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Communication par ExcellenceHebdomadaire d’Information et de Documentation Professionnelle

Service Stratégie et relations institutionnelles 1

MAROC Inter

Quelque 60 entreprises marocaines participent, jusqu’au 22février, au Salon international mondial de l'alimentation"Gulfood 2018" qui s'est ouverte dimanche à Dubaï.

L’événement permettra d’exposer l’offre marocaine en termesde produits laitiers, boissons chaudes et froides, viandes,produits de santé, matières organiques, bonbons et épices.Au total, 5.000 exposants de ces produits sont attendus à cerendez-vous.

Un pavillon de 531 m², réparti sur deux halls, à savoir "WorldFood", et "Oils and Fats" mettra en exergue l’offre nationale.

HTTP://WWW.LECONOMISTE.COM

Equipements agricoles, céréales, aliments de bétail etintrants…, l’entreprise présente un catalogue étoffé. Laprésence au Maroc est matérialisée par l’ouverture d’unbureau de représentation.

L’entreprise américaine Deerfield Ag, basée dans l’Ohio, veutfaire du business avec les agriculteurs marocains. Silos etautres équipements de stockage neufs ou d’occasion, négocede céréales et d’aliments de bétail, intrants…, elle présenteune offre étoffée de produits et services agricoles. «Ladécision de s’implanter au Maroc est venue après uneprospection du marché menée en 2014.

Nous avons été encouragés par le climat favorable auxinvestissements étrangers et par les mesures incitatives dansle secteur agricole», explique Bill Wallbrown, PDG deDeerfield Ag. «Le Royaume est également pour nous uneporte d’entrée en Afrique», s’enthousiasme-t-il. Aucuneinformation chiffrée sur les investissements prévus n’estcommuniquée.

Par contre, on sait juste que la présence au Maroc seramatérialisée par l’ouverture d’un bureau de représentation.Pour l’instant, l’entreprise familiale propose de relier lesimportateurs marocains de céréales et d’aliments de bétail aumarché américain et de fournir aux agriculteurs marocainsdes équipements agricoles d’occasion.

Respect les délais de livraison

Du point de vue logistique, les Américains disent avoir toutpréparé pour une livraison à temps, peu importe le volumedes demandes. «Nous avons renforcé notre branchelogistique avec une nouvelle installation de chargement deconteneurs basée à Massillon en Ohio, qui facilitera lalivraison aux clients marocains, y compris ceux de taillemoyenne», confie Bill Wallbrown.

«Notre offre est adaptée aux importateurs et agriculteurs detaille petite et moyenne», ajoute John Wallbrown, frère duPDG et directeur de développement. Plus en détail,l’entreprise dispose d’une capacité de stockage de céréalesde 135 000 tonnes de céréales et s’approvisionne auprèsd’agriculteurs locaux à hauteur de 150 000 tonnes de maïs, desoja et de blé d’hiver rouge tendre. Pour ce qui est desintrants, Deerfield Ag propose une vaste gamme desemences, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides ainsi quedes services d’échantillonnage de sol, d’applicationpersonnalisée et de conseil. S’agissant de l’équipement, ellefabrique, commercialise et installe des bacs à grain, desséchoirs, du matériel de manutention ainsi que d’autresfournitures.Fondée en 1959 dans la ferme familiale de 37 hectares enOhio, Deerfield Ag réalise un chiffre d’affaires de 50 millionsde dollars.

HTTP://LAVIEECO.COM

Le Maroc en force au Gulfood

AGRICULTURE : L’AMÉRICAINDEERFIELD AG S’INSTALLE

AU MAROC

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Service Stratégie et relations institutionnelles 2

Une «forte» délégation d’hommes d’affaires marocainseffectue, à compter de ce lundi 19 février, une visite deprospection au Qatar, annonce l’Association marocaine desexportateurs (Asmex), qui conduit cette mission en partenariatavec l’ambassadeur du royaume à Doha.

Cette mission, qui se poursuit jusqu’à vendredi prochain, est«une occasion pour renforcer les échanges et le partenariatéconomique et commercial entre les hommes d’affairesmarocains et qataris qui sont en deçà des potentialitésexistantes», souligne l’Asmex, dans un communiqué.

Le programme de la mission prévoit des rencontres au niveaude la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar, desrencontres avec la Banque commerciale du Qatar, l’autoritédes investissements, ainsi que des visites d’entreprises.

La délégation comprend plusieurs patrons d’entreprisesexportatrices opérant notamment dans les secteurs desproduits agricoles frais, de l’agroalimentaire, de la pêche, del’énergie et eau, de la peinture et BTP, de la logistique, destechnologies de l’information et autres services.

LESECO.MA

Nationale

Les métiers mondiaux du Maroc assurent bien à l’export cesdernières années

Les métiers mondiaux du Maroc ne déçoivent pas. Bien aucontraire. Ils ont réalisé un niveau d’exportations qui frôle 80milliards de DH en 2017, contre 73,4 milliards en 2016 et 46,8milliards en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de14,3% au cours de la période 2013-2017.

Les métiers mondiaux du Maroc sont en pleine forme. Cessecteurs sur lesquels mise le Maroc pour construire unsecteur industriel fort et à créer les conditions favorables àl'émergence de filières industrielles performantes etcompétitives continuent de carburer à l’export.

Ainsi, les exportations de ces secteurs ont totalisé 79,9milliards de DH en 2017, contre 73,4 milliards en 2016 et 46,8milliards en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de+14,3% au cours de la période 2013-2017, selon l'Office deschanges.

Cette embellie s’explique par le bon comportement desexportations de tous les secteurs concernés notammentl’automobile, l’aéronautique et l’électronique.

Ainsi, les statistiques de l'Office des changes montrent queles expéditions à l’étranger de marchandises du secteuraéronautique ont porté sur 11,1 milliards en 2017 contre 9,2milliards en 2016 et 8,2 milliards en 2015. Leur part dans letotal des exportations passe à 4,5%, contre 4,1% une annéeplus tôt. Ces expéditions à l’étranger affichent unaccroissement annuel moyen de +11,3% sur la période 2013-2017.

L’automobile a également réalisé des exportations en hausse(7,3% à 58,6 milliards), tout comme l'agriculture et l'agro-alimentaire (7% à 51,9 milliards), l'électronique (7,6% à 9,1milliards), le textile&cuir (6,1% à 37,5 milliards).LEMATIN

Commerce extérieurLes métiers mondiaux duMaroc carburent à l’export

MAROC-QATARUNE MISSION D'AFFAIRES

MAROCAINE AU QATAR

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Service Stratégie et relations institutionnelles 3

L’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) vientde préciser via communiqué les conditions permettant debénéficier de l’exonération des pénalités pécuniaires,amendes, majorations, intérêts de retard et frais derecouvrement en matière douanière, cette mesure ayant étéintroduite dans la loi de Finances 2018.

Pour bénéficier de ces exonérations, indique l’ADII, les droitset taxes impayés doivent être amiablement et spontanémentréglés pendant la période allant du 1er janvier au 31 décembre2018; être exigibles avant le 1er janvier 2016; être encoreimpayés au 31 décembre 2017 et, enfin, être réglés au coursl’année 2018.

En revanche, l’exonération ne s’applique pas en cas de délitset contraventions sanctionnés par des peines privatives deliberté ne donnant pas principalement lieu à des droits ettaxes douaniers (il s’agit, à titre indicatif, des délits etcontraventions liés au trafic de stupéfiants ou encore desinfractions sanctionnées uniquement par des amendesforfaitaires).

Idem pour les amendes inhérentes à la régularisation descomptes souscrits en matière de régimes économiques parexportation hors délais, ou encore des amendes dues à uneinfraction de change.

HTTP://WWW.LESECO.MA

Les retenues des principaux barrages du Maroc, tous usagesconfondus, ont atteint plus de 6,1 milliards de m3 à la date du13 février 2018, enregistrant ainsi un taux de remplissage de40,1%.

Ce niveau est inférieur à la même période de l'année 2017,durant laquelle les retenues se sont élevées à environ 8,3milliards de m3, soit un taux de remplissage de 54,4%, indiquele secrétariat d'Etat chargé de l'Eau dans sa situationjournalière des barrages.

Le taux de remplissage du barrage Garde Sebou est passé à100%, le 13 février 2018, contre 99,4% une année auparavant,précise le département, notant que les barrages Nakhla,Bouhouda, Sidi Said Mâachou ont maintenu leur taux deremplissage optimal (100%) atteint il y a un an.

