au nom du corps - da32ev14kd4yl.cloudfront.net · mettre les sens et le corps au coeur du...

N° 5 - Novembre 2015

Mettre les sens etle corps au coeurdudéveloppementpersonnel

Au Nom du Corps

Être et Agir Autrement

Sommaire

2

23

7

27

15

L'ABUS

INTERVIEW

TÉMOIGNAGE

POÈME

TÉMOIGNAGE

P 2. Article de Caroline Gauthier

P 7. Interview de Marion Reberat,Ecrivain.

P 15. Couleurs de l'âme, SophieFievet.

P 27. Poème de Caroline Gauthier.

P 23. par Véronique Robliques

PLUS D'INFOS

P.31

L'ABUS

Quel est l'impact d'un abus psychologique ouphysique sur le corps ?par Caroline Gauthier

L'ABUS

-Au Nom du Corps - N°5- Page 2

L'ABUS

Cet abus, c’était une emprisepsychologique qui petite m’aempêché d’exister, de me sentir, deme défendre. Une espèce de pouvoirexercé sur ma personne, dont laseule issue pour l’enfant que j’étaisétait de faire le dos rond, de merecroqueviller, de disparaître ; ou defaire comme si de rien n’était, voiremême de sourire alors que le fond demon être aurait du rugir.

L’être sensible que j’étais, captaitqu’il fallait se taire et laisser faire.Puis l’être sensible a arrêté de sentir.Il a fini par garder les mêmesmécanismes de protection dans lafuite et le déni, qui sont devenus uneseconde nature.

Tout cela, j’en ai gardé la tracejusqu’à l’âge adulte. Et, je me suismise même à rechercherinconsciemment la même situation.La seule que je connaissais… J’étaiscaptivée par les abuseurs, lespervers, les manipulateurs… Et j’aireproduit ce schéma inconscienttoute une vie.

Q

Quel est l’impact de toute formed’abus sur une vie ? Que ce soit unabus psychologique ou physique ?

Toute une partie de ma vie, j’ai étéabusée… Le pire, c’est que je nem’en suis même pas renducompte… Cet abus n’avait pas deforme et de texture. Pas dematière. Ce n’était pas un abus d’un jour,via un acte. Mais un abus quotidienqui était devenu normal, puisquefaisant partie de ma vie, de monhistoire. Il était devenu moi, et moi lui. Et jel’avais même confondu avec del’amour.

Si bien que plus tard, devenueadulte, toutes les formes de ce queje croyais être de l’amour metuaient, sans que je m’en rendecompte. Sauf que je me retrouvaisirrémédiablement exsangue, etruinée. Tous les liens que je tissaisse terminaient irrémédiablement dela même manière. L’autre devenaitfort et moi je mourrais.

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Cet abus est siinsidieux… Il fait partie duquotidien. Il n’est pas vraimentincarné, car la violenceest tranquille et douce…Comme un poison quiserait distillé dans lesveines, mais à petit feu…Poison dont on nous ditqu’il nous ait donné pournotre bien, parce qu’onnous aime. Et j’ai fini par le croire,alors même que cepoison me détruisait.

Voilà ce qu’exerce l’abussur l’identité. Il renddocile et victime. Ilempêche de connecter larage salutaire pour sortird’une situationdestructrice. Pourtant, cette ragepermettrait de poser justele mot « non » ! Ellepermettrait de dire : « Cequ’il se passe n’est pasacceptable pour moi ! »

Mais ce « non », je ne lesentais pas. Je pensaisqu’il était tropdangereux à poser. Je pensais qu’il allaitme faire mourir alorsqu’il était mon seulsalut.

La stratégie pour m’ensortir était alors de fairedes grands sourires auxabuseurs, ou de battreen retraite …,

alors même que monidentité était bafouée,mon territoire empiété,mes ressourcesspoliées.

Voilà comment ondevient la proie desmanipulateurs, perverset autres abuseurs.

Mais ce n’était pas deleur faute ; mais de lamienne !

L'ABUS

- Au Nom du Corps - N°5- Page 4

C’était de ma responsabilité, parceque je ne sentais pas ! Je nesentais pas mes limites… Je nesentais pas mon identité, mesracines. Je ne savais pas m’aimeret je laissais faire. Je souriaismême… Je cherchais l’approbationde celui qui me détruisait, pensantque cela allait me sauver. Sacrésyndrome de Stockholm !

Un démon était tapi au fond de monventre et il gouvernait ma vie à moninsu. Au fond de mon corps étaienttapis des émotions enfouies et desdésirs écrasés qui auraient pu melibérer. Mais, je ne les sentais pas !J’en avais peur. Alors je les niais.Je les écartais si jamais ellespointaient le bout de leur nez.

"Au fond de mon corps étaient tapis des émotions enfouies et des désirsécrasés qui auraient pu me libérer..."

