axis libri nr. 6 (în limba franceză)

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An III, nr. 6, martie 2010; revistă culturală în limba franceză

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  • AXIS LIBRI

    PB 1

  • III-me anne, no. 6, mars 2010 AXIS LIBRI

    22

    Cest avec de lmotion et de la joie , sous le signe de lattention et du respect, que, dans ce jour tout fait spcial, je madresse toutes les personnes appartenant aux minorits nationales qui vivent dans le dpartement de Galati. Le Jour du 18 dcembre est dclar par le Gouvernement de la Roumanie comme JOUR DES MINORITES NATIONALES DE ROUMANIE. Cet acte de respect pour toute ethnie cohabitante, quelque nombreuse quelle soit, est en mme temps un geste de reconnaissance de la contribution des personnes appartenant aux minorits nationales aux ralisations conomiques et spirituelles de notre pays commun, la Roumanie. Le fnomne minoritaire est une ralit objective et il caractrise la plupat des Etats du monde o, de manire prpondrante, les groupes minoritaires sont traits de manire dmocratique, avec la reconnaissance et la protection de leur identit. En Roumanie, les droits fondamentaux des minorits nationales sont garantis, chose qui leur permet de se manifester et de saffirmer dans la socit roumaine dans les mmes conditions que la majorit. Les efforts et les politiques de la Roumanie, qui combattent la discrimination et

    MESSAGEadress aux reprsentants des communauts ethniques

    loccasion de la Journe des Minorits nationales de Roumaniepromeuvent la diversit, placent notre pays dans une position favorable, parmi les pays membres de lUnion Europenne. Le chemin de la divergence la convergence passe obligatoirement par le dialogue et la connaisance. De la ncessit de connatre profondment les ethnies qui cohabitent dans le dpartement de Galati et dans la rgion du Bas Danube, du dsir de lapproche de nos concitoyens, en tant quinstitution de ladministration publique locale nous initions de multiples actions et manifestations. Le but de ces actions est de garantir la conservation, lexpression et le dveloppement de lidentit ethnique des minorits nationales en plan culturel, linguistique et religieux. Avec le mme intrt, nous rpondons aux invitations et nous participons aux actions organises par les minorits ethniques. La culture des minorits nationales fait partie de la culture roumaine. Les minorits expriment la culture, la langue et la religion de ceux qui cohabitant depuis des sicles dans cet espace gographique commun. Chaque contribution dune minorit constitue une brique ajoute la culture nationale. Nous prenons tche de conserver le patrimoine ethnique et nous dsirons que chaque communaut ethnique de la rgion soit comprise. Cest notre devoir de militer pour conserver le patrimoine ethnique de la rgion et du pays. Lcoulement du temps a conduit la rduction du nombre de la population ethnique,ce qui peut donner rflchir. Mais il est incontestable que les racines de lexistence de chaque ethnie se trouvent dans les fondements sains et pleins de verit des profondeurs de lhistoire. Nous prouvons une grande joie du fait qu prsent ces minorits constituent des ponts de liaison avec les pays-mere. Nous avons percu que les ethnies cohabitantes vivent dans un fort dsir de loyaut par rapport aux structures dmocratiques locales et centrales et par rapport notre saint pays, la Roumanie-maison commune o nous vivons et nous travaillons. Par-dessus toute appreciation, pour cette occasion nous trouvons que le vux de vivre en paix, en amour et en bonne intelligence avec nos semblables est le plus propre. Je vous souhaite beaucoup de succs dans ce que vous vous proposer raliser.

    Eugen CHEBAC,Prsident du Conseil du Dpartement de Galati

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    ditorial

    Prof. Zanfir Ilie, Directeur

    Bibliothque Dpartementale V.A.Urechia Galati

    Les vecteurs de la renaissance culturelle

    Galati, le 1er mars 2010

    Toute nouvelle anne commence avec un moment de bilan parce quil faut savoir quest-ce quil y a de gagn mais aussi quest-ce quil y a de perdu, quelles sont les choses quil faut amplifier mais galement quelles sont les choses quil faut rcuprer. Plus enrichis de lexprience dune anne, nous tablissons les objectifs du renouvellement et de la crativit auxquels nous aspirons. Lanne 2009 a t une anne avec des difficults pour les institutions publiques et particulirement pour les institutions de culture. Les premiers symptomes de la crise nous ont trouvs prts compenser les effets en plan financier, avec lambition de multiplier leffort intellectual et de cration au bnfice dun plus de qualit et diversit des services de bibliothque, de linitiation de nouvelles formes/modalits dattirer vers la lecture, ltude, la documentation. Voil donc quil y a aussi un lment positif de la crise, celui qui impose une slection dure, mais ncessaire, en obligeant des r-valuations exigentes, fixer dautres dimensions, une autre manire de penser,le renouvellement crateur. La tenue des manifestations organises en partenariat avec dautres bibliothques, avec des muses, thtres, associations culturelles, universits et autres institutions denseignement, avec des publications prestigieuses, de niveau local, national ou rgional, a polaris lintrt des ceux qui aiment le mot crit, mais galement celui de potentiels utilisateurs de laral du Bas Danube.

    Lapprciation dont jouit le brand Axis libri (revue de culture, maison ddition, salon national de livre, salon littraire), lcho du programme complexe Les journes de la Bibliothque, lampleur des manifestations occasionnes par de grands vnements (150 ans de lUnion des Principauts, lanniversaire de 175 ans de la naissance du fondateur

    de la bibliothque Vasile Alexandrescu Urechia, la Journe du bibliothcaire, la commmoration de 175 ans du passage en ternit du gnie de la littrature roumaine Mihai Eminescu) affermissent notre conviction que, par groupement des potentiels de tous les vecteurs culturels et par extention culturelle, la communaut peut et doit tre motive atteindre des performances dans le plan de la production matrielle, de linnovation, mais aussi dans le plan de la mentalit et de lattitude.

    Dans la zone strictement professionnelle, lun des projets les plus importants implants en 2009 par la Bibliothque Dpartementale a t le projet biblionet-le monde dans ma bibliothque, projet par lequel 20 bibliothques publiques du dpartment ont t dotes dordinateures, imprimantes, scanners, webcams, les habitants de ces localits-l bnficiant galement daccs gratuit linternet.

    Les oportunits majeures dtermines par le niveau de dveloppement conomico-social du dpartement, par la position et la structure gographique, aussi que celles offertes par les domaines synergtiques lenseignement, le tourisme, les mdias, favorisent la croissance de la consommation culturelle et attirent des consommateurs de produits et sservices culturels extrieurs la zone de rfrence. Lextension culturelle sur les relations interethniques-une composante valorifie de manire excellente par la Bibliothque en 2009 - continuera sinscrire dans la politique de dissmination culturelle. Lactivit ditoriale-rcemment inaugure, va promouvoir en 2010 aussi les crations les plus valeureuses des auteurs de Galati.

    Tout lensemble des activits spcifiques, pour la ralisation de la mission assumme, aura comme points de repre: laccs sans restrictions aux informations et aux connaissances, des services diversifis et comptitifs au niveau europen, le dveloppement dune image spcifique et dun espace culturel caractristique, part de lensmble national et international de valeurs.

    La revue, qui se trouve dans la troisime anne dexistence, continuera rendre hommage la personnalit du grand patriote et homme de culture, lacadmicien Vasile Alexandrescu Urechia-le patron spiritual de la Bibliothque, promouvra de manire soutenue limage de notre institution en offrant, par les vecteurs culturels actuels, un espace de manifestation gnreux pour les crateurs de Galati.

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    Ouvrages imprims de la bibliothque du stolnic CONSTANTIN CANTACUZINO

    V.A. Urechia, bibliophile passionn, a collectionn des ouvrages imprims rarissimes, pas mal dentre eux provenant des grandes bibliothques historiques roumaines ou des personnalits de la culture roumaine. Il a ainsi acquis, pour la bibliothque-trsor, lgue la ville Galai, des impressions de

    la Bibliothque des potes Vcreti, du grand rudit Gh. Asachi, du premier grand humaniste roumain, stolnic Constantin Cantacuzino (1640-1716), devenu le plus grand rudit de lpoque, digne de tous les honneurs (signor degno dogni honore), comme il ait caracteris dans une lettre par un archevque catholique se trouvant Trgovite en 1689.

    La Bibliothque du Stolnic, abrite pendant sa vie par le monastre Margineni, dcrite largement par les chercheurs Corneliu Dima-Dragan et Mario Ruffini, contenait, de ce qui sest conserv, environ quatre cent cinquante titres, des manuscrits, ouvrages imprims, des publications priodiques, couvrant les domaines: histoire, gographie, mathmatiques, astronomie, technique, jurisprudence, littrature, linguistique, sciences naturelles, mdecine dans les langues qua le Stolnic matrisait: le grec, le latin, litalien, le slavon et le roumain.

    Trois titres de la grande bibliothque humaniste, incorpore partiellement la bibliothque du Monastre Vcarti aprs 1716 par le bibliophile Nicolae Mavrocordat, ensuite dans la bibliothque de Mitropolie, en 1836 dans la bibliothque du Collge National Sf. Sava, et en 1901 dans la Bibliothque de lAcadmie, sont arrivs dans la bibliothque de Galai, entre 1890-1894, grce la gnrosit, la passion pour le livre ancien de lrudit V.A. Urechia et ont t identifies, aprs 1970, comme faisant partie de la bibliothque du Stolnic, par le bibliologue Corneliu Dima-Dragan, par lhistorien-bibliothcaire Paul Paltanea et par le documentariste I.Mrunelu.

    Louvrage le plus ancien provenant de la riche bibliothque du Stolnic, conserv dans la Section Collections Spciales de la Bibliothque de Galai, appartient lhistorien allemand Johannes Lauterbach, De bello contra Turcas suscipiendo, Dresda, 1594, (vol. 4o ;189x152 cm, no. Inventaire, 391.185, cote II 2.250, position Catalogue livre ancien, no.76). Le numro 182 du Catalogue Urechia indique le fait que le tome a t procur par lhistorien V.A. Urechia avant 1890, donc faisait partie du noyau de sa collection personnelle. Louvrage vient joindre les autres environ histoires de la Turquie, imprimes entre 1472-1700, acqusitionnes par lhistorien V.A. Urechia, dans la collection Turcica qui contient aussi des donnes daco-romanica. Le tome mentionn contient des informations sur les provinces.

    roumaines et les princes roumains: Walachia (p. 8)., Iohanne Huniade (p. 9), Dracula Walacho, Stephano Moldavo (p. 16), Moldauiae (p. 20).

