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...gissonsVol. 13 no 2

Octobre 2013

des nouvelles de votre conseil d’administration

comité de rédactionCélyne TessierJulianne PilonLouise Hélène AudetLana Pépin

révison des textes Jean Sirois

GraphisteMarie-Jeanne Lemieux

avec l’AQDR-RNÂpar Célyne Tessier

L’été 2013 est déjà derrière nous! Ouf, ça a passé trop vite! Heureusement, l’automne apporte aussi son lot de bons moments, comme ceux passés à la lecture de votre journal. Commencez donc la saison en partant à la chasse aux bonnes habitudes de vie : avec Manon Trudel sur l’alimentation des 50 ans et plus et Annie Leclerc qui nous encourage à bouger souvent. Et riez un peu avec le Grain de sel d’Yvon! Pour vous détendre lors des jours pluvieux, madame Julianne Pilon propose de bonnes lectures. Et pourquoi ne pas faire des conserves comme Dans le bon vieux temps, comme le suggère Louise-Hélène Audet?

Lors de notre Assemblée générale annuelle tenue en mai dernier, nous avons reçu la visite de madame Christiane Breton, d’Orthaide, qui nous a présenté les différentes aides tech-niques et accessoires pouvant nous aider à conserver notre autonomie le plus longtemps possible. Nous avons été impressionnés par tout ce que l’on peut trouver pour nous aider dans nos activités de la vie quotidienne…

Depuis l’Assemblée générale, nous avons aboli le poste de secrétaire et procédé à l’embauche de Lana Pépin comme coordonnatrice de l’AQDR. Merci à Nicole Jalbert pour ses précieux services durant la dernière année et bienvenue à madame Pépin! Pendant un an, celle-ci a travaillé comme recherchiste pour le projet Vivre et mourir dans la dignité. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions comme coordonnatrice. Le nouveau CA sera dorénavant formé de : Célyne Tessier, vice-présidente, France Riel, trésorière, Julianne Pilon, secrétaire, ainsi que de Madeleine Lévesque, Ina Motoi et France Neveu comme administratrices.

Rappelons également que lors de l’AGA nationale, l’AQDR-RN a reçu le Prix Yvette-Brunet pour son projet Vivre et mourir dans la dignité. Cette distinction souligne la réalisation exemplaire d’une section locale dans la promotion et la défense des droits des aînés ainsi qu’un engagement dans la collectivité. Nous sommes

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fières de cette belle reconnaissance! Nous sommes d’ailleurs à travailler sur les suites à donner au projet.

Depuis juin, nous sommes demeurées actives. Nous avons entre autres préparé différentes activités pour nos membres : nous avons participé à la journée du PARKing Day, le 21 septem-bre, et à la Journée internationale des aînés, le 1er octobre, à la Bastide de Beaudry. Nous vous invitons d’ailleurs à participer à la prochaine rencontre d’information sur le jeu pathologique

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Octobre 2013

Bon appétit!

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des nouvelles de votre conseil d’administration par Célyne Tessier

adaptée pour les aînés, offerte par monsieur Sébastien Aubin, du Centre Normand. Si vous ou un de vos proches pensez avoir un problème avec le jeu, venez le rencontrer le 4 novembre prochain, à 13 h 30, à la Salle Laval-Laflamme, au 332, rue Perreault Est. C’est gratuit! On vous tiendra au courant des activités préparées pour vous pour 2014.

Passez un bel automne! En tout temps, n’hésitez pas à contacter notre coordonnatrice si vous avez une plainte à acheminer ou si vous désirez vous informer sur vos droits.

l’alimentation des 50 ans et pluspar Manon Trudel, nutritionniste, CSSSRN

Dès la cinquantaine, plusieurs changements physio-logiques s’opèrent tels que la perte de masse osseuse, et/ou de volume musculaire, la diminution de la dépense énergétique et l’augmentation graduelle du poids. C’est pourquoi les besoins nutritionnels changent.

De façon générale, le poids augmente graduellement jusqu’à atteindre un plafond à la fin cinquantaine. Pour contrer la diminution de la dépense énergétique et l’éventuelle prise de poids, on doit penser à réduire la taille de nos portions tout en choisissant des aliments riches en vitamines, minéraux et autres nutriments.

Les aliments à privilégier sont les fruits et légumes, le lait et ses substituts, les produits céréaliers à grains entiers et les protéines maigres telles que les viandes blanches, les poissons, les légumineuses, etc.

