article 3 novembre 95

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  • 7/26/2019 Article 3 Novembre 95

    1/7

    1995

    vol.

    7 nO 5 pp

    241 248

    F IT CLINIQUE

    MYLOP THIE CERVIC LE SECOND IRE UNE OSSIFIC TION DU

    LIG MENT COMMUN VERTBR L POSTRIEUR U COURS DE

    L HYPEROSTOSE VERTBR LE NKYLOS NTE

    CERVIC L MYELOP THY SECOND RY T OSSIFIC TION THE

    POSTERIOR LONGITUDIN L LIG MENT ASSOCIATED TO

    VERTE R L HYPEROSTOSIS

    S. BAKLOUTI Z. BOUDAOUARA N. HDIHI M.H. ELLEUCH H. BEN MANSOUR S. SELLAMI

    Service de Rhumatologie CHU Sfax Tunisie)

    Service de Neuro-Chirurgie CHU Sfax Tunisie)

    SUMM RY

    auteurs rapportent trois observations d ossification

    ligament vertbral postrieur l tage cervical avec

    mpression mdullaire associes une hyperostose

    rtbrale ankylosante. Le traitement chirurgical par

    compression postrieure n a pas entrain

    mlioration clinique. Les rapports ventuels de

    ffection avec l hyperostose la pathognie de

    tteinte mdullaire ainsi que les indications du

    tement chirurgical sont envisags.

    ts clefs:

    Ligament commun vertbral postrieur - Mylopathie

    cale - Ossification - Hyperostose vertbrale.

    4

    The authors report 3 cases of ossification of the posterior

    vertebral ligament in cervical spine with spinal cord

    compression and coexistence of ankylosing hyperostosis.

    Posterior cervical decompression by laminectomy has

    been employed but no improvement was obtained.

    The authors discuss the possible relationship between the

    disease and ankylosing hyperostosis pathogenesis of

    spinal ccrd damage and indications for surgical

    treatments.

    Keys words

    Posterior longitudinal ligament - Cervical myelopathy

    Ossification - Hyperostosis.

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    2/7

    S. BAKLOUTl, Z. BOUDAOUARA, N. HDIJ , M.H. ELLEUCH, H. BEN MANSQUR, S. SELLAMI

    ssification du ligament vertbral commun postrieur

    VP) l'tage cervical est une affection de nature incon

    , touchant particulirement les populations asiatiques

    amment les Japonais,

    tte ossification, souvent asymptomatique, peut entraner

    retrcissement du canal rachidien l'origine d'une com

    sion mdulaire.

    (16,17) trouve que l'ossification du LCVP est obser

    chez 50 des malades atteints d'hyperostose vertbrale

    ylosante (HV A) et peut parfois constituer l'aspect pr

    inant de la maladie.

    us rapportons 3 observations de compression mdullaire

    vicale par ossification du LCVP associe une HVA

    te chirurgicalement.

    se basant sur nos 3 observations et sur une revue de la

    rature, les rapports ventuels de l'affection avec l'HV A

    ont envisags.

    ure 1 : observation nOl

    Rachis cervical de profil

    *Ossification LCVP C2- C4

    *Hyperostose antrieure

    b : Tomographie sagittale.

    l

    lb

    242

    OBSERV TION

    Monsieur Hdi A. .. , 63 ans, est hospitalis en Dcembre

    1983 pour cervicalgies et lombosciatique SI bilatrale

    associes une lourdeur progressive des membres inf

    rieurs sans troubles sphinctriens voluant depuis 4 ans.

    A l'examen, il existe une quadriparsie spastique prdomi

    nant aux membres infrieurs sans troubles sensitifs. Les

    reflexes ostotendineux sont vifs aux 4 membres, il existe

    un Hoffman aux membres suprieurs, il n'y a pas de signe

    de Babinski. La mobilit du rachis cervical est trs limite.