La même source relève également une forte progression dutaux de remplissage du barrage d'Aït Messaoud qui est passéde 63,1% le 13 février 2017 à 98,5% le 13 février 2018.

En revanche, plusieurs barrages, qui étaient à 100% l’annéeécoulée, ont vu leur taux de remplissage diminuer, commeMokhtar Soussi (82,1%), Ahl Souss (74%) et Imi El Kheng(54%).

Des baisses ont été également constatées dans d’autresbarrages, notamment Aoulouz (68% à 23,4%), Dkhila (96% à48,6%) et Yaâcoub Al Mansour (94,2% à 48,6%).

Cette situation des barrages intervient après de fortes chutesde neige et des pluies généralisées qui se sont abattues sur leRoyaume durant la semaine dernière.

Les pluies ont atteint jusqu’à 57 mm à Rabat et 41 mm à BéniMellal, tandis qu’au Moyen Atlas, la hauteur des neiges aatteint les 282 cm sur Jbal Habri (Ifrane) et 272 cm à la stationMichlifen.

HTTP://WWW.LESECO.MA

LOI DE FINANCES 2018 : LESPRÉCISIONS DE LA DOUANE Le taux de remplissage des

barrages atteint 40,1%

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La 3e édition du Salon international sur l’énergie solaire «Photovoltaïca 2018 » s’est ouverte mardi 13 février àMarrakech, avec une orientation vers l’Afrique et la volonté defaire de « Photovoltaïca » une « PhotovoltAfrica ».

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI etorganisé sous le thème « vers le développement durable enAfrique », ce salon biannuel dédié au secteur des énergiesrenouvelables, en particulier aux énergies solairesphotovoltaïques, se veut un carrefour de rencontres pour laréussite du meilleur modèle d’investissement en Afrique.

Organisée par le ministère de l’Energie, des mines et dudéveloppement durable, en partenariat avec la Sociétéd’investissements énergétiques (SIE) et l’Agence marocainepour l’énergie durable (MASEN), cette édition (13 -15 février) apour objectif de sensibiliser les professionnels surl’importance de l’investissement dans l’énergie solaire enAfrique.

« Photovoltaïca 2018 » prend une dimension internationale etétablit un cadre professionnel, raffiné et convivial pour faireface aux enjeux climatiques, afin que l’Afrique devienne unepriorité pour les professionnels des énergies renouvelables.

Après deux éditions réussies, « Photovoltaïca 2018 » orientesa stratégie vers l’Afrique avec la programmation de « laconférence thématique » ayant pour but de traiter les vraissujets et alimenter les débats, d’une rencontre « Régions » et« Investisseurs/Développeurs » pour stimuler l’investissementdans des projets des régions marocaines (développementterritorial) et d’une rencontre « Afrique » et «Investisseurs/Développeurs » pour booster lesinvestissements en Afrique à partir du Maroc.

D’édition en édition, « Photvoltaïca » enregistre en plus enplus de succès et se positionne comme un événement deréférence dans le secteur d’énergie solaire photovoltaïque.

Cette édition réunit plus de 700 participants, notamment desreprésentants officiels de plus de huit pays africains, desinvestisseurs et des acteurs des énergies renouvelables.

HTTP://WWW.FEDENERG.MA

Les signes de l'épuisement sont déjà visiblesTrois secteurs voraces: l'agriculture, l'industrie et les

ménagesLe gouvernement prend les devants

Selon des données du FAO et de l’ONU, le Maroc est déjàconsidéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres

cubes d’eau par habitant et par an, contre 2.500 mètres cubesen 1960

La crise de l’eau s’installe. Le Maroc fait partie des 45 pays enpénurie d’eau dans le monde, selon les seuils définis par lesNations-Unies (voir carte). Nous sommes encore loin d’une«pénurie extrême» (cas du Koweït, Bahreïn, Emirats arabesunis…) mais la situation devient de plus en plus critique. Surle terrain, les populations de plus en plus nombreusessouffrent de la soif et sortent dans la rue pour le fairesavoir(1).

Pour faire face au problème de pénurie d’eau, legouvernement a mis en place un programme d’urgence. Il viseen premier lieu à assurer l’approvisionnement en eau potablepour les zones dépendant principalement de sources d’eauxvulnérables et à garantir l’irrigation des arbres fruitiers.

Une stratégie pour préserver les ressources hydriques a étédéveloppée depuis plusieurs années, assortie d’une chartenationale de l’environnement. Le plan national de l’eau,destiné à assurer la sécurité hydrique du Royaume,nécessitera plus de 200 milliards de DH à l’horizon 2030.

Le World Resources Institute (WRI, Institut des ressourcesmondiales) qui s’appuie sur les données émanant du grouped’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)avait déjà prédit une situation de stress hydrique pour leMaroc à long terme. Mais la crise de l’eau devient une réalitéet les inquiétudes sont multiples.

Les chercheurs du WRI avaient relevé la prédominance des 3secteurs les plus voraces en consommation d’eau: industriel,agricole et domestique. Les projections se basaient surplusieurs critères:

« Photovoltaïca 2018 » : Unevéritable plateforme africaine de

rencontresPénurie d’eau: Le seuil d'alerte

atteint au Maroc

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Service Stratégie et relations institutionnelles 5

développement économique, démographique, pluviométrie,changements climatiques…Il était question de déterminer l’impact sur l’équilibre de

l’offre et de la demande d’eau.

La pénurie d’eau affecte aujourd’hui 40% de la populationmondiale. A l’horizon 2040, plusieurs régions du mondesouffriront du stress hydrique, d’après les projections du WRI.Plusieurs facteurs impacteront la disponibilité des ressourceshydriques.

Cela va du réchauffement climatique, l’urbanisation galopanteà la démographie en passant par les activités industrielles.

La plupart des pays de la planète seront confrontés à desproblèmes de carence en eau, mais ce sont surtout ceuxd’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui seront les plustouchés.Outre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye seront aussiconcernés par la raréfaction des ressources hydriques.

L’eau est au cœur du développement durable. Selon leschiffres de l’ONU, plus de 80% des eaux usées résultant desactivités humaines sont déversées dans les rivières ou la mersans aucune dépollution.

Au moins 1,8 milliard de personnes dans le monde utilisentune source d’eau potable qui est contaminée par des matièresfécales. L’exploitation des eaux usées représente unevéritable opportunité en raison de l’abondance de cetteressource.

Traitées de manière sûre, les eaux usées représentent unesource durable en eau, en énergie, en nutriments et autresmatériaux récupérables.

Alors que les retraits annuels d'eau douce ont déjà plus quedoublé dans le monde entre 1964 et 2014 (dû à la croissancede la population, l'urbanisation et l'industrialisation), lademande dans les villes va encore augmenter de 50% d'ici2030, selon l'ONU.

«La demande globale pour l’eau pourrait augmenter de 30 à50% d’ici 2050», indique la Banque mondiale dans son rapport«Uncharted Waters»(2).

Le Maroc est parmi les régions où l’eau est la moinsdisponible. Une hausse qui sera causée par la croissancedémographique, de plus en plus de consommation,d’urbanisation et de besoins énergétiques.

Plusieurs des régions pour lesquelles d’importantescroissances démographiques sont prévues sont égalementcelles qui souffrent le plus du stress hydrique et de lapauvreté.

Les risques environnementaux (conditions météorologiquesextrêmes, crises de l’eau, échec de l'atténuation duchangement climatique et de l'adaptation…) sont lesprincipales menaces qui pèsent sur le monde cette année.C’est ce qu’avait révélé l’étude «Global Risks Report 2018»,publiée par le Forum économique mondial.

Le Cap: 50 litres d'eau par personne et par jour…

La pénurie d'eau dans la ville du Cap en Afrique du Sudillustre la complexité de la fourniture de cette denrée de plusen plus rare.

Les autorités sud-africaines viennent d’ailleurs de proclamerl'état de catastrophe naturelle dans tout le pays à cause de lasécheresse historique qui frappe depuis des mois la ville duCap (sud-ouest), menacée d'une rupture d'approvisionnementen eau potable.

Fixé un temps à la mi-avril, le «Jour zéro» où les robinetspourraient être à sec a été reporté cette semaine au 11 juin.Pour retarder l'échéance, les quelque 4 millions d'habitants del'agglomération du Cap ont été invités à n'utiliser que 50 litresd'eau par personne et par jour, l'équivalent d'une douchequotidienne de trois minutes.

