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Aon^e. N* 13. Vendredi V' Avril 1938. Paraissai t leVENDRIDI LE NUM&O: 4 0 C ENTIMES L'Union Agricole Toate la France reclame an ET MABITIIIE gonveraeaMBt «e salat piAlie. 'Quest ANNONCBS BT RfiCLAMBS Riolames 4* page , la ligne. 1 fr. 75 - 3« page, - . 2 fr. 26 AnnonoM judio. et volont... 2 fr 76 Chronique locale.. 3 fr. 60 Le$ annoneet tont refaeu mx boreaaa; dtt loarmtl. Pour la pubUcIti extra- dipartementale, ^adretter, 36, rae Bo- chechouart, Parit (9'). Til.: Trudaine, 3406. COMMUNICATION! IT ANNONCU ik Q U I M P E R L B , f 8 , q n a i B r l z e n x — T « l . COMPTB CUURANT POSTAL RENNES 14-139 Lt$ abominuntt •• pat*nt ftomtt *i parttnt da i" d» ckaqtu moU. On t'abonn* aa bureau du journal, oa «n adrettant on mandat-ehiqae aa C/C UJS9, Rennet. ABONNBMBNTS (UN AN) Finisttre, Cfites-du-Nord, Morb. 17 it. Autres d^partements et colonies. 2 0 fr, Stranger 351/ Ce qui se passe M. Lion Blum doit B'inoliner devaat le Sinai. Dcvant riinpossibilit« uctuclle de trouvcr des capitiuix par voie d'em- prunt, M. Li^on Blum dciniindiut dcs nvances de 9 inillinrds, 5 dcvant pro- venir d'avanccs directcs dc la Ban- que de France et 4 autres dcvant etre prdleves sur I'actif du fonds d'^KDlisation dcs changcs. .\u Senat, M. Caillaux s'est i'lcvc vivement contre cette politique de facility. € II faut que le vays suche qu'^k cette heure redoutable nous descendons ii pas precipites un csca- lier qui va & I'ablnie.» Le Senat a accordc Ics 5 premiers milliards, refusant les 4 autres. II n'accorde ainsi que dcs credits pro- visoires, en attendant dcs r^formes profomles et un ffouvernemcnt d'Union Nationale. M. Leon Blum a compris : il s'cst incline et a invite la Chambre mlopter le projet modiflc par le Senat. Loa oontttta do travail. La greve avec occupation a etc declanch^e aux uslnes Citroen, aux usines Gnome-et-Rhone et chez Nieu- port-Astra. A Lille, Ics ouvriers des pro- duits chimiques ont occupe les usi- nes pendant unc heure, ii titre d'avertisscmcnt. — Le personnel des tramwnvs lil- lois s'aRite, ddclarnnt au'il fcra la grive si la Compagnic maintient sa decision de licencier 92 employes — Un conflit qui a ^clat6 A Chan- tenav a 6te regie au bout de quel- ques jours. La politique itrangdre anglalae. M. Chamberlain a fait aux Com- munes une declaration sur la poli- tiaue etrang^re. En voici les prin- cipaux points : Pas d'intervention en Espagne ; pas d'engagemcnt cn- vers la Tch6coslovaauie; pas de conversations avec le Reich ; fide- lity aux obligations envers la France et aux principes de la S. D. X. ; con- tinuation des entretiens avec I'ltalic. L'aotivlta dana lea ohantiera navals d'Allemagne. Au 1" Janvier 1938, le nombre dcs commandes navales ou des navires en chantier du III* Reich atteignait 297 unites, representant 1.033.000 tonnes. Peraiontion naxie en Aatriobe. La persecution anti-catholique a dej& commence cn Autriche nazi- flee. 5 pretres de Salzbourg ont etc incarc6r6s, la maison des jeunes artisans catholiqucs est fermfe, ainsi aue la Maison du Prticieux Sang, dont les fonds ont ite conflsques ; les organisations des femmes catho- liques et de la jeunessc feminine du diocise de Salzbourg sont dissoutcs. La presse catholique n'existe plus ; en une nuit, elle est devenue nazic. Le obanoeller Sobuaobnigg devant la oour de Leipzig. L'ex-chancelier autrichien Schus- chnigg sera renvoyd dcvant la €our Supreme de Leipzig, pour v etre luge. La plupart dcs pcrsonnalitcs arretees avant I'Anschluss seraient lib^rees avant le 10 Avril. Reoorda aMena, Les aviateur.s anglais Clouston et Ricketts, qui ont parcouru 44.000 kilometres en 10 jours, 21 heures, sur le trajet Londres-Nouvellc-Zulan- de-Londres. ont battu ouatre re- cords : Lomlres-Sydney, en 80 h. 50 ; Londres-Nouvellc-Zelande, 104 h. 20 ; Nouvelle-Zeiamlc-Londres, 140 h. 27 ; Sydney-Londres, 110 h. 22. — (Jn hydravion allemand, cnta- pulti du porte-aeronefs Weslfalen, ancre au Sud de la cote anglaise de Devonshire, s'est envole, en direc- tion de Buenos-Ayres, pour tenter de battre le record de distance pour hvdravion, detenu actuellement par les Italiens. II a ani6ri ii Caravellas (Bresil), ayant convert 8.800 km. L'ltalien Stoppani n'avait convert que 7.021 km., de€adix a Caravellas. Le record est done largement battu. Il* guerre d'Eapagne. I,es nationalistes poursuivent vic- torieusement leur offensive en direc- tion de la Catalogue. GO.OOO hommes, commandos par le g6n6ral Yague, s'avancent rapidement vers I^-rida. Les gouvcrnementaux accumulcnt des rcnforts cn Catalogne pour ten- ter un supreme effort de defense. Plus de 230.000 hommes sont prets engager la bataille, qui pourrait Ctrc decisive. Le president du Con- seil, M. N^grin, n'a pa^' cach6 rue la situation devient critique. La guerre de Cbine. Les troupes chinoises du secteur Tien-Tsin-Pou-Kdou ont pris I'offen- slve ; les troupes japonaiscs seraient en complete ddroute dans le Sud du Chantoung. Les Chinois auraient repris la ville de Tsi-Ning. Et la guerre continue, toujours meortrlire. EUe oe fait que com- mencer, didare-t -on k Tokio. lES WHITE HEUBE I i ilaiiiiliiiiiDiluiiiniisileGuerni Le eubinet liluni 11" 2 u inuii- gure ses lonctiaiis cn ncgociaiil avec la 'C. (1. T. Ics conditions d'acceleratiou du lythnic de la production dans los fabrications de guerre. Quelle singulierc ta^on de proceder I Pcut-etrc cst-clle devenue indispensable. Cette nie- thode n'en montre pas nioins a quel degre d'inversiou en sont arrivees les nuvurs gouvernenien- tales, sous I'eniprise du Front Populaire. Mais c'est un i'ait <|uc dcpuis (juc la C. ("i. T. est devenue le veritable niinistere du Travail, 90 % des marches de materiel de guerre sont en retard, ce qui obli- ge I'Etat francjais a commander a I'ctranger certaines I'ournitures urgentes, et a contribuer, de la sorte, au dosequilibre prot'ond de notre balance coinmerciale. Un communique de I'HcMel Matignon, qui a Taliurc d'un bul- letin dc victoire, nous informe (|ue devant M. Blum et ses gens, Ics delcgucs des organisations ouvrieres repondant a I'appel du gouvernement ont accepte d'ac- complir un elTort exceptionnel, « dans le cadre » (comme dirait M. Paul Boncour) de la legisla tion sociale actueile et des con- ventions colbctives, en etroite relation avec une organisation rationnelle de I'industrie, rulili- sation totale de I'outillage et rembauchnge de la niain-d'anivre necessaire !... Qu*est-ce que c'est que ce cha- rabia ? Un gouvernement cons- cient de son autorite et libre de ses actions ne s'embarrasserait pas de precautions oratoires aussi filandreuses. II dirait aux organi- sations ouvrieres : « La guerre nous guette. Fini le petit jeu des revendications ii chevilles. II faut que lu fabrication du materiel necessaire a la defense nationale soit accelert'e ; a partir d'aujour- d'hui, on fera des heures supple- mentaires dans les usines specia- lisees. Si vous n'y consentez pas volontaircment, je deposerai dans les 24 heures un projet de loi dans ce sens et j'engagerai, pour en ohtenir le vote immcdiat, la responsabilite du gouvernement. » Les ouvriers, qui valcnt infini- ment mieux (|ue leurs chefs syn- dicalistes, se soumettraient pa triotiquenient a cette decision des pouvoirs publics et vous pouvez etre assures que la production s'en ressentirait aussitot. Mais non ; la ou il importe dc faire acte d'autoritc, on marchan- de, on s'engage ii obtenir dcs patrons des engagements corres- nondant a reH'orl auqucl on prie les organisations ouvrieres de vouloir bien se prcler de bonne gnke. Aussi il faut voir en ([uels Icr- nies I'Union des Syndicats de la Region parisienne donne son accord aux resolutions prises ii I'Hotcl Matignon ; c'est, dil-elle, «a la condition (|uc Ics droits acquis par les lois sociales soient respectees et (|uc TeH'orl c|ui est demande ne soit pas a sens uni- que, mais (fu'un ell'orl parallcle, mOme un sacrifice sericux soit demande, el le cas echeant, impo- se a ceux (|ui, ius(iu'a ce jour, ont realise des profits fabuleux, en particulier dans Ics construc- tions de guerre et les arme- ments ». II y a pcu dc Jours, la fcuille cegctiste « SiinUicats » prctendait dcmontrer que les heures supple- mentaires pour fabriqucr du ma- teriel de guerre n'etaient pas jus- tiflces. On a bien ete oblige de rentrer cet argument saugrenu, mais on crgote, on exigc dcs com- pensations, on i)osc la (|ticstion de I'embauchagc, el Ton injurie les patrons. Quelle trislesse ! (^pendant M. Blum trouve cela fori hien ; il se fail le niandataire des volonles de la (1. T., un niandataire picurnichant (|ui sup- plie les induslrieis d'aplanir, par de nouvelles concessions, les dif- flculles (lu'il se crce par son man- que de courage et (raulorile, et dont les conlribuables, en ddflni- tive, feronl les frais. Voila pour- lanl oi'i nous cn sommes... Election S^natorlale M. Mauricc Pahnadc, depute <!c Saintes, radicid-socialisle, a ete i-lu senateur de la Charentc-Inferi»,ure, en remolacemcnt de M. Coyrard, radical-socialiste, diced^. P.S.F. et Front Populaire Encore quelqnes reflexions Xotis (ivons donne dans notrc dcrnkr niiniero un cumptc-rendu ohjcctif dc la reunion organisce, sallc Herve, par le Parti Sociut I'ran^-ais et nous auons public les reflexions que cette riuuiion et la reunion du Front Populaire ont sui/</erees a un correspondant oecasionnel. Au sujet dc CCS memes reu- nions, la Bretagne communisle a public un entrefilct pompeuse- mcnt intitule t Echec fascistc ». Siynalons tout d'ahord que Ic Parti Social Frangais se dit repu- blicain et les attaques violentes declanchees contre lui par /'Ac- tion Fran^aise semblent bien indi- quer que cc n'est pas precisement un parti d'extremc-droitc. Fascistc est un terme qui, dans le langagc politique actuel, senible etre deocnu si/nontimc de partisan dc la dictaturc. En Europe, il y a actuellement trois grands paijs sounds a ce regime : I'ltalie, I'Al- lemagnc et I'U. R. S. S. La grande rcpublique sovietiquc cn effet n'a de republicain que le nom, et les derniers prods de Moscou prou- vent que, comme tgrans, Musso- lini et Hitler lui-mimc n'arrivent pas a la chevillc du tout puissant, du s((nguinaire Staline. II ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pcndu. Le Breton Socialisle, dc son cote, affirme que la rdunion du Front Ponulairc cut un dnornre succes, tandis que la reunion du P. S. F. ne reunit que « quclqucs diz(uncs de jeunes gens venus des communes environ'nantes et qucl- qucs rares Quimperlois (,ils n'etaient pas cinquante /) » J'imaginc que pour cvaluer les deux auditoircs, le correspondant du B. S. a dd se scrvir d'une paire dc jumelles et que'pendant le tra- jet, entre la place Saint-Michel et le boulevard de la Gare, il a d(l, ncgligemment et sans ij prendre garde, leur changer de bout. «L'Ouest-Eclair du 22 Mars, continue le B. S., relate que les deux orateurs inviterent leurs camarades a rester calmcs et (i regagner leurs domiciles. » Et il poursuit triomphant : « Tiens, vous rcconnaissez done que nous lunivons etre et que r.ous sommes des gens d'ordre ! » .Mais est-ce que precisement le seul fait d'avoir cprouvc le besoin de lancer cet appel a I'ordre ne montre pas que les'organisateurs n'avaient pas beaucoup de con- fiance en le calme des auditeurs ? D'ailleur.H la suite dcs cvcne- ments devait leur donner quelque peu rai.ion puisque quclques-uns de CCS «gens d'ordre» se sont portes en braillant jusqu'au bou- levard de In dare et qu'un certain nombre de Droces-verbaux ont dil etre dresses pour tapage ou refus de circuler. En outre ces appels a I'ordre n'etaicnt-ils pas un tant soit peu interesscs ? Un des orateurs ins- crits n'aurait-il pas etc avise par Vautorite competente que s'il ij avail ties troubles, le prem''- homme arrete, ce serait lui ? Son appel aurait done pn s'interprdter de cette fngon : « Camarades, souez saaes, fk)ur m'eviter le disa- Ad suiet des aremcnt d'aller passer la nuit « en boite » !! A « Est-ce que M. le commandant Leclerc a agi de menie?», de- mande le Brelon Socialisle. Que non pas ! II a .^ans doute estime qu'un appel a I'ordre dtait absolument superflu. Et les audi- teurs dc la .sallc Herve se sont effectivement sdidres sans que I'idec soit venue hi aucun d'entrc eu.v d'aller causer du scandale dans les rues ou de rcchercher la bagarre. Notre profession de journaliste nous a amenes, a plusieurs repri- ses, a assister a des reunions du Parti Social Frangais. Nous n'avons jamais vu que ces reu- nions aient etc suivies dc dcsor- dres. Si ailleurs des troubles se sont vroduits, ils ont etd Ic fait d'adversaircs politiques qui ont tente par des contremanifesta- tions de sabotcr ces reunions. « Pourquoi tout cc deploiement de forces de gendarmerie ? », de- mande-t-on. Que notrc confrere aille le de- mander a cclui qui;/ a fait appel! Ce qui est siir c'est que ce service d'ordre n'a ete prdpare que lors- aue la reunion des Halles cut etc annoncde par affiches. Au Breto.i de conclurc ! A Le Brelon Socialisle n'est d'ail- leurs pas d une contradiction pres. Si Jc commandant 'Leclerc a lance lui aussi un appel a I'ordre, pour- quoi tout ce deploiement dc for- ces dc gendarmerie ?, demande- t-il, laissant ainsi entendre que le service d'ordre avait pour mission d'empdcher les «facistes» de troubler la paix de notre ville. Et immediatement apres, sans transition, il continue : « Ah ! ils etaient bien gardds, les emulcs du colonel! •» Voyons ! il faudrait s'entendre. Est-ce pour'les empecher de faire du scandale, ou est-ce pour les proteger, que Von a fait venir les gendarmes casques et bottes ? Certains militants Front Popu- laire n'auraient pas, nous a-t-on dit, fait preuve, en la circons- tance, d'une bravoure exception- nelle. On en a vu deux, frileuse- ment blottis dans I'encoignure d'une porte d'hotel. Qu'il fai- saient-ils '? Ecoutaient-ils aux por- tes ? Ce ne serait pas trcs eldgant et cela prouverait au surplus que « les cnnemis du peuple », qu'ils vitupdraient dans leurs affiches, ne sont pas aussi mdchants qu'ils veulent bien le dire ! Ou bien, s'dtant avances un peu trop a Vavant-narde de leurs troupes, ont-ils did pris de peur et ont-ils cru devoir chcrcher refuge dans I'obscuritd ? Alors ce seraient done eux les froussards et pas ceux d'cn face ! A Pour finir, le Front Populaire est content de sa rdunion, le P.S.F. aus.si. Tout est done pour le mieux dans le meillcur des mondes ! /I I'avenir cependanL il con- viendrait de ne pas orgamser deux reunions a la meme heure. Cela eviterait tout heurt possible et cela ferait a la population I'dcono- mie d'un service d'ordre ondreux. .1. G. On nous communique avec priere d'inscrer : La Chambre Syndicate des \griculteurs de I'arrondis.s-ement d'e Quimperld ddclare qu'elle a fait, pendant I'annde 1937, au- pres lies Syndiquds, toute la pro- f)agande utile pour recommander Vapplication loyale de la loi sur les Allocations Familiales. Elle est dans I'obligation et au regret de constater : ' 1" Que la loi est loin d'etre ob- servde par I'unanimite des exploi- tants employant des .salarids ; 2" Que cette loi est in juste et mat faile : a) Injuste puisque dc petits exploitants ayant de nombreux cnfants en ba,s dge se Iron vent souvent dans une situation dimi- nde par rapport aux salarids qu'ils .sont obligds d'employcr ; b) Mal faite puisqu'aucun con- trdle n'est exercd, et qu'aucune .sanction efficacc ne peut interve- nir pour la faire observer. 3" Que les pouvoirs publics ne paraissent pressds de donner sa- tisfaction aux legitimes observa- tions et revendications dc I'opi- nion agricole pour amdliorcr la loi et la rendre applicable. En consdquence, la Chambre Syndicate ddclare qu'il y a lieu de suspendre le fonclionn'emeni des Caisses de Compensation jiisqu'a ce que satisfaction soit donndr par une rdvision de la loi. Elle prdvient les bdneficiaires qu'elle ddcline toute responsabi- litd quant ('t la suspension provi- soire des allocations, cette res- ponsabilitd incombant uniquement aux Pouvoirs publics ddfaillants. EUe engage les assujettis a re- mettre directement ('( leurs em- ployds bdndficiaires la cotisation, ou .s'il y a lieu, unc partie de la cotisation qu'ils versaient d la Caisse de Compensation, faisant UN CRI D'ALARME! LesMEMBRESdelaL^GIONiTfiONNEUR DfiCORfiS au PfiRIL de LEDR VIE. font appel au Chef de i t t a t , au Senat et aux Anciens Combattants Le Conseil dc cellc Association, reuni 52, rue Laffilte, sous la pre- sidence du colonel Josse, ancien senateur, vienl de voter un appel dont nous ddtachons les passages suivants : Apres OYoir constate : Que le ministere Chautemps s'est rendu coupable d'abandon de poste en presence de I'ennemi, a la suite des difficultes finan- cieres, sociales, et internationa- les, que so majorite avait de tout temps preparees, et specialement en jetant la Pologne et I'ltalie dans les bras de rAllemagne ; que ces difficultes sont d'une telle gravite, que sochant la France offaiblie par la lutte des classes, TAIIemagne a pu, malgre les traites, reprendre la Rhur, le Rhin, la Sarre, ne pas payer les centaines de milliards dus a ses vainqueurs et se servir de cet ar- argent pour reconstituer une ar- mee formidable, et enfin, d'accord avec I'ltalie, s'annexer I'Autri- che ; que la constitution du ministere Blum une menace pour la poix — est une veritable defi a I'lta- lie, aux anciens combattants et a i'epargne frangaise, puisqu'il comprend dans son sein un minis- tre des Affaires etrangeres qui c intulte le chef du gouvernement italien, un ministre de I'Education Nationale qui a insulte le drapeou, un ancien ministre de I'Air qui a desorganise I'aviation, des minis- tres d'Etat qui compromettent I'avenir et la securite de I'Afri- que du Nord, et un ancien mi- nistre des Finances qui a provo- que la faillite et la devaluation ; et considerant enfin que la lo- gique, la justice, la morale et la prudence ont ete honteusement bafouees puisque des heros sont en prison, tandis que des traltres et des criminels sont en liberte, et que, malgre tant d'avertissements, la defense du pays a ete insuffi- samment preparee par des parle- mentaires qui, apres avoir preco- nise le desormement unilateral, pretendent mointenant organiser la defense de la Patrie; les membres de la Legion d'hon- neur decores au peril de leur vie, grands artisans de la Victoire : Protestent contre I'abomina- ble politique qui, en dilapidant les finances publiques, en dimi- nuant le travail et la production, a reduit de moitie le stock d'or de la Banque de France, aboissc la valeur du franc, consideroble- ment augmente le prix de la vie et brise les alliances les plus soli- des, ainsi que les meilleures garon- ties de lo paix. Ils se font un devoir d'adresser un pressant appel au chef de I'Etat, au Senat et aux anciens combattants. Pour qu'ils exigent —"la Patrie etant cn danger — la formation d'un gouvernement de Defense nationale et de salut public com- portant des personnalitcs extra- parlementaires, capable de res- taurer par le travail, I'economie et la discipline, la puissance et I'autorite de I'Etat et de maintenir I'integrite du territoire et de I'Em- pire colonial frangais. Une fois de plus, les legionnai- res decores au peril de leur vie poussent un cri d'alarme et disent: HALTE LA. ainsi une avance qui devra leur dtre remboursde ([uamk Irs Cais- ses reprendront leur fonctionne- ment normal. La Chambre Syndicale eslinw, en outre, que la revision de la loi doit etre effectuec : 1" En dtendant le benefice de Vallocation aux rnfants de tons les cultivateurs, .salaries on non, pourvu ijn'ils ne soient pas assu- jettis a I'impot sur le revenu ; 2" En instituant unc ta.ve sur les produits agricoles parvenant an stade commercial pour fonrnir les ressources ndcessaires aux Caisses de Compensation gerdes par In profession suivant le.s prin- cipes mntuali.stes. Quimperld, le 25 Mars 1938. Au seeonrs de la d^moeratie esDaflnol<»> Dans son dernier numero, ren- dant compte de la reunion publi- que organisee aux Halles Saint- Michel, La Bretagne, communis- te, ecrit que « nos camarades Gueguin, du parti communiste, et* Cren, du parti socialiste.... appelerent a la solidarite au peu- ple espagnol et reclamerent, aux applaud issements unanimes de toute la salle, I'ouverture de la frontiere pyreneenne et le libre commerce avec I'Espagne repu- blicaine ». LA CAMPAGNE POUR L'ESPAGNE La compagne en faveur de I'Espagne republicaine est repri- se, en effet, avec une nouvelie ardeur par les elements les plus dvances du Front Populaire. Dans un seul numero de La Bretagne, et dans la seule pre- miere page, nous ne lisons pas moins de quatre appels en ce sens. Ce sont d'abord les instituteurs et institutrlces du Morbihan affi- lies au syndicat dit National qu « demandent, avec insistence, le retablissement du droit interna- tional au profit des Republicains espagnols, c'est-a-dire, le libre commerce des armes, des muni- tions et des vivres per la frontiere des Pyrenees afin que nos cama- rades puissent s'approvisionner, resister a I'assaut sauvage des forces fascistes pendant qu'il est encore temps ». Ce sont ensuite les Jeunesses Communistes du Finistere qui, dans leur congres regional, de- clarent « que le sort de la France se joue sur le Front d'Espagne, qu'il est de notre devoir d'aider de toutes nos forces nos freres espagnols qui defendent la paix et la democratic au prix de leur sang ». Puis c'est un appel du Secours Populaire de France : « De la ville au village, multipliez les collectes dans toute la France... De la ville au village, dans toute la France, coalisez vos efforts d'un meme elan pour demander au gouvernement de la democra- tie frangaise de voler au secours de la democratie espagnole...» Enfin un grand placard inti- tule : « On peut sauver la paix » et qui se fait I'echo de « milliers de resolutions qui ne cessent de parvenir au gouvernement», re- clamant I'ouverture de la fron- iere d'Espagne. NOUS L'AVONS iCHAPPf BELLE II faudrait d'abord specifier clairement ce que Ton entend par I'ouverture de la frontiere pyreneenne. S'agit-il seulement d'assurer aux republicains espa- gnols le libre commerce des ar- mes, des munitions et des vivres ? Ne s'agit-il pas aussi d'ouvrir la frontiere pour permettre aux ar- mees en deroute de trouver chez nous un refuge, ou ils viendraient avec armes et bagages ? Ne s'a- git-il pas d'ouvrir la frontiere pour livrer passage d des troupes frangaises qui iraient renforcer les armees republicaines aux abois ? Que veut exoctement le Secours Populaire de France quond il demande au gouverne- ment frangais de « voter au se- cours » de la democratie espa- gnole ? Un grand hebdomadaire pari- sien a devoile que le 16 Mars, MM. Blum et Boncour prenaient la decision d'envoyer en Catalo- gne trois divisions frangaises. M. Daladier, convoque d'urgence, n'opposo qu'une resistance assez foible d cette criminelle folie. II se preparcit a donner les ordres necessaires lorsqu'un haut fonc- tionnaire du Quci d'Orsay, qui assistait a ce dramatique entre- tien, fit observer que la France etait liee a I'Angleterre par un pacte de non-intervention et qu'il convenait d'Informer le gouver- nement de Londres de notre changement d'attitude. M. Paul Boncour telephona a M. Cham- berlain. Celui-ci fit savoir de la maniere la plus categorique que si la France envoyait trois divi- sions en Espagne I'Angleterre se considereralt comme degagee a son egard de toute obligation dans quelque domaine que ce •soit. C'est uniquement cette mena- ce de rupture qui fit reculer MM. Blum et Boncour. pouvons dire que le 16 Mors M. Chamberlain, nous a evite une guerre que notre Front Populaire ailait faire d^loncher pour les beaux yeux des anarchis- tes espagnols. L'INTERVENTION C'EST LA GUERRE Vouloir intervenir en Espagne ? Mais cela nous parait de la pure folie ! La France a assez d faire pour maintenir I'ordre sur son propre territoire et a apoiser les conflits incessants du travail pour qu'elle n'eprouve pas le be- som de se faire le gendarme du monde entier. Les « interventionnistes » de- clarent qu'il faut defendre le gouvernement legal contre les rebelles. Notons d'abord qu'il faut de I'audace pour cppeler legal un gouvernement ne d'elec- tions entierement entachees de fraudes et de deloyaute. Notons aussi que c'est le parti de la revolution en France, dont toute I'histoire est faite de revol- tes contre les gouvernements etabhs, qui aujourd'hui s'en fait Is defenseur, oubliant que son chef Leon Blum avoit un jour promis de mettre la l^galit^ en vacances. Notons enfin que la Conven- tion Nationale en France avaiV proclame que «contre la tyran- nie, I'insurrection est le premier des droits et le plus sacre des devoirs», et qu'en Espagne le gouvernement de Front Populaire avait instaure le regime de la tyrannie et de la terreur, sacca- geant des centaines d'eglises, mossocront des milliers d'honne- tes gens. Et le general Franco a sans doute juge que I'insurrection etait legitime et necessaire. Avait-il raison ? avait-il tort? Ce n'est pas a nous de juger et surtout ce n'est pas a nous de I'aider ou de le punir. Les « interventionnistes » pre- tendent encore que c'est par sou- ci de I'interet national qu'ils de- mandent au gouvernement de voler ou secours de la democra- tie espagnole. D'opres eux, une victoire des nationalistes serait desostreuse pour la France et que Franco serait I'ennemi de la France. Ceci reste a prouver et le gene- ral Franco a dix fois proclame lo contraire. L'outre jour encore, le gouvernement de Salamanque a declare que I'Espagne nationale resteroit I'amie de la France patriote et fidele a la cause de Ici civilisation, et cette declara- tion prend d'autant plus de valeur qu'elle a ete faite au lendemain de combats au cours desquels les troupes nationalistes firent un grand nombre de prisonniers frangais combattant dons les rongs des gouvernementaux. La victoire de Franco ne fait plus de doute pour personne : si nous ne voulons pas que I'Espa- gne de demain se tourne contre nous, il nous reste un moyen, c'est de conserver la neutralite danis le conflit qui 4'vise et ensan- glante notre voisine d'outre- monts. Une intervention armee en Espagne, comme celle qui faillit se produire le 16 Mars dernier, serait un casus belli qui n'e- choppe a personne. Nos troupes auraient a peine eu le temps de franchir la frontiere pyrenlenne que les ovions allemands seraient deja sur Paris et peut-etre les ovions italiens sur .Marseille et sur Lyon. Et I'Angleterre nous a nettement declare que dons ce cos elle resterait isolee dons son lie et que nous aurions a nous debrouiller tout seuls pour d^en- dre nos trois frontieres de I'Est, des Alpes et des Pyrenees. Est-ce la ce que veulent les Gueguin, les Cren et tous ceux qui nous demandent de voler ou secours de la democratie espa- gnole ? ON DEMANDE UN CONVOI POUR LA RUSSIE Un outre grave probleme se pose. Si sociolistes et communistes demandent avec tant d'insis- tance I'ouverture de lo frontidre

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COMPTB CUURANT POSTAL RENNES 1 4 - 1 3 9

Lt$ abominuntt • • pat*nt ftomtt *i parttnt da i" d» ckaqtu moU.

On t'abonn* aa bureau du journal, oa «n adrettant on mandat-ehiqae aa C/C UJS9, Rennet.

ABONNBMBNTS (UN AN) Finisttre, Cfites-du-Nord, Morb. 1 7 it. Autres d^partements et colonies. 2 0 fr, Stranger 3 5 1 /

Ce qui se passe

M. Lion Blum doit B'inoliner

devaat le Sinai. Dcvant riinpossibilit« uctuclle de

trouvcr des capitiuix par voie d'em-prunt, M. Li^on Blum dciniindiut dcs nvances de 9 inillinrds, 5 dcvant pro-venir d'avanccs directcs dc la Ban-que de France et 4 autres dcvant etre prdleves sur I'actif du fonds d'^KDlisation dcs changcs.

.\u Senat, M. Caillaux s'est i'lcvc vivement contre cette politique de facility. € II faut que le vays suche qu' k cette heure redoutable nous descendons ii pas precipites un csca-lier qui va & I'ablnie.»

Le Senat a accordc Ics 5 premiers milliards, refusant les 4 autres. II n'accorde ainsi que dcs credits pro-visoires, en attendant dcs r^formes profomles et un ffouvernemcnt d'Union Nationale.

M. Leon Blum a compris : i l s'cst incline et a invite la Chambre mlopter le projet modiflc par le Senat.

Loa oontttta do travail. La greve avec occupation a etc

declanch^e aux uslnes Citroen, aux usines Gnome-et-Rhone et chez Nieu-port-Astra.

— A Lille, Ics ouvriers des pro-duits chimiques ont occupe les usi-nes pendant unc heure, ii titre d'avertisscmcnt.

— Le personnel des tramwnvs lil-lois s'aRite, ddclarnnt au'il fcra la grive si la Compagnic maintient sa decision de licencier 92 employes

— Un conflit qui a ^clat6 A Chan-tenav a 6te regie au bout de quel-ques jours.

La politique itrangdre anglalae.

M. Chamberlain a fait aux Com-munes une declaration sur la poli-tiaue etrang^re. En voici les prin-cipaux points : Pas d'intervention en Espagne ; pas d'engagemcnt cn-vers la Tch6coslovaauie; pas de conversations avec le Reich ; fide-lity aux obligations envers la France et aux principes de la S. D. X. ; con-tinuation des entretiens avec I'ltalic.

L'aotivlta dana lea ohantiera navals

d'Allemagne. Au 1" Janvier 1938, le nombre dcs

commandes navales ou des navires en chantier du III* Reich atteignait 297 unites, representant 1.033.000 tonnes.

Peraiontion naxie en Aatriobe.

La persecution anti-catholique a dej& commence cn Autriche nazi-flee. 5 pretres de Salzbourg ont etc incarc6r6s, la maison des jeunes artisans catholiqucs est fermfe, ainsi aue la Maison du Prticieux Sang, dont les fonds ont i te conflsques ; les organisations des femmes catho-liques et de la jeunessc feminine du diocise de Salzbourg sont dissoutcs. La presse catholique n'existe plus ; en une nuit, elle est devenue nazic. Le obanoeller Sobuaobnigg

devant la oour de Leipzig. L'ex-chancelier autrichien Schus-

chnigg sera renvoyd dcvant la €our Supreme de Leipzig, pour v etre luge. La plupart dcs pcrsonnalitcs arretees avant I'Anschluss seraient lib^rees avant le 10 Avril.

Reoorda aMena, Les aviateur.s anglais Clouston et

Ricketts, qui ont parcouru 44.000 kilometres en 10 jours, 21 heures, sur le trajet Londres-Nouvellc-Zulan-de-Londres. ont battu ouatre re-cords : Lomlres-Sydney, en 80 h. 50 ; Londres-Nouvellc-Zelande, 104 h. 20 ; Nouvelle-Zeiamlc-Londres, 140 h. 27 ; Sydney-Londres, 110 h. 22.

— (Jn hydravion allemand, cnta-pul t i du porte-aeronefs Weslfalen, ancre au Sud de la cote anglaise de Devonshire, s'est envole, en direc-tion de Buenos-Ayres, pour tenter de battre le record de distance pour hvdravion, detenu actuellement par les Italiens.

II a ani6ri ii Caravellas (Bresil), ayant convert 8.800 km.

L'ltalien Stoppani n'avait convert que 7.021 km., de€adix a Caravellas. Le record est done largement battu.

Il* guerre d'Eapagne. I,es nationalistes poursuivent vic-

torieusement leur offensive en direc-tion de la Catalogue. GO.OOO hommes, commandos par le g6n6ral Yague, s'avancent rapidement vers I^-rida.

Les gouvcrnementaux accumulcnt des rcnforts cn Catalogne pour ten-ter un supreme effort de defense. Plus de 230.000 hommes sont prets

engager la bataille, qui pourrait Ctrc decisive. Le president du Con-seil, M. N^grin, n'a pa ' cach6 rue la situation devient critique.

La guerre de Cbine. Les troupes chinoises du secteur

Tien-Tsin-Pou-Kdou ont pris I'offen-slve ; les troupes japonaiscs seraient en complete ddroute dans le Sud du Chantoung. Les Chinois auraient repris la ville de Tsi-Ning.

Et la guerre continue, toujours meortrlire. EUe oe fait que com-mencer, didare-t-on k Tokio.

lES WHITE HEUBEIi ilaiiiiliiiiiDiluiiiniisileGuerni

Le eubinet l i lun i 11" 2 u inuii-gure ses lonctiaiis cn ncgociaiil avec la 'C. (1. T. Ics conditions d'acceleratiou du ly thn ic de la production dans los fabrications de guerre. Quelle singulierc ta^on de proceder I Pcut-etrc cst-clle devenue indispensable. Cette nie-thode n'en montre pas nioins a quel degre d'inversiou en sont arrivees les nuvurs gouvernenien-tales, sous I'eniprise du Front Populaire.

Mais c'est un i'ait <|uc dcpuis (juc la C. ("i. T. est devenue le veritable niinistere du Travail , 90 % des marches de materiel de guerre sont en retard, ce qui obli-ge I'Etat francjais a commander a I'ctranger certaines I'ournitures urgentes, et a contribuer, de la sorte, au dosequilibre prot'ond de notre balance coinmerciale.

Un communique de I'HcMel Matignon, qui a Taliurc d'un bul-letin dc victoire, nous informe (|ue devant M. Blum et ses gens, Ics delcgucs des organisations ouvrieres repondant a I'appel du gouvernement ont accepte d'ac-complir un elTort exceptionnel, « dans le cadre » (comme dirait M. Paul Boncour) de la legisla tion sociale actueile et des con-ventions colbctives, en etroite relation avec une organisation rationnelle de I'industrie, r u l i l i -sation totale de I'outillage et rembauchnge de la niain-d'anivre necessaire !...

Qu*est-ce que c'est que ce cha-rabia ? Un gouvernement cons-cient de son autorite et libre de ses actions ne s'embarrasserait pas de precautions oratoires aussi filandreuses. I I dirait aux organi-sations ouvrieres : « La guerre nous guette. F in i le petit jeu des revendications ii chevilles. I I faut que lu fabrication du materiel necessaire a la defense nationale soit accelert'e ; a part ir d'aujour-d'hui, on fera des heures supple-mentaires dans les usines specia-lisees. Si vous n'y consentez pas volontaircment, je deposerai dans les 24 heures un projet de loi dans ce sens et j'engagerai, pour en ohtenir le vote immcdiat, la responsabilite du gouvernement. »

Les ouvriers, qui valcnt infini-ment mieux (|ue leurs chefs syn-dicalistes, se soumettraient pa triotiquenient a cette decision des pouvoirs publics et vous pouvez etre assures que la production s'en ressentirait aussitot.

Mais non ; la ou i l importe dc faire acte d'autoritc, on marchan-de, on s'engage ii obtenir dcs patrons des engagements corres-nondant a reH'orl auqucl on prie les organisations ouvrieres de vouloir bien se prcler de bonne gnke.

Aussi i l faut voir en ([uels Icr-nies I'Union des Syndicats de la Region parisienne donne son accord aux resolutions prises ii I'Hotcl Matignon ; c'est, dil-elle, «a la condition (|uc Ics droits acquis par les lois sociales soient respectees et (|uc TeH'orl c|ui est demande ne soit pas a sens uni-que, mais (fu'un ell'orl parallcle, mOme un sacrifice sericux soit demande, el le cas echeant, impo-se a ceux (|ui, ius(iu'a ce jour, ont realise des profits fabuleux, en particulier dans Ics construc-tions de guerre et les arme-ments ».

II y a pcu dc Jours, la fcuille cegctiste « SiinUicats » prctendait dcmontrer que les heures supple-mentaires pour fabriqucr du ma-teriel de guerre n'etaient pas jus-tiflces. On a bien ete oblige de rentrer cet argument saugrenu, mais on crgote, on exigc dcs com-pensations, on i)osc la (|ticstion de I'embauchagc, el Ton in jur ie les patrons.

Quelle trislesse ! (^pendant M. Blum trouve cela

fo r i hien ; i l se fa i l le niandataire des volonles de la (1. T., un niandataire picurnichant (|ui sup-plie les induslrieis d'aplanir, par de nouvelles concessions, les dif-flculles (lu'i l se crce par son man-que de courage et (raulor i le, et dont les conlribuables, en ddflni-tive, feronl les frais. Voila pour-lanl oi'i nous cn sommes...

Election S^natorlale M. Mauricc Pahnadc, depute <!c

Saintes, radicid-socialisle, a ete i-lu senateur de la Charentc-Inferi»,ure, en remolacemcnt de M. Coyrard, radical-socialiste, diced^.

P.S.F. et Front Populaire Encore quelqnes reflexions

Xotis (ivons donne dans notrc dcrnkr niiniero un cumptc-rendu ohjcctif dc la reunion organisce, sallc Herve, par le Parti Sociut I'ran^-ais et nous auons public les reflexions que cette riuuiion et la reunion du Front Populaire ont sui/</erees a un correspondant oecasionnel.

Au sujet dc CCS memes reu-nions, la Bretagne communisle a public un entrefilct pompeuse-mcnt intitule t Echec fascistc ».

Siynalons tout d'ahord que Ic Parti Social Frangais se dit repu-blicain et les attaques violentes declanchees contre lui par /'Ac-tion Fran^aise semblent bien indi-quer que cc n'est pas precisement un parti d'extremc-droitc.

Fascistc est un terme qui, dans le langagc politique actuel, senible etre deocnu si/nontimc de partisan dc la dictaturc. En Europe, il y a actuellement trois grands paijs sounds a ce regime : I'ltalie, I'Al-lemagnc et I'U. R. S. S. La grande rcpublique sovietiquc cn effet n'a de republicain que le nom, et les derniers prods de Moscou prou-vent que, comme tgrans, Musso-lini et Hitler lui-mimc n'arrivent pas a la chevillc du tout puissant, du s((nguinaire Staline.

II ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pcndu.

Le Breton Socialisle, dc son cote, affirme que la rdunion du Front Ponulairc cut un dnornre succes, tandis que la reunion du P. S. F. ne reunit que « quclqucs diz(uncs de jeunes gens venus des communes environ'nantes et qucl-qucs rares Quimperlois (,ils n'etaient pas cinquante /) »

J'imaginc que pour cvaluer les deux auditoircs, le correspondant du B. S. a dd se scrvir d'une paire dc jumelles et que'pendant le tra-jet, entre la place Saint-Michel et le boulevard de la Gare, il a d(l, ncgligemment et sans ij prendre garde, leur changer de bout.

«L'Ouest-Eclair du 22 Mars, continue le B. S., relate que les deux orateurs inviterent leurs camarades a rester calmcs et (i regagner leurs domiciles. » Et il poursuit triomphant : « Tiens, vous rcconnaissez done que nous lunivons etre et que r.ous sommes des gens d'ordre ! »

.Mais est-ce que precisement le seul fait d'avoir cprouvc le besoin de lancer cet appel a I'ordre ne montre pas que les'organisateurs n'avaient pas beaucoup de con-fiance en le calme des auditeurs ?

D'ailleur.H la suite dcs cvcne-ments devait leur donner quelque peu rai.ion puisque quclques-uns de CCS «gens d'ordre» se sont portes en braillant jusqu'au bou-levard de In dare et qu'un certain nombre de Droces-verbaux ont dil etre dresses pour tapage ou refus de circuler.

En outre ces appels a I'ordre n'etaicnt-ils pas un tant soit peu interesscs ? Un des orateurs ins-crits n'aurait-il pas etc avise par Vautorite competente que s'il ij avail ties troubles, le prem''-homme arrete, ce serait lui ? Son appel aurait done pn s'interprdter de cette fngon : « Camarades, souez saaes, fk)ur m'eviter le disa-

Ad suiet des

aremcnt d'aller passer la nuit « en boite » !!

A « Est-ce que M. le commandant

Leclerc a agi de menie?», de-mande le Brelon Socialisle.

Que non pas ! II a .^ans doute estime qu'un appel a I'ordre dtait absolument superflu. Et les audi-teurs dc la .sallc Herve se sont effectivement sdidres sans que I'idec soit venue hi aucun d'entrc eu.v d'aller causer du scandale dans les rues ou de rcchercher la bagarre.

Notre profession de journaliste nous a amenes, a plusieurs repri-ses, a assister a des reunions du Parti Social Frangais. Nous n'avons jamais vu que ces reu-nions aient etc suivies dc dcsor-dres. Si ailleurs des troubles se sont vroduits, ils ont etd Ic fait d'adversaircs politiques qui ont tente par des contremanifesta-tions de sabotcr ces reunions.

« Pourquoi tout cc deploiement de forces de gendarmerie ? », de-mande-t-on.

Que notrc confrere aille le de-mander a cclui qui;/ a fait appel! Ce qui est siir c'est que ce service d'ordre n'a ete prdpare que lors-aue la reunion des Halles cut etc annoncde par affiches. Au Breto.i de conclurc !

A Le Brelon Socialisle n'est d'ail-

leurs pas d une contradiction pres. Si Jc commandant 'Leclerc a lance lui aussi un appel a I'ordre, pour-quoi tout ce deploiement dc for-ces dc gendarmerie ?, demande-t-il, laissant ainsi entendre que le service d'ordre avait pour mission d'empdcher les «facistes» de troubler la paix de notre ville.

Et immediatement apres, sans transition, il continue : « Ah ! ils etaient bien gardds, les emulcs du colonel! •»

Voyons ! il faudrait s'entendre. Est-ce pour'les empecher de faire du scandale, ou est-ce pour les proteger, que Von a fait venir les gendarmes casques et bottes ?

Certains militants Front Popu-laire n'auraient pas, nous a-t-on dit, fait preuve, en la circons-tance, d'une bravoure exception-nelle. On en a vu deux, frileuse-ment blottis dans I'encoignure d'une porte d'hotel. Qu'il fai-saient-ils '? Ecoutaient-ils aux por-tes ? Ce ne serait pas trcs eldgant et cela prouverait au surplus que « les cnnemis du peuple », qu'ils vitupdraient dans leurs affiches, ne sont pas aussi mdchants qu'ils veulent bien le dire ! Ou bien, s'dtant avances un peu trop a Vavant-narde de leurs troupes, ont-ils did pris de peur et ont-ils cru devoir chcrcher refuge dans I'obscuritd ? Alors ce seraient done eux les froussards et pas ceux d'cn face !

A Pour finir, le Front Populaire

est content de sa rdunion, le P.S.F. aus.si. Tout est done pour le mieux dans le meillcur des mondes !

/I I'avenir cependanL il con-viendrait de ne pas orgamser deux reunions a la meme heure. Cela eviterait tout heurt possible et cela ferait a la population I'dcono-mie d'un service d'ordre ondreux.

.1. G.

On nous communique avec priere d'inscrer :

La Chambre Syndicate des \griculteurs de I'arrondis.s-ement

d'e Quimperld ddclare qu'elle a fait, pendant I'annde 1937, au-pres lies Syndiquds, toute la pro-f)agande utile pour recommander Vapplication loyale de la loi sur les Allocations Familiales.

Elle est dans I'obligation et au regret de constater : '

1" Que la loi est loin d'etre ob-servde par I'unanimite des exploi-tants employant des .salarids ;

2" Que cette loi est in juste et mat faile :

a) Injuste puisque dc petits exploitants ayant de nombreux cnfants en ba,s dge se Iron vent souvent dans une situation dimi-nde par rapport aux salarids qu'ils .sont obligds d'employcr ;

b) Mal faite puisqu'aucun con-trdle n'est exercd, et qu'aucune

.sanction efficacc ne peut interve-nir pour la faire observer.

3" Que les pouvoirs publics ne paraissent pressds de donner sa-tisfaction aux legitimes observa-tions et revendications dc I'opi-nion agricole pour amdliorcr la loi et la rendre applicable.

En consdquence, la Chambre Syndicate ddclare qu'il y a lieu de suspendre le fonclionn'emeni des Caisses de Compensation jiisqu'a ce que satisfaction soit donndr par une rdvision de la loi.

Elle prdvient les bdneficiaires qu'elle ddcline toute responsabi-litd quant ('t la suspension provi-soire des allocations, cette res-ponsabilitd incombant uniquement aux Pouvoirs publics ddfaillants.

EUe engage les assujettis a re-mettre directement ('( leurs em-ployds bdndficiaires la cotisation, ou .s'il y a lieu, unc partie de la cotisation qu'ils versaient d la Caisse de Compensation, faisant

UN CRI D'ALARME! LesMEMBRESdelaL^GIONiTfiONNEUR

DfiCORfiS au PfiRIL de LEDR VIE. font appel au Chef de ittat, au Senat

et aux Anciens Combattants

Le Conseil dc cellc Association, reuni 52, rue Laf f i l te, sous la pre-sidence du colonel Josse, ancien senateur, vienl de voter un appel dont nous ddtachons les passages suivants :

Apres OYoir constate : Que le ministere Chautemps

s'est rendu coupable d'abandon de poste en presence de I'ennemi, a la suite des difficultes finan-cieres, sociales, et internationa-les, que so majorite avait de tout temps preparees, et specialement en jetant la Pologne et I'ltalie dans les bras de rAllemagne ;

que ces difficultes sont d'une telle gravite, que sochant la France offaiblie par la lutte des classes, TAIIemagne a pu, malgre les traites, reprendre la Rhur, le Rhin, la Sarre, ne pas payer les centaines de milliards dus a ses vainqueurs et se servir de cet ar-argent pour reconstituer une ar-mee formidable, et enfin, d'accord avec I'ltalie, s'annexer I'Autri-che ;

que la constitution du ministere Blum — une menace pour la poix — est une veritable defi a I'lta-lie, aux anciens combattants et a i'epargne frangaise, puisqu'il comprend dans son sein un minis-tre des Affaires etrangeres qui c intulte le chef du gouvernement italien, un ministre de I'Education Nationale qui a insulte le drapeou, un ancien ministre de I'Air qui a desorganise I'aviation, des minis-tres d'Etat qui compromettent I'avenir et la securite de I'Afri-que du Nord, et un ancien mi-nistre des Finances qui a provo-que la faillite et la devaluation ;

et considerant enfin que la lo-gique, la justice, la morale et la prudence ont ete honteusement bafouees puisque des heros sont en prison, tandis que des traltres et des criminels sont en liberte, et que, malgre tant d'avertissements, la defense du pays a ete insuffi-samment preparee par des parle-mentaires qui, apres avoir preco-nise le desormement unilateral, pretendent mointenant organiser la defense de la Patrie;

les membres de la Legion d'hon-neur decores au peril de leur vie, grands artisans de la Victoire :

Protestent contre I'abomina-ble politique qui, en dilapidant les f inances publ iques, en d i m i -nuant le travail et la production, a reduit de moitie le stock d'or de la Banque de France, aboissc la valeur du franc, consideroble-ment augmente le prix de la vie et brise les alliances les plus soli-des, ainsi que les meilleures garon-ties de lo paix.

Ils se font un devoir d'adresser un pressant appel au chef de I'Etat, au Senat et aux anciens combattants.

Pour qu'ils exigent —"la Patrie etant cn danger — la formation d'un gouvernement de Defense nationale et de salut public com-portant des personnalitcs extra-parlementaires, capable de res-taurer par le travail, I'economie et la discipline, la puissance et I'autorite de I'Etat et de maintenir I'integrite du territoire et de I'Em-pire colonial frangais.

Une fois de plus, les legionnai-res decores au peril de leur vie poussent un cri d'alarme et disent:

HALTE LA.

ainsi une avance qui devra leur dtre remboursde ([uamk Irs Cais-ses reprendront leur fonctionne-ment normal.

La Chambre Syndicale eslinw, en outre, que la revision de la loi doit etre effectuec :

1" En dtendant le benefice de Vallocation aux rnfants de tons les cultivateurs, .salaries on non, pourvu ijn'ils ne soient pas assu-jettis a I'impot sur le revenu ;

2" En instituant unc ta.ve sur les produits agricoles parvenant an stade commercial pour fonrnir les ressources ndcessaires aux Caisses de Compensation gerdes par In profession suivant le.s prin-cipes mntuali.stes.

Quimperld, le 25 Mars 1938.

Au seeonrs de la d^moeratie esDaflnol<»>

Dans son dernier numero, ren-dant compte de la reunion publi-que organisee aux Halles Saint-Michel, La Bretagne, communis-te, ecrit que « nos camarades Gueguin, du parti communiste, et* Cren, du parti socialiste.... appelerent a la solidarite au peu-ple espagnol et reclamerent, aux applaud issements unanimes de toute la salle, I'ouverture de la frontiere pyreneenne et le libre commerce avec I'Espagne repu-blicaine ».

LA CAMPAGNE POUR L'ESPAGNE

La compagne en faveur de I'Espagne republicaine est repri-se, en effet, avec une nouvelie ardeur par les elements les plus dvances du Front Populaire.

Dans un seul numero de La Bretagne, et dans la seule pre-miere page, nous ne lisons pas moins de quatre appels en ce sens.

Ce sont d'abord les instituteurs et institutrlces du Morbihan affi-lies au syndicat dit National qu « demandent, avec insistence, le retablissement du droit interna-tional au profit des Republicains espagnols, c'est-a-dire, le libre commerce des armes, des muni-tions et des vivres per la frontiere des Pyrenees afin que nos cama-rades puissent s'approvisionner, resister a I'assaut sauvage des forces fascistes pendant qu'il est encore temps ».

Ce sont ensuite les Jeunesses Communistes du Finistere qui, dans leur congres regional, de-clarent « que le sort de la France se joue sur le Front d'Espagne, qu'il est de notre devoir d'aider de toutes nos forces nos freres espagnols qui defendent la paix et la democratic au prix de leur sang ».

Puis c'est un appel du Secours Populaire de France : « De la ville au village, multipliez les collectes dans toute la France... De la ville au village, dans toute la France, coalisez vos efforts d'un meme elan pour demander au gouvernement de la democra-tie frangaise de voler au secours de la democratie espagnole...»

Enfin un grand placard inti-tule : « On peut sauver la paix » et qui se fait I'echo de « milliers de resolutions qui ne cessent de parvenir au gouvernement», re-clamant I'ouverture de la fron-

iere d'Espagne.

NOUS L'AVONS iCHAPPf BELLE

II faudrait d'abord specifier clairement ce que Ton entend par I'ouverture de la frontiere pyreneenne. S'agit-il seulement d'assurer aux republicains espa-gnols le libre commerce des ar-mes, des munitions et des vivres ? Ne s'agit-il pas aussi d'ouvrir la frontiere pour permettre aux ar-mees en deroute de trouver chez nous un refuge, ou ils viendraient avec armes et bagages ? Ne s'a-git-il pas d'ouvrir la frontiere pour livrer passage d des troupes frangaises qui iraient renforcer les armees republicaines aux abois ? Que veut exoctement le Secours Populaire de France quond il demande au gouverne-ment frangais de « voter au se-cours » de la democratie espa-gnole ?

Un grand hebdomadaire pari-sien a devoile que le 16 Mars, MM. Blum et Boncour prenaient la decision d'envoyer en Catalo-gne trois divisions frangaises. M. Daladier, convoque d'urgence, n'opposo qu'une resistance assez foible d cette criminelle folie. II se preparcit a donner les ordres necessaires lorsqu'un haut fonc-tionnaire du Quci d'Orsay, qui assistait a ce dramatique entre-tien, fit observer que la France etait liee a I'Angleterre par un pacte de non-intervention et qu'il convenait d'Informer le gouver-nement de Londres de notre changement d'attitude. M. Paul Boncour telephona a M. Cham-berlain. Celui-ci fit savoir de la maniere la plus categorique que si la France envoyait trois divi-sions en Espagne I'Angleterre se considereralt comme degagee a son egard de toute obligation dans quelque domaine que ce

•soit.

C'est uniquement cette mena-ce de rupture qui fit reculer M M . Blum et Boncour.

pouvons dire que le 16 Mors M. Chamberlain, nous a evite une guerre que notre Front Populaire ailait faire d^loncher pour les beaux yeux des anarchis-tes espagnols.

L'INTERVENTION C'EST LA GUERRE

Vouloir intervenir en Espagne ? Mais cela nous parait de la pure folie ! La France a assez d faire pour maintenir I'ordre sur son propre territoire et a apoiser les conflits incessants du travail pour qu'elle n'eprouve pas le be-som de se faire le gendarme du monde entier.

Les « interventionnistes » de-clarent qu'il faut defendre le gouvernement legal contre les rebelles. Notons d'abord qu'il faut de I'audace pour cppeler legal un gouvernement ne d'elec-tions entierement entachees de fraudes et de deloyaute.

Notons aussi que c'est le parti de la revolution en France, dont toute I'histoire est faite de revol-tes contre les gouvernements etabhs, qui aujourd'hui s'en fait Is defenseur, oubliant que son chef Leon Blum avoit un jour promis de mettre la l^galit^ en vacances.

Notons enfin que la Conven-tion Nationale en France avaiV proclame que «contre la tyran-nie, I'insurrection est le premier des droits et le plus sacre des devoirs», et qu'en Espagne le gouvernement de Front Populaire avait instaure le regime de la tyrannie et de la terreur, sacca-geant des centaines d'eglises, mossocront des milliers d'honne-tes gens. Et le general Franco a sans doute juge que I'insurrection etait legitime et necessaire.

Avait-il raison ? avait-il tort? Ce n'est pas a nous de juger et surtout ce n'est pas a nous de I'aider ou de le punir.

Les « interventionnistes » pre-tendent encore que c'est par sou-ci de I'interet national qu'ils de-mandent au gouvernement de voler ou secours de la democra-tie espagnole. D'opres eux, une victoire des nationalistes serait desostreuse pour la France et que Franco serait I'ennemi de la France.

Ceci reste a prouver et le gene-ral Franco a dix fois proclame lo contraire. L'outre jour encore, le gouvernement de Salamanque • a declare que I'Espagne nationale resteroit I'amie de la France patriote et fidele a la cause de Ici civilisation, et cette declara-tion prend d'autant plus de valeur qu'elle a ete faite au lendemain de combats au cours desquels les troupes nationalistes firent un grand nombre de prisonniers frangais combattant dons les rongs des gouvernementaux.

La victoire de Franco ne fait plus de doute pour personne : si nous ne voulons pas que I'Espa-gne de demain se tourne contre nous, il nous reste un moyen, c'est de conserver la neutralite danis le conflit qui 4'vise et ensan-glante notre voisine d'outre-monts.

Une intervention armee en Espagne, comme celle qui faillit se produire le 16 Mars dernier, serait un casus belli qui n'e-choppe a personne. Nos troupes auraient a peine eu le temps de franchir la frontiere pyrenlenne que les ovions allemands seraient deja sur Paris et peut-etre les ovions italiens sur .Marseille et sur Lyon. Et I'Angleterre nous a nettement declare que dons ce cos elle resterait isolee dons son lie et que nous aurions a nous debrouiller tout seuls pour d^en-dre nos trois frontieres de I'Est, des Alpes et des Pyrenees.

Est-ce la ce que veulent les Gueguin, les Cren et tous ceux qui nous demandent de voler ou secours de la democratie espa-gnole ?

ON DEMANDE UN CONVOI POUR LA RUSSIE

Un outre grave probleme se pose.

Si sociolistes et communistes demandent avec tant d'insis-tance I'ouverture de lo frontidre

Page 2: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

•• V - ' '

espagnole, c'est qu'ils sentent que la guerre d'Espagne touche d sd fin et que les gouvernemen-taux seront bientdt refoules jus-qu'd la mer et aux Pyr6n^es. II ne s'agit pas seulement de leur fournir des vivres. des armes et des munitions, il s ogit aussi d'ou-vrir toutes grandes les portes de to France 6 I'arm^e gouverne-mentale en diroute.

II est certain qu'avant de se rendre, les rouges d'Espagne vont tenter, par tous les moyens, de fuir.

Allons-nous les accueillir chez nous?

Ce seroit 6 notre avis pousser I'hMpJtoliti iusqu'6 I'imprCidence coupable.

Nous ovons deja recueilli les antifascistes italiens, les antihit-l^riens d'Allemagne, les onor-chistes yougosloves, polonois, etc. Nous n avons tout de mSme pas fait condition de recueillir ^us les m6contents du monde ! Que deviendrait alors notre douce France ?

M i d 80 pour cent des crimes et delits commis en France le sont par des Strangers.

Les communistes et onarcnis-tes d'Espagne ne doivent pas 6tre pricis^ment des anges de vertu.

En outre, la France se verroit dans I'obligation d'entretenir et de nourrir des centaines de mil-liers de personnes. Nos finances ne sont d6jd pas si florissantes que nous puissions nous permet-tre de telles prodigalites. On nous dira que ces r^fugi^s sont dispo-ses 6 gagner leur vie par leur tra-vail. Mais nous ovons dejd 400.000 chfimeurs; faudra-t-il done enlever leur travail 6 d a u tres fran?ais pour en fournir aux itrongers ? . , .

Enfin, les Espagnols a qui nous donnerions asile oublieraient sans doute de laisser d la frqn-tlAre leurs id^es et leurs thrones de revolution sociale. lis seraient tout dfisignis pour aller grossir les troupes de choc constitutes por les revolutionnaires pour frap' per le grand coup du Grand Soir

A la tdte des grevistes qui, oux quatre coins du pays, ont occupe usines et ateliers, nous avons d6|d trouv6 bon nornbre d'etrangers Les nouveoux que nous accueille rions ne seraient pas les derniers 6 provoquer les troubles et I agi-tation. Et cela nous n'en ovons nul besoin.

L'Angleterre, elle, est plus ri goriste que nous : elle refuse de recevoir les indtsirobles.

Pourquoi ne prendrions-nous pas exemple sur elle ?

Si les marxistes espagnols ne veulent pas se soumettre d Fran-co, il est la-bos, 6 I'Est de I'Euro-pe, une plaine immense qui peut recevoir des millions d'individus, et ce pays a cet immense ovan-toge ae jouir prtcis^ment du re-gime qu ils prtconisent et qu'ils rdvent : le communisme integral. Qu'ils y oillent done ! Stoline sera certainement enchonte de les re-cevoir, cor il lui foudra d'outres chefs pour remplocer ceux qu'i a fait fusilier, deporter ou empri-

U. A .

M E N T H E P A S T I L L E ; ; il'ilt' . I'' Mcntllf

QUAND LA FRANCE RISQUE LE PRESTIGE OE SOI PAflLLON

(Suite.)

Le dramc frangaia puise tout son tragique dans le fait que la vie du pays est d la merci de for cea obscures qui sont, comme Vicrivait M. Andri Tardieu, « en marge non seulement de la cons-titution et des lois, mais de la nation mime *.

L'heureux dinouement serait que la nation dimasque enfin les agitateurs A gages, fomentateurs d^une rivolution que les pays envieux attendent pour jouer leur partie «t nos dipens.

II convient de ne jamais de-seapirer des masses frangaises. Du temps de la PUiade, Joachim du Bellay cilibrait ddjd la puis-sance de renouvellement dc notre pays. Depuis, tant d'exemples su-blimes en ont iti donnis au mon-de qu'il serait sac^ilige de n'y plus croire. II faut savoir, selon le mot d'un historien, « par delit les pe-tita et les grands faits de surface de la politique quotidienne, par deld les remous un peu tumul-tueux des campages ilectorales, de quoi sont vraiment capables lea forcea traditionnelles de la France >.

fiTeai-il point raasurant, — re-lativement, j'en conviens, mais raasurant tout de mime — que dans I'ire de diception que nous vivona, alors que le parti commu-niate n'a pas ipuisi toutes ses poaaibilitia dimagogiques, d'au-thentiques proUtaires se revol-tent contre les outrances de la III" Internationale ?

Chez les marins, it la tile si chaude, il s'en est dresst^ comme aitteurs. Le 15 Dicembre 1937, lu conference des Secritaires de Syndicats des Grand Ports de Commerce, tenue a la suite du Cbnaeil Sational de la Fidiralion dea Inacrita Maritimes, votait un ordre du jour significatif. « L'in-trusion intolirable >, il'activiti hifaate », * lea agissements » du parti communiate y itaient expli-citement condamnia.

Bientdt les C j ^ n m j d o n s P a r e n t s s o u c l e u x d e v o t r e I N T ^ R f i T , a d r e s s e z - v o u s a u

M a g a s i n ^

R l T a l i i i - B o u r c ' l i i s A I J X T R A V A I L I i K U R S "

1 8 , R o e S a v a r y , 1 8 , A Q 1 J I M P E R L 1 &

Le Coin des Jacistes

P o n r G A R C O M M E T S

Cboix trds important dea dernldrea nouveant^s

COSTUMES S p M c c a , g r i s e t b l e a m a r i n e , • e r g e p a r e l a l n e , ft p a r t i r d e

165', 185', 225' H A R I I V S ) b l o n a e r e n t r a n t e

G O S T I J n E S E t o n , e t c . . .

P o o r F l L I i E T T E S

TOILETTES b l a n c h e s

d e G o m m a n l o i i

V o i l e s - A n m d n l d r e s - B o n n e t s , G e l n t n r e s , e t c . . .

R O R E 8 d e C l ^ r ^ m o n l e

E A I S E H R I L E S - R O R E S

e t M A N T E A U X

L a M a i s o n l a m i e u x a s e o r t i e , a v e c d e s p r I x i m b a t t a b l e s

Puisqu'on dicouvrt ainsi dans les masses ks plus tnrbulcntes un j minimum de clairvoyancc, doii-\ on tenir pour illusoircs les cffeis d'une saine propaguiuie ?

N'arrivera-t-on pas a faire com-prendrc que le prestige de la Byan-ce est un des Elements de sa secu-rile et que ce prestige se joiic par-tout oil (lottent les trots coulciirs? M. Gratien Candace soutenait jus-tement un jour que « le plu^ sim-ple des cargos ou des cnalutiers, i^gare sur une mer lointaine, re-presente I'esprit et la maniere d'itre de notre pays. En le voyant, on sait que ce pays existe. Si I'on rencontre beaucoup de ses pareils, on admet inconsciem-ment qu'il iippartient A une gran-de nation, puissante au-dela des mers. Si son commandant fait bonne figure, si son equipage est discipline, on se fait des citoijens de ce pays une impression favo-rable. Inutile de dire que I'inver-se est egalement vrai».

Ne peut-on escompter la prMo-minance finale de la raison sur la conduite de ceux qui portent ainsi la responsabilite de fa renommie nationale ?

Plus matMellement, est-il abu-sif d'esp^rer en la clairvoyance <i venir des igards qui sont les du-pes du jeu des agitateurs.

L'exemple des derniires graves de Rouen itablit la preuve que bien des ueux s'ouvriraient si les tenants de I'ordre manifestaient quelque volonti A dijouer faction des meneurs.

L'aventure dibuta a la faqon de tous les incidents des mois pas-ses : un capitaine dibarqua cinq matelots dont les services ne don-naient point satisfaction. Le syn-dicat ddclancha la greve habi-tuelle et entraina jusqu'a quaran-te-deux bateaux dans le mouve-ment. Mais, en face, pour un coup, les autorith, I'lascription Mariti-me, les armateurs, les capitaines, tinrent bon. En fin de compte, au bout de quinze jours, les equipa-ges ddsavou^rent les meneurs et convinrent dc I'exageration de leurs pretentions.

A II faudra bien aussi que I'opi-

nion admette, unanime, que la marine marchandc est une Indus-trie de condition speciale. Si on ne veut pas qu'elle diginere en parasite vorace ou qu'elle sombre dans la faillite, il ne faut pas lui appliquer des conditions de tra-vail qui, onereiises deja pour I'ac-tivite coiirante, sont catastrophi-ques pour elle.

II est inadmissible qu'iin navire de charge frangais supporte de 30 a 100% de charges d'exploitation de plus que ses concurrents stran-gers. II est inquiitant de consta-ter que notre flotte ne se rajeu-nit pas, qu'elle perd de son dyna-misme, comme le signalait tout ricemment M. Marchegay... Nous ne ripdteront pas id le risque de telle situation. II a M dimontre.

* * *

II appartient a I'elite de notre pays de faire pinitrer ces don-nies dans tous les milieux.

Ce n'est pas ceuvre commode Un armateur de Rouen ne .se plai-gnait-il pas devant moi de I'in-diffirence — voire mime dc I'ignorance — de ses concitoyens vis-a-vis des intirits du port. Et cependant, Rouen est un aes prin-cipaux centres d'ichanges mari-times. Des cargos anglais, finlan-dais, norvigiens... y debarquent des bois, des p&tes a papier, du charbon, des phosphates. Lorsque j'y passais, plus de cinq cents per-sonnes contemplaient I'appareil-lage d'une escaarille de contre-tor-pillcurs. Quand des citoyens ins-talls si pris de la mer ne s'y atta-chent pas, il n'est plus itonnant de constater que les « terriens » n'cntendent giiire aux problimes de nos bateaux.

Si cette enqiiite — diffusde aux quatre coins de France — a pu apporter quelqUe aide d telle pro-pagande, celui qui I'a menie est somptueusement payd de son mo-deste travail.

Lils AIMODS Faniiiliiii «e HflrimiUBfe

UNE EXPERIENCE

Voici les resultats obtenus pen-dant les trois premiers triinestres cle I'annee 1937 :

Xombre d'employeiirs assujettis : Ln niairie a ctabli une liste de

tous les exploitants susceptibles d'employer du personnel salari«i en se basant sur le nombre d'hec-tares exploitds. Cette liste n'est done qu'approximative. Elle com-prend 280 exploitations. Mais 11 laudrait en retrancher celles oi l la inain-d'oeuvre famil iale nom-bieuse permet de se passer de sa-larids. Estimons a 250 environ le nombre des assujettis. Nombre d'employeurs cotisants : Caisse de compensation gdree

par rUn ion des Syndicats. 165 Caisse dcpartementale 40

Total 205 II en resulte que les 4/5 des

employeurs ont accepte la loi d6s la premiere annde.

Montant de la cotisation mensuelle :

1" trimestre : 0,70 par jour ouvrable, soit : 0,70X25 = 17,50.

2" trimestre : 0,65 par jour ouvrable, soit : 0,65X25 = 16,25.

3" trimestre : 0,60 par jour ouvrable, soit : 0,60X25 = 15,00.

En a{?riculture, la cotisation est forfaitaire, la mSme pour tous les salaries. La loi fixe I'allocation minima a verser pour chaque en-fant, mais laisse aux caisses de compensation le coin de ^ixer elles-memes le montant des verse-ments que doit effectuer I'emploJ yeur. Caisse professionnelle et caisse dcpartementale s'entendent I)our fixer ce montant qui est le mfime dans les deux caisses. Le montant des verscments a une tendance a baisser du fait nue les premiers employeurs qui ont adhere aux caisses ctaient ceux (jui avaient i leur service des beneflciaires de la loi ; les autres ont suivi et les charges des Cais-ses ont ete alleg<5es.

Nombre de salariis pour lesquels on a paiid

Ce nombre est diff ici le i i fixer du fait des journal iers et des salaries interniittents. En moyen-ne, 270 pour le l " trimestre," 310 pour les 2° et 3* trimestres pour ce qui est de la seule Caisse pro-fessionnelle. En supposant la m6-me proportion pour les emplo-yeurs adherents a la Caisse dc-partementale, nous arrivons ii 386,

Nombre de salaries qui ont touchd :

Caisse professionnelle : 70 i 90. Budget de la section

aux 3 premiers trimestres {Caisse professionnelle)

Sommes versdes p ' les employeurs 1" trimestre 13.000 f r . 2" trimestre 15.000 f r . 3' trimestre 14.500 f r .

leurs enfants. C'est juste, legal et chidtien. GrAce i i ces allocations i'amiliales, i l y aura un peu plus d'aisance au foyer de I'ouvrier agricole et un t)ds sera fai t vers une collaboratioii plus grande en-tre les categories de travail leurs, car les ouvriers sauront reconnai-tre TelTort accompli par leurs pa trons, et se decideront plus faci-lement a entrer dans les sections ouvridres que Ton organise un neu partout. Les meneurs socialistes et communistes auront moins de prise sur les ouvriers agricoles.

Evidemment, la justice n'est pas complete et le travai l de I'ex-ploitant aussi a droi t a une remu-neration suffisante dtant donne ses charges de famil le ; c'est une autre question que les syndicats et les pouvoirs publics se" doivent de regler au plus vite. De toutes "arts, des voix s'el^vent en faveur de I'exploitant pfere de famil le ; espdrons que sans tarder, satis-faction lu i sera donnde. Si la Caisse de comnensation de Lan-derneau etait obligde — sous la Dression de certaines manoeuvres — de disparaltre comme beau-coup d'autres caisses profession-nelles, ce serait un recul pour la profession toute- entifere. Le pro-bldme des allocations familiales a I'agriculture risquerait d'etre rd-solu par la ndgafive pour tous. La situation du travail leur des champs descendrait encore d 'un cran par rapport k celle du tra-vailleurs des villes, et les exploi-tants decharges d'une part de leurs obligations sociales seraient sans doute moins autorisds & rd-clamer une revalorisation plus grande des produits.

Quoi qu'il. en soit de I'avenir, saluons le beau geste des agiicul-teurs de X . . . , vis-a-vis de leurs domestiques.

HENRI PERNOT

(Fin). Georges RIOND.

42.500 f r . Allocations per^ues

1" trimestre 10.500 f r . 2" trimestre 12.600 f r . 3' trimestre 11.800 f r .

• 34.900 f r . En tenant- compte des 40 adhd-

rents a la Caisse ddpartementale, nous arrivons i i 53.125 f r . de coti-sations et it 43.125 fr . d'alloca-tions.

Pour les 4 trimestres nous obtiendrions les chifTres suivants : Cotisations 70.833 f r . Allocations 57.500 f r . Soit un boni de 13.333 f r .

Devant ces chifTres, on ne peut que fdliciter les cultivateurs de X . . . d'avoir si bien compris leur devoir social. l is veulent garder {i la terre leurs meilleurs auxil iai-res, les pdres de famil le, et leur donner des facilitds pour Clever

Alexandre de Macedoine porte avec raison lo l itre de « Le Grand ». car qui trouverait-on d'autre, dans rhistoire du monde, dont le nom sur vive encore, aa bout de 2.000 ans, dans la mdmoire des peuples qu'il a soumis ?

Alexandre avait 20 ans lorsqu'il monta sur Ic trdnc dc Mac6doine et, pendant les 12 ans qu'il v demeure, i l passa comme un metdore a tra-vers I'Ancien Monde, soumettant des royaumes et renversant des dynas-ties.

II vainquit d'abord la Grfcce, tra-versa rHellespont, puis i l andantit les forces Perses et soumit la Phc-nicie et la Syrie, i l •pdndtra en Egyptc, fonda la ville d'Alexandrie, puis reviril vers la Perse qu'il con-quit cntldrement. Mais i l ne se con-tenta pas de ces succds et se diri-^ea plus avant vers I'Orient pour pdndtrer dans le Punjab et aux Indes oCi, de nos jours encore, le nom de Sikander .lulkarn (Alexandre Le Grand) est respcctd. I I s'arreta alors, car son armde epuisde refusait de faire un pas de plus. II revint vers la Perse et s'installa A Babylone pour V songer & de nouvelles con-quctcs, afin d'agrandir encore son empire en s'emparant de I'Arabie.

Mais alors survint un moustique qui se posa sur le bras d'AIexandre et le piqua. Ce moustique transmet-tait le i5aludisme. Une fldvre trds forte abattit le conqudrant ct, onze jours plus tard, son orcanisme afTai-l)li par les excds et les aventures, abandonnant la lutte, lui'faisait ren-dre le dernier soupir.

L'immense royaume qu'il avait su conqudrir, mais n'avait was eu le temps d'organiser, se disloqua dds que son bras puissant vint ft nian-quer.

Alnsi une |)iqitrc dc moustique a PU modifler la face du monde ct andantir le travail de plusieurs an-ndes. Comment savoir auel aurait dtd Ic cours des dvdnements si on avait connu alors un mddicament contre le paludisme et si, au lieu d'ofTrlr de vains sacrifices ft Ascldpios, on avait administrd au vainqu«ur une dose efflcace d ^ n pramme de qui-nine qui I'nurait remis sur x)ieds en huit jours et lui aurait permis d'en-treprendre la coijquete de I'Arabie et de deployer ses facultds d'homme d'Etat en consolidnnt son dnorme empire d'Atie.

NOUVELLES DES SECTIONS Nous rccevons ddjft les echos de

la «Velllie Mariale». Toutes les sections qui I'ont organisde sont prides d'en envoyer au Secrdtariat diocdsain un compte-renda succint : our et heure, nombr.e de partici-

pants, participation de la J.A.C.F. Plouhinec. — La remise offlcielle

des insignes est flxee au 15 Mai. La Cornouaille n'est done pas rdfrac-taire k la J.A.C. ct aprds le bassin de Chateaulln avec Pleyben, voici le Gap qui bouge avec Plouhinec. A quand les autres regions : le pays lazik, le pays bigouden et le pays le Quimpcrld ? Gageons que cela ne

tardera pas. Secteiir de Daoulas (de Yves Le

Cann). — La Veillde Mariale a dtd devancee et a eu lieu le 13 Mars. Rassemblement a la chapelle de N.-D. de Lorette, en Irvillac. A 2 heu-res, vepres, on y comptait une cin-quantaine d'honimes. Aprds vepres, Veillde Mariale de prieres, suivant la brochure dditee par la J.A.C. La section de J.A.C.F. d'Irvillac parti-cipa ft la Veillde ainsi que des jeu-nes gens de Plougastel, Loperhet, rH6pital-Camfrout. Mot de I'aumo-nier de secteur pour terminer.

Secleur de Saint-Pol de Leon (dc F. Prigent). — Le Comite de secteur a ddcidd de se reunir tous les 4' dimanches du mois ; Saint-Pol et RoscolT doivent arriver ft I'affiliation cette annde. Mespaul dtn.arre et la ournde nationale de propagande

aura lieu ft Mespaul pour tout le canton, le 24 Avril, car le 8 Mai coincide avec le pardon de IKerel-lon. A la place de la Veillde Mariale nous aurons une heure de pridres de 8 ft 9 heures en meme temps que la messe de communion jaciste Me.spaul le 24 Avril. Vous avez du recevoir I'enquete sur la campagne familiale et bientot nous vous enver-rons le rapport sur les loisirs. Nous comntons remettre I'insigae a quel-ques jeunes camarades de Ploudnan le 24 Avr i l .

Ploudirii. — La section interpa-roissiale Ploudiry-La Martyre a dd-sormais ses rdunions rdgulidres. Le lundi dc Paques, elle donne une seance rdcrdative avec «Moueziou Karet» au programme.

Plabennec (de Jean Bleunven). Veillde de pridres mariale le 25 Mars, a 13 h. 30. 150 jeunes gens de Plabennec et des paroisses voi-sines, jacistes ou .sympathisants. Par-ticipation de la jiA.C.F. de Plaben-nec, en tout pres de 80 jeunes fllles. La Veillde « £ Skol ar Werc'hez* a etc trds goutee. Plus de 300 per-sonnes v ont pris -part.

La journee de propagande aura lieu le 15 Mai. Dans I'aprds-midi, scdne mimde, « La Maison bStie sur le sables, par les Semeurs. La sdance recreative avec «Paotr ar gravatenn rnz » par les jacistes. Une J.A.C.F. exdcutera quelques chants

Cast. — Veillde Mariale le 24 Man au soir dans une chapelle prds du bourg, confession, mot de I'Aumo-nier de secteur. Prds de 400 person nes ont assistd ft cette veillde qui a laisse a tous la meilleure impression. Le 25 Mars, communion a la cha-pelle.

Beuzec-Cona. — Veillde Mariale le 27 Mars, ft 14 heures. Jacistes de Beuzec et de Melgven ; jocistes de Concarneau, une trentaine en tout ; groupe J.A.C.F. de Beuzec ; enfants de I'dcole. En tout 200 personnes environ.

Plomodiern. — 23 Mars, rdunion de la section avec le concours de M. I'Aumonier de secteur. Un jeune homme, nouvellement rentre de la caserne, Blouet, est nommd prdsi dent.

ENQUETES REQUES Ploudnan et Bourg-Blanc : les fetes

familiales.

CONSIGNES AUX SECTIONS Organiser partout — dans chaque

secteur au moins — une fete le 8 Mai ou aux environs de cette date

Prdvoir la participation au Con grds du 29 Mai.

Nous avons re?u du Secrdtariat de I'A.C.J.F. des carnets de billets de loterie au profit de la Maison Henri Bazire, maison de repos pour les travailleurs. Chaque billet se vend 2 francs : le carnet 5 billets Si chaque section prenait un ou deux carnets, nous aurions dcould la quantitd qui nousi a dtd envoyde

II faut essayer d'dcouler la bro chure «K Skol ar Werc'hez:>. Nous en avons fait un timge de 3.000 exemplaires pour obtenir un prix plus abordahle pour les sections Nous en avons dcould a peine un millier. Plusieurs sections peuvent faire cette Veillde Mariale a I'occa sion du 8 Mai, ou d'une rdunion de chapelle pendant I'dtd. Cette bro-chure i)eut se vendre aux assistants C'est ainsi que la section de Beuzec Conq en a vendu 1(55 exemplaires Prix de la brochure «.E Skol ar Werc'hez » : 9 fr. les 10 ; 75 fr. les 100.

Effets de la Syliinite speciale 1° Elle ddtruit compldtement la

moutarde, la ravenelle, I'ortie, le liseron, le bleuet et la vesce ou jar dret.

2° Elle arrete la vdgdtation du coquelicot, de la camomille, du char don, de la renoude, du mouron, de la renoncule.

3° Elle apporte une trds bonne fumure potassique puisque 1.000 kgs de sylvinite speciale, dose qu'il con vient d'employer par hectare, reprd sentent 180 kgs de potasse pure, soit I'dquivalent de 350 kgs de chlorure de potassium. On sait en efTet que la sylvinite spdciale est de la sylvi nite riche flnement nioulue.

4'' Elle augmente le rendement de la cdrdale, son poids spdcifique ct accroit sa rdsistance ft la verse.

5° Enfin elle a comme la sylvinite unc action marquee contre les lima ces, les taupins ou vers jaunes, les vers de tcrre et les vers blancs.

J'cn rappelle le mode d'emploi qui est trds important. La sylvinite spd-ciale doit dtre utilisde le matin a la rosde, ou par gelde blanche, alors que s'annonce une belle journde L'dpandre ft la volde, quand les mau vaises herbes sont encore peu ddve loppdes et tendrcs de facon a en sau poudrer les feuilles humides. 11 est done essentiel que la sylvinite spd ciale soit en poudre tres fine.

Paul LOISET.

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Q U I M P E H L S La Mi-Car6ma

^ la Mjjsique Saint-Michel Ainsi que nous I'avions annoncd,

les jeunes gens de la Musique Saint-Michel ont donnd samedi et diman-che, en leur salle de la rue Langor, une sdance musicale et thdStrale.

Cette sdance a dtd en tous points reussie et a soulevd dans la salle, a maintes reprises, des tonnerres d'ap-plaudissements.

Au programme flgurait une trds belle pidce en trois actes: Sud. Cette piece fait ddrouler devant les yeux des spectateurs une tranche de la vie de nos goumiers et de nos trou-pes coloniales, qui maintiennent I'or-

e dans le Sud de nos possessions de I'Afrique du Nord. Elle les mon-tre aux prises avec les nombreuses difflcultds de la vie quotidienne dans ce pays deshdritd, aux prises aussi avec les entreprises sournoi-ses de contrebandiers sans vergogne qui n'hdsitent pas, pour gagner de I'argent, a fournir aux rebelles des armes qui, la-bas dans le Sud, seme-ront la mort dans nos troupes.

Cette piece a dtd fort bien reprd-sentde et nous tenons a adresser nos felicitations a tous les acteurs.

Jean Brusquet a personnifie a la perfection Rolph, personnage lou-che, sur de sa force et de sa ruse et que ne gene aucun scrupule.

Aupres de lui des personnages gudre plus intdressants, comme Geor-ges (Louis Le Gall) ; Vi l l (F. Liman-tour) et le marocain Dji l lal i (R. Ca-nivet), des hommes audacieux qui ne reculeraient devant aucun crime pour mener a bien leurs affaires.

F. Noen a dtd un Pablo magnifi-que, marin audacieux, qui a parfois honte de I'odieux mdtier qu'on lui fait faire et que le remords torture sans le ddcider cependant a rompre avec son passe.

A cotd de ces sinistres individus, nous voyons dvoluer les belles figu-res de nos offlciers coloniaux et de leurs braves goumiers : le comman-dant (Gandubert) qui fait courageu-sement le sacrifice de sa vie ; le lieutenant de Saint-Bernard (Sam-son), aussi aimd de ses soldats que craint de ses ennemis ; le lieutenant Tolbiac (Pengloan), qui aspire a re-cevoir le bapteme du feu ; le sergent indigdne Hacem, disciplind, mais bouillant et qui saute de joie i I'idde qu'il va y avoir du « baroud » ; les mdharistes (Bdchu et Bourriquen), qui ne peuvent retenir leur fureur contre le sinistre Dji l lali qui a voulu assassiner leur lieutenant.

Ajoutons que la scene etait ornde de ddcors approprids, artistement con?us et rdalisds et que les person-nages qui y dvoluaient dtaient vetus de costumes authentiques de gou-miers et de marocains.

La sdance a dtd agrementde de nombreux intermddes dans lesquels Louis Le Gall et Robert Canivet ob-tinrent un succes mdritd.

La musique Saint-Michel pretait .son concours, toujours fort apprdcid, et f i t entendre de tres jolis mor-ceaux parfaitement exdcutcs.

Nous renouvelons nos chaleureu-ses fdlicitations aux acteurs ct aux musiciens, h tous ceux qui prS-tdrent leur concours a I'organisation de cette belle sdance, et en particu-lier a M. I'abbd Corre, qui ne mdnage ni son temps ni sa peine pour le de-veloppement toujours plus grand du patronage des Jongleurs de Notre-Dame et de la Musique Saint-Michel.

CINE PAX. — C'est la semaine prochaine, les 8, 9 et 10 Avril, que le Cindma reprend 4 Saint-Colom-ban avec CASTA DIVA. Ce f i lm est une evocation dramatique de la vie et de I'ceuvre du grand compositeur Bellini. Vous tous qui avez vu et revu Symphonic inachevie, vous irez applaudir Casta Diva, le nou-veau f i lm de Martha Eggerth avec Philips Holmes.

Voici ce que nous lisons dans la Documentation Cindmatographique au sujet de Casta Diva: «Bonne production soutenue par une inter-pretation excellente, de la musique de Bellini.

»Beaux ddcors, paysages splen-dides.

» Avec des moyens somptueux et un metier siir de ses effets, le met-teur en scdne a composd une oeuvre qui s'apparente a Symphonic ina-chevee. Martha Eggerth est une in-terprete 6mouvante & la voix magni-fique.

» L'enregistrement est net et bien en place. Les grands ensembles vo-caux et I'orchestre sont admirable-ment mis en valeur.»

Film de grace, de fraJcheur oii se retrouve toute la podsie de I ' ltalie, et qui connait a Paris un vif succds, cent ans exactement aprds la mort de Bellini, qui, a 35 ans, vint y mou-r ir . Nous ne sommes pas dtonnds que, choisi. entre 100 films inter-nationaux. Casta Diva, 4 la Bien-nale de Venise, ait obtenu la coupe Mussolini, c'est-a-dire la plus haute rdcompense.

Exceptionnellement, une premidre sdance sera donnde le vendredi 8 Avril, a 8 h. 30.

L'HomineleplDSiirosdDNoide On nous annonce le passage du

cdlebre colosse albigeois, qui, age de 22 ans, pdse le poids phdnomdnal de 414.

Edouard — c'est son nom — pe-sait 10 kilos a sa naissance ; k 20 ans, i l dtait le plus gros conscrit de France. A I'heure actuelle son tour de mollet fait 68 cm. et le tour de son volumineux bassin ne fait pas moins de 2 m. 10. Nous aurons cette annde, avec I'hom-

me le plus gros du monde, un spec-tacle qui aura pour le moins son poids.