    Le bilan radiographique rvle au rachis cervical sur le cli

    ch de profil la prsence d'une ossification paisse la face

    postrieure des corps vertbraux C2, C3 et C4. Sur les

    coupes tomographiques cette ossification parat spare du

    corps vertbral de C2 et de C3 puis adhre au corps de C4

    figur

    1

    Par ailleurs, on observe une ostophytose exub

    rante antrieure caractristique d'hyperostose vertbrale

    ankylosante. Cet aspect est galement retrouv en antro

    latral au niveau du rachis dorsal et lombaire.

    La mylographie montre un arrt incomplet en regard de

    C4. La biologie de routine est sans particularit. Il n'y a pas

    de diabte.

    En Mars 1984, est ralise une laminectomie C2 - C7.

    A 3 ans de recul, l'tat du malade est stationnaire.

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    LO PA TH lE CE RV IC AL E S EC ON DA IRE UNE OSSIPICA TION DU LIGAMENT COMMUN VERTBRAL POSTRIEUR AU COURS DE HYPEROSTOSE VERTBRALE ANKYLOSANTE

    2a

    re 2 : observation n02

    Rachis cervical de profi 1 :

    Ossification du LCVP C2-

    CS

    Hyperostose antrieure

    b : Tomographie sagittale.

    BSERV TION

    nsieur Saadaoui S... 41 ans est hospitalis en Octobre

    93 pour paresthsies et faiblesse des 4 membres d aggra

    tion progressive et voluant depuis 1986.

    xamen retrouve un syndrome ttrapyramidal avec marche

    tique reflexes vifs et trpidation pileptode des pieds. Il

    a pas de troubles sensitifs superficiels ou profonds ni de

    ubles sphinctriens. Le testing musculaire montre un dis

    dficit des muscles intrinsques des mains.

    xamen du rachis est normal.

    tude radiographique montre l tage cervical une ossi

    ation du ligament vertbral postrieur s tendant de

    gle postro-infrieur de C2 l angle postro-suprieur

    CS Cette ossification parait spare des corps vert

    ux. Il existe par ailleurs une ostophytose exubrante

    rieure avec vritable pont CS - C6

    figure

    2

    l tage dorso-lombaire on retrouve une hyperostose ver

    ale ankylosante typique.

    myloscanner cervical montre que le LCVP est massive-

    4

    Figure 3: observation n02

    Coupe tomodensitomtrique passant par le corps de C3

    Ossification du LCVP entranant un retrcissement du canal rachidien.

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    S. BAKLOUTI Z. BOUDAOUARA N HDIJI M.H. ELLEUCH H. BEN MANSOUR S. SELLAMI

    nt calcifi pais cette calcification est asymtrique et

    ponsable d un refoulement important de la moelle en

    ticulier aux tages C3 - C4 C4 - CS et CS - C6 igure

    bilan biologique de routine est normal.

    r par voie antrieure en Dcembre 1993 il a t rali

    une corporectomie de C3 et C4 avec ablation du LCVP

    geste jug insuffisant a t complt 6 mois plus tard

    une laminectomie C2 - C7.

    8 mois de recul aprs la 2me intervention l tat du

    lade est stationnaire.

    SERV TION

    nsieur Salah H ... 78 ans suivi en consultation pour

    A est hospitalis en Octobre 1994 pour une ttraparsie

    stallation brutale avec troubles sphinctriens type de

    ntion vsicale survenue la suite d une chute de sa hau

    r avec traumatisme cervical.

    re 4 : observation n03

    is cervical de profil:

    ssification du LCVP partir de C2

    perostose antrieure.

    244

    a

    Figure S : observation n03

    Coupe tomodensitomtrique

    a : passant par le corps de C2

    b : passant par le corps de CS

    Ossification asymetrique du LCVP entranant une compression

    mdullaire.

    Sb .

    L examen retrouve un rachis cervical douloureux compl

    tement raide un dficit moteur prdominance distale aux

    membres suprieurs et prdominance proximale aux

    membres infrieurs. Il existe un niveau sensitif en D6. Les

    rflexes ostotendineux sont diminus au membre suprieur

    gauche les reflexes achillens sont abolis. Il existe un signe

    de Hoffman ainsi qu un signe de Babinski du ct droit.