On pourra, bien sûr, consom-mer modérément les aliments riches en gras et en sucre, ainsi que l’alcool.

Voici 6 super aliments pour les 50 ans et plus :1. Saumon et sardines : protéines, calcium, phosphore,

vitamine D, oméga-3, etc.

2. Céréales à déjeuner à grains entiers : acide folique, vitamines du complexe B, fer, magnésium, fibres alimentaires, etc.

3. Œufs : protéines, vitamine B 12 et D, phosphore, etc.

4. Lait : calcium, vitamine B12 et D, protéines, potassium, phosphore, etc.

5. Légumineuses : vitamines B1, B2, B3, phosphore, magnésium, fibres alimentaires, etc.

6. Noix et graines : phosphore, vitamine E, vitamines B2, B6, folates, fibres alimentaires, etc.

Bon appétit!

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c’est à votre tour de vous laisser parler d’amour…

Il nous fait plaisir de souligner les anniversaires de naissance de nos membres.Auront fêté ou fêteront leur anniversaire de naissance

par Lana Pépin

En août : Alphonse BOUFFARD, Louis-Georges LABRIE, Pascal ETHIER, Murray CLARK, Claude SAVOIE, John D.RATHWELL, Huguette PICARD, Pierre LANGLOIS, Ange-Emma BOUCHER, Yvette ARSENAULT, Danielle SURPRENANT, Micheline CÔTÉ, Angèle PERRON, Lise GERMAIN, Diane MERCIER, Dianne ST-AMANT TURPIN, Daniel RIVARD, Jacqueline BEAUCHEMIN, Mireille SÉGUIN, Claude GAUVIN, Ronald ARPIN, Laurent GRENIER, Carole LALONDE.

En septembre : Nicole BÉDARD, Colette GAUDET, Gilles BROUILLARD, Martial PERREAULT, Rosa DUPUIS, Marlene PERREAULT-RATHWELL, Carmelle TARDIF, Fernand LACHAPELLE, Mariette SARRAZIN, Monique BARIL, René NEVEU, Madeleine RONDEAU, Mario AUGER, Rachel LEMIRE, Gabriel BARRETTE, Christianne CADOTTE, Conrad ROY, Dollard BELLEHUMEUR, Sylvain BÉGIN, Raynald PLEAU, Nicole MORRISETTE.

En octobre : Céline RHEAULT, Colette PAUL-GUIMOND, Raymonde PAQUIN, Doris GAUDET, Réjean BARIL, Cécile PRESSÉ, Christine DESILETS, Armand TESSIER, Michel GILBERT, Adrienne DUPUIS, Réal LEMOINE, Normand PERRIER, Bertrand MORNEAU, Denis PETIT, Daniel THOMAS, Murielle TROTTIER, Pauline GAGNÉ, Luc DELORME.

En novembre : André BORDELEAU, Georges GILBERT, Jean SIROIS, Jacques BERNARD, Raymond BEAULÉ, Martial BELISLE, Jacline RICHARD, Réjean LESSARD, Roger BARIL, Solange GIRARD, Céline RICARD, Denise LAPRISE, Ina MOTOI, Marie-Paule BEAUMONT, Lise LESSARD, Jeannette THÉBERGE, Jacques GAUTHIER, Geno VIOLA.

des nouvelles de votre conseil d’administration

dossier santé Québec, vous y êtes

Quelques années et beaucoup de millions plus loin, le Dossier Santé Québec (DSQ) est en cours de réalisation. Il devrait être en opération dans chaque territoire de Centre de santé et de services sociaux d’ici deux

ans. Ce dossier santé informatisé peut inclure les médicaments prescrits, les résultats des analyses de laboratoires, les résultats des examens d’imagerie médicale, les vaccins reçus, le sommaire rédigé par le médecin traitant après une hospitalisation, les allergies et les intolérances. Ce dossier n’est pas le dossier médical

par Julianne Pilon

l’alimentation des 50 ans et pluspar Manon Trudel, nutritionniste, CSSSRN

complet au bureau du médecin ou à l’hôpital.

