aubelin jolicoeur, plume immortelle

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No 1305 - 6 mai 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste pLume immorteLLe AUBELIN JOLICOEUR

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Page 1: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

No 1305 - 6 mai 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

pLume immorteLLe

aubelinjolicoeur

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2 6 Mai 2015No 1305

Quand Djakout #1 a des problèmes de visa, lorsque le groupe est divisé, quand les musiciens se battent entre eux, on en parle dans la presse et sur les réseaux sociaux. Mais il est aussi bon de parler d’eux lorsqu’ils sont joyeux et performants. C’est le cas ces derniers temps. Les musiciens du #1 prennent plaisir à jouer ensemble et donnent autant de satisfaction aux spec-tateurs et fanatiques. Cela ne joue pas trop en faveur des autres groupes qui auront à affronter musicalement la bande à Pouchon Duverger ou à partager le même podium qu’elle, encore moins son compétiteur T-Vice.

Cette bonne marche a commencé bien avant “le Malheur” que Djakout #1 a fait au Champ de Mars au carnaval de février 2015, malheureusement inachevé pour les raisons que l’on sait. Les musiciens, enchaînaient et multipliaient les bonnes performances. Ils ont le cœur content. Leurs chansons marchent sur les ondes et dans les clubs. Leur musique procure beaucoup de plaisir à ceux qui viennent danser ou regarder le groupe.

Djakout #1 était à Anbyans (ex Aux Calebasses) le vendredi 24 avril. Malgré la pluie torrentielle, la bonne ambiance était au rendez-vous. Cette affiche coïncidait avec l’anniversaire du batteur et porte-parole du groupe, Rolls Lainé dit Roro. Le lendemain samedi 25 avril 2015, jour de la fête patronale de Saint-Marc, malgré le festival et d’autres activités gratuites tenues non loin du club et la tentative de la fermeture de leur bal par le président de la République, cela n’a pas empêché aux gens de faire le dépla-cement en grand nombre… pour Djaz Peyi a. Tous les morceaux exécutés à cette soirée, dont « Tèt frèt », « Reyalite a » « Lafwa », « Mwen mouri », « Libre d’aimer », « Lòd nan dezòd », ont fait bonne recette. Le 30 avril 2015, à l’occasion de la fête de St-Jacques et St-Philippe, Djakout #1 était à Jacmel. Le samedi 2 mai, le groupe jouait à Esquina Latina sur l’invitation du Rhum Barbancourt, avant de performer le dimanche 3 mai à Chalè Tropikal.

Pour combien de temps ce plaisir de jouer ensemble ? Ce kè kontan des musiciens de Djakout #1 ? Qu’est-ce qui se trouve à la base de cette entente ?

Gilles [email protected]

45 661FANS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

rÉDACtioNChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CorreCtioN

CrÉAtioN ArtiStiQueResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Fermé depuis 1988 et récemment réhabilité, la réouverture du Triomphe prévue pour août 2014 n’a pas été respectée en raison d’un problème de parking. C’est le lundi 18 mai 2015 que le Ciné Triomphe sera finalement inauguré, informent les responsables du projet.

Selon le Premier ministre Evans Paul, homme de théâtre, qui participait à la rubrique « Invité du jour » sur Radio Vision 2000 (99.9 FM) au micro de Valéry Numa, le Ciné-Théâtre Triomphe sera inauguré le 18 mai 2015 au plus tard, car «le problème de parking qui avait empê-ché son ouverture est résolu».

Selon les informations rapportées dans la presse, le Triomphe est doté d’une première salle avec une capacité

Le CiNÉ triompheSerA iNAuGurÉ Le 18 mAi 2015Le cinéma haïtien essaie de se relancer, on le remarque. Le calvaire des cinéphiles de la région métropolitaine, de Port-au-Prince notamment, qui n’avaient nulle part où aller depuis des années pour regarder confortablement un film semble se terminer. Le Triomphe va finalement ouvrir ses portes, annoncent des autorités !