    Louvrage est reli avec deux autres tomes concernant lhistoire de lEmpire Otomane: Juan Andres, Confusio sectae Mahometanae, Dresda, 1594 et Johannes Lauterbach, Tractatus novus de armis & literis, Witemberg,1595. Les trois tomes relis ensemble sont relis en peau brute, ayant imprim sur la premire couverture lanne 1596, en fer froid, probablement lanne de la ralisation de la reliure.

    Le deuxime tome, provenant de la bibliothque du stolnic Constantin Cantacuzino, est une anthologie de littrature en grec et latin avec le titre parallle Anthologias diaforon epigrammatum palaion=Florilegii diversorum epigrammatum veterum in centurias distributum, imprim Gorlicii en 1618, (tome en 40,4 f., 423 p.; no. inv. 391.186, cote II 2.374, no. Catalogue Livre ancien 129 bis). Lindexe de lanthologie graecorum autorum epigrammata/latinorum epigrammatum autores- dsigne parmi dautres: Homerus, Lucianus, Plato, Satyrus, Horatius, Virgilius. Le numro10.738, sous lequel est inscrit ce titre dans le deuxime tome du Catalogue Urechia, indique comme donateur V.A. Urechia et lanne de la donation 1893/1894.

    Les deux tomes ont de commun le fait que sur la page de titre, en bas de la page, sont visibles les notes autographes Ex-Libris Constantini Cantacuzini, dans lcriture coursive mdievale, probablement en latin, la langue la plus frquemment utilise. Malheureusemnt, les ex-libris ont t dcoups, seulement quelques extrmits sont restes, les boucles des lettres majuscules, inclines fortement vers la droite, laide desquelles lex-libris a t reconstitu. Les spcialistes ont tir la conclusion que Stolnicul Constantin Cantacuzino a introduit dans les Pays Roumains lex-libris autographe, en signant en ortographe latin, mais il a employ galement la forme de lex-libris autographe en latin, roumain et italien.

    Mais louvrage le plus impressionnant provenant de la bibliothque du brillant rudit roumain, par anciennet, richesse informative, couleurs naturelles, dimensions, reliure, est le splendide atlas geographique La Guida del Mercurio geografico per tutti le parti del mondo delle stampe di Domenico di Rossi, imprim Rome en 1692, anne inscrite sur la page de titre du deuxime tome. Le massif atlas gographique, reli en peau brute, est dit en deux volumes relis (no. inv. 441.318, cote H III 191, dimensions 50x35 cm; Vol.I.-90 h; estampes couleur; Vol. 2.-56 h; estampes couleurs.). Le numro 4146 du Catalogue Urechia indique galement le statut de donateur de V.A. Urechia.

    Latlas comporte sur le feuillet de garde, en crayon, la signature autographe du bibliophile V.A. Urechia, qui a mis sa signature sur peu de tomes de sa bibliothque personnelle, et plus bas une note du Stolnic, mais sans signature autographe, avec le contenu suivant: Dans ce

    Valentina One

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    livre tout le monde est crit, note qui augmente la valeur de lexemplaire, tant un lment de bibliophilie, ct de lanciennet et la raret du tome.

    La page de titre du premier tome est crite la main: La guida del Mercurioet elle est prcde dun indice alphabtique crit toujours la main. De la multitude des cartes avec des armoiries encadres dans des aquarelles superbes avec des ddicaces aux rois de lpoque, avec lauteur et lanne dexcution de la carte, nous avons suivi tout dabord les informations sur les provinces roumaines. Les premires deux cartes de latlas Romani Imperii ova Occidens descriptio et Romani Imperii ova Est descriptio geographica, imprimes Rome en 1669, mentionnent la Dacia, avec les cits Zar- misegetusa, Napuca, Apulum, Porolissus, Ister fl. (Danube), Tomi, Calatia, Pontus Euxinu.

    Sur la carte de lEurope, rcemment refaite et enrichie avec les narrations les plus modernes par G. Sansone, dite Rome en 1687, sont mentionnes: Valachia, avec Targovisca, Moldavia avec les villes Galacz (Galati), Vasluy , Iassy, et la Transilvania avec Hermanstado (Sibiu), Crostad (Brasov), Clauseburg (Cluj) Warradino (Oradea), Danubio fl, Mare Maggiore ou Mar Nero.

    Les provinces roumaines Moldavia et Valachia indiques comme figurant a la p. 137, ont t soustraites de lAtlas. Dans latlas est incluse seulement la carte Transilvania, Roma, 1686, realise suivant les plus rcentes informations, habite par cinq nations, partage dans les comitats Albaiulia, Huniad, Turda, Satmar (divisa su lexemplare delle carte migliori e con la direzione delle piu recenti notizie nelle sue cinque nazioni e subdivisa nei suoi comitati e principali quartieri e contado dAlbagiulia, Contado di Thorda, Contado dHuniad, Contado di Zatmar) ralise par le fameux cartographe Giacomo Cantelli da Vignola, le gographe et le bibliothcaire de cour de Francesco II, Duc de Modne. Le mdallion qui comporte les notes explicatives sur la Transylvanie, entour par Principato di Valachie e Principato di Moldavia est orn de tours, flches, drapeaux de combat, signe que la province roumaine avait la mission de veiller la paix aux portes de lEurope. Les mdallions les plus nombreux qui accompagnent les cartes ont comme blasons des anges, madonines, bateaux, motifs floraux et animaliers.

    Le Danube et des cits roumaines du sud sont visibles quand est prsente la Bulgarie: Orsova, des Vestiges du pont de Traian, Severin, Calafat, Braila, Galacz (Galati), Isaccia, les embouchures du Danube. Les Pays roumains apparaissent galement mais trs peu sur la carte de la Turquie-Stato del Gran Turco diviso ne suoi Beglierbati o Gouverni e ne Principati, che li sono Tributari, dessine par

    le mme Giacomo Cantelli da Vignola, en 1679. Cantelli note aussi toutes les appellations de lpoque, donnes par nos voisins la Mer Noire-Mar Nero, appele par les Turcs Cara Denisi, Cozorno More par les Russes, Mauro Thalassa par les Grecs et lancienne appellation Ponte Eusino.

    Le massif atlas in folio a t constitu dune srie de cartes imprimes entre 1669-1696, dessines par des cartographes italiens comme Giacomo Cantelli da Vignola, par de grands gographes franais: Pierre Du Val, gographe de Louis XIV, le roi de la France, Michel Antoine Baudrand, Guillaume Sanson, Nicolas Sanson, ce qui prouve que Stolnicul Contatin Cantacuzino a acquis ces cartes des ouvrages cartographiques contemporains, pendant ses tudes dans la Peninsule italique, Padoue, entre 1667-1700 et leur a donn la forme datlas.

    Le chercheurs Corneliu Dima Dragan considre que de ce fait, loriginal atlas de Galai est peut tre le plus ancien de provenance autohtone tant donn que Stolnicul est considr galement comme le premier cartographe roumain, celui qui a realis la carte de la Valachie, imprime Padova en 1700.

    Si au premier tome la page de titre manque, au deuxime tome de latlas la page de titre est une vritable uvre dart, avec la splendeur et la vivacit des couleurs de 1600 de chaque carte et lenseigne de chaque pays.

    Stolnicul Constatin Cantacuzino, historien et homme politique, bibliophile passionn, a apport en Roumanie lune des plus belles collections de livre, sa bibliothque tant considre comme la plus grande collection de livres du XVIIe sicle, en amassant en mme temps des informations pour lHistoire Du Pays Roumain ds les commencements, 1706, criture de grande valeur,

    qui seule aurait suffi rendre clbre un historien, selon le chercheur italien Mario Ruffini.

    La bibliothque Urechia, grce la passion de son fondateur, part les ouvrages imprims, les manuscrits, les lithographies, a aussi une collection de 500 cartes anciennes environ et des atlas ayant les annes dimpression avant 1700. Il est noter que en 1879 V.A.Urechia prsentait lAcadmie Roumaine son ouvrage La Cartographie roumaine et donnait la Bibliothque de lAcadmie Roumaine la Carte de la Moldavie ralise par Rigas Velestinli en 1792.

    Les deux savants bibliophiles, spars par les poques, les rangs, la position occupe dans lhistoire culturelle des Roumains, on eu en commun une srieuse formation historique, documente, la passion damasser les sources trangres pour crire lhistoire du peuple roumain, et ont laiss la postrit leurs bibliothques, cres avec de lamour clair, selon M.Ruffini, avec de vieux documents, rares et rarissimes qui ont dur au-del des sicles.

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    Parmi les figures publiques roumaines qui ont jouit du respect scientifique et mme de lamiti du polihistorienitalien Angelo de Gubernatis, ct de B.P. Hasdeu, Al. Odobescu ou Gr. Tocilesu, se place aussi le fondateur de la bibliothque publique de la ville de Galai, Vasile Alexandrescu Urechia.

    N Torino, le 7 avril 1840, A. de Gubernatis a fait ses tudes luniversit de sa ville natale, o il a fait une forte passion pour les langues classiques et lhistoire, des habitudes intellectuelles accomplies ensuite au cours dune bourse dtude lUniversit de Berlin, o le grand savant Franz Bopp droulait ses recherches compares de linguistique i n d o - e u r o p e n n e . Revenu dans son pays, de Gubernatis a t nomm professeur de sanscrit Florence, l o il a continu ses tudes orientales. Sa formation intellectuelle a t galement influence par les conceptions du socialiste anarchique Mihail Bakunin, dont la cousine allait devenir sa femme. Pendant cette priode il a voyag frquemment et il a t collaborateur de nombreuses publications scientifiques et de vulgarisation, en promouvant petit petit une intressante conception scientifique, celle du comparatisme dans les tudes de mythologie anthropologie ethnologie, en particulier par rapport aux civilisations orientales. Sa sympathie et son affection pour les Roumains et pour la culture roumaine sont dues lamiti avec la duchesse Elena Ghica, clbre sous le nom de plume de Dora dIstria, celle qui a prsent lItalien beaucoup de savants roumains (1).

