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CHRONIQUES DE L’EMPLOI 01.2007

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CHRONIQUES

DE

L’EMPLOI

01.2007

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PLAN DES CHRONIQUES DE L’EMPLOI

I/ L’eldorado canadien ?

1. L’attrait des Français pour le Canada

2. Un pays accueillant et multiculturel

3. Un marché de l’emploi dynamique

II/ Immigration et intégration

1. L’immigration au Canada : chiffres et législation

2. Les différents types de visas pour travailler au Canada

3. L’intégration économique

4. L’intégration culturelle

5. Reconnaissance des diplômes, équivalences

III/ Vie pratique

1. Trouver un logement à Toronto

2. Le Numéro d’Assurance Sociale (NAS, ou SIN en anglais)

3. La couverture-santé

4. Impôts et taxes

IV/ Interview/témoignages

1. Serge Paul, agent de recrutement bilingue dans une agence de placement torontoise

2. Cassia Rodriguez, chargé des recrutements chez Manpower Canada

V/ Liens et adresses utiles

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Chroniques de l’Emploi

S’installer, vivre et travailler au Canada anglophone

I/ L’Eldorado canadien ?

1. L’attrait des Français pour le Canada

Vous avez pris une décision importante : celle de tenter une expérience, et peut-être de

commencer une nouvelle vie, dans un nouveau pays, de prendre un nouveau départ. Peu importe ce qui vous a incité à faire ce choix (le goût de la découverte et des grands espaces, des difficultés d'ordre familial, économique ou politique, une inquiétude quant à l'avenir de vos enfants, la quête de meilleures conditions de vie..).

Depuis plusieurs années, on sait, par de nombreuses enquêtes et sondages, que le Canada

figure au premier rang des pays dans lesquels souhaiteraient vivre les Français (en dehors de la France). L’une des raisons en est que le Canada offre une des meilleures qualités de vie au monde. Chaque année les Nations Unies évaluent 174 pays en se fondant sur 200 indicateurs de performance. Le Canada obtient régulièrement des notes particulièrement élevées pour son accès à l’éducation, l’espérance de vie élevée de sa population (à cause de l’existence d’un régime universel de soins de santé) et son faible taux de violence et de criminalité.

Au-delà de l’attrait mythique des Français pour ce pays immense, les raisons d’y rester les plus souvent évoquées sont :

- La qualité de vie au travail et hors du travail; - Le bilinguisme offert par les institutions fédérales, voire provinciales ; - L’attrait pour le Nouveau Monde, mais dans un pays ressenti comme l’Amérique

européanisée ou l’Europe à l’américaine; - Le multiculturalisme des métropoles; - Une société canadienne accueillante.

Le Canada est l'un des rares pays dont les citoyens jouissent d’une estime quasi unanime

dans le monde. Les Canadiens ont une réputation de gens pacifiques, généreux et altruistes. Leur société connaît relativement peu de tensions, sans agressivité latente. Leur nation contribue à l’aide au développement et soutient de nombreux programmes humanitaires. Le bénévolat est une valeur reconnue.

Dans la majorité des pays étrangers, les détenteurs d'un passeport canadien ne sont pas

tenus d'obtenir des visas de visiteur. En règle générale, il est possible d'acquérir la citoyenneté

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canadienne après environ 3 années de résidence permanente sur le territoire (passage d’un test de connaissance sur le pays au préalable). De plus, le Canada permettant la double nationalité, les ressortissants français ne sont pas tenus de renoncer à leur citoyenneté d’origine.

Enfin, le Canada est un vrai pays démocratique. Enchâssée dans la Constitution canadienne, la Charte des droits et libertés garantit aux citoyens canadiens des droits et des libertés fondamentales. Les immigrants comme les résidents permanents possèdent les mêmes droits que les Canadiens de naissance, à l'exception du droit de vote et du droit d'occuper certains postes gouvernementaux. .

2. Un pays accueillant et multiculturel

Alors que les pays européens ont rendu plus rigoureuses leurs lois sur le droit d'asile et sur l'immigration, ou sont en passe de le faire, le Canada peut, du fait de sa géographie et de sa démographie, et veut, plus que jamais, honorer sa réputation de terre d'accueil et réussir le pari de l'intégration et du multiculturalisme. L’immigration est ici consentie, et non ressentie. La diversité culturelle n'est pas considérée comme un danger pour l'identité nationale, mais participe au contraire à la forger. Le Canada ne demande pas à ses immigrants de renoncer à leur culture, il considère la diversité comme une richesse, une valeur ajoutée pour sa société. Le cérémonial d'acquisition de la citoyenneté canadienne est à cet égard très révélateur : après avoir solennellement accordé la citoyenneté aux candidats, le juge demande aux nouveaux citoyens de se signaler lorsque leur pays d'origine sera cité, et il remercie chacun d'avoir choisi de rejoindre la nation canadienne.

Les grandes villes de Montréal, Vancouver et surtout Toronto sont caractérisées par leur cosmopolitisme, revendiqué comme un facteur de dynamisme. C’est à Toronto, capitale de la province de l'Ontario, que 42% des immigrés arrivant au Canada ont choisi de tenter leur chance. Toronto trouve l'origine de son nom dans le mot huron « toronton » qui signifie « lieu de réunion, de rassemblement ». La plus grande ville canadienne porte bien son nom, les immigrants représentant désormais plus de la moitié de la population. La ville compte 2,5 millions de personnes (près de 3.5 millions pour le grand Toronto, près de 5 millions pour l’ensemble de l’agglomération urbaine au bord du Lac Ontario) venant de plus de 150 pays différents et on y parle près de cent langues. Après l'anglais, c'est le chinois qui est le plus répandu, puis l'italien. Détail significatif : de nombreux panneaux affichent les noms de rues en deux langues. A Chinatown, les indicateurs sont en anglais et en chinois ; dans le quartier Danforth en grec ; à Little Italy en italien, etc. Il y a des magasins spécialisés, des restaurants ethniques.

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Pour limiter les risques d’isolement des communautés, des structures d’accueil importantes ont été mises en place : des programmes prévoient un apprentissage rapide de l'anglais, pour ceux qui viennent d'arriver dans le pays et l'enseignement des autres langues pour ceux qui voudraient que leurs enfants gardent les traditions linguistiques de la famille. Les services d’information aux nouveaux immigrants du gouvernement de l’Ontario et Citoyenneté et Immigration Canada peuvent être consultés aux adresses suivantes : www.settlement.org , www.211ontario.ca

3. Un marché de l’emploi dynamique

Il y a 200 ans à peine, Toronto n'était qu'un petit comptoir de négoce. C'est aujourd'hui le

cœur économique et financier du Canada ! Dans le sillage de son partenaire commercial principal, les États-Unis, le Canada connaît

en ce moment une période de prospérité économique soutenue, avec un taux de chômage d’environ 6 % pour la région de Toronto. Le modèle libéral rend le marché de l'emploi très flexible, tant qualitativement que quantitativement. L’économie et la mentalité canadiennes encouragent l’esprit d’initiative, le goût du défi, et offrent de nombreuses possibilités.

