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ANNEXE 1 : Plan d'implantation du projet "Développement résidentiel Les Jardins Harpell", préparé par l'architecte Dorel Friedman en date du 18 juin 2001.
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ANNEXE 2 :
Caractérisation environnementale du secteur nord, préparé par Groupe Hémisphère en date du 18 novembre 2016
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ANNEXE 3 :
Critères d’évaluation des valeurs écologiques du secteur nord, préparé par Groupe Hémisphère en date du 27 mars 2017
La valeur écologique des milieux naturels du secteur nord est évaluée selon quatre dimensions, soit la dimension écologique, la dimension « caractéristiques exceptionnelles », la dimension « biodiversité » et la dimension « perturbation ». Elles sont détaillées comme suit :
A. Dimension écologique
La dimension écologique regroupe tous les critères correspondant à des caractéristiques intrinsèques au milieu naturel ou ayant une répercussion sur la qualité et les fonctions écologiques du milieu naturel.
La dimension écologique regroupe trois critères :
Type de milieu naturel
Caractéristiques influençant la qualité des milieux naturels
Représentativité à l’échelle du territoire
i. Type de milieu naturel
Le type de milieu naturel fait référence à un stade successionnel ou un type particulier d’écosystème. Les milieux affichant une plus grande valeur écologique sont ceux où la richesse et la biodiversité sont normalement les plus élevées.
Types de milieux naturels (en ordre croissant de valeur écologique)
Milieux terrestres :
1. Succession initiale/friche herbacée
2. Écosystème terrestre en régénération
3. Écosystème terrestre jeune (entre 20 et 50 ans)
4. Écosystème terrestre mature (entre 50 et 100 ans)
5. Écosystème terrestre suranné (plus de 100 ans)
Milieux humides :
1. Milieu humide d’origine anthropique
2. Milieu humide isolé
3. Milieu humide hydrologiquement connecté
ii. Caractéristiques influençant la qualité des milieux naturels
Ce critère est évalué séparément pour les milieux terrestres et pour les milieux humides. Il doit également être modulé pour bien refléter la situation prévalant dans l’ouest de l’île de Montréal, sur le territoire de Sainte-Anne-de-Bellevue.
Pour les milieux terrestres, l’intégrité est le facteur influençant le plus la qualité du milieu. L’intégrité d’un milieu est définie par le niveau de perturbation par les activités humaines. Plus le milieu est intègre, moins ce dernier n’a subi l’influence du développement anthropique et plus il conserve des habitats fauniques et floristiques intacts.
Pour ce qui est des milieux humides, la superficie est le facteur ayant le plus d’influence sur la qualité du milieu. La superficie peut influencer de nombreuses caractéristiques, comme la diversité biologique, l’intégrité et la complexité. Plus la superficie est grande, plus la quantité de microhabitats devrait être grande, favorisant ainsi la diversité végétale et faunique.
iii. Représentativité à l’échelle du territoire
La représentativité d’un écosystème à l’échelle du territoire se définit par la proportion que cet écosystème occupe sur le territoire par rapport à la somme de tous les écosystèmes. Elle se calcule à partir de la superficie occupée par chaque écosystème terrestre ou par chaque type de milieu humide présent dans une aire donnée. Plus la superficie occupée par un écosystème est faible, plus cet écosystème est rare.
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B. Dimension caractéristiques exceptionnelles
La dimension des caractéristiques exceptionnelles rend compte du caractère particulier d’un milieu. Les milieux possédant des caractéristiques exceptionnelles se distinguent donc par la présence d’attributs leur conférant une importance particulière sur le plan écologique. Ces caractéristiques sont :
1. Un écosystème forestier exceptionnel (forêt rare, forêt ancienne, forêt refuge)
2. Un habitat faunique répertorié
3. La présence d’espèces à statut précaire
C. Dimension biodiversité
La dimension biodiversité regroupe des critères décrivant des facteurs favorables au maintien de la richesse de la biodiversité dans le milieu, soit :
1. Hétérogénéité du milieu (favorable à la biodiversité)
2. Présence de caractéristiques favorables à la faune (ex. mare ou cours d’eau)
La présence de plusieurs strates de végétation favorise la présence d’une plus grande biodiversité en diversifiant les habitats disponibles.
Croquis des strates de végétation (Groupe Hémisphère, 2015)
D. Dimension perturbation
La présence de perturbations dans un milieu diminue sa valeur écologique, soit en causant une ouverture de la canopée, une pression anthropique et un plus grand effet de bordure, ou encore en diminuant la biodiversité d’un milieu en empêchant la colonisation par les espèces typiques du milieu rencontré.
Le plus grand indicateur de perturbation du milieu consiste en la fragmentation de celui-ci, soit une division en plusieurs morceaux appelés fragments résiduels. La fragmentation est généralement attribuée à la présence de chemins suffisamment larges pour créer une ouverture de la canopée ou de lignes de transport d’énergie. Le nombre et la taille des fragments résiduels sont les facteurs à considérer dans l’évaluation de l’effet de la fragmentation. Plus la taille du plus grand fragment résiduel est grande par rapport à la superficie initiale du milieu, moins l’impact sur les habitats du milieu initial est important.
Exemples de fragmentation (Groupe Hémisphères, inspiré de Fonseca, 2008)
Quatre fragments de taille similaire
IMPACT IMPORTANT
Quatre fragments, dont l'un de taille importante
IMPACT FAIBLE
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ANNEXE 4 :
Indicateurs de viabilité du réseau écologique du secteur nord, préparé par Groupe Hémisphère en date du 27 mars 2017
La mise en place d’un suivi de l’intégrité écologique permettra de valider si les mesures de protection permettent de maintenir l’intégrité du réseau écologique et que le développement en périphérie n’entraîne une trop grande pression sur le réseau écologique. Une partie des paramètres à suivre sont intégrés à l’évaluation de la valeur écologique. Les indicateurs suivants permettront de suivre des éléments d’intérêts présents dans le réseau écologique, dont les espèces à statut précaire. Le suivi de l’intégrité écologique se base sur l’approche préconisée par Parcs Québec. Indicateurs de viabilité du réseau écologique du secteur nord (Groupe Hémisphères, inspiré de Parcs Québec)
Paramètre Indicateur Objectif Méthode de suivi
Eau Qualité de l’eau Apport d’eau de qualité
Suivi d’indicateurs provenant de l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique de l’eau (IQBP) : turbidité, pH, température et oxygène dissous
Quantité d’eau Maintien des milieux humides
Superficie des milieux humides et qualité du milieu
Écosystème Superficie et type de milieu naturel
Suivi de l’évolution de la mosaïque
Photo-interprétation et validation terrain
Espèces exotiques envahissantes
Maintien de l’intégrité des écosystèmes
Superficie et densité des espèces exotiques envahissantes (EEE)
Espèces fauniques à statut précaire
Maintien des populations de couleuvres brunes
Suivi de la couleuvre brune et des hibernacles
Espèces floristiques à statut précaire
Maintien des habitats dans le noyau ouest
Suivi des populations (taille et dispersion) dans le noyau ouest
Encadrement du réseau écologique
Occupation du sol Mesurer l’évolution du territoire en périphérie du réseau écologique
Analyse cartographique – bande de 100 m autour des noyaux, zones tampons et corridors
Densité de sentiers (autorisé et illégal)
Mesurer le degré d’anthropisation
Longueur totale du réseau de sentiers et proportion de sentiers illégaux