audrey perez une ligérienne sur tf1

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LA LOIRE ET SA REGION TEMOIN D’UN EVENEMENT ? ALERTEZ-NOUS ! PAR MAIL : [email protected] PAR TELEPHONE : 08 000 768 43 (08 000 ROUGE) Vendredi 1 er octobre 2010 www.leprogres.f 9 42 Faits divers Société Saint-Martin-la-Plaine : il déclare sa voiture volée après avoir refusé un contrôle Mercredi soir, un automobiliste a refusé de se soumettre à un contrôle routier. Les policiers, voyant le véhicule accélérer, ont déployé une herse pour le stopper. Le véhicule a tout de même réussi à poursuivre sa route. Peu de temps après, un homme se présentait au commissariat de Rive-de-Gier pour signale sa voiture volée. Comme par hasard, il s’agissait de celle qui avait pris la fuite. Entendu par les policiers, l’homme a fini par avouer que c’était bien lui qui était à bord lors du contrôle. Ce qui lui vaudra d’être convoqué au tribunal. Saint-Etienne : les quatre suspects pour caillassage relâchés Nous avons relaté, dans nos éditions d’hier, l’interpellation de quatre jeunes gens après le caillassage d’un bus de la Stas et d’une voiture de police, mercredi après-midi à La Cotonne. Après une nuit en garde à vue, ils ont été relâchés faute de preuves. Saint-Etienne : trois blessés après qu’un tram percute une voiture Hier vers 16 h 25, un tramway a heurté un véhicule à hauteur de la rue du Plateau des Glières, non loin du terminus de Chateaucreux. Sous le choc, la voiture a heurté deux autres véhicules. Les pompiers ont relevé trois blessés légers et le trafic des tramways a dû être interrompu le temps de l’intervention. Lyon : deux mallettes arrachées à des convoyeurs de fonds Deux convoyeurs de fonds, de la société Loomis ont été attaqués hier, peu avant 7 heures, alors qu’ils transportaient des mallettes à destination de la Caisse d’Epargne. L’agression s’est déroulée à proximité de la place Gabriel-Peri, côté 7 e arrondissement de Lyon. Un convoyeur a été agressé dans la rue par un premier malfaiteur. L’individu lui a porté des coups, et a tenté de l’asperger de gaz lacrymogène. L’agent a résisté. Un deuxième malfaiteur est venu en renfort. Dans l’affrontement, les deux agresseursont réussi à s’emparer de deux mallettes qui contenaient une somme totale de l’ordre de 100 000 euros. Les malfaiteurs ont pris la fuite à bord d’une voiture pilotée par un troisième complice. Il n’est pas dit que les voleurs profitent de leur butin. La chute des mallettes a probablement déclenché un système de sécurité qui inonde les billets d’encre indélébile. Ce que semblent confirmer des taches d’encre relevées sur la chaussée à l’endroit de l’agression. L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB). Pont-Salomon : la bétonnière se renverse Dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de minuit, une voiture tractait une bétonnière sur la RN88 à hauteur de Pont-Salomon, quand, pour des raisons indéterminées, la bétonnière s’est renversée. Pas très regardant, le conducteur de la voiture a laissé sur place la bétonnière accidentée en bordure de la zone d’arrêt d’urgence. Devant le danger que la présence de l’engin pouvait faire courir aux autres automobilistes, les gendarmes ont fait enlever la bétonnière par un dépanneur. EXPRESS Quinze enfants issus de familles sans domicile fixe sont actuellement scolarisés au collège Jules-Vallès et à l’école du Soleil. Être inscrits dansces deuxétablissements stéphanoisne suffiraitcepen- dant pasà leuroffrirunesco- larité normale. « Comment étudier,lorsqu’aprèsles cours, le bureau est une marche d’escalier, au pied de l’Hôtel de Ville », s’insurge Yves Scanu, porte-parole du