Les autorités locales ont menacé d'infliger des amendes àceux qui dépasseraient ce seuil mais leurs menaces n'ont,pour l'heure, pas été mises à exécution.

Si le «Jour zéro» se produit, les Captoniens devront seravitailler à 200 points de collecte d'eau, où ils recevront unmaximum de 25 litres par jour et par personne.

En plus du Cap, des pénuries consécutives à dessécheresses ont par exemple frappé en 2016 Freetown enSierra Leone, La Paz en Bolivie ou Ouagadougou au BurkinaFaso…----------------------------------------------------------------L’ECONOMISTE

Réduire l’impact des équipements de pêche surl'environnement marin et les stocks de poissons, selon la FAO

Une étape importante dans la lutte contre les «engins depêche» fantômes a été franchie, vendredi 9 février, lorsqueplusieurs pays se sont mis d’accord sur un ensemble deDirectives volontaires visant à marquer l'équipement depêche.La validation des Directives internationales visant à marquerl’équipement de pêche constitue un grand pas vers desocéans plus propres, selon l’Organisation des Nations uniespour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ainsi, comme l’a souligné Árni M. Mathiesen, sous-directeurgénéral de la FAO pour les pêches, «marquer correctement leséquipements de pêche est un moyen efficace d'améliorer lagestion des équipements de pêche dans son ensemble, deprévenir l'abandon, la perte ou le rejet des équipements depêche, et facilitera la récupération des équipements perdus,

Nouvelles avancées dans lalutte contre les “engins de

pêche” fantômes

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ainsi que l'identification des opérations de pêche illégale».A ce propos, notons que les équipements de pêche comptentparmi les plus importants débris marins et représentent unesource d'inquiétude pour l’agence onusienne depuis plusieursdécennies, qui estime que cette action contribuera à rendre lanavigation des bateaux plus sûre.

D’après l’organisation, près de huit millions de tonnes dedéchets plastiques (dont 10% proviendraient du secteur despêches) finissent chaque année dans nos océans.Pour la FAO, il ne fait ainsi aucun doute que «ces directivesaideront les pays à développer des systèmes efficaces afin demarquer les équipements de pêche de manière à pouvoirretrouver leur propriétaire».

Mieux, cela contribuera à réduire les débris marins, à atténuerleur impact sur l'environnement marin, les stocks de poissonset à rendre la navigation plus sûre, a-t-elle estimé.Par ailleurs, l’agence a estimé que «cela permettra égalementaux autorités locales de surveiller la manière dont leséquipements de pêche sont utilisés dans leurs eaux et qui lesutilisent, faisant ainsi de ces directives un outil efficace dansla lutte contre la pêche illicite, non déclarée et nonréglementée (INN)».

Tout en soulignant des niveaux inacceptables de plastiquedans les océans, la FAO a constaté que certains équipementsde pêche sont perdus dans des circonstances échappant àtout contrôle - telles que des tempêtes ou des accidents - ouparce qu'il n'y a pas d'installations adéquates aux ports pourles réceptionner.

En outre, «les équipements de pêche sont rejetés à la mer pardes navires impliqués dans des activités de pêche illicite, nondéclarée et non réglementée qui veulent éviter de se faireremarquer», a fait observer l’agence assurant que face auxniveaux inacceptables de débris d'équipement de pêcheprésents dans les océans, «l'industrie mondiale de la pêche etles gouvernements ont reconnu l'urgence de traiter leproblème dans tous les secteurs concernés, à savoirl'environnement, la gestion des pêches et la réglementation».

Tout aussi inquiétant, le fait que la plupart de ceséquipements de pêche continuent de «pêcher de manièrefantôme» sans même être sous contrôle.

Pour l’organisation, «cela peut avoir des répercussionsextrêmement nocives sur les stocks de poissons lorsque lespoissons et d'autres organismes marins s'emmêlent dans cesfilets et, souvent, ne peuvent plus s'échapper».

En effet, elle a expliqué qu’au fil du temps, les filets de pêchelaissés dans les océans peuvent se fractionner en petitsmorceaux de plastique, devenant ainsi accessibles à denombreux organismes dont les petits poissons et le plancton,et s'avérant très toxiques pour la faune marine.

Enfin, les équipements fantômes représentent également devives sources d'inquiétude pour la sécurité de la navigation.

La FAO en veut pour preuves les résultats de récentes étudesen République de Corée qui «font état de la hausse du nombred'hélices de bateaux coincés dans des équipements de pêche.Certains de ces incidents ont mené à de graves accidents,dont le chavirement d'un bateau qui a coûté la vie à 292personnes».Conçues pour avoir une portée mondiale, les directives

devront être approuvées par le Comité des pêches (COFI) dela FAO, en juillet 2018.

Entre-temps, on reconnaît que les rendre utiles pour la pêcheartisanale dans les pays en développement nécessitera uneaide supplémentaire en vue de répondre à ces nouveauxstandards.«Par exemple, dans de nombreux pays, les ports nepossèdent pas d'installations pour se débarrasser deséquipements de pêche. Dans d'autres cas, là où les portsdisposent d'installations pour réceptionner les équipements,ces dernières ne sont pas gratuites et il est rare que lespersonnes pratiquant la pêche artisanale puissent se lespermettre», écrit la FAO sur son site web officiel.

LIBERATION

1,14 million de tonnes écoulées au niveau national

Le déclin des ventes des cimenteries marocaines se poursuit.Les chiffres arrêtés par le département de l’habitat au titre dupremier mois de l’année confirment la baisse constante de laconsommation du ciment au niveau national, traduisant ainsile ralentissement de la dynamique de la construction surl’ensemble du territoire.

Environ 1.114.857 tonnes ont été écoulées au mois de janviercontre 1.166.184 tonnes au même mois de l’année dernière.

Les cimentiers démarrent ainsi l’année avec une baisse de4,40%. La régression des ventes a été observée dansl’ensemble du Maroc et ce à l’exception de trois régions.Dakhla-Oued Eddahab cartonne au niveau régional.

Les cimentiers ont vendu dans cette zone environ 10.106tonnes, soit un volume en hausse de 46,94% par rapport à lamême période de l’année passée. La consommation du cimentà Laâyoune-Sakia Al Hamra a grimpé de 21,33% par rapport aupremier mois de l’année précédente.

Les cimentiers de Marrakech-Safi ont tiré leur épingle du jeuen affichant des ventes en hausse de 9,56%, soit un volumede 155.173 tonnes contre 141.636 tonnes à la même périodede l’année précédente.

Par ailleurs, la plus forte baisse a été relevée au niveau de larégion de Guelmim-Oued Noun où les ventes des cimenteriesont reculé de 28,94% passant ainsi d’un volume de 21.900

Ciment : La consommationchute de 4,4% en janvier

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tonnes à 15.562 tonnes à fin janvier. Fès-Meknès a affiché lamême cadence de ventes.

La baisse est évaluée à 16,51%, soit 82.553 tonnes venduescontre 98.877 tonnes au même mois de l’année passée.

Les ventes ont également reculé à Beni Mellal-Khénifra.

Le volume consommé est de 50.657 tonnes chutant de 10%par rapport au même mois de l’année passée. Laconsommation du ciment au niveau de Casablanca-Settat aconnu un repli de 8,61% basculant d’un volume de 278.280tonnes à 254.328 tonnes à fin janvier 2018. La situation est lamême au Souss-Massa.

La baisse relevée dans cette zone est de 7,22%, soit 101.790tonnes consommées au premier mois de l’année contre109.705 tonnes une année auparavant.

Une baisse de 4,84% a été observée au niveau de la régionDrâa-Tafilalet où un volume de 29.067 tonnes a été écoulé. Laconsommation s’est rétractée de 4,50% au niveau de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, soit 142.201 tonnes de ciment venduesen janvier 2018 contre 148.897 tonnes l’année précédente.Dans l’Oriental, la consommation du ciment a reculé de 2,54M, soit 100.232 tonnes au premier mois de l’année contre102.841 tonnes à la même période de l’année passée.

LIBERATION

Deux sites ont été récemment inscrits sur la liste des zonesd’importance mondiale. L’objectif du Haut commissariat auxeaux et forêts est d’inscrire 30 sites supplémentaires àl’horizon 2024.Deux sites ont été inscrits sur la liste des zones humidesd’importance internationale à l’occasion de la Journéemondiale des zones humides (sites Ramsar), célébrée àKénitra le 1er février.

