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Les Employés et Secrétaires de Mairie L'Association départementale des Se- crétaires et Kmployés de Mairie a eu lieu, hier à midi, k Menton. Cette fâw a clé précédée, le matin, par la réunion générale tic l'Association, dont les membres furent reçus très ai- mablement par M. Fontana, maire de Menton, qui mit à leur disposition la grande salle de la Mairie. M. Louis Ferrer, secret .ire général de la mairie de Menton, présidait. M. Colombani. secrétaire de la mai- rie de Cannes, est maintenu dans ces fonctions de secrétaire"général. Le président remercie l'assemblée de la confiance qui tu: est témoignée et fé- liche M. Barel, secrétaire général de la Mairie de Cannes, pour la distinction Batteuse que 1« Gouvernement lui a dé- cernée. En le nommant officier de l'ins- truction publique, à l'occasion du der- nier Congrès, il a, non seulement ré- compensé le fonctionnaire compétent, mais encore l'homme instruit et éclairé. On applaudit vivement puis, M. Fer- rer donne la parole à M. Colombani, qui fut délégué au récent Congrès de Paris avec M. Raveu. M. Colombani rend compte du man- dat dans le substantiel rapport qui suit : Rapport éft M. Colombani Chers camarados. Le VI e Congrès de l'Union nationale* dtri secrétaires et employés de mairie s'est ou- vert à Paris lo ?.<) mai loorj. daivs des oon- ditîous particulièrement heureuses pour nous. En efiet, depuis notre dernière rén- nion'un fait nouveau s'«st produit. Le gou- vernement que nous ne saurions trop remer- cier de cette marque de sollicitude, nous a compris dans son projet cle statut des fonctionnaires (art. 20), ainsi conçu : t Des règlements d'administration pu- blique détermineront dans quelles mesures et suivant quelles modalités les règles de la présente loi pourront être rendues applica- bles aux fonctionnaires des départements et des communes. » Nous devons saluer avec enthousiasme ce premier pas dans la réalisation do nos voeux Cette question a donc été l'idée dominan- te du Congrès, et avant d'aborder l'étude des moyens les plus propres à nous assurer la meilleure application de la loi, nous aVons tenu à recevoir de la bouche même du mi- nistre certaines explications de nature à éclairer l'obscurité voulue du texte nous Aussi, le samedi 29 mtù. à 8 heures du matin, après diverses formalités (l'ordre, la. discussion s'est ouverte immédiatement et il a été décidé par tous les délégués, dans le même esprit de solidarité, de se rendre en délégation nombreuse à la réception par M. A. Hriiind, ministre d* la Justice et au- teur du projet de k)î, L'accueil a été des plus cordiaux. Après nous avoir assurés de la bonne volonté du (ïouverdement en notre laveur, il a prié notre dévoué président De- cencière d'exprimer les desiderata do 1T- uion. Trois question! ont été posées : i* Qu'entend-on par fonctionnaires com- munaux ? 2 0 Le mot « pourront > ne laÎ3se-t-il pas un doute sur l'application facultative des statuts aux fonctionnaires communaux ' 3 0 Dans quels délais les règlements d'ad- ministration publique interviendront-ils > Très obligeamment le ministre répond : Le Gouvernement entend par fonction- naires communaux la généralité des em- ployés salariés par le budget communal en vertu de l'article 8S de la loi de [884. Le sta- tut «'étendra donc à toutes les catégories d'employés, depuis le secrétaire jusqu'au cantonnier ; 2 0 II n'a pas été possible au ('Touverne- ment d'introduire dans un texte d« la loi aussi précis toute une série de fonctionnai- res départementaux et communaux dont la difficulté d'assimilation est trop grande pour être réglée ainsi. En outre, le texte de l'article 2g tel qu'il est conçu ne laisse pas aux communes la faculté d*applicatfon, mais leur en fait l'o- bligation, selon les dispositions de règle- ments d'administration publique qui dètor- i îinerout sous quelles formes, etc.. Quant au délai, il me paraît assez difficile de le axer, même approximativement, si on con- sidère la variété et l'importance du travail à présenter. Je vous invite d'ailleurs, pour me faciliter la tâche, à profiter de votreCon- grès pour me romettre un cahier de vos de- siderata que je voua promots d'examiner avec le souci de m'en inspirer le plus possi- ble. ' t a réception terminée, ta Congrès, en as- seTnble* (féneral», nomma immédiatement une Commission de <> membres chargée d'examiner le statut des fonctionnaires et de présenter un rapport sur les clauses et conditions à nous appliquer. Cette Commission composée de MM. Lo- comte, do Nantes ; Gaudoin, de Sanvic (S.-I.) ; Colombani, de Cannes ; Bernard, do Dcnain. ; Platon, de Marseille ; Loussert, de Bordeaux ; Hlache, de Valence . Jubert, de Maisorts-Laflitte ; Marty, de Toulouse, s'est réunie et a commencé son travail. Le statut a été examiné article par article et terminé i 6 heures du soir. M. Marty, de Toulouse, a été chargé du rapport, qui a été lu on assemblée générale du 30 mai, et approuvé. Ce rapport sera revu par M. Tissiur, notre dévoué président honoraire, envoyé comme référendum à toutes les Association» et remis en double exemplaire à MM. le Président du Conseil, ministre de l'Intérieur, et Hriand, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, formera les bases de la charte communale. Inutile de vous raconter par le menu, les banquets et réceptions qui sont forcément des manifestations de ci" genre de réunions. Je tiens à terminer ce court aperçu des travaux du Congrès en vous donnant con- naissance ci-après du texte du voeu émis à l'unanimité par le Congrès en clôturant ses travaux de 1000 ; « Les secrétaires et employés de mairie et autres fonctionnaires communaux, réunis en Contres national à Taris 1©jo mai 1909, remercient le Gouvernement de les avoir assimilés en principe aux fonctionnaires de l'Ftat, visés dans son projet général de statut, et insistent pour que le vote dudit projet ait hou dans un délai aussi court que possible : • Emettent respectueusement le voeu qu'il veuille bien prendre tru considération les indications développées dans le cahier des desiderata qui sera remis à M. lo lYùsidcnt du Conseil, ministre de l'Intérieur, et déposé sur le bureau do M. Aristide Hriand, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, confor- mément à la demande que celui-ci a for- mulée devant le Comité exécutif de l'Union nationale reçu par lui en audience privée, lo 20, mai. « MM. les Ministres apprécieront dan» «nielles mesures ils pourront tenir compte de ces desiderata, lorsqu'il sera procédé à la rédaction du règlement d'administration publique qui interviendra après le vote do la loi. en faveur des fonctionnaires com- munaux intéressés. « Une ère nouvelle commence pour nous, plus de cent ans après la Déclaration