L'ABUS

- Au Nom du Corps - N°5 - Page 5

La peur aurait pu me mettre en lienavec mon besoin de me protéger.Elle aurait pu m’aider à mettre desbarrières entre moi et ceux quiabusent. Mais je ne la sentais pas.J’étais comme vide d’émotions,inexistante… et je me plaignais quepersonne ne me voyait ; alors quec’était moi qui n’avais aucun amourpour moi-même, qui ne me voyaispas.

J’ai été celle-là pendant des années !Jusqu’à ce que je sache pleurer,hurler, rire et sentir… Mon salut a été mon corps qui m’aenfin donné les informations juste,pour poser les actes nécessaires à lanaissance de mon identité bafouée !Aujourd’hui « J’EXISTE »… Ce « j’existe » senti dans mes tripesa été le point de démarrage poursavoir m’aimer ; à aller vers lespersonnes qui me nourrissent. Maintenant seulement, je vaispouvoir commencer à AIMERVRAIMENT. Alors merci à mon corpspour ton réveil ! Aujourd’hui j’écris etj’existe !

CAROLINE GAUTHIER

Ces émotions auraient fait tropmal. Et je les pensais bien troprisquées, alors qu’elles étaientmon carburant, la voie vers monidentité à retrouver, le chemin versma juste place… C’est grâce à elles que j’aurais pusentir le mot « J’EXISTE » ; et quel’autre aurait pu capter qu’il nepouvait pas me marcher dessus etme spolier sans me VOIR… Car se sont les émotions quivibrent dans le corps ; et ceux sontelles qui entourent le corps d’uneprotection énergétique…

La tristesse aurait pu me donnerl’information que j’avais besoind’être cajolée et nourrie ; et ellem’aurait permise de conduire desactions qui vont dans ce sensplutôt que de me coller à ceux quime détruisaient… Mais je ne laressentais pas. La colère et la rage auraient pu medonner l’information que monidentité était bafouée. Cela auraitpu m’aider à poser mes limitespour partir d’une situationdestructrice. Mais je ne la sentaispas.

L'ABUS

- "Au Nom du Corps", N°5- Page 6 -

Interview exclusive de Marion Reberat

"Médecine de la Terre - Médecine de l'Être"

Marion Reberat, auteure du livre : «Danse mon étoile, Danse ! Histoires de vie »

Roman initiatique autour du monde et des mondes, un chemin vers soi.

Thérapeute holistique, soins individuels, ateliers cercle de femmes, voyagechamanique au tambour. Praticienne en massage polynésien. Ateliers d’alimentation

vivante.

INTERVIEW DE MARION REBERAT

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J’ai rêvé. J’ai rêvé pour survivre.J’ai rêvé pour vivre. J’ai tenu labarre de mon cœur, malgré lesdoux leurres : les attentes, lesconditionnements, lesprogrammes, les orientations d’unefamille, d’un système scolaire,d’une société, etc. Et malgré lesvents forts poussant la voile dansla direction montrée par uneboussole extérieure, j’ai choisi detenir bon mon gouvernail intérieur.

L’aiguille de mon cœur montrantun chemin dans un brouillard àcouper au couteau. Mais à force depersévérance, la purée de nuagescommença petit à petit à se lever, àse dissiper au fil des vagues et desremous. Le vent continuait de pousser versune direction opposée à celle demon être intime,

"J'ai tenu la barre de mon coeur, malgré les doux leurres..."


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et malgré lesclaquements des voilesdans le vent rugissant,les hauts-fonds meguidaient à danser avecce qui soufflait fort enmoi.

Jour après jour, nuitaprès nuit, les pas sontdevenus plus fermes,plus assurés pour osermarcher vers qui j’étais,vers Soi, versl’enchantement de lavie, l’accord de mescorps en mon axe. Le rêve est devenucréation, créativité. Lerêve s’est ancré. Lepaysage s’estmatérialisé sous mesmains, mes pieds,devant mes yeux, etdans mon cœur plusencore. En voyage,toujours sur le navirequ’est la vie, sur lemouvement perpétuelde ces océans detransformations,

à ancrer la foi profondeen mon âme, et nondans le fond de la caledes mers agitées.Aujourd’hui, les doutesinsufflés par les ventsdes tempêtes peuventbien souffler, ilscontinuent d’alléger desillusions en lesemportant avec eux loindes rivages de monêtre.

Ainsi lors des jours detemps clairs, il m’estdevenu plus simple etplus facile de rire desmasques, et des jeux derôles… jouant avec lesimages d’ici ou de là-bas. Scène d’eau vive,Cène d’eau de vie !


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En voguant ainsi, j’aitouché terre. J’aidécouvert la Terre, cellequi m’accueille les brasouverts, une terrenourricière, aimante etconfiante, une terre-mère qui m’a elle-mêmedévoilé à ma propreterre intérieure. D’un monde à l’autre,d’un pays à l’autre, unvoyage pour desvoyages, la part nomadea bourlingué.