collec- tif « Pour que personne ne dorme dans la rue ». Le res- ponsableassociatifva, encore plus loin etestime quele droit à la scolaritén’estpas respec- té dans cette situation. « Si l’école seréduit à être unabri, il n’y a plus de scolarité et encore moins d’éducation. Avantde renter à l’école, ilfaut rentrer chez soit, sous un toit », clame Yves Scanu. Hiersoir, lecolectifa tenuune réunion d’informations,devant une trentaine de personnes. « L’opinion et les pouvoirs publics doivent être sensi- bilisés au problème. Il est urgent d’agir », conclut Yves Scanu. Pour que ces enfants ne fassent plus leurs devoirs dans la rue > SAINT-ETIENNE  / Boris Ivanoff Originaire de Saint-Just-Saint-Rambert, Audrey Perez, 24 ans, connaît ses heures de célébrité en participant à Koh-Lanta. Elle succède à Patrick Merle, le Roannais finaliste de la 9 e édition  Avec Audrey Perez, la Loire est encore à l’épreuve de Koh-Lanta  V ingt-quatre ans, sportive, active, fraîche, et… Pon- trambertoise Audrey Perez participe à la dixième saison de Koh-Lanta actuellement diffusée sur TF1. Au télé- phone,la voixunpeu fébrile, elle raconte son histoire . « Un soir, il y a un an, j’étais avecdescopines à lamaison devant la télé, on a vu des pubs pour s’inscrire à Koh- Lanta. Mes amies m’ont dit quec’étaitfaitpour moi, que  jedevraisle faire.Alorsje me suis prise au jeu ! » Audrey rédigealorssalettredemoti- vation, monte à Paris pour passer les castings et… « à partirdelà,j’étaissûrdevou- loir le faire, c’est devenu un défi personnel ! » Entretiens, tests sportifs, médicaux et psychologiques s’enchaî- nent. Le tournage de l’émission se déroule entre avril et mai au Vietnam. Les débuts sont difficiles : «je me suis fait piquer par des bêtes, j’en avais sur tout le corps ! Pour moi, ce fut une expérience très difficile en terme de nourriture, de chaleur, et de sommeil. Sur l’île, on se rend compte que sans les machines et sans son con- fort,la vieestdifficileauquo- tidien ! Cette expérience restera gravée dans ma mémoire pendant long- temps. » Audrey fait partie de l’équipe des Vang, les  jaunes qui luttent contre les rouges : les Do. Mais cette année la production de l’émission a choisi de résu- mer l’affrontement entre les sexes : féminin contre mas- culin. Durant l’aventure,  Audrey a eu Waffa, comme meilleure complice. La jeune fille n’a qu’un regret : « je me suis surtout fixée sur les épreuves, pas sur la vie de camp, la vie commune.» 100% pontram- bertoise pur souche, Audrey est allée au collège Anne- Frank, puis au Lycée Fran- çois-Mauriac d’Andrézieux où elle obtient son bac en 2004. Elle étudie ensuite l’espagnol à la Fac de Saint- Etienne, pour finalement se spécialiser dans l’immo- bilier au lycée Teznas du Montcel. Aujourd’hui elle travaille comme agent immobilier dans la Loire. L’émission a permis de mettre en avant ses capaci- tés sportives : elle pratique la danse et la course à pied. « Dans quelques années,  j’aimerais ouvrir un com- merce ! » Et maintenant, demande-t- on, où êtes-vous ? Que faites-vous ? « Je ne peux pas vous le dire, je me suis absentée pour raisons per- sonnelles. » L’émission étant en cours de diffusion,  Audrey est tenue au secret par la production. La jeune Pontrambertoise a passé le cap des deux premiers épi- sodes. Reste à voir jusqu’où elle ira. Début de réponse peut-être ce soir.  