A Toronto plus particulièrement, la mobilité de l’emploi (« turn-over ») est très

importante. Les offres d'emploi sont nombreuses, en particulier pour des emplois bilingues qui se multiplient en Ontario. Le secteur industriel explose par ailleurs en Alberta, en lien direct avec le renchérissement du prix du pétrole et l'exploitation des sables bitumineux.

Cette croissance économique devrait permettre, selon les estimations récentes, de créer

environ un million d’emplois au Canada au cours des cinq prochaines années et le pays aura donc besoin de faire appel à une main d’œuvre qualifiée externe. Les compagnies canadiennes, appuyées par les organismes communautaires que soutiennent les gouvernements provinciaux et fédéraux, s’efforcent de recruter une partie de la main-d'œuvre qualifiée dont manque le pays par le biais de programmes d'immigration pour les travailleurs qualifiés étrangers.

Près des trois quarts des emplois projetés dans l’économie de l’Ontario devraient s’ouvrir dans le secteur tertiaire et, plus particulièrement, dans les secteurs des affaires, des services financiers et professionnels, de la vente, de la santé, de la communication, de l’immobilier, de l’hébergement et l’alimentation, de l’administration publique et enfin des services communautaires, commerciaux et personnels.

Les professions libérales et techniques sont, et seront, les principales génératrices de travail puisqu’elles créeront presque 25% des emplois prévus jusqu’à la fin de la décennie.

Les secteurs de la fabrication et de la construction devraient contribuer à la création de nouveaux emplois à hauteur de 19% et 4% chacun.

Enfin, les métiers spécialisés, exigeant à la fois des études poussées et une certaine

expérience, sont supposés créer environ 8% des nouveaux emplois dans la province de l’Ontario.

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En outre, un nombre non négligeable d’emplois devrait se libérer dans les années à venir

du fait du départ à la retraite des « baby-boomers », soit près du tiers de la population ontarienne.

La démarche la plus avisée est de se renseigner en fonction de sa propre profession. De nombreux sites Internet indiquent quelles sont les demandes en matière de diplômes et de normes d'emploi pour un métier donné, comme par exemple les sites de :

- Ressources Humaines et Développement des Compétences au Canada (www.rhdcc.gc.ca/),

- Emploi Avenir Ontario (www1.on.hrdc-drhc.gc.ca), - National Occupation Classification (www23.hrdc-drhc.gc.ca) - www.edu.gov.on.ca

Il est crucial de savoir s'adapter à votre nouveau milieu professionnel Les candidats à l’immigration doivent savoir qu’il n’est pas toujours aisé de trouver

rapidement un travail correspondant à ses qualifications quand on arrive dans un pays étranger, et qu’aux obstacles habituels liés à la recherche d’emploi s’ajoute au Canada anglophone la nécessité de bien maîtriser la langue anglaise.

La façon de postuler pour un emploi au Canada est clairement différente de la manière

française. Il est donc fortement conseillé de mettre à jour et d’adapter son CV (appelé ici « résumé ») au modèle canadien, de se préparer aux entretiens au format canadien durant lesquels le candidat doit adopter une attitude différente de celle qu'il convient d'avoir en France... Le Bureau de l’Emploi du Consulat Général de France, ainsi que différents ateliers de recherche d’emploi, pourront vous aider dans ces démarches.

Ensuite, un obstacle que rencontrent très souvent les nouveaux arrivants est le manque

d'expérience canadienne. Il est en effet très important de compter dans son CV au moins un emploi sur le territoire, afin d'avoir des références lors d'un entretien. Les employeurs appellent quasiment toujours votre ancien manager pour se renseigner avant de vous embaucher. Il faut donc parfois accepter des offres d'emploi temporaires en-deçà de vos compétences, le temps de vous familiariser avec le monde du travail canadien et d’y faire votre place.

« Last, but not least », soyez exigeant avec vous-même quant au niveau de langue. Car si

les Québécois parlent français, les Ontariens sont très majoritairement anglophones. Ne vous y trompez pas! Certes, de nombreuses entreprises proposent des postes bilingues, mais dans ce cas votre langue maternelle ne sera un atout que si votre anglais est déjà bon (fluent). Il ne faut donc pas hésiter à prendre des cours d’anglais en vue de se perfectionner si le besoin s’en fait sentir. Citoyenneté et Immigration verse des fonds à des organismes communautaires qui offrent des cours de langue aux nouveaux arrivants dans le cadre du programme Cours de Langue pour les Immigrants au Canada (CLIC). Attention ! Ces cours sont offerts exclusivement aux résidents permanents vivant sur le sol canadien. Les PVT ne peuvent en bénéficier. Des collèges communautaires, des organismes à but non lucratif et des conseils scolaires locaux offrent également des cours de français ou d’anglais langue seconde, communément appelés ALS ou FLS, qui sont ouverts à tous mais peuvent être payants.

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Profitez donc de tous les services qui vous sont proposés, car cela vous sera grandement utile pour votre intégration tant sociale que professionnelle. En résumé, aucune des pistes existantes ne doit être négligée dans la recherche d’emploi,

surtout lorsqu'il s'agit de se faire une première expérience canadienne :

- Les sites Internet offrant la possibilité de consulter des offres d’emplois et de déposer son propre C.V. (www.carrieressansfrontières.com/, www.workopolis.com/ , www.monster.ca/ ),

- La presse locale (la rubrique « Careers » dans le Toronto Star) - Les agences de placement (Anne Whitten, Altis HR, MTM Staffing Solutions Inc,

B.Wyze Solutions, Staff Click Personnel, Randstad Work Solutions, etc.) - Le réseautage - Le Bureau de l’Emploi du Consulat Général de Toronto (emploi@consulfrance-

toronto.org) - Les différents organismes communautaires d’accueil des nouveaux arrivants (YMCA,

Centre Francophone, Employment Resources Center, COSTI, etc.)

Des rapports de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) ont par ailleurs montré que la province de l’Ontario offre des avantages fiscaux parmi les plus attractifs au monde, ce qui est un point positif en termes de création d’entreprises.

Créer une entreprise en Ontario1, peut dans ces conditions, s’avérer une aventure enrichissante, mais qui implique de nombreux défis et un bon apprentissage les spécificités du marché nord-américain. De ce fait, en tant que résident permanent, il est vivement conseillé de participer, avec l’aide des « centres de ressources emplois », à des ateliers spécifiques sur la création d’entreprise. Ces formations vont vous fournir un maximum d’informations sur les démarches pratiques et administratives mais aussi vous aider à vous poser les bonnes questions.

En outre, il convient de bien connaître la législation provinciale en matière de

normes d’emploi et de conditions de travail

Tous les employés et employeurs de l’Ontario (à quelques exceptions près, dont

notamment les employés de la Couronne et des secteurs relevant de la compétence fédérale) doivent respecter la Loi de 2000 sur les normes d’emploi et ses divers règlements.

