ^=. " > »-—\ 1'>^
lit
A gauche :
Au-dessus des offrandes, et dans deux bandes verticales accol^es, on
Au registre sup(5rieur le roi est debout dans I'attitude de I'invocation. II
porte le casque <(, le large collier, et le pagne a queue de chacal. La main
droite, lev(5e a hauteur des ^paules, tient un vase d'offrande. II serre dans
sa main gauche, le fouet et le sceptre. Derriere le dos du roi, on lit :
\
Et devant le roi :
XntwXn, igo5.
WAW^Vf'^-
\^z-V>-m-\\f:i-
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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[6] — 146 —
line bande verlicale d'hidroglyphes limite la sc^ne k gauche. Le sommet
manque :
Dans le registre inf^rieur du montant ouest, le Nil du sud, coiff(5 d'un
bouquet de lotus est encore agenouiU^ devant une table chargee d'offrandes
varices. Les hi^roglyphes sont tres mutil^s. On distingue h droite :
^(r:z<i»>'''MP^jiri(-Tpr^^!u: -
Au-dessus des offrandes :
I O'
mw^^^'^^.U)'^
Dans le registre sup^rieur, autour du roi qui parait avoir la m^me attitude
que sur le montant est, on ne distingue que les quelques signes suivants :
1 _F f "J
et le cartouche : [\^ > 1 M P
Le linteau de la porte manque, mais deux ^normes blocs rectangulaires
gisant sur le sol, I'un devant le mur d'enceinte, I'autre dans la salle m<5me,
au pied d'une colonne, ont bien les dimensions qui conviendraient a ce
linteau. Tous les deux portent sur une de leurs faces une scene religieuse.
Ilsdevaient ^tre comme pour le linteau de la porte est, accol(5sdans le sens
de leur longueur, en sorte que I'une des scenes apparaissait a I'extc^rieur du
temple , et I'autre pouvait se voir a I'ext^rieur de la salle.
Pour d^corer la pierre on a, semble-t-il, procM(5 de la mani^re suivante :
on a d'abord poli la surface a orner, puis on a grav(5 et models les contours
et les reliefs principaux. On a etendu alors sur cette (5bauche, une couchc
tr^s mince de stuc, formant glacure. EnHn, on a repass^ en couleur les
contours qui se dessinaient en creux, on a peint les chairs, les costumes; on
a dessin^ et peint tous les d(5tails qui n'avaient pas ^t^ grav(5s provisoirement,
les yeux , les ornements , les hi^roglyphes.
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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147 — [7]
Le bloc ext^rieur est le plus mutlle. Deux divinit^s resolvent I'hommage
de deux personnages debout devant elles. La premiere a gauche est un
crocodile a t^te d'^pervier ^tendu sur un autel; il porte le diademe J[\
au-dessus de son dos s'enroule I'uraius. Devant lui deux bandes d'hi(5ro-
glyphes : il reste de la premiere : ^^ »-• . La deuxi^me est compl^te-
ment d(5lruite. L'autre dieu a la t^te d'un crocodile sur un corps humain.
II est assis sur le siege rf , tient de la main gauche le sceptre \ et de la droite
la croix ans^e. C'est la representation ordinaire de Scbek. Devant lui trois
bandes d'hi^roglyphes :
Le premier personnage devant Sebek lui offre de chaque main une longue
tige recourb(5e. Le suivant tend de la main droite une gerbe fleurie (lotus et
papyrus?). Tous deux portent le diademe jj^. Entre leurs t^tes les car-
touches accol(5s^\^\^
Derri^re le second personnage trois bandes d'hic^roglyphes :
fmSH I I \\ \ \m.
Le bloc qui est tombe a lint^rieur du temple est en meilleur <5tat. Le
dieu Thot a tete d'ibis surmonte du diademe j[f est assis face a droite sur
le siege rf. Derriere lui, une deesse egalement assise sur le siege 4. Devant
lui, et lui faisant face, le roi est debout, les deux mains levfes dans I'atti-
tude de I'adoration. II porte la coiffure ronde et I'uraeus au front. Au-dessus
du roi les deux cartouches : u»n
^ruy
Devant le roi , verticalement : ^ "^„^
*—
P Devant Thot, verticalement :^~-«-'rT1.
I
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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[8]— 148 —
Derrike le roi :
J(PJ I^ tw «t 2 V^.
Puis deux longues bandes verticales :
Pour terminer la description de I'hypostyle, deux rangs de colonnes,
dont Tun est appuy^ centre le mur septentrional, divisent cette salle en
deux nefs. Les colonnes soutenaienl la toiture ; dans les mines , on voit en-
core quel(|ues blocs lisses, dont les mesures correspondent exactement a
celles des entrecolonnements. Le fAt de la colonne qui a le moins souffert
s'dl^ve ^ 5 m. 6o cent.; la partie du fut qui subsiste se compose de onze
tambours, faits de deux pieces, dont la hauteur varie entre o m. Zi5 cent,
et m. 5o cent. La colonne la plus mutil^e n'a que i m. /ia cent. Chaque
colonne repose sur deux bases, hautes de o m. 3o cent, a o m. 82 cent.,
I'une circulaire, I'autre carr^e; le diam^tre de chacune d'elles est de
1 m. 07 cent., la circonference de 3 m. 45 cent, a 3 m. 46 cent.
Les colonnes de la rangee sud sont couvertes d'inscriptions grecques
peintes en rouge, trfes effacees et d'une lecture peu aisee. Nous en avons
relev^ deux sur la colonne I (la plus orientale), quatre sur la colonne V,
quatre sur la colonne III, une sur la colonne IV. La colonne III, pour
donner un exemple, pr^sente une surface couverte d'inscriptions d'environ
1 m. 5o cent, sur 2 mMresa 9 m. 60 cent.
Nous publierons incessamment, avec le commentaire qu'ils comportent,
les textes ^pigraphiques recueillis dans ce temple. Cependant, pour bien
meltre en lumi^re I'int^r^t de noire decouverte, et puisque aussi bien la
plus grande partie des bases de la voie sacr^e sont aujourd'hui exposees
dans une des salles du Musde du Caire, nous donnons ici en caracteres
cursifs ('', tous les textes gravis sur les murs ou les bases , et a titre d'exemple
une desinscriptions peintes
surles
colonnes de I'hypostyle.
'' Les textes sont en belle capitale d'^poque romaine.
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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— 149 [9]
A. INSCRIPTIONS GRAVEES.
I. De'dICACES FAITKS par DES FONCTIONNAIRES "' DE LA VILLE.
1. — Inv., 5. Base.
elx6v(t
Ttjv S'
aviOr]-
xa At6<rxopos
ivOdSe
tspd^as
A(Ji[jLeovos
(leyaXoio
avv oixet'ot-
Le' yoiax a.'
( L'inscription est m^trique.)
Inv., 6. Base.
AvprfXioi
Mdyvos
rrlv Ayji)-
ptv tspoL^as
tO xaXSiIt
AlXfJLOJVl
ev^apta1t{(jas
avv T17 <TV(i^(ci)
xeii tSS vis
iviOnxev .
'' Nous interpr^tons le verbe rspMeiv
(1, 7 ; 2 , 4) dans le sens tr^s rare dVad-
ministrer, occuper una charge n, et rap-
prochons una inscription de m^me dpoque
rdcemment publide par Frankfurter [Fest-
schrift Hirschfeld, p. 44o ) , oule substantif
ispa^ts est employ^ avec la m^me accep-
tion.
'"' L'iota adscrit du datif est gdnA-a-
lement omis par le lapicide.
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[10] — 150 —
II. Dkdicages faites pah des marins.
3. — Inv. , 3. Base.
dyaOijt Tiix.vt
AflfJiCOVt
^TptXTCOV
Tpiripapyos
Kpsvvi'co
VTtkp ev^aptalf'as
iit'dryaOSt
Ls' (^afievaiO tC,'
4-5-6. — Inv., k. Sur ie fflt de ia base, inscription fcinle.
Aixfiuvt
B-S(S ixeyMeo
ACptf'kioe
hXi^oLvSpos
Tpiv'papxos
Sur la corniche de la meme Lase, deux inscriptions gravies disposees
ainsi :
Et3^(lacune).U(re7r7a(?)
Xo(T7ra{'w(?).t/7r^-a^e))s ar-
p ei))(jxpi<Tlias
avi6r]Kev i-
a' iyaOsii.
Inv., 10. Base.
-a'dyaOsi.
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— 151 —
AtO<7KOVpOVS(TCOTTJpaS
X.aptx\rjs vavap^Qs
C7I6X0V a-s€{eta-1ov) AXe^avSp/vov
C-rckp Tov tixvox)
dvStixsv
[L]tt' fxexetp iff.
III. DiJdicaces faites par des personnages divers.
8. — Inv., 8. Base.
dyaOrii tvy^ijt
3-eoTs tsaTpcoots
tj-nkp aonr]pia.s Tf/j-
[tou kikioM 'k^pia.vo\i\
AvTcovivov a-sSaia-lou
svcrsSovs HavaTpis
ToOrfovs Kixt Uaixouvis
vibs xai ToOHs ToOrjovs
TOV dvSptdvToc 'Sovx^oUA
(leyaXov in'd.ya.6(S\i\
Itous xe' dOiip xB'.
9.
—Inv., 9. Base.
dyaBi] riyr)
Tafxan))s ilptu-
vos xai \lsreyLoij-
vis vsi-jOTspos Ile-
t&(Toiyo\j dvrip
dviOrjxatv
evaeSstas )(jxpiv
iif' dyaOa
i-xy AvTMv/vov
Kaia-apos tov Kvpiov
Travvt a,'.
[U]
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[12] — 152 —
10. — Inv., t9. Base. M^me inscription que la pr^c^dente.
11. — Inv., 7. Base.
[AfXfi](i)»'« KO.) 2ouj^(u«
[xai jq7s\ avvvdots Bsols fisylcrlon
u.v'tySaipos b xeii Afifivvios HpaxXe/-
[Svi\ tlpoixke/Sov '2,rj)iTix.6cr(iioi 6 xa) Zitjvt-^
[ . . . ] S60 dvSpioLVTas dv^Orjxsv Sta
[. . .] Ctwos v'lov in' iyoBcHi Sia tSiv oltco-
yyovViOV vtt' avrov Afxneoviov xt]) Axt/wvos xai
[. . .JaTOs dnoxonaa-'lfia'a.i Lja' kvprfklov Awwvivov
Ka^a-apos tov Kvp/ov [isX^'P '•
12. — Inv., 1 4. Fragment de base.
m-o7s [/i/e] y/(T (tois)
Kfificovios 6
xaJ Tofi^seiJcr (...?) 11)
[rjoti A7roXXoi)f('o[y]
[AX]e|av^pow a.v{iOi}xzv)
[i; h:' aya]to
[L . . kij\pri\iov kv-
\jo3vlvov rjoy Ku-
y^"" ]•
13. — Inv., 1 5. Fragment de base '^'.
rloLi dviOrixev
in ' dyaOsi
\-S' (XS)(£\p la.
*'' Peul-dtre le lapicide commenrail-il abr^viations (...) de ce texte.
h graver, par m^gardc, Jaformule evaeS- ''' Aujourd'hui au Miisde d'Alexandrie.
e/isX'^P'"- On notera les nombreuses
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— 153 — [13]
1^. — Inv., 17. Fragment de base.
K(i(i<j}vi x[a} '^ov-)(fiji xai Tok cruwdots^A
Bsois (xsy[i'(Tlois 1
Sa Sta <7Ci)\Tripia.sf dvd\-
B-riKO. iTt'i\ya.O&i L ].
15. — Inv., 2. Corniche d'une base.
. . . •orpo
l3ci(TtXtxrj iviOt)-
xev vvkp eiiyapryti- '''
as ;^ap[/]f iir'dyadiSi
16. — Inv., 16. Fragment de base.
ovdXeix. ...
tspoalarrjs . . .
17. — Inv., 1. Sur le jambage gauche de la porte nord.
Uca.) To7s arvvvd]-
ots B-£o7s 7r[p]iST-
os xal (i6vQi ly-
[yoijvos AxcopirSSv
dn'dyaOsi.
18. — Pour memoire, nous signaions la base decouverte en avril igo3.
-/?. C.fl.,XXVlI, i9o3,p. 343.
IV. Ex-VOTO POOR GU^RISON.
19-20-21. — Base.
. ft
a) Afifiuvi
i7r'dy(x6[6ii].
'' Pour e0;^apiff7/a«.
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[14] — 154 —
b) kx^^av]S[p]os b xai
AyaObs Aat(imv B-epa-
aias iitnuyuv 6Xov
(Toiftcnos yaptov ''' avi-
B-tixev iTt'dya6&t.
c) dyaOiji rv^tii
B. INSCRIPTIONS PEINTES SUR LES COLONNES.
22. — Nous donnons a litre d'exemple, I'inscription n° 2 de la colonne II.
\s' '^']xai e' tSiv Kupiwv t^h&v AioxXriTia.vov
xa.) Ma^tfjLiavov a-eSaal&v dvtiX6ev eis to iepbv
^ov^ov Ko.) Afifieovos xoil EpixoS xau Upas xa) tOv
\avv\vawv B-e63v[(ieyMya>v to ^[ayaSjoj' 7($r(f<[oi']
v^ov vScop (7VV Trj xapTr[o(p6\p[(o y]ou'tj fxejo. tsd-
(TYi? yji-pas xcLi iXap{as dit) AtSufiou ispeus
S-pria-xevovTOs \B-prj(Txe6oinos\
fiearop^ 16' dipa. nrpurti fjfii-
pa[s\iTt' dyaOSi (".
Nous indiquerons brievement ies queiques conclusions qui se d^gagent
de la lecture deces textes.
L'opinion g(5n^rale, soutenue par Jomard, Letronne, Wilkinson, est que
Tehn^h correspond a I'ancienne «Acoris, ville du nome Cynopolite, selon
Ptol^m^e '*'. A la v^rit^ [Ptol^m^e] lui donne la meme latitude qu'aCyno-
polis, c'est-a-dire 98° 3o', tandis que Tehn^h est a peine a 28° 12'; mais
on sait qu'en g^n<5ral Ies latitudes de Ptol^m(5e ne peuvent ^tre employees
'''
jfo.plov semble ^tre un dfiraS. II sont r^digdes presque dans Ies in(*mes
signifie trmodeste olTranden. termes. Elles priisentent cependanl qnel-
''' Nou8res(ituonss',ann^e6,puisqu'il ques variantes intdressantes,que nous
y a une dilKrence d'une annde entre Ies rdeverons dans notre publication ddfini-
Augustales de Diocldtien et de Maximien. live de ces texles.
''' Les douze inscriplions des colonnes ''' Ptoi.emee, Geogr., IV, 5, Sg.
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— 155 — [15]
sans correction '"51. — Or, I'inscription n" q nous montre que Tehn^h, a
repoque romaine, tout au moins, s'appelait bien Akorisou Achoris.
II
sembleque les deux ortliographes aient ^te ^galement admlses, puisque Ptol^m^e
(5crit Axoopts (cf. inscr. n° 1 7) et Sozomene, comme le graveur de I'inscrip-
tion n° 2 , A)(^a)pts^'^K Quelle est I'origine de ce mot? S'il y a une relation entre
le nom d'Akoris, fils d'Ergeus, auteur de la dt^dicace a Isis''' et le nom meme
de la ville, nous ne pensons pas cependant que la ville ait tir^ son nom de
celui de cet individu; mais bien plutot (nous en avons d'autres exemples en
Egypte), ce serait le personnage qui aurait ^te nomm^ d'apres la ville'*'.
La question assez ardue demande a etre examinee plus a loisir. La ville,
en toutcas, ne se serait appel(5e Achoris qu'au temps des Ptol^mees et des
empereurs remains. Nous savons, par I'inscription de la c^Iebre stele du
roi Pianchi-Meriamoun '^', qu'au viii" siecle avant notre ere, son nom etait
ta-tehni-ur-na)(^tu rIc front, I'eminence tres fortew, qui fut abr^g^ en
ta-telini, puis tehni^^\ A I'^poque greco - romaine , ce nom, malgr(5 tout,
a du vivre obscurement a cot^ de celui d'Achoris, puis il s'est reveille et a
delinitivementsupplantece dernier sous la domination arabe, l*(]W, Tehnih,
6tant I'exacle transcription du nom ^gyptien pr^cit^.
Le temple d'Achoris etait un lieu de pelerinage assez fr^quent(5 au ii'si^cle
de noire ere. On a remarque les trois dMicaces faites par des marins, dont
''' JoMARD, Dcscr. del'Egypte, IV; Anti-
quites, p. Syi. — Cf. Wilkinson, Modem
Egypt and Thebes, II, p. .36 : rrA {jreek in-
scriplion ofthe limeofPtolemy Epiphanes,
from the word Ak6ris in the third line,
appears to indicate the position of the city
of that name. This , however, is not certain
Ak6ris , the individual who put up the dedi-
cation, may have had the same name wi-
thout its proving any thing respecting the
site of the city ; though probability is in fa-
vourof Tehneh markingthe site ofAkoris.
''' Sozomene, VI, 98; Pa(r. Gr., LXII,
col. 1.379.
"' C./.G., III, 4708,0.
'*' L'inscription n* 17, assez ^nigma-
tique, neresout pas la question. A priori
AKcopircbv, gen. pi. d'kxoopiTt}s semble
etre un ethnique. Mais si Ton songe com-
bien est fr^quente en Egypte la permu-
tation de T et S , on admetira plut6t que
k-Kuphrji (== kxtiipihtjs) est un palrony-
mique, ce qui expliquerait bien Texpres-
sion iy-) ovos kxeapncov . L'ancotre de cette
familie,qui joua sans doute un grand r6Ie
dans la ville , est peut-6tre I'Akdris , Ills
d'Ergeus , de la gi-ande inscription.
'") E. DE Rouge , Rev. Arch. , 1 863 , 2
p. 94.
''' Maspero, Notes sur quelques points
de grammaire et d'histoire, dans les Me-
langes, t. I, p. 991-992.
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[16] — 156 —
Tun appartenait a la Classis Augusta Alexandrina. Nous savons qu'un prefet
de celte flotle (5tait descendu jusqu'a Thebes, poury
entendreMemnon"*.
On venait y implorer la protection d'Ammon et de Souchos, et aussi,
au moins a parlir des rignes de Carin et Num(5rien, celle de Hermes et de
H^ra. Amon est le dieu principal du temple ; c'est au xaXhs Amieov, a Ammon
B!'kovToS6T)}s , 3-sbs ii:f^0Lvr{i que s'adressent surtout ics supplications. Hcx-
voto, n° ao, nous fait connaitre le secours qu'on venait lui demander. Le
culte de Souchos semble avoir et^ concomitant de celui d'Ammon. Quant
aux (Tuvvaot 3-soi , il s'agit, non seulementde Hermes etde H^ra, mais encore
des Dioscures, comme le montre I'inscription de Charicles (n" 7), et aussi
le relief, dt5ja signals '^', qui reprt^senle les Tyndarides et leur soeur Heiene.
Les douze inscriptions peintes sur les colonnes ferment une s^rie des
plus curieuses. Chacune d'elles est a la fois une sortede constatation scien-
tifique de la crue annuelie du Nil, et une action de graces aux dieux qui ont
procure a I'Egypte ce grand bienfait. T^ inayaObv yivi^ov viov vSup, c'est
I'onde n^g^neratrice qui chaquc M apporte une vie nouvelle au pays, et le
couyre d'un iimon fecond xapnoi^opos yoLi'ti • L'expression est encore plus
precise, colonne I, inscription n° 9 , 6 vios xa\ £[7ra-y\a6os NerXos. Les mots
avtilOev eh rh lepov ne signifient assur^ment pas que I'eau est montre jusque
dans le temple, celui-ci ^tant a 1 5 ou 90 mMres au-dessus de la plaine. Dans
I'explication que nous avons donn(5e duplan, nous avons suppose i'existence
d'un escalier conduisant de la porte ouest du temple au bas de I'acropole.
Get escalier, tailic dans le rocher, devait descendre a la plaine entre deux
murailles, sur I'une desquelles on avail peut-^tre grav4 une ^chelle marquant
les cotes du niveau de I'eau. L'existence d'une echelle , d'un nilom^tre"',
en soi tr^s vraisemblable, ne nous parait pas douleuse si nous nous rdf^rons
a I'inscription n° It de la colonne II, peut-^tre d'(5poque chr^tienne :
iv] T^s svTV)(Ovarjs ly' IvSltmtiSvos)
ivtikOev ri Tov NeAou o-^f/ao-Za
xara rb leparixbv crrjfitov
^vl^fiecropii Mpa. [ . ] i^fxipas .
'' Letbohne, Reeueil, II, p. SyS, o B. C. //., XXVII, 1908, /oc. ciV.
n* 353. '') Cf. le nUometre du temple d'Edfou.
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— 157 — [17]
Les expressions (iha ^datje %d^a.? kolI IXapias nous rappeilent un
passage du c^iebre k Hymne au Nil v des papyrus Saliier et Anastasi *":
RSitot qu'il se l^ve, ia terre s'ecrie d'allegresse; tout ventre se rejouit; tout
dos est secou^ par le rire, et toute dent broicTi (trad. Maspero).
Si la fouiiie du Kom a absorb(5 presque tout notre temps et nos credits,
nous n'avons cependant pas voulu quitter Tebn(5h sans achever I'exploration
des necropoles. A i'est, nous avons poursuivi nos recherches depuis le point
ou elles avaient ^t^ interrompues I'an dernier jusqu'au cimetieremusulman.
Nous avons meme pratique quelques sondages bien au-dela, dans I'espoir—qui fut decu — de retrouver la necropole ptolemaique. Une trentaine
d'epilapbes paiennes d'epoque romaine et une demi-douzaine d'epoque chre-
tienne furent le resuUat de nos investigations. Nous avons constat(5 en outre
I'existence d'un cimeti^re d'animaux , crocodiles , chiens , chats , bdliers , datant
des tout premiers siecles de notre ere,— ce qui n'est pas sans interet pour
I'histoire religieuse d'Achoris et de tout le nome Cynopolite. Nous rappor-
tdmes au Caire plusieurs des pieces anaiomiques trouvees dans ce cimetiere;
M. le D"^ Fouquet, ayant eu I'occasion de ies examiner, fit sur I'une d'elles
une decouverle des plus curieuses qu'il voulut bien nous communiquer et
que nous signalons ici : une des cornes de belier est marquee d'un wasm^^\
grave au fer chaud, a environ o m. 1 1 cent, de la base, du c6t(5 droit. Le
wastn d'un usage si frequent chez les Arabes et certaines tribus circassiennes,
ne s'etait pas encore rencontre a I'^poque romaine. Sur les conseils de
M.le
D' Fouquet,cette pi^ce
qui peutetre le
commencementd'une s^rie
interessante, a ^t^ d^post^e dans la collection anatomique du Mus^e du
Caire.
II ne nous a pas paru inutile non plus de consacrer quelques journ^es
aux grottesdela colline occidentale , visitees jadis par Lepsius'^', et fouill^es
sans methode par quelques-uns de nos pred(5cesseurs a Tehneh. Nousy
avons trouv(5 , outre des scarabees , sceaux , monnaies et fragments de papyrus
''' Maspero, L'Hijmne au Nil, Paris, de proprike chez les Arabes , Aans Intern.
1868; GciEYnsK , L'Hymne au Nil , dansle Arch./. Elhnogr., Bd. XV, 1902.
Bee. de trav., XIII (1890), p. 1.''' Lepsius ,
Denkmaeler, XII, 6, 76.
'''Gf. van Gennep, Le wasm ou marque Cf. B. C. H., XXVII, 1908 , loc. cit.
I
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[18] — 158 —
une dizaine de masques de momies en plAtre dont quelques-uns sont en
excellent (5lat de conservation.
En terminant, nous tenons k vous exprimer, Monsieur le Direcleur
g(5n(5ral, tons nos remercimcnts pour rinli'-ret que vous avez bien voulu
t<5moigner a nos Iravaux et pour les pr(5cieux encouragements et conseils
que vous nous avez donm^s. Nous vous prions d'agreer I'hommage de nos
sentiments les plus respectueux.
LeCaire, 190Z1.
G. L. L. B.
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EXCAVATIONS AT ED-DERBY
M. A. H. SAYGE.
Three kilometres north of Esna, but on the eastern bank of the Nile, is the
village of Ed-Der. It takes its name from the Der er-Rumaniva, an old
Coptic convent the site of which is still marked by a saqya and some ruined
walls of burnt brick. I was told that Coptic graves had been found on the
west side of it, as well as a slab of marble, on which a serpent was
sculptured ; but the cemetery has been under cultivation for the last year
and a half, and a crop of wheat was forming above it. It lies between a
gisr and the Kilabiya canal, a little to the north-west of Ed-D^.
South of Ed-D^r, which is on the edge of the desert, is the Ezbet
Hamadiya and some way to the north of it the Ezbet Hamidiya (west of
which is the site of the Coptic monastery) and the Ezbet Mahmud. Five
kilometres north of Hamadiya is Hamad£lt, with the railway- station of
Mata na. The whole district is at the mouth of a wide wadi which extends
inland for some miles. I explored it to a distance of seven miles from the
river-bank, but found nothing except Ababda graves.
From the Ezbet MahmM northward, for a distance of fully half a mile,
is the site of a large cemeter>' of the age of the Xll"" dynasty. It was here
that I intended to excavate. My hope of finding something to reward my
labours was, however, disappointed, for the cemetery has been so system-
atically and scientifically plundered during the last twenty-five years that
scarcely anything was left. Even sifting the soil failed to produce anything
more than a few beads. The railway has been carried thro' a part of
the old burial-place, and another portion of it is now beginning to be
placed under cultivation. The only unplundered graves that I discovered
were at the Southern extremity of the cemetery, immediately eastward of
the Ezbet Mahmud, but unfortunately they belonged to very poor persons, a
fact which has probably protected them from the antiquity-dealers. They
seem to have been the earliest graves on the site; at all events two of the
I
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[2] — 160 —
vases I found in them are of IX"" dynasty form. On the western side of
the cemetery was a small prehistoric cemetery, of the age of IT'' or
III"" dynasty, on the south side of which were a number of shallow graves
in which the skulls and bones of oxen had been interred. The great
XII"" dynasty cemetery, however, had encroached upon the prehistoric, the
Xll"" dynasty tombs being mingled with prehistoric graves.
This XII"" dynasty cemetery originally covered a very extensive area, Its
most important part lying on the north side of a shallow wadi, where there
was a thick bed of pebbly gravel. But my attempts to find unplundered
tombsor graves either here or elsewhere on the site were all unsuccessful;
the ground had been proved and thoroughly worked everywhere. All that
I could do, therefore, was to recover what I could out of the archaeological
wreck, by tracing, so far as was possible, the architectural details of the
tombs and examining the potsheads and pottery, which in a few instances
I found still ill situ. Except in the prehistoric and IX"" dynasty outlying
portions of the cemetery, which occupied but a very small part of it, I came
across nothing that was earlier than the period of the XI"* dynasty or later
than that of the XII"".
