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Rapport d’activités ADAAQ - 2016-2017
Au sommaire
o Présentation de l’ADAAQ …………………………………………… p1
o Gouvernance et adhérents …………………………………………… p2
o Actions et chiffres clés 2016-2017 …………………………………………… p3
o L’équipe de l’ADAAQ …………………………………………… p5
o Nos partenaires …………………………………………… p6
o Accéder à une information de qualité …………………………………………… p7
o Mes situer dans un environnement favorable …………………………………………… p9
o Œuvre pour la santé de mes colonies …………………………………………… p13
o Etre accompagné dans mes projets …………………………………………… p21
o Vendre et valoriser mes produits …………………………………………… p23
o M’inscrire dans un réseau …………………………………………… p25
Présentation de l’ADAAQ
L’association est née de la volonté d’un groupe d’apiculteurs dynamiques, désireux d’assurer le développement et la pérennité de leur exploitation. Ils ont choisi la dimension collective pour leurs projets de structuration de la filière. Ainsi, depuis bientôt quinze ans, l’Association de Développement de l’Apiculture en Aquitaine (ADAAQ) fédère et accompagne la profession apicole dans l'amélioration de sa technicité et compétitivité.
Via son adhésion à l’ITSAP-Institut de l’abeille et à la tête de réseau ADA France, l’ADAAQ participe aux actions coordonnées par ces structures et bénéficie en retour d’un soutien technique et scientifique ainsi que de données d’ordre techniques et économiques. De ce fait, l’ADAAQ se positionne comme la
structure de référence et l’interlocuteur privilégié
pour le développement apicole auprès du réseau
agricole et institutionnel de la région Aquitaine.
Assurer la viabilité des exploitations apicoles
Renforcer l’intégration de la filière au paysage agricole régional
Sensibiliser les filières agricoles végétales sur les problématiques
de l’abeille
structurer la filière apicole régionale
Axes stratégiques et principales missions
1
Gouvernance et adhérents
L’ADAAQ est administrée par un groupe d’apicultrices et apiculteurs professionnels de la région Aquitaine, élus et tous bénévoles. Le conseil d’administration travaille en relation étroite avec les salariés de l’association notamment sur le choix des grandes orientations, sur leur mise en application ou pour l’élaboration des budgets.
Pour l’année 2017, le conseil d’administration
était représenté par : Thomas MOLLET (40), le
Président, Lénaïc LECRENAIS (40), le trésorier,
Angela MALLARONI (64) et Cyril ARNOUX (64)
membres du bureau, ainsi que par les autres
administrateurs, Jean-Patrick CAZENAVE (64),
Bruno GUERRIER (24), Jean BEDECARRATZ (64),
Quentin LOBBE (33), Thierry FRANCKE (40),
Christian PEDELABORDE (64), Guillaume
CHAPERON (33) et Paul THIRION (24).
Les adhérents de l’ADAAQ sont :
des individuels (professionnels : collège 1, pluriactifs : collège 2, porteurs de projets : collège 3, ou
des apiculteurs de loisirs : collège 6),
des groupements locaux d’apiculteurs (collège 4),
des groupements économiques apicoles (collège 5).
2
Nos actions 2016 - 2017
Pour mener à bien les missions stratégiques fixées par ses adhérents, l’ADAAQ conduit un programme
d’actions complet comprenant :
- un travail de fond caractérisé par de l’acquisition de références et de la structuration. Indispensable pour nourrir un conseil de qualité, l’association se donne les moyens de transmettre ces informations techniques capitalisées au fil des années via des canaux diversifiés : accompagnement collectif et individuel, catalogue de formations dense, conception d’outils d’aide à la décision, ainsi qu’une palette variée d’outils de communication qui placent le transfert des connaissances acquises au cœur de nos missions.
- un travail quotidien au plus près des apiculteurs. Face aux sollicitations de nos adhérents présentant parfois un caractère d’urgence, l’association a à cœur de rester à l’écoute des problématiques de terrain, de favoriser les échanges et de répondre avec réactivité aux difficultés exprimées.
Une synthèse chiffrée des actions de l’ADAAQ déclinées en 6 grands axes centrés autour des besoins
exprimés par les apiculteurs aquitains est présentée ci-dessous. Vous trouverez davantage d’informations
sur tous nos travaux dans les pages suivantes.
