avril 2017 nuance - nuancemag.fr · p.3 sommaire nuance mensuel protestant réformé 74...
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nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°
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avril 2017
Les dessins de Dieu...ÉGLISEDessiner la bible
SOCIÉTÉTristes Héros !
MÉDITATIONÊtre un héros dans ma propre vie…
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En images
1 Week-end EssenCiel à Cenon
2 Bible en miniature – Aix en provence – Mars 201721
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sommaire
nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°
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avril 2017
Les dessins de Dieu...ÉGLISEDessiner la bible
SOCIÉTÉTristes Héros !
MÉDITATIONÊtre un héros dans ma propre vie…
ACTUALITÉS NATIONALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
ACTU JEUNESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
DOSSIER
ÉGLISE Dessiner la bible : L’illustration au service du récit ? . . . . . . . . . . . . 8 SOCIÉTÉTristes Héros ! Quand le mal tente nos modèles … . . . . . 10
CULTUREAlain Auderset, le bédéiste suisse que l’Europe s’arrache ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
TÉMOIGNAGELa BD comme témoin de la Bonté de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
MÉDITATIONÊtre un héros dans ma propre vie… . . . . 16
ANNONCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Je me souviens de cet ami qui pensait avoir trouvé un argument contre la fiabilité du texte biblique . Il affirmait que les écrivains bibliques s’étaient trompés en racontant que les Hébreux avaient participé à la construction des pyramides en Egypte . Selon lui, la science avait récemment prouvé que ce n’était pas du tout la même période et par conséquent, si la Bible s’était trompée sur cette question, elle avait dû se tromper aussi sur de nombreux autres sujets . Or, ce que cet ami n’avait pas réalisé, c’est que ce n’était pas la Bible qui disait que les Hébreux avaient participé à la construction des pyramides mais le vieux film « Les 10 commandements » dans lequel Charlton Heston interprétait Moïse ! Ce n’étaient pas les écrivains bibliques qui avaient commis une erreur mais plutôt le réalisateur du film dans son interprétation du texte biblique et dans sa mise en image du récit biblique . Vous voyez où je veux en venir ? Pas la peine de vous faire un dessin ? Vous comprenez que le problème, ce n’est pas telle-ment l’image ou les dessins que nous pouvons faire sur Dieu . Il y a de belles bibles illustrées qui permettent à des enfants et à des adolescents de découvrir l’Évangile . Le problème, c’est que nous devons nous mettre sérieusement à l’écoute de la Parole de Dieu pour proposer, en paroles, en images et en actes, la plus fidèle des interpré-tations possibles . Avec l’aide de Dieu, nous voulons étudier cette Parole pour ne pas en tordre le sens et pour que notre image de Dieu soit correcte . C’est le dessein de Dieu pour ses enfants !
Pascal Gonzalez
ÉditorialPascal GONZALEZ Rédacteur en chef
Tu veux que je te fasse un dessin ?
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Crédits photo :Couverture et page 7 : SHUTTERSTOCK girl riding on the origami paper red fish in the clouds, illustration painting © Tithi Luadthong ; p.2 : EssenCiel © Harriette Smit et bible en miniature à Aix © Sylvie Kosianski Perrier; p.4 : affiche Formation © Initiatives.asso.fr ; p.5 : Ales-en-ciel © Pascal Gonzalez et G. De Saleon et affiche © Barcelona ; p.6 : expo bible en miniature © Sylvie Kosianski Perrier – labibleenminiature.com ; p.8 et 9 : enfant lisant BD © Camille Luigi Calvot ; p.10 et 11 : montage super héros © Joël Landes ; p.12 et 13 : Alain Auderset, planche et photos © Alain Auderset - auderset.com ; crédit photo principale Auderset © Thierry Porchet / www.image21.ch ; p.14 et 15 : planches et dessins © Fabio Genovez, illustrateur ; p.16 et 17 : hero © Fabio Genovez creation ; Voyage des pères © 1JONAS Ref SER2294 édition Paquet ; la bible des super-héros © Siku- thomas Richard / Anderson Jeff ; Marie - une bible de philippe Lechermeier, illustrée par Rébecca Dautremer © editions Gautier Languereau ; p.18 : affiche © delutheralutherking.org – dessin © Jack T. Chick ; p.19 : BD luc et lucie © Editions LLB France – www.tournesol.ch ; p.20 : affiche GEC © La Plantation.
est édité par l’association
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MembresSerge Regruto, Stephane Kouyo,Marie-Hélène Perrier, Timothée Calvot, Julie Rawls, Jean-Pierre Sorbier, Christine Regruto et Nina Pavan (relecture et corrections)et Sylvie Kosianski Perrier(secrétaire de rédaction)nuance .secretariat@unepref .com
PUBLICITÉJean-Luc Portalesjl .portales@wanadoo .fr04 66 52 87 44 (le soir)
EDITION (littérature)Commandes à adresser à :Nuance Publications2211 Route de Boisset 30140 Bagard
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Responsable fichier abonnésPatrick SAINT-PIERRE06 04 48 24 19
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w w w . i n i t i a t i v e s . a s s o . f r
initiativesformation jinitiatives initiatives solidaires
ensemble flepes
3, rue des Pins - 34000 MontpellierTél : 04 67 66 70 65 - [email protected]
FORMATIONS EN ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNEAU-DEVANT DES TRANSFORMATIONS DU TRAVAIL SOCIAL
FORMATIONS EN ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIREL’ESS, UNE AUTRE CONCEPTION DE L’ÉCONOMIE ET DE L’HUMAIN
FORMEZ-VOUS AU MÉDICO-SOCIAL ET À L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE AVEC L’UN DES DIPLÔMES SUIVANTS À INITIATIVES FORMATION :
DIPLÔME D’ÉTAT D’ACCOMPAGNANT ÉDUCATIF ET SOCIAL (DEAES)DIPLÔME D’ÉTAT DE MONITEUR-ÉDUCATEUR (DEME)
CHEF DE PROJET EN ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (NIVEAU II RNCP*)EXPERT EN ÉCONOMIE SOLIDAIRE (NIVEAU I RNCP*)
DIRECTEUR : PHILIPPE GIRARDET
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Soutenir le festivalPour nous aider à réaliser ce festival gratuit, vous pouvez faire un don en ligne en vous connectant au site www.helloasso.com. Si vous préférez nous envoyer un chèque, vous pouvez le libeller à l’ordre de « Alès en Ciel » et nous le faire parvenir par courrier postal à : Association Alès en Ciel / Foyer Protestant / 45 avenue Marcel Cachin / 30100 Alès. Merci ! Infos au 06 09 45 67 75 et http://alesenciel.org
Stands associatifs et repasDurant toute la manifestation, des stands seront installés dans un village devant les arènes. Nous pourrons y retrouver des associations locales, des associations chrétiennes, des œuvres, etc. Une restauration sur place se fera sous forme de self, grâce à un traiteur présent devant les arènes.