I began my work a"'' February igoS. The tombs were of the usual
XII"" dynasty forms, some of them being pit-tombs with a sloping chamber
opening out of the end of the shaft, while others consisted of underground
vaulted tunnels of brick. The pit and tunnel tombs were intermixed, and
there was more than one variety of each. In at least two cases an arched
tunnel, 6 i/a ft. high, had been built at the bottom of the pit-tomb which
was excavated in the gravel. The earth of the second of these, upon being
sifted, yielded a worn green scarab with a characteristically XII"" dynasty
pattern, and one or two flattened ball-beads of amazon stone. This was all
that had been left by the recent plunderers of the tomb. The tunnel ran
from west to east, the entrance being at the west end. In one case the pit
was of rectangular shape and rather more than seven metres deep,
the walls being lined with brick three-forths of the way down from
the top. Whether the brick-work was the remains of atunnel, ornot,it was
impossible to say. At all events no bricks were found in the earth and sand
with which the tomb was filled.
In another case, the pit was of the ordinary form, but on the south side
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— 161 — [3]
of it was a slope of rough stones which served as a staircase leading to the
chamber at the bottom. Half way down the nortli side of the pit, at a
depth of 4 i/a metres, I found an undisturbed deposit of XII"" dynasty
dishes and vases of red ware. The dishes were fourteen in number and had
a wash of red ochre giaze on the inside, which, in the case of one of them,
was further ornamented with a pattern of three parallel black lines, four
times repeated, and drawn to a short distance from the edge. The diameter
of this dish was o m. 26 cent., the height being m. 08 cent. The other
dishes had a diameter of m. 26 cent, and a height of m. 1 cent.
There were twenty vases, besides one jar I and one ribbed cup "T with red
ochre wash inside. Most of the vases had been covered with a red ochre
glaze, the edges of several of them being further painted black, while a
black band was drawn round the neck, the band being sometimes in relief.
In one instance black bands were drawn round the body of the vase.
Some of the vases were pointed with lips; where this was the case,
the black edging was especially thick. One of the vases, which was
of rough ware, had been slightly ribbed in the neck by means of a
sling; and two broad bands of white were painted, one round the neck,
and the other round the body of the vase. The diameter of the mouth of
this vase was m. 1 1 cent., the circumference of the body being om. 54 cent,
and the height m. aB 1/9 cent. Another rough red vase, with a diameter
of m. 09 cent, at the mouth, a circumference of m. Sg cent, round
the body and a height of o m. 96 cent., had a rope pattern incised on the
lower portion of the body. The most elegant vase in the deposit was one
approximating to an XVIII"" dynasty form, with a long neck, which was
ornamented with four black bands, between which was a central band of
black disks connected by lines and evidently intended to represent a necklace.
At the bottom of the tomb I found the burial chamber on the north side.
It had been so thoroughly rided that a careful search produced nothing
except a few fragments of stucco, painted yellow and red, from a coffin,
a non-mummified skull and pieces of bone, two cups and dishes, one with
the ornament of the three black lines four times repeated on the edge , one
jar, and six vases, three of which had black lines on the edge and neck,
while one was of this shape A .
In another pit-tomb, more to the north, I found some fragments of a
Annalet, igo5. 11
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[4] — 162 —
painted colTin, a few ring-beads of blue glaze — assigned by Prof. Petrie
to ibe XI"' dynasty — and a small ball-bead of carnelian. In a sort of
pocket in the north-east side of the pit was a deposit of pottery, apparently
in situ, consisting ofthree dishes with a wash of red ochre glaze on the inside,
and three vases of rough red ware. A few bricks were also found in the
rubbish, m. 87 cent, long, m. 16 cent, wide and m. 09 cent, thick,
but I could not discover what their original position had been.
The tunnel- tombs, which were intermixed with the pit -tombs, were of
larger size than the latter and probably indicated greater wealth on the
part of those who had been buried in them. The general plan of the tombs
agreed with that given by Mr. Quibell in El-Kab, I, 1, q, 3, except that
the arch of the vault was nearer the surface of the ground , and the brick-
work above it was less thick than at El- Kab. In some cases the arch consisted
of a double row of headers, but in other cases there were three rows.
Potsherds were invariably mixed with the mud-mortar which cemented the
bricks together. The size of the bricks was the same as that of the bricks
the dimensions of which have been given above. There was usually one
arched tunnel running north to south with an entrance at the north end,
on either side of which a wall of brickwork projected for some distance into
a sort of court or well, the sides of which were only partially lined with
brick. I could nowhere find any traces of a stair- case leading down into
this court, but that is probably due to the ruthless manner in which the
tombs have been destroyed by the antiquity -dealers. In the best -preserved
of this class of tombs the projecting wall was 1 1/3 feet in width, the width
of the wall on the other side of the angle, between the point where the wall
turned and the unbricked wall of the court, being two feet.
The vaults or tunnels naturally varied in size. One of them that I
measured was 2 m. 880 mill. long, and 1 m. 626 mill, wide, while
another, the entrance of which was at the south end, was 1 m. 880 mill,
wide. The best-preserved of them, on being cleared, proved to be singular
in having no court or well at the northern end, where the entrance was,
while a second tunnel of smaller size, and without any door or opening at
all , had been built up against its southern end , in fact , formed a continuation
of it. The main tunnel was 7 m. 280 mill, long, 1 m. go.^ mill, wide and
near 2 metres high. Thedoor reached to the roof of the vault, and a great wall
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had been built up against it, o m. 35 cent, thick and rising o m. 3o cent,
above the top of the vault. The brick- work of this wall was of the age of
the XII"" dynasty. The smaller tunnel was 5 m. ilio mill, long, and
1 m. /i5o mill, wide, but of the same height as the first, differing from it
only in having no opening. In the rubbish of the larger tunnel were
fragments of stucco, painted blue and yellow; a dish with red ochre glaze
on the inside; another with a ribbed rim painted red (circumference
m. 38 cent., height o m. i 3 cent.); two small vases; one large vase
(of the shape given in Pelrie's, Afa/«M« Gurob and Howara , XIY , ig); another
smaller vase of Xll"" dynasty type; fragments of redware
with alternate
bands of black and blue, and a small vase ^ of thin, finely -polished cream-
coloured ware, with a red rim and a wash of white paint inside (diameter
of mouth m. 8 i/a cent., of body o m. 38 cent., height o m. i 2 cent.).
1 also found two terra- cotta bars upon which the coffin had rested. One of
these was m. 48 cent, long, m. 10 cent, broad and m. 06 cent,
thick; the other, which was broken, was m. 1 cent, broad and
m. 07 cent, thick, and a (lower had been incised upon it before burning.
Towards the north-eastern end of the cemetery, the earth from the tombs
yielded fragments of coarse pinkish pottery, white on the outside, with the
incised wave pattern figured in Kahun, XIII , 4 1 ; also fragments of dark-red
incised pottery like that figured in Kahun, III, io3; broken terra-cotla
coffins; dark -red ribbed pottery; and jars of coarse ware resembling those
which characterise the Old Empire. I found some of the latter close by,
on the site of the prehistoric (III"* dynasty) cemetery, and it was in-
structive to observe the differences between them. The Old Empire jar is but
slightly baked , with a black layer in the middle of the clay, whereas the
Middle Empire jar is burnt red throughout. It has however, a neck with a
smooth surface and nn indentation running round the base of it OT;
cf. Kahun, XIII, 73. In this part of the XII"' dynasty cemetery, I also found a
piece of thin polished black -topped pottery, black inside, of Xhe pan-grave
type. But I did not come across a single fragment with a mark upon it,
tho' there were many sherds of the fine white ware of the XII"* dynasty.
At the north end of the burial-ground were traces of two tombs which
must have originally been the chief ones in the cemetery. On the northern
side of them the ground had been filled with inscribed terra -cotta cones.
I
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[6]_ 164 —
.
the first that have heen found outside Thebes, tho' uninscribed cones of the
XII"* dynasty have been discovered at Rizagflt and I have picked one up at
Gebel(5n. An Arab building has stood upon the spot, the foundations of
which I excavated, and, in the old akitchen- midden n of the building, I
found several of the cones and the fragments of an alabaster jar as well as
of a terra -cotta codin with hatched edge. A comparison of the various
cones which I collected gives the two accompanying inscriptions :
'111 Miinj
1^^
1. R The divine scribe, Aa-pehtin.
a. wThe divine scribe, priest (?)'" of the temple of Hathor, lady of
Ag(e)n, Aa-neterfl.
The importance ofthese inscriptions lies in their giving
thesite
of the
city of Agn(i), which M. Daressy has conjectured stood near the modern
Matli'na (Recueil de travaux reladfs a la philologie et a I'archeologie , X, i-li,
p. 160-1 4 1). It would appear that he is right, since the cemetery of
Ed-Ddr is opposite Matd'na, and my enquiries elicited the fact that the old
name is still preserved in that of the Wadi G!n, into which the Nile-water
is pumped from Matli'na , tho' it has been obscured by the map-makers who
have changed Gin into el-Ginn. The size of the cemetery shows that Agni
must have been an important place in the age of the XII"" dynasty, and as
I discovered nothing later than that age it would seem that its place was
subsequently taken by Esna. As Hathor was worshipped there, we may
conclude that it was the AphroditopoHs of the Greeks (Strabo 817). The
cones of Aa-pehti were large and painted white; those of Aa-neter were,
on the contrary, small, hard-baked and unpainted. Along with them were
fragments of fine white pottery, other fragments with wave patterns, and
vases with twisted necks, the only ones that I found in the cemetery. The
'"' The character resembles an obelisk rather than hon, in the one example in which
it ia at ail clear.
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— 165 — [7]
prehistoric cemetery had been entirely wrecked, and I could obtain nothing
from it except fragments of pottery, a broken alabaster vase of 11°'' dynasty
pattern and a large quantity of ox-bones.
To the south of the great XIl"" dynasty cemetery, and on either side of
the railway, was a considerable number of shallow graves, the place of
each of which was marked by a large stone, half-buried in the ground.
Those on the eastern side of the railway had been all plundered; but I found
a sand-dune on the other side of the line, close to the Ezbet Mahmud, the
graves in which had been untouched at all events in modern times. There
were, however, some modern interments among them. I excavated the
whole of this piece of ground , finding seventeen graves in all. Unfortunately,
as I have already stated, they must have belonged to very poor persons.
The graves were all shallow and usually oblong in form, tho' some of
them were merely pits, and in one case (n° h) there was a small pit,
m. 3o cent, deep, at the east end of an oblong excavation which was
1 m. 900 mill, in length and i m. 48o mill, in depth. There was a doli-
chocephalic skull in this grave and the feet of the skeleton seemed to have
been partially mummified. There were also remains of wrappings and
fragments of painted leather, but like the bones they fell to pieces upon
being touched. The oblong graves were all dry from east to west, and the
skull was invariably at the east end. In one of them (n° 7) a great pot of
red ware, similar in shape to one found by Mr. Quibellin a « tunnel-tomb
at El-Kab (^El-Kah, XIII, 9), was placed by the head of the skeleton,
and by the side of the arm were some blue-glazed beads of VIII'''-IX"' dynasty
style, a string of small blue and black glazed disk beads (like those found
in cemetery Ya at HA) and a cowrie shell. The skeleton was in fragments,
indicating that the grave had been disturbed shortly after the interment,
but seemed to have been laid in a crouched-up position. Another oblong
grave (n" 1 ) was 1 m. 45o mill, long, o m. 5o cent, wide and o m. 63 cent,
high. Here a round jar of VIII"'-IX"' dynasty pattern was found at the west
end. A few blue and black beads and a cowrie shell were also found bv the
side of the skeleton which like that in n" 7 had been « dismembered w.
At the southern extremity of the sand-dune was a grave (n° 5) containing
a delichocephalic skull covered with thick curly hair of a rich auburn colour,
over which some coarse linen had been folded. The leg -bones were lying
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[8]— 166 —
under seven large stones, while the other bones were piled p^le-m^le
between them and the skull. The feet had disappeared. Here again were a
few blue ring- beads — ascribed by Prof. Petrie to the Xl"" dynasty,— and
some cowries, as well as fragments of dress, one piece being darned, while
there was another piece with a black stripe running down it. In another
grave (n° 6) was a shell for paint, also a fragment of thickisb burnished
black-topped ware like that in the « pan -gravest. From another grave a
large flint with a phallus- like excrescence in the centre, which had been
streaked with red paint, was brought to light.
The pit- graves contained bones only; a typical one was i metre deep
and 1 m. 1 6 cent, in diameter. As in the XII"' dynasty cemetery, so here
all the skulls I found were dolichocephalic, closely resembling those of
the modern inhabitants of Upper Egypt.
Arab graves had been sunk in the middle of the older ones. In one of
these was a large pot with four bandies which had been placed by the head
of the skeleton, as in the older graves. The skull itself, bowewer, was
markedly unlike those in the older graves, beingsmaller,
prognathous andless dolichocephalic. The grave was rectangular. In another late grave were
bricks from the XII"" dynasty cemetery, as well as fragments of rough red
ware with a rope pattern and of the coarse white -faced ware of the
Xll"" dynasty. In another grave, which was also probably Arab, were frag-
ments of a bowl of this red ware, with a glaze of red ochre on both the outer
and inner sides, that on the inside being covered with a white wash, while
that on the oulside was ornamented w ith a series of broad black bands. Neither
here not elsewhere did I come across any pottery of Coptic period.
1 a 3 & 5 ti
O D s7 8 q 10 11 13 i3
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— 167 — [9]
1 Red ware , slightly glazed , with four black bands and the imitation of a
necklace in black round the neck. Diameter of mouth o m. 09 cent.,
circumference of body m. 46 cent., height m. 27 cent.
2. Lipped vase with black rim and wash of red ochre glaze. Diameter ofmouth
m. 09 cent., circumference of body o m. 62 cent., height o m. 27 cent.
3. Vase with red ochre glaze, black rim and two black bands beneath.
Diameter of mouth o m. 10 cent., circumference of body o m. ig cent.,
height m. 35 cent.
4. Vase of rough red ware, with incised band round the body : see Diospolis,
XXXVI, 157. Diameter of mouth o m. 10 cent., circumference of body
o m. 61 cent., height m. 26 cent.
5. Lipped vase with red ochre glaze, black rim, and black band beneath in
relief. Diameter ofmouth om. ogcent. , circumference of body om. Bgcent.,
height o m. 26 cent. See Diospolis, XXXIV, 71 ; Kahun Gurob and Howara,
XII, 29.
6. Vase with red ochre glaze : compare El-Kab, XVII, 117.
7. Rough red ware with lip; compare Kahun Gurob and Howara, XIII, 90.
8. Rough red ware with incised lines round the neck painted white. Diameter
of mouth m. 09 cent., circumference of body m. 54 cent., height
m. 28 cent.
9. Vase with wash of unglazed red ochre. Diameter of mouth m. 09 cent.,
circumference of body o m. 5i cent, height o m. 27 cent.
10. Coarse red ware; diameter of mouth o m. 09 cent., circumference of body
m. 4i cent., height m. 27 cent.
11. Small vase of rough red ware. Diameter of mouth m. 5 1/2 cent.,
circumference of body m. 97 cent., height m. i5 cent.
12. Lipped vase of rough red ware. Dimensions as n° 5.
1 3. Vase of rough red ware : compare El-Kab, XVII, 112.
""
A. H. Sayce.
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RAPPORT
SUR
DEUX AINS PASSES AU DISTRICT MINIEH-ASSIOUT
PAR
SOBHI EFFENDI ARIF
INSPECTECR OE 1 " CLASSE DU SEnVIGE DES ANTIQUITk's.
Monsieur le Dlrecleur g^n^ral
Lorsqu'apr^s deux ann^es de residence a Medinel el-Fayoum, vous m'eiites
transKr^ de la direction du district Fayoum-Benisoue a ceiie du district
Minieh-Assiout, vous voulAtes bien m'autoriser k placer ma r(5sidence, non
plus a Rodah, mais k Minieh. Rodah ^tait en effot, depuis la fermelure de
I'usine, d(5nu(5e de toutes les ressources n(5cessaires a la vie, et no pouvait
plus demeurer le centre d'une administration. Les bureaux furent Irans-
f^r^s k Minieh oij ils sent demeur^s jusqu'a ce jour, et nous n'avons tous
eu qu'a nous Miciter de ce changement.
I. Description topographique. — Sans carte, il serait difficile de faire
comprendre au lecteur I'organisation qui a et(5 donn^e a ces deux provinces.
J'ai done r^duit les grandes cartes du Ministere des Iravaux publics a une
(5chelle de ^j—jj, et, comme il ne s'agissait ici que des sites antiques, j'ai
supprim^ les canaux, digues, petits villages et autres indications supcrllues
en la mati^re.En
jetant
un coupd'oeil
sur chacuned'elles (fig. i et
a) onverra que le developpement des terrains a surveiller est de 3oo kilometres
sur chaque cot^ : j'ai marqu^, avec les sites anli(|ues, le cours du Nil, la
lisifere du desert, la voie ferr^e et les gares qui donnent accfes aux sites
antiques. Ceux de ces derniers qui s'^chelonnent sur la rive est sont plus
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[8]- 170 -
faciles h inspecter, et Ton a rarement plus de deux ou trois kilometres a
parcourir pour les alleindre; au contraire ceux qui sent sur la rive ouest
sont tres ^loign^s de la voie ferr^e , et on doit souvent fournir un trajet de
quinze h vingt kilometres avant d'y parvenir.
II. La garde des sites. — D^s mon arriv^e, et apris une inspection
Ir^s rapide des lieux, j'ai remarqu^ qu'une partie considerable de mon
nouveau district (5tait sans garde et abandonn6e au pillage. A la suite d'une
longue entrevue ou j'eus I'honneur de vous exposer mes observations, vous
consentites a me donner carte blanche, a condition que la province Minieh-
Assiout recevrait une organisation pareille a celle du district Fayoum-
Benisouef. J'obtins done la nomination de huit ghafirs nouveaux, et I'aug-
mentation des appointements du chef-gbafir. Grace a cette augmentation
du personnel, il n'est cimeti^re ni kom si petit qu'il ait et^ laisse sans
surveillance : j'ai pu ^tablir des battues r^gulieres et ^chelonner les ghafirs
sur chaque rive de fafon que chacun d'eux eAt un nombre d^termind de
sites a visiter au cours de chaque semaine. La repartition faite et le personnel
choisi, je me suis efforc<5 de soumettre nos gens a une discipline stricte et
de leur faire comprendre la nature et I'^tendue de leurs devoirs. La tache
n'a pas ^te facile, tant I'empire de la routine «5tait fort sur eux, mais les
mdmes proc^dc^s qui m'avaient reussi au Fayoum et que j'ai exposes dans
mon rapport precedent '", m'ont reussi ici encore. Au bout de quelques mois,
nos agents etaient dressds tr^s convenablement et le service fonctionnait
avec une r^gularit^ qu'il n'avait jamais eue jusqu'alors. Ce r^sultat est dAen partie a la s^v^rit^ que j'ai d6ploy(5e d^s mon arriv^e et dont je ne me
suis jamais d^parli. Je me suis fait un devoir de ne jamais pardonner la
plus Ughre infraction aux r^glemenls, et, grace h cette rigueur soutenue, j'ai
pu d^raciner presque compl^tement certaines habitudes mauvaises que nos
agents avaient contract^es et dont vous m'aviez signals I'existence dans plus
d'une occasion.
Comme au Fayoum, je les rassemble un jour par mois, mais, comme la
province est tr^s dtendue j'ai indiqu^ aux uns Minieb , aux autres Achmoun^in
et Assiout, pour lieux de reunions :je leur ai ^vit^ ainsi les inutiles et longs
'** Annates du Service det antiquttes, 1906, t. V, p. 5i-53.
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[6]- 172 -
dt^placements auxquels ils auraienl ^t^ astreints si je les avais convoqu^s tous
au m<^me endroit. J'ai adopts en plus un nouveau syst^me que I'exp^rience a
montr«5 (5lre profitable a tous les points de vue : la y^, ou ordre du jour,
paraissanl tous les deux ou trois mois selon le besoin. Jc porte a cet ordre
du jour les nominations et les licenciements , les punitions et les gratifi-
cations qui sont accord(5es h nos agents, ainsi que les peines ou les recom-
penses dent les Omdehs, Cheikhs et Agents de la S^curitt^ publique ont
M I'objet pour affaires concernant noire Service. J'en remetsun exemplaire
a chaque ghafir avec ordre de le communiqucr aux Omdelis pour leur
montrer le soin que le Gouvernement apporte a faire respecter ses
decisions.
La garde des sites et I'organlsatlon du district ainsi etablies offrent un
double avantage. En premier lieu, elles favorisent les fouilles scientifiques
autoris»5es, en second lieu elles ont exerc^ une repercussion favorable sur
le cliapilre Recettes.
III. Fouilles scientifiques autorisdes.
— Neuf missions scientifiques
anglaises, fran?aises, allemandes et italiennes, ont travaillcJ dans la pro-
vince Minieh-Assiout. Toutes ont reconnu le bon effet de notre organisation
et elles m'ont hautement declare que les fouilles clandestines, jadis si
fr(5quentes, dtaient devenues Ir^s rares si meme elles n'avaient pas tota-
lement disparu. Les n(5cropoles ont 6le retrouvees chaque ann^e, lors de la
reprise des fouilles, dans I'^tat ou elles avaient 616 laiss^es a la fin de la
campagne pr^c^dente, et les marchands d'anliquit(5s ont vu diminuer leur
commerce sur une assez grande ^chelle grAce a la repression des fouilles
illicites.
Les notes que j'envoie aux autoris^s de fouilles, les ordres donnas a mes
agents, et les avis adress(5s aux Moudiriehs ont enorm(5ment contribu^ au
r^sullat sus-indiqud.
IV. Recettes. — H n'y a plus aujourd'hui beaucoup de particuliers qui
se permettent de prendre le sdlmkh, les moellons ou les chalcfs, sans auto-
risation pr^alable. Aussi les recettes percues du i" mars igoS a ce jour
montrent- elles une accrue considerable sur ce qu'elles etaient ant^rieu-
rement.
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— 173 —
Recettes pour l'annee 1908.
[6]
DESIGNATION DES RECETTES.
1 PiRTIE.
a PARTIE.
Sommes versees au Service par les pre-
neurs de sehakh
Sommes versees par le Service aui ghafirs
surveillant I'enlevement du tehahh. . . .
Sommes provenant de la venle des mate-
riaux divers
Sommes versees par le Service aui ghaiirs
qui surveillent i'enlevement des male-
riaux divers
Sommes nettes versees a la Caisse du
Service en 1 908
ToiiL pour 1908
SOMMES
PEnCDBS.
L. E. M.
470 900
67 200
338 100
SOMMESpayees
lOX CHAriBS,
L. E. M.
370 900
35 i5o
396 o5o
SOMMESversees
AD SERVICE.
L. E. M.
'ia o5o
lift o5o
Rbcettes pour l'annee igoi.
DESIGNATION DES RECETTES.
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[7]_ 174 -
Avec les sommes encaiss^es pour I'enl^vemenl du sihahh et des mat^riaux
je mainliens une moyenne de quarante ghafirs provisoires. Geux-ci servent
de renfort aux agents permanents de Touna et d'Assiout, dont les n&ro-
poles sont fortemcnt menacdes par ies fouilleurs iliicites. GrAce a celte combi-
naison qui nous a permis d'exercer une surveillance plus (5troiie, les voleurs
d'antiquit^s ont dft renoncer tres souvent a leurs recherches. Outre les
Irente-trois agents permanents que paie le budget du Service, mon district
possMe done quarante agents provisoires qui peuvent etre assimil(5s aux
permanents et qui portent le nombre total des surveillants a 7 3 pendant
presque toute I'ann^e.
V. Proch. — Fortement seconds par leurs Excellences les Moudirs de
Minieh et d'Assiout, par MM. Monteith Smith et Racell, Inspecleurs du
Minist^re de I'int^rieur, je suis parvenu a surmonter beaucoup des difiicultt^s
qui proviennent des usurpations de terrains et des vols de matdriaux ou
d'antiquitt^s commis sur les domaines du Gouvernement. Je dois m^me
faire remarquer que dans les proces de contraventions et de d^lits pour vols
de mat^riaux et de sdbakh ou pour violence commise sur nos agents, qui
ont ^t^ intentds a ma requite, tous les jugements rendus I'ont et(5 en notre
faveur. De plus, j'ai dA soutenir des lutles assez longues contre les carriers
afin d'emp^cher la destruction des tombes et des hypog^es antiques diss^-
min^s au milieu des carri^res modernes; j'ai le plus souvent r^ussi dans
celte tAche delicate. Enfin, je me suis heurt(5 a I'insouciance de certains
Omdehs en mati^re d'antiquit(5s, mais j'en ai fait punir quelques-uns, et
grAce a ces punitions, j'ai obtenu des autres toute I'activitc^ dont iis sont
capables. L'affaire la plus imporlante que j'aie eu a trailer concernail le
tell de Bahnasa , I'anlique Oxyrrbynchos , oii des sujels locaux , les Mehrongis
nous dispulaient la propri(5l^ des terrains sur lesquels MM. Grenfell et Hunt
faisaient leurs fructueuses recherches. Nous avons gagntS le proces qu'ils
nous avaient intent^, et le site d'oii tant de papyrus pr^cieux sont sortis n'a
pas il& perdu pour la science.
Tels sont les r(5sultals des deux derni^res ann^es. Malgr(5 I'aide que m'a
donn^e le petit ^crivain que vous avez bien voulu m'adjoindre, j'ai dil faire
k moi seul la plus grosse partie de I'immense travail que n^cessite la bonne
administration de mon district. Je crois qu'il y aurait avantage h conslituer
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— 175 — [8]
auprfes de chaque inspecteur un bureau qui lui all^gerait la partie d'^criture
de son service et lui permettrait de reporter toule sob attention sur I'inspec-
tion perp^tuelle des sites antiques.
Daignez agr^er, Monsieur le Directeur g(5n^ral, I'assurance de mon plus
profond respect.
Minieh, le 10 novembre 190^.
SoBHi J. Abif.
I
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HOW
THE TOMB GALLERIES AT THEBES WERE CUT
AND THE LIMESTONE QUARRIED
AT THE PREHISTOIUC FLINT-MINES OF THE E. DESERT
By
M. H. W. SETON-KARR.
Figures i, q, 7 and 8 are heavy iimestone and chert stone-breaking
implements, new to Science, and were found lying on or near the
excavated material at the prehistoric flint-mines in the Eastern desert;
examples are scattered through the Museums of Europe and America,
some are at Cairo.
The illustrations up to and including n" 18 (Plates I to VIII) are quar-
riers tools, and tomb -making implements. It will he observed that most
have a narrow neck for holding. From the evidence of use and the way they
are broken it seems they were employed point first with a stabbing motion.