d’accueil de 450 places, d’une scène pouvant supporter une cinquantaine d’artistes en même temps, un système de cinéma Digital HD avec processeur numérique, un écran de 12 m x 6, 50 m monté sur cadre amovible (disponible pour la première fois en Haïti), douze haut-parleurs satellites (non encore installés), deux subwoofers, deux haut-parleurs avant et un haut-parleur central ; un système audio professionnel numérique distinct du système audio du cinéma et un système d’éclairage auto-matisé. Aussi, elle renferme de grandes loges, bien aménagées, selon les besoins des artistes. Cette salle est donc conçue pour recevoir à la fois des spectacles des arts de la scène (danse, théâtre, concert)

et des projections cinématographiques.La seconde salle est à peu près pareil-

lement équipée. Elle dispose de 306 places et d’un système audio profession-nel indépendant du système audio du cinéma. Elle peut, outre les projections, accueillir des conférences et autres acti-vités du même genre.

A l’occasion de la fête du Drapeau le 18 mai prochain, les cinéphiles d’ici, amoureux, amis, pourront prendre place au Ciné-Théâtre Triomphe pour se détendre.

Gilles [email protected]

Djakout #1 joyeux et performant !

Page 3: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

36 Mai 2015No 1305

Des peintres du figuratif en exhibition durant trois jour-nées d’un salon international du livre ; une recette au goût tout à fait original mais qui paie. Quel prix ? Celui de la plus grande activité mon-daine de ce début de mai.

Du 1er au 3 mai 2015, une quantité suffisante de curieux s’est ruée vers la première édition du Salon international du livre organisé par les éditions C3 au Lycée de Pétion-Ville. En plus des livres, on pouvait admirer aussi des œuvres en fer découpé et de la peinture. Ticket a eu un flair surtout pour cette dernière qui a réuni huit peintres se réclamant du figuratif.

Ralph Allen, la lettre A du collectif, nous dit avoir été invité par l’histo-rien Michel Soukar qui est de l’équipe organisatrice du salon. “On ne pouvait, dit-il, nullement refuser. J’en ai parlé à des frères et sœurs de la figuration qui sont soit des disciples, soit des collabora-teurs de confiance.” L’un de ses tableaux dépeint une scène de rue de la capitale qu’on peut situer au lendemain du séisme. Le tableau serait vieux de quatre ans, selon le peintre.

Deux autres œuvres remarquables du peintre sont aussi exposées, dont un tableau hautement coloré réalisé avec des pages de magazines foissées. « Il n’y a pas une seule goutte de peinture », précise-t-il.

Juste à côté, on découvre les œuvres de Galy, la chroniqueuse de la rubrique « Dis-moi comment » dans Ticket. Attention, des tableaux et pas ses livres ! On la savait d’une grandeur d’âme, puisqu’elle partage avec persistance ses connaissances du savoir-vivre, mais on ignorait qu’elle était si spirituelle. Sur l’un de ses tableaux, on remarque une femme tendant un œuf en direction d’un horizon où le soleil se pose sur la mer. Une colombe dans les nuées est un autre élément non négligeable du tableau. La peintre explique que c’est une allégorie de l’espoir, de la prière…

Thierry Barthole, l’auteur des repré-sentations de nos héros sur les billets de 500, 250, 50 gourdes (issus dans le cadre du Bicentaire en 2004) a marqué les esprits durant les trois jours avec ses

un coup de cœur pour une exposition de peinture

Salon international du Livre

tableaux noirs et blancs dessinés uniquement au crayon noir avec un zeste de fusain. « Le crayon noir, c’est l’essence. Pour créer ces tableaux, j’ai été inspiré à un moment où j’étais dans une certaine quête », a-t-il déclaré. On a eu un coup de cœur pour celui dans lequel on remarque une petite fille toute ronde, mignonne comme tout, arborant une couronne d’Amérindiens, des ailes de cupidon. Elle s’appuie contre une porte en bois sur laquelle elle a dessiné.

Vanessa Craan, la plus jeune du collectif, a osé un nu. Une belle femme montrée de dos découvrant son admirable corps. La peintre avoue l’avoir commencé le soir du premier jour du salon. “J’en étais inspirée, dit-elle, le soir du premier jour à cause de l’intérêt des jeunes pour l’atelier qu’on a animé ce jour-là. Il fallait leur trouver un modèle un peu facile

; voilà pourquoi je l’ai laissé d’une certaine manière incomplète. » Dans un registre proche, Philippe Attié (se trouvant aux USA) nous

avoue au bout du fil que ses tableaux exposés ces trois jours sont une rencontre entre le figuratif et l’onirisme. À titre d’exemple, il cite celui qu’il baptise « Dame Oiselle ». On y voit un corps de femme entouré de plumes d’oiseaux.