Aurélien Marty Jeune, sportive, hargneuse, à 24 ans, la jeune Ligérienne relève le défi de Koh-Lanta. Tenue au secret de la production, impossible de dire où elle est et jusqu’où elle ira dans l’émission / DR « Cette expérience restera longtempsgravée dans ma mémoire » PATRICK MERLE 40 ans, finaliste roannais du précédent Koh-Lanta Bien sûr que je regarde la nouvelle édition de Koh-Lanta, d’autant qu’il y a cette année une candidate de la Loire. Je ne lâche pas l’affaire. C’est sym- pathique d’avoir séparé pour cette édition les garçons et les filles dans deux équipes dis- tinctes. Mais il va sûrement y avoir du changement par la suite. Cette expérience va de toute façon changer la vie des can- didats. Un an après cette aven- ture,je voisla viedifféremment. Je suis plus zen. J’en profite plus, mais j’ai arrêté de faire du quad. Je suis plus impli- qué dans la vie associative de mon village (Saint-Sym- phorien-de-Lay, Ndlr), où je m’occupe des gosses dans les clubs de foot et de basket. Ceci dit, je suis tou- jours teinturier à Tarare. En décembre dernier, on a acheté avec ma femme qui est coiffeuse, les murs d’un salon de coiffure où on a fait beaucoup de travaux. Début novembre, je vais à Paris pour le salon de la coiffure. Je vais revoir d’anciens can- didats de Koh-Lanta lors d’une soirée, dont certains qui voulaient me connaître. « Bien sûr que je regarde la nouvelle édition,  je ne lâche pas l’affaire »  / Archives TF1 Christophe Chevalin « Tant que Sarkozy n’aura pas appliqué les directives de la Communauté euro- péenne, je refuserai de m’ali- menter ». Nancy Bernad a la voix faible lorsqu’elle nous appelle, hier. Elle en serait à sondix-huitièmejourde grève de la faim et sa santé se dégrade.« J’ai perdu9 kg» dit- elle. C’est d’ailleursce quia motivé sonhospitalisation : « Je souf- fred’insuffisancerénaleet mon médecin a jugé préférable de mefaire conduireà l’hôpital». Elle est donc actuellement sous perfusion mais reste déterminée : « Je n’ai pas l’intention d’arrêter mon combat ». Son fils s’est dit « rassuré » par cette hospitalisation. « Je suis inquiet depuis le jour où ellem’aannoncéson intention de faire grève de la faim » dit-il. J.-H. A.  / Yves Salvat Nancy Bernad hospitalisée suite à sa grève de la faim > SAINT-ETIENNE L a pollution a vite été iden- tifiée, de l’huile provenait du17,ruedesChambons.Une propriétévenduele 28octobre, 3 jours avant les inondations par Christiane Garnier. C’est sur ce site qu’elle avait exploi- té avec son mari, (aujourd’hui décédé), jusqu’en 1987, une activité de transport routier. Elle s’installait ensuite à La Fouillouse, la SARL changeait de statut pour devenir SAS, modifiant juste son pôle d’actionnaires, sans changer de personnalité morale. C’est pourquoi, hier à la barre du tribunal de Montbrison comparaissaient ChritianeGar- nier, et le représentant de la personne morale SAS Trans- port Garnier. Lespréjudicesréclamésparles parties civiles sont consé- quents, des milliers d’euros. La ville d’Andrézieux réclame tous préjudices confondus 249 000 euros. L’huile prove- nait d’une cuve de 3 000 l, enterrée dans un dépôt de la propriété. La pollution s’est étendue sur un hectare, 25 m 3 de boue polluée ont été récu- pérés par la ville. Lamunicipalitéa, depuis, saisi le tribunal administratif pour présenterla facturede cechan- tier à la sociétéTransportGar- nier.Le jugementn’esttoujours pas rendu. Les prévenus se défendaienten disant, « nepas connaître l’existence de cette cuve », et que pour eux, « lors dudépartdusite,ellesavaient été nettoyées, cuve à gasoil et cuve à huile. De plus pour les huiles usagées, à l’époque l’entreprise était même payée pourse débarrasserdeshuiles.  