aux actes. n'ouvtllÈs les propos de franÇoi lyloyes n m

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94'"^ A n n é e 3 3 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitroplies Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 22KG0 INSERTIONS Annonces, la ligne . 2.75 Réclames, 2 fr. Faits locaux, 2.50 Journal Politiqu^et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers PARAISSANT FOISTDÊ LE MERC LE SAMEDI RÉDACTION & A D M I N I S T R A T I O N fj 4.- P L A C E DU (VIARCHÊ-NOIR Aux actes. M. Daladier ! Et puissent ces actes être con- formes aux di'chiratioiis minis- térielles ! Evidemment , cela va moins mal. Mais de là à prétendre que cela va tout à fait bien, il y a de la marge. Ceux qui n'ont pas peur de la vérilé sont unanimes à conndé rer que les majorités conquises par M. Daladier au soir de sa pré- sentation devant les deux assem- blées, 508 voix contre 12 à la Chambre, 288 voix contre 1 au Sénat, n'ont, en raison même de leur excessive importance, aucune signification politique. ParmJ ces suffrjiges figurent, ne l'oublions pas, ceux des com- munistes et ceux des socialistes. C'est-à-dire que si le front po- pulaire, comme d'aucuns le pré- tendent avec une témérité qui procèdede l'anticipation,est passé de vie à trépus dans le pays réel, il demeure bien vivant dans le pays légal. Sur le plan parlementaire - le seul quicomple,quoiqu'onpuisse dire, en régime parlementaire — l'équivoque continue. Les faillis persistent à faire fi- gure de syndics. N'attendons d'eux ni remords ni repentir. Ils n'ont qu'une ambition : re- prendre les leviers de commande à la première occasion propice. Tout le problème, à l'heure présente, consiste à ne point four- nir cette occasion aux gens du front populaire, dont les méfaits, quoi qu'il advienne, doivent res- ter présents aux mémoires de, leurs innombrables victimes. En donnant, le 5 avril dernier, le coup de grâci au ministère Blum, M. Jean Montigny a dres-.é de ses deux gestions catastrophi- ques ce bilan irnintoyable (I Le déséquilibre du budgt t est passé de 10 à 30 milliards. La dette deTEtat de 434 à 520 milliards. Le déficit annuel de la balance commerciale, de 0 milliards et demi à 19 milliards. ).e stock d'or de la ijanque de France de 3,800 à 2,100 tonnes. Le franc a baissé de moitié. La paralysie économi- (jue s'étend, L'industrie du bâti- Téléphone : 1-95 C/C/ Nantes : 154-28 Directenr: A. GIl ^ O U A R D Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHIMOT,3, r. d'Amboise (coin r .Richelieu) PARIS{2e) Tél Riobelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Samedi 23 Avril 1938 LE NUMÉRO : 2 0 r Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui ment est morte. L'exportation également. La marine marchande est agonisante. Les classes moyen- nes sont ruinées. » Cette synthèse vaut cent pages d'histoire contemporaine. Les en- fants de nos pcoles devraient l'ap prendre par cœur. Telle est l'é- tendue du mal. Et ses causes n'ont rien de mys- térieux. Elles résident dans ce simple fait que l'Etat depui- l'avènement du Front Populaire dépense 100 milliards par an alors que l'impôt lui en lappurte 50. Où trouver la différence, soit 50 milliards? Dans l'emprunt et dans l'inila- tion. Toute la crise financière est ià avec ses inévitables corollai- res, la crise économique et la crise sociale. A ce calamileux état de choses, quant à prés^^nt du moins, M. Daladier et son miuislère res- treint n'ont apporté aucun le- mède. L'unique mérite du gouveine ment —el nous n'en méconnais- sons pas la portée actuelle — est d'avoir mis. pour un bout de temps, la France à l'abri du mar- xisme et de nous avoir laissé en- trevoir un coin de ciel bleu... Avant de donner à ce cabinet tout neuf une confiance aussi large que celle du Parlemeni, attendons donc qu'à la fav( ur des pleins p luvoirs qu'il detient, se-; actes soient confoimes aux promesses de sa déclaration mi- nistérielle. Les erreurs du front populaire Le pays paie, lo pays va payer plus du- rement encore les fautes et les erreurs du 'iront populaire. C'est au nom du Rassem- blement que M. Léon Bhmi ai prétendu gouverner ces dernières semaines. C'est à son nom qu'il a présenté les projets dé- menls pour lesquels il a demandé les pleins pouvoirs. Pour obtenir la majorité en avril ei en mai igSG, M. Blum el ses amis ont ex- posé un programme et tenu un langage que leurs actes ont sérieusement contredit. On se souvient que les fonctionnaires avaient élé los plus ' efferves'Oents des a- gents électoraux du front populaire. Ils protestaient contre les décrets-lois et ils acclamaient M. Léon Blum et ses amis qui affirmaient qu'ils ne procéderaient ni à la déflation ni à la dévaluation. Si les élec- teurs avaient su que cette promesse était irréalisable, comme MM. Blum et Auriol '.e savaient, ils n'auraient pas voté pour des candidats disposés, à peine an pouvoir, h •fait; tout le contraire de ce qu'ils avaient promis. N'OUVtLLÈS EXPRESS Notre chargé d'affaires à Ronie, M. Blon- det, a eu, avec le -comte Ciano, une longue entrevue qui marque le début des négocia- tions offi:Cie\les. Arrivé hier à Paris, le corps du colonel IHcot sei-a inhumé aujourd'hui à Moussy-les- Vieux, après la cérémonie religieuse qui se déroulera à Saint-Augustin. ^ Les Japonais déclenchent une offensive vérs le sud de la Chine avec une armée de 200.000 hommes. Un caboteur français brûle au large de Saint-Nazaire. L'équipage est sauf. Vn accord définitif est intervenu dans la métaMurgie parisienm. IL'II! L'IL' IMIITAII'H'IINMHIIII'»'"" Qui jnvjnla la devise déjà République ? Liberté, Egalité, Fraternité. Ces trois grands mots, sous la Républi- que troisième, ne correspondent pas tou- jours, ni parfaitement, à ces trois choses. Cependant, ils demeurent la devise of- ficielle et la loi veut qu'ils soient inscrits au fronton des monuments publics, y com- pris les prisons et les cimetières. Qhiacun les connaît; beaucoup les ou- blient; cl la plupart ne sauraient dire qui eut celte idée de la trilogie. On en attribué parfois la paternité u Pache, maire de Paris,, après avoir été ministre de la Guerre; mais Pache ne fit qu'en ordonner l'inscription sur les murs de la capitale. Le véritable inventeur fut Antoine-Fran- çois Momoro, né en 1756 à Besançon d'une famille franc-comtoise d'origine espagnole et qui vint s'établir ii Paris comme libraire- éditeur. Ayant épousé Sophie Fournier, fille d'un graveur de talent, Momoro se mit à l'écol« de son beau-père et réussit fort bien dans son nouveau métier d'art. Bn 1789, il s'enthousiasma pour les idées nouvelles et devînt membre du Club des Coideliers. Il prit part, le 10 août, à l'as- •-aul ;l(!s Tuileries. DrV.'Mui r . o m b r e de la Commission i>d- ministiral'ive de Paris, il fut chargé de l'organisation des fôtes publiques. Cest alors qu'il redigea la fameuse de- v!;-o républicaine et qu'il l'inscrivit sur les pancartes ou banderoles, parmi d'autres (( slogans », comme on dirait aujourd'hui. Momoro fui chargé de mission aux ar- mées de Vendée. Ami d'Hébert, «le père Duchesne », il organisa avec lui les fûtes de la déesse Raison Sophie Fournier personnifia la Libqrté, ce qui ne porta pas bonheur îi son mari. Car la discorde se mil au Club des Cor- deliers. Dénoncés par Saint-Just, les <( en- ragés » Hébert, Anacharsis Clootz, Chau- metle, Rousin, Momoro furenl arrôtés et 'promplcmenl envoyés à la guillotine. Ainsi Momoro put éprouver l'inégale Ver- tu, dans la pratique, de la formule qu'il avait inventée et qui disait alors, tout au long : (( Unité, indivisibilité de la République, liberté, égalité, fraternité, ou Îa mort. » LES PROPOS DE FRANÇOIS lYlOYEN — La voilà donc réalisée, François Moyen, celle union nalionale que tu réclamais à cor el ù cri depuis si longtemps I — Je ne sais pas, me réixindit-il, si c'est bien l'union nationale, mais en tout cas, c'est une treve et c'est déjà beaucoup. — Bracke, le second de Léon Blurn, a eu soin déjà d'expliquer dans le Populaire quo ce vote d'unanimité pour le nouveau ministère n'était pas un signe de force et qtie les socialistes se réservaient absolument. — Eh oui I Et c'est bien cela qui désole les Français, ce sont toutes ces réserves partisanes. Nous commençons à en avoir assez de voir la politique française poussée au gré des exigences syndicales ou des dé- cisions de comités. — Cependant, Léon Blum avait proposé un projet dictatorial... —• Oui, répondit François Moyen, mais comme chacun savait qu'il ne pouvait pas l'appliquer, cela équivalait à confier le soin d'ouvrir des vannes d irrigation à quel- qu'un qui est incapable de les fermer... C'était accepter l'inondation et le désastre. Mais, mon pauvre François Moyen, il va pourtant falloir des mesures éner- giques... et peu agréables pour redresser la situation I — Certes, tout le monde le sent et cha- cun accepte la pénitence, mais, voyez-vous, les Français en ont assez d'être les cobayes d'idéologues et de fous. Ils accepteraient beaucoup, croyez-moi, d'un gouvernement décidé, sachant exactement ce qu'il veut, et capable d'appliquer avec fermeté son pro- gramme. Illlllllllllllllllllllllllllliilllllllllllir A d f|!S acc aiidlo-ilalien Les négociations italo-britanniques arri- vent à leur terme. Elles ont été longues, car les deux gouvernements ne voulaient pas faire un travail superficiel qui aboutit à un accord de façade. Mussolini était dé- sireux de signer l'accord avec l'Angleterre avant de reccivoir le chancelier Hitler à Rome. Si môme il veut maintenir l'axe Rome- Berlin, il a un intérôt majeur à rétablir d'étroites relations avec la Grande-Breta- gne qui lui donnent toute sécurité en Mé- diterranée pour ses communications avec l'Afrique, orientale. Au fond, il en revient à la politique pratiquée au temps de la 'l'riplice. L'Italie était l'alliée de l'Allema- gne et de l'Autriche-Hongrie. Cette alliance ne l'empêcha pas de conclure, en 1902, avec la France une sorte de contre-assurance' dont l'imporlance apparut en 1914. Elle re- nouvelle cette opération aujourd'hui avec la Grande-Bretagne en liquidant les con- flits qui, depuis igSS, opposent les deux pays. Du retrait des volontaires italiens en Es- pagne à la reconnaissance de l'Empire italien d'Ethiopie, en passant par la pro- pagande anti-britanidque, aucune question essentielle n'a été laissée dans l'ombre. Et les résultais sont d'une ampleur qui dé- passera de beaucoup le gentlemen agree- ment dû début de 1937. Lo gouvernement français a élé tenu au courant du développement des négociations italo-brjtanniques. Elles étaient, pour la France comme pour l'Angleterre, du plus haut inlérél. El il est clair, que la dimi- nution des efiectifs militaires stationnés en T.ybie (60.000 hommes, semble-t-il), a au- tant d'importance pour la Tunisie que pour l'Egypte. Le malheur des temps a voulu que la France ne fût pas présente à des négocia- tions auxquelles elle aurait participer. Elle n'avait pas d'ambassadeur à Rome et il n'y avait plus d'ambassadeur d'Italie à Paris. Telle est là conséquence de l'absur- de politique suivie! par le front populaire, aussi longtemps qu'il agit sous la férule des socialistes dont l'antifascisme refusait de céder devant la raison d'Etat. Au fond, on ne peut porter à son crédit, si l'on ose dire, que ses abstentions. Il n'a pas commis l'erreur irréparable de nous précipiter dans de folles aventures à propos de l'Ebpagno. Non pas que l'envie manquSt aux amis da J\L Blum de se porter au se- cours de la « démocratie » espagnole. Mais le leader socialiste, une fois installé à l'hôtel Matignon, comprit que le pays n'accepterait jamais d'être jeté dans un conflit, alors qu'aucun intérêt national n'y était engagé. D'un mot, il se priva des moyens d'agir auprès des deux puissances, Italie et Espa- gne franquiste, avec lesquelles il nous faut compter pour maintenir l'équilibre médi- terranéen. Pour nous, qui mettons au premier plan de nos préoccupations l'ave- nir de notre empire d'outre-mer, nous pensons qu'il faut mettre un terme à cette succession d'erreurs dangereuses. Et c'est de ce point de vue que nous ap- précierons l'action du cabinet Daladier dans le domaine extérieur. Nous attendons de lui qu'il traduise en actes l'inspiration na- tionale qui animait sa déclaration devant les Cliambres. Il doit nommer sans retard un ambassadeur à Rome et travailler à ré- tablir entre rilalie et la France des relations normales qui seront pour l'Europe une sûre garantie de paix. Notre pays ne saurait se contenter d'ex- ploiter les résultats posés par les accords italo-brilanniques. Sa grandeur exige au- tre chose qu'une diplomatie à la remor- que. iNFQRIVIATîONS AMENITES SOCLILISTES La commission administrative du parti socM'ste a prolnoncé la dissolution de la Fédération de la Seine et a exclu définili- evment M. Marceau-Pivert, M. Blum c^ui voulait faire l'Union Nalionale n'a pas mê- me pu conserver celle de son parti 1 §§§ NEGOCIA TIONS FRANCO-ITALIENNES L'acceptation donnée à Rome, par le com- te Ciandi au chargé d'affaires de France, M. Blondel, d'ouvrir des négociations préli-< minaircs à la nomination d'un ambassadeur de France en Italie, a été accueillie avec sa- tisfaclion à Paris et à Rome. On croit savoir que le nouvel ambassa- deur français ne sera: pas désigné avant la session de GerifSive. Toutefois, on augure favorablement de ces négociations prélimi^ naires, au cours desquelles la ciuestion d'uгг accord, rentrant dans le cadre de celui si- gné aifec l'Angleterre, pourrait, semble-t-il, être abordée. SEISME EN .iNATOLIE L'envoyé spécial du journal Tan, dans la région de-Kircheir, annonce que le bilan de la catastrophe sismique d'Anatolie Cen-

