atelier scientifique régional sur les équations...
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Atelier scientifique régional sur les équations allométriques en Afrique
Centrale, Yaoundé Cameroun du 2 au 5 Avril 2013
Par : AYANGMA ABEDIE Edith Inès
1
Estimation de la biomasse dans les Mavocas (anciens villages) de
Kingunda dans le Bas Congo en république démocratique du Congo
(RDC)
Année académique 2011-2012
Plan
Contexte et justificatif;
Problématique;
Objectifs;
Méthode et techniques;
Présentation de la zone d’étude
Résultats et discussions
Conclusions
2
Contexte
2,5 milliards de personnes
le bois de feu, le charbon
de bois,
combustibles tirés de la
biomasse
(CIFOR.2010)
(Schure j.,2011)
Niveau Mondiale
20% Niveau Mondiale
dégradation /
déforestation
changements climatiques
(Baudelaire et al, 2010 et GIEC, 2007),
GIEC 1,7 milliard de tonne de CO2
Nasi et al,2008),
Besoins de Kinshasa 4.9 millions de tonnes/ ans
Contexte suite
4
3,7 Millon d’ha
0,23%/ans (2000-2010) (plan d’investissement, 2011).
Périphérie de Kinshasa
0,7%/an (CN-REDD, 2011).
Le taux de déforestation brute de la RDC
Constat et mise en garde du GIEC: « l’environnement se dégrade de façon alarmante »
La prise de conscience mondiale sur des
problèmes environnementaux
1990
Négociations sur le
cc Initiatives
REDD+
Poznań 2008
PVD
FCPF, UN-REDD
Problématique
5
Il n’existe pas des données de
références fiables pour
l’élaboration des projets
REDD+ à l’échelle locale.
Dans l’optique de contribuer à l’élaboration de la
stratégie nationale et à l’élaboration des projets REDD+,
la présente étude de préfaisabilité a été initiée.
Objectifs global
6
estimer les stocks de carbone des Mavoka en vue d’évaluer le
potentiel écologique de KINGUNDA ;
estimer la contribution du charbon de bois au revenu des
ménages;
Déterminer les différentes occupations de sol et Estimer les
pertes de couverture végétale ;
fournir des données de référence fiables pour l’élaboration de futurs projets
REDD+ dans le bassin d’approvisionnement de Kinshasa en bois énergie.
Objectifs spécifiques
évaluer les besoins en développement de la population;
analyser le potentiel REDD+ et les possibilités de mise en place de
prochains projets REDD+.
Hypothèse de l’étude
H1 : la quantité de carbone restante dans les anciens
villages de Kingunda est inférieure aux 66 tonnes/ha
estimés par Nasi et al pour les savanes boisées et
arbustives décidues du Bassin du Congo.
H2: les besoins en développement de Kingunda sont
considérables
7
Limites de l’étude Les données ont été collectées et bouclées dans un laps de temps
très court alors que les phénomènes observés (déforestation,
structure et niveaux de revenus) sont des phénomènes continus et
variables dans le temps;
Les données relatives à la structure et le niveau des revenus de
Kingunda sont issues des observations et dires d’acteurs;
la disponibilité des enquêtés et du traducteurs;
l’identification des espèces a été faite en kikongo avec la participation
de la population locale et du botaniste du projet Makala;
Certains noms locaux ont été traduits en noms scientifiques (d’autres
pas);
L’inventaire n’a pas été réalisé dans la forêt marécageuse faute de
temps, et de moyens.
Présentation de la zone d’étude
9
ÔÕ
ÔÕ
l
l
l
l
l
!Ò
#Kinzao Mbuela
15°9'30"E
15°9'30"E
15°9'0"E
15°9'0"E
15°8'30"E
15°8'30"E
15°8'0"E
15°8'0"E
5°5
'30"S
5°5
'30"S
5°6
'0"S
5°6
'0"S
5°6
'30"S
5°6
'30"S
5°7
'0"S
5°7
'0"S
5°7
'30"S
5°7
'30"S
5°8
'0"S
5°8
'0"S
Spatio-carte du finage de Kingunda
Bas-Congo
Kinshasa
Bandundu
0 10,5 km
Sources de données:
Labo OSFAC
Levés GPSNumérisation
Projection UTM zone 33sud
Datum WGS84
Mars, 2012.