Il s’agit de Merja de Fouwarate à Kénitra et de Sebkhat Imlili àDakhla. Notons que 20 sites ont déjà été inscrits par le Hautcommissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre ladésertification (HCEFLCD) dans le cadre de la stratégie 2005-2014. Trente autres sites devraient être classés dans le cadrede la stratégie 2015-2024 en cours d’implémentation.

Placé sous le thème «Les zones humides pour un avenirurbain durable», cet événement a mis en exergue l’importancedu rôle que jouent les zones humides au profit d’uneurbanisation durable, et donc dans la formation etl’organisation des territoires. D’ailleurs, on ne peut nier lesavantages que procurent les zones humides urbaines. D’où lanécessité de les intégrer dans les plans d’aménagement desvilles.

L’extension des villes n’est pas le seul facteur qui menace ladisparition des zones humides ; les pratiques agricolesdrainant les sols et la surexploitation le sont aussi.

Cinq conventions signées pour valoriser les zones humidesPour contrer ces menaces, le HCEFLCD a adopté des plansde révision et d’aménagement, ainsi que des stratégies pourpréserver les zones humides naturelles à l’instar des lacs,cours d’eau, étangs…, et les zones humides artificiellescomme les barrages.

La manifestation a été ponctuée par la signature de cinqconventions de partenariat. L’objectif est de valoriser leszones humides et offrir des espaces de transition douce entreville et espaces naturels.

Les deux premières concernent l’aménagement du site de SidiBoughaba et du site de Merja Zerga. Elles s’inscrivent dans lecadre du plan stratégique de développement intégré etdurable de la province de Kénitra.

La troisième, elle, est une déclaration d’intention pour lerenforcement du partenariat et la mobilisation des ressourcesfinancières et humaines pour la préservation et ledéveloppement du site Ramsar de Fouwarate sur une baseconsensuelle.

Pour sa part, la 4e convention vise à réintroduire l’alose dansl’Oued Sebou. La dernière est sous forme d’un mémorandumd’accord avec le WWF (Fonds mondial pour la nature) pour laconception et la mise en œuvre de projets et d’initiatives dansle domaine de la conservation et la gestion durable de labiodiversité au Maroc.

LAVIEECO.COM

LE MAROC TIENT À LAPRÉSERVATION DE SES

ZONES HUMIDES

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10 PDR adoptés (sur 12) pour un montant jugé exorbitantPas de feu vert si les justificatifs pas fournis

Compte tenu de l’importance confiée à la région, notammenten matière de développement économique, les PDR devrontêtre en mesure de dégager une vision en synergie avec lesbesoins des communes, provinces ou préfectures.

Le PDR doit également prendre en considération lesorientations des politiques publiques de l’Etat ainsi que lesdispositions du Schéma régional d’aménagement du territoire(SRAT).

Actuellement, sur 12 régions, 10 ont préparé et fait adopterleur PDR par leur conseil. Ceux de Drâa-Tafilalet et deGuelmim-Oued Noun sont en cours de préparation. Les 10PDR adoptés portent sur des projets d’investissement de près400 milliards de DH sur 6 ans. Ils ne sont toutefois pas encorevalidés par le ministère de l’Intérieur.

Après examen, la tutelle a constaté une surestimation desmontants fixés par certaines régions en prévoyant notammentdes projets déjà programmés ou en cours de réalisation.Aussi, le ministère de l’Intérieur recommande-t-il fermementaux régions de rétablir la vérité des chiffres, officialiserl’engagement des partenaires dans la contribution aufinancement de leur programme en précisant exactement lesmontants à accorder.

L’absence de système de suivi et d’évaluation est égalementpointée. Avant l’étape finale de validation, un travail doit êtremené par la Direction générale des Collectivités locales(DGCL) en concertation avec les représentants des régionspour unifier le contenu des PDR et en faire un document typecommun à l’ensemble des régions.

Après la validation par la DGCL, les PDR passeront parl’étape de contractualisation entre l’Etat et la région ainsi queles autres intervenants.

La décentralisation, un pari que le Maroc relève grâce àl’appui de la coopération internationale. Parmi d’autresorganismes impliqués aussi dans ce vaste chantier depuisdes années, le Pnud fait office de pionnier.

Il a participé au programme Art Gold lancé en 2010 pourappuyer le processus d’élaboration des plans communaux de

développement dans les localités urbaines de plus de 35.000habitants, dans deux régions pilotes Tanger-Tétouan etl’Oriental.

Le Pnud affiche son engagement pour la poursuite de sonaccompagnement dans le chantier de la régionalisationavancée. Un engagement confirmé dans le Plan cadre desNations Unies d’aide au développement (UNDAF) pour lapériode 2017-2021.

Ainsi, les institutions publiques seront appuyées notammenten matière de mise à niveau des mécanismes de planification,de programmation et de suivi et évaluation, de renforcementdes systèmes de coordination au niveau local, régional etnational.

HistoireDeux étapes phares ont marqué le processus de laplanification locale. La première, entre 2009 et 2015, concernel’expérience des Plans communaux de développement (PCD).

Des programmes plutôt rigides qui ne permettaient aucunelatitude puisqu’il fallait planifier en fonction d’un modèlepréétabli. Ainsi, sous la supervision de la Direction généraledes Collectivité locales (DGCL) et de ses partenaires, 1.220sur 1.503 communes ont pu réaliser leur PCD.

Toutefois, avec l’avènement de la régionalisation avancée, lesméthodes de planification ont évolué.

Plus ciblées et plus directes, elles incluent les différentsniveaux du territoire, à savoir la région, la commune et laprovince ou la préfecture. Et depuis, grâce aux loisorganiques de la régionalisation, les Programmes dedéveloppement régional (PDR) et plans d’action communauxont remplacé les PCD.

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Plan de développementrégional: Le carton rouge de

l’Intérieur

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Le taux de change du dirham est resté quasiment inchangépar rapport à l'euro et au dollar durant la période allant du 8 au14 février 2018, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

La Banque centrale, qui vient de rendre publics sesindicateurs hebdomadaires, a indiqué avoir procédé, au coursde la même période, à deux opérations de vente de devisespour un montant total de 45 millions de dollars, avec un coursmoyen de 9,2480 dirhams pour un dollar.

Pour leur part, les réserves internationales nettes se sontétablies, au 9 février 2018, à 237,1 milliards de dirhams(MMDH), en baisse de 0,8% d’une semaine à l’autre et de 5,2%en glissement annuel, fait savoir BAM.

Sur le marché monétaire, le montant total des interventionsressort à 47,4 MMDH, dont 44 MMDH sous forme d’avances à 7jours sur appel d’offres et un montant de 3,4 MMDH accordédans le cadre du programme de soutien au financement de laTPME.

Durant cette période, le taux interbancaire s’est stabilisé à2,25% et le volume des échanges est revenu de 3,8 MMDH à3,1 MMDH, relève la même source, ajoutant que lors de l’appeld’offres du 14 février (date de valeur le 15 février 2018), BankAl-Maghrib a injecté un montant de 45 MMDH sous formed’avances à 7 jours.

Sur le marché boursier, le MASI s’est légèrement apprécié de0,4%, portant sa performance depuis le début de l’année à5,4%, fait savoir BAM qui explique cette évolutionhebdomadaire de l’indice de référence par les progressionsdes indices des secteurs des "assurances" de 1,5%, des"banques" de 0,9% et des "télécommunications" de 0,7%.

En revanche, les indices des secteurs "bâtiments et matériauxde construction" et de l’"immobilier" ont régressé de 0,4% etde 0,5% respectivement, ajoute-t-on.

Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est établià 545,3 millions de dirhams contre 1,1 milliard de dirhams unesemaine auparavant, dont près de 80% a été réalisé sur lemarché central, fait savoir la même source.

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ACTIVITES RSM

Dans un contexte où Agadir doit faire face à la concurrence dedestinations telles que les Îles Canaries, la Turquie ou encorel’Egypte, le label «soleil et mer» n’est plus depuis longtempsun facteur suffisant d’attractivité.

