avoine zone blues
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Les numéros inscrits en face de certains albums correspondent à
l’emplacement auquel vous pourrez trouver les CD à la
médiathèque.
exemple :
Night work 110 CHA
CRIMSON DAZE TRIBUTE TO LED ZEPPELIN
Ce n'est pas un groupe mais un gang. Les Nantais de Crimson Daze ont traîné leurs guêtres aux 4
coins de l'hexagone depuis la création du groupe en 2005 et ont sévi sur pas loin de 300 concerts.
Depuis 2008, ils se sont fixés une mission : ressusciter le Rock et le Roll, réhabiliter les
déhanchements vicieux et les accords telluriques du groupe mythique du genre des 70's, Led
Zeppelin.
C'est bien à un véritable hommage que nous avons à faire et pas à une pâle copie où la plus grande
ressemblance vient des tenues vestimentaires. Le groupe se paye le luxe d'une section de cordes et
réarrange même certains titres à sa sauce. Mais attention ! Leur set terroriste (tous les titres étant
potentiellement explosifs) honore la passion et l'authenticité de part la fidélité et le respect que
Crimson Daze voue à Led Zeppelin dont ils se définissent avant tout comme fans.
L'équipe :
Chant : Mike Mieux
Guitare : Manu Bichon
Basse : Fred Lucas
Batterie : Bryan Rondeau/ Hibu Corbel
Violoncelle : Erwan Martinerie
Violon Alto : Jean 2 Moreau
Son : Richard Guinouet
Lumières : Damo
Discographie :
Crimson Daze EP
Back in deep
The songs remain the same
FRED CHAPELLIER
Fred Chapellier voit le jour en 1966 à Metz, (France). Plongé dans le rock et le blues dès le plus
jeune âge grâce à ses frères ainés, c'est vers 1978 qu'il décide d'apprendre la batterie, instrument
qui l'attire particulièrement. Après 3 ans de pratique, un beau jour de 1981, rendant visite à un ami,
il s'essaye à la guitare...Eureka...C'est la révélation. Il troque immédiatement sa batterie contre une
copie Gibson. Une histoire commence, la guitare ne le quittera plus jamais. Fort d'un très bon
bagage rythmique, Fred travaille plusieurs heures par jour pendant plus de dix ans. Il s'essaye à
divers styles musicaux mais revient toujours à ce qu'il appelle la base :"Le Blues"!
C'est au début des années '90 qu'il forme son premier blues band "Kashmir" avec lequel il tournera
4 ans. Puis viennent les années "Men in Blue" ou Fred partage le chant et la guitare avec le Franco-
Américain "Big Joe Barret". Deux cd 4 titres verront le jour en 1997 et 1998. Mais Fred se sent
rapidement à l'étroit et souhaite reprendre les commandes de sa propre musique. Dans sa
recherche pour une plus grande liberté de créativité, en 1999, il décide de partir de son côté pour
former son groupe : « Fred Chapellier Blues Band » suivi par le duo basse/batterie de Men in Blue,
Abder Benachour et Pat Machenaud. Fred en profite pour recruter un jeune pianiste Damien
Cornelis. Ensemble, ils enregistreront deux albums « Blues Devil » sorti en 2003 sous le label Mosaic
Music et « l'Œil du blues » en 2005. Albums sur lesquels on retrouvera aussi l'excellent Johan
Dalgaard (actuel clavier de Johnny Hallyday). Ainsi que deux invités, messieurs Miguel.M et Lorenzo
Sanchez. Les cuivres étant assurés par Boney Fields (Lucky Peterson, Luther Allison...) et sa section.
Les critiques sont plus que rassurantes à tel point qu'en 2004, à l'occasion des « Trophées France
Blues » Fred sera récompensé en recevant les prix: « révélation blues » et « meilleur guitariste » de
l'année. Fred ne cesse de faire parler de lui et, devenu musicien professionnel, il accompagnera, en
parallèle à son propre groupe, différents artistes de blues comme : Don Ray Johnson, Boney Fields,
Audrey Madison, Neal Black (avec qui il travaillera par la suite sur divers projets et albums), Tom
Principato, et bien d'autres géants du Blues.
Début 2007, fort de son expérience du studio, Fred est plébiscité pour enregistrer, co-produire et
mixer les albums de Leadfoot Rivet "Greyboy Blues", Lorenzo Sanchez "Domingo", Tony Coleman
(Batteur de BB King) "Bonjour Mr Coleman" ou encore "Handfull of Rain" de son pote Neal Black. La
même année, Fred reprend contact avec Jean Roussel rencontré lors de sessions pour divers
artistes. Jean Roussel, fameux organiste, arrangeur–compositeur, mais aussi grand producteur qui a
réalisé de nombreux albums pour de grands artistes : Cat Stevens, Bob Marley, Police, Roy
Buchanan, 10CC, Thin Lizzy (entre autres…). Fred a en tête depuis quelques années, de rendre
hommage à Roy Buchanan, SON guitar-hero, avec qui Jean a travaillé dans les années 70 (album
"you're not alone"). Il débute les sessions et enregistre les bases rythmiques et les guitares solo dans
son « Blue House studio » à Châlon en Champagne où il vit. Mais pour Fred, cet hommage doit aller
plus loin. Il va ainsi faire appel à ses amis : Tom Principato, Neal Black, Miguel M, Leadfoot Rivet
pour que la fête soit complète. Et pour couronner le tout, Billy Price (chanteur du groupe de Roy
Buchanan de 1972 à 1976) accepte de chanter sur l'album. Fred et Jean terminent le travail de
production dans la région parisienne au « Shakty Studio », cette fois-ci sous la férule de Roussel qui
officie derrière la console. Fred composera pour l'occasion le magnifique "Blues for Roy" largement
plébiscité par la presse et les radios. Le produit fini sera aussitôt publié en Europe par « Dixiefrog » et
aux USA par « Majestic records » il est dans les bacs depuis novembre 2007 sous le titre « Fred
Chapellier & Friends – A Tribute To Roy Buchanan ».
Au fil du temps et durant les sessions d'enregistrement, une grande amitié naît entre Fred et Billy
Price, à tel point que les deux hommes décident de jouer ensemble sur scène, ce qu'ils font une
première fois en novembre 2007, puis en avril et juillet 2008, en France mais aussi en juin et
septembre 2008 aux Etats-Unis. L'osmose est telle qu'ils décident d'écrire des chansons ensemble
en vue d'un album en commun. Six mois plus tard, et les chansons composées, Fred s'envole pour
Pittsburgh Pensylvannie, où ils enregistrent "Night Work" écrit en majeure partie par leurs soins. Jeff
Ingersoll, patron du label Américain "Bonedog Records", décide de coproduire l'opus. Les deux
hommes se feront un immense plaisir en invitant Otis Clay (un des rois de la soul Américaine) et ses
deux excellentes choristes, sur 4 titres, ainsi que Mark Wenner "the Nighthawks" à l'harmonica. Cet
album, sous les noms Billy Price & Fred Chapellier intitulé "Night Work", sort sous le label Dixiefrog le
12 mars 2009. Les critiques sont excellentes des deux côtés de l'Atlantique. Night Work prendra la
première place du Powerblues dans le magazine X.Roads en France et entrera en 5ème position des
blues charts Américains pour se hisser à la première place durant plusieurs semaines.
Fred est enfin reconnu, non seulement par les Européens mais aussi par le public Américain qui n'en
revient pas de voir ce "Little Frenchy" leur donner autant de plaisir.
Eté 2009, Fred recrute le pianiste/organiste Renaud Cugny. "En plus de la tendance naturelle qu'il a
pour jouer le blues et le rock, s'ajoute le fait que Renaud est un des rares en France à utiliser un
véritable Hammond B3, ça fait vraiment une grosse différence". Début octobre 2009, Fred est
contacté par un ami (ingénieur du son Parisien), qui lui propose de travailler avec Jacques Dutronc
qui prépare une nouvelle tournée. Fred accepte évidemment l'invitation et passe 15 jours en Corse
dans le repère du Gentleman (pas cambrioleur). Le courant passe très bien entre les deux hommes,
à tel point que Dutronc propose à Fred de partir en tournée avec lui. Certaines choses ne se refusant
pas, Fred accepte et se voit engagé pour une année de travail avec JD ! Un cd & dvd "live au zénith"
est sorti le 22 novembre 2010.
Membres :
Fred Chapellier : guitar, vocal - Abder Benachour : bass - Denis Palatin : drums - Charlie Fabert :
guitar
Discographie :
The French years 2000-2005
Night work 110 CHA
Night work tour 110 CHA
A Tribute to Roy Buchanan
L’oeil du blues
Blues Devil
COCK ROBIN
C’'est presque devenu un rite : dès que Peter Kingsbery a terminé un album, il lui fait passer ce qu'’il
surnomme le « test du désert » : ça consiste à écouter le disque, de préférence à travers un mauvais
ghetto blaster, en compagnie d’une poignée d’amis regroupés dans la nature, près du parc national
de Joshua Tree, à l’est de Los Angeles. « Si ça sonne bien, entre rochers et étoiles, c’est que c’est
bon ! » affirme Peter en souriant. C’est aussi dans ce décor que vit Anna LaCazio, sa partenaire au
sein de Cock Robin.