Les normes en matière de rémunération des employés fixent le taux de salaire minimum à 7,75$ en Ontario, 7,60$ au Manitoba et 7,55$ en Saskatchewan.

La moyenne de travail hebdomadaire est de 40heures .Pour la majorité des emplois, les heures de travail sont considérées comme des heures supplémentaires après 44heures de travail.

Chaque employé a normalement droit à deux semaines de congés payés après avoir travaillé pendant 12 mois auprès d’un même employeur. Il touche alors une indemnité de congés au minimum égale à 4% du salaire brut accumulé lors de 12 mois. De plus, tout

1 http://entreprisescanada.gc.ca, Centre de services aux entreprises Canada-Ontario.

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employé bénéficie d’un repos de 24 heures chaque semaine (ou de 48 heures toutes les deux semaines) ainsi que durant les jours fériés célébrés au Canada.

Les cessations d’emploi sont laissées à la libre appréciation de l’employeur. En effet, celui-ci peut mettre fin à un emploi n’importe quand, à condition de remettre un préavis écrit ou une indemnité à la personne licenciée, si elle compte au moins trois mois de service en tant qu’employée. La période de préavis de cessation d'emploi augmente en fonction du nombre de mois de service de l'employé.

II/ Immigration et intégration

1. L’immigration au Canada

Chaque année, des millions de personnes arrivent au Canada dans les aéroports, les ports

ainsi qu'aux postes frontaliers. Certains sont des visiteurs - touristes, gens d'affaires, étudiants étrangers, travailleurs et autres voyageurs - qui viennent pour un court séjour. D'autres sont des citoyens canadiens ou des résidents permanents. Enfin, nombre d'entre eux sont de nouveaux arrivants ou des réfugiés qui viennent au Canada pour s'y établir. La politique canadienne d’immigration

Combien d’immigrants arrivent au Canada chaque année?

De nombreux immigrants choisissent le Canada pour terre d’accueil, et Citoyenneté et

Immigration Canada (http://www.cic.gc.ca/) a pour « objectif à long terme de porter graduellement l’immigration à environ 1% de la population canadienne (34millions d'habitants), tout en tenant compte de la capacité d’absorption du Canada ». Le nombre des travailleurs étrangers temporaires arrivant au Canada a augmenté de 6% en 2005, par rapport à 2004, s’élevant à 99 141. Les États-Unis ont fourni le plus fort contingent de travailleurs (16 332). Le Mexique suivait de près (12 610). La France arrive au troisième rang des pays sources, suivi de près par la Grande-Bretagne, puis par la Jamaïque et le Japon. Le nombre d’immigrants , au sens de nouveaux résidents permanents, a augmenté de 11% en 2005 par rapport à 2004. 262 236 personnes ont immigré au Canada, dont 60%pour des raisons économiques, 24% dans le cadre du regroupement familial, et 14% relevant de la

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catégorie « réfugiés ». Les principaux pays d’origine de ces immigrants sont la Chine , l’Inde et les Philippines.

Pendant le seul troisième trimestre de 2005, le Canada a admis 75 951 nouveaux résidents permanents, soit 16 % de plus que durant la même période en 2004. La Chine, dont le nombre des immigrants a connu une hausse de 19 % pendant le trimestre, demeure le principal pays source (11 161). Elle a été suivie par l’Inde (9 142, mais qui semble depuis être en passe de dépasser la Chine), les Philippines (5 353), le Pakistan (4 188) et les États-Unis (2 514). Les trois principales provinces de destination des nouveaux résidents permanents sont l’Ontario, qui a accueilli 40 533 nouveaux résidents permanents, soit une hausse de près de 17 % pour le trimestre, le Québec et la Colombie-Britannique avec, respectivement, 13 057 et 12 452 nouveaux résidents permanents. Plus de la moitié de tous les immigrants se dirigent vers l’Ontario, a fortiori vers le GTA, principal pôle d’emploi du pays.

La législation canadienne sur l’immigration

La Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés du Canada (adoptée en

novembre 2001) remplace la Loi sur l'immigration de 1976 , qui avait été modifiée plus d'une trentaine de fois après son adoption. Cette nouvelle loi actualise la politique canadienne en matière d'immigration, dotant le Canada des instruments nécessaires pour attirer des travailleurs ayant des compétences flexibles et accélérer la réunification des familles. Cette loi est stricte envers ceux qui constitueraient une menace à la sécurité du Canada, mais elle préserve les traditions humanitaires de la société canadienne qui accorde sa protection à ceux qui en ont besoin. La nouvelle loi tend à améliorer la situation des immigrants, tout au répondant aux risque de

dénatalité et aux besoins du marché de l’emploi du Canada. A ce titre, la loi : - met l'accent sur la sélection de travailleurs qualifiés possédant les compétences flexibles

et transférables que requiert une économie en évolution rapide - tient compte de l'importance de connaître l'anglais ou le français, les deux langues

officielles du Canada et favorise l’entrée au Canada des immigrants qui parlent couramment l'une de ces deux langues;

- renforce les traditions humanitaires du Canada en mettant en place des mesures de

consolidation des programmes destinés aux réfugiés ; - favorise le regroupement familial afin que les partenaires conjugaux puissent

accompagner leur famille ou être réunis à leur famille au Canada; - instaure de nombreux instruments destinés à renforcer la sécurité des frontières

canadiennes ; - prévoit des sanctions sévères pour ceux qui se livrent au trafic de migrants et prévoit de

nouveaux motifs, plus clairs, de refus d'entrée au Canada d'étrangers susceptibles de poser problème au Canada;

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- reconnaît l'importance du bien-être des enfants. Le principe de « l'intérêt supérieur de

l'enfant » s'inscrit désormais dans les dispositions essentielles de la loi.

2. Les différents types de visa pour travailler au Canada A/ Les visas temporaires

• le permis de travail (« work permit ») : Il faut trouver un employeur canadien qui vous embauche et se charge de formuler cette demande de visa en votre nom auprès du bureau de l’Immigration canadienne. Mais il est très difficile à obtenir depuis la France car il est rare qu’un employeur embauche une personne sans lui faire passer au préalable un entretien (ce qui implique d’être sur place). De plus, il faut savoir que si vous parvenez à partir avec un « work permit », vous ne serez autorisé à travailler sur le territoire canadien que pour l’entreprise qui a fait la demande de visa.