des Droits do l'Homme ; nous avons l'espoir d'obtenir légalement l'amélioration de notre situation morale et matérielles, c'est beau- coup si ce n'est assez, mais plus (pie jamais restons unis pour rester forts, Ce rapport est adopté à l'unanimité et rassemblée vote des félicitations à M. Colombani et à M. Raveu délégués au Congrès. M. Colombani lit, en outre, le cahier des revendications de « L'Union Na- tionale », lesquelles formeront la base du règlement d'administration publique, tel que le statut des fonctionnaires de- vra être appliqué aux employés muni- cipaux. Cette lecture est approuvée, à l'unani- mité. Divers voeux ont ensuite été votés. A l'issue de la séance, un vermouth d'honneur a été offert au Calé de Paris ; puis un banquet a eu lieu dansles salons du Grand Hôtel de Menton, M. Ferrer a prononcé un magnifique discours, fréquemment applaudi. Dans une brillante improvisation M. Cleiftie. conseiller de Préfecture, repré- sentant M. le Préfet, a apporté les sympa- thies du gouvernement et notamment du garde des sceaux. M. Fontana, maire de Menton, fait un exposé du travail de ces collaborateurs modestes, mais précieux de l'Adminis- tration Municipale que sont les secrétai- res de la Mairie, et il lève son verre à la prospérité de l'Association, Monsieur Agarrat, premier adjoint au Maire de Cannes, prononce une allocu- tion humouristique qui, pour être courte, n'en fut pas moins prisée par l'assis- tance. Après les remerciements d'usage. M. Agarrat dit qu'il est un de ceux qui ont assisté au baptême de l'Association. L'enfant a grandi, dit-il, et à te voir aujourd'hui, je constate qu'il grandira encore car il jouit d'un excellent appétit. Le* Municipalités ne peuvent que se réjouir des promesses laites à leurs pré- cieux collaborateurs. A Cannes, la Muni- cipalité a devancé les intentions du Gou- vernement. Elle a favorisé un groupe- ment d'employés de Mairie pour la It retraite et lui a donné l'assurance de la stabilité dans les emplois. En faisant l'éloge des secrétaires de mairie, M. Agarrat ajoute: « C'est vous qui préparez les volumineux dossiers qui l'acheminent avec une si sage lenteur vers le haut de l'échelle administrative ils dormiront d'un si protond som- meil. » M. Agarrat boit à la ville de Menton et à «on Maire cfui offre l'exemple des vertu» administratives. M. l.augier, adjoint an maire d'Ami- bes, prononce, à son tour, une belle allocution. Il apporte le salut cordial de M. Chancel à tous les membres de l'As- sociation II lève son verre au maire de Menton et au président de l'Associa- tion, M. Ferrer. On applaudit, puis la réunion prend fin. Nous applaudissons de tout cceur à la nomination de M. Ferrer, comme pré- sident de l'Association, M. Ferrer jouit de la sympathie de tous et son intelli- gence, son dévouement et sa connais- sance des choses administratives lui permettront de rendre de grands services • l'Association qu'il préside. Nous félicitons également M. Raveu. qui a été nommé vice-président, en rem- placement de M. Ferrer, et M. Colom- bani, qui a été maintenu secrétaire géné- ral. Nous formons des vieux pour la pros- périté et le développement de l'intéres- sante Association des employés et secré- taires de Mairie. la limitation de poids des véhicules, l'éclat- | rage de tous les engins circulant sur les routes, les sanctions administratives et pé- nales. MM. Max Vincent et Chaix ont pris ensuite la paroi'-. HOTEL DES PINS l.mwm-Ttnnti. Atctmnu, - Télifk***. - Orkté Jirdin - Service «pécial Ar veltsrti p»ar la |>n, A profitait! de l'Kflitc R«M- MI LE BANQUET DE LA LE C00EJJN.À ROUTE La semaine dernière a eu lieu, au minis- tère des travaux publics, sous la présidence de M, Lethier, inspecteur général des ponts et chaussées, la première reunion de la commission nommée par le ministre des travaux publics pour l'élaboration du futur Code de la mute. On n'y a fait qu'examiner les méthodes de travail. Puis M. Hennequin a fait un expn- M 1 fort clair de la complexité du problème a résoudre. Il estime rntre autres décisions, à proposer au Parlement celles qui ont trait a 1 Les mutualités, tout en étant des inivivs 415 solidarité sociale, sont aussi des liens puis- sants de fraternité, Grâce à elles, les entants d'un même pays, les membres d'un même groupement apprennent à se connaître, à s'apprécier. Ils arrivent donc à ce double i-t noble résultat de pouvoir non seulement sou- lager pécuniairement les infortunes des leurs aux jours de détresse, mais aussi, les connais- sant mieux, les réconforter moralement. Le spectacle de la vitalité de ces groupe- ments est pour nous une véritable joie, et hier il nous A été donné de la ressentir vive, in- tense, au banquet annuel que donnait L;>. Mu- tuelle Vâroïse, au Pavillon des Sports. A Man- delieu. Dans un cuire féerique ayant pour hori- zon la vastitude de la nier azurée ; les contre- forts granitiques des ch.ilnts du TVnncron et de l'Estérel ; les monts céruléens des Alpes que graphiquent d'une lipne argentée les nei- ges éternelles, une soixantaine de convives étaient réunis pour CM agapes fraternelles, tous heureux de se retrouver dans cette am- biance d'harmonie 1 . ' Notre confrère et ami Siméon Augier, pré- sidait, ayant à sa droite, M. André Capron, maire de Cannes et conseiller général ; à sa gauche, M. Gandolphe, maire de Mandelieu. Remarqué à la. table d'honneur : MM. Ga- briel Brcl, Kvoci'.t ; Louis Vi;\l, notaire, pré- sidents d'honneur ; L. Laurier, vice-prési- dent ; Marins Roincy, trésorier ; A. Kquy, se- crétaire ; Mouttet, administrateur de la marine ; Destelle, avoué ; Brémond ; Joseph Garibaldî ; Lucien Romey, administrateurs ; de Jarrie, de VEclutteur et du Littoral; Paul Sénéca, du Petit Niçois. Parmi les convives ; MM. Blanc ; F. Mey- rand : Eug. Meyrand : Honoré Mcyrand ; Pélissicr . Muraire ; Delbecchi ; Vincent ; Th. Renoux ; Vigne ; Villecroze ; Peyre ; Fran- çois Rcbouillon ; Guignon ; Du parque ; Priest Dcveze ; Héraud ; Crozet ; Molinard : Laty ; docteur Clavel ; Prat ; Philip ; Pierrugues ; Oîraudy ; Fabre ; Audouard ; Franc ; Barbe ; Guion ; Devaye ; Renoux ; Gouvier ; Aur- rnn, père ; Aurran, fils ; Delormcl ; Guilla- bert ; Destelle, etc. L"' menu fut exquis et signé Pierrugues. C'est tout dire. Le voici : Hors-d'oeuvre à la Dracénoise ; Langouste Toulonnaise ; Coeur de Filet Brignolais ; Hari cots verts de Ilayosc ; Volaille île Callian , Salade de Lorgnes ; Glace à la fraise do Sol- Hès-Pont ; Dessert Varois ; Vin blanc de Fa- yence. ; Vin rouge de Gassin : Café ; Liqueur des Maures ; Champagne Bas-Varois. La plus grande gaieté n'a cesse de régner durant le repas;. L'heure des discours ve- nue, le président, M. Siméon Augier, a pris la parole en ces termes : La Mutuelle Varoise fête aujourd'hui son