It was from finding the quarriers tools at the flint-mines in a prominent
position on the workshops, that I was ena])led to recognize the tomb-
maklng implements at Thebes. The finishing and finer work may have been
done with the bronze chisel, butit was not known how the rough excavation
of the galleries was done. They were made in the desert round Thebes, and
numerous stations are to be seen were the blocks of chert were broken up
and the implements formed. The patination and discolouring are much less
than in the older fractured stones. Needless to say, all the implements were
found in the vicinity of the tombs where they were used. The finest series
of them fills a case in the Museum at Cairo; there are none at present in
European Museums. This should settle the question as to how the tombs
were cut, before the finishing with the chisel.
H. W. Seton-Kabb.
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177 [2]
•wnssnffi ojie^
1—1—I—1—1—r—1—I—r—
wnasnif/ ojib^
o-
S9J1}SU/i:}U3:}
wnssTiifi ojieo
di e i I s ^ t e z id
Annale$, igo5.
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[S]— 178 —
N9 4
Two Cfuarriers tools. Flint mines, Maghaga. Eastern Desert
N9 5
Cairo Museum
Sca/eOI234-Se7B3IOI I I l_J I I I I L—
Cent/metres
Cairo Museum
Flint mines
Eastern Desert
N?6
Plate II.
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179 — [4]
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[5]— 180 —
10 Centimetres.
Tomb-makers tool.
Cairo Museum .
Thebes.
Plate IV.
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181 [6]
Scale Tomb-makers tool, The.bes.
N9I(. Q I 2 3 't s s 7 e i /p Ca/ro Museum.
Centimetres
Plate V.
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[7] 182
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[9]184 —
Tomb makers Cool Thebes. N° l*737 in Cairo Museum .
Plate VIII.
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DISCOVERY
OF A NEOLITHIC SETTLEMENT IN THE W. DESERT
N. OF THE FAYOUM
BY
M. H. W. SETON-KARR.
The accompanying map of part of the Fayum Desert (Plate I) shows that
the ancient limits of Lake Kurun extended four, eight, and perhaps ten and
fifteen miles befond the present limits. The Arabs had long collected arrow-
heads and other implements from this part of the desert which I have examined
at intervals during the last eight years. Most European and American
Museums have examples of the peculiar FayAm implements, mostly presented
by the writer. The ground the villages occupied appears to have been just
awash at high water, when the unrestrained inflow formed a huge lake,
hundreds of times the volume of the present one.
The mealing plates were without exception turned over, and might
easily have been passed by as mere blocks of stone.
The entire series found by me In March igoB, except one, are in the
Museum. The grinders are in some cases of conglomerate not found in the
vicinity. The villages were from a quater of a mile to one mile apart.
Whether the desert was then cultivated is unknown, but the lake was then
fresh or nearly so. After the falling of the level by evaporation, deep pools
and lakes were left,' in the now dry beds of which I found many of my
finest implements.
Figures i g to 07 (Plate II) are implements, of new or comparatively new
forms found during my last expedition March 1906. N° 26, is now in the
Naples Museum.
H. W. Seton-Karr.
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[ii; 186 —
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187 [12]
SiA implements purchased by M. Lacau, oFtheInst. Francais, Cairo.
Fayum Desert
Found byMFSeton Karr, Mar. I30S.
Plate II.
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NOTES EPIGRAPHIQUESPAR
M. GUSTAVE LEFEBVRE
INSPECTEUR EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUITES.
I.
Celle stMe a il& trouv^e dans des fouilles de sdbakh, a Kom Athrib
(Benha), a la fin de mars igoB. Elle est entree depuis an Musee du Caire,
sous le num^ro 3791 3. C'est un mauvals calcaire, tres friable. La partie
centrale de rinscription est tres fruste; quelques lettres onl completemenl
disparu. Les caracleres graves ont ^tt5 ensuile peints en rouge.
Haut. om.lto cent., larg. m. 35 cent.
A + (U
eNGAAeKATAKITe
nAYAOCCYNTHeiAIATA
METHANeiANH.KAirAYKY
TATCONerONIOJNCOIITA
ONOMATAneOYKeNAPTe
MIC"KAICO0IA/'KAAONe
eePAnpoAinoNTecKAi/'
eiCriYKYTATONcDAOC
MOM)NTiC HAeMNH
MHOYTCJCnAYAOY
AeYPT/ANeiANHC//
OAMeNWei- CONH
MNHMHEICTCiCeWNAC
Au-dessous de I'inscription , deux lignes trac(5es a la poinle, presque
effac^es :
^^- ^^^^'^
P
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— 189 — [2]
II y a confusion de voyelles et de diphtongues dans les quatre mots
qui suivent : 1. i : KATAKUe, pour KaTaxsiroii; \. 9 : BIAIA, pour iSia.\
\. 6 : eeePA, pour (tiOipa.; 1. i3 : eCONAC, pour aiSivas. Je pense que,
1. k : erONICUN est pour ixy6vuv. II est impossible de distinguer, I. i 2
s'il y avait un second chiffre apr^s 1, quantieme de <t)AM6NCt)9. — Je ne
vois pas ce que signifient les deux lignes gravies a la pointe.
On lira done :
ivdaSe xonaxeTrai
HaCXos cruv Ttj iSi'a ya-
lierij Kveiavti xai yXvxv-
TotT&w ixyoveov /i\vJTa
5 bv6(ia.ta -zsslpvxEv KpTS-
[Xts xa] "Eoipia., xaXov ai-
Ospa. 'orpoXmovTSs xa)
eis yVk\vxuTa.TOv (pdos
f<o[X<3Ji'T[e]s. H Sk fjLvtj-
1 nil ovrcfjs YlavXov
aOitp I ', Avsidvris
ixvrffxrt eis T[oy]s aicSvas.
Le r^dacteur de ce texte a certainement fait effort pour (5chapper a la
s^cheresse et a la concision sp^ciales aux ^pitaphes cliretiennes d'Egypte,
qui, plus encore que les inscriptions latines, semblent exprimer «dans sa
forme derniere et achevee, la nudite redoutable du dernier jourw '•'. Mais il
n'a pas r(5ussi a ^viter la banality (1. 6-9), et sa syntaxe est peusure (1. a-/i).
On notera I'opposition entre xaXbv aiOdpa. wTagr^able lumiere du jour 51
et yXvxuTaTov cpdos « qui est ia gloire resplendissante du ciel n.— Mvif/xr] n'est
pas pris dans ia meme acception aux lignes 10 et i3. Les paiens mention-
naient rarement sur la tombe la date de la mort. Les chr^tiens au contraire
qui voyaient dans ce jour celui de la d^livrance ne manquaient pas de I'y
inscrire : quand revenait I'anniversaire du dt^c^s, des prieres, des offrandes
'"' E. Le Blant, Manuel d'epigraphie ehrelienne, p. 9.
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[3]— 190 —
en cel^braient la comnu'tnoration, fivrifir^. Nous Irouvons la m^me expression
dans une inscription de Nicopolis (Alexandria).
i^riosv Sh
»7 (ivtffiyj avTtjs (payLtvuO xy' . .(I)
Mvtffiti , a la ligne 1 3 , a son sens habituel de souvenir, mimoire.
La formule e/s Tois aiSvas (^ciijus memona in mternum, 'per swcida manchOj
est nouvelle, a ma connaissance, dans i'(5pigraphie chr^tienne d'Egyplo '-'.
11 n'est pas possible de dater cetle (5pitaphe : cependant le symbole
A >f< CJ ,plac^ en t4te du texte , nous perraet de croire qu'elle est ou post^-
rieure au iv' si^cle, ou du iv' si^cle m^me '''.
II.
St^e trouv^e ^galement ^ Benha, en juin igoB.
Calcaire. — Haul, o m. 19 cent. X o m. a4 cent.
APSINOHS
<t)|AAAEA<l>oY
Kp(Tiv6r)S
Q>iXaSiX<f>ov
o de 01AAAeA<t>oY, de tr^s petite taille , semble avoir iti ajout^ apres coup.
III.
On a r^cemment transport^ a MMinet-el-Fayoum deux lions provenant
de Kom Oushim, rfV'-j pj5^ Us <5taient connus de MM. Grenfell et Hunt
[Fat/um Towns, p. 3 1). J'ai copi^ I'inscription qui se trouve sur la base d'un
'*' Celte inscription a ^t^ souvent pu-
blic. Je renvoie h Miller, Rev. Arch.,
XXVII (187/1), I, p. 48.
'*' Dans cetle m^me inscription de
NicopolLs ct dans d'autrcs , on trouve bien
ei's Tovs aiwvas, mais ces mots font alors
partie d'une formule doxologiquc comme
6ti (tov iaiiv ^ id^a xai rd xpiros sis
TOVS al&vas t&v aiuvuv.
''' En Afrique, en Asie Mineure, ce
symbole n'apparall pas avant le iv' sikle.
Les quelque quarante inscriptions grec-
qiies d'Egypte , ou Ton rencontre ce sym-
bole , ne nous apportent malheureusement
aucune indication prdcise sur la date de
I'apparition d'A 4« CU.
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— 191 wfie ces deux monuments : ma copie differe I^gerement de celle qu'avaient
prise ies deux savants anglais (^Fayum Towns, p. 3/i, IV, [a]) quand les
lions ^taient encore a demi enfouis.
AnOAAOJNIOCCITO
ANeeHKeenArAecb
ATToXkuvtos eTnoX(6yosj
iviOr))ts sit' iyaBSi.
IV.
Inscription bilingue, provenant peut-etre d'Asfoun : la parlie superieure
de la stMe est cintr^e; stele brisee a gauche et en has.
Haul, o ID. 3& cent., larg. o m. 33 cent, environ. Texte grec
lePAKAnOAACON
wieeHKEN
wnATAeoji
lepa.xonr6XXuv
Mw' iyoiOiSi.
Sur le nom propre Iepaxa7r<$XXwv, cf. W. Spiegelberg , Aeg. und Griech,
Eigeiuiamen, p. i5, 99.
Au-dessous , le texte ^gyptien en deux lignes dont il ne reste que le d^but :
1^*^iQj
|»||
Assiout, juin igoS.
Gdstave Lefebvre.
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NOTES D'lNSPECTIONPAR
M. GEORGES LEGRAIN.
XXVII.
LE PROTOCOLE DE TOUTANKHAMON.
Nos ouvriers, le 28 juin 1 906 , dans Tanijle nord-est de la sallc hypo-
style mirenla jour une grande et belle stele dcgros rouge compact, mesiu'ant
2 m. 55 cent, dehaut et 1 m. 3 cent, de large. Nous la publierons bienlot.
EUe fut, ainsi que beaucoup de monuments de Toutankhamon, usurpee
par Harmhabi qui, partout, y substitua ses cartouches royaux h ceux de son
pr^^cesseur.Par
centre, ies trois autres
noms royaux, nom d'Horus, nomde vautour et d'urjEUs, nom de faucon d'or, furent respecters el nous ont
permis de reconnaitre la fraude. Malheureuserhent, un (5clat nous a prives
d'une partie de ces litres, le second, mais telqu'il est, noire document nous
fournit le nom de faucon d'or complet ce que le Konigsbuch (4o6) ne
donnait pas encore.
La premiere ligne de la stMe est ainsi con?ue : (—) § ,7i^ liM Q, ^ ,
,' ,'
,
(MM]^OSVI JH ? H ^- L- deux cartouches sont en
surcharge, je le r(5pete. Le nom de vautour et d'urajus etait assez long,
scmblc-t-il. II parait d^buter par | else terminer par — . Le nom d'Horus
d'or est maintenanl complet ^*^ 111- ^'*^^^ ""'^ addition a faire au
Livre des rots.
• G. Legrain.
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.hiiiiilis du Service des Auliquites, t. VI Plate 1
l'\\otol)i\v H.;i-tliauil, Pan*
Arch between chambers K-L in the tomb of Seti I.
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C
O
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Annates iu Service des AntiquiUs , T. VI. PL III.
>i>er
\
\
Drawings on Ostracon found in the tomb of Merenptah.
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Aiiiinles du Service lies Aniiquiles, t. VI. ?\ak IF
H'iol<ity|iic> lirrthaud, Pan*
Relief in the tomb of Morcnptah
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a
til
l
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MASTABA MOUNT EXCAVATIONSBY
M. DOW COVINGTON.
GHIZEH. — TOMB N" 1.
LOCATION.
The Mastaba Mount Excavations extend southwards from a point about
2 00 metres S. of the large cliff quarries just to the south of the Sphinx.
For 600 metres the concession follows southwards the low broken ridge
which borders the Libyan desert plateau, then, extending westwards for
some 760 metres, terminates at a promontory which rises i,/ioo metres
due S. of the Great Pyramid. Just 35o metres to the north, and intersecting
this Pyramid line, are the Ancient Causeway ruins, as shown in Perring's
Plates.
The above promontory is surmounted by this tomb n° 1 — an immense
sun-brick structure (61 m. 97 cent, x 3/i m. 53 cent.) of the I" Dynasty.
In this great Memphian necropolis such a fine site would naturally be
selected by the builders of such a monument.
Just 1 1 metres to the east are the picturesque ruins of a large bluish-
grey stone mastaba (about a 8 metres x 12 metres) excavated by Mariette.
This great structure was by far the most important of the 3() tombs.
I discovered and cleared. It resembles as to exterior decoration the Royal
tomb of Negadah discovered by M. J. de Morgan in 1897. These 89 tombs
include : 1 5 various rock-cut burial shafts; 8 cave tombs (rock cut chambers
with door entrances as distinct from shaft); i3 serdabs; 5 mastabas, and
part of what seemed to be the outer court of a temple.
The entire concession seems to have been fully worked, many of the
best savants having tested it. Mariette himself once referred to it as a
hopeless field. From an Egyptological point of view, however, some of
Annalet, igoS. l3
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[2]— lO'i —
the tombs were interesting, and many of the objects and fragments we
secured were of historicai value. They represented the I", 111"', W\ V"', VI"',
and XXVI"' Dynasties.
DISCOVERY.
Most of the eastward facing slopes of the hills in this district contain
tombs which had been easily cut from the soft , sandy, fossiliferous limestone
and it was while following what I believed to be a serdab wall in the
eastern face of the prominent hill which composed and yet concealed this
preat mastaba, that I discovered it. I first noticed a thin white broken
streak of white casing mingled with the sand. This was peculiar, for the
sand covering the hill and district was free from such discoloration but
thickly strewn with fragments of brownish coloured boulders and pebbles.
By merely brushing aside but o m. 02 cent, or m. o3 cent, of sand,
the dark coloured tomb brickwork was exposed. This we followed for over
61 metres on the E. side, and 3/i m. 5o cent, on iheN.; thus revealing the
tomb outlines, which encompassed the entire hill. It was because the surface
of the hill under which the great tomb reposed exactly resembled the
pebbled dessert above which it rises that no one suspected its presence.
The small bowi-shaped depression near the northern end, and the long
sloping depression extending for 1 7 metres to the south protective wall
though the results of former excavations, appeared but natural, and
therefore attracted no attention. The hill, including the N. depression,
is shown in the i()o3 issue of Baedeker. It is remarkable that this large
building, so conspicuously situated, should have remained so long undis-
covered. It is said that Marielte Pasha sketched the large adjoining mastaba
from the top of this one, never suspecting that just a centimetre or two
beneath his feet there reposed this interesting structure.
EXCAVATIONAL PROCESS.
In early June 1 909 with a force of 35 men and boys from the pyramid
villages, and with Ibrahim Faid as Government reis, we cleared the upper
part of the eastern, northern, and small part of the western inner or main
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— 195 — [3]
wall (as distinct from the outer or protective wall). We also cleared, but
without result, the N. depression referred to, and the long deep 17 metres
trench, terminating at the Roman tombs near the S. E. corner. The
depression and the trench were very old excavations.
I then abandoned the tomb to excavate some smaller ones. This I did
reluctantly, for recognizing the importance of the structure I desired to at
once secure the details. However, 7 months later, in January the following
year (1 yo3) we resumed work there under much better, though far from
perfect, conditions; instead of pyramid people we were able to secure,
thanks to Prof. Maspero and Mr. Quibell, a staff of 3o experienced menfrom up the Nile who had been well trained by Messrs. Petrie, Reisner,
Garstang and others. Above all we had the benefit of the invaluable services
ofMr.J. E. Ouibell.
We began by trenching towards the W. protective wall, about 20 metres
of which we cleared from the N. W. corner. Then cleared much of the
surface of the main brickwork , exposing the Roman tombs built into the
structure at the N. E. and S. E. corners, and the large step-shaped
depressions (probably also used as Roman tombs) above the N. W. corner.
We then discovered and cleared the small /i-steps stairway leading into the
N. end of the great stairway passage. After which we cleared central portions
of the outer faces of the N. S. and E. protective walls; thus securing the full
dimensions of the tomb. A tremendous amount of heavy d(5bris consisting
of large stones, boulders, and caked sand in strata, filled the wide, deep
stairway leading S. into the main shaft. To avoid removing this we trenched
through the brickwork on the E. side 1 6 metres from the N. and fortunately
struck a crude rock stairway (no part of the original structure) which led
down to the very top of the main shaft. We then cleared the 1 1 metres
shaft, exposing at its base on the S. side an immense oval limestone port-
cullis. Tunnelling around it we discovered and cleared a short passage leading
into a large chamber, and several clay-cut galleries and tombs. Discovering
an inner shaft sunk over 1 metres into the floor of the west chamber,
we cleared it, exposing at its base a large flat square-cut portcullis which
stood in its original position before the Sepulchral chamber. Passing over
the stone without disturbing it we entered and partly cleared the chamber;
thus completing the excavation.
i3.
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w 196
i-^l r rXf Arrt%:
Fig. ..
MAIN STRUCTURE.
Like ail maslabas it is rectangular in shape, but the sides instead of
sloping, are vertical; a distinguishing feature in this and other similar
structures of the early archaic period.
The main structure oriented ()° E. of true N. measures 5/4 m. 97 cent.
from N. to S., and 27 m. 99 cent,
from E. to W. , but including the
enclosing or protective walls,
which are of course a part of the
monument, the dimensions are
61 m. 7 a cent. N. to S. and
34 m. 53 cent. E. to W. (about
209 X 1 13 Ft.). It is therefore
7 metres larger each way than its sister tomb at Negadah; the burial place,
according to Prof. Petrie, of Neithotep, Mena's Queen.
From the north wall the tomb hill slopes rather abruptly for a few
metres, then moderately for some 35 or 4 to the N. E. to a large sand
plain almost entirely enclosed by low ridges.
From the south wall the incline for about 1 5 metres is greater than that
at the N., for which reason, presumably, the S. protective wall is much
heavier than the others. From the foot of this heavy incline, a moderate
slope extends S. E. to a ravine some 90 metres below.
From the east wall the short incline of a few metres terminates close to
the interesting ruins of a large mastaba built of immense blocks of oyster-
fdled limestone, and previously referred to as having been excavated by
Mariette Pasha.
The west wall: — While the ground level at the E. of the tomb is just a
little above the base of the protective wall there, the ground level at the
west wall, and far beyond it, is almost even with the top of the protective
wall, especially at the N. W. corner.
At and near the S.W. corner, however, there is a considerable slope. Now
if the entire tomb, including, of course its protective walls, originally stood
above the surrounding district, which is evident, then this great sweep of
boulder covered desert, extending far west from the top of the west
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— 197 — [5]
protective wail, must liave formed tiiere since tiie monument was founded
—say 7,000 years ago (see E. to W. perspective sketcii of tomb).
The entire hill was simply a huge mass of sun-dried brickwork. It rises
in a somewhat regular slope on the N. E. and W. sides — particularly the
W. — while on the S. side a rough 1 7 metres trench , about h metres
wide and 6 deep at the northern or deeper end, had been cut right through
the mass and deep into the red sand beneath it. It extended about 6 m. 5 cent,
from, and parallel with, the E. wall, terminating at the small Roman tombs
at the S. E. corner.
On the N. E. slope was another ancient excavation, a circular depression
some 2 m. 26 cent, deep, presumably made while searching for the shaft.
Ancient because both the trench and depression were covered by the
same peculiar firm sand formation, and strewn with the same kind of
boulders and fragments of boulders, which entirely covered the hill and
district, and which, consequently, had formed since the excavations were
made. This deposit lightly, though effectually, concealed the entire tomb.
On the N. slope, near the N. E. corner of the tomb, were many large
blueish-grey stones. These had formed no part of the structure, and had
evidently come from some remote district. Many tons of them had been
jammed into, and formed part of, the heavy debris in the great stairway
and shaft. They were roughly quarried , and none had been worked.
Now structural evidence justifies us in believing that the sloping faced
protective walls , though at present covered , were intended to be permanently
exposed; thus giving the delicate structure an air of stability, and greatly
preserving it. They are compactly built; the bricks in the exposed parts
being large and well plastered. They measure some o m. 9/1 c. x m. 1 a c.
X m. 08 1/9 cent. The white cement covering these protective walls is
noticeably heavier than that on the finely grooved inner tomb walls, though
apparently of the same grade. This fact also warrants us in believing that
for many centuries this grand old structure stood out clearly and boldly
above the surrounding district.
BRICKWORK.
Time has wrought sad changes throughout the upper part of the tomb
brickwork, including, of course, the fine white grooved walls. The great
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[6]— 108 — •
mass has been worn down and rounded by age, particularly at the N. W.
corner where the height has been reduced to scarcely half a metre, also at
the S. E. corner. However, with the exception of a shallow o m. (j o cent, forced
hole in the lower part of one of the N. wall recesses, and a breach in the
E. protective wall, there were no wilful exterior mutilations. Even the thin
white casing and delicate grooves of the main walls had remained undamaged
3Uj1L.S I I I j I I I I I I I'
Fig.
as though they had always commanded admiration and respect Tliis is
remarkable, considering to what a great extent such structures are subject to
damage. The excessive scaling of the white casing at the higher and exposed
parts was due to natural causes.
The best preserved part is on the E. side from ao to 3o metres from the
N. E. corner, where the walls at places are a m. 70 cent, high — their
greatest and perhaps their original height. But even here there is nothing
to indicate the original height or shape of the structure
—nothing to assist
us in defining its first form. It is certain, however, that the brickwork at
tlic centre of the tomb was originally, and is now, much higher than at the
recessed walls. At present, in its reduced stale, it is nearly h metres higher,
the greatest height being just S. of the main shaft, where it measures nearly
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— 199 — [7]
7 metres, and had apparently been much higher. Then again the bricks
at the top of the small A -steps stairway leading into the stairway passage
were intact and firm, having been preserved by the heavy debris which
fdled and covered the stairway. If then, the tomb brickwork is of its original
height at this point (3 m. Sg cent, from the N. wall) in what manner did it
slope up to the centre of the tomb , where the brickwork is at present some
3 metres fiigher, and may have been much more ? There is nothing
whatever to indicate the original height of the tomb.
Durability is of course a conspicuous feature in Egyptian tomb work.
Now a vertical face in brickwork is not , naturally, so lasting as one of moderate
slope; hence it seems reasonable to suppose that the brickwork, which even
now in its denuded condition rises about 4 m. 3o cent, above the top of tlic
while vertical walls, and 7 metres above their base, was fashioned into,
say, 2 sloping faced terraces or steps some n metres in depth, similar in
shape to other step structures, and sloped at the same angle (75°) as the
outer or protective wall, thus harmonizing with them, and forming a
complete well balanced structure somewhat of a step-pyramid type. For
when the entire tomb, including of course its protective walls, stood out
clearly as it did for many centuries , any perceptible difference in its facing
angles would iiave marred its general appearance. This 75" is also the
face angle of the 7 successively built mastabas «hi(h compose the core of
Seneferu's pyramid at Vfedum. Of course the present open stairwav and
shaft would not be consistent with a step structure, but tlicri thev may hiiAc
been in some manner covered or protftted.
If we do not accept this theory [)ut contend that this tomb, like that at
Negadah, was fully flat topped, we must then admit that the finely grooved
walls rose vertically for at least 7 metres— tiie present height of the tomb,
and without allowing for any reduction in the tomb brickwork ; but it does
not seem likely that a perpendicular sunbrick wall , so delicately designed
would be raised to such a height. Besides, if the protective wall, which is
but 3 m. o5 cent, wide at the base, rose at its present face angle of 75° to a
height of 7 metres in order to harmonize with and fully cover the main
walls, its top would be almost pointed and the wall thereby rendered too
insecure to serve its apparent purpose. The flat-topped Negadah tomb in its
reduced state w as but 3 metres high. Its 2 G chambers had been fashioned
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[8] _ 200 —
into the surface of the brickwork and covered by beams — there being no
subterranean parts.
The bricks throughout varied but iiltle in size, averaging o m. 9/1 cent.
X m. 13 cent, x o m. 08 1/2 cent. Those lining the walls, however,
which carried the white casing, measured but m. 1 5 cent, x m. 07 cent.
X m. 06 i/q cent. They are all sundried , of a dark grey shade, compactly
made, and almost heavy as stone.
For a space of some 2 1/2 square metres over the W. side of the shaft
the usualbrick coloured mortar had been discarded for that of a light yellow
shade — heavier and finer. This light mortar was also found in the S.
wall of the S.W. open tomb chamber, which contained a single entire brick
of the same material. So far as is known, this yellow plaster was confined
to these two parts of the tomb.
A great quantity of bricks which had been thrown upon and outside the
south and west protective walls had come from the excavated trenches,
and had been taken out during the formation of the Roman tombs. Although
they differed but little in size , it was easy to locate by their dimensions the
places from which they had been taken.
Sand drifts, and the tomb gradually became covered by it; but the
formation of the layer of evenly interspersed split boulders and pebbles,
which completely covered, though scarcely concealed, the high tomb brick-
work, just as it does the district above which the tomb so prominently rises,
appears difficult to explain.
MAIN WALL.
The main walls throughout are vertical; those of the N. andS., measuring
«7 m. 95 cent, in length, contain 7 recesses (or chapels) and 8 abutemenis;
while the E. and W. wails, measuring 54 m. 97 cent., contain i/i recesses
and 1 5 abutements , the recesses and abutemenis being of course alternately
placed. Extending for m. 60 cent, into each of these recesses is a firm
inner abulemenl (1 m. 3o cent, wide) of the surrounding protective walls
(see Plate 2). M. de Morgan believed that the recesses in the Negadah tomb
were used as chapels.
Aerial denudation and rain have so rounded off this great mass of
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— 201 [9]
\w\MWiWm\iw\.i;.
jn.
Fig. 3.
1-.3- -*.
<
brickwork that the walls at the corners are very low at the N. W.— corner,
hardly a half metre in height, but they gradually rise to perhaps nearly
their original height at the
centre. Fortunately a few of the
E. wall recesses show a height
of 2 m. 70 cent. — probably
their original height — the
brickwork sloping up to a further
height of over h metres towards
the centre of the tomb.