Chiffres clés 2016-2017
2 000
Plaquettes de
sensibilisation
enjeux « abeille »
14
Formations
techniques
6
Projets de
recherche
31
Mails flash infos
diffusés
38
Apiculteurs
impliqués dans les
expérimentations
105
Apiculteurs
adhérents
891
Jours mobilisés par
l’équipe salariale
246
Mille euros de
budget
87
Ruchers suivis en
expérimentations
2 180
Mesures du taux
d’infestation de
Varroa phorétiques
44
Lâchers de Torymus
sinensis
25
Balances
connectées à notre
site internet
4
L’équipe
Le pole expérimentation renforcé par : La mission sensibilisation aux
enjeux des pollinisateurs
renforcée par :
Cécile Antoine
Service civique pour une
durée de 6 mois
Dienamack Diouf
Stage de fin d’étude
pour une durée de 4
mois : test de moyens de
lutte contre varroa en fin
de saison
Alois Bumb
CDD de 15 jours sur
l’observatoire de la
miellée de tournesol
Kevin Martin
Service civique pour une
durée de 6 mois
Alicia
Teston
Direction, Chargée de mission filière
apicole
installation, références technico
économiques, communication, IGP, gestion association
Miren
Pédehontaa-Hiaa
Chargée de mission filière apicole
sensibilisation enjeu abeille, lutte cynips, ressource mellifère, valorisation produit,
formations.
Léa
Frontero
Chargée de missions en expérimentation
apicole
santé des colonies, mortalité aigüe,
animation du reseau de balances, formations.
Kiliana
de Bellescize
Chargée de missions techniques apicoles
lutte contre le frelon asiatique, apiculture
biologique, formations,
expérimentation.
5
Nos partenaires
Construction de l’ADA Nouvelle Aquitaine
Acquisition de références, recherche et expérimentations
Promotion et valorisation
Protection des abeilles et de la ressource
Mutualisation d’outil et réseau national
6
Accéder à une information de qualité
Le transfert d’informations techniques utiles pour
le pilotage de l’exploitation représente une des
missions clé de notre association. Grâce à un
travail de veille bibliographique et de
vulgarisation du contenu, nous cherchons à
mettre à disposition d’un maximum d’apiculteurs,
les références validées ainsi que les avancées et
connaissances scientifiques. Notre stratégie de
communication est ciblée sur les besoins et
attentes des apiculteurs. Pour faciliter l’accès à
l’information, nous avons diversifié nos canaux de
diffusion (info mails, pages du site web,
plaquettes techniques, alertes sms, bulletins
techniques, etc.). Cet éventail d’outils de
communication nous permet de transmettre de
l’information rapide de type aide à la décision,
comme de développer les sujets de fond ainsi que
de toucher un maximum d’apiculteurs.
Bulletins techniques
Hors-série ADA NA - 15p
N°19 – 27p
N°20 – 39p
Newsletters – Les Brèves de l’ADAAQ
9 Newsletters envoyées 541 lecteurs abonnés
5 rubriques - Actualités apicoles - Infos techniques et réglementaires - Presse généraliste - Presse scientifique - Petites annonces
Mails Flash-infos
31 Flash-Infos Mails
Principales thématiques : - Rappel réglementaires - Dynamique varroa et colonies - Informations miellées : démarrage de floraison - Alertes traitements phytosanitaires - Alertes climatiques - Invitations évènements
Mise à jour site web
Nouveau graphisme et nouvelle organisation des rubriques pour un meilleur accès à la l’information.
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Accéder à une information de qualité
Un programme de formations complet
Pour permettre aux apiculteurs de s’approprier efficacement les connaissances techniques, économiques,
administratives ou réglementaires, mais aussi soutenir et appuyer leurs projets collectifs, l’ADAAQ organise
des formations sur une ou plusieurs journées en fonction de la complexité du sujet abordé. L’objet de ces
journées est d’améliorer la compétitivité, la viabilité et les performances techniques des exploitations
apicoles sur le territoire.
Afin que les échanges soient riches et que l’expérience de terrain puisse être partagée, des visites
d’exploitations ainsi qu’un voyage d’étude d’une semaine dans le piémont italien ont complété ces
journées en 2017.
Le programme de formations s’adapte chaque année aux besoins exprimés par les apiculteurs, ainsi qu’à
l’actualité liée à la filière. L’ADAAQ fait intervenir des spécialistes de chaque thématique et des formateurs
qualifiés pour accompagner les participants sur les nombreux sujets traités.
Volet produit
Comprendre et maitriser la conservation et cristallisation des miels
Formation à l'analyse sensorielle : connaître ses miels pour mieux les
valoriser
Volet génétique
Conserver la diversité du patrimoine génétique de l’abeille noire
Retitution technique - projet Beestrong
Volet systèmes d'exploitation
Visite d’une exploitation au Pays Basque
Visite d’exploitation spécialisée en élevage dans le Gers
Voyage d’étude – apiculture du piémont italien
Volet technique
Stratégie de lutte contre varroa : savoir évaluer et diagnostiquer le taux
d'infestation au rucher
Développer son élevage de reine
Volet administratif
Maitriser les enjeux administratifs en apiculture
Se regrouper en apiculture : CUMA et autres formes juridiques
Volet stratégie d'exploitation
Renforcer sa stratégie : Bilan et planification de saison
Agir en incertitude : développer son cheptel et préparer son installation
Au total ce sont 14 formations techniques, sur 22 journées de formations, qui ont été dispensées.