Les voilà de nouveau réunis pour ce nouvel opus du tandem désormais mythique : Songs from a bell
tower, le 6e album de Cock Robin, est sans doute le plus riche et le plus abouti d’une carrière qui a
pourtant débuté il y a déjà vingt-cinq ans.
Personne n’a oublié des tubes comme When your heart is weak, The promise you made ou Just
around the corner, l’alchimie de ces deux voix entrelacées au creux de mélodies à la sensualité
lyrique.
Après une séparation de seize années, Peter et Anna se sont retrouvés en 2006, « parce que c’était
le bon moment, que notre envie de chanter ensemble était revenue, plus forte que jamais » raconte
simplement Peter. A l’'époque de leur rupture, Anna, lassée des tournées incessantes et d’un succès
qui prenait le pas sur sa vie privée, avait décidé de fuir le monde du show business. Peter, lui, a
continué de développer sa musique, au long de quatre albums solo, enregistrés pour certains en
France, où il avait élu domicile.
Une carrière solitaire marquée entre autres par le succès de la chanson Only the very best, extraite
de la version anglaise du Starmania de Michel Berger. Ce qui ne l’a pas empêché de perfectionner
son talent pour la composition et les arrangements, mêlant instruments classiques et
expérimentation électronique.
Un mariage qui fait désormais partie de la griffe sonore de Cock Robin. Après "I don’t want to save
the world", l’album des retrouvailles il y a quatre ans, suivi d’une tournée européenne à guichets
fermés et d’un disque live, le groupe revient avec ce nouvel enregistrement : onze titres oscillant
entre pop symphonique et ballades rock, dans lesquels on retrouve intacte la magie d’un duo au
charme intemporel.
Le tout écrit, composé, joué et arrangé par Peter Kingsbery dans son propre studio, avec la
participation, entre autres, du batteur Pat Mastelotto (King Crimson) et du guitariste français
Yannick Chouillet.
Un disque qui parle d’amour bien sûr, de la difficulté des rapports amoureux et, plus généralement,
des affres et des espoirs qui scandent l’existence. À l’image de la chanson titre, Songs from a bell
tower, écrite un soir dans une chambre d’hôtel, et qui évoque les mystères de l’inspiration et de la
création artistique. « J’ai composé la plupart des chansons autour d’un orgue Hammond que m’a
légué ma tante, décédée récemment, raconte Peter. Cet instrument a été le fil conducteur du
disque. J’avais aussi en tête un album de Joni Mitchell, Hejira, avec cette photo de pochette où elle
fait du patin à glace sur un lac gelé, à la fois très dense et irréelle… »
Denses et irréelles, entre cordes, cors, cuivres et claviers, c’est ainsi qu’on pourrait qualifier les
chansons de Songs from a bell tower, partagées entre les voix de Peter et d’Anna. "Now and then"
parle d’oublier le passé pour se sentir plus fort et meilleur, « Grand » évoque la réincarnation comme
une seconde chance pour tomber amoureux, Checkered Past raconte le coming out d’un ami après
vingt ans de mariage, Part of your tribe fustige le cynisme blasé de certains milieux, Janice décrit ce
sentiment de pitié égoïste que l’on peut ressentir devant un évènement tragique survenu à
quelqu’un d’autre, A natural affair imagine la surprise d'’un enfant qui vient de naître en découvrant
la solitude des adultes. Et Extraordinary thing, un des magnifiques titres chantés en duo, est une
tendre allusion aux sentiments qui unissent les deux artistes.
Peter Kingsbery, chroniqueur de l’âme humaine ? « Ce qui m'’inspire, c’est aussi ce qui arrive aux
autres, autour de moi. Au début du groupe, mes rapports avec Anna influaient beaucoup sur mes
textes. Aujourd’hui, nous nous sentons plus libres, à l’aise l’'un avec l'’autre, nous adorons être
ensemble, faire de la musique ensemble, voyager ensemble. » .
D’ici là, nul doute que Songs from a bell tower aura réussi le fameux test imposé par Peter. Et pas la
peine de s'’isoler dans le désert pour en apprécier les beautés.
Discographie :
Albums studio
1985 : Cock Robin
1987 : After Here Through Midland
1989 : First Love, Last Rites
2006 : I Don't Want To Save The World 2 COC
2010 : Songs from a Bell Tower 2 COC
Singles studio
1985 : When your heart is weak
1985 : The promise you made
1986 : Throught you were on my side
1986 : Once we might have known (single promo)
1987 : Just around the corner
1987 : The biggest fool of all
1988 : El norte
1989 : Worlds apart
1990 : Straighter line
1990 : Manzanar
1990 : It's only make believe (single promo)
2006 : "Body over mind"(single promo)
2006 : Fair enough"(single promo)
2011 : Grand" edit version (single promo)
Enregistrements live
1990 : Live au Grand Rex (vidéo)
2009 : Live
Compilations
1990 : Collection Gold
1991 : The Best of Cock Robin 2 COC
1998 : The Best of Cock Robin (même édition que celle de 1991, avec une chanson supplémentaire
"only the very best")
2000 : Best Ballads
2001 : When Your Heart Is Weak et Les Indispensables de Cock Robin
2004 : The Promise You Made
2011 : Open Book: The Best of Cock Robin
FANFARE ROCKBOX
Rockbox est un groupe déambulatoire de cinq musiciens, distillant l'esprit du rock : AC DC, ZZ Top,
Deep Purple, Lenny Kravitz, Led Zeppelin...Tous les standards du rock sont au rendez-vous. Cette
formule, nouvelle et originale, permet de proposer une musique énergique dans la rue, mais
adaptée à chaque contexte (volume maitrisé, mobilité, communication avec le public...) Le répertoire
du groupe se situe dans la plus pure lignée du Blues et du Rock 'n' roll. Mesures binaires, guitare
saturée, rythmique “ plombée ”, voix grinçante et hargne des morceaux rangent assurément le
groupe Rockbox dans la catégorie Rock 'n' roll. Le groupe est composé de Johann Nicol (chant),
Olivier Gadet (guitare), Sébastien Gisbert (grosse caisse), Nicolas Coulon (caisse claire) et Jean-
Philippe Vié (soubassophone). Certaines rumeurs affirment que, dans leur jeunesse, les musiciens
du groupe ne prenaient pas le temps d'enlever leur costume d'écolier pour aller répéter, ce qui aurait
donné l'idée de porter l’uniforme, devenu partie intégrante de l'image du groupe (à l’instar d’un
célèbre guitariste).
Matériel du Groupe : Johann Nicol utilise un mégaphone et 6 piles LR14. (avec alarme !) Olivier
Gadet utilise principalement une Fender Strat et un petit (mais costaud !) ampli Fender de
seulement 15W et 6 KG. Jean Philippe Vié joue avec un soubassophonne 20K de marque Conn.
Nicolas Coulon joue sur une Caisse Claire de marque inconnue. Sébastien Gisbert joue sur une
grosse caisse achetée sur eBay.
Discographie :
Stockin’ Goodies
CALIBRE 12 TRIBUTE TO LYNYRD SKYNYRD
Au début des années 70, un groupe de rock composé de 5 jeunes kids, dont aucun n'a encore 20
ans, sillonne la Touraine sous le nom d'Avalanche, leur musique est essentiellement influencée par
les Rolling Stones, Deep Purple, ou Status Quo, les groupes préférés de John (guitariste) et Jean
Marie (bassiste), les 2 fondateurs du groupe. Avalanche est très apprécié dans la région de Tours, et
jouit d'une certaine reconnaissance, il faut dire qu'en ces temps les groupes de rock ne sont pas
légion, ils ont même la possibilité de signer pour une filiale d'Eddy Barclay (grand manitou des
maisons de disques) mais, victime de leur naïveté et d'une insouciance de jeunesse, ils sont recalés.
Mais qu'importe, ils continuent de plus belle à se faire plaisir, ce qui a toujours été le fil conducteur
et la philosophie des 2 copains.
C’est ensuite en 1988 que le groupe Calibre 12 s’est formé à Saint Avertin. Ce groupe dont les
membres sont fans de Lynyrd Skynyrd, 38 Special, Point Blank, et Molly Hatchet s’est forgé une
grosse expérience donnant aux alentours de 300 concerts, entre autres dans les milieux Bikers avec
notamment une participation au Free Wheels 2001 et à l’European Custom Show 2003, ainsi que
des premières parties comme celles de Point Blank, Alvin Lee, Fabulous Thunderbirds, Canned Heat,
Calvin Russel, etc …
Calibre 12 a réalisé 4 albums, qui ont reçu de très bonnes critiques dans la presse spécialisée
comme Crossroads (devenu Xroads) Hard Rock Mag, Freeway Mag, etc… dépassant même les
frontières avec des articles chez nos voisins Allemands comme Home of Rock !
