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Module Immersion communautaire MICS
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ERRATUM Dans cette seconde version, le cahier du module contient des modifications en pages 19, 21 et 22.
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Table des matières
1 Gouvernance du module d’immersion communautaire ...................................................................... 5
2 Médecine : Individu-Communauté-Société (MICS) .............................................................................. 7
2.1 Principe organisateur du programme MICS ............................................................................. 7 Les déterminants de la santé, de la maladie et de l’exercice de la médecine ................................................ 7
2.2 Les objectifs du programme MICS ............................................................................................ 8
2.3 Le déroulement du programme MICS ........................................................................................ 8
3 Déroulement du module B3.6_12 .......................................................................................................... 9
3.1 Les buts du module d’immersion communautaire .................................................................. 9 • Les objectifs relatifs au problème de santé choisi ................................................................................... 9 • Les objectifs relatifs à la méthode d’investigation ................................................................................. 10
3.2 La méthodologie, les moyens et les ressources .................................................................... 10 • Les quatre semaines du module ........................................................................................................... 10 • Les étapes du travail de recherche ....................................................................................................... 11 • La dynamique de groupe ....................................................................................................................... 11 • Le soutien pédagogique ........................................................................................................................ 12
3.3 Les principes éthiques .............................................................................................................. 12
3.4 Cours, ateliers, travaux de groupe et conférences ................................................................ 14
3.5 Vue synoptique du programme ................................................................................................ 21
3.6 Exigences à respecter pour les rendus ................................................................................... 24 • Revue de la littérature et protocole ....................................................................................................... 24 • Congrès de l’IMCO ................................................................................................................................ 24 • Abstract ................................................................................................................................................. 25 • Présentation orale ................................................................................................................................. 28 • Poster .................................................................................................................................................... 28
3.7 Crédits ........................................................................................................................................ 30
3.8 Procédure et grilles d’évaluation ............................................................................................. 30 • Procédure .............................................................................................................................................. 30 • Communication des résultats ................................................................................................................ 31 • Grilles d’évaluation sommative et formative .......................................................................................... 31
3.9 Bibliographie de référence et ressources ............................................................................... 36 • Ouvrages de référence en santé publique ............................................................................................ 36 • Sites Internet ......................................................................................................................................... 36
4 Enseignants, conférenciers ................................................................................................................. 37
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1 Gouvernance du module d’immersion communautaire
Commission médecine communautaire – sciences humaines en médecine La Commission médecine communautaire – sciences humaines en médecine de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) :
▪ définit les lignes directrices du programme pré-gradué de médecine communautaire et de sciences humaines en médecine,
▪ planifie sa mise en œuvre dans un programme transversal intitulé Médecine : Individu-Communauté-Société (MICS), qui, au niveau Bachelor, s’achève avec le module d’immersion communautaire.
La présidence de cette commission est assurée par le Prof. Jean-Bernard Daeppen.
Responsable du module B3.6_12 Prof. Jean-Bernard Daeppen [email protected], 021 314 08 75
Direction du module Prof. Bernard Burnand [email protected], 021 314 72 55
Prof. Blaise Genton [email protected], 079 556 58 68
Dr Marie-Claude Hofner, MER [email protected], 021 314 49 49
Ivan Padlina, délégué des étudiants [email protected], 079 565 89 45
Dr Brenda Spencer [email protected], 021 314 72 97
Dr Daniel Widmer [email protected], 021 320 42 60
Comité d’éthique du module Prof. Alain Pécoud [email protected]
Prof. Diane Morin [email protected]
Prof. Jean-Bernard Dappen [email protected] Coordination du module B3.6_12 Chantal Diserens [email protected], 021 314 70 06
Secrétariat du programme MICS Meltem Bükülmez [email protected], 021 314 48 63
Soutien pédagogique Sara Vadot [email protected], 021 692 50 38
Raphaël Bonvin [email protected], 021 692 50 20
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Pour des raisons de simplification, la forme épicène est appliquée à ce cahier, le masculin s’entend pour les deux genres.
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2 Médecine : Individu-Communauté-Société (MICS) La Faculté de biologie et de médecine de Lausanne a lancé dès 2005 un programme de médecine communautaire qui s’achève par quatre semaines d'immersion communautaire pour les étudiants en dernière année de Bachelor. Ce programme répond à la nécessité de développer chez les étudiants des connaissances et des compétences en médecine communautaire, indispensables dans leur future pratique clinique.
2.1 Principe organisateur du programme MICS
Le programme MICS met l’accent, d’une part, sur les déterminants non-biomédicaux de la santé et de la maladie (les styles de vie, les facteurs psychosociaux et culturels, l’environnement, etc.) et, d’autre part, sur les déterminants contextuels de l’exercice de la médecine (décisions politiques, contraintes économiques, etc.).
Les déterminants de la santé, de la maladie et de l’exercice de la médecine
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Les déterminants de la santé articulés autour de trois pôles Individu : enseignement centré d’une part sur le patient et les déterminants individuels non biomédicaux de la santé (comportements, situation psychosociale) et d’autre part sur la relation médecin-patient (éthique clinique, communication et savoir-être du médecin).
Communauté : enseignement centré sur la santé des populations (épidémiologie) et des communautés, ainsi que sur les stratégies de prévention, en tenant compte des facteurs environnementaux, comportementaux et socioculturels qui influencent l’état de santé.
Nous entendons par communauté tout groupe social défini selon différents critères : appartenance linguistique, professionnelle ou religieuse, orientation sexuelle, etc… ou encore vivant dans un même périmètre géographique. Ainsi, on parlera de la communauté tessinoise, de la communauté gay ou encore des cadres supérieurs.
Société : enseignement centré sur les contextes économique, juridique et politique, ainsi que sur les dimensions historiques et anthropologiques de la médecine, des systèmes de santé et des enjeux sanitaires.
2.2 Les objectifs du programme MICS
Les objectifs pédagogiques des modules MICS répondent aux exigences du « Swiss Catalogue of Learning Objectives for Undergraduate Medical Training », catalogue national adopté par toutes les écoles de médecine suisses. Les trois objectifs généraux suivants sont concernés :
▪ Intégrer une perspective sociale, communautaire, économique, juridique et politique à la formation biomédicale ;
▪ Sensibiliser les étudiant-e-s aux enjeux de la relation entre médecin et patient ;
▪ Apprendre aux étudiant-e-s à utiliser les connaissances acquises dans la prise de décision et l’action thérapeutique.
2.3 Le déroulement du programme MICS
En 1ère année, les cours MICS sont introduits par le module B1.5 sur 4 semaines en fin d’année. L’objectif général et le cadre pédagogique spécifique de l’enseignement ont été élaborés dans le but de sensibiliser les étudiant-e-s aux sciences humaines et sociales en médecine, à l’interaction médecin-patient, et à la santé publique, connaissances nécessaires pour l’exercice futur de la profession médicale.
En 2e année, un contact avec la pratique a lieu au travers de 2 ateliers (module B2.7) : visite au cabinet du médecin généraliste et organisation des Centres médico-sociaux (CMS).
En 3e année, le programme MICS continue sous la forme d’enseignements regroupés par thème, au sein des divers modules biomédicaux, centrés sur les grands problèmes de santé publique (module B3.7).
En fin de 3e année le module d’immersion communautaire (module B3.6), décrit dans le chapitre suivant, constitue la dernière étape pour l’acquisition du bachelor en médecine.
En 1ère année de master, le module M1.7 est consacré à des domaines spécialisés comme la médecine du travail, les systèmes de santé, l’assécurologie et l’économie de la santé ainsi que la responsabilité juridique et éthique du médecin. Il inclut également les cours intégrés sexualité.