    Le bilan biologique de routine est normal.

    La radiographie du rachis cervical montre des signes

    d HV A avec coule ostophytique corporale antrieure

    sans image de fracture ni de luxation aux clichs dyna-

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    YLOPATHIE CERVICALE SECONDAIRE UNE OSSIFICATION DU LIGAMENT COMMUN VERTBRAL POSTRIEUR AU COURS DE L HYPEROSTOSE VERTBRALE ANKYLOSANTE

    ique. Il existe, par ailleurs, une ossification du LCVP

    ommenant au sommet de l odontode et descendant le

    ng du mur postrieur des corps des vertbres cervicales

    4

    a mylographie, ralise par voie sous occipitale, montre

    ne image d arrt incomplet en regard de C3 - C4 . Les

    oupes tomodensitomtriques confirment la prsence d une

    ssification asymtrique du LCVP s tendant de C2 jusqu

    7 entranant un retrcisssement du canal rachidien et une

    ompression importante de ]a moelle cervicale

    figur 5

    ne ]aminectomie C3 - C7 est ralise en Novembre 1994.

    4 mois de recul, l tat du patient est stationnaire.

    e LCVP s tend de l os cccipita] jusqu au sacrum et tapis

    e la face postrieure des corps vertbraux et des disques

    tervertbraux. L ossification de ce ligament peut tre

    origine d une compression mdullaire.

    a premire description remonte 1838 par Key, suivie de

    cas: Knaggs (1925) et Oppenheimer, (1942) (21).

    sukimoto (1960) a relanc ] intert pour les affections

    ssifiantes des ligaments rachidiens. Son premier cas est

    elui d un patient opr pour une ttraparsie due l ossifi

    ation pluri tage du LCVP occupant les 2/3 antrieurs du

    nal rachidien (19).

    errayama (1964) (6)a introduit ]e terme d ossification du

    CVP par opposition aux autres affections osto-construc

    ices du rachis: spondylarthrite ankylosante, hyperostose

    ertbrale ankylosante et arthrose rachidienne.

    tiologie de cette ossification est inconnue, elle prdomi

    e dans les populations asiatiques notamment chez les

    ponais avec une prvalence de 3

    (8).

    Dans les autres

    opulations elle est plus rare. La frquence est prs de 10

    is suprieure celle observe chez les caucasiens II .

    e mcanisme de cette ossification est inconnue, elle com

    ence probablement au niveau des couches superficielles

    u ligament en regard de la dure mre (15),puis s tend vers

    s couches profondes. Les zones non ossifies donnent une

    age radio-transparente entre les corps vertbraux et

    ossification. Elle se fait par ostoformation endochondrale

    5)pouvant aller jusqu la formation d un os compact avec

    eux corticales et une spongieuse comportant de la moelle

    esnick (16) partir d une tude radiologique du rachis cer

    ical chez 74 patients atteints d HV A note la prsence

    une ossification du LCVP dans 50 des cas.

    rlet et Coll (3) rapportent 17 cas de mylopathie cervicale

    vec stnose du canal rachidien secondaire des prolifra

    ons osseuses dveloppes ]a face antrieure du cana]

    ervical du type de celles dcrites par Forestier et Rotes

    uero] sur les faces antrieures et latrale de la colonne

    ertbrale. Ils trouvent des images radiologiques diffrentes

    e celles de nos observations et remarquent leur analogie

    vec les images d hyperostose ankylosante antrieure.

    5

    Bastin (5) rapporte quatre observations d ossification du

    LCVP, trois d entre elles comportent une localisation cervi

    cale dont une associe une HVA et complique d une

    compression mdullaire.

    La laminectomie n a permis qu une rcupration fort par

    tielle (5).