Cela représente 217 participations individuelles sur la période hivernale 2016 - 2017
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Me situer dans un environnement favorable
Sensibiliser les acteurs agricoles à l’enjeu « abeilles »
Les abeilles domestiques font face à de nombreux stress environnementaux (perte de ressource, pression
phytosanitaire, etc.) qui contribuent à un affaiblissement généralisé du cheptel apicole. Pour tendre vers
un environnement plus favorable aux abeilles et autres pollinisateurs, l’ADAAQ mène des actions de
sensibilisation (journée techniques, supports de communication, décryptage de la réglementation, etc.)
auprès du monde agricole, acteur clé des territoires, notamment dans le cadre du programme ECOPHYTO.
Courant 2017, nous avons réalisé un audit des actions menées sur cette thématique depuis 2011, pour
mettre en avant les forces et les faiblesses de notre travail et rendre nos actions plus efficaces.
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Me situer dans un environnement favorable
Connaissances de la ressource mellifère
La version complète du « Guide de la Flore apicole et des Miels des Landes de Gascogne » comprenant 22
fiches, publié par l’ADAAQ, a été rééditée en 200 exemplaires suite à une rupture de stock. Ce livre présente
les caractéristiques des miels des Landes (description organoleptique, couleur, aspect, etc.) et de la flore
mellifère dont ils sont issus (période de floraison, critères de reconnaissance, potentiel mellifère et
nectarifère, habitat privilégié). Il offre aussi la possibilité à chaque apiculteur de noter ses propres
observations sur des fiches terrain prévues à cet effet.
En parallèle, l’ADAAQ s’est rapproché du Centre Régional de la Propriété Forestière d’Aquitaine (CRPF) à
l’occasion de trois journées : - Journée sur l’avenir de l’acacia - Mazère - 03/05/17 - Présentation du dispositif TRASOL, modalités de travail du sol - Arengosse 40 - 01/06/17 - Réunion de travail – relations apiculture et sylviculture - Bordeaux 33 - 20/07/17,
Ces rencontres ont permis une meilleure connaissance réciproque des deux structures. L’objectif est de
créer du lien entre les filières pour mener des projets permettant une meilleure cohabitation des acteurs
forestiers et apicoles sur les territoires. En parallèle nous souhaitons unir nos compétences pour améliorer
les connaissances et mener des expérimentations sur deux thématiques :
- la flore mellifère du sous-bois landais, - le potentiel mellifère des Robinier pseudo-acacia.
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Me situer dans un environnement favorable
Coordination d’une lutte collective contre le cynips du châtaignier
Depuis 2015, l’ADAAQ coordonne un programme de lutte biologique contre le cynips du châtaignier avec
l’appui d’organismes spécialisés et grâce à l’implication d’un groupe d’apiculteurs volontaires et mobilisés
autour de ce projet.
Déroulement de la campagne 2017 :
Décembre 2016 : - Participation de l’ADAAQ au Comité de Pilotage Sud-Ouest à Brive, - Diffusion large d’informations sur la campagne 2017 (plaquette, articles, mailing),
Janvier 2017 : - Recensement des besoins des apiculteurs souhaitant intégrer la lutte et localisation des sites concernés, - Commande globale pour les apiculteurs auprès de l’Union de Producteurs de Châtaignes,
Février 2017 - Présentation du projet à l’Assemblée Générale du Syndicat Abeille Gaves et Nives (64), - Accompagnement individuel des apiculteurs n’ayant jamais participé au programme, - Recherche de financements auprès des collectivités, partenaires et fondations, pour co-financer le projet,
Mars – Avril 2017 - Organisation d’un suivi de végétation et mise en ligne des résultats sur le site web de l’ADAAQ,
Avril - Mai 2017 - 4 sessions de lâchers de Torymus sinensis échelonnées entre le 15/04 et le 25/04.
Au final, 26 apiculteurs professionnels et de loisir ainsi que 2 communes ont participé à cette campagne de lutte.
44 lâchers d’auxiliaires ont été effectués sur 38 communes de bassins de production de miel de châtaignier
déjà très impactées par le ravageur.
11
11
Me situer dans un environnement favorable
Evaluation d’une méthode de lutte contre le frelon asiatique – Vespa velutina
Le piégeage de printemps est une méthode de lutte couramment utilisée pour limiter le nombre de
fondatrices avant qu’elles n’aient pu établir leurs nids. Pour combler l’absence de données chiffrées quant
à l’efficacité de cette méthode, l’ADAAQ mène depuis 2016 un programme de sciences collaboratives sur
le département des Pyrénées Atlantiques. Le projet consiste à animer un réseau de volontaires pour
l’obtention de données sur :
- le piégeage de printemps - l’inventaire des nids sur le territoire - la pression exercée par les frelons sur les ruchers
Cette étude est coordonnée à l’échelle nationale par l’ITSAP-Institut de
l’abeille et le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).