LES SINGES SAVANTS La fameuse troupe du professeur

Leclerc sera h notre foirc i la gran-de joie des petits et des grands, qui ne manqueront pas d'aller voir le spectacle peu commun de ses petits animaux, qui exdcutent, sur de vdri-tables automobiles, qu'ils conduisent eux-memes, des acrobatics dignes des meilleurs as du volant.

Spectacle dc famille.

A LA MUTUELLE-RETRAITE DES ANCIENS COMBATTANTS. — Les membres de la 120° section de mu-tuelle-retraite des A. C. de I'arron-dissement sont prids d'etre tous prd-sents k I'assemblde gendrale qui se tiendra salle de la Mairie, k Quim-pcrld, dimanche 3 Avril, k 9 h. 30.

A I'ordre du jour : Compte rendu moral et financier; renouvellement du bureau (quatre membres soo-tants) ; questions diverses et rap-ports des coniniissaires aux comp-tes.

LE PARDON DE SAINT-JOSEPH. — A la fin d'une intdressante dtude, nagudre parue dans «La Croix*, sur nos anciens convents domini-cains, I'auteur signalait le prochain cinquantieme anniversaire de la dd-votion toute particulidre qui fleurit envers saint Jmeph a I'Abbaye-Blan-che de Quimperle. Sa chapelle € qui oppose sa coupole arrondie k la fld-che gracile de la chapelle de la Retraite*, y a vu. le 19 Mars, son qualridme pardon, tout empreint de piete.

Un des plus anciens tdmoins du culte naissant de la petite statue, M. I'abbd Marc, doyen honoraire, recteur de Querrien, offlciait, assistd de M. I'abbd Boulc'h, directeur de I'dcole Sainte-Croix, et de M. I'abbe G. Corre, vicaire k Notre-Dame. Nourri de doctrine et pieux comme une mdditation, un sermon de M. I'abbd Le Lay, aumdnier de I'hdpital de Quimperle, sur saint Joseph, tre-sorier des biens du ciel, fut l'heu-reux commentaire de la conflance si rdpandue dont tdmoignent envers le grand saint le nombre croissant des ex-voto et les lampes chaque jour allumdes de I'accueillant sanctuaire.

Jusqu'au soir, devant un autel pare de magnifiques oeillets par les soins d'une &me reconnaissante, des fidd-les vinrent ddposer aux pieds du pdre nourricier de Jdsus I'hommage de leur vdndration et les voeux de leur coeur. Ce fut un sujet d'actions de graces et d'ddification pour les Rcli^ieuses de la Retraite, les dd-vouees et ferventes promotrices et gardiennes du cultc si aimd.

TOMBOLA DU DISPENSAIRE. — Chaque annde, le comitd du Dispen-saire antituberculeux de Quimperld organise une tombola. Cette tombola sera tirde le mardi 5 Avril, & 14 heu-res, salle des mariages.

Voici la liste des -nrincinaux lots ; une superbe chambre 4 coucher ; un fourneau moderne laqud ; un poste de T. S. F. dernier meddle; une bicyclette ; une mdnagdre arg.entde ; un superbe fauteuil; un service de table faience ddcorde; un service ii thd porcelaine; un service de table (toile basque) et une quantitd d'au-tres lots.

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VOYEX LES PRIX ET LE CHOIX

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Page 3: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

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CARNET ROSE appris I'heureuse

— Nous noissance

avons de la

petite Hufluette, flll« de Mme et de M. Marcel Pouzoullic, le sympathi-que aRent d'assurances,

Xos meilleurs voeux de bonheur ii In petite flllc «t nos Wlicitations i» ses parents.

VERS LA FOIRE DES VIEILLES. — C'est dimanche et lundi quo se deroulcra h Quimperle la «rande Wte des Vieilles, qui est, avec la f6tc de Toulfocn, la plus iinportante assemblie de toute la region.

Malgr6 son nom, cette Mte est frc-quentde surtout par la jeunesse, qui V accourt de tous les coins de la Corncuaille et jusque du fond du pays vannetais.

A cette occasion, notre paisible vi l le de Quimperl6 connalt une ani-mation peu ordinaire et ce sont de vir i tables torrents humains qui d^-ferlent de la haute vi l le vers la vi l lc basse. Et que dire de tous ces re-mous qui se produisent autour des baraques foraines, des manfeges et des attractions diverses, install is de-puis la place Carnot iusqu'i, I'aulre bout du Bourgneuf.

Si les pick-up, les klaksons et la musique des chevaux de bois pro-duisent une cacophonie pas toujours t r i s agreable it I'oreille, en revanche les costumes rutilants et varies que nortent si gracieusement les |eunes fllles de chez nous constituent un vir i table charme pour les yeux.

Le dimanche c'est la grande ffite de la ieunesse : le lundi c'est le jour des affaires plus s6rieuses : la foire aux bestiaux qui se diroulc sur la place Saint-Michel et du c6f6 de la place Jean-Jaurfcs; ce qui n'enipe-che pas d'ailleurs, une fois les .ifTai-res faites, de descendre... jetcr un coup d'oeil sur les attractions de la place Nationale.

Tirs, confiseries, loteries, manages de toutes sortes, 11 y en a pour tous les goWs, pour tous les Ages et pour toutes les bourses.

On ne manque pas la foire <Ics Vieilles h Quimperle !

LES BOULANGERIES SERONT OUVERTES DIMANCHE. — A litre exceptionnel, M. le Pr i fet du Finis-t i r e autorise I'ouverture des boulan-geries de Quimperle, dimanche pro-chain 3 Avr i l , en raison de la fCte des Vieilles. "

LIGUE CONTRE LE TAUDIS. — | Le bureau de la section locale de la Ligue contre le Taudis s'est reuni les 18 et 25 Mars. I I a decide de con-sacrer d6s maintenant une ixM-tie des recettes encaissees a rani61ioration de logenients insahibres occupi's par des families nombreuses et mir i tan-tes, 11 a cxamin6 col effef dans sa dernifere reunion les renseisjneme.nty qu'i l avail recueillis : i l poursuivra oelle etude le vendrcdi 1 " Avri l . Les demandes ou'on souhaiterait lui pre-senter Ucvront fitre remises u la permanence (Dispensaire, nie de I'Hopili i l), lu 2" mardi ou le 2" ven-dredi de chaque niois, ou adressees au urc'siileni, M. Delafond. Elles seront 6tudiecs avec loute la discri-l ion el foul le soln ou'elles exigent

D'autrc part, la section s'est iissocii'O a I 'dfor t de la Lisiie natio-nnic pour assurer une large diffusion <U's Dochettes Poulbot. ELLE prie le public dc bicn vouioir reserver un boil ^locueil mix porsonnes qu' ont iiccci)li> (i 'offrir ces pdclieltes; le nroduit dc In venlc do cclles-ci Scra affocfi' il In luttc contrc le taudis,

UN Q U I M P E H L O I S T U E E N I:SPA(;NE. — Depuis t r is longtemps on etait sans nouvelles de Louis 1'16-cijer, 32 ans, qui etait reciierehe par toutes les gendarmeries de France pour insoumission en temps de paix

La gendarmerie de Quimperl6 vient d etre avise que notre malheu reux compatriote, qui s'6tait engag6 dans I'armee gouvernementale espa-gnole, a i>te tue au cours d'un com-bat de\j,nt Jarama, au mois de Jan-

dm i i c r . vier

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f , I ta* U b M , - Q U I M P I R L t

9MI«Ml(fM« lOM /M lOVH t ^ImHH* M»' (* m***Htll t IMDIIM

POUR LA F£TE DU GRAND-PfiRE. — «Achetez a qui vous achate », c'est un excellent principe commercial, qu'on peut appeler en-core un ^change de bons procedes.

C'est le principe dont se prdva-laient I'autre jour deux nomades. Elles se prisent irent au magasin Joncourt, place Saint-Michel, et flrent mettre de coii tout un lot de marchandises, destinies ii £tre offer-tes comme cadeau au «rand-p6re a I'occasion de sa ftie. Elles prof l t i -rent de I'occasion pour vendre deux mMres de dentelles it 8 francs le mit re, qui leur furent payis stance tenante. Puis elles laisserent sur place la marchandiso acLetee, pre-textant des courses urgentes. Natu-rellement on ne les revit plus au magasin.

En .somme i l n'v avait pas grand m a l ; elles avaient simplement use d'un stratagime pour « bazarder » leur merchandise.

Mais a I'doicerie Clero, pendant que la propr i i ta i re s'occupait dc Tune d'elles, I'autre olissait des den-r6es alimentaires dans son sac k pro-vision, sans avoir bien entendu •'intention de les payer.

Dans une autre maison dc com-merce, pendant aue la commer<,;antc nassait dans I 'arr i i re-boutirue pren-dre des ciseaux pour couper la den-telle, les deux nomades faisaient main basse sur une somme assez importante.

Un consei l ; meflons-nous des visi-teurs indisirables.

B L A N C H E T T E

l i t i s La genisse double, que les actua

Tu c in ima nous ont prisentic derniirement, sera it notre foire, pla-ce Nationale.

Deux jumeaux qui devaient naitre siparement restent soudis I'un ti I'autre et vivent ainsi depuis 3 ans

Les ilcveurs et connaisseurs do la region pourront appr ic ier ce phe-nomine rare dans les bestiaux. ,, 475G

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1/2 tarif pour les enfants.

UNE HiCYCLETTE DISPARAIT. — M, Kermabon avait deposi I'autre jour une bicyclette sur la place du IJel-Air, pres de i'endroit oil .s'arre tent les cars de .Moijian et de Clo bars.

La nmchine devait etre prise )ar un des transporteurs, mais celu -ci n'ayant pas ete avise a temps ne renibiirqua pas.

Le lendeniain matin queiqu'un d'aufre I'nvait prise.

TROUVAILLES. — M. Guillou, de Kergostiou, boulevard de ia Gare, tient a la disposition de ieurs pro prii'taires une alliance et une bague d'une certahu' valeur, qu'll a trou-vi-es sur la route, ces jours derniers

THOUVAILLES. — Trouve une inontre d'hoinnie, une maniveile d'auto, un chapelet. Ces objets ont ete deposes au coniniissariat de police.

Licence de Vins et Spiritueux A g £ d E R , ik Q a l m p e r l ^ S'adresser Etude dc M" Rousscl, notHlre,

12, quai Brizeux, Quimperle.

AU CI.NKMA IlOXOnr;. — Cette seriiaine, au cinema Honore, Jcu ncsse, eoinedie, et une piece mil i-taire, Deboiit la-dedans ! avec I ' ir-r isistible Bach.

PHAHMACIE DE SERVICE. — Samedi 2 Avri l , a parHr de midi et dimanche 3 Avri l , phariiiacie Ha briai, 40, place Saint-.Michel. '

ETAT CIVIL. — Naissances : IIu guette-Helene-Louise Pouzoullic, Ueg-an-IIent ; — Paul-Louis-Marie Hisquay,^ a la Plaine; — Yvette .Marie-Heiene Ducios, au I'ouiigoudu — .Marie-Louise-Jacqueline Le Gall 8, rue Cornic-Duchene.

I'nblicutioiis de nmrianes : Jean Marie .Nadan, papetier a Kerllers, en •Mellac, et Anne-Marie Forner, 33, rue du Couedic ; — Andre-Jean Le (iuyon, agent des ciiemins de fer. boulevard de la (lare, et Celestine Augusta-Madeleine Gue>.'uen, 25, rue de I'Hopital ; — Yves-Pierre Huiban i lectricien, 45, rue de Bremond d'Ars, el ,\n(lrea Le Poullchel, du Beaubois.

Mariatie : neant, Dccex : .Mathurin-l'hilibert-Joseph

Marie Thiec, 24 ans, marin-pecheur de Nevez, 19, place Saint-Michel ; -Marguerite-Anne-Marie Garin. 2 an.' et deini, rue Bellevue ; — Clotildi Agathe Derieux, OS) aus, religieuse A Kerbertrand.

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ARZAMO

DES TROUPES A NIVINEN. Vendredi dernier 25 Mars, des arti l-leurs du 11" Rigiment d'Art i l ler ie Lourde, de Lorient, se sont rendus il Nivinen, pour y procider i des exercices de t i r .

Mais en raison du temps brumeux les exercices ne Durent avoir l ieu ; et les nombreux curieux qui s'etaient endus sur les lieux en furent pour

ieurs frais.

TROUVAILLE. — Joseph Stan-?uennec, ecolier, flge de 13 ans, rouve sur la route d'Arzano a Quim-

perle une certaine somme, qu' i l s'est empresse de remettre a la mairie, oil le proprielaire peut la reclamer.

BANNALVO CARNET DE MARIAGE. — Mardi

irochain 5 Avr i l , i\ 10 h. 30, sera )eni, en I'iglise paroissiale de Ban nalec, le mariage de M. Yves Le Dosult, de Kernevet, avec Mile Marie Le Goc, du Petit-Verger.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Helias, rue de Saint-Thurien, a Bannalec.

Nos meileurs voeux dc bonheur aux futurs ipoux.

LOOUNOLE KERMESSE. — Une grande ker-

messe bretonne aura lieu i\ Locu nole le dimanche 22 Mai, avec le concours des musiviens de Quer-rien.

Nous en reparlcrons.

• E L Q V C N CONSEIL MUNICIPAL. — Le Con

seii municipal de Melaven s'esl reuni en session extraordinaire, le diman Che 20 Mars 1938, a 9 heures du matin, sous la prisidence de M. Je rome Gotten, maire.

Etaient presents : MM. Rouat, San seim et Le Gall, adjoints ; Le Beux Rene Cotten, Jean Le Guillou, L i jour, Le Meur, Nerzic, Yvonnou et Guiban.

Absents ; MM. Cariou, Le Goarant Pierre Guillou, Jeannis, Baccon, Le Bihan, Manchec et Gucngard.

Secretaire : M. Nerzic. 1" M. le Maire expose au Conseil

qu'un (lecret-loi en dale du 31 Aout 1937 autorise les communes it sup primer ie prelevement de 10 % ins tilue par le decrel du 10 Juil iel 1935 en ce qui concerne les eniprunts coinniunaux i)0ur les eciieances pos lerieures au 1" Janvier 1938.

11 propose a I'assembiee d'user de cette faculte et I' invile a voter la suppression de ce prelevement, dans les conditions prevues par le decret sus-vise.

Le Conseil municipal, apris en avoir delibere, vu le decret du 31 Aout 1937, decide la suppre.ssion du prelevement <les 10 % sur les echeances posterieures au 1 " Jan-vier 1938 pour les litres d'emprunts eoninuinaux apparlenanl a des per-sonnes pliysiques ; decide egalemenl qu'un credit supplementaire dc 359 francs sera prevu au budget addi lionnel de 1938 pour I'emprunt de 120.000 fr. pour ecole des gar<;ons el Un autre credit de 342 fr. .sera "revu au meuie bdugel pour celui de 88.750 fr. pour chemin vicinal ordi naire n" 14.

2° M. le Maire expose a I'assem blee que i)ar suite d'un oubli qu' i l iMDorte de reparer, le budcet p r im i

l i f <le 1938 ne conlient aucun credit pour fa ire face a la dipense de « sa laire du distribuleur des telexram mes», evaluce a la somme de 1.248 francs. Cette somme est voice et sera inscrile au budget suppleraen laire de 1938.

E P I L O G U E D'UN ACCIDENT D'AUTO. — Le 4 Novembre dernier sur la route de Bannalec a Riec-sur Belon, une collision cut lieu entre

auto de M. Le Bourc'his, 30 ans garagisle a Melgven, et rattelage de M. Joseph Kersulec. (le dernier fut grid'vemenl biesse.

En son audience <lu 27 Janvier Ic Tribunal correclionnei de Quiin perle avait condamne M. Le IJour-c'his a 100 francs d'ameude el 5 fr. pour la contravention.

La Cour de Renncs confiruie pu-rement el simplement le jugemenl du Tribunal de Quimperle.

MELLAO

CONSEIL MUNICIPAL. — Le Con-sell municipal s'esl rt'uni sous la presidence de M. Louis Pilorge, maire.

Etaient presents, neuf conscillers sur douze en exercice.

Secretnire de stance, M. Francois Le (ioc.

Snhuenlliin. — Unc somme de 50 francs est accordie au Club dcs Mnr-cl:eurs Quimperlois.

Va'iix. — Le Conseil emel le va-u que le Parlement ne prenne pas en considiration le projet de loi len-dani a restreindre In reprisentalion r l I'assislancc devant les juges de Paix.

Le Conseil, sur la demande <le rUnion pour renseignenienl du bre-lon diins les ecoles, f inel un avis fnvoriible au va-u pr6sent6 par cette associiition.

Comitv den fetes. — Le nouveau Comitt des fetes est ainsi constilue Pre.sidenl Kl'honneiir : M. Louis Pi-lorge, maire ; prisident effcclif Paugnm Frfincois, du bourg : vice-prisidents : Moru Friiiu'oi.i, de Tv-Dodel, el Bourhis Maurice, du bourg ; sccri'tiiire : Malhurin Daniel, de Ker tlec'h : tresorier : Matburin Le Goc, de Kervaziou ; membres du bureau Hervet, Pelietier, Slepiian, Le Dfi, Rioual Jean. Le Gall Paul, Guyomar, P i lorg i Ills, Sinquin Henri.

U N E

W P K U m - t U R - M K I I

PFICHE F R U C T U E U S E . — Une magniflque peche a i te rialisee la semaine derni i rc, dans la petite r i v i i r e de Merrien, par r imi ipaue du bateau motorisi CC. 4376, patron Kerlou, de Merrien, en Moelan : en-viron 35.000 sardines ont i t i captu-ries k la senne, poissons donnant de 15 a 17 au ki lo.

La cargaison a i t e vendues en grosse partie aux mareyeurs pour • 'expedition c t aux 'petits reventleurs. au cours de 185 a 235 francs le mille.

Fait curieux, c«tte peohe a et i rialisee .a un endroit ou la profon-deur ne dipassait guire un mi t re

PONT-AVBR LA CAVALCADE DE LA MI-

CARfiME. — La cavalcade organi-sie k Pont-Aven k I'occasion de la Mi-Careme a remport i comme les annies pricidentes un magniflque succis. Les chars ont dif l le au milieu d'une nombreuse assistance venue de fort loin pour les applau-dir.

Parmi les plus remarquis, nous citerons : le cygne, le moulin k vent, ie cirque. Exposition 1940, les m t Irons, le cafi , sous les ponts de Paris, le char de la reine. Des espa-gnols aux costumes t r is frais et une magniflque mar i ie ont i t i admir is dans les groupes.

Le Comit i des Fetes que pr is ide avec zile et disintiressement M. Sin-quin, mi r i te les plus vives f i l ic i ta-tions.

QUIRRIEM

LA REMISE DE LA LfiGION D'HONNEUR \ M. BIANVET. — Dimanche dernier 27 Mars, a 8 heu res, s'est tenue, i la mairie, I'assem bl ie gcnirale de la section locale de I'U. N. C

Presque tous les anciens combat liints de la commune itaient la pre sents, car a Tissue de la r iun ion on devait procider a la, remise de la Legion d'honneur a I'un de Ieurs camarades, M. Bianvet, de Kervariet ancien poi lu au 97° d'Infanterie Alpine.

A I'heure flxee, une foule com pacte se pressait au pied du Monu-ment aux Moris. Un rias redouble re le<itit, exicute avec br io par la mu sique de Querrien, sous I'habile di reclion de son chef, M. I 'abbi Diaue lou

Et v o i d le Salut au Drapeau et le Garde a Vous. M. Jizequel, prisident de la section de I'U. N. C. de Quim perl i , vice-prisident du groupe d i -parlemenlal. s'avance et, au nom du nrisident de la Republique, ip in«l la croix des braves sur la poitr ine du nouveau l igionnaire.

M. Bianvet est entourd de ses camarades ligionnaires, MM. Mestric el Pelleler. Pendant cm'il recoit I'ac colade traditionnelle, la musioui eyicute une vrib/ante Marseillmse que loute I'assislancc icoute dans le plus profond silence

M. Reni Duigou. president de la section locale de I'U. N. C., s'avance a son lour. I I adresse ses chaleureu-ses felicitations au nouveau d i c o r i et <lonne lecture des citations i lo-"ieuses dont i l a i te I'objet et qui lui ont deja valu la croix de guerre avec palnie el la midai l le mil itaire.

A Tissue de cette ciremonie, un vin d'honneur fut servi aux cama-p.ndes de la section, ainsi qu'aux musiciens, chez M. Alexis Rannou maire de Querrien.

Nous sommes heureux d'adresser a .M. Bianvet nos plus vives f i l ic i ta-lions pour la croix d'honneur qui vient de lui etre dicernie et qu' i l a si bien mcritee.

U T I L I S E Z V O S

D I S P O N I B I L I T ^ S

SOUSCRIVEZ X3A.NS

U N E C A I S S E P U B L I Q U E

( P E R C E P T I O N - B U R E A U

DE P O S T E ) - B A N O U E , E T C . . .

A U X

BONS DU TRESOR & T R O I S M O I S ( 8 •>/.) et ft U N AN <8 1/2 <>/.)

£i i i ls pour faire face aux chargea Incombant A la C a l a a a dea P a n a l o n a

de Q u e r r e

F O O T - B A L L DIVISION D'HONNEUR

A Brest. — U. S. Servannaise bat S. BrestoiSe, par 3 huts a 1.

A Morlaix. — Stade Quimpirois bat Stade Morlaisien, par 3 buts a 1.

A Douarnenez. — U. S. Douarne-nez bat Stade Lionard, par 3 buts • 0.

A Lorient Lorient-Sports bat F. Lorientais, par 5 buts a 1.

A Vannes Vi loce Vannetais bat Stade Lavallois, par 2 buts k 1.

A Saint-Brieuc. — Stade Brlocfain bats C. 0 . Choletais, par 3 buts a 2,

RIEO-SUR-BELON

REUNION DES ANCIENS COM-BATTANTS. — L'assemblee ginerale de la section des A. C. de TU. N. C se tiendra, salle Robert Le Bris, Ie dimanche 10 Avr i l , a 9 h. 30.

Ordre du jour : compte rendu financier ; rapport moral ; questions diverses et paiement des cotisations

Tous les adherents sont p r i i s d'assister k cette r iunion.

L E BUREAU

80AER

DANS LA GENDARMERIE. — Nous apprenons le d ipa i t de M Jean-Francois Eenniei, marichal-des-logis chef, commandant la brigade de .gendarmerie de Scacr, nommi en la meme qual i t i aux brigades de Quimper.

Depuis quelques annies parmi nous, M. Denniel avait conquis Tes lime et la sympathie ginirales par son af fabi l i t i et par le tact avec lequel i l remplissait ses fonctions souvent delicates.

Tout en regrettant son depart, nous lu i adrcssons nos f i l ic i tat ions I>our I'avancement dont i l vient d ' i t re Tobjet,

Nos meilleurs voeux I'accompa-gnent dans sa nouvelle residence

Ohez PIQIER, S, rue des Fon-taines, LORIENT, I'^tude du oom-mepoe est essentiellement pratique et raplde, oette 6tude i tant falte aveo les DOCUMENTS REELS enn-pioy^s dans le Commeroe, I'lndus-trle et la Banque.

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LA KERMESSE PAROISSIALE. — La kermesse paroissiale, qu i a lieu lous les deux ans, a ete flxie au <iimanche 29 Mai.

Nous donnerons ulterieurement un :ipercu du programme ; mais que dis niainlenanl on |)renne date : Tous k Querrien, le 29 Mai.

I.A FKTE DU LUNDI DE PAQUES. Voici le programme ditai l le de la fete organisee au bourg de Quer-rien le lundi de Pflques, par le Co-mite des fetes.

A 9 II. 30 : Concours de boules. Prix : 400, 200, 100 et 50 fr. Se faire inscrire chez le tr isor ier, M. Fran-(, ois Bcnol, au bourg. En l r ie : 20 fr par quadrette.

A 11 heures : Course cycliste par i l iminat ion, reservie aux coureurs ne s'itant ))as classis dans les gran-des epreuves rigionales. Pr ix : 100, 50, 30 et 20 francs.

A 15 heures : Grande course cy-cliste internalionale par sir ie. Prix 400, 200, 100 et iiO fr .

TRIPLE CHUTE DE BICYCLET-TE. — Trois Morbihannais, travail-lanl sur la route ii p rox im i t i de la Croix-Rouge, en Querrien, prenaient a bicyclette la direction de Quim perle.

Soudain, dans le tournant de Pont-ar-Scluz, le premier dirapa et tomba sur la chaussie. Ses deux camarades le heurlerent et tombirent igalement

Tous trois s'en sont t i r i s avec quelques contusions ligcres, mais les bicyclettes ont i t i serieusement ondoinmagies.

TREIMEVEN

LE PARDON DE LOGUIVY. — Le grand pardon de Loguivy a lieu, tous les ans, le deuxieme dimanche apris Piques, soil le dimanche 1 " Mai.

A cette occasion le Comit i des Fetes du quartier a d i c i d i d'orga niser apris vepres un certain nom-bre de courses.

I I est p r i v u en outre un grand concours de boules, dot i de pr ix tres intiressants. Ce concours serait re por t i au dimanche suivant.

Nous en reparlcrons.

LB TREVOUX

LES VOLS DU TRfiVOUX DE VANT LA COUR D'APPEL. — Nous avons relat i en son temps le vol de 300 francs dont fut viclime M. Ber-Ihelot, du Trevoux. Les dcux p r i -venus, ies freres Guillou, avaient fait appel du jugemenl po r t i contre eux par le Tribunal de Quimperl i

La Cour d'Appel de Renncs a ac-qu i l t i Corentin Guillou ; mais le f r i r e de ce dernier, Joseph, est con damni li 6 mois de prison ; i i devra en outre restituer la somme volee

Ne sGus-estimons pas notre ennemi

Imaginez que contre un ennemi puissant solidement retranche en terrain conquis. forlement arme, on envoie quelques soldats isoles ; mal g r i leur bravoure, ces mulheureux ne serviront que de eible aux gens (Ten face.

C'est ce qui se passe dans voire corps, rhumatisants, et vous gout leux, quand vous envoyez ii Tassaul de votre acide urique des remedes base de piperasine, urotropine, sali cylate de soude ou colchique, tous produits loxiques que le corps ne supporle qu'a faiblcs doses.

Mieux vaudrait ne rien prendre car vous ne faites qu'endurcir Ic mal qui sera de i)lus en plus dif f ic i le dcloger.

Les cachets MAGEO, eux, conlien-nent un produit chimique d'une effl cacite remarquable, mais rigoureu sement inoffensif pour le coeur, le foie, les reins, I'estomac, la vessie et qui peut par consiquent etre ad min is t r i a <loses massives.

C'est a lui, c'est aux cachets MA GEO que vous devez confier Toffen sive de grand style, Tallaque en for-ce, qui surprendra Ie rhumatisme Ticrasera et le chassera definilive-ment et vous assurera, avec la vie toire, la guerison et la saute.

Les cachets MAGEO, 13 fr. 75 sont en venle pharmacies : Tamic Quimperle ; Bayou a Pont-Aven Leroux a Moelaii ; Chapel a Rospor-den.

I l l -

La Gulslne Electrlque est onomlque g r U f ^ a m T a r l f s r ^ d n l t s

CLUBS J. G. St. Quimpiro is . . 22 16 A. S. Brestoise.. 21 14 U. S. Servannaise 21 13 Stade Leonard.. 22 8 U.S. Douarnenez. 21 11

p. p 4 56 3 53 5 50 7 45 9 44

11 41 12 41

7 40 11 40

0 14 38 2 15 34 6 13 31

CLUBS G. K. 1.C.E.P. Lorient . . 17 12 2. Armoricaine . . . 18 8

PhaL d ' A r v o r . . . 18 U.S. Concarnoise 18

17 18 18 18 18 18

8 37 8 36 9 33

10 31 12 26

de Lorient, leader de avait repos dimanche

LEBON&C le 99

B s a a l s g r a t n l t s

2 3 4 5. 6.F.C. Lorientais.. 22 7. Viloce Vannetais 22 8. Stade Br ioch in . . 19 9.C.O. Choletais.. 21

10. Stade Morlaisien 22 11. Lorient-Sports •• 22 12. Stade Lavallois . 21

DIVISION DE PROMOTION . (Grouoe A)

A Quimperle. — U. S. Quimper-loise bat Stade Lesnevien, par 4 a 0

A Concarneau. — Hermine Con-carnoise bat Armoricaine, par 2 4 1

A Quimper. — Phalange d'Arvor bat U. S. Concarnoise, T)ar 2 touts k 1

A Guilvinec. — U. S. Guilviniste bat U. S. O. Brestoise, par 3 buts k 2.

p. p 4 42 6 38 7 38 7 38

5Hermine Cone... 17 9 2 6 37 6. Stella Maris 7. U.S.O. B r e s t . . . . 8. U.S. Guilviniste. 9. U.S. Quimperi.. .

10. Stade Lesnevien Le C.E.P

promotion, dernier.

L'Armoricaine et TU. S. Concar-noise ayant i t e battues restent toutes deux a la secpnde place, mais elles sont rejointes par la Phalange d'Ar-vor, qu i a battu les Concarnois.

L'Hermine Concarnoise, qui battu TArmoricaine, vient immedia-tement apres, a un point seulement alors "u'elle a encore un match k ouer ; match assez dur en v i r i t i

puisque son adversaire n'est autre que le leader, le C.E.P. de Lorient Si elle est battue, elle rejoindra TArmoricaine, TU. S. Concarnoise et la Phalange a la 2' ulace. Si elle gaigne ou meme si d i e obtient le match nul, elle se classe au 2* rang, seule, les trois autres clubs r i t rogra dant au 3'

L'U. S. Guilviniste, qui ivoluait sur son terrain, avec comme exci lant, le spectre du barrase et peut etre la descente en premiere d i v l sion, a r iussi a battre TU. S. O. Bres toise par 3 touts a 2.

Une fois de plus, les Crabes se relrouvent en fin. de saison et r ius sissent a se maintenir en division de promotion.

Les 'Quimperlois ont remport i sur le Stade Lesnevien, une belle victoire qui montre leur nette supe-r i o r i l i sur la lanterne rouge,

Malheureusement, la victoire des Guilvinistcs sur les ouvriers Bres^ ois leur a enlevi leur dernier espoir,

L'annie prochaine, TU. S. Quim •erloise opirera en 1" division,

moins que d ' ic i la les dirigeants de la L. 0 . F. A. n'estiment qu' i l y lieu de niodifler la r ipar t i t ion des diverses divisions

La meme situation se produit pour Ie Lorient-Sports qui, •d'apris les reolements acjuels, doit descendre en promotion et pour la Fleur de Genit de Bannalec, qui doit descendre en deuxieme division.

QUIMPERLfi. — U. S. Quimper-loine bat Stade Lesnevien par buts A 0. Dis la mise en jeu, Quimper l i

attaque vigoureusemenl et vient me-nacer les buts lesneviens, sans sue cis d'ailleurs. Puis c'est au tour des Lesneviens de mettre Aguil lard I'ouvrage.

Dans les deux camps, les portiers font merveille et malgr i de nombreu-ses offensives, aucun but ne sera marque avant le repos,

Pemlant la premiere mi-temps, un assez vif incident se produisit. L'ar-bitre, M. Le Bars, violemment pris

partie par quelques spectateurs, quitta brusquement le terrain. I I fal hit unc demarche des dirigeants de I'U. S. Ouimperloise et des d i l i -gucs visiteurs pour le faire revenir sur sa dic is ion et le d i d d e r " a re prendre son sifflel.

II est bien ingrat le role de Tarbi-Ire. Malgri loute sa bonne volent i i l ne peut pas toujours tout voir i l n'a que <leux yeux, des fautes peu vent lui cchapper qui n'ichappent pas a la galeric aux cent yeux, dont quelques-uns, par un chauvinisme idiot, s'obstinent au surplus ii voir, double. (Ce ne sont i d que des con sidiri i t ions ginirales et nous prions nos lecteur.s <le ne voir en ces lignes aucune allusion n i attaque ind iv i duelle.)

La seconde mi-lemos est plus ani mie et plus intiressante. A I'U. S. Q Guibour" a passi avanl-centre et mine Tattaque vigoureusemenl. Bous-sard, bien place, botte en force, mais par.-dessus la barre. La balle revient en jeu, les locaux s'en empa rent de nouveau et, apris une belle descente, Guibourg marque le pre mier but, suivi d 'un second, a quel "ues minutes d'intervalle

Lesneven attaque a son tour, mais la difen.se quimperloise fait bonne •gartle et ne laisse rien passer. Puis les locaux opircnt une autre des cenle. Un cafouillage se produit de-vant les bois dcs visiteurs ; la balle louche la balle transversale el tom •be a terre, a prox imi t i de lii ligne <lu but. L'arbitre siffle le but • le "o.al protesle energiquemenl, tant el si bien que Tarbitre, deja inervc lui-nieme. Ic met „ur la louche.

Les Lesneviens vont done jouer a 10 donl un goal d'occasion pendant les 25 dcrni ires minutes de jeu.

Nianmoins ils continueront ^ se difendre avec ardeur et mime i\ attaquer Tndversaire et que ce n'est que 30 secondes avant le coup de siffk't final mie les Ouimperloir riussiront k obtenir leur quatr i ime et dernier but.

L'U. S. Quimperloise a nettement m i r i t i sa victoire. mais Lesneven mir i ta i t lar.gement de sauver Thon-neur,

MOELAN-SUR-MER. — Les Gun de SaintnPhilibert battent le C. A. Moelanais par 5 buts & 0. Cette partie, si impatiemment

attendue des supporters des deux iquipes, s'est d i rou l i e devant une galerie tres nombreuse et, dans I'en-semble, d'une correction parfaite : seuls deux ou trois brail lards se si-gnalerent par un manque total de , o r t i v i t i , pour ne pas d i re de la

plus i l imenta i re courtoisie. Ne sent-ce pas les memes qui, le dimanche pr ic ident , non contents d'encoora-ger Ieurs favoris, insulterent copieu-sement les visiteurs qui s'en retonr-n i rent ecceuris k Clohars ? — On s'attendait k un jeu t r i s ser r i de part et d'autre ; et, en effet, la par-tie, bien que toujours courtoise, fut 'usqu'4 la f i n t r i s chaudement dis-lut ie. Mais Ie score est net et la vic-' oire est venue ricompenser le club qui pratiqua le meilleur jeu. D is le dibut, les Gars attaquent avec un en-semble remarquable et se font t r i s mena^ants. Au bout d'un quart d'heure de jeu, i ls comptent deux buts marquis par F. Hasl i et P. Guif-fant. La premi i re mi-temps se ter-mine sur ce score.

Dis la reprise, les Gars obtiennent un trois i ime but sur penalty impa-rablement bo t t i par P. Gui f fant ; deux autres buts suivront peu apr is, marquis presque coup sur coup. Une vive r iact ion du C. A. met k Touvrage la difense adverse et man-que de peu le b u t ; puis le jeu se sta-bilise : encore quelques attaques ino-pirantes menies par I 'ufi et I'autre comp et la f i n est si f f l ie sur le score de 5 buts 4 0 en faveur des Patron-nis.

Les Gars fb-ent leur bon jeu habl-t ue l : Hasli, Guiffant, CabiDic se mi-rent Ie plus en ividence.

Les joueurs du C. A. se montr i rent pleins d'entrain et furent, dans I'en-semble bons. l is auraient, k notre avis, m i r i t i de sauver I 'honneur: un peu plus de chance leur aurait per-mis, semble-t-il, de marquer un ou deux buts. Chez eux, les meilleurs fu ren t : Bour, Floch, Sivellec.

En ouverture, les Gars de Saint-Phil ibert (2) avaient battu I ' iqu ipe correspondante du C. A. par 1 but k 0.

CYCLISME

INTERNATIONALE DU 15 MAI A QUIMPERLE

Deux manches. Nombreux et importants pr ix . Rigionaux, engagez-vous. La date fixee pour les derniers

engagements est celle du 1*' Mai. La Pidale Sportive Quimperloise.

CROSS-COUNTRY

CHAMPIONNAT DE BRETAGNE Nous donnpns ci-dessous les r isul -

tats des deux ipreuves qu i se sont deroulees dimanche, a Pontivy, et auxquelles participerent un certain nombre d'athletes de I'U. S. Banna-leccoise.

CROSS DES J U N I O R S Classement individuel. — 1. Gui-

vei (Garde Saint-Ivv) ; 2. Q u i r i (Stade Charles de Blois) ; 3. Gaonac'fa (U.S. Bannaleccoise) ; 4. Goedec (A. G. Rostrenoise) ; 5. Mourriec (G.SJ.); 6. Lefur (S.O.B.) ; 7. Fresnay (G.S.I.) ; 8. Mentec (U.S.B.) ; 9. Le Cunff (G.S. 1.) ; 10. Le Douaron {A.G.R.) ; 11. Le Bras (A.G.R.) ; 12. Lesourd (G. S.I.) ; 13. Oilier (G.S.I.) ; 14. Mar^' (S.C.B.) ; 15. Le Bouidec (A.G.R.) ; 16. Trochel (S.C.B.) ; 17. Coetmeur (G. S. I.) ; 18. Le Noen (AG.R.).

Classement par ^quipe. — Chal-lenge de TU. R. B. (juniors) : Garde Saint-Ivy : l - l -5-}-7=13 points.

St. Charles de Blois : 2-f6-(-14 = 22 points.

Avant-Garde Rostrenoise : 4-1-10-f 11= 25 points.

CROSS SENIOR Classement individuel 1. J igard

(G. S. L) ; 2. ( iui t ton ( ind iv idue l ) ; 3. Oger (individuel) ; 4. Le Bris (A. G. R.) ; 5. Guillemet (G. S. I.) ; 6. Rouat (U, S. B.) ; 7. Goarant (A.S. B.) ; 8. Duval (U. S. B.) ; 9. Coyen (A.G.R.) ; 10. Guenharo (U.S.B.) ; 11. p. Fraval (A.G.R.i ; 12. Audren (A. G.R.) ; 13. U Floch (A.G.R.) ; 14. G. Boulain (U.S.B.) ; 15. Dalou ( indivi-duel) ; 16. Nicolas (individuel) ; 17. Le Moel (S. C. B.) ; 18 Fraboulet (G. S.I.) ; 19. H. Fraval (A.G.R.).

Classement oar iquipes (challenge des anciens): U. S. B. : 4-f-5-|-6-i-8= 23 points.

A. G. R. : 2-|-7-f9-|-10= 28 points. Challenge de TU.A. B. : A. G. R :

4+94-11- f 12-1-13= 49 points.

MARCHE

.4 Quimperle, le dimanche 10 Avril, grande ipreuve de marche.

Le dub des marcheurs quimper-lois organise, a I'occasion du deu-xieme <Iinianche de la foire des « Vieilles ». une grande compi t i t ion de marche.

1) Le matin, une qjreuve r iserv ie aux juniors de 12 a 15 ans, l icenci is dc TU. F. M.

Ilineraire. — Dipar t 10 heures, d ib i t Nigen, au Bourgneuf : place N:ilion:ile, Le Gorriquer. place Car-not, par la pcsscrelle du Combout, I)Iace Nationale, le Bourgneuf (3 fois ce circuit). 12 ki lomitres environ. . \ r r iv ie cafe Pennobert.

L'f lpris-midi. une ipreuve seniors, l i •encics de TU. F. M.

Itineraire. — Depart et arr iv ie Hotel du Saunion : Saint-James, bou-levard <les Chomeurs, riie du Cime-t i i re, place Nationale, n:e Bremond-d'Ars, Lc Gorrequer, la passerelle du Combout, route de Quimper, bour* de .Mellac, par la roiite de Guiscriff. ry-Bodel. Le Poullou, rues de Mel-lac, des Ecolejs el Savary, pl.ice Na-tionale, Lc Bourgneuf.

2° circuit. — Meme trajet.que le premier, mais a r r i v ie au bas de la rue du Poullou (haut dc la rue Thiers), tourner a droite, la gare, quai Brizeux, place Nationale, Bourg-neuf.

3" circuil. — Saint-James, boule-vard dcs (Chomeurs, Bourgneuf, place Nationale, Le Gorrequer, La Passerelle, place Carnot, quai Bri-zeux, gare Poullou ; a la dern i i r c maison dc Taggloniiration, tourner

droite, usine a iiaz, place Carnot, rues Isole, de TEHi, Le Lichern, Chateuu-d'Eau, Potcau-Vert. Saint-.lamcs, arr iv ie Bourgneuf, vers 111 h. 30. soit environ Sf km.

La lisle des pr ix sera donnie u l t i -rieuremcnt ninsi que de nouveaux di tai ls sur ces deux compit i t ions qui certainement obtiendront le groe succis des pr ic identey

Le Secretaire.

Page 4: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

lostitutpolytechiquedeBretagne aovHs poMuwaiQVEs vi cumi-

COLES par COltHliSPOXDASCI-: s'mlressant aiis letines yvim qii'lii-leressent la culture et le nequce des fruits et primeurs. ,

nil—ii!i;j ma

L'Institut polytechniquc (ic Urcla-gne, aclniinistre pur la Chumbre de Commerce de Heniics, sous la pri'si-dence de M. L. Bahon-Hudll. fonda-leur, a crec, en accord avec le Co-mite pomolo};i(|ue de Bretasne, des cours poniolojiiqiies et cidrieoles du uremier denre, lesquels se soiil eche-lonnes dii lundi 1 au dimanclie Itl Oclobre 11(37.

Des cours eiiticreim-nt iiratuits onl eli' donnes successivemenl par :

M. Winler. (lirecteiir du .liU'diii des Plantes de Kennes, sur les diffi-ren-teH espicen de poinmiers et les dif-fi'renles formes a doniter ahx arbres;

M. Houlbert, conservaleur du Mu-si'c de Hennes, sur ks maladies et les ennemis du pommier ;

M. Loisnnce, secretaire neni'ral «lu Comite poiiiolosique <le Hrelasne, sur la presentation et la revalorisation de la culture fruitiire duns I'Ouest :

M. le professeur Lenorinand, sur la fabrication du cidre :

M. de Penanster, secretaire «eiie-ral de la marque « Bretaj?ne » sur la standardisation et femploi de la marque * BFetafine » ;

M. le Professeur Bourdinii^re sur le ius de pommes sans alcool;

M. Marlo>', ingenieur, sur le role des engrais en pomolor/ie ; etc...

L'Institut polyteehnique de Hre-tagne, pour repondre aux noMd)reu-ses demandes qui lui parviemient de toutes parts, a decide de repi-ter ces cours oar correspondance. En conse-quence, la Direction invite les jeu-nes Pens et toutes personnes s'inte-ressant t\ la fabrication du cidre. a In recolte et a la conservation des pommes a cidre et des pommes a couteau, a la vente de ces produits. de bien vouloir se faire inscrire d'urjience au Secretariat de la Chani-bre de Commerce de Hennes, 1, jjlacc de la Halle Centrale, pour beiufieiir des cours f/ratuits pur correspon-dence qui seront la repetition exacte de renseignement donne par MM. les Professeurs et Conferenciers enume-res ci-'de;ssus.

L e s p r o c h a l n e s A s s i s e s La deuxidnie session des assises

du hinist6re s'ouvrira, a Quimper, le lundi 14 Avril luas, a 13 heures, sous la presidenee <le M. Poret, con-seiller a la cour d'appel de Hennes, assiste de MM. Le Bourdelles, jujje, et Moret, ju«e suppleant. Voici la liste des jures designes pour cette session :

Jures titulaires. — .\ndre Pierre, cupitaine de corvette, Brest, 13, rue Marengo ; Furic .\UHuste, inspecteiu-a assurances, Bannalec ; Le Caslrec H nri, controleur d'octroi, Brest, 04, rue Ue la Hepitblique ; Salaiin Jo-seph, cultivateur, Plounevezel; Hen-ry rierve, cultivateur, Plouneour-.Menez ; Postic Jean, instituteur en reiraite, Morlaix ; Ascoet Herve, commis bibliothecaire, Quimper, rue Feunteunic - al - Lez ; Allard Jean-Marie, r"traile, Beuzec-Conq ; Le Gall Yves, cultivateur, Lanvrizan iPlougastel-Daoulas) ; Abfjrall Au-Kuste. cultivateur, La Martvre ; He-lias Jean, mapon, Concarneau ; Count Pierre, reiraite, Ergue-Armel ; Hichard Jean, ingenieur, Piourin ; Paul Henri, commis de marine, Brest, 45, rue de la Henublique ; Holland Herve, ai/riculteur, Landrevarzec ; Haoul Yves, clerc de notaire, Douar-nenez ; iJanie Jean, cultivateur. Oou-lien • de Huvter Edouard, commer-cant, Port-Launay ; Madec Pierre lelraite de marine, '^uimperle ; (irall Guillaume, commereant. Chateaulin ; C.ariou Jean, commercant, lie Tudv ; Audren Julien, cultivateur, dollars-Carnoet • Le Bras Jean, oroprietaire Commana ; Fraval Laurent, cultba-teur, Le Trevoux ; Seigneu. Hav-mond, hotelier, Camaret ; Amiol ' rcnold, directeur de banoue Douarnenez ; Dreau Louis, cultiva-teur, .Saint-Thois • Pichon Laurent, commer(,-ant, Plonevex-du-Faou ; Fla-trcs Jean, directeur d'ecole hono-raire. Audierne ; Le Gall Guillaume. cultivateur, Guilers-.sur-Goven ; Her-vouet Pierre, adjudant de pendurme rie, Brest, 23, rue Durec ; Le Guillou Charles, retraite, Huel<'oat : Le Floeh Jean, sabotier, Bannalec • I.'Hvver Joseph, rctraite, Clohars-Carnoet ; Kersulec Josepli, rentier. Scaer ; Gumien Jeai., cultivateur, Saint-Kvarzec.

Jtin's suppleants. — Gourliiii(l Herve, reiraite, Quimuer ; Le .Seoul -laeques, dactvloifraohe, Ouiniper; L'Alaizon Fran^oi.s, peintre, Quini-'T ; Hemic Bene, tailleur, Ouim-e-.

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La 17'"" Foire de Rennes Foires et Marches de la r giOD Au iia.surd d'une promenade dans

la capitale de la Bretagne, nous avons pu eonstater avec intt-ret com-bien etaient avancees les diflerentes constructions edillees sur le Chamus de Mars pour abritcr les exposants (le la l " ' Foire de Hennes qui se tiendra, conime de coutume, du der-nier suniedi (r.^vril au 2" dimanche suivant, c'est-ii-dire. cette annee, du samedi 30 .\vril ;ni dimanche soir 8 Mai.

Kst-ii encore necessalre de dire rimporlance <le cette manifestation '.' Incontestablement la Foire de Hen-nes, comme on Tappelle commune-nu-nt, est Tune des plus importan-tes. sinon la plus imporlante des foires de province. Ne couvre-t-elle pas en elTel u.> vaste carre, admi-rablement place en plein centre de la ville, aupres de la Gare des Che-mins de Fer de I'Etat, d'une <limen-sion de pres de (iO.OOO m2.

.\lln de pouvoir renseigner nos lecteurs. nous avons Drie les dirl-Heants de la Foire-Exposition de vouloir bien nous faire parvenir, le plus rapidement possible, Quelques renseiRnements sur Icnr manifesta-lioii. Nous liendrons done nos lec-teurs au cou'rant.

H'ores et deja. nous savons que toutes les branches du Commerce, (le I'lndustrie. de r.\griculture v seront plus largement encore repri--sentees (uie les ann(!'es pr(>c^(lentes I't que (l'int(!'ressantes manifestations V seront donnd-es, notamment un Conroui-s de chevaux de trait, sui-vant line forniule iip.nliqui-e i)our la oreniiere fois en France.

(;()ntrairement a un l>rui| qui a eouru, le Comiti- directeur nous fait savoir que les prix d'enfr(!-e ne se-raient pas maior(;'s.

• L A P U B L . l C I T l g

I dans votre |onrnal, est ponr voire malson ane r fl rence permanente.

QLIl.MPKHLr;, 2.5 Mar.-,. — Les 100 kilos : avoine, 140 ; .seigle, 140 ; orge. 133 ; sarrasin, L'jO ; farine, 2()5 francs.

La barrique : cidre ordinaire, 220; nreniiere (i.ualitc', 250 fr.

Vaches laitiere.s ou aniouiliantes, 7(1, vendues 55, de 850 a 1.900 fr. ; giMiisses, (iO, vendues 40, de 9(10 a 2.250 fr. ; veaux gras, 50, vendus de 5 a 5.25 le kilo ; pores de lait, 120, vendus 100, de 280 a 320 fr, ; pores niaigres, 10, vendus de 400 a 475 fr. ; "ores gras, 10, vendus de 7.30 a 7.00 le kilo.

La piece : poulets. 18 a 24 ; pon-ies. 10 a 20 ; canards, 10 a 22 ; iapins, 20 a 24.

Beiirre ordinaire, le kilo, 15 fr. ; heurre tin, 18 fr. ; teufs, la dou-zaine, 4 fr.

QUIMPEH (marchii du 20). — Beurre de table, la livre, 10 fr. ; beurre de cuisine, la livre, 9.25 ; a-ufs, la douzaine, 4.50 ; lajiins do-niestiques, la piece, de 15 a 30 fr. ; poulets, la couple : jeunes, 4(1 a 45 fr. ; vieux, 45 ;i 50 fr.

CONCAHNEAU (28 Mars). - - Cours fernies sur les princii)ales denri'es On cote les beurres, 9,50 a 10,50 la livre, suivant catil-gories et qualite les (eufs, 4,50 a 5 fr. la douzaine le poulet, 12 a 18 fr. ; le lapin. 14 a 20 fr. la piece.

Le inarclu' des cidres destind's a la boiileille est assez aniiiR'. Les cours sont .stables. On cute la barri que de 220 litres, logi'c, soutiril-e, 300 :i 325 fr., les droits en sus.

I.OUIE.NT (inarche du .samedi). — Beurre de cuisine, de 8 a 9 fr. ; de table, de 10 a I I fr. ; (Wifs, 5 fr. la douzaine aux halles ; 0 fr. les 14 a la Bove ; poulets, 38 fr. la couple de jeunes; pigeons, 10 a 11 fr. ; iapins a clever, 5 fr. la piece.

HE.NNEBO.NT, 24 Mars. — Les 100 kilos : seigle. 138 a 140 ; avoine, 134 a 140 : bli:- noir. 148 a 150.

La eouple : Doulels. 30 a 38 fr. ; oigeons, 12 a 13 : In i)iece : canards 12 a 18 fr. ; Iapins, 10 -i 25.

Beurre, le kilo, 20 a 22 fr. ; (eufs les treize, 4 a 5 fr.

C U R E d e P R I N f E M P S Voici Ic Printempa, et deja les bourgeons^commencent a s'ouvrir. C'e«t le moment de penscr a la Santi, car — —— - - —— — » ^ v« a * M t u W M U k V f W t U

de meme qu? la sive dans la plante, le Sang subit une suractiviK de ci ' "'

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BIBLIOGRAPHIE MAISON 1)E LA BONNE PHESSK

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Dans la iioiivelle Collection « Buod »,

Dient lie pavuHre :

LA CROIX RELEV^E par Pierre .MAL'nu;i:.

rauteiu- de Divorccc, Le Forrat, Les Abandonncs.

Sous I'eiiiprise (le I'aiuour et de raiiibitioii, le fils d'un vieux iiiaiire chri'tieii renie la foi de son pere. Puis i l met sa plume au service d'un niauvais journal ])our combattre la relif'ion et nervcrtir les ames. Pour-suivant sa diabolique evolution, il en arrive a d'pouser et a propafjer une doctrine etrangere de liaine contre son Dicu, contre sa patrie et contre son prochain.

•Mais un jour, dans la liitte odieuse qu'il poursuit, i l volt se dresser de-vant lui un rude advcrsaire, son jiro-pre fils, auquel i l a nici Dieu, inais dont r('volution oppos(!'e a la sienne racheniine vers la foi des aieux.

Dans ce conflit douloureux au denouement dramatique, une tou-chante idylle sera I'instrunient (|ui iinenera la revanche de Dieu.

Heflet lldele des luttes de noire (•poque, ce ronian passionnant d'in-td'ret et ])renant d'emotion, qui met en scene trois H( 'n(;rations, est (rune brulante aclualite et d'un haul en-seif,'nenu'nl.

La Croi.v relenee, par Pierre Mau-rice, ronian « Bijou s>, format 18x10 de 250 pafjcs, a couverture illustr('e en couleurs. Prix : 4 fr. 50 ; i)ort 0 fr. 00 (pour I'c'tranger, port varia-ble suivant les ])ays).

I)ii meme auletir, au meiue prix r 4Divorc('e», « Le Forcat », « Les \bandonn('s ».

MAISON l)K LA BONNE PUESSl 5, rue llai/uni, Paris (8").

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Li: IWliAX iiLi:r VIENT 1)1! PAH.MTItK *

L'Eventail Encadre par AnKel Fi.onv.

En faisant des recherches aiitour d'une tombe ancestrale, Jean de Fleuraufje, sa feinine et sa tante font la connaissance de ral)b(! Sylvain, eurieuse lif^ure de cur(' de (:anipa-gne, dont le salon receic des tr('-sors difjnes de Usurer dans un nui-si'e : notamment im niaguifique c'ven-tail de Lancret, ricliement enea(lr(!'. expos(' sous le grand Christ d'ivoire.

Quel troid)Iant inystere i)eut done cacher la pr(!'sence de ce rarissiine (.'•ventail, (hull Tcividente ex])ositioii etonne dans ce presby^ere canipa-gnard

L'auteur nous ri-veie dans ce rd'cit sentimental, roinanesque et plein (riinpr(jvu, en (K-roulant les draina-(|ues (•vc-nenients qui ont jete Domi-nique Sylvain dans les bras de Celui, dont, (lepuis longteinps, il avail jires-senli rai)pcl.

Les jjoigiiantes p(l'ri))(!'ties de ce beau roinan ri-servent au lecteur de belles (I'motions et de nobles pcns(!'es.

L'eventuil encadre, par Ancel Flo-ry. - - Collection « Le Huban !)leu ». — Beau volume in-8", format 21x15 de 200 pages, avec 8 illustrations de Mosdyc, sous belle couverture. Prix : 8 francs ; port, 1 franc. — Bonne Presse, 5, rue Bavard, Paris (8"). C. c. 1008.

MAISON DE LA BONNE PHESSE 5, rue Bavard, Paris 8".

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Vient (le paraitre : Les qrands Juhiles du Pupe Pie XI

Le Jubil^ Nariai Fran^ais (1937-1938)

par le P. J. Lac.xu, S. C. J., (loeteur en Droit eanoni(iue.

A I'occasion du I I I ' Centenaire du V(eu (le Louis XIII qui consitcrait la France a la VIerge .Marie, S. S. Pie XI, le 31 Mai 1937, a daign(:-accorder a la France et a se.s colo-nies une annee jubilaire mariale (pii se (•l(")hirer;( le 15 Aoiit 1938.

L'aiiledi' de eelte i>la(i[ielte donne d'abord un href apercu des .l.iblK's en gt'iieral et de leiu-s bienraits ; il examine ensuite les eireonslances (iiii onl occasioniu" ce jiibiK' marial ; eiidii. il in(li(pie d'une fa(;()n detail-U'c el pr('eise les conditions a rem-

i)lir pour gagner les indulgences pre-eieuses et exceptionnelles de ce ju-liiU' qui (;st comme un ranieau sau-iirur ord'sente par .Notre-Dame an iieuple franeais.

La .pi(;t(; chr(!!tienne aura a coeur (le mettre a profit les renseignements loiirnis nar ces uages pour augmen-ter sa ferveur et appeler les bcn6-(lielions du ciel sur la France en un temps ot'i elles sont plus particu-li(Menient nd'cessaires.

/,c.s nrimds Jubiles du Pupe Pie XI. Le Jubile marial 'runcais (1937-1938), oar Ic P. J. Lacau, S. C. J., docteur en Droit canonique. — Petit nla-(Uiette 18x11 de 48 oages. Pr i x : 2 fr. 50 : uort, 0 fr. 35.

A I'occasion du III" Centenaire du V(X'U de I.ouis XIII, la Bonne Pres.se a (i(lit(i r(:'ceminent : Le Va'u de Louis XllI, par Pierre Delattre. Rd'cit historique captivant dans leciuel l'au-teur expose sous quelles inlluences, en quelles circonstances et comment a (:"t(' eon(,ui, formule et accompli ce geste memorable <l'un roi <le France, consacrant sa personne, sa famille el son royaume a la Sainte Vierge et instituant la procession solennelle du 15 Aoirt. — Petit volume 19x12 de 96 pages. Prix : 5 francs ; port, 0 fr. 00.

Bonnk Phi-ssh, 5, rue Bayard, Paris 8". — C. c. p. 1008.

L'ARC-EN-CIEL SnuvcUc collection de romans

mensuels Vient de paraitre

Bri^roD, maltre cbez soi par Jeun MAUCLiaiu.

{;'est toute la vie d'une des rd'gions les plus curieuses de France, et la moins connue peul-('tre, qu'cvoque ce nouveau roman de Jean Mauclere. II s'agit de la Grande-Briere, immen-se marais de six mille hectares situe aux portes de Saint-Nazaire, et qui volt vivre et travailler une popula-tion r(:'gie par des coutumes s(;cu-laires, uniques dans noire pays.

Comment, en ces dernieres annd-es, I'inondation et renva.semcnt mena-eaient de mort la Briere, ruinant ses industries, alfaniant ses habitants comment un (l-nergique effort a tout r('cemment, non sans d'uiouvantes p(:'rip;'lies, triomph(:' de l'ho.stilite des lirierons. e'est ce qu'on lira dans ces i.-ages. Ou y trouvera eet intense i^itlores(|ue el cette saveur de r(jalite (|ui font (111 bon roman r(:'gionaliste run (les genres litli'raires les i)lus attravanls.

Bien entendu, Taction romanesque tient sa bonne place dans le rccit riiistoire du jeune Franeois Cismeau. de bonne heure el tragitiuement (lemeur(:' orphclin, recueilli et eleve par un inllrme, puis devenu hoinme, dont le c(X'ur lu'site entre ses deux Deli les amies d'enfance, la belle An (IrOe Merlot et la timide Emilie Foyon dont les « veux d'or » sont la seule beaut(;', passionnera les lec-teurs.

Un ronian ri-gionaliste Ires rciussi un roman d'aniour Ires pur.

Un volume 18x12 de 128 pages a couverture illustr(!'e en couleurs Prix : 2 francs ; uort, 0 fr. 35.

Vient de paraitre

100.000 dollars au dessus du Lac Michigan par Louis-Thomas Juhoant.

Chicago... Un ciel de nuit traverse d'(;clairs, de grandes llamnies rouges une escadrille entiere d'avions mili-taires pourchassant I'avion diaboli-que d'un terrible gangster : Devil Path, dont les nu-faits ne se comp tent plus... Dt's les premieres pages de ce nouveau roman de Louis-Tho mas .lurdant, le lecteur est saisi par rintrigue.

La police anu'ricaine, qui dj-ses Dcre d'ariTter jamais les exploits du invsti'rieux et insaisissable Devil Path, parviendra-t-elle a la victoire avec I'aide du reporter i)erspicace (le la Chicago Daily Star '.' Sans aucun (loute, inais ce ne sera certcs pas un jeu facile, car le bandit fait preuve (rune intelligence extraordi naire.

.•\ux toutes dernieres pages du livre, quand le voile tombe, le lec teur, ca|)tive et avide deiniis les pre niieres pages de (k'couvrir I'identite (le I'ilnigmaliqiie Devil Path, s'expli (jue alors Ires bien r('trange con duite des divers acteurs de cette aventure bien anu'ricaine.

Ce roman policier niouvementi' oil riuiniour et les sentiments voisi-nent a chaipie page avec le drame et le iiiystL-re, int(:'resse intensement par le (l(!'roidemenf rapide et inat tendu de ses peripi-ties et surprend

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100.000 dollars au-dessus du lac Michigan, par Louis-Thomai Jurdant. — Roman « A r c - e n - C i e l f o r m a t 18x12 de 128 pages, a couverture illustree en couleurs. Prix : 2 fr. ; port, 0 fr. 35.

t*

Les Laplns par M. PONSIGNON et E. Riu.

L'elevage du lapin a toujours ete et sera toujours un des elevages les plus repandus et les plus generali-si's qui soient. Si les autres i-levages, en elTet, sont plus specialement re-serves aux ruraux, toute personne qui possede_ un jardin, si modeste soit-il, peut aisement devenir (;le-veur de Iapins.

Mais, comme dans toute entre-prise, le succ^s sera d'autant nlus probable, d'autant plus grand, que cet elevage sera plus raisonnable-ment coneu et plus intelligemment realise : e'est le but de cet ouvrage d'aider ses lecteurs a v parvenir.

En suivant les conseils, les direc-tives de M. Ponsignon et Mile E. Riu, ils amelioreront surement l'elevage, partant les benefices qu'ils sont en droit d'en attendre. D'autant que ces auteurs ne se bornent pas aux con naissances techniques indispensa bles, mais apprennent a les appli quer avec le sens prati<iue le plus averti, a les adapter sagement a tou tes les circonstances qui peuvent se presenter. Grace a cet ouvrage, tout eleveur de Iapins saura diriger son effort et conduire son entreprise au succes.

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FEUILLETON DE L ' « U.NIO.N AGIUCOLK » du vcndrcdi AVHIL 1938. |2]

l i A V I E S A U V A G B AV MBXIQIJE

Le Peeliiiur de Perles Puis, s'apercevant de sa double

erreur. i l se tourna vers moi, et, sans beaucoup s'6tonner, i l .s'l^cria d'un air de bonne humeur : — II est bien heureux, ma foi, oue je ne me sois pas trompe de cent lieues, car j'au rais eu a vous nonrrir plus long temps ; mais soyez sans inqiii(!'tude les escales, tant direetes (|ue r('tro. tirades,«sont comprises dans le prix du passage ; nous allons nous repo-ser a Cerraibo, et je vous recondui-rai a Pichilincue.

Le matelot fran<,-ais me lan(;a un regard expre.ssif : il etait impossible d'avoir plus coniDleteineirt raisin.

Lc soleil s'abais.sait deja au mo-ment oil les lies signalees coinmen-cirent a ctre visibles « de.s yeiix au-tres que eeux du iii i irii i ; 11 (ilhiil se coucher lor.sque nous arrivaiiics a I'entree du canal (|ui sepaic f i le de Ceralbo de celles d'Ivs|)iritu-Santo, Hicn n'cst triste comme I'aspect de ce.* deux lies, avec leurs bonis escar-pes de roches noires eontrc le.s(|uel-les I'eau se brise, jai l l i t e! i\-toinhe cn remous ecumeux. Habituellemeiit d^sertes, les iles de Cerraibo et d'Es-piritu-Santo ne sont peupl6es <|ue deux mois de I'annee par les pe-

clieurs de perles, el cela cn j i i i i i et jiiillet : j'ai (lit que nous (I'tions a la tin (III premier de ces deux mois.

.Nous coniniencions a distingiier les liuttes (.''levd'cs temporaireinent par ces aventuriers, les enibarcations at-taclu's dans les anfractuoslti-s des rochers, ((iiand deux canots, ni()nt(-s par deux hoinmes dont I'lin seinblait poursuivre I'autre, se dd'tacherent de i'ile de Cerraibo dans la direction de I'ile voisine. Des cris partis du rivage annoii(;aient ([u'a terre on pre-nait (III vif interet a cet incident, I.es deux canots, luttant dcvitesse, semblaieni voler sur la mer, devenu paisible a (|uel(|ue distance des ro-chers de la greve. (dependant I'avan-tage paraissait insensibleinent pas-ser du c(">te du poursuivant. Notre equipage s'«iinut de ce spectacle ; le Canaca, le Cliinois, monti-rent sur les haiibans pour iiiieux voir la cour-se, tandis (pie les Apaches grimpe-rent dans les hiiiies, le long du cale-hauban, a I'aide des doigts de leurs pieds, dont ils se servaient comme les singes. Le capilaine lui-inC'ine prit sa l(ingue-vue, et a])rcs avoir re-garde attentivenient pendant (|uel-cpies uiinutes : — II est perdu, dit-il en se tournant vers moi.

— Qui '? deniandai-je. — I'ih bien ! riioinme <pii se sauve

dims .son canot. (,)iii vous le fait croire

— ("est .lose .luan (|ui le poursuit. Ce noin ne m'apprenait rien ; mais

je jugeai inutile de troubler par de nouvelles (luestion.s le capilaine, (pii seinblait pril^occupii du r('sultat de la course. ,le repris done mon at-titude d'observatcur attentif et silen-cieux. La goelette avan^ait toujours, et la distance qui nous si^parait <les deux jouteurs, diminuant de plus en

plus, irie pcriiiclliiil de micll.N siiivrc les phases de la liille: II I'tait ('vi-(lenl (pie ccliii (|iii I'livail Icinlart a gagner line petite criipic (iii'im aper-cevait all i i i i l i f i i des roclu's pic (|iii bordent I'ile d'lCspii itii-Sanld. C'l'tail le seul cndroil oii i'oii put .'lixirdcr. II fallait (lone, du point ou il I'lait Darveilii, se dirigei- en droile ligne vers cet asile, .los(' .luan lie .sciiibla d'abord pas di viner cetic iiilcnlion, ear, an lieu de stiivre eclle liyiie (Iroi-te, il agraiidit (• ;p;i(•(• (nii s(''iia-rait (le son aiila/tonislc cn rcmoii-tant le canal. Celui ({u'il poiirsiiivail le regardail avec anxietc, el redoii-blait d'elVoi-ts ; mais il avail proba-bleiiieiil a hitler contre iiii courant rapide ear son canol (h'^rivail sensi-blement. Celui de .losd' .liian, mi con-traire, apres eire parvenu au .soni-iiiet (le Tangle (pi'll avail ({(''cril, se dirigeait eu diagonale avec (iiie ap-pareiile facilild', de nianierc a ga-gner la erique avani le fiigilif. Ce point decidi!', ce ir('tait plus (pi'iine lutte (le temps (|ui devait avoir lieu entre les (leux adversaires. iiitte dans la(|uelle .losi' .hiaii av:iil loiil I'avantage du courant prodiiit par le resserreineiit des deux iles.

— Allons, (Ml le eapiliiiiii', ce drn-le n'a plus qu'i'i se laisser prendre ad lieu lie se fMllniier iniililcinciil.

Soit (h'coiirageineiit, soil lassiliidc, le palivre (liable doiil parlail Ic capi-taine ne raiiiait plus (lu'avec nioiles-se,et se retournait de temps a autre pour juger des progres (|iii' faisait son persecuteur. An moineni ou ce-lui-ci que chaque coup d'avii-on rap-prochail rapidement. (ilail sur le point de ratteindre, il parut prendre un iiarti (K'ses])i're. et idjandonnant ses rames, i l monta sur I'avant du

caiiol, el re g.M'da Teaii avec allen-liori.

II est foil, s'(.''cria Ic caiiilaine, oil la ()eiir lui trouble Tespril, s'il espi' re i'chap[)er, en se jetaiit a la iiier, au meilleur plongeur de toutes ces c()tes

C'elait ceiiendani la seide chiinee (le saint <|iii lui restat. En ellVt la nuit allail venir. Les eaux se teignaient (l('ja d'une couleur jjliis sombre ; (|(iel(|us minutes encore, el il se tlc-robail a son ennenii a la faveiir de roliscurili'' (III ciel et de la mer, en sitpposaril toutefois (|ue le motif de sa fiiite fill assez grave iioiir lui fai-re allronler les re(|uins ipii foison-iientdans toutes les mers de la zone torride. Malheureuseiiient i l n'y avail pas une minute a iierdre, ear, grAce a la vigueur avec laqiielle .losi- .luan faisait avancer son canol, en (piel-(|ues coups d'aviron il allait se iiu't-Ire hord a bord ave(! le fugitif ; ce-liii-ci le sentit sans doute. car il s'(!'lan(;a la tfite la premiere, et les flots, un instant s(!'pares, se referiiK!.'-rent au-dessus de lui, Ce fut an tour de ,l(ise .luan de lAcher ses avirons et (le se lenir debout a ravant de sa biiripie, II lenait d'une main un (Ic ces lllets ipii serveni aux plon-gciirs a rapporter les co(|uillages (jii'ils (Ic'tacheut des bans de rochers, el (Ic riiii lrc (inc rordf iisscz loiiKuo. .\pres un instant d'hesilation. la-chant le lllel et gardant la corde, i l (lisparul a sou tour sous Teau, tan-dis (|ue les deux canots, abandoniK's 1111 courant, allcrent se heurter bord contro bord.

Les rochers de I'ile de Cerraibo s'etaient garnis de curieiix qui sui-vaient avec aiixieti- eet etrange spec-tacle. Quant i"i rt'(iuipage de la Gua-dalupe, il tilmoignait une joie voisi-

ne de rivresse. Le Canaca ne ])ouvait assister sans fri-mir a une course en canots et a des prouesses de natation tpii lui rappelaient ses iles natales, et les deux apaches poussaient, du haul de la hune, des hurlements d'al-Icgresse. I'lie minute s'etait a ])eine ecouli-e au milieu de cette vive pri!--occui)alion, lors(|u'une tele se mon-tra a la surface de Teaii ; c'l-tait celle du fugitif. II nageail vers Espi-ritu-Santo avec toute rcnergie du deses[)oir, (luand tout a coup, comme s'il cut et(' cnlraine par un de ces puissants toiirbillons (|ui englouti-raient un vaisseau, il s'enfon^a rapi-dement et disparut, I'ne K-gere (jcu-me qui binchissait , de |)elites vagues qui bouilllonnaient au-dessus de la place ou on I'avait perdu de vue, indicpiaient une lutte sous-marine. .\vait-elle lieu entre .lost- et son ad-vcrsaire, ou bien le malheureux (•tait-il aux prises avec un de ces nions-tres f('roces dont la vue seule donne le frisson a riiomme ipii les sontem-ple en siiret(' du ])onl du navire ? (lependant I'll-cuiue hianehissait tou-jours et ne se teignait pas de sang ; cette vue rassura les spectaleurs, Ivnfin I'eau se fendil de nouveau, une ti 'le parut. puis une autre ; la premiere, e'etait celle de .losi!- .luan, la seconde, celle du fugitif : seule-nicnl (111 .s'iii)iT(;iil hinitiM ([lie cc dernier ne se souteiiait sur I'eau (|ue par le jeu de ses jiimbes, car la cor-de de .los(' .luan se repliait trois fois autour de ses bras collt's a son buste par cette triple (•treintc. Cette mer-veilleuse prouesse, accomplie sous les vagues, excita, tant a bord que sur le rivage, un tonnerre d'applau-(lissenients, pariiii les(piels se mO-laient des cris de : Viva .lose Juan! que viva ! tandis que le capitaine se

retournait vers moi i)our me dire : — .le vous avais bien dit qu'un

honime prousuivi par .losi- .luan I'tait un homme perdu I

La nuit, (pii arriva rapidement, nous diM-oba la suite de cette scene extraordinaire ; mais nous entendi-mes, au bout de i|uelques instants, des cris lamentables qui partaient du rivage, meli's a des rires ironi-ques, le murniure sourd de la lutte d'un seul homme contre plusieurs, jjiiis nous n'entendimes plus rien.

Quand Lu Guadalupe cut achevi:' de luouiller a une demi-portee de canon du rivage de Cerraibo, I'lieure du repos (-tail venue pour cette i)o-pulation de plongeurs, de marchands et d'avenluriers, dont la journd-e est si remplie de pcirils et de fatigues. La lune, iK-ja levd'c, ("clairait de ses rayons les molles ondulations de la mer. De longues lames venaieni se bri.ser avec un bruit monotone sur •i ne greve seiiu-e de coquillages na-crd's, et qu'on eilt pu croire coni-pl^tement deserte.

Les iles de Cerraibo et d'Espiritu-Santo out c-te renonimi'cs de tout temps dans le golfe de Californie pour leurs bancs d'huitres perlieres el le grand nombre de ces tortues carets dont la carapace f(Uirnit I'd'caille. Le premier qui dd'couvrit ce placer -de nerles fut un soldnt espagnol qui, au terme d'une aven-tureuse campagne, se trouva riche de plus de trois cent mille francs. Depuis cette t' )oque les concession-naires de ce placer le font exploiter tous les ans pendant les mois de Juin et de .luillet. L'exploitation des )erles tient une grande place dans 'Industrie et le commerce du Mexi-

que. Un heureux hasard m'avait con-duit sur un des principaux th6dtrcs

de cette exploitation ; je voulus en profiler. Deux choses m'intd-ressaient surtout: I'etat de I'industrie perliere d'abord ; ensuite, faut-il le dire '? je tenais a avoir I'explication de la sci'ne etrange qui m'avait frappd' avant d'arriver devant Cerraibo, et dont le hd'ros etait prd-cisd-ment un pechcur de perles. .losd' .luan. Je me promis de ne pas quitter ces iles sans avoir satisfait ma curiositd\

Lorsque des hasards ou des re-cherches font decouvrir au Mexi-(|ue une mine d'or ou d'argent, on en declare I'cxistence au gouver-nenient de I'Etat, qui en accorde la concession, si toutefois le denoncia-teur (e'est ainsi qu'on I'appelle) n'est ni etranger, ni soldat. ni pretre, et a la charge i)0ur lui de la mettre en exploitation dans le dd'lai d'un an el un jour, faute de quoi la conces-sion retombe dans le domaine pu-blic. Les fornialitd's sont les memes, a quelques exceptions pres, pour les bancs de perles. Une fois ces for-malities remplies, on songe aux pr6-paratifs de la peche.

(.4 suivre.)

Le Girant: D. Flouzennec. Onimper, Imprimerie CamonalllaiM.

Certifl^ par le O ^ n t aonnlffiit.

Quimper, le

VU POM la Ugalliation de la tlgnatnre ci-contra.

Matrie de Qatmper,

le LB MANBF

Page 5: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

1 9 * A n n t e . — N * U . Vendredi 8 Av r i l 19S8.

P a r a i s s a i I

l e V E N D R I D I • •

LENUMICRO:

4 0

Gbntimcb

L'Union E T M A l l I T m E

Organe R6publicain D^mocratique et * R^onaliste de TOuest

J i a s q a c a A

l e g o a v e r M

e M e r a ^ - t - i l

syadlcato 9

J ANNONCBS I T R^LAMBS

RMamet 14* page), U ligne. 1 Ir. 76 - (3*page), - . a i r . 26

Annonoet ludio. et voloot... 2 fr 76 — Chronique locale.. 3 fr. 60

Le$ annoueet lont rtfoes aax bareawt dtt foarnal. Pour la publMU extra, dipartementale, t'odrener, 29, roe Ro-chechouart. Parii (B*). T i l : Tradalne, S40e.

COMMUNICATION! IT ANNONCIS * Q V I M P E R L B , I S , B r i s e a x — T « l . 1 -4 I»

COMPTB COURANT POSTAL RBNNES 1 4 - 1 3 9 t.

U» oifoimnMnU M #«bmm 0t partmi du i" i* ekaqtu tuia.

On ifabomu aa bureau du jouriua, ou m adr«$*ant on mandat-ektqut au C/C U.tS>, RenntK

ABONNBMBNTS (UN AN) Finistire, C6te8-du-Nord, Morb. 17 fr, Autres d^partements et colonies. 20 fr.

Ce qui se passe

Lm Cbambr» Invalide M. J0an Ooy.

Par 177 voix contre 167, la Chnm-bre « invalid^ M. Jean Goy. Wu recemment <leput^ de Falaise.

Elle avait autrefois valWe un de-pute qui n'itait pas Eligible. Mais celui-l4 ^tait front poDulaire !

Alors, n'est-cc pas, on peut s'at-tendre k tout 1

L* grive B'itBnd dmna Itt m4tallurgie

pmriBl9Dn».

Apris les usines Citroen, Gnonie-et-Rndne et Nieuport-Astra, le con-flit de la in^tallurKie vient de s'eten-dre aux usines Chausson A Asniires (1.700 ouvriers), aux usines Rosen-gart et aux usines Panhard.

On craint que la urtxe ne devienne generate dans toute la m^taliurgie parisienne.

CoUiaion an mar,

Au cours d'une munceuvre en rade du Havre, le remorqueur Abeille 10 a Hi aborde par le t)ilroller Mosleii et a coule i!i pic. Le capitaine, le mal-tre de manoeuvre et le chef ni6ca-nicien se sont ietis k la mer et ont riussi a se sauver. Lcs six honimes qui se trouvaient k I'interieur ont peri. Deux d'entre eux sont des Bretons des C6tes-du-Nord.

L'Anglatarra at ia France raoonnaLiaaant I'Anaoblnaa.

L'ambassftdeur britannique & Ber-lin a remis k M. von Ribbentrop deux notes par lesquelles I'Angle-terre reconnait le rattachement de I'Autriofae i i'Allemagne.

La France, de son cdte, aurait enresistri le fait accompli, sans qu'i| ait He question d'une reconnaissance de droit.

Vara un aoeord anglo-italian.

Les pourparlers entre lord Perth et le comte Ciano se ooursuivent. On eciime Londres que I'accord enlre I'Angleterre et I'ltalie sern sign6 avant Paques.

L a puiaaanoa italianna.

M. Mu:solini, examinant, devant le S6nat italien, la question de la defense nationale, a d6clare que I'ltalie peut mobiliser 8 ik 9 millions d'hommes, dont 4 i 5 millions aptes A conibattre en premiere ligne. Pr6s de 600.000 ouvriers, soumis & la dis-cipline militaire, travaillant aux fa-brications de guerre dans 876 ita-blissements fonctionnant jour et nuit.

£t pendant ce temns, les ouvriers fran^ais sont en firive I

Vara la plihiaoita mllamand,

Un vaste plebiscite va avoir lieu, dimanche prochain, dans toute I'Al-lemagne (Autri«he comprise).

Une proipagande intense est Yaite dans tout le Reich et en particulier en Autriche, qui revolt des dons ma-gniflques et des cadeaux de toutes sortes. Hitler veut amadouer ses nouveaux sujets. I I terminera sa cam-pagne en prononcant un grand dis-cours Vienne.

L a guarra d'Eapagna.

Poursuivant leur avancc victo-rieuse sur le frond du Nord-Est, les nationalistes sont arrives k L^rida (Catalogne) oil la bataille continue dans leg rues. De nombreux mili-

-dens, accules k la frontiire pyri'-n^enne, ont dA chercher refuge en France d'oii ils ont it6 d i r i c ^ sur Barcelone et quelques-uns sur Hen-daye. Le gros de la troupe de la 43* division est encerclu au Val d'Aran, et Ton s'attend k te qu'il traverse la frontiire.

Une quantity de rifuffies civils ont ete dirigds sur le centre de la France.

La situation devient de D IUS en D IUS critique pour les -'ouvernemen-iaux.

Una oolliaion antraina 91 morta.

Pris de Valence (Espagnc), un train est entr6 en collision avcc un camion transportant de I'essence. Le liauide enflamm^ se r^pandit tout le lon<r du train et 21 nersonnes ont d>t6 brfilees vives.

L a guarra da Chine.

Dan< le Chantoung o£i les Chinois avaient remport6 une brillante vic-

*toire, les Japonais contre-attaquent. Le Kouomintang a invest! le mari-

ral TchangJKai-Chek de pouvoirs dictatoriaux. Le mar^chal a assume toute la responsabilit6 de la guerre et de la reconstruction nationale.

Vna tornada aax Etata-Unla,

Une violente tornade s'est abattuc sur riUlnols et les Etats volsins. On compte 24 morts «t plus de 200 bles-*tt. . - ^iJi

LES PROJETS FIIVAIV€1ERS DU GOUVERIVEIIIEIVT a m ^ n e r o n t - l l s u n e

l i b U T e l l e c r i s e m l n l s t ^ r l e l l e ?

Les mcmhres du goiwerneinent se sont r^iinis deux fois lundi dernier, le matin, en conseil de cabinet sous la pr^sidence de M. Lion Blum, president du Conseil; le soir, en conseil des ministres, sous la presidence de M. Albert Lebrun, president de la Ripubli-que.

lis ont approuve un projet de loi tendant a donner au gouver-nement les pouvoirs ndcessaires pour mettre la Nation en etat de faire face aux charges qui lui in-combent et specialement aux be-soins de sa defense. Ce projet comporte les deux articles sui-vants :

AUTICLE PREMIKU. — L e G o u -vernenient est autorisc, jusqu 'au 1" Ju i l le t 1938, i i prendre par de-crets les niesurcs qu ' i l juge indis-pensables pour fa i re face aux ne-cessitds de la defense nationale. proteger I'encaisse de la Banque de France, redresser les finances et reconoinie de la Nat ion.

ART. 2. — Les decrets pr is en appl icat ion de I 'ar t ic le premier se-ront souinis {t la ra t i f i ca t ion des Chambres au cours de la session ext raord ina i re de 1938 et au plus tard le 31 Dcceinbre 1938.

Dans I'exposi des motifs, M. Lion Blum fait connattre les me-sures que le gouvernement compte prendre,

Les plus importantes sont : la suppression des titres au porteur, remplaci par un type nouveau de titre nominatif nigociable ; la suppression pendant deux ans de Vamortissement de la dette publi-que ; la taxation des super-beni-fices des itablissements travail-lant pour la difense nationale ; une contribution extraordinaire sur le capital au-dessus de 150.000 francs ; la possibility donnie aux fournisseurs de VEtat de tirer sur les administrations des traites escomptables ; remission de bans en petites coupures et a court ter-me ; I'abaissement du taux de Vinterdt ; la comptabilisation du stock d'or de la banque de France a sa valeur actuelle; la production de piices justificatives pour les besoins du change; I'extension du temps de travail dans les in-dustries . de difense nationale ; la retraite des vieux travailleurs ; I'extension des allocations fami-Hales.

A

En risumi, M. Leon Blum de-mande trois mois de pleins pou-voirs pour pouvoir rialiser quel-ques-unes des mesures deman-dies par Vaile gauche du Front Poputaire, mais contre lesquelles les radicaux se sont ilevis a main-tes reprises.

II y a un an, M. Leon Blum et M. Vincent Auriol avaient land un emprunt de 8 milliards de francs, dont le produit devait ser-vir uninuement it financer nos ar-mements.

L'emprunt fut convert en quel-ques jours, les Franqais aijant tenu b faire preuve de patriotis-me.

Or, peu apres, Von apprenait que les 8 milliards avaient it6 en-gloutis sans qu'on eCit jamais su a quoi ils avaient servi.

On comprend apres cela que le pays n'n:f pas heaucoup de con-fiance en M. Lion Blum, et Von comprend au.isi que M, Lion Blum nit pu diclarer qu'il n'avait pas confiance en le succis d'un nouvel emprunt.

Ne pouvant plus inspirer con-fiance au pays, M. Blum s'est adressi (i ses reprisentants et leur a dcmandi les pleins pouvoirs pour trois mois. Et il inditiue hrii-vement lcs mesures qu'il a Vin-tention de prendre pour faire face aux nicessitis de la difense nationale, pour proteger Vencaisse

Elections legislatives M. de Beaumont, dont I'dlection

avait et6 annul^e le 25 Janvier der-nier. a ctd' ridlu au premier tour depute dc Cochinchine.

— A Ceret {Pyr6n(ies-0rientales), lOii il s'agissait de remplacer M. Pa-Irayre, socialiste, il v a boUottage. M. Noguires, S. F. L 0., arrive en tMe.

dc la Banque de France et pour redresser ies finances et Vecono-mie nationale.

• A Parmi ces mesures quelques-

unes sont aceptables et s'impose-ront mime sous peu ; mais il y en a d'autrcs qui seront difficile-ment accepties par le Parlement et sur lesquelles les ministres ra-dicaux eux-mimes ont tenu a for-muler les plus expresses reserves.

On nous annonce tout simple-ment, en termes plus on moins voilis: le controle des changes et le controle du commerce, dont ra-dicaux et modiris ne veulent pas; une inflation importante sous la forme de traites sur VEtat et de bons a court terme, qui equivau-draient en realite it une nouvellc monnaie-papier; un impdt pro-gressif sur le capital supirieur a 150.000 francs.

Ainsi que Va exprimi M. Dala-dier, au conseil de cabinet, cet impdt sur le capital serait parti-culierement difavorable a Vagri-culturc. Pour payer ce nouvel im-pdt, comhien de cultivateurs se verraient dans Vobligation, n'ayant pas d'argent liquide, de vendre une partie de leur cheptel ou de leur train de fcrme, sinon d'alii-ner une /}artic de leur ferme mi-me I Qu'il y en ait seulement un certain nombre dans ce cas dans une rigion, ils seraient obligis de vendre matiriel ou immeubles d des prix dirisoires en raison de la loi de Voffre et de la demande. Et qui profiterait de cettc vente au rabais ? Les gros propriitaires terriens a qui il resterait encore quelques disponibilitis, ou d'au-trcs, des malins, qui auraient su habilement camoufler leurs capi-taux liquides /

A Les diffirents groupcs dc la

Chambre se sont r'iunis pour e.tu-dier les projets du gouvernement.

Comme prevu, le groupe socia-liste ;/ est favorable, ces projets etant d'inspiration socialiste. . .Par contre les groupes de la mi-norite s'y montrent hostilcs. lis estiment que ces projets achdve-raient dc ruiner Vactiviti' produc-trice et Vipargne, et qu'a suppo-ser que tel ou tel projet puisse retenir Vexamen, il n'y a pas lieu, pour autant, de donner un blanc-seing au gouvernement.

Le groupe radical-socialiste est tres divisi. Sur 75 diputis pri-sents, 28 ont approuvi les projets du gouvernement, 22 ont voti contre et 25 .se sont abstenus.

A pris avoir entendu les expli-cations du gouvernement, la Com-mission des Finances dc la Cham-bre a approuvi les projets par 25 voix contre 18 et 1 abstention.

La Chambre suivra-t-i.lle sa Commission ? On ne le sail pas encore, mais il est probable qu'elle accordera au gouvernement une ligire majoriti,

Et la parole sera ensuite au Si-nat.