Katia San Millan (se trouvant à Saint-Domingue) explique que ses tableaux sont inspirés de photographie d’un sujet, d’un mouvement, d’une expression qui l’a attrapée. Elle en a dessiné un dans lequel on admire un enfant qui dort. « Je l’ ai commencé, dit-elle, sans avoir aucune idée préconçue, en mettant des taches de couleurs au hasard, me laissant guider par ma voix intérieure. »

À l’unanimité tous nos artistes ont dit être satisfaits que tant de gens sont venus voir leur tableaux, leur poser des questions. Tant pour Galy que pour Katia San Millan et Thierry Barthole, la plus grande satisfaction réside dans le fait que ça touche et peut inspirer. Notamment des jeunes comme Kerby Pierre, à peine majeur, qui a pris part aux ateliers. « À chaque fois que j’empoigne mon pinceau, j’ai l’impression de quitter la terre », a-t-il avoué .

Ralph Allen, voyant l’intérêt du public, surtout des jeunes, pour cette exposition de peinture, dit s’ouvrir à d’autres propositions et nourrit l’espoir de voir jaillir une nouvelle génération de peintres.

Chancy [email protected]

Ralph Allen

Galy

Thierry Barthole

Vanessa CraanUne peinture de Vanessa Craan

Une peinture de Ralph Allen

Page 4: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

4 6 Mai 2015No 1305

Vendredi après-midi, 6 h. Je retrouve au Montana, sur la terrasse de la Salle Frank, quelques dizaines de convives qui brillent d’élégance. Ils semblent tous se connaître. Amicale, conviviale, souriante, l’atmosphère est détendue. Loin du bruit de la ville, on déguste cocktails, vins et petites pièces de qualité sur fond musi-cal de Ti Coca et se remémorant la vie d’Aubelin Jolicoeur.

Ce soir on rend hommage à Aubelin Jolicœur ! Mis à part celles qui sont des hôtesses, les têtes de ma génération sont très rares. Ce nom me dit quelque chose. Juste un tout petit peu. Et c’est simple-ment parce que j’aime poindre mon nez dans les affaires de grandes personnes. Car j’étais encore une adolescente abî-mant ses jupes sur les bancs des bonnes sœurs quand il est mort en 2005.

Les photos et extraits d’articles expo-sés me rappellent cet homme. Et la mé-moire rafraîchie, je me dirige en quête de « grandèt majè » pour mieux appréhen-der cet être qui fêterait ses 91 années s’il était encore là. Je croise Arnold Antonin, qui a consacré en 2007 un documentaire de 26 minutes à Aubelin de Jolicoeur, «Mister Haïti». Le portrait qu’il me fait, sans fard ni artifice, révèle un person-nage pour le moins surprenant, avec des traits dignes d’un personnage de série télévisée. L’homme, qui s’habillait tou-jours en blanc, un foulard de soie autour du cou, une canne sculptée à la main, avait une élégance recherchée et des manières raffinées. J’apprends qu’il était extrêmement intelligent, courageux, mais aussi qu’il y avait chez lui beaucoup d’ombres et de lumière. C’était un dandy qui passait sa vie dans des hôtels, qui aimait à déjeuner de pamplemousse et de champagne. Un homme qui avait une vision particulière des gens et des choses. Pour lui tous les hommes étaient bons. Il accordait beaucoup de valeur à l’amitié. « Jamais il n’aurait trahi un ami », me relate Arnold.

J’ai compris qu’Aubelin Jolicoeur mettait sur le monde des couleurs chatoyantes et regardait avec beaucoup de bonté ses congénères. D’ailleurs il semblait vouloir chercher la moindre beauté qui transparaissait chez un être humain. Cependant sans jamais se verser dans une méchanceté gratuite, il dénon-çait, critiquait et plaçait les points sur les i avec art et délicatesse. Sous sa plume qui racontait très souvent des événe-ments mondains, même les cérémonies funéraires reprenaient vie. « Il était notre mémoire. Quand mon père est mort, j’étais en exil. C’est grâce à l’article d’Aubelin que j’ai su comment cela s’était passé », confie Marie Laurence Lassègue.