Pour cette seconde année, la mobilisation autour du projet s’est accrue
sur les 3 volets de l’étude :
La réussite du projet dépend d’une large participation des volontaires. De nouveaux outils ont été mis en
place pour la collecte de données. Un site web permet désormais de cartographier aisément les captures
de fondatrices et les nids : www.comptagecapturefrelonasiatique.fr
Figure 1 : Part (%) des
colonies prédatées au
cours des observations
(quelques ruches non
comptabilisées à cause
du froid) Figure 2 : Comportement des
colonies prédatées
Lutte contre le frelon asiatique :
160 volontaires mobilisés
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Les projets expérimentaux de l’ADAAQ : essais et suivis de colonies au service des
apiculteurs
En 2017, l’ADAAQ s’est engagée sur plusieurs projets expérimentaux coordonnés par nos partenaires
scientifiques (ITSAP, INRA, UMT Prade). L’ensemble de ces d’études ont été menées sur le territoire
aquitain. Pour plus de détails sur les résultats, consultez notre site internet !
Projet n°1 : Des ruchers passés au peigne fin en début de saison pour évaluer la pression parasitaire du varroa
Objectif pour les apiculteurs : un taux de varroa
phorétique pour 100 Abeilles (VP/100Ab) proche
de 0 pour aborder sereinement la saison !
Un état des lieux de l’infestation du varroa au
redémarrage de la saison apicole a été réalisé.
430 colonies réparties sur 43 ruchers aquitains
ont été suivies pour ce projet ! Grâce au
traitement rapide des résultats, nous alertons les
apiculteurs qui dépassent les seuils limites pour
leur permettre d’intervenir avant le début des
premières miellées. Un rendu individuel des
résultats a été communiqué aux participants ainsi
qu’un rendu collectif. 3 variables sont mises en
relation : la pression parasitaire en début de
printemps/ les pratiques de lutte mises en place
l’année précédente/ le pourcentage de perte
hivernale.
Figure 1 : infestation varroa en sortie d’hiver 2017 sur 45 ruchers d’Aquitaine
La figure 1 illustre le taux de VPH/100Ab des ruchers échantillonnés dans toute la région d'Aquitaine. On remarque ici qu'une partie des ruchers dépassent déjà les seuils de nuisibilité théorique de 1 VP/100ab (droite rouge) recommandés en sortie d’hivernage, pour entrer en saison dans de bonnes conditions.
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Figure 2 : Infestation varroa sortie d’hiver/historique de traitement 2016/2017
La figure 2 illustre l'infestation varroa à la sortie d'hivernage en fonction des traitements réalisés en amont
(2016 et début 2017). Pour la lecture du graphique, les lettres majuscules représentent les molécules
utilisées, suivies des lettres minuscules qui représentent les périodes. On observe que les ruchers traités
avec des acides organiques sont plus infestés en sortie d'hiver.
La figure 3 illustre le pourcentage de pertes hivernales recensées sur les ruchers en fonction du traitement
qui a été réalisé au cours de l'année précédente. Chacune des couleurs représente un itinéraire de
traitement et chaque bâton représente une exploitation. La moyenne globale du pourcentage de pertes
est de 21%, cependant des taux de pertes préoccupant sont observés sur certaines exploitations. Ici on ne
distingue pas un % de perte plus élevé sur un itinéraire de traitement en particulier.
Figure 3 :
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Projet n°2 : Ruchers sous haute surveillance tout au long de la saison apicole
L’objectif est d’identifier les pratiques apicoles qui ont une incidence sur le parasite dans les exploitations qui
maitrisent la varroase.
Cette année, l’ADAAQ a suivi 8 ruchers de 15
colonies sur tout le territoire. Nous sommes sans
cesse à la recherche de nouveaux médicaments
pour contrôler le varroa sur les exploitations.
L’idée de cette étude est d’étudier les approches
innovantes mises en place par certains
apiculteurs : raisonnement de la lutte tout au long
de la saison apicole et à l’échelle du rucher. Ainsi
plusieurs profils d’apiculteurs sont suivis toute la
saison et l’impact de leur itinéraire technique sur
le parasite est évalué. En plus des traitements, la
préparation des colonies, la gestion du cheptel, le
suivi en cours de saison de la charge parasitaire,
les transhumances et l’hivernage sont autant de
paramètres qui influencent le résultat des
pratiques de lutte contre varroa et que nous
suivons sur ce projet. À long terme, la
formalisation d’« itinéraires techniques » type
pourrait servir de référence, en particulier aux
jeunes apiculteurs en phase d’installation.
Légende : Chacun des graphiques précédents représente le rucher d’une exploitation. On peut suivre en rouge l’évolution de l’infestation varroa au cours de la saison, en vert la dynamique du couvain fermé et en jaune la production de miel. Ces représentations sont des résultats préliminaires qui seront approfondis par la suite.
Le rucher 1 appartient à un apiculteur en
conventionnel. Le parasite est maitrisé puisque
l’infestation reste proche de 0VP/100Abeille
jusqu’en aout. En parallèle, ce rucher a eu une
production moyenne de 37.9kg par ruche, sur la
saison 2017.