Toutes les personnes inscrites au régime d’assurance maladie du Québec participent automatiquement au DSQ. Celui-ci est un outil précieux pour les médecins et professionnels de la santé. Cependant vous avez le droit de refuser l’accès à vos renseignements et même le droit de refuser d’y participer. Vous pouvez exprimer votre refus en remplissant un formulaire par Internet ou par écrit ou encore par téléphone. Pour en savoir plus sur le Dossier Santé Québec, consultez le site www.dossierdesante.gouv.qc.ca ou téléphonez à Services Québec.

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et Jésus se sauva de l’assemblée nationale…

Bien installé sous le grand Crucifix de l’Assemblée nationale, le ministre déclara d’un ton solennel: « La meilleure façon de garantir la liberté de religion, c’est que l’État n’ait aucune religion ». Juché derrière lui, Jésus pensa tout haut : « Oh Yesss!! Enfin, ils vont me sortir d’ici. Quand l’État n’aura plus de religion, qu’est-ce que j’aurai à faire à l’Assemblée nationale? Rien du tout, nom de Dieu! »

Le ministre sursauta. « Vous, monsieur Jésus, c’est pas pareil... vous faites partie de notre patrimoine. Vous restez ici jusqu’au jour du Jugement dernier, minimum ! » Pas content, Jésus répliqua : « Voyons donc monsieur le ministre, votre contradiction est tellement ostentatoire... Si vous me laissez ici, je le dirai à mon Père! » Décontenancé, le ministre balbutia quelque chose; il fut sauvé par la vibration de son téléphone intelligent. D’ailleurs, le ministre était jaloux de l’intelligence de son iPhone, mais ça c’est une autre histoire...

« Ici Dieu, disait le texto. M. le ministre, je vous convoque à la Conférence annuelle du D7 -- la réunion des 7 Dieux les plus importants de l’Univers. Rendez-vous au Ciel, 7e étage. À l’ordre du jour : les Valeurs québécoises ». Gonflé d’orgueil, le ministre s’y présenta en habit-cravate. À la barrière du 7e Ciel, on mesura la taille de ses symboles religieux et on le dépouilla du trop grand scapulaire qu’il cachait sous sa camisole ministérielle. Les Dieux voient au travers de toutes choses, c’est souvent gênant pour un ministre...

Bouddha prit la parole le premier: « Votre Jésus est maigre et triste sur sa croix; remplacez-le par une

statue de moi, je suis joyeux et bien

Le grain d’sel d’Yvon

par Yvon Lafond

rond de la tête aux pieds ». Le Grand Manitou, dieu de tous les Indiens d’Amérique, s’objecta : « Les Hurons sont arrivés à Québec des milliers d’années avant vous, M. le ministre, et même avant la naissance de votre Jésus; remplacez-le par un buste de mon bon ami Max Gros-Louis ». Et puis Allah, le dieu des Musulmans, mit le feu aux poudres célestes : « Mes fidèles le crient partout, je suis le plus grand et le seul vrai dieu. Enlevez le Crucifix de votre Assemblée, remplacez-le par une statue de mon prophète Mahomet ».

Le Grand Manitou, Allah, Bouddha et les autres dieux de la Conférence se mirent à s’insulter, à se chamailler, ils en vinrent presqu’aux coups. C’était l’Enfer. Le ministre se croyait revenu à l’Assemblée nationale. Grands Dieux! On se calme! dit le ministre. Soyons respectueux, soyons sereins, respirons par le nez... J’ai un compromis à vous proposer.

Le lendemain, le ministre convoqua les journalistes. D’un ton solennel, il déclara : « La meilleure façon de garantir la liberté de religion, c’est que l’État et tout le Québec pratiquent toutes les religions. À partir d’aujourd’hui, Bouddha, Mahomet et Max Gros-Louis trôneront à l’Assemblée nationale, à côté de notre Jésus patrimonial. Si nous avons des demandes venant d’autres dieux, nous leur offrirons un accommodement ostentatoire et raisonnable ».

Depuis ce jour, le Québec vit dans l’amour et la paix sociale. À Hérouxville, le maire et son Conseil portent le turban 7 jours sur 7. À Québec, le maire Labaume ...suite à la page suivante

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s’est laissé pousser des tresses noires frisées à la mode juive Hassidim; à Montréal, Denis Coderre s’est fait gras comme un Bouddha. Dans tout le Sa-guenay de Jean « Lââ..Lââ » Tremblay, les tavernes sont devenues mosquées, temples ou synagogues. Et ne voulant pas être en retard sur la dernière mode, Pauline se présente toujours à l’Assemblée nationale emmitouflée dans sa Burka bleu poudre décorée de fleurs de lys.