troisième anniversaire. En effet, il y a trois ans, nos concitoyens. MM. Vial, Fabre et Bret, qui méritent à plus d'un titre la reconnaissance de notre Société, après avoir réuni les Varois de Cannes en une Amicale, eurent la généreuse pensée de trans- former celle-ci en Mutuelle. Ils y réussirent et le concours qu'ils nous apportèrent fut si efficace que la Mutuelle aujourd'hui prospère et évolue continuellement dans la voie des améliorations profitables. C'est pourquoi. Messieurs, si je me per- mets d'apporter ce témoignage public de re- connaissance, je ne fais, que traduire le* sen- timents unanimes que vous tous professez à l'égard de ces trois amis qui furent les véri- tables créatfcurs de notre Société. •$ Messieurs, je regrette que des circonstan- ces indépendantes de leur bonne volonté aient empêché plusieurs de nos membres ho- noraires d'être parmi nous aujourd'hui. Plu- sieurs d'entre eux m'ont prié de les excuser et ils m'ont chargé de vous assurer de leur entière sympathie et de leur dévoue con- cours. J'adresse à M. le Maire de Cannes nos re- merciements d'avoir répondu à notre invita- tion. Chez nous, dans notre Mutuelle, nous ne concourons pas à faire vibrer cette corde discordante que je ne ferai pas chanter, nous nous bornons tout simplement et tout mo- destement à propager, à encourager la soli- darité et la fraternité. C'est un idéal que je considère noble et nous le poursuivrons sans relâche pour le bien de tous. T.a participation de la Municipalité de Cannes dans l'accom- plissement do notre oeuvre, en nous subven- tionnant, ne peut (pie nous faciliter dans la voie que nous nous sommes tracée. Aussi re- mercions-nous la Municipalité de Cannes, représentée à cette fête par M. le Maire, pour le Concours pécuniaire qu'elle nous accorde si généreusement. je remercie également M. le Maire de Man- delieu, qui est Varois, d'avoir bien voulu être des nôtres. Nous savons qu'il peut beaucoup pour nous. Son champ d'action est parmi les Varois. Nous sommes donc en pays de connaissance ; aussi espérons-nous que notre concitoyen, M. Gandolphe, se fera un véritable plaisir, en nous apportant son concours personnel, qui nous est acquis d'avance, celui de ceux qui virent le jour dans notre notre beau départe- ment et qui forment la grande famille ou- vrière qu'il dirige avec tant do bonté. J'acquitte ensuite une dette de reconnais- sance à l'égard des membres honoraires, pré- sents et absents, qui contribuent au dévelop- pement et à la prospérité de notre Société en nous aidant, avec un désintéressement qui ho nore, et en assurant la marche ascendante de la Société, de cette Mutuelle Varoise qui s'est placée au premier rang des Sociétés saurs. Mes chers camarades, sociétaires partici- pants, je vous remercie de tout ca-ur pour le concours si précieux et si dévoué que vous avez apporté a votre président. Je suis heu- reux de pouvoir affirmer ici que vous êtes des sociétaires merveilleux p;ir l'application que vous mettez dans les diverses charges qui vous incombent. Vos cotisations acquittées régulièrement, votre présence aux assemblées démontrent combien vous êtes fiers de la Mu- tuelle Varoise et vous avez raison. Vous vi- brez à l'unisson, car jamais rien <'.e discor- dant ne vint troubler la s^esse de nos déli- l>ération*. ContirnieZ dans cette voie, persé- vérez toujours, v.ius ne serez jam.tis las, car, lorsqu'on poursuit, comme vous, une tâche noblâet généreuse, on a toujours le-citur vail- lant et l'oeuvre dfc solidarité sociale, avec tant de dévouement, s'accomplira dans la sérénité «le vos consciences qui vibrent avec u«e una- nimité si généreuse pour I* bien de tous les Varois qui se sont ralliés sous la bannière de la Mutuelle. Certes, il y a encore beaucoup à faire dans la voie de la Mutualité, mais l'effort persé- vérant <*t réfléchi de chacun nous amènera progressivement à la réalisation de :yjê chères espérances. Nous avons beaucoup fait déjà, non» «ipérons faire mieux encore. Continuons donc notre route dans le même esprit d»: so- lidarité. Toujours la main dans la main, chers amis, restons sans cesse unis pour la vie de notre chère Société et pour le soulagement des in- fortunes et (tes souffrances communes. Je manquerai à mon devoir si je ne remer- ciais pas me» camàratles de la presse pour la sympathie qu'ils nous témoignent en nous ou- vrant toutes gn.T'.dcs leurs colonnes. Kt avant de t'.-rminer ce trop long discours permettez-moi d'adresser aux malheureuses victimes d'un département voisin toute no- tre douloureuse sympathie pour l'irréparable malheur qui les a frappées. Messieurs, je porte un toast à M. le Maire de Cannes, à M. le Maire de Manrlclicu, à MM. Vial, Fabre et Brct, président et vice-prési- dents honoraires, à vous tous. Messieurs, et à la santé de vos familles. Une triple salve d'applaudissements a ac- cueilli cette péroraison. A son tour, M. André Capron, s'est levé et, dans un langage châtié où se mêlaient des pensées pleines de poésie, il a répondu au toast charmant du président : Un jour, dit-il, un étranger me demandait, à quoi on reconnaissait un Provençal ; « A l'accent, lui répondis-je ». Aujourd'hui, je me demande la différence qui existe entre un Varois et un Alpes-Mariti- mois ? Je suis fort embarrassé, car je n'en vois pas. L'accent est le même, car ils sont les enfants du même terroir. Le même soleil ra- dieux les voit grandir ; le même sol féerique leur prodigue les sites merveilleux ; leur don- ne un même tempérament, une même âme- Je ne vois qu'une seule chose à votre actif, Messieurs, c'est que le Varois est créancier de l'Alpes-Maritimois, car il lui a donné une grande partie de lui-même : le Vax, qui est l'orgueil du Niçois. Malgré cette division administrative, de la France qui a été coupée par tranches sou- vent arbitraires, le Var et les Alpes-Mariti- mes ne forment qu'une seule contrée : la Provence côtière, joyau de notre belle Fran- ce. Il n'y a entre ces deux départements qu'un mur mitoyen : l'EstércI, qui fait l'admiration des touristes. Je suis heureux, ajoute M. Capron, d'assis- ter à ces agapes fraternelles mutuelles, qui sont aussi et surtout des agapes morales. Vous avez au coeur uneseule pensée qui se ré- sume par cette maxime : La paix à la portée de tout le momie. Messieurs, je bois à la Mu- tuelle Varoise, instrument de concorde inter- départemental et rie solidraité cannoise ! De chaleureux applaudissements ont ac- cueilli ces paroles. M. Gandolphe, maire de Mandelieu, enfant du Var, a ensuite pris la parole : Messieurs et Chers compatriotes. Je dois à votre très délicate attention et à ma qualité de Varois, l'honneur et la joie de me trouver aujourd'hui au milieu de vous. A ce titre, comme à celui de représentant de la modeste mais riante