Le festival « Alès en Ciel » aura lieu du 5 au 7 mai, dans les arènes d’Alès (Gard) . Mais vous n’assisterez pas seulement à de beaux concerts ! Cet événement est un festival de bonnes nou-velles ! Tout d’abord, nous voulons annoncer LA bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ . Autrement dit, nous voulons que vous invitiez des non-croyants à ce festival et notamment aux concerts pour qu’ils découvrent l’Évangile en chansons . Nous ne savons pas s’ils aimeront toutes les musiques qui seront proposées mais nous sommes sûrs qu’ils aimeront l’ambiance et nous savons aussi que Dieu est capable de tou-cher leur cœur au tra-vers des paroles qu’ils entendront et parce qu’ i l s percev ront peut-être ce qui mo-tive tous ces artistes . La deuxième bonne nouvelle, c’est que vous pouvez parti-ciper activement à ce festival ! En effet, ce festival ne fonctionne qu’avec des bénévoles et il est encore temps d’ai-der à installer, à nettoyer, à accueillir, à ranger, à préparer des repas pour les artistes… Voilà une bonne nouvelle pour ceux qui n’aiment pas se croiser les bras et qui ne voudraient pas venir simplement pour assister à des concerts ! La troisième bonne nouvelle, c’est que ce festival manifeste l’unité des chrétiens dans leur désir de témoigner . De nombreuses églises différentes et
membres d’églises sont impliqués dans l’organi-sation de cet événement et ce travail d’équipe est déjà en lui-même un témoignage et une réussite . Notez enfin qu’il y aura de nombreuses anima-tions dans la ville dès le samedi matin, avec la participation des artistes du Festival, ainsi que la mise en place d’un village d’activités . Des flash-mobs seront organisés dans les rues et des anima-tions seront présentées sur la place de la Mairie ainsi que sur l’espace Jean Castagno . On pourra
trouver différents stands (maquillage pour enfants, ballons à sculpter…), des jeux organisés pour les enfants, des sports vi-suels et ludiques, etc . Pour les concerts et les spectacles, notez que le vendredi 5 mai au-ront lieu les concerts à 20h30 et 22h de Bro-therhood puis de Gos-pel Train ; le samedi 6 mai, les concerts à 20h30 et 22h de Gahm p u i s de Ph i l ip p e
Decourroux et le dimanche 7 mai, du théâtre avec « La compagnie des actes » et le concert du groupe Amplifive à 16h . Le dimanche matin à 10h30 aura lieu un culte festif dans les arènes en présence des artistes du Festival qui nous accom-pagneront durant cette célébration . Avec de la danse, de la peinture, du théâtre, etc . Un moment intense et festif ouvert à tous ! Alors partagez vite toutes ces bonnes nouvelles autour de vous et venez nous voir les 5, 6 et 7 mai sur Alès !
GOSPEL • POP • ROCK JAZZ • SOUL • THÉÂTRE
Infos : www.alesenciel.org
06 09 45 67 75Entrée libre
Suivez-nous sur Organisé par l’Association Alès en Ciel
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ARÈNES D’ALÈS5¡6¡7 MAI
National / InternationalUn festival de bonnes nouvelles !
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3, rue des Pins - 34000 MontpellierTél : 04 67 66 70 65 - [email protected]
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FORMEZ-VOUS AU MÉDICO-SOCIAL ET À L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE AVEC L’UN DES DIPLÔMES SUIVANTS À INITIATIVES FORMATION :
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CHEF DE PROJET EN ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (NIVEAU II RNCP*)EXPERT EN ÉCONOMIE SOLIDAIRE (NIVEAU I RNCP*)
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Actu jeunesse
Un trésor inépuisable !
Camp Gospel InternationalDu 02 au 12 Août 2017Au Centre Carrefour Béthanie5 jours en France, 5 jours en Suisse,Pour les Jeunes de 14 à 18 ans
Inscriptions aupres de Christophe [email protected] par tel. au 06 14 80 11 26.
Week-end SportifLes 1er et 02 Avril 2017 (et ce n’est pas un poisson ;-)à Méjannes le Clap (30)
Agenda
« Depui s m on en fan ce, je suis passionnée par le modelage, la miniature et la peinture. J’ai trouvé mon compte dans l’illustration volume et la réalisation de films Stop motion. Cette
technique peu commune offre de nombreuses possi-bilités, au gré des envies, tout en apportant un certain
charme. Les illustrations sont faites main, la matière prend vie au service d’un message, d’un univers. Ce sont des visuels pour un large public ; expressifs, poétiques, avec de la tendresse et parfois même, une pointe d’humour ! », nous explique Myriam que nous avons rencontrée pour Nuance, à l’ERE d’Aix-en-Pce, lors du vernissage de l’expo, le 27 février dernier.
Éclairage jeunesse…
Rencontre avec Myriam Schott,Artiste plasticienne
LA BIBLE EN MINIATURE… l’expo qui a déjà visité 27 villes en 4 ans !De la création du monde à la vie de Jésus, c’est un voyage extraordinaire que Myriam Schott, illustratrice et plasticienne, nous propose aujourd’hui. Par cette exposition qui retrace la plus fascinante des histoires et qu’elle a mis 4 mois à réaliser, cette jeune artiste nous offre là une approche culturelle et artistique bien particulière, avec dix maquettes en pâte à modeler, mis en scène sous forme de tableaux qui permettent aux visiteurs, petits et grands de revisiter les histoires de la Bible.
Tout est mis en œuvre pour attirer le regard et fixer l’attention : des ambiances lumineuses, des panneaux contenant le texte de la bible correspondant avec sa référence, une rubrique « le saviez-vous ? », où nous pouvons même nous amuser en famille, et le petit plus, assez ludique, la recherche Flonflon, le petit mouton qui se cache dans chaque tableau et qu’il faut être le premier à repérer. Tout est orchestré, mis en œuvre, tel un spectacle vivant, pour nous donner un éclairage nouveau sur l’histoire qui est ici racontée sans parole mais qui transmet l’essentiel du message biblique : Jésus est venu PAR AMOUR, il y a 2000 ans. À TA PLACE, et justement parce qu’il t’aime, il a pris sur Lui tout le mal que tu as fait. IL EST VIVANT aujourd’hui et sa promesse pour toi reste inchangée : il promet d’être avec toi tous les jours… jusqu’à la fin du monde !
De spectateur, deviens acteur !
Pourquoi ne pas partager cette bonne nouvelle, avec tes amis, ta famille, dans ta ville ? Myriam n’a pas pu se taire ! Ses mains ont parlé pour elle, travaillé, assemblé avec minutie et patience afin que ce message d’amour ne reste pas uniquement dans son cœur mais puisse continuer à se transmettre. Toi aussi, comme elle, tu peux te mettre en marche avec les dons que tu as reçus (chant, sport, dessin, peinture, théâtre, conte, bricolage, création de jeux, etc…) et, pourquoi pas, proposer aussi à ton église, comme cela a été fait le mois dernier, avec grand succès, à St-Christol-les-Alès, Aix-en-Provence, Berre et Lambesc, de recevoir l’expo « Bible en miniature » avec l’artiste ? De spectateur tu passeras acteur, et tu pourras à ton tour témoigner de ce que tu as toi-même reçu en lisant ta Bible de façon joyeuse, ludique et… originale !