Le rucher 6 appartient à un apiculteur en
conventionnel. Le rucher commence la saison
avec une infestation varroa très faible qui se
maintient jusqu’en fin juillet. La population de
varroa finit par exploser en fin de saison. La
dynamique des colonies de ce rucher est très
importante et engendre un environnement
favorable au parasite ce qui permet une explosion
de la population varroa fin août. Ce rucher a eu
une production moyenne de 60.6kg par ruche, sur
la saison 2017.
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Œuvrer pour la santé de mes colonies
Le rucher 4 appartient à un apiculteur en bio. Le
rucher commence la saison avec une infestation
qui est déjà supérieure au seuil de nuisibilité
recommandé. Pourtant les interventions en cours
de saison et une approche raisonnée des
traitements ont permis à cet apiculteur de
maintenir l’infestation en dessous du seuil
critique à ne pas dépasser. En parallèle, ce rucher
a eu une production moyenne de 37.7kg par
ruche, sur la saison 2017.
Le rucher 2 appartient à un apiculteur en bio. Le
rucher commence avec un seuil d’infestation déjà
trop élevé en début de saison ce qui contribue à
un effondrement des colonies puis une baisse de
la pression varroa. En parallèle, ce rucher a une
production moyenne de 3.1kg par ruche, sur la
saison 2017.
Cette première analyse graphique permet de mettre en évidence des dynamiques de population du
parasite qui sont différentes d’un rucher à l’autre. Emergent également des stratégies de lutte différentes
qu’il faudra caractériser lors d’analyses plus poussées.
Projet n°3 : Le traitement de fin de saison oui ! Mais la guerre contre varroa c’est toute l’année !
Depuis 3 ans, l’association et ses partenaires (réseau des ADAs et de l’ITSAP) testent de nouvelles pratiques
pour lutter contre varroa durant la saison. 2 ruchers de 40 colonies, soit 80 colonies, sont suivies. Malgré
les précautions prises, beaucoup d’entre vous démarrent l’année avec des seuils d’infestation
préjudiciables (suite à des échecs de traitement, réinfestations, phénomènes de résistances, etc.).
L’objectif de cette étude est de tester des traitements ou des techniques innovantes adaptées à la période
(dynamique des colonies, miellées proches), pour que les seuils préjudiciables ne soient pas dépassés. Cette
année nous testons trois approches en comparaison avec un lot témoin :
- retrait de l’intégralité du couvain puis traitement à API-BIOXAL® en sublimation (2 passages), - ajout d’un cadre à mâle et destruction du couvain de mâles à trois périodes de la saison, - traitement à l’acide oxalique en diffusion lente en présence de couvain.
L’infestation varroa des différents lots est suivie du mois d’avril au mois de septembre et la performance
des colonies est étudiée à travers le gain de poids et la dynamique. Résultats à venir
16
Œuvrer pour la santé de mes colonies
Projet n°4 : Evaluer l’efficacité de nouveaux traitements ou pratiques innovantes en fin de saison
Le rôle de cette expérimentation est d’évaluer l’efficacité de nouvelles méthodes mécaniques ou chimiques
de réduction de la pression parasitaire.
En 2017, deux expérimentations ont été menées conjointement sur deux ruchers différents.
Expérimentation n°1: Objectif : comparaison de deux méthodes d’interruption artificielle de couvain
combiné à un traitement flash et un traitement conventionnel longue durée:
- Encagement de reine 21 jours + 2 passages d’acide oxalique par sublimation à 4 jours d’intervalle - Retrait de couvain + 2 passages d’acide oxalique par sublimation à 4 jours d’intervalle - Traitement Apivar
Figure 5 :
La Figure 5 représente la cinétique de chute varroa pour les différents traitements. La modalité retrait de
couvain+2AO et la modalité encagement+2AO (qui sont des méthodes flash), permettent de faire tomber
la quasi-totalité des varroas en 7 jours. En appliquant un traitement de contrôle 105 jours plus tard on note
la chute de quelques varroas résiduels. Ces derniers, qui n’ont pas été atteints par les méthodes flash ont
pu redémarrer (légèrement) leur population. Concernant l’Apivar qui est un traitement longue durée, la
cinétique de chute est plus progressive que les traitements flash. En revanche il ne reste quasiment aucun
varroa résiduel lors de l’application du traitement de contrôle 105 jours plus tard.
En conclusion, les deux méthodes flash
présentent une bonne efficacité et un grand
intérêt pour faire tomber la quasi-totalité des
varroas en une semaine ce qui permet aux
colonies d’élever des abeilles saines pour l’hiver.
Il faudra sûrement envisager un traitement
hivernal afin de tuer les varroas résiduels qui ont
pu se redévelopper sur la période. Avec Apivar,
les abeilles sont exposées plus longtemps à la
pression du parasite car sa cinétique de chute est
plus lente. En revanche le produit présente une
très bonne efficacité sur le long terme puisqu’il
n’y a quasi aucun varroa résiduel dans la colonie
lors de l’application du traitement de contrôle.
