avis des communes advies van de gemeenten -...
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Juin 2019
AvisdesCommunesAdviesvandeGemeenten
Berchem-Saint-Agathe / Sint-Agatha-Berchem……………………………….…………………………p.2 Bruxelles / Brussel …………………...………………………………………………….…………………..p.5 Forest / Vorst ……..……….....………………………………………………………………………………p.8 Ganshoren………………………….....………………………………………………………………….…p.10 Ixelles / Elsene……………………..….....…………………………………………………………………p.12 Jette…………………………………….....…………………………………………………………………p.22 Saint-Josse-ten-Noode / Sint-Joost-ten-Node …………..……………………………………………...p.25 Schaerbeek / Schaarbeek ………………...………………………………………………………………p.30 Saint-Gilles / Sint-Gillis ………………………….……………………………………..……………….…p.36 Uccle / Ukkel…..……………………………………………………………….……………………………p.38 Watermael-Boitsfort / Watermaal-Bosvoorde …………………….………………………………….…p.45
Avis remis après la rédaction de la synthèse Good Move Advies afgeleverd na redactie van Good Move synthese
Woluwé-Saint-Lambert / Sint-Lambrechts-Woluwe………………………………………………….…p.47
Plan Régional de Mobilité
PROJET D’AVIS DE LA VILLE DE BRUXELLES
Général
Objectifs chiffrés : le PRM implique une vision et donc des objectifs de mobilité durable en terme de part modale (voiture et autres modes). Quelle est la vision et les objectifs à court (5ans) et moyen terme (15-20 ans) ? Quelle répartition modale est souhaitée ? Il est important également de clarifier le statut du plan (PRM) et son lien avec le PRDD. Par ailleurs, il est important de veiller que l’ensemble des moyen de transports (piétons, cyclistes, transports en commun, circulation motorisée, poids lourds) puissent profiter des conditions optimales, tant en terme de fluidité qu’en terme de sécurité.
Gouvernance : actuellement, il y a un vrai problème de mise en œuvre de décisions. Il est important de simplifier et d’expliciter la procédure pour les projets d’espace public (qui changent la mobilité) ; une procédure spécifique est souhaitable afin d’accélérer la mise en œuvre de la politique de mobilité. Sans cette simplification, les ambitions à court et moyen terme (et même à long terme) resteront lettre morte.
Priorisation : il est primordial de décider sur les priorités à mettre en œuvre afin d’éviter que des projets peu prioritaires (mais administrativement en ordre) bloquent d’autres projets prioritaires. Dans ce but, il est souhaitable qu’une liste soit établie indiquant les projets les plus prioritaires et leur périmètre.
Nouvelles technologies : les véhicules électriques sont à développer. Il faut stimuler les programmes avec des véhicules électriques partagés et aussi des bornes de rechargement. Il est indispensable de faire développer une infrastructure de points de recharge et intégrer systématiquement cette donne dans les permis d’environnement pour les parkings pour éviter de « surcharger » l’espace public et convenir/imposer un standard. Il est également nécessaire de stimuler et encadrer (légalement) les autres ‘engins’ électriques qui voient le jour et aider et soutenir activement la recherche dans ce domaine.
Zones piétonnes – zones basse émissions : il y a lieu de mettre sur pied une plateforme qui permet la gestion par caméras afin d’optimaliser et faciliter la gestion de ces zones. Cette plateforme devrait répondre aux besoins des habitants.
Stationnement : le stationnement est un levier important (si pas le plus important) dans la gestion de la mobilité. Il est donc indispensable que les orientations en cette matière soient reprises dans le PRM et que le lien avec le Plan de Stationnement soit bien claire.
Sécurité : la sécurité routière est à juste titre devenu un enjeu prioritaire. Les recommandations développées dans le cadre des Etats Généraux de la Sécurité Routière doivent être plus détaillées et intégrées dans le PRM afin qu’elles soient clarifiées dans le futur. Il y a lieu d’identifier les obligations et ainsi éviter toute interprétation et discussion. Cetaspect est d’autant plus important dans l’environnement urbain de la région Bruxelloise.
Personnes à mobilité réduite : les projets d’ aménagement de l’espace public doivent prendre la mobilité des personnes à mobilité réduite comme base ; des espaces publics totalement accessibles à tous n’ont que des avantages pour l’ensemble des usagers et doivent être la norme générale.
PRDD : il est important que le PRM soit cohérent avec le futur PRDD. Dans ce cadre, il est important de rappeler les remarques et souhaits de la ville relatif à la mobilité exprimé dans son avis sur le PRDD. Cet avis est annexé à la présente note.
Focus 1 – Amélioration de la qualité de vie dans les quartiers ‘good neighbourhood’
Tunnels : En ce qui concerne les tunnels et leur programme de rénovation, il est indispensable de rénover les tunnels et d’étudier préalablement leur configuration actuelle. Des projets de rénovation doivent viser une utilisation pour les camions, autocars et d’autrestrafics lourds puissent emprunter ces infrastructures afin de libérer un maximum l’espace public. Un ‘overkapping’ des grands axes doit être envisagé afin de libérer l’espace public le plus possible et de le rendre plus convivial.
Chaussées : les chaussées historiques sont souvent des axes intensément empruntés par l’ensemble des usagers ; voitures privées, transports en commun et modes doux. La largeur y est généralement très limitée (gabarit historique). Une réflexion globale de ces chaussées et leur aménagement devraient être intégrés dans le PRM afin de déterminer le rôle des chaussées historiques et afin de les rendre plus conviviales et agréables sans pour autant négliger leur fonction commerciale et la nécessité de fluidifier les mouvements de chaque utilisateur.
Fiscalité : des propositions qui envisagent à stimuler le shift des véhicules à carburants à des véhicules électriques sont nécessaires, à appliquer par la Région ou à soumettre au niveau fédéral. Tant de mesures d’encouragement (diminutions des taxes) que de découragement (plus de taxes) peuvent jouer un rôle pour arriver à une répartition modale plus durable.
Focus 2 -réseau spécialisé multimodal ‘good network’
Hiérarchie des voiries : La proposition avec 5 cartes pour les « modes », 3 niveaux hiérarchiques donne 125 situations possibles différentes. Quel type d’aménagement prévoit-on pour chaque cas ? Il est très difficile à définir pour chaque cas le profil recommandé. Il serait nettement plus simple et plus gérable de définir les (grands) axes dédiés au trafic motorisé (idéalement avec une capacité indiquée pour les éventuelles sous-catégories) et pour toutes les autres voiries, il y aura lieu de privilégier les autres modes (piétons/cyclistes/Transports en commun).
Focus 3 - Bouquet de services ‘good service’
Plateforme unique pour les services de mobilité : La proposition de viser à intégrer les services de transport est tout à fait louable mais nécessite une transversalité, une transparence au niveau des données. La complexité institutionnelle au niveau des opérateurs publics de transport ne le favorise pas. Idéalement l’intégration des titres de transports dépasse les frontières régionales et s’appliquent au moins à toute la zone RER. Ilest souhaité de rendre toutes les données qui concerne la mobilité et les transport en commun transparentes et ouvertes en 'open data'.
GPS : En terme de services de GPS, il est souhaité que les itinéraires conseillés tiennent obligatoirement compte de la hiérarchie des voiries afin d’éviter le trafic de transit (non souhaité) dans les rues de quartier du réseau ‘locale’.
Focus 4 – Gestion de la demande cohérente ‘good choice’
Marchandises : il est indispensable de favoriser le développement de ELP (espaces de livraison de proximité) en plus des CDU (centres de distribution urbain) mais il est nécessaire de veiller à préserver l’espace urbain. Ces ELP doivent être développés en dehors de l’espace public et devraient permettre de livrer avec camions (tonnage limité pour l’ensemble de la région sur les voiries locales) en dehors des heures de pointe mais il faudrait exiger l’insonorisation des camions. Ces ELP devraient être répartis en lisière des noyaux commerciaux sur l’ensemble de la Région afin que le last mile puisse se faire avec des vélos-cargo ou d’autres formes de transports durables.
Le choix calculé : Il est important de simuler chaque choix politique au niveau de la mobilité afin de prévoir les conséquences de chaque décision qui vise à modifier l’existant. Un dossier bien préparé est un dossier chiffré et simulé.
Développement du réseau des transports en commun : actuellement, la STIB suit la demande. Or dans les quartiers de nouveaux lotissements (zone C), l’offre STIB est (et reste) insuffisante. Il est indispensable d’agrandir le réseau de métro car la densification et l’augmentation du nombre d’habitants et de visiteurs nécessite un moyen de transport adapté, vite, durable et confortable.
Présents
Excusé
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALEADMINISTRATION COMMUNALE DE FOREST
Extrait du registre aux délibérations du Collège des Bourgmestre et Echevins
Marc-Jean Ghyssels, Bourgmestre-Président ;Jean-Claude Englebert, Ahmed Ouartassi, Francis Résimont, Marc Loewenstein, Françoise Père,Mariam El Hamidine, Saïd Tahri, Charles Spapens, Échevin(e)s ;Betty Moens, Secrétaire communale.
Jutta Buyse, Échevin(e).
Séance du 08.06.17
#Objet : Mobilité – Plan Régional de Mobilité – Avis.#
TRAVAUX PUBLICS & URBANISME
Mobilité
LE COLLEGE, Considérant la volonté de la Région de Bruxelles-Capitale d’associer les communes à la co-construction dufutur plan régional de mobilité ; Considérant la demande de Bruxelles Mobilité de transmettre une liste comprenant maximum 10 enjeuxmajeurs ou orientations stratégiques pour la mobilité de demain à Bruxelles ; Considérant que ces orientations stratégiques doivent être d’ordre macroréconomique ; Considérant la liste établie par la commission mobilité et jointe au dossier ; Considérant que cet avis est à remettre pour le 8 juin 2017 ; Considérant la demande de Bruxelles Mobilité de pouvoir publier l'avis de la Commune de Forest ; DECIDE : D’approuver l’avis repris en pièce jointe à Bruxelles Mobilité; De transmettre cet avis à Bruxelles Mobilité; D’autoriser Bruxelles Mobilité à publier cet avis.
1/2Collège des Bourgmestre et Echevins - 08.06.2017 - Extrait du dossier 9749
#007/08.06.2017/B/0034#
Par le Collège :La Secrétaire,
Betty Moens
Pour le Bourgmestre,L'Echevin-délégué,
Jean-Claude Englebert
2/2Collège des Bourgmestre et Echevins - 08.06.2017 - Extrait du dossier 9749
#007/08.06.2017/B/0034#
Présents
Excusés
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALECOMMUNE D'IXELLES
Extrait du registre aux délibérations du Collège des Bourgmestre et Échevins
Dominique Dufourny, Bourgmestre-Présidente ;Bea Diallo, Yves de Jonghe d'Ardoye, Nathalie Gilson, Marinette De Cloedt, Delphine Bourgeois,Viviane Teitelbaum, Caroline Désir, Romain De Reusme, Échevin(e)s ;Patricia van der Lijn, Secrétaire communale.
Maite Morren, Échevin(e) ;Alain Back, Président du CPAS, siégeant avec voix consultative en application des articles 103 NLCet 28§4 de la loi organique des CPAS.