Après un petit break les membres originaux de Calibre 12 ont récemment relancé la machine avec
grand plaisir !
Passionnés de Big Rock US et de Southern Rock, les membres du groupe projettent actuellement
l’enregistrement d’un nouvel album pour 2012 !
THE MIDNIGHT SPECIAL TRIBUTE TO
CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
De 1968 à 1972, Creedence Clearwater Revival va graver sur vinyl des centaines de chansons au
mélange de pop, de rock, de country, de blues qui marqueront d'une empreinte indélébile les
années 70. Des tubes à foison repris par moult artistes de tout bord. Tout le monde a entendu au
moins une fois dans sa vie une chanson des Creedence sans pouvoir mettre une identité sur ce
groupe au nom iconoclaste voire imprononçable ! The Midnight Special rend hommage à ce band
phare des seventies....
Daniel (chant lead) Jean (guitare/chant) Amaury (guitare/harmo/chant) Greg (basse) Voiture
(batterie/chant)
GERRY McAVOY’S BAND OF FRIENDS
TRIBUTE TO RORY GALLAGHER
Gerry McAvoy (né John Gerrard McAvoy le 19 décembre 1951 à Belfast, Irlande) est un bassiste de
blues rock irlandais, connu pour avoir été l’ami pendant 25 ans de Rory Gallagher et pour avoir
travaillé avec lui pendant 21 ans (de 1970 à 1991).
Gerry a commencé sa carrière musicale au sein de Deep Joy, un groupe de Belfast qui avait comme
batteur Brendan O’Neill, qui par la suite jouera sur les albums de Rory, Jinx, Defender et Fresh
Evidence.
Gerry a commencé à écouter des disques de blues très jeune. Ses principales influences étaient
Muddy Waters, Paul Mc Cartney et Jet Harris. Il joue principalement sur des Fender Precision et sur
scène avec une Music Man Sting Ray. Il possède également une Silvertone. Pour amplifier le son, il
se sert d’un ampli Trace Elliot V6, d’un Marshall 30W et d’un Peavey T1-15.
Bassiste mélodique et énergique, Gerry a apporté au groupe une sensibilité musicale dans l’écriture
et la réalisation des morceaux, en prenant souvent les solos en même temps que Rory.
Après 21 années passées avec Rory, Gerry part rejoindre Nine Below Zero en 1991.
Il tourne désormais avec le Gerry McAvoy’s Band of Friends qui fait revivre les morceaux et la
musique de Rory Gallagher avec entre autres le batteur Ted McKenna.
Discographie :
1980 - Bassics
2010 - Can't win 'em all
PAUL PERSONNE
Paul Personne (de son vrai nom René-Paul Roux) est un guitariste et chanteur français de blues et
de rock né à Argenteuil le 27 décembre 1949.
Jeunesse
Le futur Paul Personne passe une grande partie de son enfance à Houilles, en région parisienne.
Son père est ouvrier et joue quelquefois de l'harmonica. Le jeune René découvre, quant à lui, la
musique à la radio. Ses préférences vont à Aznavour et Piaf, jusqu'à ce qu'il entende pour la
première fois du rock, auquel s'essaient Eddy Mitchell et Johnny Hallyday.
Ses parents achètent un accordéon à un voisin boulanger, mais cet instrument ne plaît pas vraiment
au jeune garçon, et finira par être récupéré par sa grande sœur. René lui, conquis par les sonorités
rock découvertes à la radio, est plutôt attiré par la batterie. Il en bricole une, et fait ses premiers pas
de musicien amateur, jouant également un peu de guitare, inspiré sans doute par Jimi Hendrix. C'est
l'heure des premiers groupes montés avec ses copains de lycée.
Les années 70 : aventures collectives
À 17 ans, après avoir obtenu un CAP de mécanique générale, René, résolu à faire de la musique sa
vie, tente de se faire un nom au sein de son groupe L'Origine. Le groupe parvient à signer un 45
tours chez Pathé Marconi, mais le succès n'est pas au rendez-vous, et après quelques radios et un
projet de concerts, l'aventure s'arrête assez rapidement.
Déçu, Paul Personne commence à travailler dans une entreprise d'agroalimentaire, sans renoncer
tout à fait à la musique. L'interruption sera de courte durée : une rencontre avec la troupe de théâtre
le Liquid Theater l'amène à constituer La Folle Entreprise, un groupe d'une quinzaine de musiciens.
Tournant dans les Maisons des Jeunes et de la Culture, circuit qui leur permet d'exister mais guère
plus, le groupe rencontre de nombreuses difficultés, et finit par se dissoudre. Un 45 tours intitulé
Pas des anges, enregistré chez Vamp Record en Angleterre et paru en 1973, est aujourd'hui la seule
trace tangible de son existence.
Après un nouvel essai de retour à la vie « normale » et son installation à Toulouse avec sa femme
Colette et sa fille Jessica (née en 1974), Paul personne ne peut se résoudre à renoncer à la
musique.
C'est à ce moment que Paul abandonne la batterie et se met définitivement à la guitare.
Et en 1977, il repart bientôt sur les routes avec un nouveau groupe : Bracos Band. Ensemble, ils
tournent dans les clubs et les festivals régionaux, et parviennent en 1977 à enregistrer deux 45
tours. Mais, en plein avènement du punk rock, il est en effet devenu difficile de séduire les maisons
de disques avec du blues rock.
Paul ne se décourage toujours pas, et après la séparation de Bracos Band, recrute un bassiste et un
batteur pour former Backstage. Le trio fait de nombreux concerts, et finit par signer un contrat chez
Vogue, donnant enfin à Paul Personne l'occasion de graver un album, chanté en anglais, en 1979.
Après une tournée de 45 dates, le groupe retourne en studio pour un second album (également
chanté en anglais), qui sort l'année suivante, y compris en Angleterre où le prestigieux journal
musical Melody Maker le chronique dans ses pages. Malheureusement, les relations avec la maison
de disques se détériorent, entraînant bientôt la fin de Backstage.
Premiers pas en solo
Au début des années 80, revenant sur les
raisons de l'échec de ses précédents groupes,
Paul Personne décide de se lancer dans une
carrière solo et de tenter l'écriture en français.
Un choix qui s'avère concluant : en octobre
1982 sort chez CBS le premier album signé
Paul Personne. Mais après quelques passages
télé et radio, l'enthousiasme retombe
rapidement : les ventes ne décollent pas, et la
maison de disques lui refuse l'enregistrement d'un second album.
Démoralisé, le musicien retourne vivre dans sa ferme près de Toulouse. À la demande de la
chanteuse Nicoletta, il est invité lors d'une nouvelle émission de télé. Plusieurs directeurs artistiques
sont présents, et la prestation de Paul Personne, très appréciée, semble relancer sa carrière. Il
négocie avec Babette Jones de chez Phonogram la sortie pour 1983 d'un album, intitulé Exclusif, qui
contient deux de ses titres Comme un étranger et Ça va rouler.
L'album remporte un certain succès, et la carrière de Paul Personne se stabilise. Il devient le
principal représentant sérieux du blues made in France, un style peu répandu encore aujourd'hui. En
1984, il sort son troisième album, Barjo-land. Mais alors que les difficultés semblent être derrière
lui, le décès accidentel de sa fille Jessica, en août 1984, le plonge dans un grand désarroi.
En 1985 sort un nouvel album, 24/24, avec entre autres le titre Faut qu'j'me laisse aller. S'ensuivent
trois concerts à l'Olympia de Paris les 17 au 18 mars 1986, puis une importante tournée. Mais la
distribution des disques est très mal assurée et, s'il est désormais un artiste reconnu, le succès de
Paul Personne auprès du grand public reste encore limité.
L'enthousiasme retombant, ses activités se ralentissent. Il passe son temps dans sa nouvelle
maison du Perche (région plus proche de Paris que de Toulouse) avec sa compagne Gloria et son fils
Jeremy (né en 1976).
La chance
C'est en 1987 que Paul Personne sort enfin de
cette léthargie pour reprendre en main sa carrière.
Il est invité à participer au Festival d'été de Québec,
où l'accueil extrêmement chaleureux du public lui
redonne le goût de la scène. Cela donne en février
1989, l'album La Chance, qui paraît sous le petit
label Bird. Le premier 45 tours extrait de cet opus
contient des ballades bluesy (dont deux sont
signées Boris Bergman, parolier d'Alain Bashung)
s'intitule Trop tard. En janvier 1990, Paul Personne
passe trois soirs au Bataclan, puis part en tournée
à travers toute la France. En septembre, il participe
à la soirée blues de la Fête de l'Humanité.
Persuadé que sa musique s'exprime mieux sur scène qu'en studio, Paul Personne se produit à
l'Olympia pour un concert unique le 11 mars 1991, enregistrant son premier album live, La Route de
la chance. La même année, il se voit décerner le Bus d'Acier, « Grand Prix du rock français ». La
même année son label fait faillite.