Profitant de cette euphorie multi-religieuse, Jésus s’esquiva de l’Assemblée nationale par la petite porte d’en arrière. Max Gros-Louis et les Dieux voulurent le retenir. « Pas question! », dit Jésus. « J’ai fait mon temps ici, j’ai purgé ma peine rien qu’en masse! À votre tour d’entendre jour après jour ces bouffons endimanchés se traiter de tous les noms. Moi, j’me sauve! »

notes de lecturepar Julianne Pilon

L’automne est arrivé. Il reste de beaux souvenirs de l’été. Je vous propose deux de mes coups de cœur de lecture estivale : un thriller et un livre d’art.

Jusqu’à maintenant, je vous ai proposé toutes sortes de livres mais jamais de suspense. En voici un qui m’a vraiment impressionnée, Ils vivent la nuit de Dennis Lehane. On est à Boston, en 1926, en pleine période de prohibition. Le jeune Joe Coughlin caresse un grand rêve de carrière : il veut faire sa place au sein de la pègre en devenant ce qu’il appelle un hors-la-loi, pas un mafieux, pas un chef de gang, mais quelqu’un qui fait son chemin en étant au-dessus des lois surtout celles qui concerne le trafic d’alcool, le jeu, la prostitution.

Après un séjour en prison, où un vieux parrain fait son « éducation », en lui souhaitant de rester en vie, Joe entreprend de faire son chemin. Un dur chemin pavé d’embûches, de luttes, de trahisons, parfois de sang et où Joe rencontre l’amour

de sa vie malgré la violence ambiante.

C’est un roman très bien écrit et traduit. Les personnages sont bien campés, ils ont un profil psychologique qui se tient. On s’attache à certains d’entre eux, surtout à Joe, malgré leur manque de moralité. L’intrigue est solide et conduite de main de maître avec réalisme. On pénètre vraiment dans l’univers de ceux qui vivent la nuit.

Dennis Lehane a vu trois de ses autres romans adaptés au cinéma par trois des plus grands réalisateurs d’Hollywood. Ils vivent la nuit le sera sûrement aussi. C’est à lire malgré la dureté de l’histoire.

Vous voulez vous gâter, allez vite emprunter ou acheter le magnifique livre d’art Abitibi-Témiscamingue Sur la route avec Mathieu Dupuis publié aux Éditions de l’homme. Plus de 200 pages de magnifiques photos, de tous les coins de la région, à toutes les latitudes

et longitudes, au cours des quatre saisons, à pied, en auto, en canot et kayak et même en avion, de l’aube à la nuit. Cette fois, le photographe a ajouté quelques portraits et des cartes à ses paysages.

Les textes signés par Matthieu, sont narratifs et descriptifs, d’une belle écriture. Ils ont une touche très personnelle. Au détour, le photographe conte une anecdote, situe le contexte de la photo, fait part de ses sentiments et de ses réflexions : « Avide de sensations fortes, j’aime collectionner les moments qui font qu’on se sent bien vivant » (page 187). Parfois ses textes prennent l’allure d’un récit de voyage Au bout de la route, où tout commence (page 30).

Vous aimerez voir et revoir ces photos tout en lisant les com-mentaires, petits bouts par petits bouts. Bon voyage avec Mathieu.

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l’été indien politiQue par Julianne Pilon

petites annonces

· Si vous avez le goût de participer à la conception du journal, vous êtes invités à nous envoyer vos idées d’articles. Afin de faire le pliage et l’envoi du bulletin, nous sommes également à la recherche de bénévoles pour une heure ou deux, aux deux mois. Si vous êtes intéressés, appelez-nous ou écrivez-nous un courriel (les coordonnées sont à la fin du journal).

· Vous désirez savoir ce qu’il advient de la rénovation des bassins thérapeu-tiques? Surveillez-en l’annonce dans les journaux. À la suite d’un appel au Centre d’hébergement Maison Pie XII, on nous a mentionné que les travaux majeurs effectués pour rendre les installations plus sécuritaires s’achevaient et que la réouverture était imminente…

Pour les personnes aînées, l’été indien politique risque d’être assez chaud. En effet, au moins deux grands dossiers au cœur de l’actualité risquent de les toucher.