Or, les sinateurs ne doivent pas etre precisiment enchantes de Vatlitude que montre a Icni egard la presse socialiste et communistc, toute divouie au gouvernement. lis n'acceptent pas de gaiti de ctrur la campagne de chantage « stis au Sinat I », diclanchic de-puis quelques jours par les orga-nes d'extrime-gauche.

Pour ce qui est des projets eux-mimes, ils rencontrent une vive hostiliti a droite et t;u centre, et mime sur de nombreux bancs occupis par les radicaux, en par-ticulier ceux qui ont trait au con-trdle des changes et (t Vimpnt sur Ic capital. Enfin, plusieurs se sont itonnis, et it juste titre, de voir figurer dans un projet destine a fournir au Trisor des ressources nouvelles, une riforme sociale comme la retraite des vieux tra-vailleurs qui ne peut que grever le budget au lieu de Valliger.

C'est (i se demander vraiment si M. Blum n'essaie pas une fois de plus de se faire renverser sur un projet dimagogique. C'est, en tous cas, cc qui '.se produira fort pro-bahlement. Et nous ne serions pas itonnis que, lorsque parattront ces lignes, nous .soyons, pour la 105° fois depuis Vorigine de la IW Ripublique, en pleine crise miniitirielle- j q

Les conditions de I'union De tous cotes on continue o

lancer des oppels o I'union entre les Francois. De plus en plus on constate la necessite d'une treve politique. Pourquoi, demonde-t-on, ne pas reoliser immediotement cette union et cette treve, au lieu d'ottendre que des evinements plus graves nous y obligtnt ?

La situation intdrUUre et la si-tuation internatiori^le sont telle-ment graves que to Itays tout en-tier aspire o la p'^ix politique, a la treve des partis. Et les portis eux-memes ont le meme desir, sentont fort bien qu'oucun d'en-tre eux, ni meme oucun groupe de partis, n'est assez fort pour gouverner seul.

Molheureusement I'union est difficile a reoliser pour le mo-ment, la gouche n'occeptont cette union que si elle lui est fovoroble.

M . Leon Blum n'«-t- i l pas lois-s6 entendre, pendant ses diver-ses consultations ou cours de la crise ministerielle, que I'ynion de-vroit se faire sous so direction et outour du Front Populaire, ou bien elle ne se feroit pas ? II oublie que personne en ce monde n'est indispensable, pas mSme lui I

Le 19 Mors 1938, a I'assem-blee d'informotions des militants communistes, M . Maurice Thorex, secretaire general du parti com-muniste, proclamait que « I'union de la nation fron$aise seule peut donner 6 lo Franc* le rayonne-ment qu'elle a peridu». Mois il ojoutoit : « Reolisons I'union de la notion fran$aise contre ceux qui, en France, de concert ovec les fauteurs de guerre de t'etronger, veulent nous conduire ou massa-cre.. Nous ne voulons pas d'union avec les cogoulords ».

Voild une union qui n'est pas pr ic isment unonime, puisqu'on veut la reoliser contre quelqu'un. II serait bon que nous puissions etre fix6s sur ce que Ton entend par ces allies des fauteurs de guerre de I'etronger; il serait bon que Ton sOt quels sont ces cogou-lords ovec lesquels Thorex ne veut pas faire I'union.

Nous ne connoissons pas de parti politique qui porte ce nom.

D'autre port, lo pluport des qroupes de lo minority ont decla-re, par la bouche de M . P.-L. Flan-din, qu'ils n'acceptent pas I'union ovec les communistes.

Et leurs roisons sont outrement s^rieuses. lis estiment qu'on ne oeut pas livrer les leviers de com-mando de lo France a des gens qui ne sont Francois que de nom — et encore pas ««iiiours.! — et qui sont en r^olit i les porte-poro-les et les delegues du gouver-nement de Moscou.

Les communistes, pris a port, peuvent etre de tr^s braves gens, et plusieurs d'entre eux se sont montr^s de braves soldots pendant la guerre; mois ils opportiennent a un parti qui vo chercher ses ordres ou Komintern ou ou gou-vernement de I'U.R.S.S. Quond Stoline ou Dimitrov commandent, Thorex et Duclos ob^issent oveu-ql^ment.

D'oilleurs ce sont leurs amis so-ciolistes eux-m£mes qui d^cla-roient I'outre jour, sons ambages, que les communistes sont a lo

GUERRE AUX MISSIONS!

solde d'un gouvernement etron-ger.

« Ceux qui, en France, de con-cert ovec les fauteurs de guerre de I'etronger, veulent nous con-duire ou mossocre », ne sont-ils pas plut6t ces communistes eux-mSmes, qui molgr^ toutes les mi-ses en garde et molgr^ toutes les menaces, voudroient jeter lo France dons la guerre espognole, ou risque de decloncher une nou-velle guerre mondiole ?

L'union, certes, est necessoire. Mois il fout que cette union se realise non pour sauver le Front Populaire et pour enteriner les fautes qu'il o commises, mois pour reporer ses erreurs, s'il en est encore temps, pour tenter d'o-boutir a un redressement total de la situation, qui pour peu qu'elle dure, deviendra bientSt desespe-ree.

Pour qu'un gouvernement d'u-nion puisse mener d bien la to-che formidable qu'on lui deman-de, il fout quelques conditions pr^olobles, dont nous ollons enu-merer les principales.

Lo premiere est qu'une rup-ture totole soit assuree ovec lo politique de focilite et de demo-gogie qui vient de faire une si sen-sotionnelle faillite.

La seconde est que les hom-mes qui feront partie de ce gou-vernement soient d'indiscutables d^fenseurs de lo d^mocrotie et qu'on ne puisse pas les soup$on-ner d'arriire-pensees a son egord.

Lo troisieme est qu'ils soient sufflsamment independonts a I'egord de leur parti pour negli-ger les contingences electoroles.

La quatridme est qu'ils soient totolement libres a I'egord de tout gouvernement etranger.

Lo cinqui^me enfin est que le chef de ce gouvernement inspire une confiance absolue a lo tris gronde majorite de la nation.

Ce chef est peut-etre ce qu'il V aura de plus difficile h trouver. Les querelles politiques ont revStu une telle acuite depuis quelques onnees qu'i l foudro peut-etre le chercher en dehors du Parlement ou du moins parmi les porlemen-toires qui n'ont pas pris une port active a ces querelles.

Cependont cet homme existe bien.

Puisse-t-il se reveler ou jour et I'heure qu'il foudro !

S U S A U S £ I V A T I

La revue « Vigie » mation suivante :

l)ublic I ' infor-

« Guerre aux Missions, tel est un des ordres lcs plus rccents de I ' ln-ternationule communiste, qui a rii-uni, k Moscou, quelques ccntaines d'Africains 'i)our leur ensfigner les i)rincii)cs des Sans-Dieu el les meil-Icurcs niuthodes (le lutte. Le Komin-tern a ordonni h tous les partis com-munistes ou se trouvent des' gens <le couleur de mener une lutte achar-nee contre les Missions chrttiennes.

La propugamle, pour etre plus efllcuce, dolt 6tre faite par les indi-genes eux-memes et selon les princi-pes sui vants :

» 1. Action antireligieuse par lu piu-ole, rimage el la T. S. F. ;.

» 2. Creation de cellules de Snns-Dieu parmi la jeuncsse de couleur ;

» 3. Ridiculisation des nilssionnai-res et proscription des cat6chum6-nes ;

» 4. Assemblees riguliferes ou sera ddveloppd le thfeme : «Christ ne nous remplit pas le ventre, mais le marxisme le fa i t .»

Voilk comment lcs communistes tendent aux catboliques une main fraternelle el loyale.

Deja sous son premier minis-tere, M . Leon Blum o trouve de-vant lui un Senat decide a ne ce-der ni devant le chantage ni de-vant la menace d'une crise mi-nisterielle.

Cette fois encore, alors qu'il demandait uh credit de 9 mil-liards, le Senat ne lui en a accor-de que cinq, simples credits pro-visoires en attendont des refor-mes profondes et un gouverne-ment d'Union Nationale. Tour a tour, M M . Abel Gardey, Rene Hery et Joseph Caillaux apporte-rent de vives critiques contre la politique de facilite du gouverne-ment, critiques saluees par les applaudissements de la majorite de I'ossemblee.

« Nous ne voulons pos, declara M . Caillaux, que vous disposiez d'une somme qui vous dispense de prendre des mesures de grande penitence d'une fo^on immediate. Je vous donne ces avertissements depuis deux onnees. Je vous mets en garde contre votre politique depuis Juin 1936. N'illusionnex plus le pays, dites-lui qu'a cette hcure redoutable nous descen-dons a pas precipites un escolier qui va a I'obime.

» Si nous limitons vos moyens, c'est pour vous inviter a dire tout de suite celo ou pays et a depo-ser immediotement un projet de redressement s^rieux.»

M . Leon Blum dut s'incliner et il invito la Chambre a accepter le projet tel qu'il avait et^ modi-fie par le Senat.

Mais il en fut gravement mor-tifie et son parti plus encore peut-etre que lui-meme.

Les socialistes n'ont pas par-donne au Senat d'avoir refuse a leur grand homme les ressources necessaires pour mener a bien les grandes reformes qu'il avait pro-mises.

Et depuis, un mot d'ordre a ete lance parmi eux : « Sus au Se-nat ! »

M . Leon Bailby vient de pu-blier dans « Le Jour», de graves revelations sur les propos tenus par M . Paul Faure dans une reu-nion confidentielle du Parti Socia-liste.

Le Ministre d'Etat du Cabinet Blum a declare :

«Vous devez considerer que les ploisonteries du Senot ont ossex dure I C'est contre lui que nous ollons marcher, que NOUS ALLONS DtVELOPPER UNE OF-FENSIVE MONSTRE.

L e s d L e i x x . c i a . n g e i ? s

Quand on ouvre les encyclopd-dies au mot FRANCE, on apprend qu ' i l s'agit d 'un Etat de I 'Europe occidentale d 'une superf icie de 550.000 k i lometres carres, situc par 40° 20' de lat i tude Nord. 7" 11' de longi tude Quest et 5° 53' de longi tude Est, peuple de 41 mi l l i ons d 'habi tants dont I 'h istoi -re nat ionale commence par les Gaulois, peu a i)eH absorbds par les Romains, lesquels, ap r i s s'fitre instal les dans le pays, ne voulu-rent plus le qu i t te r .

Mais les encyclop<5dies sont su-jettes a revis ion et, dans une c in-quantaine d'anndes, i l n'est pas impossible qu 'on y Use ce qu i sui t : FRANCE, ter r i to i re in ter -nat ional de I 'Europe occidentale, d 'une superf ic ie de 5.50.000 k i lo -m6tres carrds, peupld de 41 m i l -l ions d 'habi tants. Jusqu'au ddbut du XX" si6cle, ces habi tants dtaient en quasi- total i td d 'or ig ine gallo-romaine. Mais vers 1935, des peu-plades, accourues des divers points de I 'Europe et chasses de leurs pays respectifs, v in ren t s'y f ixer et ne ta rd i ren t pas a en de-vcn i r les maitres. I I y avait p a r m i eux des Ital iens, des Al lemands, des Russes, des Esi)agnols, des Valaques. Un Bulgare, nomme Di-mi t rov , en p r i t le commandement et, avec I 'appui du Komin te rn de Moscou d'une part , avec la com-pl ic i ty des comnmnistes et socia-listes frantjais d 'autre par t , im-posa peu h i)eu sa volonle au reste de I'ancienne France. On trouve encore, au-dcssous de la Loi re ainsi qu'en Bretagne, quel-ques debris demeures purs de la race h is tor ique fran^aise. Mais Paris, succursale de la I I I* In ter-nationale, n'est plus qu 'un agglo-m6rat de tous les dchant i l lons du v ieux monde.

i (Le Matin.)

Apr6s avoir gagne la plus ter-r ib le des guerres, grace a la com-pdtence de ses grands chefs m i l l -taires et au courage de ses valeu-reux soldats, la France a perdu peu a peu le benefice de sa vic-toire, en raison de la faiblessc de ses gouvernements successifs, en raison sur tout des divis ions qu i se sont glissdes entre elle et ses anciens all ies.

L 'Al leniagne, que les trai tes de paix avaient tente de museler pour longtemps, a, peu i\ i)eu, dd-chi rd ces traitds. Sous I ' impu ls ion de Hi t le r , elle s'est donne un ar-mement colossal. A u j o u r d ' h u i elle montre les dents. Son al l iance avec I ' l ta l ie l u i a permis de rdal i -ser la premiere part ie de son pro-gramme ter r i to r ia l . El le a conquis I 'Aut r iche en moins de temps qu ' i l n 'a fa l l u si la France pour changer de gouvernement.

Sous peu, elle va tenter un nouveau pas, soit du cote de la Tchdcoslovaquie, soit du cote du cor r idor de Dantzig, soit du c6td de la Yougoslavie.

Pendant ce temps. H i t le r essaie de nous endormi r en ddclarant qu ' i l n'a plus aucune revendica-t ion ter r i tor ia le i» nous presenter.

Ne nous y Hons pas ! H i t le r esl ime qu ' i l y a encore dc ce cotd de notre f ront idre, une minor i td d 'AI lemands qu i devront, un j ou r ou I 'autre, rentrer dans le gi ron de la patr ie al lemande. Au mee-t i ng de la Fdddrat ion Rdpubl i -caine du Rh6ne, M. Parment ier , ddputd du Nord, annon^ai t que M. Schmidt , min is t re du chance-l ier Schuschnigg, entendi t l u i -meme, lors de I 'entrevue de Berch-tesgaden. H i t le r d i re au reprdsen-tant de I 'Au t r i che : « Quant s\ la France, elle devra me cdder bien-I6 t I'AIsace, la Lor ra ine , Nancy et les trois ivfichte », c'est-i-dire: Metz, Toul et Verdun.

« On dirait en verity que nom ne disposons de moyens ni offen-sifs, ni defensifs.

« 0 r , le Porti possede 6 quo-hebdomadoi-

res, 300.000 militontt poyont leur cotisotion, plus de 2 miiliont d ' i -lecteurs.

« EST-CE QUE, AVEC CET AP-PAREIL FORMIDABLE, NOUS NE VIENDRONS PAS A BOUT D 'UNE ASSEMBLfE DE FOSSILES?

« Centre eux, nos oroteurt, nos KwrnalntM, nos d ^ t ^ t , nos mi-nistres, nos militants ! Et en ovont! . . .

« L e projet du gouvernement, il faudro le soutenir a plein, car il froppero fort e t hout.

« IL MARQUERA ENFIN L'A-V 6 N E M E N T DU V R A I SOCIA-LISME.»

Pas mal, n'est-ce pas ? II est vrai que M . Paul Foure

a essays depuis de faire une mise au point quelque peu embarras-see.

Molheureusement pour lui, on trouve a peu pres les memes ter-mes sous la plume de M . J.-B. S^-verac :

«Supposes, ecrit-il, que dons les centoines de reunions que font cheque mois les militants de no-tre porti, une port soit faite o la lutte necessoire contre le Sinot; que nos journoux porticipent a cette compogne; que nos ^lus et nos del^gun s'obligent a traiter le meme t h e m e ; que chocune de nos. 7 ^ 0 0 sections anime un mouvement local contre le Sinot; que les 300.000 camorodes qui te r ^ l a m e n t de notre porti ne lois-sent posser aucune occasion de d^noncer le Senot ; qu'entrai-nees por cet exemple les outres formations du Rossemblement Po-pulaire ogissent de meme. Et que, par consequent, d'un bout du pays a I'outre, dons les bourgodes, oux champs, a la ville, tous let i^pu-blicoins expriment leurt senti-ments de notre reprobation pour cette ossemblee qui a I'audace de se mettre a lo traverse det vo-lontes populoiret...»

Supposez que cela se realise et peu a peu s'imposero « l o ne-cessite pour ceHe soci^te nou-velle que lo France est devenue, pour les forces jeunes qui la gon-flent et ne supportent plus qu'ovec impatience, les brimodet du Sinot, d'en finir avec une institution vieillie et molfoisonte.

«SANS CASSE BIEN ENTEN-DU, SI C'EST POSSIBLE; AVEC QUELOUE FRACAS, SI C'EST NC-CESSAIRE.»

Ainsi la cause est jugee. Les social istes avouent par lo bouche et lo plume de leurs representants les plus qualifies, dont I'un est ministre dons le cabinet Blum, qu'ils preparent un attentat con-tre lo Democrotie et le Senat, os-semblee rurale par excellence et qu'ils meditent, au besoin par la violence et le « fracas », la sup-pression de la constitution r^pu-blicoine.

Apres cela, ils ouront encore I'audace de se dire republicains et de reprocher aux republicains-nctionaux d'etre les fascistes et de vouloir detruire la Republique !

II y a longtemps que M . Leon Blum avait promis, lorsqu'it pren-droit le pouvoir, de mettre lo le-golite en vaconces.

Va- t - i l commencer par suppri-'^ mer le Senat ?

II serait prudent qu'il y regor-dat a deux fois, cor cela n'irait sans doute pas tout seul.

Si M . Leon Blum se sent sou-tenu par le ministere des masses qu'il ne mene d'oilleurs pas, mais qui le mene, il y a oussi quelques millions de bons Frorigois qui op-prouvent le Senat, lorsqu'il mon-tre so volonte de resister au d i -sordre, de combottre lo vie chere, de defendre notre franc malade et de s'opposer a la guerre dans laquelle voudraient nous lancer quelques-uns des plus fideles sou-tiens du gouvernement Blum.

U. A .

A NOS ANNONCEURS ET CORRESPONDANTS En roison de la Foire oux QEufs

qui se tiendro d Quimperie le jeudi 14 Avril, nous prions nos onnonceurs et correspondontt de vouloir bien. nous aoretser leurs communieationt pour mardi M i r , au plus tard.

Page 6: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

L a C h a m b r e a v o t ^ l e s p l e l n s p o u v o l r s

Par 311 voix contre 230, la Cham bre a voti les pleina pouuoirs,

K radicaux seulement, swr 112, ont voU pour le Gouvernemenl. et 15 membres de I'Vnion Soclaliate se aant abattnui.

Drdle de drame Chez les

poUticiens..

m

d'aussi prqfpRfles reformes : ce ne serait pas beaucoup plus se-ieux. Et si nous avions (luelques Ihisiqps I*! cet eRar4, ce serait une

preuve supplempntairc quo nos dirige{|nts SQiit (}^cidunient inca-Pfl))le« 4c chpnger les m^thodes qui nqoj} ont conduits b. la faillite.

I I y » pirp cependant, c'est que le pti^Hc fippepte parpijle com^die sans protester et mfime qu'une partie de I'opinion attache encore quelque importance ou quelque crMit h ces jeux misdrables.

Le Pays est plus nialade et plus trompd qu'on ne le croit. Peux qui, apris I'avoir ruind, I'ont si profonddment abuse qu'il n'ap-precie m6mc plus Tefffort enorme Ji accomplir, les changements considerables et immediats h r^a-iiser, portent unc lourde respon-sabilite.

L'Action Contrihuable.

Ce fut une surprise g^nirale lorsque le President du Conseil annon^a, il y a huit jours, que le Gouvernement reprendrait devant la Gbambre le projet financier voti par le Sinat : et pourtant le nquveau texte comprenait de gra-vfs modifications au projet ini-tial puisqu'il n'accordait que cinq mill^rds au lieu de neuf au gou-vernement «igniflant ainsi, coni-me M. Blum Tavait remarc^ui lui-m^me, une sorte de d61ai-cong»S au Ministire.

Le chef socialiste donnant ain-si un bel exemple de conscience bourgeoise a dicidi de proflter

Informations Conseil Gi^n^ral

Le Conseil General se reiinira a la Prefeclure, u Qiiimpcr, le mardi 3 Mui, pour la tenuc de sa preniiire scHsion ordinaire.

Le nouveau r&glement de la Loterie Natlonale.

Le Journal Officiel a pnblie le 3 Avril le nouveau riRlemenf de la Loterie Nalionale, r6glenienl qui si applique a partir de la 5° tranche 1938. Voici les dispositions essen

dece-«dilai-conge. pour pi^sen- ' ' ^ ^ S c 1 " i ^ ^ t c flxe a 100 ter au Parlement le projet de re-dressement financier que I'on attendait pour la semaine der-ni^re.

Est-ce k dire que M. Blum a compris la situation ou faut-il voir dans cet empre.ssement, com-me certains se plaisent le dire, ui|e sorte de menace ?

3ur un point, tout le monde est d'accord : tomber sur une propo-sition d'inflation qui n'6tait pas mfime assortie de la moindre ten-tative de justification ni de la moindre precision sur Tavenir, eflt pour le chef du Gouver-nement plus qu'une faute envers le pays : une faute professionnel-le. Au contraire, tomber demain, pour la defense du programme de Rassemblement Populaire, sous les coups de la reaction au S6nat ou m^me sous les enibrassades des radicaux k la Chambre est une operation politique qui laisse, k son auteur, la possibilite d'une revanche et de toutes sortes d'ex-piriences nouvelles.

On pense bien qu' i I'inonce d'un problime aussi oassionnant, on n'a pas manque de proposer les solutions les plus diverses et les plus fantaisistes.

Pour ceux qui croient k M Bliim un bel avenir revolution-naire : c'est I'inflation, quelques nationalisations, des emprunts plus ou moins impiratifs pour trouver I 'argentqui se ddrobe et des lois jociales pour ddpenser le produits dc ces emprunts.

Pour ceux qui minagent k M Blum, avec de curieuses prove-nances, un avenir bourgeois de € Sauveur de la Patrie », c'est le retour aux principes orthodoxes liberty des changes, pas d'em-prunt torci, des economies, defla-tion fiscale.

Telles sont les deux solutions qui peuvent s'appuver, avec une egale autorite, sur un communi qui et sur un dementi officiel

On prend part & la perplexite de M. le President du Conseil. 11 serable bien toutefois que ceux qui lui attribuent dej& le r61e d'un second Mac Donald oublient que I'ancien ministre britjannique pour prOsider un cabinet conser vateur, avait dA se siparer de son parti : trahison qui avait cti appriciee, comme il convient, des annies durant, par le Populaire I I faut bien reconnaltre, il est vrai, que pour faire une politique conservatrice, M. Blum n'aurait pas besoin de quitter le parti so cialiste ou du moins le groupe parlementaire dont on connalt la souplesse : c'est avec toutes ses troupes qu'il s'dloignerait, au chant de la Marseillaise, des rives de Vlnternaiionale. L'op6ralion cependant, est delicate.

Mais si, au dernier moment, le coeur lui manque pour cette navi gation difficile, M. Blum n'a plus qu'une solution : jouer sa carte personnelle, sur son terrain habi tuel. On connalt la seine, la piice et le denouement: il n';^ manque heias ! que les acteurs T En vain M. Blum dresse-t-il sa haute si houette ddsolie sur le desert in-tellectuel de son parti : quelques malheureux figurants, habitues des theatres de province, un peu d ^ m p a r e s sur les planches pan siennes et de plus en si petit nom bre qu'lls sont obliges, k chaque instant, de changer de rdle pour sauver les apparences.

On ne se chargera pas de faire le point, d'autant qu'& I'heure oil paraltront ces lignes les fameux

ftanc.s. La loterie est rcalisee par tranches do un million cinq cent niilie billets. Chaque tranche com porte des lots dont Ic montnnt s'eiive

90 millions de francs et qui sont r6partis de la facon suivante

1 lot de 5 millions, 4 lots de 1 mil lion, 6 lots de 500.000 fr.. 15 de 100.000, 30 dc 80.000, 30 dc 50.000 (iOO de 20.000. 1.500 de 10.000, 1.500 de 5.000, 5.000 lots de 1.000, 30.000 dc 220, 150.000 de 110,

Lc cuniul des lots sur un nieme billet est autorise. Toutefois. lc cumul du lot de 5 millions avcc un lot d'un million ou un lot dc cinq cent niille francs, de nieme ciue lc cumul dc deux lots d'un million, d'un lot d'un million et d'un lot dc cinq cent mille francs ou dc deux lots de cinq cent mille francs, est infcrdit. En pareil

as, le lot le plus elevc ou, cn cas cRalite, lc lot tire le premier dc

meure aftrihue et un nouveau tirafic est effecluc pour I'attribution dc I'autrc lot

projets seront publics On nous perraettra cependant

en tant que contribuables. en tant que spectateurs qui payons, cha-que jour, notre place nlus cher au thedtre parlementaire. He risquer cette alternative :

Ou les intentions du Gouver nraent ^tiUent dejk arrdtees i l } a nult jours, et Ton ne con^Qit pas qi i l l se soit born6 k nroposer de fair* marcher la planche k billets Ce h'Otalt guire sdrieux

Ou ce projet n'existait pas . . . et c'est en huit jours qu'il aura etu d i i las moyens et les mdthodes d sauver une situatioii flnanciire et ^cbnomique si grave et qui appclle

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DIMANCHE 10 .WRIL, Matinee a 3 h. 45 ; Soiree ii 8 h. 30

ACTVALITSS sonorc et parlant.

Q U I H P E I U L S LE TEMPS PASCAL. — A Sainte-

Croix. — Le temps flx^ nouf la •com-munion DUKcalc s'est ouvert diman-che dernier 3 Avril et tlnira le di-nianche 1" Mai.

La communion des cnfants du petit cut^chisme aura lieu le ^eudi-Saint 14 Avril.

La retraite pascalc commenceri^ le ilinianchc des Hameaux, immedlate-iuent aurcs vcores. Toutc la semain^, 'instrwpHpn aura lieu a 7 h. 3/4 du

solr. Lc Samedi-Saint, a 7 h. 3/4 di i soir, instruction pour les hommes seulement.

Lc Dimanchc de Puquos, u 7 h. 30, iiiesse lie communion des hommes

La communion solennelle des cn-fants ct la confirmation auront lieu le 3 Mai. (L'examen aura lieu le 28 AvriL)

La retraite des cnfants commcn ccra lc 29 Avril, a 17 h. 45.

— A Nolre-Diime. — Communion solennelle des cnfants Ic 7 Avril Communion des enfants du petit catechisme le 14 Avril.

Pendant la quinzaine pascale : sermon lc dimanchc, ii 8 h. 30 et 10 heures; sur semaine, lc mer-redi et le vcndredi, ii 8 hcurcs.

LA SEMAINE SAINTE. — A Sainte-Croix. — Dimanchc 10 Avril, dimanchc des Rameaux ; cn raison de la hcni-diction des rameaux ct dc la procession, Rrand'messe ii 9 h. 30.

14 hcurcs, sermon breton ii Saint-David.

Jeudi 14 Avril, Jcttdi-Saint. — A 8 heures, srand'mcssc. A 19 h. 45, i'union ii la crypte, sermon.

Vendredi 15 Avril. Vendrcdi-Saint. — A 8 heures, office du ma-tin. A 15 heures, Chemin de la Croix. A 19 h. 45, sermon de la Passion.

Samedi Ki Avril Samedi-Saint. — 7 h. 30, office du matin. Dimanchc 17 Avril, Dimanchc de

Panues. — \ 7 h. 30, mcssc de com-munion des hommes. Anres vc'-iros. sermon.

— .1 Notre-Dame. — Dimanchc des Rameaux. — A 9 h. 30, (!ran<r mcssc. A 15 hcurcs, vcnres, sermon

Jcudi-Saint. — A 8 hcurcs, office A 20 heures, heure sainte.

Vcndredi-Saint. — A 8 hcurcs office. A 15 hcurcs, Chemin de la Croix. .\ 20 hcurcs, sermon fran^.ais dc la Passion.

Samedi-Saint. — A 8 heures office. Apres soupcr, confession des hommes seulement.

Dimanchc de PAqucs. _ A 7 h. 30 messc de communion des hommes i\ 15 heures, vvvma, confession.

BIBLIOTH£QUE POPULAIRE A b b a y e B l a n c h e

L« Bourgmul - QUIMPKHLj

LIVRES POUR AVRIL

I CARNET ROSE. — Nous avons appris I'hcureuse naissancc chcz

I Mme et le ilocteur Gasnc, lc sym-nathi"ue chiruri'ien de la rue de Br6mond-d'Ars, d'unc fillcttc qui a recu lc nrenom de Nicole.

Nous pr6sentons a M. et Mme Gasne nos felicitations, et nos meil-

Jleurs vcEux pour leur -^etitc flile.

A LA MUTUELLE-RETRAITE M.S A.NCIENS COMBATTANTS. —

1 Dimanchc matin 3 Avril, s'cst tenuc, Les persecution.'! rouges en E s p a - sf'le Es^an, rue de la Mairie, I'as-

One. prdface dc P. Claudel, X. scmblee "cncralc annuelle dc la 120' Le Fere EtcMcopar, Ferncsole. ^l"t"'^"c-Retraite dc

P f i v M. ie'^doptcur Miroux p r e s i ^ f , c Z S " A S c i r ' - 'de MM. Lc Gall et Mcll, v .ce-Les pTiites hiajns rouqes, J. D a n e - ct des autres membres du

marie ./ « ljureau. Le 'rnariage de-Mopiqiie, M. Ma- , i' rappelle

f > . ' le souvenir de trois camarades dece-des au cours de Tannic : MM. Mcs-

ryau.

lauKmentcr, ct i l annoncc que pour TiRAPP nci I A Tr»Mijr»r a niTlfeter lc 10' annivers^aire dc la fon

D ^ I N S A I R E S ? T O B E R - " " ' ' " " I " " ' " " « <'»»» "

3.558, la chambrc ii coucher. 1.784, une cuisine. 9.529, un poste de T. S. F. 9.840, une hicyclette 7.419, un scrvice a {jAteaux. 5.983, un fauteuil. 5.911, un fourneau ii fiaz.

compte rendu succint du congres extraordinaire qui s'cst tcnu a Paris pour celehrer lc deuxieme milliard de la Caisse autonome.

M. Coatmeur, trcsorier, donne cn suite lecture du rapport financier rapport qui est ailopte ii Tunanimitc

M. Pivcrt, commissaire aux comp O I !M O„„,.: I N,.' I I " . RIVCRI, CUIIIIIIISACIIII; AUA CUM J-

ri'.siique 1.308, un service a the l.ouo, llll SL-rvicC a lUC. inrf ' i i tn 9.355 et 4.U67, une demi-douzaincp'''^.',;'^'^'^

dc serviettes dc toilette.

comptabilitc est tenuc d'unc faQon

Enfln, conformcment a I'ordrc du

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YOYEZ LES PRIX ET LE CHOIX Paables-XImbrea de I'Union pendant la Vente R te lane

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Audience du 31 Mars)

Prestation de serment. — M. Dou-f{uet priite serment en qualitc de i>arde particulier de la propricte de la Porte-Neuvc, en Riec-sur-Belon.

QUIMPERL . — Epilogue d'un acci-d nt d'auto. — M. Co lobert, chauf-feur a I'entreprise de transports Phi-lippe, avait et6 condamn6, par de-faut, a 3 jours dc prison et 5 francs d'amende, par le tribunal de simple police de Quimperle, pour exces dc Vitesse, a la suite d'un Wgcr accident survenu dans le tournant du Lczar-dcau.

M. Collobert a fait appel de ce jugement. A la suite d'unc cxccllente, prim'curs,

le parapet du pont de I'Etang et k les jeter dans I'eau.

Deux jeunes gens de 'Kerndvel, Laurent Danielou et Christophe Fle-cher, comparaissent de ce chef de-vant le Tribunal correctionnel.

Un temoin pretend qu'il les a for-mcllement reconnus ; mais les deux inculpes nient ^nergiquement etre les auteurs de ces depredations. Tous deux sont habilement defen-dus par M" Koun et M" Duchateau.

Le Tribunal renvoie raflfaire au 19 Mai.

Qujmperije. — Autour d'un vol d'oignons Un vol assez important d'oignons avait cte commis dans un garage de la malson Lorvo, rue Clo-tiars, loue a M. Jacob, marchand de

plaidoirie de M° Koun, lc Tribunal supprime la peine d'emprisonnc-ment. mais conflrmc la condamna-tion a 5 francs d'amende.

CLOHARS-CAHNOET. — Abandon de

Au cours de I'enquete, Mile Lorvo avait declare qu'elle avait reconnu, dans sa cour, le soir du vol, un voi-sin, M. L...

Celui-ci se defend energiqucment,

209 498

0396 6450 6309

2937 3351 6789 7008 8658 2422 3225 9192 5137 2155

259 5699 6012

5145 709

6505

8468 9434 4570

145 7280 4697 i S " ' ' ^ ' 8599 3356 ir t t ius.

jour, on proc6de au renouvellcmcnl d'une partie du bureau. Les quatre

" Gall, sont

membres sortants, .MM. Le et Toupin,

CHEZ LES ANCIENS MOBILISES. Le'se'rvke fore^tier"niit|— adherents a la scction quim-

VERS LA FETE DU TOULFOEN, — Avis. -connaitrc

famille. — M. Pierre Nicolas, marin- et a I'audience, Mile Lorvo se mon-pechcur a Clohars-CarnotU, a nc- trc moins nettement affirmative (»lige de verser a sa femmc la totalite Le doute persiste et M* Legrand,

.e'mou6&a6& mZoi/tMie. / dt. & ' sy/npHom mcHsvH'

un grand fllm*musicol

p i MM. rA-,,% BrKUJuci

BELLINI IPHOJUCIION AILBANM CINlMATOORAtlCAITAUAl J

CERCLE D'ETUDES. — La reu nion du Cercle d'Etudes d'hommes (Ic I'Action Catholique, qui devait avoir lieu samedi prochain, est re-portee au mois de Mai, a cause des seances de cinema et dc la semaine I)ascale. D'ailleurs, des conferences prcparatoires aux fetes de Pflques auront lieu ii l'6glise Sainte-Croix, tous les soirs, ii 7 h. 45, du lundi 11 Avril au 17 Avril. A ces reunions, tous les hommes sont invites. La plate-forme leur sera sp6cialement rdservee

CA6TA DIVA. — Cette semaine, les 8, 9 ct 10 Avril, grande s6anoe de gala, a Saint-Colomban. Vous ne manquercz pas d'aller voir le grand Ulm musical Casta Diva.

La semaine dernifere, nous. avons donne, concernant ce film, quelques appreciations de la presse. Voici ce que dit au sujet dc Casta Diva la revue lc Fascinateur; «C'est unc oeuvrc musicale de grande classe egalc ii « Symphonic inachevee», et qui connaitra le mcme triompiial succcs. Les principaux interprites sont Martha Eggerth et Philip? Hol-mes. La musique est de Bellini, dont

aim raaoate I ' ^ouvan t episode de sa vie.

Si les pages musicales de Bellini sont merveilleusement internr6t6es soit par Martha Eggerth soit par les masses chorales et orcliestrales im-posantes, disons que I'enregistre-mcnt des sons atteint dans ce film une rarissime perfection. La photo est magniflque. En des cadres somp-tueux dc palais italiens, de theA-tres, et aussi devant I'inoubliable )aysagc de la baie de Naples, les nterprites jouent admirablement

leurs roles. Film de 'erflce, de f ra l cheur, ou se retrouve toutc la poe sic dc rital ie et qui connait a Paris un vif succfe.s cent ans cxactement apres la mort dc Bellini, qui, ii 35 ans, vint y mourir. Nous ne sommes

PAques le dernier d'elai pour retenir • '^.?fvM•^" h w de. emplacements i, la foret de Car- ' noiit nour la fete du Toulfoiin l*-" " du 3' nott pour la ittc du loultoen. larrondissement, et les bureaux, rue

Turgot, n° 9, sc sont reunis en assem-blee generale, sallc Lochouarn, rue du Couedic, ii Quimijerlc.

M. Mcll a donne le compte-rendu moral ct financier dc la section, dont la situation est satisfaisante, mais qui serait autrcment brillante si tous les intcrcsses voulaient bien se sen-tir les coudes.

On passe ensuite au renouvelle-ment du bureau, qui est ainsi com-pose : president, M. Francois Olli-vier ; vice-president, M. Auguste Gandubert ; tresorier, M. Mathurin Le Noen ; secrdtaire, M. Francois Mcll.

Une causerie sur les divers stades de la creation de la carte du mobi Use, et la part active ou'v a pris le bureau central de I'U.N.A.M.G. a clo

UNE BELLE FETE DU C H E V A L I „ „ :

la foret de Carnoet. , , , ' Terre-En effet, le colonel et les officiers " / . V a ^ " f " o i t f ^ I

du 11' regiment d'artilleric coloniale

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LE BUREAU.

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organisent dimanchc 10 Avril, un| rallye-paper.

Le depart sera donne ^ 10 heures,! au lieu dit La Plaine.

On nour. annonce lc concours de| 25 ii 30 concurrents, civils et mili-taircs.

Tous les amateurs dc sports hippi-| ones tiendront a assister ii cette fete, I r'uiTTi? nc m r v r i c t t u r>i

Soli z s » » denombreuxsonncurs decor seront ^^ (ic la pariie. . Quimperle I'un d'entre eux fut. par Foret/ L^Kuite d'un brusque derapage.viilem:

CHASSE AU COOGAH. grand do cumentairc.

AU ROYAUME DES POISSONS, f i lm cn coulcur.

PRIX DES PLACES : P rem i i r es , 6 f r . secondes, 4 f r . ; troisiimes, 3 fr.

1/2 tarif pour les cnfants.

Essais d'engrais potassiques Voici un resume des resuitats ob

tenus par TOfflce Agricole des Cotes du-Nord, par I'emploi du chlorure de potassium sur plantes sarcl^es pen-dant 3 ann6cs cons6cutives.

Sur pommes de terre, 204 kgs de chlorure de potassium 4 I'hectare ont donne en moyenne uh excedent de 2.582 kgs de tubercules (moyen ne de 17 essais).

Sur betteraves, 214 kgsde chlorure de potasijium u I'hectare ont donne un exc6dent de 10.480 kgs (moyenne dc 48 essais).

Sur rutabagas, 194 kgs de chlorure de potassium ont donne un exc6dcnt de 8.590 kgs (moyenne de 19 essais)

Comme on le voit, les cfTets des cngrais potassiques sur plantes sar-I6es sont tr6s marquys. C'est pour

quoi i l ne faut pas n6glifler dc les foire entrer dans la composition de vos fumures pour pommes de terre rutabagas et choux fourragers.

Suivant cpoques d'emploi, nous pr^eonisons 800 kgs de Sylvlnite ii I'hectare un ou deux mois avant la niantation ; quinze jours avunt celle ci, mieux vaut s'adresser au ehlo rure ii la dose de 300 kgs. Au dernier moment, donner la prdf6rence au Sulfate de Potasse, 6 la m^me dose de 300 kgs.

Suivant les terres, reserver la syl vinite pour les sols 16gers ou de moyenne consistance. Le Chlorure et le Sulfate de Potasse peuveijt s'em ployer en joutes terres.

Paul honvt,

G e o r g e s E iE G l J i r r CHIRVRGIEN-DENTisTE - de U Faenltt ds Parii -

18, Rua Savary (Malion Rivalin) QUINPBRLf i

Conialtationt tout lu /ovi, taaf le landi

ment projctc sur la chaussee, ou i l Idcmeura inanime

Un doctcur de Lorient, qui se Itrouva dc passage, lui donna les pre Imiers soins, puis le transporta chez ||ui.

L'etat du blesse semblc asscz sc-Iricux.

UNE AUTO PREND FEU SUR LA IpOUTE. — Unc automobile Berliet, conduite par son proprietaire, M.

Ipostec, de Nizon, a pris feu subite-pient, alors qu'elle roulait sur la route dc Pont-Scorff, a proximity dc

de la pension alimentaire qui avait etc fixee par le Tribunal. I I a cepen-dant fait un ciTort et Ic ministere public, en tenant compte, prononce un requisitoire tres indulgent. Neanmoins, comme i l est recidiviste, Nicolas s'entend infliger unc peine de 8 jours de prison.

II a declare au Tribunal que la pension alimentaire qui lui a etc flxee est trop elevec par rapport a son gain. Le Tribunal lui conseille de s'adresser au Tribunal civi l pour demander une reduction.

ARZANO. — Outrages a gendarmes. — Revenant d'une noce en compa-gnie de son ami Penonbert, M. E de Rcd6nd, fut interpelle par les gendarmes d'Arzano. Il rc<;ut assez vertement les reprcscntants de I'au torite et les menacja de les faire «casser». Plaidoirie de M° Koun.

E... est condamne ii 50 fr. d'amen de.

QUIMPERL^;. — Vol. — Transpor te I'oeil dans la camionnette d'un

commer^ant de Quimperle, Yvon N.. nc trouva rien de mieux pour re mercier son transporteur, que de lui voler des sachets de sraincs, qu'il s'en alia vendre ensuite. 16 francs d'amende.

MELLAC. — Menaces. — Pour me naces de mort prononcees contre son voisin, M. G..., cultivateur a Mellac, est condamne a 16 francs d'amende

— Deux jolis comperes. — Deux amis inseparables, Theophile Toullec et Joseph Henriot, sont poursuivis pour vol de cidre. lis ne se presen-tent pas ii I'audiencc

8 jours de prison par defaut ii chacun. Toullec se voit infligcr en outre une amende de 5 francs pour ivresse

QUIMPERLE. — Blessures mortelles par imprudence. — M. Verschoore ills, 19 ans, faisait une marchc ar-ri^re avcc sa voiture automobile, rue Jacques-Cartier, quand soudain heurta un pieton, qui fut grifevement ble&se

La victime, M. Remot, de Pont-ScorfT, mourut peu apres son admis sion a I'hopital

Apr6s plaidoirie de M" Ridel, le jugemcnt est renvoye au 19 Mai

du barreau de Lorient, obtient ais6-mcnt pour son client la relaxe pure et simple.

Des hoxeurs... mordants. — MM. Carduner et Tregourez sont a I'ordi-naire bons amis ; mais un four, alors qu'ils se trouvaient tous deux quel-que peu 6meches, une discussion jail-l it entre eux et Ton en vint aux mains. Dans la bagarre Carduner mordit le doigt de son antagoniste.

Tous deux comparaissent sous I'inculpation de coups reciproques. Carduner est -condamne a 15 jours de prison avec sursis et 50 francs d'amende. Tregourez s'en tire avec 25 francs d'amende.

QUIMPERLE. — Faux ooids. — M. Le B..., commer^ant a Quimperle, poursuivi pour detention de faux poids, est condamne a deux amen-des de 5 et 11 francs, apres une habile plaidoirie de M' Duchateau.

MCELAN - SUR - MER. — Detention d'armes. — Au cours d'une enquete de la gendarmerie dc Pont-Aven, M. Evaristo Fiorina, cimentier ^ Mo*lan-sur-Mer, a et6 trouvd d^ten-teur d'un pistolet automatique non declare. I I est condamne a 16 francs d'amende.

UN VOL D'ALCOOL. — Mme Cloa-rec a quitte ces derniers temps la fermc de Roscado, en Quimperle, et est venue habiter la ruelle du cime-tiere en notre ville. Elle laissa dans I'une des pieces de la maison iju'elle vena it d'abandonner, outre des 'ha-bits et divers autres objets, sept litres d'eau-de-vie de cidre.

Or elle vient de constater oue plu-sieurs bouteilles ont etc videes ou sericuscment entamees.

La gendarmerie recherche le ou les amateurs de « louarn-kam ».

5.000 FRANCS DISPARAISSENT. — Lundi dernier, jour de la Foire des Vieilles, un cultivateur de Quer-rien se trouvait au marche aux che-vaux, quand tout a'coup il'constata qu!il n'avait plus son portefeuille qui contenait environ 5.000 francs.

Gendarmerie et police ont fait des recherches qui jusqu'ici sont demeu-rces vaines.

Le portefeuille aurait-il etc perdu

LA FETE DES VIEILLES. — La fete des Vieilles a ete favori.see cette..Q annde par un magnifique soleil prin- L nouvelle route de Stang-an-Amann tanier et I'on peut dire qu elle a| s'etant apercu du sinistre, le con-

haute recompense.» D'autre part, nous lisons dans

Choisir ; « Aprfes la vie de Schubert, de Cho7)in, de Strauss, voici un Epi-sode dc la vie sentimentale de Bel-ini. Casta Diva est remarquable par 'utilisation ou'on y fait de la musi-

que (Bellini, Mozart, Rossini), tr6s intimement m(;lee ii Taction sans .amais I'aloupdir. Beaucoup de pho-tos ct de decors sont magniflques, notamment le jardin de Magdalcna, la baie de Naples, Ic theatre ou est executfie la cantate. Le rythme des images est tout ^ fait excellent. >

Nous rappelons qu'une premifere scance sera donnee le vendredi 8 Avril, II 8 h. 30.

obtcnu un succis qui a depasse tou- ucteur avait prestement saute de sa tes les esp6runces. yoiture et i l avait essavc d'eteindre

Des dimanchc matin, les visitcurs hp jjajs tous ses efforts demcu-, afflucrcnt en foule par les trains, pa - h-fcrent vains et I'auto a etc carbonl

pas etonnes que, choisi entre 100 les cars, en auto pnrticuli6re ou aU^g, n n'^n rggte que des ferrailles films internationaux. Casta Diva a hicyclette et les difTircnts hotels ct jordues, qui ont etc remorqu6es au la Biennale de Venise ait obtcnu la restaurants de la ville fircnt d'excsl-] g.,ragc Treguier. coupe Mussolini, c'est-a-dire la plus lentes affaires.

Ah cours de l'apr6s-m;di, des mil-1 ARRESTATION. — Nous avons licrs de personnes dc tous Sges se j.eiat6, i l y a quelques semaines, le pressaient dans les d^erses artercs y^j j ^ n j fut victime notre compa dc la Bassc-Ville ct cn particulicr |riote M. Rica, rue La Tour-d'Auvcrgne, placc Na-j M. Rica, nui venait de toucher sa tionalc ct rue du Bourgneuf, oil les paye_ ttait entre prendre unc con attiraient les attractions les plus di-j jommation au debit Lochouarn, rue verses: confiscries, tirs, clerics, Jju £ouedic. En tirant son mouchoir maneges divers, sans compter les sa poche, 4 billets de 100 francs singes savants et les phenomtne.s del|omb6renf sur le parquet, la nature que sont I'homme le plus Apres Ic depart de M. Rica, la gros du monde (207 kilos ii 22 I'.ns) I Jjonne vit un consommateiir ramas-et la genissc Blanchette. Sur )a place,l5ep i^s quatre billets. C'etait un nom-un sympathiquc artiste verricr son-i pie Lc Beulzc,-25 ans, ex-colonial levait I'admiration des connaisscurs Interroge, celui-ci nia encrgioue-et des curieux : A I'aide de simples I pient etre I'auteur du vo l ; et le bagucltes dc vcrrc, d'email ct de amarade qui I'accompagnait appuya cristal, chaufTtes ii une temperature UQS declarations. Mais pris sans doute dc 1.300 degres, i l fabrique, avec I ^e remords, le camarade revint sur unc dexterit6 rare, des bibc ots d'une | pes declarations et vint dire au com finesse remarquable, dont dc nom-breux specimens se trouvent expo-ses dans plusicurs mus6es de France.

Les auto-tampons, les chenilles ct les manfcges pour enfants ont obtcnu h-eprises au commissariat, ncglicea leur succfes habituel. Ule s'y presenter. Un mandat d'ame-

Tous les forains, en general, se per fut sipn6 contrc lui par M. le sont montres enchant6s dc leur jour-Uuge d'instruction dc Ouimpcr. n6e. de meme quo les commer?ants Dans la soirfie de samedi. I'agent de la ville. iFournier, en tournee dans le quar-

Lundi, c'd'tait jour de foi re; lal t ier dc la rue du Couedic, rencontra place Saint-Michel, la place Jean- Jean-Marie Le Beulzc ct I'invita ii Jaures ct les rues voisines ont connu I'accomnaener au commissariat, une animation extraordinaire et les Apr6s avoir et6 interroge par M transactions ont 6t6 assez nombreu- Reynet, commissaire de nolice, ran ses. Puis, jusqu'ft la fin de I'apris- cien colonial a ete enferme dans la midi et mSme assez tard dans la chambre de .sftrcte de la gendarme-soirie, la fete forainc a 6t6 aussi rie et dimanche matin i l a 6te con suivie que la veille. duit devant M. le Juge d'instruction

Dimanche prochain, la f6te conti- li Quimper nue, avont le ddpart des forains pour

A L'AVANT-GARDE. — Les tra-vaux d'aplanissement ct de misc en 6tat du terrain de Kerstrado sont commences...

Un appel a ^t^ lance li toutes les bonnes volont6s. Plusicurs y ont diiiii r6pondu.

Nous sommes convaincus que griicc au concours b6nevole des amis du patronage, les travaux s'avanceront rauidement et que pour la fete du 3 Juillet, nous aurons, ii Kerstrado, un des plus beaux et des plus vastes terrains de sports de toute la region.

nissariat de police que c'etait bien .e Bculze qui avail ramasse les 400 rancs

Le Beulzc, convoque ii differentes

CHEZ LES DE les fCtes de Pflques k Lorient. Pour donner encore un peu plus d'6clat B0ULI5TES ^ , . , ,

L'AVANT-GARDE. — Ce soir ven- a cette dernitre journie de fSte, le dredi 8 Avril, k 20 b. 30 r iunion Club des Marchcurs Qpimperlois a g6ndralc des Boullstes de I'A.B.A.G., ddcidd d'organiscr, i cette occasion, au cafd' Gouic, rue de Brdmond- deux dprcuvcs dc marche, I'une dans d'Ars. la matinde, I'autre dan^ I'oprds-midi.

A I'ordrc du jour : paiement des Nous dpnnons le programme de ces cartes de membire actif et de mem-.dpreuvcs dans notre rubnque spor-bre honoraire ; questions diverses. 'tfve.

G U Z I A T CHIRUBGIEN-DENTISTE • (FwmlMdUMMwlMdtPuia

0, Rue Leta i , - QUINPBRLfi

Oenfu/IK/Ml tout It* l»«r* t ^ulmptrtt iqi^l If mvtrtdl t tunilH

pommie'rf"- V l T r c s " d'e KTS-I^^

ES^f - - - - » avait plants de jeunes pommiers.

II y a quelque temps, i l constatait qu'une douzaine de plants avaient etc mutiles. M. Le Rcstc en avisa la gendarmerie et lui fit part dc ses soupfons : unc voisine aurait pu agir ainsi sous I'cmpire de la jalou-sie, le proprietaire ayant accorde la preference a M. Le Reste pour la ocation de sa fermc.

Anne-Marie Guigoures est poursui-vic de ce chef ; mais elle nie ener-giqucment etre I'auteur des deprc dations qu'on lui reproche.

M" Fournis plaide lc doute, la seule personne qui aurait vu Mme Guigouris dans le verger etant dece-dce depuis ; ct i l demande I'acquit tcment de sa cliente.

Le Tribunal, estimant les presomp-tions suffisantes, condamne Marie-Anne Guigourds ii 25 francs d'amen-de avcc sursis.

SCAER. — Arrete malgre lui. — M Andre Derrien, dc Scaiir, circulait en auto sur la route de Bannalec, quand soudain les gendarmes, d'un rctcntissant coup de sifflet, lui int i mferent I'ordrc de s'arrcter. Mais lc conductcur lit la sourde orcille et continua sa route. Pas loin d'ailleurs, car quelques centaines de metres plus loin, la voiture alia se jeter contre un talus.

M. Derrien, sorti indemne de I'ac-cident, laissa son auto sur place et egagna pcdestrement son domicile

Lcs gendarmes purent, tout ii leur aise, relevcr Ic n" du vebicule ct le nom du proprietaire

Derrien est condamne ii 25 francs d'amende

R^DJ^N^. — Blessures involontai-res. — MM. Yves Le Gouic et Pen-aobcrt revenaient de la foire de Pont-Scorff et regagnaient Le Croi ziou, en Redene. Soudain, surgit, de la direction de Quimperle, une auto conduite par M. Hervd, de Quimper Pour cviter lcs deux pistons, ce der-nier appuya sur sa gauche ; mais au meme moment les deux hommes se portferent du meme cote, si bien que M. Yves Le Gouic fut heurte par I 'arri ire de la voiture et projctc a terre.

M" Koun, qui assure la d6fense de M. Herve, demontre que la faute in combe uniquement ii l!i victime

Le Tribunal prononce contre M Hervc une condamnation de pr in cipe & 16 francs d'amende avec sur-sis ct prononce la relaxe en ce qui concerne la contravention.

IKERN^VEL. — Us auraient dimoli le parapet d'un pont. — Un diman die soir de Novembre, apris un bal k Rospopden, des jeunc? gens se sont amusds ii descel)er des pierres sur

pocket ?

PROLONGATION DE L'HEURE D'OUVERTURE DES DEBITS DE BOISSONS. — Les debitants de bois-sons sont informes que. par deroga-tion a la reglementation en vigueur, ils sont autorises a laisser leurs cta-blissements ouverts jusqu'a minuit pendant la periode d'application de

heure d'ete.

AU CINEMA HONORE. Cette semaine, au cinema Honore, I'Hom-mc a abattre, suite des aventures du caphainc Benoit.

TROUVAILLES. — Unc bicyclettc d'homme et une casquette, trouvdes avandonndcs sur la route, ont etc remises au commissariat de police.

PHARMACIE DE SERVICE. — Samedi 9 Avril, a partir de midi. et dimanche 10 Avril, pharmacie Gui-bourg, rue Savary.

ET.\T CIVIL. — Saissances. — Nicole Gasne, 24, rue de Bremond-d 'Ars; — Rene-Louis Caudan, a Faudelias ; — Andre Le Presse, au Petit 'Kcrncgan ; — Raymonde Coa-dou, rue Audran.

Publications de mariage. — Jean-Germain Flecher, ajusteur. 5, rue Cornic-Duchcne, et Marie-Anne Lc Goir, cultivatricc ii Kerbastard.

Mariage. — N6ant. Deces. — Isabelle Le Noach, epou-

sc Mathurin Trotter, 52 ans. journa-liere, 19, place Saint-Michel.

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Page 7: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

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y truuveroz, vous conscille d'^coutcr ses cnuscrics brilluiitis : Les OinjunchHS 10 ct 17 Avril, A 20 h. 30. nu Postc PAHISILN ; Les Mercrcdis 13 ct 20 Avril. a 13 hcurcs. au Postc HAOIO-LYON ; Lcsi Jeudi»14et21 Avril. ik20heurcH.au Postc KAl)IO-LUXEM!U)l!H(;; Les Vcndredis 8 Avril, It 21 h . 30. 15 ct 22 Avril, it 20 l ieurcs. uu

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A R Z A N O

UN BILLET DE 500 FUANCS AVAIT DISPAHU. — En <lcbnllanl sa luarchundisc u Queveii, M. Nico-las, niarchand de poissons a Plw-nicur, trouva dans sa voilnre un bil-let de 500 francs, <lout i l iKnuruit la provenance.

Comnie i l nvait dejik doballe a Ar/ano, i l alia porter le billet a la Kendarnierie de oette localite. I ' l ie brave ferini^re de notre coninume. qui avait laisse toiiibcr ce billet par nicgarde, fut heureuso de rentrer en possession de son bicn ct donna a rhonnvte coniniervant une ri»coni-pense bien merit ie.

COLLISION. — SamtMli matin 2 Avri l , vers 8 heures, M. Ho);eri nia-reveur a Pont-ScortV, au volant dc son automobile sc dirigeait sur Ic boufR d'Arzano, lorsquc. tout Ji coup, a la hauteur ilu villa'<e de La Ville-neuve, i l eut a croiser une cbarrette chargee dc barriqucs de cidre allant vtrs Pont-Scorff ct conduite par M Corderoch, de la fcrme de Kerini Snan, en Plouay. Au bruit •tlu mo-teur, le chcval prit peur, se cabra ct se mit en iravers de la route, Lc vchiculc hippomobile fut violem ment heurtc. Le conducteur, qui se trouvait juche sur les tuts, fut pro jetc sur la chaussce ct les brancards dc la voiture vol^rcnt en eclats.

L'autcur involontaire <le ce malcn contrcux accident se porta au se cours dc M. Corderoch qu'i l rctrouva du reste sur pied. Celui-ci ne portait pas la plus petite contusion. Le che val lui-mcmc sortit indemne de la rcncontrc. Seuls quelques di'Sats materiels de part et d'autre et cons tates par M" Taniic. huissier a Ouiiu pcrle.

RECENSEMENT DES CHEVAUX — Le rccensement des chcvaux aura lieu a Arzano, sur la place publique de la Mairic. lc 27 Avri l courant. ;' 14 hcurcs.

ET.\T Civil. DE .MAHS. — Xtiis sunce*: Lucie Ulve, de KcryhucI ; Paul Riaoussin. de Poulbraignc ; Jeanne Nestour, de Talascorn ; Marie Moello, de Kcrs th^hant .

Publications ; neant. Uoriayes : neant. Ueces : Pierrc-Charlcs (lourlaouen,

.">2 ans, du Vorlen ; Jeanne Hiou. epQuse Vincent L' lvi, 42 ans, du bourn.

O O N O A M I I A U

PT.\T CIVIL n u 15 AU 31 .MAHS. — A'aissances : Marvvonne-Louise Lc Ciall. 16. avenue Thiers.

Publications de mufiafics : .Marcel-Laurent Beriivet, Kerant d'usine, domicil ie a Concarneau, et Margue-rite-Nathalie Thobic, s. p., domici-liee k La Turballe ; Jenn-Marie-Lu-cien Lancien, tailleur d'habits, rue de la Plage, et Louise-Augustine Lucia, cuuturi^re. 8, rue du Com-merce ; Gaston-Paul-Marius Rimet, clerc de notaire, hotel dc la Croix-d'Or Charost, et Simone-Marie Bour-his, s. p.. 15, quai P6neroff ; Jean-Joseph - Marie Dagorn, clectricien. Lezivit, en Ueuzec-Conq, et Louise-Franclnc-Marie llargan, couturicre, rue Vauban ; Louis-Jean-Alexandru Tanjpiy, s. p., 11, rue Dumont-d'Ur-ville.

Mariaue : n6ant. l)i-ci's : Eugi-ne-Hene Maingam. 75

ans, s. p., 13, rue des Remparts. t«poux (le .Vmbroisine-Maria SoufT6s ; Marie-Louise-Helenc Taridcc. (iO ans. 0, rue Dumont-d'Urville, s. p., celi-bataire ; Jeanne-Marie Le Rose, 49 ans, s. p., rue Dugay-Trouin, veuve de Eug6nc-FcIix-Ld-6n (Juicheteau ; Yves-Jean-Marie Lc .Saux, 43 ans. marin, 10, place Saint-tiuenolu, epoux de .\ugustine-Maric Ciuillou ; Rosalie Allain, 72 ans, s. p., 7. rue Laennec, epouse de Jean-(iuillauine Daniel ; Yves-Jerome-Michel (iucrna; Icc, charcutier. 17, rue Bavard, celi-bataire ; Pierre-.Maric Ravalcc, F>7 ans, retraite de la marine, place de la Mairic, C-poux <le Marie-Alexan-drine Pouria ; Marie-Yvonne Le Ter-rcc, s. p., 0, rue Duperre, veuve •de Fidilc-Marie Brisson.

a U I L L i a O M A I M H

ACCIDENT AGRICOLE. — A la Villeneuvc, cn (iuil l iaomarch. travail-lait comnic domcstiquc dc ferine le jeunc Le Bail, de Kerbazen, en Ar-zano. S'etant trop approchi d'une charruc en action, i l a ete accrochc ct en tombant, s'est si serieusement blesse a la janibe droite que le doc tcur a ordonnc son transport h IMuV pital BodC-lio, Loricnt, ou i l sera op6re.

L O O U N O L B

LA FRTE DE JUDICARRK. — Au cours d'une reunion <iui s'est tcnue CCS jours dcrnicrs, le comite des fetes (hi sectcur de Judicarrd? s'est mis d'accord pour!f ixer au dimanche 24 Avri l ;)rochain la grande asscmblee populaire annuclle. Au programme a 13 hcurcs, grand tournoi <le bou-les (par quadrcttcs) ; .'i 10 hcurcs course cyclistc communalc ct com-niunc.s l i m i t r o p h e s i t 17 hcurcs courses pedestrcs (hommes ct cn fants), attractions diverscs ; u 18 hcurcs, gavotte d'honneur.

M K L Q V I M

RECENSEMENT DES CHIvVAUX — Lc rccensement des chcvaux aura lieu sur la place dc In Mairic, le 27 Avr i l prochain, a 14 hcurcs.

FERMETURE DES DEBITS DE BOISSONS. — Le mairc dc la com munc dc Melgyen in forme les d6bi tants de boissons dc sa commune que sur sa demande, .M. le PWfct du Finist i rc les a autorises a 'gardcr Icurn etablissCments ouvcrts ilisqu'a 23 heures, pendant la neriode d'ap plication de I'heurc d' i tc.

I I est blen entendu que cette auto-

risallon n'est accordi'c qu'a l i tre tout fail cxccptionncl et sera retirt-c I'l

la premitre infraction aux reglc-nients sur la police KICS cafes, caba-rcts ct (li'bits dc boissons.

ETAT CIVIL DE MARS. — Naiit-sdncc : UiMU'-r.ugenc Roual, dc Ker-iiiuguel.

I'liblicdiions (le nutriiuies : Yves-Marie (iounm'U'ii, ajusti'ur, doniici-lii- a Uosponlcn. Ill, rue Nalionale, I'l llenricllc-Jeannc Le DiV coutu-ricre. a la Trini t i ' . cn Melgven ; Isi-dore-Joseph i-e Naour, instituteur, iiux Cinq-Clicmins, en Melgven, ct Adrieniic-Jost^'phine Horellou, dacty-lographc. au Moulin Coat-C.anton, en Melgven ; Marci'l Le Corre, cultiva-teur, a Kerdau-Kerlegoar, cn Melg-ven, ei Francine Talgorn. cultiva-Irice, a Coat-Coubren, cn Melgven.

Mariafie ; nt!'ant. I )(h 'h : (iuy-Louis Uaccon. 15 ans

s. p., au l)our^ ; Mnrie-.-\nne Richanl 78 ans, s. p.. i-pousc Herledan, a Pare - .Vuprcaud ; Christophc - Jean Marie (^arduiier, 53 ans, sculi)teur inarbrier, i'poux (ili-marec, au bourg

MOCUkN-^UR-MBII

UNK A l T l ) DA.NS l.K FOSSl-. — M. Cohen, du bourg de Moelan, se dirigeait en auto vers Kerfany quand peu a|)res Ic carrefour di Kergiicn, i l se trouva en presence d'une autre voiture cii stationncinent •M. Cohen appuya a droite. et sa voi ture vint se jeter sur le talus bordant la route. Sous le choc, Ic parc-brise et les vitres de ci)ti' furent comple tcmeni brisC-s.

Par un lieureux hasard. le conduc teur s'en est liri- avcc de K-gcrcs blessures au cold'.

Le constat d'usage a cti' •dresse par M' Lc (,)uuri', huissier a Quimperk'

seroni scrvis .Icrc'ime (Joa-

RIEO-tUR-BELON

ASSEMBLlvE OfiNIiHALE DES A N C l I i N S COMIJA' ITANT.S. — L 'ns -seinblec (.'(-ndrale annue|j(j dc la sec-tion locale dc I'U.N.C. cs( flxd-e au liiiianchc 10 Avri l prochai^ ct aura icu au bourg, sallc Robert Le Brls,

a 9 h. 30. t\ I'ordre du jouy : comptc-rcndu

financier ; rapport jnoral ; questions di verses et paiement dcs'cotisations annuclles,

Tous les membres adhd'rents' sont pri(;'s .d'etre presents a la reunion.

L I ; BUUKAU.

80AER

KEH.MESSE PAROISSIALE. — Une grande kcrmesse organis(!'e aux )rotlts des a'Uvres paroissiajes aura leu cette^annd'c a Spaer le dimanche

Juin, jour dc hi Peiitec(")te. Nul (loule que cette fete n'obtiunnc un tres grand succes ef cc pour le plus grand bien de nos <^>uvres.

CARNKT DE MARIACK. — Lc mercredi 20 Avri l , li 10 heures, sera b(!>ni. en r(!"glise parpissiale de Scai-r,

mariage de Mile An'm Carnot, dc (lOarem-Menez-Hom, en Scacr. avec M. Ernest Le (lac, de la Maison Rouge, en QluiiiiDcrje.

Les repas de nocps nu'-ine jour chez M.

Ion, a Scaor. Nos ineillcurs vrtsux <le bonheur

lUx futurs (!'poux.

CARNET DE FIANCAILLES. — Nous anpi'cnoiis avec plaisir les llanvailles dc M. Rcni- Le Floch, le s\ inpathique ailier droit dc I'cauipc prcniii'ro des Gournerien Skaiir, avec Mile Treis. elle-miMnc bien connuc dc tons ceux (jui assistent aux sC-ances (III palriuiage Saint-Josenh.

Nous adressons aux fulurs cpoux nos lucillciirs vu'ux dc bonheur el

curs faniillcs nos sinccres fi 'I ici lations.

Al'Rf'.S I.A MI-CARt^MH. — La fete c la iiii-car(!'nic a Scai-r a t-te par-iiilcinciU ri'ussie. On pent i-valuer a ,000 pcrsoiincs environ la foulc qui • prcssait sur le parcours dc la ivak';i(lc. Ia(iuelle coinprcnaii une

trcntaine dc chars et groupes. •Nous en donnoas ci-dessous le pal-

mares : Coticoiir.i (/(• clKir.i. ^ 1". Sous-

marin ; 2. I.c Mont Saint-.Michel ; 3. bergere ct ses nioutons ; 4. A.

Ainzcr (ioz ; 5. j\u pays du quart d'hcurc ; (i et 7 iix-ii'(iuo. Lcs fein-nies sous les drapcaux ct Poc ba

hidourn : 8. La Pi'rissoirc ; 9. Lcs Normands ; 10. Les hieus dc I'avia-tion ; I I . .Marius s'est nendu r 12 ct

3 ex-iequo. Plat de nouilles en vrac I IS" a roinbre ; 11. Le villageois

ET.Vf CIVIL DU .MOIS DE MARS — S'aiiisiiiwes ; Joseph (iuyomar, La Villeneuvc ; .Maric-Therese Pen see, a Lambcurnou ; Annette I.e (iotl' (rcconnaissancci ; Roland - Jacques iiertliou, a Kerlleury ; Solange Si mon, a Kercmpellan ; Paulette .Mor van, a Kervegant ; .\ntoine Orvoen au Lame : Elianc liozec, aux Petites .Sallcs ; .Marie-Madeleine Le Bellcc Kervardel ; Yvonne Poinian, a Vern

I'ublicalions dc iiKiriai/rs ; Darius Ilasli-, marin-pcchcur a Kcrnou-ar Mor, et .\delc .Ni'vcnic, couturicre ; Kerliguit ; .\n(lr(:- Lc Maout, iiK-cani cien au bourg, et lili'onore .Norvez cultivatrice a Kcrouart ; Joseph Lc Tallec, boulangcr au bourg de Moe-lan-sur-.Mcr, et (icrinaine-Rose Croi zier, s. p.. domicili(;c a Saint-'l'ug dual el rd'sidant a Loricnt. 55, rue de r i luDital ; Fran(,'ois Kcrbcrion cultivateur a Querrien, et Marguerite (iuigourcs, cultivatrice a Trcfarn en .Moi4an-sur-.Mer ; Josejjh Mah(' i i iari i i (Ic rivtat. a Kerineuzach. et Anne-.Marie Phillppon, s. p.. a Ker meuzach.

Maridf/cs : Jean-Francois Horel marin ilo I'Etat. a Kervasselin, et •Maric-Y'vonne Fauglas, s. a Cher dti-iiois : l-higenc (iarnicr, patissier domicilii- a lirest. 27, rue Rugcaud et residani a Loricnt. Id. rue Mar(< d ia l Focli, ct Dciiise Oucstcl. s. p I'li'sidant a Montoul, cn Moclan-sur •Mer. el domicil i i ' a Brest. 16, rue ilcan Jaurcs.

Deris : Marie-Louise Lc Pcnncc p.. 79 ans. veuve Olivier, a Ke

l-'raiK.-ois ; Marccl Talgarn, marin peclieur, 22 ans, cclibatairc, a Rri gncaii ; Marie-Louise Le Bourhis ciilt ivatricc, 17 ans, i-poiise Daiiic lou, a Kcrlicrou ; I.iliane Lhyvei (i ans. il Kcrampellan ; Yvcs-Maric Olivier, marin - peclieur, (18 ans cpoiix Lozachineur. a Kerhuel ; Ma ric-Corcntinc I.c liloa, s. p.. 34 ans ci-lihatairc. a Kcruiilp : .Maric-C.orcn line I'oiicsnanI, ciiltivali'ice, 59 ans (••pousc Mahi-. a Kerevou ; Louis .\laric Cristin. charron, 54 ans, veiif Le Rris. a Reloii ; Anonyine Ni houarn, a Kcrdoiialen ; IK'lene-Marie Cornou. II ans, a Kcrhiiiten ; Jean Louis Rouat, s. p,. 67 ans, (i' poux I Pennec. a Hellevue.

PONT-AVEN

DA.NS LA GENDARMERIE. -•Nous avons appris Ic di-ijarl de Pont Avcn dc M. Madcc, gendarme a residence qui. sur sa demande, vicnt d'etre desigiie a Le l.oroux-Bottc reau. chef-lieu de canton de I'arron dissemeni de .Nanlcs (Loire-fnfi' ricure). II sera reiiiplaci- par .M. I

la brigade de Le Loroux il (|ui lions snuhaitons

(;ai"ves. (le Hottereau. hicnvcnue.

QUBRRIKN

Au de de

AU COMITK I)i:S FKTES. — cours d'une ri-ccnte reunion membres du coniitc des fetes Ouerrien, il a etc dd-ciiU- que le li indi de Piiques il serait organise une

ande inahifestation populaire, dont vo id un aper<;u gd'ucral ;

A 9 h. 30, concours dc boules 750 fr. de prix, Entri-es : 20 francs oar (luadretlc ; a 11 hcurcs, course cvcllste par cli i i i inalion, pour lc coureurs non dassi's dans les graU' des ( 'preuves r(!'gionales. 200 francs de prix ; a 15 heures, grande course cvdiste internationale par series 750 francs de prix.

UN ClIEVAL EST BLESSft PAR UN CAMION. - Jciidi. vers 10 hen res, un camion dc la maison I.e Gar rec, dc Loricnt, se dirigeait sur Ouerrien, (•••and peu anres le vi l la"c du Moustoir, i l se trouva en pre-sence d'un attelage apnartenant M. Rannou.

I.p chcval dc tele, cfTrnvc par lc bruit <lu moteur, se cabra et vint sc ieter conire camion.

Serieusement blcssi;, i j dut etrc visile '^ar M. Lancien, vet6rinaire a OiiiiiiDcrIi'.

Lc constat d'usage n et(i etabli par -M' Tamic, huissier k Quimperle

La preuTO est (site. Utilisez le riz comme aliment de complement. Vos vachei letont raeil-leutet loitierei.^^

aURLAW DE pnpPAGflpj^

€ARHA1X

I lc serpent ; 15. L'aveugic ct Ic paralytique ; 1(1 et 17 ex-;t'quo. Le bistrol sur lc port ct La conquete (In Ruban bleu : 18. Sur I'.Vmazone ; 19. Weidniann, le tucur de Saint-Cloud.

(iroiipcs. — 1". Taxis de Clian-gha'i ; 2. La garde mobile dc Payaou ;

I,a Reiiic portec par scs servi-teurs ; 4. Les champignons ; 5. Filan-zancs.

llorx-rtinconrs. — La Musique mu-mcipale. Ic groiipc des Chantcurs. I l.olcrie ct le groujic des mar-hands de crc'pcs.

C h e f - C o m p t a b l « . C o m p t a b l e , A i d e - C o m p t a b l e , t e o p ^ t a l r e . S t ^ n o -D a o t y t o g r a p h e , Ca lss lb re , etc. . . . sont des S I T U A T I O N S r e m u n ^ r a -t r l o e s quo voua pouvez obten ip r a -p i d o m e n t , grf tce aux L E M O N S P R A T I Q U E ! de P I Q I E R , 9 . ruo Pnntaln(««, C O R I E N T

VKliS LE C.ONC.HiJ-S nKPARTK-ME.NTAL l)K l.'U. N. C. - La section l(K'alc de I'U. \ . (;. s'est r(!-unie a la mairic, sous la pri-sidcncc de M. .Ic.'cph Croissant.

Aprcs I'exposi' du i)ri!'sident. la section a rcteiui la date du 15 Mai pour rorganisation du congres de-l);irtcnieiital de I'U. N. C.

Une nouvclle reunion aura lieu sou.. pcii. pour organiser cette asseiii-blie, apri's confirmation dc la date retciuie, par M. Desroclics, pr(!'sidcnt du groupc di'partemental.

1!AN(,)UET DES CLASSES 1898 ET 1918. Les ancicns des classes 1898 ct 1918 ont di-cidc d'organiscr sous |>eu un grand baiuiiiet pour fctcr leiirs soixante ct leurs 40 ans.

Lcs pcrsonncs dcsireuses d'assis-ter a ces agapes fratcniellcs sont prii'cs de se faire inscrirc clicz M. l''ran(;()is Toiipin, boticher.

ClII-Z LES S O. R. Lcs pro-chaines s(!'ances du cours de pcrfcc-tionnenient des sou.s-ofllciers ct ca-oraux de rd-scrvc aiiront lieu Klinian-

die prochain 10 Avri l . a 9 heures. i\ I'ljcolc <lcs gar(;ons, el dimanche 24 Avril, a 9 heures, sur le terrain.

TROIS ROMANICMEI.LES SE FONT PINCER. — Deux noniadcs sc pri-sentaient I'aulrc jour chez Mile Salaiin, coinnter(,'antc a Pont-L('<lan. ct dcmandaient une consommation (lu'elles paycrent avec une piece de 10 francs. Comme on Icur rcuulait la nionnaie, cllcs dcmandercnt ii la teiianciere de Icur cl ierdier dans son tiroir-caisse des pieces dc 50 cen-times au niilh'siiiie dc 1923, ([u'clles se proposaicnt de payer 75 centimes. Ivllcs proposcreni a la palronne dc I'aider dans ses recherclies, c| I'on foiiilla el rcfouilla.

On trouva sans doiite quelques-uncs (lcs pii'ces (K'siivcs, mais apri's le diiparl des deux visitcuscs, on constata aussi (|u'clles avaient eu les doigis hicn agiles et que d'aulrcs DICCCS nian(|uaient a I'appel.

La nicnic sccnc se rej)ro(luisit ivec lcs mc'incs resultats chez une voisinc, Mine Digaire, (•galenicnt c()ninier(,'anlc a Pont-Ledan.

La gendarmerie dc ScaiM", niise au courant de ces fails, sc init en cain-pagne et trouva, a Stang-.\udren, lcs deux collectionncuses de pieces dc 10 sous, savoir Marcellinc Mayer, 22 ans, foraine, el Madeleine Zuguetia Une troisii-me coiiipagne, Sylvia Rcnold, femme Maver, fut cgalcmcnt arri-U'c, un niandat (ramcner ayant ('•tc lance conire ellc ooiir vol par M. le Juge (rinslr i ict ion de Vannes

f.es Irois fcmnics onl ct(3 condnites (levant M. le Procurcur <lc la lU'pu lili(Itic (le Oi'imper.

Sans (loutc .s'aait-il de la md'me bande qui, ii Quimperle. visitaient divers magasins pour .acheter des cadeaux deslint's a ceK'brer la fete (III grand-ptre ct qui profltaicnt de I'occasion pour s'lMnparcr dc tout ce qui leur tombaii sous la main, mar chandiscs et sommcs d'argent.

AU SYNDICAT D'INITIATIVES — Lc CoDgr6s du Syndicat d'lnitia-tivcs de Hautc-Cornouaille s'est tenu dimanche dernier 3 Avri l . I I diibuta par une assemblee g6n<iralc, a la niairie, ii 10 heures, sous la presi-dence de M. JafTrennou-Taldir, assis-ti!' de .M. Fournis, president du S. L de Qjuimperlii, de M. Dezarrois, con-servateur des musd-cs nationaux, et dc M. Degoucy, inspecteur des che-111 ins de fer.

Apres avoir rcmercie I'assistance .M. JafFrcnnou donna la parole ^ M. Fournis, qui exposa rut i l i te et Ics avantages du tourisme, qui prolite a toutes lcs 'clas.iss dc la socicte ; le president du S. 1. de Quimperle signala ensuite les nicilleurs moycns (Ic dOveloppcr le tourisme : propa gande faite par Ics Essis dans les (li'pliants, dans la prcsse ct par T. S. F. ; cordiale hospitaliti? de la |)art (le la population et cn parti culler (lcs h(')telicrs et restaurateurs etc., etc...

M. Dcgouey, qui.lui succedc, exalte les heautes du I'tiont Saint-Michel

M. Dezarrois, Rreton il 'origine declare qu'il mcttra toutc son in lluencc au service de scs compatrio tes.

M. Elifcs, trcsoricr, donne le bilan du syndicat, qui .se traduit par un avoir en caisse dc 2.043 fr. 40.

Des elections terminent cette assemblee generalc. Son! noiumes nienibres du comite : MM. Auffret Rougiienncc, Th. Bosson, L. Cloarec Th. Cougard. Elids, F. JafTrennou Navenncc. Pcrrotte, Pinson flls, P I'ostollcc. Se voient renouveler leur mandat de dt'h'nucs : MM. Hucllou ccnseillcr general ; doctcur Thomas ct Lopez. Dour Macl-Carhaix ; doc leur Le Gall et Le Floch, ingenicur (III vicinal, pour Ch;"itcauneuf-<lu Fanu : docteur Rc^llcc. conscillcr g(!' ncral, el Le Joncoiir, pour Rostrc lien ; Lc Tallec, directeur d'd-cole pour Mai'l-Oarhaix.

I.cs voeiix suivants sont ensuite adoptes :

Premier ixru. Lc Syndicat d'Initiatives <le Haute

Cornouaille, coniprenant Ics cantons de (^arhaix ct Clwiteauncuf (Finis lere), Gourin (.Morhihan) et Maiil

j i liaix, Callac, Rostrenen, Gouarec Saint - Nicolas - du - Pcleni (C(")tes-du •Nord). eiiiet le vam :

Que la division di-partementale datant de 1790, niii a eu pour ri-sul tat de rd'partir la Haule-('ornouaille entre trois (li>partenients, soit corri "I'e par la pre.sse (|uoti(lienne dc Rcnnes, HresI et .Nantes, de telle nianicre <|ue les informations nc ^oieni pas inserees dans le cadre udniinistratif, mais distribuees scion lcs divisions econoniiques ancienncs les phis nalurelles, toujours en usage dans les relations des populations entre ellcs, ct que, dans cc but, le :;r;!nds journaux veuillent bicn faire iK'iii'llcier les habitants des (iciles-du .Nord, du Finistd-rc et du Morhihan ri:; ion bien honiog6nc, des chroni (pies locales et des fails divers -de ii.iturc il les intd-rcsser, du fait de letii- voisinage et de leur commu nauti- de comportcment • en un mot, (itrils ne fassent qu'une seule d>di lion a I'usagc de ces trois di'-iiarte ineiits intimcment iinis.

NfiCROLOGIE. — Nous avons appris la mort, aprd's une courte maladje, de M. Jean-Marie PostoUec, uKe ( e" 60 ans, m.aire de Plouguer depuis dc noiffbrcuscs annd-cs.

Nous adressons a sa famille nos sincires condol6snces.

S. 0 . R L'Apiicale des S. 0 . R. du canton de Caphaix a llxiS sa reu-nion annuclle au 24 Avr i l prochain.

La journde debijtera par une reu-nion gdnerale it la mairie, a 10 heu-res. • -

D^pot d'une gerbe au monument aux morts.

Banquet an buffet de la gare. Prix : francs.

Pour tous rensgignements, s'adres-ser a M. Le Floch, place La Tour-

Auvergnc. INCENDIE. — Dimanche dernier,

vers 20 heures, pn incendie s'est declard' dans Ics ^ependances de la fcrme de M. Belize, a iKermarzin, en Plounevd'zel.

De tout le voisjuage Ics sauveteurs accoururent et b|ont()t les pompiers -de Carhaix, alcrtiis, .sc joignirent a eux.

.Malgrd- tous les ctTorts, les degats .se montcnt a^l5.0Qp ou 20.000 francs Un tas de paille et un a7)pentis out etd' cntidTcmcnt cQjisumd-s. La toitpre dc la maison d'habitation ct celle d'une ecuric voisinc ont d-ga-lement et6 endpflmiagd-es.

L'incendie aurait ct(- allume par un enfant de trois ans qui s'amusait avec des allumettes.

h m w du D^ptdnent DOUAflNENEZ

UN CYCLISTE TUfi PA-AUTOMOBILE. Jcudi matin, M CarpfT Emilc, 39 ans, de Trd>boul oiivrier macjon d'yne entreprise de Ploard", regagnait ii bicyclctte son chantier au Ris, lorsciuc, ••'res dc rinVtcl des Mouettes, i l fut violem ment heurtd- par rautomobile de M Sirot, qui vcnait de Ploare.

M. CarolT restq inanime sur la chaussec, "ortant idusieurs blcssurc;

la figure ct une fracture ii la jambe Malgre tous Ics spins (lui lui furent

prodifues, i l ne tarda pas a succom ber.

M. CarofT etait marie et pd'rc dc deux enfants dc 14 ct 8 ans.

P E N M A R C H

DEUX MARIN.S-PKCHEURS HYXmS EN PLEINE MER. —

Detixii'me ixxu. sujet (le I'autostradc Paris

dc au

Au Hrest

Lc Syn<licat d'Initiatives dc Haute Cornoiiaille. coniprenant huit can tons lie la Rretagnc infd'ricure ; con sidd-rant Ic projet des grands Iravaux

i'posd- au Parlenicnt par .M. Julc •Modi, niinistre des Travaux Public (|ui comprend un autostrade dc Paris

lirest a Iravers la Normandic la Rretagnc ;

Considd-rant (jue les Societes des Au»is des •c()tes -bretonnes et pour re<^u''ti(iiie gc'uerale de la France onl rc'toussd' lc -iirojet -de trace cet autostrade le long des cdites, '<iltorcs(|ue desquelles i l nuirait issurd'incnl, se dit d'accord avec ces

sodi'tes ct emct le V(cu que lc dit utostrade, destine a devcnir une

route strati'gique, en mcme temps que touristiquc, eniprunte un trace niill(!-naire -dcja adople par lcs con qui-rants romains dc la (iaule ct (pii nasse par I'll-chine -de la Brctagne Rcnnes par Montfort-sur-Mcr, Saint Meen, Loudd'ac. Rostrenen, Carhai (^liAleaulin, Lc Faou, Plougastel Brcsl

Dil que cette voie, facile ti etablir oU'rirail aiix voyageurs des sites des vues cxtremement curieux gi'ni'ralemcnt ignord's, et fomblcr.-iit Ics va-ux de populations de la Bre tagne intilricure.

Troisieme vwu. Le Svndicat d'Initiative.s de Haute

(Cornouaille, ponsidd'rant que la gion qu'il eriglobe est encorc tro|) peu visitd'c par lcs touristes, malg les altniits qu'elle prd'scntc, parce (flic Ics moycns -d'accd's n'en sont rani'des, ni confortablcs ;

Que (Carhaix est la plaque tour nanle de celle ri-gion -de I'Argo i-iiiet le v(X'u que la Socid-tii nationale dcs chcmins de fer modernise son reseau brelon, notamment par niisc en service d'automotriccs rapi (les ct confortablcs cn rem|)laccment lie son materiel fcrroviairc un -peu di'suet, dc nianiire a pcrmetlrc, avcc une .(lepensc moins importante, dcs relations plus friHiucntes et plus rapides entre Carhaix ct les centres voisins situi-s sur scs grandcs lignes

A mi<li trentc, un banquet de soi xantc converts fut servi chez M. Per rotte, an bulTct -dc la garc. Au des-sert, -des discours furent prononces par MM. JafTrennou, Even, Kerou tret, Degouey et Lancien.

DIVISION D'HONNEUR A Saint-Serum. — U. S. Servan-

naisc bat A. S. Brestoise par 6 a 4. A Douarn,enez. — Stade Briochin

bat U. S. Douarncniste par 2 buts a 1. CLUBS 1. o. N. p. p "

22 22

U.S. Servannaise 22 Stade Leonard.. 22 U. S. Douarnenez 22 Stade Br ioch in . . 20 F.C. Lorientais.. 22 V(;loce Vannetais 22

9.C. O. Choletais.. 21, 10. Stade Morlaisien 22 11. Lorient-Sports . 22 12. Stade Lavallois. 21

DIVISION DE PROMOTION (Groupc A)

A Concarneau. — Hermine Con-carnoise bat C. E. P. de Lorient par

buts a 1. CLUBS J. G. N. p.

AS Le

Dieii ma-'uereautier Le Volonle de avait quittd' le nort de Keritv pour se rcnclrc sur les licux de pd'che

Moins dc trois hcurcs apre?. en descendant dans la chambre des machines, le matclot Louis Le Lay trouva deux de ses compagnons morts dans leurs hamacs, asphyxid-s par les d'manalions<|n tuyau (I'd'chap ])ement

C'etaient M. Theodtire Gourlaouen 43 ans, pcre <lc <leux enfant^ dc 12 et 9 ans, et M. Michel Cloirec, 54 ans pcre dc trois enfants niaries

un

Dans le D oanemeqt QUIDEL

UNE GRANGE INCENDll-E. Dimanche matin, vers 3 heures, incen-dic s'est declare au village de Kerbigot. cn Guiilel, dans une fernie ippartcnant ii .M. Coill'ic, adjoint au mairc, et tcnue par M. Louis Tan Kuy.

Un hangar a eti- la proie des 11am mes ct le feu s'est coniniuniqud' une etablc contenant du foin et des machines agricoles.