localité que vous avez choisie pour célébrer, en de fraternelles agapes, la fête annuelle de vofte société, j'ai le devoir et lo plaisir de vous exprimer mes vif a remerciements. A ce témoignage d'amitié dont je suis l'ob- jet de votre part, je suis très sensible, et il m'est particulièrement agréable parce qu'il me procure le double et inexprimablejavan- taRc d'adresser à votre distingué président, M. Siméon Augier, l'expression de toute ma sympathie et de prendre contact direct et in- time avec des convives dont la plus part sont pour moi des amis et pour lesquels je gar- derai le plus cordial souvenir. Avec votre permission. Messieurs, je dé- rogerai à la coutume qui voudrait que je fas- se ici un volumineux et intéressant discours. Je laisse à des voix plus autorisées qm: la mienne le soin de vous exposer le but essen- tiellement humanitaire et les avantages in- comparables qu'offre une société du genre de celle à laquelle vous appartenez. Je me bornerai à vous dire, mes chers com- patriotes, toute la joie que j'éprouve de pas- ser quelques instants au milieu de vous et de rappeler avec vous, en de souvenirs lointains de notre première jeunesse, les charmes inou- bliés de notre beau et ravissant pays du Var. Je m'en voudrais, si j'oubliais de souligner au passage, l'heureuse inspiration qui vous a fait choisir pour président d'honneur de cetto intéressante fête, mon cher collègue et ami, M André Capron, maire de Cannes, notre dé- voué conseiller général ; qu'il me permette dp lui adresser mes très vives félicitations pour cette marque d'estime. En terminant, je vous dis de nouveau, mer- ci ! et je lève mon verre à la prospérité de la Mutuelle Varoise, à votre président, à vous tous, Messieurs, et à vos aimables familles, à notre conseiller général, aux sympathiques représentants de la Presse de la ville de Can- ne», et à ïa commune de Mandelieu. Les applaudissements accueillent ces toasts M. Vial, président d'honneur.prend à son tour la parole. Plein d'humour et de joyeux à-propos, il fait une délicieuse improvisation qui fait que l'on est tenté de lui retourner.en renversant le sens.son vieil adage du début : « Acta et non verba * et de lui demander de continuer encore, encore ! Notre excellent confrère Paul Seneca a por- un toast vibrant au nom de la presse locale et régionale. Puis les chants et les jeux ont commencé et se sont continués fort avant dans la soirée, et cela après une amicale fusion avec la So- ciété des anciens sous-officiers, qui, elle aussi, donnait son banquet annuel au Pavillon des Sports. HOTEL DES ANGLAIS Uaiia vec tille de Ornvtn t* 1" re, apptrt»»t ufagt central, i" )•!•. LE BANQUET DES ANCIENS SOUS-OFFICIERS Depuis vingt uns qu'elle existe, ta Société des Anciens Son «-Officiers ne manque ja- mais de se réunir chaque année en un banquet amical. Anciens et nouveaux se rencontrent ot sont heureux de revivre durant quelques heures, la bonne camaraderie du régiment qui A pris naissance à l'ombre du drapej-u en même' temps que se fortifiait leur culte pour la Patrie. Hier, au Pavillon des Sports, à Mandelieu, avait lieu ce banquet amical et annuel. Le commandant Brémond, président hono- raire, présidait, ayant à sa droite M. Laurens, président de la Société, et à sa gauche, le ca- pitaine de la territoriale Grosso. Les convives étaient nombreux. Remar- qué : MM. Lambert Moïse, vice-président ; E. Perron, trésorier ; Kmmanuclli, secrétaire ; Rousset : Laugier, Liautaud ; capitaine Pa- lais ; Faubert ; Godcfroy ; Cousin ; Dalonl | Agard ; Th. Raybaud ; Pascal ; Bertrand ; Merle ; Del piano : Marchetti, Haussy ; Al- lègre; Manuel ; Michel , Bahtrand , Lymard ; Coulomb ; Kevellat ; - Teisseire ; Camous ; François, etc. Le menu était ainsi compost- : Hors-d'oeuvre ; Langouste à l'américaine ; Coeur de filet de boeuf Eichelieu ; Asperges sauce mousseline en vinaigrette ; Poulet rôti ; Salade de saison ; Glace pralinéc ; Desserts assortis ; Café ; Liqueurs. Au Champagne, M. Laurens, président, a prononcé l'allocution suivante : Je vous remercie au nom de Conseil d'ad- ministration d'avoir répondu plus nombreux à son invitation. J'adresse nos remerciements à notre mu- nicipalité pour les subventions qu'elle accor- de tous les ans aux sociétés de secours Mu- tuels et à tous ceux qui apportent leur con- cours à notre Société. Quelques nouveaux camarades sont venus grossir nos rangs depuis notre dernière réu- nion, Je dis à ceux-là: soyez les bienvenus parmi nous. .'*-1 N'oublions pas. Messieurs, un souvenir a nos camarades disparus tout dernièrement. Je suis très heureux de vous annoncer que notre Société est placée depuis le I er Avril, sous le patronage de M. le général vicomte de Salignac-Fénelon qui a bien voulu accepter d'être notro président d'honneur. Mon cher Président, Le Conseil d'administration dans une réu- nion de Novembre igoK vous a donné le titre- de Président Honoraire. Il n'a pas oublié tout le dévouement que vous avez apporté pen- dant votre administration de U Société et j'ai complété en vous donnant aujourd'hui la Présidence de notre Banquet. Qu'il me soit permis de formuler un voeu que je n'ai qu'effleuré l'année dernière. Notre société aura atteint sa vingtième année le 30 janvier 1911. Nous pourrions con- sacrer ce joyeux événement par une fête qu'une commission nommée à l'assemblée gé- nérale de janvier prochain serait chargée d'organiser. Je souhaite que nous soyions très nom- breux à ce moment et qu'il n'existât aucun vide parmi les anciens, parmi les membres fondateurs. Je lève mon verre à nos invités, à vous tous, chers camarades et à la prospérité de notre Société. Inutile de dire que ce triple toast a été couvert d'applaudissements et que c'est la coupe de Champagne en main que chacun a souhaité sa réalisation. Les chansons et les monologues ont ensuite pris leur droit do cité et une franche galté n'a cessé de régner. Au moment des toasts M. André Capron, qui était l'hôte de la Mutuelle Varoise, est verni prendre contact avec les Anciens Sous- Officiers. Sa venue a été saluée par de vives acclamations. A l'issue de ce banquet, les Anciens Sous- Officiers ont fusionné avec les membres de la Mutuelle Varoise, leurs amis, et jusqu'au dernier tramway rentrant à Cannes, les chants et les rires ont jeté aux échos leurs no- tes joyeuses. *o*o*—— AERONAUTIQUE LES TORTS AÉRONAUTIQUES La section du Nord de la Liguo Maritime aérienne formule le voeu que des champs d'expériences c t des hangars-abris soient installés et mis à la disposition des aviateurs qui y trouveront de grandes facilités maté- rielles et morales pour poursuivre leurs -ex- périences. LES DÉPUTÉS ALLEMANDS CHEZ LE COMTE ZEPPELIN Le Lokal-Anteiger, de Berlin, annonce qu* la visite que les députés du Reichstag et du