Kingunda dans le Bas Congo
±
²
# Localite
!Ò Site de carbonisation
l Site reboisé
ÔÕ Source d'Eau potable
Réseau hydrographique
Axe principale
Axe sécondaire
Finage de Kingunda
Fond image landsat
Rivière mamboma
Kim
bund
u
Mbom
bo
Kingunda: province du Bas-Congo,
territoire de Madimba, district de la
Lukaya, secteur de Ngéba.
• zone de transition Mosaïque
Savane arbustive Forêt (RPP de la
RDC, 2010)
• T°c moyenne: 25°c
• Précipitations 900- 1500 mm
(Issouf et al, 2008)
• Climat de type AW4
• Sols sablo argileux
• altitude variant entre 503 et 606 m,
soit une altitude moyenne de 519m.
• superficie: 56697ha
•Végétation hétérogène (savane
herbeuse, savane boisée, relique de
forêt dans les marécages et
Mavocas)
Méthode de collecte des données
10
Collecte Des
Données
Données Secondaire Bibliothèque de l’ERAIFT
CN-REDD
Données primaire
71 jours de terrain
Les observations et Suivi hebdomadaire de 13 ménages , les
enquêtes de 25 ménages d’une population de 48 ménages ; 4
focus groupe
Relevés de mesure dans 2 Mavoka
choisis systématiquement
Méthode de collecte des données
Inventaire des Mavocas et estimation des stocks de
carbone
Cette activité a permis de connaitre la composition floristique
et le stock de carbone contenu dans les espaces résiduels.
Plusieurs activités ont été réalisées dont:
Délimitation des espaces à inventorier parTracking à
l’aide d’un GPS;
collecte des données : méthode d’inventaire en bloc contiguë,
où chaque bloc est délimité par des éléments remarquables du
paysages environnant;
chaque arbre mesuré était aussitôt marqué pour éviter la
répétition de mesures.
Méthode de collecte des données
Mesures du diamètre
espèces ligneuses le ø ≥ 1 Cm ont été inventoriées;
mesures réalisées à l’aide d’un compas forestier ou d’un pied à
coulisse.
mesures des arbres ayant des formes particulières, ou présentant
des traces d’activités humaines, ont été prises telles que précisé
par les codes réalisés sur la base du document de Nicolas P. et
Silvie Courlet f. (2008).
deux mesures en croix ont permis de calculer le diamètre moyen
de chaque individu.
Inventaire des Mavocas et estimation des stocks de carbone
Méthode de collecte des données
Estimation de la hauteur
Dans la majorité des cas la hauteur est estimée;
L’estimation a été faite par équipes, Une estimation à 0,5 mètre près a
été faite pour les tiges de moins de 10 mètres de hauteur.
Pour les tiges de plus de 10 mètres, la hauteur a été estimée par classe
de 5 mètres d’intervalle. Cette estimation était réalisée à vue d’œil par
deux observateurs pour avoir une estimation plus pertinente.
Inventaire des Mavocas et estimation des stocks de carbone
Analyse des données
14
Outil et Méthodes d’analyse
La statistique descriptive
Logiciel Excel
Analyse du système rural Besoin en développement de la
population
Cartographie
Géo- référencement mapsource
Traitement et analyse avec Acgis 9.2
Résultats des FACET obtenue à partir des mosaïques
d’images landsat à 60m de résolution Spatiale
inventaires forestiers, les graphes et les tableaux
L’analyse financière Évaluer les revenus des ménages
A partir des résultats de perte de la couverture forestière de FACET, les
superficies couvertes par chaque classe ont été obtenues en réaffectant les
classes perdues dans les classes sensées les recevoir (OSFAC ,2010),
La méthode consistait à extraire de FACET, l’image correspondant à la zone
d’étude;
Estimer les superficies de chaque classe d’occupation de sol par période.