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Page 1: Aux actes. N'OUVtLLÈS LES PROPOS DE FRANÇOI lYlOYES N M

94'"̂ A n n é e 3 3

ABONNEMENTS

Maine -e t -Lo i re & Limitroplies

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En dehors des limitrophes: 22KG0

INSERTIONS

Annonces, la ligne . 2.75 Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

Journal Politiqu^et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

PARAISSANT F O I S T D Ê

LE MERC LE SAMEDI

R É D A C T I O N & ADMINISTRATION fj 4.- P L A C E DU (VIARCHÊ-NOIR

Aux actes. M. Daladier !

Et puissent ces actes être con-formes aux di'chiratioiis minis-térielles !

E v i d e m m e n t , cela va moins ma l . Mais de là à prétendre que cela va tout à fait bien, il y a de la marge .

Ceux qui n 'ont pas peur de la vérilé sont u n a n i m e s à c o n n d é rer que les major i tés conquises par M. Daladier au soir de sa pré-sentation devant les deux assem-blées, 508 voix contre 12 à la Chambre, 288 voix contre 1 au Sénat, n 'on t , en raison même de leur excessive importance, aucune signification polit ique.

ParmJ ces suffrjiges f igurent , ne l 'oubl ions pas, ceux des com-munis tes et ceux des socialistes.

C'est-à-dire que si le f ront po-pulaire , c o m m e d 'aucuns le pré-tendent avec une téméri té qui procèdede l 'anticipation,est passé de vie à trépus dans le pays réel, il demeure bien vivant dans le pays légal.

Sur le plan par lementaire - le seul q u i c o m p l e , q u o i q u ' o n p u i s s e dire, en régime par lementaire — l 'équivoque cont inue.

Les faillis persistent à faire fi-gure de syndics .

N'a t tendons d 'eux ni r emords n i repent i r .

I ls n 'on t q u ' u n e ambi t ion : re-prendre les leviers de c o m m a n d e à la première occasion propice.

Tout le p r o b l è m e , à l 'heure présente, consiste à ne point four-n i r cette occasion aux gens du f ron t populaire, dont les méfaits, quoi qu' i l advienne, doivent res-ter présents aux mémoires de, leurs i nnombrab l e s vict imes.

En donnan t , le 5 avril dernier , le coup de g râc i au minis tère Blum, M. Jean Montigny a dres-.é de ses deux gestions catastrophi-ques ce bilan irnintoyable

(I Le déséquil ibre du budgt t est passé de 10 à 30 mill iards. La dette deTEtat de 434 à 520 mil l iards . Le déficit annuel de la balance commerciale , de 0 mil l iards et demi à 19 mill iards. ).e stock d'or de la i janque de France de 3,800 à 2,100 tonnes. Le f ranc a baissé de moit ié . La paralysie économi-(jue s 'étend, L ' industr ie du bâti-

T é l é p h o n e : 1 -95

C/C/ N a n t e s : 154-28 Directenr: A. G I l ^ O U A R D P o u r la P u b l i c i t é ex tra -rég iona le , s 'adresser à l a Publicité A. G H I M O T , 3 , r. d ' A m b o i s e (coin r .Richelieu) P A R I S { 2 e ) Tél R i o b e l i e u 51 -76 51-77 2lignesgroup.

Samedi 23 Avril 1938

LE NUMÉRO :

2 0 r L e s abonnements sont p a y a b l e s d ' a -

v a n c e et l ' a c c e p t a t i o n de trois nu-

m é r o s engage pour une année.

L a quittance est présentée à l ' abonné

sans dérangement pour lui

ment est mor te . L'exportation également . La mar ine marchande est agonisante. Les classes moyen-nes sont ru inées . »

Cette synthèse vaut cent pages d 'histoire contempora ine . Les en-fants de nos pcoles devraient l'ap prendre par cœur . Telle est l'é-tendue du mal.

Et ses causes n 'on t rien de mys-térieux. Elles résident dans ce s imple fait que l'Etat depui-l ' avènement du Front Populaire dépense 100 mil l iards par an alors que l ' impôt lui en lappurte 50.

Où t rouver la différence, soit 50 mi l l i a rds?

Dans l ' emprun t et dans l'inila-tion. Toute la crise financière est ià avec ses inévitables corollai-res, la crise économique et la crise sociale.

A ce calamileux état de choses, quan t à prés^^nt du moins , M. Daladier et son miuis lère res-treint n 'on t apporté aucun le-mède.

L 'unique mérite du gouve ine ment —el nous n'en méconnais-sons pas la portée actuelle — est d'avoir mis. pour un bout de temps, la France à l 'abri du mar-xisme et de nous avoir laissé en-trevoir un coin de ciel bleu. . .

Avant de donner à ce cabinet tout neuf une confiance aussi large que celle du Par lemeni , a t tendons donc qu'à la fav( u r des pleins p luvoirs qu' i l detient, se-; actes soient confo imes aux promesses de sa déclaration mi-nistérielle.

Les erreurs du front populaire Le pays paie, lo pays va payer p lus du-

rement encore les fautes et les er reurs du 'iront populaire. C'est au n o m d u Rassem-b lement que M. Léon Bhmi ai pré t endu gouverner ces dernières semaines. C'est à son n o m qu ' i l a présenté les projets dé-m e n l s pour lesquels il a demandé les pleins pouvoirs.