Séance du 29.05.17
#Objet : Elaboration du projet de Plan Régional de Mobilité (PRM). Consultation préalable descommunes (AGRBC 08.05.2014). Avis de la Commune d’Ixelles sur les orientations principales enmatière de mobilité. Approbation.#
DÉPARTEMENT CITOYENNETÉ
Mobilité
LE COLLEGE, Vu l’Ordonnance du 26 juillet 2013 instituant un cadre en matière de planification de la mobilité ; Vu l’arrêté du Gouvernement du 8 mai 2014 relatif à l’exécution de l’Ordonnance du 26 juillet 2013instituant un cadre en matière de planification de la mobilité et plus précisément son article 2 qui précise que« avant d’établir le projet de plan régional de mobilité, le Gouvernement demande aux communes leur avissur les orientations principales en matière de mobilité à intégrer dans le plan régional de mobilité. Lacommune adresse au Gouvernement son avis dans les 90 jours suivant la réception de la demande, et ce parvoie électronique. » ; Considérant que la Région entend optimaliser la mobilité sur son territoire et permettre la réalisation desinfrastructures nécessaires à cet objectif ; Vu l’avis de la commune d’Ixelles approuvé au Conseil Communal du 23 mars 2017 et remis auGouvernement dans le cadre de l’enquête publique du projet de Plan Régional de Développement Durable ; Vu le courrier du Gouvernement du 10 mars 2017 par lequel il invite le Collège des Bourgmestre et Echevinsà transmettre ses propositions sur les orientations principales à intégrer dans le Plan Régional de Mobilité ; Considérant qu’il s’agit pour la commune d’identifier les actions considérées comme prioritaires pour unebonne gestion de la mobilité au niveau communal et que ces actions peuvent être des actions territorialisées(ligne de transport public, infrastructure cyclable, aménagement d’une place/quartier, …) ou des thématiques(gestion du stationnement des vélos, sensibilisation des écoles, ...) ; Considérant que, en parallèle de la consultation formelle des communes, Bruxelles Mobilité, sous l’impulsiondu Gouvernement, organise différents travaux exploratoires (workshops, rencontres, analyse des données,benchmarking, …) et a développé une plateforme internet www.goodmove.brussels ;
1/2Collège - 29.05.2017 - Extrait du dossier 65737
#009/29.05.2017/B/0158#
Considérant la demande d’autorisation de Bruxelles Mobilité pour la diffusion de l’avis des communes sur lesite internet www.goodmove.brussels dans une optique de réflexion ouverte entre tous les acteurs, y comprisla société civile ; Considérant que d’autres moments de participation des communes sont prévus dans le cadre de l’élaborationdu projet de Plan Régional de Mobilité et que la présente phase est une phase de consultation préalable ; Vu la proposition d’avis de la Commune d’Ixelles sur les orientations principales en matière de mobilité àintégrer dans le cadre de la consultation préalable des communes à l’élaboration du projet de Plan Régionalde Mobilité ; Vu la Nouvelle Loi Communale ; Sur proposition faite par Mme Caroline DESIR, Echevine de la Mobilité, DECIDE :
1. d'approuver l'avis de la Commune d’Ixelles sur les orientations principales en matière de mobilité,annexé à la présente délibération pour en faire partie intégrante, lequel sera transmis auGouvernement dans le cadre de la consultation préalable des communes à l’élaboration du projet dePlan Régional de Mobilité ;
2. d'approuver la diffusion de cet avis par Bruxelles Mobilité sur le site internetwww.goodmove.brussels.
La présente délibération ne sera pas transmise à l'Autorité de Tutelle conformément aux dispositions del'ordonnance du 14 mai 1998 ainsi qu’à celles de l'Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 16 juillet 1998 relatif à la transmission au Gouvernement des actes des autorités communales envue de l'exercice de la Tutelle administrative tels qu'en vigueur à ce jour.
POUR LE COLLÈGE
La Secrétaire,(s.) Patricia van der Lijn
La Présidente,(s.) Dominique Dufourny
POUR EXTRAIT CONFORMEIxelles, le 01 juin 2017
La Secrétaire communale adjointe,
Kristel Segers
La Bourgmestre,Par délégation,
Caroline Désir
2/2Collège - 29.05.2017 - Extrait du dossier 65737
#009/29.05.2017/B/0158#
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
Elaboration du projet de Plan Régional de Mobilité (PRM). Consultation
préalable des communes (AGRBC 08.05.2014). Avis de la Commune d’Ixelles
sur les orientations principales en matière de mobilité.
Introduction
Le présent avis s’inscrit dans le cadre de l’article 2 de l’arrêté du Gouvernement du 8 mai 2014 relatif à l’exécution de l’Ordonnance du 26 juillet 2013 instituant un cadre en matière de planification de la mobilité, qui précise que « avant d’établir le projet de plan régional de mobilité, le Gouvernement demande aux communes leur avis sur les orientations principales en matière de mobilité à intégrer dans le plan régional de mobilité. La commune adresse au Gouvernement son avis dans les 90 jours suivant la réception de la demande, et ce par voie électronique. ».
Il s’inspire de la note d’orientation politique de la majorité 2016-2018 et de l’avis de la commune
d’Ixelles approuvé au Conseil Communal du 23 mars 2017 et remis au Gouvernement dans le cadre
de l’enquête publique du projet de Plan Régional de Développement Durable.
Conformément aux consignes fixées par Bruxelles Mobilité, le présent avis se veut concis :
- identifier les actions considérées comme prioritaires pour une bonne gestion de la mobilité au
niveau communal ;
- les actions peuvent être des actions territorialisées (ligne de transport public, infrastructure
cyclable, aménagement d’une place/quartier, …) ou sous la forme de thématiques (gestion du
stationnement des vélos, sensibilisation des écoles, ...) ;
- les actions sont organisées en 4 volets : Enable (Gouvernance), Avoid (planification intégrée
urbanisation-mobilité), Shift (optimalisation des déplacements), Improve (efficience des
réseaux, des modes, des services de transport).
A. Actions prioritaires en matière de gouvernance (Enable/Permettre)
Soutenir les communes comme acteur clé de la mise en œuvre de la politique de mobilité
Depuis quelques années, la Région a renforcé ses outils de soutien des actions communales en matière
de mobilité (formations, subsides, étude BYPAD, appel à projets, …). La commune d’Ixelles confirme
l’intérêt de ces incitants dans l’avancée significative de la politique de mobilité à l’échelle communale
et invite la Région à renforcer ces aides.
La diversification des missions en lien avec la gestion de la mobilité (politique de stationnement,
marche et accessibilité, ...) et le renfort des processus de tutelle (CCCR, tutelle sur les plans
stratégiques, workshop, suivi administratif des aides régionales, …) mobilisent fortement les services
communaux de mobilité.
Le potentiel d’action des communes est grand, mais leurs moyens humains sont limités. La commune
d’Ixelles demande à la Région d’envisager les pistes d’action suivantes :
1° Une simplification des procédures de subside (regrouper les arrêtés de subsides sous la
forme d’une enveloppe par commune suivie par une procédure unique de collaboration entre
Bruxelles Mobilité et la commune).
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
2° Offrir un renfort en moyens humains au sein des communes permettrait aux communes
d’accélérer la mise en œuvre de leur politique de mobilité.
L’engagement d’un conseiller en mobilité supplémentaire permettrait par exemple une mise en
œuvre accélérée et efficace des BYPAD.
3° Elargir les actions régionales à destination des communes vers d’autres services communaux
que les services Mobilité et notamment, orienter des actions vers les services Voirie en matière
de politique relative à la marche et d’expertise en matière d’espace public : travailler avec les
services de police, les services opérationnels de voirie, les services de délivrance des permis, les
services délivrant les autorisations de mobilier en espace public, … est une démarche
indispensable pour atteindre des résultats dans le cadre d’une politique intégrée.
Utiliser les normes urbanistiques comme outil d’action en matière de mobilité
En termes de délivrance des permis d’urbanisme, la commune veille à l’application des normes
régionales. Une approche plus volontariste doit pouvoir s’appuyer sur une légitimité réglementaire.
La commune d’Ixelles invite la Région à adapter rapidement les normes urbanistiques afin d’atteindre
les objectifs régionaux fixés en matière de mobilité :
- rendre les normes du RRU plus volontaristes en matière de stationnement vélo hors voirie.
Dans ce cadre, il sera intéressant de tenir compte de la diversification des modèles d’outils
de déplacement (vélo cargo, vélos pour le transport des enfants, vélos pliables, …).
- intégrer des éléments de perméabilité piétonne des ilots ouverts ou semi-ouverts dans le
cadre des permis de lotir
- revoir les normes de largeur des trottoirs et de largeur libre de tout obstacle dans le
positionnement des mobiliers urbains (potelets, signalisation, éclairage, caténaire, …) dans
une optique de confort et d’accessibilité piétonne. En effet, dans le cadre de la valorisation
de la marche, la Commune d’Ixelles demande de réfléchir plus avant à l’intégration des
éléments infrastructurels dans l’espace public afin qu’ils n’encombrent pas les
cheminements piétons et n’enlaidissent pas le paysage (panneaux de signalisation, bulles à
verre, bulles à vêtement, box à vélos, chevalets, …). La simplicité de l’espace public et le
dégagement du champ visuel sont d’autant plus importants que la ville est amenée à se
densifier.
Confier à l’Agence Régionale de Stationnement des missions concrètes en matière de création de
solutions de stationnement
Trop souvent depuis sa création, l’Agence prend le rôle d’une tutelle sur les communes (tutelle sur le
PACS) ou le rôle de bureau d’étude sans que les communes puissent bénéficier facilement de cette
expertise.
La commune d’Ixelles souhaiterait que l’Agence puisse être un partenaire dans la politique communale
de stationnement et notamment prendre à sa charge des projets comme la
construction/mutualisation de parking souterrain en cas de compensation nécessaire lors de travaux
de revalorisation d’espace public et de création d’infrastructures vélo (RER vélo, …).
La commune d’Ixelles attend de l’Agence de Stationnement qu’elle développe des projets concrets en
matière de solution de stationnement vélo, voitures, véhicules lourds en contrepartie du transfert de
15% des recettes par les communes.
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
Dans le même ordre d’idée, l’Agence pourrait devenir un acteur complémentaire en matière de
contrôle dépénalisé du stationnement et proposer aux communes des services de contrôle ciblés sur
le respect des zones de livraisons, le stationnement sauvage en trottoir, … en renfort ou en parallèle
des autres moyens de contrôles disponibles (police, SAC, …) et en fonction des besoins locaux.
A ce titre, la requalification de la place du Châtelain accompagnée de la construction d’un parking
souterrain pourrait-être étudiée afin d’en évaluer l’opportunité et la faisabilité.
Coordonner les politiques de Permis d’Environnement, COBRACE et Plan Régional de Stationnement
L’usage des parkings se diversifie et la mutualisation des places est en pleine expansion. Dans ce cadre,
les communes peuvent jouer un rôle d’intermédiaire, voire d’incitant à l’accompagnement de ces
mutations.
Cette politique est malheureusement souvent confrontée à des difficultés de cohérence entre la
politique de délivrance des Permis d’Environnement, le COBRACE et la politique de stationnement.
La commune d’Ixelles demande à la Région d’assurer un partage de données sur ces matières et une
cohérence dans les objectifs et les actions menées.
Dans ce cadre, une réflexion pourrait avoir lieu dès la conception des parkings hors voirie en vue
d’une optimalisation de leur réversibilité dans le futur.
Approfondir la politique en matière de lutte contre la pollution de l’air
La commune d’Ixelles invite la Région à prendre à bras le corps la problématique de la pollution de
l’air. Il s’agit notamment d’éviter que le niveau de pollution ne devienne un frein à l’usage des modes
actifs. Le niveau de pollution est déjà considéré par certains comme un frein à l’usage du vélo sur
certains axes comme la rue du Trône.
Vu l’urgence de la situation, proposition d’une mise en œuvre plus rapide et plus volontariste et
propositions de mesures supplémentaires (telles que prévues dans les arrêtés, cf. autres villes
européennes).
B. Actions prioritaires en matière de planification (Avoid/Eviter)
Demande d’une étude spécifique sur la Mobilité autour du pôle Delta
En ce qui concerne le pôle prioritaire Delta défini dans le projet de PRDD, la Commune d’Ixelles
demande que la friche ferroviaire soit urbanisée sur base d’une vision urbanistique cohérente et
partagée par la Région et les différentes Communes impactées (Auderghem, Watermael-Boitsfort et
Ixelles). La Commune insiste donc pour être associée à l’élaboration du Plan d’Aménagement Directeur
de la zone et requiert, dans l’intervalle de sa réalisation, de ne pas autoriser de projets isolés qui
pourraient compromettre une solution harmonieuse à long terme et notamment des projets
dérogatoires aux règlements existants. Les questions de mobilité en lien avec le pôle prioritaire doivent
être particulièrement étudiées.
La commune d’Ixelles rappelle l’urgence d’une diminution du flux traversant le quartier des
universités depuis la zone Delta. La commune d’Ixelles demande à ce que la Région développe
rapidement une étude pour proposer des mesures immédiates et à moyen terme de gestion du trafic
et d’amélioration des modes de transport alternatifs dans la zone Delta / quartier des universités /
quartier des casernes (dont l’urbanisation est à l’étude).
