avec marijo decouvrir sherbrooke située au sud-est du québec, à 50 km de la frontière...
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AVECMARIJO
DECOUVRIR
SHERBROO
K
E
Située au sud-est du Québec, à 50 km de la frontière américaine,
ville universitaire renommée, Sherbrooke,
reçoit plus de 40 000 étudiants par année. Alors qu’en 1819 on y
retrouvait guère plus de 50 habitants, elle en
abrite plus de 155 000 maintenant! Située dans une région très
vallonnée, offrant beaucoup de rivières et lacs, c’est une ville où il
fait bon vivre.
« D'or au pairle ondé d'azur chargé en cœur d'une molette d'argent, en chef de deux éclairs aussi d'argent et en pointe d'un fer de lance d'or, accompagné en chef d'une rose de gueules et en pointe de deux fleurs de lys d'azur »
La couronne aux sept tours souligne que Sherbrooke est la Reine des Cantons-de-l’Est.Les deux fleurs de lys représentent l’élément français. La rose représente l’élément anglais.La couleur or symbolise la générosité et la prospérité. La couleur azur symbolise l’aspiration vers un idéal élevé.La forme Y symbolise les rivières Magog et Saint-François qui
se rencontrent.La molette d’argent au centre reproduit une pièce des armoiries de sir John Coape Sherbrooke.Les deux foudres placées dans le Y symbolisent l’électricité , une des richesses de Sherbrooke.La lance d’or placée dans le Y représente Saint Michel, patron de la cathédrale.Les palmes symbolisent l’esprit d’entreprise ainsi que la verdure des parcs.La devise « Ne quid nimis » signifie « Rien de trop ». C’était aussi la devise de la famille Sir John Coape Sherbrooke.
(Source : panneau devant l’hôtel de ville)
Un premier Canadien français, Jean-Baptiste Nolain, se serait installé en ces lieux en 1779. Mais, au tournant du siècle, les terres sont concédées par la Couronne à Gilbert Hyatt, loyaliste originaire de l’état de New York, installé non loin de là. Rien n’est octroyé au Français qui a pourtant défriché… Il décide alors de se retirer et Hyatt revendique les terres pour lui-même. Il construit un moulin et crée le petit hameau de Hyatt’s Mill qui deviendra officiellement Sherbrooke en 1818 selon une publication de la Gazette officielle.
Nous commençons notre promenade à partir du Bureau d’information touristique qui domine le barrage Paton. Un
premier barrage vit le jour en 1828 avec un certain Monsieur Godhue qui désirait faire tourner son moulin à laine… L’usine de laine Paton fut réalisée en 1866 et fut la plus importante au
Canada. Elle resta en service jusqu’en 1978, ayant employé jusqu’à 1000 personnes. Mais la Centrale fut construite en 1926 par la Compagnie Andrew Paton et vendue à la ville en
1967.
Depuis 2002, l’organisme à but non lucratif M.U.R.I.R.S. Murales Urbaines à Revitalisation d’Immeubles et de Réconciliation Sociale, a pour but de promouvoir la valorisation du milieu en produisant des œuvres murales et en favorisant le rapprochement social. Il est devenu un leader de l’art mural au Canada.Actuellement, dix grandes fresques ornent des murs de la ville et font ressortir le passé de la cité. Sur chacune on retrouve des personnages bien connus : commerçants, artistes, hommes politiques, etc.
« Les «Moulins d’en Haut »
Cette fresque rappelle les entreprises installées là en 1827 lors de l’installation du barrage hydraulique.
C’est la quatrième localisation du Palais de Justice. Il a remplacé en juin 1987 celui inauguré en septembre 1906
sur la Rue Wellington (abritant maintenant l’Hôtel de ville). Depuis novembre 2010, il porte le nom de Centre judiciaire Raynald Fréchette pour honorer un avocat et
homme politique de la ville.
Une cordonnerie
originale…
« Les belles années »Cette fresque dépeint la vie en 1957 dans le secteur appelé « le Petit Canada », ancien quartier ouvrier du
centre-sud de la ville.
