avoir le trac: pensez-vous négativement?
DESCRIPTION
présentations orales et trac, hypothèses catastrophiques et peur panique lors des exposésTRANSCRIPT
avoir le trac:
pensez-vous négativement?
ce n’est pas la situation elle-même qui déclenche l'anxiété...
mais notre interprétation
des faits
or, interpréter les faits sous la peur déforme la réalité
croyances irrationnelles, suppositions erronées =
émotions négatives
traquez ces idées négatives pour les modifier
voici quelques formes de distorsion
mentale
1- exagérer la probabilité qu’une catastrophe arrive
ça y est, je vais rougir devant tout le monde
c’est horrible,
mes mains tremblent...
et si j’oublie mon texte?
le public perçoit mes nerfs et me méprise pour ça
je me ridiculiserai lors de la
présentation
ma peur bleue: tout le monde s’ennuie
même lui...
un peu plus de pression?
•
je vais perdre mon emploi si je fais une erreur lors de
ma présentation
2- tout voir en noir ou en blanc.et la gamme des gris?
simplification de la situation et préjugés sur ma propre conduite.
type de réflexion généralement associé à la perfection
le public ne pose pas de questions parce que ma présentation n’a pas intéressé
un exemple? il va s’endormir...
si quelqu'un exprime son désaccord avec moi...
...cela signifie que personne ne partage mon avis
mon exposé
doit être parfait
dans les moindres détails...
paaaarfait...
3- lecture mentale
ou
les superpouvoirsde l’orateur
je sais ce que les autres pensent de moi (en l'absence de preuves et de faits)
et ce n’est jamais rien de bon...
c'est l'essence même de la timidité et de l'anxiété sociale...
le souci d'être jugé négativement par les autres
ça me renforce dans l'idée que j’ anesthésie le public
incroyable, ma capacité d’assommer les gens
enfin, tout être vivant...
s’il y a dans la salle un
expert reconnu en la matière, il est
convaincu que mon
discours est banal
je le savais!
et après l’exposé je me persuade de ma nullité
4- l’attention sélective
ou
les croyances insensées
tendance à nous concentrer uniquement sur les informations qu'on
pense être compatibles...
avec nos propres convictions
on ne prête attention qu’aux signaux qui montrent une vision négative
en repérant rapidement dans le public ceux qui semblent s'ennuyer
tout en ignorant ceux qui semblent s’y plaire ou ceux qui se montrent complices
se souvenir avec plein de détails de toutes les erreurs commises
de toutes...
de toutes...
absolument toutes
en ignorant les succès...
ou les éloges qu’on a reçus après notre présentation
oui, c’est moi
5- c’est ma faute
se blâmer pour les résultats
négatifs dans un environnement
social, même si...
ces situations sont en dehors de notre sphère d'influence:
supposer que le public s'ennuie
parce que...
notre présentation est un désastre, alors qu’en réalité...
de nombreux autres facteurs décident du niveau d’attention:
l'heure de la journée
le thème
la durée de notre présentation
le confort de la salle
ce portable que se met à sonner!
cet ordinateur qui ne veut pas marcher...
des crétins entre le public (improbable mais possible)
des retards dans les autres exposés qui s’accumulent...
tous ces facteurs externes peuvent marquer négativement une
présentation
et vous culpabilisez pour tout!
stop!
trop, c’est trop!
lors de votre prochaine présentation orale...
repérez vos idées négatives
vous pourrez les changer
quelques petites pistes?
ces idées négatives ne sont pas les faits
ceci n’est pas une pipe
si aucune évidence n’appuie ces croyances...n’ayez aucune pitié
avec elles
c’est ici
1- identifiez l’idée
stressante:
“si je fais une erreur, les gens penseront que je
suis nul”
2- générez des croyances
alternatives:
“ils penseront que je suis nerveux...
...ou que je ne me suis pas préparé
suffisamment
... ou que je ne contrôlais pas assez le sujet
...pas forcément que je suis nul
3- cherchez des évidences pour appuyer votre idée alternative:
“d'autres intervenants ont aussi fait des erreurs et l’audience les a traités
avec bienveillance”
mon superpowerpoint
“il est parfaitement
normal de commettre une erreur, ou qu’il se
passe quelque
chose de mal au cours
d'une présentation”
mais...
“même si on aperçoit mes nerfs ou mon manque de préparation,
cela ne signifie pas que je suis
nul
parce que les nerfs peuvent trahir le plus intelligent.”
4- choisissez une croyance plus réaliste: “mon erreur a été remarquée, mais il est très peu
probable qu’on pense que je suis nul”
5- exercez-vous: substituez vos idées catastrophiques
changez de perspective
et souvenez-vous:
sauf dans des cas très particuliers et très rares, le public vous envisage
toujours avec gentillesse et sympathie
profitez-en
détendez-vous...
fin
crédits
idée tirée du blog El arte de presentar à propos du livre de Martin M. Antony Cómo superar la timidez y el miedo a hablar en público: pánico en el estrado (IV): ¿piensas negativamente? pánico en el estrado (V) cambia tu forma de pensar.
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