Pour ob ten i r la major i té en avril e i e n ma i igSG, M. Blum el ses amis on t ex-posé u n p r o g r a m m e et t e n u u n langage que leurs actes on t sér ieusement contredi t . On se souvient q u e les fonct ionnaires avaient é lé los p lus ' efferves'Oents des a-gents électoraux d u f r o n t populaire . Ils protes ta ient contre les décrets-lois e t ils acclamaient M. Léon Blum et ses amis qui a f f i rmaien t qu ' i l s ne procéderaient n i à la déflation n i à la dévaluation. Si les élec-teurs avaient su que cette promesse était irréalisable, comme MM. Blum et Auriol '.e savaient, ils n ' au ra i en t pas voté p o u r des candidats disposés, à peine an pouvoir, h

•fait; tout le contraire de ce qu ' i l s avaient promis.

N'OUVtLLÈS EXPRESS

Notre chargé d'affaires à Ronie, M. Blon-det, a eu, avec le -comte Ciano, une longue entrevue qui marque le début des négocia-tions offi:Cie\les.

Arrivé hier à Paris, le corps du colonel IHcot sei-a inhumé aujourd'hui à Moussy-les-Vieux, après la cérémonie religieuse qui se déroulera à Saint-Augustin. ^

Les Japonais déclenchent une offensive vérs le sud de la Chine avec une armée de 200.000 hommes.

Un caboteur français brûle au large de Saint-Nazaire. L'équipage est sauf.

Vn accord définitif • est intervenu dans la métaMurgie parisienm.

IL'II! L'IL' IMIITAII'H'IINMHIIII'»'"" Qui jnvjnla la devise déjà République ?

Liberté, Egalité, Fraternité. Ces trois g r a n d s mots, sous la Républi-

que troisième, ne correspondent pas tou-jours, n i par fa i tement , à ces trois choses.

Cependant , ils demeurent la devise of-ficielle e t la loi veut qu' i ls soient inscrits au f ron ton des m o n u m e n t s publics, y com-pris les pr isons et les cimetières.

Qhiacun les connaî t ; beaucoup les ou-b l ien t ; c l la p lupa r t ne saura ien t d i r e qui eut celte idée de la trilogie.

On en a t t r i b u é parfois la pa te rn i té u Pache, ma i re d e Paris,, après avoir été min i s t r e de la Guerre; mais Pache ne f i t q u ' e n o rdonner l ' inscription sur les m u r s de la capitale.

Le véritable inventeur f u t Antoine-Fran-çois Momoro, né en 1756 à Besançon d ' u n e famille franc-comtoise d 'origine espagnole et qui v in t s 'établir ii Paris comme libraire-éditeur. Ayant épousé Sophie Fournier , fille d ' u n graveur de talent, Momoro se m i t à l'écol« de son beau-père et réussi t fort bien dans son nouveau mét ie r d ' a r t .

Bn 1789, il s 'enthousiasma p o u r les idées nouvelles et devînt membre du Club des Coideliers. Il pr i t part, le 10 août , à l 'as-•-aul ;l(!s Tuileries.

DrV.'Mui r . o m b r e de la Commission i>d-ministiral'ive de Paris, il f u t chargé de l 'organisat ion des fôtes publiques.

C e s t alors qu ' i l redigea la fameuse de-v!;-o républ icaine et qu ' i l l ' inscrivit sur les pancartes ou banderoles, parmi d ' au t res (( slogans », comme on dirait a u j o u r d ' h u i .

Momoro f u i chargé de mission a u x ar-mées de Vendée. Ami d'Hébert, « l e père Duchesne », il organisa avec lu i les fûtes de la déesse Raison où Sophie Fournier personnif ia la Libqrté, ce qui ne porta pas b o n h e u r îi son mar i .

Car la discorde se mi l au Club des Cor-deliers. Dénoncés par Saint-Just, les <( en-ragés » Hébert , Anacharsis Clootz, Chau-metle , Rousin, Momoro fu r en l arrôtés et

' p r o m p l c m e n l envoyés à la guil lotine. Ainsi Momoro p u t éprouver l ' inégale Ver-

tu , dans la prat ique, de la f o r m u l e qu ' i l avait inventée et qui disait alors, tout au long :

(( Unité, indivisibilité de la République, l iberté, égalité, fraternité, ou Îa mor t . »

LES PROPOS DE FRANÇOIS lYlOYEN

— La voilà donc réalisée, François Moyen, celle u n i o n nal ionale que t u réclamais à cor el ù cri depuis si longtemps I

— Je ne sais pas, me réixindit-il, si c'est bien l ' un ion nationale, mais en tout cas, c'est u n e treve et c 'est déjà beaucoup.

— Bracke, le second de Léon Blurn, a eu soin déjà d 'expl iquer dans le Populaire quo ce vote d ' u n a n i m i t é pour le nouveau minis tè re n ' é t a i t pas u n signe de force et qtie les socialistes se réservaient absolument .

— Eh oui I Et c'est bien cela qui désole les Français, ce sont toutes ces réserves part isanes. Nous commençons à en avoir assez de voir la poli t ique française poussée au gré des exigences syndicales ou des dé-cisions de comités.

— Cependant , Léon Blum avait proposé u n projet dictatorial . . .

—• Oui, répondit François Moyen, mais comme chacun savait qu ' i l n e pouvait pas l ' appl iquer , cela équivalait à confier le soin d 'ouvr i r des vannes d i r r igat ion à quel-q u ' u n qui est incapable de les fermer . . . C'était accepter l ' inondat ion et le désastre.

— Mais, m o n pauvre François Moyen, il va pou r t an t falloir des mesures éner-giques. . . et peu agréables pour redresser la s i tuat ion I

— Certes, tout le m o n d e le sent e t cha-cun accepte la pénitence, mais , voyez-vous, les Français en ont assez d 'ê t re les cobayes d' idéologues et de fous. Ils accepteraient beaucoup, croyez-moi, d ' u n gouvernement décidé, sachant exactement ce qu ' i l veut, et capable d 'appl iquer avec fermeté son pro-g ramme.

I l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l i i l l l l l l l l l l l i r

A d f|!S acc aiidlo-ilalien Les négociations i ta lo-br i tanniques arri-

vent à leur t e rme. Elles o n t été longues, car les deux gouvernements n e voulaient pas faire u n travail superficiel q u i abouti t à u n accord de façade. Mussolini é ta i t dé-sireux de signer l 'accord avec l 'Angleterre avant de reccivoir le chancelier Hitler à Rome.

Si môme il veu t ma in t en i r l 'axe Rome-Berlin, il a u n intérôt m a j e u r à rétablir d 'é troi tes relat ions avec l a Grande-Breta-gne qu i lu i d o n n e n t toute sécurité en Mé-di terranée pour ses communica t ions avec l 'Afrique, orientale. Au fond, il en revient à la poli t ique pra t iquée au temps de la 'l'riplice. L'Italie é ta i t l 'alliée de l 'Allema-gne et de l 'Autriche-Hongrie. Cette alliance ne l ' empêcha pas de conclure, en 1902, avec la France u n e sorte de cont re-assurance ' dont l ' impor lance appa ru t en 1914. Elle re-nouvelle cette opérat ion a u j o u r d ' h u i avec la Grande-Bretagne en l iqu idant les con-fl i ts qui, depuis igSS, opposent les deux pays.

Du re t ra i t des volontaires italiens en Es-pagne à la reconnaissance de l 'Empire italien d 'Ethiopie, en passant par la pro-pagande ant i -br i tan idque , aucune question essentielle n ' a été laissée dans l 'ombre . Et les résul tais sont d ' u n e ampleur qui dé-passera de beaucoup le gent lemen agree-m e n t dû début de 1937.

Lo gouvernement français a élé tenu au courant du développement des négociations i ta lo-br j tanniques . Elles étaient , pour la France comme pour l 'Angleterre, du plus h a u t inlérél . El il est clair, que la dimi-nu t ion des efiectifs mil i ta i res s tat ionnés en

T.ybie (60.000 hommes , semble-t-il), a au-t an t d ' impor t ance p o u r la Tunis ie que pour l 'Egypte.

Le m a l h e u r des t emps a voulu que la France ne f û t pas présente à des négocia-t ions auxquelles elle aurai t dû participer. Elle n 'avai t pas d ' ambassadeur à Rome et il n 'y avait plus d 'ambassadeur d 'I tal ie à Paris. Telle est là conséquence de l ' absur-de poli t ique suivie! par le f ron t populaire, aussi long temps qu ' i l agit sous la férule des socialistes dont l 'ant i fascisme refusa i t de céder devant la raison d 'Eta t .

Au fond, on ne peut por ter à son crédit, si l 'on ose dire, que ses abstentions. Il n ' a pas commis l ' e r reur i rréparable de nous précipiter dans de folles aventures à propos de l 'Ebpagno. Non pas que l 'envie manquS t aux amis da J\L Blum de se porter au se-cours de la « démocratie » espagnole. Mais le leader socialiste, u n e fois installé à l 'hôtel Matignon, compri t que le pays n 'accepterai t jamais d 'ê t re jeté dans u n conflit , alors q u ' a u c u n intérê t nat ional n ' y était engagé.

D ' u n mot , il se priva des moyens d ' ag i r auprès des deux puissances, Italie et Espa-gne f ranquis te , avec lesquelles il nous f a u t compter pour ma in t en i r l ' équi l ibre médi-terranéen. Pour nous, qu i me t tons au premier p lan de nos préoccupations l 'ave-n i r de notre empire d 'out re-mer , nous pensons qu ' i l fau t me t t re u n terme à cette succession d ' e r reurs dangereuses.

Et c'est de ce poin t de vue que nous ap-précierons l 'action du cabinet Daladier dans le domaine extérieur. Nous a t tendons de lui qu ' i l t raduise en actes l ' inspi ra t ion na-t ionale qu i an imai t sa déclaration devant les Cliambres. Il doit n o m m e r sans re ta rd u n ambassadeur à Rome et travailler à ré-tabl i r en t re r i l a l i e et la France des relat ions normales qu i seront pour l 'Europe u n e sûre garant ie de paix.