Pour prendre contact avec Myriam ou avec les partenaires de l’église Porte-ouverte à Mulhouse :www.labibleenminiature.com ou www.myriamschott.com/contactPartenaires : www.porte-ouverte.com
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contributeurs rédactionnels…
Dessiner la bible : L’illustration au service du récit ?Timothée CalvotPasteur à Marseille-Sud
dossier
Tristes Héros ! Quand le mal tente nos modèles … Joël LandesFormateur national Jeunesse
Alain Auderset, le bédéiste suisse que l’Europe s’arrache !Julie Sorbier Rawls Chroniqueur culture à Nuance
Être un héros dans ma propre vie…Lionel JauvertPasteur à St Quentin-en-Yvelines/Elancourt
La BD comme témoin de la Bonté de DieuFabio GenovezPasteur brésilien associé, pays viganais
Les dessins de Dieu
Des dessins qui nous rapprochent de Dieu
ou qui nous en éloignent ?La BD en question . . . pour (re)découvrir
les desseins de Dieu !
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Depuis l’Église primitive…
Eusèbe de Césarée, dès 265-340, nous rapporte déjà, dans son « Histoire Ecclésiastique », l’existence de représentations pictu-rales du Christ . Dès lors, bas-relief, mosaïques, sculptures, pein-tures, vitraux et aussi bibles illustrées vont envahir l’art chrétien et la culture européenne .Ce qui ressemblera le plus à nos bandes dessinées contempo-raines seront certainement les fameuses « bibles moralisées » . Des ouvrages très chers, sélectionnant quelques passages de l’Écriture pour les commenter et les illustrer . Une colonne étant relative au texte quand l’autre le commentait .
Représenter Dieu
L’Islam interdira toute représentation humaine et même ani-male, sans doute pour étouffer tout risque d’idolâtrie . À plus forte raison, on ne dessine pas Dieu, donc . Pourtant, les chrétiens ont rapidement dessiné Jésus sans trop de scrupules . Pour cause, Dieu s’étant incarné dans notre monde, il nous accordait toute légitimité pour le voir, le toucher et l’entendre . Techniquement, les apôtres s’ils avaient été doués en dessin, auraient pu dessiner une esquisse de Jésus . Là-dessus pas de problème .Également, les chrétiens inventèrent des symboles pour résumer et figurer Dieu mais toujours en cherchant à respecter ce que Dieu disait de lui-même . Si le prophète Daniel nous décrit Dieu en parlant de « l’Ancien des Jours » avec des cheveux blancs1, on s’autorise alors à dessiner Dieu comme un vénérable barbu . Si Jean nous rapporte avoir vu l’Esprit Saint descendre comme une
colombe sur Christ, on s’autorise à dessiner l’Esprit-Saint sous cette forme, ou sous forme de flamme en pensant à la Pentecôte .Mais peut-on dessiner la Bible ?
Oui, on peut !Clairement, rien ne nous l’interdit devant le Seigneur et nous aurions tort de ne pas mettre notre art au service du Royaume dans ce domaine . Mais que notre art serve la Parole ne fera pas de notre art La parole ! Une bande dessinée de la Bible ou un dessin-animé sur la vie de Jésus ne peuvent pas se substituer à la lecture de la Parole .
« J’ai lu la Bible en manga : ça compte ? »
« C’est bien ! Mais ça ne compte pas pareil » . Considérer que lire la Bible en bande dessinée peut se substituer à l’Écriture n’est pas juste pour le coup . Cela reviendrait à dire que vous avez loué Dieu pendant une heure alors que vous n’avez fait qu’écouter un cd de louange chrétienne . Ou cela voudrait dire que d’écouter des prédications sur internet équivaut à étudier la Parole de Dieu soi-même !
« Bilbo était plus gros dans ma tête ! »
Si vous avez lu le livre de « Bilbo le Hobbit » avant de voir le film qui est sorti il y a quelques années au cinéma, une représenta-tion de Bilbo que vous aviez en vous s’est télescopée avec celle du réalisateur du film . Mais il ne peut en rester qu’une . Aussi, soit vous gardez votre version de Bilbo et celle du film ne vous
Dessiner la Bible :L’illustration au service du récit ?
Église
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plaît pas, soit vous adoptez celle du film et oubliez comment vous imaginiez Bilbo . Sans méchanceté de sa part, le réalisateur doit – toujours – nous imposer une image en réalisant un film . Tant que vous lisez, Bilbo ressemble à n’importe quel petit homme bedonnant, habillé de vives couleurs . Mais sitôt que vous voyez le film, son portrait se fige . Une bible en bande dessinée produit le même effet . En lisant le manga « Le Messie », j’ai été frappé de la manière dont certaines scènes étaient dessinées et le sens qui était alors donné aux propos de Jésus ! Je pensais en moi-même : « Je ne comprends pas les choses comme elle le fait » (l’auteur est une femme !) . Et pour le coup, c’est l’image qui réduit l’interprétation à une seule version possible .Exemple : Si vous devez dessiner le baptême de Jésus par Jean : (1) Allez-vous faire plonger Jésus dans l’eau ? (2) Allez-vous dessiner Jean, versant de l’eau sur sa tête ? (3) Allez-vous sauter cette scène et passer tout de suite à l’apparition de la colombe de l’Esprit ?Mais comprenez que, selon la manière dont vous le dessinez, vous imposerez (par nécessité) votre doctrine au lecteur – là où le texte biblique laisse plus de latitude .
Le face-à-face
Comprenez-moi bien, je n’ai rien contre lire des mangas2 chrétiens, des BD chrétiennes, écou-ter des prédications en ligne ou écouter de la louange . Je vous recommande la BD « Le voyage des pères », j’ai déjà vu plusieurs fois le film « La résurrection » et je poste mes prédications en ligne ! Mais je dis juste qu’il y a une différence entre : être face-à-face avec Dieu en lui parlant, en le priant, en le louant ou en lisant sa parole et écouter, voir, lire, regarder le fruit du travail d’un autre . Non pas que cela ne puisse pas m’instruire, m’édifier en Christ, ou réjouir mon cœur, mais que ce n’est pas pareil . C’est tout !
Médiation ?
Une bible en bande dessinée est une interpréta-tion très personnelle et non objective de l’Écriture . Et c’est très bien ainsi . À nous de le lire comme tel . Un pasteur qui prêche nous parle de Dieu d’une manière subjective et personnelle . Il n’est pas ob-jectif et ne devrait pas avoir prétention de l’être . Même nos commentaires de la Bible « suggèrent » une théologie qui apparaît dans les bibles .Prétendre que ces moyens subjectifs sont objec-tifs, c’est nous leurrer et manquer de profondeur . Un chrétien qui ne « boit les eaux » que d’un pré-dicateur et ne juge que par lui, a posé – sans s’en rendre compte – une médiation entre lui et Dieu, qui n’est pas Jésus-Christ .
Assumons simplement que ces supports de la Parole la servent avec leurs limites et leurs fai-blesses . Mais que la Bible reste la Bible . Sitôt que quelqu’un ajoute un commentaire, une illustra-tion, ne serait-ce que souligner un passage, il nous suggère une manière de lire, de comprendre, de vivre l’Évangile . Je ne dis pas qu’il a forcément tort, je dis que c’est subjectif . Assumons cela ! Il n’y a pas de neutralité dès que l’homme est là pour faire, voir, ou entendre .
Quelles ambitions ?