Dans ce secteur, les vestiges d’une voie de
chemin de fer mais aussi quelques jolies maisons rappelant celles de la Nouvelle-Angleterre.
« L’Hôtel des Voyageurs »
Non loin de la gare routière, cette
fresque rappelle la vocation hôtelière du quartier, notamment
l’Hôtel des Voyageurs,
établissement modeste qui, vers 1910, recevait les
voyageurs de passage arrivant par
le train.
« Il était une fois dans l’Est »Tranche de vie du quartier est,
cette scène urbaine met en vedette la vie culturelle et
musicale entre 1930 et 1960.
« Le progrès de l’Est »C’est la mise en évidence d’établissements ayant tenu
commerce dans ce quartier. De nombreux détails se veulent un rappel de la vie à la fin du XIXe siècle.
« Légendes et Mena’sen »C’est une composition qui représente des faits et légendes
de l’histoire de la région. S’ouvrant sur les premières nations, comme sur une scène de théâtre, le mur laisse
découvrir des personnages de diverses périodes.
Au milieu de la large artère qu’est la Rue King,
au centre de la ville, le cénotaphe a été réalisé
par l’un des plus importants sculpteurs canadiens, Georges
William Hill. C’est un comité de citoyens qui,
en 1923, souhaita ériger ce monument à la
mémoire des soldats morts durant la guerre
14-18. Une autre plaque fut apposée en 1948 pour
commémorer les morts de la Seconde Guerre
mondiale.
Et toujours, presque au cœur de la ville, les jolies résidences…
Nous revenons le long de la rivière Magog qui se
fraie un chemin dans des gorges étroites, en plein
centre…
Ci-haut, l’ancienne prison, à gauche et une caserne En bas, on aperçoit, dominant
le site, la cathédrale.
« Nekitotegwak »Ce mot signifie « là où
les rivières se rencontrent ». Le
confluent des rivières Magog et Saint-
François pour les Abénaquis , servait d’escale avant la
remontée en portage du canyon en cascade de la rivière Magog en
direction de la Nouvelle-Angleterre.
L’une des plus anciennes rues de la ville, la
rue Wellington qui a été bien réaménagée.
La Place des Moulins arbore ces deux sculptures emblématiques
de la force vive de l’eau de la rivière Magog, conçues par Melvin
Charney. Les plaques qui s’enroulent rappellent la force des turbines qui transforment l’eau en
électricité et lumière…
Lors du déménagement du Palais de Justice, la
ville a racheté et rénové l’édifice de
style Empire pour en faire son Hôtel de ville.
« Tradition et Prévention »Cette fresque rend hommage aux pompiers et policiers de
la ville qui œuvrent à la sécurité depuis 1852. Symboliquement, le mur supporte une représentation de
l’ancien poste central.
« CHLT-TV, 50 ans à notre image »En 1954, le sénateur Jacob Nicol obtint une licence pour
exploiter une station de télévision bilingue à Sherbrooke. La fresque met en scène 30 personnalités du monde culturel d’hier
et d’aujourd’hui : peinture, sculpture, métiers d’art, architecture, musique, théâtre et danse.
« Murale du Bicentenaire de Sherbrooke 2002 » La scène se déroule un bel après-midi de juin 1902, représentant
la vie au quotidien, mêlant réalité et fiction
Nous arrivons à la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. De style néo-
gothique, elle remplace l’ancien édifice construit en 1854. Elle aurait été conçue
sur le modèle de la Cathédrale Notre-Dame de
Paris. Cependant, par manque de financement, les deux petites tours restent à construire. Déjà les travaux ont été arrêtés en 1917 pour ne reprendre qu’en 1956 et
se terminer en 1957.
La construction fut interrompue, le soubassement terminé, après seulement deux années et fut nommée Chapelle Pauline. On fit appel au même architecte, Louis-Napoléon Audet, pour poursuivre en 1956. Il a alors 75 ans. Depuis ses premiers dessins de la cathédrale, bien des bâtiments religieux ont vu le jour grâce à son crayon… Les nouveaux plans sont le fruit de son évolution personnelle, de l’apparition de nouveaux matériaux, mais aussi des contraintes budgétaires et des exigences des autorités.