The recesses and abutements
regularly constructed, averaged
in widlh 1 m. 76 cent, and 9 m. o 1 cent, respectively. A delicate type of struc-
tural beauty is sho«n in the long narrow (0 m. 07 1/9 cent.) grooves which
vertically line their faces, and
which are strangely in contrast
with the massiveness of the mon-
ument.
The walls are covered by a full
half centimetre coating of crum-
bling but once firm w bite plaster.
The upper parts, softened and
swollen by rain-wash and moistu-
re, have flaked and fallen away;
losing to some extent their first
outlines. Their original delicacy
of design, however, is not lost.
The small bricks (0 m. i5 cent.
X m. 07 c. X m. 06 1/9 c.)
carrying this white casing were
specially adapted to the design.
A brick mastaba, discovered by M. Mariette at Sakkarah, contained a
serdab, the west wall of which was of the same pattern as this (see Plate 3).
He slates it was the most ancient tomb found at Sakkarah, and that there
was no reason to believe that it is not of the I" Dynasty.
I'iK-
^-
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[10] — 202 —
TOMB r 1.
Its orientation differed from this but by one degree; it being i o", instead
of 9°, E. of true N. Tbe main wails of M. de Morgan's Rovai tomb of Negadah
were also exactly of fliis design , but instead of wiiite casing they w ere covered
by a brickcoloured plaster, while M. Anielineau found at Abydos an early
Ancient empire mastaba whose exterior walls were also like these. But except
that they were built in sun-dried bricks, the early dynasty structures disco-
vered and cleared by Prof. Petrie at Abydos , did not in any respect resemble
this lomb n° i at Ghizeh, although much of the pottery was similar.
The recesses in the N. and S. walls were without lintels, but of the
1 A recesses in the E. wall, live are known to have contained them, audit
is likely that there were a few more (see Plate f\).
Commencing at the N.*, we found them as follows :
i" and a™* recesses. Brickwork reduced to below lintel height or line
(a m. 35 cent.).
3"' The brickwork at back of recess shows unmistakeable imprint of lintel
and on either side a much damaged socket which was some o ni. i 7 cent.
in diameter, and extended for m. 35 cent, into the sides of the recess.
/i*^ and a"" Not excavated.
G"" Distinct linlel outlines at back of recess, and clearly defined sockets
at sides.
7"' Not evcavated.
8"" Badly broken at lintel lint-.
g'"" Back of recess at lintel line much damaged, but on either side was
a distinct round socket— a full contour of the lintel it once held. That on
the S. extended for m. 70 cent, into the brickwork, and contained a few
lintel fragments.
10"' and I i"'Each contained the crumbling remains of a complete round
wood lintel, one o m. 1 A cent, and the other m. 1 7 cent, in diameter. They
extended across the recesses 9 m. 35 cent, above the floor and m. a 1 cent,
below the top; slightly sinking into the brickwork at the back of the recesses.
The wood, which had broken into small, split scpiarcs, was of a silky, dark
brown shade, and nothing but a very great age could have reduced it to its
present condition.
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— 203 — [11]
la"* and i3''' Had never contained lintels.
1 h"'
Brickwork reduced to below lintel height.
According to the present height of the protective walls (2 m. 45 cent.)
about half of the lintel would show above them.
Of the west main wall we excavated but one of the eight or nine recesses
which had not been reduced to below the lintel line. This single recess,
the 7"' from N., contained two small ilat lintels with rounded faces , which
were better preserved than those in the E. wall. They set close to the top
of the two narrow grooves at the right ami left of the inner part of the recess,
and are but m. 07 1/9 cent, thick. They of course face W. , and are
above, and directly opposite, the interior shaft (see Plate /i).
On either side of two well-preserved recesses near the centre of the E.
wall are two small irregularly step-shaped ledges about m. a3 cent, square.
They had been carefully cut into the brickwork; which, though much worn,
was not broken. The white casing on these ledges was thinner than thai on
the walls, and was tinged a dark red. They do not seem to be part of the
original design of the tond).
The N. , wall for some 8 metres and the E. wall for some 29 metres from
the N. E. corner, are irregularly tinted pink with splotches of red, but
without traces of either characters or ornamentation. The S. and W. walls
are free from this discolouration, which was doubtless done long after
construction.
i\ear the lioltorii of a _\. wall recess near tlie_\. K. corner was a o m. 00 cent.
square forced hole. It compared in manner of cutting with that in the E.
wall of the corridor below and was probably done by the same people. In
both cases the walls about ihem were free from mutilation, as though the
party desired to make the tests with as little damage as possible.
PROTECTIVE WALLS.
The tomb is surrounded by a heavy, well built enclosing or protective
wall, measuring at base 61 m. 72 cent, from N. to S., and iti m. 53 cent,
from E. to VV. — its full and original dimensions. It was evidently built to
protect the inner or main walls, the architectural details of which it did not
completely conceal; the main wall rising some m. a5 cent, above the top
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[12] _ 204 —
of the enclosing one. While serving ils puipose as a protection for the finely
designed face of the tomb, this heavy outer wall also gave it an air of stabi-
lity which fully harmonized with the general structure.
Owing to aerial and other destruction the upper corners and outer edges
were much reduced. Fortunately the E. wail was in fairly good condition,
thus enabling us to secure the full details. Several of its i k inner abutments
were of their original height (a m. fib cent.), and the walls at the base
line, which we exposed at several places, showed white cement right down
to the red sandbed
upon which they rested. With the base width then
(3 m. o5 cent.), and the height (a m. 70 cent.) we only required the face
angle, which was 78".
The S. protective wall, however, although of the same height (9 m. 70 c),
was nearly 3 metres across the top, and its outer face is almost vertical.
This greater width is likely due to the heavy incline of the hill on that
(the S.) side.
The inner faces of these enclosing wails vertically rise within m. 9 5 cent,
of the main wall, thus forming a deep narrow passage right round the
tomb; at the recesses, however, the distance between the two wails is
1 m. 97 cent. It is remarl^able that comparatively no heavy dt^bris had been
thrown into the dividing space between these wails, sand only having been
found there. I consider this further evidence that previous visitors had
desired to see the fragile white toml) walls remain unmutilated.
Abutments 1 m. 3o cent, in width regularly line the inner side of this
heavy surrounding wall, extending for m. 60 cent, into the recesses which
they directly face, and greatly preserve.
The cement on the sloping exterior faces was apparently the same as
that on the tomb itself, but much heavier; the inner face and abutments,
however, were clean and un plastered. The briclis facing them were in even
courses, and owing to their sheltered position, had received less damage
tlian those at any other part of the tomb. But near the centre of the E. wall
a great gap had been cut right through it, exposing the while plastered
face of the tomb behind, which had not received the least injury.
The heavy, compactly made briclis, measure in the upper and lower
courses o m. 9^ cent, x m. 1 9 cent, x o m. 08 1/9 cent, wliile at and
near tlie centre they average cm. 20 cent, x m. 10 cent, x m. 07 cent.
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— 205 — [13]
Where intact they appear as solid as when first placed, but where disturbed
they have swollen somewhat out of shape. An immense quantity of brick
refuse had been thrown upon and outside the S. and W. walls; the N. and
E. being comparatively free from it.
I should perhaps note a peculiar arrangement above the base of the pro-
tective wall at the W. N. W. corner of the tomb, of a 5 hard wood pegs;
apparently of the same kind of wood as that in the lintels. They average
some m. 2 cent, in length and om. oi i/a cent, in thickness, and are
so deeply driven that but o m. 9 cent, or o m. o3 cent, protrude. When
withdrawn,particles of white cement casing adhered to them as though
they had been driven into new moist cement. Commencing at a m. 65 cent,
from the N. W. corner of the protective wall, they form a broken line some
5 m. 2 cent, long, and about o m. 3o cent, above the base. The first or
most northern peg is therefore driven at a point nearly opposite the inner
face of the N. protective wall. The first 8 pegs are grouped in couples,
and although almost horizontal, are placed at irregular distances. The next
8 form an irregular line, but are placed more regularly. The remaining g
take a decided zigzag course.
Now these pegs seem to have been placed with studied care, and perhaps
for some important reason. They seem to mysteriously signify something,
yet I cannot in any way associate them with either the exterior of the
monument, or the tombs below.
SURFACE (ROMAN) TOMBS AND FINDS.
S. E. CORNER GROUPS.
Besides the 17 metres trench and the northern depression referred to,
several other excavations had been made in the lop of the tomb brickwork.
This trench terminated close to 4 open Roman tomb chambers at the S. S. E.
corner of the tomb, which had been cut from, and built upon, both the
main brickwork and S. protective wall; a considerable part (5 m. lio cent.)
of the fine white wall having been cut right through and destroyed.
These chambers were found filled with a great mass of broken bricks
and rain-washed brickwork, and all were concealed by the same light
layer of boulder covered desert sand which so effectually disguised the entire
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[U] _ 206 —
lomb. They are of irregular shape, hut smoothly plastered with the same
coloured plaster as the brickwork itself, and were in fairly good condition.
They measured respectively a m. 68 cent. X a m. 55 cent., a m. Aq cent.
X 1 la. Gil cent. , a m. i o cent, x i m. 6 1 cent. , and a m. a 5 cent, x—mi^tres, and were connected by a narrow open passage. They sloped from
a depth of i m. A 5 cent, at the N. to o m. 3o cent, at the south, hut their
original depth could not be secured.
In the N. wall of one chamber, and W. wall of another, were 9 neatly-
shaped shelves, o m. 85 cent, and o m. 55 cent, in width, which were
set some distance above the floor. Their use is not known , but perhaps they
held Roman pottery— a great quantity of which was found in tlie debris
at this point. According to this d(5bris the tombs had been formed before
the excavation of the trench.
Built into the S. wall of the corner chamber of this S. E. group of Roman
tombs were two limestones; each measuring o m. Go cent, x o m. t 8 cent.
X o m. i8 cent. They were placed one al)ove the other, and just above the
floor; their white dressed faces showing through the dark brickwork. They
were .not a part of the structure.
N. E. CORNER GROUP.
At the N. E. corner of the mastaba are 6 more of these chambers. Varying
in shape, their smoothly plastered walls, like those of the S. E. corner
group, are of the same colour as the brickwork from which they were
fashioned. Also like the S. E. tombs, they are connected by narrow doorways
which were cut through the o m. 35 cent, thick walls which divide the
chambers. They measure roughly : some a m. yS cent, x a m. 70 cent.,
3 m. 3o cent, x 1 m. 75 cent., a m. 70 cent, x — metres, a m. a5 cent.
X a metres,! m. 90 cent, x 1 m. Zio cent. , and 1 m. o 5 cent, x om. 90 cent.,
and were partly cut from, and built upon, the structure. This is shown by
the fact that bricks used in their construction difTer in size from those used
at this point. Besides, various sized hard bluish stones which had formed
no part of the structure, had been built into the walls separating the
chambers; their unplaslered faces showing through them.
In the face of a narrow shoulder in the W. wall of the central chamber,
and m. 58 cent, above the floor, was a neat smoothly finished hole or
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pockel m. 1 1 cent, square and o m. i a cent. deep. Its use was not apparent.
The southern most of these N. E. tombs, unlike all others, contained a
very broad deep step which extended right round the S. and W. sides. It
was probably used for the same purpose as the q broad shelves in the S. E.
group — to hold pottery. Much Roman pottery and some glassware were
found here.
A large quantity of the same heavy debris which fdled the great stairway
completely fdled and covered these N. E. tombs, and this in turn was
concealed by the same boulderstrewn layer of sand which covered the
entire tomb district.
N. W. CORNER STEP CHAMRERS.
Some 3 m. 5o cent, from the W. N. W. corner of the building are 5
large step-shaped open chambers which do not seem to have been cons-
tructed by the budders of the Roman tombs, but at a more remote period;
they contained, however, a few fragments of Roman pottery. They consist
of two small groups of 3 and a chambers : those of the three are a m. Zi 5 cent.
X 9 m. 2 cent, and o m. 73 cent, deep; 2 m. /i5 cent, x 1 m. 35 cent, and
o m. /i5 cent, deep; 9 m. /i5 cent, x 1 m. 96 cent, and m. 85 cent,
deep; while those of the 9 group, measure 3 m. 55 cent, x 2 m. 65 cent,
and 1 m. 9 5 cent, deep, and 3 m. 55 cent, x 9 m. 35 cent, and cm. 90 cent,
deep.
The walls are unplastered , and the bricks facing them , which are complete
and unbroken, are part of the undisturbed brickwork; thus conveying the
impression that these N. W. Step chambers were part of the original design.
The 2 lowest ones are walled on all /j sides; the chambers above forming
large deep steps. As the structure has been greatly reduced at this N. W.
corner, where it was most subject to aerial and other damage, these cham-
bers were doubtless much deeper.
The bricks at this point are the largest found in the tomb : m. 9 5 cent.
X m. 1 9 cent, x m. 09 cent.
SURFACE FINDS.
The debris in the Roman tomb chambers, and in that above the shaft,
contained several complete pieces and many fragments of Roman pottery;
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[16] — 208 —
also fragments of thin Roman glassware. The pottery was In grey or red
clay, and dull or polished. We secured some 96 different designs, ranging
from the minute to the medium size — from a few centimetres, to 5o and
Go, hut none were of exceptional interest. Some were crudely made, hut
many were fine examples of Roman skill in that line. A few in dull grey clay
were roughly ornamented hy square and scroll designs in black and red, the
colours retaining almost their original freshness. A few of the larger pointed
jars held a small amount of bitumen, and a greyish powder common to
such pottery.
Unfortunately no complete object in glass was found, nor could we trace
from the gathered fragments the original design of even one. Most of them,
however, were of a circular and flat pattern, and would measure about
m. /io cent, in diameter. Two flat circular fragments of a light green shade
were extremely thin, and were bordered by a delicate narrow oval lube
scarcely thicker than a card. These glass fragments \\ ere in liglit and dark
green, and light brown, perfectly clear and unblemished.
Deep down in the heavy d6bris of brickwork, just outside the S. protec-
tive wall, we found a long, narrow, singleedged steel knife (length
o m. 33 i/a cent.). The hard wooden handle was plainly carved and blunt
pointed; while a thin, verdigris-covered bronze ring encircled the blade
close to the hilt. The blade, which tapered to a long point, was very heavily
caked with rust; which might indicate in this dry climate, that it had been
dropped or thrown away when in a moist condition. It would ])e interesting
to know under what conditions this unicjue piece had been left in such a
strange place.
STAIRWAY, SHAFT AND POnTCULLIS.
(See Plate I.)
While clearing the surface of the brickwork 3 m. 4o cent, from the N.
wall and about the centre of it, we discovered h narrow steps (o m. 8G cent,
wide) leading downwards from W. to E. into an open passage 1 m. 58 cent,
wide and 1 m. 47 cent. deep. This passage boldly spreads southwards for
over 1 7 metres terminating in a squarely built almost vertical brick wall
5 m. /io cent, wide at the top, and tapering downwards for about 7 metres
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— 20!) — [17]
to the mouth of the large rock-cut shaft. This shaft which is 9 m. 3 4 cent,
wide at the top, in turn leading to the great portcullis nearly 8 metres
below. The portcullis base would therefore be about 17 m. 5o cent, below
the highest part of the tomb at this point. At nearly 3 metres from the N.
end of this passage we discovered several of the upper steps of a large brick
stairway which led southwards to the shaft below. They were 1 m. 58 cent,
wide, and probably narrowed to 1 m. 96 cent, at the lower end; which is
the width of the shaft at the point where the stairway would intersect it.
According to the angle of the exposed upper part of this stairway it would
measure in length some 19 m. 5 o cent, and would strike the shaft some
7 metres above its base.
We did not clear the stairway owing to the immense mass of heavy debris
which blocked it, and therefore could not secure the full stairway and shaft
details. However, from the size of the shaft at the top of the large portcullis
(9 m. 3o cent. N. to S.) and from (he angle of the upper part of the
stairway, we were able to secure a fairly accurate sketch.
The stairway and shaft are not oriented with the mastaba walls, which
are 9° E. of N., but are nearly true N.; the N. end of the passage at the ft
small steps being m. 48 cent. W. of the centre of the tomb, while the
portcullis is m. 54 cent. E. of it.
To avoid clearing the compactly fdled stairway and passage we made a
cutting into the E. side of the tomb some 1 6 metres from the N. , where we
struck a roughly constructed stone stairway which fortunately led directly
to the top of the shaft, about 7 metres below. The shaft was filled with
somewhat clean sand containing few small stones, the debris being distinctly
different from that which fdled the great stairway. The stairway d(5bris,
composed almost entirely of heavy stones in soiled and caked sand, towered
for over 1 9 metres above the bed of sand on which it rested at the port-
cullis, and was a constant menace to those using the shaft. At a point
opposite the top of the portcullis I removed with my hands a little of the
sand upon which this debris rested; exposing a small hollow, at the back
of which could be seen the N. end of the shaft. As I made this discovery
after we had finished the excavation, and was alone at the time, I could not
continue the investigation ; for the removal of another handful of sand might
have brought down the entire mass upon me.
Annahi, 1905. li
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[18] — 210 —
The shaft for nearly 8 metres is roughly hewn from sand stone containing
much iron oxide , hut throughout is regularly shaped. It is nearly a m. 4 o cent,
wide at the top, slightly narrowing towards the hase; which for nearly
3 metres is cut from light streaked, brownish clay. Between the top
of the shaft, and the great mass of tomh brickwork above it, is a metre
deep course of light reddish sand , the colour due to much salts of iron. The
S. wall just above this contained a o m. 70 cent, forced hole (depth unk-
nown) blocked by large stones; which we did not remove.
On the western side of the shaft rough footholds had been cut at irre-
gular distances, and had previously been but little used. Although difficult
to use we found them very helpful.
The portcullis , 4 m. 5 cent, high , 1 m. 9 9 cent, wide , and m. 6 7 cent.
thick, is an immense oval evenly chiseled from white limestone. The face and
reverse are slightly rounded , but the sides , and the top and base , are cut
almost into a half round. It is placed erect, before and against the short
passage leading southwards directly into the main chamber of the tomb.
It extends for 1 m. /lo cent, above that passage, and sinks for nearly half
a metre into the clay below it. It is not truly placed; the west side being a
little to the N. , but this seems to have been its original position.
Much clay had previously been cut away from the west side of the port-
cullis by explorers who desired to gain access to the tomb chambers without
shifting the great white stone, and we entered by the same forced passage.
MAIN TOMB CHAMBERS.
The tomb chambers , which consist of a large main chamber, a central
corridor and several galleries with and without tombs are, cut throughout
from a firm brownish clay, showing at places grey and reddish grey streaks,
which are often of a peculiar wavy pattern , similar to that in other tombs
in the district.
They are oriented with the exterior tomb structure,
andslope considerably
from N. to S.
There is a considerable irregularity in the construction; the corners and
long lines seldom being true. The floors slope, and the walls when long,
are noticeably curved.
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wide and o m. 80 cent, deep, which was cut into the N. wail of the gallery
1 m. 83 cent, ahove its floor.
From the W. end of the main chamber, and 1 m. 78 cent, above its
floor, the long narrow west gallery (A), wilhout tombs, extends W. for
3 m. ^5 cent, then S. for 9 m. 35 cent., then E. for 3 m. 3o cent.; thus
almost enclosing the west chamber containing the interior shaft which leads
to the Sepulchral chamber over 1 metres below. The floor of this west
gallery was entirely but lightly covered by clay particles, which scaling
from the walls , had fallen upon many fragments of pottery. These had been
scattered somewhat evenly from the entrance to the remote end of the
gallery. Over this layer of clay a light dust had settled.
From the S. S. E. corner of the main chamber, and at the same floor
level, is a gallery (F) over 5 metres long, the E. side of which contains a
medium sized tomb(G) 1 m. 79 cent, above the gallery floor. This gallery
contained much loose clay which had been dumped into it from either end
leaving the centre clear. It extended S. to a similar one (the S. E. Gallery),
but which was without a tomb chamber.
The corridor (L), extending southwards from almost the centre of the
main chamber, and opposite the portcullis passage, is nearly 5 metres long
(exclusive of its extension), 1 m. 76 cent, wide and about the same height
as the main chamber (9 m. 69 cent.). It slopes some 8" from N. to S.,
and was over half fdled with clay and stones.
An irregular forced hole some m. 60 cent, x m. 80 cent, and m. 4o c.
deep had been cut just above the floor near the centre of the E. side. Distinct
marks showed that a m. 1 9 mill, or 3/6 inch chisel had been used. From
the ceiling a thick mass of clay, nearly 2 metres x 1, had fallen, exposing
the natural rock above it; otherwise the ceilings throughout were firm.
Extending from floor to ceiling on either side of the entrance to this
corridor, and facing the portcullis, is a false door some m. 96 cent, in
width, on the E. side, and 60 only on the W. The panels are m. ill cent,
wide, and cut m. 09 cent, into the clay. Much of the wall at the base of
these had fallen, or been broken away. Great patches of white plaster still
adhered to these and to the adjacent walls, and most likely the entire cor-
ridor was likewise covered.
The tops of the side walls of the corridor were bordered by a plain peculiar
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— 213 — [21]
design which strangely exaggerates the corridor slope; and this seems to
have been the intention of the designer. The borders, which are cut
m. 9 cent, into the clay (as the gablas), measure o m. 9 2 cent, wide at
the N., or higher end, gradually increasing for 9 m. lio cent, (just half the
corridor length) to a width of o m. 89 cent. Here is a m. 1 y cent, ratchet
shaped notch which reduces the border to its original width of m. 92 c.
and the remaining half is throughout in this size. These unique side
borders terminate at the lintel over the doorway of a small chamber (1)
(1 m. 88 cent, x 1 m. 2 1 cent.) which is really an extension of the corridor.
This 1 m. 5 cent, lintel , which was neatly rounded , was surmounted by two
small square cut shoulders. It greatly relieved the severe lines of the corridor.
From the E. side of this linteled chamber the south-east gallery (H)
6 metres long, without tombs, connected with the main chamber, S. S. E.
gallery (F). Gallery (H) and the lintelled chamber were nearly fdled with
debris, but contained only a few fragments.
From the W. side of the corridor a downward sloping passage (J)
1 m. yS cent, long and 1 m. 35 cent, wide, the ceiling m. 29 cent, below
that of the corridor, led into the west chamber. The inner or chamber end
of this passage was plainly ornamented at the sides and top by a single
square cut shoulder.
This west chamber 4 m. 80 cent, long, N. to S. (same as corridor)
1 m. 80 cent, wide, and nearly 9 m. 5o cent, high, was very irregularly
constructed. The walls, although vertical, were rather curved; the ceiling
and tloor had a southward slope of some half a metre, and the corners
were of course much out. Considerable while cement casing still adhered
to the N. and E. walls. The debris of clay and heavy stones which nearly
fdled the chamber contained a great quantity of fragments.
The W. wall near the N. contained a squarely cut alcove 2 m. 78 cent,
wide and 1 m. 77 cent, deep; across the top of which was a neatly turned
linlel of the same diameter (0 m. 10 1/2 cent.) as that over the corridor
extension. Like a protective arm the long, narrow lombless west gallery (A)
referred to, almost surrounds this alcove.
On the S. side of the alcove, cut into the wall midway between the floor
and ceiling, is a small recess chamber (K) m. 98 cent, x m. ^5 cent.
X m. 82 cent. — the smallest in the tomb. The short roughly-forced
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— 215 — [23]
not truly shaped. It should perhaps be noted that this lower chamber is
about the same length as the west chamber and corridor above.
The west wall near the entrance passage contained a recess a m. 45 cent,
long , 1 m. 5 cent, wide , and of the same height as the chamber. The chamber
and recess which were hewn from the same kind of clay as the tombs above,
had been cut right down to a bed of natural rock. Just before the recess this
stone floor had been shattered in several places, and a small triangular
piece removed.
The chamber was nearly half fdled with particles of clay, containing few
pottery fragments; but in the recess, which was most likely built for the
reception of the remains of the person for whom the monument was built,
we found a small deposit of human bones. These were clear, dull white,
and soft brittle, and were found upon and near the recess floor. It appears
that the rest of the body had been entirely removed from the tomb , for these
were the only human remains found there. It was doubtless a most impor-
tant burial.
There was no trace of a sarcophagus, nor could one have been there; for
its removal would have entailed the shifting of the interior and upper port-
cullis, neither of which had been disturbed. Besides, the construction of this
tomb antedates the period at which that mode of burial was introduced.
FINDS.
The exterior finds, which consisted of fragments of Roman pottery and
glassware, were made in the surface tombs and upper part of the shaft,
and have been referred to. Most of the objects belonging to the tomb proper,
however, were found principally in the heavy debris of the main chamber,
the corridor, and in the west chamber. These were principally in limestone,
alabaster, granite, red and white brescia; with some diorite, green schist,
and porphyry.
The three smaller tombs (B ) , (C ) ,
( D ) on the N. side of the main chamber
held but a few fragments, but those found in the long west gallery (A)
should be specially mentioned. The gallery contained but little d(5bris; none
having been thrown into it. It consisted of fine clay particles which had
scaled from the walls and ceiling, and which lay at a light and even depth.
This was covered in turn by a thin layer of peculiar light dust. Beneath this
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[26] _ 216 —
light diJbris of dust covered clay were alabaster and other fragments of
pottery whichhad been
evenlystrewn over
theentire gallery floor (i 6 metres
long), right to its extreme end. They do not seem to have been thrown there,
but carefully spread. The gallery, which is without tombs, and which seems
to have been built especially for such pottery, terminates, strangely enough,
just above the centre of the Sepulchral chamber recess in which we found
part of the remains of the person for whom the monument was probably
erected (see Sepulchral chamber).
Now according to the belief of several savants, in reference to which
nothing has as yet been published , it was a funeral ceremony during the
early Ancient empire to some times l)reak the offering vessels at the time
of interment, and distribute the fragments over certain parts of the tomb.
It is not improbable that it was due to this custom that the fragments found
in the long west gallery (A) had been so carefully distributed throughout
it; and which, according to the condition in which we found them, had
apparently never been disturbed.
All the pottery in M. de Morgan's tomb at Negadah , was also found broken
but tJie condition of his tomb would indicate that its destruction was due to
other causes. Owing to the abundance of the otl'erings placed in those vessels
he considered his tomb a royal one. As this Ghizeh tomb exceeded the
Negadah structure by some 7 metres in length and breadth , and as the
quantity of objects taken out (some forty full mactaves) probably exceeded
that at Negadah, we are perhaps justified in believing that this n° 1 tomb at
Ghizeh is also a royal one, and that its occupant was of an equal or even a
superior rank. Unfortunately there were butfew objects showing inscriptions
the characters, which were roughly incised or reed painted, made no
reference as to the origin of the tomb. It must, therefore, at least for the
present, remain a mystery.
Neither from the fragments in the west gallery, nor from those of other
parts, which during the greater part of the excavation we kept separate,
could we fit one complete object. Nor from all the fragments found in the
entire tomb could we complete one single object. We occasionally found
enough pieces to complete the third or even the half or more of one object,
but only to find that the remaining parts had been removed from the tomb.
In the case of several brescia (there was much brescia), and marble discs.