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
C. Actions prioritaires en matière d’optimalisation des déplacements
(Shift/Reporter)
Vers une prise en charge régionale des réflexions sur le transport de marchandise et des livraisons
En matière de livraisons, la commune d’Ixelles demande que la Région développe un réel dialogue avec
le secteur de la logistique. Les communes gèrent la question des livraisons au niveau local, mais cette
gestion de la problématique localement ne fait que « subir » l’évolution du marché de la logistique et
n’a pas de poids sur la façon dont les livraisons sont organisées (taille des camions, horaire, type de
tournées, …). Seul le niveau régional pourra permettre d’influencer cette question plus large du
secteur du transport de marchandises.
Mesures d’accompagnement des événements temporaires
La mobilité est quotidiennement perturbées par des événements temporaires tels que les chantiers,
des manifestations événementielles, … La question des déviations est généralement prise en compte
(déviation de trafic, déviation des lignes de transport en commun, déviation des piétons, …). La
commune d’Ixelles invite la Région à réfléchir à la possibilité d’offrir des services d’accompagnement
en matière de mobilité : abris bus temporaires, déplacement de station de carsharing, stationnement
vélo temporaire, … dans le cadre des chantiers comme dans le cadre d’évènements.
D. Actions prioritaires en matière d’efficience des réseaux, modes et
services (Improve/Améliorer)
Des réseaux cohérents
Les réseaux du plan Iris 2 ont montrés des limites de cohérence : problèmes de non continuité,
superposition des enjeux au niveau de nœuds problématiques. Ce phénomène a trop souvent mené à
une inaction face à des problématiques de terrain connues pour laquelle un arbitrage reste complexe
à faire.
La commune d’Ixelles insiste pour que le futur Plan Régional de Mobilité fixe des réseaux clairement
identifiés (précis), concerté avec les communes, et cohérents entre eux.
Zone 30 généralisée à l’échelle de la Région
En ce qui concerne la sécurité routière, la commune d’Ixelles regrette que le projet de PRDD ne prévoit
plus la mise en zone 30 km/h du réseau de quartier tel que le proposait le PRD de 2002 et invite la
Région, dans le cadre du Plan Régional de Mobilité, à étudier la faisabilité d’une règlementation zone
30 à l’échelle du territoire régional : le régime 30 km/h devenant la norme sur la majorité des rues
que constituent le réseau actuel et le régime 50 km/h étant l’exception sur les axes de plus grandes
importance. Cette mesure, outre son avantage en matière de d’enjeu de sécurité routière, présenterait
également des avantages non négligeables en matière de communication auprès des citoyens et de
simplification de la signalisation.
Protection des quartiers résidentiels par rapport aux nuisances du trafic marchandise
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
Le développement des applications GPS a pour effet négatif de faciliter le transit par les voies locales,
notamment le transit de camions, engendrant des nuisances dans les quartiers résidentiels.
La commune d’Ixelles demande que la Région élabore et mette en œuvre une réflexion à l’échelle
régionale concernant la question des itinéraires marchandise. Il s’agit d’accélérer et d’approfondir les
éléments prévus dans le plan Marchandises à ce propos (p.56-57) :
- « Améliorer la signalisation routière depuis le Grand Ring (voire en amont du territoire régional
aux stations services, sur les aires de repos autoroutières ou aux postes frontières) jusqu’aux
principales concentrations industrielles et commerciales en suivant les principes développés par
la Région.
- Accompagner les communes désirant implémenter des restrictions locales d’accès. Les
communes ont la possibilité de prendre des règlementations locales pour restreindre la
circulation des poids lourds dans certaines voiries comme par exemple la zone confort à
Bruxelles-Ville. La Région peut aussi prendre l’initiative de restrictions d’accès aux poids lourds,
ceci se fera toujours en concertation avec les communes et les zones de police concernées.
- Mettre en place une communication performante à destination des transporteurs. Ceci peut se
concrétiser par plusieurs actions : personne de contact au sein de l’administration, organisation
de workshop, numéro vert à destination des transporteurs et chargeurs, base de données
d’information sur le site de Bruxelles Mobilité, intégration aux systèmes GPS, distribution de
cartes et prospectus explicatifs notamment par les commerçants, etc.
- Rechercher des correspondances avec des projets européens en vue du développement d’un
système de navigation assistée dynamique.
- Réaliser un inventaire des systèmes actuellement en circulation sur le marché ou déjà utilisés
dans d’autres villes. La manière dont un système intelligent de gestion du trafic depuis le Grand
Ring extérieur jusqu’au centre de Bruxelles peut être mis en place, peut être étudiée en
collaboration avec la Région wallonne et la Région flamande.
- Après 2015, évaluer l’opportunité de mettre en place une règlementation contraignante
d’origine régionale pour favoriser le recours à des infrastructures de groupage et ainsi limiter
les nuisances. »
Travail sur la qualité des espaces publics face à la multiplication des réseaux de services de mobilité
La Région souhaite garantir une accessibilité et un confort des espaces dédiés aux piétons. La
commune d’Ixelles invite la Région à établir des recommandations en matière de bon aménagement
des espaces publics et des trottoirs tenant compte de la multiplication des services à placer dans
l’espace public (bulles à verre, bulles à vêtement, zone de livraisons, station de véhicules et vélos
partagés, stations de transport en commun, …), par rapport à la pose du mobilier urbain (arceaux,
bornes électrique, éclairage, potence de lignes de tram, …) et du mobilier mobile (autorisation de
terrasse, chevalet, …). Les recommandations pourraient tenir compte de la hiérarchie du réseau
piéton.
Gestion flexible des espaces : vers des outils intelligents
La commune d’Ixelles insiste pour que le développement de zones piétonnes ne se fasse pas au
détriment des quartiers alentours. La réflexion sur l’intégration de la marche comme mode de
déplacement doit être menée de manière intégrée, non exclusive et ne doit pas se limiter à des
mesures localisée au détriment du reste des espaces. Le recours à des zones mixtes, apaisée, à accès
limité doit être envisagé.
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
Dans ce cadre, la commune d’Ixelles invite la Région à développer des outils intelligents de contrôle
d’accès disponibles pour les voiries régionales, comme pour les voiries communales. Cette réflexion
sur l’usage flexible des espaces est à faire à plusieurs échelle : depuis des outils de gestion d’espaces
ponctuels (un espace de livraison, une placette, …) jusqu’à la gestion de quartiers, voire de parties de
ville.
Approche territorialisée
Réseau routier : traitement de l’axe pénétrant de l’E411
La Commune d’Ixelles souscrit à la transformation de l’axe pénétrant de l’E411 en un boulevard
urbain et soutient la proposition de favoriser la pénétration du trafic au centre-ville par l’axe
historique avenue de Tervuren – rue de la Loi au départ des « Quatre Bras » (Ring) tels que décrit dans
le projet de PRDD afin d’éviter un trafic de transit par le sud d’Ixelles et le quartier du cimetière d’Ixelles
tel que constaté aujourd’hui.
Transport en commun : métro, lignes 71 et 95, vitesse/vibration/bruit de la circulation des trams en
voirie locale
A court terme, la Commune d’Ixelles insiste sur la nécessité et l’urgence de développer des mesures
concrètes d’amélioration de la couverture du réseau de transport en commun à court terme afin de
répondre aux besoins de déplacements. Pour Ixelles, la question des lignes 71 et 95 est cruciale. Une
vision à l’échelle de l’ensemble de ces lignes est indispensable.
A long terme, la Commune d’Ixelles est favorable au développement du métro sur son territoire. Le
Conseil communal du 26 janvier 2012 a pris une motion demandant au Gouvernement de la Région
de Bruxelles-Capitale de lancer une étude en vue de la création d’un tunnel de métro reliant la Porte
de Namur, voire le Centre-Ville, aux différents campus universitaires de l’ULB/VUB (Campus du
Solbosch et de la Plaine), en desservant les lieux principaux de la Commune d’Ixelles.
En outre, la Commune est favorable au métro de moyenne ceinture (Boulevard Général Jacques) et
son bouclage sous le bois de la Cambre mais aussi à la ligne destinée à desservir le quartier européen
et le campus de la Plaine. Pour cette dernière ligne, l’itinéraire précis devra faire l’objet d’une étude
technique qui devrait reprendre plusieurs scénarios et notamment celui de la desserte du campus du
Solbosh.
Par ailleurs, la commune d’Ixelles demande à la Région de développer une politique destinée à réduire
les nuisances liées au transport public en matière de pollution de l’air, de bruit, de vibration, de
sécurité routière. L’image des transports en commun est à valoriser, de même que l’extension des
réseaux. Ceci doit pouvoir se faire dans le respect de la qualité de vie dans les quartiers.
La commune invite la Région à orienter les politiques de la STIB vers le recours à des véhicules moins
polluants, plus silencieux, … et à proposer de vraies réponses aux questions de vibrations et de
vitesses en lien avec la circulation des trams en voirie locale.
Dans certains cas, le déménagement des lignes pourraient être envisagées. Dans le même ordre
d’idée, la commune d’Ixelles insiste pour que la réflexion sur l’implantation des dépôts de la STIB
intègre la problématique du dépôt de tram Hippodrome qui devient trop exigu et envisage
l’opportunité d’une adaptation, voire d’un déménagement.
En ce qui concerne le réseau ferroviaire (SNCB), la Commune d’Ixelles partage la volonté régionale de
mobiliser l’offre ferroviaire au bénéfice des déplacements intra-bruxellois et demande à ce que la
7
Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
priorité soit donnée à la mise à disposition d’une offre ferroviaire de 4 trains/h en semaine et le samedi
avec une plage horaire jusqu’à minimum 23h.
Voiries et espaces publics : abords de la gare d’Etterbeek, avenue de l’Université, chaussée de Wavre,
Bascule et place du Châtelain
La commune d’Ixelles insiste sur la nécessité de rendre prioritaire l’aménagement et la mise en
accessibilité des abords de la gare d’Etterbeek et notamment la question des traversées piétonnes du
boulevard de moyenne ceinture, la connexion aux lignes de tram et bus et le développement d’un
parking à vélo de grande ampleur.
D’autre part, le réaménagement de l’axe de l’avenue de l’Université – avenue Fraiteur est en réflexion.
En matière de voirie régionale, le tronçon de la chaussée de Wavre entre la rue du Trône et l’avenue
du Maelbeek est le dernier tronçon non réaménagé de l’axe et mériterait, dans les années à venir,
d’un réaménagement de la part de Bruxelles Mobilité, gestionnaire de la voirie.
De même, le carrefour chaussée Vleurgat / chaussée de Waterloo, ainsi que le bas de la chaussée
d’Ixelles mériterait d’être étudié en vue d’une éventuelle amélioration de l’espace public.
En matière d’espaces publics communaux, l’opportunité d’un réaménagement qualitatif de plusieurs
places pourrait être envisagée, avec le recourt à des aides régionales éventuelles selon les possibilités
: place du Châtelain, place Marie-José, place du Vieux-Tileul, square Léon Jacquet, square du Souvenir,
square de la Croix-rouge (rue du Levant), place Leemans, …
Zone apaisée / zone piétonne
En ce qui concerne le développement des zones piétonnes, la Commune d’Ixelles n’a pas d’objection
de principe quant à la semi-piétonisation de la rue et de la place du Luxembourg tel que repris dans
le projet de PRDD, en privilégiant l’option zone de rencontre. Elle demande d’être partie prenante du
projet en même temps qu’elle insiste déjà sur les qualités des tracés urbains et la valeur patrimoniale
du quartier que ce projet devra respecter.
Par contre, la Commune d’Ixelles s’oppose à la piétonisation de la place Eugène Flagey et du goulet
Louise étant donné leur importance dans le réseau routier. La Commune rappelle que le Conseil
communal du 31 janvier 2005 a débattu de la question de la semi-piétonisation du goulet Louise et a
proposé de s’opposer à toute décision qui serait prise unilatéralement de fermer le goulet Louise au
trafic routier.
Création d’une liaison cyclo-piétonne le long de la ligne L161
L’idée de créer une liaison cyclo-piétonne le long de la ligne de chemin de fer L161 existe depuis de
nombreuses années. La commune d’Ixelles demande à la Région d’avancer sur cette idée et d’en
analyser concrètement la faisabilité.
Ce projet permettrait de relier des pôles Quartier Européen – Gare d’Etterbeek – Delta – Beaulieu
par une promenade cyclo-piétonne le long des voies L161 pouvant s’intégrer aussi bien dans un esprit
récréatif que dans la mise en place d’un réseau efficace de déplacement vélo intra et extra bruxellois
(RER vélo).