    L ossification du LCVP survient dans 70 75 des cas au

    rachis cervical de C2 C7 mais prdomine entre C3 et C5

    (17)]a longueur de l ossification varie d une plusieurs ver

    tbres et peut s interrompre en regard des risques interver

    tbraux. L paisseur de l ossification varie de 1 8 mm.(6)

    Elle peut galement siger au rachis dors a] (15 20 des

    cas) ou au rachis lombaire (10 des cas). ru

    Cette affection touche ]e sujet de plus de 40 ans mais ]a fr

    quence augmente avec l ge (10 aprs 60 ans chez les

    Japonais). L ge moyen de nos malades est de 60,5 ans. Il

    existe une prdominance masculine. Nos 3 malades sont de

    sexe masculin. L ossification du LCVP est gnralement

    asymptomatique, mais parfois et comme c est ]e cas dans

    nos 3 observations, ]e mode de rvlation est neurologique.

    Dans ce cas, il s agit d une para ou ttraparsie spastique,

    d installation habituellement progressive. Les troubles

    sphinctriens sont tardifs. Cependant dans 20 des cas, le

    dficit rvlateur peut s tre constitu de faon aigue sou

    vent aprs un traumatime minime (11)(cas de notre observa

    tion n 3) les cervica]gies, les atteintes radiculaires avec

    troubles sensitifs des membres sont frquentes.

    Les aspects anatomopatho]ogiques des lsions mdullaires

    ont fait l objet de quelques publications notamment par les

    auteurs Japonais (Tsukimoto II , Murakami (12.

    Macroscopiquement, ]a moelle pinire est ondule et ap]a

    tie. En microscopie optique ]a substance grise est le sige

    d infarctus avec ncrose. Les cordons postrieurs et ]at

    raux sont sige de dmy]inisation avec prolifration d une

    novascu]arisation.

    Dans ]e dterminisme de ] atteinte mdullaire intervient la

    rduction du diamtre antro-postrieur du canal rachidien.

    D aprs une tude de 74 patients, Nose (14)conclut qu une

    rduction de 30 du diamtre antro-postrieur constitue

    un seuil critique pour ]a survenue d une atteinte mdullaire.

    Cependant dans certains cas, il est difficile d invoquer ce

    seul facteur; un mcanisme ischmique, comme ]e sugg

    rent les tudes anatomiques, intervient trs probablement et

    expliquerait l absence de paralle]isme entre l tendue des

    lsions osseuses et l importance des lsions mdullaires.

    D autres facteurs comme l troitesse canal aire congnitale,

    les frictions entre ]a moelle et l ossification lors des mouve

    ments du rachis cervical, les traumatismes peuvent gale

    ment intervenir.

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    S. BAKLOUTI, Z. BOUDAOUARA, N. HDDI, M.H. ELLEUCH, H. BEN MANSOUR, S. SELLAMI

    ormant et sa sensibilit est aussi bonne que celle de la

    odensitomtrie ou l imagerie par rsonance magntique

    sieurs aspects sont dcrits : continu, segmentaire ou

    ins frquemment localis. La compression mdullaire

    plus svre quand l ossification est de type continu (8),

    tomodensitomtrie assure une meilleure tude de

    aisseur et de l extension latrale de l ossification et per

    t une mesure du diamtre antro-postrieur du canal

    agerie par rsonance magntique est actuellement

    ploration radiologique de choix pour dterminer la

    alisation de l ossification et le degr de compression

    dullaire, Sur les images pondres en Tl et T2, l ossifi

    ion du LCVP montre un bas signal caractristique mais

    distinction avec la corticale du corps vertbral n est pas

    jours possible. Elle est plus facile identifier sur les

    pes pondres en T2. Par ailleurs, les images sagittales

    flexion et extension de la nuque permettent d apprcier

    svrit de la compression mdullaire (8).