Il choisit de signer chez Polydor et sort en 1992 un nouvel album concocté seul dans son home-
studio et intitulé Comme à la maison. Bien que Personne y joue tous les instruments, il s'assure
également la collaboration du musicien Jacno, du parolier Boris Bergman et du comédien Gérard
Lanvin. L'album est disque d'or et contient un succès radio, "Le bourdon".
En 1993, Paul Personne joue deux soirées de suite l’Olympia en janvier, avant de partir pour une
tournée de deux mois, puis de revenir à Paris à La Cigale pour deux concerts en février, participer à
l'enregistrement du disque d'Eddy Mitchell Rio Grande, et jouer aux Francofolies de La Rochelle pour
une spéciale Fête à Paul Personne. Il joue également quelques morceaux avec Johnny Hallyday pour
son concert de ses 50 ans, il joue Excuse-moi partenaire (auquel s'ajoute Eddy Mitchell) et Toute la
musique que j'aime.
L'artiste sort l'année suivante l'album Rêve sidéral d'un naïf idéal. Pour la première fois, il travaille
avec un producteur, l'anglais Ian Taylor (qui officia auparavant avec Gary Moore et Bob Dylan) ou, en
France, Eddy Mitchell (Rio Grande). Boris Bergman, ainsi que les musiciens de la tournée 1993, sont
de ceux-là.
Les années suivantes sont ponctuées par les albums et les tournées : Instantanés en 1996, produit
par Ian Taylor, et rassemblant des amis comme Boris Bergman, Jean-Louis Aubert, le comédien
Richard Bohringer ou Christian Dupont, Patchwork Electrique en 2000, enregistré avec des
musiciens anglo-saxons dont certains ont joué avec Iggy Pop ou Eagle-Eye Cherry.
En 2003, c'est en deux parties qu'il livre ses titres : Demain il f'ra beau pour l'été 2003 suivi de Coup
d'blues en automne. Le premier comporte des ballades acoustiques, le second est armé d'un pur
son rock. S'en suit une série de concerts avec un jeune guitariste de talent qui n'est autre que son
fils, Jérémy. On peut le voir sur le DVD enregistré en juillet 2004 aux Vieilles Charrues. Il joue en
famille, avec son fils à la guitare et sa compagne aux chœurs. Il Etait une Fois la Route en 2006
propose un coffret CD et DVD d'enregistrements live du maestro. Après quatre années de silence,
Paul Personne revient en 2011 pour servir les deux volumes de Personne à l'Ouest / Face B (une
face acoustique et son pendant électrique) accompagnés d'une importante tournée hexagonale.
Discographie :
1980 : Backstage
1982 : Faut qu'ça bouge (1er album solo)
1983 : Exclusif
1984 : Barjo-land
1985 : 24/24
1989 : La chance 099.2 PER
1990 : La route de la chance (live)
1992 : Comme à la maison 099.2 PER
1994 : Rêve sidéral d'un naïf idéal
1996 : Instantanés 099.2 PER
1997 : Route 97 (double live) 099.2 PER
2000 : Patchwork électrique 099.2 PER
2001 : Anthologie 1983-1997 (triple cd)
2003 : Demain il f'ra beau - Vol. 01 099.2 PER
2003 : Coup d'blues - Vol 02 099.2 PER
2004 : DVD live : Un 24 juillet 2004 aux Vieilles charrues
2005 : Best of (compilation canadienne uniquement)
2006 : Coffret live : Il était une fois la route (double CD et DVD)
2007 : Amicalement blues (Paul Personne et Hubert-Félix Thiéfaine)
2011 : Personne à l'Ouest, face A 099.2 PER
2011 : Personne à l'Ouest, face B 099.2 PER
DAVID PERRAUDIN TRIO
Guitariste instrumental influencé par Steve Vai, Jimi
Hendrix, Eddie Van Halen, auteur de son premier album
Racines (Rebel Music 2001), et de la méthode de
guitare Composition d’un morceau instrumental.
Il réalise ensuite son deuxième album Comme des
Loups » (SocaDisc 2005).
Alors qu’il vient de créer, en 2009, en Centre France
une école de guitare la « Guitar Institute » vouée à
former les jeunes guitaristes au véritable aspect du
métier de la musique, il enregistre son troisième album «
Twindays » inspiré par des groupes tels que Muse et
bien entendu par Hendrix
David à tout d’abord était remarqué en France dans des formations
comme : Line –Up, D.P Concept où le rejoignent des artistes comme
Doudou Weiss et Pascal Mulot… Puis avec Comme des Loups, avec Loïc
Colin en tant que bassiste (Scarve, Watcha).
A chacun de ses opus David collaborera avec des gens renommés
comme le producteur d’Exxos (Henry Salvador…), Steve Prestage
(ingénieur son de Black Sabbath) ou encore « Reptile » (ingénieur son de
NTM) et Damien Schuller (Indochine).
Que ce soit sur scène ou en studio, David utilise le G-System de T.C.
Electronic tant pour son aspect moderne, sa solidité que le son. Le G-
System est un pédalier multi–effets de type « Command–Board » capable
de piloter, en plus de son routing interne, toutes vos pédales analogiques habituelles, ou autre
racks. La quasi intégralité des pédales Nova (Délai, Modulator, Drive) font aussi partie du set de
David Perraudin.
Discographie :
Racines
Comme des loups
FEEL COLLINS TRIBUTE TO PHIL COLLINS
Une bande d’amis musiciens de Font Romeu renforcée pour l’occasion par une section de cuivres,
revisite festivement le meilleur des titres de Phil Collins. Chanteur, batteur, claviériste, auteur et
compositeur, il est l’un des rares exemples de la musique populaire du XXème siècle à avoir négocié
avec talent, et dans l’affection du public, ses carrières distinctes, créditées à ce jour par la vente de
200 millions de disques.
BASKERY
Les trois sœurs formant Baskery ne peuvent pas se rappeler quand et pourquoi elles commencèrent
à jouer de la musique. Ce fut tout le temps là : comme une occupation, une distraction et surtout
une conviction. « Jouer en public est devenu la chose la plus naturelle ».
A la fin de leur adolescence, les sœurs se joignirent à leur père, qui depuis des décades était une
sorte de Rémy Bricka jouant du vieux Blues et de la vieille Country, afin de nourrir sa famille. Elles
entrèrent dans la profession musicale par le côté le moins glamour qu’il soit possible. « Nous jouions
des reprises devant des mecs bourrés, mais nous n’avons jamais exécuté des titres que nous
détestions afin de satisfaire ce public. ». Cette base de musique roots mâtinée d’Americana s’est
gravée dans leurs cœurs, mais a également réveillé l’urgence de casser les règles de la musique
traditionnelle. Baskery mélange les genres dans sa tête : cela peut passer par du punk franc et
honnête mixé à la subtilité d’un songwriter.
Baskery est de retour avec son nouvel album, "New Friends", dix chansons écrites pour la plupart sur
la route. Deux années se sont passées depuis la sortie de son premier disque, "Fall Among Thieves",
qui a été bien accueilli par la presse européenne. Ce n’est pas le manque d’inspiration qui a retardé
le second opus. C’est le manque de temps pour accorder leur violon, entre écriture et
enregistrements. « L’expérience sur le premier album nous a bien servi. Nous avons énormément
tourné lors de ces deux dernières années et nous n’avons pas hésité à aller là où l’on nous
demandait. Nous avons atteint notre but dès que nous avons commencé à écrire New Friends lors
de ces périples. Ce disque en est la finalité ».
Les compositions ont été enregistrées plus ou moins live dans deux studios suédois pendant que la
majorité du chant a été capté sur la route à des endroits divers. « Nous avions emporté, lors des
tournées, un ordinateur et des micros à condensateur. Nous avons capitonné les chambres d’hôtels
avec les matelas et les dessus de lit ». Ensuite les titres ont été remis à Peter "BlackPete" Schmidt
(Depeche Mode, Joe Jackson, Beatsteaks) et Simon Beizai dans un studio à Berlin pour le mixage.
New Friends apporte un nouveau son à Baskery, gardant l’intensité et les vibrations d’un
enregistrement public, tout en glissant vers des tonalités plus sombres et plus matures que sur "Fall
Among Thieves". « Pas seulement parce que nous sommes allées dans des endroits sinistres
récemment, nous avions décidé d’explorer ce côté ténébreux de nos personnalités respectives ».
Baskery a donné des concerts couronnés de succès dans le monde entier, jouant sur des Festivals
aussi prestigieux que Glastonbury (UK), Woodford (AUS), SXSW (US), Calgary Folk (CAN), Lowlands
(NL), Azkena Rock (ES), Storsjoeyran (SWE), Bergen Fest (NOR), Toender (DK) et bien d’autres.
2011 a donc vu enfin sortir le deuxième album de Baskery qui se produira tout autour du globe.
Discographie :
Fall among thieves 2 BAS 30
New friends 2 BAS 30
ALPHA BLONDY
Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, né à Dimbokro le 1er janvier 1953, est un chanteur de
reggae ivoirien.