• le permis vacances-travail PVT : ce visa a été instauré par un accord sur la mobilité

des jeunes conclu entre les gouvernements canadiens et français en 2002. Il autorise un quota de 7000 français entre 18-35 ans à vivre et travailler n’importe où au Canada, pour une durée minimale de 3 mois, et jusqu’à 12 mois (le même quota s’applique dans l’autre sens pour 7000 canadiens souhaitant venir en France). Les motivations des titulaires de PVT peuvent être diverses : prospection d’emploi dans l’éventuelle intention de prolonger le visa et de s’installer au Canada ; formation linguistique, soit avoir une expérience d’un an dans un milieu anglophone et rentrer ensuite en France ; projet matrimonial, etc… Le PVT peut s’obtenir très rapidement (en 1h à l’Ambassade du Canada à Paris), vaut permis de travail pendant 1an, et son titulaire peut ensuite demander un visa de travail s’il trouve un employeur pour en faire la demande. Bien souvent, le PVT est donc utilisé comme un visa permettant une « période d’ essai » canadienne, afin de voir comment les choses s’organisent sur place, avant de décider ou non de faire une demande de résidence permanente. Si le PVT présente certains avantages, ses titulaires oublient bien souvent ses inconvénients : à compétences égales entre deux candidats, un employeur préfèrera embaucher un résident permanent plutôt qu’un PVtiste avec un visa temporaire. De plus, le PVT ne donne pas accès à tous les services destinés aux immigrants : les cours d’anglais, par exemple, ne sont gratuits que pour les résidents permanents.

Pour plus de renseignements sur les visas, il vous est suggéré de consulter la

rubrique Visas et Immigration sur les sites de nos consulats au Canada. B/ La résidence permanente :

Le visa de résident permanent, qui précède l’obtention de la citoyenneté canadienne, vous permet de vous installer au Canada et d’y rester aussi longtemps que vous le désirez. Vous pouvez travailler n’importe où dans le pays, et pour n’importe quelle entreprise. Ce visa présente l’énorme avantage de vous donner accès à la couverture sociale canadienne dès le

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troisième mois. Pour accéder à la résidence permanente il convient d’abord de vérifier sur quelle catégorie de travailleurs on se situe. En effet on va appartenir soit :

- à la catégorie des travailleurs qualifiés - à la catégorie des gens d’affaires - à la catégorie dont le profil va satisfaire pleinement à un programme

d’immigration spécifique d’une province et ce à cause d’un contexte économique local

- à la catégorie du regroupement familial si un membre de votre famille présent au Canada peut vous parrainer

- à la catégorie d’adoption internationale, qui vise à protéger les droits des enfants - à la catégorie des immigrants sélectionnés par le Québec, car cette province

assume seule la sélection de ces immigrés. La plupart des immigrants appartiennent à la catégorie des travailleurs qualifiés.

Êtes-vous admissible dans la catégorie des travaill eurs qualifiés?

Les travailleurs qualifiés sont des personnes qui peuvent devenir des résidents permanents parce qu’ils sont en mesure de s’intégrer à la vie économique du Canada.

Pour être accepté à titre de travailleur qualifié, les demandeurs doivent :

� satisfaire aux exigences minimales liées à l’expérience de travail;

� apporter la preuve qu’ils ont les fonds requis pour s’établir;

� accumuler suffisamment de points à l’égard des six critères de sélection pour obtenir la note de passage.

Les renseignements suivants vous aideront à déterminer si vous pouvez faire une demande à titre de travailleur qualifié. Vous pouvez même évaluer vos chances d’être accepté. Consultez chacune des rubriques ci-dessous pour obtenir les règles actuelles s’y rapportant.

Exigences minimums d’expérience de travail Vérifiez si votre expérience vous permet d’immigrer à titre de travailleur qualifié, selon la matrice de la Classification nationale des professions.

Vous ne pouvez pas faire valoir dans votre demande l’expérience acquise dans des professions à accès limité.

Preuve de fonds suffisants Vous devez avoir suffisamment d’argent pour soutenir votre famille durant vos six premiers mois au Canada. Vérifiez si vous respectez les exigences financières.

Compétences linguistiques

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Les compétences linguistiques constituent un facteur important dans le processus de sélection. Des points sont accordés pour vos compétences dans l’une et (ou) l’autre des deux langues officielles du Canada, qui sont l’anglais et le français. Obtenez plus de renseignements concernant :

� les deux façons de prouver vos compétences linguistiques;

� les tests de langue approuvés;

� les niveaux de compétence linguistique canadiens.

Six critères de sélection et une note de passage Les demandes sont évaluées par rapport à six critères de sélection et à un système de points.

� Prenez connaissance des six critères de sélection des travailleurs qualifiés.

� Familiarisez-vous avec le système de points.

� Vérifiez la note de passage actuelle.

Test d’autoévaluation Utilisez cet outil en ligne pour voir si vous êtes admissible comme travailleur qualifié.

Le visa de résident permanent, qui précède l’obtention de la citoyenneté canadienne,

vous permet de vous installer au Canada et d’y rester aussi longtemps que vous le désirez. Vous pouvez travailler n’importe où dans le pays, et pour n’importe quelle entreprise. Ce visa présente l’énorme avantage de vous donner accès à la couverture sociale canadienne dès le troisième mois .

3. L’intégration économique et sociale

Divers services pourront faciliter votre intégration sur le plan économique

• Le Bureau de l’emploi du Consulat général de France à Toronto

Le Bureau de l’Emploi du Consulat Général de France à Toronto a pour mission de répondre aux questions relatives à l’emploi et à la formation professionnelle des résidents français ou des candidats français à un emploi en Ontario. Depuis sa date de création en 2002, le Bureau de l’Emploi a reçu, dans le cadre d’ateliers de recherche d’emploi, un nombre croissant de candidats à l’embauche.

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Il œuvre activement en partenariat avec des organismes communautaires francophones et assiste à des réunions et à des échanges pour favoriser et optimiser l'intégration des français sur le marché de l'emploi Ontarien. De plus, le Bureau de l’Emploi participe à des formations locales pour les conseillers à l’emploi afin d’offrir les meilleures conditions d’accueil aux nouveaux immigrants à la recherche d’une activité professionnelle.

Afin de faire face à des demandes de plus en plus importantes, le choix stratégique de prospection auprès d’agences de placements s’est avéré indispensable pour essayer d’obtenir plus d’offres d’emplois pour les candidats, dans un marché en plein essor en l’Ontario et, spécifiquement à Toronto, qui manque cruellement de candidats bilingues, qualifiés ou non.

De ce fait, le Bureau de l’Emploi est plus que jamais sollicité par les agences de placement, les sociétés et, parallèlement, par des demandeurs d’emplois français. Grâce à l’accord France/Canada, qui favorise les échanges de jeunes entre les deux pays, les candidats obtiennent facilement un visa de travail temporaire d’une durée de un an, ce qui augmente la quantité de français recherchant un travail en Ontario et à Toronto.

Les services qu’offre le Bureau de l’Emploi sont les suivants :

Pour les chercheurs d’emploi

- Conseils et plan d’action pour la recherche d’emploi, - Aide à la rédaction du CV (ou résumé) et de la lettre de motivation, - Préparation à l’entretien d’embauche, - Accès à des offres d’emploi, - Mise en relation directe avec des entreprises et des agences de placement, - Orientation sur la reconnaissance des compétences et du niveau académique, - Orientation vers des structures d’accueil des nouveaux arrivants, - Suivi des candidats.