    En 1879, de Gubernatis est entr en relation avec dautres savants roumains, premirement avec Gr. Tocilescu et V.A. Urechia. Dans Dizionario biografico degli scriitori contemporanei, publi ce moment-l, comme par ailleurs dans tous les volumes similaires quil a dit, beaucoup de personnalits roumaines

    Une longue amiti et collaboration scientifique-V.A. URECHIA et A. DE GUBERNATIS

    taient incluses, parmi lesquelles le fondateur de la bibliothque de Galai: Urechia (Vasile Alexandrescu), distingu publiciste moldave, ancien directeur gnral de linstruction publique, membre du Conseil Suprieur pour linstruction publique, professeur de lhistoire des Roumains et de littrature lUniversit de Bucarest, dput au Parlement, est n le 27 fvrier 1834 Piatra, Moldavie. Il a fait ses tudes Iasi, ensuite il est parti pour Paris faire des tudes de lettres. Cest lui que nous devons la fondation de lAthne Roumain. Urechia a obtenu dans son pays la grande mdaille du mrite, en spcial pour ce quil a fait en Roumanie au bnfice de lducation. Nous devons Urechia un Annuaire de lInstruction publique, un Annuaire du clerg, deux annals du Bulletin de lInstruction Publique, beaucoup dautres ouvrages didactiques , un tome de discours et confrences, un cour de Histoire

    des Roumains pour lcole, deux volumes de drames et comdies , le roman (sic!) Le bison dEurope et le Vautour et LEtoile du Danube en collaboration avec Kogalniceanu, Codreanu et Melinescu etc. (2).

    En 1885, de Gubernatis a visit la Transylvanie , linvitation dun ami hongrois, dont lattitude

    bienveillante pendant le sjour dans le village voisin est compare dans les mmoires de lItalien avec celle montre par il mio grande Urechia pendant les visites en Roumanie (3). En Transylvanie, de Gubernatis a connu non seulement le riche patrimoine dantiquits de la rgion, productif par les considrations de nature comparative-historique rsultes mais aussi les ralits nationales du village hongrois.

    Par consquent, quelques annes plus tard, lorsque laction des mmorandistes a t reue avec lhostilit connue par les autorits de Budapest , et le procs de Cluj a determin le puissant sentiment de support de la Ligue pour union culturelle de tous les Roumains, de Gubernis lui aussi a condamn lattitude du gouvernement hongrois. Dans une lettre envoye depuis la Rome, le 22 juin 1894, il trouvait tout fait monstrueux ce qui se passe en Hongrie ladresse des

    Constantin Ardeleanu

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    Roumains, parce que ceux-ci taient les vritables descendents romaniss de lancienne Dacia que Rome avait adopts et civiliss (4).

    Dans les annes suivantes, sur linvitation de Urechia, de Gubernatis a fait deux visites en Roumanie, renforant encore son amiti avec le savant roumain. Il avait raison de louanger, dans ses mmoires, la personne de celui grande me et au grand jugement, V.A.Urechia, citoyen digne des hros de Plutarh, qui personnifie ce qui est de plus noble dans lme roumaine (5) ou, comme il remarquait dans un autre ouvrage, lme peut tre la plus chaude de Roumanie et celui dont les mots de propagande nationale sont les plus couts (6).

    Le premier de ces voyages dans le Royaume de la Roumanie a eu lieu en mars 1897, quand de Gubernis a accept linvitation irrsistible de Urechia, illustre historien et vice-prsident du Snat. Arriv par le train depuis Vrciorova, aprs une visite en Serbie, de Gubernatis et sa fille ont t accueillis dj sur leur chemin vers Bucarest par le grand et cher ami Urechia, venu avec sa femme et Madame Brndza, la veuve de lilluste botaniste. Accueilli par des leaders politiques et responsables du movement national, ds la gare, le savant italien a t reu le 4 mars par la reine Elisabeta; aprs, toujours avec Urechia, il est all un spectacle au Thtre national de Bucarest, ensuite lAcadmie roumaine dont il tait membre extrieur, lAthne roumain, vritable monument dart, ou dautres rencontres avec des membres importants de la vie politique roumaine (D.A. Sturdza, Ion Kalinderu, Nicolae Kretulescu), et autres. Le 6 mars il a t reu en audience par le roi Carol I, et le lendemain, aprs avoir particip un concert symphonique, il a donn, en prsence de la reine, sa premire confrence publique, avec un thme visant des personnalits fminines de la Renaissance italienne. Aprs le grand succs de sa confrence, de Gubernatis a t invit au th au restaurant Capa, accompagn de nouveau par les Urechia, Esarcu et Madame Brndza. Le jour suivant, il a assist lUniversit de Bucarest un cours donn par Urechia, qui prsentait la situation des Etats danubiens aprs le Congrs de Vienne; lItalien a t lui aussi invit parler aux jeunes tudiants roumains.

    Il a eu une deuxime confrence, avec un thme choisi toujours par la reine Elisabeta, Le Paradis terrestre dans la Divina Comedia et le soir il a particip un dner offert par lancien et futur premier ministre roumain D.A. Sturdza. Le 11 mars il a tenu la troisime conference publique a lAthenee roumain, Le role des Roumains dans le monde latin, confrence qui a t

    encore une fois un grand succs, en la prsence de toute llite culturelle roumaine et politique, avec, en premier rang, le premier ministre en exercice, P.S. Aurelian. En mme temps, selon ses notes dans les impressions de voyage, il sest retrouv devant lun des plus grands problmes possibles car il avait reu pour les jours suivants deux invitations des vnements qui se superposaient : dner chez le roi Carol et participation un grand banquet en son honneur donn par la Ligue Culturelle: comment choisir entre le roi et le peuple roumain, ne pouvant pas manquer ni lun ni lautre.

    Le 12 mars il est all, accompagn par linfatiguable Urechia, visiter plusieurs coles de Bucarest; aprs, le ministre de lextrieur lui a remis, au nom du roi, le decret et la dcoration lEtoile de la Roumanie. Il a dejeun au palais royal et le soir lvnement organis en son honneur, avec sa fille qui portait le costume traditionnel roumain. Urechia, le prsident du banquet, a tenu un discours chaud et brillant. Petru Gradisteanu, Valeriu Ursianu ou Barbu Stefanescu Delavrancea ont pris aussi la parole. Le 13 mars (le 1er mars le jour de mrior selon le rite dancien style), les invits sont partis vers Sinaia, en faisant un arrt Cmpina o il a rencontr B.P. Hasdeu, pour visiter ensuite le Pele et idilique logement des Urechia. En quittant le territoire du Vieux Royaume, il crivait quil comprenait que lme secrte, le moteur vigilant de toutes les demonstrations en ma faveur ntait personne dautre que son bon ami Urechia.

    Notes:

    1. Informations autobiographiques en Angelo de Gubernatis, Fibra, Pagini di Riordi, VII aprilie MDCCCC, Rome, 1900; quelques dtails sur ses relations avec les intellectuels roumains Liviu Borda , LItalie et la Roumanie, Angelo de Gubernatis, Dora dIstria et les savants roumains pendant la deuxime moiti du XIXe sicle, en Convorbiri literare, dcembre 2004 (et en ligne ladresse http://convorbiri-literare.dntis.ro/cuprinsdec4.htm).2. Les deux portraits de Urechia, reproduits dans larticle sont pris de Dizionario biografico degle scriitori contemporanei, ornato di oltre 300 ritratti, diretto di Angelo de Gubernatis, Firenze 1879, p.1016 et A. de Gubernatis, Dictionnaire international des crivains du jour, troisime section, Florence, 1891, p. 1861.3. Idem, Fibra, p. 3414. Voci latine. De la frai la frai. Culegere de adhesiuni a gintei latine la micarea naional din Transilvania i Banat, ilustrat cu autografe i diverse stampe prin V.A Urechia, preedintele Ligii pentru unitatea cultural a Romnilor, Bucureti, 1894, p. 5.5. A. de Gubernatis, Fibra, p.5216. La prsentation de sa premire visite en Roumanie en Idem, La Roumanie et les Roumains, Impressions de voyage et tudes, Florence, 1898, p.1-105.

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

  • III-me anne, no. 6, mars 2010 AXIS LIBRI

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    La socit roumaine en voie de changement ressent de manire puissante le besoin dinformation courante et daccs facile. La bibliothque, en gnral, et les bibliothques publiques, en spcial, sont les institutions avec les plus importantes possibilits de mettre en circulationles des informations qui se trouvent dans les divers mdias.

    Puisque linformation dans le milieu lectronique se comporte de manire

    diffrente par rapport linformation se trouvant dans le milieu imprim et ncessite un traitement spcial de la part de ceux qui la dcrivent et la classifient, cest mtadata qui intervient.

    La recherche dune information suppose un tri des rsultats. Le manque dinformations sur le thme du document, et mme de linformation factuelle du type : auteur, date de publication,dimension du document, conduit cela que plusieurs communauts de chercheurs dmarrent des projets de normalisation sur la base de mtadata dans un essai dliminer ces dfaillances.

    Les projets les plus communs sont :1. Machine Readable Catalogue (MARC) : spcifique aux

    lments de la description des catalogues de bibliothque;2. Dublin Core (DC), dfinit les mtadonnes

    associes aux pages web ;3. Consortium for the Interchange of Museum

    Information (CIMI)-dfinit les mtadonnes associes aux informations musographiques.

    Du point de vue tymologique, le mot mtadata provient du grec meta, qui signifie quelque chose de nature suprieure et data qui signifie donne.La traduction libre du mot est donnes sur les donnes. Le terme a t repris par linformatique mais il a une longue carrire linguistique, en smiotique et bibliologie et la science de linformation, ici il constitue le fondement de toute la construction.

    Metadata est la donne qui dcrit les attributs dune ressource. Cela peut tre une donne de type bibliographique ou peut contenir des descriptions sur le contenu, les termes et les conditions dutilisation, couverture et caractristiques techniques ou daccs pour une certaine source de type lectronique.

    Dans une autre acception, les mtadonnes peuvent tre les instruments par lesquels les utilisateurs, quils soient personnes ou programmes, retrouvent une ressource ou une autre, structure de manire hirarchique, sans en connatre davance les caractristiques. Elles ont repris des lments des rgles classiques de cataloguer (ISBD, AACR2) et du format MARC.