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Page 1: Atctmnu, - Télifk***. - veltsrti p»ar la |>n, LE BANQUET DE LAarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/...Colombani et à M. Raveu délégués au Congrès. M . Colombani

Les Employés etSecrétaires de Mairie

L'Association départementale des Se-crétaires et Kmployés de Mairie a eulieu, hier à midi, k Menton.

Cette fâw a clé précédée, le matin, parla réunion générale tic l'Association,dont les membres furent reçus très ai-mablement par M. Fontana, maire deMenton, qui mit à leur disposition lagrande salle de la Mairie.

M. Louis Ferrer, secret .ire général dela mairie de Menton, présidait.

M. Colombani. secrétaire de la mai-rie de Cannes, est maintenu dans cesfonctions de secrétaire"général.

Le président remercie l'assemblée dela confiance qui tu: est témoignée et fé-liche M. Barel, secrétaire général de laMairie de Cannes, pour la distinctionBatteuse que 1« Gouvernement lui a dé-cernée. En le nommant officier de l'ins-truction publique, à l'occasion du der-nier Congrès, il a, non seulement ré-compensé le fonctionnaire compétent,mais encore l'homme instruit et éclairé.

On applaudit vivement puis, M. Fer-rer donne la parole à M. Colombani,qui fut délégué au récent Congrès deParis avec M. Raveu.

M. Colombani rend compte du man-dat dans le substantiel rapport qui suit :

Rapport éft M. Colombani

Chers camarados.Le VIe Congrès de l'Union nationale* dtri

secrétaires et employés de mairie s'est ou-vert à Paris lo ?.<) mai loorj. daivs des oon-ditîous particulièrement heureuses pournous. En efiet, depuis notre dernière rén-nion'un fait nouveau s'«st produit. Le gou-vernement que nous ne saurions trop remer-cier de cette marque de sollicitude, nous acompris dans son projet cle statut desfonctionnaires (art. 20), ainsi conçu :

t Des règlements d'administration pu-blique détermineront dans quelles mesureset suivant quelles modalités les règles de laprésente loi pourront être rendues applica-bles aux fonctionnaires des départements etdes communes. »

Nous devons saluer avec enthousiasme cepremier pas dans la réalisation do nosvœux

Cette question a donc été l'idée dominan-te du Congrès, et avant d'aborder l'étudedes moyens les plus propres à nous assurerla meilleure application de la loi, nous aVonstenu à recevoir de la bouche même du mi-nistre certaines explications de nature àéclairer l'obscurité voulue du texte nous

Aussi, le samedi 29 mtù. à 8 heures dumatin, après diverses formalités (l'ordre, la.discussion s'est ouverte immédiatement etil a été décidé par tous les délégués, dansle même esprit de solidarité, de se rendre endélégation nombreuse à la réception parM. A. Hriiind, ministre d* la Justice et au-teur du projet de k)î, L'accueil a été desplus cordiaux. Après nous avoir assurés dela bonne volonté du (ïouverdement en notrelaveur, il a prié notre dévoué président De-cencière d'exprimer les desiderata do 1T-uion.

Trois question! ont été posées :i* Qu'entend-on par fonctionnaires com-

munaux ?20 Le mot « pourront > ne laÎ3se-t-il pas

un doute sur l'application facultative desstatuts aux fonctionnaires communaux '

30 Dans quels délais les règlements d'ad-ministration publique interviendront-ils >

Très obligeamment le ministre répond :i° Le Gouvernement entend par fonction-

naires communaux la généralité des em-ployés salariés par le budget communal envertu de l'article 8S de la loi de [884. Le sta-tut «'étendra donc à toutes les catégoriesd'employés, depuis le secrétaire jusqu'aucantonnier ;

20 II n'a pas été possible au ('Touverne-ment d'introduire dans un texte d« la loiaussi précis toute une série de fonctionnai-res départementaux et communaux dont ladifficulté d'assimilation est trop grande pourêtre réglée ainsi.

En outre, le texte de l'article 2g tel qu'ilest conçu ne laisse pas aux communes lafaculté d*applicatfon, mais leur en fait l'o-bligation, selon les dispositions de règle-ments d'administration publique qui dètor-i îinerout sous quelles formes, etc.. Quantau délai, il me paraît assez difficile de leaxer, même approximativement, si on con-sidère la variété et l'importance du travailà présenter. Je vous invite d'ailleurs, pourme faciliter la tâche, à profiter de votreCon-grès pour me romettre un cahier de vos de-siderata que je voua promots d'examineravec le souci de m'en inspirer le plus possi-ble.' t a réception terminée, ta Congrès, en as-

seTnble* (féneral», nomma immédiatementune Commission de <> membres chargéed'examiner le statut des fonctionnaires etde présenter un rapport sur les clauses etconditions à nous appliquer.

Cette Commission composée de MM. Lo-comte, do Nantes ; Gaudoin, de Sanvic(S.-I.) ; Colombani, de Cannes ; Bernard, doDcnain. ; Platon, de Marseille ; Loussert, deBordeaux ; Hlache, de Valence . Jubert, deMaisorts-Laflitte ; Marty, de Toulouse, s'estréunie et a commencé son travail. Le statuta été examiné article par article et terminéi 6 heures du soir.

M. Marty, de Toulouse, a été chargé durapport, qui a été lu on assemblée généraledu 30 mai, et approuvé. Ce rapport serarevu par M. Tissiur, notre dévoué présidenthonoraire, envoyé comme référendum àtoutes les Association» et remis en doubleexemplaire à MM. le Président du Conseil,ministre de l'Intérieur, et Hriand, Gardedes Sceaux, ministre de la Justice, formerales bases de la charte communale.

Inutile de vous raconter par le menu, les

banquets et réceptions qui sont forcémentdes manifestations de ci" genre de réunions.

Je tiens à terminer ce court aperçu destravaux du Congrès en vous donnant con-naissance ci-après du texte du vœu émis àl'unanimité par le Congrès en clôturant sestravaux de 1000 ;

« Les secrétaires et employés de mairie etautres fonctionnaires communaux, réunisen Contres national à Taris 1© jo mai 1909,remercient le Gouvernement de les avoirassimilés en principe aux fonctionnaires del'Ftat, visés dans son projet général destatut, et insistent pour que le vote duditprojet ait hou dans un délai aussi court quepossible :

• Emettent respectueusement le vœu qu'ilveuille bien prendre tru considération lesindications développées dans le cahier desdesiderata qui sera remis à M. lo lYùsidcntdu Conseil, ministre de l'Intérieur, et déposésur le bureau do M. Aristide Hriand, Gardedes Sceaux, ministre de la Justice, confor-mément à la demande que celui-ci a for-mulée devant le Comité exécutif de l'Unionnationale reçu par lui en audience privée,lo 20, mai.

« MM. les Ministres apprécieront dan»«nielles mesures ils pourront tenir comptede ces desiderata, lorsqu'il sera procédé àla rédaction du règlement d'administrationpublique qui interviendra après le vote dola loi. en faveur des fonctionnaires com-munaux intéressés. «

Une ère nouvelle commence pour nous,plus de cent ans après la Déclaration desDroits do l'Homme ; nous avons l'espoird'obtenir légalement l'amélioration de notresituation morale et matérielles, c'est beau-coup si ce n'est assez, mais plus (pie jamaisrestons unis pour rester forts,

Ce rapport est adopté à l'unanimité etrassemblée vote des félicitations à M.Colombani et à M. Raveu délégués auCongrès.