Aujourd’huion nousle faitgra- tuitement ». Questionnement du tribunal tenupar laprévention,làc’est lecode del’environnementqui est cité, article 216-6 qui évoque le faitde « jeter,déver- ser ou laisser s’écouler des déchets dans l’eau ». Or dans ce cas de figure, c’est l’eau qui vient au déchet ! L’article parle encore de « porter atteinte au milieu, faune et flore».Pourl’avocatdela socié- té « maisons, façades, pis- cines, ce n’est donc pas mon problème. Quant à la ville, ellearriveraà sesfinsdevantle tribunal administratif ». Il posaitleproblèmede«lapres- criptionen matièred’environ- nement.Ça fait toutde même plus de 20 ans que la société n’exerce plus sur ce site ». Mmela présidenteauraitsou- haitéquelesenquêteursjouent plusaux«experts.Àquiappar- tient cette huile, soit la socié- té n’a pas nettoyé, soit elle l’a fait.Onauraitpu datercesrési- duspourplusd’informations». Le procureur rappelait qu’il avait cherché une alternative aux poursuites, « pour une réparation rapide des vic- times ; le débat entre la socié- té et son assureur n’a pas permisd’yarriver».Il réclamait une amende de 4 500 euros contre Mme Garnier, amende multipliée par 5 pour la socié- té. Délibéré le 21 octobre. Françoise Salle « La puissance publique municipale s’est d’ailleurs beaucoup plus vite mobilisée que la puissance étatique », a souligné le procureur au tribunal / Archive Marie-Anne Leca Le code de l’environnement a longuement fait débat Fin 2008, après la crue de la Loire, Andrézieux-Bouthéon devait faire face à une pollution aux hydrocarbures. En cause, une société de transport fermée en 1987. La ville réclame 249 000 euros Pollution aux hydrocarbures : qui va payer, 23 ans après ? Braquage de Saint-Just-la-Pendue : dix ans ethuit ans de prison A l’issue de quatre jours de débats, et d’un délibéréde plus de cinq heures, la cour d’assi- sesdelaLoirea condamnéhier soir deux jeunes Ricaman- doisSophianeTadjouri,24 ans et Abdelmajid Ben Fadhl, 22 ans respectivement à des peinesdedixansderéclusion et de huitannées d’emprison- nement. Tous deux étaient accusésd’unvol à mainarmée commis le 24 janvier 2008 à Saint-Just-la-Pendue, dans le Roannais. Ils reconnaissaient les faits tout comme un troi- sième homme Ahcène Beld- jehem,28 ans,accusé, poursa part,de complicitéde volavec arme qui a écopé d’une peine deseptannéesd’emprisonne- ment.Lesjurésontdoncsuivi l’avocat général s’agissant de MM. Tadjouri et Beldjehem, maiils sontdescendusen des- sousdes réquisitions(10 ans) pour M. Ben Fadhl. Trois femmes étaient poursuivies également dans ce dossier, la justice estimant qu’elles avaient porté assistance aux auteursduvol,parfoisdansle cadre d’un « amour aveu- gle » ou une certaine incon- science du moment. Mme Michelle Chassaing, 54 ans, dontl’appartement avaitservi de retraite aux trois hommes, a été condamnée pour cette assistanceet le receld’argent provenant du vol à une peine avec sursis (trois ans) le jury estimantqu’iln’yavaitpas lieu de la renvoyer en détention comme l’avait requis l’avocat général. Deux jeunes femmes l’une de 20 ans, en partie acquittée, et la seconde, 22 ans, condamnées pour recel ont écopé d’un an et six mois de prison avec sursis.  A. C. > ASSISES DE LA LOIRE L’adjointe au maire de Brullioles décède dans un accident Un tragique accident est sur- venu hier, vers 17 h 30, sur la routedépartementale101,sur lacommunede Saint-Laurent- de-Chamousset. Surlachaus- sée glissante, la conductrice d’une Renault Clio a perdu le contrôle desa voiture dans une courbe. Son véhicule est allé percuté un 4x4 qui arrivait en face. Malgré leseffortsdes services de secours, la conduc- trice, victime d’un arrêt car- diaque, n’a pu être réanimée. Souffrantauthorax,leconduc- teur du 4x4 a été conduit à l’hôpitalde Feurs.Néeen1956, laconductrice,Marie-Josephe Berger, était la troisième adjointe au maire de Brullio- les, dans les Monts du Lyon- nais. > SAINT-LAURENT-DE-CHAMOUSSET  / Michel Varliette