    De la multitude des mtadonnes existantes les

    RESSOURCES SOUS FORME de MTADONNESCorrlation des lments de mtadonnes avec etiquettes TINLIB

    Dorina Blan

    metadata proposs par DUBLIN CORE, sont arrivs devenir des normes, le Workshop de Dublin, Ohio, 1995, est arriv imposer un jeu de treize lments.La dernire version de DUBLIN CORE qui date du janvier 2008 et arrive la dimension de norme par ISO 15836 en mars 2009 a impos quinze lments. Les normes sont faites pour dcrire les documents dans une forme assez simple, pour celui qui ralise la description, de telle manire que la dcouverte des objets du type document soit facilit dans un milieu de rseau comme lInternet.

    Les conversions Dublin Core en tiquettes de champ TINLIB.

    Tout enregistrement metadata ncessite, pour tre dcrit, une srie dlments capables de pouvoir conduire son identification. Il y a trois types dlments:

    I. Elments de contenu : peuvent tre tris (partiellemnt) des vocabulaires contrls trsors nationaux (Tresor base sur CZU) ou internationaux (RAMEAU), The US Library of Congres Subject Heading-LCSU) ou on peut constituer dautres vocabulaires par ceux qui sont intresss (voir le tableau :1-7). Pour dissminer linformation et pour la retrouver facilement lapport du facteur humain dans le traitement de la source est trs important.

    II. Elments de proprit intellectuelle consistent attribuer un nom chaque contenu (voir tableau :8-11 ; pour valider ces informations il y a les fichiers dautorit.

    III. Elments dinstallation : les lments Dublin Core (voir tableau : 12-15)

    Chaque lment de la description rend une facette du document. Une fiche dun catalogue de bibliotheque peut tre considre dans le sens large de la notion-un enregistrement metadata.

    Dans le contexte roumain actuel dans lequel il ny a pas de modalit ou de systme cohrent pour accesser linformation, la seule solution viable pour linterconnexion et la communication entre les bibliothques est lInternet et la technologie moderne des catalogues, le lancement de propres bases de donnes sur lInternet et leur traitement un niveau suprieur pour permettre au lecteur de retrouver une information relle, utile et pertinente, pour quil reviennechaque fois la mme base de donnes.

    Bibliographie et webibliographie selective:1. ERICH, A., Dublin Core, En : ABIR, Bucureti :

    ABIR, 2000, p.35-38.2. LANGABALLE, A.M. Catalogare sumar pe fiele

    i n cataloagele on-line. En : Biblioteconomie, Bucureti : Biblioteca Naional a Romniei, nr, 2, p. 19-22.

    3. TARZIMAN, E-Aspecte privind corelaia ntre UNIMARC si ISBD. En : Anuarul ABIR, Bucureti, ABIR, 1997, p. 98-105.

    4. Manual UNIMARC, Bucuresti: Biblioteca Naional a Romniei, 1993.

    5. DUBLIN Core Metadat initiative, http://dublincore.org/documents/2008/01/14/dces/[2009/07/07].

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    Elments Dublin Core Etiquettes TINLIB

    1. Le titre - le nom de la source qui detient linformation donne par le crateur ou lditeur

    1.a) Le titre proprement-dit; b) Informations sur le titre; c) Autres titres (titre parallle, titre uniforme, titre du

    tome, titre alternatif)2. Sujet - thme, exprim dhabitude par

    mots-cl 2.a) Vedettes de sujet (mots-cl-en gnral des termes

    non-contrls) b) Dsecripteurs (termes soumis un contrle dautorit)c) Systmes de classification (CZU,DDC,LCC)

    3. Description - un texte qui dcrit la source informationnelle ou le rsum

    3. Le sommaire, le rsum ou labstrait

    4. La source - ressources informationnelles, traditionnelles ou lectroniques dont lobjet dcrit drive

    4. La version originale de lobjet dont il drive (sil y a lieu-adaptation); indiqu dans le champ de Notes

    5. La langue - langue du contenu intellectuel 5. La langue du document6. Relations - les connexions de la ressource

    avec dautres ressources informationnelles6. Relations part/entier (ce sont celles dans lesquelles

    une ressources est part logique dun entier), matriel audio, full text, vido, image, multimdia, application

    7. Couverture spatiale et/ou temporelle-caractristiques de localisation et de dure temporelle de lobjet

    7. Mise en page et/ou dure, localisation gographique

    Elments Dublin Core Etiquettes TINLIB

    8. Crateur - personne/organisation qui a la responsabilit principale dans la ralisation du contenu intellectuel du document

    8) a) Auteur personne physique-sil y a un s eul auteur,on donne le champ dauteur ; sil y a quatre auteurs avec la mme responsabilit on insre le mme champ et on les donne tous les quatre ; sil y a plus de quatre auteurs avec la mme responsabilit on donne les premiers trois suivis de virgule et points de suspension;

    b) Auteur collectif - responsabilit intellectuelle principale ou-dans le cas o il y a plusieurs collectivits on insre le mme champ et on indique toutes les collectivits

    c) Mention de responsabilit 9. Contributeurs - personnes ou

    organisations, autres que le crateur, qui ont eu des contributions intellectuelles la ralisation de louvrage

    9. Auteurs personnes physiques ou collectivits avec responsabilit secondaire, qui ont eu une contribution intellectuelle significative pour louvrage (diteurs, traducteurs, illustrateurs)

    10. Editeur - lentit responsable de la mise disposition de la source

    10. Le nom de lditeur, du distributeur

    11. Droits - la modalit juridique dutilisation de la source

    11. Le droit de copyright - le contenu de cet lment se veut une liaison (URL) avec la note concernant les droits dauteur. On le donne dans le champ Notes.

    III. Elments dinstallationElments Dublin Core Etiquettes TINLIB

    12. La date-la date laquelle la ressource informationnelle a t lance dans le rseau

    12. La date de la publication, diffusion

    13. Le format - le format de la ressource informationnelle (fichier PDF, HTML)

    13. Le format-la forme physique du document: fichier excutable Windows, fichier PostScript. Indiqu au champ Notes

    14. Le type - le type de contenu: article, image, srie

    14. Le type-le genre du document, par exemple: nouvelle, pome, cours, rapport, thse, posie

    15. Identifiant - numro ou srie de caractre qui permettent lidentification de la ressource, dans une manire unique

    15. Identifiant:a) identifiant denregistrement; b) ISSN;c) ISBN; d) numro dordre de la Bibliographie

    nationale; e) URL document

    IIII. Elments de proprit intellectuelle

    I. I.Elements de contenuDe la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    Au dbut, le mtier de bibliothcaire a t pratiqu par des rudits, savants, qui avaient la passion des livres mais ceux-ci ntaient pas considrs, comme profession, des bibliothcaires. Avec le temps on sest rendu compte que ceux qui grent les livres, hors leur passion pour les livres, devaient disposer en plus dune bonne mmoire,

    mais aussi daptitudes dorganisation, de rangement de ceux-ci.

    Lorganisation et le rangement des livres a eu et a encore comme base des rgles strictes, des rgles qui ont volu avec le temps. La discipline qui soccupe de llaboration , le maintien et lapplication de ces rgles est la catalogation descriptive ou par sujets, telle quelle est connue et divise pendant notre sicle.

    Etant une activit technique, la catalogation se base sur des normes, ces documents qui comportent des consignes qui doivent tre appliques par tous les catalogueurs, de manire uniforme, pour arriver un possible change de donnes, en facilitant lactivit des institutions et des bibliothcaires non specialiss dans ce mtier et en conduisant une efficacite maxime.

    A part les normes, la catalogation se sert de certaines conventions, tablies soit au niveau international, lorsque, par exemple on envisage les formats denregistrement, soit au niveau national, quand les agences bibliographiques nationales imposent certaines rgles concernant lintroduction des donnes concernant par exemple les auteurs nationaux ou au niveau institutionnel, surtout dans les cas o les diverses applications informatiques ne respectent pas les rgles de catalogation internationale.

    Lvolution des rgles de catalogation peut tre dessine sur une carte qui peut inclure les principaux moments, o les experts catalogueurs ont tent de lgifrer des principes observer long terme. Le premier moment remarquer est Paris, octobre 1961, quand lExpos des principes ou Les Principes de Paris, le document issu suite la Confrence Internationale sur les principes de catalogation marquait le dbut officiel des proccupations, au niveau de la Fdration Internationale des Bibliothques et Bibliothcaires (IFLA), pour luniformisation des rgles de catalogation. LExpos des Principes avait comme but de venir laide de ceux qui allaient soccuper

    des codes de catalogation. Une dition adnote, avec des commentaires et exemples, coordonne par Eva Verona, utiliser encore aujourdhui, a t imprime en 1971, Les concepts dentre principale, enrichie par des entres secondaires et la vedette uniforme sont des concepts tablis en 1961, mais on les utilise encore pendant notre sicle, avec des modifications, ajouts de vocabulaire et usages minimales, si on tient compte du statut nouveau des bibliothques, celui de bibliothques informatises. Nous parlons maintenant dentres secondaires, nommes et ajoutes, comme nous employons encore la vedette uniforme mais aussi la forme autorise. Ce sont des adaptations, le contenu est le mme.

    En prparant le passage de la descriptipon traditionnelle de jusquen 1970 la mcanisation des descriptions de catalogue, les catalogueurs ont t proccup par llaboration de certains schmas de travail qui puissent faciliter cette activit. En discutant de manire absolument gnrale, cest comme cela que le projet a t initi, et ensuite les projets, ISBD-La Description Bibliographique Internationale Standard. Au niveau du XX-e sicle et au dbut du XXIe sicle nous parlons, de nouveau, dune description traditionnelle, cest dire cette description suivant ISBD. Mais voil que linformatisation des bibliothques a chang, dune certaine manire, le concept de description traditionnelle.

    Au fil de lhistoire, les rgles ISBD ont t adaptes fonction du type de document envisag, plus tard elles se sont adaptes aux nouvelles ressources entres dans les institutions bibliothconomiques-ressources lectroniques et aussi aux parts qui composent ces ressources.

    Le besoin dlaboration dune nouvelle dition ISBD qui se rapporte tous les types de ressource, telle lide de conception dun ISBD gnral, aux dbuts ISBD, sest matrialis dans une dition consolide de lISBD, publie en 2007. Les lments bibliographiques, cest dire les mtadonnes qui caractrisent une ressource ISBS, sinscrivent dans les huit zones dinformations-une nouvelle zone, la zone 0 a t ddie, exprs, a un lment qui faisait lobjet de la zone 1, soit DGM-Dsignation du Matriel Gnral.

    Le vocabulaire utilis dans ldition consolide de lISBD est adapt FRBR (Demandes fonctionnelles pour les enregistrements Bibliographiques), un modle conceptuel nouveau sur les rgles de catalogation.