Après avoir dégusté assez de ces petites vérines qui flattent les palais et goûté à ce bon vin que proposent les serveurs en uniforme, on nous fait entrer dans la salle Frank, où des hôtesses nous

JolicœurAubelin

offrent gracieusement un livre : « Aubelin Joliceur : une tranche d’histoire 1980-1990 Mes chroniques au ‘’Petit samedi soir’’ » paru aux éditions Fardin. Ce bril-lant journaliste qui émaillait ses propos et ses articles de maximes et de légendes

tirées d’on ne sait plus quelle mythologie avait été un fanatique d’Haïti. Vraiment, il aimait son pays, et comme un enfant se plaît à montrer son nouveau jouet, il s’obstinait à faire découvrir aux autres les mille et une beautés d’Haïti ainsi que

les nouvelles qui y foisonnaient. C’est d’ailleurs pourquoi on le surnommait «Mister Haïti».

Dans ce décor des grands jours qui rappelle l’hiver que nous n’avons pas ici, les discours se suivent pour laisser découvrir un pan de la vie de cet épicu-rien et bon vivant, qui avait travaillé pour Le Petit Samedi Soir, Le Matin ainsi que le doyen de la presse, Le Nouvelliste où il a collaboré pendant près d’un demi-siècle. Ses enfants, Yvanca et Rony Jolicœur, guident la ronde des présentateurs. L’his-torien Georges Michel, le directeur géné-ral du Nouvelliste Max Chauvet, Frantz Duval, le rédacteur en chef, Dieudonné Fardin du Petit Samedi Soir, l’historienne et critique d’art Marie Alice Théard, le ministre de la Communication Rotchild François Junior, et Jessy Menos, secré-taire d’État au tourisme et aux industries créatives, tous rendent hommage à la vie de cet homme qui fut extraordinaire.

À travers leurs mots, on apprend à connaître son talent, à apprécier son exubérance, et à valser avec lui dans les méandres de ses convictions, de ses luttes, de ses engagements et de ses caprices aussi, comme il se plaisait à le faire avec les mots.

Aubelin, dix ans que tu es parti... On ne t’a point envoyé ad kalendas græcas (aux calendes grecques). Regarde, les jeunes de ma génération ont entendu parler de toi ! Ab imo pectore (du fond du cœur), tes enfants t’ont rendu un hommage sublime. Un peu à la dimen-sion de l’homme que tu fus. De l’Orient éternel où tu dois te reposer après une si trépidante vie, tes enfants t’ont sûrement fait sortir pour cet hommage ô combien mérité. Requiescat in pace !

Winnie H. [email protected]

plume immortelle

Les enfants d’Aubelin Jolicoeur lui ont aussi rendu hommage

Page 5: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

56 Mai 2015No 1305

thanks FestPalais Municipal de Delmas, le 03/05/15

Maestro Widmarc

Yves Virgile

Ti Bob Maestro Amel

Groupe Louange

Frantz Duval, Max Chauvet et Serge Philippe Pierre Marie Laurence Jocelyn Lassègue et Gérard Gourgue Une assistance distinguée

Les Fombrun

Rotschild François Junior était en de bonne compagnie

Page 6: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

Mercredi 6 mai 20156

Ils étaient environ soixante-dix (70), les élèves issus de neuf (9) établissements scolaires de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, qui avaient disputé plus de 120 matches dans les catégories U-13, U-15, U-17 et Open en vue de rehausser l’éclat de la troisième édition du « tournoi de Tennis de table » organisé le vendredi 1e mai 2015 au local de l’Ecole Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (20, rue Marcelin). Avec six (6) médailles glanées (2 or, 2 argent et 2 bronze), le CFC a été le grand bénéficiaire de cette compétition annuelle réunissant les meilleurs pongistes scolaires de la zone.