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5/13/2018 Audrey Perez une ligérienne sur TF1 - slidepdf.com

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LA LOIRE ET SA REGIONTEMOIN D’UN EVENEMENT ? ALERTEZ-NOUS !PAR MAIL : [email protected] TELEPHONE : 08 000 768 43 (08 000 ROUGE)

Vendredi 1er octobre 2010 www.leprogres.f942

Faits divers Société

Saint-Martin-la-Plaine :il déclare sa voiturevolée après avoirrefusé un contrôleMercredi soir, unautomobiliste a refusé de sesoumettre à un contrôleroutier. Les policiers, voyantle véhicule accélérer, ontdéployé une herse pour lestopper. Le véhicule a toutde même réussi à poursuivresa route. Peu de temps

après, un homme seprésentait au commissariatde Rive-de-Gier pour signalesa voiture volée. Comme parhasard, il s’agissait de cellequi avait pris la fuite.Entendu par les policiers,l’homme a fini par avouerque c’était bien lui qui étaità bord lors du contrôle. Cequi lui vaudra d’êtreconvoqué au tribunal.

Saint-Etienne : lesquatre suspects pourcaillassage relâchésNous avons relaté, dans noséditions d’hier, l’interpellationde quatre jeunes gens aprèsle caillassage d’un bus de laStas et d’une voiture depolice, mercredi après-midi àLa Cotonne. Après une nuiten garde à vue, ils ont étérelâchés faute de preuves.

Saint-Etienne :

trois blessés aprèsqu’un tram percuteune voitureHier vers 16 h 25, untramway a heurté unvéhicule à hauteur de la ruedu Plateau des Glières, nonloin du terminus deChateaucreux. Sous le choc,la voiture a heurté deuxautres véhicules. Lespompiers ont relevé troisblessés légers et le traficdes tramways a dû êtreinterrompu le temps del’intervention.

Lyon : deux mallettesarrachées à desconvoyeurs de fondsDeux convoyeurs de fonds,de la société Loomis ont étéattaqués hier, peu avant7 heures, alors qu’ilstransportaient des mallettesà destination de la Caissed’Epargne.

L’agression s’est déroulée àproximité de la placeGabriel-Peri, côté 7e

arrondissement de Lyon. Unconvoyeur a été agressédans la rue par un premiermalfaiteur.L’individu lui a porté descoups, et a tenté del’asperger de gazlacrymogène. L’agent arésisté. Un deuxièmemalfaiteur est venu enrenfort. Dans l’affrontement,les deux agresseursontréussi à s’emparer de deuxmallettes qui contenaientune somme totale de l’ordrede 100 000 euros.Les malfaiteurs ont pris lafuite à bord d’une voiturepilotée par un troisièmecomplice.Il n’est pas dit que lesvoleurs profitent de leurbutin. La chute des mallettesa probablement déclenché

un système de sécurité quiinonde les billets d’encreindélébile. Ce que semblentconfirmer des taches d’encrerelevées sur la chaussée àl’endroit de l’agression.L’enquête a été confiée à labrigade de répression dubanditisme (BRB).

Pont-Salomon :la bétonnièrese renverseDans la nuit de mercredi àjeudi, aux alentours deminuit, une voiture tractaitune bétonnière sur la RN88à hauteur de Pont-Salomon,quand, pour des raisonsindéterminées, la bétonnières’est renversée. Pas trèsregardant, le conducteur dela voiture a laissé sur placela bétonnière accidentée enbordure de la zone d’arrêtd’urgence. Devant le dangerque la présence de l’enginpouvait faire courir auxautres automobilistes, lesgendarmes ont fait enleverla bétonnière par undépanneur.

EXPRESS

Quinze enfants issus defamilles sans domicile fixesont actuellement scolarisésau collège Jules-Vallès et àl’école du Soleil. Être inscritsdansces deuxétablissementsstéphanoisne suffiraitcepen-dant pasà leuroffrir unesco-larité normale. « Commentétudier,lorsqu’aprèsles cours,le bureau est une marched’escalier, au pied de l’Hôtelde Ville », s’insurge YvesScanu, porte-parole du collec-tif « Pour que personne ne

dorme dans la rue ». Le res-ponsableassociatifva, encore

plus loin etestime quele droità la scolaritén’estpas respec-té dans cette situation. « Sil’école seréduit à être unabri,il n’y a plus de scolarité etencore moins d’éducation.Avantde renter à l’école, ilfautrentrer chez soit, sous untoit », clame Yves Scanu.Hiersoir, le collectifa tenuuneréunion d’informations,devantune trentaine de personnes.« L’opinion et les pouvoirspublics doivent être sensi-bilisés au problème. Il est

urgent d’agir », conclut YvesScanu.