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Expérimentation n°2 :
Objectif 1 : trouver une méthode d’application de l’acide oxalique qui soit efficace en présence de couvain :
l’acide oxalique en diffusion lente.
Objectif 2 : comparer plusieurs méthodes d’application de l’AO en diffusion lente.
4 modalités sont représentées ci-dessous :
- l’Aluen Cap testé en 2015 (produit fabriqué par une coopérative Argentine), - l’Aluen Cap re-testé en 2017, - l’Aluen Cap dont les lanières sont renouvelées à mi traitement (21 jours) - les lanières artisanales d’acide oxalique en diffusion lente renouvelées à mi traitement (21 jours).
Figure 6 : efficacité des traitements Figure 7 : varroas résiduels dans les colonies
En 2015, l’Aluen Cap obtient seulement une
efficacité moyenne de 85% et le nombre de
varroas résiduels est encore important dans les
colonies. En 2017, les essais sur Aluen Cap sont
très encourageants avec des efficacités
supérieures à 95% et un nombre de varroas
résiduels très faible. Il n’y a pas de différences
significatives entre la modalité Aluen Cap et Aluen
Cap renouvelé au niveau de l’efficacité, bien que
le renouvellement des lanières semble réduire un
peu plus le nombre de varroas résiduels. Les
lanières d’acide oxaliques artisanales présentent
des résultats d’efficacité encourageants
(significativement plus élevés que l’Aluen Cap en
2015) cependant le nombre varroas résiduels est
encore élevé après le traitement.
En conclusion, il faudrait prévoir une troisième année de test pour valider nos résultats sur l’Aluen Cap
étant donné les différences de résultats obtenus en 2015 et 2017. Le traitement LAO laisse un nombre
élevé de varroas résiduels dans les colonies. Il faudra donc envisager en complément un traitement hivernal
hors couvain.
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Projet n°5 : L’observatoire des performances des colonies sur la miellée de tournesol continue !
La miellée de tournesol est
une miellée stratégique pour
de nombreuses exploitations.
Or le miel de tournesol
présente aujourd’hui des
rendements à la ruche qui ont
été divisés par 3 : passant de
40 à 60 kg/ colonie à 15-20 kg-
voire nul, en une quinzaine
d’années. Malheureusement,
la filière apicole ne dispose
que de peu de données
structurées sur la production
de miel en général, et de miel
de tournesol en particulier, ni
d’ailleurs de synthèse
argumentée des nombreux
témoignages entendus sur les
problèmes observés sur les
colonies d’abeilles pendant
cette miellée. Cet observatoire
s’intéresse aux facteurs qui
influencent la performance de
gain de poids des colonies :
climat, ressource, structure de
la population et état sanitaire
de la colonie. L’objectif
spécifique de ce projet, outre
la caractérisation des facteurs
environnementaux influents
et qui ne peuvent être
maîtrisés par l’apiculteur, est
de s’intéresser à caractériser
une colonie « type » pouvant
être apportée sur cette
miellée. En effet, bien que
certaines années soit jugées
catastrophiques pour la
production de ce miel, on
observe une grande variabilité
de production d’un apiculteur
à l’autre, dans un même
environnement. Nous
cherchons ainsi des éléments
de réponse à la question
« Comment dois-je préparer
mes colonies pour cette
miellée ? ».
Résultats des campagnes 2016 et 2017 disponibles sur le site de l’observatoire :
http://adaaq.adafrance.org/infos/tournesol.php
Projet n°6 : Dispositif « troubles et affaiblissements des colonies »
Ce projet fait suite à de nombreux cas d’affaiblissement des colonies constatés par les apiculteurs ces
dernières années ; avec des causes pouvant provenir de multiples facteurs. Ce projet a pour objectif de
développer une méthodologie de référence pour surveiller les troubles et d’identifier les causes en réalisant
des analyses pathologiques et toxicologiques.
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Œuvrer pour la santé de mes colonies
Projet n°7 : Qui mieux que l’abeille pour se défendre contre varroa : le projet BeeStrong
Objectif : Mise au point de marqueurs génétiques pour la sélection d’abeilles domestiques résistantes au
parasite varroa.
Dans un contexte d’échec de
la plupart des solutions
actuelles de contrôle du
parasite varroa, la sélection et
l’élevage d’abeilles résistantes
au varroa apparaît comme une
solution prometteuse et
durable. Le principal frein au
développement de telles
populations d’abeilles
provient de la difficulté
d’évaluer la capacité de
résistance des colonies. Ces
colonies mettent en place des
défenses comportementales
qui impactent le succès de
reproduction du parasite et
permettent de limiter
l’infestation. Ce caractère de
suppression de la
reproduction des acariens est
appelé SMR (Suppressed Mite
Reproduction) ; son utilisation
comme critère de sélection
permet d’améliorer les
capacités de résistance des
colonies.
Le projet BeeStrong vise à
mettre au point un nouvel
outil à destination de la filière
apicole pour mesurer la
capacité de résistance de
colonies au varroa par le biais
du développement de
marqueurs génétiques
spécifiques du caractère SMR.