En effet, c’est dans une am-biance festive que déroulait le troisième « tournoi de Tennis de table » organisé

par la Direction de l’Ecole Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, ESTEJ. Au nombre des écoles participantes : Institution Sainte Rose de Lima,

Collège Roger Anglade, Institution Mixte le Luxembourg, Collège l’Humaniste Gérard Jean Gérald, Centre de Formation Classique (CFC), Collège Méthodiste de Frères, Collège Saint Pierre, Col-lège Saint Louis Roi de France et évidemment, Ecole Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

En présence des mordus du « Ping Pong », composés de parents, des amis et de responsables de certains établissements scolaires, les jeunes pongistes se sont livrés à des duels sans merci de quoi faire parler de leurs écoles et de montrer qu’ils ont du talent dans la pratique de cette discipline. « Le Tennis de table haïtien a de grand espoir », a lancé dans la foulée un fan qui assistait à ce tournoi.

Les pongistes, qui ont brillé dans le troisième tournoi de Tennis de table de l’Ecole Sainte Thérése de l’Enfant Jésus, sont respective-ment : d’abord, dans la catégorie U-13 masculine, Donsley Estanus (Collège l’Humaniste), médaille d’or devant Junior Jean Pierre (CFC), Nesta Colin prendra la 3e place. Puis, chez les U-15 fémini-nes : Lourdenie Benjamin a glané la médaille d’or devant Marie Aura Rodriguez (ESTEJ) et Sophie Jules (CH) compléte le podium et chez les hommes, Patrick Pierre Chéry, or (CH) et Marshall Jean Pierre, argent (CFC) et Wood Jean, argent (CL). Ensuite, en U-17 : Lourdenie Benjamin a une nouvelle fois battu

Marie Aura Rodriguez pour s’ad-juger la médaille d’or et Sophie Jules termine 3e. Côté garçon dans cette catégorie, le podium est ainsi composé : Jefferson Jean Pierre, or (CFC), Solens Michel, argent (ESTEJ) et Winter Dérilus, bronze (CFC). Enfin, dans la catégorie reine : Juliette Brignol (Ste Rose de Lima) s’est emparée de la mé-daille d’or devant Christelle Mevs (St Louis Roi de France) et Marie Aura Rodriguez (ESTEJ) prend la 3e place. Et chez les hommes : Richardson Raymond (CFC) bat en finale Parano Guillaume (St Louis Roi de France) pour glaner l’or et Castre Vernat (CFC) complète le podium.

Au classement des médailles, le Centre de Formation Classique est aux commandes avec six (6) mé-dailles (2 or, 2 argent et 2 bronze) devant le Collège l’Humaniste de Gérard Jean Gérald, quatre (4) médailles (2 or et 2 bronze) et le Collège Méthodiste de Frères (3e) complète le podium avec deux (2) médailles remportées. Dans la deuxième partie du tableau, Ins-titution Sainte Rose de Lima (4e), une médaille d’or, l’Ecole hôte du tournoi n’a pris que la (5e) place avec quatre (4) médailles (3 argent et 1 bronze). Suivent, le Collège Saint Louis Roi de France (6e) avec deux (2) médailles d’argent et le Collège Mixte le Luxembourg (7e) avec deux (2) médailles de bronze. En revanche, il n’y a pas eu de mé-

dailles pour les élèves du Collège Roger Anglade et du Collège Saint Pierre.

Au-delà des autres, deux élè-ves ont marqué les esprits dans cette compétition. Ce sont deux filles : Lourdenie Benjamin (Col-lège Méthodiste de Frères). Elle a gagné deux médailles d’or dans les catégories U-15 et U-17 filles. L’autre répond au nom de Marie Aura Rodriguez (ESTEJ), deux mé-dailles d’argent et une médaille de bronze.

Au terme de la compétition, les responsables du tournoi n’ont pas caché leur satisfaction et ils en ont profité pour placer certains mots de remerciements : « La Direction de l’Ecole Sainte Thérèse de l’En-fant Jésus (ESTEJ) tient à féliciter d’abord, tous les participants en général, et en particulier, les direc-teurs des établissements scolaires, qui ont pris part à ce tournoi an-nuel. Puis, l’ESTEJ remercie d’une façon spéciale la compagnie TR-PIC S.A pour son apport en eau. Ensuite, l’ESTEJ remercie aussi la Fédération Haïtienne de Tennis de Table pour son soutien incontesta-ble dans l’arbitrage. Enfin, l’ESTEJ dit un grand merci aux entraîneurs, à son administration dans la mise en place des structures devant accueillir l’événement, les mem-bres de divers comités, composés majoritairement par des élèves de Seconde, Première et Terminale, la fanfare de l’école, les artistes, les professeurs, les parents, le petit personnel et tous ceux, qui à un titre ou à un autre, ont contribué au succès ce de troisième tournoi annuel de Tennis de table », écrit l’ESTEJ dans un communiqué.