    Donc, un moment important dans la transition des rgles de catalogation est constitu par FRBR, modle catalographique initi en 1998, sous lgide IFLA (Fdration Internationale des Associations de

    Catalogation catalogueurs en transition

    Constana Dumitrconiu

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    8 9

    Bibliothques).FRBR se rapporte aux lments bibliographiques

    stipuls dans le cadre de lISBD, mais se rapporte aussi aux relations entre ces lments, ce qui montre lintrt particulier pour lutilisateur, qui peut retrouver plus facilement les donnes qui composent les enregistrements bibliographiques et caractrisent les ressources dcrites.

    Aucun autre document publi aprs la parution de FRBR na pu ne pas tenir compte des rgles de celui-ci, rgles labores suite plusieurs confrontations entre les spcialistes.

    Lide de lchange des donnes, dans le contexte dun contrle bibliographique et dautorit rel, a conduit des proccupations particulires pour la ralisation dun code international de catalogation qui puisse tre harmonis avec les formats denregistrement utiliss dans les bibliothques.

    Les runions de travail des experts en catalogation ont eu lieu le long de cinq jours en tudiant et comparant les rgles de catalogation de chaque continent, par les codes existants, dhabitude, dans les pays dvelopps, et en tenant comte des Principes de Paris mais aussi, parfois ,des rgles locales existentes. Nanmoins, la base des discussions et dcisions sest matrialise dans lAACR2 (Rgles anglo-americaines), deuxime dition. Pourtant, les nouvelles rgles issues RDA(Description et accs la ressource), comportent en ce moment beaucoup de discussions, surtout sur le continent americain.

    Une forme presque dfinitive a t disponibilise pour discusions, et le toolkit qui va contenir le document final est sur le point detre fini et offert la vente.

    RDA est un document ample, qui aborde les problmes gnraux de catalogation mais aussi les composantes des enregistrements bibliographiques, en mme temps que des rgles dtablissement des formes autorises des personnes, familles, collectivits etc qui contribuent llaboaration des ressources.

    Les rgles RDA concernent tous les types de ressources et peuvent tre harmonises avec les rgles des formats denregistrement adoptes, du point de vue thorique. La pratique va dmontrer si ces rgles pourront tre appliques et surtout si elles pourront tre appliques quels que soient les programmes utiliss par les bibliothques. Cela veut dire que les fournisseurs de programmes doivent sadapter eux aussi aux tendances des rgles de catalogation.

    Mais, toutes ces rgles, anciennes ou nouvelles, seront appliques par les catalogueurs, bibliethcaires professionnels, avec une solide formation de spcialit mais ayant aussi des connaissances dans dautres domaines.

    En gnral, en Roumanie les catalogueurs se forment, en principal dans les bibliothques, suite soit la dcouverte de cette activit et, aprs, au dsir de travailler dans un tel secteur, soit

    suite une rpartition qui oblige au moins une minime formation, indispensable pour professer la catalogation. Les techniques normatives de catalogation ne sont pas trs attrayantes, bien quelles structurent des identits professionnelles.

    Lenseignement universitaire international, en gnral, essaie de former des spcialistes en catalogation et les institutions ajoutent aux demandes dembauche des comptences spcifiques aux catalogueurs, lorsque des postes divers doivent tre couverts.

    Linstitutionalisation de la formation des bibliothcaires sapplique en Roumanie aussi, beaucoup de bibliothcaires finissent des cours post-universitaires, en compltant diverses tudes acadmiques ou tudes mastrales, s ils ont fait une cole de bibliothconomie, et des tudes doctorales au sein de la Facult de Lettres.Conclusions:

    La catalogation ne signifie seulement dcrire les ressources qui composesnt les collections, mais aussi reproduire des services et valuer limpact sur les utilisateurs;

    Linformatisation des bibliothques oblige former des spcialistes qui detiennent des connaissances spcifiques la catalogations mais aussi des connaissances spcifiques aux activits informatiques;

    La formation professionnelle des catalogueurs suppose un change permanent entre les activits pratiqus et ltude, la recherche, ce qui constitue la garantie de la qualit et de ladaptabilit

    Il ny a pas de formation initiale dfinitive, surtout que, en Roumanie, beaucoup de jeunes qui ont fait des facults de bibliothconomie se dirigent vers d autres mtiers ; pour eux, le but de suivre une facult et seulment davoir un diplme dtudes suprieures ;

    Les catalogueurs doivent accorder une plus grande attention aux utilisateurs, dans leur diversit et complexit ;

    Le management institutionnel doit tre proccup par une meilleure formation des catalogueurs ;

    Le renouvellement de la gnration de catalogueurs suppose une lgislation cohrente pour la formation, en perspective, une formation scolaire cible sur type de mtier bibliothcaire, avec laccent sur les mtiers doubls dinformatisation, une politique nationale de formation, quel que soit le type de bibliothque.

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    1010

    Connatre les attentes des consommateurs, aussi que la manire dont ils peroivent les services de la bibliothque sont les conditions de base pour la prestation de services performants et de qualit. Pour rsoudre ces problmes, la Bibliothque V.A.Urechia a appliqu le sondage sociologique, en utilisant la mthode de lenqute, et comme instrument de travail on a utilis le questionnaire.

    Suivant les donnes statistiques, pour une bonne

    interprtation on a questionn 260 lecteurs, soit une moyenne de 0,4% sur le nombre total dutilisateurs qui ont frquent la bibliothque pendant le deuxime trimestre de lanne 2009, sur un total de 58.756 lecteurs. Les questionnaires ont t distribus de la manire suivante:

    Sige central-au Pupitre de Rfrences: 120 units;Filiale no.1 C. Negri: 65; units;Filiale no. 4 Grigore Vieru: 75 units.Le questionnaire comporte 10 questions dont 9 sont

    fermes, avec des variantes de rponse et une question ouverte.

    Sur les rpondants: 41,15% ont des tudes lycales; 11,15% ont des tudes secondaires; 33,84% des tudes universitaires; 7,6% des tudes post-universitaires et 6,15% coles dart et mtiers.

    Suivant lge des sujets, on constate lintret lev des jeunes entre 15-25 ans pour lutilisation des services de la bibliothque, comme lindique le poids de 64,23%; 20% des sujets ont lge entre 26-40 ans; 11,55% 41-60 ans et 4,23 ont plus de 60 ans. Le pourcentage rduit des rpondants gs de plus de 40 ans est explicable dans le contexte des activits professionnelles et familiales intenses, qui ne leur permettent pas de frquenter la bibliothque.

    Le dsir dinformation est objectif dans le cas des lves et des tudiants, qui reprsentent les utilisateurs les plus actifs de la bibliothque.

    A la question: Comment apprciez-vous la qualit des services offerts par la Bibliothque?, les rpondants ont donn une note sur une chelle de 1 a 5 (1 reprsente pas satisfaisant, 5 reprsente trs bons), (pour valuer le degr dapprciation des sujets par rapport aux services de la bibliothque). Les notes obtenues sont relevantes pour tirer la conclusion que les services de la bibliothque sont bien cots parmi ceux qui ont t questionns, selon les donnes suivantes: 61,15%, la note 4; 7,69% la note 3 et seulement 1,92% note 2.

    Pour une bonne connassance des besoins des lecteurs par rapport au dveloppement de la collection de documents, nous nous sommes proposs dinvestiguer les opinions des lecteurs: 58,07% proposent des acquisitions nouvelles de documents; 27,30% proposent dassurer laccs aux ressources informationnelles lectroniques les plus relevantes profil gnral sur lInternet; 30,76 dsirent lacquisition de nouvelles bases de donnes caractre encyclopdique et spcialis.

    Une autre question a vis notre intention de voir en quelle mesure sont utiles les services de la Bibliothque:

    Paula Balhui

    Rapport evaluation-questionnaire51,92% ont rpondu: trs utiles, 43,07% assez et 5% peu. Les donnes sont rjouissantes pour notre institution, elles confirment lutilit des services offerts, qui viennent la rencontre des besoins informationnels des lecteurs.

    Si on compare les chiffres et les pourcentages il rsulte que le nombre des lecteurs qui frquentent les Salles dEmprunt pour adultes se trouvent a la tte des prfrences du public, 61,15%; les utilisateurs qui visitent la Salle de Rfrences Electroniques et Internet, o on peut explorer plusieurs ressources lectroniques en mme temps sont au niveau de 38,84%; lemprunt aux Salles de lecture est utilis par 31,53% des rpondants, probablement les mthodes alternatives (les copies xerox, lInternet) ont conduit la diminution des lecteurs dans les salles de lecture; les Salles demprunt pour enfants sont visites par 18,84%; la Salle Multimedia devient un loisir alternatif, selon la rponse de 17,68%; la Salle Priodiques est frquente par 8,07%, la Salle Rfrences, Information bibliographique par 8,84% et 4,61% de ceux questionns font appel au fond des Collections Spciales.

    Les activits ducationnelles droules par la Bibliothque reprsentent une composante de base du Plan dactivit de linstitution, cest cause de cela que les lecteurs doivent tre informs sur les activits droules. Les manifestations culturelles comme part des activits droules sont connues par 55%; 45,38% connaissent les activits de documentation et recherche; 23,07% lactivit ditoriale; 20,76% les confrences; 16,92% les activits de bnvolat; 13,84% les cours; 6,92% les seminaires; 6,53% les tables rondes et 6,15% les activits de partenariat. Les pourcentages indiquent une bonne connaissance des manifestations culturelles droules par la Bibliothque et bien promues au sein de lopinion publique. Moins connues sont les activits du type: cours, seminaires, tables rondes et une meilleures information sur la possibilit dutilisation des locaux de la Bibliothque pour diverses runions professionnelles organises par les cathgories socio-professionnelles de Galati est recommande.

    Les possibilits de chercher et de trouver les informations dans la Bibliothque sont diverses et elles sont utilises par les lecteurs, comme lindique les pourcentages: recherche au rayon 91,15%; lutilisation du catalogue en-ligne 51,15%; lutilisation des listes bibliographiques 47,69%; accs au catalogue traditionnel-livre, 39,23%; catalogue traditionnel-priodiques, 26,15%; la possibilit daccesser les bases des donnes 20,38%.

    Les utilisateurs employent dans un pourcentage important la recherche des documents directement au rayon et ils connaissent les facilits offertes par la Section Rfrences. Information bibliographique, qui dresse des listes de bibliographies sur demande.