Personnellement, j’ai été frappée par la présence, à la place des chapelles latérales habituelles, d’espaces de réflexion alimentés par la reproduction de psaumes… Il existe aussi une chapelle vitrée, la chapelle Sainte-Anne, qui permet aux parents accompagnés de jeunes enfants de suivre l’office sans déranger les autres fidèles.
Des mosaïques dessinées par André Mériel-Bussy ornent les autels latéraux. Devant celle
du haut, la Bienheureuse Marie-Léonie Paradis,
religieuse canadienne, qui fonda l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.
Ci-haut, l’une des stations du chemin de Croix.
Le lac des Nations est un lieu de détente par excellence. Une promenade bien aménagée, conçue pour que tous
puissent en profiter, des plus jeunes aux plus âgés, en fait le tour.
Au départ,
une piste
fleurie.
Espaces invitant au
repos!
A son extrémité, un Centre de voile et, en arrière, des espaces
consacrés aux jeunes enfants.
La passerelle traversant la rivière Magog.
L’autre rive du lac est
aménagée de façon plus rustique.
Philosophie et activités!!!
Approche de l’ancienne gare…
Il existe maintenant un petit train
touristique qui conduit ses passagers jusqu’au lac
Memphremagog. Ci-haut, la billetterie installée dans un
ancien wagon.
L’ancienne gare
abrite marché et
boutiques.
Après environ 45 minutes de marche, retour au point de
départ!
Ses vieilles demeures de pierre sont largement d’inspiration anglaise. En
janvier 1962, Charles-Benjamin Howard vend son domaine à la ville de Sherbrooke. Des services sont
installés dans les bâtiments mais on y retrouve aussi un boisé agrémenté de
sculptures et les serres de la cité.
Il est un quartier que
j’apprécie énormément, le Vieux Nord,
où j’aime flâner en
commençant par ce
domaine L’hiver, l’étang naturel accueille petits et grands pour le patinage.
Une magnifique
maison en pierre!
Continuant la
promenade,
diversité des
habitations!
Souvent dissimulées
dans la verdure, presque
invisibles… C’est un large
rappel des constructions vernaculaires
de la Nouvelle-
Angleterre
Pour terminer, nous sortons un peu de la ville,et nous nous rendons en périphérie, à Lennoxville, où se trouve l’Université Bishop. C’est l’une des trois universités du Québec enseignant principalement en langue anglaise, les autres étant Mc Gill et Concordia de Montréal. Fondée sous le nom de Collège Bishop en 1843, elle est restée sous la direction de l’Eglise anglicane jusqu’en 1947.
Elle possède, entre autre, la chapelle Saint-Marc qui a été classée monument historique en 1989. Elle s’inspire du style gothique qui prévalait en Angleterre durant la période Tudor. Consacrée en 1857, elle fut presque complètement détruite par un incendie en 1891 puis fut reconstruite. L’intérieur de la chapelle est doté d’un superbe mobilier intégré, dans le style préféré de l’époque victorienne, néo-gothique.
L’aménagement, réalisé en bois de hêtre, est
remarquable pour la qualité de ses sculptures.
Symboles des quatre évangélistes l’ange (où l’homme) pour Saint
Mathieu, l’aigle pour Saint Jean, le lion pour Saint Marc
et le taureau pour Saint Luc.
L’orgue a été construit par Casavant Frères en
1940.
Quelques bâtiments de l’Université parmi les plus anciens dont, à droite, la chapelle surmontée d’une
croix.
Le terrain entourant les bâtiments permet des
promenades très agréables et c’est là que nous terminons
notre promenade…
Musique : Volupté du Piano Jazz – So Tender For Me Leandro Aconcha/Rémi Chaudagne
Documentation prise sur place et sur différents sites du Web
Photos, conception et réalisation :M.J. Farizy-Chaussé
Août 2011
D’autres diaporamas sur:http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/
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