À travers des initiations,des enseignements, desrencontres, desexpériences, j’ai grandi.

Aujourd’hui, c’est avecjoie, que je vous partageune façon de sentir cequi est présent, et cequi constitue une formede mon chemin. Ce que j’appelle «Médecine de la Terre,Médecine de l’être », unchemin vers notreessentiel.

Dans ce que j’aiexpérimenté, le corpsest une clé, un point dedépart non sansimportance pour seretrouver, revenir à soipar le corps, retrouverle contact avec son êtreprofond. Le corps est unematière, un templesacré qui me permet defaire l’expérience decette vie terrestre. Ilm’apparait comme uneporte des étoiles, celuiqui permet de sentir…ressentir avec nos sens,de prendre consciencede la Conscience. Il estcomme une coupe devie, réceptacle de l’âme,du cœur et de l’esprit. Et dans cetteobservation, j’ai senti cecorps en lien avec laterre, le corps de MèreTerre. Et j’ai entendu : «Prendre soin de la terrec’est prendre soin desoi, prendre soin de soic’est prendre soin de laterre.


"Le corps est une clé.."


Je rends à la terre, et elle transforme.Par sa vibration, par son essence,par ses fruits et ses légumes, parson eau que je bois ou dans laquelleje me baigne, par ses herbes et sesplantes. Elle m’offre tout. Si je saisl’écouter, la recevoir, l’entendre,danser avec elle dans le mouvementqu’elle me propose, dans ce respectsimple du sacré, de la vie, elle donnetout sans condition, avec amour etjoie. Elle me montre l’importance desracines et du centre. Elle me montreque plus un arbre est enraciné, plusil peut monter haut dans le ciel sansêtre déraciné au premier coup devent. Elle me montre que plus jem’enracine profondément dans uneterre saine plus je renforce ma base.Être enraciné permet debourgeonner, d’éclore, de fleurir…Me permet de m’ouvrir, pleine deconfiance à la vie terrestre enacceptant ce qu’elle nous offre avecgratitude.

La Terre est une merveilleusemachine à laver, comme le corps,avec un pouvoir de transmutation etd’adaptation infini.

Et plus j’écoute mon corps, plusj’affine ce qui est bon pour moi,plus j’écoute mon corps, plus jesuis en mesure d’ajusterl’ensemble… où rien n’est figé, oùtout est en mouvement continu. »

La route m’a dit : la seule chose quiEst, c’est l’expérimentation. C’estOser. Oser y aller. Oser se vivre, sesentir, se rencontrer. Oser lâcherl’égo qui nous juge, qui jugel’autre, qui nous freine, qui nourritles peurs… Oser se laisser éclore.Nous avons tout en soi. Et la Terrenous guide…

La voie de la Terre comme uneforme, comme un corps, unpassage qui nous permet deprendre conscience. La voie de laTerre comme Médecine, est unespiritualité ancrée, terrienne, qui nesépare pas le corps et l’esprit. Ellevit dans un principe d’unité et dereliance. La Terre m’enseigne. Ellem’enseigne lorsque je l’observe. LaTerre me guérit.


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Et sur ce chemin divinement humain,je constate que la nature recèle sonpropre pouvoir de guérison, et lecorps recèle sa propre médecine.L’être possède la capacité inhérentede préserver la santé et de la rétablirlorsqu'il l'a perdue. Au cœur del'organisme vivant se trouvent lesforces de vie permettant d'y parvenir.Et cela éclot lorsque l’on se metvéritablement à l’écoute de notrepouvoir intérieur (loin d’un mental oud’un intellect qui croient savoir, quine nourrissent que trop souvent unégo, une personnalité, des peurs.) Je peux trouver l’accord juste entrele cœur, le corps, l’âme, et un mentalau service de la Conscience, je peuxtrouver l’équilibre afin d’organiser aumieux la matière, notre terre, maplace de terrien.

Ce chemin en lien avec la Terre, laMère ramène à cet essentiel. Elleguide dans ce sacré en touteschoses. Cette vie jaillit comme unerévélatrice de ce que nous portons,au-delà de la dualité que nousvisitons.

C

Cette médecine de la Terrem’amène à sentir la médecine del’être :

En observant les cycles de laplanète, ses saisons, encontemplant toutes cestransmutations, en ingurgitant cequ’elle donne sans transformation,en écoutant les animaux, lesplantes, les minéraux, je meconnecte à ma propre matière, unepartie de ce tout… Un corps, unêtre. Dans lequel je me sens êtreune voyageuse de l’éternel, faisantl’expérience de la matière, pour mesouvenir. Me rappeler d’où je viens.Retrouver le chemin du retour, quine peut se faire que parl’expérience. Une expérimentationqui part de soi, et qui retourne ensoi : Le corps est l’espace sacré detous les départs – pour noushumains, incarnés faisant lapratique de la matière. La ported’embarcation et la pisted’atterrissage pour l’âme envoyage, l’Intelligence Universelle,le fil d’Or de l’éternel.