Perméabilité cyclo-piétonne
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Elaboration du PRM – Consultation préalable - Avis de la Commune d’Ixelles
De manière générale, la commune d’Ixelles invite la Région à prévoir un axe de travail spécifique
(moyens humains et financiers) pour la création dans le futur de passerelles cyclo-piétonnes
permettant de s’affranchir des barrières urbaines telles que le chemin de fer.
Good Move : contribution de la Commune de Jette
1. Orientations stratégiques proposées par la Commune (suivant le
canevas EASI proposé par la Région)
1.1. Enable (faciliter la mise en œuvre de la stratégie adoptée)
- Simplifier le système des règlements complémentaires, chronophage au niveau des
communes. (étudier par exemple l’option de supprimer l’accord ministériel, sauf en cas de
décision contraire à la demande de la commune)
- Désigner un responsable de Bxl mobilité « point de contact » pour tous les dossiers mobilité
pour chaque commune (modèle STIB)
- Poursuivre et renforcer financièrement la politique de subsides (véloboxes, marquages,
etc…) et la simplifier administrativement (par exemple en ne demandant plus de plans pour
les marquages)
- Lier à chaque nouveau PCM un nombre d’emplois communaux « mobilité-espace public »
subsidiés par la Région pour la durée du PCM, en fonction des priorités édictées par la
Commune dans son PCM
- Pour chaque chantier d’envergure régional sur le territoire d’une commune , créer un comité
communal d’accompagnement réunissant régulièrement l’ensemble des acteurs.
- Pour chaque chantier régional d’envergure, intégrer les dimensions de revitalisation
commerciale et de réhabilitation des quartiers (rénovation des facades des maisons et
commerces longeant le quartier, majoration des primes régionales etc…)
- Connecter davantage les politique s de rénovation de l’espace public et les politiques
environnementales (par exemple en ce qui concerne la perméabilisation de l’espace public)
1.2. Avoid (éviter les déplacements, en axant le développement urbain aux abords des axes
structurants des transports collectifs).
- La Commune soutient ce principe mais ne dispose pas de terrains disponibles pour des
nouveaux développements urbains
1.3. Shift (encourager le transfert modal)
- Faire des déplacements scolaires un des grands chantiers du prochain PRM, en se donnant
un objectif chiffré de déplacements durables à atteindre : soutenir davantage les écoles et
les communes dans l’organisation de rangs scolaires à pieds, à vélo, en TP : équiper les écoles
de parkings vélo, subsidier l’engagement d’un coordinateur « mobilité école » communal en
charge des rangs scolaires, subsidier à 100% les travaux de limitation de la circulation
automobile aux abords des écoles aux heures d’entrée et de sortie.
- Faire du stationnement vélo un des grands chantiers du prochain PRM et dégager les moyens
nécessaires auprès de parking brussels pour le développement de parkings vélos sécurisés
pour riverains au cœur des quartiers denses. Par ailleurs, outre les parkings « Cyclo »
existants auprès des grandes gares et accessibles uniquement moyennant inscription,
paiement au mois ou à l’année et badge, développer une offre de parking diversifiée
(notamment arceaux en nombre), indiquée et bien visible pour les cyclistes non abonnés
auprès de toutes les gares bruxelloises.
- Faire du développement du car sharing un des grands chantiers du prochain PRM : en
particulier, réserver des emplacements de parking aux « covoiturage entre particuliers »
d’une part, et aux véhicules en free floating d’autre part.
-
1.4. Improve (améliorer/développer le fonctionnement des réseaux et des services de
transport)
- Soutenir le développement du last mile logistics en encourageant les commerces à recourir
aux plateformes de distribution. Réserver des aires de livraison (réservé lamilo)aux
plateformes de distribution agréées par la Région. Encourager la livraison de marchandises
par vélo-cargo et promouvoir le concept «Lamilo ».
- Développer le réseau cyclable hors voirie via notamment la systématisation de l’option hors
voirie dans les chantiers régionaux, assurer la continuité du réseau des pistes cyclables
- Développer le réseau piéton communal
2. 5 à 10 actions locales territorialisées ou thématiques proposées par la Commune de
Jette, à mettre en œuvre par ou avec la Région.
2.1. Actions territorialisées
- 2.1.1. Projets en cours (étude ou demande de PU)
o Mise en oeuvre du projet « Monuments aux Morts »
o Réaménagement de l’Avenue Firmin Lecharlier
o Réaménagement de la rue léopold 1er avec une attention particulière à la circulation
piétonne
o Réaménagement de la rue l éon Théodor
- 2.1.2. Nouveaux projets
-
o 1. Mise en zone résidentielle des Jardins de Jette , avec aménagement de l’espace
public dans l’esprit de la réglementation
o 2. Régionalisation de l’Avenue de Greef avec engazonnement de la voie de tram,
couplée à une rénovation ambitieuse de la place Van Gehuchten et création sur
celle-ci d’un pôle intermodal avec octroi de divers services mobilité (au sens du
« mobility hub » décrit dans la note good move)
o 3. Adapter la rue Jules Lahaye à son statut de collecteur de quartier du point de vue
réglementaire (30 km/heure) et du point de vue de son profil , et ce dans le cadre du
CDQ et du point d’attention régional Good Neighbourhood.
o 4. Adapter la rue Bonaventure pour tirer parti de la présence des parcs : contribuer à
intégrer le parc et la voirie via une suppression des murs actuels , en vue notamment
de réduire la vitesse. Arriver ainsi à un résultat comparable à celui de la rue Toussaint
à hauteur du parc Baudouin.
o 5. Finaliser les axes cyclables : ICR 12
o 6. Traitement de la voirie de façade à façade dans le cadre du Plan Bus, au niveau de
la rue de l’abbaye de Dieleghem et de l’avenue Liebrecht
o 7. Réaliser les liaisons cyclables manquantes ente les boulevards de Smet de nayer,
mettewie et Avenue de l’exposition (via avenue de Laeken, avenue Sermon,
Poplimont, Expo universelle) . Préalablement, confronter les projets de
réaménagement à l’étude aux nouvelles données de circulation issues de l’ouverture
prochaine du parking souterrain place reine Astrid
o 8. Création d’un parc de quartier via le réaménagement du rond-point de la Cité
jardin, sur le modèle du projet Pannenhuis (avec rattachement du rond-point à la
crèche).
2.2. Actions thématiques
- 1. Parking vélos riverains : développement à Jette d’une offre de 500 à 1000 places
sécurisées en 10 ans, par le placement de vélo box et de parkings riverains dans les intérieurs
d’ilôt, rdc inutilisés, bâtiments communaux ou régionaux.
- 2. Création d’un point cyclo (si possible gare de jette)
- 3. Développer un programme de woonerven ( type Loossens-delathouwer, F.Couteaux) sur
le territoire jettois, avec le soutien financier de la région (projets tels que Clos Otten, clos
Tonnet, Clos Hof ten berg, Clos Jagerke)
- 4. Développer un programme de transformation de ronds point en placettes.
- 5. Création avec le soutien de la Région d’un projet pilote « lamilo » autour de la Place Reine
Astrid (livraisons par vélo cargo essentiellement ou par petites camionnettes , plus en phase
avec le nouvel aménagement de la place). (avec prise en charge des éventuels coûts
supplémentaires pour les commerçants par la Région les premières années)
- 6. Programme mobilité écoles jettoises : développement – avec l’aide de la Région - d’un
véritable accompagnement des écoles en vue d’augmenter le pourcentage des élèves se
rendant à l’école à pied, en vélo et en TP.
- 7. Réalisation d’un cadastre des emplacements voitures hors espace public (parking immeubles logements, commerces et grandes surfaces, bureaux….)
- 8. Mutualisation et réglementation des parkings hors voiries, à destinations des riverains et commerçants, en compensation des réaménagements de voirie.
- 9. Assurer, par la signalisation et l’aménagement de voiries, la meilleure et la plus fluide accessibilité au parking souterrain de la place du Miroir
Présents
Excusé
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALEADMINISTRATION COMMUNALE DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
Extrait du registre aux délibérations du Collège des Bourgmestre et Échevins
Emir Kir, Bourgmestre-Président ;Mohamed Azzouzi, Eric Jassin, Mohammed Jabour, Kadir Özkonakci, Nezahat Namli, PhilippeBoïketé, Béatrice Meulemans, Échevin(e)s ;Patrick Neve, Secrétaire communal.
Luc Frémal, Président du CPAS.
Séance du 07.06.17
#Objet : Elaboration du Plan Régional de Mobilité; demande d’avis; orientations stratégiques.#
Le Collège,
Vu le Grenelle de la Mobilité en cours;
Vu le Bypad (audit de la politique cyclable communale) en cours ;
Considérant les 5 priorités définies dans le cadre du Grenelle de la Mobilité lors du Collège du 28 juin 2016 ;
Considérant la demande d’avis de la Région dans le cadre de l’élaboration du Plan Régional de Mobilité;
Décide :
d’approuver les 10 propositions d’orientations stratégiques formulées dans le cadre de la demande d’avisen vue de l’élaboration du Plan Régional de Mobilité ;
- Évaluation des plans précédents ;
- Amélioration de la mobilité et sécurité piétonne ;
- Propositions d’alternatives concrètes pour les navetteurs ;
- Stationnement riverain de proximité ;
- Pacification de la circulation & extension des zones 30 ;
- Soutien du rôle de la police concernant la sécurité routière ;
- Gestion de la cohabitation des itinéraires voitures, bus et vélos ;
- Développement d’une mobilité financièrement juste ;
- Facilitation du transport marchand au sein de quartiers vivants.
Autoriser leur publication sur le site web du Plan Régional de Mobilité http://goodmove.brussels.
•
•
1/2Collège - 07.06.2017 - Extrait du dossier 27547
#014/07.06.2017/B/0145#
AINSI FAIT ET DÉLIBÉRÉ EN SÉANCE.
Le Secrétaire communal, (s) Patrick Neve
Le Bourgmestre-Président, (s) Emir Kir
POUR EXTRAIT CONFORMESaint-Josse-ten-Noode, le 07 juin 2017
Par ordonnance :Le Secrétaire communal,
Patrick Neve
Le Collège des Bourgmestre et Echevins,L'Echevin(e) délégué(e),
Philippe Boïketé
2/2Collège - 07.06.2017 - Extrait du dossier 27547
#014/07.06.2017/B/0145#
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1
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
Nouveau Plan régional de mobilité (Good Move) : Pré consultation des
communes sur les orientations stratégiques.
Contribution de la Commune de Schaerbeek
Le présent avis s’inscrit dans le cadre de l’article 2 de l’arrêté du Gouvernement du 8 mai 2014 relatif
à l’exécution de l’Ordonnance du 26 juillet 2013 instituant un cadre en matière de planification de la
mobilité, qui précise que « avant d’établir le projet de plan régional de mobilité, le Gouvernement
demande aux communes leur avis sur les orientations principales en matière de mobilité à intégrer
dans le plan régional de mobilité. La commune adresse au Gouvernement son avis dans les 90 jours
suivant la réception de la demande, et ce par voie électronique. ».
Le collège des Bourgmestre et Echevins de la commune de Schaerbeek, a souhaité, en séance du 5 juin
2017, que les 10 points suivants soient pris en compte et étudiés dans le cadre du nouveau plan
régional de mobilité.
1. La commune de Schaerbeek souhaite, en prérequis à ce nouveau plan régional, que Bruxelles-
Mobilité réalise un état des lieux du plan Iris II, en évalue les succès et les échecs, et identifie
des propositions formulées dans les différents plans communaux de mobilité. Cette
évaluation nous semble essentielle à l’amorce d’un nouveau plan régional de mobilité, afin
d’éviter d’une part de reproduire les erreurs des plans précédents et d’autre part de
recommencer tout le processus depuis le début.
Par ailleurs, la commune se pose la question de la stratégie adoptée par la politique régionale
en ce qui concerne la coexistence et multiplication des nombreux plans, de leur cohérence
entre eux et de la coordination des différentes administrations sur leur mise en œuvre (PRDD,
Plan Bus, Pave, PRPS, Plan Iris II, CRU, permis d’environnement, COBRACE,..).
Bruxelles-Mobilité pourrait clarifier la programmation des différents plans approuvés afin de
voir comment ceux-ci peuvent déjà répondre aux enjeux bruxellois.