Pour les employeurs

- Fournir un accès à des ressources bilingues, - Fournir un réseau de candidats hautement qualifiés et ayant déjà des expériences

professionnelles, - Fournir des candidats évoluant sur éventail large de domaines d’activité.

• Les organismes communautaires d’accueil des immigrants et/ou des résidents

permanents Les organismes communautaires offrent également aux résidents permanents des cours

d’anglais gratuits. Les principales institutions à contacter pour ces services à Toronto sont : - le YMCA http://www.ymcatoronto.org/en/index.html - le Centre francophone http://www.centrefranco.org/ - le Collège Boréal http://www.borealc.on.ca/ Comme indiqué précédemment, le Canada est une terre d’accueil de nombreux immigrants. Cependant, un nouvel arrivant au Canada doit être prêt à s’adapter à une nouvelle culture, à des conditions climatiques auxquelles il n'est pas habitué, et, s'il est encore besoin de le souligner, à un environnement essentiellement anglophone.

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Pour faire face à ce « choc culturel », souvent déstructurant, il est plus facile de se fixer des projets à court terme et de les tenir, plutôt que d’espérer décrocher immédiatement l’emploi de ses rêves et s’installer définitivement. Les trois premiers obstacles pour les nouveaux arrivants sont :

- la barrière de la langue. A Toronto la langue véhiculaire est l’anglais. Il est donc préférable, avant d’arriver, d’avoir eu la possibilité d’exercer son anglais pour être opérationnel sur le marché du travail. Même pour des emplois bilingues offerts, l’employeur exige que le candidat puisse passer un entretien courant en anglais, même si l’accent n’est pas parfait. - le manque d’expérience professionnelle canadienne. Inscrire une première expérience canadienne sur son CV doit faire partie des objectifs à court terme de tout nouvel arrivant. En effet, tout nouvel employeur va vouloir avoir des références professionnelles, et votre recruteur va vouloir pouvoir mieux vous connaître à travers vos anciens employeurs et être sûr qu’il embauche la bonne personne, qui va bien s’intégrer dans son équipe. Sachez que toute expérience bénévole peut servir comme référence professionnelle valable au Canada. La mention « Volonteer Experience » peut être inscrite comme première expérience professionnelle sur votre résumé. Ceci est d’autant plus utile qu’il est très facile de faire du bénévolat au Canada. Des sites spéciaux sur le bénévolat vous permettent de vous connecter rapidement avec les offres existantes. www.volonteertoronto.ca ou www.charityvillage.ca. Cette option constitue également un bon moyen de s’intégrer et de pratiquer son anglais gratuitement tout en œuvrant pour une bonne cause! - L’adaptation du « résumé » ou CV aux normes canadiennes Il est impératif d’apprendre à refaire son résumé et de l’adapter à chaque offre d’emploi susceptible de vous intéresser. Un CV doit être parfait car un employeur ne consacrera pas plus de 3 minutes à le lire. Il est donc important de vous faire aider pour le rédiger et avoir des chances de décrocher un premier entretien. Divers organismes pourront vous aider à surmonter ces obstacles, étant entendu que

les structures d'accueil offrent des services différents selon le type de visa dont vous êtes titulaire: - la résidence permanente donne un accès gratuit aux services communautaires comme les cours d'anglais, les ateliers de recherche d'emplois, les outils informatiques... - le PVT (Permis Vacances Travail) offre pas des opportunités moindres. D’autre part, il est indéniablement plus facile d'obtenir un contrat de travail durable avec un visa de résidence permanente qu'avec un Permis Vacances Travail ou un permis de travail temporaire

Comment, dans ces conditions, les Canadiens aident-ils les nouveaux arrivants à s’adapter à leur nouvelle vie canadienne ?

À leur arrivée au Canada, la plupart des immigrants adultes reçoivent un petit guide intitulé Bienvenue au Canada : Ce que vous devriez savoir. Ce guide fournit des renseignements sur la façon de bénéficier des programmes canadiens d'orientation, de cours de langue, de conseils, d’aide à la recherche d’emploi et autres services reliés. Ces

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programmes et services sont offerts par le biais de divers organismes d’aide aux immigrants dans les localités. Ils aident les nouveaux arrivants à devenir autonomes et à participer le plus rapidement possible à la vie de la société canadienne.

Vous trouverez également dans la brochure Principales sources d'information (http://www.cic.gc.ca/francais/vivre/bienvenue/bien-21.html) une liste des principaux numéros de téléphone et adresses Internet des ministères fédéraux et provinciaux qui pourront vous être utiles. Vous y trouverez également d'autres numéros utiles, comme celui de la Banque de développement du Canada et de divers services nationaux d'accréditation. De nombreux organismes gouvernementaux ou indépendants sont spécialisés dans l'aide et l'accueil des immigrants. Ils offrent des services d'orientation (conseil, initiation au marché du travail...), un appui logistique (accès à internet, fax, etc.) et parfois des services de placement (projets d'immersion professionnelle, ateliers de recherche d’emploi) afin de vous aider à trouver un emploi. L'aide linguistique (traducteurs, interprètes) est un autre domaine dans lequel les organismes communautaires interviennent fréquemment.

4. L’intégration culturelle

La communauté francophone en Ontario

Vivre en français à Toronto

Les français de Toronto ne sont pas géographiquement regroupés dans un quartier, contrairement aux communautés chinoise, italienne, grecque, etc. Cependant, la communauté francophone est bien implantée dans la ville reine et œuvre afin de préserver sa culture et sa langue. De nombreux organismes communautaires, associations, services gouvernementaux et autres structures délivrent des prestations en français et organisent des manifestations dirigées vers la communauté des français de l’étrangers.

La présence française en Ontario remonte à près de 350 ans, soit à l'établissement de la mission de Ste-Marie-au-Pays-des-Hurons, en 1639. Après 1850, l'immigration canadienne-française s'étend dans les régions suivantes : Ottawa, Prescott-Russell, Glengarry-Stormont, Midland-Penetanguishene, Essex-Kent. Les francophones aménagent dans le Centre-Nord de la province aux environs de 1880 (Nipissing) et dans les régions plus nordiques (Timiskaming, Cochrane...) au début du XXe siècle.

Aujourd'hui, et depuis de nombreuses années déjà, le Canada accueille des francophones qui viennent du monde entier, d'Europe bien sûr, mais aussi des Antilles et de l'Afrique. Selon les statistiques du Recensement de 2001 de Statistique Canada, l'Ontario compte ainsi plus de 548 940 personnes pour qui le français est la langue maternelle (5 % de la population ontarienne), et qui constituent donc la plus importante communauté francophone canadienne vivant à l'extérieur du Québec.

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Si, pour citer A. Camus, la langue française est votre patrie, voici les informations qui vont seront utiles:

Éducation

Plusieurs centaines d'écoles primaires et secondaires desservent les élèves dont le français est la langue première :

- 12 conseils scolaires de langue française - 3 institutions post-secondaires de langue française (le Collège de technologie

agricole et alimentaire d'Alfred, la Cité collégiale d'Ottawa, le Collège Boréal à Toronto et, dans le Nord de l’Ontario, à Sudbury. http://www.borealc.on.ca/index.asp?ref=217&com=427

- 4 universités et collèges universitaires offrent des programmes d'études ou des

cours enseignés entièrement ou partiellement en français.