Mais ces « arts » veulent-ils se substituer à l’Écri-ture sainte ? Je ne le pense pas . Il s’agit simplement de personnes qui veulent raconter ces histoires bibliques à leur manière . Tant que nous ne po-sons pas ces films, ces commentaires, ces images, ces musiques sur le même plan que l’Écriture, je pense qu’au contraire, nous devrions cultiver grandement ces domaines artistiques et culturels dans lesquels l’Église chrétienne d’autrefois était d’avant-garde .
Soutenir l’art et la culture
Ayant posé que la Bible écrite ou lue à voix haute (pour nos frères et sœurs aveugles) n’a pas son pareil, je veux encourager les chrétiens ayant un talent quelconque au bout des doigts ou de la langue (ma mère invente des contes bibliques à partir des récits de l’Écriture) à supporter la foi à travers leur art sans se poser la question de savoir si : « C’est biblique ou pas ? » – petit rappel : le mot « trinité » n’est pas biblique ! – et que l’Église sup-porte financièrement ceux qui souhaitent vivre de leur art ! Il y aura pour tout le peuple de Dieu une grande richesse à recevoir ici .Dessiner à propos de la foi, de Dieu, de la Bible, composer un cantique, ou écrire une prédication est forcément donner de « soi-même » . Et pour les artistes, c’est peut-être là qu’ils deviendront des sacrifices vivants3 ! Que Dieu nous réjouisse encore de ses dons pour nous !
Timothée CalvotPasteur, Marseille-Sud
« Jésus guérit la femme atteinte de perte de sang », La catacombe des saints-Pierre-et-Marcellin à Rome (Rome, 4e s .)
Bible de Saint-Louis – avec des textes et des scènes du Lévitique
Le Christ de Wissembourg, le plus ancien vitrail figuratif en bon état subsistant, datant d’environ 1060 . Conservé à Strasbourg .
Niko Henrichon « Noé » Ill . La chute
Bible en manga – la tempête apaisée
1 Daniel 7 .9
2 Un manga est une bande dessinée japonaise et utilisé pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises ou pour nommer, par métonymie, d’autres produits visuels rappelant certaines de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, etc .) . Les mangas traduits en langue française se lisent généralement dans le sens d’origine (de droite à gauche) . La plupart des mangas sont en noir et blanc .
3 Romains 12 .1
Église
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La menace sur nos récits imaginaires
Basculer du côté obscur : ce terrible dilemme a eu raison du jedi Anakin Skywalker, le super-héros Spiderman l’a évité de justesse et l’aventurier Bilbon Saquet est sans cesse harcelé par lui . Tous ces héros veulent faire le bien ou sauver le monde ! Pour donner le change à une injustice, pour prendre une revanche sur la vie ou pour garder le contrôle d’une situation, il leur arrive d’être tentés de répondre au mal par le mal . Et ceux qui se croyaient intouchables, invincibles ou incorruptibles découvrent qu’ils peuvent être vaincus ou forcés à la fuite par le mal . Le lecteur se pose alors ces questions : Comme les héros de bande dessinée, puis-je échouer ? Puis-je faire le mal et devenir méchant ? Il faut dire qu’ils nous ressemblent de plus en plus . Les auteurs humanisent leurs personnalités en nous exposant leurs bles-sures et leurs déceptions . Ils font tout pour échapper à un mani-chéisme trop poussé et tentent de démontrer que le héros peut être tenté par le mal comme le méchant avoir de bons côtés .
Monsieur Choc, le « chevalier maléfique » de Tif et Tondu, au vi-sage toujours recouvert d’un heaume est revenu dans les bulles en 2014 pour nous raconter sa dramatique histoire1 . Quelques années auparavant, c’est Kriss de Valnor, possessive rivale d’Aa-ricia et Thorgal, qui inaugurait une série d’albums expliquant sa psychologie complexe2 . Et il y en a eu d’autres : La Mangouste de XIII, les Daltons3… On nous fait comprendre que les personnages de BD ne naissent pas héros ou méchants, ils le deviennent… Finalement, les hommes sont-ils fondamentalement et naturel-lement bons ou mauvais ?
Tous méchants !
La Bible prend très au sérieux le problème du mal et le présente comme le principal défi de l’humanité . Il n’est pas caché que certains personnages bibliques ont eux aussi été tentés de faire le mal et l’ont parfois commis : Moïse se laisse emporter par
Tristes Héros !Qu’ils soient sages, qu’ils aient de supers pouvoirs, qu’ils vivent dans le passé, le présent ou le futur, les héros de nos histoires sont concernés par la question de notre rapport au mal… et certains basculent du côté obscur ! Comment interpréter cette malveillante séduction qui inonde les ouvrages récents de la bande dessinée ?
Quand le mal tente nos modèles …
Société
11P.
la colère et tue un garde, David commet un adultère puis un meurtre pour tenter de le cacher, Haman programme la tuerie de la population juive dans tout l’empire Perse, Manassé sacrifie son fils et pra-tique la magie pour asseoir son règne . La Bible nous dit que nous sommes me-nacés, d’une façon ou d’une autre, par la tentation de faire le mal . Potentiellement, nous pouvons tous devenir méchants .
Elle nous invite à résister au mal en ne considérant pas nos limites ou nos fautes comme la fin de toute lutte . Elle nous demande de persévérer et de trouver ail-leurs que dans le mal un sens à nos vies . C’est l’encouragement que Dieu donna à Caïn : « Tu peux laisser ta porte fermée et ne pas laisser le mal entrer dans ta vie4 . » Mais quel type de résistance héroïque sommes-nous encouragés à adopter ?
De quel combat ?
La recherche étymologique du mot mé-chant est « celui qui tombe mal » du verbe méchoir, aujourd’hui oublié . Le méchant est celui qui fait le mauvais choix, qui se trompe de direction, d’attitude pour faire face à une situation de la vie . Est-ce recon-naître que l’Homme peut faire des erreurs ? Pas tout-à-fait : si je pense, comme Socrate dans le Ménon5, que « nul n’est méchant volontairement » alors je peux relativiser ce constat . Ma lutte contre le mal s’appa-
rente à une démarche d’auto-justification . Pour me disculper, je suis prêt à résister, accuser ou agresser pour trouver la rai-son extérieure qui cause mon égarement . Mon héroïsme s’incarne dans la volonté tenace de changer le monde malveillant qui m’entoure pour que je puisse chan-ger . Mon arme de prédilection est alors la confiance tenace que je vais placer dans mes capacités, ma force ou mes disposi-tions naturelles pour livrer un combat perdu d’avance .
Résister !
Sans nier que le monde est corrompu, sans mépriser nos compétences, la Bible nous invite tout de même à une autre attitude . Le psaume 52 nous dit que le méchant – qu’il nomme triste héros - est celui qui agit en se fiant à ses seules forces . Le moyen d’éviter cet écueil est de nous tourner vers Dieu et de faire appel à lui . Reconnaître ses erreurs et ses limites nous pousse à nous tourner vers un absolu, vers Dieu . Il nous invite à accepter le pardon et la liberté . Cette libération s’accompagne d’une démarche de changement qui repositionne l’Homme par rapport à cet absolu . J’entre dans une attitude d’adhé-sion à un idéal . La Bible nous affirme que Dieu est cet idéal . En Jésus-Christ, il nous transforme afin que cet absolu, cet idéal soit toujours plus présent dans nos vies . Une fois que Dieu est présent et vivant dans mon existence, une fois qu’il est ma force, mon rocher et mon bouclier, alors je peux entamer mon combat contre le mal . Ma lutte est alors celle d’une résistance pour garder les regards tournés vers Dieu en toutes circonstances .