M. Colombani lit, en outre, le cahierdes revendications de « L'Union Na-tionale », lesquelles formeront la basedu règlement d'administration publique,tel que le statut des fonctionnaires de-vra être appliqué aux employés muni-cipaux.

Cette lecture est approuvée, à l'unani-mité. Divers vœux ont ensuite été votés.

A l'issue de la séance, un vermouthd'honneur a été offert au Calé de Paris ;puis un banquet a eu lieu dansles salonsdu Grand Hôtel de Menton,

M. Ferrer a prononcé un magnifiquediscours, fréquemment applaudi.

Dans une brillante improvisation M.Cleiftie. conseiller de Préfecture, repré-sentant M. le Préfet, a apporté les sympa-thies du gouvernement et notamment dugarde des sceaux.

M. Fontana, maire de Menton, fait unexposé du travail de ces collaborateursmodestes, mais précieux de l'Adminis-tration Municipale que sont les secrétai-res de la Mairie, et il lève son verre à laprospérité de l'Association,

Monsieur Agarrat, premier adjoint auMaire de Cannes, prononce une allocu-tion humouristique qui, pour être courte,n'en fut pas moins prisée par l'assis-tance. Après les remerciements d'usage.M. Agarrat dit qu'il est un de ceux quiont assisté au baptême de l'Association.L'enfant a grandi, dit-il, et à te voiraujourd'hui, je constate qu'il grandiraencore car il jouit d'un excellent appétit.Le* Municipalités ne peuvent que seréjouir des promesses laites à leurs pré-cieux collaborateurs. A Cannes, la Muni-cipalité a devancé les intentions du Gou-vernement. Elle a favorisé un groupe-ment d'employés de Mairie pour laIt retraite et lui a donné l'assurance dela stabilité dans les emplois.

En faisant l'éloge des secrétaires demairie, M. Agarrat ajoute: « C'est vousqui préparez les volumineux dossiers quil'acheminent avec une si sage lenteurvers le haut de l'échelle administrativeoù ils dormiront d'un si protond som-meil. »

M. Agarrat boit à la ville de Mentonet à «on Maire cfui offre l'exemple desvertu» administratives.

M. l.augier, adjoint an maire d'Ami-bes, prononce, à son tour, une belleallocution. Il apporte le salut cordial deM. Chancel à tous les membres de l'As-sociation II lève son verre au mairede Menton et au président de l'Associa-tion, M. Ferrer.

On applaudit, puis la réunion prendfin.

Nous applaudissons de tout cceur à lanomination de M. Ferrer, comme pré-sident de l'Association, M. Ferrer jouitde la sympathie de tous et son intelli-gence, son dévouement et sa connais-sance des choses administratives luipermettront de rendre de grands services• l'Association qu'il préside.

Nous félicitons également M. Raveu.qui a été nommé vice-président, en rem-placement de M. Ferrer, et M. Colom-bani, qui a été maintenu secrétaire géné-ral.

Nous formons des vieux pour la pros-périté et le développement de l'intéres-sante Association des employés et secré-taires de Mairie.

la limitation de poids des véhicules, l'éclat- |rage de tous les engins circulant sur lesroutes, les sanctions administratives et pé-nales. MM. Max Vincent et Chaix ont prisensuite la paroi'-.

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LE BANQUET DE LA

LE C00EJJN.À ROUTELa semaine dernière a eu lieu, au minis-

tère des travaux publics, sous la présidencede M, Lethier, inspecteur général des pontset chaussées, la première reunion de lacommission nommée par le ministre destravaux publics pour l'élaboration du futurCode de la mute.

On n'y a fait qu'examiner les méthodes detravail. Puis M. Hennequin a fait un expn-M1 fort clair de la complexité du problème arésoudre. Il estime rntre autres décisions, àproposer au Parlement celles qui ont trait a

1

Les mutualités, tout en étant des inivivs 415solidarité sociale, sont aussi des liens puis-sants de fraternité, Grâce à elles, les entantsd'un même pays, les membres d'un mêmegroupement apprennent à se connaître, às'apprécier. Ils arrivent donc à ce double i-tnoble résultat de pouvoir non seulement sou-lager pécuniairement les infortunes des leursaux jours de détresse, mais aussi, les connais-sant mieux, les réconforter moralement.

Le spectacle de la vitalité de ces groupe-ments est pour nous une véritable joie, et hieril nous A été donné de la ressentir vive, in-tense, au banquet annuel que donnait L;>. Mu-tuelle Vâroïse, au Pavillon des Sports. A Man-delieu.

Dans un cuire féerique ayant pour hori-zon la vastitude de la nier azurée ; les contre-forts granitiques des ch.ilnts du TVnncron etde l'Estérel ; les monts céruléens des Alpesque graphiquent d'une lipne argentée les nei-ges éternelles, une soixantaine de convivesétaient réunis pour CM agapes fraternelles,tous heureux de se retrouver dans cette am-biance d'harmonie1. '

Notre confrère et ami Siméon Augier, pré-sidait, ayant à sa droite, M. André Capron,maire de Cannes et conseiller général ; à sagauche, M. Gandolphe, maire de Mandelieu.

Remarqué à la. table d'honneur : MM. Ga-briel Brcl, Kvoci'.t ; Louis Vi;\l, notaire, pré-sidents d'honneur ; L. Laurier, vice-prési-dent ; Marins Roincy, trésorier ; A. Kquy, se-crétaire ; Mouttet, administrateur de lamarine ; Destelle, avoué ; Brémond ; JosephGaribaldî ; Lucien Romey, administrateurs ;de Jarrie, de VEclutteur et du Littoral;Paul Sénéca, du Petit Niçois.

Parmi les convives ; MM. Blanc ; F. Mey-rand : Eug. Meyrand : Honoré Mcyrand ;Pélissicr . Muraire ; Delbecchi ; Vincent ; Th.Renoux ; Vigne ; Villecroze ; Peyre ; Fran-çois Rcbouillon ; Guignon ; Du parque ; PriestDcveze ; Héraud ; Crozet ; Molinard : Laty ;docteur Clavel ; Prat ; Philip ; Pierrugues ;Oîraudy ; Fabre ; Audouard ; Franc ; Barbe ;Guion ; Devaye ; Renoux ; Gouvier ; Aur-rnn, père ; Aurran, fils ; Delormcl ; Guilla-bert ; Destelle, etc.

L"' menu fut exquis et signé Pierrugues.C'est tout dire. Le voici :

Hors-d'oeuvre à la Dracénoise ; LangousteToulonnaise ; Cœur de Filet Brignolais ; Haricots verts de Ilayosc ; Volaille île Callian ,Salade de Lorgnes ; Glace à la fraise do Sol-Hès-Pont ; Dessert Varois ; Vin blanc de Fa-yence. ; Vin rouge de Gassin : Café ; Liqueurdes Maures ; Champagne Bas-Varois.

La plus grande gaieté n'a cesse de régnerdurant le repas;. L'heure des discours ve-nue, le président, M. Siméon Augier, a pris laparole en ces termes :

La Mutuelle Varoise fête aujourd'hui sontroisième anniversaire.