Économie Environ 12 000 entreprises et sociétés ontariennes appartiennent à des Francophones en

Ontario. Outre les entreprises agricoles de l'Est, du Sud-Ouest et du Nord-Est, les gens d'affaires francophones ont contribué à l'exploitation des richesses naturelles, notamment dans les secteurs forestier et minier. Le nombre d’entreprises françaises s’élève à environ 200 pour la province de l’Ontario, dont une centaine de sièges sociaux pour le Canada. Les gens d'affaires francophones se rencontrent également au travers de la Mission Economique de la France à Toronto (http://www.missioneco.org/canada), du Regroupement des gens d'affaires

(http://www.rga.ca/), , la Chambre de Commerce Française au Canada (http://www.uccife.org/canada/), Chambre économique de l'Ontario (http://www.ceo-on.com/) et du Club canadien de Toronto (http://www.clubcanadien.ca/),

Culture

Les auteurs et dramaturges franco-ontariens remportent régulièrement des prix littéraires nationaux. Par ailleurs, on retrouve à travers la province

• Plusieurs centres culturels • De nombreux festivals • Plusieurs galeries d'art • De nombreuses troupes de théâtre professionnelles • Sept maisons d'édition • Des magazines culturels ou spécialisés Moyens de communications Radio : 6 stations communautaires et 5 stations d'État (Société Radio-Canada). Télévision : TFO-TVOntario, Société Radio-Canada (en provenance d'Ottawa), RDI, TV5, TVA.

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Médias écrits : 17 hebdomadaires, 2 bimensuels, 1 quotidien (Le Droit), 5 magazines, une cinquantaine de bulletins communautaires.

Justice

Le français et l'anglais sont les langues officielles du système judiciaire en Ontario. L'Association des juristes d'expression française de l'Ontario (AJEFO) travaille à l'amélioration des services juridiques en français.

Municipalités

Environ 44 municipalités offrent officiellement des services en français à leurs citoyens francophones.

Afin de vous aider à joindre les organismes francophones via l'Internet, l'Office des Affaires Francophones a compilé une liste de certains de ces organismes portant sur :

Affaires, Commerce et développement économique (cf annexe 1)

Organismes communautaires (cf annexe 1)

Santé, services sociaux et emplois (cf annexe 1)

Sites généraux sur la francophonie (cf annexe 1)

Shortcut to Cdel'E 2007, Annexe 1.lnk

5. L’ enseignement et la reconnaissances des diplômes

De plus, et cela peut constituer un problème majeur pour bon nombre d’immigrants, vous devez vous assurer de la valeur au Canada des compétences et des diplômes acquis à l’étranger.

Reconnaissance des diplômes et évaluation des compétences

Travailler au Canada implique de s’interroger sur la valeur de la formation, des études et des expériences professionnelles acquises en France. La procédure à suivre pour faire reconnaître des diplômes diffère selon les provinces et selon les professions. Si la profession choisie est réglementée, c’est à l’ordre professionnel correspondant de la Province de

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l’Ontario de reconnaître les diplômes ; si la profession est non réglementée, c’est l’employeur qui décide.

Une profession réglementée est en effet contrôlée par des lois provinciales ; elle est régie par un ordre professionnel qui fixe les critères d'accès et les normes d'exercice, évalue les qualifications et les diplômes des candidats et se réserve le droit d’accorder le certificat, le titre réservé ou le permis d'exercice aux candidats qualifiés. Environ 20% de la population canadienne exerce une profession réglementée comme médecin, ingénieur, enseignant ou encore électricien. Un tel système de réglementation protège la population en garantissant le respect de normes d’exercice et de compétences. La liste des professions réglementées est disponible sur le site Destination Travail (www.destinationstravail.ca).

Pour faire partie d'un ordre professionnel, il peut arriver qu'on vous demande une cotisation parfois très onéreuse, sans pour autant vous accorder une reconnaissance de diplôme. Soyez donc vigilant quant aux modalités d'entrée dans l'ordre. Pour avoir le droit de travailler au Canada, il est parfois obligatoire de se soumettre à des examens professionnels ou des tests de langue, de faire évaluer ses qualifications ou d’entreprendre une période de travail supervisé. Afin d’obtenir tous les renseignements nécessaires quant aux conditions d’accès à une profession réglementée, il est conseillé d’entrer en contact avec les associations professionnelles du pays d’origine et de la province du Canada où vous souhaitez vous établir, ainsi que de consulter la Classification nationale des professions (http://www23.hrdc-drhc.gc.ca/2001/f/generic/welcome.shtml) dans une mission diplomatique canadienne.

Quelque soit la profession envisagée, il est possible de faire évaluer ses diplômes par des experts et d’obtenir ainsi un avis sur le degré d'équivalence entre les diplômes délivrés hors du Canada et les qualifications requises dans ce pays. Les sites web suivants vous donneront des indications précises sur les démarches à suivre ainsi que sur les tarifs en vigueur :

- World Educational Services: http://www.wes.org/ca/

- Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux :

http://www.cicic.ca/factsheets/factsheet2fr.stm

- Le service canadien d’évaluation de documents scolaires internationaux : www.icascanada.ca

- Certaines universités, comme l’Université de Toronto, proposent également de faire

reconnaître vos diplômes : www.adm.utoronto.ca/ces/ Stages Réaliser un stage dans une entreprise au Canada vous apportera de nombreux avantages.

Vous bénéficierez ainsi d’une expérience canadienne, ce qui représente un sésame d’entrée dans les sociétés canadiennes lors de votre recherche d’emploi. De plus, vous maîtriserez mieux l’anglais et surtout l’anglais spécifique au monde du travail. Enfin, vos compétences et votre expérience seront davantage reconnues car les employeurs auront la possibilité de contacter des personnes références au Canada avant de vous embaucher.

Dans la majorité des cas les étudiants ou jeunes diplômés contactent directement les entreprises qui les intéressent afin d’y réaliser des stages rémunérés ou non. Cette méthode

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fonctionne, mais certains organismes peuvent vous aider et faciliter votre travail de recherche de stages depuis la France (cf. Annexe 2).

Shortcut to Cdel'E 2007 Annexe 2.lnk

Par ailleurs, vous pouvez obtenir la liste des entreprises françaises installées au Canada aux

coordonnées suivantes :

CANADA, Edition 2004, 1300 contacts, 700 adresses, 45 domaines d’activité, représentations françaises au Canada et informations économiques par province et territoire. 40 € TTC (frais de port inclus) ([email protected]).

III/ Vie pratique

Cette rubrique « vie pratique » vous orientera en ce qui concerne quelques démarches

essentielles à accomplir pour votre installation. 1. Trouver un logement à Toronto

Même si les tarifs du marché immobilier sont élevés, il est relativement facile de trouver un logement à louer ou à acheter sur Toronto, en consultant la presse locale et en visitant les sites Internet prévus à cet effet (par exemple : www.rentcanada.com/toronto ou www.torontorental.net/ ).