Hors limites !
Les méchants de la B .D . ont un rôle im-portant dans notre imaginaire collectif . Ils nous rappellent que dans l’art narratif, s’il y a un bon méchant, c’est que c’est une bonne histoire6 ! Ils nous offrent aussi l’oc-
casion de dédramatiser nos travers cultu-rels après un XXe siècle parsemé d’abus . Mais la plus grande leçon de nos Tristes Héros est l’invitation plus ou moins claire de prendre la mesure de nos propres li-mites et de notre besoin d’un idéal com-mun . Pensons à nos limites lorsque nous analysons les propos et les actions de nos hommes politiques . Recherchons à rele-ver les défis de nos institutions ecclésiales françaises en nous tournant avec espoir vers l’Éternel . Avec une compréhension renouvelée, confions nos vies à Dieu et disons avec Paul : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort7 ! » .
Joël LandesPasteur Animateur Jeunesse et formateur
“ Pourquoi te félicites-tu du mal, triste héros ?
Quand viendra ta chute, on dira : voici l’homme qui se confiait en ses
propres forces ! ”Ps. 52
1 Choc, Les fantômes de Knightgrave, Eric Maltaite & Stéphan Colman, éditions Dupuis, avril 2014 . 2 Je n’oublie rien ! Les mondes de Thorgal, Kriss de Valnor, tome 1, éditions Le Lombard, novembre 2010 .3 La plupart de ces personnages malveillants sont recensés et décrits dans l’ouvrage : Méchants crapules et autres vilains de la bande dessinée, Christophe Quillien, éditions Huginn & Muninn, octobre 2013 .
4 Évocation de l’interpellation divine en Genèse 4, 6 .5 Le Ménon est un dialogue écrit par Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu .
6 Remarque inspirée des propos d’Alfred Hitchcock : « Meilleur est le méchant, meilleur est le film . »7 Ref verset : 2 Corinthiens 12, 10 .
TOP 10 DES MÉCHANTS DE LA BD
1. Le Joker (Batman) : sociopathe, résident occa-sionnel de l’asile d’Arkham dont il s’échappe sou-vent, le Joker mène les plus folles expériences pour rendre fous tous ceux qui le côtoient.2. Tullius Détritus (Astérix) : fin psychologue et semeur de zizanie romain qui réussit à diviser le village des irréductibles gaulois.3. Freezer (Dragon Ball) : personnage sadique avec ses adversaires, il démontre un égo im-mense, une présence constamment pesante et une cruauté effrayante.4. Zorglub (Spirou) : savant fou volant les inven-tions de ses victimes pour satisfaire ses ambitions personnelles et prouver qu’il est le plus grand des scientifiques.5. Saul (Seuls) : doté de pouvoirs surnaturels, il se croit supérieur aux autres enfants et joue à l‘empereur. Il souhaite survivre en s’appuyant sur les théories du nazisme. 6. Kriss de Valnor (Thorgal) : femme cynique, gui-dée par l’appât du gain, arrogante, indépendante, volontiers cruelle et sans pitié, elle est attirée avant tout par le pouvoir.7. Gargamel (Les Stroumpfs) : cherche toujours à capturer les petits lutins bleus avec son chat Azraël pour fabriquer la pierre philosophale ou par pure haine.8. Joé Dalton (Lucky Luke) : le plus âgé et le plus petit des frères Dalton, il est bagarreur, méchant et (relativement) intelligent. Il ferait n’importe quoi pour descendre Lucky Luke. 9. Enshu Atsukau (Sillage) : télépathe chargé de missions diplomatiques par la Constituante. D‘ap-parence mielleuse et manipulateur, il n’a qu‘une obsession : posséder Nävis !10. Lavinia (Princesse Sara) : donneuse d’ordres égocentriques, arrogante mais pas stupide du tout, elle jalouse Sara.
Société
12P.
Une conversion surprenante
Alors qu’il est écolier, Alain participe aux traditionnelles collectes de vieux papiers destinés au recyclage . C’est l’occasion pour le gamin de prélever pour son compte personnel des bandes dessinées défraîchies dont il est très friand . Un jour, il tombe sur une bande-dessinée particulière, Tournesol . Tournesol est une bande-dessinée chrétienne née en Suisse qui a fêté ses 50 ans en octobre 2010 . Pour l’enfant Alain Auderset, la lecture de ces BD est une révélation qui va bouleverser sa vie ! Les histoires vraies que contiennent ces fascicules lui parlent toutes de personnes qui font le bien et dont la foi chrétienne constitue un point commun… C’est un déclic qui l’amène à rencontrer, à son tour, celui qui allait devenir le moteur de sa vie, Jésus-Christ !
De ses débuts de carrière au buzz de « Water Source » !
Après sa formation de graphiste et des années de galère, il parvient à sortir sa pre-mière BD, Idées reçues à compte d’auteur en 2001 . Le succès est rapide . Idées reçues est rapidement suivi de quatre autres opus qui témoignent de son talent et d’une sensibilité particulière . Depuis, les bandes dessinées d’Alain Auderset sont traduites en 7 langues (dont le chinois) . Les ventes ont dépassé tout ce qu’il pouvait imaginer : plus de 100’000 exemplaires . En 2013, l’Atelier Auderset élargit sa compétence et signe un contrat avec les stu-dios de MOONDOG ANIMATION USA, pour la réalisation d’une adaptation d’une de ses BD, Willy Grunch, en dessin-animé . C’est ainsi que The life and trials of Willy Grunch voit le jour : ce sont des courts métrages (5 à ce jour) du personnage éponyme et de son amie Jasmine, qui cherchent un sens à leur vie et se laissent tenter par les sirènes du monde . Ces courts-métrages peuvent être vus via You-
que l’Europe s’arrache !
Alain Auderset
Avec plus de 100.000 exemplaires vendus
et des millions de vues sur Internet, le bédéiste Alain Auderset quitte la sphère
étroite des lecteurs chrétiens pour toucher un large public. Un succès largement mérité !
le bédéiste suisse
Culture
13P.
Tube, Facebook et autres médias internet . Leur visionnage se compte en milliers de vues . Un de ces dessins-animés, Water Source, a un destin particulier : piraté par un Russe et mis sur Facebook quelques semaines après sa timide parution sur in-ternet, il reçoit plusieurs millions de vues . C’est un véritable buzz !