L’Assurance autonomieLe ministre de la Santé et des services sociaux, monsieur Réjean Hébert, déposera son projet de loi sur l’Assurance autonomie pour consultation et discussion à l’Assemblée nationale en vue d’une adoption à l’hiver 2014 et mise en œuvre de la première phase en 2014. L’Assurance autonomie vise principalement à offrir à chaque personne en perte d’autonomie l’accès à des services de soutien à domicile en fonction de ses besoins et lui donner la possibilité de choisir son lieu de vie, le type de prestation et la prestation de services qu’il

souhaite. Une caisse d’autonomie devrait permettre l’accès aux ser-vices pour tous. Les documents explicatifs sont disponibles sur le site du ministère : www.autonomie.gouv.qc.ca/assurance-autonomie. Le ministre Hébert promet une vaste campagne d’information. Soyons vigilants.

Les soins de fin de vieÀ la reprise des travaux parlemen-taires en septembre, le projet de loi 52, loi concernant les soins de fin de vie, a été déposé. En septembre, la Commission parlementaire a commencé à entendre des groupes sociaux, des experts et des personnes préoccupées par la qualité de vie des aînés. La loi « a pour but d’assurer aux personnes en fin de vie des soins respectueux de

leur dignité et de leur autonomie. À cette fin, elle précise les droits de ces personnes de même que l’organisation et l’encadrement des soins de fin de vie de façon à ce que toute personne ait accès, tout au long du continuum de soins, à des soins de qualité adaptés à ses besoins, notamment pour prévenir et apaiser ses souffrances. De plus, la présente loi reconnaît la primauté des volontés relatives aux soins exprimées clairement et librement par une personne, notamment par la mise en place du régime des directives médicales anticipées. » (Article 1 du projet de loi 52). La loi devrait être adoptée avant les Fêtes.

Et on n’a pas parlé de la Charte des valeurs québécoises qui risque aussi de toucher les aînés.

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l’exercice à tous les Jours, pourQuoi pas?par Annie Leclerc, B. Sc. Kinésiologie, intervenante au programme 0•5•30 COMBINAISON PRÉVENTION, CSSSRN

Faire de l’exercice quotidiennement peut nous sembler une tâche énorme. Rassurez-vous, nous en faisons déjà beaucoup à tous les jours. Voici quelques exemples d’exercices que nous faisons régulièrement : se lever d’une chaise, monter et descendre les escaliers, faire le ménage, du jardinage, de la menuiserie ou des activités récréatives (golf, marche, vélo, etc.). Ces activités variées viennent solliciter différents déterminants de notre condition physique et, par le fait même, permettent à l’organisme de fonctionner de façon optimale. Ces exercices peuvent être améliorés ou maintenus à tout âge. Ces 5 composantes majeures de la condition physique sont :

1. Capacité de travail (com-munément appelé : le cardio) : utilise les masses musculai-res importantes, comme les jambes, pendant des périodes plus ou moins longues.

saviez-vous Que...

• Selon un communiqué émis par l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Té-miscamingue, une seule journée d’immobilisme lors d’une hospitalisation diminue la force et l’endurance d’un patient âgé. En effet, celui-ci perdrait 1 % de sa masse musculaire à chaque période de 24 heures où il reste alité. Il est donc important d’aider nos proches dans le processus de récupération lors d’un séjour à l’hôpital.

• En 2011-2012, la Ligne aide abus aînés (LAAA) a reçu 45 appels; en 2012-2013, 41 appels, pour un total de 105 appels en provenance de l’Abitibi-Témiscamingue depuis son implantation le 1er

octobre 2010. La LAAA est une ligne d’écoute et de référence spécialisée en maltraitance envers les personnes aînées. Elle est accessible dans l’ensemble du Québec, pour les aînés ainsi que pour toute personne concernée par une situation de maltraitance potentielle. Pour toute demande d’information, composez le 1 888 489-2287.

• Il est possible de prévenir l’hypertension ou de réduire la tension artérielle par la modification et l’adoption de saines habitudes de vie :

- réduire l’apport en sel (sodium) dans l’alimentation;- cesser de fumer et ne pas s’exposer à la fumée

- perdre du poids pour atteindre et conserver un

- consommer de l’alcool avec modération;- être physiquement actif tous les jours, le plus pos-

- adopter une alimentation saine et équilibrée, faible

- trouver des moyens pour réduire et gérer le stress.