"Ce chemin en lien avec la Terre, laMère ramène à cet essentiel."

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En respectant leur pouvoir, ilspouvaient agir véritablement par eux-mêmes, avec eux-mêmes, ettransformer ce qu’il y avait besoin detransformer. Ainsi était utilisée lamatière au service de la conscience. Aujourd’hui voyageur que noussommes, nous pouvons choisir dereprendre ce chemin… quelque peuoublié. Et finalement, pourquoi toutça ? Peut-être pour vivre la voie del’Amour. Un amour bien au-delà dessentiments et de l’émotionnel, onl’aura compris. L’amour créateur,l’amour qui fait pousser chaquefleur, qui fait battre chaque cœur.L’amour comme une vibrationuniverselle. L’amour antagoniste nonpas de la haine, mais de la Peur(cette grande peur de l’inconnu, de lanon-reconnaissance, de ladisparition, de la mort…)

En chemin vers l’Amour, nousrencontrons la Confiance, élémentindispensable à ce passage. L’amourn’a rien à voir avec ce qui estprogrammé, institutionnalisé,normé.

Dès lors, nous pouvons faireconfiance à son corps, à sesressentis, à ses perceptions, quis’affinent depuis des années parcequ’on choisit de se mettre àl’Écoute : « Comme unmathématicien qui apprend àcompter, j’apprends à compter surmon corps, sur mes corps. » Ainsi je me tourne vers ma proprescience intérieure. Et chacund’entre nous a sa propre Médecine.Chaque-un peut apprendre àretrouver le chemin vers sonsavoir. Les premiers cercles de sagesses’asseyaient ensemble, etensemble partagé leursconnaissances, et décidaientensemble – Hommes, Esprits detoute nature, etc. – des décisions àprendre, des actes à poser, de lapluie, du soleil, d’une médecine àutiliser ; dans une cohérence d’untout. Ces hommes et ces femmessavaient entrer – par le corps, parleur intériorité - en contact avec lesdifférents plans de conscience, àl’écoute de ce qu’ils sont et desrythmes dont ils sont porteurs.


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INTERVIEX DE MARION REBERAT

« Je porte en moi le pouvoir de me faireconfiance, chaque jour, pas après pas. Jeporte en moi le possible de vivre en mon

centre, loin des illusions. Je porte en moi lepouvoir de transformation, comme chacun

d’entre nous. Je porte en moi ma propre médecine, comme

chacun d’entre nous. Je porte en moi la Connaissance de l’Univers,comme chacun d’entre nous. Je porte en moi

le Cœur ultime, et le pouvoir de l’amour,comme chacun d’entre nous.

Je porte en moi un pouvoir de vie, à ré-affinersans cesse, avec fluidité, humilité, à modelerencore et encore, à redéfinir tous les jours. »

Marion Rebérat, auteure du livre « Dansemon étoile, Danse ! Histoires de vie »

roman initiatique autour du monde et desmondes, un chemin vers soi.

http://www.edilivre.com/librairie/danse-mon-etoile-danse-histoires-de-vie-1e875ebb16.html#.ViS1VSuJm6S

La page facebook « Marjane de la Terre,auteure-voyageuse » :

https://www.facebook.com/rebmarion?fref=ts

Thérapeute holistique, soins individuels,ateliers cercle de femmes, voyage

chamanique au tambour. Praticienne enmassage polynésien. Ateliers

d’alimentation vivante.

I

Il n’est pas stagnant. Il touche tousles règnes. Nous pouvons lecanaliser, vibrer, devenir cettevibration d’amour, pour soi. Et lefaire circuler. L’amour coule avecharmonie. La patience et larépétition sont passées maitressesdans l’art de faire passer cemessage… au cœur. Le corpspermet la transmutation de cevoyage : plus qu’un cercle unespirale… une Conscience quibouge. L’amour, grand instrumentde métamorphose guérit,transforme, amplifie, crée.Et en prenant conscience de quinous sommes, vient le sens et ladirection que nous pouvonsdonner à notre vie. Un rêve quinourrit le cercle de notre Être, quiremplit ce cercle avec de laconfiance, de la force, une visionvraie et une certitude puissante quivient du plus profond de notreâme. Une nouvelle vision que nouspouvons sentir dans l’air que nousrespirons, et ainsi nourrit le cerclede notre entourage, notreenvironnement, notre terre, etc.

Bien à vous !

- Au Nom du corps - N°5- P 14-

COULEURS DE l'ÂME

" Créer... Chemin de Transformation..."