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3 Déroulement du module B3.6_12
3.1 Les buts du module d’immersion communautaire
Le module vise à amener les étudiants à :
▪ appréhender une problématique de santé dans une perspective de médecine et santé communautaires,
▪ analyser le rôle du praticien dans une perspective communautaire, ▪ appliquer une méthodologie scientifique d’investigation d’un problème de santé, ▪ communiquer avec le réseau d’acteurs de la communauté, concernés par la problématique, ▪ expérimenter l’apport de la formation par les pairs à travers un travail collectif.
Les objectifs d’apprentissage du module se situent donc tant au niveau du problème de santé lui-même que de la méthode d’investigation.
Organisé pour la première fois à Lausanne en juin 2009, le module d’immersion communautaire a été largement inspiré par des formations similaires en place à la Faculté de médecine de Genève, à la Faculté de médecine de Paris XIII depuis plus de 10 ans et dans d’autres expériences.
Les objectifs relatifs au problème de santé choisi
Deux objectifs généraux : ▪ appréhender une problématique dans une perspective de médecine et santé communautaires, ▪ analyser le rôle du praticien dans une perspective communautaire. Les objectifs généraux se déclinent en objectifs spécifiques :
▫ établir le degré de priorité de la question traitée pour le système socio-sanitaire (fréquence, gravité, impact sur la communauté et possibilité de prévention),
▫ présenter l’importance relative de chaque groupe de déterminants de la santé (patrimoine génétique et congénital ; système de santé et accès aux soins ; environnement construit et social; niveau socio-économique et éducation),
▫ décrire le cadre juridique, politique et économique dans lequel s’inscrit la question traitée,
▫ présenter la manière dont le système socio-sanitaire prend en charge la question traitée, par exemple pour le médecin de premier recours,
▫ formuler des propositions pour améliorer la réponse du système de santé, en particulier pour la médecine communautaire.
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Les objectifs relatifs à la méthode d’investigation
Trois objectifs généraux : ▪ appliquer une méthodologie scientifique d’investigation d’un problème de santé, ▪ communiquer avec le réseau d’acteurs de la communauté, concernés par la problématique, ▪ expérimenter l’apport de la formation par les pairs à travers un travail collectif.
Les objectifs généraux se déclinent en objectifs spécifiques :
▫ travailler en groupe tout au long de la démarche et de manière fonctionnelle sur un problème de santé,
▫ effectuer une recherche de la littérature (5 articles ou ouvrages clés),
▫ définir une question de recherche (étayée par la revue de la littérature) dans une perspective de médecine et santé communautaires,
▫ établir un plan de recherche en fonction des possibilités et des contraintes du contexte d’apprentissage,
▫ collecter, en priorité hors du champ biomédical, des informations selon une méthode adaptée aux possibilités et contraintes, en particulier éthiques,
▫ effectuer un travail d’analyse et de synthèse qui permette de répondre à la question traitée de manière critique,
▫ présenter les résultats dans le format scientifique convenu et les communiquer clairement à des pairs.
3.2 La méthodologie, les moyens et les ressources
Dans ce module, les étudiants vont mesurer l’importance de l’approche communautaire en médecine. Ils vont confronter leurs connaissances et représentations à la réalité complexe de la pratique médicale. L’approche communautaire d’un problème de santé, selon une démarche scientifique, va leur permettre de porter et de partager un regard critique sur le système de santé. Durant les quatre semaines d’immersion communautaire les étudiants sont acteurs de leurs apprentissages à travers leur travail collectif de recherche.
Les quatre semaines du module
▪ Avant le module : choix du sujet et constitution des groupes ▪ Semaine 1: choix des outils méthodologiques
▫ Méthodes et outils qualitatifs et quantitatifs ▫ Recherche documentaire ▫ Protocole d'investigation ▫ Communiquer un travail scientifique
▪ Semaines 2 et 3: travail de recherche dans la communauté ▪ Semaine 4: congrès
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Les étapes du travail de recherche
▪ Proposer un sujet, ▪ constituer un groupe de 5 étudiants intéressés par le sujet, ▪ contacter le tuteur attribué pour démarrer le projet d’étude, ▪ dialoguer avec le tuteur pour faire émerger les savoirs, les motivations et les questions, ▪ explorer les différents déterminants de la santé, de la maladie et de la médecine, ▪ organiser les idées à l’aide d’une carte sémantique (mindmap), ▪ sélectionner une problématique spécifique, ▪ formuler une question de recherche principale, ▪ s’assurer que la question respecte les principes éthiques de la recherche médicale, ▪ vérifier que la question sort du champ biomédical et psychosocial, ▪ définir les méthodes de collectes de données qui permettront de répondre à la question, ▪ effectuer une recherche documentaire, ▪ présenter un résumé des principaux éléments de la littérature (1 page A4 selon le canevas
disponible sur myunil), ▪ rédiger un protocole de recherche (1 page A4, selon le canevas disponible sur myunil), ▪ collecter des données sur le terrain: selon un plan d'échantillonnage, rencontrer les acteurs et
lieux impliqués dans la communauté, ▪ analyser les données, critiquer et synthétiser les résultats, ▪ communiquer les résultats.
La dynamique de groupe
Pour accomplir la tâche fixée, le groupe a besoin de cohésion. Des objectifs communs motivants et partagés par l’ensemble des membres vont favoriser la cohésion du groupe. D’autres motivations, moins avouées, varient d’un individu à l’autre : prestige du groupe, amitié, valeurs personnelles, etc. Ces motivations moins apparentes permettent d’expliquer une partie des comportements individuels dans le groupe. Il est donc recommandé dès le démarrage du module, de faire émerger les besoins et motivations de chacun des membres, de définir des objectifs communs partagés et de définir les règles de fonctionnement du groupe.
Quelle est la disponibilité des uns et des autres ?
Quelle énergie chacun est-il prêt à mettre au service du groupe ?
Quels sont les objectifs du groupe ?
Comment ont-ils été fixés ?
Qui a le leadership ?
Comment se prennent les décisions?
Comment les membres interagissent-ils ?
Est-ce que la dynamique du groupe permet d’atteindre les objectifs fixés ?
Des questions qui méritent d’être discutées en groupe avant de se lancer dans le travail de recherche.
Le groupe doit signaler tout problème de collaboration avant la fin du module, afin de trouver une solution constructive rapidement. Une collaboration efficace est nécessaire pour produire des travaux de qualité.
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Le soutien pédagogique
Les tuteurs aiguillent, les étudiants pilotent Le tuteur garantit la méthodologie. Pas forcément expert du sujet traité par les étudiants, il maîtrise les exigences du module et la méthodologie de la recherche. Il anime et encadre le travail du groupe vers la réalisation des objectifs du module. Il s’assure que le contenu du travail répond aux exigences du module, que les objectifs du travail sont clairs, précis et centrés sur la médecine communautaire, que la question de recherche est bien délimitée et que les choix méthodologiques permettent d’y répondre. Le tuteur s’assure que le climat de travail est propice à la production de résultats. Il s’assure que le travail avance, stimule ou contient certains membres, en fonction des besoins de son groupe.
Des cours et des ateliers pédagogiques Durant la première semaine du module, les étudiants bénéficient d’une introduction à la méthodologie de recherche, à la recherche documentaire et à la communication scientifique.
Une lettre au porteur Afin de faciliter les contacts avec le terrain, les étudiants reçoivent une lettre au porteur à l’attention des partenaires du système de santé sollicités comme informateurs-clefs. Les exemples des années précédentes http://www.chuv.ch/dumsc/dumsc_home/dumsc_formation/dumsc_commission_enseignement/dumsc-commission-immersion.htm
La disponibilité de la direction du module Les étudiants et les tuteurs peuvent contacter [email protected] pour toute question ou problème rencontré en lien avec le module. Les questions seront transmises à qui de droit.