Notre pays n e saurai t se contenter d'ex-ploiter les résul tats posés par les accords i ta lo-bri lanniques. Sa g randeu r exige au-t re chose q u ' u n e diplomatie à la remor-que.

iNFQRIVIATîONS AMENITES SOCLILISTES

La commission administrative du parti socM'ste a prolnoncé la dissolution de la Fédération de la Seine et a exclu définili-evment M. Marceau-Pivert, M. Blum c^ui voulait faire l'Union Nalionale n'a pas mê-me pu conserver celle de son parti 1

§§§

NEGOCIA TIONS FRANCO-ITALIENNES

L'acceptation donnée à Rome, par le com-te Ciandi au chargé d'affaires de France, M. Blondel, d'ouvrir des négociations préli-< minaircs à la nomination d'un ambassadeur de France en Italie, a été accueillie avec sa-tisfaclion à Paris et à Rome.

On croit savoir que le nouvel ambassa-deur français ne sera: pas désigné avant la session de GerifSive. Toutefois, on augure favorablement de ces négociations prélimi^ naires, au cours desquelles la ciuestion d'uгг accord, rentrant dans le cadre de celui si-gné aifec l'Angleterre, pourrait, semble-t-il, être abordée.

SEISME EN .iNATOLIE

L'envoyé spécial du journal Tan, dans la région de-Kircheir, annonce que le bilan de la catastrophe sismique d'Anatolie Cen-

Page 2: Aux actes. N'OUVtLLÈS LES PROPOS DE FRANÇOI lYlOYES N M

traie est beaucoup plus grave encore rpie celui qui avait été établi tout d'abord.

Le total! des victimes atteindrait plus de i.ooo alors qu'on en dénombrait seu-lement 200 mercredi.

Vingt-cinq villages o'nt été entièrement détruits.

MORT DE M. (^NEVOT

On annonce la mort, survenue jeudi, i son domicile, de M. Henri Connevot, séna-teur de la Creuse.

Né en 1877, Connevot avixit été élu député de lu Creuse aux élections de 191/i, Il avait élé élu sénateur du même dépar-tement en 1923. Il était inscrit au groupe de la Gauche dénidcratique.

â§s A LA S. D: N.

Tous les grands problèmes de politique' internaiionale seront exposés devant le Conseil de ta S. D. N. et l'institution ge-nevoise, que certains déclarent monbonde, sera une fois de plus le centre de h'activUé diplomalique mondiale.

S'il]Uation en Extrême-Orient avea l'ap-pel du gouvernement chinois, politique des Etats latino-américains, conséquences de l'Anschluss et ta question des réfugiés d'.Allemagne et d'Autriche, enfin et sur-tout lol^ilique générale des membres du Con.ni'il, avec la discussion de l'appel du youvtrne.jnent espagnol et des conséc/utn-ces découlant de ta situation actuelle en Ethiopie.

PRINTEMPS ?

A hcnircinonl, la neige recouvre les toi-turii; l". thermonièlre marque cinq degrés au d<-::.sous de zéro.

Les arbres fruitiers qui sont en pleine floraison, principalement les cerisiers à kirch. Ont beaucoup souffert.

A Belfort, on enregistre moins 7°, et h neige loîiibe en Alsace.

^

LE /19« ANNIVERSAIRE D'HITLER

Le chance'MCr Hitler a reçu à l'occasion de son anniversaire, des messages de féli-citations de plusieurs souverains et per-sonnalités étrangères, nolamment des rois d'Itaiie, d'Angleterre, des Belges, de Rou-manie, du prince-régent de Yougoslavie^ du régent Ilorlhy, du général Franco et du tsar Ferdinand de Bul'garie. M. Mussolini lui a également envoyé ses félicitations. Le fUhrer a remercié télégraphiqucment.

LA GUERRE D'ESPAGNE

Des avions nalianalistes bombardent Pur.gcerda, gare internatienale espagnole, mais ne survolent pas le territoire françai.'i. On compte sept morts et vingt blessés.

INCENDIE DE FORET

Un incetidie a détruit te bois des Vaux, ¡uès de lii'stigné {Indrc-ct-Loire) el s'.es! étendu ensuite à la forêt de Ucichecolte. Du-

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N' Г) — 2;i Avril

Le CMteau Misère par Giîonoiis AL'XIS

ranl la nuit et loute la matinée de jeudi, les pompiers el ta troupe ont lutté contre le nouveau sinistre qui a ravagé i.âoo hec-tares de bois el de forêt.

L'enquête de la gendarmerie a pernùs d'établir que l'incendie est dû à l'impru-dence d'un domestique agricole (¡ui avait jeté une cigarette non éteinte dans les broussailles.

E N P E R M I S S I O N

(STjrrE) Vous otes bien lo premier qui m'ayez

inspiró un sentiment sincère, vrai. Comp-tez sur moi toujours, .le ne vous conseil-lerai jamais que tles choses raisonnables. 11 faut que l'angoisse cesse, que vous vous ren-diez comjite que votre situation n 'a rien d'effrayant, au contraire, ot pour cela il faut vous précipiter tôte baissée dans le danger imaginaire qu'est le tourbillon ixirision. Sbyoz trau(iuillo. Si, un jom-, vous étiOK en péril, je vous dirais moi-mê-me : partez.

Roger s'était levé. Il lit nn pas commo pour partir, puis s'arrêta et revint Sar-tiaux :

— Pardonnez со mauvais uiouvement. Je vous crois un ami sincère, voulant mon bien. Mais ne vous leurrez vous pas ?

L'attaché de cabinet s'énervait : — Ecoutez, Roger. Les discussions sont

généralement oiseuses. Les. faits seuls ont une valeur. N'ergotons plus, agissons. Vous êtes dans votre sphère un homme d'action. Alors, face au danger! Précipitez-vous dans

Sur lo coup de cinq heures, le train s'est arrêté à la petUe garo da R.... pour une courte halte.

Un seul voyageur en descend, un beau gars vigoureux, moulé dans son costume de matelot !

— P!ar exemple, s'écrie joyausemonl l'employé, en prenant son billet. Te voilà en permission.

— Eh oui ! Qii vient passer quelques jours on famille. Quoi de neuf au pays P

— Si on allait prendre d'abord un ver-re. Je parie que ça t'a donné soif ce voya-ge.

— Tu l'as di t l Tiens, prends-moi une cigarette, mon vieux, dit le matelot en tendant son paquet de Gauloises.

— Grand merci, mais alors à charge de revanche ! Prends-moi une Celtique et tu i.i en diras des nouvelles.

— Mazette ! Ça c'est des cigarettes ! Le paquet de Gauloises c'est fameux, mais les Cel'jques, c'est autrement gros !

— Et tu verras, elles sont toujours bien régulièrement roulées, elles ont toujours le môme goût. Comirient les trouves-tu <( auiiral » ?

.— Pour sûr qu'elles sont bonnes, cons-tide le matelot en tirant une bouffée avec une visible satisfaction. Mais c'est du Ma-ryland, et, pour tous IQS jours, je préfère le Caporal.

— T'en trouveras aussi en Caporal, pe-tit. La Régie Française fabrique trois sortes de Celtiques : il y a celles que nous fumons en ce moment, les « Celtiques » « jaunes » en Maryland, puis les Celtiques « bleues » en caporal qui sont évidemment plus for-tes, plus corsées....

— C'est celles-là qu'il me faut, réplique le marin.

—• Bt il y a môme les Celtiques «vertes» comme celles que fume ton ami Jean-Ma-rie, qui préfère les cigarettes en « caporal doux »

— En Caporal doux ? — Oui, c'est du caporal qui a été dé-

barrassé de sa nicotine avant la fabrication des cigarettes. On l'appelle ((Caporal doux» parce que son goût est adouci par cette opération.

Mais toutes les Celtiques sont grosses, bien régulières et très bien présentées, comme tu vois.

Consei l Général

CHRONIQUE LOGALË E T H t G l U N A L L

Première session ordinaire de 1988 1.« Conseil Général de Maine-et-Loire se

réunira à l'Hôtel de la Préfecture le Lundi 2 Mai 1938, à 10 heures précises, dans la s;ulo ordinaire de ses séances.

la tourmente et croyez-moi : encore une fois, si vous êtes en péril...

— Je vous crois et suis prêt à faire ce.que vous voudrez.

—• Bien. Alors vous rentrez chez vous à 8 heures, vous mettrez voire imiforme de gala et vous viendrez me prendre chez moi à 9 heures.

—• Pour aller... ? •— A la soirée du ministère des Affaires

étrangères, où je vous présenterai à beau-(X)up de gens intéressants. Aiiez, Roger, allez, et ne faites pas cette figure.

Roger, souriant, tendit la main à Sar-tiaux :

— Non. Vous êtes un garçon exquis pour qui j 'ai beaucoup, beaucoup d'amitié. Sau-vez-vous. J 'ai encore dix coups de télé-phone à donner, un nombre important de lettres à signer... et je voudrais bien avoir le temps de dîner 1

La soirée du ministère des Affaires étrangères était ce que sont, en général, ces soirées officielles, ofi l'on vient parce qu'on y est forcé ou par intérêt ; oîi l 'hom-me influent, pareil au gibier traqué par les chasseurs, essaye par toutes les ruses d'échapper à la poursuite des solliciteurs tenaces, venus là pour saisir la proie qui leur échappe quand elle est retranchée dans son bureau.

Roger, abandonné par Sartiaux dans un coin de fenêtre, regardait le grand salon

A p r è s i e s f ê te s p a s c a l e s

Nous ne revioiulrons pas sur les fêtes pascales en ellos-uK^mos qui auraient dù otro, sinon plus hnltantcs, Uu moins plus cuaudes.