Le taux de déforestation a été déterminé par la formule de Defourny P.
T= (S1-S2)/ (S1 + S2)/2
Avec S1 : superficie à la période n;
S2 : superficie à la période n+1
T : taux de déforestation
Outils et méthode d’analyse des données
Occupation des sols et perte de couverture du sol
Outils et méthode d’analyse des données
16
Inventaire des anciens villages
S = R2× 3,14 = D2×3,14/ 4
Calcul de la surface terrière
Calcul de la biomasse
X = 0.1* DBH 1.916 H074 (Malimbwi, R.E., et al, 1994)
Carbone= 1/2biomasse
• Estimation des émissions de gaz à effet de serre
Emissions = changements dans les superficies couvertes * stocks
de carbone forestier
estimation des stocks de carbone
66 t/ha pour les savanes boisées
45 t/ha pour les savanes arbustives. (Nasi et al, 2008)
17
Outils et méthode d’analyse des données
Contribution du makala au revenu des ménages
L’analyse coût – Bénéfices a permis d’évaluer le revenu issu de la
commercialisation du makala à partir des données collectée en 2010
par le projet Makala.
0
10
20
30
40
50
0-5 ans 6-12 ans 13-17 ans 18- 55 ans 55 ans et +
eff
ect
if
classes d'age
Nzinga
simbulukeni
Mbenza
vitinimi
18
Capital humain
Population
• Kingunda compte 48 ménages pour une population de 181 habitants avec 44, 75% d’enfant dont 21 % sont en âge de scolarisation; • potentiel de main d’œuvre = 52,67%; • chaque ménage exploite en moyenne 1,02ha de surface agricole /an.
Résultats et discussions
19
Capital physique
Capital naturel
affectation des ressources naturelles et physiques de Kingunda
Résultats et discussions
20
Capital financier: Structure des revenus des ménages
55%
9%
1%
35%
revenus moyens des
produits agricoles
revenus moyens issus
de la carbonisation
revenus moyens des
fruitiers
autres revenus du
ménage
Résultats et
discussions
21
Superficies en km2
Année 2000 Année 2005 Année 2010
Zone non forestière 5,4288 5,4288 5,4324
Savanes arborées 0,2520 0,2520 0,2484
Forêt tropicale 0,0072 0,0072 0,0072
Forêt secondaire 0,0144 0,0144 0,0144
occupations de sol de kingunda
Résultats et discussions
Les différents types d’occupation de sols de Kingunda ont été
déterminés grâce à la télédétection à partir des FACET
les principales occupation des sols sont : les zones non forestières, les savanes arborées,
la forêt tropicale et la forêt secondaire avec respectivement 54324 ha, 2484ha, 72 ha et
144 ha de superficie en 2010.
•Annexe 1 : Carte d’occupation des sols de Kingunda
La savane boisée se retrouvent proches des habitations et
correspondent aux espaces occupés par les Nkunku et les
Voka.
La forêt tropicale se retrouve dans la zone occupée par la
forêt de marécageuse de Ngufu.
La forêt secondaire se trouve au niveau des habitations et
pourrait correspondre aux jardins de case et aux vergers.
occupations de sol de kingunda
Résultats et discussions
Pertes de couverture des sols
0
0,0005
0,001
0,0015
0,002
0,0025
0,003
0,0035
0,004
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
sup
erfi
cies
per
dues
années
Zone non forestière
Savanes arborées
Forêt tropicale
Forêt secondaire
24
le taux de déforestation
• est de 0,078% par an pour les zones de savanes boisées;
• Zones non forestières, ont un taux de dégradation de 0,003 %
les pertes seraient de 1090 et 895,24 ha respectivement d’ici 30 ans pour les mêmes occupations de sols si aucune action corrective n’est entreprise.
L’analyse des résultats
si contre montre que
les superficies des
différentes occupations
de sol ont variées très
peu dans le temps.