La bonne nouvelle c’est une croissance de l’activitétouristique à Agadir ces derniers mois. Selon les chiffrescommuniqués par le Conseil régional du tourisme du Souss-Massa, la station balnéaire a enregistré une hausse à deuxchiffres de ses nuitées de 10,63%, à l’issue des 12 mois del’année 2017.Au cours de cette période, le nombre des nuitées a atteint 4,67millions comparativement à 4,22 millions de nuitéesenregistrées en 2016. Pour sa part, le taux d’occupationmoyen des établissements hôteliers classés a égalementgrimpé de 9,29% pour atteindre 51,75 % contre 47,35% en2016.

Cette hausse de l’activité reste cependant toute relative. Bienque comptant aujourd’hui 29.115 lits, soit près de 5.000 litsadditionnels en dix ans, la destination Agadir fait toujours àpeine ce qui était réalisé en 2007. A l’époque en effet, lastation balnéaire atteignait 4,47 millions de nuitées et un tauxd’occupation de 56,46%.

Aussi malgré la tendance à la hausse, les professionnels dutourisme restent préoccupés. Ceci d’autant plus que lesnouvelles liaisons aériennes directes mises en placerécemment n’ont pas encore véritablement dopé l’activité.

C’est du moins ce qu’avancent les acteurs du tourismed’Agadir, chiffres à l’appui. Pour eux, il est important de revoircette nouvelle programmation aérienne pour mieux coller auxbesoins réels en termes de désenclavement aérien de lastation balnéaire.

Tourisme : Agadir à larecherche d’une nouvelle

image de marque

Bank Al-Maghrib: Le dirhamquasi stable face à l’euro et au

dollar

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L’embellie de l’activité touristique actuelle n’a, par ailleurs,pas de véritables retombées sur l’activité économique de laville ni même sur toutes les filières du tourisme dans larégion.A travers la station balnéaire, cette situation se ressent à vue

d’œil. Les restaurants et les cafés du front de mer quasi videsen journée comme en soirée, tout comme les bazars ducentre-ville, offrent un tableau de désolation qui ne trompepersonne sur la portée de cette augmentation de l’activitétouristique. C’est aussi un indicateur de l’étendue de la criseque vit depuis des années un grand nombre de segmentsd’activités du tourisme dans la ville.

Certains commerçants, tels des gérants de bazars ou encorede restaurants, soutiendront souvent que ce qui a nui à leuractivité c’est le produit all inclusive qu’offre un grand nombred’établissements hôteliers du front de mer.

On oublie cependant que le développement du all inclusivesur la destination correspond à une demande de la clientèle età une tendance mondiale qu’il était difficile d’ignorer au risquede perdre des parts de marchés. Le temps où les cafés,restaurants et commerces de la ville pouvaient se suffired’ouvrir leurs portes et d’attendre le client semble en fait bienrévolu.

Ces activités nécessitant aujourd’hui une approchecommerciale agressive sur tous les fronts à traversincontournablement une démarche marketing plurielle, unaccueil dans lequel se conjuguent actions et attentions, ainsiqu’un produit de qualité.

Des éléments qu’il est important de soigner car le touristeavisé ne manque jamais aujourd’hui de se renseigner sur laToile à propos de sa destination et sur place s’informe auniveau des réceptions des établissements hôteliers ainsiqu’auprès des chauffeurs de taxis sur les coins à visiter et oùmanger. Il sait très bien qu’il est plus intéressant de faire sescourses en ville que dans les boutiques de souvenirs deshôtels.

Il faut souligner aussi que ce qui concurrence véritablementles commerces du front de mer ou encore ceux du centre-ville,c’est le grand souk qui derrière ses grands remparts constituedans la station balnéaire un véritable cœur de vie et unpoumon économique de la région qui draine en masse chaquejour habitants comme touristes de la ville.

Comment sortir Agadir de sa léthargie et enregistrer devéritables retombées de l’activité touristique sur la région ? Laquestion soulève assurément celle du produit Agadir plusconnu à l’échelle internationale pour son profil balnéaire.Dans un contexte où Agadir doit faire face à la concurrence dedestinations telles que les Îles Canaries, la Turquie ou encorel’Egypte, le label «soleil et mer» n’est plus depuis longtempsun facteur suffisant d’attractivité.

L’expérience réussie de la niche du surf, qui attire depuis desannées des centaines, voire des milliers de surfers chaqueannée dans la localité de Taghazout, montre bien qu’il estimportant de diversifier le produit et miser sur le tourisme deniche pour se positionner par rapport à la concurrence etcréer une identité de marque distincte.

En accueillant ces derniers mois des athlètes pour leurentraînement sportif de haut niveau, c’est bien sûr dans cetteapproche de développement du tourisme de niche vers lequels’orientent les acteurs du tourisme de la station balnéaire.

Agadir ne manque pas d’atouts à ce niveau pour drainer letourisme sportif. Il suffit, de l’avis d’experts du domaine, derenforcer les investissements dans cette filière porteuse entermes d’équipements d’entraînement, d’hébergementsadaptés et en ressources humaines qualifiées.

Construire un nouvel label touristique solide passe égalementpar une amélioration du cadre urbain. «Le renforcement de lasignalisation et de l’éclairage tout comme l’embellissement del’existant et sa mise en valeur, restent encore àfaire», souligne un observateur. Les visiteurs de la villecomme ses habitants montrent souvent du doigt le faibleéclairage de la ville le soir.

Ce qui n’encourage véritablement pas les touristes à sortir etdonne à la nuit tombée une image triste de la stationbalnéaire. En outre, le centre-ville, qui constitue un modèled’urbanisme conçu par de grands maîtres architectesdéfenseurs du mouvement moderniste, est aujourd’hui peupréservé, pas assez mis en valeur.

Le circuit des édifices de la première étape de lareconstruction d’Agadir pourrait constituer un atouttouristique à exploiter. Raconter l’histoire de la reconstructionde la ville après le tremblement de terre de 1960 et le défirelevé de cette opération pourrait être intéressant etpermettrait d’accorder un label particulier à la destination.

La région offre également d’autres potentialités telles que sonarrière-pays et son terroir. Ces éléments se déclinent de millefaçons avec des originalités spécifiques à la localité etconstituent un cachet authentique dont il faut encore etencore tirer parti pour rendre la destination plus attractive. Cetavantage concurrentiel souffre cependant d’une promotioninsuffisante.

On retient dans ce contexte l’importance pour chaqueentreprise touristique de la région de développer plus encorela présence sur le Web pour conjuguer avec la communicationinstitutionnelle mise en œuvre en faveur de la destination.

Face aux multiples défis auxquels fait face aujourd’hui Agadir,le renforcement de la synergie de tous les acteurs de la ville etune démarche créative sont incontournables pour construireune nouvelle image de marque, un branding territorialspécifique et attractif.

L’activité tourisme fait aussi appel à une pluralitéd’intervenants qu’il faut sensibiliser et mobiliser auparavant. Ily a de même les infrastructures et les équipements, tels que lapropreté, les transports urbains, les taxis, dans lesquelles ilest indispensable d’investir encore et encore. Agadir et sarégion méritent bien tout cela !

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Avec le trafic de 1.544.160 passagers en 2017, l'aéroportAgadir Al Massira arrive en 3e position à l'échelle nationale.Ph : DR

Le trafic des passagers au niveau de l'aéroport Agadir AlMassira durant l'année écoulée a enregistré une progressionde 15,74% par rapport à l'année 2016, selon l'Office nationaldes aéroports (ONDA).

Un total de 1.544.160 voyageurs ont transité par cet aéroporten 2017 contre 1.334.173 durant l'année d'avant, d'aprèsl'ONDA.

Le trafic aérien international en provenance d'Europe arrive enpremière position enregistrant 1.200.939 passagers, soit uneaugmentation de plus 18,67% contre 1.012.000.

Même tendance haussière pour le trafic domestique, qui seclasse en seconde position, avec 7,67% passant de 277.084passagers en 2016 à 298.337 durant l'année dernière.

Les passagers ayant transité par cet aéroport en provenanced'Afrique, à l'exception des pays du Maghreb, se classenttroisième avec 21.827 voyageurs suivis de ceux quiproviennent du Moyen Orient avec 22,043 en hausse de28,95%.

Avec ce trafic, l'aéroport Agadir Al Massira arrive en 3eposition à l'échelle nationale, derrière Marrakech-Menara avecun total de 4.359.865 voyageurs et l’aéroport Mohammed V enpremière position avec 9.357.427 voyageurs.

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L'Université Ibn Zohr d'Agadir organise une compétitiondestinée à stimuler la créativité chez ses étudiants relevantdes différents établissements répartis à travers cinq régionsdu sud du Maroc, dans plusieurs catégories : l'art, la culture,l'économie, la technologie, etc.