2. La commune de Schaerbeek souhaite que la Région puisse démontrer sa capacité humaine et
financière à mettre en œuvre sa politique régionale de mobilité et en particulier sa capacité à
planifier, coordonner des projets avec d’autres administrations au-delà des échéances
politiques et à rénover et entretenir ses infrastructures.
Le point 3 de ce document entrera plus précisément dans les projets schaerbeekois ; mais de
manière générale, l’enjeu de la planification et de la mise en œuvre des chantiers d’une part
et de l’amélioration de la gestion quotidienne des espaces régionaux (gestion des feux,
marquages, signalisation, parking vélos, etc) d’autre part semble un aspect fondamental.
3. La commune de Schaerbeek souhaite mettre en évidence le besoin urgent de programmer,
tant d’un point de vue budgétaire que temporel, la valorisation des espaces publics régionaux
à Schaerbeek :
a. Chaussée de Louvain (étude de réaménagement de la chaussée en boulevard urbain
abandonnée – seul un plan de marquage a abouti) : Cet axe constitue un enjeu majeur
(axe structurant, transports publics, portes zones 30)
2
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
b. Place Meiser : intégrée à l’étude moyenne ceinture de 2009, non aboutie, puis extraite
de l’étude de réaménagement du boulevard Reyers : le calendrier n’est pas clair. Cette
Place / carrefour est identifié depuis des années comme un point noir de la STIB et des
modes actifs (piétons et cyclistes) en termes de sécurité routière.
c. Avenue du Diamant : le projet a démarré dans le cadre d’un éventuel verrou lié au
réaménagement de Reyers ; la STIB a introduit une demande de bande bus à
l’approche de la chaussée de Louvain. Un plan a été dessiné en collaboration avec la
commune. On ignore à l’heure actuelle le calendrier réservé à ce projet.
d. Avenue de Roodebeek entre Reyers et Jamblinne de Meux : un plan de marquages
(ICR + STIB) a été proposé à la commune. Un accord a été marqué, mais ce projet est
sans suite à ce jour.
e. Boulevard Lambermont : un projet de réaménagement a été approuvé par le Collège
en 2009. Malgré les sollicitations communales, ce projet ne semble plus prioritaire.
Pourtant, le boulevard urbain est un axe majeur en Région bruxelloise, barrière
urbaine divisant Schaerbeek en deux.
f. Avenue Plasky et Square Plasky : un projet de rue cyclable en berme centrale a été
dessiné par Bruxelles-Mobilité, mais ne connait à ce jour aucune suite. La commune
se montre intéressée par un projet de réaménagement du Square Plasky ; le Ministre
Pascal Smet a également marqué son intérêt à ce sujet.
g. Place Dailly : Etude sur un potentiel parking souterrain menée par parking Brussels. La
commune souhaiterait que cette étude s’inscrive dans une vision de quartier, et
demande à être concertée sur les décisions qui seront prises. Ce projet doit être
envisagé comme un outil de développement stratégique du quartier, qui permettrade
résoudre les problèmes de stationnement liés à d’autres projets (réaménagement de
la chaussée de Louvain, de la place Dailly, de l’avenue du Diamant, besoin de mobilité
accru avec les projets Mediapark et Josaphat)
h. Plan de circulation global du quartier Liedts – Palais – Square De Trooz: La place
Liedts, dont le réaménagement est prévu dans le cadre de l’étude Métro Nord, n’est
pas intégrée à cette étude régionale. Nous sommes en attente du dépôt de permis
pour l’axe Palais - de Trooz depuis février 2017.
Avenue de la Reine : en attente du dépôt de permis.
i. Place Pogge : fait l’objet d’un projet de réorganisation de la place dans le cadre du
contrat de quartier. La commune est en attente d’une réponse de la Région à ce sujet.
j. Place de la Reine : Beliris a réalisé une étude pour le réaménagement de l’axe Royale
Sainte-Marie (réaménagement pris en charge par Beliris). La Commune a sollicité la
Région pour financer ce réaménagement de la place de la Reine (voirie régionale), mais
n’a pas reçu de réponse à ce stade.
3
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
k. Parkway : projet de réduction de deux bandes de circulation : l’articulation entre ce
projet et le réaménagement du boulevard Reyers n’est pas encore démontrée. La
calendrier de ce projet manque de clarté.
l. Avenue Colonel Bourg : suite à la construction de nouveaux logements, la Commune
a insisté sur la nécessité d’adaptation du trottoir et des marquages suite à la
construction des logements, mais n’a à ce jour pas encore reçu de réponse.
m. Contrat de quartier Coteaux-Josaphat : la Région a remis son accord sur la prise en
charge du réaménagement de la rue Thieffry (ICR) lors de l’élaboration du programme
du contrat de quartier. Aujourd’hui, le CQ touche à sa fin et la rue Thieffry est en
attente de réaménagement.
4. Concernant le focus Good neighbourghood (projet de spécialisation multimodale, ou de
« quartiers apaisés », dans lesquels toute circulation de transit serait supprimée) : La
commune partage le besoin d’évolution du concept de la hiérarchie des voiries actuelle vers
une hiérarchisation multimodale, telle que proposée par l’étude menée par Bruxelles-
Mobilité. Nous pensons que ce concept doit être confronté/adapté à la réalité de Schaerbeek,
dont la typologie est parfois complexe. La commune pense également que l’objectif de
hiérarchisation multimodale ne pourra prendre ses effets qu’avec une mesure globale de
diminution de la quantité de trafic automobile entrant dans la RBC, ainsi que du trafic intra
bruxellois, au risque de voir se dégrader davantage les conditions de mobilité sur certains axes.
Nous souhaitons donc que les impacts de la mise en œuvre de cette hiérarchisation puissent
être mesurés, anticipés et maîtrisés.
5. Good network :
La commune souhaiterait connaître le planning de mise en œuvre du nouveau Plan Bus de la
STIB, qui prévoit une ligne importante (ligne 56) pour la connexion entre le haut et le bas de
Schaerbeek.
La prolongation du Métro offrira une desserte supplémentaire aux Schaerbeekois. Nous
souhaiterions savoir comment le Gouvernement bruxellois peut nous garantir sa mise en
œuvre dans les délais annoncés. Nous souhaiterions également le cas échéant savoir
comment envisager l’évolution du réseau ferré de surface.
La commune souhaiterait que Bruxelles-Mobilité anticipe et étudie de manière proactive les
mesures à prendre pour élargir l’offre de transports publics liée au développement des
projets de développement urbain (Site Josaphat - Médiapark – schéma directeur Schaerbeek
formation). L’étude sur la moyenne ceinture prévoyait sa « métroisation » en vue de l’arrivée
des nouveaux quartiers.
La commune souhaiterait que l’offre de la STIB puisse être analysée, en vue d’une évolution,
et ce particulièrement dans les quartiers de Schaerbeek les moins bien desservis, et ainsi
pouvoir être mieux connectée aux autres quartiers bruxellois (ex : centre-ville) sans devoir
recourir à un autre moyen de locomotion.
La commune souhaiterait que la région puisse développer son plan de mobilité de manière
plus intégrée avec l’offre des différents réseaux, qu’il s’agisse de TEC, De Lijn et de la SNCB.
4
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
Ces réseaux doivent pouvoir répondre à la demande de déplacements des Bruxellois et des
habitants de la périphérie. Ces réseaux semblent à ce stade se superposer sans réflexion sur la
cohérence entre cette offre et la demande.
Ex : gare SNCB sur le site Josaphat – gare RER place Verboeckhoven – gare Meiser
Concernant le réseau cyclable, la stratégie des ICRs semble avoir changé de cap au profit
d’aménagements sur les voiries régionales. Ce choix est-il cohérent par rapport à l’étude
multimodale ? Quels sont dès lors les projets sur les voiries régionales schaerbeekoises et
quelles sont le cas échéant les alternatives possibles à proximité ?
Le réseau cyclable doit de manière générale être étendu et amélioré en termes de confort et
de continuité. Pour ce faire, la Région devrait pouvoir attribuer des subsides aux communes
pour des aménagements d’infrastructures sur les ICC, comme c’est le cas pour le réseau piéton
à travers le PAVE. Des subsides liés à l’extension des zones 30 seraient aussi une manière
d’étendre le confort des modes actifs sur certaines voiries.
6. Good service (performance des réseaux) :
Concernant l’optimalisation du réseau, nous suggérons que Bruxelles-Mobilité étudie la
faisabilité de s’équiper de caméras et feux de signalisation intelligents permettant une
gestion plus dynamique des flux de circulation entrant dans la RBC.
En particulier, cette gestion dynamique pourrait être une solution à la gestion des quantités
de flux entrant depuis le pont Van Praet et l’E40, et ce en fonction de l’état de saturation des
grands axes routiers à l’intérieur de la Région.
Ces feux intelligents pourraient être autant d’outils de gestion des vitesses pratiquées sur
certains axes.
La commune souhaite que des solutions puissent être étudiées et proposées sur les points
noirs identifiés (en termes de régularité) sur le réseau de la STIB (carrefour Haecht/Rogier –
Meiser – Roodebeek – ligne de bus 59)
La commune de schaerbeek a concédé depuis plus de 15 ans la gestion du stationnement à la
société Rauwers, et ce dans un souci continu d’efficacité du service.
Aujourd’hui, la RBC souhaite prendre la main sur ce contrôle, avec une efficacité à ce stade
non démontrée. La commune de Schaerbeek souhaite que la Région laisse la possibilité de
maintenir le système actuel qui a jusqu’à présent répondu globalement à toutes nos attentes.
La commune finance annuellement l’agence de stationnement à raison de 15% de ses recettes
nettes. Afin de pouvoir mener une politique plus dynamique de libération de l’espace public
au bénéfice d’autres modes (TP et Vélos), la commune souhaite que la création de parkings
souterrains puisse devenir un vrai outil de gestion de l’espace public, et ce en s’articulant avec
les projets de développement urbain (CQ – CRU) et avec des projets ambitieux de
réaménagement d’axes importants (en ce compris les travaux du Métro).
Exemples : chaussée de Louvain, avenue Rogier, avenue de Roodebeek, avenue Rogier.
Le financement de l’Agence par les communes devrait avant tout aider ces dernières à mettre
en œuvre des solutions aux problèmes identifiés.
La commune souhaiterait également que l’agence régionale de stationnement puisse
développer davantage de solutions pour les parkings vélos hors voirie, la mutualisation des
emplacements de stationnement, ainsi que proposer de vraies solutions pour le
5
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
stationnement des poids lourds et des autocars de lignes internationales (cfr. brochure sur
l’étude autocars à la gare du Nord).
La commune souhaite également que la Région définisse de manière plus claire les itinéraires
pour l’acheminement des marchandises en RBC. La commune encourage la région à multiplier
les zones de dépôts aux entrées de villes (ex : Citydépôt) afin d’éviter la circulation de poids
lourds dans le centre de la ville.
7. Good choice :
La commune souhaite que de manière générale, l’interopérabilité des réseaux soit accentuée.
Les dernières années ont a déjà démontré que nous nous orientons vers une multiplication
des différents modes de déplacements et donc vers la capacité de pouvoir réaliser un choix
dynamique de notre mode de déplacement en fonction du lieu, de l’heure, etc. Il nous semble
donc important de développer l’accès à ces différentes modes sous forme de package
individuel : transport publics (Stib, Tec, De Lijn, SNCB), véhicules partagés (Cambio, Zen Car –
Ubeeqo – Drive Now- Zip car), Villo !, scooters électriques, Collecto, taxis (par exemple, un
abonnement STIB pourrait donner droit à 10 trajets en taxi), etc.
8. Good partner :
La commune souhaite que la coordination entre les différents partenaires lors de projets
communaux puisse être améliorée.
La coordination avec la STIB a trouvé des solutions pour pouvoir répondre rapidement aux
opportunités qui se présentent. Nous souhaitons que Bruxelles-Mobilité développe de
manière plus structurelle des contacts relais avec les communes au sein de l’administration
régionale.
La commune encourage Bruxelles-Mobilité à continuer à donner la possibilité d’obtenir des
subsides pour la sécurité routière, le stationnement des vélos, le mobilier urbain, etc. Cette
opportunité devrait se pérenniser, voir ses moyens augmenter, tout en envisageant une
simplification du processus administratif.
9. Good knowledge :
Afin de pouvoir maitriser davantage la mobilité bruxelloise, la commune suggère que
Bruxelles-Mobilité développe un monitoring plus régulier de l’évolution du trafic à Bruxelles,
et ce en partenariat avec la commune (cfr. point 6 - gestion des feux intelligents). Les données
existantes sont-elles mises à jour ? Servent-elles d’indicateurs de l’état de santé de la mobilité
bruxelloise ?