    Lexistence du catalogue en-ligne est connue par les lecteurs, bien qu prsent il ne soit pas fonctionnel, faute des ressources matrielles ncessaires pour un bon fonctionnement. Les lecteurs ne sont pas leurs aises devant lordinateur pour les recherches dans le programme OPAC, il font appel au catalogue traditionnel ou aux services du bibliothcaire du Pupitre de rfrences. Moins connues sont les bases de donnes detenues par la Bibliothque V.A.Urechia, qui devra lavenir jouir dune promotion plus active.

    Pour ce qui est de la question numro 7, concernant limportance et la complexit des fonds de la bibliothque,

    Satisfaction des besoins informationnelles des utilisateursDe la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    III-me anne, no. 6, mars 2010AXIS LIBRI

    10 11

    26,92% ont donn une rponse affirmative; le trac dune publication depuis le rayon jusquau lecteur est connu par 33,33% des rpondants; lorganisation dans lespace des rayons accs libre pour les lecteurs est connue par 66,66% sur ceux qui ont t questionns; la possibilit dtre conseills par les bibliothcaires est connue par 53,33% des lecteurs. Laide donne par le bibliothcaire aux lecteurs, qui doivent tre bien informs, guids dans la zone de libre accs et conseills pour pouvoir consulter de manire rapide et correcte les documents sollicits a un rle important.

    Lcho de louverture de la Filiale numro 4 et la promotion des projets dextention ont t bien reus par le public; ainsi, 49,33 detiennent des informations sur les intentions de la Bibliothque V.A.Urechia douvrir des filiales dans les quartiers importants de Galati. Pour avoir lavis des lecteurs sur louverture de nouvelles filiales de la Bibliothque, dans les quartiers importants de la ville, on a formul la question numro 8, et les rponses prouvent lintrt pour cet objectif propos par la direction de linstitution, 95,76% ont rpondu affimativement; 3,07% ne sont pas intresss et seulement 1,15% ne sont pas daccord.

    A la question rponse libre, nous avons voulu apprendre quelles seraient les amliorations apporter aux services actuels de la Bibliothque; les propositions des rpondants sont les suivantes:

    Lacquisitions de nouvels ordinateurs;Que le catalogue en-ligne soit fonctionnel;Un nouveau systeme dopration, parce que le Linux est difficile utiliser (probablement la majorit emploie la maison le Windows);Plus dexemplaires du mme titre pour les plus sollicitsub;Un intrt plus lev de la part du bibliothcaire face aux besoins du lecteur;Fond de livre en format e-books, mp3, mp4;Fond de livre en arabe, grec, latin, persan, turc, chinois, japonais;Copies xerox pour les titres des volumes du fond ancien, appartenant notre bibliothque ou dautres bibliothques du pays;Un rangement meilleur des livres dans les rayons;Une meilleure prsentation des nouveauts ditoriales.20% ont considr les services comme suffisants et ils

    nous ont mme felicits pour leur variet; 30% nont pas rpondu, peut tre il y a eu trop de questions et ils nont pas eu la patience de dvelopper une ide libre, cest pour cela que nous nous limiterons 5 questions au maximum. Les sujets ont manifest de lintrt pour la ncessit de la cration dune section de bibliothconomie au sein des institutions denseignement suprieur de Galati; 69,61% ont considr cette ide comme bienvenue , 25% ne savaient pas quelles taient les implications de cette section et ce pourcentage pourrait expliquer une faible information au niveau de la communaut en ce qui concerne les tapes utiles la formation professionnelle dun futur bibliothcaire, 5,38% trouvent quune section de bibliothconomie au sein des institutions denseignement suprieur de Galati nest pas ncessaire.Le questionnaire a poursuivi plusieurs aspects: connatre lge et le niveau de formation des utilisateurs, identifier les types de documents utiliss dans le cadre de la bibliothque, savoir quelles sont les types dactivits ducationnelles droules par notre institution, analyser le degr de satisfaction vis--vis les services de la bibliothque, obtenir des propositions pour amliorer

    ces services. En analysant les suggestions faites par les utilisateurs de la Bibliothque V.A.Urechia, on constate que plus de 70% dentre eux apprcient la qualit des services offerts par notre institution; au fait, il existe deux groupes dutilisateurs, soit des utilisateurs des mthodes traditionnelles dinformation, la plupart gs de plus de 40 ans, et les utilisateurs des mthodes modernes, soit les groupes dge 15-25 ans et 26-40ans.

    Nous avons compar les rponses des lecteurs des trois siges de la Bibliothque et nous avons pu constater:

    Le sige central est frquent dans un pourcentage plus important par les personnes ayant fait des tudes universitaires, dans les filiales le poids plus important est constitu des personnes qui ont fini le lyce;Au sige central les sections les plus frquentes sont celles demprunt au domicile; dans les filiale il y a un intrt accru pour la Salle Multimdia et Rfrences lectroniques et lInternet; Ala filiale numro 1, les rpondants connaissent la modalit de rangement des documents au rayon, fait prouv par la rponse de 100%, ce qui dmontre une proccupation pour la fidlit des utilisateurs.Le questionnaire a atteint le but propos, en valuant

    de degr dinformation des utilisateurs, leurs besoins informationnels; il nous a aids apprcier le niveau de connaissance des services offerts et des offres de la bibliothque et comparer les besoins informationnels suivant lge et le niveau de formation.

    La conclusion est que la Bibliothque dpartementale V.A.Urechia arrive venir laccueil des besois permanents deinformation documente, en offrant des informations avises qui rpondent aux exigences informationnelles sollicites de plus en plus pendant le dernier temps. La Bibliothque doit sadapter aux bsois des utilisateurs qui attendent aussi de la part de la bibliothque publique des informations dintrt gnral.

    A base des opinions saisies, nous pouvons qualifier les services offerts par notre bibliothque comme bons et mme trs bons, si le problme de laccs au catalogue en ligne tait rsolu. Le taux des mcontentements est rduit et il a un rle plutt constructif en attirant notre attention sur les amliorations necessaires dans lavenir immdiat.

    La synthse des donnes obtenues nous permet de formuler quelques recommandations:

    Une meilleure communication avec nos lecteurs, pour satisfaire aux besoins documentaires et informationnels;Lacquisition et la promotion des matriels informationnels modernes, pour lalignement de notre institution aux normes europennes;La promotion plus active des services offerts par la Section Collections Spciales, Salle Priodiques;Linformation sur les activits adjacentes: cours, tables rondes, sminaires, confrences;Attirer les lecteurs des cathgories dge 41-60 ans et plus des 60 ans.

    Pour les questions fermes rponse multiple, on a employ une forme graphique de la statistique descriptive, soit lhistogramme, dcrite lannexe 1. Il sagit de la distribition des pourcentages par: Sige central-not SC,; Filiale no. 1-not F1; Filiale no. 4-not F4, pour comparer correctement les donnes. Aux questions 6,7 on a reprsent du point de vue du pourcentage et graphiquement seulement les rponses affirmatives, aux questions 2,4,5,6,7, les variantes de rponse sont notes sur lhistogramme par des lettres dimprimerie.

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    ANEXA 11. Sur une chelle de 1 a 5, comment apprciez-vous la qualit des services offerts par la Bibliothque V.A.Urechia? (1-pas satisfaisants, 5-trs bons)A-1 pas satisfaisants;B-2 assez ssatisfaisants;C-3 satisfaisants;D-4 bons;E-5 trs bons;

    2. Quelles sont vos propositions pour le dveloppement de la collection de documentation de la bibliothque?A. acquisitions nouvelles de documents;B. assurer laccs aux plus utiles ressources informationnelles lectroniques profil gnral sur lInternet; C. acquisition de nouvelles bases de donnes caractre encyclopdique et spcialis;D. autres propositions;

    3. Combien utiles sont pour vous les services de la bibliothque dans votre dmarche intellectuelle?Trs utiles; Beaucoup;Peu; Pas du tout;

    4. Quelles sont les sections de la Bibliothque V.A. Urechia que vous frquentez le plus souvent?A. Salles demprunt pour enfants;B. Salles demprunt pour adultes;C. Salle de lecture;D. Salle des priodiques;E. Salles de lecture des Collections spciales;F. Salle Multimdia;G. Section Rfrences. Informations bibliographiques;H. Salle de Rfrences Electroniques et Internet; 5. Connaissez-vous les types dactivits ducationnelles droules par notre institution?A. activits de documentation et recherche;B. activit ditoriale;C. confrences; D. manifestations culturelles; E. activits de bnvolat;F. cours;G. tables rondes;H. sminaires;I. activits de partenariat; 6. Connaissez-vous les possibilits de recherche de linformation suivantes?A. recherche au rayon;B. catalogue traditionnel-livre;C. catalogue traditionnelpriodiques;D. catalogue en-ligne;E. base de donnes abonnes (Oxfod Journals, Indaco);F. accs aux listes de bibliographies (section Rfrences);

    7. Avez-vous des connaissances sur:A. les dimensions et la complexit des fonds de la bibliothque;B. le trac dune publication depuis le rayon jusqu vous;C. lorganisation spatiale des rayons libre accs pour les lecteurs;D. le rle du biblothcaie comme conseil pour les utilisateurs;E. la cration dune nouvelle filiale de la Biblithque V.A.Urechia;

    8. Considrez-vous que louverture des filiales de la Biblithque V.A.Urechia dans les quartiers importants de la ville vienne lappui des membres de la communaut?A. oui;B. non;C. cela ne mimtresse pas;

    9. Vous croyez quil est ncessaire de crer une section de bibliothconomie au sein des institutions denseignement suprieur de Galati?A. oui;B. non;C. je ne sais pas;

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    Legend:

    SC- Sige central;F1- Filiale no.1 Costachi NegriF4- Filiala nr.4 Grigore Vieru

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    Services pour les utilisateurs dans les bibliotheques contemporainesModle des services minimaux ncessaires

    Thse de doctorat (rsum)1.3. Laccs aux publications priodiques. Du fait des dimensions

    importantes et du fait de la ncessit dun meuble adquat pour supporter le poids spcifique, pour ne pas sabmer prmaturment, les publications priodiques ncessitent une zone de consultation spare.. Dans le cas de ces collections, les dirigeants et les bibliothcaires doivent apprcier de manire objective la ncessite de conservation des documents de cette cathgorie pour des priodes de temps plus longues. On arrive souvent des exagrations, dans ce sens que lon conserve pour des priodes trop longues des documents priodiques dont le contenu est phmre ou diminue en tant quintrt aprs une anne ou deux.