Pour que ces enfants ne fassent plusleurs devoirs dans la rue

> SAINT-ETIENNE

 / Boris Ivanoff

Originaire de Saint-Just-Saint-Rambert, Audrey Perez, 24 ans, connaît ses heures de célébritéen participant à Koh-Lanta. Elle succède à Patrick Merle, le Roannais finaliste de la 9 e édition

 Avec Audrey Perez,la Loire estencore à l’épreuve de Koh-Lanta 

 V ingt-quatre ans, sportive,active, fraîche, et… Pon-

trambertoise Audrey Perezparticipe à la dixième saisonde Koh-Lanta actuellementdiffusée sur TF1. Au télé-phone,la voixunpeu fébrile,elle raconte son histoire .

« Un soir, il y a un an, j’étaisavecdescopines à lamaisondevant la télé, on a vu des

pubs pour s’inscrire à Koh-Lanta. Mes amies m’ont ditquec’étaitfaitpour moi, que

 jedevraisle faire.Alorsje mesuis prise au jeu ! » Audrey rédigealors salettre demoti-vation, monte à Paris pourpasser les castings et… « àpartirdelà, j’étais sûrdevou-loir le faire, c’est devenu undéfi personnel ! » Entretiens,tests sportifs, médicaux etpsychologiques s’enchaî-nent.Le tournage de l’émission sedéroule entre avril et maiau Vietnam. Les débuts sontdifficiles : «je me suis faitpiquer par des bêtes, j’enavais sur tout le corps ! Pourmoi, ce fut une expériencetrès difficile en terme denourriture, de chaleur, etde sommeil. Sur l’île, on serend compte que sans lesmachines et sans son con-fort,la vieestdifficile auquo-

tidien ! Cette expériencerestera gravée dans mamémoire pendant long-temps. » Audrey fait partiede l’équipe des Vang, les

 jaunes qui luttent contre lesrouges : les Do. Mais cetteannée la production del’émission a choisi de résu-mer l’affrontement entre lessexes : féminin contre mas-culin. Durant l’aventure,

 Audrey a eu Waffa, commemeilleure complice.La jeune fille n’a qu’unregret : « je me suis surtoutfixée sur les épreuves, passur la vie de camp, la viecommune.» 100% pontram-bertoise pur souche, Audrey est allée au collège Anne-Frank, puis au Lycée Fran-

çois-Mauriac d’Andrézieux où elle obtient son bac en2004. Elle étudie ensuitel’espagnol à la Fac de Saint-Etienne, pour finalementse spécialiser dans l’immo-bilier au lycée Teznas duMontcel. Aujourd’hui elletr a va i l le c om me a g e ntimmobilier dans la Loire.L’émission a permis demettre en avant ses capaci-tés sportives : elle pratiquela danse et la course à pied.« Dans quelques années,

  j’aimerais ouvrir un com-merce ! »Et maintenant, demande-t-on , où ê te s- vous ? Quefaites-vous ? « Je ne peux pasvous l e d i r e , j e m e s ui sabsentée pour raisons per-sonnelles. » L’émission étante n c ours d e d i ffus i on,

 Audrey est tenue au secretpar la production. La jeunePontrambertoise a passé le

cap des deux premiers épi-sodes. Reste à voir jusqu’oùelle ira. Début de réponsepeut-être ce soir.

  Aurélien Marty 

Jeune, sportive, hargneuse, à 24 ans, la jeune Ligérienne relève le défi de Koh-Lanta. Tenue ausecret de la production, impossible de dire où elle est et jusqu’où elle ira dans l’émission / DR

« Cette expérienceresteralongtempsgravéedans ma mémoire »