Parking Brussels prévoit de faire des comptages réguliers du stationnement dans les
communes (état de la saturation). Le même exercice pourrait être mené pour le trafic
automobile, et ce en concertation avec les communes.
10. Sécurité routière et contrôle :
Dans son plan communal de mobilité, la commune de Schaerbeek prévoyait un élargissement
des zones 30 à une grande partie de son territoire.
La mise en œuvre de ce projet, au-delà de l’aspect aménagement et signalisation, reste un
enjeu compliqué en terme de contrôle du respect de la limitation de vitesse.
6
Good Move : 10 orientations stratégiques.
Commune de Schaerbeek - Développement Urbain et Mobilité - Mai 2017
La commune suggère que la région puisse soutenir les communes dans la mise en place d’un
contrôle plus efficient des voiries régionales et communales, par exemple de Lidars
supplémentaires.
Ce projet de « Bruxelles zone 30 » amorcé également dans le cadre de l’étude de spécialisation
multimodale ne peut avoir de cohérence que si un système de contrôle existe. Cet aspect doit
être approfondi en concertation avec les communes.
Plan Goodmove régional Consultation de la commune de Saint-Gilles sur les orientations principales en matière de
mobilité à intégrer au futur plan
Dans le cadre de l’élaboration du futur Plan Régional de Mobilité (appelé Goodmove), et tel que prévu dans l'ordonnance du 26 juillet 2013, la région prévoit la consultation des communes sur les orientations principales en matière de mobilité à intégrer dans le futur plan. ENABLE (rendre possible/faciliter) la mise en œuvre de la stratégie définie en raisonnant à une échelle appropriée, avec des dispositifs de gouvernance adaptés, reposant sur des capacités renforcées de maîtrise d’ouvrage et des mécanismes de financement sécurisés.
1. Encourager voire contraindre la mutualisation du stationnement des emplacements des entreprises et commerces par la généralisation d’un système de gestion de stationnement payant type Bepark ou zenpark, afin d’en faire bénéficier les riverains.
2. Subsidier les projets innovants en matière de modulation des accès ou des vitesses de
certaines zones en fonction des moments de la journée et/ou de la semaine (ex : futur projet d’aménagement de la chaussée d’Ixelles, zones 30 temporaires aux abords des écoles).
3. Au vu de la charge de travail toujours plus importante des communes sur la thématique de la
mobilité et de l’espace public, les communes ont besoin de subsides pour l’embauche de personnel dédié à cette thématique afin d’atteindre les objectifs exigés par la région. Cette mesure est nécessaire si l’on veut éviter de créer de nouvelles dispositions dans le futur plan Goodmove qui devraient être appliquées par les communes à leur charge, sans moyens financiers et/ou humains.
4. Mise en place rapide d’une « task force mobilité » pour la gestion des abords et l’accessibilité
de la gare du Midi (conformément aux mesures prévues dans le schéma directeur Midi),
nécessaire pour une meilleure cohérence et une gestion des aménagements au vu de la
multiplicité des acteurs agissant sur ce quartier.
AVOID (réduire/éviter) certains besoins de déplacement (en particulier l’augmentation des flux automobiles et de distances parcourues) grâce à une meilleure articulation “aménagement du territoire/mobilité”, en axant le développement urbain aux abords des axes structurants des transports collectifs.
5. Éviter l’entrée massive des navetteurs en véhicule privé dans la région : Aménager des parkings relais en périphérie de la région Développer le réseau de transport interrégional
6. Lors de projets de réaménagement liés au passage de transports en commun, il y a lieu
d’exiger une réflexion globale sur l’intégration des autres modes de déplacement en fonction
de futures priorités (qui devront être décidées dans le futur plan Goodmove) et d’intégrer de
manière forte la question de la qualité urbaine et paysagère de l’espace public. Il convient
donc de développer une plus grande transversalité au sein des services régionaux mais
également au sein des multiples maîtrises d’ouvrage agissant dans la Région de Bruxelles
Capitale.
SHIFT (changer/encourager) le transfert modal, en mettant en œuvre une politique de mobilité plus volontariste et capacitaire pour faire face au développement urbain (actions sur l'efficience des déplacements, en particulier par rapport aux transports collectifs et à la mobilité active)
7. Le développement des box vélos et l’arrivée prochaine des bornes de rechargement électrique pose la question de l’appropriation de l’espace public : encourager les projets de parkings vélos hors-voirie ainsi que la pose de bornes électriques dans les parkings publics et privés.
8. Soutenir les communes dans la réalisation d’un plan d’installation d’arceaux supplémentaires en phase avec les pôles commerciaux et/ou culturels pour éviter l’accrochage des vélos aux arbres, poteaux, façades…
9. Encourager le développement d’initiatives de stationnement hors-voirie pour tout véhicule.
10. Encourager l’enseignement du code de la route dès le plus jeune âge, par le biais de la
généralisation du brevet du cycliste par exemple.
IMPROVE (améliorer/développer) le fonctionnement des réseaux et des services de transport, en visant notamment à optimiser la fluidité et les capacités résiduelles du réseau routier dans des secteurs particuliers
11. Amélioration des fréquences en soirée et le weekend pour le transport en commun.
12. Adapter les véhicules de transport en commun au contexte urbain et non l’inverse. La commune souhaite notamment ne pas voir de trams 4000 sur les lignes 81 et 97.
13. La problématique des vitesses excessives doit être abordée de manière plus répressive, ainsi
que par la mise en place de zones apaisées au sein des quartiers, avec des aménagements
adéquats.
Initiatives concrètes en matière de mobilité :
- la rue de Lisbonne
- La piétonisation du Parvis de Saint-Gilles et son futur réaménagement
- La place des deux bancs, à l’intersection de la chaussée de Forest, la rue Gustave
Defnet et la rue du Monténégro
En séance du 15 juin 2017, le Collège a validé les choix prioritaires énoncés ci-après et marqué son accord quant à la publication de ceséléments sur le site web dédié au processus Good Move. 1. Garantir pour 2030 un espace public de qualité exemplaire pour les entrées de ville et les noyaux ucclois existants et projetés.2. Déployer des bouquets de services intégrés de mobilité et des partenariats publics-privés aux abords des terminus de transport collectif etnœuds intermodaux.3. Travailler le « chaînon manquant » des parcours du transport public pour répondre à la nécessité d’usage facile et flexible.4. Considérer les nouveaux modes de déplacement individuels et/ou collectifs, les nouvelles signalisations liées aux modes actifs.5. « Smart City »: Encourager de nouvelles technologies et services de mobilité.6. Instaurer une fiscalité solidaire qui bénéficie e.a. aux infrastructures de mobilité partagée et/ou électrique.7. Optimiser les espaces de parking privés et publics existants et aider financièrement les communes dans la création de parking hors voirie.8. Considérer les nouvelles formes de travail et d’accès aux services publics.9. Développer un outil SIG collaboratif améliorant la transversalité des données, projets et enjeux au niveau de l’espace public et de la mobilité.10. Créer dans chaque commune un poste de conseiller espace public capable de maîtriser tous les enjeux de la « Déclaration pour un espacepublic de qualité à Bruxelles ».11. Développer des quartiers apaisés et optimiser l’accessibilité pour tous. Ces différents sujets étaient détaillés dans l’annexe 1 de la décision du Collège dont vous trouverez copie ci-après. Nous vous adressons enoutre plusieurs annexes complémentaires destinées à illustrer notre propos et/ou à témoigner de notre souhait d’aller de l’avant. Enfin, compte tenu que le PRM est une opportunité pour élargir le scope du PRDD, le Collège appuie l’idée de parler de PRMD, soit un PlanRégional de Mobilité Durable. Nous nous tenons à la disposition des services de Bruxelles-Mobilité pour discuter plus avant de ces orientations pour la mobilité des dixannées à venir et au-delà. Nous sommes d’ores et déjà ravis d’accueillir l’atelier du quadrant sud-ouest ce jeudi 22 juin dans l’après-midi. En outre, nous vous informons du fait que le Collège a marqué son accord quant à la publication de ces éléments sur le site web dédié auprocessus Good Move. Meilleures salutations, Joëlle Lekeu
Conseillère en Mobilité | MobiliteitambtenaarService Mobilité|Dienst Mobiliteit Rue Auguste Danse 25 Dansestraat - 1180 Uccle|UkkelTel +32 2 348 66 22 | Cel 0477/89.70.24 | [email protected]
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CE MESSAGE N'ENGAGE PAS L'ADMINISTRATION COMMUNALE D'UCCLE.CELLE-CI NE POURRA ETRE ENGAGEE QUE SI VOUS RECEVEZ UN COURRIER OFFICIEL EMANANT DE L'ADMINISTRATION COMMUNALE D'UCCLECONFIRMANT LE CONTENU DU PRESENT MAIL.TOUTE CORRESPONDANCE COMMUNALE PRODUISANT OU DEVANT PRODUIRE DES EFFETS JURIDIQUES DOIT,POUR ETRE VALABLE, ETRE REVETUE DELA SIGNATURE DU BOURGMESTRE ET DU CONTRESEING DU SECRETAIRE COMMUNAL.
DIT BERICHT HOUDT GEEN ENKELE VERBINTENIS IN VAN HET GEMEENTEBESTUUR VAN UKKEL.EEN DERGELIJKE VERBINTENIS KAN PAS AANGEGAAN WORDEN INDIEN U EEN OFFICIELE BRIEF VAN HET GEMEENTEBESTUUR VAN UKKEL ONTVANGTDIE HET ONDERHAVIGE BERICHT BEVESTIGT. ELKE GEMEENTELIJKE CORRESPONDENTIE MET EEN JURIDISCHE WAARDE IS PAS GELDIG WANNEER HET WERD ONDERTEKEND DOOR DEBURGEMEESTER EN DE GEMEENTESECRETARIS.
2017_06_02_Good Move…017.pdf
1111 2017_06_02_good move annexe 1 - juin 2017.docx # 2 juin. 17 # page 1/6
Good Move juin 2017 - ANNEXE 1
Note liminaire
Conformément à l’esprit Good Move, les grandes orientations choisies pour œuvrer à une meilleure mobilité dans les 10 années à venir, sont vues sous l’angle des focus préconisés par Bruxelles-Mobilité (cf. ANNEXE 2) et complétés, le cas échéant, d’actions à mener en priorité sur le terrain ucclois et/ou de thèmes porteurs pour lesquels de vastes bénéfices sont entrevus (moindres besoins de déplacements et/ou bouquets de services > moindres embouteillages).
Il existe de multiples interactions entre les 11 chapitres qui constituent la présente note ; à l’instar des flux de mobilité, les idées se croisent et parfois se mélangent, en illustrant parfaitement la vision plurielle et partagée de la mobilité d’aujourd’hui et de demain.
1.
GARANTIR POUR 2030 UN ESPACE PUBLIC DE QUALITÉ EXEMPLAIRE POUR LES ENTRÉES
DE VILLE ET LES NOYAUX UCCLOIS EXISTANTS ET PROJETÉS
Les noyaux d’identité locale (cf. projet de PRDD 2016, noyaux d’identité locale – « entrées de ville » - ANNEXE 6) et entrées de ville ucclois correspondent pour la plupart à des centralités urbaines où l’activité économique est présente et doit être soutenue et où se croisent les différents flux et formes de mobilité. Certains de ces lieux présentent un potentiel de création importante de nouveaux logements ; les piétons et la qualité de vie et de séjour doivent y être favorisés. Pour atteindre cet objectif, attractivité et accessibilité de l’espace public sont primordiales. Aussi, autour de ces lieux, la part des rues à vocation locale doit y être augmentée, en aménageant des plans de circulation restrictifs, en boucle, qui éloignent le trafic de transit, renforcent la qualité de vie des quartiers ainsi apaisés et réduit l’espace alloué à la voiture.