Trois partenaires (INRA, ITSAP
et Labogena) se sont
regroupés afin de mener à
bien ce projet qui doit aboutir
à la mise sur le marché d’une
prestation de génotypage de
colonies d’abeilles
domestiques en vue d’évaluer
la résistance au parasite
varroa.
La première étape du projet
consiste à caractériser
plusieurs centaines de
colonies d’apiculteurs
professionnels. En 2016, plus
de 500 colonies ont été
échantillonnées en France,
chez plus de 40 apiculteurs,
réparties sur environ 70
ruchers. Les données
recueillies (charge en varroas
phorétiques et dans le
couvain, taux de SMR) ont
permis d’établir un premier
panorama de la présence du
caractère de résistance au
varroa dans les colonies
françaises.
- Moyenne de 35%
- 13% des colonies avec un score SMR ≥ 50% - Moyenne de 39%
- 22% des colonies avec un score SMR ≥ 50%
2017 2016 Légende : les deux graphiques
représentent la répartition des
colonies par classe de pourcentage
SMR en 2016 et 2017. Au-delà de
50% de caractère SMR les colonies
peuvent être considérées comme
étant intéressantes vis-à-vis du
caractère SMR.
50% 50%
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Être accompagné dans mes projets
Outils techniques de la filière au service des apiculteurs, l’ADAAQ est une structure ressource pour les
producteurs de la région. Nous intervenons dès la genèse d’un projet d’installation, mais également tout
au long de la vie de l’exploitation. Le conseil se développe grâce à l’acquisition de références technico
économiques solides et fiables en relation avec nos partenaires nationaux tels que l’ITSAP et ADA France
en s’appuyant sur une expertise de l’équipe salariée acquise au fil des années.
Acquisition de références technico économiques
En tant que structure technique, il est primordial de se doter de références
sur lesquelles s’appuyer pour conseiller au mieux les apiculteurs. Ainsi,
l’ADAAQ s’engage depuis 2011 dans des projets nationaux autour de cette
thématique.
Développement de modules d’accompagnement et d’outils
Cette année, l’ADAAQ a décidé de créer un
module d’accompagnement spécifique destiné
aux porteurs de projet en cours d'installation en
apiculture. La mise en place de ce nouveau
dispositif est issue de notre volonté d’offrir un
service complet et adapté aux problématiques
rencontrées par les apiculteurs lors de cette
phase stratégique et complexe de
professionnalisation. Le choix du collectif est
naturellement apparu comme le plus judicieux
afin de favoriser la mise en réseau des futurs
installés et leur intégration plus large au sein de
l’association.
RESEAU DE FERMES DE REFERENCES
•Fournir des références globales sur la filière
•Diffuser des références thématiques : élevage, sanitaire, production, prix, modes de commercialisation...
•Développer des outils pour l'appui technique des porteurs de projet d'installation
DURAPI
•Etablir une méthode d’évaluation de la durabilité des exploitations apicoles
•Acquérir des références sur les pratiques de renouvellement du cheptel et leur impact sur la durabilité des exploitations.
•Développer des outils concrets pour la formation et l’appui technique sur la gestion du renouvellement du cheptel.
Programme d'accompagnement à l'installation en
apiculture
Pilotage de mon exploitation : Création d’un outil de calcul des
coûts de production et marges par atelier.
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Être accompagné dans mes projets
Conseil individuel : installation et thématique
L’ADAAQ répond au quotidien à des sollicitations téléphoniques ou via e-mails,
d’apiculteurs de la région sur des questions relatives à la réglementation, à la
santé du cheptel, la pollinisation, la commercialisation, l’évolution des aides etc.
Grâce à la disponibilité et aux compétences des membres de l’équipe, un grand
nombre d’apiculteurs ont été accompagnés, au-delà des adhérents. Certains ont
été audités sur leurs exploitations afin de dégager des axes d’amélioration.
Accompagnement de projets collectifs
L’ADAAQ a été sollicitée par le Groupe Carrefour pour transmettre une proposition de
nouveau débouché commercial pour le miel aquitain en Filière Qualité Carrefour. Des
exploitations se sont saisies de cette opportunité. L’association a donc accompagné ces
apiculteurs tout au long de la période :
Soutien méthodologique pour la gestion de projet Organisation et animation des réunions Liens avec les services Carrefour pour des adaptations du cahier des charges Accompagnement individuel pour la mise en conformité des exploitations Liens avec les services compétents pour le montage juridique du regroupement de l’offre Soutien technique pour la création de l’unité de conditionnement commune Etude économique du projet en lien avec les hypothèses techniques
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Vendre et valoriser mes produits
Projet d’IGP Miel des Landes
De 2004 à 2006, les producteurs de la filière
apicole d'Aquitaine, regroupés au sein de
l'ADAAQ, se sont interrogés sur les forces et
faiblesses de l’apiculture en région. Sur le plan
économique, ils se sont plus
particulièrement intéressés à
la valorisation économique
des miels produits dans la
forêt landaise avec la double
motivation de faire
reconnaitre la spécificité de
ces miels (liée au territoire et
au savoir-faire local) et à la
protection du nom
géographique Miel des Landes dans un marché
national et international marqué par la fraude.