Emissions de CO2 correspondant aux pertes
25
occupations
de sols
Pertes (ha)
stock (t/ha)
Emissions (t)
2000-2010 2010-2040 2000-2010 2010-2040
zones non
forestières 2 1090 45 90 49050
savanes
boisées 36 895,24 66 2376 59085,84
Résultats et discussions
Voka de Marie Nkenda Voka de Mbemeba
Superficie 0,34 1 ha 0,37 1ha
Individus (≥ 1cm dhp) 1595 4689,83 1090 2911
Surface terrière (m2/ha) 4,53 13,29 6,86 18,32
Biomasse (t/ha) 22,83 67,04 25,027 66,82
Carbone organique (t/ha) 11,41 33,52 12,51 33,41
26
Inventaire des anciens villages
Le stock de carbone organique estimé dans les anciens villages est en moyenne de 45 t/ha.
Famille Espèce Genre
Voka de marie Nkenda 18 53 49
Voka de Mbemba 33 53 53
Résultats et discussions
Les espèces les plus fréquentes sont: Pentaclethra eeltveldeana et Chaetocarpus
africanus avec respectivement 111, 99 dans le voka de Mbemba et 194 et 1193 individus
pour le voka Marie Nkenda.
Ces résultats confirment l’hypothèse de la présence des activités humaines dans des
espaces sacrés pourtant considérés comme des zones de protection intégrale. Ils se
justifient par le fait qu’il n’y ait plus d’autre ressources à exploiter dans le village d’où
la nécessité d’entreprendre des activités REDD qui contribueraient à remédier à cette
situation.
Rejets de
souches
(en %)
Cimes
écorcée
s (en %)
Présence de
plusieurs fourches
en dessous de 1m30
(en %)
Autres signes
d’activités
humaines (en
%)
Voka de Marie
Nkenda
38 26 -- 29
Voka de
Mbemba
15 -- 14 3
Quantification de l’activité humaine
Résultats et discussions
Contribution du Makala au revenus
des ménages
• les producteurs de charbon de bois de Kingunda ont une marge
brute annuelle de 603127,72 francs congolais. Soit 655,57
dollars;
• la contribution du makala aux revenus des ménages a été estimée
à 60,48% sur 1 année;
• le revenu annuel cumulé des ménages de kingunda varie donc de
363 USD à 2048 USD, soit 30 à 170 USD par mois. Le
revenu cumulé moyen du village est de 1083,84 USD soit
90,32 USD par mois.
Karsenty, (2009): l’ estimation des coûts de la lutte contre la déforestation
se base sur « le coût d’opportunité de la conservation calculé à partir
des revenus agricoles (élevage inclus) et forestiers qui ne sont pas
obtenus du fait du renoncement à la déforestation».
29
Compensation
Compensation
pour réduction
de l’impact de
la
carbonisation
61%
Du revenu des ménages au cas ou les conditions Socio-
économiques de Kingunda restent au minima les mêmes
Résultats et discussions
Besoins en développement de Kingunda
30
Hommes/ activités :
Agriculture itinérante sur brûlis
Carbonisation
Elevage traditionnel (divagation)
Récolte intensive du bois de
chauffage
La récolte des produits forestiers non
ligneux.
Environnement biophysique :
-raccourcissement du cycle des jachères
-Forte pression de la cité Nkandu sur Kingunda
-Démographie
-Institutions faibles
-Pas d’appuis-conseil aux paysans
-Pas de vulgarisation des techniques de durables
d’agriculture et de carbonisation, de gestion durable des
ressources naturelles
-pauvreté
-pression sur les ressources naturelles
Dégradation de l’environnement biophysique :
-Perte de la fertilité des sols
-Baisse des rendements ;
-baisse des revenus des ménages;
-perte de la biodiversité faunique et floristique ;
- pauvreté
-effets néfastes du changement climatique plus perceptibles
Conditions de vie Inadéquates
Système de problème
Résultats et
discussions
31
Besoins en développement
L’analyse du système rural
Le développement
durable de Kingunda
est axé sur les
aspects
Santé
Education
Appui à production agricole, l’élevage de la
tenure des terre
Gestion durable
des ressources
naturelles
Résultats et discussions
32
Conclusion
Les quantités moyennes de carbone contenu dans les Mavocas de
Kingunda est de 45, 36 t/ha sont inférieures à celles de mêmes types de
formation forestière du bassin du Congo prises dans l’ensemble. Cette
situation se justifie par la forte activité humaine qui a cours dans ces
zones de conservation intégrales.