Le second potentiel de tels lieux est d’en faire des nœuds intermodaux, où les nouvelles manières de se déplacer permettant de diminuer la congestion urbaine doivent toutes être mises en valeur dans un projet global d’aménagement de l’espace public, et doivent être rendues visibles et désirables, encouragées et facilitées. A titre d’exemple, les lieux de rendez-vous de covoiturage et autres véhicules partagés doivent être facilement identifiables et présenter une qualité d’accès et de convivialité optimale, à proximité des arrêts de transport en commun et des commerces, de manière à encourager une consommation de proximité
Tout projet d’aménagement devrait répondre à la grille de lecture proposée par la « Déclaration pour un espace public de qualité à Bruxelles » de la Région de Bruxelles-Capitale (cf. ANNEXE 5) et intégrer ainsi de manière cohérente tous les enjeux urbains contemporains.
L’image que Bruxelles (et Uccle en particulier) offrira dès lors aux entrées de ville doit caractériser ce changement de paradigme en cours afin de montrer aux navetteurs que la voiture n’est pas le seul mode de transport possible et offrir des alternatives perceptibles et de qualité à celle-ci.
A Uccle, la réflexion porterait entre autres sur
les espaces publics et les entrées de ville, suivants: centre d’Uccle, square des Héros1, gare de Calevoet,
chaussée de Waterloo /Prince d’Orange, chaussée d’Alsemberg (carrefour Grote Baan, rue de Linkebeek, courte rue de Linkebeek)
1 Le square des Héros a fait l’objet, à l’occasion de la préparation du chantier du bassin d’orage, d’esquisses ambitieuses, qu’il faudrait réactiver.
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place St-Job, site projeté de Moensberg, quartier Bascule, Fort-Jaco, Vivier d’Oie (et sa gare), carrefour Cavell/De Fré, place Vanderkindere,
rue du Bourdon (entre Moensberg et le square des Braves), rue de Stalle (« Menhirs » / parking Stalle). carrefour Bourdon/ Drogenbos/Château d’Or avenue des Hospices
Vu la problématique largement régionale de la mobilité, un financement régional et des subsides sont demandés pour concrétiser ces projets.
Enfin, la vision qualitative de l’espace public pourrait aussi valoriser l’apport citoyen et s’adosser des concours d’idées.
2.
DÉPLOYER DES BOUQUETS DE SERVICES INTÉGRÉS ET DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVÉS AUX ABORDS DES TERMINUS DE TRANSPORT COLLECTIF ET NŒUDS INTERMODAUX
Ce mode de financement par lequel l’autorité publique fait appel à un ou des prestataire(s) privé(s) pour financer et/ou gérer un équipement de service public pourrait être l’outil idéal permettant, par exemple, de valoriser les haltes et gares SNCB, d’en faire des lieux de vie et de partage, des espaces de services, et plus seulement des lieux de passage, souvent impersonnels.
Y développer des équipements collectifs et des services : crèche, espace de co-working, plateforme de retrait de colis de type Kiala (devenu UPS Access Point™), bibliothèque, pharmacie ou parapharmacie…, leur redonnerait de l’attrait et une véritable fonction et qualité publique connexe à la fonction de transport.
A Uccle, la gare de Calevoet présente les qualités pour ce type de transformation en phase avec l’évolution de la ville ; cela remettrait de l’humain au cœur du système de transport et, partant, un sentiment de sécurité accru.
3.
TRAVAILLER LE « CHAÎNON MANQUANT » DES PARCOURS DE TRANSPORT PUBLIC POUR RÉPONDRE À LA NÉCESSITÉ D’USAGE FACILE ET FLEXIBLE
On constate dans certains cas l’absence de connexion entre deux quartiers, l’éloignement trop important – par exemple de par la déclivité - entre deux lignes de transport collectif, entre un établissement grand générateur de déplacements et un nœud intermodal. Ces piètres connexions blessent la qualité du transport collectif ; il y a lieu d’y apporter une solution qui apportera plus de facilité et de flexibilité.
Mettre en place des minibus reliant les pôles mal desservis – sur le modèle du Proxibus de Waterloo –. A Uccle, il s’agirait de créer une desserte courte, rapide et assurant une bonne fréquence entre le parking Stalle et la clinique Sainte-Elisabeth, sise au carrefour De Fré/Waterloo, en passant par le carrefour du Globe, ce qui assurerait la desserte du centre commerçant de la commune. Une autre liaison à étudier serait la connexion directe entre la chaussée de Bruxelles (Forest) et l’avenue du Domaine, via les avenues Zaman et du Globe ; il s’agit d’un axe presque rectiligne très fortement emprunté par les véhicules privés et qui ne présente pas d’alternative de déplacements collectifs alors que la pente est extrêmement forte et la largeur de voirie très large. Pour ce second lieu, l’exemple de la navette Navya Arma 100% électrique, 100% autonome (sans conducteur) mise en circulation à Lyon et en phase de test à Paris, pourrait s’avérer une piste à étudier (faisabilité technique, rentabilité) ; elle offrirait un accès largement facilité à la Maison communale.
Connecter en transport public la Région de Bruxelles-Capitale et son aire métropolitaine avec des BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), par exemple en proposant une liaison sans ruptures sur la chaussée de Waterloo depuis le sud d’Uccle jusque Ma Campagne, ou via l’intégration tarifaire des différents modes (par ex. à la gare de Linkebeek, dont
3333 2017_06_02_good move annexe 1 - juin 2017.docx # 2 juin. 17 # page 3/6
un quai se trouve en partie sur le territoire ucclois) ou par un développement futur du métro pour autant que son coût n’emporte pas les choix prioritaires du transport de surface.
Encourager le ramassage scolaire, à l’exemple des grandes entités scolaires que sont le Lycée français et l’Ecole européenne, pour des écoles peut-être de plus petite taille mais cependant géographiquement proches et qui, par le jeu du partenariat et en bénéficiant d’aides régionales à la mise en place, pourraient proposer le déplacement groupé des élèves. Ce « ramassage » ne doit par ailleurs pas s’appuyer exclusivement sur l’autocar ; des initiatives simples, directement implantées au sein des écoles, de rangs scolaires à pied permettraient aussi de désengorger la ville en période scolaire. Cette dernière idée se pose en contrepoint de l’idéologie habituelle qui consiste à se plonger dans le futur ; elle ne ferait que réactiver une pratique en usage courant dans les années septante au départ des écoles gardiennes et primaires bruxelloises.
Optimiser l’amplitude des services de transport public le soir et en début ou fin de nuit, en s’appuyant sur l’expérience du réseau Noctis mais en la rendant plus lisible, en intégrant les différentes sociétés de transport actives en Région de Bruxelles-Capitale, en augmentant les fréquences du dit service « de nuit ».
4.
GOOD KNOWLEDGE CONSIDERER LES NOUVEAUX MODES DE DÉPLACEMENT INDIVIDUELS ET/OU COLLECTIFS, LES NOUVELLES SIGNALISATIONS LIÉES AUX MODES ACTIFS
Il convient d’intégrer techniquement (emplacements de stationnement, revêtements mieux adaptés, nouvelles signalisations B22, B23, F45b2…) et juridiquement les nouveaux modes de déplacements individualisés (solowheel, Segway, hoverboard…) Ceci afin d’en développer la connaissance et l’usage. Une action, parmi d’autres, pourrait viser la refonte du Code de la Rue, lequel date de 2004. Il avait ceci d’intéressant qu’il mettait déjà en lumière les usagers vulnérables de l’espace urbain, qu’il s’adressait en direct aux différents publics (piéton, cycliste, conducteur…), qu’il mettait en parallèle la réglementation et des recommandations pour aller plus loin. Des villes telles que Montréal nous l’envient (cf. ANNEXE 8).
5. « SMART CITY » - ENCOURAGER DE NOUVELLES TECHNOLOGIES ET SERVICES DE MOBILITÉ
Des intégrateurs de mobilité, tels que l’abonnement prépayé autorisant, sous forme de package, un usage illimité du transport urbain, une part de transport extra-urbain, x utilisations de véhicules partagés, x heures passées dans des espaces de co-working… ou la « carte de crédit mobilité », regroupant les services de différents partenaires, qui permet une grande souplesse dans les choix des modes au jour le jour et qui se voit facturée en fin de mois à l’instar des services de téléphonie mobile, sont des facilitateurs exemplaires.
Dans les villes ou les quartiers facilement reliés par le transport collectif, où la place du vélo est avérée, où le piéton se sent libre et en sécurité, on note peu ou prou un désintérêt croissant pour la possession automobile ; l’utilisation de l’auto doit désormais être découplée de sa possession. Car-sharing en free floating, car-pooling entre voisins et/ou entre collègues…, choix du mode le plus adapté au moment et/ou à l’espace géographique s’accentuent et pourraient être encore boostées par des primes aux alternatives à la mobilité individuelle.
Les facilités d’usage octroyées ainsi vont aider les clients réguliers et renforcer l’attractivité pour des usages occasionnels ou spontanés.
Ces nouvelles technologies ne se limitent pas au transport collectif.
2 B22 - B23 - F45b
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Le télé-jalonnement des parkings hors voirie, les dispositifs de surveillance des emplacements individuels, qui optimisent les taux d‘occupation et accélèrent les processus de stationnement, sont des exemples particulièrement pertinents d’une bonne gestion de la mobilité de tous. La chromorientation3, actuellement en test à Lille, pour piétons et cyclistes, moins routiniers, a vocation à apporter de l’assurance à s’engager dans la bonne direction.
6.
GOOD PARTNER INSTAURER UNE FISCALITÉ SOLIDAIRE QUI BÉNÉFICIE E.A. AUX INFRASTRUCTURES DE MOBILITÉ PARTAGÉE ET/OU ÉLECTRIQUE
Le budget mobilité est un montant brut alloué au travailleur (basé sur son package salarial actuel) afin de lui permettre de choisir lui-même, à travers un cadre budgétairement neutre et défini par l’employeur, ses options de mobilité (abonnement aux transports collectifs, aux vélos libre-service, achat d’un vélo à assistance électrique, voiture de société, etc.). Si le travailleur n’utilise pas l’entièreté de ce montant, le reste lui est reversé sous forme de salaire (qui est donc soumis aux cotisations sociales)4.
Si l’idée du péage urbain ne semble pas pouvoir se concrétiser, celle de prévoir un budget mobilité en lieu et place de la voiture de société se doit maintenant d’être concrétisée. On peut imaginer un impact à court terme sur la charge de trafic via le seul transfert modal et, à moyen terme, par un possible rapprochement entre domicile et lieu de travail, ce qui agira une seconde fois sur la charge de trafic. Cette idée est bien entendu en lien direct avec celle qui est développée au point 3 (d’où l’inscription dans le focus « partner »). En prévoyant un traitement parafiscal identique à celui de la voiture de société et la neutralité budgétaire pour l’employeur (comme le plan cafétéria – bien que non lié stricto sensu à un changement de comportement de mobilité - le promet), ce budget mobilité sera une opération win-win en ce qu’il apportera davantage de flexibilité et aux travailleurs et aux employeurs. Toute réduction de la charge de trafic est, de surcroît, profitable aux employeurs qui voient leurs travailleurs moins stressés, en meilleure santé et moins emprisonnés et perdant du temps dans les bouchons. Si la décision n’appartient pas à la seule Région de Bruxelles-Capitale, cette dernière peut en revanche être un levier pour faire avancer la réflexion et aboutir à un cadre légal permettant cette évolution.
7.
OPTIMISER LES ESPACES DE PARKING PRIVÉS ET PUBLICS EXISTANTS ET AIDER
FINANCIÈREMENT LES COMMUNES DANS LA CRÉATION DE PARKING HORS VOIRIE
Continuer le développement d’une politique de stationnement au niveau régional, tout en priorisant l’aide aux communes afin de créer des espaces de parking hors voirie ; cette « création » s’entend de façon prioritaire via le principe du park-sharing (qui active l’utilisation de l’existant) et, ensuite, si nécessaire par des constructions nouvelles.
Une telle aide apportée aux communes s’inscrit dans le cadre réglementaire du Plan Régional de la Politique de Stationnement et valorise l’existence de l’Agence de Stationnement en tissant une collaboration encore meilleure entre celle-ci et les communes. A Uccle, la gare de Moensberg et le quartier d’Uccle-centre pourraient bénéficier en priorité de ce type d’aide.