PATRICK MERLE40 ans, finaliste roannaisdu précédent Koh-Lanta

Bien sûr que je regarde lanouvelle édition de Koh-Lanta,d’autant qu’il y a cette annéeune candidate de la Loire. Je nelâche pas l’affaire. C’est sym-pathique d’avoir séparé pourcette édition les garçons et lesfilles dans deux équipes dis-tinctes. Mais il va sûrement yavoir du changement par lasuite.Cette expérience va de toute

façon changer la vie des can-didats. Un an après cette aven-ture,je voisla viedifféremment.Je suis plus zen. J’en profiteplus, mais j’ai arrêté de faire

du quad. Je suis plus impli-qué dans la vie associativede mon village (Saint-Sym-phorien-de-Lay, Ndlr), où jem’occupe des gosses dansl e s c l u bs d e f o ot e t d ebasket. Ceci dit, je suis tou-jours teinturier à Tarare. End é c e m b r e d e r n i e r , o n aacheté avec ma femme quiest coiffeuse, les murs d’unsalon de coiffure où on a faitbeaucoup de travaux. Débutn o ve m b re , j e va i s à P a r i spour le salon de la coiffure.

Je vais revoir d’anciens can-d i d a ts d e K o h - L a n ta l o rsd’une soirée, dont certainsqui voulaient me connaître.

« Bien sûr que je regarde la nouvelle édition, je ne lâche pas l’affaire »

 / Archives TF1 Christophe Chevalin

« Tant que Sarkozy n’aurapas appliqué les directivesde la Communauté euro-péenne, je refuserai de m’ali-menter ». Nancy Bernad a lavoix faible lorsqu’elle nousappelle, hier. Elle en serait àsondix-huitièmejourde grèvede la faim et sa santé sedégrade.« J’ai perdu9 kg» dit-elle.C’est d’ailleursce quia motivésonhospitalisation : « Je souf-fred’insuffisance rénaleet monmédecin a jugé préférable deme faire conduireà l’hôpital».Elle est donc actuellementsous perfusion mais reste

déterminée : « Je n’ai pasl’intention d’arrêter moncombat ».Son fils s’est dit « rassuré »par cette hospitalisation. « Jesuis inquiet depuis le jour oùellem’aannoncéson intention

de faire grève de la faim »dit-il.

J.-H. A.

 / Yves Salvat

Nancy Bernad hospitaliséesuite à sa grève de la faim

> SAINT-ETIENNE

La pollution a vite été iden-tifiée, de l’huile provenait

du17,rue desChambons.Unepropriétévenduele 28octobre,3 jours avant les inondationspar Christiane Garnier. C’estsur ce site qu’elle avait exploi-té avec son mari, (aujourd’huidécédé), jusqu’en 1987, uneactivité de transport routier.Elle s’installait ensuite à LaFouillouse, la SARL changeaitde statut pour devenir SAS,modifiant juste son pôled’actionnaires, sans changerde personnalité morale.

C’est pourquoi, hier à la barredu tribunal de Montbrisoncomparaissaient ChritianeGar-nier, et le représentant de la

personne morale SAS Trans-port Garnier.Lespréjudices réclamés parlesparties civiles sont consé-quents, des milliers d’euros.La ville d’Andrézieux réclametous préjudices confondus249 000 euros. L’huile prove-nait d’une cuve de 3 000 l,enterrée dans un dépôt de lapropriété. La pollution s’estétendue sur un hectare, 25 m3

de boue polluée ont été récu-pérés par la ville.Lam unicipalitéa, depuis, saisile tribunal administratif pourprésenterla facturede cechan-tier à la sociétéTransportGar-nier.Le jugementn’esttoujourspas rendu. Les prévenus se

défendaienten disant, « nepasconnaître l’existence de cettecuve », et que pour eux, « lorsdudépartdu site,ellesavaientété nettoyées, cuve à gasoil etcuve à huile. De plus pour leshuiles usagées, à l’époquel’entreprise était même payéepourse débarrasserdes huiles. Aujourd’huion nousle faitgra-tuitement ».Questionnement du tribunaltenu par laprévention,là c’est

lecode del’environnementquiest cité, article 216-6 quiévoque le faitde « jeter,déver-ser ou laisser s’écouler desdéchets dans l’eau ». Or dansce cas de figure, c’est l’eauqui vient au déchet ! L’articleparle encore de « porteratteinte au milieu, faune etflore ».Pourl’avocatdela socié-té « maisons, façades, pis-cines, ce n’est donc pas monproblème. Quant à la ville,