Les pompiers de Guidcl, accourus sur les licux, ont reussi a prot(:'ger

I maison <rhabitation. Les di'giits .se iiionlcnt a 40.000

francs environ. L'en(iui-tc scmblcrait indiouer que

incen<lie aurait i-li- alluiiid* iiar une main criniinelle.

PONT-8CORFF I

sera CARNET DE MARIAGE. -

mardi 19 .\vr i l , a 10 heures bi'ni. en I'd-glisc paroissiale de Pont Scorir, le mariage de M. Pierre Teuir, de Pont-ScorlV, avcc Mile An toinettc Alanot. <le Keroter.

Les repas de noccs seront servis le iiidmie jour chez M. Fauglas. au Bas-Pont-ScorlT

Nos nidlleurs vu-ux de bonheur

Foires et Marches de ia r^qio QUIMPERLK, 1-' .-Uril. - Les 100

kilos : avoine, 140 ; seigle. 140 ; orge 135 ; sarrazin, 150 ; farine de fro ment, 205 ; son. 130.

On cote a la barriquc : cidre ordi naire, 230 ; cidre premid'rc qualite 260.

Vaches lailid-rcs ou amouillantes imend'cs (iO, vendues 5(1, de 900 2.000 fr. pi ice ; genisscs aniend'cs ;)5. vendues 40, de 900 a 2.300 piece vcaux gras anienes 65, vendus 65, 6 fr. lc kilo ; pores de lait anicnes 130, vendus 130, de 250 i\ 312 fr, pid'ce ; pores gras amcni-s 12. ven dus 12, de 7.50 a 8 fr. le kilo

Poulcts. dc 20 a 25 fr. pid'ce : pou lcs, de 16 a 18 ; lapins, de 8 a 8.50 Ic kilo.

nUlMPERLfi. foire des Vieilles Avril. — Vaches laitid-res on aniouil lantcs, 900 ii 1.900 piece ; gil-nisse 1.000 a 2.300 picce

Poulains. 2.000 a 3.500 pitcc ; d ie vaux, 3.000 a 7.000 fr.

On cole a la pid-ce : poulcts, 15 22.50.

On -cote : beurre or<linaire ou said 14 il 15.50 Ic kilo ; beurre flu A 17.50 ; (Tufs, 4 la douzaine.

PLOUAY, le 4 Avri l . — Les 100 kilos : avoine. 120 a 128 fr. ; .seigle 130 il 135 fr. ; sarrasin. 155 a 160 fi

On cote il la barriquc : ddrc ordi naire. 160 ii qualite. pur |us, '.imi a

Vcaux de boucherie. ii (i fr. le k i lo ; pores de cliarculerie, it 7.60 kilo.

Poulcts moycns, 25 ii 30 fr. la cou pic ; gros poulcts, 35 ii 45 fr jiins, 8 fr. le kilo.

Beurre fin -de table, 15 fr. le ki lo ocufs, 4.25 la trcizainc.

LE FAOUET (la foire du 2 Avril) — Ccltc foire, ditc « dcs Veilles est Tunc dcs plus importante.s-I'annd'C. Grace au temps niagniflque d ie fut particulitrcment reussic. l>cs arrivages furent nombrcux, lcs tran .^-actions .^dives. On pouvait, d'une facon giind'rale, cnregi.strcr une hausse sensible sur rcnscmble des nroduits expo.s^s.

170 fr. : cidre premiere jus, 20(1 a 210 fr.

FOOT - BALL

Quimperois. S. Brestoise.

16 14 14

8 11 10

8 9 9 8 5 2

4 56 4 54 5 53 7 45

10 45 7 43

11 41 12 41 11 40

0 14 38 2 15 34 6 13 31

U T I L I S E Z V O S d i s r o n i b i l . i t £ s

SOUSCRIVEZ D A . N 8

UME CAISSE P U B L i g U E (PERCEPTION - BUREAU DE POSTE) - BANQOE, ETC...

• T T X

BOIS Dy TRESOR k T R O I S M O I S <8 •/.> et A U N AN <8 f / S •/.>

6 m U p o u r f a i r * l a c * auic cbargaa incombanl A l« C a l a a * d a a P e n a l o n a

d a G u e r r e

I . e . E. P. Lo r i en t Hermine Cone... Armoricaine . . , Phal. d 'A r vo r . . . U. S. Concarn... Stella Maris U.S.O. Brest

8. U.S. Guilviniste. U. S. Quimperl.. Stade Lesnevien,

18 12 18 10 18 18 18 18 18 18 18 18

5 43 6 40 6 38 7 38 7 38 8 37 8 36 9 33

10 31 12 26

La saison en <livision de promo-tion s'est termind-e dimanche. Un scul match au programme, celui qui mettait au i)rises, a Concarneau, I'Hermine Concarnoise et le C.E.P. de Lorient.

Par sa victoire, I'Hermine remonte de la 5" place a la seconde, laissant dcrrid'fe d ie trois ex-a;quo a la 3" place : I'Armoricaine, la Phalange •'Arvor ct I'U. S. Concarnoise

Si Ton excepte, d'une part, le C.E.P., qui d'tait deja assure de la l " place i l V a trois semaincs. et qui

a pas dii beaucoup se fatiguer dans ses deux derniers matches, et d'autre i iart I'U. S. Guilviniste, I 'U

Quimperloise et le Stade Lesnc-ien, qui depuis longtemps etaient

destind's ii se disputer la lanterne rouge, on voit par le tableau c i dessus que les cutres clubs du groupc

de promotion sont tres pr6s I'un de I'autre. puisque 4 points seule-nient sd-parent lc second au classe-ment du T et qu'i l y a trois au tro i sienie rang.

En division d'honneur, le Lorient Sports et le Stade Lavallois arrivent dcrnicrs au classement et doivent, d'ai)res les rd'glemcnts actucls, des-

cndre d'offlce en division de pro-motion.

En division de promotion, le C. E. P.. 1" du croupe K ; le Stade L;.niballais, 1 " du uroupe B ; le Stade Rcnnais, 1 " <lu groupc C ; et I'U. S. dc La Baule, 1"' <hi "rou^e D, devront encore se rcncontrcr en une poidc de qua! re. Lcs deux vainqucurs mon-teront en division d'honneur en rcm-placemcnt du Lorient-Sports et du Sta<le Lavallojs.

D'autre part, I'U. S. Quimperloise el lc Stade Lesnevien desccndront en Dremid're division et devront cd-der la place en promotion aux deux vainqucurs <lc "rcmit 're division.

Nous tiendrons nos Iccteurs i u courant dc ces divers matches, ou dcs decisions d'ventuellcs dcs d i r i -

eants <le L. O. S.. aui, d'aprfes ccrtaines comnetcnces, pourraient niodiricr leurs r'>'''emcnts.

r N l O N S1H)HTIV1-: QUIMPERLOISE C.oniiocalions ilu dimanche 10 Avrit.

Eqiiipe Juniors. — Ui-part pKicc Xa-t iona lc , a Kt h. :t(l, pour doplaccmcnt

Clohars-Camoct . matct i amica l contrc I'cciuipc I do r A v c n i r <le Clohars ; Col in , . \nsqucr, I.o (Jail. Tan|?uy, Her-mil i-. I 'oKani. Laurent . Lo Hoy, Guoguan,

i ' l ; ! i iat , ( i u i l l o u , Naour. — Dd'K'gui's

Marie Goasmat furent de toutes les attaques ; sur la fin de la course, ils etaient ncttement detaches en com-pagnie de Jaminet ; mais a 4 kilo-metres de I'arrivee, Goasmat fut vic-time d'une crevaison. et i l dut lais-ser flier ses deux compagnons. I I reussit cependant a se classer for t honorablement a la 8* place.

Jaminet se classa 1", a 2 roues seulcment devant Cloarec, qui lui-mcme devan<;ait le premier peloton de 2 minutes.

Voici d'ailleurs le classement des dix premiers et des cyclistes les plus connus.

1. Jaminet, en 6 h. 44 ' ; 2. Cloarec, a 2 longueurs ; 3. Ducazeau, a 2 ' ; 4. Vietto ; 5. Bouttens ; 6. Tanneveau ; 7. Mallet ; 8. J.-M. Goasmat, a 2 ' 30" ; 9. Leroy, a 3 ' ; 10. Goujon ; 11. Spei-cher ; 12. Galateau ; 13. Louv io t ; 15. Mave : 16. Oubron ; 19. Marcail-lou ; 21. Benoit-Faure ; 23. Leducq; 25. Ch. Pelissier ; 27. Guv Lapibie ; 29. Sylvere Jezo ; 31. Gamard.

Apres cette course, Jaminet, Cloa-rec. Ducazeau, Vietto et Bouttens sont qualifies pour disputer le cham-pionnat de France sur route.

DE

M A R C H E SOUS LE CONTROLE L'UNION F. DE MARCHE

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CYCLISME

LE 15 MAI A QUIMPERLfi Apri's la Foire dcs Vieilles qui a

obtenu cette anniie un d'clatant suc-ces. notre vilic ne <'onnaltra plus dc fd'tcs avant Ics epreuves cyclistes que la Pedalc Sportive organise ct qui se disputcront le 15 Mai. en deux man ches.

Si le temps est favorable, i l y aura foule cc jour-Ia, car dc tout I'arron dissenient on accourra pour assister I la lutte qui mcttra aux prises non seulement les rd'gionaux connus et iiiines du jiublic^ mais aussi les as intcrnationaux (fue ne manqucront pas de <lcpd'chcr les grandcs niaisons dc cycles.

Sportifs. amateurs dc belles rcu nions cvdistes. retcnez bicn la date le 15 >Iai. a Quini|)erld'.

Le dimanche 10 Avr i l , a Quim-perle, Grande Epreuoe de Marche, avec la part icipation des meilleurs marcheurs de I'Ouest.

Cette competition comprendra deux d'preuves, I'une le matin, de 10 heures a h. 30, r^servde au juniors licencies de I'Union Fran^aise de niarchc. Dd-part au Bourgneuf, a 10 heures.

A 13 h. 30 I'apres-midi la grande d'preuve oil seront aux prises tous les champions de I'U. F. M. de la rd'gion de I'Ouest : Juin, champion de France des 100 kms, disputes a Quimperle le 27 Mars 1937 ; Manic, champion de Brctagne des 100 kms ct 2* du Championnat de France ; Marrec, 6' du Championnat de Fran-ce ; tous les trois du C. M. Quim-pcr lo is ; Guillemot, champion de Brctagne des 100 kms 1934 ; Guyo-niarc'h, du Club Saint-Marc, pres Brest ; Morvan, du C. M. Chdteau-linois. et de nombreux autres con-currents pouvant prctendre aux pre-mid-res places. Elle e.st organiste par le Club des Marcheurs Quimperlois,

I'occasion de la Grande Foire di tc «des V i e i l l e s a v e c le prw ieux concours des forains actuellement a Quimperle et les commercants du quartier de la Basse-Ville.

Cette importante competit ion sera placd-e sous la presidence d'honneur dc M. Le Loui-dec, conscillcr gcnd'-ral. mairc de Quimperle, et sous la prd'sidencc cfTcctive dc M. Hotte, prd'sident de la Socictd*. et des autres dirigeants.

Son but est dc donner au 2 'd iman-che dc la fd'tc .nctuellemcnt cn cours, un interet commercial inaccoutumc.

Quoi que ddn-idd'c tardivement, nous sommcs certains que cette d'preuve sportive ptMlestre aura le succi's des precd'dentes, am^nera un nombreux public de rex t i r ieur Quimperle.

Cette competition, qui n'est qu'un cssai, mais dont nous sommcs cer-tains dc sa rd'ussitc, n'est ouc le pre-lude de cc que lc C. M. Quimperlois Dense faire I'annce prochainc a la iiicmc occasion i)our recompenser ceux aui ont prd'td> leur concours

Tuniaire. Dd's maincnant le Comitd- du C. M.

Ouimnerlois leur adresse ses sincc-res rcmerciemcnts.

Voici la listc des pr ix : Kniiipe juniors. — 60. 45. 30, 25,

20. 10. 10 ct 10 francs. Enreuve seniors. — 140. 95, 65.

:)5, 45, 35, 25. 20, 20 ct 20 francs. L E SEcnET.MKE DU CLUB.

Les lirelons Cloarec et Goasmat au Criterium National dc la Boute.

Dimanche. a Chamni"nv, 104 cou reurs prcnaient le depart pour le criterium national de la route, pre-miere grande d-preuve nationale <lc la saison cvdiste, oui comportait un parcours dc 245 kilometres.

D6s lc di'iiart, Rene Lc (irevdvs fit saiiter sa chainc. .Malgre une chasse ardent i l ne put rejoindrc et aban donna ii Provins.

A Melun. 130 km., Cogan, tres en verve, etait parnii les 5 homines de ti-tc, mais peu aprcs i l disparaissait du peloton de td'te et on ne I'y rcvit plus.

Au contraire, Cloarec et Jean

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Elle voit dans ce rupprochenient un dessein providentiel. et quand Barnab6, gagn£ par son charme. lu i pffre de partager sa vie, elle accepte, heureuse.

Mais v o i d qu'au cours des Han-fail les surgit « I'obslacle »... Barna-b i , qu'elle croyait veuf, n'cst que divorce, et sa femine, Christiane, vit toujours.

Or, Simone est chretienne... Qu'adviendra-t-il ? C'est ce que le lecteur upprendra

en parcourant avec emotion ccs pa-ges qui nidnent leurs hcros, apris des pir ip^t ies souvent dramatiques, vers un neureux denouement.

Un roroan d'une grande verity humaine, d'un int i rdt soutenu ct d'un bel enseignement que l iront ceux qui connaissent d i j i I'auteur par ses ceuvres prec^dentes et qui saura lu i conquerir de nouveaux et nombreux lectcurs.

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rii eEui iiiNis£ par Marie BAnnfene-AFFHE.

Quand ses parents brusquement ru in is se voient abandonn^s de tous ceux qu'attiraient leur haute situa-tion et leur fortune, Michelle d'Au-lussac voit s'^crouler son beau r i ve ; sen! son flanc^ lui reste ndi le bien que sa famille s'oppose k leur union.

La guerre 6clate : un mariage in extremis unit les jeunes gens avant le depart de Marcel pour la • fron-tiere. Tombe en biros, le jeune hom-me ne revient pas, ct Michelle, veuve

siins jamais avoir etc epousc, conti-nuera i subir les inichancctes d'une belle-mire qui nc lu i pardonne pas d'avoir su se faire aimer du Ills qu'elle pleurc.

Accablee de chagrin et le coeur plein de r ivolte, Michelle trouvera-t-elle Tapaisement quand, par un re-tour des choses qui scmble juste, les circonstances lu i olTriront I'occasion d'une vengeance facile ? Infligera-t-elle ii la fi l le de cellc qui la f i t tant souffr ir les mimes mipr is , les mi-mes douleurs qu'elle dut endurer e l le -mime et qui I'ont a jamais mcurtrie ?

Le lecteur le saura en lisant ce roman d'aniour Hdile ct d'abnega-tion oil s'entremilent le sourire et les larmes, ct qui fut classi deuxie-nie au concours du meilleur roman en 1936.

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SOUS LE J0U6 HITL^RIEN La revolt* des consciences

Apr is Ce qui se passe en Allema-gne et Hitler et Rosenberg ou le vrai visage du national-socialisme dent le relentissement fut mondial et qui surprirent particuli irement le mondc catholiquc, voici, du mime auteur, toujours cachi, on le comprendra, sous I'anonymat, un nouveau l ivre sur I'Allemagne hitlerienne en face des catholiques allcmands.

Avec ce l ivre, on assiste ii la ma-noeuvre sournoise employee par le regime national-socialiste pour etouf-fer les consciences chritiennes sous I ' i t iauctte seduisantc, mais trompcu-se, d un racisme orgueilleux et tr iom-phant.

Par des faits pr ic is autant que vir idiques, qui iclntent conime des escarmouches, I'auteur, qui se trouvc sur place ct parfnitement documenti, signale les points oil s'accroche le combat et les buts vers lesquels ten-dent les mouvcments stratigiques.

Mais les consciences chritiennes, alerties par notre grand Papc Pic XI el eclairies et conduites par un epis-copal courageux, ont decouvert I'in-fcrnale strategic ; elles se sont re-dressees et maintenant elles opi)o-sent a I'ennemi, avec patience et cal-me, une resistance heroique qui se fort i f ic encore dans les epreuves d'une implacable persdcution.

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Feuilleton de l' u Union Aohicole » da vendredi 8 Avhil 1938. [3]

S c e n e s

l iA V I E SAUVAGB A V M B X I Q U B

Le Pteheiir de Perles Les proprietaires du placer qu'on

doit exploiter cmbauchent, parmi les tribus indienncs du l i t toral de Californie et de celui de Sonora qui y fait (ace, le nombrc dc buzos (plongeurs) dont its ont besoin.

Comme les mineurs, les plon(;eurs sont k la part, c'est-A-dire que leur .salaire consiste uniqucment dans portion du bC-nC-fice qu'on leur al>aii-donne. D6s que les operations de pdche sont commenc^es, ils devien-nent I'objet d'une surveillance inces-santc, car on C0n90it combien i l est (acile de soustraire une pcrle d'un grand pr ix. Le capataz ou chef d'une brigade est charg6 de ce soin. On confie d'ordinaire cette autorite, presque toujours despotique, un nomme que sa force morale ou phy-sique a fait respecter ou cralndrc de ses cainarades.

Ces plongeurs sont acconipagn6s de leurs families. A leur suite vien-nent les sorclfcres des diverses tribus parmi lesquelles les buzos sont re-cruits. Ces femmes, qui exploitcnt la crtdulitd indleone, ont pour mis-sion de charmer les reqidns et d'en-dormir leur firocite ou leur vigi-lance. C'est peut-itre, de tous: les

metiers qui viennent s'excrcer dans une pecherie, le plus commode et le plus lucratif. Les rescatadores (ra-chcteurs) se transportent igalement au buceo (pecherie) pour racheter aux plongeurs la part de benefice qui leur est payee en perles. Puis d'autres speculateurs <le bas etage arrivent en foule pour ouvrir des tendajos (cabarets) ou des casas de partida (maisons de jeu). Comme la saison de la puchc des perles est aussi celle de la p£chc des tortues a ccaille, qui attire dc nombreuses flottilles il Cerralbo et Espiritu-San-to, une population llottante et no-made <le deux a trois cents habi-tants se trouvc subitement reunie dans ces deux lies d6sertes pendant dix mois de l'ann£e. A peine arrives, les pficheurs r iparent les huttes de la canipagne pr6c6dente, au besoin ils en batissent dc nouvclles, et la canipagne commence.

Les barques (lisposvbs pour la po-chc conticnnent les ramcurs ct les plongeurs. Ccs dernicrs se jettcnt k I'eau alternativement, c'est - a - dire que, pendant que I'un plonge, I'au-tre se repose. Une corde au bout de laquelle est attach6e une assez grosse pierre, et qu'ils tiennent entre I'or-teil et les doigts du pied, leur sert ii plonger avec plus de rapidity. L'au-tre bout de la corde, attachic au canot, les aide a remonter plus faci-lement, quand leur poids s'est aug-mentd' dc celui des coquillages qu'ils vont ddtacher sur les roches ii d ix ct douzc brasses dc profondeur. Ccs coquillagcs remplisscnt un fllct que les plongeurs portent devant cux comme un tablicr. I I n'cst pas rare de voir ccs hommcs rcster jusqu'ii trois ou quatrc minutes sous I'eau, apris qiioi i ls remontent brisks de

fatigue, ce qui ne les empeche pas de plonger ainsi dans une matinee quarante ou cinquante fois. Les nieil-leurs plongeurs sont en gfneral les Indiens Hiaquis, qui vivent sur les bords de la riviere de ce nom, pres de Guaymas. Ce sont eux qu'on em-ploie (le preference, & cause de lour intr(;pidit6 et de leur adresse. Bien que les requins se reunissent en ^ a n d nombre auprfes de ces peche-fies, comme dans tous les endroits frdquentes dc ces parages, les Hia-quis plongent dans ce terrible voi-sinagc avec une audace qui fait fre-mir , surtout si Ton considere la seulc arme qu'ils aient it leur dispo-sition. C'est un morceau de bois dont les extr6mit6s sont aiguisees et durcies au feu : cette arme grossifere, qu'ils portent ii la ceinture de leur calcfon dc cuir, s'appellc estaca. On salt que, par la conformation de sa mflchoire inf i r ieurc, le requin, pour suisir sii proic, est obli(;u <Io so rc-tourner ; c'est ce moment qu'ils choi-sissent pour enfoncer le pieu dans la gueule dc leur ennemi, dont les mflchoires des lors ne peuvent plus se rejoindre. Un seul genre de re-quin, la tintorera, met en dd'faut le courage des Hiaquis, et leur fait 6prouver eette horrible ungoisse que cause aux autres homnies la vue d'un requin ordinaire.

Chaque soir on ainoncelle et on parque sur le rivage les huitres qui ont 6t6 arrachees des rochers, et lii, sous la garde spdciale des capataz. ou chefs des corporations, on les laisse s'ouvrir par la putrefaction que Ic soleil nc tardc pas it d6vc-lopper. Quand cettc putrdfaction est complete, on procide au lavage, it pcu pr ts comme pour le .sable auri-f6re. Ce lavage se fait aussi dans de

gnmdes auges en bois ; on fouille avidement cette horrible decompo-sition qui exhale au loin des mia.s-raes enipoisonnes, iet on en extrait les perles. Celles qti'on peche ainsi sur toute la cote de Californie, ii la mission de la Paz, k Loreto, ne se distinguent pas en general par la blancheur de leur eau et la purete de leur orient, conime les perles de I'Inde ; leur couleur est gdneraleinent hieuatrc ; les plus grosses sont m£me d'une coulcur i r is ie t irant sur le noir violet ; elles afTectent surtout la for-me de poires. Ces perles, toutefois, nc laissent pas que d'filre d'une cer-laine valeur, et sont employees a des larures de deuil. II n'est pas d'ail-eurs, sur toute la surface de la re-

publique mexicaine,,de femme joui.s-sant de quelque aisance qui nc pos-sede un collier de perles d'un grand pr ix, et ces . p e r l e s v i e n n e n t que de CalifOniie. 'On -ltoncoit dSs- lors toute ri inportance ^ n ' o n "nttnche h I'extraction de ces perles, et le grand nombre de spdculatjjiurs qui s'en em-parent. Cette pechc.durtf'deux mois.

Une fois la pCche termin6e, toute cette population noinade remonte (Inns les canots qui I'ont aineniJe : les Indiens retournent dans les vil-li's louer leurs bras pour un autre travail ; les sorci6res vont raconter it leurs tribus la puissance de leurs incantations ; les rescatadores vont, d'habitation en habitation, rd>aliser le bijndfice de leurs achats ; les ca-bnretiers portent ailleurs leurs bu-vettes, les banquiers leurs baraques de jeu ; les p6cheurs d'iScaillcs, enfln, rapportent a leurs armateurs le frui t de leur campagne, et les deux lies redcvienncnt ddsertcs jusqu'^ la sai-son suivante. Pendant cc temps, le travail mystdrieux qui forme la perle

s'accomplit de nouveau ; des mon-ceaux de coquillcs de nacre blan-chis-sent sur le rivage et I'enconi-brerit. Primitivement, les navires d'Europe on retour obtenaient une prime pour en debarrasser la grove, en les chargeant comme lest ; plus tard, on payait un droit de (ieux francs cinquante centimes par ton-neau, et maintenant le gouvernemont en fait un objet de spd'culation ; car ce sont, comme on sail, ces dcailles qui fournissent la nacre.

A I'dpoque oil i 'arr ivai devant les lies de Corralbo et d'Espiritu-Santo, la peche etait en pleine activitd. D6s le lendemain, quand jc montai sur le pont de la Guadalupe, un specta-cle animd frappa mes yeux. Un grand nombre de barques portant des pa-vilions de diverses couleurs, les unes se croisant, les autres immobiles, couvraient la surface de la iner. Les prcmi6res portaient les pficheurs, qui sc (lisposuicnt j^iifjncr le large, en qufite des carets qu'ils pourraient surprendre endormis ii fleur d'eau, tandis que leurs compagnons dispo-saient, dans les endroits les plus iso-l( s des deux iles, des lllets pour les prendre quand ils viendraient pai-tre les algues, les varechs et les au-tres herbes marines qui tapissent le fond de la mer. Les barques qui res-taient immobiles dtaient montecs par les plongeurs. De minute en minute, on les voyait disparaitre sous I'eau, puis se remontrer, les yeux et les traits gonflds par la fatigue, les mus-cles tendus. lis dtiposaient au fond de leurs cmbarcations les coquilla-ges qu'ils avaient pu detacher des bancs, se couchaient un instant, attendant que ceux de Icurs camara-des qui alternaient avec eux fussent revenus, puis replongeaient de nou-

veau. Quelques-uns d'entro eux etan-chaient avec de I'oau de mer les Hots de sang quo la trop longue com-pression des poumons leur faisait rendre par les oreilles, et surtout par les narines.

Do temps on temps, sur les ciines des promontoiros qui doniinaiont la rade, apparaissaient quelques vieilles femmes hideuscs el it peine vetues ; c'litaient des sorcieres indienncs. Elles s'avancaient on etendant sur les Hots leurs bras decharnes, et mur-muraient ou chantaient des paroles mysteriouses pour endorniir la fi-ro-cite des requins. Cot ensemble si pit-toresque, les sauts des plongeurs, le bruit continuel de I'eau jaillissante, les cris des signaux, les encourage-ments, les d6fis, les rumeurs de la terre se melant k celles de la mer, les chants lugubres des sorcieres, puis de temps a autre les (-volutions des requins signalds par I'aileron qui s't'Iuvc de leur epine clorsnle. toutes ces seines si (Stranges, si diverses, composaient un spectacle des plus curieux pour un Europeen. Pendant que je le contemplai avec un vif inte-ret, le capitaine s'approcha de moi avec son calme habituel, et me dit :

— Si mes gens n'avaient pas be-soin de se reposer do leurs fatigues, jo mettrais il votre disposition une de mes embarcations ; mais vous pou-vez y suppltSer en helant une de ces barques, qui vous conduiront k Cer-ralbo pour la moindre des choses. Une journt^e sur la terre forme pa-rait bien douce apres une longue navigation.

Comme j'dtais parfaitement de cet avis, je suivis Ic conseil du capitaine, et quelques instants apris je di^bar-quais k Cerralbo. Le premier aspect fle I'l le n'a r ien d'agrdable. Un vi l-

lage entior compost; de cabanes faites de planches, de debris de barques hors de service ou de navires echoues, de banibous, de troncs de palniicrs, s'eleve it quelque distance de la mer. Sur la plage, je remar-quai des monceaux de cocruillages (le nacrc qui attestaient I'abondance de 4a peche prticedente ; plus loin, ces mtMues coquillages, que la pu-tr(;faction avaient ouverts, etaient vidtis dans des auges en bois et laves avec soin. De temps ii autre, on t irai t de cet anias de coquilles fetides des perles de diverses grosseurs, depuis la scmence jusqu'a la calebasse. Des cris de joie cclataient chaque fois qu'une perle de grande dimension s'offrait aux regards d«}s travailleurs. Dans d'autres endroit^ de I'Ue, de malhcureuses tortues cuisaient tou-tes vivos, au milieu.'dcs plus affreux tournicnts, dans IcUr carapace, que lo feu ramolli.ssait ct aidait k s(iparer <Ie leur corps. On ruccommodait des barques ou des filets,' on durcissait des estacas, oii aiguisait des har-pons ; bref, I 'act iv i t i qui r ignait 4 terre egalait cette qu'on diployai t sur I'eau.

(A suivre.)

Le Girant: D. Plovzennbc. Quimi>er, Imprimerie ComonaiUala

Certifli par le Otomt iraiti(n<'

Qttimper, le

Vn poor la HgalUation de U siRnatnre ei-eoBtrt,

Mairie Qutmper,

U U K u n t

Page 9: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

I A n n t e . » Vendredi I S Avi1( 193|B|.

HMiaie

Paraissai t l e V E N D R I D I

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LE NUMAO:

4 0 C b S N T I M I S

L'Umon E T I M A B I T I j l l E

Organe R^publicain D^mocratiqi^ ANNONCBS BT R t C U I I B S

RAolamea 4* page), la l lgne. 1 fr. 7 6 — 3* page), — . 2 Ir. 2 6

Annonees ludlc. et volont . . . 2 f r 7 6 Chronlque locale.. 3 fr. 60

Cenx p i manifestaient devant le Palais-BoiT'

bon. en 1934, itaient des«fascstes»!

Mais C8DX f i i oBt ma-nifesto, I'antre jov. devant le LuenbDorg soDt de c vrais ldicaiBS»!l!

LM annoneet «onl refoei aax bartaa* du Journal, Poor la pabUeiU esetra-dipartementale, $'adrei$er, ao, rue Ro-chechottart, Parii (9'). Til: Tradatne, S406.

COMMUNICATION^ IT ANNONCB i QUmPBRLB, 18, «aal SrlMBX — T«l. 1.4»

COHPTE COORANT PoSTAL RSNNKa 14-139

Ut aboiuumtutt M pattmi ttvnm ti parttni du 1" d» ekafo* ault.

On t'abonnt an burtaa da Joanial, oa «n admtant nn mandat-ehtqtu au C/C ltJS$, Renne$t

ABONNEMBNTS (UN AN) Flnlstere, COtes-da-Nord, Morb. 1 7 f r . Autres d^partements et eoloniea. 2 0 f r / Stranger. 3 5

Ce qui se passe

L«« Motions do dimmnoho dornior.

Une Election s^natorialc n eu lieu dans la Seine pour pourvoir au rem-placement dc M. Auray, radical-so-cialisle, d6ccd«. Au premier et au second tours, M. Marrane, commu-niste, arriva nettement en tOtc. Mais au troisiime tour les voix qui s'dtalent riparties sur les candidnts r^publicain-socialiste, U. S. n. et radical independant, se port^rent sur le candidat national, ot M. Vic-tor Constant, U. R. I)., president du Conseil ((in^ral de la Seine, a etu elu par 627 Voix contrc 590 u M. Mar-rane.

Le Front Populairc est bien inort ik Pantin.

— A Ceret (Pyrenees Orientales), M. Noguires, S.F.I.O., a ete 41u de-pute au scrutin de ballottage, en remplacenient de M. Parcyre, S.F.I.O., elu s^nateur.

L a grdvo oat g6n6ralo dmna l a mitmllnrgio

pariaioano. La gr^ve dc la metallurgie puri-

sienne s'est vtendue, lundi, a pres-que tous l«s ^tablisseuients qui trn-vaillaient encore, entrc autres les usincs Renault, Liori- et Ollivier, Lorraine, Bloch, etc., etc.

On comptait lundi soir 57 etablis-sements occupis et plus de 130.000 cr^vistes, u Paris et dans la bnn-iieue.

A I'origine dc la greve, il y au-fait une demande d'augmentation de ^laires. , Mais a quoi done sert le famcux « Statut modernc du Travail > ? Les nieneuri rcvolutionnaires semblent rignorer iotalemcnt. lis ordonncnt la gr6ve avant tout recours a I'arbi-

..tEBM et xntaie. centre Ic desir de la majority d'es ouvriers; aux usines Renault un vote k bulletin secret avait donni' 2.922 bulletins contre la grive et 874 seulement pour la gre-ve. Celle-ci fut diclancb^c cepen-dant !

Combien de temps durera cette situation ?

Smnglmnioa bagarroa k Tnnia.

A la suite de I'arrestation dc deux membres influents du Destour, dc graves bagarres ont delate a Tunis entre les manifestants neo-destou-riens et le service d'ordre. La police, sur le point d'etre d^bordce, a dik faire usage de ses armes.

Du cote du service d'ordre, on compte un gendarme tue et dix zoua-ves blesses ; parmi les manifestants, i l y a eu buit morts et quarantc bles-ses.

Les principaux meneurs ont etc arr^tes, entre autres Habib Bourgui-ba, secretaire general du neo-destour, qui, envoy6 en residence forcie dans le Sud par Ic resident general Pey-routon, avait ete I'objet dc mesures de climence apres I'av^neinent du Front Populaire, et qui en avait pro-fiti pour reprendre une activite de-bordante contre la France.

L a qnoation 6thiopionno dovanilaa. D.N.

I>a Grande-Bretagnc a demande ii la Soci6t6 des Nations d'inscrire i\ I'ordre du jour de la prochainc ses-sion du Conseil de la S.D.N., qui s'ouvrira le 0 Mai prochain, es «consequences decoulant de la si-tuation actuelle cn Etbiopio.

Cette demande aura pour efTet dc hater la conclusion dc I'accord anglo-italien.

Orioo ot Tnrqnio rooonnaiaaont

VEthiopio italionno. La Grcce et la Turquie ont recon-

nu la conqu^te de TEtbiopiu pur I'lta-lie.

L'ex-ompereur d'Etbiopie, S61as-si6, a adress6 aux deux Etats des tc-legranimes de protestation.

Protestations desorninis bicn viii-ncs.

L a guorro d'Eapagno. Les nationalistcs poursuivent leur

olTensive en direction dc lo Catalo-gue. Sur tout le Front Nord, niiliciens et civils cspagnols franchissent u flots la frontlci'c, pyrinfiennc ct sc ri-fu-gient cn France, d'oii ils sont rapu-triis en territoire republicuin.

En Estramadure, oil les rcpuMi-cains avaicnt rdccmment conquis de fortes positions, les hationalistes ont diclanche une violente contrc-ofTen-sive, obligeant leurs adversaircs ti battre cn retraite.

De plus en plus et sur tous les fronts, la situation des gouverne-mentaux devient des plus critiques.

L a gnorro do Cbino. Les chinois ont pdnetre dans les

faubourgs de Tsi-Nan-Fou, capitalc du Chan-Toung, occup^e par les Ja-ponais depuis trois mois.

Par contre, dans le Nord du Ho-nan, trois unites japonai.scs ont encercld et icrasi unc nrmie de 20.000 chinois.

D'autrc part, Taviation Japonaisc a bombard^ la ville dc Canton, d -(rUitkdl .db Jidmbrel^x Immeubles ct tuaJil. 150. p'eraoQoes.

LE CABINET BLUM a ^ t ^ r e n v e r s 6 p a r l e S ^ n a t

Un MUnlst re DAI ADIER le.remplace

Socialistcs et communistes vou-laient « avoir » le Senat.

C'est le Senat qui a « eu » M. Leon Blum.

Nous ovons enumere dans notre dernier numero quelques-unes des mesures que le gouvernement comptait prendre « pour faire foce aux necessites de la Defense Na-tionale, proteger I'encaisse de la Banque de France, redresser les finances ct I'economie de la Nation » : controle des changes, controie du commerce, inflation, impdt progressif sur le capital au-dessus de 150.000 francs, etc...

MAIGRE SUCCIS A LA CHAMBRE

Pour realiser ces mesures, le qouvernement demondait a la Chambre et au Senat les pleins pouvoirs.

Comme nous le loissions pre-voir, la Chambre a marche et a donne une legere majorite a M. Leon Blum. 311 deputes ont vote pour; 250 ont vote contre, et 42 se sont abstenus. Jamais Leon Blum n'ovoit eu une aussi maiqre majorite. C'est que pour une fois les radicQux ont Iflch^ la fameuse « discipline republicaine ». 60 I'entre eux ont vote pour le gou-

vernement : les 8 inirii$tres et 52 autres qui ne durent leur Election qu'a I'apport des voix sociolistes et communistes ; 29 ont vote con-tre ; 22 se sont abstenus et 3 se sont fait porter absents par conge.

SUS AU S i N A T !

Ce vote etait significotif et M. Leon Blum pouvait etre sur d'avonce d'etre mis en minorite au Senat. Cependant il tint a s'accrocher une fois de plus au pouvoir et a se presenter devant la Haute-Assemblee.

La Commission senatoriale des Finances, apres avoir entendu le rapport de M. Abel Gardey, a repousse les projets du qouverne-ment par 25 voix contre 6 et 2 abstentions.

II folloit prevoir que le Senat suivrait so majorite. Aussi les sociolistes de la Seine tenterent-ils de I'intimider en organisont une manifestation devant le Lu-xembourg contre « la poign^e de vieillords au coeur sec installef dons leur Bastille senatoriale pour la defense des 200 families » et qui s'opposent «depuis dix-huit mois aux volontes du peuple ».

Molgre I'interdiction du minis-tere de I'Interieur, la manifesta-tion eut lieu et quelques bagarres sons gravite se deroulerent devant le Palais du Luxembourg.

LA DISCUSSION AU SCNAT

Mais cette manifestation n'eut pas I'effet prevu par les sociolis-tes, et elle n'entoma en rien la resolution du Senat.

Au cours de la seance de ven-'••"Hi, M. Abel Gardey, rapporteur

general, elevo de vives critiques ccntre les projets du gouverne-ment, projets qui font appel a I'inflation sous toutes ses formes et a toute occasion et qui auraient DOur resultots I'isolement econo-mique, le controle des changes, etc...

« Les mesures de controle envi-sogees, declore-t-il, nous condui-sent, par !'6tatisation progressive, a la collectivisation generalisee du pays. »

Les senateurs applaudissent. M. L^on Blum intervient ; il

Lo pl6blB0it0 pour I'AnaoblUBB.

Les opurntions du {{rnnd plebis-cite nlleinniid se sont d^roulees <11-inunche. En Alleniugnc, !)H,87F des volants se sont declares favornbles uu FQhrer.

En Autrichc, la proportion a dt6 99,75%.

« Je suis heurcux, a proclamd Hit-ler, de cette marque dc confiancc, de cettc Justification de tous mes actcs.»

Si le vote avait (5le veritablement secret, sans doute Hitler aurait-il eu beaucoun nioins dc partisans.

Cc plebiscite nc vcut ricn dire et on p'ow'ait d'avance en prdvbir les. resultats. •• • '

tente de defendre ses projets et de r^pondre aux Directions soule-vees par M. Abel Gardey, puis il se laisse aller a une ottaque vio-lente contre le Senat.

« Souhaitez-vous un renverse-ment de majorite ?... Ce change-ment si vous pouvez le souhaiter, il ne vous appartient pas de le decider; cela n'oppartient qu'a la Chambre, nee du suffrage univer-sel. »

M. Jeanneney, president du Senat, riposte assez vertement :

«Monsieur le President du Conseil, il apoartient au Senat, assemblee de la Reoublique, de se prononcer librement, et il le fera tout a I'heure. II vous appartien-dra d'en tirer les consequences qui vous sembleront devoir en etre tirees. »

M. Blum reprend la parole pour defihir en quelque sorte le role de la Chambre Haute tel qu'il res-sort de lo tradition, savoir un pou-voir de controle et de moderation.

M. Coillaux commente a son tour les projets du qouvernement, s'elevant particulierement contre I'inflation et contre I'impot sur le capital qui fropperoit surtout nos paysans.

Et., faisqnt allusion a la campa-gne ^cMcldrichee contre . le Senat, il termine :

• « Les projets du gouvernement opparoissent comme I'expression d'une mystique onti-paysanne, olors au'ils devraient traduire I'union de la Nation dans Ic sacri-fice.

« En cherchant a definir le role du S£nat, Monsieur le President du Conseil, vous ovex oublie que le Senat avait ete d^fini par Gom-betta « comme le conseil des com-munes de Fronce, I'ossemblee des paysans ». Elle oppose so dignite et sa serenite a toutes les otta-ques, dans la rue comme dans la oresse, qui ne s'el^vent pas a la hauteur de son m^pris. »

L'assemblee, presque tout en-tiere, fait une veritable ovation a I'orateur.

Peu apres, on passe au vote. Par 223 voix contre 49, le Senat repousse les projets du qouverne-ment.

CEUX QUI SE CRAMPONNENT ENCORE

Cependant, les communistes avaient deleque aupres de M. Leon Blum MM. Jacques Duclos et Giton, avec la mission d'enga-

ger le president du Conseil a ne pas demissionner en cas de vote defovorable du Senat.

D'outre part, une delegation du Front Populaire dfe.lo region pari-sienne est alle?- pxprimer a M. Vincent Auriol. la « volonte una-nime du Rassemblement Populaire de voir le gouvernement se moin-tenir au pouvoir, molgre les otto-ques de la reaction, pour I'appli-cation int^grale du programme du Front Populaire et particulie-rement pour I'aide efficace a I'Espaqne republicaine et le reta-blissement avec elle du droit International et du libre com-merce ».

LA CHUTE

Cependant, molgre cette pres-sion, M. Leon Blum a remis, ven-dredi soir, au president de la Republique, la demission de son cabinet. Dons so lettre de demis-sion, il declare qu'il regrette d'ovoir ete place dons I'impossi-bilite de poursuivre la tache qu'il s'etait assignee, j 1

Peut-etre, en son for interieur, n'etait.-il pas.fdche de'loisser 6 d'autres le soirt -da reparer les degats qu'il ovoit commis ou pro-voques. . ^

" D A L A b f l R ^ ^ ^ ^ ^

Des la reception de lo lettre de demission de M. Blum, le presi-dent de la Republiaue oppela M. Dalodier et lui confio lo mission de constituer le nouveau minis-tere.

M. Dalodier se mit oussitot au travail et essaya de former un gouvernement d'union nationole. II fit des off res aux sociolistes et aux groupes du centre.

Les sociolistes, avant de repon-dre, deciderent de reunir le Con-seil notional du parti. Celui-ci, a une grosse majorite, refusa de participer ou pouvoir, tenant tou-jours a lo formule d'un gouverne-ment representont integrolement le Rassemblement Populaire.

Devant ce refus, M. Dalodier avait le choix entre dejx solu-tions: soit un ministere radical homooene, soit un ministere de concentration groupont des mem-bres du parti radical, de i'U.S.R.,

• la qouche fndependonte, du parti democrote et de I'Alliance democrotique.

C'est a cette-diSirni^re solution aue le president du parti radical s'arreta.

Le noavean llliilst^re I'vesidcncc du Conseil vl Defense

nulionale M. Vice-prdsidence et coordination des

Services de la Presidence .AI,

Conseil restreint qui siegera tous Conseil et ses collaboroteurs d'irects Justice M, Finances M, Affidrps etranifcres M, Interieur M,

Les autres ministres sont : Marine mililairc .M, Mr M, Commerce .M, Traimu.v imhlics M, Truimil .M AuricnUnre M I'jducation nationate .M. Colonies ;\|

Ancicns Combattuuls vl pensionncs. .M

Murine niurrhunde M,

l>. T. T M Sant6 publique M Economic nationale M

Kd. DALADIER, duj)., lad.-soc.

C. r.HAUTF.MPS, sen., ra.i.-soc.

les iours avec le president du

Paul HEYNAUl), dep., rep. de g. MAHOHANDEAU, dep., rad.-soc. (i. HONNET, depute, rad.-soc. SAltRAUT, senatovir, rad.-soc.

, CAMPLNCHI, depute, rad.-soc. , (1. LA CHAMBHE, dep., rad.-.soc. . GENTIN, <l(!'mite, rad.-soc. . EROSSARD," depute, i;. .S. R. . RAMADIER, dcpiile, U. S. Ji. . QUEILUC, senaleur, rad.-soc. . .lean ZAY, depute, rad.-soe. , MANDEL, depute, rep. indei). . CHAMPETIER DE RIBES, se-nateur, dtini. pop. , DE CHAPPEDRLAINE,Jilipule, rod. ind^p. . Jules JL'LIEN, depute, rad.-soc. . RUCART, d6put6, rad.-soc. . R. PATENOTRE, d6p., U. S. R.

Le nouveau cabinet est done compost de 19 ministres et ne comprend aucun sous-secretaire d'Etot.

A signaler en outre qu'au sein du cabinet, une sorte de « direc-toire» a ete constitue, qui doit se reunir tous les iours et qui com-prend six piinistres, M M . Dalo-dier, Choutemps, Paul Reynoud Morchondeau, Georqes Bonnet et Sorrout.

Le nouveau ministere Doladie: est un ministere radical avec por-tiripotion du centre. II consacre lo ..ruptur'e .d^initlye du FKont Populaire et fl o'pri^ le hom de"

gouvernement de Defense Natio-nale.

II s'est presente devant la Chambre mordi dans I'apres-midi. La declaration, tres courte d'ail-leurs, fut lue a la Chambre par M. Dalodier, et ou Senat par M. Choutemps.

Le nouveau cabinet a obtenu a la Chambre 576 voix contre 5.

Dans la sconce de nuit, la Chambre a vote les pleins pou-voirs par 508 voix contre 12.

Mercredi, dons I'apres-midi, le Senat lui a accorde sa cwfiance dvec le meme elan, par con-tre 1.

P O U R Q U O I )

l a T e r r e s e m e t i r t I

C'est un fait : la paysannerie disparait el la terre fran^aise retourne a I'etat sauvage ! La foret revient !...

En voici la preuvc :

EN 1846 La population, apricole de la

France repr^sentait 75,« % de la population tofcale.

EN 1931 Elle nc representail plus que

les 48,8 %. Et depuis 1931, nous avons

assiste ii unc recrudescence de I'exode rura l et la depopulation a continue ses ravages.

Les petites exploitations dispa-rais-sent ; depuis 1892, 1.700.000 families ont abandonnc la terre.

Dans tous nos villages, les pe-tits ateliers de nos artisans ruraux disparaissent au galop.

Adieu brui t joyeux du inarteau faisant rcsonner i'encluine... chan-son de la scie mordant la planche du chene...

Les ouvriers agi'icoles de natio-nalilc fran^aise -sont de plus en plus rares...

Quant aux servantes de ferme, elles sont presque toutes ctrange-res...

Pour trav ailler Ic sol t'ran^ais, nous faisons de plus en plus appel aux elrangers : Polonais, Beiges, Italiens, etc...

Quand les hommes disparais-sent, la nature reprend tous--ses droits et insensiblemeut on re-tourne a la foret vierge. La terre de France si genereuse, qui s'adapte si merveilleusement a toutes les especes, 11 tous les gen-res de culture, retourne en f r i -che. Et voici des faits :

Les herbages et paturafjes ont augmente de 1.300.C00 hectares denuis 1912.

Les landes, terres incultes, f r i -ches ont augmente de 1.814.000 hectares, depuis 1912. Meme en nos regions des fermes ne trou-vent nlus preneurs.

11 faut le crier sur les toils... II faut cn faire prendre cons-

cience a toute la nation : La Paysannerie se meur l !

POURQUOI •> Parce (|ue la paysannerie est

incomprise et oubli'ie... Incomprise a I'ccole. Oublice par la politique- econo-

mique. Oublice mir la politique so-

ciale. L 'ECOLE

EIlc est antipaysanne par ses programmes et par son esprit. L'Ecole, c'est une boite rigide et carree dans laquelle doivent pas-ser tous les jetines francjais.

Trop de maitres y enseignent, qui considerent le mdticr de pay-san comme le dernier degrd de

Depuis la naissance de I'ouvrier jusqu'a sa mort, elle s'est ing6-nide 'a lu i rendre la vie moins dure :

Allocations Familiales... Assurances sociales... Habitations a bon marche... Congds payes... Quarante heures... Retraites... Certes, nous ne nions pas que

la plupart de ces ^^formes etaient necessaires. Elles sont conformes aux directives denudes par les grands Papes Leon X I I I et Pie XL sur la condition des ouvriers.

II faut reconnaitre cependant qu'elles sont en t ra in dc rompre I'equilibre cconomioue t e 11 e s qu'elles ont etd faites.

POURQUOI ? Paice qu'on a oublie dc faire

le meme effort en faveur de cette importante partie de la population qui s'anpelle : la ' Paysannerie.

•le sais bien qu'on a essaye il 'adapter vaille que vaille, la plupart des lois sociales a I'agri-culture, mais on n'a oas tenu compte de la structure paysanne, des conditions de la vie rurale et ces mesures se sont revelees ino-nerantes : Combien d'agriculteurs ont-ils prolite de la loi Loucheur, par exemple ?

Pourtant, les bicoques branlan-tes et ddpourvues d'hygiene ne manquent pas a la campagne... - Les Assurances Sociales n'ont

eu qu'un developpement tr6s res-treint.

Les Allocations Familiales — dont tout le monde reconnatt les bienfaits — qu'a-t-on fait pour en faire beneficier les families rura-les ?

.lusqu'ici, on parle, on discute ; Ic temns passe et aucune des solu-tions oresentees oar la profession n'est adoptee.

UN EXEMPLE Un chef de petite exploitation,

pere de quatre enfants en bas age, qui t r ime toute la journee en compagnie dc son domestique, paie Dour celui-ci, au t i t re des allocations, 280 f r . et touche en tout et pour tout, pour ses enfants , 480 f r .

Au moyen des Allocations d'en-couragement aux families nom-breuses, pendant ce temps, I'ou-vrier dans les memes conditions encaisse 3.480 f r . et le fonction-naire 0.060 f r .

(^est une injustice ou jc n'y connais r ien !

Quant aux quarante heures, aux conges payes, choses impossi-bles en Agriculture, ils ne font (|ue marquer plus fortement I ' in-leriori td de la condit ion rurale...

Le paysan est le grand incom-pris de ce sidcle...

RESULTAT .•>iiii cuiiuiie le ciernier oeare ae, j . • , I'cchellc sociale. Trop souvent ' J'®'?' I'dcole a dtd I'dcrdmeuse qui a j ''. .P enleve de nos campagnes toutes^ les intelligences supcrieures, les L ® , ^ „ ^ e ^ j ^ s IcsSlus ouve^rts, I'elite en T l i q ^ e S r S ^ e " " '

— Nous ne sommes pas plus betes que les autres, pensent-ik, nous pouvons trouver une situa-tion plus lucrative et les revenus de la vente de notre exploitation nous permettront de mettre un ocu plus <lc beurrc dans les dpi-nards...

Alors ! en route I el ils parlenl. On va peul-ctrc mc dire :

« Vous avez tort de dire tout cela, vous alley, acceldrer les departs ! »

Jc rdponds que le grand mal-hcur, c'est justemenl de ne pas vouloir voir le mal qui s'elend, pour n'avoir pas a prendre les re-m&des qui s'imposent. Ddbrider la plaie est un grand bienfait ; nous venons de le faire.

II nous reste la gudrir ! Nous verrons, avec la J.A.C.,

aui m'a fourni toute la mat i i re de cct article, s'il v a des moyens.

Tout dc suite, j 'af f i rme qu' i l V cn a.

Lc Pai/saii.

LA POLITIQUE ECONOMIQUE

Depuis de nonibreuscs anndes, la politique dconomiauc dc tous les gouvernemenls a dtd orientdc uniciuement du ccMd de I ' induslric. Les intermddiaircs montranl Icurs dents, c'est I 'agricullure (jui a dtd la grandc victimc de la politique dc luttc contrc la vie chore.

La protection douaniere des piodui ls agricoles francjais est nial assurde. Dc 1901 a 1910, les produits induslr iels el les pro-duits agricoles jouissaient d'une protection dgale, or, actuellement, la protection dq ceux-ci est de 7 francs infdricure a celle-lil pour 100 francs de marchandises.

Depuis vingt ans, aprds la signature de chaaue traitd de commerce, on aurai l pu mettre Te drapcau en bernc sur cFiaquo ex-ploitation agricole, car dans tous, Tagriculturc fut lu grandc sacri-flde.

Notre politique dconomique est antipaysanne !

LA POLITIQUE SOCIALE Ah ! la polit ique sociale ! fut-

elle jamais plus a I'ordre du jou r ! Pourtant elle aussi a ignord i peu prds complctcment le mpnde rural. ,

Elle s'est pejjjch^c avec amour sur la classe ouvrifere :

L'ipuT&tion continno on V R. 8. 8.

Sept anciens fonctionnaircs du Commissariat de I'Agriculture de la Rdpublique autonome tartare (Ka-zan) ont dtd condamnds a mort pour sabotage agricole.

lis auraient fait partje .de rot^ai -satfcin .' contre - reVoTutioWnaire des trotskistes et droitiers.

1£ TESTIMEIT F I IUCIEI

BO i l i S T j l l E j O E U M. UON BLUM

voulait v«ndre i renean les blens et la terre de France Revftus de la seule signature de

M. Lion Blum, — M. Daladier, Dice-prdsident du Conseil, auant refusi la sienne. ~ les projets financters du cabinet a direction sociahste, a peine coanus, ont provoqui une stupeur ginirale.

Jamais encore mreil program-me de destruction dconomique et financiire n'aoait 6td prisenti au Parlement.

C'est d'abord unc gigantesque inflation que M. Uon Blum vou-lait faire.

C'est ensuite la ripudiatioh de tous les engagements pris par lEtat envers les ditenteurs de fends publics.

C'est aussi la violation des lois constitutionnelles garantissant la Caisse d'amortissement.

C'est encore la « mise en carte » de chaquc citouen ; I'inqaisition etablie dans chaaue entreprise et a chaquc foyer.

C'est enfih et surtout, le pillage organise de la fortune frcmgaise.

M. Leon Blum et ses ministres socialistcs ont tenti de ridliser' leurs desseins secrets par Fita-; blissement d'un impdt sur le capi-tal.

Voila, digagi du fatras qm< I'entoure, I'objet essentiel des pro-lets financiers du cabinet A wef-^ tion sociali'ste. ' ' - .

Tous les biens mobiliers et im-mobiliers sans exception auraient itd soumis a I'impdt sur le capi-tal, a partir d'une somme de 150.000 francs.

A la veille des elections de 1936, socialistcs et communistes ne ri-clamaient I'impot sur le capital aue pour les fortunes supirieures a 300.000 francs. Mais il s'agis-sait de francs Poincari.

t Nous ne toucherons pas aux petits et moyens patrimoines ^, disaient alors nos Sainte Nitouche dc ^Iarxistes.

Aujourd'hui, M. Leon Blum, ietant bas le masaue, propose de frapper les fortunes de 150.000 francs actuels, c'est-a-dire de 75.000 francs Poincare.

Apres les « gros » et les « mo-yens » on s'en prend aux «pe-tits ». II faut etre aveugle pour ne pas voir qu'on descendra ensuite jusqu'aux plus modestes hirita-qes, jusqu'aux dconomies des vieux travailleurs.

Telle est I'inevitable aboutisse-ment de la demagogic socialiste.

Mais il y avait quclaue chose dc plus cffrayant encore, dans les projets du gouvernement dt direc-tion socialiste.

C'est leur absurdite mime. Comment aurait-on fait le re-

censement des fortunes et sur quelles bases aurait-on fixi la valeur des biens aussi incertains aue les vetemcnts et les meubles oour les particuliers, I'outillage et les marchandises pour les indus-triels ct les commercants, le chep-tel, les instruments aratoires pour les agriculteurs ?

Ce sont d'ailleurs surtout /c.v paysans qui auraient subi le poids ecrasant de I'impot sur le capital.

L'agriculteur qui travaUle sa terre aiirait etc lourdcment iou-che par la taxc dc i % sur ce que I'on appelle « la fortune acquise »; il nc faut pas 6trc un qros culti-vaicur pour exploiter une ferme de deux ou trois cent mille francs. Quelques hectares de bonnes ter-ras, une habitation moyenne, un peu dc materiel moderne, une di-zaine de t6tes de betail, le total a vite depasse les 150.000 fr. impo-sables.

Le projet de M. Leon Blum dtait d'autant plus.odieux que les propriitis de ce genre sont le fruit du labeur acharni ef de I'icono-mie patiente de plusieurs ginira-Hons. Ccux qui cn ont hiriti ne r pciivcnt cn tirer parti qu'a forai: de Iravail dotif I'ouvrier des vil- ' ' les qui jouit des quarante' heures nc connaif ni la fatigue ni le mai-qre bineficc.

D'ailleurs les cultivateurs ex-oloitants n'auraient pas dispqsd des fonds nicessaires pour acquit- • tcr la taxe nonvetle. Quiconaue est nn peu informd des conditions de la vie rurale,- sait,- hilas ! que la trisorerie paysanne est d Pitroit et se trouve dftns Pimpossibiliti matdrteile de fOedn^r efe, r<at/ght Itqiiidc: .

II aurait fallu vendre. Encor*

Page 10: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

aurait-11 ndcessaire de trouver dicte des naali. surtout pour un des acheteurs. vote qui ne chnngerait rien i i la

On aarait done assisti A un .situation acquisc. effondrement ven de tons Us biens.

vertical de la valeur

La ierre, les fermes, les usinea, leg maisons, tout aurait baissi du four au lendemain, au seul profit des marchands de biens et de la bande noire, qui, avec la compli-city des socfalisies et des commu-nistet, s'appritaient d dipouiller les paifsans de France.

CtAt iti la mise i I'encan, la liquidation ginirale de la fortune et de la terre fran^aises pour une bouchie de pain.

Tel dont la fortune aurait ite par exemple estinUe par les agents de VEtat, 200.000 francs, iCaurait pu, en la rMisant pour payer le fisc, en retirer que 50.000 Oil 75.000 franca.

L'impdt aurait iti dis tors de-cupli, puisqu'il edt porti sur des valeurs amoindrie^ des trois quarts.

On aurait done abouti A une viritnble confiscation, au d^poiiil-lement pur et simple.

11 n'itait pas possible qu'une telle loi de ruine et de misire fAt acceptie. .

La Prance entiire a fait lusttce de ce testament financier d'un gouvernemtnt qui aentait dijct le cadavre.

llD toor d'MoD Parmi les ^v^nemeots qui sc

sont d^roul^s pendant cette semai-ne ou qui continuent & se derouler en Europe, nous ne retiendrons que quelques-uns : revolution de la guerre civile en Espagne, le plebiscite alletuand, la crise mi-nist^rielle en France et In gr^ve dans la m^tallurgie de la region parisienne.

LA GUERRE D'ESPAGNE De I'autre cdte des Pyrenees,

la guerre continue, meurtridre. Les armies de Franco poursui-vent victorieusement leur oU'cn-slve sur tout le front Nord, et en particulier du c6t6 de la Catalo-gne.

Elles tentent uujourd'hui dc couper les communications entrc les armies gouvernementales et la Franee. D'autre part elles ont entrepris une veritable coursc i i la mer pour separer Barcelone dc Valence.

Si leur tiEictique rdussit, la Cata-logue sera compl6tement isol^e, sauf du cdte de la mer, oil d'ail-leurs la flotte nationaliste fait bonne garde. Force lui sera bien-tdt de mettre bas les armes.

Les gouvernementaux ont es-sayA une diversion sur le front d'Estremadure : mais, la premiere surprise pass^e, les nationalistes ont ddclanch^ une vigoureuse contre-offensive et ont fait recu-ler leurs adversaires sur leurs positions primitives.

La situation devient de plus en plus critique pour les gouverne-mentaux et, chaque jour, des niil-liers de miliciens et de civils tra-versent la frontifcre pyr6n6enne pour chercher refuge en France. Tandis que les civils resolvent rhospitalite dans nos provinces du Midi et du Centre, les miliciens sont refoulds de I'autre c6t(S .des Pyrenees.

La ddbftcle des troupes gouver-nementales est inevitable et la victolre de Franco ne fait plus dc doute pour personne. , Et c'est ce moment que nos

organisations d'extrfime - gauche choisissent pour demander au gouverncment fran^ais de « voler au secours de la democratic cspu-gnole ».

Nous n'avons aucun motif d'in-tervenir dans les affaires interieu-res de I'Espagne. Et ce serait une grave imprudencc pour I'avenir que de nous aliener ramitie ou la bienvelllance du futur maltre de I'Espagne.

Le general Franco a proclame k differentes reprises qu'il ne nourrissait aucune hostilite regard de la France. Pourquoi irlons-nous, sans raison, lul don-ner des motifs de changer de sen-timents ?

L E PLEBISCITE ALLEMAND

Le plebiscite grand-allemand a eu lieu dimanche dons toute retendue du Reich, Autriche com-prise. apris des semaines d'une colossale propagande. Goebbels, Ooering, Hitler lui-mSme. ont pro-nonce des discours enflammes k la gloire de la grande patrie alle-mande.

Samedi. le chancelier Hitler a fait son entree ii Vienne. salue par des acclamations enthousiastes. C'est de 1& qu'il a lance son der-nier appel avant le plebiscite € Mes predecesseurs. a-t-il decla-re, ont ete des nains dont per-sonne ne se rappellera les noms dans 100 ans, tandis que le mien restera comme celui du sauveur qui a incorpore en trois jours sa patrie dans .le Reich. »

Trois jours ont suffl pour cela en effet. Le plebiscite du 10 Avril n'etait plus qu'une formalitu. Et quel qu'.en eAt e t e le resultat. rAutriche etait dejii et resterait partie integrante de la grande Allemcgne.

Hitler n'avait d'ailleurs aucune apprehension au sujet de ce resul-tat. 11 etait sflr d'avance de I'as-seatiment des Antriehlens. Le vote en All«in«i|Be n'est pas se-cret. E t I 'on aalt que sons la die-tature de HUler on ne badine pas avec les ndvenalres du. reg ime:

Quoi qu'il en soit, le pl(.4)i8cite a donne en Allemagne 99,02 % dc « oui » et en Autriche, 99,75 %. C'est dire que Hitler sent derri^re lui presque I'unanimite de son peuple, y compris ceux qui, na-tu i re encore, soutenaient M. Schuschnigg dans sa resistance aux entreprises du III* Reich.

Ce succ6s triomphal, qui a sus-cite dans toute rAllemagne une serie de manifestations d'enthou-siasme, n'aurn-t-il pas pour effet de griser encore un peu plus le Fiihrer et de I'inciter ii tenter d'autres conqufites « pacifiques » en Tchecoslovaquie et sur toutes les autres frontiftres de I'Allema-gne ?

LA CRISE MINISTf iR IELLE

Pendant que Hitler se faisait ainsi acclanier par tout un peu-ple de 75 millions d'habitants, la France se dcbattait une fois de plus dans une crise ministeriellc.

M. Blum n'a pas ete renverse ; 11 s'en est alle de lui-nieme, apris avoir obtenu la Chambre une tr^s faible niajorite. et apris que le Senat lui eiit refuse les plems pouvoirs qu'il redainait, par 223 voix contre 49.

Le chef du parti sociallste avait reconnu lui-meme qu'il n'avait pas la conflancc du public, puis-qu'il declarait qu'il etait impossi-ble, dans les circonstances actuel-les, de recourir ii I'emprunt.

Les senateurs lui demontrerent vendredi qu'il n'avait pas davan-tage la conflance de la Haute Asseniblee.

Dds lors, i l ne lu i restait plus qu'i l battre en retraite et ii s'en aller. C'est cc qu' i l f it.

Le second ministire Blum n'au ra dure que 26 jours.

II est remphice par un cabinet Daladier.

Les socialistes ayant refuse leur participation, M. Daladiei s'est tourne vers le Centre et y a choisi un certain nonibre de col-laboratcurs. Et i l nous a donnt un minis t i re radical, avec parti-cipation de r u . S. R., des n5pu-blicains independants et des de-mocrates populaires.

Ce ministisre est-il viai)le ? 11 senible probable (ju'il sera

bien aceueilli au Senat, couiposu en niajorito de radicaux-.socialis-tes.

L'accueil qui lu i sera reserve a la Chambro est plus problemati-cjiie el dependra de la declaration Kiinisterielle.

Cependant, i l a (|uel(tues ehan-ces d'obtenir, du moins pendant un certain temps, le soutien ov la neutralite bienveillante du par.ti socialiste.

D'autre part, le centre lui est des maintefiant favorable el In droite elle-meme ne lui marchan-dera sans doute pas sa conflancc s'il se montre decide ii assurer In defense nationale, a retablir I'or-dre et redresser la .situation eco-nomique et flnanclfere.

LA (iRfeVE DE MCTALLURGIK PARISIENNE

Mais des ses debuts, le cabinet Daladier va se heurter a de gra-ves difficulles. Nous assistons, en effet, en ce moment, a I'un des plus graves con'lits sociaux qui aient etc declanches depuis Tavu-nenient du Front Populaire.

La greve est prescjuc generale dans la metallurgie lie la region parisienne. 57 etablissenients in-dustriels sont occupes et les grc-vistcs sont au nonibre dc l.'IO.OOO.

L'industrie automobile est com-pletement arrctee, de menic (jue les industries de la Defense Natio-nale.

El Ton est encore it se deman-der quels sont les buts de la gr6-ve, les motifs pour lesquels elle a ete declanchee, et quelles sont les revendications des grevistes.

Dans beaucoup de cas, ils ne le savent sans doute pas eux-memes Dans certaines usmes, la greve a ete declanchee malgre un vote contraire de la niajorite des ou-vriers, et sans qu'on ait eu recours a I'arbitrage, conformenient a In loi.

L'augmentation des salaires n'est sans doute qu'un pretexte ; car la plupart des metallurgistes de la region de Paris gagnent 12 fr. 50 et plus par heure de tra-vail, soit plus de 2.000 francs par mois. On ne peut pas dire que ce soit un salaire de famine.

II y a certainement un autre mobile.

Le premier soin du nouveau cabinet sera de le rechercher.

Son premier devoir serait aussi de rechercher les mcneurs et au besoin de les museler.

Car cette situation ne ])eut pas durer indefiniment ; elle desaxe compI6tement toute I'economie fran9aise el compromet scanda-leusement la defense nationale a

moment oil des millions

Blentdt les Communions Parents souclenx de voire I N T £ r £ T , adressez-vons an

Magasin ,

R l T a l l i i - B o u r e ' l i i s « < A V X l ^ l i ^ V A I I i L H U R S * *

^ i ^ Q K r i N P E R L . ^ 18, Rae SaTary,

un d'hommes travaillent jour et nuit en Allemagne et en Italic dans les usines d'armcs et de munitions.

Et ce sont prccisement ceux qui reclament ii cor ct i cris des avions et des canons pour I'Espagne re-publicainc qui refusent d'en four-nir il leur propre pays !

Cc scandale a trop dure. ~Quelques cxemples energiques

sufflraient peut-iMre pour y met-tre fin.

lis souluveraient suns doute la colere de quelques revolution-naires ; mais ils recevraient aussi sArement I'approbation de mil-lions de bons Frangais, et de la plupart des ouvriers eux-mfimes, qui en ont assez de ces gr6ves, le plus souvent Injustlfiees, et qui

la major i ty des votant t 'ont sans ne flemahdent qu'& travqiller dans doute esam* q u l h avalent i n t e - l e calme et dans la paix. r l t k xtt pas s^ficpww h la v ia - ' U. A.

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E ^ ' S E U B L E S — R O B E S

e t M A N T E A U X

UNE PERDRIX BAGUfiE. — Une GARNET DE MARIAGE. — Le perdrix portant & I'une des pattes mardi 26 Avril, h 11 heufes, lera une bague aluminium, est venue .se bdni, cn I'iglise parcissiaie de' Ban-perdre dans le poulailler de M. Au- nalec, le mariage de Mile Marie Bis-[uste Gloanec, boucher au quartier, quay, de Mirinet, en Bannalec, avec

Saint-Yves, en Quimperle. La bague M. Corentin Le Nerriec. des Sables-

L a M a l s o n l a m i e u x a s s o r t i e , a v e c d e s p r i x i m b a t t a b l e s

Reunion g6n6rale annuelle des RSpubiicains Nationaux

du Sud-Finistdre

Le Coinite des Nationaux du Sud-Finist6re vient de fixer au 22 Mai la date de sa reunion annuelle, qui aura lieu h Quim-per.

ORDRE DU JOUR : Coinpte rendu moral et finan-

cier de I'exercice de 1937 ; Elude de la formation d'un

Comite departemenlal de coordi-nation des Nationaux en vue des bleclions sdnatoriales de 1938 ;

Conference par M. Legendre, du Centre de Paris.

Cette reunion aura lieu sous la presidence de M. le senateur Q u c i n n e c , MM. les deputes Crouan, Lohdac, Monfort et Na-der, de nombreux conseillers ad-neraux, conseillers d'arrondisse-inenls et maires du Sud-Finislere.

Les details de la reunion seront donnes ulterieurement.

Pour le Comite, Lc President: V . DONVAL.

Q U I H P E R U B

iJSFQRMATlOJSS

1, 'UIM. . .

CL\fi-PAX. —' On se rappelle le iilm UiK etoile qui inonte, qui passa A Saint-Colomban 11 y a un an. La vedette principale 6tait Grace Moore, dont on connait la voix admirable. C'est encore Grace Moore que vous pourrez applaudir dans le fi lm qui sera projete sur I'6cran de Saint-Colomban la semalne prochaine, les 23 et 24 Mars. Aimez-moi toujours. Film des plus int6ressants, au sujet duquel nous nous dispenserons au-jourd'hui de citer les commentaires les plus elogleux de la presse cine-niatographique. La voix splendide de Grace Moore et de son partenaire le tenor Michel Bartlett, ainsi que le jeu excellent de Eeo Carillo relevent encore I'interet de ce melodrame musical qui, certainement, vous plaira.

En premiere partie, un autre grand film : La maniere forte.

CHEZ LES MEDAILLtS MILITAI-RES. — Nous informons les Medail-les militaires fnisant partie de la « Mutuelle de Quimperle », ainsi

A L'U. B. C. — Nous rappelons aux .\nciens Coinbattants de Quim-nerle et environs aue I'Union Bre-tonne des Combattants a etabli une nermanence a I'ancienne prison, rue Brdmond-d'Ars, Quimnerld. Les ca-marades anciens combattants, muti-les, veuves de guerre, etc., v trou-veront tous les dimanches, de 10 h a 11 h., tous les renseignements concernant leurs cas particuliers. ainsi que des cartes d'adh6sion pour 1338. Le Bureau.

LE RALLYE-PAPER DU 11* R. A. C. A OBTENU UN BRILLANT SUC-C£S. — Ainsi que nous I'avions annonce, le rallye-paper organist nar les offlciers du 11' regiment d'artillerie coloniale, a eu lieu di-manche, dans la foret de Carnoet.

La veille au soir, la fanfare du regiment avait donne, sur le perron de la mairie, un concert de trom-pettes et de cors qui fut trfes appre-ci6. Tout Quimperle dtait l i , ecou-tent, admirant et appIauJissant.

Dimanche matin, des 9 h. 30, de

banquet annuel, aura lieu le^_diman- J j ^ r B e ' c V r S p S J e V p t t S S che 24 Avril, a MoSlan, salle Guillou, boulanger, place de I'Eglise.

MENU. — Potage velouti — Hut-tres de Bilon Colin sauce verte — Latigne de b<mf — Champtqnom — Poulet Toti — Pommes fandantes — Salade de saison — Corbeille de friiit» — G&teaux maison. — Vins hlanc et rouge — Cidre extra — Cafe trois couleurs.

Le prix du banquet sera de 18 fr. A 11 heures, depart en cortege au

cimetiere avec le drapeau des Me-dailles.

Au retour du cimeti6re, reunion

Engagement par devancement a'appel dana I'armee ae mer.

Des engagements par devancement d'appel sont re?us dans I'armee de mer aa titre de certaines sp6cialites, notamment celles de m6canicien et cuisinier. Ces engagements dont la duree est egale au temps de service idgal impose par les lois de recrute-ment, sont recjus a toute epoque de I ann6e.

Les conditions a remplir sont les suivantes : 1° Etre age de 18 ans au moins et remplir les conditions exi-gees normaleraent pour I'admission dans les equipages de la flotte ; 2° Etre tilulaire d'un dipldme ou certi-ilcat donnant droit a un brevet d'une des speeialitds susvis6es ou avoii satisfait a un essai professionnel; 3° Ne pas faire partie du proehain contingent incorporate.

Par consequent, seuls les jeunes gens ni's posterieurement au 31 Octo-bre 1918 ages d'au moins 18 ans, et ijossedant I'aptitude professionnelle requise, ))euvent contracter actuelle-ment un engagement par devance-ment d'appel.

Les engagements par devancement rappcl dans les sp6cialit6s de mdca-

nicien et cuisinier offient les avan- CARNET DE MARIAGES. — Le lages suivants : certitude d'accom- samedi 23 Avril, k 10 heures, sera Dlir le temps de service obligatoire b6ni, en l'6glise paroissiale Notre-dans I'arme de son Choix et dans un Dame de I'Assomption, h Quimperle. service se rappr^hant a ,1a profes-.je double mariage dq M. Jean-Marie sion civile ; attribution des I'lncor- Nadan, de Kerflerc'h, en Mellac, avec poration <le la solde rdservee aux ma- jnie Marie Forner, et do M. Joseph lelots brevetCs ; possibilite pour, Nadan, avec Mile Marie-Anne Nigen.

que fut donnd le depart du rallye. Nous donnons ci-dessous le cias-

sement: 1. Capitaine Laurent, du 11° R.A.C.

Lorient; 2. lieutenant Laine, du 11 R.A.C., Lorient; 3. lieutenant Bri-meton, du 11* R.A.C., Lor ient; 4 lieutenant de reserve Muller, de I'Etrier Lorientais ; 5. lieutenant de reserve Jegou, de I'Etrier Lorientais 6. lieutenant Guavdier, du 11* R.A.C. 7. capitaine Lotte, du 11" R. A. C. 8. colonel Duhantois, de la reserve 9. M. Perrien, de I'Etrier Loiientais qui fut emnloye a la Banque Popu

generale des M6daill6s dans la salle l^'^e. a Quimnerle ; 10. lieutenant du banquet.

Priere de venir le plus nombreux possible, les families et les amis sont admis.

Le Pj-esident: Madec.

Cabinet! Pentaire PAULS-6UIB0URG

Ohlrupgiana-Dentlstas

— D. F. M. P. : —

3 — Plaos Hepvo — 3

Q I J I I I P j ^ i l L t r j ! ^

porte I'inscription ci-dessous : 3561-A, Musium C.N.C., Paris.

AU CINEMA HONORE. — Cette semaine, au cindma Honore: Les So-kols, documentaire .sportif ; New-York, retrospective ; MATER DOLO-ROSA, d'apres Abel Gance.

PHARMACIE DE SERVICE. — Sa-medi 16, a partir de midi et diman-che 17 Avril, pharmacie Le Naour, 3, place Carnot.

Lundi 18 Avril, Inndi de Paques, pharmacie Tamic, rue de Bremond-

» . . • • •

ETAT CIVIL. — Naissances : Georgette-Nicole Le Theon, 2, place Guthiern ; — Andr6 - Louis - Henri Cordroch, 42, rue de Bremond-d'Ars.

Publications dc mariages : Albert Laloup, capitaine au long cours, 14, rue Amiral-Courbet, Lorient, et Mar-celle Le Mao, 19, rue du Bourgneuf ; — Marcel Colin, employe de cherain; de fer, place Saint-Michel, et Juliett* Hascoiit, place Nationale; — Charles Naud, chaufFeur-m6canicien. 36, rue du Couedic, et Fernande Burlut, 36, me du Coedic.

Mariage : Ernest-Francois-Marie Guilloux, quartier-maitre electricien. a la Maison-Rouge, et Simone Madec, de Lothea.

Dices: Louis Le Gall, 41 ans, ingenieur du Service Vicinal au Faouct, 22. rue de Bremond-d'Ars ; — Marie-Josephine Guillou, veuve Pensec, 78 ans. 19, place Saint-Michel ; — Marie-Perrine Guillou 6pouse Fraval, 54 ans, ii Kersquine ; — Jean-Louis-Marie Plunian, 74 ans retraite, a Beg-an-Hent ; — Fran?oif Bolou, 45 ans, inscrit maritime, de Pont-Aven, 19, place Saint-Michel ; — Victoria Pcron, 54 ans. domesti-aue, de Pont-Aven, 19, place Saint-Michel ; — Marie-Victorine Gamier veuve Vernon, 69 ans, 41, rue de Br6mond-d'Ars ; — Marie-Anne Cor-nec. epouse Bourhis, 68 ans, de Redene, 19, place Saint-Michel ; — Anne-Marie Riou. epouse Torchet 38 ans, a Kerbertrand.

A l e z M d M € U Z I A T CHIRUaoIEN-DENTISTE • •FaooMdalUdMlMdaFktia

9, Rua U b M , - QUINPERL£

otniiumiem IMI m /ovrt t qtlmftrit Mil' It mtren^l < AMIMIM

MNNALCO

ceux qui se trouvent sans emploi d accomplir leurs obligations mili-taires au moment le plus favorable, puisque ces engagements sont recjus a toute enoque de I'annde.

Les demandes d'engagement par •levaneenient d'appel doivent etre

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Lochouam, rue du Couiklic.

Nos meilleurs vceux de bonheur.

EN MARGE DU PARDON DES OISEAUX. — Le service des Eaux

aclressees : u Paris au commandant et ForSts fait connaltre aux inte-du centre milit..ire de la Marine ressds que c'est le lundi de Pflques, fEcole Militaire, 2, place Fontenoy) ; ic dernier ddlai pour retenir des dans les ports, au commandant du: emplacements a la foret de Carnoet,

nuv omiiiaiidants des b.ireaux mi l l 'aires de recrutement.

Pour tous renseionements comple-mentaires, .s'adresser aux autoritis dtslgnees ci-dessus ou au minist6re de la Marine (bureau du recrutement et des reserves).

et moaerne.r.

au service de lasant* etderhyglfene

Tous les prodults. toutes les spdclalltes

les ordonnances et analyses

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MABUg \^nicaniot.9mmi»

Pour tous renseignements, s'adres-ser A M. le Brigadier des Eaux et Forets, ft la Plaine.

NOS BOULISTES A QUERRIEN. — Nous avons annonc6 la semaine dernifcre qu'un grand concours de boules aura lieu a Querrien, lundi prociiain 18 ^wl l , , ,

Nos trois club's de boules, la Boule Inddpendante du Bel-Air, I'Associa-tion bouliste dc I'Avant-Garde et la Boule Sportive ouimperloise, d61d-gueront h ce concours leurs plus flns placeurs et leurs plus adroits tireurs.

Qui remportera la palme ?

LA FERMETURE DES DEBITS A QUIMPERLE. — On nous communi-que :

Les debitants de boissons sont informcs que par derogation h la rfeglementatlon en vigueur, ils sont nutorises a laisser leurs ^tablisse-inents ouverts lusqu'i minuit, pen-dant la n^ iode d'annlication d'heu-wa d'«6. i g staire.

AVIS DU DISPENSAIRE ANTITU-BERCULEUX. — A I'occasion des vacances de P&ques, la considtation du 3* yendredi et celle du 3* mardi soiit sQ^tprinrtcs.

Quijou, de I'infanterie coloniale. Un Idger accident s'est produit au

cours du rallye. A 500 metres envi-ron de la Plaine, le capitaine Fari bon, du 11° R. A. C., fit une chute sur la chaussee et se brisa la cheville. Aores avoir reeu les premiers soins du docteur Gasne, chirurgien en chef de I'hopital, qui orenait part a I'epreuve, le blessc a ete dirigc sur Lorient.

LIGUE CONTRE LE TAUDIS. — Au cours de la reunion qui s'est tenue ces jours derniers, le bureau local de la Ligue contre le Taudis a decide de consacrer, d6s maintenant, une partie des recettes encaiss6es i I'amSlioration de logements insalu-bres occupes uar des families nom-breuses et meritantes.

Les demandes ou'on souhaiterait lui presenter devront etre remises a la Permanence (local du Dispensaire rue de I'Hopital), k 2° mardi ou le 2° vendredi de chaque mois, ou adressees a M. R. Delafond. Elles seront ctudiees avec toute la discre-tion et tout le soin qu'elles exigent.

(Communitjui.)

C I N E - P A X Le Cinima parlant familial. SALLE SAINT-COLOMBAN

< Avant-Garde », (Socidt6 d6clar6e d'Education

Populaire). Salle chauffee.

SAMEDI 23 AVRIL, matinee a 8 h. 30 DIMANCHE 24 AVRIL,

matinee a 3 h. 45 ; soiree a 8 h. 30.

Actualitis Journal parle.

GRACE MOOBE dans

AIMEZ-MOI TOUJOUR avec Michael Bartlett et Leo Carillo.

LA mam£:re forte. comddie,

avec Georges Raft et J. Bennett.

Prix DES PLACES : Premiferes, 6 f r . ; secondes, 4 fr. ; troisiimes, 3 f r . ;

1/2 tarif pour les enfants.

CLASSEMENT DES CHEVAUX. — La Commission de classement de chevaux fonctionnera sur la place Nationale, le lundi 25 Avril, a par-t ir de 15 h. 45. Devront fitre pri-sent6« tous les chevaux et juments ayant atteint I'dge de 5 ans, nes en 1933 ot ann^cs antcrieurcs.

Sont dispensds de la prdsentation les animaux rdformtis et les iumenli consaories i i la reproduction ; fon» nir la crarte de safllfe 37^99.

Tanguy 6quilibriste Depuis quelques jours deja, I'una-

nimite de la presse faisait prevoir que le 2' ministere Blum, le 4' du Front Populaire, allait etre balaye par le Senat. Spectacle tristement couraat dont nous avons desormais Phabitude. Toutefois cet episode prd-vu trouvait dans noire petit pays ua intdret particulier du fait qu'il pos-sede un senateur t r is reprdsentatif. Avec curiosity I'on se demandait: « Youn Tanguy votera-t-il pour? Vote-ra-t-il contre ? » Une fois de plus, i l s'est jou6 de nous et de nos pronos-tics : i l s'est courageusement ^stenu. Pourtant i l est parfois courageux, el nous nous souvenons toujours d'une certaine nuit d'hiver ou, ft 10 heures du soir, 6claire d'une fumeuse lan-terne-tempete, i l s'en alia reveiller de braves campagnards et les som mer de retirer leur fllle de I'ecole libre.

Depuis, i l est devenu Front Popu-laire, et tout son Conseil municipal avec lui. Cela est sur et a ete consi-gne dans le Breton Socialiste lequel, tout en felicitant notre maire et son Conseil, les donnait en exemnle.

Blum est la gloire incontestee du F. P. ; i l faut etre fasciste pour affir-nier le contraire. D'autre part, la majorite du parti radical-socialiste votait contre Blum. Tanguy est F. P. et i l est aussi radical-socialiste. Alors, quel parti prendre ? Quel dilemme ! Comme I'ane de Buridan place entre une botte de foin et une mesure d'avoine, i l n'a pas su ou voulu choisir. Consolons-nous toute-fois, i l ne mourra pas de faim com-me I'ane legendaire.

Au fond, ce n'est peut-etre qu'une supreme habilete, et bien digne du bonhomme. Une habilete qui devieu) ecceurante dans les circonstances graves que nous traversons, oil la France a besoin d'hommes, cons-cients de leur responsabilite et non pas des equilibristes. Caillaux lui-meme n'a-t-il pas dit a la tribune du Senat que la classe paysanne seule supporterait le pr616vement sur le capital propose par Blum. Cela a beaucoup moins d'importance pour Tanguy que sa reelection. On se dou-tait deja qu'il se moquait des pay-sans. II vient de leur en donner la certitude et cela m6ritait bien d'etre soulignd".

SUITES MORTELLES D'UN ACCI-DENT D'AUTO. — Notre compa-triote, M. Louis Le Gall, ingenieur du service vicinal au Faouet, a ete viclime, le 28 Mars dernier, d'un malencontreux accident qui vient de lui coflter la vie.

II bavardait paisiblement avec M Saindrenan, negociant au Faouet, sur le trottoir qui longe la maison de ce dernier, route de Quimperl^ lorsque soudain surgit, se dirigean vers Le Faouct, la voiture automo-bile de M. Le Bail, menuisier ft Ker-nascliden.

Dans un moment d'inattention du conducteur, la voiture quitta brus-quement la droite et vint heurter les deux pietons.

M. Saindrenan s'en lira sans grand mal. Malheureusement i l n'en fut pas de mfime de M. Le Gall, qui eut un pied fracture et des contusions in-ternes.

Apris avoir recu les premiers soins du docteur Poller, M. Le Gall fut transports ft la clinique du docteur Gasne, ft Quimperle.

Aprfes quelques jours, son etat ompira brusquement et mercredi soir, notre malheureux pompatriote rendait le dernier souplr.

Ses obs&ques ont eu lieu vendredi i Bannalec au milieu d'une affluencc conslddrable de parents et d'amis.

Blancs, en Beuzec-Coaq. Les repas de noces seront servis

le meme Jour par Mme Tamic, salle Jos Come, a Bannalec.

Nos meilleurs vojux de bonheur aux futurs epoux. \

DECLARATIONS D'EMBLAVU-RES. — En application de Particle 11 de la loi du 15 Aottt 1936, les cul-tivateurs sont tenus de faire leurs declarations d'ensemencements de bid, du 15 Avri l au 1". Mai, dernier ddlai.

CLASSEMENT DES CHEVAUX EN 1938, — I I est port^ i te^connais-, sance des propridtaires de chevaux que la seance de classement pour I'annee 1938 aura lieu, place de la Mairie, le mercredi 4 Mai, dans les formes ci-apres : ft 8 heures, de la lettre A ft K ; a 14 heures, de la lettre L a Z. .

Seront dispenses de la presenta-tion dcvant la Commission : les ju-ments saillies, les juments consa* cr6es a la reproduction et les che-vaux reformds.

o L O H A m - C A i m o r r

UN DESERTEUR DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE. — Emile Vaillant, 27 ans, brigadier au 11' re-giment d'artillerie coloniale a Lo-rient, avait quitte la caserne le 5 Fe-yrier, pour aller retrouver son amie a Langlazic, en Clohars-CarnoCt.

Le 12 Fdvrier, i l ^a i t declare de-serteur ; ct le 27, i l se faisait arreter a Langlazic par les gendarmes de Quimperle.

II a comparu pour desertion de-vant le Tribunal militaire perma-nent de Rennes, qui I'a condamn6 a 3 mois (le prison avec sursis.

D E U X COUPS D E R E V O L V E R . — Pliisieurs consommateurs daient at-Lnblcs au debit Delliou, a Douelan. L'un d'eux, Louis Peron, se leva pour chanter une chanson. Cela dd-plut a Marcel Caderon, retraitd de la coloniale, qui vint bousculer le chanteur. Celui-ci, estropid des deux iambes, tomba lourdement sur le parquet.