En effet, il y a trois ans, nos concitoyens.MM. Vial, Fabre et Bret, qui méritent à plusd'un titre la reconnaissance de notre Société,après avoir réuni les Varois de Cannes en uneAmicale, eurent la généreuse pensée de trans-former celle-ci en Mutuelle. Ils y réussirentet le concours qu'ils nous apportèrent fut siefficace que la Mutuelle aujourd'hui prospèreet évolue continuellement dans la voie desaméliorations profitables.

C'est pourquoi. Messieurs, si je me per-mets d'apporter ce témoignage public de re-connaissance, je ne fais, que traduire le* sen-timents unanimes que vous tous professezà l'égard de ces trois amis qui furent les véri-tables créatfcurs de notre Société. •$

Messieurs, je regrette que des circonstan-ces indépendantes de leur bonne volontéaient empêché plusieurs de nos membres ho-noraires d'être parmi nous aujourd'hui. Plu-sieurs d'entre eux m'ont prié de les excuseret ils m'ont chargé de vous assurer de leurentière sympathie et de leur dévoue con-cours.

J'adresse à M. le Maire de Cannes nos re-merciements d'avoir répondu à notre invita-tion. Chez nous, dans notre Mutuelle, nousne concourons pas à faire vibrer cette cordediscordante que je ne ferai pas chanter, nousnous bornons tout simplement et tout mo-destement à propager, à encourager la soli-darité et la fraternité. C'est un idéal que jeconsidère noble et nous le poursuivrons sansrelâche pour le bien de tous. T.a participationde la Municipalité de Cannes dans l'accom-plissement do notre œuvre, en nous subven-tionnant, ne peut (pie nous faciliter dans lavoie que nous nous sommes tracée. Aussi re-mercions-nous la Municipalité de Cannes,représentée à cette fête par M. le Maire, pourle Concours pécuniaire qu'elle nous accordesi généreusement.

je remercie également M. le Maire de Man-delieu, qui est Varois, d'avoir bien voulu êtredes nôtres. Nous savons qu'il peut beaucouppour nous.

Son champ d'action est parmi les Varois.Nous sommes donc en pays de connaissance ;aussi espérons-nous que notre concitoyen, M.Gandolphe, se fera un véritable plaisir, ennous apportant son concours personnel, quinous est acquis d'avance, celui de ceux quivirent le jour dans notre notre beau départe-ment et qui forment la grande famille ou-vrière qu'il dirige avec tant do bonté.

J'acquitte ensuite une dette de reconnais-sance à l'égard des membres honoraires, pré-sents et absents, qui contribuent au dévelop-pement et à la prospérité de notre Société ennous aidant, avec un désintéressement qui ho

nore, et en assurant la marche ascendante dela Société, de cette Mutuelle Varoise qui s'estplacée au premier rang des Sociétés saurs.

Mes chers camarades, sociétaires partici-pants, je vous remercie de tout ca-ur pour leconcours si précieux et si dévoué que vousavez apporté a votre président. Je suis heu-reux de pouvoir affirmer ici que vous êtesdes sociétaires merveilleux p;ir l'applicationque vous mettez dans les diverses charges quivous incombent. Vos cotisations acquittéesrégulièrement, votre présence aux assembléesdémontrent combien vous êtes fiers de la Mu-tuelle Varoise et vous avez raison. Vous vi-brez à l'unisson, car jamais rien <'.e discor-dant ne vint troubler la s^esse de nos déli-l>ération*. ContirnieZ dans cette voie, persé-vérez toujours, v.ius ne serez jam.tis las, car,lorsqu'on poursuit, comme vous, une tâchenoblâet généreuse, on a toujours le-citur vail-lant et l'œuvre dfc solidarité sociale, avec tantde dévouement, s'accomplira dans la sérénité«le vos consciences qui vibrent avec u«e una-nimité si généreuse pour I* bien de tous lesVarois qui se sont ralliés sous la bannière dela Mutuelle.

Certes, il y a encore beaucoup à faire dansla voie de la Mutualité, mais l'effort persé-vérant <*t réfléchi de chacun nous amèneraprogressivement à la réalisation de :yjê chèresespérances. Nous avons beaucoup fait déjà,non» «ipérons faire mieux encore. Continuonsdonc notre route dans le même esprit d»: so-lidarité.

Toujours la main dans la main, chers amis,restons sans cesse unis pour la vie de notrechère Société et pour le soulagement des in-fortunes et (tes souffrances communes.

Je manquerai à mon devoir si je ne remer-ciais pas me» camàratles de la presse pour lasympathie qu'ils nous témoignent en nous ou-vrant toutes gn.T'.dcs leurs colonnes.

Kt avant de t'.-rminer ce trop long discourspermettez-moi d'adresser aux malheureusesvictimes d'un département voisin toute no-tre douloureuse sympathie pour l'irréparablemalheur qui les a frappées.

Messieurs, je porte un toast à M. le Mairede Cannes, à M. le Maire de Manrlclicu, à MM.Vial, Fabre et Brct, président et vice-prési-dents honoraires, à vous tous. Messieurs, et àla santé de vos familles.

Une triple salve d'applaudissements a ac-cueilli cette péroraison.

A son tour, M. André Capron, s'est levé et,dans un langage châtié où se mêlaient despensées pleines de poésie, il a répondu autoast charmant du président :

Un jour, dit-il, un étranger me demandait,à quoi on reconnaissait un Provençal ; « Al'accent, lui répondis-je ».

Aujourd'hui, je me demande la différencequi existe entre un Varois et un Alpes-Mariti-mois ? Je suis fort embarrassé, car je n'envois pas. L'accent est le même, car ils sont lesenfants du même terroir. Le même soleil ra-dieux les voit grandir ; le même sol féeriqueleur prodigue les sites merveilleux ; leur don-ne un même tempérament, une même âme-Je ne vois qu'une seule chose à votre actif,Messieurs, c'est que le Varois est créancier del'Alpes-Maritimois, car il lui a donné unegrande partie de lui-même : le Vax, qui estl'orgueil du Niçois.

Malgré cette division administrative, de laFrance qui a été coupée par tranches sou-vent arbitraires, le Var et les Alpes-Mariti-mes ne forment qu'une seule contrée : laProvence côtière, joyau de notre belle Fran-ce. Il n'y a entre ces deux départementsqu'un mur mitoyen : l'EstércI, qui faitl'admiration des touristes.

Je suis heureux, ajoute M. Capron, d'assis-ter à ces agapes fraternelles mutuelles, quisont aussi et surtout des agapes morales.Vous avez au cœur une seule pensée qui se ré-sume par cette maxime : La paix à la portéede tout le momie. Messieurs, je bois à la Mu-tuelle Varoise, instrument de concorde inter-départemental et rie solidraité cannoise !

De chaleureux applaudissements ont ac-cueilli ces paroles.

M. Gandolphe, maire de Mandelieu, enfantdu Var, a ensuite pris la parole :

Messieurs et Chers compatriotes.Je dois à votre très délicate attention et à

ma qualité de Varois, l'honneur et la joie deme trouver aujourd'hui au milieu de vous.