Avec Youssou N'Dour, il est sans doute la star internationale la plus populaire de la musique
afro/reggae depuis la mort de Bob Marley (en 1981) auquel on le compare souvent, notamment
pour son charisme et son engagement. Il chante aussi bien en français, en dioula (langue véhiculaire
de l'Afrique de l'Ouest), qu'en anglais. C'est un artiste de scène qui se produit dans le monde entier.
Brigadier Sabari est sûrement l'un de ses plus grand succès.
Biographie
Premier fils d'une famille de neuf enfants, Seydou Koné naît à Dimbokro en 1953. Élevé par sa
grand-mère, le garçon connaît des années heureuses : portant le même prénom que le grand-père
décédé, il est le « petit mari » de l'aïeule qui le cajole. Élevé parmi des femmes âgées, il en apprend
notamment de nombreuses expressions dioula et une règle importante qui marquera l'enfant pour
toute sa vie : il faut « parler droit », ne pas mentir, quelles que puissent en être les conséquences.
En 1962, il retrouve sa mère à Korhogo ; celle-ci l'emmène à Odienné où son mari travaille pour la
Compagnie française de Côte d'Ivoire, la CFCI. Seydou Koné passe dix ans à Odienné, où en 1972, il
préside la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (MEECI). On
l'appelle Elvis Blondy. La même année, il part suivre sa seconde au lycée normal de Korhogo. Élève
inscrit à l'internat, l'adolescent forme un groupe avec ses copains Price (guitare), Pop Touré
(batterie) et Diallo Salia (basse) : les Atomic Vibrations jouent en matinée les week-ends, pour les
beaux yeux des jeunes filles du Couvent Sainte-Élisabeth voisin…
Désireux d'apprendre l'anglais, il convainc sa mère de le laisser partir, en auto-stop, pour le Libéria
voisin. En 1973, Seydou Koné est à Monrovia. Il y reste treize mois, prenant des cours pour maîtriser
la langue des Beatles et donnant des leçons de français. Mais le jeune homme veut aller plus loin. Il
rentre en Côte d'Ivoire avec l'idée de partir aux États-Unis perfectionner son anglais, aller à
l'université, faire de la musique et créer un groupe. À l'époque, il a en effet déjà écrit maintes
chansons. Come Back Jesus, par exemple, a été écrite au Libéria (le titre sera publié en 1985 sur
l'album Apartheid Is Nazism).
C'est en 1976 que le rêve devient réalité : Blondy (c'est ainsi qu'il signe les lettres envoyées aux
amis restés au pays, surnom qui existe depuis le collège à Odienné) débarque à New York.
Il s'inscrit dans une première école, la Geneva School of business, où il suit pendant trois mois des
leçons d'anglais commercial. Puis il use les bancs du Hunter College pour prendre des cours de
langue accélérés et passer avec succès le test qui lui permet enfin de s'inscrire à l'American
Language Program de Columbia University.
Pendant deux ans, le jeune ivoirien suit ce programme destiné aux étudiants étrangers. En même
temps, souvent de nuit, forcément, il enchaîne les jobs alimentaires - il est notamment coursier, à 5
dollars le pli porté. À ce rythme, il tombe bientôt malade. Alors qu'un médecin lui conseille de se
reposer, un ami ivoirien, Oullaï Joachim, lui suggère de venir le rejoindre à Waco, au Texas. Seydou
arrête les cours et quitte New York, son climat qui peut être si froid et son rythme infernal.
À Waco, le compatriote l'aide à trouver du travail : c'est l'usine de dindons Plantation Food, puis celle
de poulets. Mais les abattoirs, cela ne correspond pas si bien que ça au jeune homme qui, à New
York, comme la plupart des Africains, évoluait dans les milieux carribéens et notamment jamaïcains :
toute la période new-yorkaise a en effet été celle d'une approche de la philosophie rasta, illustrée
par le concert donné par Burning Spear en 1976 à Central Park, dont Alpha parle encore aujourd'hui
comme d'une date majeure, et en quelque sorte, emblématique.
Après les volailles, donc, le jeune Blondy trouve un job chez le plus grand distributeur de musiques
chrétiennes du monde. Pour sa part, il continue d'écrire ses titres.
Une rencontre lui donne beaucoup d'espoir : celle du Jamaïcain Clive Hunt, qui lui présente The
Sylvesters, un groupe formé par une famille de dominicains qui joue régulièrement dans les petites
salles de l'État de New-York. Espérant enfin réussir, Blondy quitte le Texas et commence à se
produire en première partie des Sylvesters. Il chante ses propres compositions, dont Burn Down the
Apartheid, Bory Samory (publié en 1984 sur Cocody Rock) ou War, de Bob Marley, en français
(publié en 1994 sur Dieu)…
Mais le plus grand espoir du jeune homme
repose sur les 8 chansons enregistrées,
sous la houlette de Clive Hunt, au studio
Eagle Sound à Brooklyn. À l'époque, Clive
Hunt a déjà réalisé le 1er album des
Abyssinians, travaillé avec Max Romeo et
enregistré un album sous le pseudonyme de
Lizzard (dont une chanson, Milk and Honey,
a été reprise par Dennis Brown). Le disque
ne voit malheureusement jamais le jour : le
réalisateur ayant des problèmes d'argent, il
a, dit-on à Blondy, quitté New York pour
Londres.
Déjà quatre ans passés aux États-Unis, sans résultat vraiment palpable : en 1980, Blondy décide de
rentrer en Côte d'Ivoire. Peu glorieux, le retour est douloureux. Le rêve américain a tourné au
cauchemar.
De retour à Abidjan, Blondy habite chez des amis. Il se met à répéter avec des musiciens ghanéens
au ghetto d'Adjamé, au Bracodi Bar. Désormais, il se fait appeler Alpha, qu'il a ajouté à Blondy en
signe d'espoir d'une nouvelle vie, d'un commencement.
En 1981, Roger Fulgence Kassy lui propose de passer dans l'émission qu'il présente à la télévision
ivoirienne (la RTI), Première chance. Les deux hommes se connaissent de longue date. Adolescents,
ils se retrouvaient en effet à Abidjan pendant les grandes vacances, au quartier Ebrié, chacun chez
son oncle (les deux oncles travaillaient à la Présidence) ; ils ont passé le BEPC la même année.
Avant le départ au Libéria, en 1973, c'est d'ailleurs ensemble qu'ils se présentent au concours
d'entrée à la RTI. Fulgence réussit, et entre au studio-école de la télévision ivoirienne. Quand Blondy
revient des États-Unis, Fulgence fait partie de l'équipe du studio 302, dirigée par George Benson
(producteur et animateur ivoirien. À ne pas confondre avec le guitariste américain). En 1981 donc,
Ful, comme l'appelle Alpha, lui propose Première chance. Pour le chanteur qui a bientôt trente ans,
c'est plutôt la dernière chance…
Il interprète quatre chansons : Christopher Colombus de Burning Spear, et trois de ses compositions,
Bintou Were Were, Dounougnan et The End. « Tu verras, demain, ta vie va changer », avait prévenu
Fulgence. Effectivement : devant l'engouement suscité par le passage à la télévision, Georges
Benson propose au chanteur de produire son premier album. Ce sera Jah Glory, qui sort fin 1982,
début 1983. C'est, au grand regret de Seydou Koné, malheureusement trop tard pour faire partager
sa joie à sa grand-mère chérie.
Sur l'album, il y a un titre que Benson hésite à mettre : Brigadier Sabari. La chanson (dont l'intitulé
peut se traduire par la supplication « Brigadier, pitié ! ») dénonce les violences dont la police est
coutumière. Le titre fait un tabac en Côte d'Ivoire et dans toute la région. Il accompagne jusqu'à
aujourd'hui la riche carrière d'Alpha Blondy, qui compte plus de quinze albums et un nombre
incalculable de concerts.
Avec son groupe le Solar System, l'artiste se produit en effet aux quatre coins de la planète, portant
haut les couleurs de l'Afrique et de son pays, la Côte d'Ivoire.
Alpha Blondy chante au sein du Collectif Paris
Africa (avec la participation de 60 artistes) sur le
morceau Des ricochets au profit de l'action de
l'UNICEF pour les enfants de la Corne de
l'Afrique (2011).
Autour de la Charte du nord
Alpha Blondy a souvent été indexé comme
supposé auteur de la Charte du nord, un tract
publié en 1991, par de présumés ressortissants
du nord ivoirien. Ce document anonyme appelait à la sécession de la partie septentrionale du pays.
L'artiste a rejeté une telle hypothèse, affirmant ne pas être l'auteur du document mis en cause.
Opinion
Alpha Blondy se positionne contre l'avortement et affirme que celui-ci est un crime dans sa chanson
Abortion is a crime. Il a toujours chanté des textes politiques, par exemple avec Brigadier Sabari, et
Mister Grande Gueule.
Ambassadeur
Il est ambassadeur de l'ONU pour la paix en Côte d'Ivoire.