Par Sophie Fievet

Première fois que j'ose poser parécrit cette réalité : la création, telleque je la vis est un réel processusde transformation et de guérison.

Suite à une agression physique etpsychique très violente il y a 22ans, je me suis vue mourir et j'aiperdu totalement la parole cinqlongs jours. Des années ensuite,j'ai vécu à côté et loin de moncorps figé à l'état de stupeur.

J'ai continué à avancer grâce àl'adhésion et à la rencontre « d'êtresexceptionnels » qui m'ont permis decommencer à relâcher la vigilanceconstante, d'ouvrir des portesverrouillées, de retrouver laconfiance perdue et de recontacterla chaleur, la bienveillance de la vie...J'ai reçu un cadeau supplémentaireimmense, dont je ne mesurais pasl'ampleur.

- Au Nom du Corps - N° 5 - P15 -

COULEURS DE L'ÂME

J'ai compris petit à petit que chacunde ces moments est initiatique, porteurd'un cadeau de transformation dans lecorps dans un processus profond. C'est comme si à chaque fois, descentaines de cellules restéesparalysées, se remettaient à bouger,à danser et se ré-animaient, serencontraient dans une sensation dejoie et de paix. Et la lumière parait. Je deviens ...., et ça n'a pas de prix.C'est le plus grand cadeau.

La création est un chemin de guérisonréel que je n'ai pas rêvé, mais que j'aiemprunté, guidée par la joieretrouvée. Les tableaux exprimentmon cheminement, mes doutes, mesconnexions du ciel à la terre, de laterre au ciel, mes espoirs, masensibilité, sur un chemin vers lalumière. Ils reflètent les couleurs demon âme.

À chacun de ces moments, c'est unrendez-vous d'amour intérieur, unmoment de bien-être, de ressourcementoù le temps se suspend ; et lemanque de confiance, les peursdisparaissent entièrement.

L

La vie a mis entre mes mains, unoutil, si simple et sacré : la CRÉATION à partir du COEUR etde L 'INSPIR…. La création inspirée en couleurs, enmots, en mouvements, en matièresqui s'harmonisent intuitivement surdes toiles blanches.

J'ai commencé à sentir unevibration de l’énergie “le premierjour où j'ai créé” ! Cela circulait ànouveau en moi, dans mon corps !Cela vibrait à nouveau. J'étais bien,en sécurité, sans peur et dans lemouvement, comme dans l’œil ducyclone. Je contactais enfin lapage blanche et le silence profonddans un mouvement, un élan (etnon en méditation)...

La joie dans le corps, par le corps…Une joie que j'avais perdue, oubliéedepuis tant d'années.

Je n'ai jamais eu aucune intentionde résultat, puisque je ne saistoujours ni peindre et dessiner. Jene sais jamais ce que je vaisréaliser ni quelle alchimie m’attend.Je la découvre en le vivant.

- Au Nom du Corps - N°5- P16-

COULEURS DE L'ÂME

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COULEURS DE L'ÂME

Ne rien attendre et se remettre encontact avec l'inspir pour que sur"l'expir"...

Je ne sais rien dessiner, mais je saisaujourd'hui que ça se dessine seul,s'assemble seul, se relie seul, sansvolonté. Je ne connais aucunetechnique, proportion, aucuneassociation de couleurs, etalors...Cependant l'harmonie se crée. Je ne connais rien au monde de l'art,à la peinture, ni à la culture …etalors...J’apprends à me connaître, à me re-connaître. Je ne sais pas expliquer ce que jefais, ni dupliquer, juste dire je suisinspirée... et alors.Est-il important d'expliquer ? Je crée installée au sol, au contactde la terre comme une danse autourde la toile, rien de conventionnelavec un chevalet… et alors... Ce n'est pas mon métier, mais c'estma Réalité.

J

Je me sens en paix dans lesilence. À chacun de ces moments sacréspour moi, des couleurs nouvellesparaissent, des nuances, destransparences, des évidences, descontrastes ; des mots émergent…Au fil du temps, les couleursdeviennent plus éclatantes et lesmatières plus présentes.Incarnation dans la matière, par lamatière.

Je peins à l'acrylique avec destechniques explorées, inventées.Au plus profond, je veux juste êtremoi, connectée à mon élan de vie,à mes propres couleurs… CRÉER.Quelle belle création que de selaisser créer. Devenir des corpsvibrants aimants, animés de vie. SEDÉVOILER.

Je vis cela comme un cheminpossible à tous. Cet art-là, cettecréativité ne demandent aucun donspécial, aucun apprentissage...Juste d'ouvrir et se laisser guideren sortant des repères connus, ensortant du "c'est beau, pas beau !C'est réussi, c'est raté ".