Dans ce second cas, les parkings hors sol devraient être privilégiés, pour l’investissement moindre qu’ils présentent et parce que leur visibilité et leur accessibilité seront ainsi consolidées. Ces espaces doivent accueillir toutes les formes de mobilité mécanique (vélos, scooters, voitures thermiques et électriques, camionnettes de livraison, autocars…), offrir des services connexes (station de vélos partagés, dispositif de réparation du vélo, vente d’accessoires moto,
3333 Ajout d’informations chromatiques au sommet des potelets situés aux intersections viaires (projet développé à Lille sous l’égide du CEREMA
(Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). 4 Définition donnée par l’Union Wallonne des Entreprises in « Le budget mobilité sous la loupe », Benoît MINET – mars 2015
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système de recharge, espace de co-voiturage, système de partage de poussettes, emplacements de taxis…) ou des avantages liés à une utilisation moindre de la voiture (cf. exemples grenoblois ou parisien de l’ « abonnement petit rouleur », avec un tarif dégressif dans le temps allant jusqu’à une économie de 30% pour les résidents utilisant peu leur véhicule) et être implantés aux nœuds d’intermodalité et/ou en entrée de ville (cf. point 1).
Analyser le potentiel d’une fiscalité territoriale intelligente où l’impôt serait payé en partie sur le lieu de travail et en partie sur le lieu de résidence est une orientation à creuser pour pouvoir financer ce type de projet.
8.
GOOD KNOWLEDGE CONSIDÉRER LES NOUVELLES FORMES DE TRAVAIL ET D’ACCÈS AUX SERVICES PUBLICS
Télétravail, téléconférence, applications et/ou e-guichets, espaces de co-working, travail nomade… seront autant de pistes dont l’impact est non négligeable sur les besoins de déplacement et, par voie de conséquence, sur les flux de trafic. A développer et encourager.
9.
GOOD KNOWLEDGE DÉVELOPPER UN OUTIL SIG COLLABORATIF AMÉLIORANT LA TRANSVERSALITÉ DES
DONNÉES, PROJETS ET ENJEUX AU NIVEAU DE L’ESPACE PUBLIC ET DE LA MOBILITÉ
Brugis, système d’information géographique (SIG) qui existe depuis quelques années en Région de Bruxelles-Capitale, est un outil d’aménagement du territoire très efficace et primordial pour connaître toutes les données urbanistiques sur parcelles privées et publiques, de telle sorte que déposer une demande de permis d’urbanisme pour un bâtiment s’en est trouvé fortement simplifié pour les architectes concepteurs de projets, ainsi que pour les services publics qui traitent ces demandes. Le risque d’erreur (et ses conséquences qui peuvent être graves) en est également fortement diminué. Par contre, l’espace public manque cruellement des qualités d’un tel outil : les concepteurs de projets en espace public doivent consulter séparément toute une série de documents (réglementaires ou non), institutions et opérateurs publics pour connaître la réglementation, les enjeux et opportunités portant sur cet espace public. On peut par exemple citer le PRDD, les plans communaux et schémas de développement, plans vélos et de stationnement communaux, la carte vélo, le projet STAPAS des réseaux de chemins et voies lentes, les projets éventuels de la STIB, les projets de renouvellement des égouts ou de bassin d’orage… En effet, ces projets peuvent être des opportunités à intégrer pour requalifier l’espace public (comme cela fut le cas pour le bassin d’orage place Flagey), et faire d’une pierre deux coups ainsi que de précieuses économies en temps de crise. Nous demandons donc que Brugis intègre une série de nouvelles couches et informations diverses qui permettront d’aider les concepteurs et gestionnaires de projets.
10.
CRÉER DANS CHAQUE COMMUNE UN POSTE DE CONSEILLER EN ESPACE
PUBLIC CAPABLE DE MAÎTRISER TOUS LES ENJEUX DE LA
« DÉCLARATION POUR UN ESPACE PUBLIC DE QUALITÉ À BRUXELLES
Un conseiller en espace public, à l’image des conseillers en mobilité et des conseillers en accessibilité et travaillant de concert avec ces derniers, serait un référent pour toutes les questions liées à l’aménagement de l’espace public (urbanisme, mobilité, accessibilité universelle, environnement, connaissances avérées en marchés publics…) en balayant les 6 thèmes de la « Déclaration pour un espace public de qualité à Bruxelles » (cf. ANNEXE 5). Ce poste, subsidié par la Région (à l’instar des agents PEB communaux subsidiés par Bruxelles-Environnement) pourrait aider à concrétiser des projets d’espace public de qualité, pourrait permettre une plus grande transversalité entre institutions communales et régionales, ainsi qu’entre les services communaux concernés ; au niveau de la commune d’Uccle, il pourrait donc faire le lien entre les nouveaux départements « espace public » et « aménagement du territoire ».
11.
DÉVELOPPER DES QUARTIERS APAISÉS ET OPTIMISER
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L’ACCESSIBILITÉ POUR TOUS
Revoir l’organisation complète de la mobilité par quartier dans les 10 ans à venir. L’objectif est de créer les conditions pour en faire des quartiers réellement apaisés et y augmenter la qualité de vie, la qualité de l’espace public et le séjour, l’accessibilité universelle, la mobilité locale autonome pour tous, la sécurité routière, la qualité de l’air et la santé (cf. ANNEXE 7, esquisse de la future place du Luxembourg).
Améliorer en priorité la marchabilité et l’accessibilité universelle, la cyclabilité, la desserte de proximité en transport public et l’accès local en voiture (et supprimer le transit excessif et nuisible). Cette hiérarchisation des modes de déplacement était déjà préconisée dans Advance (projet d’évaluation du PCM, mené en 2013). Elle se retrouve également dans le principe STOP, lancé en 2001 au Parlement flamand. En premier lieu, il est prêté attention aux piétons (Stappers), ensuite aux cyclistes (Trappers), puis aux transports publics (Openbaar vervoer) et finalement aux transports privés (Privé-vervoer). L’idée de cette réflexion verticale se retrouve aussi au point 3 de la « Déclaration pour un espace public de qualité à Bruxelles » (cf. ANNEXE 5) et s’inscrit en miroir de l’étude sur la spécialisation multimodale des voiries qui va du réseau piéton jusqu’au poids-lourd en passant par le vélo, le transport en commun et la voiture. Concrètement, il s’agit d’accroître le confort et la sécurité des piétons par des aménagements qui les considèrent en priorité. Aménager des traversées sécuritaires et conviviales pour tous, avec des aires d’attente cohérentes avec le débit des piétons qui y circulent, où le dégagement visuel aux intersections est assuré et l’éclairage prévu à la hauteur du piéton, en veillant à ce que les dispositifs de récolte des eaux pluviales ne fassent pas obstacle à la traversée.
Systématiser les comptages de piétons permettra d’objectiver et de crédibiliser les choix de mobilité active. La marche est LE mode universel ; tout un chacun est avant tout un piéton chaque jour.
- - - - - - - - - ANNEXES 2 À 8
2/ Focus stratégiques (6)
3/ Good Move – document préparatoire du 20 avril 2017
4/ Aménagements qui concrétisent une avancée intéressante dans l’aménagement de l’espace public ucclois
5/ « Déclaration pour un espace public de qualité à Bruxelles »
6/ Projet de PRDD carte 4 – noyaux d’identité locale & photos des « entrées de ville »
7/ Esquisse de la future place du Luxembourg
8/ Quelques exemples belges reconnus internationalement
ê)VW RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE
COMMUNE DE WATERMAEL-BOITSFORT Place Antoine Gilson, 1 1170 BRUXELLES N" d'entreprise: 0207.372.637
Site internet: ht1p:/fww'.-v.watermael-boiISfórt.be
RECOMMANDE
Zib3 Monsieur le Ministre Pascal SMET en charge de la Mobilité
1 5 MEI 2017
Nos réf: Vos réf: Annexe(s) : Con tate : Myriam Braekelaire 02/674.74.34
37 Bld du Roi Albert IL
1030 BRUXELLES
Watermael-Boitsfort, le 1 2, 05. 2017 Objet: GOOD MOVE - orientations de la commune de Watermael-Boitsfort
Monsieur le Ministre,
Par la présente, nous avons l'honneur de vous communiquer les 10 orientations relatives au projet GOOD MOVE (PRM) retenues par le Collège des Bourgmestre et Echevins en séance du 9 courant.
1. STIB
Mise en œuvre du Plan Bus. Watermael-Boitsfort n'étant pas concernée par les projets d'extension des lignes de tram et de métro, la mise en œuvre du plan bus est la seule perspective de densification du réseau STIB sur le territoire de la commune. A cette fin, nous joignons l'avis de la commune sur le projet de Plan Bus: Avis favorable sous-réserves:
~ De boucler la ligne 17 en prolongeant le trajet de la ligne jusqu'à la place L. Wiener ~ Des adaptations à réaliser et du profil de l'avenue des Coccinelles pour la ligne 41 ~ De la faisabilité d'un terminus à la gare de Boitsfort pour la ligne 42, l'extension de la ligne
jusqu'à Heiligenborre pourrait être intéressante sur ce point ~ Des adaptations à réaliser et du profil de l'avenue des Archiducs pour la ligne 72 ~ De maintenir et de renforcer la ligne 95 ~ De l'adaptation de l'offre et de la fréquence compte tenu de l'allongement de certains parcours
pour assurer la régularité des lignes prolongées
2. SNCB
Reprendre les chantiers RER. Apporter plus d'attention à l'entretien des gares (l'état actuel de la gare de Boitsfort décourage l'utilisation du train). Communiquer plus volontairement sur l'intérêt de l'utilisation par les bruxellois du réseau intra-bruxellois et améliorer l'intégration tarifaire entre les différents modes de transports publics.
3. Voitures partagées
Poursuivre la densification du réseau de stations de voitures partagées (Roundtrip et Free Floating) pour permettre à un nombre croissant de bruxellois de bénéficier de stations à proximité de leurs domiciles ou lieux de travail. Encourager l'utilisation de ce système par l'information et des incitants (par exemple: abonnement et inscription remboursés partiellement en cas de radiation d'une plaque d'immatriculation). Etendre les zones de Free Floating à l'ensemble de la Région (périmètre ZIP CAR ne couvrant actuellement pas toute la Commune de Watermael-Boitsfort).
Service Urbanisme - Environnement - Mobilité Maison Haute J" étage - Tel: 02.674.74.32 - fax: 02.674.74.25 - [email protected]
4. Piétons
Développer des réseaux piétons sur la base des PAVE. Soutenir financièrement les communes pour la mise en œuvre sur voiries communales. Mieux signaler les nombreux raccourcis piétons par une signalisation spécifique
, i {" , ~~. iYoiries régionales
Améliorer les conditions de circulation des piétons et des cyclistes sur les voiries régionales Hulpe Delleur-Solvay sur la base des résultats de l'étude réalisée par Bruxelles Mobilité entre 2013 et 2015.
6. Vélos
Finaliser les ICR (notamment l'ICR sur Alfred Solvay et l'ARC C). Densifier le réseau de vélos en libre service en évitant un impact trop important de la publicité (à Watermael-Boitsfort, une station au square des Archiducs manque dans le maillage). Créer une offre en vélos électriques en libre-service. Améliorer les conditions de stationnement de courte et longue durée et poursuivre le développement du réseau de box vélos avec cycloparking. Réaliser avec l'appui des associations cyclistes des audits vélos réguliers pour identifier les points d'attention.
7. Axes Pénétrants
Veiller à ce que la transformation des axes pénétrants saturés (ex: Herrmann-Debroux) en boulevards urbains n'induise pas de report sur d'autres axes pénétrants (ex: Foresterie).
8. Sécurité routière
Faire du « 30» la norme dans l'agglomération bruxelloise plutôt que l'exception. Poursuivre et amplifier les actions de sensibilisation et les formations (Brevet du cycliste, formations assurées par la police, Journée sans voiture, campagne BOB, etc.). Prévoir des moyens financiers pour la réalisation de dispositifs ralentisseurs.
9. Personnes à Mobilité réduite
Améliorer les conditions de déplacements des personnes à mobilité réduite (quais de transports en commun adaptés, rampe d'accès aux commerces, éviter les bordures infranchissables, veiller à la qualité des revêtements, ... ). Prévoir des moyens financiers.
10. Mobilité électrique
Accompagner le développement de la mobilité électrique: bornes de rechargement, primes, informations sur les avantages et inconvénients des différents types de véhicules et de vélos. Encourager et soutenir financièrement les pouvoirs publics à remplacer leur flotte en partie par des véhicules et vélos électriques.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de notre considération distinguée.
Par le Collège,
Le Secrétaire communal, Par délégation,
~~
L'Echevin délégué,
Thierry STEINFORT, Responsable Mobilité
( Tristan ROBERTI Echevin de la Mobilité