Baptisé «University Prizes», l'évènement est une compétitionen ligne conçue par des étudiants de l’École nationale decommerce et de gestion (ENCG) qui «croient au rôleprimordial de l’étudiant en tant que créateur de solutionsoriginales pour affronter les différents challenges de sonentourage», indique un communiqué de l'ENCG parvenu à laMAP.

Il vise à favoriser le dynamisme productif dans le milieuéducatif pour un meilleur rendement social, économique etculturel, ajoute la même source.

La compétition célèbre le talent dans toutes ses formes enproposant 9 catégories qui couvrent différents domainesd’activités universitaires, parmi lesquels les intéressés sontappelés à choisir celui qui leur convient et déposer ensuiteleur candidature sur le site web de la compétition.

Au terme d'un vote public en ligne, les candidats ayant obtenule plus de voix seront conviés à une cérémonie de remise detitres et de prix. La compétition est ouverte, indique-t-on, àplus de 120.000 étudiant(e)s dans les divers établissements del’Université Ibn Zohr qui couvrent cinq régions du Royaume :

Souss-Massa, Drâa-Tafilalet, Guelmime-Oued Noun,Laâyoune, Sakia Al Hamra et Dakhla- Oued Eddahab.

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Aéroport Agadir-Al MassiraLe trafic des passagers

enregistre une hausse de plus15% en 2017

AgadirUniversité Ibn Zohr : une

compétition pour stimuler lacréativité

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Dossier deLa semaine

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Les potentialités aquacoles de la région Souss-Massa et lesopportunités d’investissement dans cette filière ont été aucentre d'une rencontre tenue lundi à Agadir, à l'initiative del’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture(ANDA), avec le concours de ses partenaires institutionnels.

Organisée suite au lancement des appels à manifestationd’intérêt au niveau de cette région, cette journée portesouvertes a réuni des investisseurs et des jeunesentrepreneurs souhaitant intégrer ce secteur d’activité quioffre un potentiel important en termes de superficie dédiée àl’aquaculture de 4.110 Ha et une production cible de 80.790tonnes.

S'exprimant à cette occasion, la Secrétaire d’État chargée dela Pêche maritime, Mbarka Bouaida, a rappelé que ledéveloppement de l’aquaculture au Maroc est un choixstratégique traduisant une volonté de s’engager résolumenten faveur de la pérennité des ressources halieutiques tout enassurant une sécurité alimentaire durable.

Dans leurs interventions, le Wali de la région Souss-Massa,Ahmed Hajji et le président du conseil régional, Brahim Hafidi,ont mis en exergue le potentiel du secteur halieutique auniveau de la région marqué par un rythme de croissance de9,7%, tout en soulignant les opportunités d'investissementoffertes dans la filière aquacole.

Aussi, la rencontre d'Agadir a-t-elle été une occasion pour lesinvestisseurs et les jeunes porteurs de projets pour découvrirl’activité aquacole sous un angle novateur, s’informerdirectement auprès des représentants de l’ANDA et de sespartenaires de l’ensemble du processus de montage d’unprojet aquacole, et s’enquérir des dispositionsadministratives, juridiques et des données techniques etéconomiques.

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Cet appel qui sera lancé courant octobre est constitué dedeux phases. La première portera sur les zones disposant despréalables nécessaires, soit environ 50% de la totalité desprojets proposés par le plan aquacole alors que la secondeest conditionnée par la mise en place des infrastructuresd’appui nécessaires et l’amélioration de l’accès au foncier.

Le plan d’aménagement aquacole de la Région Souss-Massa,qui concerne la commune d’Imessouane à Sidi Ifni, a étéachevé par l’Agence nationale pour le développement del’aquaculture (ANDA). C’est ce qui ressort de la journéerégionale d’information, initiée, la semaine dernière, à Agadir,par l’ANDA, au sujet des opportunités d’investissement dansle secteur aquacole dans la région Souss-Massa.

Ainsi, l’ANDA compte lancer l’appel à manifestation d’intérêt(AMI) dudit plan courant octobre. L’AMI sera lancé en deuxphases. La première portera sur les zones disposant despréalables nécessaires, soit environ 50% des projetsproposés par le plan aquacole alors que la seconde phase estconditionnée par la mise en place des infrastructures d’appuinécessaires et l’amélioration de l’accès au foncier.

Le plan aquacole, qui est constitué de cinq zones, totalisant5.430 ha, répartis en 330 parcelles, a dû faire face à descontraintes en termes de réservation des sites pour lesprojets aquacoles à cause de la rareté des espaces à

UNE PRODUCTION CIBLE DE80.790 TONNES

AQUACULTUREPLAN AQUACOLE SOUSS-

MASSA : L’APPEL ÀMANIFESTATION BIENTÔT

LANCÉ

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l’intérieur ou à proximité des Points de débarquementaménagés, mais aussi en raison de la topographie accidentéedominante au niveau de la région Souss-Massa, dontl’essentiel des espaces est réservée à des projetsurbanistiques et touristiques. Partant de ce constat, l’ANDA aréalisé une analyse des besoins et actuellement unesuperficie de 4.000 ha sur 4.110 a été déjà réservée auxactivités de la conchyliculture, la pisciculture et l’algoculture,destinées au plan aquacole de la région, qui représente uninvestissement de 2 MMDH.

Par ailleurs, le coût estimatif du processus d’intégrationenvironnementale et sociale dépasse, selon l’ANDA, 17,8 MDHdont 10,7 MDH pour le volet afférent au renforcement descapacités.

Toujours selon l’ANDA, les principaux impacts négatifs(modification des caractéristiques du milieu, de labiogéochimie et l’impact sur la biodiversité), identifiés, sonten grande partie évités par la dominance de la conchyliculture(en termes d’occupation de l’espace) dans le Pland’aménagement aquacole de la Région Souss-Massa. «Auniveau de cette région, qui a une vocation conchylicole etd’algoculture, il y a plus d’impact positif que négatif.

En effet, ce sont des espaces qui contribuent à l’améliorationde la qualité du milieu marin», explique Majida Maârouf, DG del'ANDA. L’agence dispose d’une feuille de route et chaqueinvestisseur concerné signera un programme de suivienvironnemental.

«Plus de 4.100 hectares seront mis à la disposition desinvestisseurs»

Majida Maârouf Directrice générale de l'ANDA

Les Inspirations ÉCO : Quels sont les résultats de l’enquêtepublique, lancée l’année dernière, concernant l’étude d’impact surl’environnement du plan d’aménagement et de développement del’aquaculture au niveau de la Région Souss-Massa ?Majida Maârouf :

D’abord, il faut dire que la réglementation environnementalene soumet pas forcément un plan d’aménagement à une étuded’impact sur l’environnement. C’est une volonté de l’ANDA desoumettre ce plan à cette démarche dans le cadre d’un projetintégré et multi-trophiques.

On a réalisé l’étude d’impact sur l’environnementconformément à la loi n° 12-03 relative aux études d'impactsur l'environnement, alors que les enquêtes publiques ont été

effectuées au niveau de toutes les communes allantd’Imessouane à Sidi Ifni. De plus, les comités régionaux sesont également réunis et il y a eu une validation officielle del’acceptabilité environnementale et sociale du projet.Aujourd’hui, nous sommes prêts pour le lancement de l’appelà manifestation d’intérêt du plan aquacole d’Imessouane àSidi Ifni.

Justement, quand cet appel à manifestation sera-t-il lancé ?C’est au courant de ce mois d’octobre que l’appel àmanifestation du plan aquacole de la Région Souss-Massadevrait être lancé par l’ANDA.

Notre agence a initié, dans ce sens, une journée régionaled’information sur les opportunités d’investissement dans lesecteur aquacole dans la région, afin de communiquer sur lepotentiel en termes de superficie dédiée à l’aquaculture quiest de 4.110 ha et une production cible de 80.790 tonnes.

Comment l’ANDA compte-t-elle dépasser cette contrainte deréserve foncière littorale au niveau de la Région Souss-Massa ?Nous sommes en train de travailler sur cette question.

L’ANDA, a déjà procédé à la réservation des espacesdisponibles pour l’aquaculture dans certaines zones, enpartenariat avec les administrations concernées. Dansd’autres zones, nous sommes toujours, en train de négocier,vérifier la disponibilité ou carrément chercher desalternatives.