COULEURS DE L'ÂME

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COULEURS DE L'ÂME

Un poème inspiré il y a quelquesannées :

« CRÉE CHANTE DANSE AIME »

Crée, danse, chante ! Ose la vie et la rencontre,Ose vivre l’instant et l’inouï de lasurprise, Qui est là ? Écoute, regarde, sens, touche … Qui est là ? Juste là … Si près que tu n’y prêtes jamais«aucune attention» ? C’est Toi. Le plus beau en toi.

Crée, danse, chante! Ose la surprise de l'alchimie decouleurs qui n'existent pas, Ose l’émerveillement du mouvementqui naît du point, Ose la beauté de l’infini qui naît ducentre. Ose l'intuition, ose la rencontre avecToi. À chaque instant, ose cetteexpérience, Ton corps en a lamémoire et l’envie.

C

Chacun peut trouver sa forme, sajoie dans la créativité, car noussommes uniques ; et que nous avonstous une empreinte unique et belle,qui ne se compare à rien d'autre, àpersonne. C'est un sacré chemin etun chemin sacré que d'avancerdans cette direction pour découvrirsa propre empreinte, en arrêter dese comparer, de douter, devaciller. C'est le chemin … un cheminempreint de up and down !

Que dire en vérité : Je crée avecmon cœur et mon corps guérit… Je ressens une joie grandissante àle vivre ; et j'ai la joiesupplémentaire de le partager etvoir que ces couleurs ont desrésonances, des guérisons, desimpulsions créatives chez d'autres.Le fait d'écrire aujourd'hui cetémoignage est un pas concretpour l'ancrer plus encore dans maréalité.Et la seule chose que je puisse direde tout cela aujourd'hui, c'estMERCI.

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COULEURS DE L'ÂME

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http://www.couleursdelame.com/

Sophie FIEVET

Crée, danse, chante! Ose la surprise de l'alchimie decouleurs qui n'existent pas, Ose l’émerveillement dumouvement qui naît du point, Ose la beauté de l’infini qui naît ducentre. Ose l'intuition, ose la rencontreavec Toi. À chaque instant, ose cetteexpérience, Ton corps en a la mémoire etl’envie.

La vie respire, appelle à passer, L’éclosion est souvent plus prochequ’on ne le voit. Juste accueille, écoute, regarde,sens. Laisse éclore, laisse naître ce quiappelle …en Toi. Sens la joie dans une sérénitéretrouvée Pour que tu arrêtes de vaciller, dedouter, de justifier. Juste laisse-toi transformer jusquedans le corps

Par la vie qui te connaît mieuxque toi-même.

Ose laisser émerger et rayonnertes propres couleurs

Quelle que soit la forme et lesupport....

Ose le trait qui court, se dessineseul ... avant l'intention,

CRÉE ta vie; Ose la note qui rit dans la voix ...

avant le contrôle, CHANTE ta vie;

Ose le corps qui vibre, se laisseporter...avant la volonté de bouger,

DANSE ta vie; Ose la main qui se tend, s’ouvre...

avant de prendre, DONNE ta vie;

Ose le cœur qui aime... avant latête qui décide, SOIT en VIE.

COULEURS DE L'ÂME


TÉMOIGNAGE

TÉMOIGNAGE

VÉRONIQUE ROBLIQUE TÉMOIGNAGE SUR LE STAGE "AU NOM DU CORPS"

Je connais Caroline Gauthier,virtuellement depuis le mois dejanvier dernier et physiquementdepuis le mois de mai, où j'ai eu lebonheur d'être une des premières"Charline" à faire le stage sur leslieux du roman... Mais oui, vous connaissezmaintenant "Au nom du Corps". Pour ceux qui ne connaissentpas, le stage s'inspire de l'héroïneCharline et de tout ce qu'elleressent à travers son corps.

Depuis ce stage, les choses dansma vie ont subi un virage à 180degrés, car j'avais enfin les cléspour pouvoir avancer. Les blocages qui entravaient mesactions ce sont dispersés enécoutant les messages quem'envoyaient mon corps ! Et c'est grâce à cette expérienceque je me suis aperçue que toutce que j'avais entrepris dans mavie, je l'avais fait, avec monressenti. Peut-on parler d'intuition, deréflexe de survie dans lesmoments très difficiles, commej'ai pu en connaître ?

- Au Nom du Corps - N°5 - P 23-

TÉMOIGNAGE

Qui n'a pas rêvé pour les femmes dema génération d'être Delphine de"L'âge heureux"? (Alors pour lesplus jeunes, ce feuilleton se passaità l'Opera de Paris et tournait autourde la vie d'un "petit rat" prénomméeDelphine). Je rassemblais alors tout ce qui étaiten mon pouvoir pour que mesparents m'inscrivent à un cours dedanse....À l'époque ce n'était pas gagné, carles enfants ne pratiquaient pasd'activités comme de nos jours. Enplus mes parents n'avaient pas degros moyens et j'étais la dernière de3 enfants.