Les baux sont généralement d’un an, néanmoins les locations se font aussi d’un mois à l’autre. Aucune caution n’est exigée (sauf pour les condominiums) et le paiement à l’avance du loyer ne peut être exigé. La solvabilité est le seul critère sur lequel peut se référer le propriétaire, La Charte Canadienne des Droits et Libertés interdisant toute discrimination fondée sur la couleur, les croyances, le sexe ou les déficiences.

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Les co-locations (shared accomodations), très pratiquées au Canada, permettent de réduire le coût de la location et de partager les habitudes de vie de la population locale. Vous pouvez consulter des sites tels que Easy Roommate (http://ca.easyroommate.com), Craigs List (http://toronto.craigslist.org/) ou encore Viewit (http://www.viewit.ca) sur lesquels vous pourrez consulter et publier des petites annonces. Les universités proposent aussi des services de logement aux étudiants et publient des annonces de colocation à des loyers très intéressants (Student Housing Office de l’University of Toronto)

Même si vous entreprenez des recherches exploratoires de logement depuis la France, il est toutefois conseillé de trouver un domicile une fois sur place, en optant, tout d’abord, pour une solution temporaire (hôtels, Bed and Breakfast ou auberge de jeunesse) pour visiter tranquillement les appartements repérés et s’installer ensuite plus durablement. 2. Le Numéro d’Assurance Sociale (NAS) ou Social Insurance Number (SIN Number)

Le NAS (SIN Number) est un numéro de neuf chiffres, nécessaire pour tous les Canadiens et les résidents permanents et temporaires qui travaillent ou envisagent de travailler au Canada. En effet, le Canada ne disposant pas d’un système de carte nationale d’identité, le NAS, émis par les Ressources Humaines et du Développement des Compétences au Canada fait aussi office de pièce d’identité.

Pour obtenir son NAS, la démarche à effectuer est simple : il suffit de remplir une demande de NAS (disponible dans les bureaux locaux ou à télécharger sur le site www.dsc.gc.ca ) et de fournir un document original attestant de l’identité et du statut au Canada du demandeur. Ces documents doivent ensuite être présentés à un centre de ressources humaines (un bureau bilingue se trouve à Toronto, 25 avenue St Clair Est, Tel. 416-973-6915). Il est préférable de venir en personne faire sa demande de NAS, puisque les documents à fournir doivent être des originaux. Cette démarche d’obtention du NAS est la première chose à entreprendre dès votre arrivée, avant même de commencer votre recherche d’emploi. 3. La couverture santé

Les Canadiens bénéficient d’un système de santé qui leur offre des soins gratuits et universels. Les résidents permanents peuvent profiter d’un tel accès aux soins après un délai de trois mois ; pendant ce laps de temps, ou si vous n’êtes pas résident permanent, il est nécessaire de souscrire à une assurance privée.

Rappel : Attention, selon le type de visa, vous n'avez pas droit aux mêmes services. 4. Impôts et taxes

Il existe deux taxes principales au Canada, qu’il convient d’ajouter aux prix affichés par

les commerçants : - La taxe sur les produits et services (GST en anglais) est une taxe fédérale perçue par

l’Agence du Revenu du Canada (ARC) et qui s’élève à hauteur de 6% de la valeur du produit.

- La taxe de vente provinciale (PST en anglais) est quant à elle déterminée par le gouvernement de l’Ontario, qui perçoit 8% du prix des biens.

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Selon le régime « d'autocotisation » en vigueur au Canada, les résidents, ainsi que les non-

résidents qui touchent des revenus, doivent payer leurs impôts conformément à la Loi de l'impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu est un impôt perçu annuellement, des particuliers et des entreprises, par l'ARC pour le compte des territoires, des provinces et du gouvernement fédéral. Le montant de l'impôt à payer est déterminé en fonction du revenu imposable. Cet impôt est généralement directement retenu de la paye par l’employeur ; ainsi lorsque les particuliers produisent leur déclaration de revenu, tout ou partie des impôts a déjà été payé. Les employeurs peuvent de même retenir les cotisations au Régime de Pensions du Canada (RPC) et les cotisations d'Assurance-Emploi (AE) sur la paye brut de leurs employés. Tous les travailleurs au Canada âgés de plus de 18 ans deviennent cotisants et doivent contribuer au RPC, régime d’assurance mis en place pour fournir un revenu au moment de la retraite. Les cotisations d’AE, déduites du salaire quelque soit l’âge de l’employé, permettent le versement de prestations en cas de perte d’emploi. Si vous désirez continuer à déclarer vos impôts en France tout en étant domicilié au Canada, vous pouvez visiter le site de l’administration fiscale française (www.impots.gouv.fr ) où vous trouverez les réponses à vos questions. En bref

Dans un marché du travail en pleine expansion comme celui du Canada, le besoin de main d’œuvre étrangère est constant. Pour autant, une installation, provisoire ou non, au Canada anglophone et en particulier à Toronto pour y poursuivre sa vie et sa carrière ne peut en aucun cas s’envisager à la légère. Pour que l’expérience soit en tous points réussie et donc enrichissante, il importe d’être au fait des normes et des habitudes de vie canadiennes, de les respecter et d’être en règle avec les autorités locales. Une évaluation soigneuse les avantages attendus ainsi que des coûts d’une telle aventure est également essentielle à un bon départ professionnel au Canada.

IV/ Interviews

� Serge PAUL : Agence de placement Spherion

Pourquoi êtes-vous venu au Canada ? Quel était votre statut lors de votre arrivée

(type de visa)?

Je suis arrivé au Canada avec une offre d’emploi en poche trouvée grâce à mon relationnel/« réseautage » depuis la France et j’ai commencé avec un visa de travail d’1 an.

Quels premiers emplois avez-vous occupé au Canada ?

Je travaillais pour la compagnie Infocheck où je gérais les dossiers de références professionnelles envoyés par les candidats qui postulaient pour des postes ici au Canada. Quelles difficultés avez-vous rencontré dans votre recherche d’emploi ?

Je n’ai rencontré aucune difficultés pour ce 1er emploi.

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Votre niveau d’anglais a-t-il été une barrière à l’obtention d’un travail ?

Mon niveau d’anglais n’a jamais été un problème, de plus Toronto est composée de multitudes de nationalités qui ont chacune leur anglais. Converser en anglais est primordial, le parler de façon parfaite à 100% pas une nécessité.

Quel emploi occupez-vous actuellement ?

Je travaille pour Spherion comme recruteur bilingue.

Votre profession vous amène à rencontrer un grand nombre d’immigrants français ;

A quelles difficultés majeures sont-ils confrontés ?