3.3 Les principes éthiques
Les travaux des étudiants ne relèvent pas de la Commission cantonale d’éthique de la recherche sur l’être humain dès lors qu’il s’agit d’enquêtes (d’opinion) plutôt que de recherche biomédicale. Les travaux proposés doivent néanmoins respecter les principes éthiques de la recherche médicale. Un comité d'éthique, mis sur pied spécialement pour ce module, examine chaque projet. Les travaux ne sont pas acceptables sur le plan éthique s’ils exposent les sujets d’investigation à un risque (psychique ou somatique). Par exemple, il ne serait pas acceptable d’aller interroger des patients séropositifs sur leur usage du système de santé puisque cela impliquerait que les étudiants détiennent des données médicales sensibles. Par contre, il est acceptable de mener une enquête d’opinion auprès d’associations (prostituées, association gays, dès lors que les sujets interrogés sont volontaires et ne sont pas interrogés au titre de malade, qu’il n’y pas d’accès à des données sensibles. Il ne serait pas acceptable de recruter des enfants obèses par voie de presse pour les interroger sur leurs besoins de santé car cette démarche pourrait potentiellement faire du tort aux sujets interrogés.
Les étudiants doivent obtenir le consentement éclairé des participants à leur étude après une information sur :
▪ l'objectif et l'étendue de la diffusion de l'information, ▪ le caractère absolument confidentiel du traitement des données, ▪ la possibilité de demander d'interrompre à tout moment l'enquête, ▪ la possibilité d'avoir accès aux données après-coup, ▪ la possibilité de demander de détruire tout ou partie des données après-coup,
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▪ la possibilité d'avoir accès à une information préalable en cas de publication des données.
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3.4 Cours, ateliers, travaux de groupe et conférences
L’horaire ci-dessous est provisoire. L’horaire définitif est publié sur myunil dès le 15 mai 2012.
AVANT LE MODULE
Lundi 20 février – 15h15-17h00 – aud. Tissot Cours Définir un sujet d’étude Prof. J.-B. Daeppen, Prof. Burnand, Dr M.-C. Hofner, C. Diserens Ces deux périodes donnent les informations nécessaires aux étudiants pour qu’ils puissent définir un sujet d’étude, se regrouper, rencontrer leur tuteur, esquisser une question et un protocole de « recherche » d’ici le 11 juin :
▪ exigences du module, ▪ informations pratiques concernant le module : contacts, logistique, calendrier et délais, ▪ recommandations pour une dynamique de groupe efficace, ▪ produits attendus, les critères d’évaluation et les sanctions, ▪ démarrage du projet, ▪ utilité du modèle de déterminants de la santé, ▪ méthodes de recherche qualitatives et quantitatives, ▪ importance de la question de recherche, ▪ principes éthiques à respecter, ▪ inscription du sujet et du groupe dans les site internet développé à cet effet.
Du 1 au 5 mars Inscriptions Proposer un sujet et constituer des groupes en ligne
Les étudiants doivent constituer des groupes en fonction de sujets d’étude : 28 groupes de 5 étudiants et 3 groupes de 4 étudiants. Ils s’inscrivent sur le site http://imco-lausanne.itnux.ch/.
Jeudi 8 mars Appariement étudiants-tuteurs Communiquer les coordonnées des tuteurs aux étudiants courriel Les étudiants reçoivent les coordonnées de leur tuteur. Ils le contactent pour fixer un premier rendez-vous.
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Entre le 12 mars et le 6 avril Carte sémantique (mindmap) Esquisser une question de recherche travail de groupe avec le tuteur Les étudiants rencontrent leur tuteur et définissent ensemble les objectifs du travail. Ils esquissent une question et un protocole de recherche. Ils définissent le mode de fonctionnement et planifient les rendez-vous avec leur tuteur. Objectifs :
▪ faire émerger dans le groupe les savoirs, les représentations, les questions, les motivations, les expériences autour du thème choisi,
▪ visualiser les informations récoltées (carte sémantique/mindmap), par exemple ci-dessous les réflexions au sujet des implants dentaires
▪ sélectionner de façon collective un « embranchement » de la carte sémantique, c’est-à-dire
une problématique spécifique liée au thème qui sera le sujet du travail d’immersion, par exemple ci-dessous la question de la validation de cette nouvelle technique médicale,
▪ explorer les interrogation et intérêts du groupe pour la problématique et établir une seconde carte sémantique à partir de la problématique plus spécifique,
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▪ organiser les idées et informations collectées selon le modèle épidémiologique et vérifier
que chaque groupe de déterminants de la santé (patrimoine génétique et congénital ; système de santé et accès aux soins ; environnement construit et social; niveau socio-économique et éducation) a été exploré de manière systématique,
▪ identifier les éléments qui permettront la formulation de la question, soit la population étudiée, le type d’exposition ou d’intervention et les résultats ou impacts,
▪ rédiger une première définition de la problématique et formuler une question de recherche (celles-ci seront travaillées lors du cours « Les méthodes de recherche ») ;
dans l’exemple des implants dentaires, la question principale de recherche pourrait être : « Le prix des implants dentaires suisses garant-il leur qualité? » ; cette question débouche sur toute une série de questions secondaires : « Quelle est la procédure de validation d’une nouvelle technique médicale ? », « Comment le suivi de la qualité de cette technique est-il assuré ? », « Comment est fixé le prix ? », « Qui sont les acteurs impliqués dans les processus de validation et de commercialisation ? », « Pourquoi y a-t-il des différences de prix entre les pays ? » ;
▪ vérifier que la question respecte les principes éthiques de la recherche médicale, ▪ vérifier que la question interroge le champ communautaire de la médecine (santé des
populations et des communautés, stratégies de prévention, tenant compte des déterminants modifiables de la santé : environnement, niveau socioéconomique et système de santé). Elle ne doit pas se cantonner à une analyse strictement psychosociale mais,
▪ vérifier que la question assure que le groupe sorte de la cité hospitalière pour rencontrer un échantillon varié d’informateurs-clefs, qui ne se limite pas au réseau primaire du patient, mais qui interroge des niveaux différents de pouvoir et de prise de décision, de domaines d’influence, etc.
▪ vérifier que des réponses à la question peuvent être apportée selon les conditions imparties (respect des principes éthiques, temps à disposition, compétences préalables nécessaires, accès aux données, infrastructure et autres ressources humaines et matérielles),
▪ vérifier que la question n’est pas formulée d’un point de vue uniquement quantitatif ▪ faire l’inventaire des ressources existantes dans le groupe: personnes concernées,
informateurs-clefs, institutions de référence, etc.,
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▪ rédiger une esquisse du plan de travail (300 mots maximum) qui doit contenir les éléments suivants : question de recherche, méthode, perspective communautaire choisie et enjeux éthiques.
Lundi 4 juin 17h Soumission esquisse de protocole Soumettre l’esquisse de protocole à [email protected] courriel Les étudiants envoient par courriel la première esquisse de leur protocole. Ces informations permettront d’ajuster les cours et ateliers de méthodologie en fonction des besoins des groupes.
SEMAINE 1
Lundi 11 juin – 08h15-12h00 – aud. Yersin Cours/ateliers Les méthodes de recherche Prof. J.-B. Daeppen, Prof. B. Burnand, Dr M.-C. Hofner, Dr B. Spencer, C. Diserens Durant la première partie de la matinée, les enseignants présentent aux étudiants :
▪ les critères qui définissent la qualité d’une question de recherche, ▪ les principaux outils de recherche, en particulier les outils qualitatifs en lien avec le travail
demandé, ▪ les principes d’un plan d’échantillonnage, ▪ les questions et la structure d’une grille d’entretien/d’observation, ▪ l’organisation et la conduite d’un entretien, ▪ l’analyse des données collectées, ▪ un exemple concret de la démarche qualitative, ▪ les outils de recherche quantitative, ▪ la complémentarité entre les démarches qualitative et quantitative.