Un autre consommateur, Thdodore Andre, 24 ans, marin-pecheur, pri t Caderon i>ar les epaules et le mi l un peu vivement dehors. Caderon, fu-rieux, s'empara de son revolver et lira deux balles en direction de son adversaire, sans I'atteindre.

M. Andre a portd plainte a la gen-darmerie de Quimperle, et Caderon sera poursuivi pour tentative de meurtre et detention d'arme non de-claree.

ETAT CIVIL. — Xaissances. — Sli-chel Potier, ft Lannevain ; Solange Lc Henaff, aux Grands-Sables ; Jean Le Gall, au bourg; Julien Le ToUec, a Porsmoric ; Jean Le GoflF, ft Ker-nenez ; Paul Pogam, au bourg ; Pier-re Lamande, ft Lannevain.

Publications de mariage. — Roger Herve, charpentier, domicilie a Lo-rient, 9, rue Fran?ois-Jegou, et Si-mone Robic, s. p., a Doelan ; Yves Lf Rloa, marin de I'Etat, a Kcrhe-ron, et Denlse Guyomar, s. p^ Jt Lo-rient, 22, rue Blanmii. . . ,

Mariage.,.— N^at. Dices. — Joseph Nestoiv, 76

aux Grands-Sables; Fraii^ohf Pi-riou, boucher, 62 ans, au bourg; Solange Le Henaff, 1 jour, aux Grands-Sables; Joseph Guillou, 63 ans, journalier, a la Croix de Kerha-ro ; Joseph Morain, 83 ans, cultiva-teur.

PARENTS, qui oh«roliex una RITUATION poup voire flia ou vo-re Jeung fllle, a d r e s M Z - v o u s i i

^IQIER, 0, pue des Fontainee, k '.ORIENT. On y apppend Oompta-iillt^, tMno-Daotylo, LanguM. -to..., et le placement dee 4l*vea "t aaaurA

QUILUQOMAROH CARNET DE MARIAGE. — Mardi

proehain 19 Avril, ft 10 h. 30 (heure ancienne) sera beni, en I'eglise pa-roissiale de Guilligomarch, le ma-riage de M. Pierre Stanguennec, de Castel-Paris, avec Mile Josephine Bregardis, de Kerhoannec.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Mentec, au bourg de Guilligomarch.

Nous adressons aux futurs epoux nos meilleurs voeux de bonheur.

ETAT-CIVIL. — Naissance : Gi-sele Corbihan, dq. bourg.

Publications de mariages : Jean Le Roux, cultivateur ft Kerulvi, et Jeanne Penhoat; cultivatrice au Ron-ce ; Jean Gallo, cultivateur ft Ker-nouarn, et Louise Daniel, cultiva-trice ft Querrien.

Deccs : Joseph Gloux, 12 ans, Bec-er-Lann ; Yves Le Ny, 32 ans, Ker-groez ; Joseph Eveno, 41 ans, Ker-vinel.

KERNKVCL UN HOMME BROYfi PAR LE

TRAIN. — M. Jean Le Dez, 42 ans, de Coat-Kelen, en Kerndvel, s'est jete sous le train allant de Carhaix a Rosporden.

Aprcs le passage du convoi, on a releve son corps litteralement broye.

Avant d'accomplir son acte "de ddsespoir, le malheureux avait de-pbsd son argent sur le remblai.

SUICIDE. — M. Rene Gourlay, 79 ans, cultivateur ft Kerlouan, a ete trouve pendu dans un cl\amp, ft 200 metres de sa maison.

LOOUNOLE LA FETE DE JUDICARRE. — Voi-

ci le programme ddfinitif de la fete annuelle qui doit sc derouler dans le quartier de Judicarrd, cn Locunold, le dimanche 24 Avri l proehain, jour de la Quasimodo :

A 13 heures, grand tournoi de iioules, par quadrettes. A 16 heures, grande course cycliste communale et communes limitrophes. A 17 heu-res, courses p^destres (hommes et enfants) ; attractions diver«es. A 18 heures, gavotte d'honneur.

AVIS AUX DEBITANTS. — Les ddbitants de boissons de la commune

En cette douloureusc circonstance, de Locunold sont autorisds 4 ({arder nous adressons ft Mme Le Gall et ft leurs dtabllssements ouverts jusqu'a sa flUe, ainsi qu'aux families Le Goll 23 heures, pendant la oAriMt e t .Tilpiel, nos sinceres condoleances.'plication de I'hefure A'm.

Page 11: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

r

UN EVENEMENT RADIOPHONIQUE SACHA GUITRY

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y truuverez, vuus coiiseille d ecoutcr scs causerics brilluutis : Le Oiniunche 17 Avril. A 20 h. 30. au Posle PAHISIKN ; Lt Mercredi 20 Avrll. ft hcurcs. uu P.istc HAUIO-LYON ; Lo Jeudi 21 Avril. A 20 hvures. «u Poste HADIO-LL'XKMUOUHCr : Le* Vcndrcdis 15 et 22 Avril, a 20 hcuns, lui Postc HAIMO-TOU-

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C'elait hicr jour de in«rchc u B De bon matin, le petit bourg nvait

P O N T - A V K N

IvTAT-CiVlL (le Miirs 1938 S'ltissance : Christian Lozitchmeiir, iui (jiiai

a t t i r i lui tous les paysnns, tons les| nfa^s : Marie-Louise Le Nnoiir, ferniiers d'alentours. €elui-ci tenant! veuve Ciilles, (>2 aii.s, rue du la (Jure par le licol sa bOtc qui le suit d'unjLoon Satie, retraile de la Marine nir morne, I'autre dans carriole, niarchande, 92 ans, rue de Conear-tout ce monde s'est pressi, bouscul6, j neau interpelle

Puis ranimation calmuc pcu jt puu, chacun sc retire en rdcapitulani nientaleinent les bonnes alVaires qu'il a traiti-cs. On se salue, on s'in

Q U E R R I C N

FIRN- i n : L U N D I U K PAQUES •— Le Coniite des fetes a decide de

vite i trlnquer'chcz la niire Annette. <lc la U'te de — Ticns, le Francois ! Ca a bien

inarch^, mon Rars ? — Couci-cou^a, r6plique I'autre

sans se comprdmettrc. Une cigarctte, pire Jerome ?

— C'est pas do rcfus, le Francjois, puisque c'est des Gauloises vertejy Moi aussi, ie fume toujours des ci-garettes sans nicotine. Sculenient, pcrsonnellcment. ]e ])r6f6rc les Cel-tiques vertes. C'est plus doux ii fu-nier. et c'est du gros module, coninie ils disent.

— Je sais, c'est aussi du « caporal doux>, comme mes gauloises. Mais les Celtlques ou mCnie les Gitanes en caporal doux sont {ustcmcnt un peu douces pour moi, voyez-vous...

— II n'v a pas a dire, mon gars. Mais la Regie fait bien les choses : on en a pour tous les roitts...

— C'est bien vrai. Tenez le grand Rene m'a (ait goiiter I'aulre jour des nouvelles cigarettes, les « Anic ». qui .sont aussi sans nicotine. Seulement c'est (lifTerent comme i)rocede.

Dans les cigarettes en «caporal doux ». les Gauloises, les Gitanes ou les Celtiques, c'est le tabac qui est <lenicolinis6 avant la fabrication des cigarettes.

— Et les autres, les « Anic » ? — Les Anic sont fabriquces direc

lenient avec du caporal ordinaire C'est un bout flltrant qui retient la nicotine au moment oil on les fume, Vous qui almez les cigarettes douces, ptre Jerdmc, vous devrlez les cs-sayer : elles sont plus douccs encore qiie les Gitanes ou les Celtiques en « caporal doux ».

— Et ca vaut cher, les « .\nii' » — Du tout : elles content 4 fr. .'>0

le paquet de vingt. Et pourtant ce sont des cigarettes extra-douces, tres bien presentees

la fafon suivante 1" Les courses dc bicyclettes (r6-

glonale el inlernalionale), ne passe-ront pas i)ar le (luartier dc la Croix-llouge.

2" L'npres-inidi aura lieu plu-sieurs eoncours (pla(,'age de palais, passe-boules. jeu de tonneaux. etc.). dotes de buns

3° Pour les ,)rix. oueurs de boules ha

bilant la conunune de Querrien et eliniines au jireniier et second tour du grand eoneours. prix de conso lation : 1. i)rix, (iO ; 2.. 10 ; 3.. 30. et 4., 20, et en outre I'aperitif aux joueurs non classes dan.s le prix dc consolation.

HKUNION DU COMITK DES FfiTlCS. -- Le I'oinile des fetes se reunira a la salle de la niairie, Ic •siiiiiedi K) Avril, a 20 heures,

Objel : niise au point de la fete (I'.i liindi de Paques

M O N / t W R t r t f

HENRI^ERNOT

HENTHE-PASTILLE .ii'sli'ili' iTG ( iqueufdp Menfbe.

IIIIUI.AO REUNIOX DU COMITE DES FE-

TES. — Chez M. Paugain Francois, president du Comite des fetes de Mellac, a eu lieu unc reunion en viie d'elaborer le programme de la fete communalc organisee le dinuinche « •Mai et le lundi 9 Mai.

.\pres echange de vues, le (^oniile

CAH.NET DE MAHIAGE. — Mer credi i)rc>chain 20 .\vril, a 10 heures (ancicnne heurel sera beni, en I'egli se iiaroi.ssiale dc Querrien, le mariage de .M. .Main Poulhalec, de KerriculF avec Mile Fran^oise Christien, de Kermeas.

Les repas de noces seront scrvis le nieme jour chez M. Yves Bare coinnier^iant, au bourg,

Nos moilleurs VOMIX de bonheur aux fulurs epoux

CAH.NET DE MAHIAGE, — Mardi prochain 19 .\vril, a 10 heures (an cicnne heure) sera beni le mariage de M. Jean .legou avec Mile Jose phine Pensec

Le repas sera servi a 3 heures chez M. Bisquay, au boun{<

Nos mcilleurs vceux de bonheur A LA SOCIfiTR DE TIH. — Le

bureau de la soeiete de tir de la Croix-Houge. en Querrien, avise les interesses (|ue les seances de t ir au fusil (le guerre comnienceront le 18 Avril. lundi de Paques, a 15 heures au stand de la soci(:'te. A cette occa sion, le (Ainiiti: organise diverses re jouissanccs et quelques eoncours notaniinent (in tournoi de boules, t i r a la boule pendante

ETAT CIVIL DU 1" THLMESTHE 1938. — Xaissancfs : Emilienne He

R I D B N K

U.N INCENDIE DfiTRUIt UN CELLIER ET UN HANGAR. — Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 Avril, un incendie s'est declare dans Ics (U'pendances de la ferme tenuc uar deux beaux-friires, MM. Rouat et Cocflic, i Rosbigot, en R6d6n6, i oroximite de la route de Oiumparl6 a Pont-ScorfT.

D6s la premiere alerte, les habi-tants de la ferme et les voisins s'em-oressfcrent de combattre le sinistre. Malheureusement, le puits fut vite asseche, et les sauveteurs durent assister impuissants aux progres de rincendie.

Malgrd tous les divouements, un collier et un hangar furent compli-temont ddtruits avec ce qu'ils conto' naient; 10 barrlques de cidre plel ncs. un auinzaine de fdts vides, un oressoir, un broyeur de pommes, un broyeur d'ajoncs, une charrette, un char-a-bancs et divers outils aratoi res.

Fort heureusement, les vents etant contraires, les maisons d''habitation ne furent pas atteirites par les flam mes.

Neanmoins, les decAts sont consi derables et peuvent Stre evalu(is ii 50.000 francs environ.

On ignore iusqu'ii pre.sent les cau ses du sinistre.

La gendarmerie d'Arzano a ouvert une enquete.

mCQ-aUR-BELON

CARNET DE MARIAGE. — Le samedi 23 Avril, ii 11 heures. sera b(3ni, en I'eglise paroisslale de Riec sur-U^lon, le mariage dc Mile Loui sette Talgorn, de Riec, avec M. Jo-seph Uiouai, de Kerrun, en Ndvez

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Jacob, H6tel Julia, ix Pont-Aven.

Nos mcilleurs vceux dc bonheur aux futurs C'poux.

ETAT-CIVIL du mois dc Mars. — Naissances : Annick Even, k Ker groes; Denise Barrau, a Coatpin Louisettc Kerlan, I'l Saint-Gillcs Jeannine Furic, ii Kcrz('on ; Marie Fournier, a Poul-Rouc,

Mariages : neant. Deces .- Isidore Auflret, 09 ans

marin a Landcmeur ; Marie Guillou, epouse Le Goc, 32 ans, au bourg Joseph Dagorn, (>7 ans, cultivateur

Lannequy; Charlotte Cutulic veuve Guillou, 90 ans, ii Landejulien Yves Lc Dceuff, 74 ans, a Coat-Gour-vclcn ; Marie Nilva, veuve Fournier, 81 ans, a Kcrvinien ; .Marie Le Leuch veuve Tossier, 88 ans, a la Gare .\lice Houat, (> ans, a Landejulien Jean-Marie Berthou, (ipoux Martin 00 ans, marin a Kergleye ; Isabelle Le Noach, d-pouse Trotter, 52 ans Lannd'guy.

a decide que cette annec un grand,lou, Croix-Houge ; R(imi Kerherv(i concours dc boules r(:"gion:il sera i Henn(:-roux ; Solange Helou, Kerzui organise, dote dc nombreux cl int(-ressants prix. Ce concours sera dis-pute lc dimanche. ainsi (|u'une (!'prcuve dc marclie ot une course cycliste regionales,

gou ; .Marcel Tamic, Beg-ar-Roz-Ker donic ; anonyme H(;lou, Mosutoir Francis Hioual, bourg ; Marie-Th(5 ri'se Dagorn, Kcrheney; Georgette St6phan, .Mine; anonyme Rouzic:

Le lundi seront organisi's des Coatournian-Vras ; Nicole Perrot courses hipplques. concours et jeux l>ourg ; Antoinette Nuyaouet, Guel divers. ^ez ; Jean-Louis QudMx-, Beg-ar-Roz

. „ „ , , , , , , , Kerdonic ; Fran(;ois Huiban, Ty EfAr -L IV IL de Mars. — .\«/,v.s«/i- Neo-Kervrangnen ; Louis Braban

ce-f ; Pilorg(- Paulette, a Korjai-c ; Ronton-Yarik ; Lucien Htimon, Coat Jaouen Roger, a Kerancornec. guennou ; Gabriclle Bacon, bourg

PublicalionH de mariu<ivs : Le Michel Christien, Croix-Rouge; A1 Berre Jean, employe de cheniin de berline Le Moing, Carros-Pendu fer, 3, rue des Etats-G<;n<!'raux. Ver sailles, et Bernard Louise, a Mellac; Bernard Fran(:ois, employ(:' de che-niin de fer, a Mellac, ct Le (lidTHen-riette, s. p., a Mellac ; Toupin Ro-bert, in.stituteur au Tr(ivoux, et Le Gall Adrienne, ii Mellac ; Mutel Wil-liam, mecanicien-dentiste, 123, bou-levard des Allii;.';, Caen, ct I'orner Josd'phinc. coiffcuso, residant a Caen ct domicili^e a Mellac ; Nadan Jean, papetier, a Mellac, et Forner .\nne, s. p., a Quimperl»i ; Le Gac Arniand, boucher a Mellac, et Carnot Anne, residant a Mellac et doinicilii'e a Scai'r.

Dices : Collobert Julien, 80 ans, II Rouas.

MOELAN^UR-MI I I

CARNET DE MARIAGE, — Mer-credi prochain 20 Avril, a 10 heures, sera bd-ni, en I'eglise paroissialc de Moeian, le mariage de M. Alexis Bulsson, de Par-en-Par. avec Mile Ernestine Pennec, dc I-onjou.

Les repas de noccs seront servis le meme jour chez .M. Joseph Guil-lou. boulangcr, an bourg.

Nos mcilleurs vojux de bonheur aux futurs epoux.

NIZON CARNET DE MARIAGE. — Mer-

crcdi prochain 20 Avril, a 11 heu-res, sera bcni. en I'eglise paroissialc de Nizon, le mariage de M. Corentin Le Meur, de Saint-Andre, avec Mile .Marie Pfiron, de Bossulan.

Les repas de noces seront servis le ni6me jour par M. lc Noc, boucher. salle Portal, au bourg.

Nos mcilleurs v<j;ux de bonheur. AVIS AVX DEBITANTS DE BOIS-

SONS. — Lc maire de la com-mune informc les dC'bitants de bois-.sons dc Nizon que, sur sa dcmandc, M. lc Prefet les a autorisiis ii laisser leurs etablis.sements ouvcrts jusqu'a 23 heures, pendant I'application dc 1.1 pcriodc de I'heure d'l'te.

RECENSEMENT DES CMEVAUX. — Lc rcccnscment des chovaux aura lieu sur la place dc la Mairie, le 21 Avril prcftjbtin, k 14 be'ures.

f II a cn^aissti k vne d'odl. Son poids est extraordi-naire • I I a mangi da riz, I'aliment de compUment lc plus eiiicace. ^ ^

' .V.urAUji PROPflijflNOE

G A R H A I X CHEZ LES PECHEUHS. — La so-

ciet(i La Gaule Carhaisienne, fidele au programme qu'elU; s'est traceo, ne pcrd pas de vue le ri-empoissonne-ment de nos rivieres.

Samedi matin, clle a encorc iin-merg6 dans I'Hyeres, au moulin Hc-zic et h Sainte-Catherine, 10.000 ale-vins de Iniites. Voila qui rd'joiiira nos pecheurs.

GARE A LA PRUCHAINE ! — Le une J.-M. G..., 17 ans, domestique

de ferme a Plouguer, vient d'etre condamne a 15 jours <le prison avcc sursis, par le Tribunal correctionnel de ChAteaulin, pour avoir roud de coups lc nomme Rivoal.

Mareel Cloarec, Skoamarc'h Mtniuijex : Barthelemy Le Gucrn

(le Casl('ll(>u, Lanvenegen, et Margue rite Pensec, de Kerant-Sparl ; Joseph Pensec, <le iverant-Sparl, et Marie Perron, de Meslan ; Thomas Tamic du FaoucI, et Louise Jaouen, de Coaternin ; Jean Furic, du Trevoux el Marie Lc (iailic, de Kercll(' ; Si-hastieii Derrien de Milin-Vern, et Louise Prat, de ("ripily ; Pierre Moa lagner, de Guilligoinarc'h, et Marie Talbotcc, du Mimi ; Joseph Cauden, de Lanvd'iiegen, el .Marie Huiban, de Kervaniel ; .Maurice Narvor, de Lan-ven('gen, el Louise Huiban, dc Ker-variet ; Fran(,'ois Clugery, <le Locu-noli', el .Madeleine Coui(v du Mous-loir.

Publlcdlions de nuwiiuics : Alain Poulhalec, de KericufT, et Fran(;oise Christien, de Kcnm'-as ; Emile Stan-guennec, de Meslan, et Hel6nc Le Tennier, de Kd-restou ; Jean Jcgou, du bourg. et Josd-phinc Pensec, du bourg ; Fran^:ois Lc Tennier, dc K('rcstou, et .\nnc-Maric Stanguea-nec, de .Meslan ; Francois Kerbiriou, dc Belle-Fontaine, et Marguerite Gui-goures, de .Moiilan ; Rene Le Noc. dc Kcrvrangncn, et Louise Penquerc'h, dc Kcrvrangncn ; Jean-Marie Gallo, de Guilligoinarc'h, et Louise Daniel, de Coatournian-Vihan ; Etiennc Co-tonncc, du Combout, ct Marie Cau-rant, <le Nargoat ; Pierre Hemery, de Querrien, et Louisfc Brabant, de Lan-vd-negen.

Deces: .Mathieu qu('re, 78 ans, Beg - ar - Roz - Kerdonic ; Solange Helou, 3 jours, Kerzuigou ; anonyme Helou, .Moustoir ; Guillaume J6gou, 79 ans, Guclvez ; anonyme Rouzic, Coatourman-Vra.v; Jean Le Gallic, 41 ans, Manety ; Marccl Tamic, 25 iours, Bcg-ar-Roz-Kerdonic ; Joseph Pensec, 37 ans, Kcroven ; Francis Rioual, 1 mois. bourg ; Josephine Bu-quen, 35 ans, Pctitc-M(^tairie ; Marie Guicourfes, 85 ans, Rcstrfnat; Antoi-nette Nuyaouet. 10 jours, Guelvez ; Yves Lc Gallic, ancicn maire, 75 ans, hours!; Emile Prima. 33 ans, Toul ar-C'hustum ; Fran(;ois Ansquer, 62 ans, Croix-Rougo ; Maric-Annc Der-rien. 68 ans, TouI-ar-C'hustum ; Jean Lc Bras, 5 mois, Kerfaro; Anne-Marie Gulllo'u, 44 ans, bourg.

R08P0RDBN CUN.SEIL MUNICIPAL. — Le Con

seil municipal s'est rcuni Ic mer credi (i .\vril, sous la presidcnee de M. Poslic. maire.

Etaienl presents : .MM. (".oroller et Le Flao. adjoints ; Ro])ers, Kernal(' guen, (iouitrd's, Cotten, ("loarant, Pen coal, Lc Breton. Andrd' Le Gall, Ha mon, (icslin et Feunteun.

Absents excuses: MM. Rene Le Gall el Le Garrec.

M. Coroller, secr(itaire de stance donne leclurc du procd\s-verbal de 1.1 seance du 12 Mars, qui est adopte sans observations.

Sociele hippique rurale. — Par une lettre du chef d'escadron Clair, la commune de Rosporden est saisie d'une demande de subvention pour I'organisation de la ft-le du Cheval du 1" Mai.

Apres lecture de cette lettre par M. Poslic ct apres discussion, le Conscil decide d'allouer a la Soci(;te hippique rurale de Rosporden la somme de l.OOO francs pour la cou vrir des frais d'organisation de sa ft'te, etant donnd- one I'organisation rcstc 11 la charge de la Sociele.

IJgne d'FAliant. — M. Poslic donne lecture d'unc petition des propria taires riverains de la ligne d'Elliant demandant a la commune de revenir sur une precd-dcnte decision qui Ics nrivait de la possibilite d'acquerir les portions dc ligne Iraversant leurs terrains.

A runanimite, lc Conscil, pour sa-tisfairc les riverains, dd-cide dc leur laisser loule liberlii i)our I'achat au dcparlenicnt des terrains en question (iiins la partic situd'C entrc la route d'Elliant el le chemin des Poisson-niers.

Subventions. — Le ('onseil accor-de une subvention de 200 francs pour rereclion, a Quimper, d'nn monu-ment a M, (ieorgcs Lc Bail, et vole egnlement unu .subvention de ."iO fr. au Comitd' d'organisation du Circuit du Morbihan et dc Cornouaille.

SAINTTHURICN

FETE CHAMPETRE. — La fete champelre de Ponl-Hellec est lixec au lundi dc Paques, 18 Avril.

Au programme ; concours dc boules, lancenient du poids, rejouis-sanccs diverses.

CLASSEMENT DE CHEVAUX. — La Commission dc classemenl dc chevaux fonctionncra sur la ])lace du bourg, lc vendrcdi 29 Avril, a jjartir de 14 heures.

Dcvront fitrc pr6scnfes, tous les chevaux et jumenls ayanl attcint I'age de 5 ans (nes en 1933 et anndes antd-ricurcs).

Sont dispcns(is dc la presentation, les aniniaux reformds par une Com mission antijricure el "les jumenls consacr('es a la reproduction (pour ces dcrnieres, fournir la carle dc saillie dc 1937 ou 1938).

.\vanl le commencement des o\>i-rations, la mairic delivrera aux ])ro-prielaircs une llchc individuelle pour chacun de leurs animaux a pre scnter.

SOAKR

CARNET DE MARIAGES. — Mardi prochain 19 Avril. ii 11 heures, sera bdni, en Teglise paroissiale de Scaiir, le mariage (lc M. Renel-e Floch avec Mile Marie Treis.

— A la meme heure, sera bd'iii le mariage de M. Eugine Jczequcl avec Mile .Auno Le Coz.

Nous adressons aux futurs epoux nos mcilleurs vceux de bonheur.

CHEZ NOS SAPEURS-POMPIERS — A la 4crnl6re reunion mensuelle, nos sapeurs-porapicrs ont ddcidd do modifier I'hcure dc Iciirs exercices (lUi dorenavant sera ; pendant les mois d'(Std<, r(5union A 8 heures (heure legale) et pendant les mois d'hiver h 9 hcurcs.

Le Bnreau,

TIRAGE DE LA^ TOMBOLA. — Void les r^sultats ,du tirase de la tofnbok drganis£c t}sr le comity de: fOtes h I'occasion des ffitcs de la Mi-Carcme :

Les numd'ros: 2.028 gagne unc bicyclette homme ; 3.241 Une bicy cleilc enfant; 1.119 un service dc table ; 2.034 une montre ; 1.965 ur Kodack • 2.719 une garniture che minde ; 3.362 un faitout.

Gagnent une bouteille de mous seux, les numdros : 1.794 106 2.132 3.712 1.321 2.437 3.240 1.390 2.914 2.473.

Gagnent une bouteille de Bor deaux, les numeros: 3.944 2.464 1.355 1.558 2.885 3.337 2.125 341 720 2.769.

Les heureux gagnants peuvent re tirer leurs lots cher M. Henri Burel photocraphe. Tout lot non wris au bout d'un mois reste la proprietd du comitd des fdtes.

Le Comite Ux\ HANGAR EST D6TRUJT PAR

UN INCENDIE. —• Un incendie s'est declare dans utt hangar appartenant ii M. Duigou, cultivateur a Kerrcdec

Malgrii le ddvouement du person ncl dc la ferme,et des voisins, le hangar a etc compldtement detruit avec ce qu'il contenait, foin et outils aratoires.

Les ddgAts sont evalues ii prd>s dc 50.000 francs. lis sont converts par une assurance.

On ignore, jusqu'a prd'sent, Ics cau-ses du sinistre.

ETAT-CIVIL du mois de Mars. — Naissances : Yvette Toulgoat, dc Pont-Ledan ; Bertrand Christien, de Vuzi t ; Denise Le Bee, de Drolou-Vian ; Catherine Bourhis, de Plas-caer ; Paulette Dacron, de Guerloc'h; Martial Beulze, de Logegaor; Elianc Thomas, de Mine-Guerveur; Ernes-tine Kcrsulec, dc Keranglaie ; Liion Goc, de Radcn ; Denise Morvan, de Kernanec ; Marie Gourld, de Cremd-net; Alberte Barrd, dc Logephilippe.

Publications de mariaffe : Rene Flccl i ct Marie Trdis. du bourg Marccl Trihine ct Suzanne Robin, de Kdranguen ; Armand Le Gac ct Anne (Carnot, de Goareni*Minc-Hom; Fran-cois Kerbiriou et Josdphine Cariou de Kergaouen ; Louis Floc'h el Lu-cicnne Maguet, dc Coadry; Jean Tanguy et Anne Le Digou, de Pont Meur; Louis Gonian ct Marie Gud rer, de Kerndant; Rene Le Gall, de Penquor, en Scner* et Marie Le Naour, de Rumdro, en-Bannalec.

Dices : Francois Le Beux, 24 ans cdlibataire, de KergotT ; Corentin Bochard, 85 ans, veuf de Fran^oise Le Gucrn, du bourg ; Isabelle Le Bee 57 ans, dpousc Alain Boddec, de Pen-f ra t ; Marie Fromentin, 58 ans dpousc de Louis JafTre, de Toyal ; Marie Derrien, 61 ans, veuve de Henri Toupin, du bourg ; Marie Lc Bee, 70 ans. vcuvc dc Charles Co-tonnec, de Crenorien ; Yves Lc Fur, 61 ans, veuf de Jeanne Monfort, dc Pontigou.

ETAT-CIVIL du mois de Mars. — Naissances : Pierre-Rend-Albert-Jo-jcph Elifesi rue de I'HSpital; Marie-jlaude-Ddsirde Faou, rue dc Bazcil-es ; Jeannine-Marie-Louisc Le Graiit, ivenue de la Gare ; Jean-Michel Faouen, rue de rH()pitaI ; Rend Car-los, en roulotte, route de Gourin ; Daniel Le Lay, a Saint-Quijeau ; Mo lique Le Jars, rue Cazuguel; Joseph Gam, rue de rH6pi ta l ; Yvette-Maric Baler, impasse Ricou.

Mariage : Guillaume-Joscph Reu-ler, dentiste a Saint-Elicnne (Loire) •Jt Charlotte Le Goff, s. p., a Carhaix

Dices : Marie Breton, 76 ans, ho ni ta l ; Jean L'HdnafT, 21 ans, hopi tal ; Ernest-Laurent Le Guillou, 62 ans, rue de I'Hdpital ; Herve Dubeau 62 ans, rue de I'Eglise ; Trdmeur-Joseph Lapous, 43 ans, rue Brizcux; Jean-Louis Louarn, 6!) ans, hopital Frangois-Frdmeur Riec, 78 ans, avc nuc du Marechal-Foch ; Corentin Pascjuel, 73 ans, rue dc I'Hdjpital Marie-Louise Cam, 72 ans, rue dc I'Hopital; Jean-Marie Le Lay, 32 ans rue de rH(')pital.

bat Stade Lavallois : CLUBS

Stade Quimpdr . 2. A. S. Brestoise.. 3. U. S. Scrvan..

Stade Briochin.. 5. U. S. Douarn... 6. Stade Leonard. 7. F.-C. Lorientais. 8. Vdl. Vannetais.. 9. C. O. Cholet . . .

10. Stade Morlaisien 11. Lorient-Sports . 12. Stade Lavallois.

Dans le D^partemenr LANDRIVARZEC

UNE FILLETTE DE TROIS ANS TU£E PAR UNE AUTO. — Dinian che soir, a Ty-Pinn, en Landrevar zee, sur la route de Quimper a Cha teaulin, la petite Monique Richard flgde de trois ans, a etc hcurtde par "'auto de M. Branellcc, cultivateur ii Plouider, prds de Lesncven.

Le crAne fracture, la malheureuse fillette a did tude sur le coup.

POULDAVID-SUR-MER LE BRUSQ EST CONDAMNK

15 ANS D E T R A V A U X FORCES. Lc 3 Janvier dernier, Jean Cellon 53 ans, et son neveu Lc Beul se ren daient chez Corentin Le Brusq, 31 ans, taillcur, pour regler une repa ration de veston.

Aprt'S une courle discussion !i sujct du prix dc la rejiaration, I Brusq saisit son fusil et aballil les deux hornmes.

Le Brusq a coniparu devanl I Cour d'Assiscs du Finislere qui I condamne a 15 ans de Iravaux for cds, apres plaidoiries de M' Feillel ct de M' (juirardcl.

TREMKVEN FfiTE DK SAINT-blBOAN. — Void

lc programme de la fete du quarlier de Loc-Yvi, qui sc deroulera Ic di manchc 1" Mai. A Tissue des fetes religieuses, le, Cqiyit^ organise quel ques altraction.-r, Sous la prdsidencc (I'honncur dc M. (^adric Louis, mal re, ct M. Quentel Pierre, prdsident de la fete.

A 13 h. 30, course cycliste, ddbu lants au-dessous dc 18 ans (entrde 1 franc).

A 16 h. 15. course cycliste inter nationale. Prix : 150, 100. 75 et 50 francs (entree : 2 francs).

A 17 h. 45, dpreuvc de marchc Prix : 50, 40, 30, 20, 10 ct 5 fr. (en-trde : 1 franc).

L'aprds-midi, t i r a la carabine ; nombreux prix.

Unc taxe sera pcr?.uc ])our toirt dtalagc forainl

LB TREVOUX

ETAT CIVIL (1" trimestrc 1938) — Naissances : Ernestine Favennec, Slang-Dour ; Paul Trolez, bourg; Madeleine Bacon, Rozandachen ; Ma rio-Louise Beux, Bec-ar-Roz ; Fran uoise Bacon, Castel-Ndvez ; Monique Gudnec, Kercorentin ; Emelda Mar zin, Quilllodren ; Rend IXJ Gac Kerlscat.

Mariage: Fdlix Brinquin et Marie Gilles.

Dicks ; Pierre IKerlan, 69 ans, a Lanorgard ; Anna Cotonnec, 15 ans ;i Lanorgard ; Pierre Beuze, 51 ans ii Bannalec ; Jean Ttroa!",' 08 ans, a Rozunaour; Yvcltc .Tdgou, 7 ans, ii Pont-Claon.

PROGRAMME DE LA F£TE COM MUNALE (dimanche l " Mai 1938) — 9 heures : Concours de boules 100 francs dc prix.

11 heuces : Cour.sc de chevaux (communalc). allure librc. Prix : 60 •15, 3rt et 20 francs.

14 hcurcs : Course de hicyclettes (communalc). Prix : 80, 50, 30 et 15 francs.

15 heures : Concours athldtiquc divers prix en nature.

17 heures : . Course dc bicyclettes (intcrnationale). Prix : 120, 80, 5.0 et 20 francs.

17 h. 30 : Course pddestre pour enfants. Prix : 15, 12, 10, 8 ct 5 fr

18 heures : Course piidestre pour Ijommes. Er ix j . 25, 20, 15,10 et S fr

18 h. 30 : tfavVJlle d -hWeur .

Autour du D oartenieni LE FAOUET

ETAT CIVIL. — Naissances ; Ma rie-Antoinette Carvalho. rue du Cha teau ; Genevieve Merian, rue du Soleil.

Dices : Jean Handle, 10 mois, en villc ; Marie Le Duigou, dpousc Cou chevellou, a Kcrniapucr : Marie-Anne Ferrec, 52 ans, rue de I'Eglisc Joseph Lorans, 55 ans, a Kerballec Marie Kerfers, un mois, ii Helles Guillaume Balem, 67 ans, cultiva leur, a Botoharec ; Marguerite Violo dpouse Le Barber, 65 ans, a Kcrly Valentine Le Yaouanq, dpousc Heme ry, 34 ans, rue des Cendres.

Publications de mariages: Yves Sollicc, cultivateur, au Faouiil, ct Louise Lamolhc, cullivatrice. Faoucl; Joseph Duigou, cultivateur :iu Diarnelcz, en Le Faouel, el Elisa Boedec, cullivatrice, au meme lieu

QUIDEL CAR.NET DE MARIAGE. —

mardi 20 Avril, a 10 heures, ser bdni, en rdglisc paroissiale de Gui del, lc mariage de Mile Franppise Le Gotr, dc Coalrouhal, en Guidel avec M. Jean-Marie Le Boulc'h, ( Gudlingam, en Pont-Scorft".

Les repas de noces seront serv chez M. Kcrblal, au bourg de Guide

ETAT CIVIL. — Naissances Francis Lc Bdchenncc, ii Trdzdld guin ; Yves Le Lidec, aux Cinq-Che mins ; Louis Lc Bonder, a Brongoulo

Mariages : Jose])h Le Corre, cuiti valeur, au bourg, el Francine Ridou cullivatrice a Kerbarlz ; Yves Guil lermc, cultivateur, a Beg-Ndnez, ct Noelle Le Clanche, cullivatrice, a Villencuvc-le-Cap.

Dices: Anne Lc Grand, dpouse Fouille, 09 ans, s. p., au bourg ; Louis Guyonvjirch, 10 mois, au bourg

bimographie. — Au cours du pre mier trimestrc 1938 i l a eld enregis Ire. a la mairic : 15 naissances, mariages, 14 ddces, <lont 2 morls-ne

PLOUAY INCENDIES DE LANDES. - Dans

I'apres-midi de vendrcdi dernier, les pompiers de Plouay furent appeles a se rendre a deux incendies. premier, qui avail pris ^lans une sapi nierc en exploitation dependant du village de Cunlii). ful rapideinent maitrisd par eux el la niol()-i)onipe noya les deconibres.

Le deuxieme, (|ui s'clail (Idclare dans une landc dependanl du village dc Penpratt, fut eleint par ies gens (Ics environs et les pompiers n'eu-rent pas a intervenir.

Cos deux fcux, dus probablemenl a I'imprudence de fiuneiirs, ne cau-sercnt que des de'gi'ils de peu (rini-portance.

ETAT CIVIL (du 1.-) au 31 ,Mars). — Naissance : Varv Joseph, a Saint-Quidic.

Publications de mariaaes : Lc Gal-lic Joseph, manoeuvre a Kersncrn, ct Le Glout Anne-Marie, cullivatrice a Kervantcs, en Cldgucr ; Lc Padellec Yves, cultivateur au Vieux-Chateau, ct Tanguy Jeanne-Marie, cultivatricc a iKcranroud. en Cldgucr; Dinam Isidore, usinicr au Budo. ct Surel Jcsmnc, s. p., a BWhtrel. ^

nficds : n^>i t .

La Gulslne Electrize est conomiqpie g r i l c e a m T a r i f s r ^ d n l t o

L E B O N & G le 99

E s s a l s g r a t n l t a

FOOT - BALL

DIVISION D'HONNEUR A Saint-Brieuc. — Stade Briochin

5 a 1 J. G. N. P. P

22 16 2 4 56 22 14 4 4 54 22 14 3 5 53 21 11 3 7 46 22 11 1 10 45 22 8 7 7 45

8 3 11 41 9 1 12 41 9 1 11 40 8 0 14 38 5 2 15 34 2 6 14 32

22 22 21 22 22 22

concurrents et c'est devant une fotde. compacte que fut jugde I'arrivde.

Voici le classement. 1" Juniors. — 1. Kerroud (C. M.

Quimperiois ; 2. Pelletier (C. M. Lo-rientais) ; 3. Piccot (C. M. St-Marc); 4. Pichon ; 5. Ruscio (C. M. Q.) ; 6'. Querric (C. M. L.).

2° Seniors. — 1. Manic (C. M. Q.), les 35 kilomdtres en 3 h. 12' 4 ? ' ; 2. Le Saint (Saint-Marc) ; 3. Marrec (C.M.Q.) ; 4. Le Meur (St-Marc) ; 5. Pdron Lorient); 6. Courtay (Lorient);

Crenn (Lorient) ; 8. Le Roux (Quimperld) ; 9. Le Galloudec (Lo-rient) ; 10. Jaouen (Lorient).

A

DIVISION DE PROMOTION A Vannes. — C.E.P. de Lorient bat

U. S. Bauloise par 4 huts a 2. A Vannes, la poule finale de pro-

motion mcttait aux prises le C.E.P dc Lorient, leader du groupe A ct rU. S. Bauloise, leader (lu groupe D Lc patronage lorientais a remportd la victoirc par 4 bills a 2, apres une partie disputde avec acharncment

Le C.E.P. poursuit sa marche en avant vers la division d'honneur.

CHAMPIONNAT DE FRANCE AMATEURS

Stade Quimpirois bat A. S. des Charentes par 2 buts a 1.

Le Stade Quimpdrois', champion dc I'Ouest amateurs, rencontrait diman-che, a Nantes, I'A. S. des Charentes, champion du Centre-Ouest.

Les Bretons ont gagnd par 2 buts il 1, un match qui fut apremcnt di.s-putd dc bout cn bout.

Excellent debut pour le Stade Quimpdrois dans le championnal dc France amateurs.

\ .MOELAN-SUR-MER. — Les Gas de Saint-Philibert battent le C. A Moi'lanais par 2 buts a 1.

Les Gas de Saint-Philibert, jouant loyalemcnt jusqu'au bout, ont battu pour la deuxieme fois le C. A. Moc' lanais. Le score dc 2 a 1 sufflt par lui-mdme ii montrer combien la lutte fut serrdc. Le C. A. avait cn cfTet singulierement renforce scs lignes en faisant appel au concours prdcieux des deux freres Scavennec, dont I'un jouc dans I'U. S. 0-. Tautre dans un club scolaire ; tous deux se signa lerenl d'ailleurs par une technique parfaile du jeu et furent nettement suoerleurs it leurs codquipiers. Les Gas, dc leur cote, eurent a supplder a I'absencc d'un arridre et de Pailier qu'ils remplacerent par leurs riser ves ; leur victoirc, obtenue dans ces conditions, n'est oue plus meritoire

Ldgeremcnt domines en premidre nu-lemi).s-, les Gils qui jouaient con Ire le vent, tinrent tele sans se de conccrler, a des adversaircs resolus a vaincre ; ct, ce n'est qu'apres une denii-heure de jeu que le C. A. reus sit a ouvrir le score i)ar un but im parablement bolle par I'inter droit Scavennec. Pcu apres, un penalty est accordd au C. A. : I'avant-centrc rouge tenle Ic but. niais vainement Puis Ics bleus se ressaisissent ct atta quent a leur tour : ravant-centrc (juiflfant, bien place, botte en force luais par-dcssus la barrc... Le repos inlervicnt sur lc score dc I a 0 cn faveur du C. A.

A la rei)rise, Ics Gas qui benefi-cienl a leur tour de rap])oint du vent, attaquenl resohiment et s'ins-tallenl dans Ic camp adverse. A plu-sieurs reprises, le but semblc acquis

CYCLiSME

LE GREV&S GAGNE PARIS-CAEN 102 coureurs cydistes^ les plus

grands champions fran^^s de la route, ont pris le depart de la cour-se Paris-Caen, dimanche dernier. Les Bretons s'y distingudrent tout particulierement, puisque on en trou-ve deux dans le peloton de sept cou-reurs qui terminerent ensemble k Caen : Rend Le Greves, qui se classa premier, apres un sprint foudroyant, et Pierre Cloarec, qui se classa troi-sieme. Lc sympathique Jean-Marie Goasmat prit une fort honorable douzieme place, a quatre minutes seulement des premiers.

Notons encore Jdzo, 26*. Les cinq premiers : Le Greves, Du-

cazeau, Cloarec, Marcaillou et Oul-ron sont qualifids pour disputer le championnat de France.

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En la ville de CARHAIX.

Premier lot : r.NE MAISON dc construction re-

mais la balle a jjasse en dehors des cenle, com))rcnant deux pidccs au bois. Ce n'est qu'apres plusicurs rez-dc-chaussdc, avec couloir, trois vaines tenlatives ([uc rinfatigable Did'ces au 1"' etage, grcnier au^essus. Guiffant, constanunenl aux prises rft'oc/K/fmces eflflrrffn ; lc tout porte avec Ic dcini-cenlre Scavennec, ob- :ui cadastre sous les numeros 25 p et lient la recompense de ses eflforts et 2(i p dc la section uni(|uc de Car-met Ics deux equipcs a egalite. Des haix, pour unc contcnarice de 4 a. lors, les Gas redoublent d'ardeur et 50 c. de nouveau reparlcnt a rtillaquc : un , , bolide de P. Guiffant frappe la b . a r r e , " * Trente mille francs. Iransversale el rcbondit... en six mc-Ires. Puis un coup franc est accordd aux Gas : F. Hask- recoil la balle. la fail dt'vier ; J. Kergo'at reprend et

ct. so.ooo Cette venlc est poursuivic en vertu

d'un jugcment rendu lc 9 Mars 1938 d'un shoot a bout poflant s'attribuc I>«r le Tribunal civi l de l " instance le but vainqueur. Une vive r e a c t i o n , d c Chatcaulin, enrcgistrd, sur la •du (;. A., au dernier quart-d'heure met les bois des Oas, qui ne sont plus qu'a dix, en serieux danger

requele presentee war 1" M. Jean-Fran(;ois Pcron, cdli-

bataire majcur, caporal-chef au 41' mais n'obtient iias de resultat. Elle. regiment d'infanterie. caserne de servil ccpcndanl a nieltrc en d'vi-' dence I'adresse el I'dnergic dc I'ar-ricrc Cabillic ainsi que celles du goal qui fit une partic splendide. (U'llc dure partie sc termina done sur. le score de 2 buts a 1 en favour des Gas de Sainl-Philibert qui onl bien merilo ccltc <lifficile victoirc.

Outre les deux frt-res Scavennec. les mcilleurs joueurs du .A. furent Goappcr, Bour, .\udricux et le goal. Chez Ics (ias, outre les joueurs ddja ciles, Le Bihan, Pdron et Guyoniard se iiiirent le ulu.s en dvidcncc.

En ouverlure.. le C. Moela-nais (2) avail ballu rdquine corres-pondante des Gas de Saint-Philibcrl par 5 buts a 3.

MARCHE

DKI X IvPHKUVES DE MAHCHE A QUIMPERLli

A I'occasion de la cloture de la Fete des Vicilles, lc Club des ,Mar-chcurs Quimperiois. organisait, di-manche dernier, deux dpreuv.cs dc marche, Tune lu matin, reservde aux juniors ; I'autre, rapres-midi, pour. Ics seniors.

Lc Club Quimperiois, le Clidj dc Marcbc Lorientais et lc Club de St-Marc y alignaient leurs meillcurs pd-destrians.

Sur tout Jc parcours, des groupes do sjlfctiilVurs ehco\lrfl||(feaient les

Hocabey, a Saint-Malo; 2° Mile Marie-Louise Pdron, cdlibataire ma-jeure, survoillante k I'Ecole Supe-ricure dcs fillcs, a Saint-L(> (Manchc), ayanl pour avoue M' R.aymond DEL.\-POHTE, •

E t P.\U : M. Louis Liziar, relraitd, demeu-

ranl a Carhaix, rue du Chateau-d'Eau, agissant comme tutcur ad hoc do la mineure Marie-Yvonne Pdron et nomine a ces. fonctions cn raison de I'opnosition d'intdrets pouvanf exisler entre ladite mineure et sa lulrice dative, ayanl pour avoue M' Marcel Lauxa\.

L'adjudication aura lieu aux jour, heure sus-indiquds. en I'dtude et par lo minislinc dc M° Leclerc. notaire a Carhaix, commis nar Ic ju{(ement sus-relate el sur le cahier des char-ges par lui dresse et ddposd en sou elude, oil loute personnc peut en prendre connaissancc,

En prdscnce de : Mine Fran^oise Floc'h, veuve de

.M Guillaume Lavanant, demeurant Ouenecadoc, en Lennon, subrai»dc-

lulrice ad hoc de la mineure Marie-•Yvonne Pdron, ou ellc dAment appe-lee.

Chateaulin, le 30 m r s 19S«. D E L A P O R T E .

Enrcgistrd a Chateaulin, le douze AvTil im.

F° 9, n" 5. Re?u qtiinze francs.

Page 12: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

C U R E d e P R I N T E M ^

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VoM le Pnntempi. et d6jft les bourgeonj^omnieiicent 4 »OUV3F»R, Ce»t le moment de penier A la SANK, car de mtoe que la give dan» to plante. le Sang labit une laraoUviM de circulation, qui peut amener let plug

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AUCU>j A U T R E PRODUIT NE PEUT LA REMPLACER

ftifes y Narfede la Mn QL'IMPERLE, 8 Avril. — Lts 100

kilos: avoine, 140; scigle, 140; orge, 135 ; sairasin, 150 ; son, KTOS 120; d^tait,J30,

On cote ii la barrique : cidre ordi-naire, 220 ; cidrc iircinicro qiuililc, pur jus, 250.

Vaches laitivrcs ou luuouillantvs ainenees 40, vendues 30, de ilOO a 3.000 la pidce ; ^enisses nmenoes 35, vendues 30, de 900 a 2.250 la piece ; veaux gras anienes (iO. vendus GO, i\ (f.50 le kilo ; pores de lait anienes 80, vendusGO, de 250 a 315 la piicc ; Dorcs malgres anicnes 15. vendus 12 de 450 500 la pit'ce ; pores gras anienes 8i vendus de 7.20 a 7.80 le kl ip. ,

Pdiilcts, la niece, 18 a 24 ; poules, ',1a pifece, 15 a 20; lapins, la livre

4.25 a 4.30. Beurre .ordinaire, le kilo, 13

beurre fin, le kilo, 15 ; «ufs. la dou zainc, 4.90 a 5 francs.

PONT-AVEN, 5 Avril. — (Kufs, la douzaine, 3 f r . ; bpurre doux, la li-vrt,:7j60 ; bieurre sale, la livre. 8.50 ;

.uoulets Jeunefi, la livre, 5 f r . ; pou lets gros, la Hvrc, 3 fr.

efWCAHXEAU (11 Avril). — Le inarche des halles el des alenlours revetait une bonne phvsiononiie.

Les beurres etaient cotes 8 a !l fr. la livre, suivant qualile el categories; les reufs, 4 a 5 fr. la douzaine ; les poulets, 12 a 18 f r . ; les lapins, 17 a 23 fr. la piece.

Le inarche des cidres est nioins aniine dcpuis quelques jours. Pres-que tous les cafetiers et restaurateurs ont cfTectue leurs provisions; les eours font acins changement. On cole la barrique dc 220 litres, soutirce, iogee, 290 a 325 fr., droits a la ebar-«e (le^racbeteor^

QUIMPEH (iiiaifhe du 9). — Sav-rusin, les 100 kilos, 150 fr. ; avoine, 140 ; orge, 150 ; seigle, 140 ; veau, t kilo, 7.50; beurre dc table, la

livre, 8 ; beurre dc cuisine, 7,25 ; wufs, la douzaine, 5 ; poninies dc lerre. les 50 kilos, rondes jaunes. 20 ; lapins doniestiques, la piwe, 10 a 20 ; poulets, la couple, jeunes. 30 a 35 ;• vieux. 35 a 40.

HENNEBOXT, 7 Avri l , — Seigle, les 100 kilos, dc 138 a 140 ; avoine 134 a 140 ; ble noir, 148 a 152.

Poulets, la couple, de 30 a 40 , canards, la niece, 12 i\ 18 ; lapins. la pi6ce, 10 a 25.

Beurre, Ic ki lo, dc 14 a 18 ; (vufs les treizc, 4 a 5.

LE CHLORUR^ POTASSIUM Oct engrais est scnsibk'iueiit luoins

employe en Brctagne (|uc la Svlvi-nite. II nieriteraif cependanf (f'etn plus connu, car ii a de Hraiulcs qua-lites, que je vais vous rappeler soin-niaireinenl. j)

1" (Vest un engrais Ires riche, tri-s concentre. 11 rcnferine en ell'et 4!)'/r de potasse pure, alors <|ue la Svlvi nite Biche lie dose quo 18%. Autre inent di l c'est de la SyiviniU- rafll nee el. eii coniparaiit les dosages, on voit que 200 kgs de chlorure i-qui valent a 544 kgs de Sylvii i i lc.

2" II peut etre eniplove en toutes lerres couime le sulfate de potasse, tnndis que la Sylvinite doit etre re servee aux tcrres legeres et aux ter res de nioyenne consistance.

3° Tandis qu'i l faut respecter im intervalle d'au nioins un iiiois eiilre I ' incorporation de la Sylvinile aii sol et le semis ou les plantations ou le <lepart de la vegetation, on iieul avec le chlorure se contenter <ruiH' quinzaine de jours et (pielquefois dc moins encore si la terre est liumide. I.e chlorure n'est depasse dans sa faeilite d'eniploi que par le .siilfati' dc potasse, lequel jieul etre appli-que a lout moment, memr sur les cultures les plus delicates.

4" Son utilisation sur cereales en couverture est lout-a-fail indiquee en melange avec un engrais a/.olc, dont i l faciliti.'1-a Tepandage. A 100 kgs d'engrais azote, on adjoindra 1. 0 a 200 kgs de chlorure.

Paul l.oisi-T.

Q a i d o n e • l e n d p a a c h e t o p e h e s T o a a • i OB v o n a l a n o p c ?

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Versement des cotisations

L'attention de MM. les Employeurs des professions non agricoles ou agricoles est appelee a nouveau sur la necessite de se confornier aux prescriptions de la loi sur les Assu-rances Sociales, en versant avant le 10 Avril 1938 les cotisations du tire mier trimestre 1938.

Le versement tardif de ces coti-sations est susceptible de donner lieu au paiement d'interets pour retard.

Pour les employeurs occupant dix assures ou moins, les cotisations se versent a la Poste, soil eri cspe ces, soit dans certains cas en tini-bres-poste apposes sur lui fcuillet intercalaire ou sur le feuillet agri-cole. Les employeurs occupant pHis de dix assures sont tenus d'eflfectuer leurs versements par vircnient pos-tal. L'ouverture d'un conipte courant postal est done, pour eux, obliga-toire.

Les employeurs qui ne verseraient pas les cotisations dues s'exposent a des poursuites penales et i\ des amcndes de 5 a 15 fr. (niajorees dc 100 decimes) pour chaque salarid en situation irreguliere, sans pre-judice de condamnation ou ])aic-nicnt des cotisations dues, avec inte-rets (le retard de 5% ou 10%, sui-vant la durec du retard.

D'autrc part, les employeurs en etat (r infract ion engagent leur responsa-bilite civile ii I'egard dc leurs sala-ries qui sont, eri vertu dc I'articlc 1382 du Code Civil, en droit de leur reclamer le montant des prestations (|ue ne pourraient leur verser les C.aisses d'Assurances du fait de I'ab-sencc (les cotisations rC'glcmentaires. Les consequences de cette respon-sabiliU- peuvent etre ires graves, no-taniment en ce qui concer'ne les pen-sions d' invalidit i i ou de vieillesse.

II est rappelij que les taux (!es co-tisations sont les suivants :

COTISATIONS XON AC.IUCOLES a) Tmix des cotisations. Le laux des cotisations est de S'/c

du salaire (valeur des avantages en nature-comprise).

Les salaires de 1.000 a 1.50(V fr. par an donnent lieu aux cotisations calcul('es sur 1.500 fr.. soit 10 fr. par niois ou 30 fr , par fcuillet trimes-triel (minimum de la double cotisa-l ion ni-cessaire pour donner droit iiux prestations).

I) Plafonds de salaires. Les cotisations sont calculiles sur

les maxima de salaire suivants : 1.250 francs par mois.

•>2") — quinzaine. 315 — seniainc.

•>0 jour. 8 hcure.

(•I /?(••(/'""' fiirfaituire des domesti-tiaes el j/ens de maison.

Double colisation ouvriere el ])a-li'onale par mois, pour les localil(!'s de moins de 80.000 habitants :

40 fr Homines Fenimes 24 fr.

Dans les villes ile ])lus de 80.000 habilanis (Hennes-Le Mans) :

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BIBLIOGRAPHIE MAISON DE LA BONNE PHESSE

5, rue Bayard, Paris (8'). H. c. Seine 213 809 n. • c. c. 1(JG8

Dans la nonvelle collection « lUjou »

Le Conscrit de I'An V I I par Paule GOUHI.HZ.

Une aventure d'amour el de guerre sous I'Empire, telle est la vie du Conscrit de Van VII.

.Tacques Grivelle, Ills <run nieunier bourguignon, atleint les plus hauls grades. Avec lui, les balailles imp(--riales di'filent devant les yeux du lecteur conime un f i lm ru-rouiue, melant les (Jpisodes gais ou tragiques au milieu des contrfies les plus va-riees qui rnonti (liHibrtuiies nordiqucs au soleil d'Halfe-et d'E.s-pagne.

Fidele a un amoxir de jeunesse presque sans espoir, .lacques re-Irouve dans les circonst'ances les plus draniatiques I'attachante Elisa-beth de Pierraz. II est distingue; par NapoK'on, devient son aide de camp, et nous pe-netrons a sa suite dans r int imit( ' de I'empereur dont la grande llgure plane sur tout le rccit.

Traverse- d'un soulFle d't-popel'c qui ressuscile ralmosphere des campa gnes napoleoniennes, ce roman his torique et ronianesque enlhousiasnie et instruil,

Le Conscrit de Van Vll, par I'auk ("lourlez. Honian « Bijou » 18x10 de 224 pages, a .couverture illuslril'c en couleurs. Prix : 4 fr. 50 ; port, 0 fr. 00. Belie-, 8 fr. ; port, 0 fr, 80 Pour lY-lranger, j iorf variable sui vant les pays et les conventions jios lales en vigueur.

MAISON DE LA BONNE PBESSK 5, rue Bavard, Paris (8').

ti, (•„ Seine 213 809'ii. c. i:. I(i0«

5() fr. 32 fr.

COTISATIONS AC.IIICOLES II est rappelt' aux agrlculleurs que

le versement des colisallons est obll-(latoire sous peine des sanctions el responsabilil(-s el-dessus indiqiR-es, pour les tralvailleurs agricoles coni-me pour ceux du fon'iinercc el de "ndi is t r ie .

La double eotisallon ouvriere et palronale par mois est dc :

Momnies 2(1 I'r. Femnies I(i fr, Enfants de moins

de l(i ans 12 Ir. Le Service re^-gional des .\ssiiran-

ces sociales 23, rue du Champ-Jac-duel, a Bennes, sc lient a la dispo-sition (les employeurs pour I'ournir lous renseignemcnls ou iniprimeis ni-cessaires au versemenl des (coti-sations. Des services dc renseigne-menls fonclionnent i-galement au sii-ge (K'S Pri-fcctures a yuimper, •Sainl-Brieuc, Laval et Le Mans.

Le mot pour rire

M- cm:MIX im fek Pourral-je allraper k- train de

13 11. 20, pour Bouen, demandail un voyaiieur a im employi!- de la gare Sainl-Lazare ?

— Ceci (k'pend de la vilesse avec laquelle vous pouvez courir, lui !•(•-pondiL le facetieux fonctionnalre, i l V a cin(| minutes (|u'il est parti

Idealistes et A'nimateiirs.

Sainte Marie-Madeleine Postel par Pierre DK CIUSKNOY.

Les !)0 annees de la vie de celle grande .Saintc nonnande composent une bisloirc mefvcilleuse digne dc llgurer dans la Legende dorh\

Petite insfi lutrice, elle sc fit. pen-dant la Bi-volution, la logeuse du bon Dieu, ce cpii lui valut I'insigne hon-neur d'etre appelee vierge - pretre. Elk- fonda, dans une pauvreU- digne de saint Francois, et malgrd- les (lifl'i-cult(:-s mal('riclles et morales humai-nemenl insurmontablcs, r ins l i lu l des Sceurs de la Misejricorde. Enfin, fait unique au nionde, elle enlreprit a 82 ans et mcna a bonne fin, sans argent el avec pour lout a'rchitectc un petit menuisier de campagne. la construction d'une niagnifique i-Klise sur les mines miserables de I'an-cienne abbaye de Saint-Sauveur,

Tous ces " fa i ls ne scraienl iias croyables si une foule dc teimoins el le spectacle de I'e-glise reconslruitc ne venaienl air irmcr leur veracile,

Les tribulations de cette longue existence lout entiere (k-pensee aux (L-uvres de Dieu, et les nonibreux evencmcnts enricliis de miracles (jui la jalonnerent, sesnt relati's dans ce l ivre avec la' sorupulo.sllii d'un histo-rien et I'ai.sance que donne a recri-vain la connaissance parfaite de son iK-ro'ine, de I'epoque et des lieux oi'i elk- veicut.

Bcplaciie dans son cadre norniand, sainle Marie-Madeleine Poslel jai l l i t

de ces pages .alertes te! un portrait vigoureusement sculpte dans le gra-n i l dc Barfleur, son pays natal, oil .se dt-couvrenl les trails de sa forte personnalil(j et de sa grande anie.

Un volume 19x12 de 208 pages, illu.sfre d'un portrait. Prix-: 10 f r . ; port, 0 fr . 80.

Pour les projectlonnlstes : Sainle Marie-Madeleine Poslel. En

un lilni-stop de 59 photographies, tilr('es par Pierre de Cris<?noy. Prix : en noir, 18 fr. ; colorie!- au pinceau, 103 fr. 25.

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n., c. Seine 213 869 n. c. c. 1668

Idealistes et Animuleurs.

LAVIGERIE, le cardinal missionnaire par L.-M. GAnxiKR-AzAis.

Lavigerie ! ce noni claironnant est sulFisamment connu des Fran^ais pour dispenser de toule presenta-tion ce grand serviteur de I'Eglisc el de la France au siecle dernier.

('ependant, i l est bon de rappeler que ce prodigieux animateur-apotre, premier archevequc d'Algcr apres la conquete fran^aise, consacra sa vie a I'expansion fran(;aise et catho-lique en Afriquc du Nord.

11 batit Notre-Dame d'Afrique, res suscila la Carthagie chriitienne, sauva de la famine des nii l l iers d'indige-n<;s, donna it leurs orphelins le per-petucl devouement des admirables Soeurs Blanches el Peres Blancs, mena une splendide croisade contre Tesclavage et ))rit part avec eclat aux (juestions disculd'cs cntrc Borne el la mere-patrie.

I 'n mot de lui qui pourrait etre sa devise dd-peint bien son action : « Civili.ser, c'est conqu(-rir unique-menl par I'amour. »

M. (larnier-Azais a fait de cette grande « vie » un rdcit caplivant d'oi'i iai l l i l , magnificiue, k- puissant portrait de ce «.g(-ant des ntis.sions »,

havigerte, le cardinal missionnai-re, par L.-M. Garnier-Azais. Collec-tion « Ideialistes el Aninialeurs Un volume 19 x 12 de 204 pages Prix : 10 fr . ; port, 0 fr. 80 (c-tran-ger. port variable suivant les pays)

Dernicrs volumes dc la menie col lection et au inemc pr ix :

Charcot, le chevalier du Pole, jiar Marguerite Verdat.

Trois gueux du Seigneur : Saint Uenoit-Joseph Labre, Charles .Maire Germain Xouveau, par Elie Maire.

llugsnians ou les frontieres da Chretien, par M.-M. d'Arniagnac.

Xouvelet {R. P. Claude Allez, A. .4.) el le mouvement noeliste. par Gene vievc Duhamelet.

Sainle Marie-Madeleine Poslel. par Pierre de Crisenov.

N'attendez pas d'etre incurable pour guerir

Pour se debarrasser du rluiraa-lisnic, de la gouttc ou de la sciali-qiie, que ne ferait-on ?

On essaic tous les reinedes a base de piperazine, d'urotropine, de sali-cylate de sonde ou de colcique; chaque fois apres un soulagenient passager, le mal revient toujours plus agressif, plus violent.

Un beau jour on se Irouve avoir epuis(- toule la collection de mC-di canients uroposes par Ic pharmacien, et Von n'est pas gueri. Que faire ? Hecommencer avec le, 1 " ?... Inutile i l y a accoutumance... ! le corps ne r<-agit plus aux remcdes d(!'ja em-ployes, le mal a trouve- la riposte, on est incurable.

N'attendez pas ce moment pour faire la seule cure qui puissc vous assurer la gucrison raj)ide, sure, defl nitive du rhumatismc. de la goutfe ou de la sciatique ; la cure de

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FEUtLLETON DE L' « UNION AOHICOI.K )) du vendredi 15 Avail. 1938. (1)

MJA V I E S A V V A G B A V M B X I Q V E

U Piehoiir de Perles Lc» ..jri'flexiuns moralas sur les

peine.« que cotktent certains objcts de iluxe sont. devcnues presque un liet|' coinniun. Cependanl, quand on a vtt ces fterles, cctlc (-callle, produi-tes^^par inie cause mystiM-ieuse au fon i des niers de la "zone lorride, arr9chi«,<t de leurs abinies malgrc les reqtlins, gardiens jaloux de ces tre sor^ puis llrecs dc ccltc pulrcfac lioii' aux iiiiasnics souveni morlels, on ne peut s'empechcr de freiuir en .songcant "aux pd-rlls nn'afrronte rhomtnr, htix prodigcs qu'il accom ]>Ilt SOU.S riinpulslon de sa cupidite.

Il/fallait cependant inc decider a den>j|mTipr ' niospitalitd- pour celtc jourjK^e ct In niiit suivantc dans quel-qu'iCfte tH 's huttes de Cerralbo, et, pour^ela, cholsir la plus apparente; niaU, toutes presentaient un tel as-pect misirc ct de dunOment, que e choi* dtait fort difficile. Une ru-

mour sourde, qui s'cleva du cute de la mtr, dont je ni'ctais un pcu eloi-gni, vlpt mettrc un tcrme ft ma per. plexitis. Quoiqiie Theure ft laquelle la ptehe se termine chaque jour n'etkt pas ijPiM^ tous Ics plongciirs res-talent immobiles sur leurs bateaux, Ic c«u fendu, les yeux Axis sur un epdro^t ^e la. mer as^ez rajfproxA^

fe

(III banc qu'ils claient en train d'e.\-ij loitcr. Les vieilles fenimcs dont j'ai parle redoidjialcnl leurs conjiira-lions, ct celle fois sur un ton jilus elcvc el dans un langagc inconnn. Toii l a coup, a Taspect d'une forme hideuse de requin qui dccrlvail <|i' grands ccrcles en s'cnfoncanl Icnlc-inent sous Teau, Ics pi-chcurs, dans I'espoir d'epouvanler Ic monslrc lirent retentir I 'air de cris redoubles .Malheureusemenl la couclic d'eau qui recouvrait le requin devail I'em-necber d'entcndre ces cris, malgrc la flnesse d'oui'c qui distingue ces animaux.

- C'est une tintorera, me <li| le .Mexicain, (pic jc rclrouvai ])arnil Ics spectateurs.

.I'ai (lit TcH'roi (|uc cause ccllc va rielc du requin a ces lioinmcs Inlre |)ides.

— C.'csl line l inlorcra, rcpri l le Me,\icain, el si loi i l jiulre (|iie le plongeui' (|iU' vous allcz voir <i()rtir de I'eau M- Irouvail dans i d l e posi-tion, ce serail un hotnme perdu ; niais celui-la s'cii soucie comnic d'un botete (i)oisson v^nimeux, qui, mis a I'alr. enlle ct iciale sous les coups).

- - Quoi ! m'('criai-je, 11 y a qucl-(|ue malheureuN sons Venu, cl vous Ic connaissez !

— Certes, oiii ; c'est .lose .luan. Si on ne I'a pa's oublie, c'clail la

.seconde fois que. dcpuis la vcille, on me jetait Ic nom de cet bonimc avec nil laconismc (|ui iiidi(|uait qu'aprcs ce nom lout commentairc £tait inutile, Cette fois, vu la terrible gravite dc la circonstance, ce nom me frappa vivement. Le Mexicain avait a peine achcv6 cette brdvc re-ponse, qu'on vit le plongeur sortir de I'cau comme nn trait et s'61ancor dans son bateau ft I'aide de la corde qui V c'tait attacto?e. PrcsqUe au

mcme monienl celle corde clait Iran-chee par Ics <lcnt.s du rcqnin comme nil fll d'araignec ; line secon<lc dc plus, rbommc cut cle Iranciic de mcme. De.s cris d'allegressc, des vival, (les applaudissemenls, eclate rent dc loules parts ft rappari l ion du plongeur. Celui-ci les rc(,'nl com me un honimage incrilc, mais ton jours llalleur, a en juger par Ic gon llement dcs ses narines e| I'air d'or gueilleux dtldain avcc lecjuci .ses veux •suivaient la relraite de .son ennenii

Ce n'est pas a la iieur (|uc .lose avait cede en fuyanl. Une fcmmc jeii-ne cl belle sc tcnail immobile ct |)res(|uc d(!'faillanle ,sur le rivage. Un ardent regard que lui jela .losii ,)uan nrexpli(|iia sufllsammcnt que c'i!-lail a d ie qu'ij avail fait ce .sacrillce. Le •Mexicain souplra el iiic d i l d'un ah dc rcgrel ;

— II v a un an, nous aurions vir un bean combat ciilrc lui cl Ic re-([uin. A parelllc cpoqiic, il a liie une linlOi'cia pour .sauvcr nn ami ; nials alors i l n'elail pas encore luarie. Dcpuis, le mariage I'a ainolli. Voiilez-vous que je vous raconlc cclle hls-toirc ? f l ic est fort furieuso.

— Non, mcrci, j'aime niiei;.\ la Ini cnleiidre raconU-r a IUI-!>K'!IK-, car je coinplc l.il ilciiiandcr rtios;.-italile pour celtc null,

Mon liidiicisioii avail cessc, la liulle (|ui al ir l lai l un parcll IK'IIC de-vail eire •• incs \c i ix la dIiis belle dc lor.lcs. ,le 'leniandai don-.- a .lose .Ii:an dc vouloir bien nu- reccvoir pour une nuit .sousi son toil. La ca-bane du hardi plongeur clait situce a une asscz grande dislance dos nutrcs, et presque h rcxtrciniitC- dc r i le dc Cerralbo. Elle 6lait adoss^e

un rocher dans Ics fcntes duquel noussaieni dcs cactus cl des alofcs, ct dont le sommet servait d'abri aux

oiseanx dc mer pendant les dix mois (111 r i le est solitaire. Du scuil de la l;iil lc on (loniinait la greve el la mer 1)11 pouvait aperccvoir les bords cscarp(:-s d'E.spirilit-SanIo, cl nienic enlendre le sourd-re.ssac des llols qui venaienl s'y briser. Ce ful vers cct cndroit ,sauvage que mon nouve IkMc me condu sit avec loulc I'nrba nl lc ct I., courtoisic de ses com pa li iotcs, el sans que rien dans son inaiii l icn indiquat I'en'royable dan (,er auquel i l venait d'cjciiappcr.

•lose ,luan ([-tail un metis. Ills d'un Indicn et d'une blanche ; i l avail l icrite de la couUnir cuivri-e dc ,son pi-re, cl Ic type indicn de .sa figure n'ol lral l rien de rcmarquable. S lalllc c-lait moyenne, ses-ninins pres-que (l(ilicato8.; m#is: SQ« larges ^paa Ics, ses reins clroils et sa maigreur nerveu.sc, indiqniileui Une grande force pliysiqut-.' silr laciuellc sc ton daiI pcut-i-lri' .^(Mi'eiicj-gic niorajc,

,1c IroiiViu, cii arrVvailt' a la l iul lc. lii ieiiiic rcnimc .(lout i l a f-ti!- ((ueslion occupcc a prupapm' notro diner, diner de peclieur ii^dien s'i l en fut C'elait une tortue 'dont on avait arraclu- le plastron, cl ,qui cuisail ft p(-tll bruit dans sa carnpace sur des braises recouvertes d^ cendrcs .rajoulcrai qu'en ina quallli- dc pen-sionnairc du capiiainc don Bamon, cl Kracc an pinicnl, au citron ct aux clous dc girolle dont Ic mets en (iiieslion clait abondammcnt i-pice, jc Irouvai cc diner dclicieux. Une bouleille dc mescal dc Tdqnila de la plus forte esp6ce, dont j'avais eu soin dc me munir, et que Jos6 Juan paraissait trouvcr ft son goftt, no tarda pas ft faire rt-gner cntrc nous cclle cordialitd qui donne un charme <le plus a la bonne ch6re. La bouleille C'tait a moit id vid6o par mon hole ; il (;tait nuit rios'c ; une

nicuse alimcnK-c d'l iui le de torlue ril-pandail une Inmiere ini-gale. La jeunc fenimc dc .lose .liian (-coutait noire conversation, assise comme nous par lerre, mais dans la pose naive des femmes indicnncs. Par la porle ouvcrle, on vovail la mer rou-ler sur la Ki'i-'ve ses vagues luniincu ses ; Ic ciel montrait ses ctoilcs rbeurc el Ic lieu, tout elait propice aux hisloircs cniouvanlcs dc chasse ou de pccbc, .I'cnlrai rc-solumcnt en niatiere.

— .I'avonc, seigneur don .lose Juan, que s'il est tin honime qui a i l pique- ma curiosilc, c'est vous, ct a un jioint que jc ne saurais dire.

Jose Juan mc rcgarda d'un air etonni-.

— Lcs deux circonslances singu-liercs au milieu dcsoucllcs j'ai eu le plaisir dc vous voir pour la pre-niii-rc fois, cc qn'on in'a dit de vtxis, rcndeni cctlc curiosilc bien legil i JUC, et i'csp("'rc (lu'cllc n'a rien d'of fcnsanl.

— Vous parlez dc cette tintorera qui a niannue de me couper en deux? repris le nu-tis d'un air de d6dain. C'est un fait qui n'a rien d'extraordi-nmrc un fait asscz fri'qucnt, malhcu-reux ; mais c'est lonl.

—• D'accord ; mais que vous avail fail cc pauvrc (liable (juc vous avcz poursuivi el IraiiK- a la reniorquc ?

— A moi, rien pcrsonnellcmenl ; aussi jc n'v mcllais pas d'animositi:-, dit Jose Juan en rianl. Seulenient, en ma qualit(- de capataz, je devais lui faire rcudre une iicrle de grand or ix iTu'il avail avalce, ct qu' i l vou-lait allcr dis6rcr ft son .lisc chcz ses amis d'Espi'ritu-Santo.,

— Ce n'tilait pas chose f.icile de la faire rendrc I

— Bah ! r(5pliqua mon h(*)te, i l avait di5.i4 lejj bras Ivs, comrae vous

avez pu le voir, ct, malgrc ses cris, une bonne dose d'huilc de caret la lui a fait reslilucr a I'instanl. C'est encore un fait asscz frequent et p«u curicux.

— Pardonncz-moi, jc trouvc le fait Irt^s plaisaiit ; c'est un trait dc mo-urs qui n'est pas ordinaire.

.\vanl d'en venir a la question que jc moiirais d'envie de lu i faire, je prt-scnlai de nouveau ft Jose Juan la bouteille de mescal. Involontaire-mcnt, i l me semblait que cctlc his-toire dont m'avait parle le Mexicain, d'un ami pour Icqucl " ion hole avait expose- ses jours dans un combat avcc un animal aussi rcdoulable qu'une tintorera, devail ri ivcil lcr quelques jicnsi-es ni-nibles. On fon-cevra que mon hesitation fiit natu-rcllc. Cependanl ic mc iuppclai rapi-dcmenl niille traits dc nature a vain-cr.c mcs scrupulcs a I'cndroit de la sensibililc mexicaine, cl jc repris

— Vons convicndrc/. au moins qu'oii ne .se dcvou® pas tous les jours aussi vaillamment que vous pour ses amis, et que votre combat avec une tintorera vous fait le plus Rrand hon-neur.

ces mots, la figure de la jcune Indienne sc couvri l d'une si morlellc "aleur, qu' i l elait impossible dc ne pa>; soupfonncr dans le fai l auquel je faisais allusion quelquc dranie do-mcstique dont mes oaroles avaient indlscrelemcnl ri 'veillc le douloureux souvenir. Quant a Jose Juan, sa figure restait impassible ; seulement i l r tpondi t par un regard d'une im-pitoyable durete au regard suppliant que lu i lanpa sa jeunc femme. ct d'un geste impdrieux i l la cong(Mia. La jeunc Indienne obi i t avec cette docilild- qui caraclcrise les femmes de sa race, et la porte la plus reculee dc la hutte se referma sur elle.

Lorsqu'ellc cut disparu. une ex-1)1 cs.-ion de sauvage or;uei l eclaira la |)ii\siononiie de Jc,-.c. que j'avais vue tout a I'heure si sombre ct si ri£;ide.

- - Jc ne sais pourquoi, di t - i l , mais jc ne me suis jamais senti plus dis-pose a la conflance.

El i l vida en meme temps un verre de cc mescal, aux vertus duquel i 'attribuai la disposition expansive que Jose Juan ne s'expliquait pas.

— Vous in'avez d i t que vous par-ticz dcinain '} rcpr i t - i l brusquenient.

— Deniain, ft la pointe du jour. C/est bien, alors vous saurez

mon hisloirc, di t Josi!- Juan en sc -levant ct en me faisant signe de:. IC suivre, I-:t. tjuan^l nous fikmes l iors . de la cabanc. 11 rcgarda le ciel eli-ajouta : — Le coromuel soutfle com-me d'habiludc, ct demain, a dix hcu-res, uuand i l ce.s.sera de souffler, la Guadalupe sera loin.

{A suivre.)

Le Girant; D . PLOUZENNBC.

Quimper, Imprimerie ComonaUlaiM. i

Certlfli par le Girant tonnl«ii|. '

Quimper, le '

Vn pour la l< i{ali5atIon de la signature cl-contn,

Mttirie de Qaimper,

le

U MaiH:

Page 13: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

1 5 * A i i n t e . — i n V o n d r e d i 2 2 A v i i l

P a r a i s s a i I

l e Y E N D B J i D I

L E N u B o f i B o :

Gentimib

L'Umon Agricole ET MAIIITIIIE

Organe R^publicain D6mocrati(^e et * R^onaliste de TOuest

Le projet d'impSt snr le

capital de M. l ion Blnm

aorait roin^ paysans,

commercants)^ artisan.

I I fandra s'en soifsnir

i loccasion.

L

ANNONCBS I T R^CLAMBS Rtolamet (4* page), la ligne. 1 fr. 7 6

- (3* page), - . 2 fr. 2 8 Annonces ludic. et volont... 2 Ir 7 5

Chronlque locale.. 3 fr. 5 0

Ltt aanotuea aoat refuet aux bareaax da /oarnal. Poor la pablieiti extra-dipartementale, I'adreuer, 26, rae Ro-chechouart, Parit (9*). Til.: Tradcdne, 3406.

C O M M U N I C A T I O N i I T A N N O N C I S 1

ik Q V I M P E R L B , I S , q p ^ B r l x e n x — T « l . 1 - 4 »

COMPTE CUURANT POSTAL RENNES 1 4 - 1 3 9

L$» uboaMm»nt§ m pagmt t«am»m tt parttnt du f <to thaqm m»U.

On M'aboiuie an barton du ionrtud, ou »n adr«$iant an mandat-chiga* au- C/C 1iJ39. Renne*.

A B O N N I I f l N T S (UN AN)

FInlstire, C6tes-du-Nord, Morb. 1 7 Ir . Autres d^partements et colonies. 2 0 fr. Etranger 3 5 fr

Ce qui se passe

Un proohBin voyage mlniatiriel A Londrea.

II est question que MM. Dalndier, Bonnet et Chautenips se rendraient prochainement h Londres, oil ils auraient une entrevue avec Ics minis-tres anglais de la Defense Nntionale, au sujet d'un < resserrement > tech-nique de Tentente franco-anglaise, qui iquivaudrait ii une vAritabli-alliance.

Vmo»no9» parlamaniuirea. Apris avoir votf les pleins pou-

voirs financiers au gouverncment Daladier, la Chambrc et le Senat se sont ajournds au 31 Mai.

Pendant ces vacances parlcnicn-taires, le jiouvernenicnt usera de ses pouvoirs spiciaux pour prendre tou-tes mesures efflcaces en vue du redressement ^conoinique el finan-cier du pays.

L a Frmnoa a n r a a n m m b a a a a d e a r A Roma. Le gouvernement a d£cid6 la no-

mination d'un ambassndeur Rome. Le nouvel ambassadeur auprcs du « roi et empereur » ne serait dtisignd que vers le 10 ou le 12 Mai, apres que la S. D. N. aura etudic la ques-tion de la reconnaissance de rem-pire italo-ethiopien. On cite les noms de MM. Flandin et Pietri, et aussi ceux de MM. Mistier et de Monzie.

L« f r i v a aat taratnia dmna Im rigion pmrlaianna. La grive de la m£tallurgie pari-

sienne est terminee et le travail a repris dans tous les itablissements mardi ou mercredi.

Mais une certaihe effervescence rigne chez les employes des grands magasins.

Lotarla Nationala La 4* tranche de la Loterie Natio-

nale 1938 sera tiree le lundi 2 Mai, k 20 h. 45, salle Pleyel, ^ Paris.

La N4o-Daatoxir aat dlaaont an Tnniaia.

A la suite des graves troubles de Tunisie, les autorites militaires de Sousse ont annoncu la dissolution du part i l ibdral constitutionnel tuni-sien, dit X6o-Destour.

Toute personne qui tcnterait de reconstituer cette association sera arritie pour complot contre la siirete du protectorat et traduite devant la justice militairc.

Dmna I'mrmSa da I'air. M. Guy La Chambre, ministre de

I'Air, a proced^ it la r^-organisation du haut commandement et ik celle de I'inspection g£nerale technique de I'Air.

Le giniral Vuillemin est nommc chef d'Etat-Major g6ndral de I'armie de I'Air et vice-president du Conseil supirieur de I'Air.

Le general F6quant est nommc inspecteur general technique de I'Air.

Daa aviona amMoalna pour I'Anglatarra

Des experts militaires britanni-ques sont partis pour les Etat.s-Unis pour discuter I'achat d'un certain nombre d'avions militaires construits aux Etats-Unis.

D'apris VEvening Standard, le gouvernement britannique compte pouvoir acheter au moins 500 avions des types les plus moderncs

L'»ooord mnglo-italian aat aigni.

L'accord anglo-italien a dtu signed samedi soir. Cct accord declare que la Miditerranie doit etre einpruntee librement par Tune et I'autrc nation, que le canal de Suez demeurera ouvert aux navires marchands et aux navires de guerre de toules na-tionalit^s en temps de paix conime en temps de guerre, etc.

Mais cet accord n'entrera efTecti-vement en vigueur que lorsque I'An-gleterre aura reconnu I'empirc ita-lien d'Ethiopie et que I'ltaUc aura retire ses ligionnaires d'Espagne.

Apria VAnaoblnaa On croit a Vienne qu'll n'y aura

pas de procis Schu.schnigg, mais on annonce qu'il est vraisemblable c ue I'ex-chancelier va 4lre trnnsfori daus une ville allemandc oil il serait soumis A un regime de liberie sur-velll^e.

— Un mandat d'arrit aurail 6t6 lanci contre I'archiduc Otto de Halsbourg, occus6 de haute trahi-son, pour avoir, dans une inler-view lncil6 I'Elranger h se porter au secours de la population opprim(-c de I'Autriche.

L a gnarra d'Eapagna Les troupes nationrlislcs 'du gene

rol Aranda se sont emparis du bourg de Vlnaroz et de 20 kilometres de cAte sur la M6diterran6c. coupant ainsi la route et los communications ferroviaires entrc Valcnce ei Barcc kne. La Catalogne est <dd>sormais Iso-lde du resle de rEspagne.

En huit jours les nationnlistes ont pris un mat6riel important en muni lions, mitrailleuses et artlllerie.

CHANGE ME NT D ' O R I E N T A T I O N Lc notivcun ministerc, r/m" sera

jtigc sur ses actes, plus encore que sur sa composition, marque un chanpement d'orientation dans notre vie politique ct parlemen-taire. Ce n est pas la presence de quelques personnalitis des grou-pes modMs, qui importe davan-tage. Mais pour la premiere fois, le parti socialist e a re jet i formel-ement la participation. Son Con-

seil national ne Va meme pas envisagic. II a pris une attitude de rt^serve qui prepare mieux a I'opposition qu'au soutien.

Quant au parti communiste, pas un seul instant au cours de la crise la question ne a'est posie. Voila icarties ces tentatives d'u-nanimit^ nationale, oil se melaient dans I'imagination la plus fumeu-se tous les internationalistes et les indMrables.

Les conditions generates qui ont priludd A I'avitiement du gou-vernement Daladier obligent ' son chef, s'il veut vivrc, a prendre des decisions peu agriahles d Vextreme-gauche. L'agitation so-ciale doit itre risorbie avec d'au-tant plus de vigueur — ce qui n'excliit pas qu'on soil humain — qu'elle est attentatoire a notre sicurite nationale; le mnrasme des finances exige imperieuse-ment I'abnndon de toute politique socialisante; le trouble, parfoia sanglant, dans certaines de nos possessions africaines, riclame des mesures extrSmement inergi-ques. Enfin I'inquiitude interna-lionale ap^elle un soin vigilant; une direction doit sans dilai 6tre donnee a notre diplomatic, qui, a oil elle existe, est ballottee h

tous les vents.

Nous voulons croire comme de-nude de tout caractire sgmbolique a presence dans I'iquipe de cer-tains hommes longiemps ipris de theories doni I'ichec s'est avire iclatant, ct dont notre economie, avec nos finances, a tant souffert.

II est toujours permis de recon-naitre son erreur.

Nous voulons esperer, en un mot, que la personnalite de M. Marchandeau signifie restaura-

tion de la confiance et sdcurite rendue a I'ipargne, de mime que la presence de il/.. Georges Bon-net au ministire des Affaires Itrangires tend a rassurer I'ojii-

nion sur la politique Internatio-nale de demain. Chacun souhaite que nos liens avec I'Angleterre soient davanJage encore fqrtifids; le rapprochement avec Vltalie s'impose de toute necessity. L'ahandon total de toute mysti-que idiologi^ue est reclame par toute I'opinion saine de notre pays.

La crise a <itc rapide. C'est un premier risultat. Certes M. Dala-dier n'a pas fait ce qu'il d6sirait d'abord faire. Des noms avaient 6te prononcis, ceux de techniciens avisos. On a dit dans certains mi-lieux qu'ils avaient le mirite de sonner neuf. Nous ne versons pas id dans les slogans. Nous voulons penser que les deux Chambres comprennent assez d'hommes dminents, rompus a I'exercice du pouvoir, pour goiiverner ce pays Sous ne sommes gudre amateurs de cette faqon de caricature du fascisme qui consiste it croire nd-cessairement excellent tout ce qui s'eloigne de la tradition. Un tech-nicien pent dtre un parfait chef de service, et faire un deplorable ministre. C'est meme parfois un bien mauvais service a lui rendre. Et on pent concevoir Vutilisation des competences sans veraer dans la confusion.

L'exercice du pouvoir exige autant et plus peut-dtre que la technique, des dons psychologi-ques. Nous en citerons du moins deux parmi les plus es.sentiels : la connaissance des Iwmmes ; I'au-torite. Si M. Daladier fait aeuvre de chef, s'il obtient, mieux, s'i impose I'duacuation des usines, I! aura fait la meilleure declaration ministerielle qu'on ait jamais ecritc,

C'est, nous I'avons dit des le ddbut de ce papier et nous le rdpd-tons en terminant, aux actes, non aux paroles que le nouveau mi-nisterc sera fitge et appricie, Ce n'eat pas aue nous nions la valeur de la declaration que le chef da qouvernement a faiie h In radio au lour de la consWuiion da cabi-net. Elle (ivait un ton autrement energiq\U' que les quelques paro les t'rop emues et bien un peu lar-moyantes de M. Blum, il i/ a quel-ques semqines. Siaia ieuh lea

LE FRONT POPULAIRE

M T PAR LUUMEME

i La situation Internationale est d'une exceptionnelle gravite.