    Il faut stimuler lutilisation des priodiques en format lectronique et des bases de donnes full texte en rgime en ligne. Dans le mme contexte , il faut stimuler la cration de programmes de numrisation des documents priodiques au niveau national par le partage des ressources et la participation de tous les possesseurs significatifs de documents, ressources humaines specialises et technologie.

    1.4. Laccs aux bases de donnes en ligne. A part lutilisation des facilits techniques dj existantes ( un minime dordinateurs et accs lInternet), dans beaucoup de bibliothques laccs aux bases de donnes en ligne ncessite des frais dabonnement. Le partage des ressources financires et la participation au sein des consortiums constitus ce but, ou des consortiums ayant plusieurs objectifs, parmi lesquels celui de partager les acquisitions au niveau des membres, est la meilleure solution. Les utilisateurs disposent daccs une source dinformations particulirement riche, dont les plus efficaces sont celles daccs full texte. Loffre dabonnements aux bases de donnes en ligne est assez varie, fonction des domaines dintrt couverts. Du point de vue de la langue, il y a encore la barrire lingustique. Limportance de celle-ci est la baisse grce aux initiatives prises dans le domaine et galement grce aux facilits techniques qui, petit petit, tendent la performance de traduire automatiquement le contenu fourni par web, le milieu daccs en ligne ces bases de donnes.

    1.5. Le prt interbibliothcaire. Le service de prt interbibliothcaire a pris un essor tout fait particulier avec la pntration des services support du domaine TIC. La communication en milieu lectronique et laccs aux bases de donnes des bibliothques a permis aux utilisateurs mais surtout aux bibliothcaires de dvelopper la coopration dans le domaine du prt interbibliothcaire .La technologie et en spcial les logiciels intgrs de bibliothque ou des consortiums offrent le support avanc pour la fourniture de ce service par la gestion du transit extrieur des documents; de cette manire les systmes intgrs ont repris et resolu une grande partie des oprations de routine effectues par les bibliothcaires.

    Au fur et mesure que la technologie de la communication devient accessible au localits petites et moyennes, les services de prt interbibliothcaire doivent tre assums et implants. Ce service reprsente lexemple le plus important de service collaboratif, dans lequel le poids de la dcision managriale au niveau moyen est dterminant pour le fonctionnement.

    1.6. Laccs aux collections de programmes dapplication (software), represente une obligation pour toutes les bibliothques. En special, les bibliothques publiques, scolaires et universitaires doivent offrir aux utilisateurs laccs aux logiciels dapplication spcifiques et non spcifiques. Le plus souvent, une bibliothque doit offrir aux utilisateurs laccs aux logiciels usuels du type bureautique (office), des navigateurs pour Internet (browser) et logiciels utilitaires (archiveurs, inscripteurs de CD-ROM/DVD-ROM, des antivirus etc). En fonction de leur type, les bibliothques doivent offrir laccs aux logiciels ducationnels, logiciels dapplication dans des domaines dactivit divers (comptabilit, conception), des jeux, des systmes pour la gestion des bases de donnes. Les bibliothques doivent aussi offrir aux utilisateurs laccs aux systmes dopration varis , mme si ceux-ci ne rentrent pas dans la cathgorie des logiciels dapplication. Dans la mme cathgorie, celle des logiciels dapplication, il faut

    Le prsent article est un extrait de la thse de doctorat de lauteur, ayant comme titre Le management des services pour les utilisateurs dans les bibliothques contemporaines, prsente lUniversit de Bucarest, Facult de Lettres, en 2009, sous la coordination scientifique de Ion Stoica, docteur, professeur universitaire. Quels sont les services importants pour chacune des bibliothques contemporaines? Dans la prsente thse jai milit pour de la flexibilit en

    tant qulment dune importance tout fait particulire dans cette priode de changements. Il est important que laspect suivant soit compris:on ne prend pas en compte la flexibilit seulement en ce qui concerne la dynamique dune organisation singulire, mais elle doit tre mise dans le contexte de la coopration dans le cadre des rseaux et consortiums; la solitude nest pas une option viable.

    1. Services de consultation des documents de bibliothque et des documents/informations auxquels la bibilothque fournissante a accs sources extrieures. Les bibliothques contemporaines doivent intgrer les services de consultations dans les services fournis. La spcificit des services de consultation doit tre tablie par rgionalisation et non pas par lisolement physique par rapport aux autres compartiments fonctionnels de la bibliothque.Dans ce contexte, r-inventer les services veut dire prendre en compte la suppression des barrires (en particulier celles constitues physiquement par les murs et enceintes fermes); ce sont les sources de bruit quil faut isoler et non pas les utilisateurs de ces services. Les espaces pour les groupes de travail sont une solution pour ceux qui ont besoin de discuter pendant leurs dmarches de rsoudre les propres problmes de documentation.

    1.1. La recherche et ltude des documents anciens, des livres rares et des collections spciales sont excepts des spcifications ci-dessus. Vu les conditions specifiques de conservation des documents, la consultation dans ces locaux doit observer les politiques tablies; ces politiques doivent tre appliques en fonction du type du document. Il nest pas normal dappliquer les mmes politiques pour les documents qui diffrent comme type et comme priode de publication/production.

    Dans le cas des services de consultation de ces documents, il est important que les bibliothques militent pour la numrisation des collections concernes, y compris les objets (signets, mdailles, objets caractre musal etc). La politique de numrisation de ces collections doit tre tablie avant le lancement des oprations de grande envergure pour viter de doubler leffort dans des bibliothques diffrentes qui possdent des collections similaires et pour tablir les paramtres optimes pour lexploitation long terme, indpendamment du degr de dveloppement des technologies et des politiques concernant les droits dauteur (qui visent y compris le format des fichiers produits suite lutilisation de certains logiciels dapplication propritaire).

    1.2. Audition et visionnement individuels. Quil sagisse de documents audio/vido, multimdia ou lectroniques, lexistence dune zone spcialement destine et quipe avec des instruments qui en permettent la consultation est une ncessit pour les bibliothques, en gnral, et une obligation des bibliothques publiques , universitaires et spcialises de profil.

    Il est absolument obligatoire que les bibliothcaires connaissent et respectent les consignes de la loi des droits dauteur. Dans la majorit des pays, laudition et le visionnement collectifs ne sont pas permis gracieusement dans les bibliothques. Le non-respect de certains principes lmentaires peut conduire des tats de conflit dintrts entre les bibliothques et les organisations qui militent pour lobservation des droits dauteur et, en telles situations, on peut arriver des situations extrmes, dsagreables pour les bibliothques et pour leurs utilisateurs.

    Liviu-Iulian Dediu

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    inclure aussi les logiciels en ligne, accessibles par lintermdiaire des navigateurs pour linternet,quil sagisse de la cration et la gestion des pages, bloggs, forums de discussions, albums dimages, applications sociales pour discussions et change dinformations.

    2. Les services de rfrences font partie des services de base fournis par une bibliothque, quelle soit desservie dun seul bibliothcaire ou de quelques centaines. Naturellement, loffre dinformations dans lespace de la bibliothque est circonscrite aux services de rfernce, bien que les informations respectives ne soient pas considres comme des rfrences proprement dites. Cest le service de contact avec les utilisateurs le plus dynamique. Les utilisateurs qui sollicitent les informations dans la bibliothque sont dirigs vers les bibliothcaires de rfrences ; cest toujours vers eux que sont dirigs les appels tlphoniques, les messages lectroniques et, dernirement, les appels arrivs par les programmes dapplication type Instant Messenger, les pupitres virtuels des milieux sociaux 3D, aussi que de Second life.

    2.1. Le pupitre de rfrences. Dans ce cas il ne sagit pas seulement du meuble , mes des services spcialiss qui sont placs dans lendroit le plus visible et accessible possible de lespace publique de la bibliothque (y compris des filiales). Le service suppose lexistence de deux bibliothcaires qui effectuent des services de fourniture dinformations et des rfrences. Ils sont galement chargs daccorder les informations dorientation. Dans ce contexte-ci, ils prparent de manire rapide des documents dorientations (appels aussi pathfinder) pour les utilisateurs qui sollicitent accs aux documents qui contiennent les informations dintrt pour eux. De manire usuelle, les bibliothcaires fournissent dans ce point des informations et des rfrences dont lidentification ne devrait pas dpasser 3 minutes. Pour le reste des situations dinformation, qui dpassent ce dlai, les utilisateurs sont dirigs vers le bureau de rfrences, qui est un compartiment spcialis, plac dans une zone daccs public de la bibliothque (on a en vue les filiales aussi). Les bibliothcaires de rfrences disposent de maximum dassistance de la part de leurs collgues et ont accs tous les instruments dinformation spcifiques pour satisfaire aux sollicitations formules par les utilisateurs. Ils disposent dordinateurs accs toutes les ressources et types de communication auxquels la bibliothque est connecte. Ici on valorifie le travail de dveloppement des bases de donnes, informations communautaires, bibliographiques de tous les types et niveaux, ressources lectroniques produites dans le cadre de la bibliothque ou auxquelles la bibliothque a accs par abonnement ou gracieusement. Laspect le plus significatif qui doit tre mentionn est reli la ralisation de linterview de rfrence que, du fait du dlai bref disponible pour desservir dans cet endroit, les bibliothcaires doivent matriser trs bien. Le succs de lorientation de lutilisateur et implicitement sa satisfaction constater quil est arriv rapidement en possession des informations dont il a besoin dpendent des rsultats bons obtenus suite cette interview.

    2.2. References electroniques et accs aux rseaux globaux dinformation (Internet). Une zone fonctionnelle qui dispose dinstruments ddis et de bibliothcaires de rfrences spcialiss est ncessaire dans chaque coin de bibliothque quelque petite quelle soit. De manire usuelle, laccs lInternet tend devenir de plus en plus rpandu. On a constat le fait que les utilisateurs continuent venir en grand nombre dans les bibliothques qui disposent de services de ce genre. Les analyses ont dvoil le secret pour lequel ce service est tellement frquent, mme si les utilisateurs ont accs lInternet chez eux ou lcole et mme dans les places publiques. Ce secret est reprsent de lassistance spcialise que le bibliothcaire accorde. Ici, ceux qui rencontrent une difficult peuvent faire appel au bibliothcaire de rfrences et ils franchissent plus facilement la barrire parue que sils se trouvaient ailleurs.