(¿uoi qu'il on soil, oLes ont marqué le j;reiuior exoclo do la saison cl notre ro-ylon a élé particulièrement fréquentée. U ailleurs les passages se poursuivent oji-coro actucllouiont, grâce aux vacances cl la jeunesse profite de cette treve pour voyager suivant les nouvelles méthodes : cyclotourisme, caniiiing, scoutisme, môme canotage. Natureiloniont lo froid a perturbé bien dos projets': et pout-(}tre forcé nombre d'excursionnistes à roplicr bagage sans réa-liser jusqu'au hoilt dos projets -échalaudés depuis longtemps.

iNcanmoijis, il a été agréable d'enregis-trer que les hôtels tlo la ville firent aussi leur ma.xiumni de chambres disponibles l;endant ces doux journées.

Lundi, d'ans un autre domaine, on lae pouvait disposer de ^oilures automobiles d'excursions, tout était réquisitionné et les ti\xis eux-mêmes firent , à la Bilange, place nette. C'est un indice !

Quant au hall du Syndical d'Initiative, grosso att'luence également pour tous ren-seignements d'excursions, do séjours ou de promenades. Cet ensemble est donc ré-confortant, puisqu'il démonlre que notre Saumurois est englobé dans la vogue tou-jours croissante du tourisme bien coziipris cl intelligemment organisé. A. G.

§§§-

L e s m é i a i t s de ia g e l é e

Nous subissons depuis la semaine sainte une temperalurc troide qui contraste avec celle plus saisonnière de la semaine précé-dente. Alors que la terre réclame de l'eau, la piuie se reluse catégoriquement à nous dispenser celte humidité bienfaisante.

Par contre ces derniers jours et hier en-core, le thermomèlro à fiéchi à tel point qu'i l a gelé asse;? l'orleuient. Les cultures maraîclières et les arbres fruitiers ont no-lamment souflerl de cette brusque otfensive du froid. Haricots cl ponunes de terre sont gelés et ce n'est, pas sans appréhension que ruraux et citadins ont tait cette pénible constatation.

Quant à la vigne, on signale certains clos ou versants fort endommagés, mais tout ceiiendanl n'est pas désespéré. Il est vrai que la vigne a subi de gros dégâts dans le Midi, lléraidt, Gard, Pyrénées-Orienta-les, Aude, où l'on prévoit déjà une perte de sept millions d'hectolitres,

i Nos vignerons du coteau ne demeureront pas indifférents à ce désastre du vignoble grand producteur, n'ignorant par pour eux-mêmes, q^ue tels fléaux engendrent tou-jours une armée, de pucerons el de vers, lesquels finissent d'anéantir les promesses d 'une saison précoce.

doré, brillamment illuminé, où se pressait une cohue d'invités, des hommes en majo-rité, au milieu desquels la tache d 'une robe claire attirait le regard, heureux d'échap-per à l'obsession qui vous gagnait à la vue de ces êtres d 'une uniformité effrayante : habits noirs, plastron blanc, faisaient pa-raître la face plus blême sous la lumière crue. Mais, là encore, c'était une déception: robes roses, blanches ou de couleurs vives, ne laissaient apparaître que des figures anxieuses, aux yeux luisants et fureteurs, guettant le père ou l'e mari partis à la| chasse aux grâces, aux honneurs, aux pro-messes dorées. Pas un sourire joli, pas une ligure gracieuse et reposée.

— C'est assez effrayant, hein." Que di-tes-vous de mes automates ?

Roger tressaillit, tant cette phrase ré-pondait à sa pensée. Sartiaux était près de lui, souriant, apportant la gaieté, la vie.

— J'ai voulu vous plonger d'abord dans le gouffre. Regardez-les, ne les plaignez pas, et qu'ils vous servent d'exemple. Mais, avec vous, je suis tranquille. Ici, aucune valeur réelle. De petits intrigants, toujours les mêmes. Tenez certains me regardent, ils m ont reconnu Fuyons !

Entraîné par Sartiaux, Roger, dont le bon cœur reprenait le dessus, interrogeait son guide :

— Mais il y a peut-être parmi eux des êtres dignes d'intérêt, des êtres de valeur?

La crise des affaires ne serait-elle pas déjà assez terrible pour que la nature ajou-te encore à nos maux ?

Vite donc de l'eau el un relèvement de la température iiour que nous puissions tout de mt'me récolter quelques beaux et savoureux fruits ot légumes.

SS8 IIADIO-CLUB DU SAUMUROIS

Los membres de celte association sont convoqués on Assemblée générale, le lundi 25 avril, à 20 heures, salle de la Justice de Paix, à l'Hôtel de Ville.

Colle réunion esl très importante car les membres devront se prononcer siu- la dis-solution évontuolle do la Société.

En outre, un jiouvoau bureau devra être élu pour prondi'o les décisions qui s'im-posent.

Cette semaine, le bureau en fonctions à l 'heure actuelle, se réunira pour préparer 1 ordre du jour.

A.MIGALE DES. VOYAGEUFxS &

llEl'KÉSENTAiNTS DE COMMERCE

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES & ARTS DU SAUMUROIS

La prochaijie réunion do la Société aura lioi.i lo dimanche i™ Mai. — Réunion à lO heures à la Maison, du Roi, rue Dacier.

La séance com])rondra : i" Une visite détaillée de l'hôtel histori-

que, sous la conduite de MM. Brunei et Prévost, membres du Comité de la Société;

2° Une présentation, par le Président, d 'une collection de gravures et documents relatifs à l'histoire du Saumurois.

Les Sociétaires sont invités à assister nombreux à celte réunion, à laquelle ils sont aimablement conviés par les distin-gués propriétaires de la Maison du Roi, M. el Mme Fricotelle.

Gourant c o u p é

Le courant éleclriquo sera interrompu demain dimanche 24 avril, à partir de 7 heures. Il sera rétabli aussitôt que les tra-vaux seront terminés el au plus tard à 17 heures.

Cette interruption intéresse la route de Varrains.

§§§ Sl iRVlCE DES EAUX

Le service d'eau sera interrompu dans la nuil du 20 au 27 avril, à partir de 21 heu-res, pour jonction des nouvelles conduites.

Sauf imijrévus, le service sera rétabli le 27 à 7 heures du matin.

Toutefois, il sera prudent de faire une petite provision d'eau.

CLASS|EMEr\T DES CHEIVAU^X ET MULE'l'S

La Connnissiou administrative, de l'Ami-cale des Voyageurs ol Représentants de Sau-mur invite Ions les membres actifs et mem-bres honoraires à assister à la sortie-prome-nade qui doit so faire le i®'' mai prochain sur Parçay-les-Pins, avec arrêt à Vcrnoil-le-Fouriior; déjeuner à l 'hôtel Guyot, à Par-çay, et retour par Brain-sur-Alloimes pour assister à la fête du Muguet.

Lo transport sera assuré par cars et voi-tures parlicidières. Les membres de la so-(iété qui désirent participer à celle sortie peuvent se faire inscrire, soit à l 'un dos membres de la Commission administrative el au plus tard le 2.'! avril, à la permanence qui se tiendra au Café de la Ville, de 10 à 12 heures.

§§§

SOCIÉTÉ NATIONALE DES MÉDAILLÉS MILITAIRES

606» S e c t i o n

L'assemblée générale annuelle de la 606° Section aura lieu demain dimanche, salle de la Justice do Paix, Hôtel de Ville de Saumur, à 10 heures du malin.

Л'и l 'importance de la réunion, les ad-hérents sont invités à y assister en très grand nombre.

^

CONCOURS DES MODELES REDUITS

Mercredi dernier, se sont déroulées, place Verdun, à Saumur, les opérations de clas-sement dos chevaux, juments, mulets et mules.

De nombreux animaux furent présentés à la commission qui fonctionna à i4 heu-res pour les cantons de Saumur nord-ouest et nord-est, et à i4 h. 45 pour le canton de Saumur sud.

— Alors, ils sont à part dans le salon où je vous mène, où vous avez votre place.

Brusquement, comme par un coup de baguette magique, la vision changea. Les huissiers qui montaient la garde, discrè-tement, à l 'entrée du salon, avaient laissé passer les deux hommes.

C'était le salon réservé au ministre, à ses invités parlicuWers. Là, on souriait. Les voix montaient, claires et gaies. Il y avait de jolies femmes, de jolies sourires, des uniformes étincelaiits, des habits noirs el des plastrons encore, mais faisant ressortir des faces reposées, souriantes souvent, heu-reuses en général, des faces où luisaient des yeux intelligents, parfois durs et do-minateurs.

Sartiaux expîiqtia au jeune homme : — Ici, tous ne sont pas forcément Intel,

ligents, tous ne sont pas des valeurs..i,.. mais tous ont tout de même une valeur.

— Valeur quelquefois dangereuse et qui doit cacher des drames, des catastroplies... • — Ça!... Passons. Allons vers notre but, qui est louable, et ne nous arrêtons pas trop en chemin. Et tenez, Roger, le voilà, notre bu t 1

Un rire clair s'élevait dans un groupe qui papotait près de la grande cheminée.

Au milieu d 'un cercle formé par plu-sieurs officiers et par des habits noirs, une femme riait et parlait d 'une jolie voix musicale.

Voici les résultats du concours de mo-dèles réduits du 18 avril :

Catégorie avion. — i. M. Letheuil, record do la journée, i minu te 23 secondes ; 2. M. Foucques Georges, 37"; 3. M. Barbareau .Martial, 30"; 4. M. Rabekogue, 35" ; 5. M. Bellanger LUCIMI, 3 O " ; 6. JSlme Bellangcr Régime, 29"; 7. M. Bellanger Lucien, 28"; 8., 9., M. Keryhuel Jacques, 23"; 10. M. Thibault, 16".

Départ en groupe. — i. M. Bellanger Lucien,

* * *

UN PLANEUR A ETE PERDU Mercredi dernier, les (( Aiglons Saumu-

rois », réunis sur le terrain de Terrefort, tontaient un lancer de planeur réduit de lierformance.