Signalons qu’avant le 3e tour-noi de Tennis de table, tenu à l’Ecole Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus le 1e mai 2015 avec la par-ticipation de neuf (9) écoles, les responsables de l’ESTEJ avaient réalisé la première édition de cette compétition le 29 mai 2013, six (6) écoles y avaient pris part et la deuxième édition, tenue le 30 mai 2014, avait réuni sept (7) établis-sements scolaires issus de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Tennis de Table

CFC, lauréat du tournoi deSainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Vendredi 1er mai 2015 au local de l’Ecole Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (Photo : Yonel Louis)

Page 7: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

Mercredi 6 mai 2015 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Ce modeste titre reflète le carac-tère d’un vieux projet sportif qui se trouve aujourd’hui plus

près et un peu loin de cet objectif : ‘’ Accorder au sport haïtien une journée annuelle’’. D’autant que les sportifs méritent plus que ça.

Ce projet est plus près du but visé parce que c’est pour la premiè-re fois en 20 ans qu’un responsable étatique se prononce ouvertement en faveur de la concrétisation de la Journée Nationale du Sport. Dans un autre sens, ce projet est un peu loin de la ligne d’arrivée, parce qu’on recule lorsqu’on n’avance pas.

Certains compatriotes ont adopté la mauvaise habitude de rendre compliqué ce qui est sim-ple comme une salutation. L’on ne sait pourquoi. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on aime patiner sur la piste des choses simples pour les transformer en complications. Ce qui justifie la présence de ce projet sportif depuis 20 ans dans les tiroirs de la complication.

Qui est contre l’implantation de la Journée Nationale du Sport sur la terre de Sylvio Cator, de Joseph Obas, de Roland Roy et de Serge Ambroise ? Personne, c’est certain. Parce que le sport est le partenaire idéal de la fraternité, de l’union, de la solidarité positive et de la démocratie. Quel compatriote lu-cide de 60 ans au moins qui ne se souvient pas de la significative communion provoquée en Haïti

et dans la diaspora par le génie de Manno Sanon le 15 juin 1974 au Stade Olympique de Munich ? Une réalisation collective qui reflète la noblesse du sport. Une passion entièrement partagée. Une date pour le pays et pour l’histoire.

Rien en principe n’empêchait la ratification en 1996, en 1998 ou en 2009 de ce simple projet sportif exposé depuis le 20 juin 1995 sur la tribune sportive haïtienne. L’homo-logation de ce projet étant simple comme l’idéal sportif, il suffit de quelques lignes et d’une signature pour récompenser les athlètes, les dirigeants et d’autres sportifs vi-vants ou dans l’autre monde pour tout ce que leur talent et leur pas-sion ont offert à notre pays.

Dressons le portrait géant de l’éventuelle Journée Nationale du Sport. Chaque 15 juin, toute la fa-mille sportive haïtienne en branle : Les fédérations, les associations, les clubs, les ligues, les écoliers et les universitaires au pas avec le sport. Chaque 15 juin, des échanges de vœux, des tournois, des colloques, du sport à gogo sur les terrains, dans les rues et sur les plages. Et aussi des manifestations sportives dans la diaspora, comme c’était le cas en 2009, en 2010 et en 2011 à Connecticut, à New York, à Miami, à Montréal etc. Sans com-plication, car le sport est le refuge idéal des choses simples et saines. Mais avant, quelques lignes et une signature…

Le Centre de Promotion Sportive (CPS) invite les journalistes sportifs a reprendre leur place

sur la Tribune de la Presse Sportive le jeudi 7 mai 2015 à 10h30 AM au stade Sylvio Cator. Thème de cette rencontre : ‘’ Mobilisation pour la concrétisation de la JOUR-NÉE NATIONALE DU SPORT le 15 juin 2015’’.