Note : Ces conseils sont contenus dans le document intitulé Artères sous haute pression : un portrait de l’hypertension artérielle en Abitibi-Témiscamingue produit par l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

2. Composition corporelle : le pourcentage et la répartition de la graisse dans le poids corporel sont des facteurs importants de la condition physique parce qu’ils peuvent diminuer votre capacité à déplacer votre corps.

3. Flexibilité : l’amplitude de mouvement d’une articulation. Un manque de flexibilité peut augmenter le risque de blessure et affecter votre qualité de vie en diminuant votre mobilité. Cette capacité permet de faire vos gestes de la vie quotidienne avec aisance et sans malaise.

4. Endurance musculaire : la capacité de prolonger ou de répéter des contractions musculaires.

5. Force musculaire : la tension maximale qui peut être développée au niveau d’un muscle ou d’un groupe de muscles.

Surveillez la prochaine chronique. Elle vous proposera un test à faire à la maison, test qui vous permettra de connaître votre condition physique.

dans l’environnement;

poids santé;

sible, en variant l’effort et les activités;

en gras (surtout les gras trans et saturés) et riche en fibres (fruits, légumes, etc.);

34, Gamble Est, Local 105, Rouyn-Noranda (Qc) J9X 3B7Téléphone : 819 762-7855 Courriel : info@aqdr-rn.ca

AQDR- Rouyn-NorandaAssociation québécoise de défense des droitsdes personnes retraitées et préretraitées

les conserves ou l’art de mettre en pots la saveur des aliments

Les premiers procédés de conservation des aliments remontent à l’Empire romain. On découvre que Pline l’Ancien, dans son « Histoire naturelle », évoque déjà en 73 a.p. J.C. des recettes de cuisson de fruits dans du miel, du sirop ou du vin de raisin. Plus tard, vers l’an mille, la confiture prend un nouvel essor avec l’introduction du sucre, en provenance du monde arabe. Fait intéressant, à cette époque la confiture désigne toutes les confiseries cuites dans du miel, du sucre ou du sirop comme les bonbons ou les fruits confits; originaire de la pharmacopée, elle est utilisée comme traitement.

Au 18e siècle, les techniques de conservation déjà mises au point seront très utiles entre autres pour pallier au manque de nourriture durant les disettes et les famines. Au siècle suivant, elles améliorent beau-coup la vie quotidienne des militaires et des marins en leur fournissant des aliments moins périssables lors de leurs fréquents déplacements.

Bien avant l’arrivée de l’électricité, les familles devaient être imaginatives pour conserver la viande. La découverte du sel comme additif alimentaire marque une étape importante dans l’histoire de la cuisine. Ainsi, au temps de nos ancêtres, la principale méthode de conservation fut le salage; on mettait alors une grande partie du porc de boucherie en « salois ». D’autres morceaux de viande étaient marinés dans le vinaigre. Le fumoir faisait aussi partie de leur habitude et permettait de donner à la viande une saveur particu-lière selon l’essence de bois que l’on brûlait.

Un pas de géant est toutefois franchi en 1810 par le français Nicolas Appert; celui-ci rend publique une importante découverte : la stérilisation par la chaleur d’aliments contenus dans un récipient hermétique appelée « l’appertisation ». Ce procédé sera raffiné par l’utilisation de boîtes rondes en fer blanc ou en verre. En 1858, l’américain John Landis Mason obtient un brevet pour un couvercle de métal qui permet le scellage hermétique des bocaux de verre donnant ainsi naissance aux célèbres « pots Mason » connus aujourd’hui de tous les amateurs de mise en conserve.

À notre époque, la conserve est largement adoptée par l’industrie agro-alimentaire. Elle devient l’un des symboles d’avant-garde de la société de consom-mation. Toutefois, cela n’empêche pas que dans plusieurs familles, la tradition du goût et des saveurs se perpétue par la confection de conserves maisons et de marinades de toutes sortes; ces petits pots trouvent toujours une place de choix dans les garde-mangers modernes. Cette pratique s’inscrit aussi fort heureusement dans une plus grande conscience écologique qui met de l’avant l’intérêt de consommer des produits locaux, issus très souvent de notre propre potager.

Comme preuve que les moyens développés pour la conservation des aliments sont connus depuis longtemps, voici ce trait d’humour : « Au temps des Croisades, deux chevaliers en armure traversent la savane. « Zut, dit un lion à un autre. Encore des conserves. »

par Louise-Hélène Audet« DANS LE BON VIEUX TEMPS »