ellearriveraà sesfinsdevantletribunal administratif ». Ilposaitleproblèmede«lapres-criptionen matièred’environ-nement.Ça fait toutde mêmeplus de 20 ans que la sociétén’exerce plus sur ce site ».Mmela présidenteauraitsou-haitéqueles enquêteursjouentplusaux «experts.Àqui appar-tient cette huile, soit la socié-té n’a pas nettoyé, soit elle l’afait.Onauraitpu datercesrési-

duspour plusd’informations».Le procureur rappelait qu’ilavait cherché une alternativeaux poursuites, « pour uneréparation rapide des vic-times ; le débat entre la socié-té et son assureur n’a paspermis d’yarriver».Il réclamaitune amende de 4 500 euroscontre Mme Garnier, amendemultipliée par 5 pour la socié-té. Délibéré le 21 octobre.

Françoise Salle

« La puissance publique municipale s’est d’ailleurs beaucoup plus vite mobilisée que la puissance étatique »,a souligné le procureur au tribunal / Archive Marie-Anne Leca

Le code del’environnement alonguement fait débat

Fin 2008, après la crue de la Loire, Andrézieux-Bouthéon devait faire face à une pollution aux hydrocarbures. En cause, une société de transport fermée en 1987. La ville réclame 249 000 euros

Pollutionaux hydrocarbures:qui va payer, 23 ans après ?

Braquage de Saint-Just-la-Pendue :dix ans ethuit ans de prisonA l’issue de quatre jours dedébats, et d’un délibéréde plusde cinq heures, la cour d’assi-sesde laLoirea condamnéhiersoir deux jeunes Ricaman-doisSophiane Tadjouri,24 anset Abdelmajid Ben Fadhl, 22ans respectivement à despeinesde dixansde réclusionet de huitannées d’emprison-nement. Tous deux étaient

accusésd’unvol à mainarméecommis le 24 janvier 2008 àSaint-Just-la-Pendue, dans leRoannais. Ils reconnaissaientles faits tout comme un troi-sième homme Ahcène Beld-jehem,28 ans,accusé, poursapart,de complicitéde volavecarme qui a écopé d’une peinede septannéesd’emprisonne-ment.Les jurés ontdoncsuivil’avocat général s’agissant deMM. Tadjouri et Beldjehem,maiils sontdescendusen des-sousdes réquisitions(10 ans)

pour M. Ben Fadhl. Troisfemmes étaient poursuivieségalement dans ce dossier,la justice estimant qu’ellesavaient porté assistance auxauteursduvol,parfoisdanslecadre d’un « amour aveu-gle » ou une certaine incon-science du moment. MmeMichelle Chassaing, 54 ans,dontl’appartement avaitservi

de retraite aux trois hommes,a été condamnée pour cetteassistanceet le receld’argentprovenant du vol à une peineavec sursis (trois ans) le juryestimantqu’iln’yavaitpas lieude la renvoyer en détentioncomme l’avait requis l’avocatgénéral. Deux jeunes femmesl’une de 20 ans, en partieacquittée, et la seconde, 22ans, condamnées pour recelont écopé d’un an et six moisde prison avec sursis.

 A. C.

> ASSISES DE LA LOIRE

L’adjointe au maire de Brulliolesdécède dans un accidentUn tragique accident est sur-venu hier, vers 17 h 30, sur laroutedépartementale101,surla communede Saint-Laurent-de-Chamousset. Sur la chaus-sée glissante, la conductriced’une Renault Clio a perdu lecontrôle desa voiture dans unecourbe. Son véhicule est allépercuté un 4x4 qui arrivaiten face. Malgré leseffortsdesservices de secours, la conduc-trice, victime d’un arrêt car-

diaque, n’a pu être réanimée.Souffrant authorax,le conduc-teur du 4x4 a été conduit àl’hôpitalde Feurs.Née en 1956,la conductrice,Marie-Josephe

Berger, était la troisièmeadjointe au maire de Brullio-les, dans les Monts du Lyon-nais.

> SAINT-LAURENT-DE-CHAMOUSSET

 / Michel Varliette

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