Un de ces planeurs pris dans une ascen-dance a été perdu de vue à une altitude de 800 mètres environ, se dirigeant vers Montreuil-Bellay.

§§§ ^ ^

CERCLE ST-NICOLAS

Sont convoqués pour le concours de bou-les à la partie, deux contre deux, pour les quarts de finales de demain dimanche 2,4 avril, MM;. :

7 heures. — Roulier et Godet (Union de Mjontsorleau), conlriîi Béchet et Larzulle (Agrément de Neuillé).

8 heures. — Baudet et Vicongne (Saint-Nicolas), contre Bellanger et Renard (Mai-son-Neuve de Saint-Lambert).

9 heures. — Body père et Body fils (Cure de Saint-Florent), contre Hubault et Ba-bin (Amis de Bagneux).

10 heures. — Tranchant et Boreau (Ave-

Agée de quarante-cinq ans environ, elle avait un beau visage à la peau claire, sans une ride, un visage aux traits fins, et que surmontaient des cheveux gris argentés. Cette femme arborait franchement son âge et c'était un charme de plus. Roger fu t at-tiré surtout, par ses yeux, des yeuv gris parfois voilés comme ceux des myopes, par-fois durs, métalliques, inquiétants. Sar-liaux la désigna à Roger : . •—• "Térésina Brice, la veuve de Brice, le grand banquier, l 'homme politique plu-sieurs fois ministre, une figure curieuse de Paris. Elle continue, après la mort de son mari, 1 diriger avec ses associés les affai-res do la banque. Une puissance, mon cher ! Féroce en affaires; mais la plus aimable des femmes dans la vie, toute simple...

— Et vous allez me présenter à elle P — Rassurez-vous. On ne jette pas à la

tête de Mme Brice un nouveau venu. Vous! navez fait que traverser le salon de solli-citeurs, vous n'êtes pas de leur race. Non. la présentation viendra toute seule. C'est à un autre, qui se retourne, que je vous

t amène. j En effet, un officier de marine s'était

retourné, avait quitté le groupe en les aper-cevant et venait à eux. Roger reconnut le

' commandant Dampierre, attaché au cabi-net du ministre, un des officiers les plus

^ e n vue, un amiral de demain.

(à suivre)..

Page 3: Aux actes. N'OUVtLLÈS LES PROPOS DE FRANÇOI lYlOYES N M

nir de Villebernier), contre Turpin et Beau- ' mont (Amis de Chacé).

11 heures. — Cigogneau et Rougé (Amis de Chacé), contre Dupuy cl Verdier (M!-lel'ranche).

12 heures. — Bouffeteau père el Fron-teau (Saint-Nicolas), contre S. Jamain et C. j Jamain (Saint-Pierre). [

13 heures. — Bigot el Mahileau (Union de Saint-Lambert), contre Le Cornée père et Cihoureau (Saint-iNicolas).

heures. — E. Avril et Godement (St-ISicola.s), contre Champroux el Borel (Saint-îsicolas).

15 heures. — Jamonneau et Amirault (Visitation), contre Pinier et Puichaud (Si-Nicolas).

16 heures. •— Lhermiteau et Cosnard (Maison-Neuve de Saint-Lambert), contre E. Joseph et Claveau (Amis de Varrains).

17 heures. — René Bréhéret et Roullier (Soleil-Levant), contre Mesnard el Verry (Agrément de Neuillé).

18 heures. — Demont et Le Cornée Mi-chel (Saint-Nicolas), contre Dubois et Du-veau (Amis de Chacé).

19 heures. — Raranger et Bréhéret (So-leil-Levant), contre gagnants des équipes Body-Hubrault.

Concours de boules au rond Le concours de boules au rond continue-

ra à fonctionner pendant toute la tenue du concours de boules à la partie.

§§§

LE RALLYE-COR SAUMUROIS

C o n g i è s d i o c é s a i n du N o ë l

Pendant les iétes de Pâques, le Rallye-Cor Saumurois s'est rendu à Pont-l'Evê-que oii un concours de trompe de chasse était organisé par le Comité des Fêtes lo-cal, sous le patronage de la Fédération des Trompes de France.

Grâce à une répartition judicieuse des trompes et au travail que chacun a fourni dans un esprit d'équipe absolu, le Rallye-Cor Saumurois a pu présenter un ensemble homogène et agréable à entendre qui lui a permis d'obtenir un résultat remarqua-ble.

De ce beau voyage, le Rallye-Cor Saumu-rois a remporté un premier prix de véne-rie, un premier d'exécution et u n premier prix d 'honneur . Ce succès est d 'autant plus éclatant que nos sonneurs avaient dû laisser à Saumur deux de leurs camarades indisponibles et dont l'absence était un sérieux handicap.

M. Léon Richard, président de cette so-ciété est tout joyeux du succès remporté par ses sonneurs en Normandie et le car-buran t qu' i l leur avait fourni y est évi-demment pour sa part.

Le voyage fut , du départ à l'arrivée, ce que doit être un voyage de souffleux, c'est-à-dire d 'une débordante et bruyante gaîté qui s'est amplifiée au retour par le plaisir qu'avaient les sonneurs de rapporter à leur président les lauriers qu'ils étaient allé cueillir au pays du « Calva >>.

CARNET DE L'ECHO

).ECR0L0G1E.

Nous apprenons avec peine le décès de Mme Guillon, épouse du sympathique bri-gadier de notre police municipale.

La défunte, âgée seulement de 82 ans, est morte des suites d 'une intervention chirurgicale. Cette disparition soudaine plonge dans la douleur u n mari et trois jeunes enfants à qui nous présentons nos bien sympathiques condoléances.

M a t - t i v i l de b a u m u r du 30 au 23 Avril igSS

NAISSANCES André Ckjcoual, 26, rue de Lorraine. Claude Lasne, 4, roule de Varrains. ,lean-Claude Hurtaud, impasse de l'Ile-

d'Or. PUBLICATIONS DE MARIAGES

Nouar Ould Maamar, cavalier de manège, G8, rue d'Orléans, et Marthe Derouard, cuisinière, place Saint-Pierre.

MARIAGES Louis Trotouin, cultivateur à Saint-Lam-

bert-des-Levées, a épousé Henriette Jupin-domeslique, C, rue Daillé, à Saumur.

Jean Amiot, propriétaire à Gennes, a épousé Denise Sartout, sans profession, 17, rue Bodin, Saumur.

DECES Marie Cassard, veuve de Louis Dubosl,

B6 ans, sans profession, aux Ardilliers. Marie-Amélie Arnaud, épouse de Auguste

Bazin, 6C ans, sans profession, hôpital.

A rocca>ion (lu ¡3° anniversaire de la iondalion ilu Comité NuCUisIe de Saumur, un Congrès IMocésiiin, présidé jiar S. E. ^igr Cx)Sli's. assislé du R. P. Point, direc-teur général (kl >o('l, aura lieu le Jeudi .") Mai 19,'̂ .'̂ . .S hcuu's. — Messe de Communion, célé-brée par S. El. Mgr Cxjtses, en l'église Sainl-Pierre ;

9 h. 3o. — Séance d'études, salle N.-D. du ForI, présidée par S. E. Mgr Costes ;

i4 heures. — Séance artistique, réservée spécialement aux conçiressisles. — « Le Maître de la Mort », de Mme Allôtre de la Fuye ;

17 h. 3o. — Réuédiction du T. S. Sacre-ment, en l'église Sainl-Pierre.

*

Ht *

Les Noëlistes ont l 'honneur de vous in-viter aux séances artistiques qu'elles don-neront le Diinaucbe S ]\fai, à iG h. 3o et le Mardi 10 Mai, ^ 20 h. 3o, au profit de leurs œuvres.

Même j)rogramme. La location est ouverte chez la concierge

de la salle N.-D. du Fort, G, rue Basse-St-Pierre, ?i Saumur.

<111111111 n i i S i n i i n m i m i m i m n n r t s '

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

LES RAPPORTS (SUITE)

Tours parallèles. — Le sous-secrétaire d'Etat à l 'Enseignement Technique fait connaître qu'il ne dispose d 'aucun tour parallèle pour l'Ecole Industrielle de Sau-mur . La commission regrette vivement celte décision.

Maison Reine de Sicile : Demeure His-torvjquer — M. Lotte, architecte en chef des Monuments Historiques, écrit que la de-mande de la (( Demeure Historique » con-cernanti l'aménagCiment d ' une salle dans la Maison Reine de Sicile, a« été transmise à l 'administration dcis Beaux-Arts.

Par lettre du 4 mars courant, cette der-nière fait connaître que le projet paraît irréalisable), ïes travaux de restauration en cours interdisant l'occupation même provisoire des locaux, mais que cette ques-tion sera examinée ultérieurement.

Château : Musées.— A l'avenir les musées du château seront fermés au public de 12 h.à 12 h. 3o au lieu do 12 h. à i3 h. comme 1Q prescrivait le règlement. Les panneaux seront modifiés en conséquence.

Gardien chef : Prouteau. — Sur proposi-tion de M. le Conservateur, la commission décide que M. 'Prouteau, gardien-chef au château, restera en fonctions jusqu'au 3i décembre incd^us.

Bibliothèque. — La commission adresse à la famille de M. Boudent, conservateur de la bibliothèque, décédé tout récemment, ses très vives condoléances".

Elle remercie bien sincèrement M. Bou-dent, son frère, pour le geste généreux qu'i l a eu en faisant don à la bibliothèque de la ville d ' un certain nombre de livres très intéressants.

La commission fait confiance au maire pour pourvoir au remplacement du bibli-othécaire el trouver un aide chargé d'effec-tuer le travail du classement.