Les groupes sont ensuite répartis dans six ateliers. Chaque groupe yprésente en cinq minutes sa question de recherche, la démarche suivie pour aller du thème à la question de recherche, la méthode choisie pour répondre à la question, la perspective communautaire choisie et les éventuels enjeux éthiques. Chaque sujet est discuté et approfondi.
Lundi 11 juin 13h15 – 14h00 – aud. Tissot Cours/atelier Lire et analyser un article scientifique Prof. B. Burnand Les étudiants apprennent à établir un état des connaissances. Ils se familiarisent avec les critères de qualité d’une revue de la littérature (actualité des articles, ressemblance avec le contexte étudié, exemplarité de la méthode).
15’ cours: Pourquoi lire ? Que lire ? Comment lire ? 20’ Travail en groupe : Lecture d’un article scientifique à l'aide d'une grille d’analyse. Les étudiants lisent l’article, disponible sur myunil, une première fois avant le cours. 10' feedback de deux groupes.
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Lundi 11 juin 14h15-16h00 Lundi 11 juin 16h15-18h00 Mardi 12 juin 08h15-10h00 Mardi 12 juin 10h15-12h00 Mardi 12 juin 13h15-15h00 Mardi 12 juin 15h15-17h00, salles Pascal, Lisa, Falaises Atelier Recherche documentaire dans le domaine médical F. Bruttin, I. de Kaenel, A. Pittet Les étudiants sont répartis dans des ateliers de deux périodes (cf planning sur myunil dès le 15 mai).
Objectifs : décrire les types et les niveaux de publication (article, revue, livre, etc.), expliquer comment localiser un document (en bibliothèque et en ligne sur le Web), décrire les conditions d’accès (emprunt ou sauvegarde des documents électroniques), présenter la typologie des outils de recherche (catalogues, bases, moteurs de recherche), apprendre aux étudiants à conduire une recherche bibliographique simple sur la question choisie par le groupe dans une base de données (Medline).
Mardi 12 juin et mercredi 13 juin Travail en groupe Définir l’importance de la problématique Sans tuteur Chaque groupe complète la revue de la littérature, débutée dans l’atelier « Recherche documentaire dans le domaine médical » et
▪ définit l’importance de la problématique en documentant par exemple : la prévalence, l’incidence, la morbidité, la mortalité, l’importance du facteur temps, les atteintes sur la sphère physique, psychique et sociale, les répercussions et coûts directs et indirects, le coût social global, les conséquences et enjeux politiques, sociaux, économiques, etc.,
▪ établit, si pertinent, le degré de priorité du problème pour le système socio-sanitaire, ▪ complète la définition de la problématique.
Compléter le protocole d’investigation et répartir les tâches Après avoir examiné les différents aspects de leur question de recherche et défini les objectifs de leur travail, les étudiants complètent leur protocole d’investigation. Ils précisent les moyens, les personnes à rencontrer, les
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thèmes à aborder dans les entretiens, les institutions à visiter, ils répartissent les tâches et établissent un calendrier.
Le protocole de recherche (1 page A4) et la revue de littérature (1 page A4), validés par le tuteur, sont envoyés à [email protected] plus tard mercredi 13 juin à 17h.
Jeudi 14 juin – 14h15-16h00 Cours/atelier Communiquer un travail scientifique Prof. J.-B. Daeppen, Dr R. Bonvin Les étudiants découvrent les éléments clefs composant un abstract, une présentation orale et un poster scientifique.
Jeudi 14 juin – 16h15-17h00 Conférence
« Science. Relations. Valeurs. Votre métier de médecin en dépend » Professeur Marco Vannotti, Centre de recherches familiales et systémiques, Neuchâtel
Jeudi 14 juin – 17h00 Autorisation du comité d’éthique du module Autorisation envoyée par courriel
Vendredi 15 juin Travail en groupe Immersion communautaire Travail de terrain selon le plan d’investigation validé.
Les étudiants contactent et rencontrent les acteurs et lieux impliqués en dehors de l’hôpital, selon le plan d’échantillonnage. Ils conduisent des entretiens avec des professionnels, des politiciens, des patients, des journalistes ou autres acteurs concernés, en utilisant les grilles d’entretien ou questionnaires élaborés selon les principes présentés lors du cours « Les méthodes de recherche». Ils décrivent les interactions entre les différents pôles (rétroactions positives et négatives) afin de mesurer le problème dans sa complexité. Ils portent un regard critique sur les données récoltées. Ils formulent des appréciations critiques concernant la manière dont le système socio-sanitaire prend en charge le problème. Ils émettent des propositions pour améliorer la réponse du système de santé.
Vendredi 15 juin – 17h00 Dynamique de groupe
Remplir la grille d’évaluation en ligne de la dynamique de groupe vendredi 15 juin avant 17h. Il est important de signaler les difficultés de collaboration. Les responsables du module chercheront, avec les étudiants et le tuteur concernés, des solutions constructives pour le groupe.
SEMAINE 2
Lundi 18 juin – vendredi 22 juin Travail en groupe Immersion communautaire Supervision du tuteur Travail de terrain selon le plan d’investigation défini la semaine précédente. Faire le point avec le tuteur avant le vendredi 22 juin 17h.
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SEMAINE 3
Lundi 25 juin – vendredi 29 juin Travail en groupe Immersion communautaire Supervision du tuteur
SEMAINE 4
Lundi 2 juillet – mardi 03 juillet midi Travail en groupe Préparation des rendus Supervision du tuteur 2 périodes de travail de groupe animé par le tuteur, selon horaire et lieu convenus avec ce dernier.
Objectifs : aider les étudiants à rédiger un abstract, élaborer une présentation orale, concevoir et réaliser un poster.
Les abstracts doivent être envoyés à [email protected] au plus tard le lundi 02 juillet à 17h.
Les posters doivent être affichés le mardi 03 juillet jusqu’à onze heure au plus tard dans le hall des auditoires sur les panneaux prévus à cet effet.
CONGRES DE L’IMMERSION
Mardi 03 juillet – mercredi 04 juillet – auditoires du CHUV Congrès de l’Imco Sessions de posters
Durant les sessions de posters, la présence des étudiants devant leur propre poster est requise afin de pouvoir discuter avec les évaluateurs : mardi 03 juillet entre 12h et 14h, mercredi 04 juillet de 11h à 12h.
Entre temps, chaque étudiant prend connaissance de l’ensemble des posters et complète une fiche d’élection du meilleur poster. Les fiches doivent être déposées dans l’urne prévue à cet effet au plus tard mercredi 04 juillet à 14h.
Présentations orales Se référer à la liste de passage des groupes sur myunil (disponible au début du congrès). Chaque groupe présente son travail en 10 minutes et répond aux questions pendant 5 minutes.
Mardi 03 juillet – 11h15-12h00 – aud. Ch. Olivier Conférence « L’avenir du travail en réseau en Suisse »
Dr Daniel Widmer, médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, Policlinique médicale universitaire
M. Pierre-Yves Maillard, Président du Conseil d’Etat, chef du Département de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud
Mercredi 04 juillet – 17h15-18h00 – hall des auditoires Collation Prix du meilleur poster élu par les étudiants. Apéritif de clôture.
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Jeudi 05 juillet Congé Les étudiants ont congé. Pendant cette journée l’unité pédagogique analyse les évaluations des travaux.
Vendredi 06 juillet – 09h15-12h00 – 4 salles en // Communication des résultats Communication personnalisée des résultats obtenus à chaque groupe. La liste de passage sera communiquée au début du congrès.
Vendredi 06 juillet – dès 12h00 – aud. A. Tissot Debriefing Debriefing Le groupe avec son tuteur
3.5 Vue synoptique du programme
Vérifier l'horaire et les salles sur le site de l'Ecole de médecine
Les cours-ateliers et le congrès sont obligatoires pour les étudiants (en jaune)
Le travail d'investigation sur le terrain se fait par groupe (bleu foncé)
Le travail de groupe est encadré chaque semaine par un contact avec le tuteur (bleu clair) Les conférences sont obligatoires pour les étudiants (en gris)
La participation aux présentations des travaux à la fin du module est obligatoire (en jaune).