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— 217 — [25]
pieces were found which completed say, a third or more — the fragments
titling into their proper places, thus showing the outlines of the complete
piece : but the missing parts could never be secured. Near the bottom of the
depression at the N. E. corner of the brickwork we found the fourth of a
plain, tapering rimmed alabaster bowl : and nine months later found over
a half of the same bowl in the debris of the main chamber below. This was
the onlv fragment of anticjue pottery found outside the interior tomb
chambers. I consider it remarkable that in taking out some forty mactaves
of fragments, averaging twelve objects each — sayfive
hundredin all
—that we could not make up even one complete. There was somewhat of an
exception however : a blue white and grey volcanic bowl, similar in design
to one found by Prof. Petrie in the 11"*' Dynasty tomb of King Khasekhemui
at Abydos, had been twice severely struck without breaking and then thrown
aside — the consistency of the stone alone saving it.
Among the broken articles we recognized nine designs of bowls , vases , etc.
similar to those found by Prof. Petrie in early dynasty tombs at Abydos :
especially in that of the above-mentioned king.
Our tomb contained neither jar sealings nor ivory objects : recognizing
the historical value of these and of other materials as helps to finding the
name of constructor, the location of the period, etc. , we kept a careful watch
for same.
A complete double edged copper blade about o m. 98 cent, long was taken
from the corridor debris. It tapered from m. 0/1 cent, at the hill up to aboul
o m. o5 3//1 cent, at the centre; then down to some m. 02 1/9 cent, at
the rounded point. It was without a handle, but a thin, firm, sharp piece
(0 m. oil 1/2 cent.) at the hilt would indicate it had been removed. It was
found contracted into eight uneven folds, and heavily coated with verdigris.
One of the edges had been sharp, but the other was finely ridged like a saw.
It most closely resembles a surgical instrument.
The handfuU of copper fragments found were too small to show the
design or size of the original object.
In the interior shaft we found the lower portion of a small cylinder-shaped
vial in dull white alabaster. It was o m. 017 mill, in diameter (length
unknown), and contained the lower part of a m. oo3 mill, drilled hole
which had likely held some rare oil or dye.
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In the West Chamber, near the top of the interior shaft, our men found
3 small (o m. 1 cent.) round objects in dull white alabaster, and one in red.
They resembled ordinary playing marbles, but probably were weights.
In the corridor, we found the only piece of wood in the tomb. It was
originally somewhat square (o m. lo cent, x o m. 07 cent, x cm. 07 cent.)
but had become round edged. It was of a light brown shade, — lighter
than the wood in the exterior tomb lintels, and was so dried out and
honeycombed by its great age as to be lighter than cork. Its use is not
known.
The h complete pieces of silex found were common to that remote period.
L. Dow CovrwcTON.
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DIE DEMOTISCHEN INSCHRIFTEN
DER STEINBRiJCHE
VON TURRA UND MASARA•
VON
WILHELM SPIEGELBERG.
Die Publikalion tier folgenden Inschriften ist das Ergebniss von 9 Tagen
an denen ich zusammen mit Herrn Weigall im Januar 1908 einen grosscn
Teil, vielleichl den grossten der bekannlen Steinbrucbe des alten Memphis
auf dcmotiscbc Gralliti abgesucht habe. Der treuen Beihilfe dieses Wander-
genossen dankc icb es, dass ich in kurzer Zeit verhaltnissmiissig viei
erreicht habe, wenn auch diese Publikalion nur als eineganz provisorische
gellen kann. Ich habe teils aus der Nahe teils aus grosser Entfernung,
vielfach mit Hiilfe eines Fernglases, teils in guter Beleuchtung, teils im
Dammer-odcr Kerzenlicht die rotlichen und schwarzen Inschriften von den
Seitcnwiindcn und Decken der Galerien"' abgelesen und copiert. Weder
eine Leiter noch ein starker Beleuchtungskorper standen mir zur Verfiigung.
Wenn ich mich dcnnoch zur Herausgabe eines so unzuliinglichen Materials
cnts'chliesse, so bestimmt mich dazu in erster Linie die traurige Gewissheit,
dass im Laufe der nachsten lahre vieles von dem, was ich noch gesehen,
der modernen Steinbruchsarbeit zum Opfer gefallen sein wird '-', dancben
aber auch der Zweifel, oh so bald einer der wenigen Fachgenossen, der
demotische Inschriften aufnehmen konnte, sich zu dieser Arbeit entschliesst.
Dabei leitet mich die Hoffnung, dass ich durch diese Arbeit dem Nach-
folger einen Dienst erweisen und vielleicht auch die Arbeit anregen kann,
'"' Vgl. die Schilderungen bei VrsE , P^- Reiseberichle aus Ae/rypten, S. 43 ff.
ramiWe.s///, S. (jSnr. ; GHAMPOi,LiON,Z,e«., ''' Vgl. auch Maspero, Hislotre des
S./i3IT.; Bri'gsch , 4e. Z. , 1867,8.8911., peuplesde TOrient, I, p. 383, Anm. 3.
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[2] — 220 —
die zu voUenden mir die Zeit fehlte, eine mechanische Reproduction der
Gralliti nach pliolographischen Aufnahmen und Pausen. Dass die miihevolle
Arbeit lohnend sein wird, werden hoffentlich die folgenden Ausfuhningen
zeigen.
Wahrend von den liieroglyphisclien Inschriften manches bekannt ge-
worden ist'", sind die demotischen Inschriften so gut wie unbeaclitet
geblieben. ChampoHion *-' und Brugsch''' sammelten einige vollslandige
gut gewahlle Proben, Lepsius '*' nahm nur ein paar Datierungen auf. Vyse's
Copieen'*' von einigen Gralliti sind fast unbrauchbar.
Thalsachlich sind noch beule Hunderte von Grafliti fiir den Iesl)ar, der
sich mit langen Leitern und guten Beleuchlungsapparnten (Acelylenlampe)
ausrustet, und gelegentlich auch den in den Galerien oft viele Meter hoch
lagernden Schutt entfernt. Kreilich soHte bei dieser Arbeit auch der Geolog
und Ingenieur nichl fehlen. Wohl nirgends in Aegypten kann man so gut
wie bier die bewunderungswiirdige Steinbruchstechnik der Aegypter stu-
dieren.
Da ich die Stelle, wo sich die Gralfiti befinden, nur nach einem meines
Wissens nicht existirenden Situationsplan der Steinbriiche halle angeben
konnen, so teile ich die Inschriften so mit, wie ich sie an den beiden Tagcn
aufgenommen habe. Unter I steht das Ergebniss des ersten, unter II das
des zweiten Tages. Die raumliche Vereinigung von Inschriften ist durch
besondere Bezeichnung angegeben worden.
I.
16 Januar, 1908.
Ich beginne mit den Inschriften einer Galerie, auf weiche Herr Prof.
Dr. Morilz, dem ich auch sonst fiir manchen niitzlichen Wink zu grossem
Dank verpflichtet bin, meine Aufmerksamkeil ienkte'^'. Linker Hand gieich
am Eingang befindet sich die folgende Stele eingcmeisselt, die ich nach
'' Vysb, Pyramides III, S. 98 ff.;'*' Brugsch, flecMei7, I., pi. X.
Brugsch, Ae.Z., 1867,8. 89 ff.''' Pyramides III, zu Seite 102.
<*' Champollion . Notices, II, S. 486 ff.'*' Sclilechl publiziert bei Vvse, Pyra-
'"' Lepsius, Denima/er, Text, I, S.aaS. jni(fe» /// zu Seite 10a.
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— 221 — ['i\
einer mir von demselben Herrn giitigst zur Verfugung gestelllen IMiolo-
graphic (Taf. I) reproduzire.
Unter der gefliigellen Sonnenscheibe :
Zu dem Konig, der anscheinend ein FeldJJJ darbringt, gehoren die Reste
Q
©
Uber Amon Uber der Gottin Mut Uber Ghons
Ml
O I
1t
ID
is
9 //
ID It
9 W0-.
Unter den hier genannlen Orten isl b'h als Stadt im XV unteraeg. Gau
bekannt und neuerdings von Naville*" mil Tell Baldieh idenliliziert worden,
Unsere Inschrifl iehrt uns, dass dort ein Kail des Amon bestand. iMi^^ q
^[JO isl abgesehen von der Pianchistele, Z. 1 1 5 auch in einer jelzt in
Konslanlinopel befindlichen Sleie'^' erwahnt und von Daressy auf Grund
einer Handierangabe in El 'Awasga im Dislrict Sawaleh bei Fakus gesuchl
worden. Ich babe im Januar 1908 bei einem Handler ein angeblich aus
MilrahineslammendesSargbretlgesehen, auf dem ein ^""^^^ -^ Jti
erwiihnl war. Dieses mwt wird vermutlich unsere Stadt sein, weiche nach
'' Ahnas el Medtneh, Seite aS (T.
''' Reeueil, io/t!i-2= 15/198. Diese
Stele stiramt iibrigens in alien wesenllich-
en Stiicken mil der nbigen iiberein, und
slammt zweifellos aus derselben Zeit.
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[4]— 222 —
der obigen Inschrift auch den Kull der thebanischen GoUcrlriade besass.
An der Decke desselben Raumes, in dem sich diese Inschrift befindet,
slebt die folgende :
N'l.
r'i Im lahre IV im Pharmulhi des Konigs Alexandres (jlgsnlrus)
]vor Amon-Re dem Herrn von Pr-Z?'/' (??) dem grossenGoU, (und) Ciions-
Schu (?), (und?) Horus-Min(?), den ^ Goltern, den Herren(?) von
^Ere-Pcte-Chons , Sohn des Kn- n
Die Inschrift isl so hoch angebracht, dass ich manche Striche nur durch
ein Fernglas erkennen konnte, und ouch da mag ich mich in Einzclheilen
geirrt haben. Sicher und von Interesse bleil)t aber, dass hier einc Inschrift
BUS der Zeit Alexanders des Grossen vorliegt. Man darf daher immerhin die
Vermutung wagen, dass auch die hieroglyphisclie Inschrift der Zeit dieses
Herrschers angehiirt.
In der Nahe ebenfalls an der Decke :
N° 2.
Also Datierung aus der Zeit des « Konigs Nhl-Hr-hbv (= Neklanebos I).
In derselben Gaierie ''* zweimal ]Tj T fO Q jwi Hakoris n° 4 ( Untcn am
Boden).
eVor Horus-Min (und) Chons-nefr-hotep (?), den grossen Gottern von
Ht-hr-'l> (=Athribis?)(^), durch (?) Sml-tl ^
N° li (= Brugsch, n° lo).
RI
Im lahre I des Konigs Hakoris; * vor bu, dem Herrn '^', dem
grossen Gott, vor Min, dem grossen Gott. a
'"' Es ist die Galcrie, in welchcr sich Gruppe fiir t^
Schwcinfurlbs griecliische Inschrift befin- ''' Dieselbe Gruppe wic in n° 17 und
det. bei Champollion, Notices, U, Seile 489.
w In meiner Copie febll viellcicht die
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— 223 — [5]
N" 5-6.
Kartouchen mit dem Namen des Hakoris und Nektanebos II.
N'7.
Mehrfach sind mir unter den in der Nahe angebrachten Eigennamen
die folgenden 3 begegnet.
,) Ef4'p.
a) Pete-usir.
3) Pete-H'r-f'-chr't.
N«8.
N'9-
N-io.
N''ii(=Brugsch,n"i8).
RVorNeit, dergrossen, der Mutter, der grossen Gotlln, welches gemacht
hat(?). . . 'nh-H'p (?) Sohn des Tj-Hr-n-'m-w.-n
Rings umgeben von den Neitsymbolen.
N" 1 2 =:•»:(= Brugsch , n" 1 7).
In der Nahe n" i3.
Es ist darin wohl derseibe 'nh-H'p vvie vorber erwiibnt.
r~>k
Neben dem Namen des Hakorist'
5
N-i/i.
steht die foigende Inscbrift, deren Datierung «Iahr IV, 3'" Monal.
des KonigST), wohi auf Hakoris geht.
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[6] _ 224 —
Auch die Deckeninschrift n° 1 5 wird aus seinera 6"" Regierungsjalire
slammen.
N° 1 5 (Decke) enthiill den Namen.
Petosiris, Sohn des Ti'Hns(^'!)-n-m-w.
rVof Schu (?), dem Herrn "'.
N°i8.
(Decke.)
Scheint von Arbeiten zu berichten.
Hinler rHorusfl.
tt Im lahre 6 im Pbarmulhi des Konigs liakoris , des Herrn der Diademe l'^*,
des ewig lebenden.
Die Slatle (?) des Arbeitens (?) {pl'n. 'r-t wp-t) des Pele-(^j))-Re (-= UeTe(ppr{i
Sohn des'^'.. . vor Horus(?)
N'ao.
[Tm lahre a; des Konigs] Hakoris, des Herrn der Diademe, [ewig lebend
Pete-Neil, Sohnes des Hobenpriesters von Lelopolis r
J^(=Brugscb: nOQi).
s
Im Saal danebcn : \^
(= Brugscb : n° 2 9
und
N°Q1.
(Decke.)
t Vor Osiris, Harsiesis (und) Scbu (?) den grossen Gotlern fiir das Haus
des [Petisis], Sohnes des Petc-nefr-elom. Im labre 4 im Monat Tbot (?) des
Konigs Nhl-[nb-f] (Nektanebos II), ewig [lebend].
''' Dicselbe Gmppe wie n" /i. Hakoris in dw Chrnn. demnl., 4/9.
'*' Wie n* a. Denselben Tile! f'iihrt''' Wohi nacli 90 zuergiinzen.
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29r. —
N"2:
[7]
«Die Arbeitsstelle {=p',
'
n 'r4 wft) des Schreibers. . . Petisis, Sohndes Pete-nefr-etom. n
N'qS.
Ebenso.
N" 94.
sDie Arbeitsslelie des Schreibers. . . Petisis, Sobnes des Pete-nefr-etom
N'aB.
im lahre 3 (?) Monat (?) des Konigs Nektanebos !!(?), ewig
[lebend]. n
N°9 6 (=Brugsch,n°i9).
«Teos, Sohn des Psammelich"*.»
N° 27.
Einige Eigennamen, mit Sicherheit vermag ich nur Pete-Neil zu lesen.
In der Nahe viele Neitzeichen t—^
N'98.
«Vor Osiris (und) Harsiesis, (fur?) das Haus des Petisis (?), Sohnes
des Petenefr-etom (?).
wDie Arbeitsstelle (?) des Schreibers Petisis Sohnes des Pete-nefr-
etom. v
II.
A) DIE MIYSISGALERIE VON TURRA.
N° 3o (Rote Farbe).
«Vor Miysis'2', dem grossen Gott, durch Gm-'mn-Hr (?), Sohn des
Onnophris.
'' ZuderSchreibungPj-*j-n-»ittsiehe ''' Zu der Lesung vgl. Spiegelberg,
Orimtalisl. Lilteralurztg. , 1 goS. Heft 1 o. Demotischen Sludien, Seite 4*.
Annalet, igoS. i3
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[8] _ 226 —
N'3i (Eingeschnitten).
RGemacht hat (es) (?) Petosiris, Sohn des Teos.«
«Vor Miysis, dem grossen Golt, durch Gm-mn-Hr(1), Sohn des Onno-
phris.fl
N'33.
«Vor Miysis, gross an Kraft {''.phtj [xnxjTe]) '", fiir den Konig
Flakoris.
N«3/i.
ttVor Miysis. Im lahre 5 ini Choiak, des ewig [lebend].w
DarunterN°35.
R Gross an Kraft, ii
Darunter eine Lowendarstellung und rechts davon
N°36.
«VorMiysis« = \^^yGanz im Hintergrunde an der Decke.
N' 37.
Also wieder die Namen des Miysis.
N° 38.
«Vor 'nh-Hr, Sohn des Sbk-m-ih't.r>
Etwa 10 m. davon
N»39.
Miysis.
In derselben Galerie befindet sich unter den vielen dem biossen Auge
'' Zu diesem Epitheton ^^ \ * , vgl. Traiimslele : ^ ^ f^, 1 1^ :^ , trgross
Bbdgsch, Diet, giogr., 1026. Vgl. audi an Kraft wie (der GoU) Miysis».
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— 227 — [9]
unerreichbaren Inscliriften eine, von der icli mil Hulfe eines Fernglases
Herrn Weijjall folgonde Transcription dictiercn konnle :
j' m-b'Ji Wsjr lib Ddiv.
f'nh-H'pp' Hrj{^)
' 'mn-iv{^.) m-h',h Wsjr p] ntr'].
ft Vor Osiris, Herrn von Busiris : Hap. . ., '«A-fl''";),Sohndes Erieus(?),
Anieneus(?) — Vor Osiris, dem grossen Gotln.
Mansieht, dieseGalerie stand unterdemZeichen des Lowengottes Miysis,
dessen heiliges Tier der Lowe iiberall an den Wiinden angebracht ist. Viel-
leicht stammten die Arbeiter, welche in dieser Galerie zuletzt unter Hakoris
arbeiteten, aus Leontopoiis oder Bubastis"'.
In einer kieinen Grotte weit davon entfernt
N" lio.
Also ein Proskynem an die Gottin Neit tdurch Gmj-nf-Hr-bk^'^\ Sohn
des . . . ri
Anhang.
Im Anschluss an die obigen Mitteiiungen mogen bier einige kurze Bemer-
kungen zu den von CbampoHion {^Not.,l[, S. 686) veroffentlicbten Inscbrif-
len folgen, denen icb nicht begegnel bin.
a) Der Lobpreis (^dd nfr) "* des Psenesis (?) Sohnes des Pete-p-k'',. . . n
b) Das Proskynema des Psenesis (?), Sohnes des Pete-p-k'l bleibt hier
vor Osiris.
Seite /187, n"i fP',-. . .rs mit Beinamen Pbekisv.
N° 3 aus dem labre7 (?) eines Ptolemaeus (?).
Seile 489 (Massara) aus dem lahre 9 des Hakoris.
W. Spiegelbkrg.
<' Navillk , Bubastis , Seite 69 y4. Z. , 1 882 , Seile 38.
''' Der Rifenname /^ ' *
\k % ''' Wiirll. rrdas schiine Redenn (etlAo-
P.S.B.yl.,X, 533-34]— V. 'V'-"
^'"'•*' ^''° ^J'°°°y'"vonwJr (oYtucyr).
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112] — 230
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231 — 1131
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— 233 — [15]
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UNE BARRIERE MOBILE
PAR
M. GEORGES DARESSY.
Le cd^bre lion d'Horbeit est ie plus bel dchantillon connu jusqu'a ce
jour d'un genre d'objets sur I'emploi duquel on n'(5tait pas bien fix(5"'.
Mariette avail rapprochd ce monument des petils cadenas en forme d'ani-
maux dans lesquels une tige mobile entre derri6re la lete et dans la partie
posttJrieure du corps, ou des rcssorts qu'on ne peut resserrer qu'au moyen
d'une clef ad hoc la maintiennent fix^e ''^'. Un des premiers articles de
Brugsch dans la Zeitsclmfl^^^ lui avail inspire celle idee. Mais si le lion est
creux il ne presente aucune trace de m(5canisme inl^rieur : la decoupure de
I'arriere devail elre bouchee par une plaque de bronze; au surplus les deux
autrcs lions lrouv(5s en m^me temps sont pleins; il n'y a done pas a com-
parer eel objel, dont le poids est du reste assez consid(5rable , avec les
cadenas a tige mobile.
Le Mus^e du Caire a recu r^cemment un monument du m^me genre,
trouv^ a Kharabat Batn Ahrib, dans le Fayoum'*', et cet exemplaire muni
de ses accessoires permet celle fois d'en reconnaitre I'usage.
Alors que les lions en bronze d'Horbeit sont de la XXVI' dynaslie et
portent les cartouches d'Apri^s, le nouveau sp(5cimcn est en bois et ne dale
(|ue de I't^poque romaine, peul-^lre vers le regne de Trajan ; la parenld entre
ces objets est quand meme (5vidente (pi. I).
La pike principale est un bloc d'acacia dur, long de o m. 465 mill.
L'avanl a o m. 1 15 mill, de hauteur et o m. 096 mill, de largeur, sur
m. 3/1 cent, de longueur; plus loin le dessus se relive de m. o35 mill.
''' Mkmette, Monuments divers, p\.\Ll. ''' Numdro d'entrde 3645o. II dlait
'''Brugsch, AUiigyptischc Vorlege- encaslrd dans lui mur en briques crues,
schlosser, dans la Zeitsckrijl fur Mgypl- faisant parlie d'une constiuction en mau-
ische Sprache, I. I, p. hi. vais e'tal paraissant ^Ire une maison plut6l
''* Notice du Musce de Boulaq, n° 1 o 1 o. qu'un temple.
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— 235 — [2]
A la partie anierieure est sculple un lion couche. La Icte est assez gros-
siere; aucou est attache un anneau ou medaillon, reminiscence de lachaine
dont sont munis Ics lions en bronze; les pattes sont excessivement courtes.
Sur les cot^s , ie corps du f^lin est grav6 en creux , mais de maniere a cc
que les aretes du bloc restent rectilignes; c'est ce qui, dans les monuments
d'Horbcit, conslitue I'espece de cage dans laquelle I'animal scmble pris. Lc
lion n'a que m. 3o cent, de longueur ;ce qui est en arriere,soitom. ok cent,
de la partie catrie, et o m. i3 cent, sous la buttee n'est pas orne. Du
cote gauche, apres la croupe, I'arete sup<5rieurc a ete entaill^e et il
ya la
un encastrement de o m. o3 cent, de longueur, o jn. 02 cent, de largeur
el m. 018 mill, de profondeur '".
Le second morceau faisant partie de cet appareil est une planche de
m. 91 cent, de longueur et m. 96 cent, de hauteur, dont r(5paisseur
varie de m. o65 mill, a m. 08 cent. A travers cette planche et plutot
vers la droite, est percce une ouverlure de m. 1 aS mill, de hauteur sur
o m. 10 cent, de largeur dont le miheu serait a o m. 3 a cent, du bord
gauche de la tablelte et a m. laS mill, du bas. La premiere piece pent
done entrer aisement dans cette fenctre, mais est arrctee par sa buttee des
que loute la partie sculpl(5e a traverse. II semble que I'instrument a fail
un long service, car, les bords ext^rieurs ayant iti usi^s furenl repar(5s sur
les cot^s et au-dessus en incrustant des plaquetles dc hois de m. o3 cent,
a m. o5 cent, de largeur, raaintenues par des chevilles.
La partie supdrieure gauche de la planche est creus^e d'un evidement
de m. 1 5 mill, de largeur, dont le fond n'est pas droit, mais presenle une
courbe qu'on pourra voir sur le croquis (pi. I) donnant une coupe en
long par le milieu et la vue sup^rieure. La rainure a m. 06 cent, de
profondeur vers sa naissance, o m. o5 cent, vers le tiers de sa longueur et
m. o(j cent, lorsqu'elle rencontre I'ouverture carr^e; elle se prolonge
encore de o m. o3 cent, dans la partie qui surmonte cette ouverlure. Si,
lorsque le lion est sorti, on fait descendre une clavette dans la rainure, elle
''* Le Mus^e avail deja un lion du m^mc celui que nous etudious. La longueur du
genre, en bois, numero d'entree 29201, bloc est de m. i65 mill.; renlaille est
provenant d'lHalioun , a I'enlree du sur ie c6td droit.
Fayoum. II accuse la meme (ipoque que
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[3] _ 236 —
s'enfonce dans i'encoche m^nag^e h la partie sup^rieure du barreau, et
d^s lors le lion est immobilis^.
Le troisi^me morceau qui complMe I'agencement est une barre de bois
de o m. 07 cent, de largeur et m. 06 cent, de hauteur qui se fixe au-dessus
de la lucarne par une queue d'aronde; elle s'encastre perpendiculairement
a la planche, et fait saillie en arri^re de m. 3/i cent.
On pent maintenant se rendre compte de I'emploi de cet appareil comme
barri^re mobile. La planche ^tait fixee dans I'^paisseur de I'embrasure d'une
porte, Textr^mit^ gauche a I'aplomb du mur de la salle. Un logement (5tait
m^nag^ derri^re I'ouverlure carr^e, de m^me longueur que la pi^ce debols
sup^rieure, cette derni^re ayant le double but de maintenir la planche et,
comme la buttle frotte contre elle, de neutraliser le poids de la partie sor-
tante qui aurait fatigu^ I'appareil. Deux instruments semblables se faisaient
probablement face; quand le passage ^tait libre les deux lions ^taient ren-
fonc^s dans leurs niches : seuls le muffle et les pattes d'avant ^taient visibles,
formant un ornement de m. 06 cent, seulement de saillie; voulait-on
interdire I'entr^e, les lions t5taient sortis, et moins par I'obstacle qu'ils oppo-
saient(o m. 58 cent, pour les deux) que par leur seule pr«5sence indiquaient
qu'on ne devait aller plus loin. Ici la clavette les fixait dans cette position
et il fallait la retirer pour faire rentrer la barri^re; dans les lions d'Hor-
beit il ne parait pas y avoir eu de syst^me d'arr^t.
Le choix constant du lion pour orner la barre mobile s'explique ais(5ment.
Un des noms de I'animal est|^^ , identique au mot ^"^
, ^ signifiant
wrepousser, emp^cher d'entrer, excluren, auquel le lion est ajout^ comme
d^terminatif, etqui pent meme s'^crire "^. Lion et defense d'entrer ^laient
done synonymes; faire sortir les lions devant la porte ^quivalait a ^crire
« passage interditn.
Le nom de la barre mobile est| ]]]][[[^-^, ^.«i'", qui se trouve dans un
certain nombre d'inscriptions menlionnant des travaux dans des temples.
C'est abusivement que la figure du lion est employee dans^ ^ ^ JB-aiJB
sur le sarcophage de Vienne, le mot ^""-^t «^ ! ''^' <:!. J!!L' -^ ! 5^ *d^signant le verrou -»- en bois ou en m6tal, — glissant entre des anneaux
pour fermer des portes.
'"' BnuGscH, Diclionnaire hieroglyphique, p. 100a el p. iSa du supplement.
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— 237 — [h]
Le texte reldtif a la construction du pylone d'Edfou nous fournit le nom
de I'apparell complet Jfc | . On y lit en effet :|| ^
^|
,',*
^%
|
^* *
^;_.
.!.:>-<::p:-:i:A?a=B^-]f.^.!^t«sesi)eiiesportes
sont en acacia vt^ritable,plaqu^es de bronze d'Asie ; ses arretoirs mobiles et
sa barri^re en bronze sont parfaits?:. Le temple d'ApoUinopolis avait done
h son entree des lions en bronze semblables a ceux d'Horbeit. Le d^termi-
natif du mot JKi y nous montre les deux lions se faisant vis^a-vis, poses sur
deux rectangles doubles qui sont la figuration de I'ouverture par lesquels
ils passaient , r^unis par un double trait abr^viatif de la chaine tendue entre
les deux parties de I'appareil.