« Le probldme de la tresorerie n'a pu dtre r i iolu.

« Lei d^penses militaires sont accrues.

« Vingt - quatre milliards de rancs Poincare, solt quarante-)uit milliards de francs d'aujour-''hui ont franchi nos fronti^res.

«Arr6 t a oeu pr^s total des investissements en France et par consequent diminution de I'acti-vit^ g^n^role et contraction des recettes budqetaires.

« Capocite fiscale du pays ame-nuis^e.

« Les chemins de fer sont loin de riollser une mojoration de recettes proportionnelle d la liousse des tarifs.

«Pour le budget normal, on prevoit d i t a present une moins value de 4 milliards.

« Mais le deficit total est en r^olite de 36 milliards 757 mil-lions !!

« Le gouvernement doit recou-rlr d I'inflation et a I'emprurit.

« U n e proportion tres impor-tante de comptes-froncs a ete transformee en comptes-devises.

« La politique de restriction de credits, c'est-d-dire d'argent rare et cher, en epuisant les tresoreries orivees, o reduit I'^conomie a un etat d'anemie dont les symptdmes apparaissent dans toutes les bran-ches de I 'activite.»

. LEILTOIIWA.gouveroeinentnIes-batr te'nf M tWralte s'ani re^agir. cdmpMont. P. A.

(Extroit de I'expose des motifs du projet de loi n" 3936 tendant

donner au gouvernement les pouvoirs necessoires pour mettre la nation en etat de faire face aux chorqes qui lui incombent, projet presente par M . Leon Blum.)

La France se suicide Tous les Fran^.ais clairvoyants

dprouvent aujourd'hui un senti-ment d'nngoissc devant la situa-tion tragique du pays :

— Uh deficit h'udgetairc im-pressionnant,

— Une monnaie qui s'effondre, — Un ralentissement de plus

en plus accentud des affaires, — La discorde civile et la con-

fusion la plus complete des esprits, dans tous les partis,

— Des gouvernements impuis-sants qui se succedent en cascade,

— Une diminution catastrophi-que de la production,

— Des desordres sociaux conti-nuels et une autorite impuissante d faire respecter la loi,

— Et siirtout des usines tra-imillnnt pour la Defense Nationale qui, par suite de la loi de 40 heu-res et de grdvcs frdqiientes, fnhri-quent notre materiel de guerre avec une insuffi.sance et un retard effarants.

Pendant ce temps-la. Hitler annexe I'Autriche et ses 7 mil-lions d'habitants.

Pendant ce temns-la, I'Allema-gne et Vltalie, unies ct exaltees par leurs succis, sont transfor-mees en veritable arsenal travail-lant de jour et de nuit, s'arment a outrance et nccnmnlpn'. siu terre, sur mer et dans Vair, un formidable materiel de guerre ultra-pcrfectionne.

Les Fran^ais sbnt-ils fous ou aveugles ?

Veiilent-ils entore ' exister en tant que nation 3 '

Si, sans retardiils sont incapa-bles de s'unir, ie mettre fin a leurs stupidea querelles, et d'ac-cepter une discipline nationale, s'il ne peuvent penser qu'A leurs petits interits materiels, s'ils con-tinuent a travailler moins que tous les autres pays au monde.

La France se suicide.

L a Q ' o a . r * a . v a n e

p o u r * T E s p a g n e

Chaque jour dans L'Humanite et Le Populaire, chaque semaine dans La Bretafjne communiste, paraissent des appels en faveur de VEspagne Republicaine.

On somme le gouvernement ranqais d'ouvrir la frontiere des

Pyrenees et de vendre aux armees g'ouvernementales les vivres, les armes et les munitions dont elles ont besoin.

On lance dans le public des souscriptions dont le produit doit servir a expcdier cn Espagne des camions contenant des vivres et toutes sortes de choses.

La Bretagne annonce pour le 23 Avril le depart de la 6" cara-vane et ajoute que 56 camions sont dejix prevus, dont 38 pour le Parti communiste et L'Humanite.

D'apris le meme journal, la 5* caravane rcpresentait 1.000 ton-nes de vivres el de vetements. Vivres et vetcmcnts et sans doute aussi quelques objets beaucoup moins « pacifiques j> .

Lc 1" Mars, a 9 h. 30, 9 grands camions quittaient Pcrpignan, portant Vinscription : « Lc parti sociali.ste fran^ais : Aide <i VEspa-gne socialiste republicaine Ces neuf camions etaient charges... d'armes et de munitions.

Le 2 Mars, 1 camions passaient par Le Perthua avec Vinscription : « Des vivres pour nos freres d'Es-pagne republicaine Les vivres etaient tout simplement dn mate-riel de guerre.

Vendez « VEspagne, ecrit Signor, les canons et les avions qui leur permettront d'abreger la guerre. »

Pourquoi lea Republicaina espa-

?mols achdteraient-ils ce qu'on eur offre d Vaiil, gr&ce aux dona

magnifiqiies des gogos de Fran-cois ?

Les souscriptions et les quetes continuent. dependant elles ne rencontrent pas partout le mdme enthousiaame.

L'autre jour, aux aborda de Varaenal de Lorient, troia ouvriers discutaient. lis venaient de « cas-quer» leur obole pour ne pas deplairc aux solliciteurs qui, en cas de refus, n'auraient peut-etre pas Maite ii les signaler au ayn-dicat. Maii ila n'itaient paa plus fier's pour eeta ct riu lieu de' si

feiiciter de la «bonne ceuvre» qu'ils venaient d'accomplir, ils mettaient en commun leurs do-Uances.

I f f u l i M de dHpeiels

el le DurelRDil de eaDens Savez-vous dans quelle tategorlc

professicnnelle sont ranges les fabri-cants de chapetets, qui sont pour la plupart de tres modestes industriels et parfois m6mc de simples artisans?

Ne cherchez pas. Vous ne trouve-rez jamais...

Les fabricants de chapelets sont classes par I'ancien Ministre de rEconomie Nationale dans la catego-ric des metallurgistes. Cela veut dire que les fabricants de chapelets sonl soumis ^ la meme rdglementation professicnnelle et sociale que les Aci6ries de Pont-a-Mousson ou les Forges et Acitiries de la Maine et d'Homecourt... Cela veut dire egale-ment que les conventions collectives signees a I'Hotel Matignon entrc la C. G. T. et les representants des grosses entrcprises m6tallurgiques sont applicables aux fabricants de chapelets, selon les memes moduli-tes et avec les memes obligations...

L'exemple ne manque pas de sa-veur. 11 nous a' ctc donnc par M. Fourmont, secr6taire general de la Confederation Frangaise des Profes-sions, au cours .I'une tres intercs-sante conference faite u la Chambrc de Commerce en vue de Torganisa-tion locale de la C. E. P.

Et, M. Fourmont, apres avoir cite divers exemples tout aussi signifi-catifs, de faire les reflexions sui-vantes : « Ne croyez pas que le Gouvernement de Front Populaire et la C. G. T. ont engage la lutte contre les « trusts » et les deux-cents families. Ne croyez meme pas qu'ils I'engageront jamais...

Non, ce que veut d6truire le Front Populaire ce sont les industries moyennes, les petits commerces, toutes les entreprises familiales, appartenant k de vrais patrons, a des chefs responsables qui y ont engagd, avec leur argent et leur honneur, les dconomies de leurs pa-rents et I'avenir de leurs gosses.

Les grosses socictes, les trusts, toutes les entreprises qui appartien-nent non pas k des patrons, mais a des capitalistes, ou plus cxactement (I des capitaux, ne sont pas genants. Rien n'est plus facile a controler, a diriger. I I sulTit de les nationaliser, c'cst-i-dire de faire entrer dans leurs conseils d'administration un certain nombre d'hommes politiques, ou de hauts fonctionnaires qui fe ront, pour la plus grande gloire du Parti et leur plus grand profi t per-sonnel, ce que faisaient pxactement les anciens administrateurs, toucher des jetons de presfnce et so repartir les binfifices. Le cas de M. Jouhaux, qui repr^sente la C. G. T. dans un certain nombre de conseils d'admi-nistration, autorise toutes les esp6-rances.

Mais pour que ces grosses societes nationalisees puissent vivre et pros-perer, pour qu'elles arrivent a obte-

L'Union autour d'une Politique de raison « Les fonds de commerce ont suivi la degringolade generale. Us ne

mouraient pas tous, mais tous etaient frappds. Dans les derniers raois, le registre du commerce pour le seul d6partement de la Seine a enre-gistr6 le d6ces de 16.000 maisons. Elles devaient bien util iser, salarier, faire vivre quelques employes. Et vous demandez d'oii vient le chomage !...

« I I est de I ' int^ret de I'Etat, de la nation, de la soci6t6 de permet-tre k la fortune du pays de se reconstituer. I I y a eu une entreprise systematique de destruction du prof i t . On I'a assassine avec les impdts exhaustifs, les charges sociales, la diminution du rendement ouvrier.

« Or, mort le prof i t , mortes les entreprises. Mortes les entreprises, morts les salaires. Mortes les entreprises, mortes aussi les recettes fiscales. Mortes les recettes fiscales, mortes les finances publiques. Je n'ose pas continuer. Mais je conclus que personne plus que moi ne souhaite I'union, mais que I'union n'est possible qu'autour d'une poli-tique de raison. Une politique de raison, done differente de I'actueUe. >

(Le Capital.) JOSEPH-BARTHfiLfiMY.

PulBqu'un Juit vaut bien un Breton...

X J n B r » © - t o n

v a . T j . ' t i D i e n

u n Jxxir

« Des vivres pour VEspagne ? r> • • f * yifl • CI I uuu i uu i ; i i ca u i i i v c i i i u uiiic** Pourquoi pas aussi pour les, Chi- l i i^ un monopole qu'elles desirent nois et les Japonais / J u as fait depuis longtemps, i l faut ecarter cinq ans de guerre comme moi ? tous leurs concurrents. I I faut les de-Est-ce qu'il Vest jamais arrive, a barrasser de cos innombrables petits

" ' • et moyens industriels, de ces innom-brables petits et moyens commer-Qants qui representent encore plus des quatre cinquiemes de la produc-tion nationale. Comment faire ? Les nationaliser eux aussi ? C'est impos-sible. l is sont trop, et I'operation ne paierait pas.

Les supprimer ? Evidemment, ce serait la solution ideale. Mais peut-6tre rencontrerait-elle quelque risis-tance.

Reste une troisieme methode, la plus sure et la luoins dangereuse ; les asphyxier progressivement, les mettre peu ii peu dans I'impossibilite dc « tenir le coup », en leur impo-sant les memes charges, les memes obligations, la meme rfiglemeiitation sociale qu'on impose ii leurs puis-sants rivaux.

Bien protdguns — les tarifs doua-niers ne sont pas fails pour les chiens — assuries de debouch6s stables — I'Etat n'est-il pas souvent leur gros client'? — organisees pour une production de masse qui leur permet d'absorber, sans grand dom-mage, les charges imposdes, les grosses socidt6s s'accordent fort bien des nouvelles lois sociales et des accords Matignon. Les < petites boites » sont en train d'en mourir. >

Nous voil& bien loin, n'est-ce pas, dc I 'bistoire du fabricant de chape-lets. La conclusion qu'en a tiree M. Fourmont nous semble pourtant rigoureusement logique et, ce qui

Un conte de Paques

DN liEL lEHF « Un Juif vaut bien un Bre-

ton. » Ce n'est pas nous qui le disons,

ni meme qui le pensons. C'est M. Marx Dormoy, ancien ministre de Vlnterieur, qui Va declare l'autre jour a M. Ihuel, depute du Mor-bihan.

M. Marx Dormoy a-t-il raison et les Juifs valent-ils les Bretons ? On pourrait en discuter longtemps ct donner ii cette question des re-ponses tres difjerentes, selon qu'on parle honnitete ou specu-lation... Mais ne nous egarons pas.

Si M. Dormoy a dit vrai et qu'un Juif vaut bien un Breton, la redproque doit etre exacte. Un Breton doit valoir un Juif.

II est cependant indiscutable et indiscute que dans tous les mi-nisteres, et plus particnliirement dans les ministeres socialistes, Ic nombre des ministres, sous-mi-nistres et attaches de cabinet israeiites est tres largement supe-rieiir a celui des Bretons. C'est une vieille tradition republicaine eicvec par M. Blum, dont on ne saurait trop louer Vesprit de fa-mille, ou plus exactement de tri- ijial tourner^ Pierre ayant invente bu, a la hauteur d'une institu- " "" -

Pierre Morand est un garden de 16 ans, gen^reux, loyal, plein d'entrain. i l est aime de tous et sa volonte, sa bonne humeur ont fait de lui le chef du groupe de J.A.C. du village.

Pourtant, Pierre est loin d'etre parfait. I I a meme un gros ddfaut, i l ne peut s'empecher de faire des farces. C'est plus fort que lui. Sa nature espiegle voit toujours le parti rejouissant a tirer d'une situation. Ce defaut lui a caus^ bien des histoires et ses parents, son cur6 I'ont admoaest^ nombre de fois k ce sujet.

I I est encore plein de contrition, de ferme propos. Mais sans tarder, malgre lui, le voi l i , encore embar-que dans une nouvelle aventure.

Presque toujours, i l est vrai, les farces sont inoffensives: son-nettes tirees, casseroles a la queue des chiens, poissons d'Avril de toutes sortes, pan ie rs envoy<Js sur les toils. 11 en convient, tout cela est bete. Le lendemain, i l se de-clare idiot.

Par exemple, jamais i l ne laisse accuser les camarades. M6me s'ils lui ont aide, i l endosse I'entiere responsabilite.

L'autre jour, cela a faill i t r is

toi ou a quelqu'un de tcs camara-des, de recevoir un colis d'Espa-gne '? A moi pas ! *

— t A moi non plus ! Et ce qui est plus fort, c'est qu'il y a desor-mais une quantite de gens qui seraient prits a jeter la France dans la bagarre, sans se douter que ce serait le signal d'une nou-velle guerre europeenne. Tu nous vois d'ici obliges de defendrc a la fois les Pyrenees, les Alpes et la frontiere dc VEst ? »

— « Mais, mon vieux, ceux qui parlcnt dc cette faqon s'en f...cnt eperdumcnt. lis savent qu'en cas de coup dur, ils resteront peinards dans les usines dc Varridre, pen-dant que nous, nous irions nous faire casser la figure la-haut ! »

Et tandis que les trois hommes s'eloignaient, j'cntendis encore : « Qii'attendent Thorez et Duclos pour s'engager dans les milices internatiohales ? »

— « Duclos a bien dtd en Espa-gne, mais il n'alla pas plus loin que Barcelone oil il se contenla de prononcer un discours. »

— e Et je narie qu'il n'y retour-nera pas ; depuis que les avions de Franco ont commence a bom-border la ville, le pdtissier Duclos, . „ , . ^ ^ fui tient beaucoup i sa petite per- vaut mieux, confirmde par des fails Sonne, trouve qu'on eat plua cn I „„ „„,„

n2t^tm "sis 1® 'O'S bien ce que va nous ajcurite au Palaia-Boutbon que ^dpondre la C. G. T . : «Voire exem-dans la capitate de la Catalogne. pig jg fabricant de chapelets ? Mais La guerre, c'est bon pour les au- \\ ne signifie rien. C'est encore une tres, pas pour lui... * I histoire d» curds,

U n c o m p l o t a v o r t e e n R o u n n a n l e Voulant dtablir 6 son prof i t un

gouvernement dictatorial, le ro i Ca-rol dc Roumanie s'dtait appuyd sur la « Garde de Fer », fasciste et anti-sdmite. Mais celle-ci oblint un tel succes qu'elle arrivait k menacer I'autoritd royale. Un complot a ete ddcouverl, dirige contre le roi, par Codrdanu, capitaine de la Garde de Fer.

iCodr^anu a dt^ a r r ^ ain» que 200 de ses ctfmpfftftfs. L'e genWal

la Antonesco, ancien ministre de Guerre, a did envoyd en exil.

Tout danger n'est cependant pas dcartd. La Garde dc Fer cn eltel, peut compter sur I'appui de Hitler, qui possedc ii Bucaresl un plenipo-tentiaire influent, le prince de Ho-hcnlohe-Siegmaringcn, cousin du roi Carol et nazi ardent. Et i l ne faut pas oublier que I'Allemagne jette des regards ..d'Cnvie Stir le p'^lt'cfle de ftbttHiBBie.

tion. La « Depeche de Brest », qu'on ne saurait certes accuser d'antisemitismc, a ecrit sur ce sujet ces sages reflexions :

« Un Juif est un Franfais commc lous les autres. I I a les memes droits que tous les citoyens. Mais justement ei: raison de cette egalite de droits, tout le monde doit etre d'accord pour que la France ne soil pas gou-vernee uniquemenl par des Juifs. El ic i force nous est de reconnaitre que M. Blum a cxagere ct qu' i l a une tendance ii recruler ses collabora-teurs uniquemenl parmi ses coreli-sjionnaires : le reste des Fran?ais, jalholiques, protestants ct libres penseurs commencent a s'en offen-ser. « Un Juif, a dit M. Marx Dor-moy, vaut un Breton.» Mais dix Juifs ne peuvent pretendre climi-uer du gouvernement ou de I'admi-n'stration 39 mill ions de Bretons, de Proven^aux ou d'Auvcrgnats.»

lis le peuvent d'autant moins que jusqu'ii ce jour les Juifs qui nous ont gouvernes n'ont gudre mieux rcussi que les « Arijens > dans la gestion de la maison France. On peut meme dire qu'ils Vont «enfoncee» un peu plus, et que si les Israelites ne mon-traient pas dans la conduite de leurs propres affaires, plus d'in-geniosite et d'astuce que n'en a montre M. Blum dans le gouver-nement de la France, il ij aurait beaucoup de banques juives en faillite...

La question est d'ailleurs tran-chec. Puisque, d'apris Marx Dor-moy liii-meme, un Juif vaut bien un Breton — et par voie de rdci-procite, un Breton vaut bien un Juif — puisque an surplus les Bretons .sont en France infini-ment plus nombreux que les Juifs, nous pouvons esperer que les amis de M. Dormoy consacreront, dans leur prochain ministerc, le prin-cipe de Vegalite des droits:

Des parlcmentaires bretons, capables d'itre ministres et de reussir ' aussi bien qiie M. Moch, Spinasse et C", mais nous en trou-verions des douzaines I.Ne croyez-vous pas, par exemple, pour ne citer que d'authentiques hommes * de gauche/*, que M, Albert Le Bail,' fin gastronome et grand voyageur, ferait un excellent mi-ntatre des L^kira ?

C. G.

de faire peur au vieux p^re Rous-seau. Cet homme, un peu simple, verse dans la piete, se croit en communication avec le ciel et con-verse volontiers avec les anges.

Pierre n'a rien trouve de mieux que de faire le diable et de venir par la lucarne, apostropher le vieillard. Celui-ci, ne frequentant que les esprits celestes, a pris peur, a crie au secours. Les voi-sins se sont lev6s, croyant k un accident. Naturellement, Satan et ses suppots avaient disparu. Le Sarde se mi l en devoir de dicou-vrir le facdtieux. Pierre, de lui-meme, est venu tout avouer : ja-mais i l n'aurait cru que le pfere Rousseau eflt pris ainsi la chose au sdrieux.

E n cette circonstance, les pa-rents de Pierre se sont montr^s s^veres, trouvant leur Ills trop iigd pour se livrer a de semblables gamineries. lis I'ont menace de sevir s'il recommen^ait. M. le Cur6 s'en mela. I I fit appeler le jeune honime et lui dit qu'il ne le pren-drait plus pour chef de sa J.A.C. s'il ne proniettait sdrieusement de ne plus recommencer ses farces. Et Pierre, plein de regret, d'un ton solennel, avait jur6 qu'i l en dtait fait de ses sottises.

Depuis deux mois, Pierre n'a pas manqud a sa promesse. I I lui en coftte et, pour arriver k se contenir. chaque soir, ^ la tom-b^e dc la nuit, i l vient k I'^glise faire une petite visite au bon Dieu.

Ce soir de semaine sainte, 11 est comme de coutume, pr^s du taber-nacle. L'^glise est sombre. I I se sent recueilli et prie. Mais qu'en-tend-il ? Du bas de I '^ l ise , sous les cloches, une voix enfanttne supplie.

«Bonnes cloches, vous ^Ilez partir pour Rome, et dimanche vous reviendrez avec des <£ufs, ces beaux ccufs dei Pftques. E t bien dcoutez-moi, cette annde, je n'en veux point. E t pourtant, je les aime bien ces bons oeufs ! Mais voil&, chez nous, rien ne va. Cela • a mdme t r is mal. Les b£t«s ont eu la fl&vre aphteuse, nia petite soeur est toujours malade, pap« est en ch6mage et hier soir, un vilain homme' qu^on aippelle un huissier est venu dire que pour trois cents francs que papa ne peut pas ,payer< aUait nous s i r ! Je ne « i s pi's fee qijK ' m a

Page 14: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

veut dire, mais depuis maman pleure et papu est sombre, sum- LeCoinilesJaeiste!!

« Alors, ce matin, au cat^his-me. M. le Cur^ nous a expUqu^ ce qu'^tait un sacrifice. Eh bten! fai-tea. s'il vous plait, ma commission h Notre Saint Piire le Pape. Dites-lul que je fais le sacrifice de mon oeuf pour que mes parents trou-vent les troli c«nts francs et que nous ne soyons pes salsh.»

Pierre a reconnu la voix de la petitf Jeannlne. la fUle des Cor-dier. braves gens, mais peu dd-brouUlardt.

Lui. Pierre, est un d4broaillard. Tout de suite, une id^e lUi vient. R^unir les camorades, leur deman-der & chacun une obole, lui. Pierre, mettra le reste. Acheter un ceuf de chocolat. le remplir avec I'argent et to dipoB«r dans I'enclos des Gordier. Rien de plus facile. Seu lement. c'est une farce et i l y a la promesse !

D'un bond. Pierre est au pres-bytire.

« Monsieur le Cur^, permettez-moi une farce, rien quVne ?

— Encore ! T u ne sauras done jamais te corriger !

— Ecoutes-moi, Monsieur le Cur«.

Et Pierre met le pasteur au cou-rant de Taffalre.

— Allons, bon diable, va, dit le >r£tre tout imu et tiens voil& dijii

le premier billet. Merci. seulcment arrangez

la chose avec mes parents. A eux

K aussi Tai fait la promesse.

— Entendu, je m'en charge Et voiUi comment le matin de

Pdques, Jeannine. tout ^tonnie, vit un oeuf devant le poulailler.

— Moi qui avais dit aux d o ches de ne point m'en apporter.

Et elle paraissait fort chtgrine. Enfln, eUe ramassa pourtant

I'ceuf et alia I'ouvrir pour en par-tager le contenu avec sa soeur.

Quel est son ^tonnement, sa ioie enddcouvrant les trois billets.

«Venez vite, papa, maman Regardez comme le Saint P^re est bon, TOvcz ce qu'il vous envoie par les cloches ? >

Les parents, ravis, ne compri-rrat lamals comment cet argent leor etait parvenu.

Poor Jdannine. c'itait bien n' Die. Les rloches nvaicnt compris son sacrifice et Ten avnient re-compense.

Et telle fut In derniire farce de P'®"®- Jean Saulneret.

P i i n r t r a s y i i i l C T i e i t p a y s a D

Le Syitdicat de Difenae des Inte rttM Pafttm du Finiatire tiendra SOB aiMmbl^e g^niralc Ik Pleybcn, le 1» Mai. i 1* Jieuret.

P«iir la premiire fois, les Paysana vont, cux aussi, fSter ]c travail le

Proprtitairea, Fermters, Ouvrtera agricolea, Artiaana, Commergants maax, en an mot, tous ceux qui ont des iatirCts k la terre, y sent con-Vi«8.

Vous y viendrez nombreux : Ponr riclamer I'^galit^ des allo-

cations famiHales & tous les pires de famille de France.

Pour reconquirir la liberty que les Payaaas ont perdue par I'Offlce imi t le da bl^. demander sa sup-pmsioB et le remplacer par une riglenientation corporative.

Pour moatrer la ferme volonte paysanne de combattre toutes les lols ruineuses poor tous lea Fran^ais.

Ponr montrer que les Paysans, k titre de Fran^ais de premiere ligne pandant la gaerre, exigent la paix Que ccox qui veolent aller en Espa gne y aillent, les Paysans s'y rcfu-seat

Pour riclamer I'^galite devant les droits coBune devant les devoirs, les paysans ne sont pas des citoyens de deuxltoe zone.

Que Ton sache bien, que la De-fense Psysanne n'est pas un orga-nisme aaarchlste, mals un orsanisme strletement professionnel, d'action dMensive contre les abas excessifs de la partiality des pouvoirs quels qu'lls scient.

Pour le M6tUr, la Famille. la Paix, la CoraoraUoa, pour la France, ioua d Plcuoeiit

Relenez Men la date du JUai. d U hmt$.

LBPntSIDEMT ou S.D.I.P.F

iCOMMSanNBUUGE Toot k monde agricole sait bien

malntenant, — ou devrait savoir, — •'une bonne fumure doit dtre cora-lite et bien iquillbrie. c'e»t-&-dire

comporter des proportions bien terminies de cbaux, d'acide pbos phoriqne et de potasse.

Si nons envisageons ce dernier Mmeut, l« cultlvateur a le ctaoix eatre la eUorure at le sulfate de poUsse, qui sont des engrais con* centres, dosaot 49 ou 46 % de po-tasse pure, et la sylvinite dont la teneur est de 18%.

Pour lea terres lourdes, nlidsitez pas: choislssez le chlorure ou lo sulfate de potasse. Mals pour les terres Itgires ou moyennes. vous poaves avoir reeonrs aussi bien j) ces deux engrais potassiques con-centrte qo'i la eylvinite. Si vous voos y prenes assez longteinps a I'avaace, la sylvinite vous donnera d'aussl Mns risultats que le chlorure ou I f sulfate de potasse, et dans les sob infestis de vers launes rtaupln) ou de vers blancs, il faudra mine doooer la pr4f4feiM!e k la sylvinite

Idt sylvinite est an esgrals par. Uet fUnmnt bon mavehS. snrtrat qatnd on la fait vanfr en vnic.JU soUpnMioo ^ rensMlaM e o o s t i ^ u M 4Maoinla dMavlrop |3 qu'on

DES FAITS JACISTES Ua Mcrttaire dc scotlon iiottt icrit :

cDepnU deux ans chcz nous, le mardi gras, UB match de foot-ball entra le liatroMg* ct les pomiritrs • tupprim^ ae i j « u qui M atronlaient dans deux hameanx ct <|til n'etalcnt pns sans re-prochcs. Ccttc anniV les pompiers nc voulalcnt pns marchcr, les Jacistes les ont rcmplac^s pour malntcntr la tradi-tion.

4 heurcs, le mardl gras, nous avons salut ct chomln dc Croix. Cetto ann£c, 10 laclstcs qui ne Jouaient pas au foot* ball ont assists it ccs c^ri^monles ; «• Kesto a bcaucouo M I f l i I'assistance.»

Avis aux sections : donnez-nous des faits jaei$te$.

NOUVELLES DES SECTIONS Ptoudaniel (do Hamon Kerdoncuff). —

VciUtie Mariale Ic 25 .Mars avant les vdprcs ; 2i .tcunes <{cns, une cinquan-talne de jcunes fllles (J.A.C.P.) ct de nombrcuses grandcs pcrsonncs. M. I'abb^ Le Goff, prot'csseur ti Lcsncvcn, auteur dc « E Skol ar Werc'hcz », a dlrlg« cotte hcttre de priires.

Les enqu£tcs dc la brochurc saumon sont tcrminios. I I nous restc ft fairc renqntte sur € les lolsirs i la campa-gnc — Nous oriparons d(J,ili la fitc de rofflliatlon. Au proijrnmmc : « Moue-tiou Karel*.

PlouMnec (de Alain Ou^guen). — VeilUc Marialc, 25 Mars, it 17 h. 30. J. A. C. : 25 : J. A. C. F. : 70. De plus, 50 grandcs pcrsonncs. Nous avons sulvl la petite brochurc. Courto allocution de M. Bernard, vicairc ft Poulgoazec. Cha-cun sc retira cmervcillA par cette ma-gniflquc soiree. A signaler dopuis, 4 nouvcaux adh. rents ft lo scction.

Nous nttendons avcc imcaticncc Ic IS Mai, iour dc I'afnilation. Nous pri'pn-rons ; «IVar Roudou an Ifadert. — (SIgnalons que co chocur pnrU se Irouve en vente au Secretariat ^iocisain.)

Chdteauneuf -du- Faou (de Laurent Floc'hlay). — VeilUV Marialc le 25

_ . . qu'on 4 a ^ t t r q u ^ e s

qaMl est

iiMUai

Grand Congris dioc^saiu de la Jeuoesse Caiboiique

A LANDERNBAU fDimaache S9 Mai)

Tous les jeunes gens appartenant nux ocuvres et mouvements d'Action Cutholique sont invit is A participer uu CoD^ris <lioc6sain flxi au 29 Mai k Landerneau. lis le (eront accom-|)UKner par tous les sympathisants.

Ce coufjris doit tdmoigner de la puissance de nos mouvements d'Ao-tion Calholique ; ils ne sont pas sn eirct des mouvements r^servis k une petite elite, ils doivent prendre toute la masse de tous les milieux.

Ce congrts se tiendra sous la pr4> sidence de Uotueigneur Duparc, evique de Quimper et de Lion, et de U. Andri Colin, president de I'A.CJ.F. (Association Catholioue de In Jeuncsse fran^aise).

II s'agit dc rdpondrc Ht I'appel de notre Evfique vineri et de lui don-ner le tdmoignage de notre profond respect et de notre filial attache-menl. La oensde dc Son Excellence se portc souvent vers les jeunes. < Lcs jcnnes suivenl-ils ? » Montrez A votrc Pasteur que les jeunes du diocese suivent et ou'il peut como-tor sur cux.

11 s'asit d'acclamer l'A.C.J.F. en la personne de son chef qui nous est deux fois cher : d'abor^ oarcc au'il preside aux destinies de la Jeuncsse fran^aise tout enti^re et qu'il est notre chef lalique ; accou-rons nombreux lui dire que les jeu-nes du Finist^re, les Bas-Bretons, se scntent solidaires de tous ceux qui travaillent dans les cadres de I'Action Catholiquc et au'ils veulent Stre dans cette armie paciflque et conqu6rante lcs meilleurs soldats. II nous est cher .aussi Andre Colin, parce m'll eat de chc: nous, de Brest; nous devons en etrc leRitimement fler. C'est san?

AVANT-GARDE. — Plusieurs 6<iuipes de volontaircs ont com-mcnci les travaux d'aplunissemcnt au terrain de Keritrado. Tous ceux qui d^sireruient fairc partic de ces (iquipcs sont prii-s dc s'inscrire au sitgc dc rAvant-Gardc : sallc Suint-^olomban.

C1N£ PAX. — La saison de cindina la Solle Saint-Colofflbaa louche u

sn fin. Nous attirons des maintenant I'attention dei Ad41«s spsctalourst dc Cine Pax sur lcs tilms qui Icur scront ullcrts avant la fin de Mai.

Cette semninc 23 et 24 Avril ; Aimez-moi toujoura.

Les 7 ct 8 Mai : Les deux Rois. 1.CS 20, 21, 22 Mai : Cloture : Ma-

noir en Flandre ct Vienne je t'aime. Les amis de Cine Pax savent lcs

sacrifices que s'est imposes notre sallc familiale pour icur procurer les spectaclcs intdrcssants et hon-iictcs. Nous csp6rons ou'iis continuc-ront jusqu'au bout leur collaboration II l'<£uvre commenc^e.

lis nc manqucront pas d'allcr sa-iicdi prochuin 23 ct dimanchc 24 ipplaudir le film : Aimez-moi tou-joura, qui continue la s^rie des films iiusicaux qui se termibera le mois jrochain.

Cette production m61odramatiquc est relevie par la voix splendide dc Grace Moore et de son partenaire, Ic Icnor Michael Bartleti,

On suivra avec 6moiion la vie de i ctte jcune fllle pauvre qui, (p-ace a ?a voix, arrive i surmonter les diffl-nult^s de I'existence et k aimer k son lour ccux qui sont dans le besoin. II rcssort de ce film une Rrande

Mars : 12 jcunes gens ; 24 icuncs niles ; 'jou'e la nrcmi i re fois que le nresi-les eiivcs des icolcs Saint-Joseph et 'dent de l'A.C.J.F. est un Finistdrien N.-D. des Portes ; quclqucs grandcs pcr-sonncs. Courte allocution de M, I'abbi (icntrlc.

La journec du 8 Mai scrn meilleure. .Notre grounc augmentc. Reunions bl-mrnsuclles.

Dint'ault. — Vciil^c dc priires ven-dredl 25 Mars : 14 Jcunes gens y ont partlcinf ct ont assist? ."i la messe, .3 AVTII : ft I'issue des vCprcs, reunion .1VCC Ic contours dc M. I'abbi FavC.

Ptomodiern. — Dimanche 3 A\Til, iinris la messc de 8 heurcs, vlsitc du froupe par raumfinicr dioci'sain.

Ploudirii. — Vcilldc Mnrialc bien ri^ussle : 50 hommes, dont 30 jacistcs ; une ccntainc dc femmcs et jcunes fllles. L'ltudc dc la brochurc verte est bien commcnc^e, Ic nombrc des adherents ft In scction auginente.

Pleiiben. — Veillic Muriale Ic 25 Mars, ft 20 heures : 350 participants cntrc hommes et fcmmes,

Plouzividi. — Vcillcc Marialc Ic 2.1 .Mars, avec le conconrs de la J.A.C.F., tris bien rcusslc.

LES SECTEUnS TBAVAILLENT Secteur de Plabennec. — La Veillcc

Marialc s'cst faltc dans Ic cadre can-tonal ct la reunion mensucllc du sce-tcur s'cst tcnuc cc jour-U, cc qui a jcrmis d'avoir un recrutement plus argc : 104 jeunes gens du canton : 60

de Plabcnncc, 16 de Bount-Blanc, 8 dc Mlllzac, 7 dc Coat-Meal, 7 du Drcnncc, 4 dc nouvien, 1 dc Kcrsaint ct 1 dc Kcmills.

Cc fut unc revision de la situation. Void par cxcmplc lcs progr6s cnrcgis-tr£s pour les abonncmcnts aux publica-tions jacistcs.

1937 1938 J. 4. PM. J.A. PJf.

Plabcnncc 48 17 .14 Bourg-Blanc . . 2.1 20 .1.1 Plouvicn . . . . a 21 4 Kernllis 2 a » Mlllzac 17 8 Le Drcnncc . . .5 2 Kcrsaint 2 2 Coat-Mcal . . . 1 1

Totaux 91 42 137 89 Toutes lcs sections vont organiser Ic

service « ahonntmentx ». Le scrvlcc C. A. P. C. marchc ft Bourg-Blanc et ft Plabenncc; dc m(mc pour Ic scrvlcc des soldats.

I I u etc decide <|ue Ic service des sol-dats s'occnpcralt aussi de signaler au Foyer du Marin lcs jcunes gens qui s'engagent dans lii marine (dcrlrc ft I'adressc sulvantc : M. rabbO Mnzurld, Foyer Jcanne-d'Arc, 50, rue d'AIguillon, Brest).

Service den cminranls. — Comme noire canton n'est pas loin de Brest, on dccidc dc signaler aussi aux orga-nisations cathollqucs dc Brest lcs famil-ies <ini quittent la campagne pour cette villc.

La journic dc orooagandc est flxi c au 17 Avrll pour Mlllzac, 24 Avrll pour Bourg-Blanc, ct 15 Mai pour Plabcnncc

ENQUeTES HEgUES Pleyben. — 3 cnqufltes sur Ic Jaclste

en famille. J. A. C. F.

RfiUNION DE DIRIGEANTES A LESNEVEN LE 22 MARS

Nous avons proflt<! du passage du A. P. Roziire pour convoquer les dlrl-

?eantes dc groupes ruraux fdminlns.

2 parolsscs sc trouvalent rcprfsentics par 40 d£li!gu£es : Mlllzac, Landerneau, Ploundvez-Lochrlst, Ploudaniel, Ploul-der, Tr£garantec, Cinder, Plouzan£, Plou-guemcau, Plouescat, Plouziivcd^ ct Pla-bennec.

Le P. Roziire a posi lo probl&mc de la religion ft la campagne ; il y a des regions dichrlstianisjcs, d'autres mena-cies. La part de la jcune fllle dans I'Action Catholiquc.

Cost la J. A. C. F.. en union avec la J. A. C. mascuHne, qui sauvcra nos cam-oagncs bretonncs. Esprit ct mdthodcs du mouvement.

Nous asslstons en cc moment ft un beau ddpart de la J. A. C. F. dans le diocisc et surtout dans le pays du L6on

Lts Radiations. — SI les 'Troupes dc J. A. C. ct de J. A. C. F. Ic veulent, lcs processions des rogations seront dc plus en nlus sulvies, et par des jeunes Nous voudrions connaltrc lout cfTort tcnt£ cn ce sens.

INFOH^IATIOKS

o<wpcrtt5*4 la U sJSnito M M M >1 « m e . On peut ad]elndre It mi t n j M d* svlvinlte d H r ^ l ^ f p S a l e veorJa <!••. traetfen ^ aia^ises dai:S4U f ^ ^ t t l s aue

I M t ^ o« h mUk^

' A ppopoa de la F14vre Aphtpuse. ATTRIBUTION DE SECOURS La Direction dea services vdtM

nairea eommunique : Le d6cret du 1" Avril 1938 (J. 0.

du 3 Avrll) fix* les conditions d'at' tribution de secours aux pcrsonncs ,9yant aubi des pertes par mortaliti au fait de la flivre aphteuse. ' Des formulaires de demandc de leeours sont d&s maintenant h la disDOsltlon des lnt4ress^s dans les vairies des conumines ayant ^ Infectives de flivre aphteuse.

Lcs pertonnes admises au b^cflce dv d4cret doivent itablir leur de-mando sur ces formulaires.. oul se: ront ddpoB s dans les malries au plut tard pour le S Mat 1998.

Nous nous devons d'avoir un Con-Rr^s dont i l puisse lui aussi i tre fler

Si chacun v met du sicn, nou^ n'avons .iiicune crainte, cc sera reussi.

Pour neu qu'cn ait parcouru le diocise. assists aux Con«rts, jour-noes d'ctude. concours..., on est frap-Dii du bouillonnement de vie chri-tienne <iui travaille la ieunessc. Unr ieunesse nouvelle se live, capable df s'imposer des sacrifices pour se for mer, sc discinlincr, se conqu6rir tous les tours davantage. et partir avec cnthousiasme 4 la conqufite dc .-\utrcs. Cette jeunessc nouvelle sera a Landerneau le 29 Mai, la jeunessf catholiquc riche d'espoir et de pro-messes, espoir elle-mfime du monde

Toutes les paroisses v seront re-presentees par quclqucs deieRuis Deji\ des paroisses les plus recul^es du diocese nous parviennent des .idhisions de principe ; & deux, trois paroisses, on louera un camion et on partira dis I'aube.

A Landerneau le matin sera con-sacr6 k des reunions d'ctude par milieux et les jeunes se distribue-ront dans differentes salles. Pierre Boucaut, le permanent de la J.O.C pour rOuest. nous a promis son con-cours ; i l pr6sidera le eroupe «mi-lieu ouvrier*. Pour les autres grou-pes nous n'avons encore rien de precis.

L'apris-midi tous fraterniseront dans un meeting triomphal aui con-sacrera I'unite de I'Action Catholi que : une mfime foi, une mSme esp6 ranee animeront tous ces jeunes et de ce grand rassemblement s'416vera un souffle de charity et un 61an de conouStc.

Des maintenant que les militants des diwerents milieux, ceuvres ou mouvements, fassent une propagandf intense autour d'eux et prient pour Ic succ6s du Congrfes.

Le Confirms sera ce que vous le ferez.

LE COMRRS DIOC^AIN DE JEUNESSE CATHOLIQUE.

De toutes parts, nous rcccvons des adhesions de principe. Lcs dirigeants des dilTcrents mouvements font un appel pressant a tous leurs camara des

La J.O.C. a adapte le questionnaire propose par I'EMor de Janvier-F6-vrier ct I'a expedii h toutes les sec-tions.

La J. A. C. et la J. E. C. en font mutant; lcs stances du matin seront ninsi bien prdpar^es.

Void du reste ce questionnaire que tous ceux qui participeront aux reunions du matin sc doivent d'ap-profondir.

1° Situation de I'Action Catholiquc dans votre milieu ;

2° Ce qui reste & faire ? Urgcncc d'unc action organisdc ct methodi que ;

3" Difflcultes spdciales auxquclles on se heurte dans votre milieu. Com-ment y rcmedicr ?

Ce que les militants apporteront ft la s6ance, cc ne seront pas surtout des theories, mois des faits, des chif-fres. L'Action Catholiquc vcut 6tre pratique : « Partir du riel par I'ob-scrvation, aboutir au riel pour le transformer au besoin», voilft sa formule.

HENTHEPASTILLE 1 (I Moilleurc (iquctjp-de; Menhhe:

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Q V I H P E I U L B UN BEL ACTE DE PROBITE, —

Notre sympathique compatriote M. Daniclou, livrcur aux etablissemcnts Debray, demeurant ft Kerampoix, a trouve sur la voic pubiique une liasse dc billets de bunquc qu'il s'cst cm-presse de declarer a la police. Tous nos compliments.

LA VEIXE. — Notre compatriotc Mmc veuve Thierry, 15, rue du Bourgneuf, vient dc recevoir un lot dc 10.000 francs, au dernier tirage dc rOucst-Capitalisation.

Nos compliments.

T O ^ 7bu» In PROVVTU TouhahaSPiOJUmS

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lEmm 5 pLCernot. QvifiMmi

CLASSEMENT DES CHEVAUX. — La Commission de classement de chevaux fonctionnera sur la place Nationale, Ic lundi 25 Avril, ft par-tir de 15 h. 45. Devront etre pr6-

IcQon d'energie et de charity. Ajou- '^'ntcs tous les chevaux ct juments !ons que la note gaie est assurde par '«yant atteint I'age de 5 ans, nes en par Ic leu excellent de Leo Carillo.

En prcmiferc partic, une grande co-mcdie : La maniire forte.

.NECROLOGIE. — Nous avons ap-pris avec peine le dec6s, survenu a ilcnnes, de M. Le Dantec, le sympa-thique proprietaire de Thotel du

*933 ct annecs antcricures. Sont dispenses de la presentation

'es animaux reformes et les jumcnty lonsacries 4 In reproduction ; fou^ nir la carte de saillie 37-38.

LE FEU DANS UNE LANDE. — Mardi dernier, vers lu heurcs, des

lioniihni^ En cette douloureuse circonstancc, { =enniirs <!'oromi^i!.rpnt nii«itAt

" I ' " " ' " -I'art dans leur local habitucl, rue !)om-Maurice.

Ccttc exposition durcra une quin-aine de jours.

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I

ASSEMBLEE GENERALE

La gcndarnicrie dc Quimperl6 pro-cide ft une enquete pour ctablir lcs causes du sinistre.

ACCIDENTS DE LA CIRCULA-TION. — Lundi soir, un jcune cy-cliste, M. Rouarch, dcsccndait du Poullou, quand, au carrefour de la rue Thiers ct de la rue du Couiidic, i l alia se jeter contre la voiture de M. Chatelard, venant dc la direction dc Concarneau.

Le choc fut asscE violent et Ic cycliste, projete ft terre, rcsta un moment inanimd.

Transports au debit Picarda, i l reprit bientot connaissance. II nc portait heurcusement aucune blessu-

DE i re ; mais sa bicvclctte a ete serieu-L'UNION SPORTIVE QUIMPER-j sement cndommagec. LOISE. — On noua communique : i _ Pres du garage Couic, route de

L'assembiee g6nerale ordinaire de Lorient, une collision a eu lieu entre ru. S. Quimperloiso est fixee au ven- I'auto de M. Salic, qui manoeuvrait dredi 29 Avril, ft 20 h. 30, en la salle pour entrcr au garage et cclle dc des mariagcs de la mairle. j M. F. Esvan, qui venait de la direc-

Ordre du jour : compte rendu mo- lion de Lorient. ra l ; compte rendu financier ; renou-veliement d'un tiers du bureau.

Toute candidature ou question ft porter ft I'ordre du jour devra par-vfinir au president de la societe par Icttrc rccommand6c lo 23 Avri l au plus tard.

A Lcs jcunes gens ddsireux de pra-

tiqucr rathletisme sous les couleurs dc ru. S. Quimperloisc sont ories de sc faire inscrire au restaurant dc la Pomme d'Or.

Les jeunes gens licencies I'annec dcrnierc peuvcnt des maintenant signer le papillon de renouvellement.

LB BUREAU.

AU CINEMA HONORfi. — Cette semaine, au cinema Honore, Les Pionniers du Texas, film d'aventu-res ; La Tentation, superproduction dramatique.

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CARNET DE MARIAGE. — Mardi prochain 26 Avril, ft 11 hcuros, sera beni, en i'egiise paroissiale de Sainte-Croix, ft Quimpcrie, le mariage dc Mile Marcelle Le Mao, 19, rue du liourgncuf, avcc M. Albert Laloup, capitainc au long cours, 14, rue Ami-r..I Courbct, ft Lorieut.

Nos meilleurs vob 'x de bonheur aux futurs dpoux.

CARNET DE MARIAGE. — Mer-credi 27 Avril, ft 11 heures, sera beni, cn i'egiise Notre-Dame de I'Assomip-tion ft Quimperie, le mariage de Mile Maric-Annc Daniel, dc Kergamp, avec M. Pierre Colomcr, de Kerquil-vcn, cn Clohars-Carnoet.

Les repas dc noces seront servis ic m&me jour chcz M. Tromeur, res taurateur au bourg de Clohars-Car noiit.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux futurs 6poux.

AUTOMOBILimS! adressez-vou* au

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Siniples desats matcriels, constates par M' Tamic, huissicr ft Quimpcrie.

i ^ S j A O ^

CORNODAILLAISB O f i a r s *

APRES LE VOL DE 400 FRANCS, RUE DU COUEDIC. — Nous avons relate lcs circonslances dans icsouel-les M. Eufcnc Rica fut victime d'un vol de 400 francs dans un debit de la rue du Couedic.

L'auteur du vol, Jean-Marie Beulze, 25 ans, ouvrier agricolc. a comparu devant le Tribunal de Quimper.

II a reconnu lcs faits et a ete con-damne ft 4 mois de prison.

ARSENE INVISIBLE POUR CINQ ANS. — Nos lecteurs se souviennent de cette sc6ne qui se deroula place Saint-Michel, et au cours de laquelle Arsene Derrien, dit Lichepatte, 25 anst manwuvre ft Quimpcrie. exer<;a des violences sur M. Le Naour, agent de police.

Arsfene a comparu devant le Tri-bunal dc Quimper. Comme i l a dejft subi trois condamnations ct que les renseignemcnts fournis sur son compte ne sont guerc favorables, le Tribunal s'est montr6 sevferc et condamnc I'inculpe ft 4 mois dc pri-son ct 5 ans d'intcrdiction dc se-iour.

Personne nc deplorcra son ab-sence.

ETAT CIVIL. — Naissances. — Jacoues - Eugene - Marie Le Rouzic, route dc Pont-Avcn ; — Michclle-Jcannc-Yvonnc Clerc'h, 16, place Saint-Michel ; — Huguette-Jeannine rh6pault, iKcrjouanno; — Heienc-Marie de Cadenet, ft la Maison-Rouge.

Publication de mariage. — Char-les-Emilo-Yves-Hyacinthe Gillard entrepreneur, 16, rue du Couiidic, ct Marie-Adricnnc-Theresc-Louisc J i gou, ft La Plaine.

Mariage, — Andrc-Jcan Le Guyon agent des chemins dc fcr, 4, bou levard dc la Gare, et C61ostinc-Au-gusta-Madelcine Gueguen, commer-fante, rue de I'Hfipital.

Diets. — Marie - Anne Corner epouse Bourhis, 68 ans, dc Redine 19, place Saint-Michel; — Anne-Marie Riou, epousc Torchet, 38 ans, ReAertraad ; — Marie - Catherine Trolez, 51 ans. 19, place Saint<Mi chel; — Coreiitin Riou, 82 ans, de Bannalec, 19, place Saint-Michel; — Marie-Anne Cadic, epouse Madec 43 ans, 19, place Saint>Michel.

PHARMACIE DE SERVICE. — Samedi 23 Avril, toutes les pharma-cies resteront ouvertcs toute la jour

M N N A U U ) NECROLOGIE. — La popuiuno..

de Uaunalec a uppris avec re^iec i. mort dc M. Pierre Lessard, p.Daniu. cien ft Bannalec, chevalier de iu

u iioiineur, croix de guerre, qui disparait a I'ftge de 44 ans.

l u u ^ u r i souriant et heureux dc vivre, esprit vif, parfois caustique, M. Pierre Lessard etait sympatbique-ment uonnu dans tout I'arrondisse-ment dc Quimperie.

.Au cours de la guerre, alors qu'il etait lieutenant de chasseurs ft pied, i l fut I'objct de plusieurs citations dont Tunc, particuliercment elogieu-se, ft rordrc dc I'Armce, ft la suite d'une brillante attaque des positions du Viell-Armand, qui lui valut la croix de guerre et la croix de che-valicr de la Legion d'Honneur.

Apres sa demobilisation, M. Pierre Lessard s'occupa activement du mou-vement ancien combattant ct fut I'un des promotcurs dc la section de rU. N. C. dc Bannalec. I I sera vive-ment rcgrctte de scs camarades.

Scs ciisequcs ont cu lieu vendredi dernier, dans Tapres-midi. en reglise paroissiale dc Bannalec, au milici d'une afflucncc considerable de pa-rents ct d'amis. L'inhumation a cu lieu au cimetiere de Mellac.

Dans I'assistance, nous avons rp-marque dc nombreux pharmaciens c medcclns de la region, M. Loui Monfort. depute de Quimperie, " Pilorcc, maire de Mellac ct son Con scil municipal, les membres du bu-reau de ru . N. C. de Mellac et unr delegation nombreuse dc camaradps de la section, dc nombrcuses notr,-bilites de la region.

Nous adrcssons ft Mmc Lessard C ft scs enfants, ainsi qu'ft toute I famille nos sinceres condoleances.

FETE SPORTIVE. — Le Comiti local des fetes de I'imDortant quai ier de Saint-Jacques organise le 24

Avril, avec le concours de I'Ui S Jannaiecoise, une grande fete spor

live. Tres bon entrainement pour Ic athletes de 1 U. S. B. et aussi bonne eclame pour le sport.

C A R N E T D E MARIAGE. — Mardi prochain 26 Avril, ft 11 heures, sera beni, en I'egiise paroissiale de Ban-nalec. Ic niaria<?c de Mile Marie Le -Vaour, de Rumerou, en Bannalec, ivcc M. licne Le Gall, dc Pcnker, en Scaiir.

Les repas de noces seront servis le meme jour, par M. Guern, salle Killoche, ft Bannalec.

Nos meilleurs voeux de bonheur lUx futurs epoux.

CARNET DE MARIAGE. — Mer credi ^rochain. 27 Avril, ft 10 h. 3(1 sera beni, en I'egiise paroissiale di Bannalec, le mariage de Mile Mari< Herve, rue de la Gare, avec M. Jear Cardicc, de Carnac.

Nos meilleurs voeux de bonheui aux futurs epoux.

DES AUTOMOBILISTES VIO LENTS. — M. le docteur Veyrac revenait en auto, de la direction de Nantes, quand au passage ft niveau de la ligne Auray-Quiberon, les bar •ieres se fermercnt brusquemenl .\I. Veyrac, surpris, ne put arretei ia voiture, qui vint heurter la bar i'icrc, la faussant Icgercment.

De ce fait, plusieurs automobilis ics furent quelque peu retardes e montrercnt Icur mecontcntement ei invectivant le docteur Vevrac.

L'incident etant clos. celui-ci re-prit la direction de Lorient. Mais quelques centaines de metres plus loin, i l fut depasse par une puissant Talbot, dont les occupants lui flrent au passage, des gestcs de menaces

Apres quelques zigzags dangereux la Talbot s'immobilisa, obligeant M Veyrac ft s'arreter egalcmcnt. Le cinq occupants de la premifere vol ture descendirent et se ruirent sur la voiture de M. Veyrac. lis en sc couerent les portes avcc une tellr violence que les vitres se brisereut Puis I'un d'eux ouvrit la portiere arriere, prit par le bras la belle mere du docteur et la secoua bruta lement. Pendant cc temps, un de scs compagnons, un militaire, dcgonfla la roue arriere gauche, enleva I: valve et le chapeau qu'i l mit dans sa poche.

Puis tous remonterent en voiture et I'auto disparut a vive allure.

Le docteur Veyrac, blesse par les edats de vitres, alia se faire soigner chez le docteur Michaud, ft Guidel puis i l alia porter plainte pour bles-sures ct vol.

II avait pris soin dc relever le numero de la voiture Talbot 8513 P. J. 1.

Munie de ce precieux renseigne-ment, la gendarmerie ne tardera pas ft decouvrir les auteurs de cette odieuse agression.

couverte en chaume, a ete compiete-ment detruite, mais on put en retirer

tenii)s quclqucs mcubles. Un im-meubk situe a proximitc, et qui ser-vait de remise et d'etable ft M. Hol-land, a ete aussi la proie des flam-nies, avcc la provision de fourrage qui s'y trouvait. Lft egalement on put cependant sauver quelques instru-ments aratoircs.

Les degftts sont tres importants et peuvcnt etre evalues ft pres de 100.000 francs. Ils sont partiellement con-verts par une assurance.

Lcs gendarmes de Quimperie se sont rendus sur les lieux et ont ouvert une enquete pour etablir les causes du sinistre.

QUI A TROUVE LES 1.200. FR. — Samedi, M. Guillaume Come, ne-gociant ft Bannalec, avait pris dans son coffre-fort, une liasse de 12 b i l lets de 100 francs, somme qu'il devait rcmcttre ft M. Ropers, commergant Lanvencgen. I I avait une distance dc 200 metres environ ft parcourir, au§si i l plapa sa liasse de billets dans la poche dc sa blouse de travail et entra dans son magasin. Quand i l voulut les rcmettre ft M. Ropers, i l no les trouva plus. lis avaient di l torn ber On cours de route. I I a informe la gendarmerie dc Bannalec qui en quSte.

CLASSEMENT DES CHEVAUX. — 11 est porte ft la connaissance des proprietaires de chevaux aue la seance de classcmcnt pour I'annec 1938 aura lieu place dc la Mairie le mercredi 4 Mai. dans lcs formes ci-aprts, ft 8 heurcs : dc la Icttre ft K ; ft 14 heurcs, dc la Icttre L ft Z,

Scront dispenses dc la presenta-tion devant la commission les ju ments saillies, les juments consa cr6cs ft la reproduction et les che vaux reformes.

CLOHARS-OARNOrr UN INCENDIE CAUSE 100.000

FRANCS DE DEGATS. — Dimanche dernier, vers 16 heures, un incendie s'ost declare au village de La Gran gc, pres de Douelan, dans un tas d'ajoncs appartenant a M. Roiland.

En raison de la secheresse et d'un vent violent de Nord-Est, on craiguit (iue le feu ne se communiquftt aux maisons volsines. Aussi Talarme fut aussitdt donnee et les pompiers de Clobars, de MoClan et de Quimperie furent alertes.

De.leur c6te, marins et cultivateurs s'itaient empress^ de venir com-bottrie le sinistre. Malheureusement le quartier manquait d'eau ct 11 fal< lut faire la chalne sur une distance

Dimanche 24 Avril, le service sera | dc pr is dc 50 mitres pour pouvoir assure par la pharmaole Habrial, 40,,alimcnter les pompes.

•place SliSt ' l l fMnl. I-n mnison dp Mmc vcuvo Ube!

QUILLIOOMARCH CARNET DE MARUGE. — Hard!

)rochain 26 Avril, ft 11 heures (an-ciennc hcure), sera beni, en i'egiise jaroissiale de Guilligomarch, le ma-iage de M. Jean-Louis Le Roux, de

ivcrulve, avec Mile Jeanne-Marie Pen-noct, du Ronce.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Losbec, bou-anger au bourg.

Nous adrcssons aux futurs epoux los meilleurs voeux de bonheur.

KERLOU >N UNE FILLETTE DE 2 ANS ECRA-

>i.E PArt UNE AUiO. — M. Jean-ouis Creff, 27 ans, gargon boulan-

au service de >t Coat, de Ploui-ier, faisait sa tournee habituelle de ivraison. A Lanveur, -^res de Ker-ouan, i l arreta sa voiture devant ia •laison de Mme Ramonet, qui avec ia flllctte, Marie, nee le 15 Aoiit 1936. jc rendit ft I'auto pour y prendre son pain.

Au moment de d6marrer, le con-juctcur ressentit un choc violent ft arriere droit de sa voiture, et i l arreta presque sur place. La flllctte gisait inanimee sous

auto. Transnortec chez sa mhre, elle le tarda pas ft succomber. Elle avait 1' la tete ecrasee.

Le Parquet de Brest s'est rendu >ur les lieux.

LE TMEVOUX CARNET DE MARIAGE. — Same-

di prochain 23 Avril, a 11 heures, >cia beni, en i'egiise paroissiale du :revoux, le mariage de M. Emiie .crledan, de Laniscar, avec i lme c-uve Millour, de Saint-Jean, en

Riec. i-es repas de noces seront servis

c meme jour par M. L,aurent Nabat, oulanger au bourg du Trevoux. Nos meilleurs vceux de bonheur.

PROGRAMME D E L A F E T E COM-aIUNALE (dimanche 1 " Mai 1938). — 9 heures : Concours de boules ; iOO francs de prix.

11 heures: Course de chevaux icommunale), allure libre. Prix : tfO, 15, 30 et 20 francs.

14 heures : Course de bicyclettes icommunale). Prix : 80. 50, 30 et 15 rancs.

15 heures : Concours athietique ; aivers prix en nature.

17 heures : Course de bicyclettes Internationale). Prix : 120, 8ft, 50 ;t 20 francs.

17 b. 30 : Course pedestre pour infants. Prix : 15, 12, 10, 8 et 5 f r .

18 heures : Course pedestre pour aommes. Prix : 25, 20, 15, 10 et 5 f r .

18 h. 30 : Gavotte d'honneur. OU IL Y A DE LA GENE, I L N'Y

\ PAS DE PLAISIR. — Mercredi, un jcune hommc, inconnu dans la re-gion, penetrait chez M. Durand, cul-tivatcur ft Kernicolas. Profltant d'une courte absence des proprietaires, i l i'empara d'un fusil de chasse, qu'il alia ensuite vendre dans une mai-3on voisine pour la somme de 200 francs.

Avec cet argent, le jcune homme se paya des consommations, du ta-bac et diverses denrees.

M. Durand apprit la chose et s'empressa d'aller porter plainte ft la gendarmerie de Bannalec. Peu apres, les enqueteurs arrivaicnt au bourg du Trevoux ; presque aussi-tot ils reussirent ft mettre la main au collet du jcune B..., oui fut con-duit. seance tenante, ft la casernc pour y etre interroge.

MELQVCN ILS S'ETAIENT TROMPfiS... DE

CAVE. — M. Christophe Hemon, de la Croix-Verte, en Melgven, etait occupc dans sa maison d'habitation, lorsqu'il entendit chanter dans sa cave.

II descendit pour se rendre compte dc cc qui se passait. I I trouva deux jcunes gens, Louis Landrein et Jean Rouat. ft qui i l fit une remarque. Cette remarque n'eut pas I'beur de plaire aux deux jeunes gens, qui frappercnt assez violemment le pro-prietaire. Francois Hemon ct Jean Carduner, venus ft la rescousse, fu-rent re^us de mSme fa^on.

M. Christophe Hemon a porte plainte pour coups et blessures. Lan-drein et Rouat, pour s'excuser, ont declare qu'ils s'etaient trompes de cave ! ! !

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• K L U I O UN AUTORAIL PREND FEU. —

Samedi dernier, ft 18 h. 40.1'autorail 2611 D.D. quittait Quimperie en di-rection de Quimper, conduit par M. Jatfris, accompagne du chef de tram M. Carnot. I I n y avait aucun voya-geur.

Soudain, pr is de la gare dc Mel-lac-Le Trevoux, I'autorail prit feu ft I'arriere, mais n i le conducteur n i le chef de train ne s'en etaient aper^ut.

Fort heureusement M. Le Menn, garde-barridre, intrigue par I'^paiue fumce qui se dega^reait de la voi-ture, fit arreter cette derniere.

MM. Jaffris et Camot descendirent aussitot et s'empressireat de vider I'esseace. D n'^tait que teaps. Bien-tdt I'autorail <tait ea flammes.

Les secoprs s'orgaoU^rent rapide-ment et les sapenrs pompiers de Quimpcrie fureot apoel^ sur les lieux.

Mais par suite du manque d'eau, il fallut pres de deux heures d'efforts pour ecarter tout danger.

Vers 22 beures, une locomotive du dep6t de Qoinpttr rWdkileit iat la

Page 15: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

^are <le QuimperI6 I'autorail com-plfetemcnt hors d'usafte.

Lcs .peuvent dtre i>vatu6s a 4U0.U00 francs environ.

LA FETE COMMUNALE. — Voici le programme de la l i te communale qui aura lieu le dimanche 8 Mai et \v lumli 9 Mai.

Uimanchc : 9 hcures, ftran<l con-cours de boules regional (bourg), dliminatolres, entree : 20 francs par quadrettc. Prix : 400 f r . ; 2. 200 f r . ; 3. 100 f r . ; 4. 50 f r . ; 5. 50 fr.. S'lnv crire chez M. Paugam, au bourg, ou chez M. Bourhis. t ikphone 1, au plus tard vendredi soir 6 Mai.

A 14 hcures, demi-flnalos du con-cours de boules (bourg).

A 14 heures: ipreuve de mar-che regionale «ou» le contrdla de ru. F. M.; prlx : 1. 60 f r . ; 2. 40 f r . ; 3. 25 f r . ; 4. 15 f r . ; 5. 10 fr.. Par-cours : depart du bourg, Ty-Bodel, Kerpunz, Puril, Ty-Bodel, bourg, Kerfelds, Zabrenn, 'i'y-Boilcl, bourg. La Croix, arrivie ik T.v-Bodel.

A 10 heures : grande course c\-cliste r6gionale, sous le controle dc I'U.V.F. Prix : 1. 200 f r . ; 2. 125 fr. ; 3. 75 fr. ; 4. 50 fr. ; 50 fr. dc primes <!c passage au bourg. Parcours : de-part Tv-Bodel, Sapin-Vort, Znbrenn, Ty-Bodcl, Sapin-Vert, Zabrenn, Ty-Bodel, bourg, 'Kerfelis. Penlam (3 fois le circuit Ty-Bodcl, Kcrfel6s, Penlam), arrivic ii Ty-Bodcl.

A 18 hcures : course cycliste com-munale. Prix : 1. 100 f r . ; 2. 75 f r . ; 3. 50 f r . ; 4. 25 fr. Parcours : d6part du bourg, Kerfelis. Penlam, Ty-Bodel (3 fois Ic circuit), a r r i ve U Ty-Bodel.

Lundi : ii 9 heures, concours de boules (r6serv6 pour la commune), Ty-Bodel. 200 francs de prix. Entree, 5 francs par quadrette.

A 12 heures pr6cises : banquet par souscription chez M. Bourhis, au bourg.

A. 14 heures : concours hippique (bourg). 400 francs de prix.

A 17 heures : course cycliste re-servie aux d^bltants: depart du bourg. La Croix, T>'-Bodel, bourg (10 fois le circuit), arriv6e a Ty-Bodel. Prix : 1. 100 f r . : 2. 75 f r . ; 3. 50 f r . : 4. 25 fr.

A 18 heures : course iitnlcstre pour cnfants .lu-dcssous <lc 14 ans, 50 fr. de prix.

A 18 h. 30 : jjavotic d'lionneur (boiirc), ieuncs ct vieu>.. Plots dc rubans.

RECENSEMENT DES CHEVAUX. — Lc recensement des chevaux aura lieu place de la Malrie. le mardi 26 Avril courant, & 14 heures.

MOKLAN UR-MKII CHEZ LES MfiDAILLES MILITAI-

i^ES. — Nous informons lcs .Mcdaii-les militaircs faisant partic de lu c Mutuelie de Quimperl^ ainsi que ceux de la 253' Scction, que leur banquet annuel aura lieu le diman-che 24 Avril, k Moelan, salle Guillou, boulanger, place de I'Eglise.

MENU. — Potage velouti — Hut-tres de BHon — Colin sauce verte — Languc de bceiif — Champignons — Poulet rdti — Pommes fondantes — Salade de saison — Corbeille de fruits — Gdteaux maison. — Vins blanc et rouge — Cidre extra — Cafe trois couleurs.

Le prix ^ banquet sera de 18 fr A 11 heures, depart en cortege au

rimeti ire avec le drapeau des Me dailies.

Au retour du cimetiire, reunion g^n^ralc des M6daill^s dans la salle du banquet.

Pri ire de venir le plus nombreux possible, les families et les amis sont admis.

Le President: MADEC

UN LNCEXDIE D£TRUIT TROIS HECTARES DE UOIS. — La semaine derni^re un incendie s'est declare dans le bois de sapins de Kerascoet, appartenant k M. Orvoen.

Les voisins, alertis, s'empressirent de venir combattre le sinistre et bientot les sapeurs • pompiers de Moclan vinrent leur pr£ter main forte.

Mais le feu, activ6 par un assez fort vent d'Est, ^gnai t du terrain dc minute eo minute; ot i l fallut plusieurs heures d'efforts avant dc pouvoir arreter ses ravages. Troit hectares de bois et de lande ont cte complitement d^trults.

La gendarmerie de Pont-Aven a procM£ aussltOt ii une enquete et a dtabli que le sinistre serait dfl h I'imprudence de deux jeunes enfants qui, apris av6ir p^he des coquilla-ges dans les environs, s'itaient avi-ses d'allumer du feu dans un coin du bois.

En raison du vent et de la .si-che-rcsse, le feu se communiquu bientut aux ajoncs et aux arbustes voisins.

COUPS & BLESSURES. — Mmc Le Saux, n£e Milanie Qu6mar, 33 ans, minagire au bourg de Moelan, a porte plainte, pour coups et bles-sures, contre son mari, M. Yves Lc Saux.

Le jeudi 14 Avril, vers 14 hcures, die i tait occup^e h bechcr son jar-din, quand son mari vint lui rcnro-cher de troubler son sommeil, I'in-sulla et la mcna^a.

Elle rentra & la maison ; son mari 1.1 suivit et continua a la mcnacer. Pour se difendre, elle s'empara d'un balai, mais Yves Le Saux Ic lui arra-cha des mains et la frappa a coups de manche; puis i l la prit par les cheveux ct la projeta a terrc, en lui cr iant: « J'aurai ta peau ! »

Lasse dc ces mauvais traitements, Mme Le Saux s'est rfifugiie chez sa tante, h Concarncau.

Yves Le Saux, interroge, a reconnu avoir frapp^ sa femmc, mais pre tend que sa femmc aurait d'abord essay^ de lc frapper h coups de bouteille.

Lc Tribunal appricicra. ETAT CIVIL. — Naissances : Jo

seph Guyomar, k La Villeneuvc; Marie-Therise Pensec, a Lambeur nou: Annette Lc GofT (reconnais sance): Roland Berthou, k Kerfleu-ry ; telanfte Simon, k Kerempellan ; Paulette Morvan, ik Kerv6gant; An toine Orvoiin, au Lannic; Eliane Boiec, aux Petites-Salles; Marie-Ma deleine Le Bellec, k Kervardel Yvonne Pomian, au Vern,

PubHcations de mariagea: Darius HasU, marln-p^cheur, k Kernon<ar-Mor, ct Adile Niv^nic, couturi^r.e, k Kerliguet; AndH Le Maout, mvca nicien, au bourg, ct Elionore Nor vez. cultivatriee. k Kertnorgat; Jo-seph Le Tallee, boulanger, au hourg de Mo£lan-sur-Mer, et Germaine Le Croizer, s. p., domicllUe ii Saint-Tug-dual et r£sidant ft Lorienl, 55. rue de I 'Hdpital; Francois> Kerbiriou, cultivateur, k Qaerrlen, et Margue rite Guif<<^T4s, dritivatric'e. k Tre-

farn, en Moelan-sur-Mcr ; Joseph Ma-hc, niarin dc i'Elal, a Kermeurzach, ct Anne-Marie Philippon, s. p., a Kermeurzach.

Marianes; Jean Horcl, imii in de I'Etat, a Kcrviiselin, et M:n'it' Fau-glas, s. p., II Chcf-(lu-Hois ; i;u«i'nc (iarnier, uatissier, iloinicilii- I'l Brest, 27, rue Bugcaud ot rdsidant k Lo-ricnt. 40, rue du Miirechal-Foch, et Denisc Qucstel, s. p., rosidant a Men-touf, en Moelan-sur-Mer et domici-li6e i\ Brest, 16, rue Jean-Jaur6s.

Diccn: Marie-Louise l.e I'cnncc, s. p., 79 ans, veuve Ollivier, a Ker-Fransols; Marcel Talgani, inarin-pi^cheur, 22 ans, k Brigncau ; Maric-I-ouise Bourhis, cultivatricc, 47 ans, Kcrherou ; Liliane Lyver. 6 ans, a Kerempellan ; Yves-Marie Olli-vier. marin-p6cheur, 08 ans, a Ker-huel; Marie Le Bloa, s. )).. 31 ans, a Kergiiipn ; Mario Foucsnnnt, cultivn-Iricc. 59 ans, a Kci-oucr; Louis Chrislicn, charron, 54 ans. a Helon ; Anonyino Nihouarn, ii Kerdoualcn : Hel^nc Cornou, !) ans, Kerhuiten ; Jcnn-Louis Riouat, s. p., 07 ans, k Hcllcvuc.

«>ONT.«VCf» XJiCHOLOUIE. — La nopulation

(lc Ponl-Avcn a ap;)ris avcc une vive i-nuition l:i morl de .M. Jacob, sur-voiuu' (iaus la nuit de jeudi ii ven-dredi.

M. Jac-ol), (II! (iS ans, (-lait lc n!c;|)riiM;iin' dc I'luMol Julia, A Ponl-\viMi, ft (lc rh(")tol (le Port-Manech. I jouissait'de i'eslinie generale el

laissc dans tout le pays d'unaninies reprcts.

Ses obsi'iiues out eu lieu diman-che. i\ 15 iieures, au milieu d'unc .'rilucnco (.'oiisidil'i-ablo do uarents ct il'aniis.

Nous adrcssons a Altnc ct a Mile lacol) nos sinc6res condoK'ances.

GARNET DE MAHI.\GE. — Samc-di 23 Avril, k 10 h. 30, sera beni, en 1 cglise paroissiale de Pont-Aven, le niariage de M. Rene Thiec, de Pont-Aven. avec Mile Jeanne Tressard, de Nizon.

Les rcpas de noces seronl servis chez .Mnie Correlleau, HiMel de la Poste, a Pont-Aven.

Nos nicilleurs vccux de bonheur.

QUERRIEN _LES UHANDES FETES DE LUN-

L>i. — Les arandes fC-les organisd'cs tundi dernier k Uuerrien unt obtenu uii magnilique succis,

Le Conine, presidi- par M. Jean I'rd'guicr, avait mis sur pied un pro-gramme lies plus attrayants, compre-nant des courscs cyclisles et un Srand concours de boules.

La course cycliste ri'gionale fut gagni-e par Simon, de Uerne (.Mor-bihan), suivi dc .Marcel Le Meslrc, lie (JIuimperK', a une dciiiie roue.

La course cycliste internalionalc iUii ri-unissait un beau lot de eoncur-icnts. ful Kajjni'c par Bellec, de Mor-laix, qui s'etait enfui des lc depart ct qui lit sciil les 50 kilometres sans avoir jaiiuiis lile rcjoint. Scherling, de (j)uin!pcr, urit la seconde place, luivi dc Martin, de Lorient, ct de liellegouarch, de la P. S. Q.

Le grand concours de boiilcs rC'u-nit quadrcttes, soit 208 Joucurs. Aussi, au niomeiit du firage au sort, la place du bourg ctait litteralement noire de niondc.

I'liis lcs quadrcttes s'ligaill^renl ilans les diH'erentes arleres du bourg ct se livrerent a une lutic .irdentc et serree.

Ce n'est iiu'asscz tnrd dans la soi-ix'c que Ton put (['tablir le cliisscnicnt rU'dnitif, qui fut le suivant :

1. Equipe J.-M. Le Ciofl", de Qucr-ricn ; 2. Kqui )c Cotonnec, dc Oucr-ficn : H. Equ pe Zaoutcr. de Qucr-rien ; 4. Equipe Scail-rou, de Quini-perle.

Ce concours dc boules, le nreniler organisi; dans la ri^Rion, a obtenu un succes considerable. Et Ic Co.mit^ orcanisateur nicrite dc vives fi'lici-tations.

CARNKT DE MAH1.\GE. -- Mardi 2() Avril, a 11 hcures (ancienne heu-re), sera bil'ni, en Teglisc paroissiale de Querrien. le mari.ige de Mile Louise Daniel, de Coatourmant, avec M. Jean Gallo,<le Kernouarn, en Guil-ligomarch.

Lcs rcpas dc noces seront servis les 20 el 27 Avril chez M. Mcnlec, au bourg de (iuilligoinarch.

Nos nieilleiirs va-iix ilc bonhsiir.

TOUHNr.E DU PERCEPTEUR. — Elle aura lieu le jeudi 28 Avril j)ro-chain.

LA FOIHE. — ivlle se licndra le 4* jeudi d'Avril, le 28. Betes a cor-ncs, pores.

CLASSEMENT DES CHEVAUX. — La Commission passcra au hourg le vendredi 29 Avril, a 8 heures (heure legale), en face dc la Mairie.

HIKO-«UR-BELON neUNION ANNUELLE DE LA

SECTION DES A. C. — L'assembl6e gd-neralc annuclle dc la section de rU. N. C. s'esl tcnue Ic dimanche 10 Avril, salle Robert Lc Bris, sous la presidcncc de .M. Antoine Mah6, pr6-sident dc la scction, entoure des camarades Lc Hec F., vicc-pr6si-dent ; Jaffrd'zic, secrd-tairc, et T. Fla-Iri's, lr(Jsorier.

En ouvrant la seance, Ic president fail I'appel des morts de l'ann6c 1937 qui sont : Marrec Pierre, de Lan-mcur ; Naviner Alain (1870), ct P6-zenncc, de Kerandreo.

L'assislancc observe une minute dc silence a la memoire des trois camara<les dec6d('s

II donnc ensuitc lecture du comptc rendu financier qui est approuvd k Tunanimlti.

Les camarades Thacron J., Guil-lou L. et Lc Bris Jean, mcmbres du bureau, ont H i r6C'lus pour 4 ans

Lcs caniar.ades Dervout, de Pen-Lan, Guyon, de Kerspern, et Danid--lou, dc Lanmeur, dfmissionnaires ont etc reniplacd-s par Barzle, de Pen-Lan, Gloanec, dc Kerspern, ct J.-M, Marrec, dc Lanmeur.

Lcs camarades Quemar Valentin et Lc Drcnou Joseph, ont ^te nommis commissaircs aux comptes

R08P0RDKN FETE DU CHEVAL. ~ La Soci^U

Hippique Rurale de Rosporden orga nise pour le dlmanehc 1" Mai one fate du Cheval destin^e a avoir un plcin succ&s,

Rosporden fut avant la guerre un centre d'tievage du cheval et les pr ix actuellement ofTerts aux ileveurs de la region pour Ics chevniix destines tant k I'annie qu'aux haras, les ont incites k rcnrendre actlvement ri1e<

Rosporden, aprfes son beau siicc^s dc Tanni- c dernifere k Morlaix, ne s'est pas endorniic ct, sous la direc-tion d'clairee de son prdsident, M. Hcne Le Feunteun, elle vlent de IIir un lot Ir is important de beaux ciicvaux qui sont retenus pour le Concours de Majoration qui operera a Rosporden lc 30 Avril.

Profllanf dc la presence en notre localiti lies plus haules personnalitd's lies fidministralions de remontes et (lcs haras el des chevaux retenus par la coniniission, la Socidti Hippique Rurale donnera une grande f6te du cheval.

Nous donnerons plus tard le pro-grnmme de la journic. Les chevaux fi'cnlniincnl aclivemcnl et dimanche dernier la Sociele donnait k Elliant ime demonstration du meillcur goAt.

niSPENSAlRE D'HYGIENE SO-CIALE. — Les consullalions au dis-pcnsaire d'hygiine socialc seront desoriiiais donnd>es : le 2° mardi de chaque mois, lc matin, dc 8 h. 30 ft 12 hcures, et I'apris-midl, de 13 h. 30 ft 16 heures, et le 4* mardi de ehague mois, l'apr6s-midi seulement, de 13 h. 30 ft 16 heures.

B O N N E

Si vo\xs disirez vendre beaucoup d'ceufs, donnez du riz ft voa poules • C'est I'aliment de complement le meiUeur et le plus eiiicace.

jvage i>.*ievalln «melqae peu dAIaitsi. ' La Soteiift; Hippitjiie Rur«le de

•AINT-THURIEN CARNET DE MARIAGE. — Mardi

26 Avril, ft 11 heures, sera b^ni, en reglisc paroissiale de Sainl-Thurien, lc mariage de .M. Francois Pensec, de Hcllis, avec Mile Simone Faven-nec, de Creac'h-Mine.

Les reuas dc noces seront servis le meme jour par M. Emile Salaun, au bourg de Saint-Thurien.

Nos meillcurs voeux de bonheur,

aOAER

VERS L E CONGRES DEPARTE-MEMAL d e L'U. N. C. — Ainsi que nous i'avons dejft annonce, c'est le 15 Mai procPain qu'aura lieu Scaer le cpngres departemental des anciens co'mbaltanls de 1 U. N. C.

Le bureau de la scction"s'est r iun i a la mairie en vue d'organiser cette belle manifestation. M. Croissant, president de la section dc Scaer, mi l ses colld'gues au courant des conver-sations et des decisions prises avec .\1. Desroches, priisidcnt departemen-tal, decisions acceptees.

Les lenanciers de salle de danse sont ensuitc consultes en vue de leurs concours pour la reunion gene-rale ainsi que pour le banquet.

Le Comlte suppute ensuite les de-penses nd>cessaires et pour y faire face envisage une grande tombola dont lc tirage sera ilxd ft une date ult6rieure.

Avant dc lever la seance, I'on decide de convoquer les A. C. de Scaiir en une reunion ginirale qui aura lieu le dimanche 24 Avril, ft 9 h. 30.

Nouii donnerons sous peu le pro gramme complct du Congrts d6par temental.

Voici un aper(,;u du programme Samedi 14 Mai, ft 16 hcures, riiu-

nion des presidents dc scction I'Holel de Ville, sous la prd-sidcncc lie .M. Desroches, president dd'partC' mental de I'U. N. C.

Dimanche, a 9 h. 30, salle Bocdec reunion Kd-neralc.

.\ 11 heures, service pour les morts I't nies,sc en inusiquc.

A 13 hcures, banquet salles Jos Guernic, Boedec et G16marec. Des liaul-parleurs seront places de fa<;on que tous ics camarades puissent en tendre les discours ; lc micro sera inslalle salle Jos Guernic. oil se trou veront les personnalites offlcielles

Le banquet est ouvert ft tous et le prix de la carte est flxe a 22 francs

Une permanence fonctionnera ft PHotel de Ville.

Le banquet sera servi par les ca marades A. C., MM. Toupin, Jamet ct Dacron.

— Dimanche prochain 24 Avril, ft 9 heures, reunion preparatoire salle Gldmarec.

DANS LA LEGION D'HONNEUR — Nous apprenons avec plaisir que M. Joseph Croissant, president de I'U. N. C., chef de bataillon dc rd--serve. vienl d'fitrc inscrit au tableau de concours pour Offlcier de la Legion d'honneur.

Nou.s lui ofTrons nos plus vives felicitations.

OBSEQUES. — Lundi, a 10 hcures ont cu lieu ft Scaiir, au milieu d'une airiuence considerable, lcs obseques de Mine veuve Boiidec, nee Bihan enlevce a ralFection des siens.

Mme Bocdec, dont le mari a titij lonj^emps conseiller municipal ft Scaiir, ctait la belle-mcrc de M. Er nest Boiidec, lc jeune et actif niaire dc Kernevel, el la bellc-soeur dc M, Ollivier, le sympathique industriel •scaiirois.

Le (leuil d'lail conduit par MM. Er-nest Bofidcc, Ollivier ; Bihan ct QuAmShcrve.

Nous adrc.ssons a la I'ainille nos slnceres condold-ances.

CARNET DE MARIAGE. — Mardi 26 Avril, a 11 heures, sera bd-ni, en I'iglise paroissiale dc Scal'r, lc ma riage de M. Louis Gorvan avec Mile Marie Guirer.

Lei repas de noces seront servis le mtaie ]our chez M. Jos. Guernic rue de la Gare k Sca«r.

Nos raelUenrs voeux dc bonheur aux futurs ^poux.

LE BANQUET DES GLASSES 08 ET 18. Le banquet des classes 98 ct 18 est d^flnlUvement au snmedl 30 Avril. Les camarades qui di.nlrent ossister k ces agapes frater-nelles sont priiSs de se faire inscrire au plus tfit chez M. Franpois Tou-pin.

Prix de la carle : 20 franps.

AU DISPENSAIRE. — Mme I'ln-f lrmiire du dispensaire d 'hydine sociale de Scaer, privient les lnt6-rcssis qu'il n'y aura aucune consul-tation pendant tout le mois de Mai.

ETAT CIVIL (Mars). — Naiasan-cea: Yvette Toulgoat, de Pont-Lfi-dan ; Bertrand Christlen, de Vuzit ; Denise Le Bee, de Drolou-Vian; Catherine Bourhis, de Plascaer; Paulette Da6ron, de Guerloc'h ; Mar-tial Beuize, de Logegaor; Kiane Thomas, de Min^-Guerveur ; Ernes-tine Kersulec, de Keranglaie ; Lion Goc, de Raden; Denise Morvan, de Kernanec; Mane Gourle, de Cr imi-net ; Alberte Barr^, de LogephiUppe.

Publications de mariagu: Reni Floc'h et Marie Tr^s, du bourg; Marcel Trihine et Suzanne Robin, de Kiranguen ; Armand t e Gao, et Anne Carnot, de Goarem-Mini-Hom ; Fran-cois Kerbiriou, et Josephine Cariou, de Kergaouen ;' Louis Floch, et Lu-cienne Maguet, de Coadry; Jean Tanguy, et Anne-Marie Le Duigou, de Pont-Meur; Louis Gorvan, ct Marie Guirer, de Kerndant; Hen6 Le Gall, de Penquer, en Scaer, et Marie Le Naour, de Rumiro, en Ban-nalec.

Dicis: Francois-Louis Le Beux, 24 ans, de Kergoff; Corentin Bo-chard, 85 ans, du bourg; Isabelle Le Bee, 57 ans, ipouse Boddec, de Penfrat; Marie-Franijoise Fromen-tin, 58 ans, 6pouse Jaffri, de To.yal; Marie-Jeanne Derrien, 81 ans, veuve Burel de Kerhascoet; Louis Corol-ler, 82 ans, de Logegaor; Anne Pus-toc'h, 57 ans, veuve Toupin, du bourg ; Marie-Fran^oise Le Bee, 70 ans, veuve Cotonnec, de Crinorien ; Yves Le Fur, 61 ans, de Pontlgou.

T R B M K V E N FETE DE LOC-YVI. — Voici le

programme de la fdtc du quartier de Loc-Yvi qui se deroulera le di-manche 1" Mai. A Tissue des fites religieuses, ie Comiti organise quel-ques attractions, sous la prisidence d'honneur de M. Louis Caeric, maire et la prisidence effective de M. Pier-re Quentel.

PROOHAMME A 13 h. 30 1 Course cydistc ddbu-

tants au-dessous dc 18 ans. Entree : 1 fr. Prix : 60, 40, 30 et 20 francs I t in i ra i re : Loc-Yvi, Bel-Air, bourg, Bec-ar-Roz, Gorrdquer et Beg-an-Hent <3 fois le circuit), arrivde mai son Pdron-Cadlc.

A 16 h. 15 : Course cycliste inter-nationale. Prix : 150, 100, 75 ct 50 francs. Entree ; 2 fr. Meme itineraire que le prdcedent (6 foib le circuit), environ 40 Icilometres, arrivde mai-son Quentel.

A 17 h. 45 : Epreuve <ie marche, sous le contrdle de I'U. F. M. Prix : 50, 40, 30, 20, 10 et 5 fr. Entrde : 1 fr Itineraire : Loc-Yvi, Bel-Air, bourg, Kcrguestenen, Belle-Vue, chemin dc Pimpic. Loc-Yvi (2 fois le circuit.

Pentant I'aprds-mMl, t i r ft la cara-bine chez Gourlay, ft Bel-Air. Nom-breux prix.

Le Comite ne repond pas des acci-dents qui pourralent se produire pendant le j divcrses rd'iouissances.

Une taxe sera perijue pour tout d'talage forain.

Lc Comiti

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CYCLISME

Riglement de la course. Chaque coureur rccevra un dos-

sard correspondant a son numero d'inscription. U devra ie porter pen-dant toute la durde de la course.

Obligatoirement, tout coureur hors do course devra enlevcr son dossard.

Le changement de roue est inter-dit, sauf en cas de chute oil i l y a bris de roues.