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Vérifier les horaires et les salles sur le site de l'Ecole de médecine!
SEMAINE 1 11 juin 12 12 juin 12 13 juin 12 14 juin 12 15 juin 12Lundi mardi mercredi jeudi vendredi
Revue de la littératureaud.Tissot
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Conférenceaud. Maternité
Délai de soummission du protocolevalidé par le
Autorisation de la commission d'éthique
Délai de réponse sur la dynamique de groupe
SEMAINE 2 18 juin 12 19 juin 12 20 juin 12 21 juin 12 22 juin 12Lundi mardi mercredi jeudi vendredi
Permanence tuteurs sur inscriptioncafétéria PMU
Communiquer les résultatsaud. Maternité
Matin
Après-midi
Matin
Après-midi
Ateliers Recherche documentaire
Outils méthodologiquesaud.Yersin
Commission d'éthique sans tuteur
Travail avec tuteur
horaire à définiravec le tuteur
Outils méthodologiquesaud.Yersin+ 6 salles en //
Travail sans tuteur
Ateliers Recherche documentaire
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Ateliers Recherche documentaire
Ateliers Recherche documentaire
Travail avec tuteur
horaire à définiravec le tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Ateliers Recherche documentaire
Ateliers Recherche documentaire
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Permanence tuteurscafétéria PMU
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SEMAINE 3 25 juin 12 26 juin 12 27 juin 12 28 juin 12 29 juin 12Lundi mardi mercredi jeudi vendredi
Permanence tuteurs sur inscriptioncafétéria PMU
SEMAINE 4 02 juil 12 03 juil 12 04 juil 12 05 juil 12 06 juil 12Lundi mardi mercredi jeudi vendredi
Délai pour l'affichage des postersConférenceaud. Olivier
Session de postersHall des auditoires
Bilan et Remise des prix aud.Tissot
Debriefing avec tuteurs
Délai de soumission de l'abstract
Prix des étudiants Suivi d'un apéritif
Session de postersHall des auditoires
Matin
Après-midi
Après-midi
Matin
Préparation des rendus
sans tuteur
Préparation des rendus
sans tuteur
Travail sans tuteur
Congrès: présentations des travauxaud.Yersin
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail avec tuteur
horaire à définiravec le tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Travail sans tuteur
Préparation des rendus
sans tuteur Communication des résultatsJ.Doge, Andros, Paros, Tissot, Olivier, Mayor, Sém-3
Préparation des rendus
sans tuteur
Travail sans tuteur
Préparation des rendus
horaire à définir avec le tuteur
Préparation des rendus
sans tuteur
Travail sans tuteur
Congrès: présentations des travauxaud. Yersin
Congrès: présentations des travauxaud.Olivier dès 8h
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3.6 Exigences à respecter pour les rendus
Revue de la littérature et protocole
Respecter les canevas disponibles sur myunil.
Congrès de l’IMCO
Chaque groupe doit présenter son travail d’investigation communautaire dans trois types de rendus différents : un abstract, une présentation orale et un poster, qui seront présentés lors du congrès de l’immersion communautaire « Congrès de l’Imco », organisé à la fin du module.
« Un congrès est un événement qui vise à rassembler des chercheurs d'un domaine pour faire état de leurs avancées. Cela permet également à des collègues géographiquement éloignés de nouer et d'entretenir des contacts. Les congrès se répètent généralement avec une périodicité fixée, le plus souvent annuelle. Ils tiennent sur une période allant d'une ou deux journées à une semaine.
Pendant le congrès, les auteurs d'articles sélectionnés pendant le processus d'évaluation sont invités à faire une communication : ▪ il peut s'agir d'une communication par affiches (posters). Dans ce cas, chaque scientifique
prépare une affiche qu'il dispose sur un panneau d'une salle désignée pendant un créneau appelé session poster. Les autres scientifiques peuvent alors examiner les affiches et discuter librement avec leurs auteurs.
▪ dans un second cas, les communications peuvent se faire sous forme de présentations orales de durées variables, en général d'une dizaine de minutes à un peu plus d'une demi-heure.
Un congrès propose généralement quelques créneaux où s'expriment des conférenciers invités qui ne sont pas passés par le processus de sélection. Ce sont le plus souvent des spécialistes reconnus de leur domaine.»
Extrait de Wikipedia, 31 mai 2011
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Résumé scientifique (abstract)
L'abstract ne dépasse pas 300 mots sans compter le titre, les auteurs, les sous-titres et les mots clefs. Il est rédigé dans un document word. La police est arial, la taille 11 et l'interligne simple.
Indiquer le contexte dans lequel l’abstract a été rédigé: UNIL, Faculté de biologie et de médecine, 3e année de médecine Médecine : individu-communauté-société (MICS) Programme de médecine et santé communautaires Module B3.6 – immersion communautaire
Choisir le style "gras" pour le titre, qui ne doit pas contenir d'abréviation. Les auteurs sont mentionnés en italique en dessous du titre. Ne pas revenir à la ligne pour chaque auteur. Mentionner en premier le prénom puis le nom de chaque auteur, séparer les auteurs par une virgule.
Chaque partie doit commencer par le sous-titre correspondant en style gras, suivi par deux points. Ne pas revenir à la ligne avant de débuter le paragraphe. Eviter au maximum les abréviations. Une abréviation doit être définie lors de sa première utilisation en la plaçant entre parenthèses après le mot ou la phrase complète correspondante. Mentionner la date en bas de l’abstract.
La structure de l’abstract est la suivante : titre, auteurs, problématique, objectifs, méthodologie, résultats, discussion/conclusion, mots clefs et date.