Je pense que cette question d'arch^ologle est ainsi ^lucid^e ; il n'y a plus
qua constater la persistance de la forme , sans doute tres ancienne , depuis
la XXVI" dynastie jusque peut-^tre le ii" ou in' si^cle de notre ^re, et dans
les diff^rentes parties de I'Egypte : Delta, Fayoum et Said.
Ce qui precede ^tait d^ja livr^ a I'impression lorsque par un hasard sin-
gulier le Mus^e du Caire a recu un autre appareil du meme genre, en
bronze, trouv^ a Mil Rahineb (Memphis) dans le kom el Qalaah par les
chercheurs de s^bakh'". La longueur totale est de o m. /i4 cent., le lion
seul a m. 99 cent. II n'est pas pris dans une cage comme ceux d'Horbeit,
mais plac^ entre deux plateaux, I'un servant de socle, I'autre s'arretant au-
dessus de la t^te, et ayant m. 38 cent, de longueur depuis I'extr^mlt^
post^rieure. La buttle n'a que m. q5 cent, d'^paisseur et autant de hauteur,
ce qui fait o m. 1 4 cent, de hauteur a I'arri^re tandis que le reste n'a que
m. oi5 mill, de hauteur. La largeur g^n^rale est de m. o85 mill.
Entre les pattes d'avant est fix^e une chaine compos^e de sept maillons
doubles, de m. o3 cent, de longueur, chaque anneau 6tant h angle droit
du pr^cMent; elle se termine par un coeur t- ^galement en bronze si bien
que la largeur totale est de o m. 3i cent. (pi. II). En m^me temps que le
lion a ^t^ trouvee une plaque de bronze sur laquelle il glissait. Longue de
m. 895 mill, elle se releve a I'arriere de m. io5 mill, pour arreter le
verrou lorsqu'on le rentrait; elle est munie de deux rebords lat(5raux de
'' N* d'entr^e 87765.
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[5] _ 238 —
m. o3 cent, de hauteur. Le fond n'est pas uni : a l'enlr«5e et^ o m. 1 6 cent,
en arri^re sont deux traverses de o m. 012 mill, de hauteur, tandis que
deux autres tringles parallMes aux longs c6l(5s etdistantes de m. oG cent,
n'ont que m. 008 mill. d'(51(5vation au-dessus du fond. La piece mobile
ne passant que sur ces rails ^tait plus facile a tirer, la seconde traverse ^tait
destin(5e a former Uger arr<^t lorsque le lion ^tait tir^ ; aussi il n'existe pas
d'cncoche k la partie suptjrieure comme a I'appareil en hois, la chatne ne
servant que de poign^e pour la manoeuvre, et non a barrer le passage comme
on I'avait suppose, ceci est du reste d'accord avec I'hitJroglyphe ^ (lue
nous montre I'inscription d'Edfou'^'.
Aucune inscription n'orne cesobjets, maisle style trahitla XXX'dynastie
ou le commencement de I'^poque ptol^maique; le travail est inft5rieur a
celui des lions d'Horbeit, la conservation est assez satisfaisante , sauf que
la plaque de bronze a ^t^ fauss^e et tordue.
Voila done deux types de ce genre d'appareil, pr&entant quelques modi-
fications toutes de detail. Apres cela il ne semble pas qu'ils aient ili obli-
gatoirement places par paire, puisque partout on n'en a rencontre qu'un
exemplaire, Dans certains endroits, comme a I'entrc^e des grands temples,
peut-(?tre en placait-on deux se faisant vis-a-vis, mais dans la plupart des
cas un seul lion (5tait en faction pour barrer le passage lorsqu'il (5tait
n(5cessaire.
G. Daressy.
<" De Rouge, Edjou, pi. LXXIV; Dumichen, Hisl. Inschr. , II, 56.
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REPORT
ON CERTAIN EXCAVATIONS MADE AT EL-KAB
DURING THE YEARS 1901, 1902, 1903, 1904
BY
MM. SAYCE AND SOMERS CLARKE.
I.
I. — EXCAVATIONS 1901.
On February iq"" 1901, Mr. Somers Clarke and I commenced exca-
vations at El-Kab on the inner (southern) side of the north line of the great
wall, in the hope of obtaining evidence as to the date of its construction.
Under the sand which had drifted against it we found a group of graves
of the age of the 11°^ and III"* Dynasties, which had, however, been
thoroughly plundered at an early period, perhaps at the time when the
great wall was built. The skeletons buried in them had been broken and
scattered, much of the pottery had been smashed, and nearly everything of
value removed. In fact, there was little whichhad
notbeen
dislocated, or
which still remained in its original position.
Fragments of blocks of granite were lying in the neighbourhood of the
cemetery when we commenced removing the sand. Other fragments belong-
ing to the same granite monument had been found by Mr. Quibell in a
brick building of unknown date in the north-east corner of the great wall,
while others are met with here and there in the vacant area between our
excavations and the wall of the temple, having probably been carried there
by the fellahin. On two of the fragments, portions of standing human
figures are in low relief; on another, we found the Ka-name of the III"^ Dyn-
asty king Kh4-sekhmui, who must therefore have built in granite at El-Kab
as he also did at Hierakonpolis.
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[2]— 240 —
At a short distance below the level of the alluvial sand the neck of a
white, ribbed clay vase turned up with a demotic graffito of two lines
scratched upon it. Not far below it we came across the wall of a 111"" Dyn-
asty mastaba (C in the plan, fig. i). On the edge of its inner wall was the
Plan oP Group of ToMD/i
EL ^Aa ia^T.^t\
eeAi-> I I . I . I . I I I
Fig. ..
usual number of Old Empire jars and saucers, and on the south side of
it was another grave protected by two horizontal slabs of stone, neither
of which, however, appeared to be in situ. One of the slabs was limestone,
with the picture of a bone rudely drawn on its underside, the other was
of dark sandstone. Under the latter was a III"' Dynasty bowl of fine red
polished ware laid upon its face. From the mastaba and other graves in
this cemetery we obtained more than one hundred Old Empire jars, besides
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"— 2^1 — [3]
several tables of offerings, of coarse red ware, some of which were painted
withsplashes of black
andwhite
roundthe
edge. Fragments ofII"**
Dynastyrectangular terra-cotta coffins were also disinterred, but the positions in
which they were found made it impossible to determine to which grave
exactly each had originally belonged.
Six other graves were examined before I left El-Kab. In F we found a
passage lined with stone slabs, a m. 60 cent, deep, and running from west to
east. In the south-east corner, under one of the ceiling slabs , were a small
alabaster vase of early Old Empire form, a small copper mirror, and three
shells (two forming a single bivalve), all lying undisturbed side by side.
In other parts of the passage were fragments of Old Empire jars.
In iV there were two interments. The remains of the first lay on a brick
floor at a depth of m. 80 cent., and consisted of a dolichocephalic skull
and a few bones; the body which had been placed on its left side in the
usual contracted position, lay from east to west. On the south side of it
was an Old Empire jar; at the feet was a large inverted III"' Dynasty bowl
of fine red clay; under the skeleton was a dish for offerings, and at its side
were a small amulet, a pebble and a worked flint. The second interment,
which consisted of little else than the skull, lay m. i5 cent, below
the first, from north to south, on Its left side and in a contracted position.
Immediately above the skulls was a bowl of fine red ware. My measu-
rements of the two skulls were: of the first, from the nasal apex to the first
suture m. 1 9 cent., from ear to ear (measured round the back of the
skull) m. 19 cent., height of forehead m. o5 cent.; of the second,
from the nasal apex to the first suture m. 10 cent., from ear to ear
o m. 16 cent., from the nasal apex to the base of the skull m. 3o cent.
Like the other skulls and bones they fell to pieces before they could be
removed from the grave.
Grave R contained only an Old Empire jar under what had been the
head of the skeleton, at a depth of 1 m. 26 cent.
In S we found a complete skeleton at a depth of 1 m. 045 mill. Abovethe skull (on its north side) were some shells and a worked Hint, as well
as fragments of fine red pottery, while at a considerable depth below were
several Old Empire dishes of red ware. The skeleton lay on its left side,
from north to south, with its legs bent under it; the skull, which was
Annale$, igoS. t6
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[4]— 2/(2 —
separated from the body and lay upon the ribs, was dolichocephalic and
prognathous. My measurements of the body were the following : from the
apex of the forehead to the tip of the chin o m. 1 4 cent. , from ear to ear
m. 33 cent., from shoulder to elbow o m. 97 cent., from hip to knee
m. 39 cent. 1/9, from knee to sole of the foot m. Ai cent., length of
trunk m. 58 cent., the whole length of the skeleton being 1 m. 52 5 mill.
To this Mr. Stewart, who assisted us in our work, would add the following
measurements, which I was unable to verify : from back of skull to tip of
chin m. 9 2 cent., to coccyx m. 71 cent., from coccyx to knee-cap
o m. &i cent. As, however, he made the whole length of the skeleton
m. 1 9 cent. , I think there must be a mistake somewhere in his ligures.
In Grave Twere a skull and a few broken bones. The body had origin-
ally been placed in a contracted position on its left side. The skull was
found lying from north to south, and on the east side of it were fragments
of fine red pottery.
Most of the graves in the cemetery probably belong to the same period
as the mastabas discovered by Mr. Quibell, that is to say to the reign of
Snefru at the end of the III"' Dynasty.
II. — EXCAVATIONS 1902.
In 1909 we continued our excavations on the same spot, and uncovered
a further portion of the cemetery. The graves here had been even more
plundered and destroyed than those we had examined the previous year.
In one of them, however, a copper mirror was discovered as well as some
stone beads, one of them barrel-shaped, and another in the form of a ram's
head. In a second grave a small stela of limestone was disinterred, on which
was the figure of a man in relief, holding a klierp in the left hand and wearing
the angular loin-cloth of the Old Empire. In front of his face were a few
hieroglyphics of which all that remain are a - « and a possible|A; below,
in front of the knees, is ^ kli-u.
All the tombs had brickwork rising a few courses above the ground
level, and, in some cases, extending below the ground level and lining the
sides of the wells. Average size of bricks o m. 3o cent, x m. 1 5 cent.
X m. 09 cent.
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— 243 — [5]
In all bill Iwo instances lliis curl) of brickwork consisted of a wall
vertical on both sides. In two cases, whilst the face of the wall towards the
well is vertical, the outer face slopes inwards as it rises, the wall being
only one brick thick at the top but three or even four thick at the ground
level. At IVaga ed-Der, Dr. Reisner has found sundry graves of the II"'' Dynasty
which resendde these and retain their covering more completely. The tomb
pit was fdled up and the fdling was raised above the ground level and
finished with a curved section. Over this brickwork was laid, and in result
it had externally an arched form, but the structurewas not
inany way a
constructed arch. The sloping sides of the brick curbs which we found
seem undoubtedly to belong to graves of a type similar to those found
by Dr. Reisner. The same year, we opened some tombs immediately on
the east side of the east inclosure wall. Only a few fragments of pottery
were found in these.
III.
— EXCAVATIONS 1904''^
In the excavations of January-March 1906, one of our objects was to
complete the exploration of the cemeteries of El-Kab, so that no grave or
tomb, so far as we could tell, should be left unopened. In the hill to the
north of El-Kab, we found a tomb not previously cleared, immediately to
the west of that of Sei)ek-neferu. It had once been used as a dwelling place,
and the walls and ceiling were therefore much discoloured by smoke.
Before this had been the case, considerable portions of the rock had fallen
from the roof and walls; among the cUbris was found a fragment of the
decoration of the ceiling with the colors as fresh as when first laid on.
On the west side of the tomb, a hole had been broken in the wall, and a
number of mummies of the Roman age had been inserted through it into
a cavern or chamber beyond.
In the rubbish, in front of the tomb, was found a sandstone libation-
table, which had probably fallen from a tomb above through quarrying
or a natural fall of rock. Around three of its sides ran the following
''' In this work we were assisted by Mr. G. F. Blackburne Daniel! , of Pembroke
College, Cambridge.
16.
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[6]— nit —
inscriptions , the characters of which are so rudely traced that I am ohliged
to give a translation rather than atranscription of
them:
]
f ^^ "i! ^ |
The tomh was made for an Usertesen and therefore prohably belongs to
the XII"" rather than to the XIII"' Dynasty. In any case it is the earliest of
the inscribed tombs now remaining in the hill. The walls were painted
with the usual scenes, which are much obliterated by smoke. A band of
inscription , in which ["|]P'^^^[i]is still visible , runs round them.
On the west wall, beginning from the south, we have in the upper regis-
ter : (i) a man leading a white dog with a leash, (9) four men walking,
(3) another man leading a white dog; and in the lower register, (/j) birds
caught in a net. Then comes (5) Usertesen himself running and throwing
something, with a boy behind him who holds a basket in the right hand
and a throw-stick in the left; then (6) a fishing scene, two men drawing
a net at either end, out of what is apparently a pond as it is bordered by
a palisade. Lastly we have (7)3 table of offerings with Usertesen and his
wife seated in front of it on a chair. On the east wail, beginning from the
north, we have : (1) Usertesen and his wife on a chair, (a) a tahle of
offerings, below it being a smaller rectangular table with four legs, at the
north end of which a servant stands, (3) a pile of vases and a man walking,
while in a lower register is an ox ploughing and two men following it,
(4 ) two representations, one above the other, of an ox ploughing and a man
holding the plough. The ceiling of the tomb was painted in the ordinary
fashion.
Hieratic inscriptions in black ink have been attached to some of the
figures, but the hieroglyphics which were intended to replace them have
never been filled in. ^^ «Over the first man with a dog is :
J*'^ in front of the fowling scene:
.J^ ; in front of Usertesen and the great table of offerings : j^ ^. On the
(71»~-^ imnf:
>_ _
m m \east wall, over one of the men who is following the plough, we have : ^.
® II
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— 245 — [7]
Wilhin the great wall of the town we found the following graves, the
iZ
positions of which will be seen by a reference to the plan (fig. 2). The early
graves (I" to III"' or IV"' Dynasties) are in the elevated parts of the ground
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[8] _ 246 —
north of the temple (see P on plan fig. a), and arc therefore a conlinunlion
of the cemetery excavated by us in 1901-1909, as well as of that in whichstood the great mastabas opened by Mr. Quibell outside the north line of
the citv-wall.
The later graves of the Middle Empire seem confined to ihe ground
which lies to the east of the temple. The scale of the plan is too small to
indicate thereon the position of any of these tombs individually. We can
shew merely a group of dots to indicate roughly where the tombs lay.
A was a shallow rectangular grave of the I" or II"** Dynasty, lying from
N. to S., in which early plunderers had left a circular dish of alabaster
o m. 32 cent, in diameter, broken into three pieces, an alabaster bowl
and the bottom of an alabaster vase, a few bones and scraps of pollery.
B had been closed by two stones. Nothing remained in it except pieces of
bone and pottery, some traces of blue paint, and fragments of a 11'"' Dyn-
asty rectangular terracotta colhn.
In C were a few bones and a spiriform shell.
D was a rectangular grave of the same period. At its north end was a
broken alabaster vase of early type.
E, also rectangular, had been closed by a large stone. Nothing was left
in it except a few bones at the south end, two misshapen jars, and frag-
ments of alabaster vases, stone dishes, and early pottery, including pieces
of fine red ware, m. 006 mill, thick.
F yielded a large pear-shaped jar of fine ware, greyish-yellow in color,
cups and saucers of the ordinary I" and III"* Dynasty type, fragments of
four stone dishes, two saucers and one bowl, besides a skull, pelvis, two
ribs and vertebrae heaped together at the north end of the grave. The skull
faced east.
G 1 was a rubbish hole, containing pottery and oilier objects of all periods,
some of them belonging to the lime of ihe XVIII"' Dynasty.
G 9 was a III"* Dynasty grave in which only fragments of pottery were
found.
H was another III"' Dynasty grave containing only pottery.
L was a 11"'' Dynasty maslaba of which only the lower courses of
the walls remained, the bricks measuring m. 95 cent, x o m. 19 cent.
X m. 08 cent. Mr. Daniell, to whose assistance we are much indebted.
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— 247 — [9]
notes that at the N. end the brickwork consisted of two courses of stretchers
and one of headers, one of headers and two of stretchers, one of headers
and one of stretchers , from the top downwards. The mastaba was rectangular,
lying from north to south, and measuring o m. 38 cent., by o m. 3o cent.
At the two extremities of the east side were two panelled recesses or A^a-doors
fdlcd with clay saucers, with a corresponding projection of the wall on its
inner side, and along the whole length of the eastern boundary wall was a
large collection of pottery. At a depth of 2 m. 070 mill, under the west
wall and 2 meters from the south end was a broken terra-cotta coffin of
rectangular 11°'' Dynasty shape, slightly sloping at the two ends like a bath.
A skull and some crushed bones lay among its fragments towards the east^
and towards the west were two alabaster vases of P' (rather than II"'') Dyn-
asty form as well as two bowls of diorite, one veined, the other speckled,
which were placed one above the other.
After the ruin of the mastaba a second interment had taken place in it.
At a depth of m. /i 6 cent. , we found a smashed 111"* Dynasty magur coffin
with a III"' Dynasty bowl of fine red ware immediately underneath it;
a clay sealing and a mussel shell were also discovered in the grave.
Mr. Daniell observes that 98A saucers altogether lay inside the boundary
wall on the east side, mostly round the northern panelled recess or ctAa-
doorfl, a blue bead being in one of them; one saucer only was in the off"set
of the south fxka-AooT-n. There were also three bowls and two or three vases
of forms which seem the precursors of the «Meidum types «.
M 1 was a XII"" (or XI"') Dynasty grave, with the customary well and
pottery characteristic of the period. On one of the large oval jars a mark
resembling a rectangle was scratched. A good deal of pottery was found in
this tomb , including stands with three perforations ; everything else had
disappeared.
With M 9 (see /? on plan fig. 2) we come to a new and remarkable
type of tomb with rows of vaulted tunnels , the architectural description of
which I must leave to Mr. Somers Clarke. These tombs, like M1 ,
were all
found in the elevated ground east of the temple-enclosure, and they are
as much distinguished by the peculiar pottery contained in them as by the
peculiarity of their structure. Mr. Quibell discovered seven of these tombs
ftwith underground brick arches a , besides a group often others containing
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[10] — 2^i8 —
the same pottery as our tunnel tombs, and he doubtfully suggested that
they were of « early Xll"' Dynasty n date. The pottery, it is true, lias a
general resemblance to that of the Xll"" Dynasty, without, however, being
identical with it, while some of the forms approach those of the VI"' Dynasty,
and a still greater numlier those of the XVIII"'. On the other hand , the two
alabaster vases we discovered in two of the tombs (M i 3 and M i 6) arc of
distinctively VI"' Dynasty form, though, as one of them shows signs of having
been re-used, this argument must not be pressed too far. At the same time
not a single scarab was met with in any of them, whether by Mr. Quibell
or by ourselves, which seems to exclude a late date. Indeed, even beads were
very rare. Mr. Quibell found a string of them in one tomb, consisting of
barrel-beads of lapis lazuli, carnelian and gold foil, and small discs of gold.
On the evidence of the pottery, how ever, we may perhaps assign the whole
group of tombs to the age of the X"" or Xl"" Dynasties. As we found
yellow, white and pink paint adhering to pieces of wood fibre in the
neighbourhood of the skeletons, we may conclude that the bodies— which
were not mummified — were buried in wooden coffins. These have long
^incft perished through the action of natron and water. The bodies lie at
full length, or with the knees slightly bent and sometimes crossed, in the
direction of the vaulted tunnels, that is to say approximately from north to
south. It was only where two interments took place in the same tunnel that
the body at the south end was sometimes made to face the north. Nothing,
it may be observed , except a little pottery, was found in the wells at the
southern end of the tunnels, from which they were separated by a wall with
a bricked-up door. But the most astonishing thing about the tombs is the
extraordinary amount of inferior pottery which was piled both above and
within the tunnels.
M a ,ti, 5 , 6 , 7
(see plan fig. 3) constitute a single group, surrounded
by its enclosure wall, and with the rows of tunnels built side by side. Large
quantities of pottery, especially saucers, were disinterred from the earth
above the tunnels; most of that in the tunnels lay in front of the bodies,
in some cases extending below the feet. Mr. Daniell noticed that, wiiile most
of the pottery in the upper part of the tombs had been artificially perforated
before being deposited in them, this was never the case with the pottery
that was buried in the tunnels with the dead. The cups and saucers,
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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— 2'i9 — [11]
moreover, in the upper part of the tombs, as well as the pottery-stands,
generally had their rims painted white : I
never observed this in any of the
£L KABTOins EXCAVATED
JAXUAI\Y-rEBI\VAI\Y
100*
h&o/ OqOo^aCCTlOH THf^lXKlH THE ABinflD TOMB* LOoKtNa JJlSI^TH
Fig. 3.
pottery found in the tunnels. The pottery buried with the dead was also of
a finer quality than that outside. A magur found in tunnel M q had a cord-
7/29/2019 Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)
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[12] _ 250 —
pattern impressed round the middle of it; a similar pattern was impressed
on a niagur of whitish clay from M 7. In more than one instance the clay
sealing of the vase was intact; unfortunately no seal or other mark had
ever been impressed upon the clay, and whatever li(|uid or solid the vase
may have once contained had long since disappeared.
Behind the head of the body at the north end of iW 5 , the central tunnel
of the group, was a small cup of black ware and of early (T/Egean« rather
than Egyptian form. The position indicates that it was considered an object
of value. In the well at the southern extremity of the same tunnel were the
vertebrae of a crocodile. Behind the feet of the body at the north end of
M 7 was an inverted water-jar.
A/ 8 , 9 and 1 o constituted a second group of tunnel graves enclosed
within the same walls, and therefore belonging presumably to one family.
Between M 9 and 1 a large flat platter of brick-earth for cooking was
exhumed, as well as the usual bowls and saucers; also a worked flint which
was probably in the soil when the tomb was made. A third group was
formed by J/ 1 5, 18, 19, a 1 and a 3 (see plan fig. 3). A large brick
building interfered with the construction of this group of tombs, and the
well, accordingly, had to be made to the north, instead of to the south,
of the tunnels. Among the cups found in M 1 5 was one of black ware, of
Old Empire shape. The large brick building to which 1 have referred,
adjoined the west side of what Mr. Quibell believed to be an ancient pigeon-
house (see T, fig. 9); as, however, the bricks composing them are not of
the same size, the two buildings can hardly be of the same date.
M i3 contained two tunnels. In the western well, just in front of the
tunnel door, were found two tombs of approximately \ll"' Dynasty forms,
a vase with qualrefoil mouth, and a water-jar of the shape represented in
El-Kah, XIII, 7. The bottom of the well was filled with large stones. There
were the remains of a skeleton at the north end of the western tunnel, four
lerra-cotta vases being in front of it, and an alabaster vase just behind the
head. The alabaster is of the VI"' Dynasty elongated type, but as its neck is
broken and two holes for suspension have been drilled in it, it has evidently
been re-used and so cannot be depended on for dating the tomb.
In jW 1 6 there were three tunnels. A pocket of sand 1 m. oao mill, from
the surface, of the ground contained a large deposit of pottery representing
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most of the forms peculiar to this class of tombs. In one of the tunnels were
foundasmall vase
ofblack-veined white marble of typical VI"'-VIII"' Dynasty
shape, and a vase of unpolislied pinkish-white stone similar in form to an
alabaster vase of the VII"' Dynasty discovered at Hu. One of the alabaster
vases found by Mr. Quibell at El-Kab in his « vaulted n tombs was also of
the same shape. The vases had probably been re-used like that in ilf i3.
A pottery-stand, with three apertures, similar to that in El-Kab, XIII, 5,
was discovered in this tomb.
M 1 9 and M \h , which are excavated from north to south , belong both
in structure and in contents to the age of the MI"' Dynasty. In ilf i a two
broken t^ soul-houses « of lerra-cotta were discovered, as well as the figures of
two cows one of them with its legs bound together; also a terra-cotta female
doll, and two terra-cotta objects resembling shovels. Two cows' horns were
also brought to light and a fragment of a blue scarab of XII"' Dynasty
pattern. It is possible that the name of Ra-nuh-kheper (Antef IV) or of
Ra-nub-ka (Amen-m-bat II) was inscribed upon il; unfortunately only the
Ra and nuh arc preserved. A blue ring-bead, however, was found in this
tomb. If Prof. Petrie is right in making this class of beads characteristic
of the XI"" Dynasty, the tomb, along with M \k and perhaps M i and
M 90 , would have to be referred to the XI"' instead of XII"' Dynasty.
M vk contained the same kind of pottery as M i9, including a ring-
stand and a tajjlc of offerings. Near the surface the skull and bones of a
cow (or ox) were disinterred, along with the bones of another cow, and
some of the hair, reddish-brown in color. Fragments of charcoal were
mixed with the pottery. Little was left of the skeleton. At the north end of
the tomb, however, and against the west wall, a child had been buried, and
a shell placed immediately above his head. Among the pottery were a vase
of this shape ^g and a water-jar with a potter's mark upon it.
M 10 was another Xll"' Dynasty tomb , with the usual chamber and pottery.
The Middle Empire cemetery had been planted in the midst of an old
HI"" Dynasty burial-ground. M 1 1 proved to be a grave of that date and
was as usual a rectangular hole in the ground in the direction of north to
south. At a depth of 9 meters fragments of a nmgiir codin were met with,
and the ordinary abundance of Old Empire saucers on the outside of the
east wall. Here too was found a pottery -stand of cylindrical shape,
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narrowing from o m. oi 9 mill, to o m. oo8 miil., in diameter. Inside the
grave portions of two skuUs were lying, and a few bones, while near the
fragments of the magur were three shells. East of it lay two alabaster vases,
one of the squat type which first makes its appearance at the close of the
prehistoric period, with a separate ring of stone fitting into its mouth, the
other a small standing vase for cosmetics, the broken edges of which show
that it had been long in use. These two types of vase usually occur together
in the « maipir graves r> opened by Mr. Quibell at El-Kab. Along with the
alabaslervases were eiglit miniature vases, cups and bowls of black polished
ware, intended apparently to imitate the black stone vases of the same
forms which were too valuable to bury witli the dead. This early « funereal
furnitures is interesting.
All the graves and tombs we have examined have been plundered , many
of them more than once. In most cases they seem to have been opened not
long after they were made. Mr. Daniell observed to me that, in the tunnel
tombs, the robbers had sunk holes immediately above the bodies of the
dead, and that they must consequently have known exactly where the latter
lay. Owing to this repeated spoliation the skeletons are rarely intact; the
bones are scattered and broken and very often are wanting altogether.
Much of the pottery, too, has been smaslied, and the original position of
it disturbed. Tombs of later date, moreover, have been sunk into, or
througii those of an earlier period which had been more or less destroyed
in the course of ages; thus, in one instance, we found tombs of the Middle
Empire on the site of a mastaba of which nothing remained except the
foundations of some of its walls. All this makes caution necessary in drawing
conclusions from the relative positions in which objects are found, or even
in assuming the contemporaneousness of objects which occur together.