Tout coureur qui se fcra entrainer )ar une moto ou une auto sera mis lors de course et penalise

Tout coureur qui sera malhonnete vis-a-vis des controlcurs ct commis-saircs sera pdnalise.

Les reclamations .seront recjues par icrit, apres la course.

La course se courant sur deux manches, le classement general se fera par addition des temps de cha que coureur.

En cas d'egalitd de temps, pour dc partager les ex-sequo, i l sera lenu compte des points de chacun ; ct si apres cpuiscmcnl de ccs deux formu ICS, i l restait encore des ex-iequo, V classement obtenu dans la seconde mcnche servirait ft Ics departagcr.

C A R H A I X AMICALE DES S. O. R. — Le di-

manche 24 Avril, ft 9 h. 30, ft la salle de la mairie, ft Carhaix, rdunion annuclle des grades de rd'serve du canton.

.\u cours de cette rdunion, le com-mandant Nabdres, du 48' de Guin-gamp, fera une confirence sur I'eih Intion de la discipline dans les ar miesfran^aises en fonction de I'ar-mement et des procidcs de combat

En suite on se rendra, pour y dd-poser une gerbe de lleurs, au monu ment aux morts. Banquet au buffet dc la gare, a inidi.

SOCIETE HIPPIQUE RURALE. — Lc 11 Avri l dernier, ft 16 h. 30. les mcmbres dc la S. H. R. de Carhaix se rdunissaient ft la salle de la Mai rie, sous la presidencc dc M. Mdvel. maire de Ploundvdzel. Cette rdunion revetait un caracldrc d'importance puisque M. Miquel, secretaire gdne ral de.s Societd's hippiques rurales el urbaincs dc France, attache au mi nistcTc dc I'Agriculturc ; M. de Mol liens, direcleur des haras d'Henne bont, ct .M. de Kermenguv, prdsident de rUnion des S. H. R. de Bretagne avaicnl bien voulu assistcr ft cette reunion et y prendre la parole.

M. Md'vel remercic les auditeurs venus des qualrc coins de la rdgion el excuse un certain nombre de per-sonnalitds retenues par lenrs occu-nations.

M. de Kermenguv fait un expose court mais prdcis des buts poursui vis par les socictds liippiques rurales

M. Miquel expose que la soclete hippiflue rurale, nde de J'amour du cheval ct du sport hippique, pcul rendre de grand.v services dans les campagnes par le ddveloppement de I'dlevagc, par I'ortranisation de fetes aimccs du public, etc... 11 termine, apijlaudi par I'assistance, en annon (jant qu'un 'grand concours aura lieu ft Carhaix.

Nous indiquerons ultdrieurcmcnt la date de ce concours.

CERTIFICAT D'ETUDES. ~ Le certiflcat d'ctudes est flxd an ven dredi 24 Juin, pour lesi lilies, et au samedi 25 Juin, ppur les gar^oas des (Scoles du canton.

COLLISION D'AUTOS. - - Une col lision s'est produitc mardi, vers 18 heures, au tournant des dcoles. L'au lomobile de M. Dauvert, de Gudmdnd-sur-Scorff, qui venait dc la direction de Poulllaouen, a heurtd In camion-nette conduite par M. Dugay, mar-chand de porcsi ft Carhaix, qui sc dirigeail en sens inverse, tenant bien sa droitc. Les deux vdhicules rou laienl heureuscmcnt a allure niodd rde ct tout se borne u des ddgdts matdriels peu importants. Al* Poupon a fait Ic constat d'Usage.

mNDBRNBilU UN ENFANT MEURT £BOUIL

LANTfi. — Samedi, vers 21 heures. lo petit Jean QuMitrlc, 3 «ns. de Traon-Elorn, en Laitderaeau, s'amu-s«it prds du foydr, quand, par suite d'un faux mouverticBt, il-tomtoa dans la marmite dc sottfte bouillftnte.

GriAvement bfftl^. le bambin fut tran«porl6 ft nio«|>}*M> c iv i l do Brest 014 il ne tiardg pas ft succtoml^r.

GRAND CIRCUIT CYCLISTE DE LA VILLE DE QUIMPERLE

15 MAI 1938

LUTTES BRETONNES

Le chronomdtrage de cette epreuve sera effectud par le delcgud' offlcicl dc I'U.V.F., pour le Finistere

Toutes les voitures officicllcs se-ront munies d'un fanion

Il ne sera toldre aucune autre voi-ture ou motocycletle dans la course

Nous faisons appel a la sportivite des automobilistes et niotocvclistes appelds ft suivre I'd-preuvc, pour qu'ils sc tiennent ft une distance respecta-ble du peloton, afln de ne i)as gcncr les coureurs et cvitcr Ics acci<lenls loujours possibles.

II est entendu flue les organisa leurs d'unc course n'ont pas lc mo nopole de la route, mais i l est elabli que cette course, se dd-roulant sous le contr61e de I'U.V.F., est approu vec par la Prdfecturc.

Avis aux coureurs Pour nous permcttrc d'd'lablir un

programme complet, les coureurs sont pries d'envoyer leur engage-ment le T)lus tot possible a M. Fran-cois Huon, 6, rue Savarv, a 0"i»i-perlc. Telephone 187.

Les engagements seront rectus jus-qu'au ieudi 5 Mai.

Itiniraire — Reglemenl Premidre manche. — iiasseniblc-

ment, 7 h. 30, place Nationale. Horaire probable.

Depart, Quimperle 8 h., Meilac 8 h. 8, Bannalec 8 h. 20, Rosporden 8 h. 35, Concarncau (controle et si-gnature) 8 h. 55. le tour place Jean-Jaurds, Trdgunc 9 h. 10, Pont-Aven 9 h. 30, Riec 9 h. 40, Baye 10 h. 5, Quimperld 10 h. 10, avenue du Bel-Air, passage devant I'ecole supcricu-rc des fliles, place .Saint-Michel, rue des Ecoles, rue Mcllac, Du Couedic, Le Poullou, Lc Zabrcn, route dc Quimper, rue de La Tour-d'Auver-gne, quai Brizcux, Lc Pouldu 10 h. 35, Clohars 10 li. 45. Moclan 10 h. 55, Quimpcrld>, circuit Saint-Michel, arrivde boulevard dc la Gare, face bascule, 11 h. 15.

Prix : 200 fr., 150 fr., 100 fr., 75 fr., 50 fc.

Deuxidme manche. — Rassemblc-ment 13 h. 30, place Saint-Michel.

Horaire vrobablc. Depart, Quimperle 14 h., rue <les

Ecoles, rue Meilac, rue Du Couedic, Mcllac 14 h. 8 ; Bannalec 14 h. 20, Saint-Thurien 14 h. 35, Scaer (con trole et signature), 15 h., Lanvcndgcn 15 h. 25, Querrien 15 h. 35, Treme ven 15 h. 55, Quimperld- 16 h., Arza no 16 h. 15, Plouav 16 h. 35„ Meslan, 16 h. 55, Le Faoui-t 17 h. 10, Tremc-ven 17 h. 30, Quimucrld", circuit Saint-Michcl, arrivd-c quai Brizcux, face chez M" Fournis, 17 h. 40.

Prix dit classement general Internationaux c| toutes catd'go

rics : 1" 2.000 fr. ; 2" 1.200 ; 3" 800 ; 600 ; 500 ; 6" 400 ; 7' 300 ;

8° 200 ; 9" 150 ; 10" 100 ; 11- 100 ; 12* 100.

Prix rdscrvcs aux icgionaux : 1" 400 f r . ; 2* 300 ; 3° 250 ; 4" 200 ; .V 150 ; 6° 100 ; 7- 50 ; 8" 50 ; 9' 50 ; 10" 50.

Les rdgionaux sc classant dans los 12 premiers de I'dnrcuvc cuniulcront les primes des deux catd'gories

MARCHE

Manic et Guyadcr gagneiit t'i'prcuuv de marclw tie 3 heures de Lurieut,

Dimanche dernier, le Club dc marche iorientais or^anisail en plcin coeur de Lorient uiic ci)rcuve de marche dc trois bcincs par i-quipcs de deux nuirchciirs sc rclayanl a voioutc.

L'dprcuve avait lieu sous le con, trole dc M. Couzin, dc Quimperld, ddld^d du district du Finistere de r u . F. M. Le depart fut donne par M. Hotte, president du C. -M. Q. Six ^quipes prirent le dcpai-t, deux de Quimperle et quatre de Lorient.

Voici le classement de I'epreuve 1. Manic-Guyader (C. M. Quimper-

lois) ; 2. Guillemot-Peron (G. M; Lo rientais), ft 200 mdtres ; 3. Marrec-Leroux tC. M. Quimperlois) ; 4. Gal-loliddec-Simon (C. M. Loricntais) ;

Courtay-Gren (C. M. Lorientais); 6, Allain-Jatfuen (C. M. Lorifintais)

Assemblee genirale de la F.A.L.S.A.B a Quimperle.

Tous les amis et supporters du vieux sport ancestral, lenovd par ic regrelte docteur Cotonnec, sont in-formds que I'assemblde gdndrale an-nuclle de la F.A.L.S.A.B. aura lieu Ie dimanche 1°' Mai, ft Quimperle, salle de la mairie, oil elle fut fondee le 30 Mars 1930.

Le signataire de ces lignes insiste d'une fagon toute particulidre aupres des dirigeants, anciens ou nouveaux, ijour, ou'ils soient ordsents a cette reunion au cours de laquelle seront crises d'importantes decisions con-cernant aussi bien I'avenir de la Fdddration que cclui de la lutte bre tonne elle-meme.

Les reprdscntants du Kreis-Quernd du Tregor, de la Cornouaille et du Vannetais ont intdret a etre presents Au cours dc cette assemblee, ainsi (ju'il est d'usage, est elabord le ca-lendricr dc la saison : i l importe done que tous Ics organisatcurs de 1938 soient presents. Le tournoi in tercellique devant avoir lieu cette annee en Bretagne, c'est a (Juim-Tierld' que sera designe le comite organisateur. dont les dirigeants trouveront auprds du bureau tous les renscignenients conccrnant I'organ salion du dit tournoi. Une note ulte-rieurc fcra connaitre I'ordre du jour exact et le lieu du dejeuner qui sui vra, au cours duquel sont solution iiies les questions aui n'ont nu etre cxaniind'cs a la seance du matin.

H. L^m, Vice-President de la F.A.L.S.A.B

Foires et Narcb^s de la r^oD QUIMPERLE (foire du 14). — On

cote aux 100 kilos, ddpart culture : farinc, 262 f r . ; bid, 198,50 ; seigle, 140 ; sarrasin, 150 ; avoine, 140 ; orge, 135; son, 120; pommes de tcrre, 40.

Fourrages : on cote aux 500 kilos : paille de bid, 200 f r . ; foin, 300.

Bestiaux : vaches. 850 i 2.000 f r . ; gdnisses, 900 a 2.400 f r . ; veaux, 6,80 a 7 fr. le k i l o ; pores gras, 7,40 a 7,80 lc kilo ; pores de lait, 500 a 650 fr. la couple.

Chevaux : poulains et pouliches, 2.000 a 2.500 f r . ; chevaux de 3 & 5 ans, 4.000 ft 6.500 fr.

Beurres : de table, en gros, de 14,50 ft 15 fr. Ie k i l o ; au ddtail, de 15 ft 16 f r . ; <Eufs, 4 fr. la douzaine.

Poulets, 18 ft 20 fr. la oidce ; la-uins, 4 ft 4,25 la livre.

Cidre ordinaire : 1,90 ft 2 fr. ; pur jus. 250 fr.

PONT-AVEN, 14 Avril. — GEufs, la douzaine, 7.50 ; beurre doux, la livre, 7 f r . ; beurre said, la livre, 8.50 ; pouleU jeunes, la livre, 4.50 ; poulets gros, la livre, 3 fr .

Pores, le kilo, 7.70 ; veaux, 7 f r . ; porcelets, la couple, 600 k 700 f r . ; vaches amouillantes, 1.000 k 2.000 fr. ; gdnisses, 1.200 a 1.500 fr. pidce.

CONCARNEAU, 18 AvrU. — Lc marcne du lundi de Paques n'dtait pas aussi bien approvisionnd oue les prdcddentb. On cote les beurres, 8-9 fr. la livre, suivant qualitd et cate-gories.

Les poulets valent 12-18 f r . ; les lapins, 15-22 fr. la piece.

On cote la barrique de 220 litres, soutirde, logte, droits & la charne de I'acheteur, 290-325 fr.

QUIMPER (marchd du 16). — Sar-rasin, les 100 kilos, 164 f r . ; avoine, 144 f r . ; orge, 150 f r . ; beurre de table, la livre, 8 a 9 f r . ; de cuisine, 8 f r . ; oeufs, la douzaine, 5 fr. ; pom-mes de terre, les 50 kilos jaunes, 16 fr. ; saucisses, 22 f r . ; lapins do-mestiques, la pidce, 15 a 22 f r . ; pou-lets, la couple, jeunes, 30 a 40 f r . ; vieux, 28 a 38 fr.

Dans I'ensemble, ft la foire aux betes, le marche etait en baisse.

On payait : laitcrons et poulains d'un an. 1.800 ft 3.000 fr. ; chevaux de 2 ft 3 ans, 2.000 a 4.500 f r . ; che-vaux de labour, 4.800 a 5.500 f r . ; vaches laitieres, 1.500 a 2.000 f r . ; gdnisses amouillantes, 1.500 i 1.800 francs ; porcelets, la couple, 600 ft 650 fr.

APRtS LA BATAILLE. Dans la petite salle de cafe, pres

du comptoir on ddfilcnt et bavar-dent les villageois, la parlie de be-lotte s'achdve.

Plusieurs consommateurs ont fait cercle autour des joueurs, car la ba-taille a etc dure, et ils commentent maintenant les coups avcc Ie vain-queur, qu'entoure le nuage parfume de sa cigarette.

— Dites-donc, s'dcrie soudain I'un des partenaires, ellcs sentent bien bon vos cigarettes t C'est du tabac d'Orient, ma parole...

— Vous I'avez dit, mon cher Gau-tier, et du fameux ! Ce sont des tNa ja * . Goijtez-moi cet arome...

El I'dldgant paquet, oil se dresse, symbolique, la tele du serpent exoti-que, fait le tour de la petite socidte

— ...Ddlicieuses, en effet ! vous ne vous refusez rien, compdre. Et vous devez savoir ce que 5a vous cofite !

— Exactement quatre francs les vingl. Pas un sou de plus.

— Pas possible ! Je croyais les ci-g.-ireltes d'Orient beaucoup plus che res que cela !

— C'est que prccisement, les «Naja», sont les moins chcres des cigarettes en tabac d'Orient, expliqnt lc (id-bitant, qui s'est rapprochd dc nos amis. Mais la Regie en fabrique ft des prix tres diffdrents, suivant I'origine des tabacs ou leur prepa ration.

— Bien sur, tout le monde nt m'achdte pas, comme le directeur de I'usine de H:.., des Myrti l a ncuf francs les vingt, dont les tabacs ont subi la fermentation en Egypte. Ou bien des Gitanes Vizir, les cigarettes ovales dont vous voyez la-bas les Jolis boitages rouges.

«Mais, poursuit le debitant, i l exi.ste d-galemcnt des Salamb6, ovales dies aussi, ou les Sultanes ft bout dord, qui sont deja d'un prix moins eleve.

« Cependant, celles que je vends le plus courammenl, ct qui ont un tres gros succes, ce sont justement les Naja que nous a offertes votre ami. »

— J'avoue qu'ft ce prix, on com-prend leur succd's ! Ellcs ont un par fum dclicat ct laissent une saveur Irc's agreablc au palais. 11 faudra que j'en rapnortc ft ma fcmmc conclul Gaulier, je suis siir qu'cllc Ics aimcra elle aussi

LORIENT. — Marche du samedi 16 (cours de la Bove et place Alsace-Lorraine). — Beurre de cuisine, 7 a 7.50 la_ livre ; de table, 8 a 9 f r . ; oeufs, 5 a 6 fr. la douzaine ; a la Bove, 6.50 les 14.

Poulets de grains, 40 a 45 fr. la couple ; lapins ft clever, 5 fr. la pie-ce ; pigeons, jeunes, 10 fr. la couple.

LE FAOUET, 13 Avril. — Les 100 kilos : avoine, 132 ft 135 ; seigle, 135 a 138 ; sarrasin, 145 a 150 ; son, 95 a 100.

Les 500 kilos : paille de bid, 180 a 190 ; paille d'avoine. 160 a 170.

On cote a la barrioue : cidre ordi-naire, 140 a 150; cidre premiire qualite, 180 a 210.

On cote a la piece : poulets, 16 a 20 : canards, 15 a 18 ; laoins, 12 a 20. Beurre ordinaire, le kilo, 12 ft 13 ; beurre fin, le kilo, 13.50 a 14 ; <Eufs, la douzaine, 4 ft 4.50.

PLOUAY, 18 AvrU. — Les 100 ki-los : avoine, 125 ; seigle, 130 ; sar-rasin, 165.

On cote a la barrique : cidre ordi-naire, 150 a 160; cidre premidre qualite, 200 ft 210.

On cote les 100 kilos : pommes de terre, 36 ft 40.

Veaux de boucherie, 7 francs le kilo ; pores de lait, 600 ft 650 fr . la couple, a deux mois ; pores de char-cuterie, 7.90 le kilo.

Poulets moyeils, la couple, 25 ft 30 : poulets gros, la couple, 35 a 45 ; laoins, ie kilo. 8 francs.

Beurre fin de table, Ie kilo, 14 ft 15 ; ceufs, la douzaine, 5 francs.

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L'an mil neuf cent trente-huit, le samedi quatorze Mai, a quaiorze heures, en I'dtude et par le minis-tere de M* Leclerc, notaire a Car-haix, il sera procide a la vente par licitation des immeubles dont la de-signation suit et sur la mise a prix suivante :

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ci. . . 30.000 Fi Cette vente est poursuivie en vertu

d'un jugement rendu le 9 Mars 1938 par le Tribunal civil de 1'° instance de Chateaulin, enregistre, sur la requete presentee oar :

1° M. Jean-Fran?ois P6ron, c61i-bataire majeur, caporal-chef au 41* regiment d'infanterie, caserne de Rocabey, a Saint-Malo; 2" Mile Marie-Louise Piron, celibataire ma-jeure, surveillante a I'Ecole Sup^-rieure des fllles, a Saint-L6 (Manche), ayant oour avoue M* Raymond DBIA-PORTE,

ET PAR : M. Louis Liziar, retraite, demeu-

rant a Carhaix, rue du Ch&teau-d'Eau, agissant comme tuteur ad hoc de la mineure Marie-Yvonne Peron et nomme a ces fonctions en raison de I'opTiosition d'interets pouvan exister entre ladite mineure et sa tutrice dative, ayant pour avoud M* Marcel LAUNAY.

L'adjudication aura lieu aux jour, heure sus-indiqu6s, en I'etude et par le ministere de M* Leclerc, notaire a Carhaix, commis nar le jugement sus-relate et sur le cahier des char-ses par lui dresse et depose en son etude, oil toute personne peut en nrendre connaissance.

En presence de : Mnie PranQoise Floc'H, veuve de

M Guillaume Lavanant, demeurant ••• Oiienecadec, en Lennon, subroo^e-tutrice ad hoc de la mineure Marie-Yvonne Peron, ou elle dument appe-Ice.

Chateaulin, le 30 Mars 1938. R. DELAPORTE,

Docteur en Droit, Avoue. Enregistre a Chateaulin, le douze

Avril 1938. F" 9. n° 5. Recu quinze francs.

Signe : HEURTE.

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Feuilleton de l ' « U.NION Agricole » du vendredi 22 Avnit 1938.

LiA V I E S A U V A O B AV M B X I Q I J E

Le Pfieheiir de Perles Cela dit. il s'assit sur UN canot

renverse a la porte de sa hutte et reprit:

— Au-commencement de la peche de I'anii^c dcrniire, il v avail un liommc que jc rcncontrais partout. C'etuit un plongeur comme moi. ( OMMC moi aussi i| afTectait de n'avoir oas de nom de fiimille ; il s'uppeluit Rafaiil. Au lavoir, sous I'eau, de tous cdt6s enfln, nous nous trouvions ensemble. Ces frdquentes occasions de nous voir nous avaient rendu.s fort amis, et I'adresse remar-(luable qu'il portait dans ses opera-jions de plongeur ni'avait en outre inspire de I'estimc I)our lui. Son courage ne le cedait pas d'ailleurs a son adresse : <les requins, il N'cn prcnait nul souci; il avail, disait-il, une ccrtainc nianierc de les regarder (lUi les i n t im ida i t ; bref, c' l i tait un ulongeur intr^pidc, un beau travail-leur, et par-desju? tout un joyeux compannon.

Cela alia bien ainsi lusqu'au jour ou une ieune flUe vint avec sa mire s'6tal>]lr dans I'lle d'Esplritu-Santo. Une alfairo que i'avals h trailer dans ri le avec les rescatadores me fournit I'occasion do la voir. J'en dBVins

Dassionnenienl anioureux. Connne i'I'tais precede par une certaine re-putation elle ne uarut nas voir de inauvais ceil, ni sa mere non plus, ines avances et nics ciHleaux. I)6s que notre journec etail tlnie, pendant <iue tout le nionde me croyait en-dornii dans nia hutte, je gagnais a la nage I'ile .d'Espiritu-Santo, d'ou je revenais vers nne heure de la nuit, sans (|U'»N se doutat de nies absen-ces.

Quelques jour.S s ' e t a i e n t passes deja depuis ina premi6re course noc-turne A Espiritu-Santo, quand un matin, cn ine rendant a la pechcrie avant le lever du soleil, je rencon-trai une de ces vieilles femmes que vous avez du voir assister a nos travaux. C'ctait une de ces folles oui .s'tmaginent ou du moins veulent falre croirc qu'elle.s ont le pouvolr de charmer les requins. Elle etait assise pres de ma hutte et semblait attendre ma sortie.

— Salut a mon Ills Jose .luan ! lit-cllc en M'aperccvant.

— Boniour, la mere, lui dis-je en m'apprStant a passer outre.

Mais la vieille s ' a v a n p a vers moi ct reprit :

— Ecoutez-moi, .lose Juan, car J'ai a vous parler dans voire interet.

— Dans mon inttJret ? lui denian-<lai-ie d'un air etonne.

— Oui, repliqua la vieille. Nierez-vous que votre rceur soit dans I'lle d'Espiritu-Santo '.* Nierez-vou& que vous traverslez chacrue nuit le detroit pour voir et entretenir celle k 'qui vous avez donn6 votre amour ?

— Qui vous a dit cela ? — Je lo sais. Eh bicn ! Jose Juan,

«c trajct est doublemcnt pdrilleux pour vous. Des cnncmi.* que nos charmos endormcnt seulcment le jour vous RuettBUt la nuit au mllleti

de la nier ; sur UI plage des enneniis plus (langereux ()eut-etre, et contre lesquels no.si paroles son t . inipuissan-tes, vous epient encore ; C'est contre ces .dangers que je viens vous otVrir mon secoiirs.

Un eclat <le rire niepri.sanl fut nia seule reponse. La colere. etincela dans les yeqx de la vieille Indienne, qui .s'ecria :

— I'arce que vous c t e s incrcdule, vous |)ensez que je suis sans I)ou-voir ! Eh bien ! d'aulres croient I'L ce pouvoir dont vous vous nioquez.

En disant ces mots, elle lira de sa uoche un petit .sachet de loile im-primee, et me montrant, parmi de menues perles, une calebasse d'une certaine grosseur ET d'un magniflque orient, elle reprit :

— Connaisscz-vou.s cela V C'etait une perle dont j'uvais fait

cadcau a Jesusita (c'ctait K* nom. de la jeunc fllle).

— Qui vous I'a donnee ? NI'ccriai-je cn la reconnaissant.

La sorciere me lan<;a LUI regard de haine.

— Qui me I'a donnee, ditcs-vous ? Une jeune fllle, la plus belle qui ait Jamais paru sur ces cotcs, une jeune fllle qui ferait la gloire et le bonheur d'un homnie, el qui est venue implo-rer nia protection, cette protection que vous ineprisez, pour I'aniant. qu'elle ainie follement.

— Son nom ? m'ecriai-ie ovec un horrible serrement de cccur.

— Eh ! que vous imcorte. s'ecria la vieille avec un dclat de rire mo-queur, puisque ce nom n'est' -pas le votre ?

Jo ne sais ce f d me retint d?6cra-ser sous mes nieds cette dnmnde sorclire ; mais, «u bout d \me sc-conde de reflexion, pour nc >pas lui domner le-bonheur de lire daps IVx-

plosion de ma colore les sourdes aiigoisses de mon coeur, je lui tour-JKii le do.S et lui dis froidenieni : — .\llez, la mere, vous etes une folic el une nienteuse. Puis je IN'achenii-jial rapidement vers la pechcrie.

Le soir, apr6s une journee qui INE parut bien Ipngue, je tne rendis com-me •d''ha'bitude «hez Jesusita, et .sa vue, son accucil, me firent oublier mes soup^ons. Je ne doutai ulus (|ue, pour sc venger <le mon deelain, la vieille ne NI'eut a desscin tronipe sur Ic nom de celui jjour qui Jesu-sita etait venue implorer cette puis-sance ([UC J'avais mepr'sec.

J'avais done compl^tement oublie les perfldes avis de la sorcifere, quand une nuit je traversai le detroit comme d'habitude pour regagner ma deraeure. Le ciel etait sombre et charge dc nuage.s. La mer n'ctait pas cependant assez obscure pour que je ne pusse, distinguer au mi-1 eu dcs flots ITTI» corps noir qui, a sa nianierc de nager, nc pouvait etrc qu'un homme. Ce corps s'avan<;ail de mon COT , Les paroles dc la vieille femme me revinrent cn memoire, et je me sentis pris d'une aft 'reuse an-goisse. Je me souciais peu d'un ennc-mi, mais I'ldd-e d'un rival m'ipou-vantait. Je RD-solus dc reconnaitre aussitot le nageur, et, voulant ne nas I'LRC vu, je me glis.sai vers lui entrc deux eaux. Quand j'eus calcule que nous devions, I'inconnu el moi, nous eire croises, lui sur I'eau, moi des-sous, je revins K la surface. Le sang mii M'6tait mont6 I la t6tc M'aveu-glait tellement, que jc ne pus d'A-bord rien distinfiuer au milieu des 16n6bres que des lueurs phosphores-centcs, avant-coureurs dc I'orage, qui commen<;aient IT se former a In cime des vagues. Jc continual neanmoins dc suivre la direction du rivage

1

d'Espiritu-Santo. Ce nc fut qu'au bout de quelques minutes que je revis de nouveau la tele du nageur. II fendait I'eau avec une rapidite telle, que j'avais nresque neine H le suivre. Parmi les homnies que je connaissais, un seul pouvait a peu pres hitter de vitesse avec moi ; je redoublai mes etl'orts, et bienfot 'E le gagnai tellement, que je fus oblige de ralcnlir mes brassees. Bref, je le vis nrendre pied sur un rocher, le gra-vir et, a la lueur d'un eclair qui vint illuminer la mer et la greve, je re-connus Rafael.

Cela devait etrc, oensai-je, et je devais me rencontrer avec lui dans mon amour pour Jesusita, comme nous nous renconlrions partout. Or, continua Jose Juan d'un ton sombre, je sentis la haine se glisser rapide-ment dons: mon coeur, et je pensai qu'il n'ctait pas bon que rious nous rencontrassions desormais plus d'une fois encore. Vous verrez cependant, oar la suite dc men histoire, ajouta le plongeur avec un strange sourire, comment je le retrouvai pr6s de moi une fois de plus que jc ne le voulais.

J'eus un moment la pens£e de I'ar-rfiter en I'appelant par son nom et en lui faisant connaitre ma ordsence; mais il Y a certains moments dans la vie oil Ton ne fait pas ce que Ton veut. Je le laissai done allcr malgre moi, et il venail a peine de quitter le sommet du rocher, que je I'y avais remplace. Do la, il m'etait facile de le suivre du regard. Je le vis prendre la direction que je suivais moi-m6me d'habitude, puis frapper doucement H la porte de la hutte <Tue je connais-sais si bien, entrer et disiinrattre.

11 me sembln un instant mie le vent de la mer apnortait mes orcilles le rire mooueur de la vieille sorcifere quand elle m'avait dit : Que vous

importe, puisque ce nom n'est pas le votre ? Je crus INI milieu des tene-bres apercevoir sur le rivage oppose son bras decharne indiquer la ca-bane de Jesusita, el je NI'elancai, mon coutcau a la main, sur les traces de

IMON rival. En quelques bonds jcj 'parvins jusqu'A la porte. J'ecoutai,: 'mais je N'entendis rien que le faible' bruit d'une conversation a voix' basse : aucune parole ne m'arrivait dislinctenienl. J'avais retrouve un peu de mon sang-froid, et, quoique je fusse 'decide a me debarrasscr d'un odieux rival, j'eus la presence < d'esprit de ne pas vouloir me brouil-Icr avcc la loi. 11 fallait pour cela chercher UN moven termc. Voici cehii que j'imaginai:

Le juge criminel avait fait publier un arret qui enjoienait a tous les plonpfeurs et neoheurs, coninic cela s ' ^ l a t deja pratique sur I'autre Ocean, d'epointer leiirs couteaux, punissant de mort celui qui. dans unc querclle, inlligeait a son ennemi une blessure "CR )endiculairc. Qucl-que temps auparavant, un des n6tres, & la suite d'une difflculte avec un ami, n'avait rien trouv6 de mieux pour V mettre fln que de lui ouvrir le ventre transversalement avec son couteau carre. L'affaire avait fait du bruit, tant de bruit INENIC. que. bien que I'agresseur fut aussi pauvrc que celui qu'il avait coupe (c'est I'ex-pression usitee en Sonora pour indi-quer un meurtre commis par I'epde ou le -poignard), et que ni TUB ni I'autre n'eussent de quoi payer une seule feuille de papier timbrd, I'al-cade ne put se disnenser d'agir. H fit comparaitrc le meurtrier devant lui. Or, des pi6ccs de conviction, il ne restait que le couteau; le pauvre diablc qui avait et6 tue etait deja mis cn terre lors de la comparutlon de

son ami. Lecture faitc du bando du ju"e criminel. I'alcade dit H I'accuse qu'il lie restait plus qu'unc simple formalite, celle de le condamner a mort ; mais celui-ci fit judicieuse-inent observer oue la blessure qui avail tue son ami etait parfaitement liorizontale, et qu'il n'avait oas en-freint la loi. L'alcade, frappe de la justesse de cette observation, le rc-priiiianda de sa vivacite, et le ren-voya a ses travaux ordinaires, € at-« tendu, dit-il, qu'il n'v avait point «de partie civile, et que Ic bando « punissait dc mort les blessurcs fai-«tcs avec un couteau pointu, sans « qu'il [lit question des couteaux sans «iiointe.»

Je me rappelai fort a propos cette lii.sloire au moment oil i'allais tirer le couteau que je porte a la cein-t u r c en place d'csfaca. Ce couteau etait des plus pointus, et J'^taij bien aise de me mettre DAI^ mon droit.

(A suivre.)

Lc Girant: D. PLOUZENNEC.

Quimpcr, Imprimerie ComonaUIaiie.

Certitli par le Mrant ioni»ign<.

Quimper, It

Vn poor la k'Kal<'»tion de la signature cl-contM.

Mairii de Qalmper,

le U MAIRAT

Page 17: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

18* Aonde. — N* 17. Vendredi 29 A v n l 1938.

Paraissai ( le V E N D R I D I

• •

L e NuBiiSao: 4 0

Gbntimib

L'Union E T M A E I T I I I E

O i ^ a n e R ^ p u b l i c a i n D ^ m o c r a t i ^ u e e t • R ^ ' 6 n a l i s t e d e T O u e s t

La gr^ve de lindnstrie

a^ronaotiqae nousad(ij^

priv^s de 100 moteors

d'aYions.A

Aotant qa'one bataille

perdue.

" La Ripubliqne " jonmal radical-$oeiiduU.

ANNONCBS I T R^CUMBS Molames (V page), la llgn«. 1 Ir. 76

- (3» page), - . 2 Ir. 26 Annonces judic. et volont... 2 fr 76

Chronique locale.. 3 fr. 60

Le$ annoneei iont tt^nu aax bareau* da joaraal. Poor la pablteiti ttetra. dipartementale, s'adresser, M. ra« go-chechottOTt, Pari$ (JT). Til.: Tndaliu, 3406.

COMMUNICATION! IT ANNONCIS k Q I I I M P E I K L B , I S , B r i M U - T « l .

COMPTE COURANT POSTAL RBNNBS 14-139

Ut aboiuumnit$ M pmgtmt partiti dtt 1" d» ehaqm «•(•.

On g'abonn* aa bunaa da joBmU, ou M adrtuant an mandal-clUqtu m C/C itJSt, Rennet,

ABONNBMKNTS (DN AN) Finistere, Cfltes-du-Nord, Morb. 1 7 |r. Autres d^partements et ooloniea. 2 0 fr. Etranger.. 3 5

Ce qui se passe

L«« proobaina dioreta-loia. Lcs niinistrcs sc sont ri'unis en

conseil de cabinet et en conseil <les ministres pour etudier le olan de redressement 6conomiquc ; ce plan prevoit ram^na^temcnt des 40 heures, le maintien •{le- la liberty nionetaire, de I'accord tripartite et de la defen-se du franc. II comporterait un effort fiscal mod^re, la renovation de I'Dutilhge, le soutien A Tartisanat. un plan de travaux, le flnancement des marches publics, la niise en valeur de I'empire colonial et le developpement du tourisme.

Les premiers dfcrets paraitront ii L'Officiel <lu 3 Mai.

Poor I'Bxpnlaion daa itrmngara Indiairablea.

M. Albert Sarraut, ministre de rint^rieur, a donne aux pr6fcts <les instructions cat^^oriques pour le renforcement de la sur%'eillance des strangers indesirables, dans le but dc sauvegarder les interdts de la de-fense nationalc et d'assurer la secu-rity publique.

220 etrangers ont etv expUlscs la semaine derniere.

Un decret-loi est en preparation au ministire de I'lnterieur en vue d'obtenir que le controle et I'expul-sion des etrangers indesirables puisse s'operer dans les conditions les plus rapides et les plus efflcaces.

Mort dtt colonel Ploot. Lc colonel Picot, orifiinaire de

Brest, ancien sous-secretaire d'Etat la Guerre, grand offlcier de la Le-

gion d'honneur, president des c Gucules Cassees», est mort au Cpudon (Var). _ _ ,

Ses obseques oht eu lieu 2k Teglise Saint-Augustin, a Paris, et son corps a H i inhume a Moussy-le-Vicux (Seine-et-Oise), au chftteau des «Gueules Cassees», au milieu de ses camarades.

La guerra d'Eapagne. Les nationalistes ont occupe le Val

d'Aran, sur la frontifere pyreneenne, obligeant les gouvernemehtaux a se r^fugler en France.

Entre Montalban et Teruel, ils ont force le front adverse, couptint toute retraite a dc nombreux contingents gouvernementaux 4tablis dans In Sierra del Pobo.

Le general Franco considdre que la guerre est sagnee apriis la victoire du front Nord.

La bndgat anglaia. Le budget anglais prevoit de serieu-

ses augmentations d'impots pour combler un deficit de de 30 mil-lions de livres sterling. Ce budget d^oassera cette annie 151 milliards dc francs.

La Raioh divaloppa aa Marina da gaarra

L'Allemagne ferait actuellement construire 51 nouveaux navires dc guerre, dont 5 cuira$ses, 2 porte-aironefs, 3 gros croiseurs 4 croi-seurs ligers, 12 contre-torpllleurs et 25 sous-marins.

La popttlation polonaiaa. Au 1" Janvier 1938, la population

de la Pologne a atteint 34.534.000 ha-bitants, en augmentation dc plus dc deux millions sur le recenscment <lc 1931.

La fin daa grdvaa pariaiannaa.

Le travail a repris jcudi «lans toutes les usines mitallurgiqucs <le la region parisienne. Sculs conti-nuent roccupation les 170 ouvriers des ateliers Meccano, b Bobigny.

La Commission mixte de la Mc-tallurgie Parisienne ctudie un nou-vcau projet de convention collec-" tivc.

Un avion a'4oraae au sol. a morh

t 'n avion militaire, triinoteur <lc bombardement Amiot, dc la base airienne de Bron, qui participait a une manoeuvre de groupc, et qui avec deux autres appareils se dirigeait vers Marignanc, s'est 6crasi au sol dans la Drome. Les cinq occupants ont tuis sur le coup.

Du oar broy4 par un train. Dans un passage a niveau, I'l 33

kilometres de Saunuir. un car dc pelerins revenant de Lisiuux a utu tamponni, en pleinc nuit, par I'ex-press Paris-Bordeaux.

On compte 8 morts et 10 blessds.

Un Tiolant tramblamant de terre

en Aaie-Mineure. Un violent seisme u secou6 I'Ana-

tolie Centrale (Asie Mineure). 25 vil-lage! ont eatlireinent detniits et Ton eesflAe plus d* 1.000 morts.

A P R i : S L E S G R A V E S D E L A R E G I O N P A R I S I E I V I V E

Dds le debut du second minis-tere Blum, de graves conflits du travail ont eclat6 dans la region parisienne.

Obeissont a un mot d'ordre emanant on ne sait trop de qui, les metollos se sont mis en greve et ont occupe les usines d'aviation tant libres que nationalisees et plus de cinquante etablissements m^tallurgiques de Paris et de banlieue. 1

Tant qu'a dure le gouverne-ment Blum, le conflit n'o foit que s'aggraver, puis il a ete trfes rapi-dement resolu quand M. Daladier a pris les renes du pouvoir.

Si vous interrogez les grevistes sur les motifs de ce « d^brayage », ils vous repondent qu'il ont arrfite le travail et occupy les usines pour obtenir un nouveou rajustement des solaires et la signature d'une nouvelle convention collective de travail non plus regionole, mais nationale, va able pour I'ensemble du territoire.

Mais si vous interrogez d'autres ouvriers, grevistes par force, ils vous declorent qu'il ne compren-nent rien a ce conflit. II existait deja une convention collective qui n'a iamais 6te d^nonc^e par I'une ou I'autre des parties, et qui est toujours en vigueur. II falloit s'en tenir a elle et non pas declon-

• r une grdve que la majority des ouvriers n'approuvaient d'ail-leurs pas.

Si vous interrogez les patrons ou meme le surorbitre M. Henri Giraud, ils vous repondent que catte greve etait inadmissible et que le motif invoqu6 (augmenta-tion de solaires) n'etait pas vola-ble. La loi du 4 Mars 1938 sur I'orbitroge subordonne en effet toute revision des solaires a deux conditions : que six mois se soient ecoules depuis la derniere revision et que le cout de la vie ait vorie de 5 % au cours de ces six mois. Or ces deux conditions n'6taient pas remplies puisque la derniere augmentation de solaires remon-tait seulement au 24 D^cembre 1937 et que depuis lors la hausse du cout de la vie n'o et6 que de 3,67 %.

Les grevistes ont done viole la loi.

La revision des solaires n'o ete qu'un pretexte, un mauvais pr^-texte. Le veritable motif, il faut le chercher oilleurs... dons la poli-tique.

Et les freres ennemis de I'ex-treme qouche morxiste s'accusent mutuellement.

D'opres les communistes, la greve aurait ete declanchee par les socialistes, pour forcer la main au Senot, cette «ossemblee de fossiles », cette « institution vieil-lie et molfoisante», qui ne ca-choit pas son hostilite a I'^qard de leur arond homme, L6on Blum, et qui semblait decide a lui re-fuser les ressources n^cessaires

pour mener a bien les grondes reformes nu'il avoit promises.

D'apres les socialistes au con-troire, la gr^ve ouroit et^ declan-chee par les communistes, soit pour emp^cher les socialistes de tirer orofit d'un nouveau gouver-nement Blum, soit pour decider ce dernier, en usant du chantage, a reconsiderer la question de I'in-tervention en Espaqne. « Si vous ne fournlssez pas d'armes a I'Es-pagne, nous nous refusons a en fabriquer pour la France. »

Mais dons ce cas — si ses amis Hisent vroi — Leon Blum ouroit done manque de cran et d'ener-qie, il n'ourait pas su qouver-ner ? ! II lui ouroit suffi pour reta-blir I'ordre et pour faire repren-dre le travoil, d'orreter les prin-cipoux meneurs et de les mettre en demeure, sous peine de sanc-tions s^veres, de foire cesser la qr^ve. Les ouvriers auraient mor-che d'autant plus volontiers qu'ils sont las de ces methodes funo"*-''-nui ne sont nas precisement foi-tes pour ougmenter leur fameux pouvoir d'ochat.

« II est acquis, ecrit « Le Ma-tin », que les recentes greves pori-

.siennes ont cout6, ou bas mot, 150 millions de solaires aux ou-vriers des usines metallurgiques, soit environ 10 millions par jour.

» Vous rendez-vous bien comp-te de ce que cela represente de gfine et de privations pour des milliers de foyers et oussi de per-tes pour le petit commerce ? Vous rendez-vous bien comote que, molgre I'augmentation de solai-res obtenue, il faudro des mois et des mois pour boucher le trou ain-si cause dons d'humbles budgets ? On comorend lo colore de ces mil-liers d'ouvriers et d'employ^s de Renault, r6unis I'autre jour a la salle Wogrom, et qui s'est tra-duite par le cri de : « A bas le communisme !»

Eh ! oui ! Peu o peu les masses ouvrieres se rendent compte qu'el-les ont ete odieusement tromp^es et bernees, et que ce proqramme de lutte de classes ne leur apporte que disillusions et deceptions.

El les se rendent compte que pour les meneurs qu'elles se sont donnis, le bonheur de lo classe ouvri^re n'est qu'un tremplin elec-toral, et que ce qu'ils cherchent ovant tout c'est de dicloncher en France cette gronde Revolution tant desiree par Stoline et les qronds chefs de Moscou, qui les poient.

L'idee de lo collaboration des classes, que nous ovons toujours Driconisie, foit peu a peu son chemin. C'est elle aui finolement I'emportero, et alors lo classe buvriere se demandera par quelle oberrotion elle a pu se laisser entroiner a la suite de ces mau-vais bergers qui s'oppellent Tho-rez, Duclos et O".

J. G.

A v i a t i o n e t D l ^ f e n s e R a t i o n a l e On prete u notre ministre de

I'Air, M. Guy Lu Chuinbre, I'inten-lion de consacrer 5 milliards a la reorganisation de notre aviation.

Les projets ministeriels prc-voient la construction de 2.500 nouveaux appareils, raujjmenta-tion des cadres, la formation de specialistcs.

Tout cela est tres bien, mais insufTisant. Le veritable problfcme c'est la crcation d'un outillage industriel mieux adaptc a nos be-soins.

En veut-on la preuve ? On la trouvera dans cc fait que, pour executer la fabrication des 2.500 avions du projet ministeriel, il faudrait a notre Industrie aero-nautique, au rythme actuel de sa production, un ddlal de deux ans et demi. Ce qui revient A dire que nous fabriquons autant d'avions en une annde (1.000) que I'Allc-magne en deux mois.

Ccrtes, on peut amdliorer cette situation en augmentant de cinq heures par i^emainc la durdc du travail, cc (|ui est peu en regard des 52 heures que font actuelle-ment les ouvriers allemands, maift cela ne suffit pas.

Aussi, est-il adrieusement ques-tlon de faire I'achat de matdriel amc^ricain imltant nlnsi I'exemple dc I'Angleterre. Cela est soiihai-table dans le moment pri^scnt, et surtoul si ce matdriel est de pre-mier ordre. Mais ce recoui-s k I'in-dustrie dtrangfere ne peut' «tre qn'excieptiolm^.

II faut que dans I'avenir nous soyons en mesure de fabriquer nous-mdmes nos inoyens de de-fense.

Certains homnies, ])armi les plus qualifies, preconisent la de-centralisation induslrielle que nous sommes les seuls a no pas avoir rdalisee.

Souhaitons qu'ils soient enten-dus, ils ont raison. C'est ce qu'il faut faire tout die suite.

Cela nous cofltera cber... c'est vrai... mais qu'on songe que dans I'dtat d'imprdparation oil nous sommes, une guerre nous coi^te-rait beaucoup plus. N'oublions pas que tout retard ne fait qu'ac-croltre notre infdrioritd.

Crdoiis d'abord deS usines mo-dernes dans des endroits peu ex-poses aux bombardements adriens. Recrutons des techniciens, for-mons des ouvriers spdcialistes, afln de pouvoir dans le ddlai le plus court ddplacer cn province nos usines parisienncs sans arrA-ter pour cela nos fabricalions.

II faut (|uc Ton coniprcnnc que vu rimportance du i'acteur indus-triel, sort d'un pays lors d'un conflit futur ne se ddcidera pas seulement aux fronti^res, mais pour une grande part dans les usines.

Augmenter la valour de « I'ftr-mde industrielle », la rendre moms vulndrable, c'est rdisoudre le pro-blinle essentiel de.notre defense nationale. '

Robert VoistK^T.

IE BILLET DU BOW SENS

Pour Moscou, en vo i ture ! II y a des Fransgit qui le

ditent communistes. II y en a moins qu'en 1936, mai* il y en 0 encore. Qu'eit-ce qu'ili font ?

«Vous ovez prononce un tres bon discours, diioit Cl£-menceau & un diput6 d'ex-treme-gouche. Molheureuse-ment, il n'opporte aucun re-mede aux moux que vous denoncez. Tous vos verbes etaient au futur. »

L'orateur aurait pu r^pon-dre que les m^thodei qu'il prdcohisait, supposaient une transformation sociale pro-fonde. Elles etaient seulement applicables dans une soci^te encore a I'^tat de projet. Elles seraient les lois de la Cite future. ^'

Or le r2ve communiste a pris corps. La Cit£ future des rouges d'avant-guerre est de-venue une clt6 vivante. Elle s'appelle I'U. R. S. S. « t a d £ j a plus de vingt ans d'existence. Alors, je le r^pite, qu'est-ce nue nos communi>l«s font i d ?

Comment I ils savent que la doctrine qu'ils tiennent

fiour vraie est r^alis^e d la ettre dans un pays ouvert a

tous; ils ont la certitude qu'ils peuvent trouver Id le bonheur qui leur est refuse sous notre ciel ; bref, ils sont convaincus que la Russie de Staline est leur veritable pa-

trie. Et ils ne passent pas la frontiSre !

II y a des communistes cili-botaires. II y a d«s commu-nistes sans fomille. II y a des communistes cosse-cou. Pour-quoi done n'^migrent-ils pas en U. R. S. S. comme tant de c^libataires, de^sant famille et de casse-cou emigrdrent aux Etats-Unis lors de la de-couverte de I'or californien ?

En v^rite, oucun de nos soi-disant communistes ne croit ou communisme. Communis-tes, ils le sont par hoine, une haine non point naturelle, mais soigneusement cultiv^e par les journaux, les orateurs et les militants du Parti. Ils le sont surtout par envie, et I'envie, elle, est un sentiment h^las naturel. lis le sont parce que le voisin d'en face roule en auto, alors qu'ils n'ont qu'une bicyclette.

Je cesserai de mettre en doute la sincerite de leurs convictions, quand « L'Huma-nite », ouvrira dans ses colon-nes une rubrique des departs de communistes fran$ais pour la Russie.

En attendant, j'ai decide de ne plus supporter les ha-rangues des champions du Sovietisme. Des les premiers mots, je les interromps par cette question :

« Quand prenez-vous le train de Moscou ? »

JUIFS et BRETONS La France, terre hospitaliire,

n'est ni une terre promise, ni une terre conquise

La revoltante algarade de Marx Dormoy a soulevd - I'indignation gdndraie de tous nos compatriotes, davantage encore peut-6tre de ceux que leur situation maintient eloignes du pays et qui conser-vent cependant au fond du coeur un amour profond de la petite Patrie et la flerte de leur race.

Nous recevons k ce sujet d'un « colonial » I'article suivant que nous inserons volontiers :

Sans blague, Monsieur Dormoy, vous allez fort I Vous n'avez done pas toute honte bue ! Vous ne comprenez pas que la France, terre hospitalidre, n'est ni une terre promise, ni une terre con-quise, et que s'il est une race qui tienne it son passi, c'est pricisi-ment celle des Celtes aux longs cheveux, « Que rien ne fait changer quand elle a

(dit: jc veux ». Vous tenez, vous aussi evidem-

ment ci « la vdtre », soijez-en fier ; mais pas dc comparaisons s'il vous plait; ne mdlangeons pas les torchons et les serviettes, itant cntendu que lcs serviettes sont Bretonnes.

Bravo I Monsieur Ihuel; vous avez dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas I Pontivy n'est pas la Judde, le mur des la-mentations est bien loin du Blavet et du vieux cMteau dc Rohan. Quand nos gars sc nlaigncnt, c'est de leur dur labeur, ce sont alors les lamentations d'Yves et d'Yvon, mais point celles de Jirimie I

Dans toute la Bretaqne, vous n'auriez pas, Monsieur Dormoy, trouv4 un Judas capable, pour trente deniers, de . vendre le Christ. Ecoutez done, Monsieur le Ministre, ce que Brizeux chantait: Nous avons tous un coeur pour d£tester

[les trottres : Nous adoroDS Jfsus, lc Dim de nos

[Ancfitres. Les vieux Chants d'autrefois, toujours

(nous lcs chnntons. Non, nous lie sommes pas lcs derniers

[des Bretons. Nous ne parlons pas la mime

langue, la ndtre est pure et vous I'icmorez ; la odtre nous n'en eon-naissons. que quelques mots, mais nous les pronongons seulement dans les calamitis pour que le calice s'iloigne de nous.

Eli, eli, lamma Sabachtani ! • jlfon Dieu, mon Dieu, faites que M,. Blum- a'itoigne de nout.

Voxtliz-mils faire nn • essai,

\ Monsieur le Ministre de I'lnte-rieur ?

Prenez un beau jour le rapide qui, gratuitement, en wagon spd-cial, vous conduira a Brest; fai-tes-vous accompagner de votre ineffable Bony, groupez autour de vous toutes les douze Tribus et presentez-vous chez les vrais Bre-tons en leur disant que vous etes semblables a eux.

Un conseil, prenez des chausses rembourries a cause des « Bou-tou-koat ». Mefiez-vous des chiens, meme bdtards et aussi des « Penn-Baz » que savent si bien manier ceux du Finistere.

Passez dans les pays de la bonne Duchesse en sabots, allez a Vannes, a Locmini, a Saint-Brieuc, a Quimper, a Rznnes, et Droclamez aue vous etes les dlus du Seigneur, le bon Yves lui-mime ne vous reconnaitra pas.

Voulez-vous quelque chose de plus concluant ?

Essauez d'habiller nos paysans avec la petite calotte et la levite; coiffez-vous de leurs chapeaux a larges bords et culottez-vous de leurs bragou-bras. En dipit de I'habit, ils n'auront ni le nez ni le cheveu. Par contre vos tites ne sont pas assez « snirituelles » pour s'orner de nos velours et vous ne changerez point la cou-leur de vos yeux.

Quand, a genoux, vous adoriez le veau d'or, ce n'est ms non plus devant I'enfant d'une vache dc chez nous que vous vous proster-nicz ; il n'aurait pas donne suf-fisamment de mital precieux.

Couramment on dit a Renncs : « Nous sommes Frangais et Bre-tons ».

Ce fut un mariage d'amour entre un roi et une duchesse; nous sommes doublement natio-naux.

Nous avons notre maison, nos champs, nos genits, nos vieux calvaires, nos forits oil les anci-tres cueillaient le gui sacre.

Vous,:: vous ites les errants, ceux qui, auant fait dans tous les nids, sont ietis h bas parce que vous avez la manie de prendre ce qui ne vous appartient pas, mime les noms des autres. Si vous ites des ooucous, ne chantez pn^ com-me les rossignols !

Duguay-Trouin, corsaires de Saint-Malo, heros des combats des Trente, et vous tous, soldats anx tites dures. Duguesclin, chevalier narmi les chevaliers aux lourdes armures] pour les rangons duquel filaieni les femmes bretonnes dans les veilUen d'hiver, marins hirpiques, soldats de i^U, Bre-tons Gallos et Bretons Breton-nants, sovcz heureux, soyez glo-rieux, soyez fiers :

M. Dormoy est desccndiu jus-cpi'i .•Vbu& I! ' ^ ,

• • « U v BE- PONT-'AVEN. »

I V o u v e l l e s

V l s e e s A l l e m a n d e s liilllllUlinillUiUIHUIUHHUHHM^ ^

Nous avons relate dons quelles'lo diplomotie allemondes soutien conditions les Allemands ont con- nent ^nergiquemenTtous c S quis I'Autriche, en trois jours 7 -••-/ —• vements nationoux-socialistes rU> sons avo.r t,re un seul coup de I'Europe Cenrrale et Ml r id iScte fusi et sonc nvn r ranrnntrA o kA-f^ i_ . . . luionaie. fusil et sans avoir rencontre moindre resistance.

la

La facilite avec laquelle ils ont esVy^rrS^r' ousTsm^yens^de remport^ une si belle victoire les s'^tendre vers le Sud e t T o t t e i n ! Q mis €n oppct i i . —

Et d^s mointenant ils preporent le terrain pour de nouvelles offen-sives dans tous les territoires ou existent des minorites allemondes.

EN HONGRIE La Hongrie touche a I'Autriche

qui est oujourd'hui ollemande. One violente compogne y est lon-cee pour protester contre le traits de Trianon et pour demonder la revision des frontieres. Les Alle-mands citoyens hongrois sont les plus actifs et les plus achornes, et ils monifestent au grand jour leurs sentiments nationaux-socio-listes. Ils veulent, eux aussi, un fiihrer, le commandant Szalassy.

Pour mieux arriver a leurs fins, ils s'efforcent de s'emparer des fonctions publiques, ce qui aug-menterait encore leur autorite et ossurerait leur preponderance.

Et il est a craindre que les pos-tes devenus vaconts a la suite des nouvelles lois visant les Juifs ne soient tous occup^s par des jeu-nes gens venus des territoires peu-ples d'Allemonds.

Le choncelier nozi d'Autriche Seiss-lnquort avait, a I'heure pre-vue, fait oppel aux troupes alle-mondes pour retoblir I'ordre ; les troupes allemondes sont venues et I'Anschluss a ete realise.

Le jour ou le fiihrer hongrois Szalassy croira devoir foire oppel aux forces allemondes, Hitler n'hesitera pas a conquerir la Hon-grie comme II a conquis I'Autri-che.

EN ROUMANIE La Roumanle est separee de

I'Allemagne par la Tchecoslovo-quie et par la Hongrie. On pour-roit done la croire a I'abri des vi-sees allemondes. Et cependant il y regne une serleuse inquietude.

Le journal Universul, de Buca-rest, souligne en porticulier le danger que constitue pour la Rou-manle le projet de construction d'un grand canal Rhin-Mein-Do-nube.

Le canal, constate I'Universul, ouvrirait le chemin le plus court et le plus economique de I'Alle-magne vers les regions les plus riches en motieres premieres du continent europeen. Vienne serait bientot le plus grand port fluvial

Mojtres de tout le Centre Nord de I Europe, les Allemands vont

dre lc M6diterran6e. La conqufite de I'Autriche n'est

qu un premier pas. Pour se foire ouvrir un d^bou-

che sur I'Adriatique, ils n'h6site-ront pas, s'il le fout, a envohir la Yougoslavie. Et I'ltolie elle-mgme pourroit regretter un jour d'ovoir fonde I'oxe Rome-Berlin et d'ovoir laisse succomber lo petite Autri-che, ce qui a eu pour effet d'ame-ner les troupes allemondes sur le Brenner.

II ne fout pos oublier, en effet, qu il y a oussi une minorite olle-mande dans le Tyrol itolien et que cette minorite, dans la pensie de Hitler, doit rentrer un jour dons le giron de la grande patrie olle-mande. Vienne est devenue la se-conde ville d'AIIemogne ; elle sera bientot le plus grand port fluvial du monde. Pourquoi Trieste ne serait-il pos un jour le grand port allemond de la Mediterron^e ?

EN LITHUANIE Pendant ce temps Hitler ne ne-

glige toutefois pas les int^rgts allemands dans les jjoys voisins du Nord. La Lithuonie "est iih petit pays qui compte deux millions et demi d'habitants. Situee ou Nord de lo Pologne, elle a egalement une frontiere commune avec lo Prusse Orientole, et ce n'est pos tres rassuront pour elle. Le port de Memel a pu etre debaptis6 et oppele, depuis la guerre, Klaipe-da, il reste toujours pour les Alle-mands « Memel».

Recemment, I'etat de siege avoit ete proclome dons cette ville. Aussitot la « mojorite olle-mande » — cor la- oussi les nozis sont turbulents — a vigoureuse-ment proteste et demand^ I'outo-nomie administrative.

Quand on connoft le sort de I'Autriche, on peut aisement ima-gmer ce que pourroit r^server cette autonomie administrative.

AU DANEMARK En 1864, lo Prusse ovoit enleve

auDonemork le Slesvig. En 1919, le Slesvig fut redonne au Done-mark ; cette province est effecti-vement peuplee en mojorite de Danois; mais il y existe une mino-rite ollemande, qui noturellement est, elle oussi, notionole-socioliste. UICIIIUI ic IJ1U3 vjiuMu I IIUVIUI cue uuaai, nuTlonaie-SOCiailSre

d'Europe et deviendrait en meme Ces nozis sont oussi actifs et tur temps le nceud du trofic mariti-me de I'Allemagne, prolonge par la ligne Danube-Mer Noire-Medi-terranee-Conal de Suez, jusqu'en Extreme-Orient. Cette vole com-mandera lo future expansion eco-nomique de I'Allemagne et conso-lidera en meme temps I'influence ou, pour mieux dire, I'hegemonie Dolitique hitl^rienne.

La Roumanle est un des pre-miers Etots se trouvant sur lo route de lo nouvelle Allemagne et dans le rayon de son hegemo-nie politique. II faut done s'otten-dre a ce qu'elle devienne I'objec-tif principal de la poussee alle-monde, puisqu'elle a du petrole et de nombreuses motieres pre-mieres.

EN BULGARIE La Bulgarie est situee encore

plus ou Sud ; mois il y existe oussi un parti notionol-sociallste extre-mement octlf et influent.

Rwemment le biologiste bul-qare Metodi Popof avoit commen-ce une s6rie de conferences pour demontrer qu'il n'existe pos de race pure et que le racisme alle-mond s'appuie sur une thdse fausse.

Le parti nationol-socialiste bul-gore provoquo des manifestations, si bien que la police crut devoir interdire au professeur Popof de poursuivre ses conferences.

Cette decision est ossez signi-ficative.

A Sofia encore, recevont un qroupe d'^tudionts crootes, le re-pr^sentont de la Ligue Bulgoro-Yougoslove a d^clor^ : «'Devant rimp^rialisme allemond, qui me-nace le slavisme, il est temps que tous es peupieis slaves s'unls-sent >. f

II va sons dire qii® la press® et

bulents que portout oilleurs. II y o quelque temps, le ministre

de lo Justice danois essuyoit des coups de feu tires par un Alle-mond, en plein Parlement de Copenhogue. Dans le Slesvig, de nombreux depots d'armes ont 6te decouvertf, destines aux nozis danois, et ceux-ci ont orgonis^ des defiles monstres pour fropper les imaginations et les esprits.

Et cependont ce sont eux qui se ploignent et qui se pretendent brim^s. Ils veulent rentrer dons lo patrie ollemande: « Un peuple, un empire, un Fiihrer \ » procla-ment-ils. Ils veulent devenir olle-monds tout en restont dons leur province, c'est-o-dire qu'ils r^ lo -ment le rottochement du Slesvig au Reich grond-allemond.

EN TCHCCOSLOVAQUIE Mais le poy^ qui est le plus di-

rectement vise, dons le plan d'ex-IMnsion ollemande c'ist, sans oucun doute, lo Tch^eosloyaquie. Ce pays est, depuis I'onnexion de I'Autriche, entoure de trois c6t6s par I'Allemagne : ou Nord, a rOuest et ou Sud. Sa pODulotion atteint 15 millions d'hdbitonts, dont 22 ,3% sont allemands. Ceux-ci sont etoblis dons lo portie Occi-dentale du poys, le territoire des Sudetes.

Eux oussi nationoux-sociolistes et vigoureusement oppuyes por le gouverhement de Berlin, lis se pretendent opprimfo par le Sou-vernement tchique. C'est croil-leurs obsolument faux et les Alle-monds des SudStes possMent dans tous les domairws des ovontoges qui rendent leur situation plutfit envidbfe.

• e f e ^ ^ , 31 I ^

Page 18: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

15.734, ont une administration 6 p g y p s ^ U V e r U F r a n c e majority ollemonde. II en est de m^me pour les assemblies d o r -rondiss«m«nt: sur 239 que cornpte la TcMcoslovaquie, 50 possWent une mojor!t6 ollemande. A la Chambre des Deputes, qui corflp-tent 300 membres, 72 sont Alle-iTKinds; et ou S^nat on en eompte ^ ^ 37 sur 150. ^ ^

Au point de vue de I'lnstruc-tlor>, les Allemonds de Tchicoslo-vgqule possident 4 itoblissements d'^tudes sup^rleures, 73 lycies, 10 icoles normales, 193 icoles professlonnelles, 423 ecoles pri-malres supirleures et 3.233 eco-les primalres. Et une academie allemande pour les arts et les sciences et en voie de creation.

Cependant cela ne suffit pas. Les & ^ t e s sont micontents et leurs revendleatlons ont et« pre-cises dimonche dernier par M. Conrad Heinlein au congrds de Korlovy-Vary :

1» Etablissement d'une com Dlite de droits et d'une «galit« de rang entre le groupe U n i q u e allemond et le peuple tcMque; . __

2* Reconnaissance du grouM ethnique des Allemonds tes comme personnalit6 juridique pour le mointlen de cette jgal i t^ S I T ^ i t s 6 I'Intlrieur de I 'Etot;

3* Wllmltation et reconnais-sance du tcrritoire des Allemands des Suditos;

4» Etablissement d'une outono ml« odmlnistrative ollemande dans 1« terrltoire allemond dons tous les domoines de la vie publique Id 011 il s'agit des int^rlts et d af-faires concernont le groupe eth

En assistant nu\ ofTicei Uu la Se-moine Saintt. ct en pcnsant Joseph d'Arimatbie at & Nlcod6me, ovs deux I JulU qui n'avaient pus donne Icur osscntiment pour condnmner Jesus,' (nais —

< S t l t : « Gonblen d'hommes dam nos villes ct nos villages sont comme ces deux tremblcurs; bons el hon

Nous nc surprendrons pirsonne . .en afUrmant qu'une industvti «p6cia- voiture liRfere et surtout une techni-

s6vfcrement contrdlAe, car les ^ Prt^u" ditermin^, dolt moteurs 4 haut rendement sont d'une

mais non protiquants. Con me e u x ^ . ^ conception de ce pro- construction naturellement plus coii-i r . hH ' es directives qui rtoondent icusc ct wlws difflcile au^ les motcurs

mulent devant des "e les j , „o ins des usagers auxauels i l d'un raudemsnt f-udcowme. valent pas. k qui ^ o n f i e r a U n U ^ ^e jeu des bwi^ r f l s H " t i n t i rwsMt .4e l l l inalw 4 Cet m

leur bourse ni leur farail e. lis seI,oua„iferes et des changes ajoute en- dRard le nouvea^ modSe que vient „ rent devant ceux qui cr ient. »» core un 616ment d'inttuence en loca- de lancer sur le march^ un de nosui

ni terrent devant ceux ai

'osent que dans Ic silencc de Icurs cceurs. Quand done se r6veiUeront-1 j , nroductiob at an lis ? Leur faudra-t-il un tremblement ^^ dJbouch^s d'JiTpOTTiM dmrreV n'exlgwn^ p"aV'8 Titr^s Tux AU CINEMA HONORE. - Cette de terre comme pour Josepli d An- | j j cn dc.produits similaires arangers.|lOO kilomitres en service courant,: semainc, au cinema Honore, Paris-mathie et Nicodime ? , , _

Riveill is, auront-ils I'audace 1 nienl aux besoins r6eU des usagers I sur route (avec quatre personnes k ler dire ouvertement nos gouver- {j.^n^aj^ ig^ jngfenieurs de notre bord). nants : « Rendez-nous J6sus ? » JUS- p^yj. jmaginent les diffirents mod6-l II semble que le iprix de cette voi-

u'ici peureux ct craintiis, victime«||(,jj' j g voitures succejsivement lan-lture qui auralt pu fitre, en d'autres e leur respect humain, consentiront- gy^ le marchd, k fur et k mesure I circonstances. de 2.000 francs moins

ils enfin k ne plus se demander t j p progrfes rialis^s dans la techni- cher k I'achat, ne pourrait I'Stre, . wiin Que dira, que fcra mon vois in j ^ ^ c rautomobile et des indus- dans les conditions 6conomiques ac- j l ^ w t t ^ t

mon diDutd. le d6Wgu6 la de l'ries annexes. ^ . tuelles. o u W des solutions m^a-G. T. 7 » . • Quelaues naralUles feront mieuxlniaues moms parfaites, c'est-4-dire

La supplication de Joseph d An-l(.o,„Q,.(,„(jrc ce principe d'adapta-1 garantissant une ^onomie moins mathie est d'actualitd : « Donne-moi|tion milieu de venle. Icertaine sur la consommation et sur

Corps le Pilate.

0 vous toiu, qui croyei en secret I voitures imnosantes, aux carrosse-1 constater el qui aspirei k plus d'ordre et delrics arcbitecturales, aux reprises ra-Iconstruite MUUI )ropret6, qui rdclamez un Sauveur, pi^jps, souples et silencieuses, tellesltouiours d'une revente extrSmement evez-voua, allez trouver les pretres.hnjparaissent les voitures amcricai-|nls6e et d'un taux sensiblement plus

nique allemond- . 5» Cr^otion de clauses juridi

ques de protection pour I M W -sortissonts qui viveiit en delwrs du territoire ferm« de leur natio nol i t * ; .

6» Abolition des miustices com-mises 6 I'igard des Allemonds des Sudfttes depuis 1918 et ripara-ttons pour les dommoges qui lui ont cous6s du fait de ces in justices;

7* Reconnoissance et applica tion du principe : 4 terrltoire a e mond, employ«s publics olle

" ^ V i e i i i e llbert* de confesMr to M t i e M U t i « n e m o i ^ et to phi l u M V t dv meiide altonMind.

Ainsi qu'on le voit, les Sudites, comme les nozis donois, ne disi-rent qu'une chose : « u n peuple un empire, un Fuhrer! >

Le jour oil leur territoire sera d<limit« et reconnu, le jour ou tour sera accordte rautonomie odministrotlve qu'ils riclament on pourro dire que la Tchecoslo voquie sero prite pour le demem brement et que la gronde Allemo one comptero quatre millions d^iobitonts de plus.

:::: Comme nous le disions plus

hout, ronnexlon de I'Autriche mis I'Allemogne en opp^lt.

Pour calmer so voracity, pour I'emplcher d'imposer so domina-tion a tout le centre de I'Europe pour I'emplcher de rtoliser un immense empire germonique du Mitteleuropa, qui seroit un dan-ger pour tous ses voisins, il n est qu'un moyen: c'est de fonder autour d'elle un r^seau d'ollion ces ossez pulssontes pour imposcr le respect sinon la croJnte.

La crainte, dit le prpverbe, est le commencement de la sogesse

U. A.

AVANT LES ^LECTIONS StHATOBIALES

Not lecteara tavent que le Finis-lire e$t eomprts dans les diparte-meats oA mront lieu, en Mobn proehatn. lea ilectlons sinatoriales. jShn ctte I* dale da temlln toll enetre ilolgnie. Ie$ cmdidah... A coHdUalan aant d^fi nombreux ulT^oT^Z^i ^ aoUfcller les aollicltaUotts de leurs amis.

CutaUut que M, Albert Le Bail domt l<$ derniires f""'"'

tant i Poai'VAbbi qvfAJlo-gastetSalnt'Gennaln, on» confirmi fa divetmHioii, songeralt i cha •on tneonfortabte banquette du M$.Bourbon pour un fauteuil du Uutmbourn. Comme tout boa tri-puWwdn* qui te retpeeU. Albert favooatratt. poor faire adopter sa ciMatttre. les Immortels principes d-hiriditi et te droit d'V^-'iT/iw paternelle. Le dipatide Pont-JA^i

jam (II aeralt depuis ongtemps imHMdi. rit avail appftenu A la miMortU), OB eompre^ que. Un eneore «nii vielllard au caw see *, U prijire eepeadant le su -f ^ ret^lni i lavotx des *ma-

"u.'Perrot, dipati de Douarnenex, eommenearalt igalement A sonder t e i ^ ^ t d t e r les ilecteurs.

Ouant A U. Tanguy qui vlent, au cours du dernier aeruth. de se si-oarer ouvertement de ses eolligues

""jWteiilite d'alouter que M. Po«-Mi Jfa, sel<m la formule. rien

S ^ V ^ e n ouMi-el. cho^ faeaaeoBP pliu jNwe, n«n eomprii ^cZnenee U fait » rapproche de

ne j e rtelfN pott ' ^

m e n t h e p a s t i l l e

s qui avaient des peureux, tlMes at m toe d«« ilehes, ]e me

miiB IBS liiirs ws ft proMoD idoniiiilii

court (c'eit une mo^"'"np assez cou-iiiiiC) 20.000 kilometres par an avec

une voiture de 23 k 24.000 li anca ^le'H'nsani environ 11 litres d'cssence aux 100 km. Le budtret de ce.. i ; ture est tributaire de deux facten essentiels dans notrc pays : la con-sommation anniu'lle d'essenco rnmortissement annuel. La difttcult^ CONFIRMATION.

iir le constructsur est de coneiUer ces deux directives contradictoiras,

ir, "our consommer " eu, i l faut une

Q U i n P E R L B COMMUNION SOLBNNELLE ET

La Communion LES BRACONNIBRS REPARAIS-

'iENT. —. Depuis fort longtemps I'on n'entendait o \m causer des e S ^ l o i t s I guadrette. Prix : 400 f r . ; 2. 200 i r . ; de p^che JItrie-Anne N i c o l a s , 3 - ^ O f r . ; 4. 50 f r . ; 5. 50 fr.. Sins-

MKUJIO LA FETE COMMUNALE. — Voici

le programme de la fete communale qui aura lieu le dimanche 8 Mai et le lundi 9 Mai.

Dimanche : 9 heures, grand con-cours de boules regional (bourg), ^liminatoires, entree : 20 francs par

adrette. Prix : 400 f r . ; 2. 200 f r . ;

femme Le Moing, agde de 56 an.sl cHre chez M. Paugam, au boiirg, ou (demeurant a Locmaria-Guidel. On la chez M. Bourhis telephone au

lisant la vente du

17 h. 45 ; elle sera prSch6e par un Pfere Missionnaire de Langonnet.

Samcdi, dimanche et lundi, a 8 heureSi priires et messe, suivie d'una eonfirence. A 11 heures, wr-mon. A J3 h. 30, chapelet et confd-rence. A 17 heures, dernifere instruc-

.. ,-w .w — — - . tion. priferes du soir et bdnidiction iaps le wands constructeii*? ; vQitwe rftpi- j u Saint-Sacrementi minant da, briUante, t r ( i af l r i ioU k coP'

Solennelle dea anfants et la Confir mation auroQt lieu le 9 Mai procbaio.

La retraite des enfants commence, . „ . aujourd:hui,..vendredi .29. Avril. a ^ v T ^ p a ^ T ' l ' T c u X n J - n d r ^ i V o i r ^ e m

Or, I'autre nuit, deux gendarmes de ^ 14 heures, demi-flnales du coa Ouimperl6 en visite de nuit prfes de cours de boules (bourg). la Laita, trouverent Marie-Anne se- A 14 heures : dpreuve de mar-rieuiemant occup^e k taquiner le ""egonale sous k controle de aaumOB. pres de Toulbouyen. Elle a 1 U-F. M. ; pnx : 1. 60 fr.; 2. 40 f r . ; fait I'objet d'un procfes-verbal pour 3. 2o f r . ; 4. 15 fr. ; 5. 10 fr.. Par-neche de nuit et avec engins pro- cours = TyBo^el. hib6s. Les ftlets ont ^t^ saisis et de- ^erpunz, Purit. Ty-B^e l ,

. » 'Kerfeles, Zabrenn, Ty-Bodel, bourg, . La Croix, arriv6e k Ty-Bodel.

PHARMACIE DE SERVICE. — Sa-| A 16 heures : grande course cy-C'est done en pensant constam-1 moyenne excellente de 65 & I'beure' Deauville. avec Armand Bernard, et

• Bourrasque, grand fi lm algirien.

NfiCROLOGIE. — Mercredi der-nier. a 16 heures, ont eu lieu, en r^Rlise Sainte-Croix, au milie- d'une afTluence considerable de parents et

de J6sus >, a-t-il dit k\ Com.narons tout d'abord la voituri .se k la TCitura americaine

I'amortissement. II est remarquable, en effet, de

qu'une voiture rfiellement pour 6tre iconomique est

demandez-lcur d'ouvrir les « lom-lnes aux yeux dc rautoiiiobilistc. |ilev6. aorAs un ou deux nns d'usaBe ) e a u x >, les tabernacles ; demandez-1 Revenons k la voiture irii uvii Imie celle de voitures 15 4 20 % plus

leur « le Corps du Christ >. Vous| Tout d'abord, le pr l * de I'essence | cher. t k ' ~

Cambo-les-Bains (Basies-Pyrdndes). En cette douloureuse circoustance.

nous adressons aux families Harin, "^'•ourrier, Huchet et Le Floc'h nos sincdres condoldancet,

medi 30 Avril, k partir de midi, eticliste rdgionale, sous le controle de dimanche l " Mai, pharmacie Gui-ll'U.V.F. Prix : 1. 200 f r . ; bourg, rue Savary.

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T r Afn • T . ide passage au bourg. Parcours: dd-F ^ CIVIL. - Naissances ; P,er- parf Ty-Bodel, Sapin-Vert. Zabrenn.

rette-Mette-Louise Jaffrdzou, 7, rue Ty-Bodel, Sapin-Vert, Zabrenn, Ty-de I'Hfipital ; — Odette-Denise Ri- Binlel. bourg, Kerfeles. Penlam (3 chard,/i la Maison-Roure. fois le circuit Ty-Bodel, Kerfelfes,

Publication de m^iwe : n&aal. Penlam), arrivee k Ty-Bodel. Mariages : Fran?" "-Jos" ^ Noen, ^ 18 heures : course cycliste com-

mouleur, 27, rue du Gorrdouer, et munale. Prix : 1. 100 f r . ; 2. 75 f r . ; Jogdphme-Francoise Daniel, 31, rue U . 50 fr.; 4. 25 fr. Parcours : ddpart .11 Cou6dic; — Marcel-Denis Caoi- j u bourg, Kerfelds, Penlam, Ty-Bodel taine cultivateur 4 Lambeurnou, en (3 foig le circuit), arrivde a Ty-Bodel. MoeWn-»iw..Iw,et Josdphme-Jeanne- j^undi : ^ 9 heures. concours de Berthe Noz^ ic , cultivatrice a Ker- boules (reserve pour la commune),

Ana imhiM A'nn C^htnat MAHio«l = — C o l o m e r . c u l - Ty-Bodel. 20^ O0?eprare d o n Cabinet ned ica l tivateur « Kerauilven, en Clpfaars- 5^francs par quadrette

C a r n M t , et Mane-Anne Danie l , cul- a 12 heures precises : banquet p a r t i va t r i ce i Kergamp : — Jean-MMie |souscr ipUon chez M. Bourh is , au U Docteur Loui i BOUGER, de ^adan, papetier' a Ke'mec'h, en Mel- |bo'rg- '

la Faculty de MWecine de Pans, lac, et Anne-Marie Forner, 33. rue du A i4 heures : concours hippique communierez ft ce Corps, vous rece-1obUge H trailer •le probl6n'ed'6cono-1 Eii fall, une voiture dconomique se nous informe qu' i l a ouvert u n c o u e d i c ; — Charles-Louis-Valentinlfijourg). Too'franw^

ctior ' • • • " " • . . • — —- - XT J i vrw' l i lns i fa rdsurrectlon et la vie.jnne" de consommation avec unel'-evend, a'^rds usage, plus cher en cabinet medical, 1, rue Madame- Naud, chaulTeur-indcanicien, 36, rue _ ^ C'en sera fait alors de vos hesita- nttention particulidre. Lei in^^nieursI valeur absolue qu'une voiture dont le Mereou (Maison Le Roch), i ^u Coufidic, et Fernande-Georgette-I servee

. . . - 4775 Anna^urlut, 36,_rue du Cou«dic; -—I bourg. tiona. de vos tiddeurs, de vos l&che-lfran^ais ont imagind des moteurs tds. La France revivra puisque vous dont le rendement spdciflque est revivrez et nous serons tous sauvds.lexceptionnel (un des derniers nds

d'achat a dtd cenendant plus Quimperl^.

Commandant VANNIER. consomme 210 gr. nar c'est un chiffre record !)

Nos routes ne sont pas tou)ours fneiles ; elles sont souvent acciden-tdes et nous aimons cependant k conduire vite. I I faut done que les insenieurs qui construisent pour

Appel aoi Elns Catholiqnes Le Congres Eucharistique Interna-1 " " "s de.s voitures orientent aussi

tional au% lieu, cette, annde ,_^_a eurs r e ^ ^

*levd en voiture neuve. C'est 1ft le grand arcument de la

CV-heure. I vniture franpaise A f.iible ddpen.'se kllomdtrlmie. I I est irrd'n*"' suite de la loi de TofTre et de la iemande.

Yves-Pierre Huiban, dlectricien, 45, ,mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm j g BrdmOUd-d'ArS, et AudrCa Le

ASSEMBLfiE GfiNfiRALE DE LA f / Z ' i ^ i ' \ A I <5 A R I 'a^spmhl^p 0^n r9l<> Eugene-Alphonse-Marie Laloup, ca-

s a l l e d e l a m a i r i e , o u e U e f u t f o n d d e A n ^ ^ ^ ^ L e M a o , 1 9 , r u e d u a 1 8 h .

le 30 Mars 1930.

U 6oiq les Jaclstes Budapest, du 23 au 29 Mai .prochain. la sdcuritd de la suspension. C'es» Dans les heures graves que t r a v e r s e inccntestablement, une des supdrlo-I'Europe, i l sera un suprdme appel rites de la bonne construction fran-des peuples catholiques ft l a P r o v i - ?aise que la tenue de route irrdpro-dence pour qu'EHe sauve la P a i x . chable de certaines de ces voitures i N O U V E L L E S DES SECTIONS. —

Nous avons pense que In F r a n c o L usnger frnncnis alme ses aises.lg^/ep g vj j i te j e Germain devait y dire reprdsentde en quelquc Pour concilier cette exigence a v e c l ^ i . Landudal et Bdern dtaient re-sorte offlciellemcnt par un groupe celle de 1 dconomie, nos in^nieurs pr^ggntds ft la rdunion qui groupait aussi nombreux que possible de ses ont concu des voitures ingdmeuse- 35 militants. La section de Briec 6lus : sdnateurs. (iiputis, conseillerslment rontorlMes. r e i.^jude de la brochure qinirmtx et d'arrondissement, mcrf- fo'f leffdres et peu pcombrantes. II r I ye^te ; elle en est ft la quatridme res et conseillerg municlpaux. | fn"u. cenendant investir des som-1 L'hlver prochain cette sec-

II ne sera pas inutile d'afflrmer. mes assez importantes nour les outll- h jo^ poqrra attaquer I'dtude de la par notrc presence, devant les peu- 'aacs <iue ndcessltaient I f s carrosse-1 brochure saumon et arrivcr ft I'affl-pies assembles ft cette manifestation, 7es tout acier Tu'lmposait la deman-l,iatjo„ a^gm congrds du 10-nnni-que k France reste une grande na- de d une sicuritd mtximnm. lion catholiaue. Les dvdnements del Dans queUea condiUons roule ces dernidres semaines rendent plus I'usager amdricain ? U paie son ndcessaire encore cette presence de essence bepucoup moinj clwr <rae notrc pays dans I'Europe C e n t r a l e nous. II circule soil sur d»» r o i ^ oil tant d'amis nous attendent. Itres frcouentee* (ou u n a pas leloi- ^

N o u s f a i s o n s appel ft tous les dlus sir d at te i^re une Vitesse pure trds « f a cxcilire*. Et de fait, nous pour OT'ils se joignent ft ceux d'en- dlevee), soit sur des routes en gdndrallgyons plus de 300 Jaclstes affllida Ire nous qui iront au Congres. En larges et recUlignes, ofl le probldme ^lors qu'en 1937 nous ne comptions affirmant leur foi de catholimies, lis de la tenue de route ne so^dve pas ^ug 75. Avec I'afflliation de Plouar-trsivallleronl aussi «)0ur la France ctljes mdmes difflcultds <roe chez nous.Kgi „ous avonslancd te promotion du pour la Paix. Les constructeurs amdricains ont, par congrds Jubilaire. Dans un an nous

Les Secritaires consenuent, pu concevoir pour leurs p^uvons et nous devons atteindre" le dn Comlti d'Orejan/saHon ; clients des voitures agrdables aux I chiffre de 1.000 cotiaants. Nous au-

Lucien OBIOL, vitesses nratiqudes par ces dermers Uons de nouvelles sections et les Maire de Samoreau (S.-e<-Af.). h ' anciennes augmenteront leur chiffre

'a grosse cylindrde exigwient u n L n procddant ft de nouvelles affllia-suppldment de consommation sans I (ions individuelles. grand inconvdnient. lis ont pu obte-l

,n ir . grace ft un rdgime du m o t e u A B a n n ^ e c . Pour tous renseignements, s'odres- relativement lent et peu poussd en pan'e ®est tenne le 10 Avril, au

ser ft : M. Lucien Oviol, 44, avenue compression, un silence remarqua- ' - ble dans le fonctionnement des orga- ?®oi i n ! ! '

nes mecanioues et une possibilitd de ^ S ardeotw atec un n j i n i m u m h ^ s i d e n t de la sert^^

dc manceuvres de changement de Conq, a parld de la mdttode et des vitcsses. lis ont pu augSienter les I services de la J.A.C. Beaucoun -in

30 : savotte d'honneur Bour<Jneuf. b-^-irft), ieunes et vieux. Plots de

Au cours de cette reunion seront rubans. prises d'importantes ddcisions con- « ans 19 place Saint- e i O E U I W - t U I I - M I I cernant aussi bien I'avenir de la MLIHEM - J V E ^ ^ ASSEMBLFIE GFINERALE DES ceiiiuiii uusai uicii i avcuir uc m ,„„_ r>j»„ IJAI__ IA Fdddration que celui de la lutte bre- J ^ e | a i S c h e l ' '

versalre. Les jaciites ont comiddrd avec

intdrdt la carte publide par la J. A. d'Avril-Mai 1938. II y a 18 mois, le Finistdre en dtait encore au stade oCi « ga se pripare > et nous voilft au

tonne elle-mdme. Les reordsentants du Kreis-Quernd

du Trdgor, de la Cornouaille et du Vannetais ont intdrdt a dtre prdsents. Au cours de cette assemblde, ainsi qu'il est d'usage, est dlabord le ca-lendrier de la saison ; i l importe done que tous les organisateurs de 1938 soient prdsents. Le tournoi in-terceltlque devant avoir lieu cette annde en Bretagne, c'est ft Quim-perld que sera ddsignd le comitd organisateur, dont les dirigeants trouveront auprds du bureau toui les renseignements concernant I'organi-sation du dit tournoi.

AHZANO niiUNION AGRICOLE. — L'assem-|ser une palme ; les medaillds mili-

blde gdndrale ordinaire de la C a i s s e taires tiennent a rendre hommage a locale du crddit agricole mutuelHeurs hdroiques camarades morts au d'Arzano s'est tenue le dimanche 211 champ d'honneur.

DIT AGRICOLE. — L'assemblde gd- Avril, k Arzano, a 10 heures, sous la \ Tissue de cette ccremonie. a hen ndrale des socidtaires de la Caisse presidence de M, le baron de Ldpi-1' assemblde gdndrale, au cours de locale de Crddit a<Ticole Mutuel de nau, son prdsident, et de m e m b r e s la<!uelle, M. Madec, president, rend Ouimnerld aura lieu le vendredi 6 participants des quatre c o m m u n e s I compte des evdnements oui se sont Mai 1938, a 10 heures du matin, dang du canton. |deroulds depuis la dernidre assem-une des salles du Syndicat agricole, boulevard de la Gare.

Le Prisident, J.-M. LE GALI..

BOUSQUET, Gin

Gaston Conseiller Giniral de Seine-et-Marne.

Mozart, Paris (16*).

Cabinet Dentaire PAULS-6UIB0UR8

Ohlrupglene-OentlstM — D. F. M. P. —

.dimensions intdrleures de leurs car- et Le canton j e rosseries, sans se soucier du suppld-Bannalecbouge, la J.A.C. y est appe-ment de poids, done de conioonna. P'-''' « " "

I tion, que cela entralnerait.

3 - Place Hepvo - 8 Q U m P B B L * r«. 1J0

En permission Sur le coup de cinq heures le train

s'est arrdtc a la petite gare dc R. pour une courte nalte.

Un seul voyageur'en descend, un beau gars vigoureux, mould dans son costume do matelot 1 irae uo niaieiu( i • <pmhl»hlB«

Par exemple, s'ecrie Joyeuse-h''?"®',®''^

Ainsi I'usager amdricain a eu 1«| [voiture de ison r ive : mdcaniqiiementl souple, siiencieuse, trds 9<pacieu$e eti bien udaptde au climat chaud (qui I demandc de i'air entre les passa-l gcrs), ct au climat froid (qui e^igei dc lu place pour les vdtements et| couvertures). ' I

Voyuns maintenant la conception! anslaiae.