Tout cela mettait donc beaucoupd'obstacles à mon projet. Maiscomme tout ce qui doit arriver "est", me voici à l'âge de 12 ans, inscrite àmon cours de danse classique! J'ai vécu les plus belles années demon enfance/ adolescence. Mais, je ne vous en ai pas parlé, unegrosse blessure était en moi dont jen'avais bien évidemment pasconscience à ce moment-là, etd'autres événements très douloureuxallaient suivre....

En tout cas, le constat que j'enfaisais me ramenait à mon Corps. En allant chercher au plus loindans mes souvenirs et donclorsque j'étais enfant, mon corpsétait pour moi un moyend'expression et la danse mapassion ! Je n'arrêtais pas desauter, tournoyer, virevolter. Jen'étais bien que dans lemouvement tant et si bien que monsurnom était "sauterelle". Je me souviens que mes parentsm'exhibaient devant les voisinslors de fêtes diverses ; et moi quiétais si réservée d'habitude, je mesurprenais à trouver cela jouissifde pouvoir exprimer ce que jeressentais avec la musique. Jem'apercevais également que jedonnais du bonheur aux personnesqui assistaient à la scène et quimême partageaient avec moi cemoment de grâce que je savourais.En grandissant, il est devenuévident pour moi de prendre descours ; et ce qui m'attirait avanttout était la danse classique, car àl'époque passait à la télévision unfeuilleton...

- Au Nom du Corps- N°5- P24 -

Je me suis doncaperçue devenue adulteque grâce à ce travailsur le corps, j'aidépassé bien dessouffrances ; et que jeme suis servie de cecorps pour lesexprimer. Je me suis souventdemandé d'ailleurscomment m'en serais-jesortie sans cet exutoirequ'à été pour moi ladanse?

La vie a continué et j'aieu le bonheur d'êtremaman. Deuxième grandepassion pour moi. Car,comme pour la danse,j'ai ressenti ce besoind'être mère au plusprofond de mesentrailles alors que jen'étais qu'une petitefille.Je disais à l'époquevouloir 3 enfants etdevinez quoi?

J'ai eu 3 enfants! La danse est restée en"stand-by" maistoujours en moi duranttoutes ces années sanspratiquer...

Et puis, suite à mondivorce, l'envie dedanse revient, toujoursaussi fort, redevenantvitale pour moi!

Je trouve donc un coursde danse qui meconvient et je découvrele Stretching. J'ai à ce moment-là 33ans, je ne travaille pas,car j'ai viscéralementbesoin de m'occuper demes 2 filles de 8 et 3ans. Et quand elles sontà l'école, je fais desménages, garde desenfants,

TÉMOIGNAGE

- Au nom du Corps - N°5 - P24 -

TÉMOIGNAGE

J'ai aujourd'hui 58 ans bientôt ;aujourd'hui je développe ma proprestructure où j'enseigne le Pilates etle Stretching avec un bonheurimmense. Tout ceci a pu avoir lieu après 11ansd'expérience dans le milieu duFitness et le bonheur que j'en ai eu àtransmettre ma passion sur larelation corps/esprit et tous lesbienfaits que cela procure. Cela a été également possible bienévidemment grâce au travailpersonnel que j'ai pu entreprendreavec Caroline pour enfin comprendreet surtout agir en guérissant mesblessures qui m'empêchaient deréaliser mon véritable rêve.

Véronique ROBLIQUESwww.bienvivresoncorps.com

E

enfin vous savez le système D poursubvenir aux besoins... Voyant que mon corps n'est pastrop "rouillé" ( j'apprendrai bienplus tard que le corps à unemémoire) et avec lesencouragements de ma prof ( car jedois dire que je n'ai absolumentpas confiance en moi ) je merenseigne pour voir s'il existe uneformation qualifiante qui mepermettrait d'enseigner leStretching.Car, toujours grâce à mon ressenti,c'est "ça" que je veux faire :enseigner et partager les bienfaitsdu travail sur le corps...

Il m'a fallu attendre l'âge de 47 anspour accomplir mon rêve, car desévénements tragiques avec d'abordle décès brutal de ma sœur aînéedans un accident de la route, etplus heureux ensuite avec l'arrivéede ma 3e fille, ont repoussé dans letemps l'aboutissement de mesespérances...

- Au Nom du Corps - N°5-P25

Pour conclure,n'oublions jamais ce quinous fait vibrer del'intérieur pour créer etaccomplir nos rêves. Tout est possible et letemps n'a pasd'importance. Notre corps nous parle.Soyons à son écoute...C'est le meilleur remèdeque nous puissions luiapporter et le plus beaucadeau que nouspuissions nous faire. Je le dis tous les jours àmes élèves. Et quand jeles regarde m'écouter,ils me font penser à desenfants. Car leurs yeuxsont grands ouverts etheureux du partage quenous nous offronsmutuellement à traversle travail par le corpspour le corps.