Son œuvre artistique
Sa bibliographie est vaste et nous vous en conseillons vivement la lecture . Il y a d’abord, bien entendu, ses bandes-dessi-nées : Idées reçues 1 est un chef d’œuvre, les tomes 2 et 3 sont également profonds, intelligents et drôles . Willy Grunch et Marcel sont les BD racontant les péripéties de jeunes adultes qui nous ressemblent, ou nous ont ressemblé, à ce moment char-nière qu’est la fin de l’adolescence . Leur lecture permet un retour sur soi, sur nos doutes, nos choix, nos bêtises parfois… tou-jours avec profondeur et humour .Ensuite, il y a son autobiographie Rendez-vous dans la forêt dont le tome 2 vient de paraître . Alain Auderset y compile ses meilleurs souvenirs, livrés précédemment sur son blog : il nous parle de son chemin de foi avec Dieu, en particulier lors de ses rendez-vous dans la forêt qui l’inspirent et lui parlent . Mais encore, il y a son CD de témoignage ou celui du groupe Saahsal où il se pro-duit avec son épouse à la voix et son fils à la batterie . Enfin, il y a des DVD qui filment ses spec-tacles, car Alain Auderset est aussi humo-riste sur les planches francophones . À l’international, son blog fait mouche en Espagne, où il écrit régulièrement dans la rubrique Culture du magazine barcelonais Protestante digital . Finalement, pour comprendre l’homme-orchestre qu’est Alain Auderset, il y a un court-métrage : « Une vie de pas-sions » (https://www .youtube .com/watch?v=uZAMXliP2EY), qui relate avec humour quelques-unes des facettes ex-traordinaires d’un homme qui se livre tel qu’il est, sans fard, sans costume ni préten-tions, pour partager avec l’émerveillement d’un enfant, la vie extraordinaire qui est la sienne en Jésus-Christ .
Son univers de la bande-dessinée
L’univers des BD d’Alain Auderset remet en question le sens de sa propre vie . L’hu-
mour permet de dévoiler les pires situa-tions dramatiques et parfois de relativiser . Ses bandes-dessinées traitent rarement d’actualité ou de politique, mais plutôt de notre société post-contemporaine, de ses erreurs, ses contradictions, son impact sur les gens . Le dessinateur y explore volon-tiers les mécanismes du cœur humain . Parfois il côtoie le divin, la mort, l’amour, les crises du couple . Ses personnages nous ressemblent : ils se pensent cartésiens mais sont illogiques, se croient polis mais sont irrévérencieux, se croient spirituels mais sont très matérialistes . Chaque personnage est peint avec tendresse et délicatesse . Wil-ly Grunch est un jeune homme romantique qui peine à quitter l’adolescence, Robi est un adulte mûr, tellement mûr qu’il a perdu son cœur d’enfant jusqu’à la rencontre qui va changer sa vie . Marcel est à la recherche de l’amour, d’un sens, de la sagesse et des clés de la voiture… Il sillonne la galaxie aux commandes de son inséparable petit véhi-cule rouge . Tout au long d’un album gorgé de couleurs et de fraîcheur, cet attachant nigaud et tous les joyeux drilles qui com-posent sa bande distillent à leur manière une sorte de philosophie de l’absurde . Dans Idées reçues, premier ouvrage de l’auteur, le personnage principal, c’est nous . Grand ou petit, comme Kevin, gros ou maigre, homme ou femme, blanc ou noir, l’être humain est mis à nu . L’humour y est noir . La mort, la guerre, la dépression, les colères absurdes, la surconsommation y sont traitées sans tabou . Cet ouvrage a été primé au Festival de la Bande Dessinée francophone chrétienne d’Angoulême .
Quelques encouragements internationauxAlain Auderset a reçu 6 prix, 3 fois aux États-Unis et 3 fois en Europe (3 fois premier prix) . Il partage régulièrement son témoignage à la télévision et aux radios nationales de Suisse, une courte émission lui a été consacrée sur Arte . Le 13 novembre dernier, la chaîne espagnole TVE 2 réalise une émission sur l’auteur à
l’occasion de sa venue dans le pays et du buzz provoqué par « Water source » .
Comme tout artiste, Alain Auderset a besoin de notre soutien, que ce soit par la prière, par des dons, par du bénévo-lat ou de menus travaux à domicile ou à l’atelier. N’hésitons pas à le soutenir !
Informations récoltées et ordonnées par Julie Sorbier RawlsChroniqueur Culturel
LE PAPA SHOWLes observations lucides d’un papa à la masse !
Le nouveau spectacle d’humour d’A. Auderset
Nous voyons-nous, tels que nous sommes vraiment ?Auderset propose un regard extérieur – pas dénué de bon sens – sur nos vies, nos rela-tions et nos habitudes pleines de non-sens. C’est fou à quel point on peut être frappa-dingue au quotidien sans même s’en rendre compte ! Auderset se prend un m’Alain plaisir à nous mettre la tête à l’envers lorsqu’il cari-cature à l’extrême nos papas handicapés du sentiment, incapables de dire « je ’t’aime ». Mais le comédien est vraiment atypique lorsqu’il compare Dieu à un papa irrémédia-blement amoureux de nous : il explose toute religiosité et tout préjugé qui s’accroche si facilement à nos mentalités, pour ne nous laisser que le « vrai » d’une relation basée sur un Amour inconditionnel ! Une soirée détente que vous fera bien « réflé-rire »
Alain Auderset (né le 27 octobre 1968 à Granges) est un auteur suisse de bande des-sinée. Il habite à St-Imier avec sa femme, Eliane, et leurs quatre enfants : Séphora, Silas, Océane et Benjamin.Plus d’information sur le site internet : www.auderset.com et sur le blog d’Alain Auderset : http://www.auderset.com/cate-gory/blog
Culture
14P.
Comme tout enfant normal, j’aimais dessiner et profiter du joli monde de l’imagination qu’un crayon et un papier peuvent offrir . Au fil des années, mes parents et moi nous sommes rendu compte que mes griffonnages peu à peu devenaient des dessins bien dé-finis et bien faits . Mes cahiers étaient remplis de dessins et mes amis et collègues m’appelaient « le dessinateur » et, pour toute activité qui exigeait un travail d’illustration, j’étais convoqué . En fait, ça me procurait joie et fierté . Je n’oublie pas une fois que ma professeure a demandé s’il y avait quelqu’un qui savait dessiner parmi les élèves de la classe et tous m’ont regardé et ont dit : « C’est lui ! » . Cependant, comme aspirant trop à dessiner, quelques professeurs envoyaient des mots à ma mère qui di-saient que je devais dessiner moins et étudier plus en classe .
L’« univers du dessin » arrivait à la fin pour moi, car j’avais besoin d’avoir un métier qui pourrait me soutenir pendant ma vie d’adulte . Vivre de l’art n’a jamais été facile, pour certains presque impossible, comme disait mon professeur à l’université : « Savoir dessiner est en même temps une bénédiction et une malédiction », c’est-à-dire, c’est formidable d’avoir un talent rare, mais la vie sera dure, puisque ce n’est pas simple d’avoir un bon travail . Néanmoins, je peux dire que Dieu m’a béni avec un bon père qui toujours m’appuyait dans la vie artistique, tout en souhaitant que j’aie
une vie financière stable . Motivé par l’appui de mon père et pas mal de réflexion, j’ai pris mon courage à deux mains pour entrer à l’université de dessin en vue de devenir un dessinateur professionnel .À l’université, j’ai appris plusieurs expressions artistiques qu’uti-lise l’illustration et avec elles, les techniques de la bande dessi-née que je lisais habituellement, soit avec des motifs infantiles, soit des super-héros et romans . De fidèle lecteur, je suis passé à créateur et, à mon avis, ce qui est le plus beau et admirable dans les BD, c’est l’union et l’harmonie entre une bonne idée d’histoire et des images qui permettent à l’imagination du lec-teur d’être libre pour s’envoler à chaque instant . La génialité est l’histoire et la compétence de décider quel moment sera illus-
tré et lequel sera omis, et, oui, des dessins sont assurément importants, toutefois, ils sont seulement les serviteurs de l’idée et du Know-How (savoir-faire). Enfin, je crois qu’avec une bonne bande dessinée, nous avons un puissant outil de communication .