Accompagnée par la Chambre Régionale
d'Agriculture puis par la Chambre d’Agriculture
des Landes, l’association s'est engagée en 2007
dans une réflexion pour la structuration
économique et la valorisation des produits
typiques, notamment des miels d’acacia, de
bourdaine, de callune, de bruyère cendrée, et des
autres miels produits dans les
Landes de Gascogne. La
protection du nom du
produit « Miel des Landes »
s'est avérée essentielle aux
yeux des apiculteurs. Le
développement d’un signe
de qualité, comme axe
structurant et fédérateur, a
été mené parallèlement à
l’acquisition de références techniques liées à la
production sur le territoire, avec un objectif
d’amélioration continue des performances
techniques et économiques des producteurs de
miels des Landes.
A présent, ce projet est en passe d’aboutir. Le passage du dossier en commission nationale est prévu pour
2018. Cette année a donc été consacrée à la finalisation des pièces constitutives de la demande de
reconnaissance en collaboration avec l’INAO et un Organisme Certificateur :
Cahier des charges à respecter pour les futurs opérateurs de l’IGP Note de présentation du dossier comprenant les motivations autour la démarche, et les éléments technico
économiques de la filière miel des landes dans son contexte national et international Document de contrôlabilité
Pour finir, le Conseil d’Administration a décidé d’externaliser la mission de
l’Organisme de Défense et de Gestion, structure dont l’objet sera de mettre en
œuvre l’ensemble des missions liées à la gestion du signe qualité, et à la promotion
du Miel des Landes.
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Vendre et valoriser mes produits
Le concours régional des miels - 2017
Depuis 2010, l’ADAAQ organise un concours
visant à promouvoir la diversité et la typicité de
nos miels régionaux ainsi qu’à récompenser le
travail de qualité des apiculteurs.
En 2016, suite au partenariat avec l’ADA Poitou-
Charentes et Limousin, le concours a élargi son
territoire en devenant le :
« Concours des Miels de
Nouvelle-Aquitaine » !
35 apiculteurs ont participé à cette nouvelle
formule et envoyé leurs miels d’acacia,
châtaignier, bruyère, forêt ou de cultures. 70
échantillons ont ainsi été présentés au sein de 11
catégories. L’ensemble des échantillons ont été
analysés en laboratoire pour contrôler leur
conformité (origine florale et qualité).
Le 23 novembre, une quarantaine de jurés
(consommateurs, apiculteurs, étudiants et
spécialistes) se sont réunis à Bordeaux pour
déguster et évaluer ces miels selon une grille de
dégustation normée. Les jurés ont ensuite
attribué des médailles aux miels se démarquant
par leur visuel, leur texture et leurs arômes.
25 miels d’excellence ont ainsi été
primés et plus de 33 000
macarons ont été commandées !
Grâce au travail d’une graphiste, un nouveau
visuel de macarons a été proposé pour cette
première édition du Concours de Nouvelle
Aquitaine.
Résultats disponibles sur notre page web
adaaq.adafrance.org/infos/concoursmiel
Médaillés d’or au Concours des Miels de Nouvelle-Aquitaine 2016
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M’inscrire dans un réseau
Fort de nos partenariats avec ADA France et l’ITSAP, l’ADAAQ participe aux journées organisées par le
réseau en vue de mettre en place des outils collectifs pour améliorer le conseil, de mutualiser certaines
actions, et de construire des positions nationales sur les thématiques qui le nécessitent. Enfin, afin
d’assurer la visibilité de la filière dans le paysage général agricole et l’accès aux apiculteurs à des dispositifs
de soutiens financiers régionaux, le partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine s’est
renforcé et structuré.
Mise en place du COREFI – Comité Régional de Filière
Définition et objectifs :
Le COREFI est un outil de concertation, consultation, et orientation de la filière apicole en Nouvelle
Aquitaine. Cet organe a été mis en place par la Chambre d’Agriculture régionale ; il en existe un par filière.
Il permet d’assurer la visibilité de l’apiculture dans les programmes d’actions régionaux via la Chambre
d’Agriculture et ses différentes instances.
Rôles et composition :
Il se donne pour mission l’animation générale de la filière à l’échelle Nouvelle Aquitaine, la veille et
l’organisation de débats sur les problématiques régionales. Il permet d’interroger les acteurs de l’amont et
de l’aval autour de sujet d’actualités afin de dégager des orientations d’actions.
Chambre(s) d’agriculture
ADA(s)
Syndicalisme
Opérateurs économiques
Coopération
Sanitaire
Promotion et qualité
Formation
Expérimentation
+ invités : services de l’Etat et Conseil Régional
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L’ensemble de ce travail a pu être réalisé grâce au soutien financier de nos partenaires :