Le 16 décembre 2010, Alpha Blondy demande publiquement à Laurent Gbagbo de respecter le
choix des urnes et de se retirer. Alpha Blondy soutenait pourtant Laurent Gbagbo avant les élections.
Discographie :
1981 - Now Africa
1982 - Jah Glory
1982 - Rasta Poué
1984 - Cocody Rock!
1985 - Apartheid Is Nazism 052.2 ALP
1986 - Jerusalem
1987 - Révolution
1989 - The Prophets
1991 - Africa Jah Révolution
1992 - Masada
1993 - SOS guerre tribale
1993 - Live au Zénith
1994 - Veto de Dieu dans la compilation Reggae Africa
1994 - Dieu
1996 - Grand bassam zion rock 052.2 ALP
1997 - The best of Alpha Blondy
1998 - Yitzhak Rabin
1999 – Elohim 052.2 ALP
2001 - Blondy Paris Bercy (avec de nombreux artistes dont Serge Kassy, Didier Bilé, Saberty Waïpa,
Meiway, Touré Kunda…)
2001 - Jah Legend (mai 2001)
2002 – Merci 052.2 ALP
2005 - Akwaba The Very Best Of
2007 - The Compilation Greatest Hits Mai 2007
2007 - Jah Victory octobre 2007 052.2 ALP
2011 – Vision 052.2 ALP
BADGE TRIBUTE TO ERIC CLAPTON
Clapton a été surnommé Dieu par ses fans. Dieu est éternel. Donc
Clapton est éternel.
Une fois cette affaire réglée avec la postérité –en rappelant pour
ceux qui l’ignoreraient que Clapton is still alive– on peut saluer et
profiter de l’excellente initiative de Jean-Michel Hertereau (guitare
et chant) et de ses musiciens de nous proposer de revisiter
quelques uns des grands standards comme I Shot the Sheriff,
Badge, Cocaïne, Crossroads, Sunshine of your love… En se
rappelant que Clapton a été et reste un indéfectible défenseur du
blues.
De la période des Yardbirds 63-64 –où il ne joue que des reprises–
à celle de From the Craddle (1994), le créateur de Layla (et autres
tubes planétaires cités plus haut) est resté fidèle à des influences
revendiquées comme Big Bill Broonzy, Muddy Waters, Howlin’Wolf,
et, plus encore, Robert Johnson.
THE PATCHWORK TRIBUTE TO THE BEATLES
Patchwork : 1 groupe , 2 spectacles. Depuis 1995, les 4 musiciens professionnels de Patchwork
proposent deux concerts thématiques en France et à l'étranger: "Yesterday... la magie des Beatles"
et "Les Légendes du Rock"
THE FORTUNE TELLERS TRIBUTE TO THE
ROLLING STONES
Les Fortune Tellers marchent à la dynamite. Leur histoire démarre comme une légende. Des copains
de bac à sable, puis d'autres rencontrés sur les bancs du collège, bientôt rejoints par le petit dernier,
filleul d'un des aînés...
Tous issus de trois quartiers, d'une même ville de banlieue parisienne dont le nom restera
secret...30 ans au service du rock’n’roll et de ses chaos. Un itinéraire chargé pour chacun avec des
fortunes diverses, mais toujours cette passion et ce point d'ancrage...Ils aiment le rock'n’roll et le
rock'n’roll le leur rend bien.....En cette année 2008, une voie venue des affres lointaines leur a
soufflé : "hey les gars, il serait temps que vous fassiez un Tribute to the Rolling Stones"...Voilà qui est
fait. Plus de 40 titres proposés, un duo de guitaristes qui rappelle la grande époque 69-72 où Mick
Taylor et Keith Richards se renvoyaient la balle au sommet de leur art. Un chanteur au charisme
Jaggerien sans équivoque et au timbre de voix ad hoc, une section rythmique qui envoie du bois et
fait face à toutes les situations...Le tribute sera rebaptisé:.."I Know...It's Only Rolling Stones, But I
Like It..."
Membres
Tramber : chant, guitare, harmonica et kazou. VéVé : guitares humides et sèches, chœurs et cou de
bouteille. Dav : basse, chœurs, raquettes et téléphone portable. PBH : guitares, chœurs, pages
ouaibes, médiators et cordes cassées. Franck : batterie, ferrailles, baguettes et tambourin...
Influences
Il y eut les années Pop ou si vous préférez, la déferlante british des sixties et le fameux "swinging
London"...Le grand débat métaphysique de l'époque était centré sur cette question vertigineuse :
suis-je plutôt Beatles ou plutôt Rolling Stones ?
Toujours très difficile de répondre car chez les bons garçons que sont les Beatles dort un esprit
malin…Serait-ce l'esprit du blues, du voodoo et de la rébellion qu'on retrouve chez nos amis les
Rolling Stones ?..Les Fortune Tellers ont tranché. Un savant mélange des deux répertoires,
agrémenté de quelques perles des sixties et seventies, deux guitares, une basse, une batterie, un
chanteur, de l'énergie et voilà que le "dance floor" s'agite. Les conversations vont bon train,
l'orchestre harangue et le public jubile et s'extasie lorsqu'il entend les premières notes de Paint it
black, Drive my car, You never can tell, etc. Les genoux sont pris de tremblements, les jambes se
mettent à bouger et la "dance" reprend ses droits...Vous êtes face à vos années étudiantes et leurs
insouciances, vous entamez le voyage initiatique des Fortune Tellers, ces diseurs de "bonne
aventure"... Le romantisme, la joie et la frénésie du répertoire vous emmènent tout droit vers le
bonheur. Un bonheur Rock 'n Roll s'il vous plaît…
VERONIQUE SANSON
24 avril 1949 • Naissance de Véronique à Boulogne-Billancourt. Ses parents, Colette et René, ont
déjà une fille, Violaine, de deux ans son aînée. Elles sont élevées dans l'amour de la musique, leur
père leur apprend leurs premiers rudiments de piano. Les cours suivront, mais l'allergie de
Véronique à la discipline et au solfège la poussera à continuer seule. Sa mère lui apprend ses
premiers accords de guitare. L'apprentissage des langues est aussi au programme (nombreux
séjours dans des familles anglaises et espagnoles pendant les vacances, plus tard, pension en
Angleterre). L'école réussit mal à Véronique pour qui, déjà, tout est prétexte à musique. Au cours de
l'été 1965, une grave méningite lui fait frôler le pire, et lui laissera des troubles de mémoire.
1967 • Véronique, Violaine et leur ami François Bernheim enregistrent deux super 45 tours Odéon
(Pathé Marconi) sous le nom des Roche Martin, sous la houlette du jeune directeur artistique Michel
Berger. Faute de succès, le groupe se dissout. Véronique enregistrera seule un premier 45 tours
deux ans plus tard, toujours chez Pathé, avant de suivre Michel Berger chez WEA.
1971-1972 • Après l'écriture d'un concerto pour deux flûtes, deux clarinettes et orchestre, qui ne
sera jamais joué, Véronique s'attèle à la préparation de son premier album. Stimulée par la saine
émulation de Michel Berger, assurée du soutien inconditionnel de Bernard de Bosson, le directeur
de WEA pour la France, elle maquette plus d'une vingtaine de chansons ; certaines de celles qui
n'ont pas été retenues pour l'album, seront revisitées et publiées beaucoup plus tard par Véronique
au fil des albums (Panne de Cœur en 1992, Clapotis de soleil en 2001, La Nuit se fait attendre en
2010).
Le premier 30 cm de Véronique Sanson, qui restera sous le titre Amoureuse, sort le 20 mars 1972,
et connaît un succès immédiat, porté par Besoin de personne que toutes les radios ont adoptée.
Arrangé par Michel Bernholc et réalisé par Michel Berger, il impose un son nouveau, un phrasé
résolument original, une petite révolution dans une chanson française en pleine mutation.
Les premières scènes, au Cabaret de la Tour Eiffel, ou en premières parties de Michel Polnareff,
Julien Clerc ou Claude François, mettent l'extrême timidité de Véronique à rude épreuve, alors que,
déjà, elle prépare son second album, De l'autre côté de mon rêve.
À la fin de 1972, tandis que Comme je l'imagine et
Chanson sur une drôle de vie résonnent en radio,
Véronique s'envole pour les États-Unis sur un coup de
tête, pour rejoindre la superstar Stephen Stills, qu'elle
a rencontré quelques mois plus tôt ; elle vient tout
simplement et en un éclair de changer radicalement
de vie.
1973-1980 • Le mariage a lieu à Guilford (Angleterre)
le 14 mars 1973, puis Véronique et Stephen
s'installent dans les montagnes du Colorado.
Véronique donne ses premiers récitals en vedette au
Québec, où elle est très attendue depuis le succès de
son premier album et de la chanson Amoureuse. Elle y
révèle déjà, malgré sa timidité, un incroyable
tempérament de femme de scène. Elle y reviendra très
fréquemment pendant les années '70.