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Exemple 1 UNIL, Faculté de biologie et de médecine, 3e année de médecine Médecine : individu-communauté-société (MICS) Programme de médecine et santé communautaires Module B3.6 – immersion communautaire Troubles obsessionnels compulsifs : « nouvelle maladie » ? Emily Berthet, Quentin Guélat, Anne Pelet, Nathalie Rochat, Caroline Schnider Problématique : En 1980, s’inscrit dans le Diagnostic and Statistical Manual (DSM) une nouvelle entité : le trouble obsessionnel compulsif (TOC). Est-ce une nouvelle épidémie? Une redéfinition de quelque chose qui a toujours existé? Une construction arbitraire sous l’influence de divers enjeux? Objectifs : Comprendre l’influence des différents acteurs sociaux autour du TOC. Méthodologie : Questionnaires et littérature pour explorer l’histoire de la maladie, ses aspects socio-culturels, cliniques, thérapeutiques et économiques. Rencontre avec un historien, un anthropologue, des psychiatres, un généraliste, une psychologue, l’association AETOC, le médecin-conseil de l’Assurance Invalidité, de la VISANA et un délégué médical Pfizer. Résultats : Histoire : le TOC résulte de la fragmentation de la névrose obsessionnelle en différentes entités sur une base d’observations symptomatiques athéoriques. Anthropologie : individualisation du sujet et augmentation des responsabilités peuvent induire de l’angoisse et un besoin de contrôle. Corps médical : une définition claire (DSM) est utile au corps médical malgré les critiques concernant la perte d’influence des modèles psychodynamiques. Le TOC semble être sous-diagnostiqué en raison d’un manque de formation des médecins et du silence des patients. L’existence d’une thérapeutique pousse à poser un diagnostic. Le courant biologique tend à redéfinir le syndrome. Economie : les assurances et l’AI reconnaissent le TOC comme une maladie. Les TOCs ne semblent pas entrer dans le concept de disease mongering, même si les firmes tentent d’élargir les connaissances de leur public par un plan marketing (selling sickness). Société et population : la médiatisation et les associations de patients permettent la destigmatisation et la reconnaissance de la maladie. Les patients consultent plus facilement. A contrario, risque d’identification à sa pathologie. Conclusion : Importance du poids potentiel des déterminants sociaux dans l’émergence d’une pathologie. Pertinence d’étudier l’influence des différents acteurs pour avoir un avis critique dans la pratique clinique et prendre conscience de leur interdépendance, afin d’améliorer la pratique médicale. Mots clés: Psychiatrie – TOC – acteurs sociaux – disease mongering – nouvelle maladie – DSM Juillet 2010
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Exemple 2 UNIL, Faculté de biologie et de médecine, 3e année de médecine Médecine : individu-communauté-société (MICS) Programme de médecine et santé communautaires Module B3.6 – immersion communautaire L'accès aux soins pour les sans-‐papiers à Lausanne Najia Dabboubi, Julie Meyrat Diakhate, Sophia Piergiovanni, Daria Solari, Didar Utebay. Problématique: En Suisse, les sans-papiers (SP) sont des personnes de nationalité étrangère vivant illégalement sur le territoire. Communauté vulnérable et méconnue, ils représentent entre 80'000 et 300'000 personnes1 dont la prise en charge médicale souvent tardive représente un important problème pour notre société au niveau économique et politique2. Objectif: Révéler certaines barrières qui empêchent les SP d'accéder aux soins à Lausanne. Méthodologie: Nous avons rencontré des SP et plusieurs intervenants issus du domaine juridique, administratif et de la santé (PMU, CHUV, Point d'Eau et Assurances maladie). Nous avons procédé au recueil des informations à l’aide d’entretiens semi-structurés, de questionnaires et d’une enquête téléphonique. Résultats: Les sans-papiers peuvent s'assurer de manière privée en bénéficiant de subsides à condition d'avoir un domicile fixe. Concernant les assurances maladie (n=10), 40% ont refusé d'affilier un SP initialement: 30% de manière catégorique et les 10% restant sont entrées en matière après un rappel de la loi. 60 % ont accepté de les assurer à condition que le SP se présente physiquement au guichet et/ou qu'un tiers se porte garant. Parmi les médecins interrogés à la PMU (n=19): un tiers expriment des difficultés dans la prise en charge des SP. Les SP rencontrés à la Marmotte (n=8) ont presque tous eu besoin de soins et consultent majoritairement à la PMU. 75% ne connaissent pas leurs droits relatifs à la santé. Conclusion: Les difficultés d’accès aux soins pour les SP se situent à différents niveaux, de l’assureur au personnel soignant. Il existe un déficit d’information sur et pour les SP. Mots clefs: sans-papiers – clandestins - soins – migrants – assurances - droits 06 Juillet 2010 1 Longchamps C. Sans-papiers en Suisse: C'est le marché de l'emploi qui est déterminant, non pas la politique d'asile. Berne: gfs.berne; 2004. 2 Bezençon C., Bron A., Quadjovie K. L'accès aux soins pour les personnes en situation irrégulière (sans-papiers):« ...,si nous estimons le nombre de sans-‐papiers à 180'000 personnes, il en coûterait environ 800 millions de francs sur les 52 milliards de francs que coûte le système de santé suisse,... ». Suisse: La Chaux-de-Fond,Lausanne,Montreux; 2008.
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Présentation orale
La présentation orale doit répondre aux exigences suivantes :
▪ exposé de 10 minutes suivi de 5 minutes de discussion, ▪ éléments de l’exposé :
▪ titre, auteurs et dates, ▪ problématique, ▪ objectifs, ▪ méthodologie (au minimum 5 entretiens), sources, ▪ résultats, ▪ discussion et conclusion,
▪ discussion.
Poster
Le poster doit répondre aux exigences suivantes :
▪ structure du poster : ▪ titre, auteurs et dates, ▪ problématique, ▪ objectifs, ▪ méthodologie, ▪ résultats, ▪ discussion et conclusion, ▪ remerciements, ▪ bibliographie (5 références),
▪ format : ▪ mondial 90 cm x 120 cm, ▪ orientation paysage ou portrait,
▪ impression : ▪ par l’UNIL en envoyant le poster en format pdf à [email protected]. Le bureau de
réception se trouve dans le nouveau bâtiment du côté de l’EPFL. Prenez contact (021 692 22 10) assez tôt pour vous assurer du délai d’impression ;
▪ coût : 15 CHF pour un poster format mondial sur papier normal, 30 CHF sur du papier brillant,
▪ paiement : uniquement par campuscard, ▪ Infos supplémentaires et tarifs http://www.unil.ch/unicom/page6499.html.
Exemple 3
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Titre du poster Auteurs, coordonnées, date, institution
Problématique
Objectifs
2
3
4
5
Conclusion
Remerciements Références
Titre du posterauteurs, date
Problématique
Objectifs
2
3 ConclusionRemerciementsRéférences
4
5
6
7
8
Titre du posterauteurs, date
Problématique
Objectifs
2
3
2
3 ConclusionRemerciementsRéférences
4
5
6
7
8
4
5
6
7
8
4
5
6
7
8
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3.7 Crédits
Le module B3.6_12 permet d’acquérir 7 crédits ECTS.
Pour l’obtention des crédits, il faut avoir
▪ suivi l’enseignement obligatoire, à savoir les cours et ateliers
▪ suivi les conférences
▪ participé aux deux jours de congrès
▪ obtenu une évaluation sanctionnante positive des trois rendus de son groupe
▫ abstract
▫ présentation orale
▫ poster
▪ pris connaissance des posters des autres groupes, complété et remis sa fiche d’évaluation
▪ complété et remis la grille d’évaluation formative de la dynamique de groupe
3.8 Procédure et grilles d’évaluation
Procédure
La dynamique de groupe est évaluée, à des fins formatives, au moyen d’une grille d’évaluation complétée par l’ensemble du groupe et remise à la fin de la première semaine du module.
L’abstract est évalué au moyen d’une grille d’évaluation par un membre de la direction de module et un expert du domaine étudié. La présentation orale est évaluée au moyen d’une grille d’évaluation par un membre de la direction de module. Le poster est évalué au moyen d’une grille d’évaluation par un membre de la direction de module.
Le meilleur oral et le meilleur poster reçoivent le prix des étudiants. La Faculté récompense le travail le plus communautaire.
Sanction pour l’ensemble du groupe: module réussi, partiellement réussi ou non réussi.
Pairs Tuteurs Direction Expert Format Abstract
1 1 1 Papier/online
Oral 1 1 Papier/online Poster 1 1 papier
Le résultat des évaluations sera donné sous la forme « module réussi », « module partiellement réussi » ou « module non réussi » pour l’ensemble du groupe. Les groupes n’ayant répondu que partiellement aux exigences du module devront réaliser un travail complémentaire. Les groupes n’ayant pas réussi le module devront le refaire l’année suivante.
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Communication des résultats
Elle aura lieu le 6 juillet : la liste de passage sera communiquée au début du congrès.
Grille d’évaluation sommative
1. Question de recherche
2. Médecine communautaire
3. Méthodologie 4. Engagement 5. Communication
Focalisée
Précise
Pertinente
Originale
Prévention
Enjeux politiques
Système de santé
Ethique
Approche d’un groupe, d’une communauté ou population
Littérature
Méthode qui répond à la question de recherche
Rigueur scientifique
Valeur ajoutée des résultats
Conclusions soutenues par les données
Profondeur de l’immersion communautaire
Effort fourni
Degré de collaboration dans le groupe
Intérêt pour les autres travaux
Respect des consignes de présentation des produits (abstract, poster, oral)
Qualité de la communication (message clair et efficace)
Note de 1 à 10 Note de 1 à 10 Note de 1 à 10 Note de 1 à 10 Note de 1 à 10
1. Question de recherche Elle est focalisée, c’est-à-dire bien délimitée. Elle définit clairement la population étudiée et les variables à étudier. Elle pose de façon claire la nature de l’investigation : descriptive (population concernée, situation d’un problème de santé), analytique (associations, déterminants, exploration, confirmation d’une hypothèse) ou expérimentale (efficacité, intérêt d’une intervention).