Après j’ai fait ma licence . J’ai rêvé de dif-férentes occasions de travail, je souhaitais
travailler pour de grandes entreprises ou des maisons d’édi-tion de BD d’une autre part, et je voulais créer ma propre bande dessinée d’autre part . Peu de temps après, j’ai reçu et répondu à l’appel de Dieu pour le travail missionnaire et à un moment
La BD comme témoinde la bonté de Dieu
“ Nous savons que tout art est une expression
qui vient du cœur de l’artiste. ”
Témoignage
15P.
donné, j’ai laissé les dessins de côté pour dédier tout mon temps et mes efforts pour suivre des études théologiques . En effet, ça n’est pas une triste histoire, je sais que Dieu ne fait pas ses plans sans un but, maintenant j’attends le moment où, dans mon ministère, je pourrai dessiner et continuer à développer le talent que Dieu m’a donné .
Nous savons que tout art est une ex-pression qui vient du cœur de l’artiste. Si on fait le long chemin de l’Histoire de l’art, on va voir que l’art révèle qui est l’artiste, ses joies, ses tristesses, ses angoisses, ses peurs et, bien sûr, sa foi . Partant de ce fait, je pense que des vrais chrétiens doivent produire des BD et mar-quer dans ces histoires et ces dessins leur foi authentique . Ce que nous avons en bande dessinées sont des représentations des histoires de la Bible, c’est bien, vrai-ment, mais nous avons besoin de bonnes histoires et de bonnes narrations qui pro-viennent des cœurs des vrais serviteurs de Christ .
Je crois qu’il existe une grande oppor-tunité de communiquer l’amour de Dieu à travers les bandes dessinées, voyons pourquoi ? Tout d’abord, les BD ont un langage qui atteint les enfants et les adolescents jusqu’aux jeunes adultes, qui en achètent de plus et plus . Ensuite, tous ces groupes ciblés sont intéressés et cherchent des nouveautés, une bonne histoire . Alors, comme nous disons dans mon pays (Brésil) : « Nous avons le cou-teau et le fromage entre les mains », il faut juste couper et manger ! À propos de ça, nous devons faire des bandes des-sinées qui communiquent l’amour de Dieu . L’univers de ce pop’art est énorme et permet une grande variété de sujets . Nous pouvons créer des BD, pour des enfants et des adolescents dans l’Église, qui racontent des histoires bibliques, en-seignent la théologie et présentent la pra-tique de la vie chrétienne . De plus, pour les jeunes et les adultes, on peut dessiner des BD qui parlent de crises existentielles, psychologiques et éthiques, également des histoires qui inspirent un chemin digne de l’Évangile . À mon sens, il serait magnifique d’avoir des bandes dessinées qui soient appré-ciées en dehors de l’Église, néanmoins qu’elles aient des valeurs racines en Christ . La BD est un moyen avec un grand
potentiel à exploiter . Ce sont les servi-teurs de Dieu qui doivent l’utiliser pour la Gloire de l’Éternel . « À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11 :36) .
Fabio GenovezPasteur associé Jeunesse
Fabio CLETE GENOVEZ, a 32 ans. Il est né au Brésil et est marié à Stephany SONG GENOVEZ, avec qui il a une fille qui s’appelle Clarisse. Missionnaire et pasteur consacré de l’église Presbytérienne du Brésil, il habite Ganges dans le département de l’Hérault et travaille aujourd’hui avec la jeunesse des quatre églises du grand secteur de Montpellier : ERE Montpellier, ERE Ganges, ERE Le Vigan et ERE Saint Hippolyte du Fort.
Témoignage
16P.
Le héros de David
Dans cette longue liste, nous aurions pu jeter un regard du côté d’Abel, Abraham et sa descendance, Moïse ou les prophètes, Rahab, Samson ou une autre illustre figure . Mais dans le livre des Chroniques, nous trouvons l’histoire intéressante d’un héros national . ‘’Benaya, de Qabtseel, fils de Yehoyada et petit-fils d’un vaillant guerrier qui avait accompli de nombreux exploits, tua deux puis-sants héros moabites. C’est lui aussi qui, un jour de neige, descen-dit au fond d’une citerne pour y tuer un lion. C’est encore lui qui tua cet Egyptien mesurant près de deux mètres cinquante et qui maniait un javelot aussi gros qu’un cylindre de métier à tisser. Il bondit sur lui, armé d’un simple bâton, et lui arracha son javelot avec lequel il le tua. Tels furent les exploits de Benayahou, fils de Yehoyada, qui se fit une renommée parmi le second groupe des trois.
Il fut le plus estimé parmi les trente ; mais sans égaler ceux du premier groupe des trois ; David lui confia le commandement de sa garde personnelle.’’ (1 Chroniques 11 :22-25)
Le rédacteur des Chroniques mentionne que Benaya eut « le plus de gloire parmi les 30 » même s’il ne fait par partie de la sec-tion spéciale du groupe des trois . Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’a-t’ il fait de si fameux ?Benaya était célèbre car ses talents ont pris le dessus lorsqu’il eut dû combattre deux des guerriers les plus redoutables de Moab, et qu’il réussit à les tuer tous les deux . Il a aussi traqué un lion, le coinça dans un trou un jour de neige, (le pire ennemi, dans les pires conditions…) et descendit pour le tuer . Et avec l’ennemi égyptien, le géant, là encore triompha . Un homme capable d’ex-ploits de ce genre serait l’invité du journal télévisé . Il recevrait les plus hautes distinctions de la nation . Et pourtant, cet homme n’était, avant ces exploits, que l’un des 30 . Pas de nom, juste l’un
Être un hérosdans ma propre vie…© Fabio Genovez
Existe-t-il un plus grand honneur que d’être mentionné dans la Bible ? Pour quiconque y réfléchit quelques instants une alternative apparaît. Être mentionné dans la Bible, oui ! Mais en bien ! Nous n’avons pas réellement envie de passer dans la postérité avec le fardeau de Judas Iscariote ou de Ponce Pilate. Nous voudrions plutôt nous trouver du côté des héros de la foi cités au chapitre 11 de l’épître aux Hébreux. Mais en sommes-nous capables ? Qu’est-ce que cela va demander de moi ?
Méditation
17P.
des 30 . Si nous parlions de sport, il serait dans l’équipe première mais pas encore en sélection nationale .De la liste des gardes de David, on ne cite en réalité que les 3 meilleurs, ceux qui for-meront sa garde rapprochée . Et Benaya n’en fait pas partie . Cependant, le texte nous dit qu’il devint plus célèbre que les 3 . En fait, il devint tellement respecté qu’on lui confia le commandement des 3 . Pourquoi ?