C’est pourquoi, l’investissement sera lancé dans les zones oùles espaces à terre sont disponibles. La solution pour nousest d’aller vers la mutualisation. Autrement dit, les fermesdoivent s’organiser et dès que les investisseurs serontidentifiés, nous devons nous asseoir avec eux pour qu’ilsversent vers une mutualisation au niveau des bases à terreafin d’aller vers des plateformes ou pôles qui peuvent servirl’ensemble des fermes à proximité.

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Le faible développement d’instruments spécifiques pour lacouverture contre les multirisques en aquaculture et l’absencedes opérateurs bancaires ont été au centre du débat lors de lajournée portes-ouvertes, initiée par l’ANDA sur lesopportunités d’investissement en aquaculture dans la RégionSouss-Massa.

Contamination, aléas climatiques, mort accidentelle ouvandalisme… les limites de la couverture des risques enaquaculture n’ont pas manqué de susciter, ce lundi, à Agadir,l’intérêt des participants à la journée portes-ouvertes, initiéepar l’ANDA sur les opportunités d’investissement enaquaculture dans la Région Souss-Massa où les appels àmanifestation d’intérêt, ont été lancés, le 27 novembre 2017,pour le développement de projets d’aquaculture, à partir deseptembre 2018 (date de publication de résultats).

Il va sans dire que le délai de récupération de capital encomparaison avec la taille de l’investissement initial pour laréalisation de fermes aquacoles varient selon l’ANDA entre 5 à6 MDH pour la conchyliculture et 6 à 7 MDH pour l’algoculture,alors que la pisciculture qui ne figure pas encore dans l’appelà manifestation d’intérêt du plan aquacole de la région,mobilisera 30 MDH.

Ce qui explique les inquiétudes des professionnels devant lefaible développement d’instruments spécifiques pour lacouverture contre les multirisques en aquaculture et l’absencedes opérateurs bancaires lors de cette réunion présidée parMbarka Bouaida, Secrétaire d'État auprès du ministre del'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural etdes eaux et forêts, chargée de la pêche maritime.

Du côté de l’ANDA, «plusieurs compagnies proposent desoffres d’assurance pour les fermes aquacoles, mais d’autresclassifications de risques telles que les maladies ne figurentpas dans ces instruments qui peuvent être créés après ledéveloppement de cette filière au Maroc», indique-t-elle.

Dans le détail, si les risques liés à l’environnement deproduction sont prépondérants, les investisseurs sontégalement exposés à d’autres types de risques inhérents auxactivités économiques, telles que les pollutions ou ceux dumarché ou les risques institutionnels, en l’occurrence lechangement de politique ou de régulation.

Sur ce dernier point, la Loi de finances 2018 apporte desmesures incitatives spécifiques à l’aquaculture afind’améliorer l’attractivité du secteur aquacole, alors qu’en2014, il n’y avait aucune mesure fiscale dédiée à cette filière.

À cet égard, le Maroc dispose de trois mesures phares,notamment les droits de douane sur l’aliment qui sont passésde 25% en 2014 à 2,5% en 2016 dans la limite d’un contingentde 15.000 t / an, alors que la déductibilité de la TVA surl’aliment, les alevins et les naissains est effective.

Selon une simulation de l’impact des mesures proposées surle taux de rentabilité interne (TRI) sur 10 ans, en ce quiconcerne la conchyliculture (Cas d’une ferme d’élevage deshuîtres qui produit 380 t/20 ha ), l’impact de ces mesurespermettra l’amélioration du TIR du projet à hauteur de 5% etune baisse de coût de production de 8% avec uneamélioration du résultat net de 12% et un allégement de lapression fiscale de 14%.

S’agissant de la pisciculture (cas d’une ferme piscicole quiproduit 2.000 t/25ha), les répercussions entraînerontl’amélioration du TIR de projet à hauteur de 25% et une baissede coût de production de 16% avec un doublement du résultatnet et un adoucissement de la pression fiscale de 85%, à partirde la 4e année.

Mais au-delà de ces aspects économiques, «les difficultés nepeuvent être surmontées qu’à travers le rapprochement entreles professionnels et les institutions qui assurentl’encadrement technique et scientifique avec l’adhésion desopérateurs bancaires», explique Abderrahmane Sarroud,président de la Chambre des pêches maritimes de l'AtlantiqueCentre Agadir.

Selon cette entité, les prévisions en termes d’investissementsont estimées à 1,5 MMDH, alors que le développement decette activité permettra aussi d’attirer les opérateursd’équipement dans la région.

Du côté de l’ANDA, qui a déjà réalisé les études nécessairesen fonction des facteurs physicochimiques, géobiologiques etbiologiques, «il faut prendre en considération les espèces àélever dans le milieu marin où la ferme sera développée enplus des techniques déjà identifiés en relation avec le marchéet la logistique», explique Abdelkoddous Morchid, chef dedéveloppement de l’ingénierie aquacole au sein de l’ANDA.

Par ailleurs, l’aquaculture est la meilleure alternative au déficitde la pêche maritime, alors que la majorité des moulesprésentées dans les étalages des GMS provient del’importation.

Au titre de l’année 2015, le Maroc a importé 171 tonnes demoules, dont plus de la moitié provient du Chili.«L’aquaculture croît plus rapidement que les autres secteursde production de chaires animales et sa contribution à l'offremondiale de poissons est passée de 3,9% en 1970 à 55% en2017», précise Mohamed Bouayad, président du pôle decompétitivité Agadir Haliopôle (AHP).

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AQUACULTURELA COUVERTURE DES

RISQUES SUSCITEL’INTÉRÊT

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Mise en place de plusieurs plans d’aménagement aquacole.

Conscient de la valeur économique de l’aquaculture, legouvernement a créé, en 2011, l’Agence nationale pour ledéveloppement de l’aquaculture (ANDA) afin de promouvoir etdévelopper ce secteur. Depuis, l’Agence a mis en placeplusieurs plans d’aménagement aquacole dont le premier estdéjà opérationnel au niveau de Dakhla, première zoneproductrice des produits maritimes.

Dans ce cadre, les opportunités d’investissement enaquaculture dans la région de Souss-Massa ont fait l’objetd’une journée portes-ouvertes organisée par l’ANDA, avec leconcours de ses partenaires institutionnels. L’objectif de cettejournée est de «porter un éclairage sur les potentialités de larégion et les opportunités d’investissement dans la filièreaquacole » pour les investisseurs marocains et étrangers, eten faveur des jeunes entrepreneurs de la région.

A cette occasion Mbarka Bouaida, secrétaire d’Etat auprès duministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, duDéveloppement rural et des Eaux et Forêts, a déclaré que ledéveloppement du secteur aquacole est devenu un choixstratégique pour le Maroc pour la préservation de sesressources halieutiques.

Selon l’étude présentée au cours de cette journée, l’ANDAqualifie la région Souss-Massa de plateforme compétitived’accueil aux investisseurs. La région se positionne grâce àses 350 km de côtes, à sa biodiversité maritime, comme étantune importante infrastructure qui pourrait répondre audéveloppement de la culture aquacole :

un grand port de pêche et de commerce, un aéroportinternational, un réseau routier de 8.000 km revêtus, deszones industrielles, des villages de pêcheurs, des points dedébarquements aménagés.

La valorisation des produits de la mer au niveau de la régionest considérée comme un levier de compétitivité, d’où lacréation d’un « Pôle de compétitivité Agadir Haliopôle », uneplate-forme moderne qui répond aux normes internationales.

La présence de compétences professionnelles confirmées estun atout important pour la réussite de ce projet prometteurpour l’économie de la région et l’économie nationale.

Le plan de développement de l’aquaculture marine de larégion s’étend sur le littoral entre Imessouane et SidiBoulfdail présentant ainsi de nombreuses potentialitésaquacoles. Il est constitué de quatre zones : Z1 qui s’étend deImessouane à Tamri, Z2 : de Cap Ghir à Tamraght ; Z3 : deTifnit à Oued Massa ; Z4 : de Oued à Sidi Boulfdail.Selon le PAA-Souss-Massa, la production cible est de 80.790t/an des fermes aquacoles à réaliser sur 4.110 ha permettantla création de 258 unités de production destinées à laconchyliculture (élevage des coquillages : moule et l’huître) età l’algoculture (production des algues) alors que lapisciculture (élevage de poissons) ne fait pas partie de ceplan vu l’absence d’appels à manifestation d’intérêt lancés le27/12/2017.