Véronique ROBLIQUES

Bien Vivre son corps.

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TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - P26 -

" Comme il est dur d'être soi-même...MAIS..."

Par Caroline GAUTHIERPoèmes de Développement personnel sur

www.aunomducorps.frPage You tube et FaceBook : " Au Nom du Corps"

POÈME

- Au Nom du Corps - N° 5- P 27 -

POÈME

Être la projection de ce que voulaitson amant : femme sexy et sourianteet bonne mère pour ses enfants... Être la projection de ce que voulaientla société et son carcan : accumulerdes besoins factices et vides desens, ou essayer de renflouer soncompte en banque toujours enmanque d’abondance.

Mais un jour grâce à l’appel de laDéesse des profondeurs, toutel'illusion lui saute à la figure... Comme une fulgurance qui fut debon augure... Mais ça lui fait mal ! Très mal !

Et là, un gouffre se creuse entre cequ'elle est vraiment ; et ce qu'elle afait croire à tous ceux qui sontautour d'elle depuis si longtemps...

Cette fracture entre ce qu'elle saitêtre, et ce que les autres veulentd'elle, se ressent jusque dans sachair même...

Que choisir ? Le rôle qu'elle aconstruit pour être aimée ? Ou soi-même ?

Elle avait peur de se mettre enlumière, car cette lumière necorrespondait pas au moule de salignée, de ses parents, et de toutesses anciennes amitiés. Tout ce qu'elle était necorrespondait pas au standard dela société et de la famille danslaquelle elle s'était incarnée.

C'était là, la raison essentielle quil'avait conduite à tout refoulerpendant toutes ces années. C’était là la raison qui l’avaitamenée à s’oublier et à renier sonessence et sa véritable identité.

Comment avait-elle pu vivre touteune partie de sa vie comme cellequi avait rempli la projection de ceque voulaient les autres, ens'oubliant soi-même ? C’est pourtant ce qu'elle avait faitpendant 30 ans... Être la projection de ce quevoulaient ses parents : réussiteprofessionnelle, construction d'unefamille, achat d'un 4X4 et d’unemaison avec son carré de verdureet son auvent.

- Au Nom du Corps- N5 - P 28 -

Elle s'interroge encore : que vontpenser tous ceux qui laconnaissaient ?

Que vont dire dans son dos tousceux qui l’ont délaissée ? Malgré ses sombres pensées, ellesait qu’il lui faut continuer etavancer… Et...

Certains partent et ne peuvent pascomprendre ce qu'elle est... Le mari par exemple avait projeté unrêve sur grand écran qui n'était paselle... Son rêve à lui était devenu soncauchemar à elle. Certains amis avaient une imaged'elle qui confortait leur certitude... Et, ceux-là ne l'invitaient donc pluscar elle était trop loin de leurshabitudes...

D'autres sont restés, mais un peuaux aguets en attendant de voir... unpied dedans et un dehors prêt àprendre la poudre d'escampette ou àla laisser choir...

L'ambivalence est énorme ...L'enjeu est de taille...

Quand elle penche vers elle-même,les gens qu'elle côtoyait dans savie d'avant se détournent d’elle,puisqu’elle ne correspond plus àce qu'on attendait d'elle ... Et tout le monde la délaisse...Et, elle fait face à un abîme qui lablesse...

Mais, elle doit le traverser ce trou sielle veut vraiment se connaître. Tant pis si tout le monde tourne lestalons du simple fait de sa nouvelleévolution ! Elle doit mourir pour renaître. Elledoit laisser partir l'ancien pourfaire venir le nouveau...

Elle prend son courage à deuxmains et décide d'être ce qu'elleressent dans ses tripes avec lapeur au ventre... Elle sent ce courage qui commenceà crépiter dans son cœur et aucreux de son centre...

POÈME


POÈME

Et même si le contour de sanouvelle aventure est encoreflou, ils sont bien plus réels queles fantômes de son passé...

CAROLINE GAUTHIER

Mais, dans cette nouvelle aventure,une fois passées toutes lesblessures qui l'avaient empêchéed'être elle-même : rejet de safamille, exclusion de son clan etsolitude profonde ; Une fois l'alien de sa peur regardébien en face ; Une fois sortie de sa zone deconfort...; Tout s'éclaire....!!! Elle peut enfin être elle !!! Elle le crie et elle le hurle même...

Et elle a aujourd’hui autour d’elle,une multitude de gens quil’aiment. Tout n’était qu’une peur à traverseren dehors de sa sécurité pourpouvoir se trouver. Elle a écrit son histoire avec lapeur au ventre... Elle a pris le risque de se mettre enlumière et de dépasser tous sesanciens repères. Elle écrit ce qu'elle croit, enespérant être accueillie dans savérité et dans sa foi...

- Au Nom du Corps - N° 5 - P30 -

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