Péristyle du Théâtre : Exposition flo-rale et artisanale. — Le péristyle du thé-âtre sera mis gracieusement à la disposi-tion des Comités Floral et Artisanal en juillet prochain pour leur permettre d'or-ganiser leur exposition._^

Cinémas .— Une proposition concernant l 'installation éventuelle d 'un cinéma sco-laire à Saumur, retient l 'attention de la Commission. Celte question pourra être étudiée utilement par la suite.

l'in ce qui concerne lb Théâtre, la com-mission charge M. Berthonneau d'écrire aux villes ayant un théâtre-cinéma pour connaître leur fonctionnement ; il prépa-rera un cahier des charges qui sera soumis

la commission et au conseil. FliVANCES

]'otc de divers crédits. — La commission entérine divers crédits votés par les com-missions précédentes.

l'o/e de ci-édlts .wpp.:émcntaires au bud-get de 1987. — La commission propose le vote de crifxlits siipplémenlaires au budget des 1987 se montant à 76.4/1/1 fr. 59 dont l3.032 fr. 84 avec recettes correspondantes, avaiil lu clôture de l'exercice 1937.

Demande de M. le receveur municipal. — Une demande da M. le Receveur munici-pal est renvoyée à la sous-commission du personnel pour élude complémentaire.

Bibliothèciue. — A l'avenir, le nouveau régisseur de 'lii bibliothèque de>ra verser , intégralement le moulant de ses recettes j à la caisse du receveur municipal toutes les fins dq trimestre. -,

En outre il n 'aura plus à payer directe- ; ment les dépenses avec les fonds qu'i l aura enlro les mains, ce qui est contraire aux règles de la comptabilité publique. En efiet, d'après celle-ci, toutes les recettes et toutes les dépenses doivent être délaillées dans la comptabilité communale.

Les fournisseurs de la bibliothèqiie se-ront réglés par le budget de la ville sur les articles 169 et 170.

Un tarif des abonnements aux livres de la bibliothèque sera établi en tenant comp-te do. la situation actuelle.

Caisse d,Epargne. —: La commission pro-pose au conseil de nommer M. Richomme, industriel â Saumur, comme directeur ti-tidaire de la Caisse d'Epargne, en remplace-men de M. Mouraux, nommé directeur ho-noraire.

Stade municipal ; Subventions. — Com-me suite à la dépêche de M. le sous-secré-taire d'Etal à l'EduCalion Physique des Sports et Loisirs, en date du 8 février 1988, la ville a perçu un acompte de 82.800 fr. sur le soldo de la subvention allouée pour l'instaMation du Stado Municipal, s'élevant ?» 47.500 fr .

En conséquence, le maire a demandé que le solde de la subvention soit versé à la ville en raison de's dépenses qui ont dé-passé de beaucoup la montant des travaux prévus.

Vidanges : Changement d'entrepreneur. — La commission propose d'accepter que M. Olivier Maximin, entrepreneur de vi-danges à Bagneux, prenne la suite du marché passé entre la ville et Mme Séchet, cette dernière lui ayant cédé son entre-prise.

M. Olivier devra se conformer, en tous points, aux clauses contenues dans la con-vention.

'à suivre.')

P o u r la Vieil lesse

L'Association Naiionale d'Entr'aid'e à la Vieillesse, dont l'aclivilé se développe de plus en plus, vient de faire paraître le troi-sième numéro de son organe mensuel : ((La Vieillesse Heureuse» et qui, à l'ave-nir, sera régulièrement publié chaque mois.

Tous ceux que préoccupe l ' importante question de la Protection de la Vieillesse voudront suivre les efforts de cette .belle Association et achèteront <( La Vieillesse Heureuse ».

Dès maintenant, en vente partout.

La conduite intérieure 8897 R.E. 3 a élé endommagée à son avant tandis quo la cauiionnctte 72r)iS K.A. ne paraissait pas trop avoir souffert de cette collision.

Un huissier a procédé aux constatations matérielles.

« e i M M i i i ' i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i m i l j l l

DEUX. AUTOS ENTRENT KN COLLISION PLACE DE LA BTLANGB

Jeudi soir, vers 23 h. 3o, une terrible collision s'est produite, place de la Bilange, entre deux autos. L'une conduite par M. Perraut, de Monlreuil-Bcllay, accompagné de M. Leroy, déhoucliait de la rue Saint-Nicolas pour se diriger vers la gare. A ce moment arriva du Crédit de l'Ouest une auto de l'Inscription militaire pilotée par le soldat Jean Vangallemaere, 28 ans, de l'Ecole de Cavalerie. Cette voiture ayant priorité et tenant sa droite, fu t violemment prise en écharpe, pirouetta plusieurs fois, se cabra, puis, finalement, se renversa les roues en l 'air sur le trottoir de droite.

Par un miraculeux hasard le militaire put êlre dégagé absolument indemne, mais en proie à une vivo émotion.

La police a ouvert une enquête. • - • - •

BRIS D'UNE TABLE

M. Robert Léquipé, débitant aux Basses-Rivières, commune de Vivy, a porté plainte â la gendarmerie d'Alionnes, contre le nommé Labetouille, 26 ans, employé de chemins de fer à Vivy qui, à la suite d'exu-bérances a brisé une table dans son éta-blissement.

• - • - • L A C H A S S E A U I X C O L L E T S

Le nommé Joseph Guyot, 34 ans, jour-nalier, à Saint-Aubin, commune d'Alion-nes, soupçonné de braconnage, a reconnu avoir tendu des collets dans le bois de M. de (Dontades, à Neuillé.

Il a en outre reconnu avoir, par impru-dence, causé un incendie dans le bois, ayant jeté sa cigarette encore allumée.

LA JEANNE-D'ARC DE SAl'MUR

&iver< ILS AVAIENT SOIF

Les gendarmes de Doué-ta-Fou laine ont dressé proces-verbal pour ivresse manifeste au nommé Lucien Rouault, maréchal-fer-rant, à Poiilorson-sur-Layon.

— A Sainl-Hilaire-Saint-Fiorent,. les gen-darmes de Saumur ont verbalisé contre le nommé Joseph Dolbeau, manœuvre, de-meurant au Vaulanglais, commune de Ba-gneux qui, pris de boisson, avait cliu de sa bicyclette.

— Enfin à Saint-Cléraent-des-Levées, pro-cès-verbal a été dressé pour ivresse manifes-te sur la voie publique, contre André De-nay, 43 ans, domestique chez Mme Plot, à Saint-Clémenl-des-Levéês.

— Les gendarmes ont dressé procsè-ver-bSl contre Eugène Chiron, domestique agri-cole à Trémonl, pour défaut de plaque de contrôle à sa bicyclette el ivresse.

DEFAUT D'ECLAIRAGE I es gendarmes de Saumur ont, sur plain-

te de M. Récaud de Saumur, dressé con-travention contre M. André Albert, pro-pviél.iire à Aiesmé,_ commune de Montreuil-Bellay, pour défaut d'éclairage à voitures hippomobiles.

. I l l l i l l i n i n i l l l l l l l l l l l l i l l l l l l i n i i n i j l i

'îm

FERMETURE TARDIVE) La gendarmerie de Montreuil-Bellay a

verbalisé pour fermeture tardive de son débit de boissons, contre M. .Gabriel Bar-reau, cafelier-restauraleur, dans celle, lo-calité.

ACCROCHAGE D'AUTOS RUE DU POirrAIL-LOUIS

Vers i4 - heures, mercredi dernier, deux aulos se sont accrochées, rue du Portail-Louis, en face de la bijouterie-horlogerie Perrin-Pinard.

L'équipe première de la Jeanne-d'Arc partira dans l'après-midi d 'aujourd 'hui samedi 28 avril, pour se rendre au Creusot, disputer contre le Rhône-Sportif-Terreaux, -a tinale de la Coupe de France des Pa-tronages.

Certes, le déplacement effectué par nos locaux sera des plus longs, Saumur ne pourra présenter en la circonstance qu'u-ne équipe légèrement remaniée, en effet Pierre Denéchère venant d'être frappé par un deuil cruel ne pourra effectuer le voya-ge. De Bodman, durement blessé à La Flèche et non remis de sa blessure ne pourra également tenir sa place, la pré-sence d'André H, actuellement à Bordeaux est incertaine, ce dernier étant retenu par une réunion de famille.

Malgré ce lourd handicap, les joueuii saumurois gardent confiance et espèrent sur le terrain chasser la guigne qui les poursuit, ils entendent défendre chèrement la coupe dont ils sont les détenteurs, cer-tes le match promet d'elrc sévère el Lyon partira nettement favori, mais nous con-naissons le cran de nos joueurs et allen-dons d'eux une belle performance.

Saumur effectuera le déplacement en ; voitures particulières. • M. Bourdilleau effectuera le déplacement

à titre de dirigeant ; Carlier à titre de soi-gneur du ((Onze».

r» • •

; Demain dima-nche, au Stade Miitlocheau . Airvault I contre Jeanne-d'Arc de Sa.u-mur Ib ; Airvault II contre Jeanne-d'Arc de Saumur IL Les sportifs saumurois auront demain

dimanche deux beaux matches de football qui se dérouleront au Slade Millocheau, ces deux rencontres promettent d'être très

f intéressantes à suivre. Airvault possède deux I formaiiops de belle valeur et l 'équip lb

If" ' I I . f de la Jeanne d'Arc qui au match aller lut battue par 4 buts fi a voudrait bien pren-dre sa revanche sur les visiteurs.

L'équipe Ib de notre d u c local sera n'ii . forcée jiour la circonstance ])ar Gérard, ex-joueur premier de la Jeanne-d'.'Vrc ; tous les siJortit's ne maniiueront pas d'assister à la partie fournie par ce joueur si sym-pathique qui fil pendant un an les délices du club en fonnaliou j)remière.

Gérard ,do retour en noire ville, doit à nouveau s'imposer et reprendre vile la forme il seule fin de terminer le dernier match do la saison avec l'équipe première.

Quoi qu'il en soit, la partie de demain dimanche sera intéressante â suivre ainsi que le lever de rideau qui opposera l'é-quipe troisième de la Jeanne-d'Arc ^ la formation deu'xièmo d'Airvault.

Le match des équipes premières sera ar-bitré par M. Gaudicheau.