    mylographie peut tre dangereuse et aggraver l atteinte

    rologique (11),Elle montre quand elle est ralise une

    ge dficitaire beaucoup plus tendue que l ossification

    hologique ne le laisserait prvoir. Ceci est expliqu par

    prsence en arrire de l ossification d une bande de tissu

    reux peu vascularis adhrant la face antrieure de la

    ningite (8),

    e surveillance clinique et radiologique est recommande

    nd l ossification du LCVP est asymptomatique,

    traitement conservateur associant repos au lit, tractions

    orthses cervicales est indiqu chez tous les patients

    f ceux prsentant un dficit neurologique persistant ou

    ggravant ou bien si l tude radiologique montre des fac

    rs de risque supplmentaires pouvant aggraver les

    ions mdullaires (9).Dans ces cas, le traitement chirurgi

    est indiqu. Plusieurs techniques chirurgicales sont pro

    es utilisant deux approches diffrentes: dcompression

    strieure par laminectomie ou dcompression antrieure

    tre les annes 1960 - 1970, la laminectomie a t le trai

    ent de choix (9,18),Nagashima (13)a ralis 10 laminecto

    es et obtenu un excellent rsultat dans 6 cas, et un bon

    ltat dans

    3

    cas.

    pendant, le bnfice de la laminectomie s est avr par la

    ite limit, Une rcidive ultrieure est toujours possible (1).

    e ne s adresse pas directement la cause de la compres

    n, des radiculalgies sequellaires peuvent persister.

    nstabilit laquelle elle expose peut aggraver le tableau

    urologique, (9)

    s 3 malades ont bnfici d une laminectomie, aucune

    lioration du dficit neurologique n a et obtenue.

    tuellement, plusieurs auteurs lui prfrent la dcompres

    n antrieure, plusieurs techniques sont proposes. La

    s adapte semble celle qui associe corporectomie, dis

    ctomie, ablation de l ossification du LCVP, suivie d une

    fe osseuse intersomatique, (9)

    6

    Plusieurs sries rapportent de bons rsultats par cette tech

    nique avec amlioration du tableau neurologique chez la

    majorit voire tous les patients, (1,9)

    La rcupration a mme t totale pour chaque type

    d atteinte neurologique dans un peu moins de la moiti des

    cas, (9)

    Les rapports entre ossification du LCVP et HV A sont

    controverss.

    Arlet (3,4)parle d hyperostose postrieure; chez tous ses

    patients existent des lsions associes d HV A antrieure.

    Par contre, les Japonais notamment, n voquent pas l asso

    ciation des deux maladies.

    La frquence leve de cette association a t en fait rap

    porte par Resnick en 1978 qui trouve une ossification du

    LCVP chez 50 des patients atteints d HV A(16).Ceci sug

    gre pour certain la possibilit d un facteur hrditaire (2,9)

    Trois thses peuvent tre dfendues : unicit des deux

    pathologies, association ou dualit complte (5),

    En faveur d une sparation entre les deux entits, Bastin (5)

    rapporte deux travaux raliss sur les antignes lymphocy

    taires; Rosenthal, chez les patients atteints d HV A note une

    incidence accrue de l HLA B8. Par contre Sonogaki ne note

    aucun schma antigenique particulier chez les malades qui

    prsentent une ossification du LCVP.

    Bastin (5) pense que l hyperostose et l ossification du LCVP

    sont deux maladies distinctes, mais il est connu que les

    patients atteints de la maladie de Forestier dveloppent

    aisment des noformations exubrantes et grossires au

    contact de tout le squelette. Il n est ds lors pas interdit de

    penser qu un patient, porteur de cette prdisposition, puisse

    dvelopper une ossification franchement intra-ligamentaire

    mais laquelle cette prdisposition imprimerait une physio

    nomie particulire ,

    L ossification du LCVP est une entit actuellement bien

    caractrise, elle est frquente dans les populations asia

    tiques mais peut se voir dans toutes les races comme l illus

    trent nos

    3

    observations. Gnralement asymptomatiques,

    elles peuvent entrainer des tableaux de compression mdul

    laire. Sa relation avec l HV A reste encore mal lucide.

    I LIOGR PHIE

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  • 7/26/2019 Article 3 Novembre 95

    7/7

    S. BAKLOUTI Z. BOUDAOUARA N. HDIJI M.H. ELLEUCH H. BEN MANSOUR S. SELLAMI

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    Cervical myelopathy due to ossification of the posterior

    longitudinal ligament.

    Brain. 1988 111 769-783.