Pendant ce temps, la version anglophone d'Amoureuse fait un énorme carton Outre-Manche par la
voix de la chanteuse Kiki Dee, produite par Elton John, et entame une carrière internationale qui se
poursuit encore. Près d'une trentaine de reprise, dans au moins six langues, sont répertoriées à ce
jour.
Christopher vient au monde le 19 avril 1974.
Après presque deux ans d'absence, Véronique Sanson revient en France à l'automne 1974, avec Le
Maudit, son 3ème album, qu'elle a non seulement écrit et composé, mais aussi arrangé et produit, à
Hollywood, avec les formidables musiciens américains de Stephen Stills, et qui reste la référence
culte de tous les sansonniens convaincus. Elle donne enfin ses premiers concerts sur la scène de
l'Olympia, deux soirs en octobre 1974, puis une semaine en février 1975, en prélude à sa première
grande tournée française.
Elle s'adjoint ensuite les services du producteur Bernard Saint-Paul pour réaliser Vancouver (1976),
qui lui vaudra son premier disque d'or et l'un de ses plus gros tubes, suivi du premier disque public
enregistré à l'Olympia, puis Hollywood (1977), au groove résolument californien et qui lui permettra
d'être la première femme à mettre le feu au Palais des Sports de Paris, et enfin 7ème (1979),
l'album de Ma révérence, avec lequel elle retrouve la scène de l'Olympia, accompagnée à la guitare
par son nouveau compagnon Bernard Swell, tandis qu'en coulisses, se joue une longue et
douloureuse procédure de divorce. À la fin des années '70, Véronique Sanson est la toute première
pop star en France, reconnue comme telle par les journaux musicaux les plus exigeants, et
rassemblant un public plus nombreux à chaque passage.
1981-1987 • Pendant les années '80, Véronique reprend en main la réalisation de ses albums,
qu'elle cosigne souvent avec certains de ses musiciens, à un rythme nettement plus espacé d'en
moyenne quatre ans, bien qu'elle ne reste jamais plus d'un an éloignée des scènes. En 1981,
Laisse-la vivre porte la signature Sanson-Swell, et annonce la tournée de tous les records, grosse
équipe et retour de la section de cuivres, trois semaines au Palais des Sports de Paris (deuxième
album public). Le suivant est annoncé pour 1983, avec un Olympia réservé pour un mois, mais
l'album attendu ne sort pas. Enfin divorcée de Stills, séparée aussi de Swell, Véronique s'est
installée définitivement en France, et y goûte la douceur de vivre aux côtés de son fils, mais peine à
retrouver l'inspiration. Seules deux compositions nouvelles sont au programme, c'est donc sur un 45
tours enregistré en concert que le public découvrira la nouvelle chanson poignard Le Temps est
assassin. À l'exception de son vieux complice Willy Andersen à la guitare, l'équipe est entièrement
française, tout comme le sera le casting qui entourera Véronique en studio l'année suivante, pour la
première fois depuis 1972. En mai 1985, C'est long, c'est court annonce enfin sur les radios la
parution du 8ème album, sans titre, que tous appelleront finalement l'album blanc; un nouvel
Olympia triomphal fin 1985, sanctionné par un troisième album public, quelques festivals en France,
en Suisse et au Canada l'année suivante, et à l'automne 1986, elle partage un mois avec Alain
Souchon la tournée bicéphale Chacun mon tour, avant de s'offrir une année sabbatique bien
méritée.
1988-1991 • En 1988, Véronique publie un album plus percutant, tant dans les musiques que dans
les textes, incisifs et engagés : Moi, le venin. C'est l'occasion de ses retrouvailles artistiques avec
Michel Berger, qui produit la chanson Allah : carton en radio, avant qu'éclatent les foudres de
quelques prétendus fondamentalistes musulmans. En pleine affaire Salman Rushdie, des menaces
de mort explicites contraignent Véronique à retirer son nouveau tube du programme de l'Olympia,
qui ne figurera donc pas au générique de son quatrième album public, publié à la fin de l'année. En
novembre, la première Tournée d'Enfoirés réunit au nom des Restaurants du Cœur, par ordre
d'entrée en scène, Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Véronique Sanson et
Johnny Hallyday. Enfin, du 26 au 31 décembre, Véronique installe les 82 musiciens de l'Orchestre
Fisyo de Prague sur la magnifique scène du Théâtre du Châtelet, pour une relecture inédite des plus
belles pages de son répertoire. Le disque et la vidéo Symphonique Sanson s'arracheront l'année
suivante, alors que les musiciens praguois font à nouveau le voyage pour une tournée. Véronique
offre à la fin de 1991 quelques uns des rares concerts qu'elle ait donnés seule au piano, et est à
l'affiche du film Le Bal des Casse-Pieds, écrit par Jean-Loup Dabadie et tourné par Yves Robert.
1992–1996 • L'album Sans regrets, l'un des plus innovants de Véronique Sanson, et qui va amener
à elle toute une jeune génération conquise par ce son radicalement renouvelé et emporté par la
déferlante Rien que de l'eau, est paradoxalement le fruit d'une succession de retours en arrière :
retrouvailles avec Bernard Saint Paul, qui va régner sur sa production discographique pendant les
14 années suivantes, avec Bernard Swell qui lui offre la musique de Rien que de l'eau, retour aux
studios et musiciens californiens, reprise d'anciennes chansons méconnues ou inédites. À la tête de
ce renouveau sonore, un jeune arrangeur de talent : Hervé Le Duc.
Les trois ans et demi de tournées qui vont suivre, avec deux albums publics à la clef, dont Comme ils
l'imaginent, enregistré aux Francofolies de La Rochelle avec une dizaine de partenaires masculins
qui revisitent ses chansons, vaudront à Véronique ses plus belles ventes de disques, plusieurs fois
couronnées de platine, ses tournées les plus fréquentées, et deux victoires de la musique. Mais
elles sont aussi marquées par la disparition brutale de Michel
Berger en août 1992, à qui Véronique va commencer à rendre
hommage sur scène en y interprétant Seras-tu là ? et Quelques
mots d'amour.
1997–2001 • La gestation du onzième album studio, pendant
l'année 1997, est terriblement laborieuse. Tensions entre les
protagonistes, inspiration défaillante, la tournée 1998 débute le
15 janvier au Palais des Sports de Paris, et ce n'est que le 17
février que Indestructible est finalement dans les bacs, avec
quatre titres signés par Bernard Swell, alors que s'amorcent deux
mois de tournée marathon.
L'enregistrement et le spectacle, s'ils se soldent à nouveau par un vrai succès public, ont été
éprouvants. C'est dans une ambiance plus sereine que Véronique concrétise un projet qui lui tenait
à cœur : tout un disque consacré aux chansons de Michel Berger, principalement choisies dans les
premiers albums. Arrangé avec une extrême sensibilité par Hervé Le Duc, chanté tout en
délicatesse, D'un papillon à une étoile sera l'album événement de 1999, prolongé à l'Olympia et en
tournée avec un groupe de musiciens américains et une formation de 48 cordes tchèque, avec un
nouvel album public à la clef.
Puis, le 21 juin 2000, elle retrouve ses propres chansons seule au piano pour une Fête de la
Musique exceptionnelle dans la Cour d'Honneur du Palais de l'Élysée.
Les années suivantes seront celles d'un long passage à vide. Une maladie génétique du sang, qui
l'épuise physiquement et moralement, une difficulté toujours plus grande à se renouveler
artistiquement. Hormis la compilation Les Moments importants, en 2001, avec trois titres inédits
enregistrés en 1998, peu de nouvelles de Véronique. On annonce une tournée seule au piano que
sa santé décommandera. Elle cherche chez d'autres compositeurs les futurs titres que son piano lui
refuse.
2004–2009 • Enfin, à l'automne 2004, on peut lire sur la pochette du bien nommé Longue
Distance les signatures d'une dizaine d'auteurs et de compositeurs (dont Bernard Swell, Alain
Chamfort et Jean-Noël Chaléat, et Chris Stills, le fils de Véronique, qui depuis dix ans déjà, épate sa
maman par la qualité de ses compositions). Elle cosigne un bon nombre de titres, et en propose 5
totalement de son cru, dont l'un marquera particulièrement : dans La Douceur du danger, elle
évoque en effet pour la première fois explicitement son combat contre l'alcool. Et tandis que la
tournée 2005 marque des retrouvailles émouvantes et fiévreuses avec son public, La Douceur du
danger donne son titre à un beau portrait télévisé, réalisé par Didier Varrod, où elle se confie
longuement et sans tabous sur les affres et les splendeurs de sa drôle de vie.
Ce retour triomphal sur le devant de la scène, immortalisé sur CD et DVD enregistrés à l'Olympia,
requinque Véronique, qui va ensuite se laisser entraîner dans une abyssale plongée vers le passé :
en préparation de la sortie de son intégrale discographique, qui marquera en 2007 ses quarante
ans de chanson, elle écoute et voit des centaines d'heures d'enregistrements et de vidéos, en vue
d'agrémenter le coffret de nombreux bonus inédits.