La contribution du Makala au revenu des ménages a été estimée à
60,48% (elle représente plus de la moitié de la contribution de toutes les
activités pratiquées), il est donc nécessaire d’y promouvoir des activités
alternatives qui contribueraient à la gestion durable des forêts résiduelles
(Mavocas) et du patrimoine naturel et écologique .
Les conditions de base du développent humain durable ne sont pas
réunies à Kingunda.
Conclusion
Cette analyse n’est pas complète, toute fois, elle
s’intègre dans la dynamique REDD+ en RDC.
Elle est une illustration de ce qui devrait se faire sur
l’ensemble du bassin d’approvisionnement de Kinshasa,
et dans la sous région pour avoir des informations
représentatives de la réalité locale et régionale.
C’est une étape importante qui permet de prendre en
compte les informations à plusieurs échelles (terroir,
ville, pays, région) dans l’analyse de la faisabilité de la
REDD+.
• Le projet Makala devrait de poursuivre les études le suivi des revenus des ménages;
• estimer les coûts-efficacité des différentes activités potentiel de la REDD+,en vue
de choisir les activités offrant le plus d’avantages comparatifs;
L’Etat devrait :
améliorer l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau
potable, transport, commercialisation …);
mettre en place des stratégies d’appui-conseils aux agriculteurs en vue
d’améliorer les rendements agricoles et promouvoir la gestion durable
des ressources naturelles ;
Les promoteurs de l’initiative REDD+ devraient poursuivre cette analyse
locale à l’ensemble du bassin d’approvisionnement de Kinshasa,
Recommandations et Suggestions
Recommandations et Suggestions
35
Les agriculteurs de Kingunda devraient :
• réglementer le prélèvement des ressources naturelles dans les
Mavocas;
• se détourner de l’agriculture itinérante sur brûlis et s’appliquer à la
fertilisation des sols grâce aux résidus végétaux;
• diversifier l’agriculture et adhérer aux initiatives de groupe ;
• poursuivre les reboisements initiés par le projet Makala ;
Le chef du village devrait :
• impulser la dynamique de groupe par des initiatives
communautaires ;
• clarifier avec les autorités compétentes le statut des sites fonciers
en conflit.
Quelques références bibliographiques
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a Miombo Woodland Landscape of Mozambique. School of Geosciences, Crew Building. University
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Defourny P.,BicheronP., Brockman C., Bontemps S., Van Bogaert E., Vacutsem C.,
Huc M., Leroy M., Renera F.Achard F. Di Gregorio A., herold M., et Arino O. (2009).
The first 300-m Global Land Covert Map for 2005 using ENVISAT MERIS time series: a product of the
Global cover system proceedings of the 33rd International Symposium on Remote Sensing of
Environment (ISRSE.) Stress Italy, May 2009.
Malimbwi, R.E., Solberg, B. & Luoga, E. (1994). Estimation of biomass and volume in miombo
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Nasi R., Mayaux P., Devers D., Bayol N., Eba’a Atyi R., Mugnier A. Cassagne B., Billard
A., Sonwa D., (2008). Un aperçue des stocks de carbones et leurs variations dans les forêts du
bassin du Congo. Etats des Forêts 2008. 18p.
OSFAC (2010). Forêts d’Afrique central Evaluée par télédétection (FACET). Etendues et pertes
de forêts en République Démocratique du Congo de 2000 à 2010. Université d’Etat du Dakota Du
Sud (SDSU). Université du Maryland (UMD)
Remerciements
38
MERCI DE
VOTRE
AIMABLE
ATTENTION