I.i'usager britannique peut rare-ment rouler v i te ; ceci provient,! d'une part, du proul souvent ddfec-| tueux dc son rdseau routier et, d'au-l tre part, d'un instinct de discipline I traditionnelle qui ne lui fait pas sirer une ddmonstration de supdno-l ritd de vitesse par rapport ft sesj

C & m Y O U S ^ a H t t B H ^

D m M «Mrtlw «lelfn«. Dm boiiff Idfitfiifii D m un «nia|t perdu. «aui rauvro chM «OMk HpUvnMif. »Mt c« dont

bMOifi. r*e* k I*

„ „ „ „ „ „ „ » hii I Le sol des routes anitUises «st ^ ' '" excellent, ce qui permet%c ^ons-let. Te voilft en permission. I ' . vniturp* l^nd-l

- Eh oui ! On vient passer quel-l 3, ^^^ J t S t e T a i e n t t r o b X ques Jours en famille. Quo, de neuf au pays i Iderait un usager franpais sur les|

" - ^ "s i on allait prendre d'abord d"e'notVe" MVS " irre. Je parte que ?a t'a donnd soif ,'usager aJigiais est indiffd-l ' ^ 1 ^slrent ft la vanitd des saUsfactions - t u I'as d i t ! Tiens, prends-moi Lsti.^,i^gg_ „ demande ft sa voiture,

une cigarette, mon vieux, dit k ma-Lvant tout et sans grand souci de

m R H M I L

3 ttlO€e Camot puitiPEKLi'^

Le sulfate de potasse telot en tendant son paquct dc Gau loises.

— Grand merci, mais alors ft char-ge de revanche! Prends-moi une Celtique et tu m'en diras des noU' velles.

I'dldgance, d'avoir, outre ses ma l i - l Le Sulfate de potasse est un en Ids mdcnniques, un confort rdpon- grals potassique comme la Sylvinite Jant ft ses habitudes traditionnelles 5u le Chlorure de potassium. I I dose (de la place et de Pair). j e potasse pure. I I ne faut pas

Le constructeur anglais livre done hg confondre avec le sulfate d'am-ft sa clientdle des voitures ou (!or>

— Mazettei JJa c'est des cif laret.|rou'fo\;;r ir;on7ort"^anTa test Le paquet de Gauloises ces Ljons intdrieures et anx accessoires 'l® ^ ^ fameux, mais les Celtiques, c'esti ,,scentibles de rendre le voyage P®" S autrement gros I lafl i^abl^ '^•^' ' '^Iqu'U est couramment employd dans

— Et tu yerras, dies sont tou]oursl Comment se prdsente I'industrie. bien rdgulidrement rouldes, elles ontlgyj^j^obilg j l lgmgnjg 7 vence. toujours le mdme goflt. Comment les I gllc est rdcente. Elle est cn pleinl U a une marge d'emploi considd-trouves-tu «amlral» ? lessor dans un pays qui s'ouvre lar-1rable, puisque son utilisation ne souf-

— Pour sflr qu'elles sont bonnes,I . gn,ent ft Tusaae de I'automobile, en frc aucune exception de sol ni de constate le matelot en tirant une| . „ i j j o n .je son dynamisme. La c o n - temps ni de culture. Son usage est bouffde avec une visible satisfaction. I jurrence est encore asses faible. Les en effet possible dans toutes les ter-Mais c'est du Maryland, et, pour tous I exigences de confort sont r d e l l e s res, ft tout moment et pour toutes les

s .peu rafflndes. On retrouve, au I cultures, mdme les" plus ddlicates. I I Imn les jours, je prdfdre le Caporal. . M - , . . „ — T'en trouveras aussi en Capo-I^oint de vue consommation. des ca- est spdcialement recommandable

ral, petit. La Rdgie Frangaise fabri-lractdristiques analogues ft celles dc pour le tabac, le sarrasin, et les cul-que trois sortes de Celtiques : i l y a|ia voiture amdricaine. Pour la voi- tures maraichdres. Mais c'est dgale-

nous fumons en ce mo-|tnre de grasde stole destinde ft|ment I'engrais potassique de choix que celles ment, en

s qu , le

«bleues» en caporal qui .sont dvi-jde la moto. demment plus fortes, plus corsdes...! Quelques mpts enfln de la produ^-

— C'est celles-lft qu* 1 me faut, rd-|tlonJtaUeppc.

[ue .w— u, o r • les « Celtiques » «jaunes > li'ocheteur modette, les donndes md- pour les autres plantes cultivdes, nO'

Maryland, puis les Celtiques I canioues se rapwochent de celles tamment pour le bid en couverture i j i comme la Sylvinite et le Ghorurc, 6tre mdlangd ft Tengrois awtd, dont i l facilite I'dpandage.

plique le marin. I Elle sc rannroclbe Infloinent plus I Le sulfate de potasse est parUcH-— Et i l y a mdme les Celtiques jdes voitures fran^alses que de tout nirement jndlqud pour les rdglons

«vertes» comme celles que fume I autre concciDtion. Mais I'nsaiter seMa prtmeursi et les maraicbers de tcm ami J«an*Marie, qui prdfdre leslcontente d ^ vcilame habitable plns kaJnt-Malo, de SaintrPol-de'Ldon, du cigarettes en «caporal doux»... I rMu l t et d'oae cn^indrdie moiBdralsud.irinistdre $eraleiit nien inspirits

— En Caporal doux ? Pn emploi ^nlos otadrai da la ^ falsant rdmUifcrepient entfer dans ^ Oui. c'est du caporal qui a dtdlsolte ft quatr* vitasws. Sans doute jTun fureurM eet exeenwt engmis,

ddborrassd de sa nicotine avant l a l i a i ioiea offertes ««r le spectacle de U i a dose de MO ( MOlegs ft I'heetere.

W gott est adouci par ceUe des sa t i s f y % . '"ns nrocurdes (piant aux auiilitd. ^^^ .

Mais tontw las Cdtiques sort grot- mdeanlpuei et an r o n ^ . K ® M l ® ' sal /blw rdgulldres et tris biea .. t»renons^^M|^cendw», I taeir • ^ ^ ^ ' i raMei eoimae to toll . Id'on w ^ m a W M P f r v i ^ s tiui tUT'* f W W O T .

A i7 heures : course cycliste re-aux ddbitants; depart du La Croix, Ty-Bodel, bourg

(10 fois le circuit), arrivee a Ty-Bodel. Prix : 1. 100 fr. ; 2. 75 fr. ; 3. 50 fr. ; 4. 25 fr.

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Quimpe

iMEDAILLES MILITAIRES. — Di-manche a eu lieu ft Mo«lan-sur-Mer

Irassemblee generale des Mddaillds militaires de I'arrondissement de

)erld. heures, la place de I'Eglise

est noire de monde, car aux mddail-lds militaires accourus des quatre coins de I'arrondissement sont venus se ioindre de nombreux amis et des personnalitds dc Moelan.

Bientot un cortdge se forme et Ton jse rend, drapeau en tete, au pied du monument aux m(Hls pour v d^po-

M. Grandin, directeur de la C a i s s e I blee generale. rdgionale du Finistdre, a fait conna!-l A midi, un banquet d'une centeine tre aux socidtaires les diverses opd-|de couverts est servi chez M. Gml-rations faites par les caisses de crd-|lou, dans une salle vaste et magni-

g rU. S. Quimperloise est flxee au ven-dredi 29 Avril, ft 20 h. 30, cn la salle des mariages de la mairie.

Ordre du jour : compte rendu mo-ral ; compte rendu financier ; renou-vellement d'un tiers du bureau.

LA FETE DE COAT-DERO. — Le dimanche aprds la Trinitd, jour du pardon de Lothda, le Comitd des fdtes de Coatddro a ddcidd d'organi-«er un grand concours de boules par quadrettes. Les prix sont tr^<! irnriir-tants et seront publids ultdrieure-ment.

MARIAGE. — Mardi dernier a dtd cdldbrd, en I'ielise Sainte-Croix, le mariage de Mile Marcelle Le Mao, du Bourfneuf, avec M. Albert Laloup, canitaine au Ipng-cours, ft Lorient.

De nombreuses notablHtds ouim-perloises assistaient a la cdrdmonie.

Nous adressons aux jeunes dpoux nos meilleurs vceux de bonheur.

CARNET DE MARIAGE. — Le samedi 7 Mai, ft 11 heures, sera bdni, en I'dglise Salnte-Croix, ft Quim-perld, le mariage de Mile Jeanne Std-pban, 19, rue de Brdmond-d'Ars, ft Quimperle, avec M. Louis Penvern, place d'Armes ft Lorient.

Le repas de noces sera servi ft 3 heures chez M. Morvan, restaurant du Centre, ft Quimperld.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux futurs dpoux.

HNE AUTO SE JETTE CONTRE UN TALUS. — Cinq Lorientais reve naient lundi soir du Pouldu, dans I'auto de M. A. Guyot, agent d'assu-rances, 17, rue Emile Combes.

Non loin du viaduc. Ia voiture croisa un camion se dirigeant vers la plage du Pouldu, puis doubia un eroupe de cvclistes.

Au cours de cette manoeuvre, le conducteur dut donner un brusque coup de volant, qui cut pour effet de projeter la voiture contre le talus, oii elle rencontra un poteau tdldgraphique qui fut coupd en deux.

Les occupants de la voiture, tous plus ou moins blessds, furent soi ends ft Quimperld, puis transportes ill Lorient par M. Sylvestre, chauffeur de taxi.

La voiture, qui a subi des ddgftts considdrables, a dtd remorqude au garage Brlent, rue Clohars.

conseiller gdneral, maire de Riec . M N I I A L I O iRannou, maire de Ouerrien, conseil-

NECROLOGIE, — Vendredi der- ler d'arrondissement ; Garniel, maire nier, ft 10 heures, ont eu lieu, en de Moclan ; Le Mao, maire de Clo-I'eglise de Baunalec, les o b s e q u e s hars ; Hotte, president de la 253' do M. Louis Le Bihan, ddcddd i section des Kedailles m i l i ta i rw ; rage de 74 ans, en son d o m i c i l e . Madec president de la Mutuelle des rue de la Gare I Medailles militaires ; Baccon et Lc

M. Louis Le Bihan fut maire de Joze presidents des sous-secUons notre commune pendant de l o n g u e s de Mwlan et de Clohars ; les mem-anndes ° Ibres du bureau de la Mutuelle, etc...

P u i s i l exer?a les foncUons de l Remarqucs dgalement dans I '^sis-juge de paix dans le canton de 'ance le camar^e Bia^^^^^^ Pont-Aven" oil i l laisse le souvenir in fl'iin maoistpat intdcre d'Honneur, et le benjamin de la ' En c^eu l ' t tou rS^c i rcons tance , J ^ f . ^ u t T i ^ ^ l l l e ' S i ^ nous adressons aux families Le Bi- ® medaille mili-han X " d z e n , Prat et Le G o r g e u . k ^ j a u cours d'une campagne en nos sincdres condoldances. r Y u T e ' s ? e T d e s toasts furent pro-

SUCCfiS. — C'est avec plaisir que honcds var MM. Madec, prdsident de nous avons appris que le jeune Gas- la Mutuelle ; Garniel, maire de Moe-ton Hingant, de Bannalec, v i e n t , de Ian ; Monfort, ddputd, et Cadoret, sortir de I'Ecole Supdrieurede Pein-|maire de Riec. ture de Bruxelles, avec la plus Ijaute Puis la parole fut donnee aux rdcompense ddcernee par I ' B c o l e , chanteurs et le banquet se termina c'est-ft-dire le diplome de capacitd et aux accents de la Marseillaise, chan-la mddaille d'or. I tee par tous les convives debout.

Toutes nos fdlicitations. CARNET DE MARIAGES. — Mardi UNE ROUE DE BICYCLETTE Pro?hain 3 J^ai. a 10 heures, seront

DISPARAIT. — Pendant qu'il a s s i s - benis, en I'dghse p^oissiale de Moe-tait ft un repas de noce au b o u r g , 'an, 1m mariages de : M. Louis Le Tallec, domestique de M. Pierre Ndvdnic, de Kerlwette, ferme ft Kerrouerc'h, en B a n n a l e c avec Mile Anne-Mane Le Goff, de avait ddposd sa bicyclette dans la ^i^abas ; , . ^ cour de M. Perret, mar^hal-ferrant. . Mile Addle Nevenic, avec M. Da-

Le repas termine. i l vint r e p r e n - " " s Hasle. de Malachappe (Repas dre sa machine, et I'on iuge de sa chez M. Serrw, a Malachappe) ; surprise en constatant que la roue de „ M; Andre Maout, de la gare de sa bicyclette avait dlsparu. Moelan, avec Mle Eldonore Norvez,

La gendarmerie de Bannalec a de Kermorgat. (Repas chez M. Joseph ouvert une enquSte, mais n'a pu jus- Gmjiou, boulanger au bourg) ;

• ' M. Joseph Dervout, de Kermeur-bras. avec Mile Agnes-Marie Pdron,

SOJ«T DEVeNUS LES 1.200 5 ? TTT UP DE nos cppdtoyeps,

cooutt dans le monde oe » _ ie,"M. Pwco,.ent"raJt «}i utt 44Mt dq quai Br(zet»( oii U eonsotnma an eempamic de oueloaea eaiaandes. Quelque temps aprds, arrive n i r le Place Natiouale, U eut U ddsagrdable surprise constater flpa soa port«> feufilo

qu . u'ii prdsent ddcouvrir I'auteur de ce

vol. OLONJI I I t^ ia iOKT

CHEZ LES ANCIENS COMBAT-T A N p . - Les anciens combattants | membres de la section locale de I'U. N. C. sont convoquds en assemblde cdndrale extraordinaire le dimanche 1" Mai prochain, ft 9 heures, salle de la mairie.

Le bureau fait un pressant appel auprds des camarades pour qu'ils rd-Dondent en plus grand nombre pos-sible ft la convocation.

de Clec'h. (Repas chez M. Yves Sa-lins, a Kersel).

Nous adressons aux futurs dpoux

CHIRUaCIBN-DBNTlSTB

t , Rae LebM, - Q V I N K K L t

OONOARNUU DECOUVERTE D'UN m Y t . —

Un ouvrier charpentier des chan-tiers de constructions maritimes Krebs, au Passage-Lanriec, a ddcou-vert ft I'anse de Roudouic le cada-vre d'un noyd. Aussitot prdvenue, la gendarmerie de Concarneau s'est rendue sur les lieux en compagnie du docteur Le Strat, de Concarneau, qui a conclu ft une mort acciden-telle. Lc cadavre dtait cclui de Vic-tor Goaper. 46 ans, domicilid au Passage-Lanriec, 23, rue Mauduit-Duplessis. M. Lozivit, adjoint au maire, a ddlivrd le pcrmis d'inhu-mer.

• K L a V K N UN VIOLENT. — Guerpalec Pierre

n'est pas toujours te i^re ft I'dgard de sa femme, nde Le Bris, pas plus du reate qu'ft I'Agard de aes six en-fants. A cautqne instast. i l (reppe les siens sans aucun motif. Aussi, lasse

OoitumtlMi toM Im /Mr* t nut h mtrtnti t SMMIW

N I Z M CARNET DE MARIAGE. — De-

main samedi 30 Avril, ft 10 b. 30, sera bdni, en I'dglise paroissiale de Nizon, le mariage de Mile Francine Torrec, de Kerguadic, en Nizor., avec M. Albert Cabillic, du bourg de Moe-lan.

Ces repas de noces seront servis le memeJour chez Mme veuve Cor-relleau, Hfllel de la Poste, ft P«nt-Aven.

Nos meilleurs voeux de iranheur aux futurs dpous.,

UN CYCUSTE BLESSE PAR UNE AUTO. — Au carrafour de Crois^nt-Kargoz, en Nima, one auto conduite par M. Mardcbal, in-gdnieur-cbiiniata ft Sevres (Seine-et-Oise), a beuTtd un cy-cliste, M. Le CaUic, 62 ans, menui-

de ces mauvais traitements, Mmeisier au bourg. cwtwaat nris de i.2(i!0 fr>, Guernalec, aprds s'£tre munie d'un • Grievement blessd. M. Le Gallic fut

av«4t 4isiMru. d'activQ& re* cerUfic«it du docteur le Strat, s'est-transportd chi^ M. GoifTent, oil i l chOTcbes. le patrvre bomme ne pi|)t die d^cidie ft ddpQser une plainte .re$ut l«s soias du doetenr Le Looit, rWrttjver le ppftlew nwndl leeirtrc son dpoux. 'dc PetA-k'^.

Page 19: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

« U « I I I I I I N KEHMESSE AU PROFIT DES

ECOLES LIBHES. — Une Rrande kcrnipsse au proflt dcs (coles libres :nir>i 'lU'u le dimanchc 29 Mai. Nous aurons occasion d'en reparlcr avcc quelques <l6tnils ; mais dis niainte-iiant nous t-sDcrons que Ics liabilucl-les bonnes volontds organisatrices ne feroni pas d^faut el que de nouvcHes se joindronl h dies. L'ocuvrc de I'en-seifineinent librc est belle et ficonde. l i faut donner Tinstrirction chri-Menne aux petits enfants qui la d^-.sirent et des ressources sont n6ces-sairea pour les accuelUir tous sans exception, sans desMiil ibrer les budgets si restreints de nos vnillantes teeles parolssiales. A I'ceuvre done et oue chacun s'lnge-nie a... «faire quelaut chose pour la kermesso.

Dis maintenant on reccvra ii I'icole <tes sarcons ou k I'icole des fllles les di<T6rents lots <|uc la cha-rity de chaoun lui inspirera de Con-ner pour cetto kermessc. Si tout le inon<le v met <lu slen, cette Kto sern tr^s blen r^ussie. A I'oeuvre 11 et <tue tous notent la date : 29 Mai.

AU COMlTfi DES F15TES. — Les membres du comitc des fCtes <le Querrien sont prl6s d'fitrc tous pre-sents & la r6union extraordinaire qui se tiendra aujourd'hui vcn<lredi 20 Avril, h 20 heures. salle de la mniric. A I'ordre du lour : compte rendu de la Wte du 18 Avril et orRanisation du championnat individuel de bgu-les et du tournoi de cartes, le diman-che <apr^ le 14 Juillet.

Le Priaidenl

GARNET DE MARIAGE. — Mardi prochain 3 >tai, ^ 1 1 heures, sera heni, en TiRlise paroisslnle de Quer-rien, le mariage de^M. Louis Conan, du hours de -Querrien, avec Mile Marie Rospab6, de Kerhenrv, en Saint-Thurien.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Joseph Cloa-rec, au bourc de Querrien.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux futurs epoux.

H I D I N I UNE FEMME SERIEUSEMENT

BLESSfiE PAR UNE AUTO. — Sa-medi soir, Mme H61ou, 67 ans, cir-culait sur la route de Quimperle a Plouay, {i proximity de Ty-Brabant.

Soudain surgit Tautomobile de M. Raymond Le Glouannec, industriel a Pont-Aven, qui se dirigeait vers Arzano.

Mme H61ou, qui suivait le bas-cotc de la route, cnit avoir le leinps de traverser la chaussee. Mais mnlgro un coup de frein de rautoniobiliste, elle fut violemment heurtec par la voiture et projetee ii terre.

M. Le Glouannec s'arreta aussitiU et se porta au secours de la victime qu'il transporta h son domicile

frapper violemment M. Huon h la jambe. Le choc fut si violent que loj malheuroux cultivateur cut la cuis-; se fracturie. 11 a transports ii I'hopital de Quinipcrlc.

H08P0R0KN FETE ANNUELLE DU I'ATHO-

NAliE. — Le patronage Jeanne d'Arc et I'Amicalo des Anciens avaient tenu a conuueniorer par une fete toute speciale I union des Anciens et des Jeunes.

D6s 9 h, 30, Ics gymnastes, prece-des (le la clique du patronage ddfllent en ville. A la sallc du patrQaagt tv t lieu la pose d'une plaque commimo* rutive en souvenir de M, le clMnoiM Le Uorgne, fonduteur du Cetxle Ga* tholique en 1904 avec un ex-voto uux leunes gen* tombes au Ohamp d'honneur.

iiien avant dix heures. la foule u pressait a I'eglise pour assister, r«> cuoiiiie, la messe chantie

M. I'abbe Keraval, de Quimper, tenait rharnionium et la chorale, sous la direction de M. Donval, exe> cuta magistralement la mosie de Perosi.

A rEvangilc, M. I'abbc Pichon exhorta les (Id^les soutenir leur patronage et la jeunesse k suivre I cxeniple des Anciens.

A niidi^ h I'Hotcl Bourhis, un ban quel, empreint de la plus Tranche cordialile, r^unit .plus de cent convi-ves. Darnii lesquels nous avons re-iisarquc dilTerentes notabilites dc llosporden et des environs.

Au dessert, M. I'abbe Guillou, di-recteur du Patronage, remit h MM. Glaz, Le Bihan, Victor Donval et Y Gestin. la niMaille de la F.G.S.P.F, Les toasts furent porte& par chacun des dccores et par M. Constant Ri-chard. le ieune et actit president du patronage

Puis M. i'libbe Guillou dit foute sa ioie de presider a unc si belle jour ni-e qui ne restera pas sans lende main.

Au terrain du Veloilrome, en un match amical, les Jeunes furent op poses a leurs alnes ; ils ne purent se dopartager, chaque equipe marquant trois buts

Puis, la galerie envahissant le ter-rain, chacun put se livrcr h son jeu nreferi', boules, t ir. eU*., dot^s de nombrcux prlx.

M I N T - T H U m i N APRfiS LE BAL. — Sortant du bal

salle Gaonach, lundi matin, les jeu nes Belleguic et Bernard s'en furent sur la route dc Quimperli et ren contri-rent dans le fosse un cycliste qui ne seniblail plus donner' slgno de vie ; 11 portait ime blessure au front et avait les yeux tumefies. Les ieuncs gons transporterent le cy-cliste dans la ferme de M. Guillau me Gourlnouen et le deposerent dans un coin du pailler. II etait 5 h. 30

I . O T E R I E N A T I O N A L E

I

avril. Les camarades qui desirent y assister sont priSs de se fairc ins-crire au plus tdt chez M. Fransois Toupin. Le prix de la carte est de 20 francs.

•CAIR UN JEUNE CYCLISTE GRIfiVE-

MENT BLESSfi PAR UNE AUTOMO

LA FETE DES S. 0. H. — La f6te annuelle des sous-offlciers de rd-serve du oantoa de Carhaix a eu lieu dimanche dernier. Elle debuta dans

BILE. — Mile Simone Thomas, 17|la matinee par une reunion qui se ans, de Min6-Guerveur, cn Scaer, se rendait au bourg h bicyclette, quand dans le tournant de Toyal elle se trouva brusqueraent en presence d'une automobile se dirigeant en sens inverse, conduite par M. Joseph Cadic, negociant en grains a Guis-crifr.

Dans le tournant, la voiture d6ra-pa et vint heurter la jeune cycliste, qui fut violemment projetde A terre. M. Cadic et les occupants de la voi-ture se porterent aussitot A son se-cours et la transporterent en la mai-son voisine de Mme veuve Moysan, en attendant Tarrivde du docteur Chapel, appcle d'urgence. Le prati-cien a constate de graves blessures et cn particulicr de serieuses contu-sions du thorax et de rabdomen.

Nous adressons a Mile Thomas nos voeux de prompt retablisscmcnt.

11. f lnM^ir rmif i i r i r r .rAr/iino matin. Entendant du bruit, alors mande e'gr' "es m-'elle s-appretalt a soigner le betail blessures aux iambes et de multiples ^ contusions sur diverses parties ^^.me^ f.lvJnter^^^^^^^ .sujet

™ous adressons 6 Mme Heiou nos heure matinale, nos jeunes gens, en v«ux de prompt retablissement. C , ' ' V . ^ r E ^ n ' ; ^Ju'^fs'^n^n^cl"

IWKO t U H I I fffi insulterent. Plainte a ete por

DEUX NOUVELLES MEDAILLES '^'Quant au cvcliste, que I'on recon MILITAIRES. — Nous apprenons ensuite pour etre Louis D..., du (lue la medaille militaire vient '"etre village dc Kersaint. en Saint-Thu-decernee, pour fails de guerre, a rien, j] „ du etre blesse dans une deux membres de 1 U.N.C. : M. J.-M. f/pst ce qui decoule de Ten Le Guen, sapeur-nomnur. et M. \ ve? gendarmerie de Scaer Sellin. marin a Landmeur, ex-soldal

SOAKR CONC.HES DKPARTEMENTAL DE

L'U. N. C. — Le Congrts deiKirte mental se liendra cette ann6e le sa

NECROLOGIE.— C'est avec regret'mcdi 14 et le dimanche 15 Mai pro que nos avons aippris la mort de chain, dans la charmanle cite cor-Mme Marrec, de Lothan. enlevee bru- nouaillaise de Scai-r. talemeni a rafTection des siens.) M. Joseph Croissant, le sympathi apres une trds courte maladie. Ses!(^ue president dc ba tlorissante sec obstques ont etc celebrees dimanche I lion du canton, fcra I'lmpossible 24 Avril, en I'eglise paroissiale de pour que cette manifestation rem

au 2* R. L C Nous adressons aux deux nou-

veaux medallies nos chaleureuses fe-licitations.

Riec-sur-Beion, au milieu d'une affluence considerable de parents et d'amis.

En cette douloureuse circonstance, nous prdsentons k toute la famille nos plus sinceres condoie^nces.

CARNET DE MARIAGE. — Mer-credi prochain 4 Mai, a 11 heures, sera beni, en I'eglise paroissiale de Hiec-sur-Belon, le mariage de Mile Anna Furic, de Kcrbanz, en Riec, •avec M. Joseph Orvoi-n, de Keras-coet, en Moelan-sur-Mer.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez Mme Flecher, au bourg de Riec.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux futurs epoux.

m i O - M m - M L O R UNE BICYCLETTE DISPARAIT.

M. Cadic Louis, cultivateur au vil-lage de Penhars, en Clohars-Carnoiit, . s'etalt rendu, ces jours derniers, au'du cortege, defile avcc la musique bourg de Riec-sur-Beion. II con- municipale et celle des Gourneriens somma avec des camarades au debit arret au monument aux morts. Le Gae. M. Cadic avait depose sai A 11 h. 15: Ceremonic religieuse bicyclette dans la cour attenante a'a I'eglise paroissiale. M. I'abbe Bos-la maison d'habitation. En sortant, sus, ancien aunionier de la 22* <livi-quand i l voulut reprendre sa ma- sion, prononcera le discours d'usage,

• A 12 h. 30 ; Defile .pour se rendre au banquet

A 13 heures : Grand banquet, sous la presidencc d'honneur de M. An

porte un plein succds. La municipa lite et la population scaeroise reser-veront un accueil enthousiaste aux anciens conibattants de I'U.N.C. du Finistere et des de.partements Hmi trophes qui tiendront a y assister nombreux autour de leurs drapeaux respectifs.

PROGRAMME Samedi 14 Mai. — A 16 h. 30

Reunion du Conseil d'administration du groupe departemental, salle des mariages, a I'Hotel de Ville

Les presidents de sections y sont cor<lialement invites.

A 19 h. 30 : Repas cn commun Dimanche 15 Mai. — Reveil en

fanfare A partir de 8 heures : Reception

des delegations De 9 1 1 heures : Assemblee ge

nerale statutaire, salle Boedec A 11 heures : Rassemblement

place <le I'Hfitel de Ville, formation

chine, i l eut la desagreable surprise de constater qu'elle avait disparu. Malgre toutes les recherchcs cfTec-tuees, tant par I'lntere.sse que par ses la presidencc d'honneur de M. An camarades, la bicvclette n'a pu etre geli, chevalier de la Legion d'hon retrouvee, aussi Cadic s'est-il ddci- neur, nrefct du Finistere. de il porter plainte i!i la gendarmerie A 16 h. 30 : Concert sur la place <le Quimperfe.

GRAVE ACCIDENT DE TRAVAIL — M. Rene Huon, 47 ans, cuhivateur

de I'Hotel de Ville Le Comite invite les habitants

uavoiser et a illumincr. NOTA. — Une permanence fonc-a Landjulien, cn Riec-sur-Beion, a I'Hdtel de Ville pendant

etait occupe a arracher des souches f^^^ dans un de ses champs situe a proximite de sa ferme. Pour ce tra-l CHEZ LES ANCIENS DE LA CLAS-vail, i l se servait d'un treuil et il'un SE 1898 et 1918. — On nous prie cdble. ! d'inserer :

A un moment donne, Ic cable, a Le banquet des classes 98 et 18 est bout de resi.stance, se rompit et vint (ixe deUnitivcment au samedi 30

Oarage du Flamand nitiiKWiiiiimiiitciiiLviiiinlliHiiiiu.inci::!!: ^

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CARHAIX

LOGONNA-DAOU L A S DEUX MARINS-PfiCHEURS TOM-

BENT A L'EAU ET SE NOIENT. — M. Jean-Pierre Creismeas, 50 ans, inarin-p6cheur a Logonna-Daoulas, etait alle au Fret pour fairc rdparer son bateau, La Ripublique ; i l etait aQcompagne d'Olivier Salaiin et de Jean Salaiin. Les travaux <le repara-tions devant durer un mois, le cons-tructeur, M. Testu, -preta pendant ce temps a M. Creismdas un autre ba-teau du meme tonnage, la Margue-rite.

t e soir, les trois lioromes rega-in«I«at L«g9nQfl, mi«nd a la hauteur du Looh, an Ar^ol, en voulant bor-der la arand' voile, Creismeas et Jean Salaiin furent atteint par un retour du cui et nroietds a la mer.

Avant que Olivier Salaun ait pu eur porter secours, les deux hommes

avaient could k pic. Jean Salaiin de 25 ans, dtait

elibataira. Jean-Pierre Creismadas 'alsse une veuve et six enfants.

LOP£REC

AU NIVOT Assemblee Generate de I'Amicale (les ANCIENS ELEVES DIPLOMES

TRKQUNO UNE DfiCOUVERTE ARCHfiOLO-

GIQUE. — Vendredi apres-midi, M. Corentin Daoudal, cult vateur a 'Ke-rowallec, en Tregunc, et son employe Yves Barzic,. vaquaient a leurs occu-pations dans un cham,p situd a quel-ques metres de Ip ferme, quand sou-

ain le soc de la charrue mit k jour un vase de terre cuite mesurant 70 centimetres de large el 25 de haut et contenant 66 hachettes de bronze d'une longueur de 13 centimetres environ.

T R M B V K I I PARDON DE SANT DIBOAN. —

Dimanche prochain, 1" Mai, une messe basse sera dite a la chapelle a 8 heures ; la grand'messe, a 10 h. 1/2, sera chantee par M. I'abbd Congar, instituteur a I'dcole Sainte-Croix ; le sermon sera donnd par M. I'abbd Lallouet, vicaire a Bannalec. Vepres A 2 h. 1/2. Procession

FETE DE LOC-YVI. — Void le programme de la fete du quartier

tint ^ 10 h. 30. a la salle de la Jus-tice de Paix

M. le docteur Menguy, president du groupement cantonal, ouvrit la seance. Dans son discours, i l parla surtout de la. ndce.vsitd de I'instruc-tion des grades de rdserve, neces-sitd qui devient plus impdrieuse dans les circonstances prdsentes. Puis i l fit connaltre les promotions et les distinctions dont les membres de I'dcole viennent d'etre I 'objet: MM. Gildas JafTrennou est nomme mard-chal des logis ; L. Coignat. J. Daniel de Poullaouen, et H. Guillou, briga diers-chefs ; Y. Le Floch repoit un tdmoignage de satisfaction A I'oirdre de la rdgion ; Tadjudant Voijyjier, chef de brigade de gendarmerie, et P. Goadec. obtiennent un tdmoignage de satisfaction a I'ordre dc la divi-sion ; Y. Bourhis, de KerglofF, Daniel et Le Gac.de Poullaouen; F. Le Roux Louis Favenneo, Y. Guenver et Los tanlen, de KerglofT, a I'ordre du r^gi ment.

Des elections ont lieu ensuite pour ccmpldter le bureau : MM. L. Cote, Pierre Coignat et Yves Ouerne se voient renouveler leur mandat; H Guillou remplacera M. Nddellec, dd missionnaire.

Sont ddsignds commc delegues : de Plouguer, M. Emlle Manach; de Plounevdzel, MM. Le Falller et Cottv de Spezet, MM. Conan et Peron.

Le colonel Paillas, commandant le 48" R. I. de Guingamp, prend la parole, et dans un discours documen te, parle de revolution de i'armement et de la tactique moderne».

Puis les sous-offlciers dc reserve se rendent au monument aux morts oil ils ddposent ime gerbe de tleurs

Un banquet rdunissait chez M, Perrotte une cinquantaine de convi ves, qui flrent honneur a Texcellent menu qui leur fut servi

Au dessert, des toasts furent por-tes par MM. le colonel Paillas. le docteur Menguy et Louis Coic.

LE BANQUET DE LA QUARAN-TAINE. — Selon la coutume, la clas. se 1918 organise, le 8 Mai prochain, un banquet (mi sera servi, h 12 heu-res, chez M. Yves Masse.

Les camarades des environs, ainsi que Its dames, sont cordialement in vitds

Les inscriptions pour le banquet seront refues, pour le 5 au plus tard chez MM. Yves Massd, rue du Cime

de Loc-Yvi qui se ddroulera le di - , t i6re; Yves Riou, cafe, place de la manche 1°' Mai. A Tissue des fdtes! Mairie ; Le Deuff, boulanger, ave

nue de la Garc Avant le banquet, les camarades

se rduniront, a 10 h. 30, chez le ca marade Le DeulT, avenue de la Gare. pour aller en cortdge ddposer une gerbe au monument aux morts en

AVflnriro CAMIONNETTE Vcnare CITROENC4Gltrcsbon €tat. Garage Cornou, boulevard de laGare. Quimperle.

religieuses, le Comitd organise quel-ques attractions, sous la presidencc d'honneur dc M. Louis Caeric, maire et la prdsidencc cfTectivc de M. Pier-re Quentel.

PROGRAMME . . A 13 h. 30 : Course cycliste ddbu- souven.r des d.sparus

tants au-dessous dc 18 ans. Entrde : i — 1 fr. Prix : 60, 40. 30 et 20 francs. Itindraire : Loc-Yvi, Bel-Air, bourg, Bec-ar-Roz, Gorrdquer et Beg-an-Hent (3 fois le circuit), arrivde mol-son Peron-Cadic.

A 16 h. 15 : Course cycliste Inter-nationale. Prix : 150, 100, 75 et 50 francs. Eatree : 2 fr. Meme itineraire que le precddent (6 foib le circuit), environ 40 kilometres, arrivde mai-son Quentel.

A 17 h. 45 : Epreuve de raarche, sous le controle de I'U. F. M. Prix : 50, 40, 30, 20,10 et 5 fr. Entrde : 1 fr. Itindraire : Loc-Yvi. Bel-Air, bourg, Kerguestenen, Belle-Vue, chemin de Pimpic. Loc-Yvi (2 fois le circuit.

Pentant raprds-midi, t i r i la cara-bine chez Gourlay, a Bel-Air. Nom-breux prix.

Ix! Comite ne rupond pas des acci-dents qui pourraient se produire pendant les diverses rdiouissanccs.

Une taxe sera Dcrpue pour tout dtalage forain.

Lc Comite.-

CONCOURS DE BOULES. ~ On nous prie d'insirer:

Contrairement a ce qui avait etc prdvu, et par suite de la coincidence avcc la fete voisine de Mellac, le concours de boules de Tremeven, flxd au dimanche 8 Mai, est porte a dimanche prochain 1" Mai, jour du pardon de Loguivy. Le concours comnenGera k 9 beures prdcises, et est dote dc 500 francs dc prix ainsi repartis : 1", 200 : 2", 150 ; 3", 100; 4", 50. Les cntrdes, 15 francs par nuadrette.

Pour inscription, s'adrcsser a M, Quentel, au Casino, Trdmeven.

LK TRKVOUX

PROGRAMME DE LA FETE COM-MUNALE (dimanchc 1" Mai 1938) — 0 heures : Concours dc boules ; 100 francs dc prix.

11 hourcs: Course dc chevuux (coinmunalo), allure libre. Prix : ^0, 45, 30 ct 20 francs.

14 heures: Course dc bicyclettes (communale). Prix : 80, 50, 30 et 15 francs.

15 heures : Concours athletique v dlver.s prix cn nature,

17 heures : Course dc bicyclettes (Intvrnatloniae). P r i x : 120, 80, 50 cl 20 francs.

17 h. 30 : Course p6destre pour enfants. Prlx : 15, 12, 10, 8 et 5 f r

18 heures : Course pMestre pour bommes. PrU : 3{>> 20.15, IQ et 5 'fr

18 h. 80 : Gavotte dtonneur.

4782

Dans le D^partement U I N D B R N U U

Congr^s diocesain des Jeunes Catholiques

Cinquante ans ! Un demi-siecle ! depuis Ic depart dc la jeunesse ca-tholique dans le diocdse.

Quel chemin parcouru depuis ! Patronages, socidtds sportives,

scouts, mouvements sodcialises, tout est en pleine forme ou demarje,

Les jeunes catholiques du diocdse viendront en masse cdldbrer ce cin quantenaire ct montrer a leurs an ciens le grand arbre qu'est .devenu le grain de sdnevc.

Debout. Jeunesse Nouvelle ! Tout Tesijoir de I'avenir est en

toi ! Tous a Landerneau le 29 Mai!

PROGRAMME 9 heures : Stances d'etude. Les

cunes gens se dlstribueront, suivant e milieu auquel ils appartiennent

dans diirdrentes salles : milieu ru ral, milieu ouvrier, milieu dtudiant milieu mari.n

11 heures; Messe cn plein air, Patronage Saint-Francois, Allocution do Mffr Duparc, tH'tque de Quimper ct de Ldon. ,

12 heures ; Ddjeflner. .14 heures : (irand meeting des

Ieuncs, Patronage Saint-Fran?ois Discours: 1° M. Carof. reprdsen

tant des anciens ; 2° M. Alcime Tho mas, president dlocdsaln de la jeu-nesse cathoUque du Morbihan ; M. Boucaut, permanent jociste de I'Ouest; • 4° M. Andrd Colin, 'prdsi dent de I'A.C.J.F.

Chants ct clusurs parlds; Avis. — Pour le repas do midi

Ics groupcs qui ddtirent voir le Co mltd du Congrds. »'«a charger, vou' droat biea le privenlr au iplus t6t Les jeunes gens pourront aussi apportev leurs praviaioas.

Pour tout ce qui concerne le Con grcs, <^ i re au Comiti du Congres d«s Jeiuien, rife Fontaine Sltuiche Landernetiu.

Comme chaque annde, le diman-che de la « Quasimodo », Le Nivot a vu accourir des quatre coins du Finistdre et meme des Cotcs-du-Nord ses chers « Anciens».

A raesure que sortent les promo-tions, leur nombre grandit : diman-chc dernier un banquet dc cent vjngt couverts a ddmontrd aux orga-nisateurs de la fete qu'il leur faudra, coiite que coOte, rechercher I'an pro-caln une autre salle, plus vaste que le local habituel

La rdunion ddbute a 10 h. 30 par la seinte messe cdiebrdc par M. I'abbe Lescop. professeur au college Saint-Yves de Quimper. A I'Evangile, M. le Cure-Doycn du Faou adresse le mot de circonstance, exaltant la vie ru-rale, «condition la plus noble, la plus utile, la plus salutaire s...

L'assembiee gdndrale suit immd-di'atement I'offlce. L'ordre du jour comportant I'dlection dc trois con-seillers, Hervd Thomas, de Plomo-diern, Michel Gdldbart, de Uouesnou, Jean Le Bourdonnec, de Plouarel, sont proclamd.s reprcsentants de la Cornouaille, du Ldon et des Cotcs-du-Nord.

Le prdsident dc I'Amicale, Robert Fiche, de Bannalec, apres un mot trds bien senti I'adresse des mai tres de I'dtablissemcnt, instaure un debat amical sur le developpement du « Bulletin organe dc liaison dcs membres .de I'Association. La reu-nion prend fin par lc rapport moral prdsente par M. Rannou, professeur

I'dcole. Au banquet, les tables se garnis-

sent nar < pays» quelquefois, par «promos» le plus souvent. ('/est alors la conversation joyeuse oil Ton se rememore les |)etits incidents qui marqudrent le passage a I'ecolc Quelques personnages 'devicnnent ddja graves : ils ont pris conscience de leurs responsabilites et, a 25 ou 27 ans, i l semblerait que le souvenir de reievc un peu espiegle de 15 ou 17 ans ait commence a s'estomper

A la table d'honneur, se groupenl autour du president de I'Aniicale, du directeur et de M. I'Aunionier de 'etablisscment. M. I'abbe Beddric

curd-doyen du Faou, M. Le Poupon inspecteur diocdsain, MM. les abbes Brannellec et Lescop. M. Kernatlen sous-inspecteur de rEnseignement libre, MM. les Membres du bureau etc...

Les agapes tennindes, avant de se disperser pour une visite dctaillde du domaine, les « Anciens » ecoutent les remerciements de M. Le Jollec. directeur. Le ddvouement que lui tdmoigne la nombreuse assemblee cle ce jour le touche jusqu'a I'dmotion. Robert Fiche adresse a ses camara-des .ses meilleurs voeux ct boit a la prosperite grandissante dc sa chdre dcolc. M. I-.e Poupon, inspecteur diocdsain, prend contact avcc les anciens eidves du Nivot qu'il con-nait deja de reputation. Sa chaude eloquence est prenante ct des accla-mations nourries saluent son enthou-siaste peroraison. M. Tabbe Brannel-lec. aumonier du secteur J.A.C. dc Chatcaulin, felicite les « Anciens » d'etre, dans leurs paroisses, les plus fermes soutiens de Taction catholi-que et incite tous ses auditeurs a prendre, dans ce groupe de jeunesse, la place qui leur revient : cellc d'cn-traineurs, de « militants

Le «Bro Goz ma Zadou» est chantd par Tassembldc entierc, de-bout, puis c'est la dispersion a tra-vers le domaine ef, le soir, le defile des voitures dans la grande allee marque la fln d'une belle journce de fete dont les participants se retirent enchantds, n'expriniant tous qu'un meme regret, celui dc hi tru;i grande rap.'dite avec laquellc se sont ecou-lees ces heures inoubliables.

Cariou, directeur de Tdcole Saint-Jean et ses collaboratcurs etaient flccourus aux premidres notes du tocsin, avec la pompc et le materiel du patronage.

Grace au ddvouement de tous, iivant midi on dtait maitre du sinis-tre. Noanmoins ies degdts sont im-portants.

L'enqudte a etabli que Tincendie fst du a une imprudence d'une des locataires, Mme veuve Gudgan, qui n'dtait d'ailleurs pas assuree.

LE FAOUET UN CULTIVATEUR ECRASE PAR

SA CHARRETTE. — Samedi dernier, M. Jean-Marie Givern, 56 ans, culti-vateur au village du Drdzert, en Le FaouSt. avait fait scier plusieurs arbres a la scierie dc M. Scouarnec. k Ty-Cosqueric. Dans la solrde, vers 17 h. 30, i l regagnait son domicile avec une charretde de planches, ccnduisant son attelage de deux che-vaux. A 200 mdtres environ du croi sement de Restalgon, en face du vil-lage do Jierforch, sur la route de TAbbaye, le cheval du limon prenant peur pour une cause inconnue. fit un ecart, alors que Ic conducteur se trouvait derriere le vdhicule a des-serrer le frein. M. Givern courut & la tete des chevaux et voulut saisir les guides. A ce moment, i l trdbucha et tomba sur la route. Une roue de la charrette lui passa sur la poitrine; la mort fut instantande. Son fits Alphonse, age de 16 ans, qui dtait montd sur le chargement, n'avait rien vu de Taccident. I I en fut averti par un spectateur, alors que Tattelage continuait sa route.

La victime fut transportde chez elle oil le docteur Limbour, du Faouet, vint constater le ddces.

FOOT-IAU

Nouvelles victoireg du Stade Quimpirois et da C. E. P.

Le Stade Quimperois qui, le 17 Avril, avait battu TA. S. des Cliai«n-tes, champion du €entre^)aest, a remporte, dimanche dernier, uoe nouvelle victoire en battalit, k Quim-per, TA. J. S. de CMteandun, pur 2 buts 4 0.

Excellent depart pour le chaqi' pionnat de France deg Amateurs.

En promotion, le C. E. P. recfvait sur son terrain le Stade Lareba^ig, champion du groupe B. 11 a remnof^ la victoire par 2 buts k 1.

On se souvient que le dimancMi ordcedent i l avait egalement batto, par 4 a 2, TU. S. de La Baule, cbaa^ pion du groupe D.

Seul. le Stade Rennais, champion du groupe C, n'a pas encore fou6.

Le C. E. P. semble bien parti poor obtenir son classement en division d'honneur.

A CYCLISME

LES PROPRIETES DU CUIR POUR LA CHAUSSURE

Seul le cuir, a la fois souple et rdsistant. impermeable a Teau mais permeable a Tair, remplit les condi-tions indi.spcnsables pour une bonne chaussure.

En effet : II ne s'oppose pas au fonctionnc-

ment de la circulation sanguine qui est peu active dans les pieds en rai-son de son dioignement du coeur : une chaussure en cuir tient les pieds normalement chauds sans les « etouf-fer ».

II ne lese pas les tdguments ddli-cats du pied et i l permet ainsi a la surface plantairc de supporter aise-raent la ircssion nue lc coqis exerce sur elle.

II protese les pieds contre les trau-matisnies de toute nature ce l u i per-met une aisance et une siirete inega-lee dc la marche.

II iri'serve de Thumidite et evite ainsi bien des maladies aux compli-cations graves sinon mortdles.

II ne s'oppose pas a Tevaporation necessaire de la sueur et empcehe. de ce fait, les pieds gonfles et dou-loureux ainsi que la formation d'amjioules suscentibles de se trans-former cn nlaics dangereuses.

II sc modele sur Ics'nieds comme le drao sur le corns, .illiant I'aisance a Teldgance.

Le cuir a touiours etc. et denieiire '•I matiere ideale "our la fabrication dcs chaussures.

Pour etre bien "ortant, i l ne faut porter oue dcs chaussures en cuir

Parce que le cuir est solide et qu'il proteae le& pieds contre les dangers k'oupures,' piqiires, morsures, etc...) Parce qu'enfin le cuir est permdable a Tair ct qu'il ne s'oppose pas Tcvanoration du nroduit de la trans-piration.

La bonne chaussure est une chaus-

LE CIRCUIT DU MORBIHAN ET DE CORNOUAILLE

Le 9- Circuit du Morbihan et de Cornouaille se courra samedi 30 Avril et dimanche 1" Mai. Panni les engagds on compte une trentaine de coureurs intemationaux rigoureuse-ment sdlectionnds, tels que Tanne-veau, de Caluwd, Hardiquest, Lou-viot. Pierre Cogan, Yvan Marie, P. Cloarec, R. Maes, R. Vietto, J.-M. Goasmat, Oubron, etc, etc. 11 faut y ajouter d'excellents rdgionaux et des individuels qui ont deja fait leurs preuves.

C'est-a-dire que cette dpreuve sera ardemment disputee de bout en bout.

Nous donnons ci-dessons Titind-raire :

Samedi 30 Avril (premiere dtape): Lorient-Quimper: Lorient, Kervado, Quimperld, Bannalec, Pont-Aven, Trdgunc, Concameau, Quimper, Lan-dulec, Plozdvet, Plouhinec, Audier-ne, Pont-Croix, Confort, Douame-nez, Locronan, Cast, Chateaulin, Pleybea. Chdteauneuf - du - Faou, Edern, Briec, Quimper.

Dimanche 1" Mai (deuxieme eta-0 : Quimper-Lorient : Quimper,

Rosporden, Scaer, Gourin, Le Faouet, Kernascldden, Lignol, Guemdnd. Cle-guerec, Pontivy, Locmine, Colpo, Locqueltas, Meucon, Vannes, Auray, Landdvant, Branderion, Hennebont, Lorient.

;** MARCHE

sure cn cuir.

lli!:!;ll!ll!lllll:i!!

Autour du D partement QUIDEL

INCENDIE. — Lundi dernier, vers 11 heures, un incendie s'est declare au Budo, en Guidel, dans un vaste immeuble occupd par unc dizaine dc locataircs et appartenant a M. Bar-thdldmy Le Moing, forgeron au bourg.

Des la premidre alcrtc, toute la population accourut pour combattre Ic sinistrc et prdter main-forte aux pompiers de Guidel.

Au premier rang des sauvcteurs on remarquait M. I'abbd Guyonvarch recteur de Guidel et ses vicaires. M

Manic au Tour de Paris Pres de 300 marcheurs ont «ris

le depart pour le quatrieme Tour de Paris, qui se disputait sur 38 kilo-metres.

Cette epreuve fut' menee it une allure extraordinaire et fut Ra nce par Huard. de Saint-Xazaire, un ancien du C. M. Q., en le temps re-cord de 3 h. 12' 42" (Tancien record tait detenu par Rochel avec 3 h. 21'

20"). Manic, de Quimperle. s'est classe

tres honorablement a la 10" place. (L'an dernier i l avait termind 36".)

Voici le classement des 10 pre-miers :

1. Huard (U.S.O. St-Nazaire), 3 h. 12' 42" : 2. Cornet (U. M. Gatinais-Montargis). 3 h. 19' 45" : 3. Landrin (C. M. Laval). 3 h. 22' 19" ; 4. David (C. M. P. P.) ; 5. Hubert (U. M. O. B.h 6. Moser (C. M. P. P.) ; 7. Que<ld (M. P. B. F.) ; 8. Brunet (C. M. P. P.) :

Scibert (C. M. Varangeville) ; 10. Manic (C. M. Quimperle).

Docteur THIOLAYE.

SERVICE ANNIVERSAIRE

HIEC-SUH-BELON. — Vous etes pries d'assister au service anniver-sairc qui sera cclcbre, en Tcglise p:iroissi:ilc de Riec-sur-Belon, lc jcudi 5 Mai, a 10 heures, ii la mc-moire de Madame Ren6 RODALLEC,

/lec GEST.ALIS dc Kerlisquidic, en Hiec-sur-BMon

Dc la .part des families Rodallec ct Gestaiin. 4779

R E M E R C I E M E N T S

QUIMPERLE. — Mme Le Dantec el sa famille remercient bien since-reiuenl les personnes qui ont assiste iiix obsi-ques de

flf. No§l LE DANTEC, (Icccdc il Rennes a I'&gc de 54 ans, ainsi que toutes celles qui leur ont li'moigne de la sympathie en cette douloureuse circonstance. 4780

R E M E R C I E M E N T S

NANTES-QUIMPERLE. — Les fa milles Harin, dc Nantes; Harin (iourrier, Huchet, dc Quimperle ; Lc Floc'h, (le Scaer, ct toute la famille remercient bien sincdremcnt les per sonnes qui ont assiste aux obseques dc

M"" L4orUe HARm qui ont cu lieu le mercredi 27 Avril 1938, ainsi oue toutes celles oui leur ont teinoignd de la sympathie cn cette douloureuse circonstance. 4781

l A k G u l s l n e E l e e t r l q u e e s t 6 c o n o m l q u e g r a e e a m T a r l f • p ^ d n l t s

L E B O N & C ' ^ B s a a l * g r a t n l t s

oires et marches de b r^oD QUIMPERLfi, 22 Avril. — Avoinc,

140 ; seigle, 140 ; orge, 135 ; sarra-sin, 140 ; farine, 262 ; son, 120.

Les 500 kilos : paille de bid. 200 ; foin, 300.

Vaches laitieres ou amouillantes amenecs 60. vendues 40, de 800 ii 2.0U0 fr. piece ; genisses. amenees 45,

endues 45, de 9.00 k 2.200 francs piece ; veaux de lait. amends 45, ven-dus 45, de 6.50 a 7 fr. Je kilo ; norcs de lait, amends 180, vendus 140, de 250 il 325 fr. piece ; pores gnas, amends 15, vendus 15, de 7.40 k 8 francs lc kilo.

On cote a la pidcc : poulets, dc 17.50 a 25 ; poules, de 15 a 22.

Bcurrc ordinaire, le kilo, 13; beurre fln, le kilo. 15 ; oeufs, la dou-zaine, 5.

CONCARNEAU, 25 Avril. — Lun-di, le marche des halles ct des alen-tours etait bien achalande. Les cours des beurres sont stables ; on cote la livre 8.50-9.50, suivant categories et qualitcs ; les oeufs, 4-4.50 la dou-zaine ; les poulets, 15-19 ; les lapins. 17-24 la piece.

Lcs cidres destines a la bouteillc sont toujours vendus sur la base de 300-325 la barrique de 220 litres soutiree, logee. droits a la charge de I'jicheteur.

OUIMPER, 23 Avril. — Bcurrc dc table, 8 a 8.25 la livre ; bcurrc de cuisine, 7.50 a 7.75 ; a'ufs. 5 francs la douzainc.

Poulets gros, 40 a 45 fr. la couple ; jeuues, 25 a 35 ; lapins, 12 a 18 la piece.

Les 50 kilos : ble noir, 80 a 85 fr.; avoinc, fi5 fr. ; orge, 69 fr.

Pommes de terre : jauncs. 20 fr. les 50 kilos ; pommes dc terre nou-vellcs, 40 caisses, vendues 4 francs le kilo.

HENNEBONT, 21 Avril. — Les 100 kilos : seigle. de 138 a 140 ; avoinc, dc 134 ft 140 ; ble noir, de de 148 il 152.

Poulets, la couple, de 30 k 45 ; canards, la pidce, de 12 i 18 ; lapins, la pidce, de 10 a 25.

Beurre, le kilo, de 14 ii 16 ; oeufs, les treize, de 5 A 6 fr.

LE !• AOUET, 21 Avril. — Les 100 kilos : avoine, 132 a 135 ; seiille;, 138 a 142 ; sarrasin, 150 k 1-55 ; son, 00 il 100 fr. ,

Les 500 kilos : paiUe de b l i . ISO a 190; paill« -d'avoine^ 160 k 170 ; foin, 200 k 220 francs.

On cote a la p i tee : laouletsi U a 18 f r . ; oaoards, W 17 ; lapins. 13 a 20 frmcs.

Beurre ordinaire, le Jdlo, 11 a 11.50; beume fin. le kUo, 12 i 13 ; asufs, la donzaine, 4.50 & 6 tc.

> Baisse de 1 tranc par l ^ t P u r le beatxp, luiKae ds 1 franc paftt'dou-zaine ^ r leg un f t .

L.

Page 20: Aon^e. — N* 13. Vendredi V' Avril 1938. L'Union Agricolemnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/... · commandos pa lre g6n6ral Yague, s'avancent rapidement

C U R E d e P R I N T E M P S Void Ic Printcmpi, et dtjii les bourgeonj ommcneent * t'ouvrir. C'est le moment de penser ft la SanM, oar

. d« mime qua la live dent la plante, le Sang iiibit nae •oractlvitt M circulation, qui peut amener Ica pJwi

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LaberatolfM IM pharnaclee.

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M. Louis (Ic Launav a etc rendu celi'bre par ses ouvrafjes ; « I'onua-lion des {/ites inflallifvifx t His-loire lie la Terre ». « (UUilojiie de la France ». « La des montagnes », et cinquunte autrcs qui I'ont conduit a rAcademic des Sciences. Quelque sujet qu'il ait traitc, 11 a loujours su ilcmcurer attrayant et accessible a tous ; i l a menie ccrit plusieurs ro-mnns qui ont connu le succ^s.

.Son nouveau livre est I'liistoire d'une famille juivc contemporaine, dans un milieu parisien. Un ronuin a peripetics plutot ])laisantes, mais i'l denouement trajtique. L'auteur de « La fin d'lin Monde el le )londe noiit'ean» a Irouve une excellente occasion de faire entrechoquer les idces relatives aux questions les ))lus brulontes du temps present, politi-(lues, sociales. artistiques et philo-sophiques. C.et .\hasverus est un .luif Errant depouillc de son carac-tere lejjcndaire et trcs vivant ; inais il incarnc en lui rexperience mille-naire <lc I'humanite, une uKperience

purement materialiste el pa'ienne qui >a.nU; toujours, <lans sa vision <les clioses et des hommes, dans ses ])a-radoxes, dans son ironic, dans ses illusions mC'ines. une couleur israe-lite. La fienoration suivante, cellc de ses cnfants, nee en France, subit, au contraire, le contrecoup de i'es-prit chrcticn plus ou moins defor-me. Ahnsverus s'en etonne, en souf-fre el en meurt.

Bannalec.

VENTE PAS LICITATION en retude et uar le ministere

de M" Yaouanc, notaire a Bannalec, LE MERCREDI 18 MAI 1938,

a 14 heures,

D'n Pel Propria Biirale sisc a KERMiROVR-BOVLBEN.

en la commune de BANNALEC,

En Un Lot et sur la Mise a Prix de: 30.000 francs

Poivr <ilus amples ronseifjnemenls, .s'adresser aux Avoues ou au NoUu:'! •

, L'Avoue poursuioapt: ., . 477G V.-M. FOURNIS.

sur la mise a prix de 15.000 francs I I flxee par le jugement sus-dnoncd, aux clauses et conditions du cahier des charges deposi en I'etude dudit •M" Treguier, oil toute personne peut en prendre communication.

Pour plus amples renseignements s'adresser aux avoues ou au notaire.

L'Avoue poursuivant: 4777 Y.-M. FOURNIS.

ATTAQUES DE GOUTTE ('•onflement du gros ortcil, doigts

uoues et deformes, raideur des arti-culations, enflures provoqu^es par des <iepots d'urates, urines troubles et chargees : tels sont quelque.s-uns des symptonies de la goutte Contre ccs luaux d'origine arthriti ques, lo Salicylate ne peut conve-nir que si le sujet est jeune el que les reins fonctionnent bien. Mais la Science prescrit plutot aujourd'hui un trailcmenl qui peut etre employe ilans tous les cas, meuie par les <iia-betitiues el les albuminuriques, parcc (lu'il est sans aucune action sur le ca'ur, le foie, les reins : ce sont les cacliets «MAGEO». Grace a leur principe aclif cntierement nouveau, I'acide urique est dlssoute et eliminee, Tenflure cesse el les articulations reprennent leur libre ieu. 13 fr. 75. En vente pharmacies : Tamic, a Quimperle ; Bayou, a Pont-•Vven ; Leroux, a Moelan ; Chapel, a Hosporden.

II sera aux lieu, jour el heure sus-indiques, procedc au plus olTrant et dernier enchcrisseur, de la nroDriete lionl la designation suit :

DKSIONATIOS 0I5S HIBNS A VKNOHK ; Uepartement du Finistere. — Arron-

dissement de Quimper (ancien ar-rondissement de Quimperld). — Canton et commune do Bannalec, lieu dit Kernierour-Boulben. UNE PETITE PROPRIETR RU-

RALE, sisc a Kermt-rour-Boulben, en la commune de Bannalec, consistant en une vicille maison d'habitation, biUiment d'exploitation et terres de diferentes natures, droit au puits, le tout cadastre section B, sous les n 718, 179 p„ 801, 723, 724 et 736 r , Dour une contenance totale de quatre hectares trente-sepl ares quarantc six centiares, mais contenant d'a.prcs titre, quatre hectares cinquantc-qua-Ire ares cinquante-deux centiares. •MISE A PRIX fix6e ,par le Tribunal

30.000 francs.

I.a presente venle esl poursuivie en execution d'un iugcment rendu tiar defaut, faute de comparaltre, par le Tribunal de premidre instance de QuimDcrle, le treiZe .lanvier 1938, enregistrc et signifle.

A I.A HEQUF-TK L)K 1" Mme Marie-Francoisc Hervel,

veuve de M. .lean-Isidore Le Guif-fant, demeurant a Kernierour-Boul-ben, en la commune de Bannalec ; 2" M. .lean-Fran?ois Le Guiffant, em-ploye des chemins de fer, demeu-rant a Huellon, a Poeley, P. N. 8(i, par Ducay (Manche) ; 3" M. Fran-cois-Rene Le Guiffant, cultivateur, demeurant a la Ville-du-Bois (Seine-el-Oise), 12, rue des Cailliboutes ; 4° Mme .Marie-Fran^oise Le Guiffant, euouse sous I'assistance et I'autoritc

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Etu<les de M' FOURNIS, Avoue-Licencie a Quimperle, 6, quai Bri-zeux ; M" DUCHATEAU, Avouc-Licencie a Quimperle, ct M" TRfi-GUIER, Notaire k Querrien.

V B N T B sar Conversion de Saisie-lmmobili^re

en I'etude et par le ministere de M° THteuiER, notaire k Querrien,

LE DIMANCHE 22 MAI 1938. a quinze heures,

D'DIE PBOPBIETE BOeillE sise a KERBIRIOV,

en la commune de SAINT-THURIEN,

En un Lot et sur la Mise H Prix da 15.(MIO francs

11 sera aux lieu, jour et heure sus-indiques, procede au plus offrant et dernier encherisseur de la propriele dont la ddsignation suit :

DESIGNATION DES BIENS A VENDUE Dc.partement du Finistere. — Arron-

dissement de Quimper (ancien ar-rondissement de Quimperle). — Commune de Saint-Thurien, lieu dit Kerbiriou UNE PROPRIfiTfi RURALE, com-

prenant mdison d'habitation con.s-truite en pierres, couverte en ardoi-ses, ayanf rez-de-chaussee ct grenier un batiment construit en pierres, contenant une soue u porcs et une etable scparee par un mur ; au Nord

^ K s f n f 1 t t r « f i n r t O t t -

Etudes de M" FOURNIS, Avou6-Licencie a Quimperle. (i, quai Bri-zcux, et de M' HOLLAND, Nolaire a Quimoerle.

VENTE PATLIGITATION LE MERCREDI 25 M.^I 1938,

a quatorze heures, en I'etude et par le ministere

de M' ROLLAND, nolaire a Quim-oerle,

A u t o m o M l i s t e s ! Ponr vos Affalrea,

Pour vos Prom9nBd0Sf il vona faut ane voitnre de QVALITt.

N'biaiteu done paa ! Aehatez

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sisc a KERVIDANNOU. en la commune de nu/MPERL£,

En Un Lot et sur la Mise ^ Prix de 60.000 francs

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J ^ r d m e T R E G U I E R 1 h Q U I M P B B L f i - TiL. 37

Etudes de M* Paul-Leon KOUN, Avoud a Quimperle, 10, rue Mada-me-Moreau ; M' DUCHATEAU, Avoue a Quimperld, 20, rue Sava-ry, et dc M* GUILLOU, Notaire a Scaer.

de la maison d'habitation, un appen-tis construit en ipierres et couvert en ardoises; au Nord des battiments, une aire a battre ; au Midi des bftti-ments, une cour avec nnits.

Les biltinients, I'aire a battre, hi cour avec fe puits sont .portes au cadastre de Saint-Thurien, sous le n" 128 et ont une contenance de sept ares quatre-vingt-dix centiares envi-ron. ct diverses p'arcelles dc terre cadastrees scction B, sous les n°" 99. 101, 102, 104, 105, 106. 107, 109, 111, 112, 115, IIG, 120, 122, 128 et 129. Dour une conotenance de dix hecta-res soixante-six ares vingt-cina cen-

11 sera aux lieu, jour et heure sus-indiques, ,proced6 au plus offrant et dernier encherisseur de la propriete <lon| la ddsignation suit :

DKSIONATION DES BIENS A VENDRE : Departement du Finistere. — Arron-

dissement de Quimper (ancien ar-rondissement de Quimperle). — Canton et commune de Quimperle, lieu dit Kervidannou. UNE PROPRIfiTfi, en fonds et edi-

fices. situee au lieu (lit Kervidannou en la commune de Quimnerle, con-sistant en maison d'habitation, bati-meiils d'exploitalion, terres chaudes terres froidcs, pres, prairies, cour coartils, aire a battre, issues, fran-cises el bois, designee au cadastre, section E. n " 90 P, 11, 13, 14, 27 P, 28 p. 29 p, 30 p, 31 P, 32, 33, 34. 35, 45 P. 47 p, 49, 50, 61, 62, 76, 77, 78, 79, 81, 82, 85, 86 et 87, pour une contenance de neuf hectares soi-xanle ares trente-huit centiares.

Telle que cette propriete existe, se "oiirsuit et comporte. avec ces cir- Bannalec a Scaer et de Scaer conslances et denendances, sans Saint-Guenole, licence de debit de

ti.ires. de M.' ii'rancois'CharpentieV, "et ce MISE A PRIX flxee par le Tribunal dernier agissant tant en son nom personnel que 'jour assister et auto-riser son i'pouse, demeurant a Ville-

15.000 francs. La presente vente est poursuivie

en execution d'un jugement rendu sur neuve-le-RoV (Seinc-et-Oise). 47, ave- e nue Pasteur ; 5° Mme Marie-Renee T W ^ T Le Giiiflant, cpouse sous I'assistance .y

caul, empioNc des h". 1. 1., et ce j PVNINIT IIP M° Raron huissier a dernier ««issant tant en son nom du s' K m b r e personnel que i,our assister et auto- et transcrit au bu-

reau des hy.pothdques de Quimper, avec I'exploit de ddnonciation, le 20 Decemre 1937, volume 93, n" 26, ledit juRement ordonnant la conver-sion de la dite saisie ;

Ce jugement, diiment enreaistre et inentionne en marfie de la transcrip-tion dc la saisie ci-dessus enoncee, a etc rendxi

A LA REQUITE DE : M. Joseph Daoudal, cultivateur,

demeurant precedemment au Bout-du-Pont, en la commune de Kernevei, et actuellement a Saint-Jacques, commune de La Barre-en-Oui-hc (Eure),

Ayant M" FOURNIS pour avoue, avec election dc domicile en son 6tude, sise a Quim-perle, 6, quai Brizeux ;

ET : .M. Yves Pascou, cultivateur, et

•Mme Rende Pilorsje, son wouse, sous son assistance et son autorite, de-meurant ensemble & Kerbiriou, en la commune de Saint-Thurien,

Ayant M" DUCHATEAU pour avoue, avec election de do-micile en son etude, sise a Quimperle, 20, rue Savary

riser son epouse, demeurant ensem-ble a Villeneuve-le-Roy, 10, rue Paul-Painlcvc • 6" M. Jean-Joseph Le Guitfant, manoeuvre, demeurant ii Villeneuve-le-Ho' 10, rue Paul-Pain-levc ; 7" Mile .\dricnne-Celestine Le GuifTant, demeurant a Kernierour-Boulben, en Bannalec ; 8" Mme .Marie-Jose|)hine-Louise Le GuifTant, epouse de M. Francois Lancien, cul-tivateur, et ce dernier agissant tant pour assister et autoriscr son epouse (tu'en son nom personnel, deiiieurant ensemble a Pont-(Juen, cn Bannalec ; 9" M. Pierre-Chrislophe Le Guifl'anl. dit Christophe, demeuranl a Kermc-rour-Boulben. en la comnnine de Bannalec.

. \ van t .M" FOUHMS MOUP avoue, avec election de domicile en son elude, sise a Quim-perle, 6, quai Brizeux ;

ET : •M. Felix Le GuifTant, demeurant ii

Hosporden, rue H'- ib-te-Le-Bas, Defendeur defaillant au iugc-

ment, et avant deiiuis M' KOUN pour avoue, avec elec-tion de domicile en son etude, sisc a Quimperle, 10, rue Madaine-Moreau.

La vente de la nroprietc ci-dessus ddsignee aura lieu en I'etude et par le ministere de .M" Yaouanc, notaire a Bannalec, le mercredi 18 .»/«/ 1938, (I (fuatorze heures, en un lot et sur la

L'adjudication de la propriete ci-dessus designee aura lieu en I'etude et par le ministere de .M° Trcguier, notaire a Querrien, le dimanche 22 Mai 1938, d 15 heures, cn un lot et

VENTE PAR LIGITATIOH en Tetude et par le ministere

de M' GUILLOU, notaire a Scaer, LE MERCREDI 11 MAI 1938,

a 15 heures,

DE DIFFEREITS IMMEDBIES sis en la commune de SCAER,

en 4 lots. Premier lot.

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aiuninc exception ni,reserve MISE A PRIX flxee par le Tribunal

60.000 francs. La presente vente est poursuivie

boissons comprise; avec etable, grange, hangar, un jardinet.

Contenance 5 ares 13 centiares Une "orcelle de terre de 1 hectare

cn execution d'un jugement rendu 15 ares 60 centiares, par (IWiuit, faute de compjiraitre, par Une autre pcrcelle de terre de 69 le Tribunal de premiere instance de ares 30 centiares Ouimnerle, le treizc Janvier 1938., Ung autre parcelle de terre de 1 cnregislre et signifle

A LA REQUITE PE : 1" M. Jean-Louis Meslric. boulan-

«er, demeurant a Kervidannou, en la crmniune de Quimperle ;

2" Mile Marie-Anne Richard, cul-tivatrice, demeurant a Kerflatrds. en 1m commune de Locunole,

Demandeurs. ayant M" FOUR-NIS pour avoue, avec elec-tion dc domicile cn son etude, sise it Quimperle, fi, quai Brizeux ;

ET : M. Frantjois Enizan, em.nlove des

Clu'inins de fer Algeriens, demeurant Maisonnette 26, au Col des Oliviers, cj Mme Marie-Anne Meslric, son Opouse, sous son assistance ct son autorite,

Defendeurs, defaillants. La vente de la propriete ci-dessus

designee aura lieu en I'etude et par le ministere de M" Rolland, notaire a Quimperle, le mercredi 25 Mai 1938 fi "uatorze heures, sur la mise a prix de 60.000 francs, aux clauses et con-ditions du ciihier des charges depose en I'etude dudit M" Rolland, oil toute personne peut en prendre communi-cation

Pour plus amples renseignements, s'adresser a M" Fournis, avoue, ou a M' Rolland, notaire.

L'Avoue noursuivant: 4778 Y.-M. FOURNIS

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Troisieme lot. rou te de Scaer a Banna lec

Un champ de 13 ares 40 centiares Un auti-e chamo de 1 hectare 27

ares 80 centiares. M I S E A P R I X I - 1 2 . 0 0 0 F r .

Quatrieme lot, r o u t e de S c a e r a fiannalec

Une parcelle de terre de 1 hectare 22 ares 65 centiares,

Une autre parcelle de terre de 22 ares 75 centiares, M I S E A P R I X t 1 2 . 0 0 0 F r .

Pour insertion sommaire. L'Avoue poursuivant

4768 Paul-Leon KOUN

a

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M. A lbe r t MAUMEXE, 79, b" St-Germain, Paris, 6*.

Le Gerant: D . PLOOZENNEC.

Quimper, Imprlmerle CornoBaUlalie. Certifli par le G ^ n t tonHifnt.

Quimper, le.

Vn ponr la legalisation de la signature cl-eontM

Mairie de Quimper,

le U M u u t

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FEUILLETO.N DE l' (( UNION AORICOLE » da vendredi 29 Avna 1938. [6]

S c e n e s

MjA V I B SAVVAGB A U M B X I Q V B

Lb PteheFde Perles .le voulus done en cusser la pointe,

mais dans mon trouble jc ni'v pris si maludroitenicnt,'(iui> la lanic se brisa juste au manche, et qu'il ne me restu 'dun.s la main qu'un inutile tron^on. Prive <le la scule armc <jui put assurer nui vengeance, je scntis (u'il n'y avail pas un instant h per-I re. Jc revins ii la grivc en courant; un canot s'v trouvait, jc le d^tachai ; la furcur nie donnait une force nou-velle : je traversai le ditroit. Je pris dans ma hutte un autre couteau sans sonoer cette fois a I'ipointer, et j<! revins de nouveau vers I'lle d'Espi ritu-Santo.

L>c vcni d'ora;{e commenpait i a'ilevnr ; dans I'obscuritc de la nuit, les lames envoyaient contre les bri sants des xerbes de feu ; la aaviota ^emissait tristement sur le sommet des rochers, les loups marins hur< lalent dans les tenibres, et de temps il autre le lamentin m£lait aux sou pirs du vent ses accents melnncoli-(|ue<« ct plaintifs comme ceux d'une ame en peine. Tout a coup un autre bruit arriva ii mon oreille ; II sem-blait sortir du sein memc de la mer .I'ecoutai, mais une rafale chassa bien loin dc moi les runieurs confu ses de i'Ocean, et je croyais m'etre trompc, lorsque, quelques secondes apfis, Ic crl arriva directcment ius(|u'i moi. Cette fcis 11 nV Hvaii nluil k se m^preodra, c'^talt un cri de suprtaie anffolsse, c'itait I'appel dichlmnt d'nne creature humaine en ditresse. Comme la volx venaii du cAt^.-dlEspiriti^Santo. il ne me Itil pas llUficlIe de deviner que c'ittait Bafa« qtii tfppelait k I'alde. DSchirfi

par mille sentiments contraires, je montai sur I'avant du canot pour m'a.ssurer encore uue je ne ine trom-pais pas ; mais ce fut en vain que je promenai mes re}{ards sur la mer : la nuit 6tait trop obscure pour que je pusse rien apercevoir. Tout k coup j'entendis de nouveau et dis-tinctement :

— Oh ! du canot, oh ! pour I'amour do Dieu !

("etait .bien la voix de KafaiU. lei Jose Juan s'interromnit un in.s-

tant, et s'ecria d'un air inquiet : — N'avcz-vous pas entendu un

soupir '? Nous ecoutames, mais le ressac dcs

brisants, le cri de I'huitrier, le batte-mcnt des ailcs d'un oiseau (jui s'en-volait du .soinniet d'un rocher voi-sin de lu cabane, troublaient seuls Ic profond silence dc la nuit.

— J'avais cru entendre un soupir sortir dc la hutte, renrit Ic plongeur Ah ! seigneur cavalier, vous avez pu voir la piklcur de Jesusita, car vous devinez que c'est d'elle qu'il est ((question, quand vous avez f-it allu-sion u I'histoire que je vous raconte Eh bien ! malgri toutes ses protes-tations, un cruel soup^on n'a cesse de dichirer mon occur denuis le mo ment oii j'ai su qu'elle connaissait Rafael.

Jose Juan .soupira lui-meme forte-mcnt ci continua :

— On a beau avoir jure la mort d'un enncmi, on a beau avoir contre lui dc justcs motifs d'une haine mor telle ; quand, par une nuit sombre comme cello-la, sa voix sort des pro fondeurs d'une mer peuplee de monslres ; quand cette voix e.st celle d'un hoinnic intripidc, et que I'an goisse cependant lit fait trembler, il V u dans ceUe plainie supreme une puissance mVst^riouse qui rcmue les entrailles. Je ne pus m'empficher de tressaillir.

En disant ces mots, le . baissait les yeux comme un p6nitent qui se confesse d'une faute dont il roufiit; mais bientot sa physionomie rcprlt une expression do f6rocit6 railleuse qu'elle conserva lus(ru'& la fln du r6dt, et il ajouta vivement:

— Cette emotion dura peu. Hientot j'entendis battre I'eau avec force, je ramai de ce cote. Je ne lardai pas a distinj^uer recume blanche qui jail-lissait, et Hafael au milieu de la pluie d'etincelles qui retombait au-tour de lui. Par une singiilarite qui me frappa, au lieu d'employer sa vigueur de nageur a 'jagner mon canol, il restait stationnaire. Je de-vinai bientot la cause de son immo-bilite. A quelque distance <le lui et a une vare environ au-dessous <le I'eau, brillait une lueur phosphori-que. Oette lueur avancait lentement vers Hafael. Vous ne devinez pas ce que c'dtait

— .Non. — (",'etait une tintorora, el de la

plus belle especc ! reprit Jose Juan — ("e fut alors que vous vous jetft-

tes a I'eau pour sccourir votre rival ? — Oh ! non, pas encore, repondit

le plongeur avec un sourire, c'edt ite trop t(M. Un coup d'aviron m'amena pres de Rafael ; i l jeta un cri en d'apercevant, mais i l n'eut pas la force de me parler ; I'angoisse ct la fatigue lui coupaient la voix D'un effort d6sesp6re i l jeta ses deux mains sur Ic bord du canot ; ses bras epuises ne pouvaient pas soulever le poids dc son corps. Ses yeux, quoi-que etcints par la terrcur, me re-gardaient d'une faijon si expressive, que je saisis ses deux mains dans les miennes, en les etrcignant avec force contre les planches de I'einbarcation La tintorera avnnvait toujours. Uii instant, un seul instant, les janibes de Hahiel restirent inimobiles ; i l poussa un cri afTreux, ses yeux se ferinerent, ses mains lacht-reiil prise, et le tron^on superieur de son corns retomba dans la mer : le requiu I'avttit coup' en deux !

-f- Saus que vous eussici pu le secourir ?

— Damf, reprit le nlongeur, i l est possible que je ne lui >010 pas portc I'assiKtance qu'il devalt attendre en pareil ens d'un autre que moi ; mnls celn se con<joit.

— Voyons, la main sur la cons-cience ?

— PeUt-etre, dans mon trouible, lui,

iii-je trop fortcment compriiiie les mains.

— Sans mauvaisc intention V — Eh bien ! reorit le metis d unu

voix qui perpait a peine a travels ses dents serrees, tandis que sa bou-che exhalait un souffle ardent, je crois que je I'ai empechc de monter (liins le canot !

—^ Vous ne vous en etes jamais i'c-penti ?

i-e j)longeur, (lui depuis uuelqiics minutes roulait une cigarette, baltit le briquet, dcs etincelles jaillirent el vinrent eclairer sa figure ; eviilem-inenl cette question I'^tonnait.

— Canimba! I'alcade n'avait au-ciin droit sur ma uersonne, le bando lie -arle pas de lintorera. — Mais attcndez, continua le plongeur, je u'ai pas flni mon histoire. Au nio-iiieiil oil HafacU disparut sous Teau, ji! m'v ur^cipitai moi-meme.

Ce fut k mon tour de montrer une nrofonde stupefaction k cet incident inattendu. Jos6 Juan s'en aper^ut.

— J'avais cent raisons, dit-il, pour en agir ainsi. D'abord cettc tinto-rera, bien qu'elle m'eflt d6barrass6 d'un rival qui m'etait devenu odicux, me ildplaisait par la brutalite avec Kiquelle elle avail ddpect le pauvre HafaiU. Elle avait (ouche ii I'honncur (le la corporation dcs plongeurs N'oubliez pas que je suis un dc ses capalaz. Puis, une fois affriandde dc chair hunminc, elle u'ci^t pas man' (lud de venir nous attaquer plus tard Eiilln le juge criminel ou I'alcade i)ouvait-il me demandcr compte dc mon ami. quand j'aurais tue le re-nuin nui I'avait coupd en deux ! Vous lie connaissez ,pas les mwurs des re-(luins, seigneur cavalier '?

Je convins modesteinent de mon ignorance.

— Eh bien ! rien ne les met plus en belle vcine de f^rocitd (ie parle de la tintorera et non du requin or-dinaire, dont Rafa«l, le vous I'ai dit ne se souciait nullement) que les nults d'ornge semblables ft celle oii je vis mourir mon rival. Une mati6rc gluante distillee par des trous placds autour du museau dcs tintoreras se rdpand sur toute leur rreau et les

rend luisantcs comme des mouches a feu, surtout quaud le lonnerre se fait entendre. Cette lueur les fait ajjcrcevoir la nuit, et plus la nuit esl sombre, plus elles brillenl. Par bon-heur aussi, elles n'y voicnt gu6re, el un nageur silencieux a sur ces mons-tres I'avanlage de la vue. Ajoutez a cela qu'ils ne iieuvent vous happer qu'en se relournant sur Ic dos, el vous concevrez qu'un hoiiime intre-pide et bon nagciir a quelque chance d'en venir a bout.

Je ne plongeai, comme vous pen-sez, qu'A une mediocre profondeur, pour ne pas m'essoulTler, et aussi pour jeter un coup d'a'il au-dessu.s au-dessous el autour de moi. Les

,is mugissaient sur ma tele avet- un bruit scniblable a cehii du lonnerre des poinles de feu lourbillonnaient comme la poussiere par un vent d'orage, mais a cotd de moi tout etait calnie. Une masse noire vint me heurter sous I'abime, c'elail ce qui restait de Rafael : i l etait dit que je devais le rencontrcr loujours.

Je nensai alors que I'animal que je cherchais n'etait pas bien loin. En elTet une raie de feu presquc imper-ceptible grossissait peu a peu. La tintorera el moi nous devions etre a la meme profondeur, mais le requin tendait a rcmonter ; I'haleine com-mcn<;ait a me manquer, et je ne vou-lais pas donner au requin I'avantage de se trouver au-dessus de moi, car, dans ce cas, i l n'aurait pas cu bcsoin dc se rctourncr sur le dos pour mc faire subir le sort dc Rafaiil. Je ne coinplais, pour en venir k bout, que sur le temps qu'il mettrait ^ faire cette manoeuvre. La lintorera nagea vers moi diagonalement avec tant de velocite, que je me Irouvai un mo-ment assez 'ire.s d'elle pour distin-guer, aux clartds phosphoriques de son corps, la membrane qui couvrait ft moi t i i ses yeux, et sentir ses na-ficolrcs bninAtres cfFlcurer mon corps. Des Inmbe.wx de chair lividc ctaicnt encore attachds a la mAchoire inft'rieure, qu'elle faisait claquer avec un air de volupld gourmande. Le monstre jeta sur moi un regard ter'ne et vHreux. Ma tMe en ce mo-

ment se trouvait au nive«u de la sienne. J'aspirai I'air avec bruit, je iu'elan?ai dans une direction paral-lele a environ une demi-vare au-des-sus du requin, et me retournai ; i i etait temps. La lune fit briller un ins-tant le venire argente dc la tintorera, et en meme temps qu'elle ouvrait une gueule enorme, herissee, comme une carde, de dents aigues et serrees

liulle. Dans la |)iece la plus reculee, oil. d'apres I'ortlre de son mari, la jeune fenime s'etait retiree, deux chandclles achevaient de se consu-mer. On dislinguait ii leur pale lu-micre une image grossi6re reprdsen-lant les ames du purgatoire, en I'hon-ncur el pour la redemption desquel-les les deux chandelles brulaient oieusement cliaque soir. Vaincue par

les unes contre les autrcs, le poi- |a f.iligue, la jeune femnie, assise par gnar<l que j'avais destine a J^afael s'enfon(,\i dans son corps, tracant aussi loin que mon bras put attein-dre un large et sanglant sillon. La linlorera, blessce a mort, i l l un bond prodigieux, et retomba en battant deux fois I'eau de .sa queue ; heureu-seinent je n'en fus "as atleint. Seu-

lerre, la lete appuyee sur une esca-belle, sommeillait paisiblement. Les longucs nattes de ses cheveux s'elaient deroulces jusqu'ft ses picds. Devant rdclatante beautd de Jesuita, on comprenait aisement I'amour de Josd Juan ; mais on ne .s'expliauait cuere sa jalousie, ft voir le tranquille

lenient ie me debattis une minute, sonimeil <le la Mexicaine. Le metis, aveugle par une Dluie d'ecume san- apres I'avoir contemplce pendant glante qui me fouetta la figure ; puis,'(Tuelques instants, deroula une nattc ft la vue de mon ennemi flottant com-' de Chine et I'dtendit dans la pi6cc me une masse inerte et livide sur: qui elait a I'entrce de la cab'anc ; I'eau qui bouillonnait dans sa bles-jc'dlait le lit le plus somptucux que sure beanie, je poussai un cri dc nut ofTrir ft son hole cet homnie ft Iriomphe qui, malgrc I'orage, ful jmoit ic sauvage. Tout I'ameublement entendu des deux ilcs

L'aube allait poindre .au moment oil je regagnais le rivage, epuise par les efforts que j'avais fails pour fen-dre les vagucs qui grossissaienl. Les peclieurs visitaicnl Icurs ttlets, el la lame vint fuire aborder presquc en meme temps <iue moi la tintorera et les ddbris de Rafael. Personne ne douta que je n'eusse voulu arra-cher mon ami au sort dont i l avait die victime. Je laissai les bavards exalter mon devouement. Une fem-me seulemenl soupi,'onna la veritc ; vous I'avez vue pftlir au souvenir de cette null : est-ce un regrel pour R'ivfacI ? csl-ce ridde du danger <jue j'ai couru '? voila ce que je ne puis deviner, et cette incertitude m'acca-ble. Vous seul, seigneur cavalier, ajouta le plongeur, connaissez les narticularitds de mon histoire, et dans quelques heures vous allez pcr-' ir.

Le plongeur se fut et parut refld-chir profondcment.

Aprds quelques instants de silcnce, i l se souvini des devoirs de I'hos-pitalitd. Nous rentrftmes dans la

de la hutte se composait de deux ant res n.-itles semblables cl de quel-ques chaises cn roseau;;. L'hospita-lild <hi capitaine don Ramon n'dtait nas, du rcste, plus magniflque ; mais i ' urqiioi n'avouer.-.is-ie pas qu'aprcs cette sanrlante histoire, j'eusse pre-ferc- au toit de cet hommc le pont de notre petite goelette ? Je ne pus done fermer I'oeil, et le iour allait -laraitre quand la voix de Jose Juan sc fit entendre :

— Le coromuel souffle toujours, ine dit-il. el la Guadalupe va lever I'ancre.

Je pris confic de mon bote pour relourner ft bord sans plus larder.

— Eh bien ! me dit le capitaine don Ramon en me vovant de rctour. vous ne vous etonnerez plus quand on vous parlera de Josi Junn ! Que pensez-vous de cet homme-1& ?

— One c'est un ami bien ddvoud ! rdnondis-ie d'un air odndtri.

Le lendemain matin nous {etdmes I'ancre ft Pichilinsue : cette fois le capitaine ne s'dtait plus trompd.

K I J