A. H. Sayck.
II.
EL-KAB. — TOMBS AND WALL.
One of the objects of the work undertaken by us was to clear away some of
the mound which lies against the Southern face of the Great Northern Wall at
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El-Kab (see P fijj. 2); to ascertain whether tombs lay beneath it; how
near they approached the wall, or, indeed, whether the wall actually stood
over some of the tombs. We hoped by this means that a clue might be found
towards ascertaining its age. The district about El-Kab is one in which
desert sand hardly exists. Such mounds as are piled against the walls of
the enclosure are formed almost entirely of the dry, pulverized alluvium.
A section of the mounds shews them to be stratified , the heavy particles
at the bottom, the light above. The heavier stuff is so solid that, a section
being cut through it, the sides will stand at an exceedingly steep angle,
which sand will not do.
In searching for the Tombs, a part of the Southern face of the great
enclosure wall was laid bare (see P on plan fig. 9). On the seventh day
from beginning the work, and at about m. 5o cent, above the ground
level, we came upon the tops of walls of crude brick, indicating graves.
Adjoining the face of the great wall the drifted alluvium cut through was
some 8 meters deep. The plan of the graves uncovered is shewn on fig. 1 :
they have already been described by Professor Sayce'".
In addition to the work above stated we made in 1902 a further exami-
nation, searching this time for tombs immediately at the foot and on the
Eastern or outer side of the Eastern wall of the great inclosure.
In El-Knb, E. R. A., plate XXII. Mr. Quibell gives a plan shewing a large
group of Tombs of the XIl"' Dynasty which he opened. These lie to the
East of the Inclosure, and just beyond the Railway. Evidences of tombs
can be seen between the Railway and the great wall. One he found, over
which the inclosing wall of the small temple had been built. Another was
just within the desert gateway of the great wall. A few were opened in the
group shewn on plate XXIV, El-Kab, but it may be questioned whetlier
these do not belong to the Xl"" rather than the XII"' Dynasty.
Our efforts were not crowned with much success. Just South of the
desert gate we found a tomb which was close up to the wall, and (see
plan fig. 2 ) a little to the south two others. These were of the XI"" Dynasty
type and had been rilled. The tomb near the gateway lay so close under
'"' See above p. aSg-aiS [i-5] of this paper.
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the wall llial it was not considered safe to work lo the holtom of it. The
mass of the wall ([uile overhung the tomb. The two southernmost graves
had square well shafts lined with brick. In these, three « soul-houses
were found and much ordinary pottery. Also foit\ -three clay stoppers,
none stamped. There was also a small stone table of offerings. This had
been carefully covered by a stone of similar size slightly hollowed and
inverted.
It seems probable thai all these tombs were made before the great wall
was built.
§ 1 .— The great Wall.
In clearing to discover the tombs laid bare in February 1901, certain
interesting matters connected with the wall itself were revealed.
Immediately above the place selected for our work was a depression in
the upper surface of the wall itself, mounded over with drift of the alluvial
sand before mentioned; this proved to he a stair contrived in the thickness
of the wall and giving access to the top'". Remains of a similar stair are to
be seen in the east wall. The stair does not start at the ground level but
at about k m. 5o cent, above it. How it was approached is not manifest.
On the steps, near the holtom of the stair and consequently at about five
meters above the ground level, a small vessel of coarse red earthenware
was found '-'. From the method of deposit of the accumulation surrounding
it, it seemed to have remained undisturbed since the sand began to collect.
k few blue beads were also found.
It should be stated that the stairway can hardly have been used at all.
The brickwork (crude i)rick), both of the steps themselves and of the side
walls tiirougli which they pass, is (juite unbroken until we find ourselves
above the level of the accumulated drift. Even above this level, the surfaces
are not damaged by violence but by exposure to the weather. At a distance
of one meter below the sill of the doorway giving access lo the stair, two
''' See pholojjrapli , n° 1, a P, on plan form were found lying aroiinr] the mas-
fig. 2. tabas immodialely lo the North (see Qiu-
<'' Great numbers of vessels of similar bell , El-Kab, E. R. A., 1 89G).
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small pieces of blue glazed earthenware were found, dark in colour, which
are possiblyRoman. At a
little
lower level, and 5 meters from the S. face of
the wall, were found, imbedded in the bank, remains of a" small hard stone
bowl o m. o55 mill. diam. There were two fragments which fitted togetlicr,
hut the fracture was very old , and , through exposure before they were buried
the edges had been rounded off. At i m. 5o cent, from the level of the
earth, close to the face of the wall, a triangular piece of close-made pottery
was found, part of a shallow dish. The section of the deposit accumulated
against the wall was thus laid bare. At the bottom we found that a shallow
trench was dug in the ground, to receive the lowest courses of the wall. The
ground consists, under the North, East and South walls, of a hard yellow
deposit of the nature of clay. In six places we have found the same, except
where a slight ridge of limestone detritus passes under the East Wall. The
trench is a little wider than the wall and is filled up with bits of broken
bricks, which fell during the process of construction. To a height of about
1 m. 3o cent, average, the same layer of broken bricks is found next the
finished face of the wall, and beyond it is a deposit of broken d(5bris of
bricks, the result of construction. In this, whicli extends some five meters
from the face of the wall, we have found small fragments of rough pottery,
but with nothing about them to enable us to form a definite conclusion as
to the period to which they may belong.
Whoever has had walls built for him by the country ])uilders will imme-
diately recognize that the remains here found agree exactly with what
occurs to-day in constructing a wail of crude brick. The builders stand on
the wall, rising with it as it rises. The broken and fallen materials of
construction are soon trodden by the assistants to such a mass as we have
found, whilst the heavy pieces, falling directly to the wall foot and being
close to it, escape further breakage. The elaborate scatTolds described by
M. Choisy''' were not required in old times any more than they are to-day.
When the wall was finished the small mound of broken brick and debris
Mas not in this case cleared away. The rest of the accumulation which wefind burying the North wall was deposited entirely by the wind and in
<'' Choisy, L'Art de batir chez les Egypliens, p. 3i
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pari by the disintegralion of the face of the wall itself. Where the mounds
have been formed, the face of the wall is preserved in excellent condition.
It seems evident that almost immediately after the wall was finished the
mounds were permitted to form. If the wall is of very high anli(juily and
remained exposed for a considerable length of time, the brickwork now
covered by the mounds would shew evidences of disintegration. It does
not do so. Wherever mounds have not formed themselves the face of the
wall is very much disintegrated.
It is to be observed that fragments of bricks, and still less unbroken
bricks, are very rarely found in the mounds. Had there been a time during
which the wall was treated wilh violence, we should surely find evidences of
it in the form of a layer of broken bricks and other things. Judging by
appearances, the walls have not undergone such an assault but have been
disintegrated by the hand of time. We have uncovered altogether a length
of some fifty meters of the S. face of the North wall, examining the section
of the mound at all parts : we have not found evidences of any violence.
Not being satisfied with the results of our work in i go i , we determined
in ) 909 to continue removing the mound, but somewhat more to the East,
thinking to find that here the wail miglit actually stand over some tombs.
In this hope we failed utterly. The centre line of our work this season was
forty-five meters East of the stair. Resting on the builders' debris were
found, close against the face of the wall, seven pointed roughmade pots of
the pointed XII"' Dynasty type. About 1 meter east of these and at a
slightly higher level, five pots of the same type were found, all lying
parallel with the face of the wall. In the same debris, and dropped about
here and there, we found fragments of similar pots and of rough red ware.
That pottery of this description should be found near the great wall is
not surprising as, on the other (North) side of it, round about the tombs
and maslabas, the number is great; but the regular disposition of the
vessels above described may lead to the view that the workmen had
possibly rifled a grave during the progress of the work.
Mr. V. W. Green joined us towards the end of our work in 1903. As he
was able to remain at El-Kab for some time longer, we asked him to carry
on the investigation after our departure, which he did throughout the month
of March. We subjoin extracts from his notes.
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Extracts from Notes taken by Mr. F. W. Green on excavations made by liini at
El-Kab, in March 1909, at the request of Professor Saycc and Mr. SomersClarke. Mr. Green is himself responsible for any opinions expressed in them.
Pit sunk at S. W. angle of inglosure wall of Temples (see a plan. Fig. 2).
The outer angle of the inciosure wall of the Temples is protected by a
casing of sandstone blocks, carefully squared and dressed and resting on
projecting footing courses. The stonework rests on a bed of white sand
m. 1 cent, thick, lying on two courses of crude brick. At a distance of
m. 3o cent, below the stones, is a thin stratum of charcoal representing
the Old Kingdom level of the ground.
The brick walls, protected at the angle by the above mentioned stone
work, have their footings at different levels, the wall running towards the
East lying highest. The courses of brickwork are laid so that they curve up
towards the angle of the wall. A tunnel run under this angle, from the
inside, did not reveal a foundation deposit, hut only the bed of sand of
which the mass rests.
Inside the angle a pit was sunk. For the first two meters late potsherds
were found in the earth, amongst which were a few Coptic ostraca. At
about 3 m. 3o cent. , were found some pottery vessels of the XXVI"" Dynasty
or later, resting on an accumulation of earth m. 80 cent, above the fool
of the South wall. At 5 m. 60 cent. , a charcoal discoloured stratum was
reached. On this were remains of a structure consisting partly of crude
brick and partly of hard-beaten earth, with rough pieces of sandstone and
a few baked bricks. Nothing was found to indicate the date of the remains
but the levels as well as the character of them suggests the Old Kingdom.
Pit sunk at S. E. angle of inclosure wall of Temple (see h plan. Fig. 9).
The outer angle of the wall was protected by a facing of sandstone blocks
as already described at the S. W. angle. Remains of the lower courses of
two such protecting skins were found, the face of the outer being
9 m. 20 cent, outside the face of the inner. The outer face consists of two
courses of roughly cut blocks of sandstone o m. 3o cent, thick, resting in
a shallow trench dug in the surface of the ground. The inner and probably
original stone facing consists of carefully squared blocks.
Annalei, igoS. 17
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Sinking a pit in the inside angle where the S. and E. walls meet, they
were found to rest, U meters below the present surface, on a thin stratum
discoloured by charcoal, this again resting on the virgin soil.
The pottery found was far too fragmentary to serve as a guide to the age
of the wall, but, as no archaic objects or pottery were found liere or at
the N. angle, it seems unlikely that ibis part of the temple inclosure wall
is older than the New Kingdom, and rather the later end of it than the
earlier.
At m. 80 cent, above the foot of the wall is a stratum of charcoal
discoloured earth, on which a small rectangular hut has been built, the thick
inclosure walls being utilized for two j)f its side walls.
NOBTH-EAST ANGLE OF THE INCLOSURE WALL OF TeMPLES (see C plan. Fig. 9).
The foot of this still lofty piece of wall rests in a trench cut in the
yellowish clay of the gehelanA o m. 5o cent, below the original surface.
The stratum that has accumulated on the inside of the inclosure in this
angle is discoloured with charcoal and contains many fragments of pottery,
the latter too fragmentary to be dated with any certainty, but belonging
entirely to the New Kingdom. No early pottery was observed here even at
the lowest depths. Amongst the fragments of pottery were many elliptical
slabs of coarse earthenware. The total absence of Old Kingdom pottery
should be noted.
Trench n° i3 (see plan.Fig. a).
This trench was made on a prolongation of the central axis of the larger
temple towards the North and starling from a little North of the temple
wall. The section shewed horizontal stratifications, the earth blackened by
charcoal. It contained a large percentage of Old Kingdom pottery extending
N. from the foot of the yellow sandy-clay elevation on which the temple
rests. This bed of dark earth must have been of considerable thickness at
one time as, even in the depression, it is as much as h metersthick.
Pottery. Many fragments of coarse red earthenware trays. Occasionally
pieces of red bowls with turned-over lip common in the III"' and IV' Dynasties.
A few cent, above the old gebel surface a piece of archaic black incised ware.
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Pits n°' ifi, 18, 19 (see plan. Fig. 9).
These lie close to Trench n° 1 3 , and to the north of the temple. The pits
were sunk in the stratum of sand vvliich covers the elevation on which the
temple stands; the stratum of this stand is ahout 6.0 thick. The pits revealed
hut few traces of human occupation, and these were confined to the first
meter from the present surface of the soil. The objects consisted entirely of
prehistoric specimens such as Hint flakes and ash jars.
Trench n° 1 1 (see plan. Fig. 9).
This lies on the east side of the temples , between them and the sacred
lake. It confirms the view that the temples stand on a natural mould of
yellowish sandy clay containing no traces of human work. The clay is
covered by a layer of fine sand ahout 1 m. ,5o cent, thick on this side but
as much as 6 meters thick on the north (see Pits n°' 16, 18, 19). Little
pockets of potsherds occur in the sand layer close to its junction with the
sandy clay, but these pockets seem to be confined to the sloping Eastern
side, none being observed at the top of the elevation. Flints, both rough
and worked fragments, occur in the sand layer, principally under or in a
stratum of white wood ash and charcoal. As the top of the elevation is
reached , signs of human habitation become more numerous. The stratum
of white wood ash and charcoal is about m. 09 cent, thick and extends
towards the Temples.
An aash jarn, a prehistoric ttmagurn (both of these in a standing
position), some flint flakes and part of a large handless flint knife were
found just below the white ash stratum. Contents of wash jam :
rt. Natural pebble of green jasper,
b. Paint palette muller of brown pebble,
c. Horn of a goat,
d. End of a bone harpoon,
e. Small green jasper pebble
/. Oval flint scraper with worked edge.
If.Round pebble like b.
Near to the Temple walls , the soil , for the first meter down , is composed
17.
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of debris from the temple buildings. Below this is the layer of sand, in
the upper part of which were found the following objects :
Above the while ash siralutn :
Fragments of preliistoric decorated ware
Fragments of a rough alabaster vase.
Part of a flint knife,
Small « hangings vase of steatite, unfinished on the outside and not bored.
Below ash stratum
Part of a polished red prehistoric vase,
Two pieces of malachite of poor quality,
Small piece of green glazed pot, probably of II"*" or HI"' Dynasty,
Flints, both rough and worked.
Part of a doll, decorated with dull red lines.
Piece of black, prehistoric ware, not incised.
It will be noticed that all the objects belong to the archaic period.
Shall Temple. — West op Large Group (see plan. Fig. 2).
The examination of the ground under this small temple, a mere ruined
shell lying between the group of larger temples and the river, shewed the
stratum of sand which is found in Trench n" 1 1 to be about 2 meters thick
and in pits n°' 1 6 , 1 8 , 1 9 to be 6 meters thick. Here it is more than /i m. 1 c.
The gehel was not reached.
The stratification shews a general strong dip to the south, which points
to its being a wind or water- formed sand bank lying against and partly
covering a small elevation of yellow sandy clay. On and in the soil, just
below the walls of the small temple , were several fragments of long earthen-
ware cases. Just below the foot of the walls , the earth was comparatively clean
but contained occasional pieces of red pottery probably belonging to the New
Kingdom. At a m. 1 cent, below the top of the N. W. corner stone , a stratum
o m. 10 cent, thick was found, composed of wood ashes, charcoal andoccasional pieces of pottery. The dip of the stratum is towards the south;
its thickness increases in that direction and shews that the wood ashes, etc.
were thrown out on to a sloping surface.
Immediately below this stratum some worked (lint flakes were found , one
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being a flint sickle toolli , so ihal wc may assign the formation of this stratum
to the Old Kingdom. Below the stratum last described, the soil is sandy
and nearly free from charcoal potsherds and flints. At o m. 90 cent,
lower down was found a thick stratified band of charcoal -discoloured
earth, which, immediately below the East wall of the small temple, is
m. 3o cent, thick. The stratum shades ofF gradually into the underlying
sand. Most of the pottery found in this stratum was coarse red. It is not
composed of fragments of vessels but of lumps of burnt clay such as
hearths might produce. Amongst this stuflf were fragments of prehistoric
RBsh jars 15 and one example of prehistoric or early historic red ware with
vertical streak polish. Below this stratum the soil is sandy with occasional
specks of charcoal. The stratification shows the sand-bank character of the
formation down to the greatest depths reached.
Pit in" 8 (see plan. Fig. 9).
Sunk at the N. W. angle of the small temple, and but 9 or 3 meters
from the last, it shewed much the same characteristics.
SllUNAS.
Immediately outside the small temple, and west of it, are two circular
pits lined with crude brick. They touch one another and also the temple wall.
One is 3 m. oA cent., the other 3 m. o3 cent, diameter. Their position,
which may be accidental, is very similar to that of the two shunas at Kom
ei-Ahmar, but they lie to the West instead of to the East. Both here and
at Kom ei-Ahmar they seem to be earlier than the Temple as we see it now
(see Hieralionpolis , E.R.A., 1902, plate LXXII). Pits were sunk in these
Shunas and revealed a continuation of the section in pits n"' 8 and 9
The section laid bare by the trenches and pits shew that the temples
were built on an small elevation of yellowish sandy clay. The great inclosure
walls stand on — for the most part— and inclose similar sandy clay. On
the top of the before-mentioned small elevation, a layer or hank of sand
accumulated in prehistoric times. During the formation of this bank, the
part on which the temples now-stand was not set apart a sacred spot. The
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ash jars found here seem to have been used merely for domestic purposes,
their contents hardly suggesting offerings made to the local gods. The surface
of the ground within the great inclosure wail which has been dug over by
the sebdkliin, and which towards the N. and E. is inclosed by a curved
double wall, presents a very tumbled appearance consisting of shallow
depressions with piles of potsherds and stones. Amongst these may be
found stones used for pounding, oblong stones on which wheat was ground,
occasionally vase borers and diorite axe -heads of the archaic periods,
A Pit n° i5 was sunk in this region (see plan. Fig. 9). The soil for the
first meter below the present surface is rather yellower than that below it,
where a well-defined charcoal -discoloured stratum is met with, containing
Old Kingdom pottery, rough pieces of bone and other signs of habitation.
Below this first stratum the earth is stratified with charcoal, etc., till
another dense band of charcoal-discoloured earth is reached, reddened in
patches by hearths. This stratum is most clearly defined at 1 m. 1 5 cent,
from the present surface; it is laminated in structure, there being bands
of earth more free from charcoal than others. Below this second stratum
is a third, chiefly composed of broken Old Kingdom rough pottery and
large pieces of charcoal. The upper part of this stratum is the most dense;
as it gets lower it shades away till it seems to end at 3 m. 80 cent, below
the present surface, where the sandy nature of the soil suggests tlial the
original surface of the soil has been readied. A long rough flint flake came
from llie bottom at a depth of 3 m. 80 cent. The pottery seems to be Old
Kingdom or perhaps Early Historic. It is generally rough, though occasion-
ally fragments of red ware without streak-polish are met with, which
points to the IV"' Dynasty rather than to the II"'' -III"" as the date of the
settlements.
From the examination of the sections exposed in the pits and trenches
we are able to gel a very fair idea of the history of the town of El-Kab.
The absence of any remains in the lower strata later than the Archaic
period, on the spot where the temples now stand, shows that it was regarded
as holy at an early period, at which time it must have presented the
appearance of a sandy elevation rising slightly above the surrounding gehel.
It does not appear to have been fenced in till after the prehistoric period,
as the wash jarsn found in the upper stratum of the sand layer seem.
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— 263 — [25]
judging by ihcir contents, to be merely domestic vessels and not offerings
deposited on a sacred spot. Sometime, however, in the early historic
period , the elevation was set apart as sacred , as the strata formed by the
Old Kingdom town , which must have grown with rapidity in or about the
III"' Dynasty, occupied a roughly circular space, one quarter of which is
now enclosed by the Great Wall; the rest must have extended Westward, on
ground now occupied by the Nile, but which at the beginning of the Old
Kingdom was dry land. That this is the case may be seen from the section
exposed in the Nile bank , West of the Southern angle of the temple enclo-
sure '".
The old town must also extend under the Great Wall from the point
where it cuts the curved walls and from thence towards the river, but this
was not verified by pits or trenches ''^'. The curved wall may be either the
original Old Kingdom one, or a later wall following its course, which
skirted the N. E. side of the little eminence on which the temples stand,
then bent round passing outside the present S. end of the enclosure wall
and so to the ground now covered by the river bed. The two small walls on
the N. E. side of the temples may have been part of this. I think there is
evidence that the high walls pass over the curved ones. That some sort
of temple enclosure existed before the one now standing, 1 think probable,
but its orientation may have been slightly different from the present temples
axis, and did not enclose the sacred lake, but kept along the line of the
small double walls above mentioned >^l Perhaps the town wall was made
to serve as part of the temple enclosure at this point. The desire to follow
as far as possible this old wall has given rise, I think, to the bend which
the present enclosure makes at the axis of the large temple.
The town seems lo have been but thinly populated during the Middle
Kingdom , but with the advent of the New a revival must have taken place
and the temples now standing were built. Whether the walls enclosing the
Temples were begun at the same time is difficult to say, but, at whatever
''' A flint knife of the handleless type of this Report,
was found among the pot-sherds not far ''' See p. aSg [ a i] the notes on Trench
from ffShekh Antari. n° ii.
'*' See further on, p. 270-372 [32-34]
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[26] _ 264 —
period they were erected , the original plan was extended so as to enclose
more ground to the N. E. That this part of the site, that is shat hetween the
old enclosure walls—assuming the douhle walls to represent them— and the
N. E. enclosure wall of the temple, was not occupied hefore the New
Kingdom, we can see by the absence of all pottery of an earlier date, though
late New Kingdom pottery is very plentiful. Between the Old Kingdom and
the period in which the present temples were built, the Nile seems to have
begun to cut away the bank on which the old town stood, so that, by the
lime it was decided to re-establish its importance and build the Great
Wall, it was thought better to enclose a new area further inland rather than
reclaim or defend land washed away or threatened by the stream. The
builder of the Great Wall may have hoped to attract settlers and revive the
town's ancient glories and therefore provided ample space, or he may have
built it as a fortress town; but the place seems too far from the frontier to be
of much use, unless it were to keep off the Ethiopian invaders. The condition
of Egypt at that time, however, would not have allowed so great a work to
be carried out. The Great Wall must be contemporary with or later than
the temples, as it is unlikely that a builder with plenty of space at his
disposal would lay out an enclosure skewed as regards so important a
building as a temple, and some kind of temple must have occupied the
holy place, nor does it seem likely that a temple would he orientated in
order to be square with what is but an enclosing wall. Whatever be the date
of the Great Wall it is certainly later than the Old Kingdom, as it has been
deliberately placed over a most important cemetery of that period.
F. W. Gbekn.
III.
PITS.
Early in January i (jo/i we returned to El-Kab. In addition to examining
the tombs already described, we sunk sundry pits close to the temples,
in order to discover the nature of the ground on which they stand , and we
also dug a few test holes against the western inclosure wall; our work
follows upon that of Mr. Green.
At El-Kab the temples lie side by side, their axes parallel (see plan. Fig. 2).
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— 2G5 — [27]
The temple to tlie west is shewn by the foundation deposit to be of the
time of Amenhotep II (see El-Kab, plate i and p. so). The larger temple
lying east took its present form in the XXIX"' and XXX"' Dynasties, under
Hakor and the Nectanebos. Beyond question, the larger temple occupies
the site of one of an earlier date. Sculptured stones and columns of the
XVIII"' Dynasty are used in the building. The want of balance in the plan
is evidently caused by the retention of the axes of the older temple which
occupied the site of the new one, but was smaller. These evidences, apart
from many others well known to students of Egyptian archaeology, are
sudicient to prove the ^igh antiquity of the place as a holy site.
Along the central axes of the larger temple we sank three pits, carrying
them down in all cases to the gebel or virgin soil. The Trench n" i3 sunk
bv Mr. Green was on the same line, and the three pits n"' 16, 18, and 1 9
were but little removed from the point at which we worked.
Pit a (see plan. Fig. 1).
In the larger temple, on the line of its central axis, our first pit A was
sunk in the courtyard lying in front and south of the Hypostyle Hall. It was
close to a large block — an ancient door- sill — of red granite, which
seems to have had no relation to the temple as we now see it, ])ut to have
been part of the temple of an earlier period (see A, fig. 4).
We first passed through the remains of the stone pavement with which
all this part of the temple was laid, a thickness of about m. 76 cent. The
pavement is composed of twothick layers of sandstone blocks. Pavements
of this nature are typical rather of late than of early building. It is hardly
to be doubted that this was laid at the lime of reconstructing the temple in
the XXIX"' and XXX"' Dynasties. We passed through a stratum very sandy
in its nature , and which seemed to us was probably brought here to fill in
old trenches and surround the base courses of the new structure. This stra-
tum was very free from any foreign materials such as potsherds or flints.
At a depth of a m. /i.5 cent, from the surface of the pavement we came
on a stratum of white wood ashes, not level, but sinking slightly towards
the North. We had apparently reached the stratum so frequently mentioned
by Mr. Green. Passing through this, we went downwards through soil not
unlike that above but more solid in its type, containing less sand and more
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[28] — 26G —
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— 267 — [29]
clay. In this we found mixed with the earth a considerable number of
worked flints. At a depth of 4 m. 5o cent, we came on hard gehel which
had never been disturbed.
Pit B.
This pit was sunk in the middle of the Hypostyle Hall, and also on the
axial line (see fig. 4). We first passed through the pavement, which
probably served also as the foundation for the columns , since it was customary
at the time this temple was built to lay three or four layers of large well-
squared stones over the whole area on which the structure was to stand.
Passing down through i m. 6o cent, of stonework, we came at a depth
of 9 meters to the stratum of white wood ashes before mentioned. This
is at a level a little higher than in pit A. Above it and below was the sandy
alluvium previously found, rather more sandy above than below. It is
extremely free from foreign bodies, there being here and there only a flint,
a pebble, or a piece of broken pottery.
At 2 m. 6o cent, we came upon a rough slab of stone, like the rough slabs
found in the early graves described by Mr. Quibell. Below this, at o m. o5 c,
we came upon a red earthenware pot, wheel -made but not very well
burnt, with the mouth upwards; diameter across the mouth o m. 3o cent.,
height m. 35 cent. The bottom of a smaller pot was found near the
first, but there was no evidence that the pots lay in a grave. The ground
surrounding them was uniform and undisturbed like the soil inside the
pots; in the S. E. corner of the pit and at upon the same level, however,
was a piece of bone. At 3 m. iio cent, from the top we came upon pieces
of wrought sandstone, that had been used in building. On one could be
traced three parallel lines, perhaps from the top of a dado. On another
was a piece of relief, coloured, but we could not make out what it repre-
sented. The pots and the wrought stones were all in earth of the same
nature, a light sandy alluvium without any stratification. At a depth of
/i m. g3 cent, we came upon undisturbed, hard gebel.
Pit G.