Le secteur aquacole nécessite des investissementsimportants avec un délai de rendement de 2 à 8 ans, selon lesespèces. Ainsi le coût d’investissement initial destiné à laconchyliculture est de 5 à 6 millions de DH, de 6 à 7 millionsde DH pour l’algoculture et de 30 millions de DH pour lapisciculture.

Le financement des projets est un problème qui inquiète lesinvestisseurs, surtout les jeunes promoteurs de la région, vula faible implication des institutions bancaires etd’assurances, une contrainte pour le développement dusecteur.

L’absence d’une couverture aux risques pathologiques,météorologiques, etc, constitue un handicap majeur pourcertains professionnels, d’où le renforcement sanitaire dulittoral et des techniques d’élevage.

Pour sa part, le gouvernement s’implique dans ledéveloppement de secteur, la loi de Finances 2018 prévoit desmesures incitatives : une exonération de la TVA, uneréduction des droits de douane de 25% à 2,5% dans la limited’une quantité de 15.000 t.

Au niveau national, la production aquacole marine, en 2016,était de l’ordre de 510 t (les huîtres et le loup-bar) pour unevaleur de 21 millions de DH. En comparaison avec d’autrespays, le secteur aquacole national est peu développé. Sachantque les pays méditerranéens tels que l’Espagne, la France etl’Italie occupent les premiers rangs suivis par d’autres paysémergents tels que la Turquie et la Tunisie.

LIBERATION

Pour une valorisation del’aquaculture dans le Souss-

Massa

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ECHOS BUSINESS

• Prêt/emprunt de titres: Effondrement des volumes

Grosse baisse du volume des prêts/emprunts de titres aucours du dernier trimestre de 2017. L’encours de cesopérations a fondu comme neige sur les trois derniers moisde l’année (30%) à 117 milliards de DH. Ces opérations portentprincipalement sur les bons du Trésor (84%). Les certificatsde dépôt et les obligations se limitent respectivement à 12 et2%.

Le prêt sur actions ne dépasse pas 1% du volume total. Lesprêteurs sont essentiellement les OPCVM (84%) et lesbanques (14%). Celles-ci empruntent également beaucoup(71%). Au 4e trimestre, la conservation moyenne pour uneopération a varié entre 1 jour et 4 semaines alors que larémunération s’est située entre 0,05 et 3%.

L’ECONOMISTE

• Assurance: La digitalisation divise les intermédiaires

La dématérialisation des processus d’échange entre l’Autoritéde contrôle des assurances et de prévoyance sociale (ACAPS)et le réseau de distribution sème la discorde auprès desintermédiaires d’assurance. La Fédération nationale desagents et courtiers d'assurance (FNACAM) se désolidarise del'appel au boycott de l'application Web'Inter mise en place parl'Acaps.

Elle affirme que «l'échange d'information est réglementaire etque cette application sert davantage les intermédiaires qu'ellene les pénalise». La Fnacam souligne aussi que «l'heure est àla digitalisation et que l'on ne peut se permettre d'aller àl'encontre des évolutions que connaît le monde».

L’ECONOMISTE

• Droit de timbre sur paiement en espèces: Ce qui changeréellement

La Direction générale des impôts (DGI) a dû encore apporterdes précisions au sujet du périmètre d’application du droit detimbre de 0,25% sur les transactions réglées en espèces.Cette fois-ci, en réponse à la Fédération nationale dessyndicats des dentistes du secteur libéral.

La DGI rappelle que le droit de timbre, obligatoire sur lespaiements en liquide, est en vigueur depuis 2009. La seuledisposition ayant connu une modification dans la loi definances 2018 concerne l’obligation pour les contribuables de

s’acquitter de ce droit par Internet et de procéder à unedéclaration mensuelle quel que soit le chiffre d’affaires.

L’ECONOMISTE

• Immobilier: Une feuille de route en préparation

Donner un nouveau souffle au programme du logement social,revoir le programme du logement dédié à la classe moyenne,généralisation des documents d'urbanisme…

Ce sont globalement les dossiers examinés lors d'uneréunion tenue entre le ministère de l'Aménagement duterritoire national et de l’Urbanisme et la Fédération nationaledes promoteurs immobiliers. Les deux parties ont égalementconvenu de la nécessité de mettre en place une nouvellefeuille de route pour le secteur.

L’ECONOMISTE

• Le président de la Berd en visite au Maroc

Suma Chakrabarti, président de la Banque européenne pour lareconstruction et le développement (BERD) sera en visite auMaroc mardi 20 février. Au programme: des rencontres avecSaadeddine El Othmani, Chef du gouvernement, MohamedBoussaid, ministre des Finances et gouverneur auprès de laBerd, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, ainsique Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture.

A travers cette visite, Chakrabarti va exprimer la volonté de labanque de «continuer de soutenir le Maroc et de promouvoirle secteur privé, en accordant une attention particulière à lacréation d'emplois et à l'inclusion» mais aussi de maintenir sacontribution au développement économique via de nouveauxfinancements et appuis aux politiques publiques.

L’ECONOMISTE

• L’EMI se penche sur les défis de l'ingénierie en Afrique

L’Ecole Mohammadia d'ingénieurs se greffe au débat autourde l’orientation africaine du Maroc. C’est dans ce sens qu’aété tenue une conférence, la semaine dernière, sur les enjeuxde l’ingénierie 4.0 en Afrique, dans le cadre du Forum EMI-entreprises.

Plusieurs chefs d’entreprises technologiques ont animé cetteconférence, dont Tarik Mounim, directeur de développementde Hub Africa, Yasmina Belahsen, fondatrice de Mayadigital,en plus de responsables publics, comme le patron de l’Ompic,Adil El Malki. Les débats ont porté sur «les retombées de ladigitalisation sur l’industrie africaine», ainsi que les enjeux àrelever en matière de formation et de développement descompétences.

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• Jerada: Le «Hirak» d'accord avec les décisions prises

La réponse des acteurs associatifs, partis politiques,syndicats et élus locaux est sans équivoque. Ils apportentleur soutien total aux actions annoncées par le wali de larégion et gouverneur de la province de Jerada pour répondreaux attentes de la population locale.

In fine, désamorcer la tension qui secoue la ville depuis 50jours. Selon deux documents diffusés samedi 17 février, etdont L’Économiste détient copie, les signataires précisentque leur décision est prise après «mûre réflexion et s’inscritpositivement par rapport aux programmes préconisés pourfaire sortir Jerada de sa crise socio-économique». Toutefois,ils espèrent que les projets annoncés seront réalisés etexécutés au plus vite.

L’ECONOMISTE

• La charte de la majorité enfin prête

Après les négociations, les partis de la majorité sontfinalement arrivés à s'entendre sur les dispositions de lacharte qui devra encadrer leur action. La signature officiellede ce document est prévue lundi en début de soirée.

Cette charte devra remettre de l'ordre dans les rangs de lamajorité, surtout après les couacs qui ont marqué le début demandat de Saadeddine El Othmani. Ce dernier a multiplié lesdéclarations, la semaine dernière, pour rassurer quant à lasolidité de sa coalition. Les attaques récentes de Benkiranecontre les patrons du RNI et de l'UC l'ayant mis dans unesituation embarrassante.

L’ECONOMISTE

• Jusqu'à 18 millions de DH d’aide à la productioncinématographique étrangère

Les sociétés de production cinématographique etaudiovisuelle étrangère bénéficieront désormais d’unesubvention représentant 20% des dépenses réalisées auMaroc. Conformément au cahier des charges du guichet(CCM), ces dépenses ne doivent pas représenter plus de 90%du budget global investi au Maroc ni être inférieur à 10millions de DH.

En cas de coproduction, la subvention s’applique à la partieétrangère du budget. Dans tous les cas, le montant de l’aidene peut excéder 18 millions de DH par production.

L’ECONOMISTE

• 15e édition du salon africain des pharmaciens

Marrakech accueillera, du 23 au 24 février, la 15e éditiond'Officine Expo, le plus grand salon dédié à l’industriepharmaceutique en Afrique. Les organisateurs annoncent plusde 4.500 participants, dont 520 étrangers.

Plus de 40 tables rondes, conférences et ateliers thématiquessont prévus. L’édition de 2017 avait vu la participation de 80intervenants, 3.592 pharmaciens marocains et 502pharmaciens provenant d’Europe, du Canada et d’Afriquesubsaharienne.

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