Précise, la question se comprend à la première lecture. Elle débouche sur un seul objectif. Attention aux hypothèses qui se cachent parfois dans une question. Exemple. Y a-t-il des limites dans la délégation de compétences dans les soins de premiers recours ? La question est tendancieuse. Il faudrait préciser si l’on cherche à savoir si cette délégation a des limites ou si cette délégation rencontre des obstacles.
Une question pertinente s’intéresse à un véritable enjeu : un problème qui touche beaucoup de personnes, un sujet d’actualité, un point qui a un impact économique ou juridique important. Demandez-vous si les réponses à votre question de recherche vont avoir une influence significative sur votre compréhension de la problématique ? Est-ce que cette recherche est importante pour de futures recherches ?
Une question originale s’intéresse à un problème émergent, à un domaine jusqu’ici peu traité ou aborde un problème sous un angle inédit.
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2. Médecine communautaire Un travail de médecine communautaire traite un problème de santé sous l’angle de la prévention, de la promotion de la santé, des enjeux sociaux, économiques, juridiques ou politiques, du système de santé, de l’organisation communautaire, de l’accès aux soins ou encore de l’éthique, d’un groupe, d’une communauté ou population.
3. Méthodologie Une revue de la littérature présente les études majeures et pertinentes pour le sujet. Elle contient cinq références au minimum, mentionnées dans le poster. Elle dresse un bilan des connaissances sur le sujet étudié, qui accompagne la définition de la problématique (contexte ou introduction). Elle permet de définir de façon étayée l’importance du problème, par exemple en termes de prévalence, incidence, morbidité et mortalité, ainsi que son degré de priorité pour le système socio-sanitaire. Les affirmations qui ne sont pas de la culture générale sont référencées.
Des méthodes adéquates, qualitatives et/ou quantitatives permettent de répondre à la question de départ dans le contexte du module (temps et moyens limités). C’est la question qui détermine si la méthode doit être qualitative ou quantitative.
La recherche qualitative explore des attitudes, des comportements, des vécus. Elle essaie d’obtenir des informations détaillées lors d’entrevues ou de discussions de groupe. L’observation et l’analyse d’un corpus écrit ou audiovisuel sont aussi des méthodes utilisées. Aussi rigoureuse que la recherche quantitative, son raisonnement est plutôt inductif. Un set initial de questions sera affiné au fur et à mesure du processus. Le plan d’échantillonnage vise à collecter le maximum de données à partir d’un nombre restreint de sources. La logique n’est pas de pouvoir généraliser les résultats, mais de chercher des explications en profondeur. La récolte de données s’arrête lorsqu’on arrive à la saturation, le point à partir duquel il n’y aura pas de nouvelles informations. Dans la recherche qualitative, les questions commencent souvent par pourquoi ou comment : Pourquoi les patients ne suivent pas les indications pour la prise des médicaments ? Comment les médecins généralistes appliquent-ils les recommandations cliniques ? Ou encore par qu’est-ce que : Qu’est-ce que signifie une recommandation clinique ?
La recherche quantitative cherche à savoir dans quelle mesure des phénomènes possèdent certaines propriétés ou caractéristiques, et les similarités, différences ou lien de causalités qu’il existe entre elles. Elle part d’une hypothèse à vérifier, vise à explorer une problématique ou encore à en faire une analyse descriptive. Ceci de façon déductive à partir de mesures quantitatives sur un grand nombre de données collectées par des questionnaires. Ce type de recherche atteint beaucoup de personnes mais le contact avec ces gens est beaucoup plus rapide qu’il ne l’est dans la recherche qualitative. Combien de parents consulteraient le pédiatre si leur enfant a une légère hausse de température ? Quelle proportion de fumeurs a essayé d’arrêter ? Deux questions qui requièrent clairement une réponse quantitative.
De nombreux protocoles de recherche combinent les deux types d’approche. Les méthodes qualitatives sont très appropriées pour mesurer l’influence des facteurs économiques, politiques sociaux et culturels sur la santé et les maladies, comprendre les expériences des individus et des communautés en lien avec la santé et la maladie, les interactions entre les individus, au sein d’un contexte social, dans un système de soins et de décision médicale, extraire des données sur le contexte qui pourraient expliquer des résultats quantitatifs, ou qui pourraient améliorer la validité des instruments quantitatifs, ou encore élaborer des hypothèses de causalité à partir de données cliniques ou épidémiologiques.
La rigueur scientifique permet d’obtenir des résultats fiables. Dans la recherche qualitative sont essentiels : la rigueur du plan d’échantillonnage, le croisement des méthodes (triangulation) et l’analyse indépendante des données par plusieurs chercheurs. Dans la recherche quantitative, la taille
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de l’échantillon est essentielle pour que les résultats soient représentatifs et reproductibles. Les mêmes mesures devraient déboucher sur les mêmes résultats.
Les résultats obtenus présentent une valeur ajoutée en apportant des éléments nouveaux ou originaux en termes de santé publique ou de clinique. Ils débouchent sur des recommandations ou des pistes pour de nouvelles recherches.
Les conclusions sont soutenues par les données récoltées. La synthèse des données apporte des réponses objectives, claires et précises à la question de recherche. Un esprit critique et une rigueur scientifique ont poussé le groupe à exposer les limites de leur travail.
4. Engagement Le travail est approfondi si le groupe a creusé la question et connaît la littérature sur le sujet, le contexte local lié au problème étudié, les réponses existantes et les principaux enjeux soulevés par la question. Il a identifié de manière exhaustive les déterminants de la thématique de santé étudiée. Le groupe a rencontré les acteurs clés de la communauté concernés par la thématique.
L’effort fourni est la somme de l’énergie, de la ténacité et de l’investissement consacré au projet. Le degré d’implication et d’application : connaissance des objectifs et exigences du module, participation active aux cours, conférences et ateliers, respect des délais et des consignes, réflexions, lectures, échanges, dialogues, déplacements, prises de contact (téléphones, emails), rencontres, travail avec le tuteur. Le groupe a-t-il tiré au maximum profit de ces quatre semaines de travail ?
Une collaboration efficace débouche sur une répartition équitable du travail en tirant profit des ressources du groupe. L’ensemble du groupe a suivi les cours et les ateliers et chacun a contribué de manière significative. Lors du congrès, chaque membre du groupe s’exprime et répond aux questions soulevées par le poster ou la présentation orale. Aucun étudiant ne monopolise la parole. Chaque étudiant a des réponses spécifiques à donner par rapport au thème étudié.
L’intérêt pour les autres travaux est essentiel dans un module basé sur l’apprentissage par les pairs. Un groupe qui s’intéresse aux questions posées par d’autres groupes, qui tire profit des recommandations ou commentaires formulés pour un autre sujet, qui examine d’autres posters, qui discute avec d’autres groupes, qui pose des questions pendant les présentations orales, témoigne d’une bonne disposition pour la recherche.
5. Communication Respect des consignes de présentation des rendus (abstract, poster, oral)
L'abstract doit faire au maximum 300 mots sans compter le titre, les auteurs, les sous-titres et les mots clefs. Il doit être transmis dans un document word. La police est arial, la taille 11 et l'interligne simple.
Choisir le style "gras" pour le titre, qui ne doit pas contenir d'abréviation.
Les auteurs sont mentionnés en italique en dessous du titre. Ne pas revenir à la ligne pour chaque auteur. Mentionner en premier le prénom puis le nom de chaque auteur, séparer les auteurs par une virgule.
Chaque partie doit commencer par le sous-titre correspondant en style gras, suivi par deux points. Ne pas revenir à la ligne avant de débuter le paragraphe. Eviter au maximum les abréviations. Une abréviation - ou un acronyme - doit être définie lors de sa première utilisation en la plaçant entre parenthèses après le mot ou la phrase complète correspondante. Mentionner la date en bas de l’abstract.