Quels sont également leurs atouts ? Je vois 3 difficultés majeures : le niveau d’anglais, le manque d’expérience canadienne et la manque de volonté de passer par la « petite porte ». Les Français qui s’intègrent bien ont pour atout de n’avoir aucun à priori, de ne pas arriver en territoire conquis et de ne pas vouloir recréer la France au Canada. .Quels conseils souhaiteriez-vous leur donner, en termes professionnels, comme

personnels, afin que leur intégration en soit facilitée ?

Voir question 6 + « chacun voit midi à sa porte » donc ouvrez votre porte et rester vous-même, faites du volontariat pour vous insérer dans la communauté et enfin utiliser votre relationnel !

Vous connaissez très bien le marché de l’emploi torontois ; Pourriez-vous conseiller

les ressortissants français sur les secteurs d’activité en forte expansion ?

La mondialisation économique fait que les secteurs d’activité en forte expansion sont les mêmes en France et au Canada, cependant ce ne seront pas forcément les secteurs qui conviennent à tout le monde. Ouvrez un maximum de portes et créez vous le plus d’opportunités.

Vous travaillez au quotidien dans un univers anglophone et canadien ; quelles sont les

différences qui vous ont le plus marqué entre l’ambiance de travail en France et au

Canada ?

Le monde corporatif privé anglophone est plus ouvert aux suggestions et aux innovations. Il reste tout même composé d’êtres humains qu’il faut respecter.

Avez-vous ressenti un choc culturel dans votre vie quotidienne et/ou dans votre vie

professionnelle ?

Oui les premiers mois surtout en hiver mais pas aussi important que je ne le pensais, mondialisation oblige…

Quelles sont les raisons qui vous ont poussées à vous installer plus durablement au

Canada ?

J’avais décidé de rester de façon durable dès mon départ de France.

A-t-il été difficile de faire reconnaître vos diplômes et votre expérience au Canada?

Non mais il faut découvrir par soi même les bonnes démarches à suivre, le consulat de France m‘a bien aidé dans ce domaine.

Les formalités administratives et démarches diverses d’installation au Canada sont-

elles ardues à accomplir ?

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Comme pour le diplôme, il faut découvrir le bon système et après avoir beaucoup de patience.

Pour conclure, qu’aimeriez-vous faire partager aux ressortissants français afin de les

enthousiasmer, ou de les mettre en garde, sur la vie canadienne et torontoise ?

Venez préparer, informez vous et rester humbles.

� Manpower Cassia Rodrigues

QUIZZ Cassia Rodriguez

Where are you from?

When Have you been here for?

Why did you decide to come in Canada?

What kind of Visa did you get

What were your first jobs here

What kind of hurdles have you met?

How was your english when you arrived here?

2. What's exactly your job? 3. So, in your job, you work with quite a few french or francophones immigrants

-what are their difficulties/weaknesses to become integrated to the Labour market?

-What are their assets?

4. What would you advocate them, professionaly as much as personally, to make a go of their integration?

5. You have a good knowledge of the labour market in Toronto. What would you say about the flourishing fiels?

6. In a few words, how would you define the canadian labour market?

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7. By immigrating here, was it a hard cultural shock in your everyday life? In your job? 8. Did you study here or in Bresil?

Were your diploma recognized here, or did you need to ask for an equivalent diploma?

9. Have you found the administrative requirements to setlle down here complicated? 10. To conclude, what would you like to say to the french new arrivers , to enthuse them

as to let them know the eventual difficulties they will meet?

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V/ Liens et adresses utiles

� France

- Espace Emploi International : www.emploi-international.org - Ambassade du Canada à Paris : www.dfait-maeci.gc.ca/canada-europa/France/ - La Maison des Français de l’Etranger : www.expatries.org - APEC Association pour l’Emploi des cadres : www.apec.asso.fr - Council on International Educational Exchange: www.ciee.org

� Canada Gouvernement du Canada

- Citoyenneté et Immigration Canada: www.cic.gc.ca/francais/index.html - Développement et Ressources Humaines Canada : www.hrdc-

drhc.gc.ca/common/homex.shtml - Banque de données sur le gouvernement canadien :

http://canada.gc.ca/howgoc/howind_f.html - Ministère du Commerce International : http://www.dfait-maeci.gc.ca/trade/menu-f.asp - Agence du revenu Canada : http://www.cra-arc.gc.ca/ - Annuaires des sites gouvernementaux canadiens:

http://www.canada.gc.ca/depts/major/depind_f.html - Service Canada : http://servicecanada.gc.ca/en/home.html - Canadian Careers : http://www.canadiancareers.com/internships.html

Gouvernement de l’Ontario

- Etablissement Ontario : Offre les outils et les réponses dont vous avez besoin pour

venir en Ontario et vous y établir: www.etablissement.org - Immigration en Ontario : www.OntarioImmigration.ca

Sites d'emploi

- Offres d’emploi dans la fonction publique du Canada :

www.jobs.gc.ca/menu/home_f.htm - Offres d’emploi dans la fonction publique de l’Ontario : www.gojobs.gov.on.ca - Offres d’emploi dans la ville de Toronto :

http://wx.toronto.ca/inter/hr/jobs.nsf/$defaultview?openview&Count=500 - Info Emploi Canada : www.workinfonet.ca/cwn/francais/main_f.cfm - ActivEmploi / Centre d’emploi virtuel au Canada : www.canadaemploi.com - Workopolis : http://francais.workopolis.com/index.html - Jobboom : www.jobboom.com - Monster.ca : www.monster.ca - Production HUB: http://productionhub.com/

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- Création de sociétés: http://bsa.cbsc.org/gol/bsa/site.nsf/fr/index.html - Investissements au Canada :

http://strategis.ic.gc.ca/epic/internet/inicalic.nsf/fr/h_lk00012f.html - Industrie Canada : http://strategis.ic.gc.ca/frndoc/main.html - Entreprise Toronto : http://www.enterprisetoronto.com/index.cfm - Guide des Professions et Métiers en Ontario :

http://www.211ontario.ca/apt/pdf/APT_guidefrench_060204.pdf

Organismes d'aide à la recherche d'emploi

- Centre francophone de Toronto : www.centrefranco.org (pour les Résidents Permanents exclusivement)

- YMCA : www.ymcatoronto.org - COSTI Employment Resource Centre : www.costi.org - Centre For Foreign Trained Professionals and Tradespeople : www.cftpt/org - Canadian Trade Connections : www.tradeconnections.ca - Les ressources canadiennes (Canadiana) : http://www-

2.cs.cmu.edu/Unofficial/Canadiana/LISEZ.html

Autres liens pour la recherche d’emploi et contacts sur Toronto

- Le site des Permis Vacances-Travail : www.pvtistes.net - Toronto, Toronto jobs and employment: http://www.torontoplace.com/jobs.htm - Manitoba, Emploi-Avenir pour avoir des informations sur le marché de l’emploi au

Manitoba: http://mb.jobfutures.org - Saskatchewan, Emploi-Avenir pour avoir des informations sur le marché de l’emploi

au Saskatchewan: http://www.emp-avenirsask.ca