Raymond Jean Louis/ Coordonnateur national

Tribune de la presse sportive

L e parc Jan Van Doon battait le record d’affluence à l’occasion de l’ouverture de la onzième édition de la coupe Comme Il Faut déroulée le vendredi 1er mai 2015. Violeta Sigue François, la présidente du comité d’organisation, associée aux autres membres du staff , peut s’enorgueillir d’avoir tenu le pari de réaliser une excellente journée d’ouverture de toute beauté.

2-0 tel fut le résultat de la rencontre qui a vu Va-lerio Canez se défaire

de fort belle façon de “ Comme Il Faut”, cela sur son terrain et devant son public.

Très tôt, les protégés de Jean-Roland Dartiguenave prirent la direction des opérations forçant l’adversaire à rester sur ses bases et à opérer par contre attaques.

La joie fut de courte durée pour Valerio Canez qui croyait à un but refusé par l’arbitre pour faute de main d’un de ses attaquants dans la conclusion finale de l’action. Malgré tout, les “ bleus” persis-tent dans l’assaut jusqu’à avoir la récompense de leurs efforts par l’intermédiaire de Casséus Micken-son, auteur du premier but.

Cueillis à froid par ce but, la

Coupe Comme Il Faut

Valerio Canez enfumeComme il faut

bande à Crismonor Télusma pro-fitant d’une certaine relâche de Valerio Canez, prirent le contrôle du jeu et à leur tour portèrent le danger dans le camp adverse.

La défense de Valerio Canez très bien repliée devant son gar-dien de but parvint à faire échec à toute velléité offensive de la part de Comme Il Faut.

Rentré en seconde période, Goslan Charles anihila tout espoir chez Comme Il Faut après avoir marqué le second but qui met son équipe en première position au classement en attendant la pro-chaine rencontre qui verra s’oppo-ser Comme Il Faut et Brana.

“ Cette victoire n’est autre qu’un commencement et nous al-lons maintenir la flamme afin que le 19 juillet (date retenue pour la finale), le trophée récompensant l’équipe championne sourira à Valerio Canez”, dixit un fervent supporteur de cette formation.

A signaler qu’à l’occasion de la deuxième rencontre déroulée le samedi 2 mai 2015, les équipes La Couronne (champion en titre) et OAVCT, se sont retrouvées dos à dos (score nul 0-0) pendant que le courant passait à merveille le dimanche 3 mai au niveau de l’Electricté d’Haïti , vainqueur jus-tement de la firme de construction SECOSA (1-0). Le but de la victoire pour l’EDH a été l’œuvre de Luc Louine.

Comme Il Faut-Brana (samedi 9 mai) et Marché Ti Tony-La Cou-ronne (dimanche 10 mai) : ainsi se présente le programme pour ce week-end à l’occasion de la on-zième édition de la coupe Comme Il Faut.

Emmanuel Bellevue [email protected]

Valerio Vanez - Comme il faut 2-0 (photo Yonel louis)

La Juve met le Realen danger

En demi-finale aller de la Ligue des champions, la Juventus Turin est parvenue à surpren-

dre le Real Madrid au Juventus Stadium (2-1). Le tenant du titre est en danger et devra retourner la situation à Bernabeu mercredi prochain.

lIgue des ChampIons

Quelques lignes et une signature

Page 8: Aubelin Jolicoeur, plume immortelle

8 6 Mai 2015No 1305

Izolan

Crédit photo : Billy Ménager et Casimir Veillard

Demarco a renouvelé son succès au Centre Sportif de Carrefour

Blood Camp

Valmix Fantom

Avec 7 000 participants environ, la première édition du Festival Team Champion enregistre un succès massif. La star jamaïcaine Demarco a du même coup renouvelé son succès en Haïti à travers l’initiative de Tony Mahotière. Des performances remarquables de Djakout #1, Barikad Crew, Blood Camp, Dj Roger, Valmix, Dad Sound et le fameux Tony Mix ont donné le ton à cet événement majeur tenu le jeudi 30 avril 2015 au Centre Sportif de Carrefour.

Festival team Champion pari gagné avec Demarco

Ti Gabo et Son Mix en photo souvenir pour Dad Sound

Star Cutt, le dj qui a accompagné Demarco à l’occasion

Steeve Khé Tony Mix