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La structure de l’abstract est la suivante : titre et auteurs, problématique, objectif, méthodologie, résultats, conclusion, mots clefs et date.
La présentation orale est un exposé de 10 minutes suivi de 5 minutes de discussion. Les éléments de l’exposé sont: titre et auteurs, problématique, objectif, méthodologie, sources d’information, résultats, conclusion.
Le poster privilégie une représentation visuelle de l’étude (graphiques, schémas). Les éléments du poster sont: titre et auteurs, contexte, objectif, méthodologie, résultats, conclusion et bibliographie (cinq références, ni plus ni moins). Format du poster 90 cm x 120 cm. L’orientation est horizontale ou verticale. Vous pouvez imprimer votre poster à l’UNIL en envoyant le poster en format pdf à [email protected]. Le bureau de réception se trouve dans le nouveau bâtiment du côté de l’EPFL. Prenez contact (021 692 22 10) assez tôt pour vous assurer du délai d’impression. coût : 15 CHF pour un poster format mondial sur papier normal, 30 CHF sur du papier brillant. Paiement : uniquement par campuscard
Infos supplémentaires et tarifs http://www.unil.ch/unicom/page6499.html.
Qualité de la communication
Dans l’abstract, la qualité rédactionnelle du texte suit les principes de base : phrases courtes, actives, tournures simples, temps correctement utilisés – le passé pour les observations, les actions réalisées et les conclusions spécifiques. Le présent pour les affirmations générales, les généralisations et les éventuelles recommandations. Aucune faute d’orthographe, de conjugaison ou de syntaxe. Les mots clés sont bien choisis et assez spécifiques pour une recherche ciblée de la littérature.
A l’oral, soignez votre expression : volume et débits adéquats, vocabulaire précis, pas de lecture, regarder l’audience. Les diapositives ou autres supports audio-visuels illustrent le propos et non l’inverse.
Sur le poster, les points principaux sont repérés en moins d’une minute. Les données sont avant tout communiquées visuellement : le texte et les graphiques sont bien répartis sur le poster. Le texte est facile à lire à 1,5 m de distance, y compris les légendes et explications des graphiques ! L’usage des couleurs est harmonieux. Les auteurs, contacts et contexte de création du poster sont clairement mentionnés.
Vocabulaire précis : sans commentaire !
Message clair et efficace
L’information est dense. Pas de circonvolutions. Le titre est court et accrocheur : moins de dix mots. Il est orienté sur les résultats et résume le message de l’étude. Evitez à tout prix les titres mous du genre « Médecine communautaire : bilan et perspective » !
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Evaluation formative de la dynamique de groupe
Cette grille sera remplie par les étudiants à la fin de la première semaine. Si nécessaire, la direction de module interviendra dans les groupes pour améliorer la dynamique et la répartition du travail.
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3.9 Bibliographie de référence et ressources
Ouvrages de référence en santé publique
Achtermann W., Berset C. Les politiques suisses de santé, potentiel pour une politique nationale. Vol. 2, Portraits de 10 politiques suisses de santé. Berne: OFSP (Office fédéral de la santé publique); 2006.
Evans R.G., Giresse M. Etre ou ne pas être en bonne santé : biologie et déterminants sociaux de la maladie. Montrouge: J. Libbey Eurotext; 1996. (ouvrage de référence sur les déterminants de la santé)
Goldberg M., Charpak Y. L'épidémiologie sans peine. 2e éd. revue, corr. et augm. Paris: Frison-Roche; 1990. (définitions et principes de base en épidémiologie)
Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique. Guide canadien de médecine clinique préventive. Ottawa: Canada Communications Group; 1994. (vademecum des activités de prévention du médecin de premier recours)
Gutzwiller F.; Paccaud F. Médecine sociale et préventive. Santé publique. 3e éd. Berne: Huber; 2007.
Kocher GE, Oggier W. Système de santé suisse 2007-2009 : survol de la situation actuelle. 3e éd. Berne [etc.]: H. Huber ; 2007 (aperçu des différentes instances structurelles du système de santé suisse)
Rusch E. Glossary of public health technical terms = Glossaire de termes techniques en santé publique = Glossar der Termini aus dem Bereich der öffentlichen Gesundheit. Luxembourg: Commission of the European Communities; 2001.
Sites Internet http://www.nwci.ie/download/pdf/determinants_health_diagram.pdf (social Model of Health – Dahlgren & Whitehead)
http://www.bag.admin.ch (site de l’office fédéral de la santé publique)
www.bdsp.ehesp.fr/Glossaire/Default.asp (glossaire multilingue en santé publique)
www.bfs.admin.ch (site de l’office fédéral de la statistique)
www.interpharma.ch/fr/2543.asp (lien vers la brochure « Santé publique en Suisse » qui contient l’essentiel des statistiques suisses en matière de mortalité et de morbidité)
http://www.scris.vd.ch (service cantonal de recherche et d’information statistiques)
www.socialinfo.ch (politiques et actions sociales en Suisse)
www.who.int (site de l’OMS
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4 Enseignants, conférenciers Enseignants
Françoise Bruttin Centre de documentation en santé publique, FBM-CHUV
Bernard Burnand Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC, CHUV
Jean-Bernard Daeppen Service d’alcoologie, DUMSC, CHUV
Marie-Claude Hofner Centre universitaire romand de médecine légale, DUMSC, CHUV-HUG
Isabelle de Kaenel Bibliothèque universitaire de médecine, FBM-CHUV
Anne Pittet Bibliothèque de l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive, FBM-CHUV
Brenda Spencer Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Conférenciers
Pierre-Yves Maillard Conseiller d’Etat, chef du DSAS
Daniel Widmer Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU
Encadrement pédagogique
Raphaël Bonvin Unité pédagogique, FBM
Sara Vadot Unité pédagogique, FBM
Tuteurs
Vincent Barras Institut universitaire d'histoire de la médecine et de la santé publique, DUMSC-CHUV
Jacques Baudat Psychiatrie communautaire, CHUV
Jérôme Berger Policlinique médicale universitaire
Nicolas Bertholet Service d’alcoologie, DUMSC, CHUV
Raphaël Bize Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Pascal Bovet Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Bernard Burnand Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Michel Cheseaux Policlinique médicale universitaire
Arnaud Chiolero Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Valérie D'Acremont Policlinique médicale universitaire
Jean-Bernard Daeppen Service d’alcoologie, DUMSC, CHUV
Michel Dafflon Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU
Brigitta Danuser Institut universitaire romand de santé au travail
Module B3.6_12 « Immersion communautaire MICS » 2012
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Serge De Vallière Policlinique médicale universitaire
Bernard Favrat Centre universitaire romand de médecine légale, DUMSC, CHUV-HUG
Blaise Genton Policlinique médicale universitaire
Jean-Pierre Gervasoni Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Willy Gilgien Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU
Lilli Herzig Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU
Marie-Claire Hofner Centre universitaire romand de médecine légale, DUMSC, CHUV-HUG
Claudia Mazzocato Soins palliatifs, CHUV
Martine Monnat Psychiatrie communautaire, CHUV
Fred Paccaud Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Francesco Panese Institut universitaire d'histoire de la médecine et de la santé publique, DUMSC-CHUV
Jean Perdrix Policlinique médicale universitaire
Saira-Christina Renteria Direction de gynécologie-obstétrique, CHUV
Michaël Saraga Policlinique médicale universitaire
Nicolas Senn Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU
Brenda Spencer Institut universitaire de médecine sociale et préventive, DUMSC-CHUV
Philippe Stephan Centre de pédopsychiatrie, CHUV
Francis Vu Policlinique médicale universitaire
Daniel Widmer Médecin généraliste, Institut universitaire de médecine générale, PMU