La tournée qui doit accompagner cette sortie est annoncée par un
spectacle exceptionnel : Véronique partage la scène des Nuits de
Champagne avec les 900 chanteurs de l'atelier choral du festival
pour trois représentations pleines de ferveur. En novembre 2007,
l'intégrale étant retardée par d'infernales complications juridiques,
une compilation en 3 CD, Petits moments choisis, en donne un
avant-goût. Plutôt que d'aligner les singles, elle présente les
chansons qui tiennent le plus à cœur à Véronique et à ceux qui
l'aiment, certaines enregistrées en public, et quelques versions
rares ou inédites sélectionnées parmi les futurs bonus de
l'intégrale, tandis que débute la nouvelle série de concerts qui va
s'étaler sur deux ans. Véronique se ménage : elle donne un ou deux shows par semaine, avec une
formation resserrée, mais diablement efficace, souvent dans de petits théâtres que les tournées
plus coûteuses lui avaient rarement laissé le loisir de visiter. Deux passages parisiens à guichets
fermés confirment le succès de cette tournée, à la Cigale pour la première fois en avril 2008, puis à
l'Olympia en décembre, en même temps que paraît enfin Et voilà !, l'Intégrale 1967-2007 tant
attendue, dont les 22 CD et 4 DVD sont donc complétés de versions rares ou inédites, et dont le
tirage limité à 1500 exemplaires est épuisé en moins de trois semaines. Mais Véronique ne
s'attarde jamais longtemps sur le passé : quand le rideau tombe sur ces deux ans de concerts le 6
octobre 2009 à Aix-en-Provence, les maquettes de quatre nouvelles chansons élaborées l'été
précédent attendent déjà leurs petites sœurs.
2010 • Véronique est en forme, et, c'est donc chez elle qu'elle a mis en chantier son quatorzième
album studio. Mais en prenant le temps, dans la douceur de sa maison des bords de Seine, et dans
l'harmonie de sa complicité avec Dominique Bertram (son bassiste complice depuis près de trente
ans, en alternance avec Leland Sklar), et Mehdi Benjelloun (un jeune chanteur et musicien accompli
qui l'accompagnait aux chœurs sur la tournée 2007-2009, et dont les talents multiformes ne
cessent d'enchanter Véronique, autant que ses qualités humaines et son humour ravageur). Elle
reprend la main sur sa production, travaille dans la bonne humeur, compose ses chansons comme
dans un bœuf de copains, et retrouve une inspiration nouvelle. Au printemps 2010, les 14 titres
sont finalisés en studio, presque tous portent la signature de Véronique, deux celle de Mehdi, deux
autres sont composés par Christopher, et un lui est offert par sa sœur Violaine. C'est un album aux
ambiances très variées, du blues rock à la salsa, du tango au cabaret, en passant par des sonorités
orientales. Accordéon et bandonéon font pour la première fois leur entrée délicate dans son univers
musical. D'une vitalité inouïe, c'est le disque espiègle d'une gamine de 61 ans, où Véronique
s'amuse comme elle ne l'avait pas fait depuis longtemps, en même temps qu'elle tutoie la mort et
pourfend les empêcheurs de vivre en paix. Annoncé sur internet au mois de juin par la diffusion de
La Nuit se fait attendre, puis en radios début septembre avec le single Qu'on me pardonne,
disponible depuis le 25 octobre 2010 sous le titre Plusieurs Lunes, il reçoit un formidable accueil
tant public que critique.
2011 • Véronique est sur les routes, pour une série de spectacles qui se poursuivra tout au long de
l'année et jusqu'en 2012. Un show entièrement renouvelé, qui fait la part belle à ce nouvel album,
revisite beaucoup de classiques et remet à l'honneur quelques perles oubliées, dans un écrin d'une
belle magie visuelle. Une soirée qui lui ressemble : féérique.
Parce que Véronique Sanson est une fée, qui accompagne nos vies des clairs-obscurs de sa voix
blonde depuis maintenant... tellement de lunes.
Discographie
Albums studios
1972 : Amoureuse 099.2 SAN
1972 : De l'autre côté de mon rêve
1974 : Le Maudit
1976 : Vancouver
1977 : Hollywood
1979 : 7ème
1981 : Laisse-la vivre
1985 : Véronique Sanson
1988 : Moi le venin
1992 : Sans regrets 099.2 SAN
1998 : Indestructible
1999 : D'un papillon à une étoile 099.2 SAN
2004 : Longue Distance 099.2 SAN
2010 : Plusieurs Lunes 099.2 SAN
Albums publics
1976 : Live at the Olympia
1981 : Au Palais des Sports
1986 : L'Olympia 1985
1989 : À l'Olympia 89
1990 : Symphonique Sanson
1993 : Zénith 93
1995 : Comme ils l'imaginent 099.2 SAN
2000 : Véronique Sanson chante Michel Berger, Avec vous
2005 : Olympia 2005
Participations
Outre sa propre discographie, et sa participation à des disques caritatifs Restos du Cœur, Sol En Si,
etc., Véronique apparaît sur les albums de :
- Tournée d'Enfoirés : participation aux côtés de Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy
Mitchell et Johnny Hallyday à la première tournée au profit des Restos du cœur 1989.
- Catherine Lara : Sand et les Romantiques - duo Entre elle et moi 1991
- Yves Duteil : Entre elles et moi - duo Mélancolie 1994
- Julien Clerc : Studio - duo Volons vers la lune 2003
- Maurane : Quand l'humain danse - duo Petites minutes cannibales 2003
- Elle fait les chœurs et joue de divers instruments sur des enregistrements de Jeremy Faith,
Mark Kraftchik, Pierre Vassiliu, Michel Berger, Gilles Valiquette, Bernard Swell.
- Elle signe ou cosigne des chansons pour Isabelle de Funès, Mark Kraftchik, Petula Clark,
Stephen Stills, Bernard Swell, Yves Duteil, Michel Fugain.
DEPUIS 2000, ILS SONT VENUS A AVOINE
Sweet Mama, Le Trio, Alcotest Blues Band, Les Martin Célestin, Eddie et Ninie, Loreney, Arnold Baker, Benoît Blue Boy,
Patrick Verbeke, Bill Deraime, Marina & the Backdoormen, Michel Lelong, Xavier Pillac, Covercrops, John Doe, Bo Weavil,
Mahjun & Giroux, Nicoletta, Hugues Aufray, Ecole Jazz à Tours, Philippe Menard, Kalamazoo, Calibre 12, Marvellous Pig
Noise, Miguel M, Beverly Jo Scott, Otis Grand, Nine Below Zero, Jean-Jacques Milteau Quintet, The Blues Brothers, Lucky
Peterson, Michael Jones, Little Bob, Jean Sangally, Cok Germain, Patrick Cany, Doo the Doo, Chris Richard Blues Band,
Nina Van Horn, Bernard Allison, Blues Power, Slawek, Ike Turner, Emerald Stream, CC Rider, Murray Head, Tanya St Val,
Slim Batteux, Le CAEM, Jerry Lee Lewis, Michel Jonasz, Richard Bohringer, Paul Personne, JB Boogie, Steve Verbeke,
Blues and Trouble, Happy Voices, Vol de Nuit, Hello Country, Tous en Scène, Bill Wyman, Louis Bertignac, Buddy Guy,
Zacchary Richard, Joël Daydé, Fred Chapellier, Le Grand DERANGEMENT, Mercy, Feedback, Dick Rivers, Gerry Boudreau,
Big Band de Huismes, Kevin Texas Band, BandZydeco, Ten Years After, Bijou, Honky Donk, Mama's Biscuit, Eric Bibb,
Popa Chubby, Christophe Lardeau Trio, Bourbon Street, Double Stone Washed, Anis, Johnny Clegg, Acadico, Blue Bayou,
Westerners, Eddy Mitchell, Keith B Brown, John Mayall, The Blues Breakers, Fanfare Mardi Brass Band, Eric Bling, The
Matchbox, Awek, A. Project, Steel Guitar Trio, Boney Fields, Bernard, Lavilliers, Range Heroes, Soul Voices, Baskery,
Jimmy Cliff, Midnight Special, Alvin Lee, Rag Mama, Henrik Freichlader, Dr Feelgood, Angie Palmer, Jesus Volt, Ana
Popovic, Thomas Dutronc, Jeff Zima, Burning Dust, Ze Bluetones, Status Quo, Jacques Higelin, Joe Louis Walker, La
Planche à Laver, Nina Attal, Mountain Men, The Mannish Boys, Mick Taylor, The Paper Plane, Earth Wind & Fire
Experience, Boolumbal, Marc-André Léger, Jacques Dutronc, Ben l'oncle Soul, Johnny Winter, Jean Louis Aubert, Canned
Heat, Imany, Electro de Luxe,Malted Milk, Ladell Mc lin, Blues in Box, Bab'n blue, David Perraudin, Twin Days, Patric
Barricault, Les Rolling Dominos, Bluesy Roosters...
2011
• 2010
• 2009
• 2003
• 2002
• 2001
• 2000
Source: Wikipédia
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