A ce titre, comme à celui de représentantde la modeste mais riante localité que vousavez choisie pour célébrer, en de fraternellesagapes, la fête annuelle de vofte société, j'aile devoir et lo plaisir de vous exprimer mesvif a remerciements.

A ce témoignage d'amitié dont je suis l'ob-jet de votre part, je suis très sensible, et ilm'est particulièrement agréable parce qu'ilme procure le double et inexprimablejavan-taRc d'adresser à votre distingué président,M. Siméon Augier, l'expression de toute masympathie et de prendre contact direct et in-time avec des convives dont la plus part sontpour moi des amis et pour lesquels je gar-derai le plus cordial souvenir.

Avec votre permission. Messieurs, je dé-rogerai à la coutume qui voudrait que je fas-se ici un volumineux et intéressant discours.

Je laisse à des voix plus autorisées qm: lamienne le soin de vous exposer le but essen-tiellement humanitaire et les avantages in-comparables qu'offre une société du genre decelle à laquelle vous appartenez.

Je me bornerai à vous dire, mes chers com-patriotes, toute la joie que j'éprouve de pas-ser quelques instants au milieu de vous et derappeler avec vous, en de souvenirs lointainsde notre première jeunesse, les charmes inou-bliés de notre beau et ravissant pays du Var.

Je m'en voudrais, si j'oubliais de soulignerau passage, l'heureuse inspiration qui vous afait choisir pour président d'honneur de cettointéressante fête, mon cher collègue et ami,M André Capron, maire de Cannes, notre dé-voué conseiller général ; qu'il me permettedp lui adresser mes très vives félicitationspour cette marque d'estime.

En terminant, je vous dis de nouveau, mer-ci ! et je lève mon verre à la prospérité de laMutuelle Varoise, à votre président, à voustous, Messieurs, et à vos aimables familles,à notre conseiller général, aux sympathiques

représentants de la Presse de la ville de Can-ne», et à ïa commune de Mandelieu.

Les applaudissements accueillent ces toastsM. Vial, président d'honneur.prend à son

tour la parole. Plein d'humour et de joyeuxà-propos, il fait une délicieuse improvisationqui fait que l'on est tenté de lui retourner.enrenversant le sens.son vieil adage du début :« Acta et non verba * et de lui demander decontinuer encore, encore !

Notre excellent confrère Paul Seneca a por-té un toast vibrant au nom de la presse localeet régionale.

Puis les chants et les jeux ont commencé etse sont continués fort avant dans la soirée,et cela après une amicale fusion avec la So-ciété des anciens sous-officiers, qui, elle aussi,donnait son banquet annuel au Pavillon desSports.

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LE BANQUET DESANCIENS SOUS-OFFICIERS

Depuis vingt uns qu'elle existe, ta Sociétédes Anciens Son «-Officiers ne manque ja-mais de se réunir chaque année en un banquetamical. Anciens et nouveaux se rencontrentot sont heureux de revivre durant quelquesheures, la bonne camaraderie du régimentqui A pris naissance à l'ombre du drapej-u enmême' temps que se fortifiait leur culte pourla Patrie.

Hier, au Pavillon des Sports, à Mandelieu,avait lieu ce banquet amical et annuel.

Le commandant Brémond, président hono-raire, présidait, ayant à sa droite M. Laurens,président de la Société, et à sa gauche, le ca-pitaine de la territoriale Grosso.

Les convives étaient nombreux. Remar-qué : MM. Lambert Moïse, vice-président ;E. Perron, trésorier ; Kmmanuclli, secrétaire ;Rousset : Laugier, Liautaud ; capitaine Pa-lais ; Faubert ; Godcfroy ; Cousin ; Dalonl |Agard ; Th. Raybaud ; Pascal ; Bertrand ;Merle ; Del piano : Marchetti, Haussy ; Al-lègre; Manuel ; Michel , Bahtrand , Lymard ;Coulomb ; Kevellat ; - Teisseire ; Camous ;François, etc.

Le menu était ainsi compost- :Hors-d'œuvre ; Langouste à l'américaine ;

Cœur de filet de bœuf Eichelieu ; Aspergessauce mousseline en vinaigrette ; Poulet rôti ;Salade de saison ; Glace pralinéc ; Dessertsassortis ; Café ; Liqueurs.

Au Champagne, M. Laurens, président, aprononcé l'allocution suivante :

Je vous remercie au nom de Conseil d'ad-ministration d'avoir répondu plus nombreuxà son invitation.

J'adresse nos remerciements à notre mu-nicipalité pour les subventions qu'elle accor-de tous les ans aux sociétés de secours Mu-tuels et à tous ceux qui apportent leur con-cours à notre Société.

Quelques nouveaux camarades sont venusgrossir nos rangs depuis notre dernière réu-nion, Je dis à ceux-là: soyez les bienvenusparmi nous. .'*-1

N'oublions pas. Messieurs, un souvenir anos camarades disparus tout dernièrement.

Je suis très heureux de vous annoncer quenotre Société est placée depuis le Ier Avril,sous le patronage de M. le général vicomte deSalignac-Fénelon qui a bien voulu accepterd'être notro président d'honneur.

Mon cher Président,Le Conseil d'administration dans une réu-

nion de Novembre igoK vous a donné le titre-de Président Honoraire. Il n'a pas oublié toutle dévouement que vous avez apporté pen-dant votre administration de U Sociétéet j'ai complété en vous donnant aujourd'huila Présidence de notre Banquet.

Qu'il me soit permis de formuler un vœuque je n'ai qu'effleuré l'année dernière.

Notre société aura atteint sa vingtièmeannée le 30 janvier 1911. Nous pourrions con-sacrer ce joyeux événement par une fêtequ'une commission nommée à l'assemblée gé-nérale de janvier prochain serait chargéed'organiser.

Je souhaite que nous soyions très nom-breux à ce moment et qu'il n'existât aucunvide parmi les anciens, parmi les membresfondateurs.

Je lève mon verre à nos invités, à voustous, chers camarades et à la prospérité denotre Société.

Inutile de dire que ce triple toast a étécouvert d'applaudissements et que c'est lacoupe de Champagne en main que chacun asouhaité sa réalisation.

Les chansons et les monologues ont ensuitepris leur droit do cité et une franche galtén'a cessé de régner.

Au moment des toasts M. André Capron,qui était l'hôte de la Mutuelle Varoise, estverni prendre contact avec les Anciens Sous-Officiers. Sa venue a été saluée par de vivesacclamations.

A l'issue de ce banquet, les Anciens Sous-Officiers ont fusionné avec les membres de laMutuelle Varoise, leurs amis, et jusqu'audernier tramway rentrant à Cannes, leschants et les rires ont jeté aux échos leurs no-tes joyeuses.

*o*o*——

AERONAUTIQUELES TORTS AÉRONAUTIQUES

La section du Nord de la Liguo Maritimeaérienne formule le vœu que des champsd'expériences c t des hangars-abris soientinstallés et mis à la disposition des aviateursqui y trouveront de grandes facilités maté-rielles et morales pour poursuivre leurs -ex-périences.LES DÉPUTÉS ALLEMANDS CHEZ LE COMTE

ZEPPELIN

Le Lokal-Anteiger, de Berlin, annonce qu*la visite que les députés du Reichstag et du