Coup d'envoi des matches : i3 heures et i4 h . 3o.

* * *

Sont par contre convoqués, pour demain dimanche 34 avril, au Stade Millocheau. pour rencontrer les deux équijies d'Air-vault, les joueurs suivants ;

Siinonnet, Jony, Poirier, Celle, Chaume H, Chaume I, Carcaillou, Moindrot, Couas-pel, Riller, Lanneau, Langlois, Morard, La-parlière, Martin, Roger et Dupont.

Thivel, Denis, Bernaudeau, Bertrand, Husson, Liaigre, Abraham, Alary, Geoffroy Durand, Gérard, Halbert, Jamin, Mar-chand.

Ces équipes seront accompagnées par MM. Besson et Jean Gaudicheau.

Tous les joueurs ainsi convoqués devront être au stade au plus tard 12 h. 45 ; l'ordre des matches, par suites de circons-tances diverses, ne pouvant être décidé qu'au dernier moment,

' t m i i i i i i n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i F n T î t J • ^ — — — — _

Automobile-Club de l'Ouest

L1-: CARjN'BT DE BORD

U/i décret inent de délimiter les zônes de camionnage urbain dans lesciuelles le Carnet de bord n'est pas exigible. Le Journal OffiKiel du 12 avril a promul-

gué un décret très important pour un assez grand nombre de transporteurs privés.

Nos lecteurs savent, en effet, que les transporteurs privés de marchandises sont, en principe, soumis, à l'occasion de cha-cun de leurs déplacements, à l'obligation de tenir un Carnet de bord donnant toutes indications relatives à la nature du charge-ment, à l 'expéditeur et au destinataire des marchandises transportées.

Toutefois il y a dispense de carnet de bord pour ceux qui transportent dans la zône dite de camionnage rural et dans la zône dite de camionnage urbain.

La zône de camionnage rural a été défi-nie par un décret en date du i5 décembre

^1987; mais la zône de camionnage urbain ^demeurait jusqu'ici indéterminée. Elle vient

d 'être définie par ie décret promulgué au Journal Officiel du 12 avril.

Beaucoup de transporteurs privés habi-tant les villes ont intérêt à savoir dans quelle mesure le Ci^rnet de bord est appli-cable ou non applicable. Ils n 'ont pour le savoir qu'il se procurer le décret du 12 avril 1988, lequel est à leur disposition dans tous les buroaux de l'A. G. 0 : où ledit dé-cret leur sera remis gratuitement.

11 en est également fait envoi par poste sur demande accompagnée d 'un t imbre et adressée â 1 Adminislration Centrale do l'A. 0. O., 38, place de la Riépublique, au Mans.

• •

UN c o t e DE LA ROUTE A JOl^R Nombreux sont les automobilistes qui

désirent avoir sous la main un Code de la R'pute comportant toutes les dispositions réglementaires se rapportant la circula-tion. Ce code est souvent modifié par de nouveaux décrets ou arrêtés.

Nous signalons à nos lecteurs que l'Au-tomobile-Club de l'Ouest vient de faire pa-raître, une édition 1988 qui est complète-ment ù jour; elle peut être demandée h tous les bureaux de l'A. G. O. Elle n'est pas vendue, mais il est réclamé aux per-sonnes qui désirent se la procurer une somme de i fr. 5o, à titre de participation aux frais,

Lfs demandes doivent être adressées a r.'\utomobile-Club de l'Ouest, 34, place (le l.'i République, au Mans, ou à un de ses bureaux régionaux ; à Saumur, hall du Syndicat d'Initiative, au Théâtre.

Page 4: Aux actes. N'OUVtLLÈS LES PROPOS DE FRANÇOI lYlOYES N M

Etude de M»' BAUCHARDi docteur en droit, avoué h Saumur, 12, rue du Mar-ché-Noir.

A S I S I S T A N C E J U D I C I A I R E

Décision du bureau de Saumur du 7 Octobre ig30

].)'un jugement rendu par défaut par le Trlliunal civil de première instance de Saumur, eu date du 17 décembre mil neuf cejit trente-sept, enregistré.

Entre ; Monsieur Eugène MERCIER, demeurant

à Martigné-Briand, chez Madame Bernier. Et : Madame Renée MORAND, épouse MER-

CIER, demeurant a\i village de la Barre, commune de Saint-Rémy-la-Varennes (M.-et-L.).

Il appert : Que le divorce d'entre les époux MER-

GIER-1\10RAND a été prononcé au profit du mari avec toutes ses conséquences de droit.

Pour exlirait certifié conforme, par l'a-voué soussigné.

A Saumur, le 21 Avril 1898.

R. BAUCHARD. i m i m i i m i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i m i i i i i f

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La réunion de reddition des comptes et de clôtin-e aura lieu au Tribunal de Com-merce do Saumur, le Mercredi 4 Mai 1988, à II heures.

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12 15 15 04

16 04 H 05

16 36 17 46 18 59 19 53

2781

17 25 17 57 18 24 18 33 18 4 18 63 19 G '. 19 8 19 14 19 22 19 53

13-189 EXPK

14 32 18 42 19 04 19 21

19 36 19 38

19 51 19 58 20 21 21 40

15-191 RAP.

17 25 19 38

20 35 20 36

21 Oj 22 » 23 03

193

•¿i 30 0 07

1 » 1 05

1 32 2 30

195 L.O.

22 45 3 19 3 41

4 09 4 13

4 46 6 01 7 3S 8 38

NANTES - ANGERS - SAUMUR - TOURS - PA«i .S

STATIONS

Le Croisic... St-Nazaire... Nantes., dép, Angers, .dép. La Ménitré. . Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours . arr Paris (Orsay).

2774 OMN.

5 36 6 05 6 12 6 17 6 23 6 31 6 35 6 45 6 55 7 21 7 56:

12 33

178 EXPR

5 38 6 32 7 40 8 36

9 57 12 33

2778 I 182 I EXPR.

10 48 11 17j 11 24 11 29 11 35 11 43 11 49 H 59, 12 rs 12 34 13 07; 17 46,

9 35 10 40 12 10 13 19

13 51 ¡ 13 53

14 42 17 <6

2782 OMN.

188 EXPR.

14 15 14 52 15 02 15 09 15 17 15 27 15 37| 15 50| 16 041 16 46| 17 25l 21 201

15 21 16 U 16 51

192 RAP.

16 33 17 38 18 50 19 46

17 08 17 10. 17 24,' 17 43; 18 05 21 20

20 14 20 15

21 09 23 45

2786 OMN.

19 51 20 21 20 29 20 35 20 45 20 54 21 09 21 20 21 36; 22 05' 22 38: 5 12̂

o.L.

19 27 20 32 22 10 23 18

23 48 23 51

0 40

196

22 44 u 13 1 35 1 56

2 16 2 19

2 35 2 56 3 IS 7 10

SAUMUR - PORT-BOULET — CHINON

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

1893 !l8f9(i,1809(6

6 35 7 31 7 39 7 50

9 Î8 9 37 9 50

11 28 Il 37 11 50

1817 STATIONS

15 37 Chinon 16 3 î - Avoine 16 58 Port-Boulet 17 14 : Saumur Orl.

1802 4836(;|4836(4 6 57 13 » 15 20 7 09 13 33 15 45 7 26 14 08 18 24 7 44 14 27 18 42

1810

20 33 20 48 20 56

ANGERS — DOUE — MONTREUIL — P O I T I E R S

STATIONS

.Angers St-L. Martlgr -Doué-li lesVerchers. leVaudelnay viontreuü a.

Montreuil d. Loudun Moncontour Poitiers

1855 1857 1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 1868 E X P R .

STATIONS M . V .

0 17 H 50 16 54 20 50 Poitiers , 6 39 11 08 16 34 7 37 12 51 18 03 ! 21 49 Moncontour 8 01 12 23 : 18 » 7 55 13 08 18 25 22 04 Loudun 8 39 13 04 18 37 8 Ol 13 13! 18 31

22 04 Montreuil a. . . 9 15 13 28 19 05

8 07 13 19! 18 37 E.XPR 1 8 16 13 27 18 49 2Í. 19 Montreuil d. 6 25 9 30 13 44 19 22

leVaudelnay 6 38 9 40 13 54' 19 30 g 40 13 45 19 06 lesVerchers. 6 48 .. ..1 14 02 19 39 9 42 14 26i 19 52i Doué-la-F"«. 6 58 9 51 14 08 19 45

10 05 14 50 20 171 Martigné... 7 15 10 06 14 24 20 ''C 11 18 16 01| 21 35 Angers St-L. 8 30 11 02

1 15 28'

1 20 54

La Direction du Journai décline toutes resconsaoùiies pour les erreurs matérieUes qui courraient s'être ^iissees danr cet horaire.

A moins d'indiCûtion contraire. Les ntures indiquées son touiours les neures de ir.vart.

(I) Le samedi seu lement , sauf les 25-12-}; e t i - i - j 8

21 u e lundi i e u l e m e n t , sauf le n o v e m b r e . \i) Sauf le jeudi.

(4) Jeudi seu lement . (5) Saul le mardi (6) Le mardi seulement

-SAUMUR A LA F L Ë G H E

Saumur dép. Vivy Longué Les Hayei. Brion Jum'M Chartrené.. Baugé Clefs La Flén.he.

9 10 14 34 . . . . 9 22 14 45 . . . . 9 33 14 56: . . .. 9 40 lE 03! . ,. 9 45 15 08 • . . . 9 51 15 13

iO 03 15 23 10 14 l i .3?

31 15 50; 1

LA F L É C « E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Ium!" C.es Bayes... Longué" ViVT îau.mur arr.

6 21i 17 20 6 351 17 35 5 501 17 56 6 5"' 18 03 7 03l 18 11 7 07 18 >5 7 15 ? 26 ' 37

18 27 18 38

48.

Vu pnr nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant. Hñtel-de-Yille de Saumur^ le

Certifié par l'imprimeur soussigné^

LB MAIKEJ