    Les bibliothques moyennes et grandes ont intgr les services spcifiques de rfrences lectroniques aux ceux daccs aux bases de donnes et aux ceux daccs aux logiciles dapplication, en constituant un jeu de services complet, avec des services dimpression sur demande, dcriture des informations sur des milieux optiques ou mmoires amovibles, de dchargement des images depuis les appareils numriques des utilisateurs et autres.

    2.3. Information et documentation bibliographique. Les bibliothques contemporaines doivent comprendre, de manire obligatoire, part les attributions orientes vers lanalyse des documents imprims sur papier, les documents et les ressources lectroniques qui respectent le profil dintrt de lorganisation. Hors la fourniture de listes bibliographiques

    tablies sur les sollicitations des utilisateurs, quelle que soit la voie de leur arrive: tlphone, courrier lectronique, messagerie lectronique du type instant, les bibliothcaires spcialiss qui travaillent dans ce but sont responsables du compltement et du dveloppement de la page de linstitution avec des applications et informations spcifiques. En ralit, la plus grande partie du temps de travail est rserve la ralisation de descriptions de parties composantes qui alimentent la base de donnes de la bibliothque en question. Les bibliothcaires et les bibliographes qui fournissent ce service fournissent galement le service de recherche bibliographique et documentation spciale, sur demande, aussi que des services de consultation dans linformation largie (recherche, selection, ajout de valeur).

    3. Sevices de prt. La fourniture des documents pour prt domicile sest rvl comme le plus stable et le plus dsir par les utilisateurs. Au fil du temps, mme si lutilisation des bibliothques a oscill, pendant les priodes de baisse on a constat le fait que le service de prt domicile a t le plus sollicit . Les utilisateurs dsirent des oportunits. Dans une vie particulirement dynamique presque tous les utilisateurs prfrent disposer librement de leur temps et le prt domicile facilite laccomplissemnt de ce dsir. Plus encore, les utilisateurs veulent savoir avant de venir la bibliothque sils trouvent les informations qui leur sont utiles, o peuvent-ils les trouver, si ces documents sont disponibles pour le prt, si on peut les rserver pour tre srs quils ne seront pas pris par quelquun dautre entre temps. Ces choses doivent tre disponibles en tant que normes de services dans toute bibliothque contemporaine. A cela il faut ajouter la possibilit quun lecteur puisse sinscrire distance et quil bnficie des services de la bibliothque, en fonction du contexte social, et aussi quil puisse prolonger le dlai de prt distance. Les programmes intgrs de bibliothques dans les bibliothques contemporaines doivent assister les bibliothcaires et les lecteurs dans la solution des services ci-dessus. Ils doivent tre amicaux et offrir des dtails pour assurer lutilisateur un confort lev. Les services de prt domicile doivent slargir en tant que dure du programme, selon les sollicitations des utilisateurs mais aussi pendant la priode o la bibliothque est ferme. Il est obligatoire que dans les bibliothques moyennes et grandes qui fournissent ces services il y ait des botes pour retourner les documents prts ou des quipements pour lautoprt dans lenceinte. Les utilisateurs ne doivent pas tre obligs attendre pour quils soient dchargs. Dans la zone extrieure, dans la proximit du batment, il faudrait exister des botes pour retourner les documents, pour que ceux qui arrivent la bibliothque hors les heures de programme ne soient pas obligs de rentrer chez eux avec les documents . Les systmes lectroniques bass sur RFID sont capables doprer dans le cadre du programme intgr de bibliothque le dechargement du document quand il est introduit dans ces boites. De cette maniere les utilisateurs ne seront pas pnaliss pour retard. Dans certains pays de telles botes sont installes dans les rues pour le retour des documents dans les zones circules et sont positionnes de telle manire que les utilisateurs puissent introduire les livres sans descendre de la voiture.

    4. Les services dinstruction. Lutilit de ces services a des effets positifs de la perspective des rles des bibliothques mais aussi de la perpective de la promotion de lorganisation. Habituellement, lorganisation de ces cours est gratuite et le plus souvent ponctuelle. Les cours dinstruction comportent une plage large de thmes et sadressent aux utilisateurs mais aux bibliothcaires aussi. Du point de vue de la logistique, less bibliothques doivent disposer des conditions optimes pour le droulement des cours parmi lesquelles lexistence dun espace qui ne drange pas les autres zones fonctionnelles de la bibliothque et la dotation avec des quipements et connexion lInternet reprsentent des demandes standard. Les dotations du type vidoconfrence permettent la ralisation de ces cours par des lecteurs trouvs distance.

    5. Laccs aux services par lintermdiaire de la page web de la bibliothque. Toute bibliothque doit possder une page web puisquelle reprsente un produit qui permet laccs plusieurs services fournis par celle-ci. Depuis la prsence des donnes de contact et des autres informations caractre factologique sur la bibliothque jusqu la fourniture des informations la page permet laccs aux services comme: les bases de donnes de la bibliothque ou auxquelles la bibliothque est abonne, les documents lectroniques, les services intractifs du type questionne le bibliothcaire, le blog, le forum, les questions poses frquemment par les utilisateurs (FAQ)etc.

    De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie De la vie de la Bibliothque V.A.Urechia. Bibliothconomie

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    Lexistence des infor-mations sur des supports divers et la proccupation pour lenrichissement des modalits de les retrouver rapidement, dans une poque o elles circulent et se comsumment avec une grande rapidit ont fait que les grandes associations professionnelles du domaine de la bibliologie

    et de la science de linformation fassent des

    efforts soutenus pour lamlioration du processus de recherche, sellection et imposition de normes de description et normalisation des informations. Bien que ce type de preoccupations ait une longue histoire, le Contrle Bibliographique Universel est entr lattention d IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions) loccasion de la Confrence Internationale UNESCO du 1974 quand on a fait la recommandation que chaque Agence Biblographique Nationale soit responsable de ltablissement des formes autorises des auteurs et collectivits du pays quelle reprsente.

    Suite aux nombreuses tudes de lIFLA, au Congrs International sur les Bibliographies Nationales, organis en 1977, cette fois-ci avec lUNESCO, on a pris la dcision de passer la normalisation en vue de lchange de donnes bibliographiques et dautorit

    La Confrence IFLA du 1978, qui a eu lieu Strbske Pleso, Tchecoslovakie, a dcid de crer un groupe de traval ayant comme objectifs:

    la publication des listes internationales dautorit des creteurs et leurs ouvrages;la ralisation des normes pour la structure des fichiers dautorit.Des listes dautorit ralises par ce groupe, les suivantes

    constituent aujourdhui de vritables rfrences en la matire:1. Classics Anonymous (1978)-Les Classiques Anonymmes-

    liste qui a comme objet les titres uniformes pour les litteratures europeennes; la publication va etre ompletee par le groupe de travail pour les autres continents egalement. Disponible http://archive.ifla.org/VIIs13/pubs/AnonymousClassic2004.pdf.[2010/01/28];

    2. A List of Uniforme Headings for Higher Legislative and MinisterialBodies in European Countrie-la Liste des Formes Autorises pour lapplation des Organismes Lgislatifs et Ministeriels des Pays Europens, rvise en 1979;

    3. List of Uniforme Titles for Liturgical Works of the Latin Rites of the Catholic Church-la Liste des Titres Uniformes pour les Ouvrages Liturgiques de lEglise Catholique-jusquau 1980. Disponible : http://archive.ifla.org/VI/3/pubs/unititles.htm[2010/01/28];

    4. Names of States-est une liste dautorit pour la dsignations des Etats, ralise en 1981;

    5. Guidelines for the National Bibliographic Agency and the National Bibliography-Le Guide des Agences Nationales Bibliographiques et les Bibliographies Nationales-guide ralis par IFLA.

    Les Normes ont t ralises pour que la forme et les attributs des fichiers dautorit puissent tre dresss de manire uniforme en plan international:

    IFLA et les proccupations pour le contrle dautoritHistorique et ralisations

    Mia Braru

    1. Names of Persons-Noms de Personnes-comprend la mthodologie dtablissemnt de la forme autorise de noms en conformit avec la pratique de chaque Agence Bibliographique Nationale; la premire dition est parue en 1977 et a t rvise a lextension en 1996. Disponible http://archive.ifla.org/VIIs13/pubs/NamesofPersons_1996.pdf.[2010/01/28];

    2. Form and Structure of Corporate Headings (FSCH)-La forme et la Structure des Collectivits-publie en 1980-prcise le contenu des enregistrements bibliographiques qui ont de tels crateurs; en 2001 ce matriel est rvis et il est publi sous une nouvelle applation Structures of Corporate Name Headings qui contient galement les attributs ncessaire au compltement des noms des collectivits.

    A partir du 1979 lIFLA se propose de dfinir:Les lments constituants dune notice dautorit

    1. en 1984 est publi Guidelines for Authority and Refernce Entries (GARE)-Le Guide pour la Construction des Enregistrements dAutorit, arrive en 2001 sa duexime dition sous le nom de Guidelines for Authority Records and References (GARR) qui se rfre une gamme plus varie de milieux de stockage du contenu dun ouvrage. Disponible : http://archive.ifla.org/VII/s13/garr/garr.pdf.[2010/01/28];

    2. Guidelines for Subject Authority and Reference Entries (GSARE)-le Guide pour la Construction des Enregistrements dautorite du Sujet des Manifstations-paru en 1993;

    La ralisation dun format dchange de donnes dautorit1. en 1991 apparat le premier format UNIMARC/

    AUTHORITY pour l change de donnes dautorit, arriv aujourdhui la 3e dition. Disponible : http://archive.ifla.org/VI/8/projects/UNIMARC-AuthoritiesFormat.pdf.[2010/01/28];

    2. International Standard authority Data Number (ISADN)-norme internationale qui concerne la structure et le nombre de donnes dautorit qui devraient reconnatre une identit, en plan international, sans lexistence des barrires linguistiques;

    3. Funtional Requierements for Authority Data (FRAD)-Demandes fonctionnelles pour les Enregistrements dAutorit-rapport finalis depuis 2008;

    4. Funtional Requierements for Bibliographic Records (FRBR)-Demandes fonctionnelles pour les Enregistrements Bibliographiques, valid et corrig en 2008. Disponible :http://archive.ifla.org/VII/s13/frbr/frbr_current_toc.htm.[2010/01/28]

    La dcouverte de certaines mthodes pour lchange efficient des d