Une seule raison : ses exploits ! Et pour comprendre la signification du texte, nous devons comprendre que l’en-traînement des soldats d’élite inclut la traque des lions . David, lui-même, avant de faire face au géant Goliath, dit qu’il a déjà tué un lion, un ours et que ce géant sera juste comme une de ces bêtes devant lui . Les gardes s’entraînent afin qu’au cœur de la bataille, ils soient rendus capables de prendre des décisions rapides et intel-ligentes . Leur survie en dépend bien sûr, mais aussi leur honneur . Quand Benaya se retrouve dans la citerne, ce n’est pas le résultat d’une chute, d’un accident . C’est un acte délibéré . Et le lion qui s’y trouve n’est pas là non plus par hasard . Benaya descend dans une citerne un jour de neige, confiant que sa maîtrise lui permettra de vaincre l’animal . Et voici pourquoi il devint si célèbre . Si illustre que, même si le récit date de plus de 3 .000 ans, il est toujours lu dans les églises aujourd’hui .
Qu’est ce qui fait un héros ? Ce n’est pas seulement un acte unique et spectacu-laire qui fait le héros . C’est un enchaîne-ment, une vie de décisions qui conduisent à l’exploit au cœur du combat .
Qu’est-ce qui fait de nous des héros ?
Certains se grattent peut-être là tête devant le choix de cette méditation . Que le texte soit dans nos bibles, c’est indiscutable . Que Benaya soit passé à la postérité, gloire à Dieu et que grand bien lui fasse . Mais pour nous chrétiens du troisième millénaire, que comprendre de cette histoire ?
La vie du chrétien trouve une analogie forte avec l’entrainement du soldat et les campagnes militaires . En lisant la bataille de Jéricho et la conquête de Canaan, nous voyons le lien fragile entre l’accompagne-ment de Dieu et la reconnaissance hu-maine - c’est souvent l’infidélité qu’il y a en retour . Dans les épîtres, nous trouvons ce grand favori des écoles du dimanche que sont les « armes du chrétien » . Les enfants sont souvent marqués par ces images (les petits garçons pour sûr…) .
Mais c’est dans les évangiles et de la bouche de Jésus-même que je trouve l’ins-truction la plus forte . Dans le récit de la semaine qui conduit à sa passion, nous voyons Jésus pris dans de nombreuses discussions, souvent animées d’un mau-vais esprit . En particulier dans l’évangile de Marc, les groupes se succèdent pour lui tendre des pièges . Ça commence par les principaux sacrificateurs, puis les scribes et les anciens . Viennent ensuite les Phari-siens et les Hérodiens . Pour chacun de ces groupes, Jésus offre des réponses qui les dérangent dans leur compréhension de Dieu et sur ce qui est en train de s’accom-plir . Quand c’est le tour des Sadducéens, ils choisissent de l’interroger sur la résur-rection ou plutôt sur son impossibilité, son non-sens . La réponse de Jésus est en deux temps . Il répondra à leur demande précise mais aussi il donnera un cadre plus large à leur interrogation en disant : « Vous êtes dans l’erreur, et en voici la raison : vous ne connaissez pas les Ecritures ni quelle est la puissance de Dieu. » Marc 12 :24 (Sem)
Le bon soldat répète ses manœuvres, s’immerge dans une vie de discipline, connait les procédures et, bien-sûr, entre-tient son corps et son arme . De même, le croyant se rappelle les histoires et les témoignages de l’Écriture, il se discipline dans la prière, il s’immerge dans la com-munion fraternelle . Et par tout cela il se prépare aux exploits de la vie chrétienne, la lutte contre le péché, la joie au sein de la douleur, l’Esperance contre toute angoisse et l’amour en faveur de l’ennemi… Et, plus que tout, pour accomplir cela, il compte sur la puissance de Dieu ; cette puissance qui l’a déjà fait passé de la mort à la vie . Cette puissance qui console et soigne les plus graves blessures . Cette puissance qui le garde précieusement . Cette puissance contre laquelle l’enfer même ne peut rien .
Aimeriez-vous vous trouver cité dans la Bible ? Et bien, vous y êtes déjà ! Le cha-pitre 11 de l’épître aux Hébreux finit avec ce précieux verset : ‘’C’est que Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous : ils ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection.’’ Quand nous plaçons notre confiance en la puissance de Dieu et que nous nous appuyons sur l’instruction de sa Parole alors nous nous retrouvons dans cette prodigieuse et glorieuse lignée et pour l’éternité .
Lionel JauvertPasteur à Saint-Quentin-en-Yvelines
“ C’est un enchaînement, une vie de décisions qui
conduisent à l’exploit au cœur du combat. ”
© David Ratte
© Dautemer
Méditation
18P.
Annonces / CommuniquésDE LUTHER À LUTHER KING Un son et lumière au Musée du Désert
Nous avons le « Son », aidez-nous à financer la « Lumière » !
Dans le cadre des 500 ans du protestan-tisme, un grand projet de spectacle se déroulera les 28, 29 et 30 Juillet prochain au Musée du Désert . Cette grande fresque historique va mobiliser plus de 40 acteurs, 300 figurants et de nombreux volontaires bénévoles, sur le thème porteur de sens : « la Liberté de Conscience » !
Pour mettre en lumière ce spectacle, nous lançons une campagne de financement participatif. Vous pouvez soutenir ce projet en faisant un don par internet via le site: www.delutheralutherking.org ou par courrier en envoyant un chèque à l’AASC, 5 rue Mistral, 30100 Alès .Simple et rapide, cela vous donne droit à des contreparties, un reçu fiscal pour déduction d’impôts et surtout cela
nous permettra d’illuminer les trois représentations et d’offrir un écrin de qualité à ce spectacle.Prochain grand rendez-vous les 7, 8, 9 avril 2017 pour la répétition au Musée du Désert . Pour plus d’infos : [email protected] : [email protected]
LES ÉVANGELIQUES EN FRANCE Convictions
Libre de le Dire…. !
Le livret en vue des élections présidentielle et législative, développé par le Cnef, en collaboration avec des associations évan-géliques, est disponible au téléchargement sur : https://drive.google.com/file/
“CHICK TRACTS” La BD évangéliste la plus vendue au monde !
Parmi les records du monde de vente de bandes dessinées, on en trouve une qui ne contient ni intrigues policières rocambo-lesques, ni aventures de superhéros . Chick Tracts est une collection de cartoons de l’illustrateur américain Jack T . Chick, dans laquelle les dialogues se basent sur des pas-sages de la Bible, et où les personnages à la fois humains et diaboliques sont voués à l’Enfer . Et pour cause, le style artistique mili-tant de l’auteur a pour but non dissimulé de “convertir les non-croyants au christianisme” . Entre peur, curiosité et confusion, la violence morale de chacun des 100 albums toujours disponibles affiche un discours souvent hai-neux à l’encontre des thématiques visées par Jack T . Chick . Parmi elles : l’homosexua-lité, l’avortement, le communisme, l’islam, le judaïsme, mais aussi l’alcool et les drogues… Dans un nouvel épisode de The VICE Guide to Comics, l’éditeur artistique Nick Gazin nous fait découvrir l’univers de cette série de bandes dessinées imprimée depuis les années 1970, et aujourd’hui traduite dans plus de 100 langues . www.chick.com
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