In front, i.e. South of the Hypostyie Hall and i5 meters East of pit A, a
third hole was made. This spot was selected as being, probably, outside
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[30] _ 268 —
the early temple. We first cleared the earth from the face of the foundation
courses of the Hall, which go to a depth of 9 ni. 07 cent, helow the pavement
level and consist of four courses of well-wrought l)locks, some of which arc
re-used stones of the Will"' Dynasty temple. The earlli passed through was
the hroken d(5bris, caused by the destruction of the temple, some si\ty years
since when ([uantities of stones were taken away for building sugar factories '".
The Hyksos Sphinx now at Cairo was dug up close to the place selected
for our pit. Just below the paving level we found some scraps of a hard
Old Kingdom stone vase of l)reccia , two little bronze rods and a bronze
plaque, possibly a model axe head. The lironzcs were perhaps old foundation
deposits. The vase doubtless formed part of the early temple furniture.
Beneath the lowest stones of the foundation courses, i. e. at 3 m. 07 cent.,
we came on the same sandy alluvium as was found in the Hypostyle Hall,
very free from foreign substances, but a little stratified, until, at 5 m. 90 c.
below the pavement, a layer of close muddy alluvium was reached. Just below
this, lay a piece of hard crystalline blue-black stone, one surface lioUowed,
the others very rough. It seemed to be a fragment of a stone on which
coj"n was ground. At 5 m. 10 cent., we came on very tough alluvial clay
in which were pieces of charcoal. Finally, at 5 m. 80 cent., hard, tough
and, as it seemed, undisturbed ground was reached.
Pit D.
We next sank pits on the central axis of the smaller temple of Amenho-
tep II, afterwards modified by Ramses II. Pit D is just outside, i. e. South
of the ruins of the Pylon. To a depth of m. 60 cent, was stone pavement.
We then came upon brick earth; no brick joints were visible, but the
remains of libn could be clearly traced. It seemed to be the brick foun-
dation of the pylon, and was made, possibly, not of bricks separately
moulded, but of a mass of the same material. Through this brick material
we went down to a depth of 3 m. o5 cent, from the pavement level, and
then came upon a thick layer of fragments of lH''' Dynasty pottery, bits of
charcoal and hones of beasts. At 3 m. 65 cent, we came upon the top of a
''' See Ah Appeal to the Anliquairtes of Europe, by Geo. R.Gliddon, late U. S. Consul
at Cairo , London ,18^1.
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thin wall of brick running N. and S. and ending towards the south in a
cross wall. At 5 m. 4o cent, the gebel was reached. We had evidently come
upon a rubbish shoot, the rubbish being thrown out from the north and
lying in a slope towards the south. There were also numerous Hints and
a fragment of a prehistoric vase''', as well as fragments of smooth red ware
with black lops, together with other fragments which were rough and not
wheel-made. There were a few fine smooth red pieces.
A part of pit G we extended somewhat to the east, and here, at a depth
of 9 m. 8o cent, from the pavement, we came upon a hearth of burnt
brick. At 5 m. ho cent., as before stated, we found walls one of them being
nearly 2 meters high; over these the rubbish had been thrown from a
higher level. At 2 m. 80 cent., i. e. at a higher level than the top of the
walls but very near to them, was the brick hearth.
Pit E.
Just inside the pylon, north of pit D, we sank another pit, inside the
court of the temple. We first passed through the usual pavement andbelow it came upon bricks and brick earth. The bricks were in many
cases more defined than those found in pit D , but no measurement to be
relied upon could be taken. We passed through this stratum, until we
came on a stratum of sand m. 1 5 cent, thick. This stratum coincides
with the top of the layer of potsherds found in pit D (the pavement level
from which measurements were taken in pit D is below the pavement level
over pit E). Under the stratum of sand, the earth contains sundry coarse
potsherds, of the Old Empire period, and flints. At 5 meters gebel was
reached.
Pit F.
This was north of pits D and E on the axis of the smaller temple and
almost directly in a line west of pit A. We first passed through very broken
remains of a pavement and exposed courses of very well-preserved brick on
which the columns of the hall in which we were digging had been set.
''' Type : prehistoric, with crossed red dating, to sequence 75-79. A fragment of
lines, belonging, according to Prof. Petrie's black « Aegean 1 ware was also found.
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[32] _ 270 —
Down lo a level of i m. 80 cent, from ihe pavemenl, a deep layer of ashes
atui other results of conllagration were passed through. The earth itself is
very sandy and in it were found a few potsherds, some round pehhles and
worked flints. At a depth of 9 m. Ao cent, we came to the layer of white
ash, identical with that found in Pits A, B. At 5 m. 9 5 cent., the hard
undisturbed earth or gehel was reached.
We have thus dug pits on two lines at right angles with one another,
pits A, B from north to south and pits F, A, C from east to west, all within
the area of the two temples and leading us to think that they stand on a
slight natural eminence.
Pit G.
One more pit was sunk on the line of the west inclosure wall, produced
towards the river, close to the little house belonging to the Anli(juilies
Department. Our object was to find out the nature and slope of the strata
in this part. It is evident there have been changes even since the great wall
was built. This wall and the south wall of inclosure
— wiien produced
— meet far out in the river. To protect these from the encroachment of
the river which eats the land away towards the east, a stone breakwater
was constructed. The remains of this, carried far out into the stream, can
still be traced at low Nile. The river, has, in fact, moved over to the east
at least half its present width.
We first , m. 7 5 cent.,passed through dry earth with much pottery in it.
Thepit
wassunk within the area of the old town, into
whichon the occa-
sion of a very high Nile the water rises. The ground has also been from
lime lo lime cultivated. In result, the o m. yB cent, shewed a condensed
mass of sherds extending through a great length of time , from very early
to quite late and indeed recent times.
The site of the pit was selected so that part of it should occupy a space
once covered by the great wall. Beneath the stratum first described, we
came on the brickwork of the great wall, which extended down to a level
of a m. 5o cent, below the surface. It was dillicult at the bottom lo define
the bricks, the level here being below that of high Nile and consequently
very damp. Below the bricks was hard alluvium, but with fragments of
pottery in it. At 3 meters we came to a slab of stone ; this proved to be a
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— 271 — [33]
layer of the natural sandstone in position, the slah heing about cm. 20 c.
thick. At m. G5 cent, below it, or 3 m. 65 cent, from the top, we came
on a similar layer of sandstone. Here we were down on the native rock;
considerable quantities of small fragments of roughly burnt pottery were
lying on the slabs of rock, and collected against the vertical face which
extended from the upper to the lower slab of rock. At the lime the great
wall was built the ground evidently dropped somewhat more than it now
does towards the South -West.
IV.
EL-KAB. FOUNDATIONS OF THE GREAT WALL.
In January, February 190^, in addition to the excavations ah-eady des-
cribed , we made clearances in sevA-al places at the foot of the western wall
of the great inclosure, where remains of old buildings and masses of pottery
lie against it.
The evidences of the old town, pottery, etc., are to be found not only
inside, i. e. on the East of the great wall, but also outside it. The old
town is defined towards the North by a double wall which runs towards
the East, at right angles with the great wall, and then takes a large curve
to the South, losing itself in the temple area, near the sacred lake
(see plan. Fig. 9). The question we asked ourselves was whether the great
wall passed over the double wall, whether the latter was later than the
former, or whether it had been cut through to make the great wall.
We found that the inner wall of the double defence, reappeared on the
western side of the great wall. It is 4 meters thick and lines very well witli
the remains on the other side. It is, however, evident that the double wall
has been repaired, strengthened and rebuilt many times. Although not so
high, the piece of wall on the outside, buried as it is in debris, is really
better preserved than any piece of it inside the great inclosure. We traced
the great wall to the foundations , following its outer or western face at this
particular point. It rested on the solid hard earth, and we could not see
beneath it any remains of another wall at a right angle.
A httle further south, but on the inside and Eastern face, we opened a
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[34] — 272 —
trench of some length. We were here quite above the level of the trench last
mentioned and the evidences of ancient habitation lay all about us. The
sehdkliiii have dug this place over and over again, until a mound that once
rose high enough completely to engulf the great wall is now gone. On the
present surface, on excavating against the face of the wall, we at once came
to evidences of a small cross wall, the remains apparently of a house, the
rooms of which were fdled with debris in layers consisting of charcoal and
fragments of pottery most of it of an early type. At a lower level, other
cross walls were found with Old Kingdom (III"' Dynasty) pottery. It was
evident that here the great wall had been carried right over the remains
of the old town. There must consequently have been a difference of some
9 meters or more between the level of footings of the great wall at the
point we were now examining, and at a the place before mentioned where
the double walls abut against it. It seems possible that, on the outer or
western side, the footings of the wall wwe carried down more deeply than
on the inner or Eastern side, an arrangement one would hardly have
expected to find.
The fragments of pottery found in the earth still heaped against the foot
of the wall on its inner (Eastern) side are chielly of the XII"' Dynasty,
which leads us to infer that the wall cannot be later than the XII"' Dynasty,
since in the excavations we made on the outer (Western) side of the wall,
where the pottery was very abundant, no fragment was found earlier than
the age of the XVIII"' Dynasty. It may be added that we have found a good
many polished stone celts in the western part of the old town , but not
within the temple area, where, on the other hand, worked llinis and
XVIII"' Dynasty pottery are more especially plentiful.
E. SOMERS CtABKE.
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REPORT
OF WORK DONE AT ASWANDURING THE FIRST MONTHS OF 1904
BY
LADY WILLIAM CECIL.
Our excavations in the Gebel Qoubet-el-Hawa in 1902 led us to believe
that there were many tombs in this hill besides the Grenfell Tombs, and
those then cleared by us. We therefore continued our work there, beginning
on February 17"' igo^. As this second series of tombs is in the same locahly
as the series of i gon, I have, to save confusion and for the sake of con-
tinuity, carried on the numbering from where we left oft' two years ago.
81.
TOMBS ON THE NORTH-EASTERN SLOPE OF THE GEBEL QOUBET-EL-HAWA
ABOVE THE COPTIC CONVENT OF SAINT-GEORGE.
TOMB N° 95 (1).
This tomb is entirely rock-hewn and the cutting rough (fig. 1); it is
low and of no depth. We found the entrance filled with rough stones and
the tomb with drifted sand and stones. On either
side of the entrance is an excavation ; that on the right
i)eing very shallow, i5 to 16 inches, in shape like
the unfinished top of a doorway, that on the left is
similar in form but much deeper — about /i ft.
10 inches. In the sand outside, and also in the tomb,
we found a good deal of pottery, among it several
small bowls in fine red clay, and in the lowest level of the tomb one jar exactly
resembling those found in 1902 in the early untouched burial of Tomb
n° 1 5. In this
tomb(n°
aS) we found twoscarabs,
oneinscribed
km* and
the other made of carnelian with a design like a fish on it; we also found
a small alabaster pot and hd, and the wooden stick used for painting the
eyebrows, the shafts of several arrows, and a great quantity of beads,
chiefly in blue glaze, and one small »M/trt6<j- figure in coarse blue glaze.
Annalet, igo5. 18
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[21 274 —
The mummy cases in this tomb were much injured by white ants:
however, one fairly perfect specimen remained, as well as inscribed frag-
ments of funeral chests. The best mummy case belonged to a certain
'^ j^^^' '^"'^ *'^^ inscriptions on its pieces read as follows (•—*) :
?^ ^ 1 I ^ 'JJ "T- I I 5^ -^ -^ ^ ' i -
I I I ^-.
2'^.1^-4 Ml! ri-+ IA'\ ^
X *
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V ^T 'J
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^i^t;i^iL'n«^34^t'
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m^Hn ^^^^ 11 BliOw MR
=-^ rf- "*•- "^ '
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* r-L-
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275 [3]
4t*
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.W/A
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w
±©
rrr
!r
This is a very small tomb rough-
ly hewn in the rock , and it is quite
close to the last mentioned. It was completely fdled with sand and with
stones, onlv a few of which were shaped.
Wefound traces of white ants
even outside the tomb and the contents of the interior were destroyed by
them. We only collected beads of various shapes, among them several
which were similar to some found in 190a and pronounced to belong to
the Xll"' dynasty.
18.
On the funeral chest of ^',1^
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[4J276 —
00
Fig.
TOMB N" 97 (3).
This tomb (fig.
9)adjoins 11°
96;it is aiso rock-hewn,
though it differs
.mucli from the latter in shape. The entrance is
^^^^^^^H^^l small , and was filled with sand and stones. Inside,
H| r~1H I the tomh was full of much criiml)k>d rock and drif-
^L 11H ^1 t<^d sand. It is divided into two parts, and at llie
^H H back is a narrow excavation or recess. In the middle
^^B^^ ^^H of the right division a shaft or pit is sunk to a
^BB^^,^^H depth of about fifteen feet, and in the south wall
is a second small cave-like opening. We cleared the
tomb but found nothing in it except a small ojj'er-
ing dish in rather fine pottery containing berries, and also a brown nut
like a walnut.
TOMB N° 98 (4).
This tomb (fig. 3) is on a line with, and to the
south of n° 27; like the others it is hewn out of the
rock -and the cutting is rough. It was filled with drif-
ted sand , the debris of rock , and a few rather large
stones blocked the entrance. In form it differs from
the other tombs in this part of the hill, as il is
simply a' passage measuring about fifty feel long and
four feet wide, and from four to six feet high. At the
end of the passage are two very small tomb cham-bers. About thirty-six feet from the entrance and
occupying nearly the whole «idlh of the passage is
a shaft about twenty feet deep, at the bottom of
which is a third small tomb-chamber. In the passage
portion of the tomb we found pottery of various qua-
lities and shapes, and the remains of arrows with
many beads nearly all in blue glaze. At the bottom
of the shaft a limestone stela was discovered. The
cornice and the upper portion of the stone are quite
perfect, and the figures and the inscription very
sharply and beautifully cut; the inscription is also slightly tinted in colours.
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— 277 —
We have, riglil under llie cornice :
'ntr;^-£!aii:«i:A^:rHyjz::and , fronting the figure of tlie dead :
t
i
[5]
1 t°^
^ u
A 1
>\
1^
In this shaft we also found portions of anotlier limestone stela. The
inscription is painted, not cut, and is
muchdefaced. There are parts of five
lines of inscription :
l+:^AnA!V, fmmmm^M
This stela is somewhat curious as the original measuring lines of the
artist's draw ing can he distinctly seen , in faint red colour.
Unfortunately, though we completely cleared the tomb and most carefully
sifted the sand of every fragment, we were unable to find any more of the
broken parts of these stelae. We also searched outside the tomb, but
without result. Like many others, this tomb had doubtless been robbed in
early times and its contents destroyed or thrown away.
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TOMB N" 99 (5).
This tomb ({i(j. /i) is entirely rock-hewn, but in the small vestibule \ao
found remains of while plaster, as if the outer portion at least had been
coated with this substance. The roof of the vestibule bad fallen in , and as
the rock was in a very crumbling condition it took some time to clear the
entrance which was fdled with sand and stones, both
rough and cut. The mortuary chamber is entered by a
downward slope about 3 feet wide, cut in the rock. The
chamber is approximately scpare; opposite the door is a
small recess; on the south wall rather high up is a small
excavation like an unfinished doorway, and below it is
a Ka door.
„. , The tomb was filled with sand and stones and theFig. 4.
debris of rock, and mummy dust and bones; the cofiins
had been completely destroyed by white ants. However, we found a great
many beads, ame«<i- figures , and winged scarabs in blue glaze, and a small
very finely made wicker basket.
Outside the tomb there was a quantity of pottery, vases and dishes for
offerings and for burning incense; some of the pottery was in fine clay, but
as a rule the vases were rather roughly made. We also found near here the
model of a house or tomb in coarse earthenware. There were no inscriptions
or inscribed fragments in this tomb.
TOMB N° 3o (6).
This small tomb (fig. h) is peculiar in shape, being without angles
anywhere. It is rock-hewn, but we found a few
scanty remains of white plaster on the walls; and
while clearing away the drift-sand and rubbish in
the tomb we found several broken mud bricks.
There were no perfect ones, so that we were only
able to guess at the original size, which seemed to
be 8 i/a x A 1/2 x 5 1/9. Mummy dust and
bones were all that had been left by the white ants,
besides a little pottery similar to that found in the Fig. 5
other tombs.
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— 279 —[7J
§11.
TOMBS ON THE EASTERN SIDE OF THE GEBEL QOUBET-EL-HAWA
SOUTH OK THE ff GRENFELL TOMBS Ti.
TOMB N° 3l (7).
This lomb is some distance to the south of the last group and of the
Grenfell Tombs, and is near the top of the low shoulder of the Qouhet-el-
Hawa. An enormous bank of drifted sand concealed the face of the rock in
which it is situated. The slope from the river to the level of the tomb is so
steep that it was found to be morepracticable to approach it from the
top of the ridge , which here is fairly
flat. A path was made from a point
above the tomb , andt bus we were en-
abled to clear the mass of sand from
the facade.
It is entered through a small gate-
way from which a short sloping pas-
sage leads into a vestibule, beyond
which is a large tondi-cbamber, the
roof supported by four hewn pillars.
On the north side of the large chamber
is a second very small one. On both
sides of the entrance the rock is sciua-
red and an inscription cut into it. On
the left side are also the fragments of
the feet of a statue cut in the rock. We
were able to read some of the inscriptions engraved on the door-posts; on
the left side : (— ) ^RfoV^r^B, and on the right side (^
The roof of all the outer portions of the tomb had fallen in. We cleared
the passage and vestibule and found the entrance to the tomb-chamber
blocked with sand and stones , both rough and shaped , and neatly fitted
together. On entering we found the tomb to be untouched, and that it had
never been disturbed by robbers. But although the coffins, some eighty in
Fig. 6.
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— 280
number, were in iheii- places, lliey had all fallen lo pieces, and ihe piles of
hones and mummy dusl showed us only too clearly that tlie white ants had
made terrible devastations. The Phlah-Sokar-Asari figures were all in xilu ran-
ged round the walls and pillars. These were the inscriptions we read on them
h g f e d c b
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The clearing had to he very carefully done, for in most cases the paint
alone was left of tlie mummy cases, the wood being entirely eaten iiway.
My son copied all liie inscriptions that were decipherable among the heaps
of painted fragments before they were moved, for the majority of them
crumbled to dust on being touched. Had it not been for the white ants this
would undoubtedly have been a most interesting find, but the following
lines roughly painted in yellow on l)lack represent nearly the whole of what
we were able to preserve, belonging to the colhn of a lady - ^ ^^^2-
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281 19)
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101 282
There were a great many tislinbti-WQuvcs in the loml), i3o niiinscribed
and uSo inscribed, some of them witli the following names (•—') :
A'
L-5—5
n 11
ri ri
I i L ^
-^ ^=' -»-
ill"* '"
!il'^
,^4—
'VH*
They were in coarse green and grey glaze, and in terracotta, and there
is one in black stone with an inscription :
We found also a ring in deep blue
faience of Horemheb ("''''''I zp^ \
Ci¥T) oI
lowand three scarabs respectively inscrii)ed :
and a heart-scarab with an inscription much Aabbreviated from the xxx"' chapter of Book
—of the Dead, X^^V^^-iLl V:^' '^'"^ **" enormous quantity
of beads and bead-work ornaments, as well as many sets of «mcM<i-figures
and winged scarabs, in blue, and grey-green glaze, and one round bottle,
about five inches high with a narrow neck, imperfect; this is in fine deep
red pottery witli a surface much more highly finished than is the case with
most of the other objects of this kind.
Outside the tomb there was also a good deal of pottery identical with that
found in the other tombs, and one or two large jars, and some very small
offering dishs.
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— 283 — [ll]
TOMB N° 39 (8).
This is another large rock-hewn tomb a little to tlie south of n" 3 i . It
was fiiled with drifted sand, and though we cleared it with great care we
found nothing in it hut a few heads. It had evidently been opened in ancient
or modern times and completely looted.
On tlie lop of the ridge we looked for more tombs, but only found the
unlinished cutting of a doorway and no other sign of work having been
done here, or any pottery to show that oflferings had been made at any lime.
The things found in all the tombs in this part of tlie Gehel Qoubet-el-
Hawa, with the exception of n" 3 i, are of the same character as those found
during our excavations in 1909. All the tombs, like those in the former
series, are rock-hewn, and probably like the Grmfell Tombs, date from the
Early Empire, and have been re-occupied in subsetjuent ages, chiefly, as
the objects found indicate, in the XII"', XVIIl"', \IX'\ XXVI"', XXX""
and XXXI" dynasties. As far as we could judge from the very dilapidated
state of the mummies there were few of the Roman type, hut, as there was
a certain amount of Roman pottery it shows that some at least of the occu-
pants of the tombs must belong to that period.
The Gehel Qoubet-el-IIawa is certainly very full of most interesting tombs.
Unfortunately the white ants have done so much harm to all objects made
of wood, and also to the mummies and to any ornamentation or inscription
that may have decorated the walls of the tombs themselves, that many va-
luable and doubtless historical records must have perished through their
depredations.
M. W. Cecil.
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INOTES D'INSPECTIONPAR
M. GEORGES LEGRAIN.
XXVIII.
LE PROTOCOLE ROYAL DE SOBKOUMSAOUF V\
ir
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n
IIII II
m©
I I
1 1
1 1
Le num^ro 668 de ia cachette do Karnak
a »5t(5 doane a la partic superieure d'lin pelil
obeliscjue en schiste. La section de ce mo-
nument est rectangulairo , et les cotes mosu-
rent o m. 07/1 mill, x m. 078 mill. La
hauteur tolaledu fragment est o m. 9/1 cent.
Les (juatre faces sont couvertes des textes
ci-contre cjui nous fournissent le protocole
royaldeSobkoumsaouf I^qui n'est pasdonne
au Livre des Rois.
XXIX.
SUR LE ROl SANKHKERE.
Dans le numero CXCV des Proceedings (vol. XXV, 9° partie, 10 fevrier
i(jo/i), M. Alan H. Gardiner a publi(5 un interessant article sur The name
of king Sankhkere. Se rapportant a un monument publie par M. Am^lineau,
M. Gardiner propose de reconnaitre un Montouhotpou dans ce roi et non
un Antouf comme I'a fait M. F. P((trie. M. Amelineau ni M. A. \\. Gardiner
n'ont t5te les premiers a ranger Sankhkere parmi les Montouhotpou.
Des 1875, M. P. Pierret dans son Vocabulaire hieroglijpliique , p. /166,
^crivait : ^f ®P"f'V 1pr^nom d'un Mentuhotep, Tun des derniers de la
dynastic. Desirant avoir de plus amples renseignements,
j'ecrivis a
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— 285 — [2]
M. Pierret qui, le 9 3 d^cembre dernier, me r^pondait : «Je Irouve dans
R les notes de Dev^ria le nora de S-anp^-ka-Ra accompagn^ de la mention
R Mentouhotep (?) (iVIariette), par laquelie il semble se r^f(5rer a une
« opinion verbale ou ecrite de Mariette. Toutefois cette mention ne m'auto-
ft risait pas a pr^ciser dans mon Vocabtdaire k I'un des derniers de la dynastie w
rten tout cas, je reste ainsi d'accord avec Maspero qui, en iSgB, c'est-a-dire
(t ant^rieurement aux fouilles d'Amelineau, ^crivait dans son Histoire illustree
Kcle VOrient, p. 40 a du tome I" : Nous ne savons du dernier d'entre eux
«(/«« Montouhotpou^ que son prhiom de Sankhkeri. Mais je neme rappelleen
Kaucune fagon sur quoi, moi, en i S'yS,je ne me suis fond(5 pour classer le
?rroi dont il s'agit a la fin de la dynastie, n'ayant pas trace du document
tt qui m'y autorise. -n
J'ai, d'autre part, demande a M. Maspero sur quel document il s'^tait
appuy(5 pour faire, lui aussi, un Montouhotpou de Sankhkere.
M. Maspero m'a r^pondu qu'il avait eu jadis entre les mains la copie
d'un texte que lui communiqua M. Dev^ria mais qu'il ignorait ou se trouvait
I'original.
Ainsi, il semble que c'est a Deveria ou a Mariette que nous devons la
premiere d^couverte de Sankhkere Montouhotpou. II serait curieux de savoir
ou se trouve actuellement le monument qui fournit cette pr^cieuse indication.
G. Legrain.
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TABLE DES MATIERES.
1-
R. FouRTiu. Notes sur la navigation dans la cataracte d'Assouan aux difTd-
rentes dpoqnes de I'Empire (Jgyptien
G. ScHWEiNFURTH. Recherclics suF I'sige de la piefre daus k Haute-Egyplc 9- 64
R. Mono. Report of Work in the Necropolis of Thebes during the Winter
of 1908-1904 (avec 9 planches) 65- 96
G. Daressv. Une representation de cavalier (5gyptien 97- 98
— Un ddifice archai'que a Neziet Batran 99-106
A. Mallon S. J. Nouvelle inscription copte de Philis 107-1 1
H. Carter -G. Legrain. Report of Work done in Upper Egypt [1908-1904]
(avec 4 planches) iia-129
G. Legrain. Notes d'inspection , S XVIIl-XXVI i3o-4 4o
G. Lefebvre - L. Barry. Rapport sur les fouilles exdcutfes a
Tehn^ en1908-1904 (avec 2 planches) 1 4 1-1 58
A. H. Sayce. Excavations at Ed-Der 169-167
SoBHi effendi Arif. Rapport sur deux ans passes an district Minieh-
Assiout 168-175
H. W. Seton-Karr. How the Tomb Galleries at Thebes were cut and the
limestone quarried at the Prehistoric flint-mines of the E. Desert. 176-184
— Discovery of a neolithic Settlement in the W. desert N. of the
Fayoum 186-187
G. Lefebvre. Notes dpigraphiques 188-191
G. Legrain. Notes d'inspection, S XXVII 199
Dow Covington. Mastaba mount Excavations 198-918
Spiegelberg. Die Demotischen Inschriften der Steinbriiche von Turra und
Ma'sara (avec 1 planche) 21 g-aSS
G. Daressy. Une barri^re mobile jm (avec 2 planches) 9 34-238
Sayce and Somers Clarke. Report on certain Excavations made at El-Kab
during the Vears 1 90 1 , 1902,1908, 1904 (avec 9 planches). 989-279
Lady William Cecil. Report of Work done at Aswan during the first
Months of 1904 (avec 1 planche) 978-283
G. Legrain. Notes dmspection, .S XXVIIl-XXIX 984-285
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,1 -v
r
^nnales du Service des Antiquites, T. VI
\
Pnoiotfpiti B<!rt)iaud, PariB
Steinbriicke von Tura.
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^iitiaks du Service des Antiquite's, T. VI.PI. I
Barriire mobile en bois.
Coupe en longueur
Vue supirieure
Pbotatjrpie ficrtlitud, Paris
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j
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^nnales du Scvvice dcs Antiquites, T. VI.
a
Tombs 25 (i), 26(2), 27(3).
Fliototypia Baitbtud, PaHi
Tombs 28 (4) and 29 (5).
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57
A24
t.6
Egypt. Maslahat al-Athar
Annales*
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